La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Lune voilée, silhouette masquée. Elles contemplent, à travers leurs voiles respectifs, le fourmillement nocturne qui s'étale en contrebas. Après plusieurs nuits étrangement calmes, celle à venir s'annonce plus trouble.
L'Ombre s'enfonce et se fond en elle-même. Aucun bruit, aucun cri.
*Tu arrives devant le Chaudron. Les alentours sont déserts, comme si les gens avaient peur de cet endroit depuis le drame. De lourdes planches barrent portes et fenêtres. Une vielle femme t'observe avec méfiance depuis sa fenêtre, au rez-de-chaussé du bâtiment d'en face.*
La bâtisse devant laquelle je me trouve semble abandonnée. L'enseigne qui se dresse au dessus de la porte proclame "Le Chaudron".
*C'est bien ici... je comprends pourquoi les passants faisaient une tête bizarre quand je leur ai demandé la direction de l'auberge.*
Un peu dépité, je regarde autour de moi, et aperçois une vieille femme accoudée à une fenêtre. J'exécute une révérence qui met en évidence ma cape multicolore.
"Bien le bonjour, gente Dame. Je me présente: DarkShadok, ménestrel de mon état."
Je prends un air soucieux. "On m'avait vanté les mérites de la grande cité de Tar Valon, et en particulier ceux de l'auberge du Chaudron. J'espérais avoir l'honneur de m'y produire. Qu'est-il arrivé à un si respectable établissement?"
*La vieille t'observe d'un regard perçant. Elle a visiblement plus l'habitude de regarder les autres plutôt que l'inverse. Elle te jauge visiblement, sans même le cacher.*
Mouais... les deux dernières personnes passées ici avant le drame avaient aussi l'air de ménestrels. Leur allure était comme la vôtre, tout en grands gestes, pas de demi-mesure. Discrets et singuliers, je les ai repérés tout de suite.
L'Auberge est fermée pour un moment. Vous devriez essayer au Tonneau Désincarné. Ils ont des problèmes avec leur ménestrelle là-bas aussi...
*Gablebo avait parlé de deux ménestrels, ou du moins se faisant passer pour tels, et d'une troisième personne. Je dois tenter d'en savoir plus. Peut-être cette femme a-t-elle été témoin de plus de choses qu'elle n'était censée en voir...*
"Deux ménestrels, arrivés juste avant le drame... seriez-vous en train de dire qu'ils y sont pour quelque chose?"
Je l'affirme monsieur ! Ils n'avaient pas du tout un air normal. Je veux dire, encore moins que les gens comme vous. Ils n'étaient pas habillés avec vos capes là, mais quelque chose en eux... sang et cendre, ils me filait la chair de poule rien qu'à les voir ! Un homme et une femme, assez âgés, mais encore moins que moi... sans savoir ce qu'ils disaient, je les ai entendu parler, c'était très étrange. J'avais l'impression qu'ils ne se répondaient pas, mais que... qu'ils n'étaient que deux bouches pour une même parole.
A coup sûr monsieur, ces gens là sont des monstres ! Que vouliez-vous que je fasse ? Je ne suis qu'une pauvre vieille femme. Des gens louches, j'en vois tous les jours !
RP Off: Désolé d'avoir laissé tomber le RP; mais me revoilà!
Je l'affirme monsieur ! Ils n'avaient pas du tout un air normal. Je veux dire, encore moins que les gens comme vous. Ils n'étaient pas habillés avec vos capes là, mais quelque chose en eux... sang et cendre, ils me filait la chair de poule rien qu'à les voir ! Un homme et une femme, assez âgés, mais encore moins que moi... sans savoir ce qu'ils disaient, je les ai entendu parler, c'était très étrange. J'avais l'impression qu'ils ne se répondaient pas, mais que... qu'ils n'étaient que deux bouches pour une même parole.
Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils... ces détails sont trop inhabituels pour être une élucubration de la part de cette vieille femme.
A coup sûr monsieur, ces gens là sont des monstres ! Que vouliez-vous que je fasse ? Je ne suis qu'une pauvre vieille femme. Des gens louches, j'en vois tous les jours !
"Me les signaler est déjà un grand service que vous me rendez. Auriez-vous par hasard remarqué dans quelle direction ils sont partis?"
*Je ne suis pas bien plus avancé qu'en partant du Tonneau. Et je ne pense pas pouvoir en apprendre plus ici... à moins que...*
Je me retourne et trouve devant moi la façade aveugle du Chaudron. Je prends soudain une décision.
*Je ne reviendrai pas les mains vides devant Gablebo, même si je dois retourner ce bâtiment pierre par pierre.*
Je prends congé de mon interlocutrice avec affabilité, puis je me dirige vers l'arrière du bâtiment, en prenant soin de faire un détour par une ruelle avoisinante; je n'ai pas particulièrement envie d'être le sujet de ses futurs commérages.
Une fois devant la façade opposée de l'auberge, je la scrute du regard.
*N'importe quoi fera l'affaire... une planche mal clouée, un soupirail oublié...*
*Le bâtiment que tu observes ne ressemble plus que de très loin à une auberge. Seule sa taille permet véritablement de savoir qu'il ne s'agit pas là d'une simple habitation abandonnée. Il n'y a plus d'enseigne, plus de menu, rien ne dépasse. Même les fleurs qui devaient orner l'ensemble ont disparu. Les deux portes du rez-de-chaussée et les nombreuses fenêtres sont complètement barrées par de lourdes planches de bois. Toutefois il semble que leur disposition se soit faite dans l'urgence, car il ne s'agit pas là d'un travail minutieux. S'il paraît à première vue impossible de franchir les barrages de bois à hauteur du sol, la qualité de couverture se dégrade au fur et à mesure des étages (il y en a trois, plus un niveau directement sous le toit).*
*Tu vois tout de suite que les planches les plus faciles à enlever se situent aux étages. Tu aperçois même une fenêtre par laquelle tu pourrais te glisser en soulevant une simple planche clouée sur un seul côté, au deuxième étage. Au niveau du sol, tu repères rapidement le barrage le pus faible, sur la fenêtre la plus proche de la porte. A part ça, rien d'infranchissable, mais cela te demanderait plus de temps pour te dégager une voie, sans pour autant t'assurer une meilleure discrétion. Le problème majeur est donc bien l'exposition. L'affluence aux alentours est très loin de celle qu'on avait l'habitude de voir quand le Chaudron était encore resplendissant, mais son emplacement n'avait pas été choisi au hasard : d'assez nombreuses personnes passent encore par les deux rues dont l'établissement fait l'angle. Pendant ton observation, tu as donc relevé que les rues n'avaient jamais été vides depuis ton arrivée.*
[RPOff] Désolé pour le manque d'assiduité au RP... :-/ [/RPOff]
J'essaie de m'imaginer la scène que pourraient voir les passants: un ménestrel tentant de déclouer une planche sur une fenêtre d'une auberge condamnée... Je ne peux m'empêcher de sourire à cette vision d'un ménestrel tellement désireux de pratiquer son art qu'une auberge vide ne le déroute pas.
Je m'éloigne de l'auberge pour trouver une ruelle moins fréquentée. A un moment où personne ne semble vouloir l'emprunter, je décroche ma cape et la mets à l'envers. Cette astuce m'a déjà servi plusieurs fois par le passé; le seul inconvénient est que les poches intérieures se retrouvent visibles, mais je voyage léger de toutes façons.
Tout en essayant de ne pas perdre de vue l'auberge du Chaudron, je parcours les rues de Tar Valon en attendant le moment où les gens commenceront à rentrer chez eux, ce moment où une silhouette affairée près d'une bâtisse fermée attirera moins l'attention.
Je rejoins le Chaudron au moment où le soir commence à tomber, mais avant la nuit et les rondes de la Garde.
*Grimper au deuxième étage est trop voyant, même si je le fais le plus rapidement possible; en revanche, la planche sur la fenêtre attenante à la porte a l'air mal clouée. Si j'arrive à l'arracher en un seul geste, je peux me retrouver à l'intérieur avant d'alerter qui que ce soit. Au pire, on entendra un bris de verre; je compte sur la pusillanimité des citadins pour se mêler strictement de leurs affaires lorsqu'il s'agit d'une auberge fermée dans des circonstances douteuses. Sinon... eh bien, on verra bien.*
Je joins le geste à la pensée: je me retrouve devant la fenêtre que j'ai repérée, tâte la planche à la recherche du point le plus faible, et tire d'un coup sec...
Mon bref étonnement passé, je me mis en direction de la direction dans laquelle mes pieds avait choisi d'aller. Je déambulais dans les rues de Sorcièrecity [i]*je n'ai rien contre elles, mais Sorcièrecity sonne mieux que Aes sedai city...*, sous les yeux épatés de bambins excités à l'idée de me voir en chair et en os, quand j'aperçu un drôle de type qui traficotait on ne sait quoi sur une baraque apparemment abandonnée. L'endroit était désert, à part lui et moi, aucune âme qui vive. Immédiatement, je repérais une cachette digne de ce nom et m'y précipita.
*Oulala c'est ma première filature, je me sens tout chose. J'espère que ça ne vas pas faire comme dans les films où le téléphone se met à sonner.* Je continuait d'observer le personnage tout en restant dans l'ombre *dans l'ombre d'une maison hein! pas dans l'Ombre-oulala-il-veut-me-faire-du-mal-le-monsieur-en-noir*.
*Il a peut-être besoin d'aide. Mouais à tous les coups il va me demander de retirer les planches qu'il s'échigne à enlever. Je préfère attendre qu'il ait fini.*
La planche que j'avais repérée était la bonne: en dépit d'un craquement bruyant, elle découvre la totalité de l'embrasure de la fenêtre. Contre toute attente, le bruit n'a attiré personne, ou du moins personne de visible pendant le rapide coup d'oeil circulaire que je jette avant de reporter mon attention sur la fenêtre.
*Il fallait s'en douter, il y a une vitre. Pas de barreaux, heureusement; nous sommes dans un quartier respectable, après tout.*
J'enroule mon avant-bras dans ma cape et, de toutes mes forces, je donne un coup de coude dans la vitre. Dans un fracas de verre, je passe à travers la fenêtre d'un roulé-boulé maladroit. Je retombe à l'intérieur parmi les morceaux de verre, ma cape me protégeant des coupures. Je reste immobile un long moment contre le mur sous la fenêtre, aux aguets.
Au bout d'un moment, le bonhomme arrive enfin à détacher une planche de la bicoque *Pas trop tôt...*. Après un bref regard autour de lui, il enroule son bras dans sa cape, et, à la façon des voleurs hollywoodiens, fracasse la vitre d'un coup de coude. Je le vois alors passer par la fenêtre, en réalisant un magnifique saut carpé avant retombé sur l'arrière-train. *Quel drôle de rigolo celui-là. Même seul, il est obligé de vouloir attiré l'attention sur lui en faisant le malin*. Me relevant du tas de fumier où je m'étais dissimulé, je m'avance prudemment vers la maison. Un bruit me fait sursauter *Imbécile! Ce n'était qu'une poule!*, et je reste aux aguets un moment. M'apercevant que je suis à découvert au milieu de la rue, je cours me plaquer contre le mur de la maison abandonnée, le dos et les bras collés au mur.*Faudrait pas qu'on me repère lors d'une mission secrète visant à libérer la france de l'envahisseur romain...hum je m'égare là, reprenons* Je m'avance doucement vers la fenêtre et jette un coup d'oeil à l'intérieur *Non je ne jette pas mon oeil dans la pièce, c'est évident, c'est juste une expression, au cas où quelques incultes n'auraient pas suivis*. La pièce, poussièreuse * Mince je suis allergique à la poussière...*, parait vide. *Où est-il passé?*
rp off: jet pour savoir si j'éternue ou pas <5 oui >5 non
[d10]
off:
Toujours sans un bruit *car chacun sait que le bryan ne fait pas de bruit grâce à ses compétences innées pour le déplacement silenceux*, je ramasse la planche que notre bonhomme a laissé par terre *Au cas où il s'avère dangereux...*et reste caché, toujours collé au mur, ne faisant plus un geste.