La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear
- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
Appel à téméraire aimant l'aventure et la castagne (le camp)
(Sujet créé par Aedmun Kigarin l 01/04/06 à 14:24)
A la frontière du Ghealdan et du Murandy.......
Et le RP évoluant, Aedmun s'est à un moment retrouvé avec son armée non loin du château et du village de Brent.
Voici le camp, le château est au nord-est.
Depuis le départ du gros de l'armée d'Aedmun Kigarin vers Lugard (10000 unités), le nombre d'hommes est trés limité dans le camp de base. Le recrutement se poursuit mais a très sensibement baissé, et c'est ainsi qu'après quelques jours, les effectifs atteignent à peine les 300. Il reste tout de même des éclaireurs, et quelques officiers d'expérience capables de communiquer rapidement avec l'armée principale.
L'armée d'Aedmun se compose comme suit:
Quelques 6000 fantassins, 2500 archers, 1500 cavaliers. Ces chiffres sont approximatifs.
Suite à l'attaque imprévue des Enfants de la Lumière, les partisans d'Aedmun restés au camp de base se sont réfugiés dans la demeure du seigneur Brent, toute proche. L'armée d'Amadicia, commandée par le Seigneur Capitaine Haesur Lassadar, a pris possession du camp et encercle totalement le chateau, forte de ses 5000 hommes. "La région est en voix de pacification" (selon le jugement des Blancs Manteaux).
Composition de l'armée des Enfants de la Lumière :
Je retourne en hâte vers l’atelier et rapporte le message du capitaine au maître ingénieur.
Puis, courrant presque, je me rend aux écuries de mon baraquement et scelle mon cheval. En tant qu’éclaireur, je suis automatiquement assigné à la cavalerie légère, moins puissante mais disposant d’une meilleure mobilité et d’une plus grande vitesse. Une fois mon cheval scellé et ses protections de cuir en place, j’enfile mon armure de maille, ma cape blanche, accroche mon arc et mon carquois dans mon dos, me saisis d’une courte lance et place mon fourreau à mon coté.
Puis, à cheval, je me retrouve mon équipe et me met en place, attendant les ordres. Personne ne parle, tous se concentrent pour la bataille qui va suivre, bientôt, le sang des amis des ténèbres rougira nos épées.
Mayran se dirige d'un pas vif vers Haesur et s'incline devant lui.
Seigneur Capitaine. J'ai réfléchi et il me semble préférable de vous exposer dès maintenant ma théorie. Si ces Amis du Ténébreux sont si peu enclins à parlementer, c'est qu'ils doivent avoir un moyen de trouver du secours. Il se peut qu'il y ait dans le fort un passage qui les emmènerait plus loin dans les bois et qui leur permettrait de nous filer entre les doigts. Si j'ai vu juste, il nous suffirait de découvrir l'entrée du tunnel pour les attaquer de l'intérieur, Seigneur Capitaine.
Il s'inclina encore avec respect, impassible malgré le sourire qui brulait d'étirer ses lèvres.
Je viens du grand nord, de Salaea, ou savoir se battre est une question de survie.
Quand à ma presence sur les routes... des evennements malheureux m'ont amener a m'exiler. Mon frere cadet a repris les terres familiales pendant que j'erre au loin pour ne pas lui faire d'ombre...
C'est possible caporal. Mais vous auriez dû nous faire part de vos réflexions avant que tout soit en place pour l'attaque. Nous allons entrer, en effet. Mais par la porte.
A votre poste.
*Le bélier s'approche de la porte, couvert par plusieurs hommes et leurs boucliers. Les archers sont en place, prêts à tirer sur tout ce qui pourrait dépasser des remparts. Le château est évidemment encerclé.*
Une alarme retentit soudain dans le manoir. Les Blancs Manteaux attaquent. Tous se lèvent et courent à leur poste.
Ma haine, un instant apaisée, flamboie à nouveau dans mon âme. Je cours vers le rempart. Ils sont là, lâchement cachés sous leurs boucliers. Mon poignard dans la main, je murmure enfin, enfin ils sont là.
Mais si nombreux, trop nombreux par rapport à nos hommes. Une fois que j'ai pris conscience de ce fait, je cours vers Celebred.
Le tunnel ? Est-il utilisable ? Où sommes-nous tous déjà des cadavres ?
Suite a l'alarme, je vais dans ma chambre m'equiper, puis m'assure que toutes mes affaires sont bien rangees dans leurs sacs, pretes a etre ramassées au cas ou.
Je redescend ensuite rapidement et cherche a rejoindre l'etat major et surtout celebred, afin de suivre ce qu'ils comptent faire.
L’attente est insupportable tendit que je vois le bélier s’approcher de plus en plus de la porte. Autour de moi, mes compagnons cavaliers sont tous anxieux et la peur déforme leurs visages. Par malchance, notre compagnie s’est vue affliger le rôle le plus ingrat : Dés que la porte seras abattue, nous devrons foncer jusqu'à elle et tenir la position jusqu'à ce que le reste des troupes arrivent. Ainsi, nous empêcherons les défenseurs de s’organiser autour de la porte, plus facile à défendre. D’ici là, nous avons un simple rôle d’archer, éliminer toutes personnes sur les remparts.
-Je me demande comment le seigneur capitaine à l’intention d’utiliser cet onagre ! me dis-je
Mais je suis interrompu dans mes réflexions par un homme qui vient de monter sur les remparts. Le fou !
D’un geste vif, je bande mon arc, vise et tire :
[d10]
Je pousse un juron tendit que ma flèche vint s'écraser sur les remparts, suivi par celle des autres archers. L'homme à juste le temps de descendre avant une deuxième salve.
Oubliant l'inopportun, je me concentre sur le bélier qui poursuit sa lente progression vers la porte.
Toujours a la recherche de Y Celebred, j'aperçois par dessus les remparts un bélier en approche.
Je demande aussitot à deux soldats de descendre aux cuisines s'assurer que de l'eau est en train d'etre chauffee en grande quantité et jusqu'a ebulition.
Si de tels ordres n'ont pas étés reçus par la cuisine, qu'ils fassent chauffer les chaudrons en quatrieme vitesse, et si l'eau est prete, bouillante, qu'ils la ramenent au dessus de la porte, afin de rechauffer nos chers amis imaculés.
Si ça ne suffit, pas, quelques gros caillasses balancés des remparts devraient achever le boulot.
A un autre soldat, je demande de verifier que la porte a bien été renforcée, et enventuellement si des meubles, des roches et autres encombrants ont étés entassés derriére. Si ça n'a pas été fait, il faudra que Celebred se dépéche d'y remerdier.
Je repars a la recherche de Y Celebred, encore plus pressé qu'avant.
<a href="http://www.pierre-de-tear.com/~amador/fiches/ehoral.php">Seigneur Lieutenant des Blancs manteaux </a>Multi
Ah ces AdT ténébreux on vraiment cherché à finir sur un bucher. Pourquoi s'enteter alors qu'il est évident qu'ils ne tiendront pas longtemps.
Les archers sont prets à décocher flèche sur flèche jusqu'à ce que nous soyions entré dans l'enceinte et nous avons un bélier qui viendra bien vite à bout de cette porte. que peuvent -ils espérer.
J'interroge Haesur du regard et il me confirme que nous pouvons lancer l'attaque
A mon commandement une nouvelle volée de flèches enflamées s'envole vers l'autre côté du rempart et le premier choc du belier contre la porte retentit.
Cette journée sera sanglante.
Nous allons commander le début des opérations à l'arrière avec Haesur mais lorsque nous serons entrer j'irai me battre au côté de mes hommes. La bataille me manque
Au signal de mon caporal de cavalerie, notre compagnie range ses arcs, sort ses lances et se place en ligne, prés à charger. Le bélier a atteint la porte, il est temps d'attaquer.
Le caporal lève la main et l'abaisse au moment précis ou le bélier frappe la porte pour la première fois.
-Pour la lumière! Hurle le caporal et tous, nous reprenons son cri de guerre tout en lançant nos chevaux au triple galop.
Notre petite unité sort des rangs à toute vitesse en direction de la porte principale.
J'espère vraiment que les archers sont prés à nous couvrir. Me dis-je, je n'ai pas la moindre envie de recevoir un chaudron de poix brûlante sur la tête.
Entendant le Belier ebranler la porte, et voyant nos archers inactifs, je gueule a plein poumons.
"Tas de Babouins, qu'attendez vous pour tirer!!!! je veux tous les archers embusqués derriere les meurtrieres, et feu a volonté sur ces Maudits!!!! Execuuuution!!!!!!"
J'avise a ce moment les 2 soldats que j'avais envoyé aux cuisines et d'autres en train de monter vers le chemin de ronde un grand chaudron fumant au moyen d'un palan rudimentaire.
D'autres, plus loin sur le rempart, font rouler vers nous des roches de taille respectable... probablement des munitions de catapulte recyclees.
Le chaudron etant presque au niveau du chemin, et je me précipite vers cette partie du rempart qui surplombe la porte il me semble y avoir avisés des machicoulis lors d'une inspection de l'endroit.
Au passage, je note dans la cour des civils faire la chaine pour entasser tout ce qu'ils peuvent derriere la porte attaquée.
Bien!, trés bien!!
Si notre commandement a décidé de rester inactif, je vais leur montrer comment renvoyer ces BM pleurer sous leurs tentes!
Après avoir vainement cherché Celebred, je rejoins les autres guérisseurs. Il y a pour l'instant peu de blessés, l'assaut ne faisant que commencer. Les flêches enflammées n'ont fait que très peu de dégats cette fois, les hommes s'attendaient à les voir et ont pu s'abriter.
Les femmes qui se sont réfugiées dans la grande salle commencent à paniquer. Je me dirige vers l'une d'elle, en pleine crise d'hystérie et lui colle une bonne gifle. *Ca fait du bien, quand même.*
Très bien, je ne veux plus de plaintes, de larmes ou de cris. Si les Blancs Manteaux parviennent à entrer, nous nous battrons. Il n'est pas question de laisser ces chiens nous capturer sans combattre.
La première qui implore le créateur de lui envoyer une Aes Sedai, je lui en mets une. Ces sorcières ne nous aideront pas. Elles se terrent bien à l'abri dans leur tour pendant que les notres meurent.
La première qui geint ou pleure, je lui en colle une également. Compris ?
Quelques murmures d'acquiescement me répondent. *On dirait que j'ai réussi à les secouer un peu.*
Très bien, maintenant, sortez de là et amenez les blessés à l'intérieur. Ceux qui peuvent marcher retournent se battre dès qu'ils sont pansés. Les plus gravement atteints sur les brancards à gauche de la porte, les autres à droite. Et que ça saute !
Elles se dispersent et les premiers blessés commencent à arriver ...
Les mains protégées de chiffons, et alors que le belier s'elance pour un nouveau choc, les hommes font couler l'eau bouillante par les machicoulis.
Des grands cris de douleur retentissent...
Nous attendons que quelques BM se precipitent pour secourir les blessés et balançons quelques pierres sur eux, en meme temps que les archers continuent leur tir.
lors de mon premier lancer avec l'aide d'un soldat (lourds, les caillous...), je constate qu'une bonne partie des porteurs de belier ont étés ébouillantés, et que tous ont lachés leur engin.
J'envoie un soldat verifier que d'autres chaudrons sont sur le feu en cuisine, et reprends les lachers de caillous sur la tete des BM les plus proches, pendant que les archers, a l'abri des meurtrieres pour la plupart, les autres s'abritant derriere les crenaux quand ils ne tirent pas, alignent les autres BM.
Devant l'ampleur des pertes et les cris des blessés et des agonisants, on devine un flottement dans les rangs des BM les plus proches (enfin ,ceux qui restent) et le debut d'un mouvement de recul.
Je jette un oeil dans la cour du chateau: le tas d'encombrants (meubles, charettes et objets lourds) derriere la porte commence a etre consequant, et je me dis que ça me surprendrait que les BM arrivent maintenant a l'enfoncer.
Deja, un autre chaudron, porté précautioneuement par 3 soldats, sort des cuisines....
[Hrp :] Harfang, t’aurait peut être pu lancer un dé non ? Il y à des chances que les archers BM arrêtent les lanceurs de caillasses avant qu’ils ne lâchent leurs pierre, ou les cuisinier avant qu’il ne jettent l’eau bouillante ! Et encore un jet pour les dégâts, non ? De plus, si tu jettes l’eau depuis les meurtrières, il y à de très forte chance pour qu’elle ne se contente que de glisser inoffensivement le long des remparts ou, au pire, de s’écraser juste devant la meurtrière sans faire beaucoup de dégâts. Et de l'eau ne bout pas aussi vite, surtout avec les moyens de l'époque... Et en plus, les béliers ont généralement un "toit" en bois spécialement conçu pour parer ce genre de situation... Enfin, je suis nouveau alors… je dit ça, je dit rien… Mais, ça me semble un peut abuser de repousser une armée juste avec un post et sans jet de dé. [Hrp]
Je sors de la pièce qui donne sur le passage souterrain, ayant entendu que tout s'agitait en haut.
Je n'aurais pas dû aller m'assurer moi-même qu'on pouvait bien passer par là, j'ai laissé mes hommes à eux-mêmes! Enfin, une chose est rassurante: c'était un effondrement, et un petit passage est en train d'être creusé. C'est précaire et dangereux mais...nous n'avons pas le choix.
J'avance vers l'écurie, qui flambe à nouveau. Rha les salops, ils ont vraiment décidé de ne pas nous épargner. Quel intérêt de massacrer 300 péquins quand une grande armée est au sud et que, forcément, ils le savent??! Je vois alors Harfang s'affairer, s'agiter en tous sens, pour motiver et diriger mes hommes. Efficace celui-là, et il ne perd pas de temps...il a su se faire respecter. C'est révélateur. Abus d'autorité peut-être, mais que vais-je dire, moi qui étant ailleurs? Enfin, j'espère qu'il saura reprendre sa place.
"HARFAANNNG"
Puis, voyant qu'il s'approche:
"Bien joué soldat, vous avez pris la situation en main, et c'est ce qu'il fallait. Je vois qu'ils rattaquent...Nous n'avons aucune chance de tenir, et il est illusoire de croire que quelques meubles, qui vont bien vite brûler, vont les retenir trés longtemps. Il faut cependant gagner du temps: un passage se creuse en bas, et nous avons un échappatoire. C'est un lourd dilemne, car des hommes meurent à chaque seconde, mais à un moment donné, il faudra fuir. J'éspère qu'ils en auront finit vite en bas, et j'ai demandé qu'on me prévienne.
En attendant, expliquez moi la situation présente."
*Le projectile frappe la muraille presque pile au dessus de la porte, détruisant les créneaux à cet endroit et faisant chuter deux hommes. Les archers peuvent ainsi viser bien plus facilement les défenseurs qui s'efforcent de gêner le bélier dans leurs déplacements.*
[d10] +2 = 11
*La première salve de flèches est un succès total. Les trois hommes qui amenaient un chaudron s'effondrent à l'intérieur de l'enceinte dans un grand fracas. Le bélier reprend bien vite son action pendant que l'onagre est rechargé.*
[d10]
*Revigorés par les attaques à distance, les hommes chargés d'enfoncer la porte redoublent d'efforts, si bien que le bois commence déjà à se fendre, lourdement ébranlé. Ce n'est désormais plus qu'une question de quelques chocs...*
Je finis de bander un soldat lorsqu'on entend un bruit sourd, puis des cris. Les Blancs Manteaux utilisent leurs armes de siège finalement. On nous amène deux hommes tombés du rempart mais ils ont le dos brisé et sont dans un sale état. Je les examine rapidement puis leur donne à chacun une dose mortelle de poison. Ils s'éteignent rapidement. Je me lave les mains et passe au suivant, un homme blessé par flèches.
Puissent-ils tous crever, ces chiens. Que le Vieux Sinistre et sa meute emportent leurs âmes en enfer.
Nous nous contentons maintenant de rapidement nettoyer les plaies et les bander, pour que les soldats puissent rapidement retourner au combat.
On entend des craquements sinistres, la porte commence à ceder. Si le tunnel n'est pas utilisable, nous sommes tous morts.
Le devoir est plus lourd qu'une montagne, la mort plus légère qu'une plume.
[d10]+1 = 5
La bataille fait rage autour de nous, les archets des murailles nous mitrailles. Je lève mon bouclier une seconde trop tard, la flèche est déviée et effleure l'épaule du soldat manoeuvrant le bélier derrière moi.
Le tire de l'onagre les a bien amoché, ils ne tiendrons pas la cadence.
Nous parvenons rapidement à la porte. Celle çi est dans un triste état, à moitié enfoncée et percée de trous. A travers ces trous, on peut apercevoir un tas de meubles en bois. Ecartant les soldats sur mon passage, je suis saisi d'une idée.
-Une torche, est ce que j'ai une torche!
[d10]
Bien entendu, je n'ai emmené aucune torche, celles çi étant totalement inutiles lors d'une attaque en plein jour et plutôt encombrantes.
Pendant que le bélier poursuit son travail d'enfoncement, je me saisis de mon arc et vise à bout portant les défenseurs sur les remparts, chose rendu possible par l'effondrement des fortifications au-dessus de la porte.
[d10]
J'effectue deux tirs parfaits de suite et ce sont deux cadavres de sectateurs du faux dragon qui viennent s'écraser dans la cours.
Et de deux! Deux entailles de plus à ajouter à mon épée.
*Les hommes sont véritablement galvanisés par la réussite qui accompagne notre entreprise, et c'est comme s'ils puisaient dans leur propre énergie la force d'en déployer davantage, encore et encore. La porte, toute renforcée qu'elle soit, ne résiste pas à un ultime assaut du bélier.*
[d10]
*Un nouveau projectile de notre machine de guerre s'envole par dessus la muraille et tombe au milieu de la cour, sans blesser personne mais troublant la défense ennemie. Profitant de cette déstabilisation, nos premiers soldats pénètrent dans l'enceinte sans réelle difficulté, mais restent toutefois relativement prudents avec leurs boucliers. Il s'agit en effet de repérer les éventuels archers ennemis en évitant que la précipitation ne change une victoire facile en prise mitigée.*