La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Me voila enfin arrivé! Ca avait été plus long que je ne l'aurais cru. Le bateau paraissait rapide à l'aune de sa silhouette, mais il était trés chargé. Nous étions arrivé trés tôt le matin, à peine après l'aube.
Je sautai sur le quais d'un bond. J'avais laissé Tempête au sud de Tar Valon, non loin d'une certaine clairière connue seulement des Frères Loups.
Bon, il m'a dit de me diriger d'abord vers le nord de la cité. Rabattant ma capuche sur ma tête, je me marchai donc en silence, au milieux des magnifiques édifices de Tar Valon, tournant le dos au Mont Dragon.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
AEKAR
*Un homme se tient droit et immobile, sur le côté de la rue. Lorsqu'il voit Klian, il sait que c'est lui. Un signe rapide, discret, le même depuis des années, et le Frère-Loup s'approche sous sa capuche.*
Je suis content de te voir Klian. Suis moi, je connais un lieu bien plus tranquille qu'ici. Comme d'habitude.
*Les deux hommes se dirigent silencieusement à travers les rues, évitant de moins en moins de gens au fur et à mesure des carrefours. Ils débouchent enfin dans une petite rue quasi déserte, où Aekar pousse la porte de la Giroflée Turquoise. Après un geste vers le patron, ce dernier les mène à une table un peu à l'écart de la salle, garnie de toute façon d'une poignée de clients. Suffisamment pour ne pas sentir le poids du silence qui aurait pu être bien plus dérangeant.*
Je ne pense pas que tu sois au courant, mais je ne suis rentré à Tar Valon que depuis 4 jours seulement. Tu sais par contre sans doute ce qu'on peut dire à propos de Méliane Sedai depuis plusieurs mois. Sache pour le moment qu'elle est hors de danger, et qu'elle est de retour. J'étais avec elle ces dernières semaines.
Ce que j'ai constaté de moi-même depuis mon retour m'a confirmé ce que j'avais soupçonné à partir des rares échos que j'avais pu avoir auparavant, et que tu connais sans doute. Les Rouges, menées par Kristel Sedai, prennent une importance de plus en plus grande, au point d'inquiéter très sérieusement les partisanes de l'Amyrlin actuelle.
Elles souhaitent tellement prendre le contrôle du trône qu'un putsch n'est pas à écarter.
Je suis inquiet Klian. Je n'ai pas osé rentrer à la Tour officiellement. J'ai fait le maximum pour obtenir des informations sans y être vu, et je crois que j'ai réussi. Je connais ton attachement à Méliane Sedai, et je le partage complètement. Elle est épuisée, et j'ai peur que Kristel Sedai n'en profite... elle est capable de tout, et même si elle n'est pas très aimée à la Tour, notamment par certains Liges depuis un épisode orageux avec l'un d'eux (et tu connais l'affection que les Liges portent aux Aes Sedai de sa classe en général...), les Rouges la suivront, et tous la craignent. La Maîtresse des Chroniques, mon Aes Sedai, ne peut pas faire grand chose, malgré le soutien de la Maîtresse des Novices notamment. Notre "camp" est affaibli. Nos appuis sont stables mais fragiles.
Tu es venu, et cela me réconforte. Ta maison pourra sans doute nous aider à... lutter contre les Rouges. Althéa Sedai, Lux Sedai, Nayla Sedai, voici nos principales alliées pour le moment. Seulement, comme je te l'ai dit, Méliane est affaiblie. De plus, Althéa et Eltharion reviennent tout juste à la Tour, leur position est délicate. Lux Sedai, d'après ce que je sais, a perdu son Lige, et elle rentre avec eux aussi. Cela permet peut-être déjà aux Rouges de "contrôler" les Novices. Et même si Eltharion est le Maître Lige Protecteur de la Tour, ses apprentis seront dans une situation très délicate si un renversement se fait. Nayla vient de passer plusieurs semaines coupée de tout contact avec ses alliés, comme nous. Avec eux se trouvent 2 apprentis. Si l'un d'eux semble attaché à son Maître, l'autre, plus jeune, me paraît plus proche d'une Novice qui les accompagne. Il y a également 2 autres Novices, et 1 Acceptée. Sans oublier une femme qui a le Pouvoir, mais ne sait pas encore s'en servir. Il faudra compter sur elles également, si nous voulons assurer la position de Méliane Sedai, Klian.
Un putch, à ce point!
Les choses sont donc plus avancées que je ne l'escomptais. Et si rien n'a filtré jusque là, c'est que certaines Aes Sedai, comme les Cairhiennins, jouent aussi au Daes Dae mar jusque dans leur sommeil...
Parmi les liges, nous avons donc des appui. Ca n'est pas négligeable.
Mais si tous craignent Krystel, alors c'est qu'elle peut gaggner des partisans par l'inquiétude. C'est rassurer qu'il nous faut. Faire bonne facade. Il faut utiliser l'outil de la rumeur au maximum. C'est par elle qu'on pourra peut-être inverser la tendance...
Je ne crois pas cependant que ma maison peut soutenir ouvertement l'Amyrlin. Elle devra s'entendre avec la Tour et avoir de bonne relations quelle que soit la suite des évènements. Mais je ne peux bien évidemment parler pour ma mère. Qui sait ce qu'elle fera? Elle respecte Méliane Sedai, mais de là à prendre le risque...Il me semble que Tamalia, loin de la Tour et donc non influencée, est aussi plus proche de Méliane que de Krystel. Peut-être les autres soeurs éloignées sont elles aussi plus dans cette position. Mais il ne faudrait pas trop compter là dessus!
Parmi les novices, sur quoi pouvons nous compter exactement? Et de quelle manière pourraient eles avoir leur mote à dire dans l'affaire?
Méliane Sedai s'est-elle remise de ses émotions? Que compte-elle faire? Et quand?
Est-il possible que je la voie à l'heure actuelle?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
AEKAR
J'espère que les Aes Sedai éloignées de la Tour et proches de grandes familles sauront faire la part des choses et prendre le parti de l'Amyrlin actuelle... au moins passivement en tout cas, car je comprends la difficulté d'une opposition déclarée à Krystel en cas de putsch.
Pour ce qui est de nos appuis confirmés, celui des Novices et des Acceptées est évidemment le plus fragile. Tu te doutes qu'il est difficile pour elles de décider de quitter ou non la Tour. Je pense toutefois qu'une poignée pourrait nous rejoindre, notamment de celles qui ont pris part à notre voyage de sauvetage, plus ou moins légalement d'ailleurs. Cette prise de risque montre peut-être pour quelques unes le fort attachement qu'elles portent à Méliane Sedai, du moins peut-on l'espérer.
Je ne sais rien de l'état actuel de Méliane. Elle est rentrée à la Tour hier, et elle est forcément au courant de la situation. Sa gravité ne lui échappe sans doute pas, d'autant que Nayla Sedai a dû lui donner des détails.
Les questions sont donc: combien d'AS sont à la Tour, et parmi celles-cis combien sont favorables à Méliane; combien d'AS y a-t-il en dehors de la Tour.
Une poignée de novices et d'acceptées...Il faut voir, mais rien n'est encore fait! Suivre Méliane ne signifie pas quitter la Tour! A moins que tu ne sache quelque chose...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
AEKAR
Suivre Méliane ne signifie pas encore quitter la Tour. Mais si la situation ne s'améliore pas, cela sera bientôt le cas j'en ai peur...
Je pense que tu pourras les rencontrer à la Tour, du moins d'après mes dernières informations. Sinon, essaie à l'Auberge du Tonneau Désincarné, ils y ont quelques habitudes et surtout, "détail" important, quelques amis qui pourraient se révéler très précieux.
Tout ca n'est vraiment pas pour me réjouir. Je vais d'abord essayer de trouver Eltharion. Lui seul a moyen de prévenir Méliane que je suis ici. Enfin, je voulais être de la partie, mais ne pouvant parler pour ma maison, de quelle utilité suis-je réellement?
En tous les cas, merci mon ami. A trés bientôt semble-t-il!
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Tar Valon! Enfin... mon voyage touche à sa fin. J'ai voyagé deux semaines : je dormais à la belle étoile, je ne m'arrêtais que pour manger, pour boire et pour me reposer. A deux reprises, j'ai dû changer de cheval. Un paysan, puis un gros marchand mon gentillement cédé leur monture. J'ai dû également changer de lame: mon épée du Shayol Ghul n'aurait pas fait bonne sensation à Tar Valon. J'ai caché la mienne à quelques dizaines de lieues à l'ouest. Je la retrouverai facilement; un gros arbre explosé par la -foudre- ne s'oublie pas comme ça... Ma nouvelle lame n'est pas vraiment tranchante et est assez abimée: elle était jadis la propriété d'un soldat, en tenu rouge et or, sûrement de l'Andor.
Et me voilà donc passant l'une des grandes portes en pierres blanches de Tar Valon.
Pensée: cette cité est sublime et bondée de monde, je passerai inaperçu au moins jusqu'à la Tour où je commencerai mon apprentissage de Lige. Quel plan à la fois osé, risqué et magnifiquement bien pensé que celui de Persephone. J'ai encore du mal à oublier cette rencontre... Halte là! Un gros homme en armure, avec une longue lance se tient devant moi. Il arbore fièrement la flamme de Tar Valon. En quoi puis-je vous être utile mon, bon, monsieur...
Vous portez une arme? Faites là voir! C'est là que l'on est content des initiatives prises il y a quelques heures... Je lui montre mon épée et après un bref coup d'oeil, il me la rend et déclare: Bon séjour à Tar Valon! Je regarde alors autour de moi et m'aperçois que toutes les personnes portant des armes sont arrêtées et soumises au même contrôle que moi... Bizarre! Mais pas assez bizarre pour que je reste là à faire un bouchon devant la porte.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Cela fait quelques minutes seulement que je marche dans les rues, parfois bondées, parfois vides d'hommes, de la cité et déjà, j'ai aperçu en certain nombre d'Aes Sedai de toutes les Ajahs et de Liges.
"L'Apprentissage". Je m'arrête devant cette auberge. Voilà un nom qui me convient, et de plus, elle semble peu pleine. *La dernière fois que j'ai mis les pieds dans une auberge pleine, il y a eu quelques incidents* (cf à l'auberge du Tonneau Désincarné) Je pousse la porte et tombe nez-à-nez avec un vieil homme, plutôt bien enveloppé et portant autour de ses hanches un tablier. Bien le bonjour, cher client. Je vous conduit de suite à une table. Celle-ci vous convient-elle mon cher? Oui, que puis-je faire p....... Je ne l'écoute plus depuis déjà plusieurs secondes et fait l'inspection générale de l'auberge: une petite salle commune, plutôt salle, et trois personnes jouant aux dés. Parfait... Une bière... et un repas bien chaud!
Oui biensûr mon bon monsieur. Il est vrai que le temps se gâte et que la fraîcheur s'installe et... Suffit! Occupez-vous également de mon cheval...
C'est déjà fait... et. Je vous laisse.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Peut-être pas si parfait... Un des trois hommes qui jouent aux dés s'avancent d'un pas mal assuré vers moi et me lance un "Tu veux jouer avec nous mon p'tit gars? coupé de -hick!-. Non merci, je n'ai pas le temps.
Est-ce que tu sais qu'y a un gars, qui a tué un autre gars qu'y était le frère de la femme de celui-ci et qui s'est enfui. Les gardes le recherchent... Enfin, je crois que c'est un truc comme ça... Voilà donc ce qui explique le contrôle aux Portes... hum, ça ne me regarde pas! Tout cela est fort intéressant mais je crois qu'il y a vos amis qui vous attendent!
L'homme ivre se retourne, puis constatant que ce que je dis est vrai, s'en va les rejoindre. Quelques minutes plus tard, une serveuse toute aussi enrôbée que l'aubergiste, m'apporte ma bière et mon repas que je lui paye immédiatement. Je n'ai pas envie d'être traité de voleur, la Sécurité de cette ville semble assez... intransigeante.
Je dévore mon repas: cela fait plusieurs jours que je mange ce que je trouve ou ce que je... j'emprunte, alors un bon (quoique!) plat bien chaud n'est pas de refus. Aubergiste! Une chambre SVP, pour cette nuit seulement!
Biensûr, N°4, au 1er. Bon séjour ici! Au fait, ça fera ....... Je passe devant le comptoir et dépose quelques pièces. En les voyant, il coupe nette sa phrase et rajoute juste: Très bon séjour... Il me faut tout de même faire attention, je dépense sans compter et je vais finir par devoir dormir dans la rue et manger des rats.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
J'arrive dans ma chambre: à l'image de l'auberge, petite et sale. Il y a un lit avec une table de chevet, et pour meubler le tout un bureau (qui est en fait une table) et une armoire. Une petite fenêtre trône au-dessus du bureau. Je dépose mes affaires, qui se limitent à un sac de selle contenant une couverture, quelques provisions et surtout, un cahier, qui pourrait passer au moindre coup d'oeil pour un journal intime. Mais ce cahier est de la plus haute importance: c'est dans ce journal que je vais noter, relever tout ce qui me paraît important. C'est là ma mission...
Je prends alors l'unique oreiller du lit et le secoues. Une tonne de poussière en sort alors. Humhum... Je ferme alors la porte après m'être assuré que nul n'était en vue. Je dépose alors sur le bureau mon cahier, sors une plume et commence à écrire ma première journée à Tar Valon.........
Il est tard, j'ai fini de relater les évènements de ce jour et m'aperçois alors que le soleil a depuis longtemps disparu. Une bougie, déjà à moitié fondue, donne une faible claireté dans la pièce. Bizarre, je ne me souviens pas de l'avoir allumée... Je ferme mon livre et rabas les rideaux mangés par les mites. Il est temps de dormir et surtout, de rêver...
Un homme s’approche des portes de Tar Valon, un garde l’arrête : il ne porte pas d’arme.
« Puis-je savoir quel est l’objet de votre séjour ici ? »
L’homme le regarde, dés qu’il ouvre la bouche une odeur de vinasse s’en échappe.
« J’ai un message …. uuuurgent… pour pour pour … une des femmes de mon cœur.
- Tu ferais mieux de dessoûler avant d’aller la retrouver, sinon elle risque de te mettre à la porte dés que tu franchiras le seuil. »
Le garde s’écarte le lassant passer, puis il s’approche de son collègue.
« On risque de le voir revenir d’ici peu, celui-là ! »
Ils éclatent de rire en imaginant le pauvre bougre se faisant chasser par une matrone maniant le balai avec dextérité.
L’ivrogne poursuit son chemin, sa monture semble éreintée mais il est trop occupé par son affaire pour le réaliser.
Il faut que je trouve la… la quoi déjà…. Ah oui, la Tour ! Il cherche des yeux, cependant sa vision est si trouble qu’il devine à peine les nuages.
Ou es qu’elle est cette engeance du ténébreux ?!! On m’aurait menti !! Un habitant compatissant lui demande :
« Vous voudriez peu’te un renseignement, l’ami ? Vous m’semblez un cht’ti peu perdu.
- Moi perdu ? Non ! Cherche juste une Tour.
- Ah ! Vous vouliez dire celle des Aes’ dai, ben elle est juste devant vous, continuez tout droit et vous tombrez dessus. »
Il fronce ses sourcils et devine enfin le bâtiment.
« Aaaa oui, je la vois il faut dire qui y avait un grand arbre qui la cachait. Merci.
- Oui un grand arbre, il se retourne, et examine un rosier, suivez la route surtout. »
Le villageois repart en pouffant dans sa barbe.
« Quand j’ vais raconter ça à Germain…. »
Tout droit, il a dit, tout droit. Il arrive devant une berge, un pont sur sa droite relie la Tour au reste de Tar Valon.
Oups, je crois qu’y a un blème. Pourquoi le cheval avance plus ? Il se met à hurler, tout en frappant le derrière de l’animal :
« Et sale canasson! Bouge des sabots de la! A bon, tu fais ta tête de mule! »
Le cheval s’écroule, faisant tomber son cavalier dans l’eau, il rugit de plus belle.
« Et ça mouille.. glou glou … mais c’est de l’eau…heu… Au secours, à l’aide, je sais pas nager. »
Il commence à effectuer des battements des mains et des pieds. Ah si je sais nager. Les gardes ayant assisté à tout ce remue-ménage, se précipitent afin de le sortir du pétrin où il s’est jeté. Il se débat encore, tant et si bien, qu’il manque d’envoyer un de ses sauveteurs à l’eau, le deuxième réagit plus vite et lui assène un coup sur la tête, l’assommant.
« C’est horrible, il sent plus mauvais qu’un Trolloc mal léché.
- Imagine, si il n’avait pas pris de bain ! »
- Ouais t’as raison, et j’aurais pas du intervenir, il t’aurait embarqué dans sa chute, ça t’aurait fait bien ! »
L’ivrogne se réveille :
« Waou, mais qui était vous ?
- Tiens, il émerge. Heureusement qu’on était là, vous avez failli vous noyer. »
La lumière du soleil l’illumine.
« Vous êtes des blanc-manteaux ? Je me disais aussi que vous aviez des têtes d’ahuris !
-Tu feriez mieux, de surveiller ton langage, tu es devant la Tour de Tar Valon et ce genre de mot est prohibé ici. ! »
La tour… ah oui, LA TOUR !! J’y suis enfin ! Il se lève d’un pas aussi que ces capacités lui permettent, puis se dirige résolument vers le pont.
« Depuis le temps que je voyage pour elle, me voilà !
-Et l’idiot revient là. »
Les gardes le rejoignent sans difficulté, une fois face à lui, ils lui barrent le passage avec autorité.
« Halte là, la demeure des Aes Sedai n’est pas un moulin et encore moins une auberge pour cuver son vin ! Fait demi tour et rentre chez toi pauvre bougre. »
Un boudin ? Mais qu’es-ce qu’il me raconte ses deux là ? de toute façon j’ai de temps à perdre avec des locaux pas loquasses. Il se met à courir aussi vite que ses jambes encore engourdies d’eau de vie lui permettent. Cependant le soldat déjà prêt à toutes ripostes, lui porte un cou dans le ventre le pliant en deux sous l’impact, et lui faisant cracher l’air maintenu dans ses poumons.
« Je t’avais dit de pas jouer au malin, rentre chez toi.
-Je dois passer…
-Qu’es-ce que tu dis ? Tu dois passer ? Cela m’étonnerait que tu y parviennes. »
L’homme se redresse alors et se met à crier :
« J’ai une nouvelle importante à donner.
-Et moi je suis l’Amyrlin en personne !
-Tu ne comprends pas, bientôt ni toi ni moi n’existeront . »
Le garde semble de plus en plus nerveux, son compagnon assiste à la scène prêt à intervenir. Le fou augmente encore le son de sa voix, de tel sorte que certains passants entendent alors ces propos.
« Vous ne me croyiez pas mais vous verrez, vous verrez bien, bientôt il sera là. Et ni vous ni vos maudites sorcières ne sera capable de lui faire face.
- Ca suffit à présent, on t’embarque avec nous. »
Le garde tient maintenant son arme prêt à se défendre à tout instant.
« Mais oui, mais oui, craignez le, car nul ne pourra empêcher son avènement. »
L’ivrogne se trouve face à son adversaire.
« Le dragon est réincarné, je l’ai vu, tu peux trembler pauvre bougre.
- Pour la dernière fois, suis nous, ou je vais être obliger d’utiliser ma arme contre ... »
Un bruit sourd retentit, le premier garde est à terre, du sang coule de son front. Le deuxième se trouve encore debout derrière le meurtrier. Soudain, ce dernier fait volte face et clame:
« Pour la gloire du dragon !! »
Mais le soldat est plus habile et le pourfend de par en par, l’homme s’écroule :
Après avoir quitter le terrain d'entraînement, je me rends à TV, en espérant entendre des rumeurs intéressantes.
Au bout de quelques heures, si je n'ai tjrs rien appris sur l'évènement mentionné par Shaevar, en revanche, j'ai entendu plusieurs versions d'une même histoire, comme quoi un fou aurait attaqué des gardes de la TB. Certains disaient qu'il se faisait passer pour le dragon réincarné, d'autre pour son messager. D'autres encore qu'il s'agissait réellement du Dragon, déjà rendu complètement fou par le PU!
Assez sceptique quant à ces versions, j'essaye de trouver quelqu'un qui avait assisté à la scène. On ne sait jamais, ça peut être intéressant...
La Giroflée Turquoise. Peu connu et peu surveillé comme endroit. Même dans Tar valon, il y a des coins tranquilles. Comme dans toute ville d'une telle importance. Allons-y. *Les deux compagnons s'assoient dans une table au fond*
- Je vais être franc et rapide. Je ne sais trop quelles conclusions tirer de tout cela, mais ce que je vais te dire, j'en suis sûr.
Ce pendendif que tu portes, Liliana, est gravé des armes de la famille des premières de Mayenne. Cela rend bien des conjectures possibles sur ton enfance...
Je suis rassuré maintenant que je t'ai vu quitter la Tour sans problème: les Aes Sedai semblent ne pas le savoir.
Ces éléments de compréhension que je t'ais apporté ne t'éclairent pas un peu sur ton passé? Cela ne te rapelle-t-il rien?
Tel que je suis je t'en fais la solannelle promesse: je suis prêt à t'aider autant qu'il le faudra dans la quête de ton passé et prêt aussi à t'aider à garder le secret sur tes origines si tu le souhaites. Mais toi seule peut décider ce qui est à faire ou non.
Je vois bien que la nouvelle t'étonne...Un remontant te fera du bien!
Maître aubergiste! Deux cognacs!
Mince, ca lui a fait un choc. Rien n'est sur encore Liliana, mais...
Tout cela me rapelle étrangement une vielle histoire de ma jeunesse, comme quoi l'héritière des premières de Mayenne avait subitement disparu, mais peu de choses avaient filtré, et cela avait été caché car la situation avec le Tear était tendue et cela aurait été interprété comme un élément de faiblesse... ...mais il nous est possible de faire des recherches à ce sujet. Je t'ais dit que je t'aiderais, et je le ferais.
*pense à la jeune fille qui se repose sur son épaule. Boit un peu de son cognac.*
Je ne sais dans quoi je m'engage, mais je ne peux la laisser seule dans cette affaire. il faut au moins éclaircir tout cela. Soit la situation se complique, soit elle se simplifie. Nous verrons bien.
J'aurais dû m'en douter. Même dans des moments pareils, les filles trouvent le moyen de vous lier vous ne savez trop comment. - Je te le promet. Mais il faut avant que tu me laisse aller rapidement voir quelques amis. C'est un endroit secret ou j'ai peur que tu ne puisses me suivre.
Non pas que je ne te fasse pas confiance, loin de là, mais je sens que je suis appelé dans ce lieu et un serment me lie à son secret.
Elle va se vexer...Comment lui expliquer ceci sans paraître déja détourner mon serment? *voit la moue dubitative de Liliana* Je n'ais pas le choix - Par la lumière et par mon espoir de salut et de renaissance, je jure de te venir en aide de quelque façon que tu l'exigeras pour aussi longtemps que tu l'exigera en ce qui concerne tes origines et dans la mesure de mes possibilités, sinon que la face du Créateur se détourne de moi à jamais et que les ténèbres consument mon âme.
Ce serment là, je ne peux le briser.
Le serment qu'il a pronocé va bien plus loin qu'il ne semble le deviner.
" Merci. "
Aussi naturellement que cela puisse être je lui dépose un baiser sur la joue.
" Je n'en demandais pas temps, et je comprends que tu es des secrets pour moi, nous ne sommes pas mariés, je réalise ce que je viens de dire, je rougis de manière perceptible, comme si l'idée ne déplaisait totalement . "
Je me léve alors.
" Je dois voir Sihaya à la Tour avant de partir tu pourras m'y retrouver là-bas."
Je lui souris une dernière fois, puis m'éloigne d'une démarche royale.
Les mots ont une importance dans mon serment. Si je devrais me souvenir de ce serment, Liliana aussi aura à s'en remémorer les termes exacts! Enfin, pourquoi serait-ce forcément source de conflit? Nous percerons ce mystère, au moins cela!
" Je n'en demandais pas temps, et je comprends que tu es des secrets pour moi, nous ne sommes pas mariés"
Un baiser! Et elle a rougit...Qu'en penser? Je n'ais jamais su clairement déchiffrer ces signes...Bah, de toute manière, je le dis souvent mais une femme est aussi compréhensible pour une homme qu'un bateau pour un Aiel.
Royale en plus, la demoiselle! Mouarf... - Mais euh...Liliana, je ne peux t'emmener là-bas...J'ai prété ce serment afin de t'assurer que je reviendrais, mais je ne peux te conduire en ce lieu.
Ce serment n'a pas annulé l'autre. Et il faut vraiment que je parte.
" Non, tu iras plus vite sans moi et je me suis déjà assez immiscée dans ta vie. Je dois passer à l'auberge avant tout, rejoins moi là-bas. Le plus vite sera le mieu, J'ai hate de dénouer tout cela. "
* seul...seul dans cette immense cité ! *
* c'était un sentiment étrange, une sensation d'être observé ... *
* je continu donc, avancant d'un pas rapide mais sûr dans cette foule d'inconnus...*
rp off: je vais te rentrer dedans, mais ce n'est pas méchant
Après plusieurs heures passées à récolter les rumeurs, je songe à rentrer à la TB, assez perplexe sur ce que je sais. Une étrange sensation, le sentiment d'être observé me fait lever les yeux vers les toits. J'aurais mieux fait de regarder ma route! Accidentellement, j'entre en colision un homme qui marchait devant moi, l'air un peu perdu.
Un peu sonné, je secoue la tête pour reprendre les esprits, puis lève les yeux vers l'homme, qui doit bien avoir dix ans et dix centimètres de plus que moi:
Toutes mes excuses, messire. Je ne vous avais pas vu.
ce...ce n'est pas grâve, de plus, comment pourrais-je en vouloir à la premiere personne qui daigne m'adresser la parôle dans cette ville !
...toutefois, pourriez vous me rendre un service ? cela fait près de trois heure que je cherche un moyen deme rendre à la Tour ! pourriez vous m'aider ?
RPoff: je me disais bien aussi que quelque chose guettait ! ok ! pour la chasse !
^^
...son sourire était étrange, comme si quelque chose le tourmentait... malgrès son air assuré...hein ?
il m'a semblé sentir une présence malé...
aussitôt son sourire se figea et un air grave apparu sur son visage, pas de doute, lui aussi le sentait... oui, mais quoi ?
RPoff:Euh...aza, en rp je suis un homme c'est dans la vraie vie que je suis une fille. c'est pour ca que je suis lige.
Ses paroles confirme mes pensées. Aussitôt, mon sourire se fige. Je viens de remarquer une silhouette sur un toit! Attrapant l'homme par le bras, je lui explique:
Il y a quelqu'un sur le toit, derrière vous. Ne vous retournez pas trop vite, s'il vous plaît
qui êtes vous ? qui, ou quoi, nous suis ? je ressens sa présence... mais je n'arrive pas à le situer...
il me fit signe de me taire et de le suivre, peut etre avait il un plan ?...dans un autre endroit, a un autre moment, je me serais retourné, mais il avait l'air si sûr de lui !
C'est fou ce qu'il pose comme questions. Il me fait un peu penser à Shimrod... Bon, c'est parti:
Je m'appelle Owyn et je suis apprenti lige. Je ne sais pas ce qui est sur le toit, mais il y a d'étranges rumeurs qui courent. Sur un voleur qui ne vole rien...un fantôme...Je pense que c'est lui. Pour ce qui est de mon plan...
Excellente question... Vite, une idée...
Hum, il n'a pas l'air de bouger pour l'instant, et avec cette foule, il n'a peut-être pas vu que nous l'avions repéré. Je propose que nous contournions le bâtiment pour essayer de le surprendre. Nous pouvons aussi nous rendre dès maintenant à la Tour.
Je le regarde dans les yeux en attendant sa réponse.
Je l'entraîne et nous commencons à marcher comme si de rien n'était:
Je me doute bien qu'il ne se laissera pas surprendre comme ça, d'autant plus qu'il doit bien connaître les toits. Mais nous sommes deux et il est seul.
Après avoir contourné les bâtiments, nous arrivons dans une petire ruelle, où sont entassées des caisses. Par ici, nous pouvons certainement grimper sur les toits. Je lève la tête; c'est haut, quand même...
Bon, eh bien j'y vais.
Je prends appuie sur une des caisses et grimpe dessus, puis me retourne pour voir si l'homme me suit. Je dis dans un murmure:
Lorsque nous arrivons au sommet, il n'y a plus personne. Pas un mouvement qui révèlerait la présence de l'homme.Retenant de justesse un juron, je marche jusqu'à l'endroit où il se trouvait quelques minutes auparavant, sans que la troublante sensation de tout à l'heure ne s'en aille. Avec un soupir exaspéré, je me tourne vers Azazel:
On dirait bien qu'il nous a échappé.
Mais mes yeux scrutent attentivement les toits. Comment a t-il pu disparaître comme cela?
La clameur envahit rapidement la rue et des doigts se tendent vers vous, surtout vers la silhouette d'Azazël, moins discret que son compagnon. Déjà une patrouille arrive vers les caisses que vous avez escaladé.
"L'Ombre Noire ? C'est elle !" pouvez vous percevoir. Apparemment un seul d'entre vous a été repéré avec certitude.
A ce cri, je baisse les yeux vers la foule, et comprends aussitôt le problème en voyant une patrouille de soldats escalader les toits à leur tour. Ils n'ont dû voir qu'un seul d'entre nous, mais est-ce Azazel ou moi? Mince, je crois que j'ai eu une mauvaise idée!
J'inspire profondément en cherchant une solution:
Bon, on se calme,dis-je à mon compagnon.Ce sont des soldats de Tar Valon. Quand ils sauront que je suis apprenti lige et qu'ils verront que nous sommes deux, ils ne devraient pas nous embêter. Enfin je crois...J'espère.
Mais les soldats se rapprochent de plus en plus, et n'ont pas l'air de vouloir négocier.
RPoff: je réponds déjà à tes questions juste au dessus, donc on va dire que c'est en même temps
Les soldats approchent de plus en plus, épées tirées. J'écarte mes mains de mon épée pour montrer que je n'ai pas de mauvaises intentions, en incitant du regard Azazël à faire de même.
...il m'insite, d'un regard en biais, à ne pas prendre les armes... erreur ou pas ? l'ombre pourrai nous attaquer par surprise et retourner notre strategie contre nous !?
j'ecarte mes mains de mon épée...lentement...
d'accord, je vous fais confiance mais je vous signal qu'il se peux qu'il soit encore là... il est même plus que probable...
un élément me remonte en tete, il n'avait pas de cape changeante, celle que les liges arboraient, ainsi donc, il était apprenti....
Je ne vois pas très bien pourquoi l'ombre nous attaquerait maintenant alors qu'il y a une dizaine de soldats qui est en train de nous encercler, répliquè-je un peu sèchement. On ne fait rien. On essaye de leur expliquer la situation.
Les soldats sont maintenant juste en face de nous. Je m'adresse à celui qui semble être leur chef:
Vous faites erreur, soldat. Ni moi, ni mon compagnon ne sommes l'Ombre Noire. Il vient juste de s'en aller.
"Facile à dire ! Personne n'a jamais vu l'Ombre ! Qui nous dit que vous n'êtes pas deux à jouer ce même rôle ? Cela expliquerait bien des exploits !
Descendez ! Nous allons nous expliquer en bas."
Au moment où vous arrivez au bord du toit, le soldat le plus proche de vous vous demande vos armes. Quatre vous attendent déjà en bas, deux vous encadrent, les trois derniers et leur chef sont encore derrière vous.
C'est une méprise. Vous voyez bien que nous ne faisons pas du tout la même taille.
J'aimerais bien qu'Azazel me soutienne un peu au lieu de ne rien dire! Un peu à contrecoeur, je tends mon épée au soldat le plus proche. Je me demande si l'ombre et tjrs dans les parages...
...encore une fois, je me demande si c'était une bonne idée que de leur obéir, mais il fallait être réaliste, à dix contre deux dans une ville où je ne connaissait personne ......de plus il avait l'air de les connaitre, ou du moins, semblait savoir qu'ils ne nous serait pas hostile !
je tendis donc mon épée... sans oublier de leur montrer le mécontentement qui m'envahissait !
"Je vous dis que PERSONNE n'a jamais vu l'OMBRE ! Vos tailles m'importent peu jeune homme ! Et même si ce n'est pas vous, vous êtes au moins soupçonnés d'être ses complices.
Nous allons vérifier si ce que vous dites est vrai. Nous vous emmenons à la Tour."
Très bien! Emmenez-nous à la Tb! Eltharion Gaidin, le maître lige, confirmera mes dires.
J'espère qu'il sera de bonne humeur, déjà qu'il avait sans doute prévu d'avoir une petite discussion avec moi...
RPoff: je propose qu'on change de topic: on passe soit dans la tb, soit dans le bureau d'elth non? Mais c'est l'ombre qui décide
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Je me réveille tout couvert de sueur. Quant arrêtera-t-elle de me glacer de peur? Je déteste transpirer! Je sais qui elle est, enfin je crois. Une Réprouvée pour sûr… peut-être Lanfear d’après cette troublante beauté, ou peut-être cette diablesse de Persephone; mais ça n’empêche pas que je n’aime pas me mettre à genoux devant autres que le Puissant Seigneur des Ténèbres. Un pion!
Pensée : Viendra bien le temps où il sera de retour et choisira ses Nouveaux Seigneurs de l’Épouvante! Alors ce sera moi qui trônerais au-dessus des Rois et Reines! En tant que Son Serviteur bien sûr…
C’est alors qu’une douleur à la main gauche me sort de mes pensées. Une brûlure… mais oui, ce qui se passe dans le T’A’R est -réel-!
Je m’aperçois alors que déjà, entre les piteux rideaux, une faible clarté se laisse apparaître. J’ai dormi tout ce temps là? Je n’ai que trop attendu, les ordres sont clairs : m’infiltrer dans la TB où je commencerais un apprentissage de Lige. Et je n’échouerais pas! Conscient du temps qui s’écoule, je fais ma toilette avec un simple seau d’eau amené par une servante, m’habille puis descend dans la salle commune.
Celle-ci est comme la veille, avec autant de clients : deux hommes -sûrement des matelots- jouent aux dés dans un coin et un marchand, plutôt fortuné d’après ses vêtements, semble étudier une carte tout en ronchonnant. Je finis tout juste l’inspection de la salle que déjà l’imposant aubergiste me demande si je prends quelque chose pour déjeuner : … c’est une de nos meilleurs boissons, et ça donne de l’énergie pour toute la journée! Justement, il semble qu’aujourd’hui, la fraîcheur ne nous épargnera pas… Je lui intime d’un regard de ce taire, ce qu’il fait de suite, puis lui demande effectivement du thé de Mayene. Je ne savais pas qu’ils faisaient du thé à Mayene… il doit me prendre pour un de ces ivrognes qui gobent tout ce qu’il dit. Enfin peu importe… Je prend son thé –qui n’a rien de spécial- et lui règle ce que je lui dois. D’ailleurs, en sortant ma bourse, je m’aperçois que l’or n’abonde plus, et que même l’argent se fait rare. Je dépense sans compter… *je devais être un seigneur, ou un noble du moins, dans mon « ancienne vie ». Je me demande souvent qui j’étais…* En tout cas, j’ai eu le temps de réfléchir pendant le voyage jusqu’à TV à une histoire cohérente sur qui je suis, sur mon passé, etc. que je raconterai à qui voudra l’entendre et qui en vaudra la peine. Enfin bref, vivement à la Tour où je serais -je l’espère- logé et nourri. Aubergiste * il grommelle tout en venant qu’il s’appelle Maurice *, je pars. J’ai passé un bon séjour ici et sachez que ce thé de « Mayene » était délicieux ().
Je me dirige vers l’escalier, suivi de Maître Maurice qui me demande pourquoi je pars et si je ne pouvais pas rester plus longtemps. Arrivé en haut, il abandonne ses vains efforts et me laisse me diriger seul vers ma chambre. Je prends mes affaires, mes sacs de selle contenants quelques affaires de rechange, mon épée que j’attache ds mon dos, puis après m’être assuré que j’ai bien avec moi mon cahier, je retraverse la salle commune, incline tout juste la tête à l’adresse de l’aubergiste puis pars dans les rues bondées de TV. Déjà assez de temps perdu, déjà assez attendu…
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Mon objectif aujourd’hui est simple : trouver un moyen d’entrer dans la Tour et récolter le maximum d’informations de tous genres sur Tar Valon et la Tour Blanche.
Cela fait seulement quelques heures que je me –promène– dans les rues surpeuplées, à côté de mon cheval, que déjà, j’ai entendu plusieurs personnes parlées de choses intéressantes. Il me suffit de me montrer persuasif pour qu’ils me disent tous se qu’ils savent. Tout d’abord, « l’Ombre de Tar Valon »… Un voleur très habile pour la plupart et un fantôme pour les autres. Ce qui est des plus étranges, c’est qu’il ne vole pratiquement rien et ne se montre jamais; nul ne l’a jamais vu. Voilà qui est bizarre. J’aimerais le rencontrer, ce qui d’après les rumeurs est impossible. Mais pour moi, rien est « impossible », et mon expérience de « preneur-de-larrons » quand j’étais à Lugard pourra sûrement m’aider. Je doute que ce soit un fantôme, et je doute aussi que ce soit un Homme Gris ou un Myrddraal. Les AS et les Liges l’auraient repéré. Enfin bref, l’autre rumeur, qui d’après est plus qu’une rumeur car ça s’est passé il y a peu, m’intéresse beaucoup plus…
Un homme, un mendiant d’après certains, se serait proclamé Dragon Réincarné, ou plutôt aurait proclamé que le Dragon est ressuscité. Les Gardes l’auraient abattus après même que celui-ci ai tué l’un d’eux. Quoiqu’il en soit, il est mort, et ce qu’il disait était peut-être dû à l’alcool. J’essayerai d’avoir plus d’informations sur ce sujet et bien sûr je la mettrais au courant. Pensée : Et en prendrais note.
Me voilà enfin devant cette maudite Tour, repère des Sorcières. Son architecture, sa hauteur, tout en elle surpasse Tar Valon, pourtant elle-même d’une magnifique beauté. Devant moi se dresse une porte gigantesque, sûrement la porte principale. Celle-là est bien gardée. D’ailleurs, il me semble que d’après un gamin que j’ai interrogé dernièrement, c’est vers là qu’a été tué « l’émissaire » du Dragon. Halte là! Déclinez votre identité et la raison pour laquelle vous voulez entrer dans la Tour Blanche. Les Gardes n’ont pas l’air commodes ni vraiment malins… deux d’entre eux se sont avancés et sont presque à me marcher sur les pieds. C’est le moment de recueillir des renseignements sur cette histoire. Mais amusons-nous un peu… Je les regarde, chacun leur tour, avec une infinie lenteur, puis après plusieurs secondes à regarder le ciel, je m’aperçois, pour mon plus grand plaisir, que les deux gardes devant moi s’impatientent, une main sur le pommeau de leur épée. Je répète, déclinez vot… Sang et cendres! C’est quoi cette odeur? J’arbore maintenant un petit sourire de dégoût. Ca sent la mort. Je fixe droit dans les yeux le soldat qui a pris la parole jusqu’ici. Une goutte de sueur perle sur son visage et l’autre sentinelle bouge d’un pied sur l’autre. Ils semblent croire que je décèle vraiment une odeur. Je ne suis pas un flaireur! Je suis juste assez… futé. () Oui, euh, il y a eu un incident récemment. Un homme, un vieux fou complètement ivre, a proclamé que le Dragon était réincarné et qu’il viendrait bientôt nous écraser… Il se force alors à sourire puis me raconte la fin de l’histoire, coupé par son compagnon qui marmonne ttes les deux secondes qu’il ne devrait pas raconter cela. Passionnant * je baille alors, ne faisant aucun effort pour le dissimuler * J’avais cru que cette odeur venait de… non rien. Que m’avez-vous demandé tt à l’heure déjà? Ah oui! *Je m’éclaircis la gorge* Je me nomme Kror. Je viens à la TB, que la Lumière illumine son nom, pour m'entraîner au maniement des armes et pour devenir apprenti Lige. Cela vous convient-il cher Monsieur?
Oui, oui, bien sûr, je voudrai juste vous demandez de me montrer votre épée. Encore, mais qu'est-ce qu'ils ont avec ma lame! Toujours lentement, je sors mon épée et lui tend. Il la regarde à peine puis me la redonne. Bon séjour à la Tour, Maitre Kror. Les deux soldats reculent, me laissant le passage. Je monte les marches qui mènent à l'entrée de la Tour.
Oui, à la dernière minute, j'ai choisi de révéler mon vrai nom : d'une, cela ne devrait pas me gêner pr ma mission, de deux, c'est tjrs plus facile de retenir un mensonge quand il se rapproche de la vérité, et de trois, certains ds la Tour *je pense au groupe du Cairhien* pourraient me reconnaître. Enfin bon, ce qui est fait est fait et je ne peux plus reculer maintenant.
Pensée: Me voilà entrant ds la TB, repère de ces maudites AS! Que je brûle! Suis-je fou?
(RP off: changement de topic : "salon des visiteurs de la Tour")
Le soleil va bientôt se coucher. Eltharion Gaidin et Owyn marchent dans les rues de Tar Valon. Le Lige porte un simple manteau vert foncé à capuchon de manière à ne pas attirer l'attention.
Je ne sais ni de qui vient ce message, ni dans quelle mesure nous pouvons le croire, mais une vérification s'impose. Nous allons nous poster à proximité de l'auberge et observer ce qui se passe.
Vous arrivez dans le grenier de l'auberge. La salle est immense, poussiéreuse, et très sombre. Le soleil est tout juste couché et le ciel encore assez clair ne laisse encore apparaître aucune lune.
Vous bénéficiez d'autant de jets de perception que vous le jugerez nécessaire. La difficulté est accentuée par la nuit, mais elle pourra être modifiée par plusieurs facteurs liés à l'éclairage.
[d10]
Vous avez de la chance : la lune était pleine hier, elle apparaîtra d'ici une dizaine de minutes.
J'arrive dans le grenier juste derrière Eltharion, et observe les lieux en plissant les yeux. La pièce semble très vaste, et n'a pas l'air de servir très souvent, pour ce que je peux en juger dans cette obscurité. Les bruits étouffés de la salle commune nous parviennent du parquet.
Je demande à voix basse:
Que comptez-vous faire maintenant, Eltharion Gaidin ? Je n'y vois pas grand chose, pour ma part, mais peut-être que la lune va bientôt se lever...
Maintenant, nous allons fouiller. Mais restons prudent, il ne faut rien déranger, nous ne savons rien de la personne qui a envoyé le message, c'est peut-être un piège ou une fausse accusation et je ne voudrais pas causer d'ennuis à un innocent. De même si nous découvrons des indices il faudra être sûr qu'on ne nous envoie pas sur une fausse piste. Je veux quelque chose de concret.
Je commence à chercher plus ou moins à tâton, tout en veillant à ne rien déranger.
[d10]
Un parchemin dont le cachet est brisé attire mon attention. L'approchant de la fenêtre, je remarque que la cire est noire, mais ne reconnaîs pas le sceau. Il fait trop sombre pour que je puisse lire nettement ce qui est écrit.
La lune vous éclaire désormais presque idéalement (pour une nuit). Vous pouvez même remarquer que deux séries de traces de pas différentes ont laissé des empreintes récentes dans la poussière du sol.
Le parchemin est encore couvert de poussière à l'intérieur. Apparemment, quelqu'un a voulu le lire mais n'a pas été intéressé par son contenu.
Vous pouvez y découvrir ceci :
Formule du pêcheur
***
Soupe de poisson
ou
Paté de crustacés
*
Pavé de saumon
ou
Homard royal
ou
Prince des mers dans sa sauce iodée
La lune vient éclairer le parchemin que je tente de lire, et j'émets un murmure dépité. Je ne pense pas qu'Eltharion Gaidin considère ça comme une preuve. Reposant le parchemin là où je l'avais trouvé, je recommence à chercher.
[d10]
M'approchant d'un angle de la pièce, des paroles étouffées attire mon attention, et je remarque un mince liseret de lumière dans le planchet, suffisament large pour que je puisse entrevoir la pièce d'en-dessous. Deux hommes sont en train de parler. L'un d'eux, dont je ne vois que le dos, semble être un voyageur, mais l'autre porte un tablier autour des hanches. De là où je suis, je ne peux cependant pas voir son visage.
La conversation semble animée.
J'appelle à voix basse:
Vous parvenez à entendre quelques bribes de leur conversation.
L'homme au tablier : "C'est donc clair ? Il faut trouver ce fouineur avant qu'il puisse me compromettre. Depuis le temps qu'il agit, j'aurais déjà su s'il était vraiment des nôtres. Il a fouillé le grenier. Heureusement que le ménage datait, j'ai pu voir ce qu'il avait trouvé. ... compromettant... j'ai mis cela en sureté."
L'homme en tenue de voyageur : "Mais il n'a pas emporté cette preuve. Et si c'était un allié finalement ?"
- Essayez de le savoir si possible avant de le tuer. Si c'est le cas, amenez le.
- On m'a envoyé ici pour l'interroger de toute façon, plus que pour vous aider directement. Notre ami commun est très intéressé par ses... capacités.
- Bien. Faîtes comme bon vous semble. Nos interêts sont les mêmes après tout.
Tu trouves une petite cache qui se détache par ses contours sur le mur poussiéreux. Tu parviens à l'ouvrir, mais elle est vide, et même propre. Tu peux toutefois y prendre deux fragments de parchemins perdus dans la poussière d'un coin oublié. Ils sont minuscules, mais ils suffisent à t'indiquer ce que ce mini coffre renfermait en majorité. Rien d'autre.
Tu ne trouves plus rien dans le coffre, si bien que tu te recules et le refermes.
Tac, roll roll...
Tu viens de heurter avec ton pied un petit objet que tu n'avais pas remarqué.
Tu le récupères et l'observes. C'est un sceau, que tu as déjà vu, et pour cause : il s'agit d'un de ceux qui sont recensés comme étant un signe de reconnaissance entre les Amis du Ténébreux. D'après tes observations, il a probablement été déplacé récemment, mais pas utilisé. Tu ne saurais dire s'il est arrivé là par hasard ou par la volonté de quelqu'un.
Tu montres l'objet à Owyn.
A ce moment là, vous entendez des pas dans l'escalier, et une lumière tremblottante se rapproche sous la porte.
Entraînant Owyn, Le Lige se plaque aussitôt contre le mur à coté de la porte de manière à se retrouver dans le dos de l'arrivant dés que celui-ci aura fait deux pas dans la pièce.
La conversation que nous avons entendu laisse à supposer que quelqu'un est déjà passé avant nous...et que cette personne possède certaines capacités. Et si c'était l'Ombre?...ça semble assez propable...
Eltharion commence à chercher, et me montre un sceau. Mais avant que j'ai pû dire quoi que ce soit, des pas dans l'escalier nous informent que quelqu'un vient.
Surpris, je me retourne brusquement...
(plus de 5, ça ne grince pas)
[d10]
Et le plancher émet un horrible grincement que l'arrivant ne pourra qu'entendre. Eltharion m'attrape par le bras et me plaque contre le mur à côté de la porte, qui s'ouvre quelques secondes plus tard...
L'arrivant semble hésiter devant la porte. Vous entendez un chuchotement, comme un appel étouffé. La lumière s'éteint sous la porte. Quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre d'un coup, et l'homme en tenue de voyage apparaît brusquement.
Un tintement violent suit son entrée. Il vient en effet de parer l'attaque d'Eltharion avec son épée. Il se retrouve alors face à vous, et vous constatez qu'il tient une seconde épée. Son style est sobre, sans artifice. Il semble vous attendre.
Vous entendez des pas précipités qui descendent l'escalier derrière vous. Sans doute l'aubergiste qui s'enfuit.
[i]L'homme en tenue de voyage entre dans la pièce et attaque Eltharion, qui pare. Je dégaine aussitôt mon épée, avant de m'écarter du lige de quelques pas pour ne pas gêner ses mouvements. Nous sommes à deux contre un, et l'homme, bien qu'il sache visiblement se servir de ses armes, a peu de chance de s'en sortir face à Eltharion (qui lui aussi porte deux épées ).
Des bruits de course dans l'escalier attire mon attention. Si l'aubergiste réussit à s'enfuir, nous aurons sans doute beaucoup de mal à le retrouver...
J'acquiesce, certain que le lige s'en sortira sans trop de difficultés, puis me lance à la poursuite de l'aubergiste . Je déboule les escaliers, qui sont heureusement plus ou moins déserts. Mais quelques clients poussent des cris surpris en me voyant surgir arme en main dans la salle commune.
Et Eltharion Gaidin qui voulait faire dans la discrétion...Bon, où il est cet aubergiste?
[d10]
Je l'aperçois qui tente de se frayer un chemin à travers la foule, et écarte sans ménagement les clients pour le rattraper.
Une froide lueur de haine s'affirme dans ses yeux.
- Je ferais mieux de mourir. A moins que ça ne soit toi.
L'homme lance une attaque sur ton flanc gauche. Déjà, il tente le tout pour le tout. Son bonus passe de +1 à +2, mais il n'aura qu'une attaque, malgré ses deux épées. De plus, sa prochaine manoeuvre défensive (si elle a lieu au tour suivant, c'est à dire en cas de nul ou défaite) sera minorée de 1.
[d10] +2 = 5
Cette attaque desespérée aurait pu marcher... ailleurs que dans un sombre grenier...
"Au secours ! Arrêtez le ! Il est entré par le toît !"
Deux mastodontes aux mines patibulaires mais presque s'approchent de toi depuis la porte de l'auberge, à une dizaine de mètres, vers laquelle se dirige d'ailleurs ta cible.
Bon, on va voir si t'as toujours autant de chance. Si je fais 5 ou moins tu évites quelques pépins supplémentaires.
[d10]
Bon .
"C'est l'homme qui était déjà sur le toît avant-hier !"
Apparemment tu as des admirateurs de tes exploits . Il fallait s'y attendre, c'est au même endroit où des centaines de personnes t'ont vu lorsque tu voulais suivre l'Ombre. Et visiblement des habitués de l'auberge étaient dans le lot.
Une dizaine d'hommes attablés, jusque là plutôt distants par rapport à la poursuite, se lèvent d'un bond et forment un cercle autour de toi et de tes deux nouveaux copains videurs. Difficile de faire autre chose que de combattre ces derniers...
L'un d'eux se précipite sur toi et t'attaque avec une épée courte (son seul équipement) au bras qui porte ton arme. Il ne bénéficie d'aucun bonus particulier.
Le deuxième profite de l'avantage numérique pour tenter de te frapper de sa hache. Heureusement pour toi, il n'a pas l'air de connaître son équipier au point de le faire simultanément, si bien qu'il attend un court instant.
Cependant, il bénéficie tout de même d'un bonus de +1.
Tu dois parer la première attaque pour accueillir celle-ci ensuite. Si tu perds la première défense, tu manques de lâcher ton arme et tu auras -1 à ta deuxième défense (donc 0). Si tu loupes ta deuxième défense, tu es blessé au bras gauche.
Ton adversaire a lancé son attaque sans trop y croire, tu le maîtrises parfaitement en lui faisant lâcher ses deux armes. Il grimace de douleur et de rage lorsque tu l'immobilises. Seul son regard pourrait représenter une menace, s'il pouvait lancer des couteaux...
Bon. Tu entends tout le raffut du rez-de-chaussé, avec mouvements de tables et de chaises, cris, rumeur de foule, piétinement. Tu comprends que ton apprenti ne doit pas être au mieux. Pour ce prix là... hum... non, tu ne peux pas voir à travers les murs, désolé. Mais pas loin hein .
En quelques instants, je me retrouve encerclé par une dizaine d'hommes, plus les deux videurs de l'auberge. Je jette un bref coup d'oeil à l'aubergiste qui s'enfuit, puis hésite entre mes deux adversaires.
L'un d'eux se décide finalement à attaquer, armé d'une épée courte.
[d10]
+1=6
Je pare sans trop de difficultés la première attaque, mais mes adversaires sont deux, et la foule qui nous entoure me gêne plus qu'eux...
Mais mes adversaires, ainsi que les clients, se rapprochent de plus en plus, gênant mes mouvements. Je perds le contrôle du vide et tente une attaque pittoyable pour me dégager...
[d10] +1=2
J'ai peu de chance de m'en tirer avec un coup pareil. Je dois vite me concentrer, sinon..
Heureusement, Eltharion arrive peu de temps après.
Les videurs hésitent... et laissent tomber leurs armes, comprenant que la situation n'évolue pas vraiment à leur avantage. Les observateurs se calment en quelques secondes, et seul de vagues murmures subsistent encore dans la salle, avec quelques toussotements de mise. L'aubergiste a quitté l'établissement, vous êtes incapable de dire dans quelle direction il est parti.
- Tant pis, nous aurons certainement une autre occasion de lui mettre la main dessus. Son ami pourra surement nous donner des réponses, rejoins moi la haut avec un seau d'eau.
Je vais donc chercher un seau d'eau, sans que personne n'intervienne, puis retourne dans le grenier à la suite d'Eltharion. L'homme en cape de voyage est entravé et inconscient, mais il n'a pas l'air trop gravement blessé. Encore un peu dépité par ma dernière attaque et la fuite de l'aubergiste, j'hésite un instant, avant de dire au Lige :
Au fait...merci d'être intervenu.
Puis, changeant de sujet, je lui désigne le seau qu'il m'a demandé d'apporter:
Choqué par l'insulte adressée à Eltharion, j'en oublie ma fatigue _ça fait bien deux nuits que je ne dors pas_ et me retiens de frapper l'homme pour lui apprendre un autre language. Je me contente juste d'un commentaire :
Le Lige pose un regard froid dépourvu émotions sur l'individu attaché sur le sur le sol.
Oh oui ça va être long, vraiment trés long. La nuit ne fait que commencer.
Qui es-tu?
Le Lige sort un poignard et commence à tailler un morceau de bois de manière à en faire de longues tiges pointues.
Tu ne nies même pas être un ami du ténébreux, trés bien tu me simplifies les choses. Crois moi, tu vas parler. Quand j'en aurai fini avec toi la seule chose que tu regretteras c'est de ne plus rien pouvoir me dire pour satisfaire ma curiosité.
"A quoi bon nier Lige ? Même sans vos Aes Sedai, je sais vous reconnaître en un clin d'oeil ! La mort ne me fait pas peur, car j'ai bien servi mon maître ! Et puisque tu veux tout savoir, je ne te cacherai rien ! La vérité ne vous serait d'aucune utilité, vous n'êtes pas capables de reconnaître quelle est la meilleure voie ! Je parcours le monde depuis des années en exécutant les ordres qu'on me donne, j'ai débarrassé la terre de dizaines de chiens galeux, de faibles tels que vous !"
L'homme reprend son souffle et semble hésiter pour la première fois.
La mort ne te fait pas peur... Ce n'est pas elle que tu dois craindre mais les heures que tu vas passer avec moi. Pour toi je suis pire que la mort. Si tu ne me dis pas tout ce que je veux savoir tu vas souffrir longtemps avant de rejoindre l'étreinte de la Mère.
Que fais-tu à Tar Valon, qui t'as envoyé? Quels sont tes liens avec l'aubergiste et qui sont tes autres complices?
Résignation et détermination semblent se livrer un duel intense dans son esprit, dont vous pouvez suivre quelques extraits par l'intermédiaire de son regard.
"Je ne connais pas le nom de mon "employeur". Il m'envoie des ordres lorsqu'il a besoin de moi, autrement je suis totalement libre de mes mouvements, et je peux louer mes services à qui je veux.
Je suis ici depuis 4 jours. L'Ombre dont parlent les journaux était susceptible de m'... d'intéresser mon employeur, je devais en savoir plus. Et puis l'aubergiste a eu peur qu'elle soit venu fouiller ici, et qu'elle puisse le compromettre. Il a pris contact avec moi, et j'étais chargé de trouver cette... Ombre. Pour l'interroger. Comme vous le faîtes avec moi."
"Je ne connais aucun nom, je viens de dire que je travaille seul ! Je n'appartiens à aucun réseau particulier, je ne connaissais même pas cet aubergiste avant ce soir ! Quant à l'Ombre, je ne sais rien d'elle. Des rats m'ont empêché d'enquêter à son sujet ."
Tu ne fais pas d'effort, si tu ne sais pas plus de choses tu ne te montres pas d'une grande utilité.
Le Lige pose le pied sur un des poignets de l'individu, il se penche et commence à enfoncer un des morceux de bois sous ses ongles.
Tu sais déjà que tu ne quitteras pas cet endroit vivant, ce qui feras une différence c'est la façon dont tu vas mourrir. Raconte moi des choses intéressantes et ça se fera vite en sans trop de douleur. Dans le cas contraire...
Je regarde le Lige qui commence à tailler un morceau de bois, sans vraiment trop y croire. Nooon, il fait juste ça pour s'occuper les mains...il ne va pas faire...
...
Ah ben si.
Un peu choqué et surpris, je regarde Eltharion qui commence à enfoncer des bouts de bois sous les ongles de l'AdT. Ca, il va le sentir passer...Enfin, s'il n'y a que ça pour le faire parler...mais quand même.
Hum...les cris vont s'entendre dans la salle commune.
Je vois l'air surpris et un peu choqué de mon apprenti.
Contrairement aux blancs mnateaux je n'utilise ces méthodes que lorsque je suis sûr d'avoir à faire à un ami du ténébreux. J'ai vu la Malkier, du moins ce qu'il en reste, j'ai vu les sept Tours abbatues. J'ai vu nos guerrier du Shienar tomber en repoussant les engeances de l'ombre. Aujourd'hui il est temps de venger ce qui n'a pu être défendu. Que le créateur ait pitié des amis du ténébreux qui tombent entre mes mains, parceque moi je n'en ai aucune.
Je comprends... et je ne vous reproche pas de vouloir venger votre pays.
Mais je n'approuve pas vraiment non plus, et ne cherche pas à m'en cacher. J'espère que ce maudit AdT va parler rapidement, je ne suis pas sûr de vouloir supporter ça plusieurs heures...
"Je m'appelle Duncan et je suis originaire de cette putain de ville,"
répond-il en serrant les dents "je n'ai jamais connu mon père et j'adorais ma mère, qui s'est faite assassinée par des Blancs Manteaux lors d'un voyage quand j'avais 15 ans, notre chien Toby est mort l'année suivante, et j'adore la viande de boeuf, bordel qu'est-ce que tu veux que je te dise !"
Visiblement l'homme a une certaine habitude de la souffrance (même s'il ne dit pas s'il a déjà été marié).
*Owyn a gardé sa capacité à la pitié, est ce un bien ou un mal... Un bien, enfin je l'espère pour lui.*
Le Lige se tourne vers son apprenti
- Va chercher le capitaine Fargan, nous allons conduire cet individu à la Tour, je vais le surveiller en attendant.
Le Lige porte à nouveau son attention sur l'homme étendu sur le sol.
- Les blancs manteaux, ils ne valent guère mieux que tout ceux de ton espèce... Et il en serait de même de moi si je continuais sur cette voie.
le Lige jette les morceaux de bois qu'il tenait à la main.
- Il parrait que nul n'a marché trop longtemps dans les ténèbres, qu'il ne puisse retourner vers la lumière...
Mais n'imagine pas être sortie d'affaire, contrairement à mon apprenti, mon coeur a eu le temps de se changer en glace, et t'exécuter ne me posera aucun problème si tu m'y pousse.
Malgré tout, un semblant de soulagement est décelable chez Duncan. Il se mure alors dans le silence, le regard fixé vers un point indéfini du plancher.
Le Lige semble changer d'avis et me demande d'aller chercher le capitaine Fargan.
J'y vais, acquiescè-je, avant de quitter le grenier. Dans la salle commune, les clients me regardent sortir sans mot dire, sans doute encore surpris après ce qui s'est passé, et je suis soulagé qu'Eltharion ait finalement décidé de reporter son interrogatoire. Qu'auraient-ils pensé des Liges ou des Aes Sedai en entendant des hurlements?...
Quittant l'auberge, je repars vers la Tour au pas de course.
PS RPoff: j'ai posté dans le topic "la Tour Blanche (RP)"
Je reviens quelques temps plus tard avec le capitaine Fargan et ses hommes, et les conduits dans le grenier. Là-haut, ni Eltharion ni l'AdT ne semblent avoir bougé.
Tu aperçois une forme plus sombre encore que le recoin dans lequel elle est assise. Il s'agit d'un homme entièrement vêtu de noir, dont le visage est caché derrière un voile. Il se relève, et s'approche à quelques pas de toi, apparaissant à la lumière de la lune. Le terme de combinaison serait le plus exact pour définir ses vêtements, assemblage de cuir mat et de quelques étoffes de tissu. Tu devines quelques fragments de métal, eux aussi rendus presque invisibles même à la lumière de l'astre nocturne. Tu repères rapidement une boucle de ceinture assez large. Tu ne distingues aucune arme particulière.
D'un signe facilement compréhensible, je te demande si nous sommes bien seuls. Mes mains restent ensuite en évidence, légèrement écartées de ma taille.
L'aubergiste de la Souris d'Or se déplace le plus discrètement possible dans les ruelles étroites. Il se sait recherché, heureusement pour lui il a réussi à passer la journée dans l'abri de fortune d'un vagabond reconnaissant des quelques fonds de bouteilles offerts par le passé. Peut-être parviendra-t-il à rejoindre la cachette connue par les Amis du Ténébreux, réservée pour les moments difficiles.
Un bruit ? Non, sans doute le fruit de son imagination. Il n'a jamais eu l'habitude de cette situation, même s'il a déjà pu croire à deux reprises qu'il avait été démasqué. Et c'est finalement par un hasard inexplicable, l'apparition d'un mystérieux hors la loi que personne n'a jamais vu, que son sort s'est scellé la nuit dernière, avec l'intervention inattendue de deux Liges.
Une porte en bois, toute simple, cachée dans l'ombre. C'est sans doute ça, enfin. Le refuge tant recherché.
L'aubergiste touche le sol en douceur, sa chute est amortie avec maîtrise. Ce n'était pas seulement l'accès qui était caché dans l'ombre, mais également l'Ombre qui était cachée dans l'accès.
Une fois débarrassé de cet importun personnage, je me promène en ville, le sourire aux lèvres.
Une vitre me renvoie mon reflet *Il serait temps que je me coupe cette tignasse, elle commence à être vraiment trop longue... et mes vetêments cachent tout juste mon début de ventre, il va falloir que je parte vite !*
Tout en flanant, j'achète les divers objets nécessaires à mon périple, nul à la tour n'a besoin de savoir que je compte voyager.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*La nuit est bien entamée lorsque je sors de l'Auberge pour arpenter les rues de Tar Valon. Malgré l'heure tardive, je croise encore d'assez nombreux groupes de personnes, et il ne s'agit pas là du quartier le plus animé. Sans but précis, je marche sur les pavés, les yeux vaguement levés vers les toits.*
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Chboum*
Excusez-m... Oh, Dame Sihaya . Je ne vous avais pas vue. Enfin vous devez vous en douter remarquez.
*Je mime un homme traqué, regardant à droite et à gauche rapidement* Vous n'êtes pas "protégée" ?
[d10]
RP OFF : pffff... distrait par la rencontre sans doute... lol
Le choc me fait reculer de quelques pas, effarée, je reste bouche bée quelques secondes
Maître Gablebo ? Euh, protégée ? Héhé, non ! Il me semble que seul cet apprenti me suivait...J'espère que pour le coup, il apprendra mieux son travail !
Il ne fait vraiment pas un bon pisteur !
...
Oh, euh... Désolée, vous vous êtes mis de la framboise sur votre pourpoint...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Et m... Boah, c'est pas grave... euh... bon.
Qu'est-ce qu'elle mange, c'est dingue... autant certaines AS, on se demande, autant là... elle me rappelle un homme que j'ai connu... comment s'appelait-il déjà... B... Brahd Pitt, quelque chose comme ça...
Bon eh bien... bonne fin de soirée. Restez tout de même sur vos gardes, on ne sait jamais sur quoi on peut tomber au détour d'une ruelle .
Elle sait se débrouiller de toute façon, mais quand même, autant prévenir avec ces banalités... pfff... elle doit me prendre pour un imbécile...
Euh, désolée, la tarte était entre vous et moi... Je regarde ce qu'il en reste d'un air attristé. C'est pas drole comme fin pour une tarte. Encore, mangée, c'est son rôle, mais écrabouillée, alors la c'est pas drôle du tout !
Je compte pas aller dans les ruelles sombres vous savez, je me promène juste, j'aime bien Tar Valon, son architecture est remarquable ! Plus joli que chez moi en tout cas.
Tout en parlant, je lui emboite nonchalamment le pas. Peut-être qu'il m'offrira un autre truc à manger pour remplacer çui-là ? Et pis j'commence à m'ennuyer, un p'tit peu de discussion me changera !
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Un peu surpris par le fait qu'elle me suive, je réponds en grattant au maximum la tâche de mon pourpoint.*
Non. Je ne sais même pas d'où je viens exactement. Je suis arrivé dans la région en même temps qu'Eltharion Gaidin en fait. Nous sommes rapidement devenus amis, avant même qu'il entre à la Tour.
voilà voilà... bon... trouve quelque chose... Voulez-vous que je vous offre une nouvelle tartelette ?
Ah d'accord ! Etrange de ne pas connaître ses racines... Ca doit laisser un grand vide . Je ne savais pas que vous vous connaissiez ! Vous avez joué un drôle de tour à cette recrue, pourtant, en me donnant son identité.
Un nouveau gâteau ? Oh oui, avec plaisir ! Je peux en avoir un aux myrtilles ? J'en ai envie depuis tout à l'heure, je ne sais pas pourquoi... Entre ça et la Saidar qui me glisse entre les doigts, je deviens bizarre !
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*J'offre donc une tartelette aux myrtilles à Sihaya, en prenant soin de choisir un patissier de ma connaissance. Ce dernier me rend d'ailleurs un peu plus de monnaie que prévue. Echange de bons procédés entre commerçants ayant sympathisé .*
Je me disais justement que vous aviez l'air de beaucoup manger . Enfin, c'est peut-être dû à l'image que l'on se fait des gens de la Tour. Même si je connais bien Eltharion, je suis moi-même influencé par la droiture presque... austère qui vous définit. Cela fait longtemps que je ne suis pas revenu à la Tour. A une époque j'y allais assez régulièrement...
Bo oui je mange beaucoup... vous me trouvez trop grosse ? Je contemple mon ventre plat et me pince un bourelet de 0,5cm de large avant d'enchainer sur un ton désolé : c'est vrai que je devrais manger moins...
Eltharion Gaidin est austère, ca ne veut pas dire que tous les Liges le sont, et encore moins les Aes Sedai... Certaines... Vous avez rencontré des Vertes récemment ? Enfin.. voilà quoi !
Et puis on a de bonnes Cuisines quand je dois pas les nettoyer... mais elles manquent singulièrement de patisseries ! C'est malheureux tout de même. Et puis de jus de kiwi, aussi ! J'ai vu un actinidia un jour à la Tour, tiens, au mariage d'Eltharion Gaidin, mais depuis, pas un bout de kiwi dans la Tour !
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Eh bah... elle a la pêche avec ses myrtilles !
*Je relève le "tiens".*
Vous n'avez pas de fournisseur en patisseries ? Enfin... je suppose que certains plaisirs sont déconseillés pour les entrainements .
J'ai vu un actinidia un jour à la Tour, tiens, au mariage d'Eltharion Gaidin
En fait, il y en avait deux.
Oui, j'en avais offert un à chaque marié . Vu le goût d'Eltharion pour ces fruits, enfin surtout leur jus, ça ne m'étonne pas plus que ça .
Les entraînements ? Ah oui c'est vrai que nous faisons du sport de combat à la Tour Non, c'est juste que la Cuisinière en chef n'aime pas les gâteaux que moi j'aime. Il y en a des bons, m'enfin, pas aux fruits !
Voila voila.
Au fait, vous y croyez vous, à ces rumeurs d'Ombre ?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
"Au fait", dit-elle en changeant de sujet... je l'apprécie de plus en plus cette jeune femme... elle fait... chais pas... naturelle ? Enfin ça fait du bien, je m'y attendais pas
Je ne sais pas... parmi toutes les rumeurs que je peux lire dans les journaux ou entendre dans le cadre de mon travail, difficile de trier. On parle même de l'implication d'un apprenti lige, justement, mais sans doute êtes-vous déjà au courant.
A vrai dire, j'espèrais tenter d'y voir un peu plus clair à l'occasion de cette sortie nocturne. On a tous sa curiosité .
Et bien non, à vrai dire... Euh, je n'ai pas trop... parlé avec des Apprentis Liges, des Apprentis Aes Sedai... Donc je ne connais pas les rumeurs du moment à la Tour !
Je comprend mieux Vous pensez pouvoir l'attraper ? J'aimerais bien pouvoir la suivre, voir ce qu'elle fait... Il paraît qu'elle ne vole rien, c'est étrange non ? C'est idiot même !
Bah, une Ombre, la nuit, on n'a pas énormément de chances de l'apercevoir !
Vous apercevez une silhouette accroupie sur un toit. Vous ne sauriez dire pourquoi, mais vous avez l'impression qu'elle vous observe, et depuis quelques instants déjà. Elle se semble pas vouloir se cacher particulièrement, même depuis que vous la fixez.
Au moment où vous commencerez à vous déplacez, quelle que soit votre direction, elle reculera vers l'intérieur des toits et disparaitra de votre champ de vision.
Oh oui, je crois bien qu'elle nous regarde... Pourquoi nous, nous n'avons rien de particulier pourtant, non ? Un coup d'oeil méfiant en direction de Gab', puis un sourire. Enfin, j'espère
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Elle doit bien être sérieuse à certains moments quand même... bah, on verra bien après tout ...
Allons-y !
*Déjà quelques cris éclatent dans la rue, certains doigts se lèvent vers les toits. Le temps que nous avancions un peu à travers la foule qui s'épaissit, l'Ombre a disparu.*
"Vous pensez qu'il est prudent de monter"... non... "nécessaire"... non plus...
Hum. D'accord. Joignant le geste à la parole, je touche la Saidar et commence un solide tissage d'Air autour de Gab'. Au moment où je commence tant bien que mal à le soulever... Les flux m'échappent ! Encore !
Sang et cendres !
Euh, pardon, m'a échappé !
Soulever l'Aubergiste, ca va pas être ça... Bon, une autre technique... Une rampe !
Ce coup-ci, mon tissage reste en place, un solide plan incliné relie désormais le sol aux toits.
Bon, suivez-moi, ca devrait tenir le temps qu'on monte.
Une forme bouge un peu plus loin. La silhouette bondit de derrière une cheminée à une dizaine de mètres et file sur les toits. Une course poursuite s'engage alors (si vous le voulez bien), pendant que les rues se remplissent de plus en plus. La rumeur de la foule parvient jusqu'à vous, vous faisant tout à coup réaliser le vide qui vous sépare d'elle.
Si vous êtes sujet au vertige, il vous faudra chacun faire 6 ou plus pour courir après l'Ombre. En cas d'échec, vous resterez figé sur place.
Heureusement, les tuiles sont sèches, et assez stables, du moins sur ce bâtiment. Déjà l'Ombre a sauté sur la construction voisine en enjambant un trou d'environ 1 mètre 50 de large.
Vous avez [d10] secondes de retard par rapport à elle pour le moment. Au delà de 20, vous la perdrez de vue.
Si vous tentez le saut à votre tour, il vous faudra faire 5 ou plus. Gablebo bénéficie d'un bonus de +1.
RP OFF : pas de vertiges ni de phobies, juste un TOC sur la Guérision Cf mon passé de sale gosse
Notant le danger possible sur ces toits, je n'ai pas laché une seconde la Saidar. Elle pourra sans aucune doute m'être utile ! Et les tissages sont tout prêts à être lancés. Avec un peu de chance, la poursuite ne sera pas longue, sinon je vais me vider...
On le course, Maître Gablebo ?
Joignant le geste à la parole, je prend la course tout en lançant un nouveau pont d'Air, eten repréparant un nouveau tissage. Heureusement que l'Air est mon point fort ! Et les espaces pas trop grands..
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
On y va !
*Je suis Sihaya, qui traverse le vide comme si de rien n'était. Je préfère quand même sauter, en espérant que ce pont d'air est aussi solide que le premier, en cas d'échec .* (d10) : 5 + 1
*Je réussis mon saut et ma réception, pouvant ainsi poursuivre la course sans trop de problème.*
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Silencieux et concentré, je double Sihaya et me rapproche quelque peu de l'Ombre, du moins en ai-je l'impression...*
Avec tout ça j'ai même pas eu le temps de lui demander si elle s'y connaissait en soins... j'espère que M'ar Shell a déjà trouvé du secours pour le blessé...
La silhouette se retourne dans sa course, mais vous ne distinguez aucun de ses traits. Elle est entièrement vêtue de noir, dans une sorte de combinaison mate qui semble aspirer la lumière. Ce qui vous paraît être un voile noir masque son visage.
Elle saute par dessus une nouvelle ruelle, un peu plus large que la précédente, et ne semble se rattraper que de justesse.
Vous avez 6 secondes de retard sur elle.
Pour un saut : 6 minimum.
Le prochain espace est plutôt important... Et retenir ainsi la Saidar me fatigue de plus en plus, je n'en ai pas vraiment l'habitude...
[D10]
Cette fois encore, les flux d'Air ne m'échappent pas et forment un passage. Plus fin que la dernière fois, puisque plus long, je n'ai pas envie de passer du temps à complexifier le tissage !
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
[d10]
*Je trébuche, déconcentré par la défaillance de l'Ombre et surpris par la faible largeur du pont d'air de Sihaya. Je manque de tomber dans le vide, mais je parviens à me rattraper de justesse au rebord du toit...*
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Je remonte le plus rapidement possible sur le toit, et je passe enfin de l'autre côté pour me remettre dans la course.*
C'est vraiment pas ma veine ça... va falloir être plus efficace...
Gablebo, tu perds [d10]+ 5 secondes de plus, à ajouter aux 6 de départ.
Les tuiles sont moins stables sur ce toit là, ce qui ne semble pas gêner plus que cela l'Ombre. Vous perdez 1 seconde supplémentaire.
Les tuiles glissent sous mes pieds, et mes robes se mêlent à l'histoire, en plus ! Sortez de mes jambes, môdites !
Mais au moins, l'Ombre reste dans mon champ de vision.
Il faudrait peut-être que je tente de le ralentir, mais comment ? Si je lance du Feu ou autre, je risque de le blesser, ou de le faire tomber ! Et en plus élaborer un autre tissage va *me* ralentir...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Pfff... ouais...
Je vous invite à... TILT Au fait, j'ai littéralement ramassé un homme gravement blessé en sortant tout à l'heure. Je l'ai laissé avec M'ar Shell, qui a dû depuis se charger de trouver une de vos consoeurs, mais peut-être pourriez-vous passez au Tonneau, au cas où... ?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Nous parvenons grâce à cet "escalier de service" parfait à ne pas être pris à part par les nombreux témoins de nos acrobaties nocturnes. Nous nous dirigeons vers l'Auberge.*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* une silhouette à la cape ondoyante se détache au coin d’une rue, précédée par une voix aux accents rauques dictés par les mots qu’elle porte*
…des soldats
et quand ils meurent ou s’endorment
c’est la chaleur de ta voix
qui les apaise, et les traîne
jusqu’en dehors des combats
Tasilien avait composé ces quelques vers pour moi en des temps moins troubles… Je me demande ce qu’il penserait de notre époque s’il était toujours vivant. Et des informations que j’ai glanées auprès de collègues, ou de tavernes en tavernes. Tout le monde est prêt à se confier à une averse multicolore de douceur et d’entrain…
* marque une pause dans la rue pour chanter pour un enfant aux cheveux bouclés et aux yeux calmes et émerveillés *
* le quitte sur un sourire et une dernière voltige de cape, pour le panache *
Je pensais pouvoir aider Ciryon avec mes recherches… espérant qu’un autre pourrait lui apprendre à maîtriser le saidin… J’ai recueilli l’écho d’un nom, et plus encore celui d’une armée… La frontière Ouest du Murandy a la couleur pourpre de la mort et des carnages.
Eux quand ils meurent
Ou s'endorment
C'est dans le creux de tes bras
La dernière bataille serait-elle arrivée ?
Le dernier colporteur à moitié ivre qui s’est confié à moi m’a juré que cet… Aedmun Kigarin ? avait carbonisé un homme tentant de l’assassiner. Serait-ce lui, l’homme des prophéties ? Il ne semble pourtant pas correspondre à celles que Liliana a prononcées devant moi et dont le texte à l’encre passée est dissimulé dans la doublure de ma cape…
* frissonne *
La fuite de Méliane Sedai et de JustBob… La nouvelle Amyrlin sera-t-elle aussi compréhensive envers Ciryon ? Est-elle seulement au courant ?
Et il y a ces rumeurs d’étrangères venant à la Tour, dont je ne sais encore que faire…
Et l’Ombre qui étend son mystérieux pouvoir de fascination tissé de peur sur la ville…
* S’arrête devant une auberge dont l’enseigne verte annonce en lettres blanches familières des promesses d'évasion maltée *
Peut-être en apprendrai-je un peu plus ici encore. Puis je rentrerai à la m... au Tonneau. Ciryon et lap... Gablebo doivent commencer à connaître les affres d'aimer une ménestrelle en vadrouille. * pousse la porte du bout de sa canne, pénètre lentement dans la grande salle au plancher de bois ayant connu danses et querelles. Comme d’habitude, le brouhaha ambiant diminue sensiblement à la vue de la danse flamboyante de ma cape. L’aubergiste m’adresse un signe de tête amical laissant présager coreff et informations en abondance après mon tour de chant. Cet homme distribue avec autant de générosité vers et verres à ses clients. C’était un de mes repères préférés avant… *
« Il y avait longtemps, dame Oiseau-Lyre ! Je pensais que vous étiez devenue barde en quelque cour… ou pire, que vous ne fréquentiez que le Tonneau Désincarné. - Il y a un peu de cela Mais je ne saurais vous oublier, maître Catelan. Permettez-moi de vous interpréter quelques couplets…
* s’avance d’un pas assuré vers la scène *
Tasilien, protège-moi des fausses notes, des trous de mémoire et de la S'ta 'Rakadémie, cette guilde parallèle faisant des ravages dans la quote de popularité des ménestrels de vocation.
* La rumeur ambiante s’apaise peu à peu pour laisser place au chant *
Si je veux les faire parler, il faut que je trouve comment faire vibrer leurs inquiétudes… Le Faux Dragon, l’Ombre…
* commence a capella, les yeux mi-clos, comme emportée par le chant, surveillant attentivement le cheminement de ses mots sur les visages embrumés par l’alcool lui faisant face : certains s’agitent, mal à l’aise, sur leur tabouret quand un couplet leur murmure *
Où elle va cette ombre ?
Se perdre au loin
Sûr qu'un grand nombre
N'y verra rien
* les apaiser quelques instants par des paroles de tendresse râpeuse *
Je ne sais qu’une chose tu tiens
Ma joie ma peine entre tes mains
Tu es le souffle le lien…
Allez, dites m’en plus sur cet Aedmun, parlez, confiez-moi vos peurs, laissez-moi les préciser, les calmer, laissez-moi vous mettre des éclats de soleil dans les yeux pour vous envoler...
C’est le raz de marée
Les rats peuvent plus se marrer
S’enfuir s’cacher
Dans une planque s’enterrer
La marge est infime
Au bord de l’abîme
* toujours finir par un grand classique pouvant être repris à tue-tête *
Ce murmure des terres en folie
Qui ne distinguent plus la mort de la vie
Infinité du dessin
D’un fil éteint, qu’est-ce qu’on en retient ?
Le vent m’le portera
Pendant que la marée reflue
Et que chaque regard s’embue
J'emmène au creux de mon rêve
Des poussières de sève
Le vent m’les portera
Là où iront mes pas
Le vent m’les portera
* s’offre le plaisir d’improviser un petit air de flûte velouté et suave *
Je vous écoute…
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Bon, la Giroflée Turquoise c'est pas le genre chantant mais elle y était, le Lion Argenté l'a vue aussi, elle a causé avec la serveuse du Ptit Bois Vert, la Souris d'Or, non... Chez Ginette c'est fait... bon normalement elle devrait pas être loin...
Le vent m’les portera
Là où iront mes pas
Le vent m’les portera
J'ai trouvé !
*J'entre dans la salle commune, bien silencieuse. Ce n'est pas seulement un silence respectueux ou attentif, on y sent aussi une sorte de réflexion, proche de la gêne.*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
[d10] :
* J'ai beau m'abandonner à la musique et au plaisir de l'improvisation, jonglant entre fréquences basses et apaisantes et voltiges sensuelles pour apaiser les esprits que je sens nerveux -la cueillette n'en sera que plus abondante... espérons qu'il ne s'agira pas uniquement de rumeurs...-, j'aperçois parfaitement, entre deux accrobaties, Gablebo se glisser dans la salle, comme avertie par un sixième sens amoureux *
Il a dû en faire des tavernes avant de me retrouver...
* quitte son haut tabouret de scène sans cesser de jouer, sans faire mine d'avoir seulement aperçu son cher et tendre tiers. La musique se fait plus sensuelle, entraînante, semblable à deux souffles qui s'échangent *
* avance dans la salle en chaloupant des hanches en rythme, comme pour encourager les corps à se lever et à oublier leurs craintes dans un instant de danse ou de transe, se rapprochant insensiblement du bar où Catelan tient déjà une chope de prête... et un jus de kiwi*
On ne peut rien lui cacher... en même temps c'est son boulot de voir arriver les clients * quitte la flûte pour fredonner à nouveau les derniers vers, repris par la salle quelque peu engourdie par la fin de ma prestation *
* s'accoude au bar *
Dame, les conversations vont aller bon train après ce succédané de vos oeuvres ! (* à voix basse * ) Ma fille Catrina (*désigne une jeune serveuse à la taille souple comme un roseau*) va offrir une tournée générale pour célébrer votre passage... Elle prêtera l'oreille aux conversations, reposez-vous un peu, vous semblez fatiguée... Vous avez dû longtemps marcher avant d'arriver ici. - Merci ! Mais permettez-moi de vous corriger : je tiens certaines pièces de mon maître... comme vous le savez déjà Catelan "
Comment pourrait-il oublier ? Il a assisté à des pans entiers de ma formation de scène.
J'ai la gorge un peu sèche...
* d'une voix un tout petit peu plus forte *
Merci pour la bière... Quant au jus de kiwi, n'y pensez même pas
Interprète ça comme tu veux mon chou...
* boit d'un air innocent une gorgée de coreff*
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Plus elle danse, plus elle flambe, et plus il l'aime lui, comme il sent... qu'il doit croiser ses mains le plus naturellement possible un peu sous son ventre... J'en pousse même un soupir, presque plus désabusé qu'amoureux.*
*Je la rejoins au bar, et saisis le jus de kiwi après un regard complice à Catelan. Je suis aujourd'hui presque complètement à l'aise avec lui, malgré des débuts plutôt difficiles. Comment ne pas voir d'un mauvais oeil l'arrivée d'un nouveau concurrent dont l'établissement attire tous les curieux de par sa nature mystérieuse ? Heureusement, Ysandell a grandement contribué à nous faire comprendre que nous pouvions être amis. Ce qui est presque le cas aujourd'hui. Nous avons dépassé la courtoisie pour atteindre une certaine connivence par moment... peut-être qu'un jour...*
*Je me serre contre elle, parce que hein, quand même quoi... bon . On est bien là.*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* ne peut s'empêcher de sourire en coin au « contact » de l'être cher *
* ne peut également s'empêcher, comme à chaque fois, de penser à cette histoire de l'ère des légendes qui la fascine depuis que Tasilien l'en a instruite *
Je me souviens presque trop bien de ce jour... Il pleuvait à torrent, nous avions longtemps chanté en duo dans cette même auberge... je revois encore la chambre, la brassée de lys d'eau et la douceur de son regard intelligent fondant sur moi. Et puis l'histoire bien sûr...
* jette un regard par en dessous à Gab' auquel Catelan jette quelques piques point trop méchantes *
S'il devenait amnésique, serais-je capable de le re-séduire chaque jour ?
Pour aujourd'hui ça semble gagné... mais je ne saurais me satisfaire de si peu... enfin peu... le terme ne semble pas approprié * laisse discrètement s'égarer sa main à la conquête d'une forme familière, l’agaçant, multipliant les effleurements plus ou moins poussés, puis l'épousant d’une main taquine s’attardant plus que ne le voudrait la bienséance…
… ce qui ne l’empêche nullement de faire la conversation à Catelan d’un ton léger et serein ne trahissant en rien la moite douceur diffusée par ses caresses *
Je ne sais ce que vos clients ont à m’apprendre… J’ai beaucoup entendu, ces derniers jours, sur l’Ombre. Certains m’ont parlé d’un démon visitant les maisons et les auberges pour les marquer du sceau du Ténébreux… Fantôme, monstre, gentleman cambrioleur (un grand seigneur ?), je pense que j’ai eu le droit à tous les qualificatifs
Aux dernières nouvelles, il aurait été poursuivi par un justicier masqué qui aurait manqué de perdre la vie lors d’une course poursuite trépidante sur les toits. Le dit justicier était lui-même accompagné d’une sorte d’ombre flottante –quels étaient les mots ? une robe de ténèbres volant au vent…- et n’aurait pas eu le temps de projeter cette ombre étrange contre notre fascinant ennemi. Un vieil homme m’a assuré que le justicier masqué était le Dragon et qu’il commençait déjà sa bataille contre le Ténébreux… J’aurais aimé avoir un témoin direct de la scène sous la main pour pouvoir démêler la vérité de la rumeur.
* petit sourire *
Une chose est sûre, une légende est née. Et ces récits feraient un excellent chant pour effrayer les enfants et les empêcher de se promener en ville le soir…
- Faites-moi une fleur : si vous l’écrivez, interprétez-le ici pour la première fois. En souvenir du bon vieux temps… n’en déplaise à maître Gablebo ! Mais je garde un bon souvenir de vos duos avec Tasilien et de vos premières prestations assise sur le bar, une lyre à la main, les hommes à vos pieds, votre voix sensuelle se… * vire au cramoisi*. Bref. * toussote et jette un regard inquiet en direction de sa femme* .
En ce qui me concerne, je n’ai pas grand chose de nouveau à vous apprendre sur ce *chuchote*Dragon, faux ou non... Peut-être un peu plus sur l’Ombre…? Un colporteur m’a apporté un numéro du Chasseur de cor Tearien où les noms d’apprenti lige et d’Ombre sont associés… Il est vrai que la souplesse et la discrétion de celle-ci pourraient faire penser à un homme bien entraîné. Mais j’avoue que je ne trouve pas ça fort crédible. Je ne peux qu’attendre et prier la Lumière pour que ma maison ne soit pas elle aussi visitée… Vous m’excuserez, d’autres clients m’attendent et ma femme n’apprécie pas toujours de me voir rester si longtemps près de vous Je vous tiendrai au courant, dame Oiseau-Lyre, n’hésitez pas à revenir… Il y a une légende que vous chantiez en duo avec Tasilien, une histoire d’amour et d’amnésie que j’aimerais entendre à nouveau.
* sur un signe de tête courtois à mon égard et un clin d’œil mi-complice, mi-envieux à Gab’, Catelan s’en retourne à ses fûts de bière ambrée sous le regard furibond de sa compagne de vie, aux colères aussi célèbres que ses tartes aux poires *
[i] J’espère que Gab’ n’aura pas mal pris ces allusions à mon passé… Je ne lui en ai que fort peu parlé, finalement.
* se retourne vers l’intéressé et, dans un fondu- piqué- enchaîné- moucheté, dépose un baiser à la commissure de ses lèvres… juste au cas où et pour le plaisir *
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Ah ouais, un justicier... pas mal... masqué ? euh... ouais s'ils veulent ... Je crois que je peux apporter quelques précisions à ce sujet ô amour de ma vie . J'ai un témoin très direct sous tes mains... assez accessible quoi. Bon, il est un peu difficile, faudra le convaincre .
Une chose est sûre, une légende est née. Et ces récits feraient un excellent chant pour effrayer les enfants et les empêcher de se promener en ville le soir…
Oui c'est vrai... sous le masque vit une légende. Reste à savoir qui...
*Je profite ensuite d'avoir la langue libérée pour relancer le dialogue.*
Dis moi, tu sais quelque chose sur les mouvements à la Tour ? Impossible de trouver le temps suffisant pour revoir Elth' depuis plusieurs semaines .
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Rpoff/didon le CHV, j'ai dit "commissure, pas "pleine bouche" rpon/
J'ai un témoin très direct sous... assez accessible quoi. Bon, il est un peu difficile, faudra le convaincre .
* regard intrigué *
Dis moi, tu sais quelque chose sur les mouvements à la Tour ? Impossible de trouver le temps suffisant pour revoir Elth' depuis plusieurs semaines .
On reparlera de l'ombre plus tard...
Après le... départ de Méliane, JB et Sarah, une nouvelle Amyrlin a été portée au siège. Il s’agit d’Akasha Sedai.
* scrute attentivement le visage de namoûûr *
Il m'avait vaguement parlé de cette novice… je me souviens de sa réaction en la revoyant aux noces d'Althéa Sedai et d'Eltharion gaidin..
* silence *
*lui caresse pensivement le haut de la cuisse gauche *
J’espère qu’elle ne connaîtra pas la destinée de nos deux précédentes Amyrlin… Une ombre plane elle-aussi sur la Tour…
* s’interrompt, pensive, son esprit effectuant quelques rapprochements peu crédibles, puis reprend *
J’avoue que je m’attendais à une Sœur Bleue plutôt qu’à une Brune… Je ne la connais que de réputation, pas assez pour savoir si elle correspond à celle que l’on fait aux Brunes…
Mais ce serait fort étonnant d’avoir nommé une Amyrlin lunatique… Cette Akasha doit être différente… Ne me diras-tu rien ?
Je ne sais pas non plus si elle sait… *baisse la voix* pour notre plombier. Les Rouges semblent plutôt calmes... je n'ai même pas entendu parler de coups d'éclat de Krystel Sedai. Ce qui est somme toute étrange au vu des évènements actuels...
* nouveau silence *
Aux dernières nouvelles, il n’y aurait pas encore de nouvelle Gardienne des Chroniques…
* avale pensivement une dernière gorgée de coreff *
Qui pourrait prendre ce poste ?... Althéa Sedai ? Amyria Sedai ?...
Quant à ton ami… Je pense qu’il doit avoir fort à faire avec la sécurité de la Tour. J’ai entendu dire qu’une étrangère aurait réussi à pénétrer dans les Jardins et s’y promener assez longuement avant qu’on ne l’interpelle ? Je n’ai pas réussi à savoir d’où elle venait, ni ce qu’elle voulait : je ne peux que supposer que cela concerne la fuite de Méliane Sedai.
J’ai cru comprendre qu’Isaeda était à la Tour : j’en saurai peut-être plus en lui rendant visite… ?
Mais pas tout de suite... Nous n'avons pas souvent eu l'occasion d'être ensemble, tous les deux...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Il s’agit d’Akasha Sedai.
*Haussement de sourcils.*
La jeune Novice timide a dû bien changer... J'imagine qu'elle n'a plus grand chose à voir avec celle que j'ai pu connaître.
Je ne suis plus retourné à la Tour depuis des mois, et pourtant j'y connais des membres de plus en plus importants. Tout s'accélère...
Les Rouges semblent plutôt calmes... je n'ai même pas entendu parler de coups d'éclat de Krystel Sedai. Ce qui est somme toute étrange au vu des évènements actuels...
Bah, tant mieux. On ne va pas se plaindre, d'autant que Ciryon a l'air d'avoir besoin de calme depuis quelque temps. En dehors de nos entrainements quotidiens, il reste presque tout le temps au Tonneau.
Je pense qu’il doit avoir fort à faire avec la sécurité de la Tour. J’ai entendu dire qu’une étrangère aurait réussi à pénétrer dans les Jardins et s’y promener assez longuement avant qu’on ne l’interpelle
Décidément, la sécurité n'est plus ce qu'elle était ma pauvre dame .
Isaeda... oui je me souviens d'elle. Elle semblait un peu perdue au milieu de notre petite troupe après le Manoir. Peut-être qu'une visite t'en apprendrait plus en effet. Après tout, tout le monde peut entrer apparemment .
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Bah, tant mieux. On ne va pas se plaindre, d'autant que Ciryon a l'air d'avoir besoin de calme depuis quelque temps. En dehors de nos entrainements quotidiens, il reste presque tout le temps au Tonneau.
Je pense qu'il est troublé par la "rencontre" que nous avons faite en Cairhien. Il doit certainement réfléchir à la façon dont Daemon a disparu... et comment le vaincre...? J'avais espéré que ce dragon, faux ou non, pourrait l'aider, lui apprendre, mais les faits que l'on m'a rapporté ne m'ont guère rassurée. Et il ne correspond pas aux prophéties... * d'une voix presque inaudible* contrairement à Ciryon... * d'un ton amusé* Ou même à toi ? Mais depuis le temps, si tu avais le don, tu me l'aurais dit ou je l'aurais senti d'une façon ou d'une autre, n'est-ce pas?
*rire léger*.
Il y a tant de monde à qui elle aurait pu correspondre... comme JB... après tout, peut-être s'est-il enfui avec Méliane pour l'amour et une autre raison... Souviens-toi de l'épisode du vent noir... et de cette curieuse façon qu'il avait de porter les gens : peut-être est-il tout simplement taveren ?
Elle aurait pu correspondre au lige de Lux Sedai aussi, mais il a péri lors d'une mission. Liliana n'a pas prononcé d'autres prophéties à ce jour, je crois... Ou je n'en ai pas eu connaissance. Mais ça ne peut être Aedmun...
Peut-être qu'une visite t'en apprendrait plus en effet. Après tout, tout le monde peut entrer apparemment .
M'accompagneras-tu ? Cela pourrait être une bonne occasion de me présenter plus longuement ton ami, tu étais trop absorbé par lui lors du retour pour seulement songer à m'introduire dans ses bonnes grâces
* se serre un peu plus, caressant d'une main lascive le torse -l'entraînement a vraiment du bon - de son charmant vis à vis, le regardant par en dessous d'un air à la fois tendre et malicieux *
Mais d'abord, mon amour... Je crains d'avoir compris qui était ce témoin... et ce qu'il me faudra faire pour le convaincre...
* stoppe brusquement les légers va-et-vient de ses doigts, tamise un brin de colère sous la tonnelle verte de ses cils courbés *
Que faisais-tu donc sur ce toit et qui était cette ombre si féminine qui t'accompagnait ?
Je suis sans doute mal placée pour jouer à cela... Mais un zeste de jalousie ne fait jamais de mal, ça rajoute un peu de sel
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Ou même à toi ? Mais depuis le temps, si tu avais le don, tu me l'aurais dit ou je l'aurais senti d'une façon ou d'une autre, n'est-ce pas?
Bah c'est surtout moi qui l'aurais senti en fait . Je me demande s'il y a un âge plus ou moins précis auquel se révèle le Pouvoir. Chez les femmes, je crois savoir que cela se produit assez jeune, mais chez les hommes ?
Peut-être qu'une visite à la Tour pourra m'éclairer à ce sujet. Même si parler de cela devra sans doute demander un minimum de tact j'imagine. C'est pas une taverne .
Pourquoi cela ne pourrait-il être cet Aedmun au fait ?
Que faisais-tu donc sur ce toit et qui était cette ombre si féminine qui t'accompagnait ?
Oh... euh... bah en fait tu vois, je sortais de l'auberge, et... comment dire ça sans que ça paraisse totalement absurde...
Bon. Je sors de l'auberge après le départ des derniers clients. En fait, j'espèrais secrètement en apprendre un peu plus sur l'Ombre, et même pourquoi pas la voir. Et là, paf, je ramasse un homme avec une flèche en pleine poitrine. Au début je pensais que c'était un ivrogne qui commençait sa nuit, mais pas du tout. Ou alors c'était plutôt la Nuit. Je le ramène à l'auberge où M'ar Shell s'occupe de lui et se charge de prévenir la Tour le plus vite possible. Je pouvais rien faire avec des plantes, là c'était beaucoup trop sérieux, d'autant qu'on ne pouvait en aucun cas retirer la flèche, ça l'aurait tué. Je sors de mon côté, un peu la tête en l'air si tu vois ce que je veux dire. Et boum, je bouscule Sihaya, cette Acceptée qui nous avait rejoint au Manoir. Et qui avait brûlé une chaise d'ailleurs il y a pas mal de temps, elle était encore Novice. Et elle est habillée en noir tout le temps.
Je te jure que je l'ai toujours vue habillée !
Hum, bref, on se rentre dedans... et après elle aperçoit l'Ombre sur un toit. Donc on y va. Vala.
Mais elle a disparue brusquement dans le vide. Tout comme j'ai failli le faire d'ailleurs.
Avant de me rendre a l'auberge , je m'arrette chez un forgeron , et lui demande de me fabriquer deux dagues d'une 60ene de centimetres
Cette epee a beau etre beaucoup pus utile dans certaine circonstance , rien n'est plus mortel que des dagues entre mes mains . le forgeron me repond qu'il en a justement deux en reserve , et me les montres .
Les dagues sont exeptionnelles , legeres et coupante a l'extréme .
Je les achetes pour les 15 marcs d'or qu'il demande -j'ai failli avoir ne ataue quand il m'as dit le prix- , et ne me dirige plus vers l'auberge , mais vers le terrain d'entrainement , impatient de savoir si je manie toujours mes dagues aussi bien qu'avant .
passant devant un petit restaurateur , je me sens oblige d'acheter quelque vhose pour stephan , ben oui , c'est quand même a cause du fait qu'il se soit battus avc moi qu'il est oblige de manger de choses immonndes sous le regard attentif d'une novice hyperactive .
j'achete donc une corbeille de fruit , et du poulet grillé a emporter avec un plat etrange qu'un homme avec un accent bizarre apelle "frite" . je me dirige vers l'infirmerie , de toute facon ,c'est le chemn pour aller au terrain .
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Je maîtrise assez ma voix pour ne parler que pour lui seul et il m'accuse de parler trop fort, tsss... méconnaîtrait-il mes talents de ménestrelle ?
mais chez les hommes ?
Cela doit dépendre des cas, mais cela se produit souvent à l'adolescence, crois-je. Comme si le pouvoir se déversant à grands flots impromptus et incontrôlables était une énième manifestation de la puberté. Il me semble même avoir lu qu'en d'autres temps, un adolescent s'était révélé être le Dragon et avait eu autant de mal à juguler le saidin que son incompréhension-attraction pour la gente féminine. Boah, il avait ses bons moments aussi... vers le sixième tome des chroniques de ce poète aussi obscur qu'épique... si mes souvenirs sont bons...
Pourquoi cela ne pourrait-il être cet Aedmun au fait ?
Mes mains te distrairaient-elles donc au point que tu n'écoutes que la moitié des choses que je te dis ? Peut-être n'ai-je pas parlé assez fort ?
comment dire ça sans que ça paraisse totalement absurde...
Mais la vie est absurde
* médite l'histoire de son vis à vis *
Hum, pas de quoi piquer une crise. C'est dommage, j'aime beaucoup le passage des réconciliations sur l'oreiller.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Mes mains te distrairaient-elles donc au point que tu n'écoutes que la moitié des choses que je te dis ? Peut-être n'ai-je pas parlé assez fort ?
Possible... j'ai cru entendre "gente" par exemple... je dois débloquer un peu... connaît-elle donc si bien cet homme ? D'après mes souvenirs, les prophéties sont encore très vagues... à part l'amour, que des banalités, avec le recherche de la Lumière et des Ténèbres... je ne comprends pas tout, j'aurais pensé qu'elle se serait accrochée à cet Aedmun pour repousser l'idée que Ciryon puisse être le... "il ne correspond pas aux prophéties"... que cela soit exact ou non de toute façon...
Devant le poste de Garde du pont NOrd , lieutenant Nagot des BM
le lieutenant s'approche du pont de garde d'un air écoeuré , pourquoi donc le seigneur capitine veut-il s'entretenir avec l'une de ces "sorciéres" ?
Une fois arrivé en un lieu ou les gardes sont en mesures de l'entendre , il crie a plein poumon :
" le seigneur capitaine catredis , demande une audience a une quelconque personnes ayant en ce lieu ( remplit d'amis du ténébreux , mais ça , il le garde pour lui ) une autorité plus grande que celle de simple capitaine "
Un entretien avec quelqu'un de la Tour, mais il rêve... Surtout en ce moment, Eltharion Gaidin a fait mettre la Tour sous haute sécurité. Si je laisse entrer un de ces fanatiques il aura ma tête.
- Un conseil, fuis tant qu'il est encore temps, retourne vite en Amadicia.
*Le seigneur capitaine a dit : pas d'incident diplomatique , donc rester calme*
Le seigneur capitaine insiste , il veut vraiment s'entretenir avec quelqu'un pour eviter tout incidents
*bon ben , si il veulent pas parlementer ....*
Trés bien , mais transmettez tout de même a vos supérieur que nous établissons un campement a une demi lieue au Nord ....
Vous êtes ici sur les terres de Tar Valon, les votres ont déjà tenté de s'installer ici et vous devez savoir de quelle manière ça c'est terminé. Si vous n'êtes pas disposé à respecter les accords passés la prochaine fois qu'Eltharion Gaidin entrera dans votre camp, ce ne sera pas pour parlemneter.
Je vous conseille de repasser rapidement la frontière.
*ne pas s'emporter , ne pas ... oh et puis **** hein !*
Bon , Nous ne sommes pas plus heureux que vous d'être en ce territoire conquis par le ténébreux , Mais nous avons reçu pour ordre de rester ici pendant un certain temps , et c'est ce que nous ferons !
* six rats aux sourires et aux yeux rouges sèment la panique dans une ruelle de Tar Valon, couiiiiinant tout ce qu'ils savent aux passant ébaubis, déséquilibrant un joueur de flûte passant par là, refluant vers un lieu connu d'eux seuls *
* Des yeux vert pâle s'allument au détour d'une ruelle, suivis de près par un corps agile dont la blancheur neigeuse cache la férocité. Paniqués, les rats s'affolent. Deux victimes tremblantes, tétanisées, yeux rouges écarquillés et suppliant les ténèbres de les sauver, croisent le contre impitoyable de la terreur verte et blanche. Un premier rat tente de feinter et de défendre chèrement sa vie : un corn... coin pardon de ruelle dangereux le verra trépasser. Le deuxième, terrorisé, finira droit dans les filets puissants et généreux de l'implacable stratégie offensive du chat. Son dernier regard pourpre s'éteindra dans les lacs émeraude satisfaits de son adversaire. Avec un panache certain, Piclionne quitte la scène en se pourléchant les babines et en prophérant cette parole fulgurante que les annales félines retiendront comme parole sacrée entre toutes : *
Une silhouette imprécise s'approche de l'arbre. Un quidam passant par là n'y verrait qu'une... ombre ? en marche. Elle se poste sous la branche quelques instants... De cet "échange", rien ne sera dit... pour l'instant
* s'envole en ricanant machiavéliquement -si, si, c'est possible- quelque chose qui pourrait ressembler à "j'aime quand un plan se déroule sans accroc" *
* Les rats survivants s'approchent de l'arbre -un lieu bien mal fréquenté, ma foi !- et après quelques couiiii couiiiii fort significatifs s'éparpillent après avoir pris quelques ordres de mission (semble-t-il... mais les apparences sont parfois trompeuses, n'est-ce pas ?) , non sans couiiiiner quelque chose qui pourrait ressembler à "le Mal triomphera du Bien. Il faut le croire !" *
Une nuit claire et parsemée de doux nuages est descendue sur les ruelles animées de Tar Valon. Sous la lune montante, la petite place de la Sorbon aux fontaines chatoyantes s'anime peu à peu d'un marché nocturne où s'échangent divers grigris contre cette Ombre faisant planer son mystère sur la ville comme des ailes de corbeau entêté : on peut apercevoir, se pressant contre les étals, divers propriétaires visités par l'Ombre, faisant emplette de repousse-la-peur en tous genres. L'échoppe d'un libraire est littéralement dévalisée : les titres les plus évocateurs - La nuit du chasseur, le quatrième tome du Trône d'Andor, Justbob Maurane à la poursuite de l'Ombre jouissive,...-s'arrachent comme des petits pains, reflets des préoccupations d'une société en crise.
L'air fleure bon les pommes caramélisées de la fête et de l'enfance insouciante, chassant le temps d'un parfum entêtant les interrogations sans réponse des badauds : depuis que la Tour, centre de l'île, a fermé brusquement -et sans raison apparente?- ses portes, les habitants de Tar Valon se sentent abandonnés et livrés à eux-mêmes et à cette ombre qu'ils peinent encore à qualifier et dont la présence en filigrane excite encore plus leurs esprits en mal d'intrigues.
Les passants s'égayent alors de rumeurs en rumeurs : qui est cette Ombre ? Quelles sont ses motivations ? Les mots "ami du ténébreux" viennent se mêler à "faux dragon" et aux paroles de la dernière chanson en vogue, un présent d'Ysandell à Catelan qui semble connaître un franc succès et que les enfants reprennent en coeur à qui mieux mieux.
Les plus audacieux murmurent aux coins de la place que cette Ombre n'est qu'une vaste machination de la Tour, un pion destiné à semer la panique et à être sacrifié sur l'autel de la Lumière : une sorte de Daes Dae Mar à l'échelle d'une île troublée visant à asseoir l'autorité d'une Tour peinant à se restructurer. D'autres rumeurs amènent l'image troublante de corbeaux déchirant la blancheur immaculée de la Tour d'un coup d'aile inquiétant, celle de rats aux yeux de pourpre maléfique filant sans demander leur reste. Les théories croissent et s'entrelacent avec la rapidité d'un félin fondant sur sa proie pour mieux la considérer du bout d'une griffe taquine et indécise.
Quelques mimes tentent d'interrompre ce brouhaha inquiet par un spectacle improvisé rythmé par la flûte d'un jeune ménestrel engagé par la ville, en souvenir d'une ancienne légende.
Quand soudain...
L'OMBRE !
Les esprits se glacent, les gorges se resserrent, et toutes les têtes se tournent comme d'un seul homme vers la corniche d'un toit qu'un index inquiet pointe alors.
Sous le regard ébahi des spectateurs, une silhouette gracieuse émerge des Ténèbres pour mieux fixer d'un air dédaigneux la nouvelle équipe de la Souris d'Or, au nom apparemment frelaté.
Piclionne disparaît sous les soupirs soulagés de la foule et s'en retourne traquer le rat.
Je vais scanner mes plans, si vous voulez avancer en vous discutant "plan de bataille/envies/suppositions" avant qu'Ysandell ne vous guide là où elle veut...
Et sous vos yeux ébahis, voici Taaaaaaaaaaaaaaaaar Valooooon !
Enfin tel que je le vois
Cela reste imprécis, mais c'est pour avoir une petite idée globale de notre principal lieu de jeu. Je constate que certains détails passent mal au scanner (les ruelles, certaines couleurs), donc j'abandonne mon idée de vous transmettre mon plan plus précis du quartier sud dans lequel je vous propose de jouer : mon dédale de ruelles soigneusement arrangé à la façon d'une toile d'araignée pour complaire à notre spiderman/batman tearien refuse d'apparaître nettement.
Il vous suffit d'imaginer des petites rues, des passages, des venelles, des impasses... Je vous guiderai un peu au besoin. Le rôle du Conteur sera essentiellement de vous construire un décor interactif, dans cette aventure
La flemme d'inventer des noms pour tout (EDIT: et je viens de localiser un suuuuperbe lapsus sur la carte )
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* s'avance en compagnie de Gablebo et Ithilarin, se laissant porter par la rumeur de la foule qui l'entoure, attentive aux diverses théories qui se dilatent et explosent de part et d'autre de la place Sorbon comme des bulles de savon, sensible aux effluves d'angoisse que suscitent ses vers égarés...*
- il faudrait que je leur parle de ce texte et de sa visée première...-
*... aux diverses nouvelles qui s'échangent ça et là. *
* Sans cape multicolore, on l'identifie moins facilement mais l'Oiseau-Lyre attire toujours ça et là des signes de tête respectueux pour qui reconnaît en elle l'élève de Tasilien, l'auteur de la balade de l'Ombre de Tar Valon *
Apparemment les derniers évènements connus par la Tour, quoique dissimulés, semblent déjà avoir un certain impact dans la ville... Je me demande bien où est partie cette Menoly... On m'a raconté... Que voulait-elle ? Que cherchait-elle à la Tour ? Quelle était sa mission alors et quelle est-elle maintenant ? Est-elle liée en quelque façon à cette Ombre que nous poursuivons avec tant de zèle ?... Si mes informations concordent...si le message dit vrai...
* jette un petit coup d'oeil à ses compagnons qui la suivent, confiants apparemment (), élaborant stratégies et embuscades diverses pour piéger leur fascination du moment. *
Je tiens toujours mes promesses, mon amour... Avant que la lune ne soit haute, nous chasserons l'Ombre ensemble...
* son regard s'attarde sur Ithilarin *
J'ai beau la connaître depuis peu, cette jeune fille m'inspire déjà beaucoup d'amitié Peut-être cet amour à peine dissimulé pour les intrigues et le mystère... il faudra que je lui demande si elle est native du Cairhien ou si elle s'intéresse aux daes dae mar, elle aussi...?
* adresse, à travers la foule, un petit clin d'oeil complice à son messager qui semble oublier les tracas de sa mission au bras d'une rouquine alerte *
Il faudra que je songe à mieux remercier Catelan de ses services que par une modeste chanson...
* d'un signe de tête, le salue à nouveau avant de s'éloigner *
* ne peut s'empêcher, insensiblement, de palper dans une poche de sa cape noire la missive de l'aubergiste. *
En peu de mots il a su me dire l'essentiel. A moi de savoir en jouer à présent...
* entraîne ses compagnons à l'écart du bruit et de la foule, en des ruelles moins éclairées où quelques ivrognes égarés dansent avec leurs ombres et trébuchent parfois sur le cadavre d'une bouteille ou d'un rat. Piclionne vient se frotter contre ses jambes au détour d'un croisement avant de repartir à la chasse. *
* Il fait un peu plus sombre encore quand elle ralentit insensiblement le rythme de ses enjambées et cesse de fredonner à voix basse, comme en écho aux mélodies de la fête étouffées par le labyrinthe étoilé de ce lieu stratégique où tout se déroulera *
* s'arrête, se tourne vers ses compagnons, et d'une voix calme et posée *
Maintenant... Il va falloir que vous me fassiez confiance.
* marque une petite pause théâtrale pour rentabiliser ses effets *
Nous sommes à deux rues de l'impasse des Passereaux.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Tiens, je me demandais s'il avait remarqué, il n'avait pas paru jaloux qu'un homme vienne me trouver dans ma chambre pendant mon sommeil ou ma toilette...
* petit sourire rusé et sexy à la fois, une petite lueur satisfaite au fond de ses yeux amusés *
Mon amour, je pense que tu connais mal les ménestrels
* efface son sourire pour prendre un air grave *
* d'une voix précipitée *
Un message d'un ami, peaufinant mon travail, je ne peux pas tout vous dire pour l'instant, le temps presse, ne palabrons pas : elle est sans doute là, attendant quelqu'un ou peut-être déjà avec son... invité.
Si vous voulez l'espionner et l'attraper, il va falloir être plus efficace et poser moins de questions.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* l'excitation visible d'Ithilarin fait réapparaître sur ses lèvres, une trop brève seconde, le petit sourire rusé et sexy qui semble la caractériser ces dernières minutes *
Je comprends votre étonnement.
* durcit légèrement la flamme pétillante de ses yeux verts *
Mais je vous ai demandé, à tous les deux, de me faire confiance. Si ce n'est pas le cas, vous pouvez rebrousser chemin, ça ne sera pas la première fois que j'espionnerai seule une conversation... Mais je ne compte pas laisser filer l'Ombre en prenant le temps de vous dévoiler en long en large et en travers les secrets de la guilde.
Elle est à deux rues d'ici, ou y sera dans quelques instants. Souhaitez-vous vraiment que je vous fasse la lecture de ma correspondance privée ou voulez-vous mettre en place quelque plan pour l'espionner et éventuellement la piéger ?
Pendant un instant, je reste perplexe. J'ai l'air d'une petite fille qui se fait gronder...
Très bien.......
Mais bien vite, je me redresse, pose mes mains sur mes hanches de manière décontractée, et arbore un petit sourire en coin. Mon regard se fait plus intense et mystérieux.
"Vous savez chère Ysandell... je crois que nous allons vraiment très bien nous entendre..."
Sur ce, j'éclate de rire et lui lance:
"Allons-y! Si je ne vois pas cette Ombre dans les prochaines minutes, je peux vous dire que je risque d'être très, mais alors très contrariée...".
A ce moment-là, mon fameux petit clin d'oeil s'impose, ainsi qu'un grand sourire malicieux. Mais la regardant droit dans les yeux, je lui fais bien comprendre que je saisis tout à fait l'importance et les conséquences de l'enquête qui nous attend.
EDIT: Rah ces rats!! Même Tar Valon n'est pas épargnée... Mais c'est quand même mignon ces petites bêtes, après tout.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* son visage se radoucit quelques instants, une vague lueur coupable passe même dans ses yeux *
Je leur expliquerai plus tard... C'est ce festival, toute cette pression... Tant d'heures de travail, de vies risquées pour obtenir cette information...
* esquisse un sourire plus franc *
Ainsi sous la jeune fille en apparence étourdie se dessine une personnalité plus sûre d'elle que je ne le pensais. Comme elle le dit si bien : on va bien s'entendre...
* renvoit regard déterminé pour regard déterminé, et un clin d'oeil pour clin d'oeil *
Allons-y! Si je ne vois pas cette Ombre dans les prochaines minutes, je peux vous dire que je risque d'être très, mais alors très contrariée...
Vous la verrez ET l'entendrez, si nous ne nous attardons pas trop. Le rendez-vous va se tenir dans une impasse : toutes les chances sont théoriquement de notre côté pour mettre en place une embuscade efficace... Je suggèrerais que l'un de vous se poste sur un toit, par exemple... Qu'en dites-vous ? Aviez-vous envisagé pareil cas de figures, dans vos rêves les plus fous ?
* fronce les sourcils en apercevant le rat détaler *
Si c'est bien ce que je pense... cela ne présage rien de bon.
* tente de ne pas laisser passer dans sa voix le trouble qui l'a brusquement saisie *
Mon amour, comptes-tu enfermer l'Ombre dans ton sac ?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Bon. Eh bah je sais pas pourquoi, mais j'ai envie de te faire confiance !
Alors. L'impasse des *le rat détale en frôlant Ithilarin* héééééé ! Sale bête ! Cela ne me dit rien qui vaille... mais ce n'est pas le moment de flancher, encore quelques instants... Bon. L'impasse des Passereaux... on doit pouvoir y organiser quelque chose de correct là quand même.
Je suis volontaire pour me poster sur le toit, comme ça si jamais elle souhaite s'enfuir par là, je pourrais l'intercepter, ou du moins la garder en vue. Et vous pourriez rester toutes deux au sol, à une distance raisonnable mais suffisante pour glaner le maximum d'informations. Si je remets bien cette ruelle, elle est toujours pleine de caisses et autres trucs du même genre, très pratiques pour rester discret.
Qu'en pensez-vous ? Le temps presse, nous n'avons pas forcément le temps de trouver autre chose !
*dis-je d'un ton et avec un regard signifiant clairement "raaaah j'ai hâte j'ai hâte je veux l'avoiiiir dites oui qu'on s'y mette s'il-vous-plaît !"*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* façonne un bref sourire en réponse au regard suppliant de Gab', qui retombe comme un soufflé mal cuit *
Et si elle choisit de grimper sur l'autre toit ? Tu feras un superbe bond pour traverser toute l'impasse ? Peut-être devriez-vous vous poster tous les deux sur les toits... après tout l'impasse n'est pas si grande qu'elle puisse permettre à plusieurs personnes de s'y cacher pour espionner... surtout qu'elle risque d'être "occupée".
Occupez-vous des toits, je reste au sol.
* attend visiblement votre consentement pour aller se poster dans l'impasse *
Note à Gab' (affinité spéciale nâmourdlavied'ys) : il te semble que ta belle est inhabituellement tendue, sans que tu puisses déterminer si cette tension est liée au bon déroulement de l'action, au rat, à quelque chose qu'elle saurait et ne voudrait pas te dire (tu es censé la connaître assez pour voir quand elle hésite à te dire quelque chose ), au challenge "nous chasserons l'Ombre avant que la lune ne soit haute" et à cet astre nocturne qui avale doucement mais sûrement le firmament et menace de faire capoter sa promesse, à la peur de vous engager dans quelque chose de trop gros, doublée par celle que tu sois blessé dans l'histoire... Tu la sens ramassée, comme prête à bondir. A l'amusement de vous voir enthousiastes pour mener cette chasse tant espérée, la satisfaction de vous avoir réservé cette surprise et de réaliser vos rêves les plus fous !, se mêle dans son regard une sorte d'inquiétude voire de peur indéfinissable. Ses sourires s'effacent trop vite pour que tu puisses y croire, comme enterrés par la conscience qu'un évènement majeur va se produire et qu'elle ne sait pas trop encore comment négocier le tournant. Ses mains se crispent sur la canne-épée que tu lui as offerte, si fort que les jointures en sont blanches...
Pour Ithilarin : tu ne la connais pas encore assez pour déceler tout cela, mais comme tu as pu le noter dans ses précédentes interventions, la rapidité avec laquelle elle s'exprime et qui donne une tournure cassante à certaines de ses phrases semble contraster avec ce que tu as pu observer d'elle auparavant ou ce que l'on a pu te dire sur sa légendaire douceur outrageusement sensuelle (noooon je n'ai rieeeen oubliéééééé ). Tu la sens hésiter entre diverses attitudes. Un comportement pour le moins étrange
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Gnagnagna ils sont très bien mes bonds... bon sauf une fois, mais c'était bien différent...
Ouaipe. D'accord pour les toits. Mais je ne veux pas que tu tentes quoi que ce soit de dangereux toute seule si elle vient à s'enfuir par les rues.
Elle a l'air bien tendue... j'espère que c'est uniquement lié à cette affaire...
*Je m'approche d'Ysandell et lui murmure à l'oreille* Tout ira bien. C'est moi qui te le promets cette fois .
Il est temps d'aller vérifier si nous avons le terrain libre ou pas. Si elle n'est pas encore arrivée, cela facilitera notre mise en place.
Que la Lumière nous soit favorable.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
C'est moi qui te le promets cette fois
* par habitude, comme à chaque fois que tu lui murmures quelques mots (doux) à l'oreille, sa main a cherché ton bras pour s'y poser, oiseau caressant. A ces mots elle se crispe brusquement... un geste contrastant avec le sourire et le baiser trop furtif qui vient se poser sur ta bouche. *
Je l'espère. Fais attention, prends bien soin de toi, mon amour.
* se détache de toi à regrets, puis, d'une voix assurée et déterminée *
Bien.
Je vous laisse vous installer et pars en éclaireuse... Bon courage à tous les deux, puisse la Lumière vous guider au cours des prochaines heures.
* disparaît au coin de la ruelle sans attendre de réponse, sa cape sombre voltigeant derrière elle comme une deuxième ombre *
* avance doucement vers le lieu du rendez-vous, morceau de nuit ondoyant sous la lune pâle. *
* Mesure d'un coup d'oeil la situation : L'impasse est encore vide, personne sur les toits, elle n'a pas été suivie, le silence n'est même pas heurté par le son léger de ses pas. *
* cherche et trouve un recoin discret, derrière quelques caisses, où elle puisse épier sans être vue et s'y poste, ombre parmi les ombres, frissonnant sous sa cape légère *
Viens...
Je vous laisse gérer tranquillou vos manoeuvres d'escalade ?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Personne... parfait...
*J'échange un regard entendu avec Ithilarin. Si j'avais l'air dépassé par les événements au cours des dernières minutes, je parais un peu plus sûr de moi à mesure que l'action approche.*
Tout va bien se passer .
*Mon sac toujours à la main, je disparais à mon tour du champ de vision de mes deux accompagnatrices pour me diriger vers l'un des deux bâtiments qui surplombent l'impasse, pendant qu'Ithilarin fait de même de l'autre côté.*
Bon, c'est maintenant ou jamais... le tout est d'être rapide et discret...
"Très bien, je me posterai sur un toit. J'espère tout de même pouvoir entendre quelque chose..."
Discrètement, tout en m'encapuchonnant, j'aperçois Gablebo et Ysandell, aparemment très proches.
Ahein...
Sans plus attendre, je cours en direction de la maison qui fait le coin de la rue, après avoir vérifié que personne ne me suivait du regard.
Ma cape très sombre, prévue pour l'occasion, me permet dans une certaine mesure de ne pas me faire trop remarquer. Arrivée au coin, je saisis fermement la gouttière et commence à grimper. Je vais aussi vite que je le peux. Une fois sur le toit, et je reste accroupie et regarde tout autour moi d'un oeil méfiant.
Elle ne semble pas être sur les toits, pour l'instant...
Mes bottes de cuir souple me permettent de ne pas glisser, de ne pas faire de bruit et de rester tout à fait libre de mes mouvements. Je cours de cheminée en cheminée, faisant à chaque fois une courte pause pour m'assurer que personne ne me voit.
Voilà l'impasse des Passereaux...
Je me rapproche alors du bord du toit en rampant, et reste allongée sur le ventre. Grâce à la grande cheminée derrière moi, je suis dans l'ombre de la lune; je peux ainsi être très proche du lieu du rendez-vous tout en étant très bien cachée. Pour l'instant, l'impasse est déserte. Aucun bruit...
Et à présent, il n'y a plus qu'à attendre que quelque chose se passe.
J'essaie calmement de ralentir ma respiration trop bruyante... Ce mélange d'excitation et d'effort m'a éssoufflée. D'un mouvement très lent, je fais en sorte que ma cape me recouvre entièrement.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Et voilà... aucun bruit, aucun problème... bien en place... Ysandell et Ithilarin ne peuvent pas me voir, mais je verrai et entendrai tout, comme elles...
Il n'y a plus qu'à l'attendre...
* s'avance à pas feutrés sur le toit, d'une élégance de velours insaisissable *
* dépose un présent ensanglanté près de Gablebo *
* lui donne un petit coup de tête pour attirer son attention *
* si tu te tournes vers ton visiteur, deux yeux verts tout droits jaillis d'une masse soyeuse de fourrure blanche semblent réclamer toute ton attention *
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Je reste concentré sur ce que j'ai à faire, régulant ma respiration pour être parfaitement calme. L'excitation a disparu, remplacée par une calme patience.*
Qui est le chat, qui est la souris... même ces rôles semblent flous...
*Je laisse une main parcourir distraitement le pelage blanc.*
Bon, on va dire que c'est suffisant, tu es censée être aux aguets : il y a un corbeau qui voltige au dessus de vos têtes et vient se percher sur un toit non loin de toi... Etonnant, non ?
Une Ombre se détache des autres. Si vous n'étiez pas là pour ça, vous ne l'auriez sans doute pas remarquée. En tout cas vous ne l'entendez absolument pas. D'apès ce que vous remarquez, il s'agit d'un homme revêtu d'une sorte de combnaison de cuir mat, qui semble aspirer la lumière. Aucun reflet de métal ne vous parvient. Un voile noir et un capuchon resserré recouvrent son visage.
Je me place dans un recoin de l'impasse. J'attends, sans un mouvement.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Désolé le chat mais j'ai autre chose à faire... allez... file... s'il-te-plaît ! Raaaah mais il est... tsss... bon, oui, il est beau ton rat... beuuuh... hey, ça pourrait faire un petit morceau de viande ça remarque... en grillade... et ensuite entre deux tranches de pain... faudrait un nom... Pain au rat ? Non... Pain de Rat ? hum... Rat Beurk Eurh ? Ah ouais... pas si mal... en assouplissant un peu les syllabes ça pourrait être bien...
Bon euh... l'impasse là...
*Je reprends ma concentration, sentant que je n'ai jamais été aussi proche de ce que je cherche depuis près d'un mois...*
Et si les informations d'Ys étaient fausses ?... non... impossible... j'ai confiance en elle... elle mène la danse, et elle le fait bien...
EDIT : post croisé
Alors nous y sommes !
*Piclionne est parti et ne reviendra probablement pas. Je peux diriger toute mon attention sur ce que je fais.*
J'observe la ruelle. Rien n'attire particulièrement mon attention. Je reste toutefois tendu, comme prêt à bondir.
A l'écoute, je reste debout, patient, visiblement dans l'attente.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Cela fait plusieurs minutes que j'ai passé les grandes grilles de la Tour Blanche, et je recherche désespéremment l'impasse des Passereaux.
Pensée: Ca sent le piège à plein nez... "Compagnon de lutte contre la Lumière"?
L'impasse des Passereaux Messire? Là-bas... non loin. Vous prenez à gauche au bout de la rue et...
Je pars alors à l'endroit que m'a indiqué le forgeron, et me retrouve effectivement dans une impasse, alors que la nuit est déjà bien tombée.
Pensée: Une journée mouvementée, et la nuit s'annonce pire!
Ne craignez rien, si nous sommes du même bord, il ne vous arrivera rien. Nous sommes seuls ici, je connais parfaitement cet endroit, et il n'y a que nous. Vous pouvez croire les rumeurs des journaux : je sers le Grand Seigneur de l'Ombre, et j'ai su qu'il en était de même pour vous. Mais je vous pose la question pour que tout soit bien clair. Votre réponse vous engagera définitivement, avec nous ou contre nous.
Alors ?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Votre réponse vous engagera définitivement, avec nous ou contre nous.
Vous? Vous avez beaucoup d'alliers ici? J'ai entendu les rumeurs d'un certain aubergiste d'une certaine auberge qui a été dénoncé... Ca vous dit quelque chose, "Ombre"?
Pensée: Plus le temps passe, plus mon intuition me dit "DANGER"! Cette rumeur que j'ai entendu n'était n'y claire n'y complète mais bon...
J'ai appris pour Duncan et Pelos. Je ne sais comment la Tour a pu savoir qu'ils étaient du côté de l'Ombre, mais ils le paieront. Vous me parlez d'alliers, et vous avez pu constater que deux d'entre eux ne sont plus là.
Mais vous Kror, vous avez réussi à vous infiltrer à la Tour. Et vous n'êtes pas le seul, vous avez pu le voir tout à l'heure. Menoly a réussi à fuir la Tour, je le sais. Imaginez ce que nous pourrions faire, ensemble. Vous à l'intérieur, nous à l'extérieur. Et peut-être êtes-vous parvenu à convaincre d'autres personnes de la Tour. Vous avez pu constater la puissance d'une Aes Sedai de l'Ajah Noire, avez-vous une idée de la puissance que représenterait un liage entre vous et l'une d'elle ?
Ma voix est toujours aussi neutre, mais mon ton résonne de colère, de conviction, et d'ambition.
Une ombre vascillante s'avance à travers Tar Valon. Si les corbeaux et les rats ont dit vrai... A quelques rues de l'impasse des Passereaux, brise les flux qui la maintenaient hors de tout regard depuis les cachots de la Tour. Une femme encapuchonnée de noir -dont les lecteurs assidûs devineront l'identité- se hâte vers le lieu décrit par ses yeux et oreilles.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Admettons que je vous crois, "Ombre". Vous m'impressionnez par tout ce que vous savez, et vous semblez ignorer beaucoup aussi. Nous servons apparament le même Maître.
Pensée: Mon sentiment de DANGER n'a pas disparu... mais lui faire croire que si me parait une bonne idée.
Bien. Alors nous allons pouvoir désormais travailler ensemble. Vous avez déjà accompli beaucoup en entrant à la Tour. Ne faites rien qui pourrait faire douter vos supérieurs de votre fidélité envers la Lumière. Méfiez-vous d'Eltharion. Ne le provoquez pas. Restez lui apparmement fidèle jusqu'à ce qu'il fasse de vous un Lige. Alors...
au fait, vous n'avez pas répondu. Connaissez-vous certaines personnes pouvant vous aider à l'intérieur de la Tour ?
* un rat s'avance avec prudence dans la ruelle. Il a perdu trop de ses frères sous les griffes de Piclionne, aka l'ombre blanche de Tar Valon, et se méfie.*
* Epie le rdv en cours. *
* Renifle trois fois et revient sur ses pas, avertir la femme, non loin. *
J'observe la scène, estomaquée, mais je ne laisse rien paraître; je reste très concentrée.
Trois personnes très louches à un même rdv, hum... rien de bon... oh non....
Je reste sur mes gardes: je me retrouve en présence de de ce qu'il semble être deux AdT, et une femme qui à mon humble avis, fait partie du même clan.
Avant de les juger trop hâtivement ces personnes, je ferais bien d'écouter ce qu'ils ont encore à dire... Ca devient de plus en plus intéressant...
Je sens bien qu'il y a beaucoup de chances pour que cette rencontre tourne au vinaigre. Je serre mes couteaux encore plus fort dans mes mains, plisse les yeux et tends l'oreille pour ne pas manquer une miette de ce qu'il se passe en contrebas.
Soudain, j'entends quelque chose qui me terrifie: l'Ajah Noire! ... elle existe donc bel et bien? Et une de ses Aes qui coure dans la nature?!
Ma bouche s'ouvre toute seule, et mes mes yeux s'équarquillent.
Cette Menoly... C'est ELLE! ...
Je n'ai pour l'instant aucune preuve de son identité, mais tout colle trop bien.
Un lige AdT qui copine avec l'Ombre de Tar Valon et une Aes de L'Ajah Noire... Je n'arrive pas à croire que je me suis embarquée dans une histoire pareille... Mais maintenant que je suis là, j'y reste. Je peux avoir un important rôle à jouer.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Menoly... encore elle... si elle est ici... les rats... mais si ce chat a tué celui qui était prêt de moi... ne sait-elle donc pas que je suis ici ? Et Ysandell et Ithilarin... par la Lumière...
Nous voici donc, Elora Mildred Stephan et moi, dans les rues de cette magnifique ville qu'est Tar Valon.
Nous marchons silencieusement dans les rues mal éclairées. Nous passons devant l'Auberge du Tonneaux Désincarné et poursuivons jusqu'à nous éloigner le plus possible de la Tour.
Après un quart d'heure de marche, des bruits de conversations attirent notre attention. Je baisse la voix et dis :
Ca vous dit de se rapprocher un peu, histoire de savoir si ces gens se disent des choses interressentes ?
Plus ou moins traîné de force -mais par Vella, ça change tout- dans Tar Valon, Stephan suit les novices d'un air légèrement réprobateur que seule sa bien-aimée pourrait saisir. Les novices n'ont pas le droit de quitter la Tour, et en pleine nuit qui plus est !
Dans un léger soupir, il regarde Vella avec un mélange de reproche et d'ironie désabusée, mais l'amour prédomine malgré tout. En même temps, il se sent tout bizarre rien que de la voir marcher (onduler ?) dans cette robe...
Ca vous dit de se rapprocher un peu, histoire de savoir si ces gens se disent des choses interressantes ?
Ca ne nous regarde pas, ce que disent ces gens, dit-il avec une pointe d'exaspération. Vous ne vouliez pas écouter les conversations, à l'origine, il me semble.
*Ah non ! C'est pas loyal ça ! C'est...* Stephan se laisse bâilloner sans faire trop de difficultés. Mais, bien que restant muet, il foudroie un instant Vella du regard tandis qu'elle l'entraîne vers les voix en question. *j'ai trop l'impression de me faire écouter...Qu'est-ce que ces gens peuvent bien se dire d'intéressant franchement...*
Désabusé, il se demande ce que ça donnerait si Vella venait à le lier, et l'image d'un gentil chiot lui vient brièvement, avant qu'il ne se concentre de nouveau sur les trois novices qu'il est censé protéger.
Je souris franchement à Stephan () et l'entraine encore d'avantage vers les voix. Elora et Mildred nous suivent, nous somment tous les quatre tapies dans l'ombre...
Et là... c'est le drame. C'est accidentel mais rien n'y fait : Vella al'Garath aurait très sérieusement dû songer à regarder devant elle en se remettant en route, au lieu d'avoir encore à demi la tête collée aux lèvres de son gentil compagnon. Malheureusement, dans un *bong* mat, la jeune femme se cogne en plein dans un badin arrivant en sens inverse.
Ou est-ce seulement un badin ?
C'est un homme plutôt grand qui baisse des yeux anthracite sur elle, un sourcil sceptique se haussant finement à ce rentre-dedans au sens le plus tristement littéral du terme. Le regard la parcoure de haut en bas, et de bas en haut... un sourire en coin se dessinant paresseusement sur ses lèvres à la vue qu'il découvre. L'inconnu relève alors les yeux de ses attributs bien féminins, pour les poser dans les siens.
Stephan se raidit brusquement en voyant le regard que l'homme pose sur Vella. Très froid, il le salue de la tête tout en prenant la main de sa bien-aimée :
Toutes nos excuses, messire. Nous ne vous avions pas vu.
[i]Le sourire en coin de l'inconnu s'accentue légèrement, son regard se déplaçant vers Stephan un très bref instant à ces paroles. Il le salue d'un imperceptible signe de tête, et reporte calmement son regard toujours aussi semi-lascif sur Vella, attendant la réaction de la belle elle-même sans sourciller.[i]
Ce soir devait être la soirée des rencontres semblerait-il... Car les deux hommes et vella pouvait sentir alors un choc, qui provoquait un mini carambolage humain.....
Ce n'était autre qu'une jeune femme qui au choc s'était retrouvée par terre, les yeux ambre montrant clairement qu'elle était un peu sonnée du choc... Il faut dire qu'elle n'avait pas la carrure de nos deux hommes...
Elle clignait des yeux essayant de retrouver ses esprits en secouant la tête, tout en se demandant dans quel pétrin s'était-elle - encore- fourrée !
Alors que je finissais de montrer mes sentiments à Stephan, je me cogne dans un homme qui se trouvait dans l'ombre lui aussi.
Je m'apprète donc à dire à cette fameuse personne ce que je pense des gens qui se promènent en pleine nuit et qui ne font pas attention aux honnètes femmes (), lorsque je capte le profond regard qui est posé sur moi...
Et là tinguepafpifpofargggpfiouuuu !!!!
Ce n'est pas un homme qui me regarde mais c'est un... Par la Lumière des Ténères ce regard !!!! Je n'y vois pas beaucoup, mais le peu que je vois me ravie !!! Il est beauuu !!!!
Messire... Je fais une petite révérencepleine de grace. Veuillez excuser ma maladresse... Mes yeux sont fixés sur les siens, je n'en décole plus
[RPOFF]J'insère son futur avatar, pour idée générale de son physique.[/RPOFF]
De toute évidence, le bel inconnu semble lui aussi apprécier un minimum ce qu'il voit... ses lèvres sensuelles s'entrouvrent pour lui glisser un mot quand... le bolide humain qu'est la jeune fille aux yeux ambrés les percute tous, le faisant vaciller un bref instant avant qu'il reprenne son équilibre.
Avec un claquement de langue agacé, l'inconnu baisse les yeux sur cette nouvelle arrivée qui se trouve si incongrument au sol. Ses sourcils se haussent à nouveau, de toute évidence celle-ci lui parait bien moins attrayante.
C'est toutefois un sourire en coin qui revient bien vite à ses lèvres, tandis qu'il tend la main à Deirdre pour la relever.
"L'un de nous serait-il ta'veren ?" demande-t-il d'une voix grave, oui, mais aussi matinée de la légéreté d'une moquerie.
C'est alors qu'une jeune femme percute le bel homme qui m'a servi de buttoir. Elle atterrit sur son postérieur, nous ofrant un spectable assez risible.
Je me retiens tout juste d'exprimer mon hilarité et passe devant le bel inconnu, d'une démarche ondulante, pour relever la jeune femme.
Je lui tend la main avec un sourir encouragent.
L'inconnu et Vella prennent donc chacun une main de la jeune fille, simultanément. A ce geste synchrone, les yeux de l'homme reviennent un instant dans ceux de Vella, le sourire insoluble jouant toujours sur ses lèvres.
La jeune fille regarde les deux mains ahurie, clignant des yeux de totue évidence surprise.... L'un est un homme, l'autre est une femme... (quel sens de l'observation ! )
La jeune femme avait le visage un peu rouge et de toute évidence elle reprenait sonsouffle.. et ni une ni deux, elle prend les deux mains pour se relever ainsi légèrement - et aisément !
"Bonsoir, peut-être pourriez-vous m'aider...."
Sa voix était douce et avait un petit accent du Cairhien, mais chose peu courante, elle avait une rapière à la taille... Elle était petite, légère, un peu aérienne avec un petit nez pour le moins mutin.... Elle semblait un peu intimidée....
L'homme me regarde, toujours avec un sourire aux lèvres. Par chance, en se penchant pour relever la jeune femme, son visage s'attarde dans une raie de lumière. Je peux donc aprécier ses traits : une pur beauté !
Je détache difficilement mon regard du bel inconnu et m'addresse à le jaune femme : Si c'est dans mes possibilités volontier, mais dites moi vous ne vous êtes pas fait mal au moins ?
Croisant les bras, l'inconnu émet un léger rire bas. Son sourire toujours présent aux lèvres, il observe les deux jeunes femmes... comme un lion en chasse le ferait d'un troupeau de gazelles, ou peu s'en faut.
Lui-même, en tout cas, tient nonchalamment en main les rênes d'un étalon bai brun qu'il avait été en train de mener par la bride avant de se cogner à Vella. Dans son dos dépasse le pommeau d'une épée. Un guerrier, ses muscles en attestent : larges épaules, grandes mains gantées sobrement de cuir, des pectoraux bien dessiné se dévoilant à demi dans le col légèrement délacé de sa simple chemise de lin.
Il savait pourquoi il était là. Mais qu'est-ce qui pouvait amener deux jeunes femmes à parcourir ainsi ces ruelles en catimini à cette heure ? Silencieux, l'homme observe depuis les ombres couvrant son visage.
"Oh non, ça va, j'ai l'habitude" répondit la jeune femme à Vella, tout en dépoussiérant la manche de sa veste d'un geste preste.
En tout cas, elle semblait pour le moins innocentre, tout en regardant les inconnus et ... elle se frottait la tête d'une main.... et dit tout bas piteusement....
"Je me suis perdue...."
Fine et svelte, sa silhouette laissait penser qu'elle pratiquait un exercice quelconque régulièrement.
A l'entente de cette réponse, l'inconnu pousse un léger grognement. Perdue. Perdue ! Avec un claquement de langue agacé, il s'adresse à la jeune fille.
"Perdue en allant où ?" dit-il d'un ton passablement irrité. La patience n'était peut-être pas son fort !
"Je ne retrouve plus mon auberge. Je viens d'arriver à Tar Valon.", fut la réponse de la jeune femme. Elle levait lementon fièrement et sa main aux doigts fins se posa sur sa hanche.
Voyons, c'est l'Auberge du Tonneaux désincarner que vous cherchez ?
Tout en parlant, je regarde le bel inconnu avec une certaine insistance, je dois l'avouer.
Ayant conscience du regard de Vella, l'inconnu ramène son regard sur elle, le sourire s'accentuant à nouveau finement. Décroisant les bras, il semble prêt à se remettre en marche... et s'adresse à Vella.
"C'est à toi ?" l'air toujours aussi moqueur, l'homme fait un signe de tête cavalier en direction de Stephan.
Mes soucils se fronce à cette question. *Stephan n'est pas un objet, et encore moins ma propriété (même si ça me tenterai bien )*
Je m'addresse au bel homme d'une voix un peu dur :
A vrai dire la jeune femme commence à froncer les sourcils, fort mécontente ! Ils ne la regardent plus ! La moutarde commence à monter au nez.... et elle hurle fort mécontentement :
"Ca se pourrait !!" En omettant de dire qu'elle ne se rappelait plus du nom de l'Auberge étant donné qu'elle ne retenait jamais ce genre de *petits* détails...
"... Mais"enchaina-t-elle."Peut-être devrais-je vous laisser à vos regards vicieux !!"
Et d'un coup, elle fit volte face, s'en allant... en donnant un coup de rapière sans le faire exprès au cheval de l'inconnu, pour repartir sans savoir où elle était dans la ville, fulminante !
A la voix durcie de Vella, l'inconnu se contente de rire doucement, pas démonté pour si peu. Le sourire caractéristique aux lèvres, il s'empare de la main de la Domani.
"Alsandair Taldrian, pour vous servir ma belle." fit-il d'une voix basse, les yeux sombres plongeant dans les siens en lui faisant un baise-main.
Puis, relâchant la main avec désinvolture, il se tourne vers Deirdre en sentant son étalon s'agiter au coup.
"Faites attention avec ça." ajoute-t-il d'un ton ennuyé, et empreint d'inintérêt.
Ouh ! A ça ! La fureur envahit l'esprit de Deirdre et ce n'est ni une ni deux qu'elle se retourne vers l'homme.... et d'une décision pas du tout mûrement réfléchie, elle sort sa rapière du fourreau, l'oeil ambre brûlant, le souricl froncé !
" Je sais m'en servir, et si tu veux je peux même te le montrer personnellement en te tranchant le corps !"lui hurle-t-elle à la face sans la moindre discrétion, ni retenue au beau milieu de la nuit, aveuglée par sa fureur !
Elle se précipité sur lui...
.... et trébuche malencontreusement sur un pavé qui sort un peu plus que les autres de la route s'étalant dans la ruelle, la rapière à la main malgré tout...
Je laisse Alsandair se présenter, de manière tout à fait rafinée d'ailleur.
Mais la jeune femme semble dégoutée par le jeu qui se déroule sous ses yeux. Elle fonce comme une folle sur Alsandair, rapière à la mains...
Me rendant compte que je suis pleine de joie () je saisie la Saidar, ramasse encore une fois la jeune femme, et la maintient avec des flux d'air bien tissés. Je m'addresse à elle sur un ton amical :
Mademoiselle, si vous partez comme ça dans la nuit, vous allez vraiment vous perdre. Il n'est pas sure de se promener seule vous savez ? Et je pense qu'il est inutile de se précipiter sur cet homme si rafiné... Il ne vous a rien fait.
Alsandair fronce légèrement un sourcil, un éclat s'allumant l'espace d'un instant dans ses yeux.
Aes Sedai.
Il observe Vella de plus près, et avec une attention tirant davantage sur le fil du rasoir. Non... pas encore. Pas encore, mais en bonne voie.
Secouant la tête, il regarde les environs de ruelles désertes avant de ramener les yeux sur les deux femmes.
"Je cherche une auberge moi-même. Alors si cette jeune fille veut se faire accompagner..." suggère-t-il prosaïquement. Il secoue la tête à nouveau : "Une chose est sûre, traîner ici ne nous amènera rien." Il hausse des épaules.
Commençant à m'impatienter de cette perte de temps, je me rapproche du petit groupe. Jetant à peine un regard à l'homme tenant son cheval par la bride , je me rapproche de Vella et lui glisse à l'oreille Bon alors qu'est ce qu'il se passe maintenant. Qui sont ces deux guignols?
Deirdre grommelait.. Maintenant, ils étaient deux à lui taper sur les nerfs. L'un avec uns ourire et des manières agaçantes, et l'autre avec un raffinement condescendant ! Elle n'était pas stupide, Sang et Cendres !|/i]
"J'attaque encore qui je veux !" [i]fit-elle, fière, bien que son orgueil fut mal placé. Ses yeux ambrés étaient furieux, vexés. Elle était susceptible, peut-être jouerait-elle, elle aussi le jeu de la condescendance ?
"Mais, puisque vous proposez ainsi vos services gratuits, vous devriez pouvoir me servir de guide dans la ville. Après tout, si vous n'avez que ça à faire...."finit-elle en haussant les épaules.
Intérieurement, elle espérait que le mot servir et gratuité les fassent au moins froncer des sourcils ! Ce serait bien là sa revanche !
D'un claquement de langue agacé, notre homme se détourne des trois jeunes femmes : il a déjà suffisamment perdu son temps, pour rien. Se hissant en selle avec l'aise d'une longue habitude, il salue les demoiselles.
"Au plaisir." une touche de sarcasme se glisse dans sa voix, tandis qu'il prend les rênes pour tourner bride.
Je baisse la voix au maximum et répond sur le ton de la conversation :
Cet homme, qui est charmant avoue-le, se nomme Alsandair Taldrian. Et la jeune femme et bien j'en sais rien. Ils cherchent une auberge...
Puis je pousse doucement Elora en avant et déclare : Mademoiselle, voici Elora, une amie je metourne un peu et désigne chacun de mes compagnons tours à tours. Et voici Mildred, une amie, ainsi que Stephan notre protecteur.
Ce dernier a vraiment l'air en colère. C'est compréhensible...
Mais déja l'homme au magnifique regard monte en selle.
La jeune fille était à présent méfiante et toujorus en rogne. C'est ainsiq ue les bras croisés, le menton haut, elle toisa l'Aes Sedai de sa petite taille peu impressionante.....
"Je me nomme Deirdre al'Ys ! Et je n'aime pas que l'on se moque de moi !"
Peu importe que c'était le sujet ou non, elle était susceptible et pour le moins.... rancunière...... Oui, elle se souvenait bien de ce rire quand elle les avait tous heurtés !
Ah les domanies, d'abord je la vois avec ce Kror, ensuite avec Stephan et maintenant elle fait les yeux doux à ce type. Je ne peux m'empecher de lever les yeux au ciel. C'est alors que la perfide me pousse en avant et me présente à l'homme et à la femme.
"Au plaisir." une touche de sarcasme se glisse dans sa voix
Fronçant les sourcils je regarde l'homme s'éloigner. C'est pas l'humilité qui l'étouffe celui-là.
Je relache alors la Saidar et m'addresse à la jeune femme sur un ton qui se veux apaisant :
Je ne me moquais pas de vous... Je suis désolée si vous avez été froissée Deirdre.
Vous ne voulez pas qu'on vous emmène, mes amis et moi, dans une auberge ?
Que faire ? Peut-être disait-elle la vérité, mais une Aes Sedai ne disait jamais forcément la vérité que l'on croit entendre.... D'un autre côté...... elle était perdue, et n'avait aucune idée d'où son auberge se trouvait... Puis d'un petit soupir,
"Très bien, j'accepte vos excuses. Et j'accepte votre proposition de m'amener à l'auberge." Elle acheva sa phrase d'un petit hochement de tête entendu.
Ithilarin, tu me lances un tit dé pour savoir si tu réussis à rester immobile sans te faire repérer ? Tu es à côté du corbeau de Menoly, il s'agite parce que sa chère maîtresse vient de le rejoindre, ça serait con qu'il ait quelque chose à lui dire Egal ou supérieur à 5 et c'est bon, tu ne seras qu'une ombre parmi les ombres, si j'ose dire.
Gab', un petit jet de perception pour savoir si tu es attentif à ta chère et tendre... on sait jamais qu'elle soit en train de faire une bêtise
Quel sens du spectacle !
Et merde, encore un qu'a compris que je carburais à la flatterie
De même. J'avais hâte de rencontrer cette Ombre dont la Gazette du Tonneau Désincarné me vantait les mérites. Je ne sais pas qui est l'auteur de ces articles, mais si son style laisse à désirer et ne vaut pas les aventures de Fassrider, il a su susciter mon intérêt pour vous. "On" m'avait dit que certaines personnes pourraient m'appuyer en dehors de la Tour... mais j'étais tant occupée à lire, pour le Maître, que je ne suis pas sortie de la Tour... je suppose que c'était vous... mais je n'ai pas pu sortir de la Tour...
* paraît sur le point d'ajouter quelque chose et se perd dans ses propres pensées - serait-ce la mention de Fassrider qui l'a déconcentrée ? Ou la grande décharge de pouvoir utilisée dans la bataille des cachots l'a-t-elle complètement exilée de la raison ? Son regard est trouble, si trouble...*
* embrasse la vraie source, distraitement, mais de façon si forte et si brutale que vous sentez les poils de vos bras se hérisser, les cheveux à la base de votre cou frisotter de terreur et de respect*
Que disais-je ? La Tour... J'ai dû la quitter, maintenant. J'ai entendu dire que Nicilia était morte. Ce n'est pas une grande perte. Elle n'a jamais su être discrète. Geldar l'a perdue. C'est dommage. J'avais encore des informations à trouver à la Tour, pour libérer notre maître. Je les trouverai d'une autre façon. Messire... Kror ? Pourra peut-être aller chercher les documents pour moi. J'ai oublié un très beau manuscrit sur les sceaux à la bibliothèque. C'est dommage.
Chaque "c'est dommage" est ponctué d'une montée en colère. La Brune-Noire avide de savoir et de pouvoir semble vraiment regretter ses livres bien-aimés... et laisse crépiter sa déception en utilisant la Source à l'aveuglette pour agglomérer autour d'elle une aura sombre et luisante que les participants de la bataille des cachots connaissent bien.
J'aurais voulu prendre le contrôle de la Tour. Etre nommée Amyrlin. Mais ils ont choisi une autre brune. Akasha. Plus populaire. Je n'aurais pas su rallier les vertes. Cersei se serait opposée. C'est dommage.
* pousse un grand soupir de déception *
* adresse un pauvre sourire dépité à l'Ombre *
Visiblement elle a besoin de s'épancher avec d'autres personnes que des rats ou des corbeaux... et son regard fatigué, triste, cherche et sonde le vôtre pour y projeter toute la colère et la folie hantant cette âme définitivement perdue pour la lumière.
* poursuit sa litanie en s'avançant vers vous, manipulant des flots de pouvoir comme un enfant suçoterait distraitement un doudou pour se calmer *
Tous ces livres laissés derrière moi... Et cette pauvre et faible Nicilia. Et ce pauvre apprenti... * sourit d'un air tendre et inquiétant à Kror * Vous auriez pu être mon lige, si nous nous étions trouvé... Perséphone... elle m'avait dit, mais j'étais trop occupée à lire. * éclate de rire, le regard trouble, les yeux injectés de tendresse folle * . Comme vous devez-vous ennuyer, tout seul dans cette grande Tour infestée de lumière...!
Cataclop, cataclop, clop clop... les bruits des sabots d'un cheval se mettent à résonner, encore au loin, à l'oreille de Gablebo. Cataclop, cataclop, clop clop... le bruit se rapproche peu à peu, le cavalier innocent des sombres manigances va menacer de faire repéter tout le monde si personne n'intervient...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Gab'... on va dire que tu vois pour que je puisse jouer mon perso, mais sinon sur ce coup-là, t'es un amant double zéro
Bien. Catelan m'avait prévenue : trois personnes, l'Ombre, et deux Adt. J'offre l'Ombre à Ithilarin et Gab', comme promis... Quoiqu'elle me semble jouer un double jeu, je pense plutôt qu'elle essaye de confondre nos deux grands pervers ou d'obtenir des informations... Les deux zoziaux s'en occuperont seuls selon leur propre appréciation. Ce n'est pas elle qui m'intéressait le plus... elle n'était qu'un prétexte pour répondre à une envie de namoûr... J'espère qu'il ne sera pas déçu... et ne m'en voudra pas ? J'ai essayé de le prévenir, je n'ai pas osé, peur que les informations soient fausses... Je regrette à présent de les avoir attirés ici... J'espère qu'il ne leur arrivera rien.
Je suis venue ici pour les deux autres. Ces enquêtes, avant d'aller à la Tour... autour des amis des ténébreux... les précieuses informations de la guide et de ses relais, tels Catelan... trouvent ici une conclusion.
J'aurais voulu prévenir des gens de la Tour. Eltharion... Gab' semblait avoir confiance, mais nous n'en avons pas eu l'occasion de parler. C'est dommage, comme le dit si bien cette folle.
Tasilien m'a dit avant de mourir de ne pas m'attaquer à de trop gros morceaux, seule... mais ai-je vraiment le choix ? Cette femme est complètement folle.
Laisse-la parler un peu et puis...
* fouille dans les profondeurs de sa cape et en extrait un mince objet avec un petit sourire *
* Au premier abord, il ne s'agit que d'une simple flûte.*
* Seul un membre de la guilde pourrait déceler le fin mécanisme qui transforme le pipeau en sarbacane...*
* enduit soigneusement une fine pique de poison et l'insère délicatement dans le tuyau *
* se tient prête *
Fais seulement un geste déplacé, et je te coupe le sifflet...
Stephan est resté froid et silencieux durant tout l'échange entre Vella, Alsandair et Deirdre, bien qu'éprouvant une furieuse envie de faire taire la prétention de ce méprisant/able personnage. *Sa façon d'agir à l'égard de cette jeune femme... Quant à Vella...je lui fais confiance.* Une des paroles d'Alsandair lui revient malgré tout en mémoire. *"c'est à toi"...espèce de...non, on se calme. Enfin, il est parti maintenant.*
Avec un semblant de sourire, Stephan s'adresse à Deirdre :
L'auberge n'est pas très loin, demoiselle. Si vous voulez bien nous suivre.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Je commencait a m'impatienter un peu de l'entretien de Vella avec ces edux personnes .. je n'ai pas trop envie de me faire remarquer, pas ce soir. Je suis tout de même sortie en fraude de la Tour et en plus Vella a assomé fait boire un gardien.
J'ai bien peut qu'à son réveil il ne se rapelle de nous. Et même si il ne peux pas nous décrire, je n'ai pas du tout envie d'aller dans le bureau de la maîtraisse des novices.
Pour le moment, je me tiens toujours avec Vella en prenant un air assez impatient. Je lui glisse alors a l'oreille : « Qu'en dis-tu de bouger un peu, je ne veux pas trop me faire remarquer. Et, avais tu un plan pour notre petite excursion ? »
off: Vella, qu'as tu fait sur le gardien avec ta bouteille ?
Tu as raison, remuons nous ! Je pense qu'il serait judicieux de mettre cette demoiselle à l'abrit, et ensuite je dois absolument aller chercher quelque chose... Vous n'aurez cas m'attendre à l'Auberge si vous préférez, je serai très rapide.
*Je ne vais pas lui dire qu'il sagit de Kror, sinon elle ve se demander ce qu'il fait à TV en pleine nuit...
off : Pour le garde eh bien, je l'ai aidé à boire sa bouteille à une vitesse un peu ... Au moins il sera saoul jusqu'à ce qu'on rentre
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Aller chercher quelque chose ? Je vois mal ce qu'elle peut aller chercher et où. On verra bien ...
Une auberge ? En fait, je n'y tiens pas trop. Surtout que je n'ai pas d'argent sur moi, je ne pourrais rien acheter. Et puis j'ai envie de visiter Tar Valon, je ne suis jammais sortie de la Tour depuis mon arrivée ici. « Je préfère t'accompagner, je ne conais presque rien de Tar Valon, à part la Tour bien sûr. »
M'arrêtant un moment, l'air de réfléchir.
« Et pour ce que vous cherchez, peut être peut on essayer de canaliser quelquechose. Je ne sais même pas si c'est possible mais on doit sûrement pouvoir essayer quelquechose. non ? »
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
« Canaliser, je ne pense pas que cela se remarque. Enfin, cela dépend du tissage mais il ne devrait pas se remarquer, ne sens-tu pas la multitude d'autres tissages en ce moment même ? »
C'est rigolo, si je ne conaissait pas Vella (off: je me trompe bien sûr), je penserait qu'elle voudrait nous éloigner de je ne sais quoi. C'est bien elle qui nous a menées ici, non ? Pour le moment je reste silencieuse en attendant la suite des évennements.
Cataclop, clop, clop... cl... les sabots s'interrompent. Dans un bruit doux comme le velours, le cavalier met pied à terre, examinant le fer d'une des pattes de sa monture.
Nous marchons calmement, jusqu'à arriver à proximité d'une petite impasse. Là, une phrase retentit par-dessus le silence nocturne, tout juste troublé par les rires et les musiques, place Sorbon :
...devez-vous ennuyer, tout seul dans cette grande Tour infestée de lumière...!
Stephan s'immobilise brusquement, et repousse les trois novices et Deirdre contre le mur avant qu'elles aient pu passer devant la ruelle. Le coeur battant à tout rompre, il lui a semblé reconnaitre la voix d'une Aes Sedai de la Tour. *Une Brune...Menli...non Menol...Menoly ! La Noire ! Oui, ce ton si indifférent...*
Se tournant vers Vella et les autres, il leur fait signe de se taire, puis s'adosse à la paroi du bâtiment qui les dissimule pour entendre ce qui se dit. Heureusement, le bruit des sabots a couvert celui qu'ils auraient pu faire en marchant.
edit: Puis le bruit s'arrête, non loin de là. *Mince, il va falloir être parfaitement silencieux, dans ce cas.*
Avec un claquement de langue, le cavalier se rend compte de la triste vérité : son cheval a perdu un fer. S'il tenait le maréchal-ferrant qui lui a fait ce travail risible... ! Mais peut-être ne pouvait-il le blâmer, après tant de lieues parcourues. Secouant la tête, le cavalier prend les rênes de sa monture, et le mène par la bride. Revenant sur ses pas, ses yeux scannent le sol en quête du fer perdu...
Sa silhouette silencieuse, enveloppée d'ombres, se rapproche peu à peu du petit groupe. Percevant un mouvement quand ces derniers s'arrêtent à l'entrée d'une ruelle, notre homme relève la tête vers eux.
Stephan voit le cavalier se diriger vers eux. *Si jamais il passe devant la ruelle...ou nous parle...*
Levant précipitemment une main pour lui faire signe de s'arrêter, il espère qu'il verra, dans le noir, les signes lui demandant de faire silence, mais l'homme et sa monture sont assez loin, malgré tout.*Créateur, faites que ce cheval ne fasse pas de bruit...tiens, ce ne serait pas le bonhomme de tout à l'heure ? Bon, pas le moment...*
[i]Quand le cavalier s'avance d'un pas, Stephan peut en effet reconnaître le visage d'Alsandair à la faveur du clair de lune. Un sourcil finement haussé, celui-ci ouvre la bouche pour les aborder... et la referme de justesse en voyant les signes presque précipités que lui adresse le jeune apprenti Lige. Fronçant légèrement les sourcils, il promène un oeil méfiant et attentif sur leurs alentours. Lentement. Sans hâte. Prendre son temps.
Après de longs, longs instants, en réalité seulement une poignée de secondes, le regard anthracite revient se poser sur Stephan et Alsandair hoche très lentement la tête : s'il ne sait guère quoi, il a clairement compris que quelque chose se trame ici, quelque chose requérant la discrétion. Allant attacher son cheval non loin, le guerrier lui donne une petite tape sur l'encolure pour l'apaiser, et afin de s'assurer de sa tranquilité lui accroche une "muselière" remplie de quelques grains d'avoine pour l'occuper. Les gestes d'Alsandair sont lents et délibérés tandis qu'il accomplit ces menues tâches avec un grand soin pour le silence.
Enfin, il se tourne à nouveau vers le groupe, et s'avance sans bruit dans les ombres, rasant les murs pour venir rejoindre la compagnie. Ses yeux passent en revue les visages de chacun un bref instant, mais s'arrêtent sur celui qui lui a fait signe : Stephan.
Le regard dans le sien sous des sourcils légèrement froncés, Alsandair bouge les lèvres sans énoncer un seul son, laissant la question se deviner : "que se passe-t-il ?".
Quand Alsandair les rejoint, Stephan lui adresse un demi-sourire tendu, reconnaissant de sa discrétion. Leurs regards se trouvent, et Stephan répond à la question muette par un signe de tête en direction de la ruelle, puis en portant une main à son oreille. Une certaine nervosité, mêlée d'appréhension peut se lire dans ses yeux bleus, et sa main se tend régulièrement vers la poignée de son épée.
Un bref sourire d'un éclat ambigu traverse le visage d'Alsandair alors qu'il hoche de la tête à son cadet (ou c'est du moins ce qu'il suppose). Tournant son regard vers la ruelle, l'homme s'accroupit lentement, se fondant dans les ombres plus profondes du ras du sol... s'approchant petit pas par petit pas du coin de l'impasse, il finit par y plaquer le dos. Il adresse un dernier regard à Stephan, un geste de la main signifiant l'apaisement, comme pour l'inciter à ne pas se laisser aller à toucher cette fameuse épée.
Il tourne ensuite la tête de côté... toujours lentement, lentement... une infime partie de son profil dépasse de ce coin de mur, tout près du sol, tandis qu'il jette enfin un premier regard volé dans la ruelle, tendant l'oreille.
Stephan s'efforce de se détendre en voyant le geste d'Alsandair, mais se crispe de nouveau en le voyant regarder dans la ruelle. Si jamais quelqu'un le remarque...C'est peu probable, mais sait-on jamais.
Néanmoins, l'apprenti écarte la main de son épée, et s'efforce de calmer les battements de son coeur, à l'écoute.
Elle avait accepté l'invitation de suivre, et d'un coup, tous s'étaient raidis silencieux....
"Dans quel pétrin me suis-je encore fourrée ?" se demandait-elle. Mais plaquée contre le mur, immobile et la main sur la garde de la rapière, elle attendait. Elle observait un peu les actions de Stephan....
Elle attendait... l'action....
en espérant qu'elle ne fasse aucune gaffe qui les ferait tous repérés....
Faisant face à Menoly et Kror dans une sorte de formation en triangle, je tourne la tête vers l'entrée de l'impasse. Visiblement, le bruit des sabots ne m'a pas échappé. Je ne bouge pas, et redirige mon regard vers Menoly lorsque le faible martellement cesse.
[D10]: +3 (AS) + 1 (air) + 2 (elle a un très joli bracelet et une bague non moins pratique, deux bijoux d'une étrange facture qui ne sont pas purement ornementatifs, apparemment )
* Menoly semble agacée par le bruit, même léger, elle délaisse quelques instants Kror pour, d'un geste d'une négligence relativement impressionnante, expédier un mur d'air derrière elle, bloquant ainsi l'impasse et l'isolant quelque peu du bruit extérieur. Impossible de rentrer, les voix vous parviennent de façon assez assourdie *
Tout ce bruit, ces voix, sans cesse, cela m'épuise.
* gagne un peu en colère lunatique. Au moindre sujet d'agacement, elle passera en mode berserk *
Bien. Parlons affaires... Mes yeux et oreilles m'ont informée de votre présence ici, je me suis invitée... Je m'ennuie depuis que j'ai dû quitter précipitamment la Tour, sans prendre mes livres... Quels sont vos projets ? Comment puis-je vous aider ?
Pour Kror : si Menoly t'a délaissé quelques instants, le temps de bâtir son mur d'air, elle continue de te couver d'un regard mi-tendre, mi-dément, comme un peu désolée de n'avoir pas eu le temps de te contacter à la Tour, et toute prête à se rattraper apparemment. Elle est complètement barrée, mais elle est intelligente (c'est une Brune ): son discours décousu est tant le reflet de sa folie que de pensées qui s'entrechoquent et s'échangent à toute vitesse dans son esprit obscur, à tout point de vue. Pour l'Ombre : quand ses yeux n'inondent pas Kror de promesses inavouées, ils se tournent vers toi et cherchent à apprivoiser ton âme en y dardant des prunelles comme deux serres inquisitrices. Elle ne te connaît pas, elle est heureuse d'avoir trouvé à qui parler, qui pourra peut-être l'aider à retrouver ses manuscrits -savoir, pouvoir, vouloir, c'est son credo-, mais elle t'observe, curieuse, d'un regard un peu flou qui hésite entre lueur étourdie et folie machiavélique. Si, si, c'est possible
Tapi contre son mur, dans ses ombres, Alsandair fronce à peine un sourcil au changement subtil de volume. Si soudain... le mur d'air, toutefois, ne l'empêche pas de voir, et il aperçoit donc trois silhouettes dans l'impasse... dont au moins une féminine, semble-t-il. Une autre Aes Sedai ?
Se passant légèrement la langue sur les lèvres, Alsandair songe à Stephan qui avait voulu prendre son épée... il avait le même instinct, mais son immobilité parfaite ne trahissait pas cette brève pensée.
A défaut de pouvoir entendre, notre homme essaie de distinguer les silhouettes plus précisément... tâche un peu délicate dans cette obscurité, d'autant qu'il n'ose laisse traîner plus qu'un petit oeil, afin d'éviter de se faire remarquer.
A l'adresse de ceux qui se trouvent derrière le mur d'air
Vous pouvez observer une curieuse activité tout autour de vous: des rats semblent jaillir du moindre recoin obscur, comme attirés par l'aura sombre de Menoly : sans doute ont-ils quelque chose à lui rapporter... ou peut-être Piclionne les a-t-il mis en déroute, qui sait... Le "petit" groupe que vous formez à l'entrée de l'impasse ne peut que les attirer, les agacer, les impressionner, bref, les faire réagir de multiples façons : quelques uns se rapprochent de l'impasse, les plus maladroits foncent dans le mur d'air -vous révélant sa présence-, certains cherchent une issue pour prévenir leur interlocutrice privilégiée, les plus imprudents ou enragés viennent se jeter dans vos jambes, en hésitant entre curiosité et envie de croquer du mollet de novice ou un petit ragoût de bottes express (j'ai pas dit qu'ils étaient intelligents...). Ca couine, ça s'approche, ça se jette sous les robes, ça commence même à grouiller dans certains recoins obscurs, comme s'ils se dupliquaient.... Ils sont une trentaine, à peu près, pour votre plus grande surprise : comment peut-il y avoir autant de créatures maléfiques à Tar Valon ? Mystère... Une chose est sûre : votre présence les panique, et cette panique va se faire de plus en plus bruyante et dérangeante (mordante, même)... A vous
Accroupi, Alsandair sent soudain un rat lui filer entre les jambes. Son attention divertie, il baisse les yeux vers le sol... et voit la masse grouillante qui s'agite comme une marée noire.
Des créatures du Ténèbreux.
Se relevant un peu brusquement derrière le mur, le guerrier recule lentement, sa main se portant cette fois inconsciemment vers la garde de son épée, dans son dos. Il la referme sur la poignée, mais s'arrête toutefois avant de dégainer. Ses sourcils se froncent. Mais que se passait-il donc à *Tar Valon* ? Son regard se dirige vers le petit groupe qu'il accompagne, pour voir leurs réactions.
En voyant les rats se jeter ainsi sur eux, Deirdre serra les dents, se plaquant contre lemur, se hissant sur la pointe des pieds ocmme pour mieux leur échapper....
"Je déteste les rats !!"
Incapable de maintenir son calme, elle dégaine sa rapière pour essayer d'embrocher ceux qui viennent le plus près d'elle. C'est nerveux et elle est paniquée par toutes ses petites créatures immondes et vicieuses qu'elles sont, elle était incapable de réfléchir....
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Nous passons devant une petite rue et alors nous nous arrêtons. Stephan se retourne et nous fais signe de nous taire. Je ne comprends pas bien ce qui se passe.
Nous restons ainsi un moment, je n'ose pas bouger, ayant l'impression que la situation est grave mais ne parvenant pas a déterminer pourquoi. Une personne s'approche, il fait trop noir pour la distinguer et de même, Stephan lui intime la prudence. *mais quu se passe-t-il ?* . . .
Je sens quelqu'un qui canalise de l'air à proximité ... et peu après, une multitude de rats sont présents. J'ai de plus en plus peur, les rats peuvent être des créatures des ténèbres. Mais que se passe-t-il ?
Si je ne sentais pas une telle peur, je tenterais bien un tissage pour éloigner ces rats ... Je lance alors un regard intérrogateur vers Vella et Elora.
[i]Grace au signe soudain de Stephan, toutes les trois somment plaquées contre le mur. Le bel Alsandair a fini par nous rejoindre d'un pas silencieux.
L'ambience se fait de plus en plus tendue, surtout à cause des rats qui maintenant, nous foncent délibérément dessus sans nous épargner leurs petites morsures perfides.
La proximité de la Tour (personne ne peut distinguer qui embrasse la Saidar) et le peu de joie qui me reste me permet néanmoins d'attirer à ma la Vrai Source, juste au cas où...
Je lance maintenant des regards anxieux à mes compagnes...
En un instant, Alsandair jusqu'ici plus distant se trouve parmi ces dames et ce monsieur, la main quittant la garde de son épée pour se plaquer sur la bouche de Deirdre, se penchant vers elle.
"Silence." intime-t-il entre ses dents, la voix serrée, basse et sifflante, contenant une réplique plus cinglante. Autant qu'il aimerait en dire, ce n'était pas le moment de provoquer une discussion, et encore moins des éclats de voix se disputant.
Se tournant vers Vella, la seule dont il a deviné qu'elle est sûrement novice, Alsandair glisse un regard profond dans les yeux de la belle. Que cache-t-elle ? Sait-elle qui sont ces gens dans l'allée, et quel sombre complot se trame ici ? Ce n'est malheureusement toujours pas le moment de risquer de faire entendre sa voix...
Posant un doigt sur ses propres lèvres en signe de "chut", le cavalier prend le bras de Deirdre dans une main, celui de Vella dans l'autre, et fait signe au reste de le suivre. Si ces dames ne résistent pas, il les entraîne à pas feutrés quelque peu à l'écart, avant que ces rats ne finissent par les trahir tous.
Alors qu'elle allait pousser un cri terrifiée à cause des rats, Deirdre se retoruvait avec une main sur la bouche, étouffant par la même son cri de terreur....
Elle ne comprenait rien, elle cherchait juste son auberge quoi, et voilà qu'elle se trouvait non loin d'Aes Sedai et d'une sombre histoire dangereuse... Son auberge semblait loin à présent. elle avait peur et la main serrait de toutes ses forces la garde de sa rapière... essayant de se rassurer jusqu'à ce que Alsandair prenne son bras et l'entraîne. Elle n'avait pas la force de protester, elle avait peur et au moins il avait l'air, ainsi que Stephan de savoir se battre. C'était rassurant, alors elle se laissait entraîner en espérant que ça l'amène à la sécurité....
Le contact de la main d'Aslsandaire me fais fondre, je ne peux que le suivre sans résister, dans un silence absolu.
Néanmoins je jette un regard à Stephan, espérant qu'il nous suivra...
Bien. Entraînant les deux femmes sans opposition, Alsandair les amène jusque dans une ruelle située de l'autre côté de la rue, le contact de sa main fort et solide sur leurs bras : il ne tremble pas, pas plus qu'il n'hésite. Une fois dans l'autre ruelle, notre homme entraîne tout ce beau monde derrière quelques caisses et tonneaux, emmenant ses compagnons d'infortune à s'accroupir derrière ces réserves pour s'y dissimuler.
Ils sont maintenant tous serrés les uns contre les autres pour profiter de cet abri bien mince, et le regard anthracite revient chercher celui de Vella. Ses sourcils se froncent.
"La vérité maintenant, Domani. Le noviciat, ce n'est pas un peu jeune pour être déjà plongée dans une embrouille ?" il semblerait que, malgré les circonstances assez drastiques, le guerrier ne puisse s'empêcher de faire usage de son ton si légèrement moqueur ! Il a toutefois la grâce de continuer à murmurer.
Nous voilà, Mildred Elora (qui ont suivi ) Deirdre et moi, sérées les une contre les autre dans une toute petite ruelle.
Alsandair nous a éloigné des rats grouillants, mais on peut entendre leurs petits couinements se raprocher...
La vérité maintenant, Domani. Le noviciat, ce n'est pas un peu jeune pour être déjà plongée dans une embrouille ?
Cette remarque fait monter en moi un mélange de colère et de peur. Si il venait à dire à une AS que mes amies et moi sommes soties de la Tour et en pleine nuit... Ou pire, si il venait à découvrir que je suis sortie uniquement dans l'idée de retrouver mon bien-aimé Kror...
Je lui répond dans un murmure :
Messire, je ne crois pas que mon statut puisse vous interresser, ou même ce que je peux bien faire dehors en pleine nuit... Contentez vous de savoir mon nom et ma nationalité, c'est amplement sufisant... Je lui jette un regard entendu avant de reporter mon attention sur la ruelle maintenant grouillante d'une masse de rat, cherchant Stephan du regard...
A cette réponse si rigide, le beau brun rit doucement, très amusé, comme en témoigne le sourire en coin déjà reparu sur ses lèvres. Accroupi à côté de Vella, il s'adosse avec une nonchalance délibérée aux caisses, et tapote la cuisse de la novice.
"Je dirais que ce que tu peux faire dans la nuit m'intéresse bien davantage que ton nom, belle enfant." dit-il, riant à voix basse de nouveau, comme du velours dans l'obscurité. Son ton est un mélange indémêlable d'une raillerie arrogante, mais aussi d'un humour pas forcément méchant... voilà qui était bien libre d'interprétation.
La remarque de cet homme me fais sourir.
*Juste comme je les aime, audacieux mais pas vulgaire...*
Messire, je crains ne pouvoir vous expliquer la raison de ma sortie nocturne, le moment est de toute évidence mal choisi. Je lui addresse un clin d'oeil suggestif, mais reprend très sérieusement, en me levant :
Je ne peux pas laisser Stephan seul avec toutes ces créatures de l'Ombre... [i]*Et je suis persuadée que Kror est derrière ces manigances... Il va finir par s'attirer de sérieux ennuis !*
Deirdre en avait passablement marre de ressembler à un sac de patates que l'on traîne à droite et à gauche, sans comprendre ce qui arrive, à part qu'il y en a deux qui s'échangent des commentaires pervers.
Elle fronçait des sourcils et regardait Vella qui se levait.
"J'aimerai moi aussi comprendre ce qu'il se trame par ici !"fit-elle. Elle ajoutait plus durement :"Ces créatures de l'Ombre ont quelque chsoe à voir avec vous, et nous allons peut-être mourir ! Vous n'avez pas aucun droit de nous cacher ce qu'il se passe !"
Sang et cendres, elle était peut-être un peu maladroite, mais elle n'avait aucune envie de mourir à cause de rat ou autre chose de bien plus grave ! Foutues Aes Sedai !
[RPOFF]Vella a canalisé de manière très voyante devant les yeux de mon perso tout à l'heure. Il a l'expérience nécessaire pour savoir qu'une Aes Sedai a un visage sans âge, que Vella ne possède pas. Conclusion : c'est une novice. Surtout vu qu'on est à Tar Valon ![RPOFF]
Et là... c'est le drame.
Toujours aussi nonchalant, Alsandair assène une calotte bien sentie sur la tête de la jeune fille qu'on nomme Deirdre.
"Sais-tu ce que c'est, le silence ?" dit-il à voix basse, d'un ton peut-être légèrement blasé. L'impulsivité de celle-ci les fera repérer tôt ou tard, il est prêt à en parier. Le sourire en coin se redessine sur ses lèvres... excitant.
Mais trêve d'idiotie. Il rattrape le poignet de Vella, levant la tête vers elle.
"Qui sont ces gens ?" dit-il en envoyant un bref regard vers l'allée. Il semble penser que Vella peut le savoir, voire même peut-être qu'elle était venue exprès pour les espionner.
* Près d'Ithilarin, le corbeau s'agite : tu n'a pas su conserver parfaitement ton immobilité, il s'envole avec un cri furieux, prend de l'altitude pour mieux fondre sur toi et dévie sa trajectoire au dernier moment pour fondre dans la ruelle. Ses amis rats semblent grouiller autour d'individus bavards, insouciants de la menace, dont la position suspecte exacerbe l'inquiétude du corbeau *
DANGER ! Protéger maîtresse pendant sa réunion. DANGER !
* décrit des cercles au dessus de votre position, n'ose piquer car les caisses vous protègent, mais il se tient prêt à fondre sur la première tête qui dépassera *
Rats
Les rats sont des créatures stupides mais pragmatiques. Ils ont trouvé de quoi bouffer ou s'amuser, ils vous suivent tout naturellement dans votre cachette, très excités par l'odeur de nourriture enfermée dans les caisses. C'est une masse grouillante qui se jette impitoyablement sur vous, commence à grimper sur vos jambes, et mordent ce qui dépassent. Vous êtes accroupis, il est très facile de vous assaillir et de mordre pourquoi pas les parties les plus charnues de vos individus.
Je vous en offre libéralement 8 chacun, je vous en prie, faites-vous plaisir
EDIT: bien entendu, tout ceci survient pendant que vous discutez tranquillement, vous n'avez donc pas de bonus de réaction, vous êtes attaqués par surprise... faits comme des rats si j'ose dire
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
edit: conteur, post croisés
off: coment sais-tu que Vella est une novice, l'a-t-elle dit ?
Elle peut aussi bien être une Aes Sedai ou ne rien avoir faire avec le Pouvoir Unique.
Me voila de l'autre coté de la rue, au moins, nous sommes loin des rats. mais j'ai toujours peur, ces rats nous ont apreçu et si jammais de l'autre coté du mur d'air que je peux percevoir se trouve une Aes Sedai noire, ces rats pourront lui dire qui nous sommes.
Je m'ouvre à la saidar sans encore canaliser. Et je réfléchis au tissage que je pourrais faire pour éloigner les rats. Je n'ose pas tenter de les tuer, je n'ai jammais tué, pas même un animal. je ne compte pas commencer aujourd'hui.
je tente alors de déployer un fil d'esprit en direction du rat le plus proche et tente de lui faire comprendre qu'il doit partir très loin. [d10] + 1 (esprit) = 8
Mon tissage est réussi, il est assez fin pour passer inaperçu et le rat semble d'humeur à partir. Cepandant, il y a tant d'autres rats de l'autre coté de la rue ... je n'y arriverais jamais ainsi.
off: peut-on voir à travers le mur d'air ?
The Great Hurt / Le Core de Valère (livre 2a), chapitre 18
page 353 edition poche:
« ...il y avait une épée dans cette main. Avec une lame et une garde d'un curieux blanc bleuâtre, elle paraissait en quelque sorte... froide
“Faite d'air mon enfant ...” »
On peut voir à travers le mur d'air : nos posts se sont croisés, on peut dire que tu t'es dépêtrée d'un rat
Bien : pour le rp dans l'impasse,il va être bloqué par l'absence de Kror. Donc prenez touuuuuuuut votre temps pour guerroyer contre mes pnjs bestioles, j'en créerai d'autres au besoin
Alors qu'il posait enfin des questions à Vella, voilà donc qu'Alsandair se voit contraint de la lâcher, sursautant en sentant la morsure d'un rat dans sa cheville ! Il grogne rudement... sales bêtes.
Se relevant pour s'en débarasser, il tape dans la bestiole d'un pied lourdement botté et sans la moindre retenue : ratball ! Sourcils froncés, il tire l'épée pour se faire une petite brochette de quelques-uns des autres rongeurs.
Les rats avaient beau être espions du Ténèbreux, ils avaient beau grouiller, être sales et faire peur aux jeunes filles, ça ne restait jamais que des rats.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
C'est alors le moment que choisissent les rats pour fondre en masse sur nous. Nous vouloions nous abriter, mais cela n'a aucun effet. « Vella, Elora, aidez-moi a repousser ces rats. »
Que suis-je bête me dis-je alors immédiatement. Elora n'a même pas eu le temps de prendre sa première leçon à la Tour. je me demande si elle peut arriver a canaliser quant elle le veut.
N'ayant plus le temps de canaliser l'esprit, je décide alors de figer lair à nos peids, ces rats cesseront de nous embêter [d10] + 1 (air) = 2
Mon tissage est pitoyable, seul un rat a pu être figé, et le tissage mal fait se défait immédiatement. Cela nous rapelle que la maîtrise du pouvoir est toujours à améliorer.
C'est alors que je remarque un oiseau noir nous survolant ... mais que faire, que peut-on faire ?
Alsandair assène une calotte bien sentie sur la tête de la jeune fille qu'on nomme Deirdre.
Je darde un regard noir sur l'homme en question. Depuis quand un homme aussi rafiné que vous frappe une femme Alsandair ? Je tourne mon regard tout aussi noir sue la jeune femme : Et vous, vous l'avez bien cherché ! Je n'ai rien à voir dans votre situation ! Alors calmez vous ou je vous supends par les chevilles !!!!
"Qui sont ces gens ?"
Comment voulez vous que je le sache ? Seulement d'après l'attitude de Stephan, ils sont dangereux, alors je ne compte pas rester là les bras croisés en attendant qu'ils capturent mon proteteur !
Je regarde maintenant mes compagnons d'infotune avec une colère mélée à du désespoir, je suis consciente que dans mon état je ne peux même pas tisser un simple flux d'air...
Je... je ne peux pas canaliser Mildred ! Mais il faut faire quelque chose ! Tu es capable de nous lier er de te servir de nous ? Elora, tu peux canaliser ?
Le Corbeau, qui n'attendait que cela, fond sur toi et s'accroche à ton visage de toutes ses griffes cherchant tes yeux de ses serres. Visiblement, il n'a pas apprécié que tu embroches ses petits camarades et il compte bien te le faire payer. Pour le moment, il ne t'a pas blessé, il cherche ses appuis, mais si tu ne réagis pas, ça va faire des dégâts
Vella, il y a des rats qui grimpent sur toi... Enfin moi j'dis ça... ils peuvent te mordre encore plus fort pour te faire réagir, hein
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
N'ayant pas le temps de comprendre les pariles de Vella, pourquoi donc ne peut-elle pas canaliser, je remarque que le corbeau fond sur l'un de nous. je ne me demande qu'un seconde ce que je dois faire et je canalise rapidement du feu pour l'éloigner. Ce n'est pas mon élément préféré.
[d10] - 1 (car précipité) + 1 (Sihaya le dit alors ...) = 7
Cepandant, je relache vite mon tissage. Cela est suffiant cepandant pour lui faire lacher prise et Alsandair en profite pour se remettre à l'abri
edit: posts croisés. Il ne doit plus rester grand chose du corbeau.
re-edit: le corbeau ne sent pas beaucoup mon tissage, mais le coup d'Alsandair conjugé avec mon tissage suffit a lui faire lacher prise. (ca vous va ?)
edit-off: Vella, c'est quoi le déclancher de ton blocage déja ? Si c'est la colére come Nynaeve, ca doit pouvoir venir facilement.
Assailli par le corbeau en furie, Alsandair n'a bien évidemment plus la tête (haha !) de répondre à sa douce compagnie. Jurant en recevant le projectile emplummé au visage, il laisse tomber son encombrante épée pour se saisir du coutelas qu'il porte à la taille. De son autre main, il essaie de se protéger les yeux avant tout. Reculant inconsciemment d'un pas ou deux, son épaule heurte le mur derrière lui tandis qu'il dégaine sa lame et d'un geste violent frappe vers le haut pour saigner mortellement la volaille.
Tu peux m'expliquer comment tu frappes vers le haut avec une dague un oiseau qui s'agrippe à ton visage sans te blesser ?
EDIT: Mildred : avec le jet qu'il a fait, le corbeau n'a visiblement pas été impressionné
Ceci dit, je vais me répéter : PRENEZ VOTRE TEMPS ! Kror ne revient que mercredi, vous n'aurez pas de révélations d'ici là, donc n'hésitez pas à prendre le temps de vous bastonner en bon uniforme, dussé-je pour cela précipiter sans relâche jusque là des rats un par un sur chacun d'entre vous
Deirdre allait répondr evertement à alsandair et à Vella, mais en voyant, les rats... Ses plaintes mourrurent dans sa bouche. Les yeux s'écaruqillant. Prenant sa rpaière, elle se cocnentra pour tue run maximum de rat.. Mais la pression montait.. Plus il y avait de rats, plus elle se sentait paniquée.. Une véritable phobie..........
Elle voulait crier et ne se retiendrait plus très longtemps !
[RPOFF]En frappant de bas en haut, et pas en essayant de me poignarder le visage ? Le coup a peu de chance d'être réellement mortel, mais il suffit de l'écorcher un peu pour espérer lui faire lâcher prise.[RPOFF]
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Tous ces évènnements me troublent tellement, que j'ai du mal a garder le contact avec la saidar. C'est pourtant vital. Un instant ma concentration duminue et je prends le contact, je cherche alors a me concentrer malgré les rats, le corbeau (qu'est il devenu ?) et mon angoisse grandissante. [d10] = 6
En me concentrant, et en reprenant les méthodes de base, la feur avec des pétales rongés par les rats qui cherche a s'épanouir vers un soleil voila, je réussis a reprendre contact avec la saidar, mais j'ai perdu un temps précieux.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
off:
Sihaya:
RP OFF qui s'effacera magiquement plus tard...
La joie, pour Vella, elle doit être contente Mal barré..
Mais tu peux efectivement tenter de créer un cercle
Je ne sais pas trop comment on crée un cercle alors ca ne va pas être facile.
Je n'en peux plus, je ne sais plus quoi faire, les rats continuent a nous mordre et il n'est pas facile de rester concentrée dans ces conditions, je sens que mes compagnons aussi n'en peuvent plus (j'ai tort ?). je propose alors a Vella dans un souffle. « Qu'en dis-tu de fuir... »
Sans finir ma phrase, j'entreprends alors de solidifier l'air au sol. je n'ai pas réussi tout à l'heure mais j'espère bien réussir cette fois, c'est absolument nécessaire. [d10] + 1 (air) + 1 (novice) - 1 (situation) = 9
Dans un effort, je tisse les flux d'air.
Tout d'un coup, les rats sont comme figés, mais nous ne pouvons plus bouger non plus, nous peids sont enfermés dans cet air solide près du sol. Au moins un instant de répit.
j'en profite pour soufler un peu et je noue le tissage. On ne sait jammais.
Cepandant cate situation ne peux pas durer. Pouvons-nous rester sans bouger ainsi longtemps ?
Je continue à suivre els autres sans dire un mot quand tout à coup Stephan nous oblige à nous coller contre le mur. Je ne sais pas vraiment ce qu'il se passe mais je sens comme une certaine tension.
Soudain des rats se précipitent vers nous. Mildred essaye visblement de canaliser. Avec la concentration dont je suis capable en ce moment j'essaye d'atteindre la vraie source. Imposible!
Finalement, Mildred ou Vella arrive à figer les rats. Mais, voulons me rapprocher de Vella pour lui demander ce qu'il se passe, je constate qu'il m'est impossible de bouger un pied. Surprise je regarde vers Mildred et murmure Pourquoi est ce qu'on ne peut plus bouger?
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Je remarque bien que Elora est quelque peu surprise de ne pouvoir plus bouger. C'est normal, elle ne peux pas encore voir les tissages. Je lui réponds, de telle manière que cela soit entandu par tous : « J'ai figé l'air au sol, les rats ne peuvent plus bouger mais nous non plus, je ne sais pas trop comment faire pour nous libérer sans libérer les rats. » Cela ne me plaît pas trop de dire cela car cela montre mon statut de novice à ces inconnus, mais il fallait le dire. « Si je relache le tissage, les rats seront à nouveau libres. »
Si je réussie à canaliser, je pourrais les bruler avant qu'ils n'ai eu le temps de faire quoi que se soit... Mais pour l'intant je ne peux même pas sentir la Saidar...
Resté en arrière pour essayer de saisir quelque chose de la conversation, Stephan se retrouve encerclé de rats. Mordu, il s'écarte du mur pour les combattre et découvre la scène dans l'impasse. *Mince, ils vont me voir !*
[d10]
Le mur d'air l'empêche d'entendre quoi que ce soit, il est donc inutile de rester là. Mais quand il tente de faire marche arrière, les immondes créatures se jettent sur lui, et il essaie de s'en dégager.
Ayant réfléchi à toute vitesse, il me viens une idée. Si Elora a un blocage, elle doit être plus forte que la normal...
Je tourne ma tête vers elle et la fixe d'un regard intense :
Elora écoute moi ! Je sais que tu peux canaliser avec plus de pouvoir que quiconque ici. J'ai entendu dire que tu avais un blocage n'est ce pas ? Il est de quel nature ?
Ouchh l'humiliation... Ca va pas être de toute joie.
Je prend alors un air très supérieur et la ragarde avec mépris :
Alors qu'attent tu petite sote !!! Tu vas nous débarasser de ces rat ou tu attend que quelqun le fasse à ta place ?!!? Allez dépèche-toi bonne à rien !!!
[i]J'ai le coeur tout sérré de devoir parler comme ça à une amie, mais la situation le requière...
Je fais signe à Mildred pour qu'elle dénoue ses tissages. *Pourvu que ça marche !*
Petite sotte petite sotte! Je vois que quand il y a danger, on oublie l'amitié... Je sens la vraie source à ma portée et j'attire alors la Saidar à moi. Je tisse alors des flux de feu que je dirige vers ses maudits rats.
(d10) : 5 + 1 (bonus feu) + 1 (bonus novice j'ai commencé les cours avec mildred) = 7
Mon tissage est encore hésitant mais les rats le splus proches partent en fumée. Quant aux autres, ils prennent la fuite en couinant.
Je regarde alors Vella d'un air dur, puis... comprenant que ce qu'elle a fait était dans notre intérêt, mon regard se radoucit et j'esquisse un sourire du bout des lèvres
Elle réussit à nous débarasser de cette vermine, comme je l'espérait.
Son sourir me réchauffe le coeur. Impulsivement je la prend dans mes bras et lui murmure des remerciements.
Puis reprenant d'une voix grave, je m'addresse à la cantonade :
Je suggère de filer d'ici avnt que ces créatures de l'Ombre reviennent. Moi je vais rejoindre Stephan, Alsandair vous n'avez qu'à emmener mes amies et Deirdre à l'abris d'une auberge...
[i]En prononçant ces mots, j'ai comme l'impression que "mes amies" n'ont aucune envie de fuire...
* prendre de la hauteur... pour mieux fondre sur toi ! et s'est reparti pour une séance d'accrochage à ton fin minois, qu'il commence à bien connaître. Ses serres continuent à vouloir sonder la profondeur de ton regard... *
Surprise que Vella me prenne dans ses bras, je reste les bras ballants. N'ayant pas l'habitude de recevoir de l'affection, je me sens gênée et m'écarte doucement d'elle.
Vous en avez zigouillé trois chacunes, il en reste 5 à votre disposition (huit par personnes ai-je dit), qui apprécient particulièrement les mollets de jeunes filles. Ils continuent de vous charger en couiiiiiiiiiiiiinant.
[i]J'allais répondre à Elora lorsque ce satané corbeau revient à la charge sur le si beau visage d'Alsandair. *Il va me l'abimer cet oiseaux de malheur !!*
Je m'ouvre alors à la Saidar, grace à la joie que m'a procuré Elora en nous dénbarassant momentanément des rats.
[d10]+1 (novice) +1 (capa PU)= 9
Un éclair de feu transperse l'oiseau, qui tombe, fumant, aux pieds d'Alsandair.
Mais déja des rats reviennent à la charge, ce qui fait naitre en moi un profond sentiment de désespoir, qui m'en fait lacher la Saidar.
*On ne va jamais s'en sortir ! Et je ne pourrais jamais rejoindre mes hommes tant aimés !!!*
Bon, tu n'as pas dit que tu les embrochais, juste que tu voulais t'en dépêtrer, donc ils prennent l'initiative, si le dé le veut bien...
[D10]:
Sur les huits qui t'entourent, quatre sont affolés par ta tentative de dégagement (tu as dû nous faire une petite danse de St Guy, ils n'ont pas réussi à t'atteindre). Et pour les quatre autres...
Le réconfort de Vella m'a fait chaud au coeur mais je ne sens plus la vraie source. Les rats reviennent à lacharge et l'un d'entre eux arrive à me mordre
AIE!! Saleté de rats. J'arrive tant bien que mal à lui balancer un coup de pied mais d'autres continuent à charger. Je ne sais plus quoi faire
* Ils grimpent sur toi, deux d'entre eux s'acharnent sur tes mollets, les deux autres t'escaladent en alpinistes confirmés tout terrain et menacent de vérifier si ton entre-jambe est aussi bien fourni qu'il y paraît dans les espoirs les moins secrets de Vella () *
Alsandair pourra-t-il me faire un jet pour voir s'il n'a pas été abîmé par l'éclair de feu de Vella ? Egal ou supérieur à 6 car si elle a fait un excellent jet, l'oiseau était bien accroché et c'est une manoeuvre bien dangereuse, on ne sait jamais, une étincelle de perdue
(ça me rappelle ma dernière partie de jeu de rôle "ah elle fait trois mètres de rayon ma nuée étourdissante en fait ?... désolé...")
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Alors que Vella me faisair un signe pour dénouer mon tissage d'air, celui-ci se défait de lui même ... je n'ai pas encore une grande experiance mais il a tenu le temps nécessaire. Quelques rats sont immédiatement brulés par Elora ou Vella, je ne sais pas mais il en reste tant d'autres ... Et le corbeau qui revient encore. J'entrepends alors de canaliser du feu et de l'air pour les faire partir tous ! J'espère au moins y arriver mais rien n'est moins sûr [d10] +1 (novice) = 4
Mon tissage est très médiocre, sans doute a cause de ma nervosité ... je suis sure qu'une Aes Sedai s'en débarasserait facilement, mais nous n'en sommes pas encore, voila tout le problème.
Ma flame court au sol et réussi a effrayer quelques rats, sans plus d'effets ..
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Je réesaie de faire fuir les rats, cette fois, avec un flux d'esprit sur un petit groupe de rats, je parviens à un résultat. [d10] + 1 (esprit) + 1 (novice) = 10 / 2 = 5
5 rats partent ...
off : Désolée pour ce petit message pas très détaillé, je ne dois pas être très réveillée encore ...
[RPOFF]je fais juste le jet de dés minimal, je suis dans un cybercafé pour cause de connexion qui a sauté chez moi et j'ai plus le temps de trainer[RPOFF]
*Oh NON !!! Pas encore !!! Je veux bien m'acoquiner avec des gens douteux, mais que le Ténébreux m'épargne au moins de ces bestioles !!!*
La colère monte...
[d10]
Ma petite force s'en trouve décuplée, malheureusement pour trois des rats qui se trouvaient à proximité des mes pieds. Ils se retrouvent piétinés avec colère et finissent en bouillie...
Edit: veuillez pardonner à la pauvre fille qui s'est encore gourré de compte XD[RPOFF]
Rejetant la tête en arrière pour échapper de justesse aux flammes qui foudroient sur place le volatile avec lequel il se chamaillait, Alsandair se baisse ensuite prestement, ramassant son épée bâtarde d'une main. En se redressant, il envoie un grand swing de sa lame pour balayer les rats les plus proches.
[d10]
Réussi ou pas, il se retourne ensuite vers Vella :
Alsandair vous n'avez qu'à emmener mes amies et Deirdre à l'abris d'une auberge...
Peut-être contre toute attente, le guerrier hoche la tête à cette demande. L'épée tournoyant dans une main pour la remettre d'un claquement sec dans le fourreau fixé sur son dos, Alsandair attrape le bras de Deirdre avec poigne. Tournant la tête, il lance un bref sourire moqueur aux autres jeunes filles, malgré les petites écorchures saignantes qui donnent un charme à point à ses traits masculins.
"Qui m'aime me suive" resserrant le bras de Deirdre, le guerrier manque de la décoller de terre en prenant le pas de course vers son étalon encore attaché non loin.
Ainsi fut la protestation de Deirdre qui n'eut que le temps de mettre en route ses jambes pour ne pas tomber. A vrai dire, elle était plutôt reconnaissante qu'on l'entraîne loin des rats qui la terrifiaient.... Mais elle ne l'admettrait jamais devant ce.... ce.. cet espèce d'imbécile à chevilles trop gonflées de lui-même !!
De ce fait, elle court assez rapidement, pour ne pas avoir le bras arraché, elle n'avait pas trop le choix.....
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
(RP off: Dsl pour mon absence prolongée...)
Pensée: La Noire des cachots... L'Ombre de Tar Valon...
Je suis jusqu'à présent resté neutre, inactif, à écouter et regarder ces deux -complices-.
Restant d'un calme extérieur dû au Vide, je prononce mes premiers mots depuis l'arrivée de cette... Menoly :
Persephone? Elle m'avait aussi parlé de quelques associés dans la Tour. Pour ce qui est de récupérer vos... ouvrages, je pense que je pourrais m'arranger.
Je souris alors, un sourire que je sais séduisant dans son genre : sombre. Je m'aperçois alors que Menoly me regarde droit dans les yeux, je lui rend donc son regard et me perd dans un océan de... savoir, folie, et cruauté.
Pensée: Incroyable. Je sens en elle une puissance incroyable.
Et de nouveau une voix résonne dans ma tête, une voix que j'ai déjà entendu à maintes reprises :
"Encore un instrument Kror. Sers-t'en! Elle peut t'aider dans ta quête du Pouvoir..."
rpoff/ la suite de l'action pour vous sera dans un certain temps, puisque vous avez une avance temporelle de cinq bonnes minutes. On va avoir un problème de cohérence si vous restez adossés au mur d'air : je m'explique. Quand je jugerai que le temps nécessaire est écoulé, Menoly va sentir que vous canalysez contre les rats (donc trois-quatre minutes rp avant votre dernier post) et faire tomber le mur d'air pour aller voir ce qui se passe : logique, quoi. Ca serait plus logique que vous soyiez à l'entrée de l'impasse (et ça pourra vous donner, peut-être, un bonus d'attaque par surprise, selon ce que nous ferons, c'est-à-dire selon inspiration du moment)...
EDIT: de plus Stephan n'a pas dit qu'il était adossé au mur, il s'est reculé tu peux éditer, pour assurer une certaine cohérence, s'il te plaît ? Je vous ferai un plan de la position de vos personnages pour qu'on s'y retrouve, sinon on ne va pas se comprendre quand on sera tous réunis
Je savais bien que ça allait être chiant à gérer ce décalage temporel
Pour être logique jusqu'au bout : la conversation et les gestes qui vont suivre seront inconnus de vos personnages (qui se sont repliés plus loin de l'impasse, à cause de l'attaque des rats). Donc ils ne pourront pas y réagir
Persephone? Elle m'avait aussi parlé de quelques associés dans la Tour. Pour ce qui est de récupérer vos... ouvrages, je pense que je pourrais m'arranger.
* un sourire resplendissant salue tes premières paroles de la rencontre. Menoly ôte son capuchon pour te l'offrir pleinement. Son visage sans âge, d'une beauté classique réhaussée par la joie subite qui l'a saisie, est encadré d'une cascade de cheveux bruns aux boucles retenues par de minces fils d'argent. Ses yeux de chocolat fondu t'inondent d'une reconnaissance et d'une tendresse sans faille. Elle a presque l'air d'une petite fille épanouie, un matin de Noël, quand elle te répond *
Oh merci !
* Tu t'attendrais presque à ce qu'elle batte des mains et se jette à ton cou ! *
* Elle se ressaisit vite pour redevenir une femme au regard trouble, plein d'un mystérieux savoir et d'une folie certaine. De brusques revirements auxquels il va falloir t'habituer *
Qui pourrait vous servir d'appui à la Tour, maintenant que je suis partie ? Et comment puis-je vous aider à mener vos projets à bien ?
* il y a comme une proposition dans son regard, qu'elle n'ose encore formuler...*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* tient prête sa flûte-sarbacane *
* ses mains tremblent un peu... mais comme le dit le proverbe : "quand l'outil est sorti, faut tirer " ()*
Oui mais quand ? Faut-il la supprimer tout de suite, avant que sa folie et son pouvoir ne se développent encore plus ? Ou essayer d'en apprendre un peu plus sur leurs plans ?
Et l'Ombre qui ne dit rien... c'était pour elle que nous étions venus... Et elle semble espionner, elle aussi, plus que participer... Mais pour le compte de qui ?
* respire lentement pour se calmer *
* maintient Menoly en joue...
... et continue d'écouter cette passionnante conversation *
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Qui pourrait vous servir d'appui à la Tour, maintenant que je suis partie ? Et comment puis-je vous aider à mener vos projets à bien ?
Un petit rictus m'anime alors.
Pensée: Sa troublante folie semble être contagieuse!
Et mon rire ne fait que s'accentuer. Reprenant l'empire sur moi-même :
J'ai effectivement des personnes à la Tour que je pourrais qualifier d'alliés. Je préfère garder leurs identités secrètes, pour le bien de notre camp ça va de soi.
M'aider? Peut-être...
Pensée: Elle est ravissante! Quel dommage qu'elle se renferme sur elle-même ainsi.
* Ton jeu "moi chuis un beau (brun?) ténébreux et j'te dis pas tout parce que chuis ténébreux-mystérieux d'abord" semble l'exciter au plus haut point... *
Vous aider... Je ne vois qu'une seule façon de le faire... Vous offrir plus de pouvoir encore...
* A l'étincelle qui surgit dans tes yeux à cette phrase, elle sent que vous allez bien vous entendre sur ce point *
* un petit rire satisfait ponctue le lien qui se développe entre vous *
Encore plus de pouvoir. Toujours plus de pouvoir. Pouvoir, Savoir... Deux maîtres mots pour gouverner ce monde et aider au mieux notre Maître... Il m'en a déjà tant offert, et m'en a tant promis... assez pour que le verbe se fasse chair et incarne mes espoirs les plus fous. Pouvoir, toujours plus... grâce au savoir... Je n'ai jamais compris pourquoi on méprisait tant les Brunes à la Tour ?! Nous connaissons le feu secret brûlant dans le moindre tissage de la Roue, nous pouvons en jouer, l'alimenter ou en détourner les flammes pour créer un nouveau motif... C'est ce que le Maître attend de moi... attend de nous...
* Dans ses yeux dansent les flammes du Shayol Gul et celle de la folie pure *
* s'avance vers toi en murmurant d'une voix aux accents sensuels et fous *
Pouvoir... influencer le destin... Savoir... comment se jouer de tous... pour pouvoir... le libérer et s'élever, pures flammes sombres, à ses côtés... Le pouvoir, Kror... toujours plus de pouvoir pour pouvoir... savoir plus loin...
* Elle est près de toi, désormais, et pose ses mains sur tes épaules, en une douce caresse te communiquant avec force les vibrations folles de son corps frémissant*
Je vais t'offrir plus de pouvoir encore...
Bien. Elle se concentre pour créer le lien, elle est vulnérable, un bonus de + 1 à toute attaque par surprise. Faites-vous plaisir.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Je vois Vella qui s'élance de l'autre coté de la rue, là où nous étions avant que ces rats ne viennent nous déranger. Les rats ne sont plus un problème et le je ne remarque plus le corbeau de tout à l'heure. je suis timidement Vella, un peu pereuse de m'éloigner de l'abri des caisses. L'ayant rejointe, je lui glisse à l'oreille : « As-tu une idée de ce qui s'est passé, pourquoi ces rats nous ont attaqués ? » Je ne peux m'empêcher d'avoir un frisson de crainte ne pensant que ce sont probablement des créatures des ténèbres, quel rat normal aurait agi de la sorte ? Et quel corbeau ?
Avant que Stephan ait le temps de tuer ne serait-ce qu'un autre rat, sa bien-aimée se précipite telle une amazone vengeresse et détruit jusqu'à la dernière les répugnantes créatures, sous le regard surpris et admiratif de l'apprenti. Puis, l'ayant examiné avec soin, elle lui demande si ça va :
Oui, je vais bien.
Vella l'entraîne, avec Elora, un peu plus loin de la ruelle, et il explique, assez nerveux, en désigant l'impasse de sa dague :
La Noire, Menoly, elle est là-dedans ! Avec un autre homme et...Kror. Je n'ai pas pu entendre ce qui se disait, il est peut-être en danger ou...
Il n'ose formuler la seconde hypothèse. *Non, ce n'est pas possible...*
Un poid de 1000000 kg disparaît de mon estomac... Malgrès le potentiel danger qui nous entour, je ne peut m'empêcher de l'embrasser pour vérifier ses dires .
Puis il nous déclare :
La Noire, Menoly, elle est là-dedans ! Avec un autre homme et...Kror. Je n'ai pas pu entendre ce qui se disait, il est peut-être en danger ou...
[i]Le poid de 1000000 kg retrouve sa place au creux de mon estomac. Non pas parce qu'il est peut-être en danger, mais parce que Stephan, Mildred et Elora peuvent maintenant l'associer à cette Noire et...
*Je savais en le voyant partir qu'il se fourrerait dans un inextricable pétrin !!! Seulement là, je ne peux pas grand chose pour l'aider...*
Mon teint est devenu livide...[/i]
Il... il faut faire quelque chose, sinon ils vont le tuer !
Mes dernières paroles ont un drôle d'accent, interprétez le comme vous voulez
Tandis que Vella harponne les lèvres de son apprenti Lige...
De son côté, Alsandair s'est maintenant éloigné de plusieurs mètres, tirant toujours Deirdre derrière lui, le regard dirigé vers le devant, le but : sa monture. L'étalon, rendu nerveux par les bestioles pullulantes et le semi-fracas de leur destruction, s'ébroue et s'agite... avant de s'apaiser sous la main de son maître quand celui-ci reprend les rênes et lui tape brièvement l'encolure.
Une fois le cheval à peu près calmé, Alsandair adresse un de ces airs moqueurs à Deirdre, et c'est d'un geste cavalier que ses larges mains de guerriers s'emparent de la taille fine de la jeune fille, la soulevant brutalement de terre pour la hisser en selle. Détachant l'étalon, le guerrier se prépare à monter à son tour.
[RPOFF]Et ça en restera là pour que l'autre côté de la barrière d'air rattrape le temps perdu dans l'abysse, donc ![/RPOFF]
Je te donne un +1 en attaque par surprise, tu combineras avec ton bonus en maîtrise des lames. La difficulté est de 14.
- de 11 à 14 elle meurt sur le coup, pas de possibilité de parade, etc.
- de 8 à 11, blessure mortelle, elle aura le droit à une ultime action avant de s'écrouler.
- de 4 à 7 : blessure grave, trois actions pour Menoly (ce qui lui laisse le temps de disparaître, par exemple)
Normalement, tu n'es pas censé faire en dessous au vu de tes bonus... Je ne peux raisonnablement pas mettre de blessure légère comme le proposait Elth', vu les circonstances, ça ne serait pas crédible.
Et voilà. Les dés sont à jeter...
Il est à noter qu'en toute logique, après le jet de Gab', le mur d'air se dissipera (elle est morte => il se dissipe, elle est blessée => elle le reconvertit en autre chose).
L'Ombre franchit sans un bruit la courte distance qui la sépare de Menoly, aussi vive qu'un éclair noir. Les lames ne brillent même pas pendant l'instant où elles s'échappent de leurs fourreaux. L'une atteint l'Aes Sedai de l'Ajah Noire en plein coeur, par la gauche, l'autre perfore le foie par la droite.
Aussi vite qu'elles étaient entrées, elles ressortent, et le sang avec elle.
Je me recule avant même que Menoly et Kror n'aient bougé, observant le résultat de mon attaque, resserrant mon emprise sur mes dagues.
Vous avez vécu pour l'Ombre, vous mourrez par elle.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Une scène de folie s'offre à moi : la Noire -Menoly- s'approche de moi, puis pose d'une incroyable délicatesse ses mains sur mes épaules, puis alors qu'elle semble se concentrer dans sa folie sur moi, l'Ombre, neutre jusqu'à lors, la transperce de ses dagues. Une attaque emplit de succès.
Pensée: Quoi?! Qu'est-ce que?
(A cause de la surprise de l'attaque et du bouleversement qu'elle a provoqué en moi, je reste inactif pour ce tour)
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
off:
ce tour ???
dernière chose, respectez une minute de silence s'il vous plaît pour la mort de Menoly.
Alors que je sors en diretion du chaudron , en faisant un petit détour par les endroits les plus sordide-encore bouleversé par les récents événements - j'entends tout a coup une clameur sortir d'une ruelle
je remarque qu'un etrange liquide rouge provient de cette ruelle et remarque quelques cadavres de rat morts.... intrigué , j'avance dans l'obscurité a la recherche de la provenance de ces clameurs et de ce liquide rouge..j'empoigne mes dagues , juste au cas ou...
je gromelle "saleté de journée...."
* sent la rose vénéneuse déployer ses pétales liquoreux en elle, visualise avec joie le tissage à réaliser, ces noeuds d'Esprit qu'elle a envié à Cersei par deux fois déjà *
Un lige... à moi... une épaule dans les moments difficiles et un allié-élève conséquent à épauler...
* L'écho lointain du cri d'un corbeau foudroyé la distrait à peine de sa jubilation. *
* Mais soudaine la rose se flétrit, se fait cendres, ne laissant qu'un goût amer dans sa bouche, huile trop fade... *
... du sang ?
* C'est la voix plus que la douleur qui l'amène à comprendre *
* Les coups sont aussi parfaits que des baisers, mortelles étreintes dont la glace envoûtante se répand dans son corps alors qu'elle glisse, levant des yeux chavirés et désolés vers Kror *
Venge-moi ?
* Un soupir rythme l'union de son ombre meurtrie avec les ombres environnantes*
* Une dernière pensée la cueille avant qu'elle ne quitte ce monde *
Ils... Ils vont être tellement...
Ci-gît la Noire Menoly
Jadis Brune lunatique
Car tout Pouvoir est chimérique
Quand Savoir n'y est pas uni.
rpoff/ Mildred, on ne se connaît pas mais je me permets
Sephiroth, ne le prends pas mal, mais j'ai pris la liberté de supprimer ton dernier post : quand on se lance dans un RP où plusieurs personnages sont engagés, on prend la peine de lire les posts qui précèdent histoire de ne pas marcher sur le jeu des autres, s'il te plaît Il n'y a pas de clameurs, tu as des têtes bien connues qui espionnent l'impasse (je te laisse découvrir ça ?, un mur d'air au moment où j'écris ces mots, bref, l'action que je viens d'effacer était impossible et ton arrivée incohérente. Déjà que c'est pas normal qu'une impasse isolée attire autant de monde mais là... hein... bon Prends le temps de lire s'il te plaît et de laisser les gens qui attendent depuis plus d'une semaine de jouer : tu es même censé les apercevoir et pouvoir jouer avec eux, normalement, plutôt que de te jeter dans une action impossible.
Bien.
[D10]:
Le mur d'air s'est écroulé, les temporalités se sont rejointes, si les espions couverts de poils de rats se penchent un peu, ils peuvent prendre la mesure de la situation : sous la lune pourpre (car du sang a coulé cette nuit) gît, apparemment sans vie, le corps d'une femme drapée de noir, vous tournant le dos.
Près d'elle, l'Ombre et un Kror visiblement abasourdi, sans que vous puissiez en déterminer la raison. Je vous rappelle que si vous savez irl que l'Ombre est le zentil bandananys, Kror un Adt et que le corps est celui de Menoly, vos personnages ne voient qu'un personnage qu'ils peuvent assimiler à un descriptif du Chasseur de Cor Tearien pour les plus informés (les novices reçoivent-elles des hebdomadaires ? Telle est la question ), un camarade de la Tour (après, vous avez vos préjugés ou non le concernant... hein Vella ) et une forme qui semble féminine, au vu de la masse de cheveux épars jonchant le sol (elle avait enlevé sa capuche). Vous êtes trop loin pour distinguer son visage et reconnaître une femme que vous avez pu croiser à la Tour (pour ceux qui en viennent).
Non loin de ce groupe, un tas de caisses pouvant dissimuler une personne debout (c'est le cas, je m'y trouve -en tant qu'Ysandell -, mais vous ne pouvez pas le savoir, je suis discrète et il fait sombre, malgré la lune haute).
Disons que le temps que vous preniez conscience de tout cela, que vous soyiez choqués, car ce n'est pas une situation habituelle, vous venez tout de même d'échapper à une attaque de rats, créatures peu familières aux rues de Tar Valon, vous ne savez pas ce que font ces gens, l'atmosphère est lourde, venimeuse, la fête n'est plus qu'un lointain souvenir... Qui a tué Laura Palmer ? Pardon : qui est cette femme, qui l'a tuée ? (après tout, vous pouvez penser que c'est Kror, toutes les options sont permises ) C'est quoi cette espèce de crampe moulée dans du cuir ? Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?
Bref. J'essaye de planter l'atmosphère pour que vous vous remettiez un peu dans cette scène longtemps interrompue.
Ca laisse le temps d'une action (un round -Kliaaaaaaaaan c'est pour toi, c'est gratuit, je te le donne - = dix secondes. Dix secondes de prise de vue et cogitation/stupéfaction, ça me paraît correct) aux gens qui sont sur place, s'ils en ont envie.
Après, si vous le voulez bien, pour que ça ne soit pas le bordel parce que nous sommes nombreux et que les lieux sont exigus (un peu comme des cachots, quoi ), pour être sûrs que chacun n'empiète pas sur le jeu des autres en se la jouant perso' et permettre à chacun d'avoir sa part de gâteau, nous décompterons le temps en round (un round= un jet de dé, une action) s'il y a de l'action. Ce n'est pas obligé, bien évidemment, vous avez le droit de débarquer en gueulant "c'est quoi ce bordel ?" et réclamer des explications si vous préférez dialoguer, mais je préfère poser cette base quoiqu'il arrive.
Je ne vais pas avoir beaucoup de temps les prochains jours, j'essayerai de passer de temps à autre, mais au cas où je disparaîtrais pour raisons diverses et variées, je compte sur vous pour décomptez vos rounds comme des chefs si l'envie vous prend de vous taper dessus, de canaliser, etc etc.
D'ailleurs, si les espions en gogette rat-iboisés pouvaient se mettre d'accord (dans le topic des commentaires) sur leur position (qui est à côté de qui ? qui est le mieux placé pour vous), pour mieux visualer leurs persos et leurs possibilités d'action (histoire de pas foncer dans le tas tous ensemble, c'est pas cohérent/crédible, s'il vous plaît merci ), etc...
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
J'assiste aux derniers instants de Menoly avec une impuissance qui ne me plaît guère.
J'ai le droit à un dernier regard, un regard qui semble contenir diverses émotions -comme celle de la surprise, de l'envie d'être vengée ou encore un sentiment de perte-. Et c'est ensuite avec lenteur que son corps touche le sol sombre et humide.
Pensée: Tant de Pouvoir... parti!
Puis, délaissant ce corps sans vie et inutil désormais, je me tourne vers l'Ombre. Mais alors que je tire au clair -si je peux m'exprimer ainsi en pleine nuit- mon épée, je me rends compte que je ne sais quoi faire.
Plusieurs possibilités s'offrent à moi :
1 à 3 : Fuite devant cette impasse que représante ma situation
4 à 6 : Je commence une "conversation" avec ce traître ou quoi qu'il soit.
7 à 10 : Je l'attaque avec l'espoir de m'être fin à ses misérables jours.
[d10]
Pourquoi?
Ma voix a un ton de dégoût et de colère... D'ailleurs, j'en frémis et mes jointures de la main droite doivent avoir blanchies vu la force avec laquelle je tiens cette arme.
Toujours en compagnie de Vella, Mildred et Stephan, je m'avance lentement vers la ruelle. Jetant un rapide coup d'oeil, j'aperçois deux hommes et un coprs sur le sol.
La curiosité étant plus forte que la peur, je m'avance dans la ruelle pour tâcher de comprendre ce qu'il s'est passé.
Jetant un regard par dessus mon épaule, je constate avec un certain soulagement que mes compagnons m'ont suivis.
Toujours avec un poid au creux de l'estomac, je suis Elora (et entraine Stephan) dans la fameuse ruelle...
Un étrange spectacle s'offre à nous : une drôle forme jonche le sol, et deux personnes sont postés à côté.
Je reconnais immédiatement Kror, qui se tient bien droit face à, me semble t-il, un autre homme.
Mon corp frémit et se tend, prêt à bondir à la rescousse d'une de mes recrue préférée. En même temps, je lance un regard mi-anxieux mi-interrogateur à mes compagnes.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Mildred qui observait le mur d'air remarque que peu à peu, celui-ci se désagrège. Et au bout d'un petit moment, il n'est plus là. Et un spectacle terrifiant apparaît, Elle distingue une femme, apparament morte ou en tout cas graveent blessée, par terre et deux personnes qu'elle pense identifier comme des hommes qui se tiennent près. Qu'a-t-il pu bien se passer ? Pourquoi tuer une Aes Sedai à Tar Valon même ? Cela n'a aucun sens.
Elle se raproche de cette impasse et entre en contact avec la saidar, peut être n'est elle pas encore morte et est il possible de la guérir même si ses conaissances sont assez maigres. La Guérison est un tissage particulièrement complexe
Nous arrivons maintenant assez prêt des deux hommes pour que je reconnaisse un des hommes. Kror si je me souviens bien, il était dans les jardins de la Tour. Je baisse mon regard vers le cadavre et je ne peux m'empêcher de frissoner en reconnaissant l'Aes Sedai qui était ce matin dans les cachots.
Les deux hommes se dévisagent et je sens une certaine tension entre eux.
Je décide alors de briser le silence pour éviter qu'ils n'en viennent aux mains.
Tandis que je m'avance vers les deux hommes, je sens quelqu'un qui me retiens par le bras. Surprise je me retourne et constate que ce n'est autre que Vella
Il est peut-être dangereux
Rougissant d'embarras parce que je me rends compte qu'elle n'a pas tort, je maudis intérieurement cette sale curiosité qui me pousse à agir sans réfléchir. Puis montrant d'un signe de tête discret le corps de la femme je lui réponds à voix basse :
Tu vois cette femme, c'était une des Aes Sedai qui était dans les cachots ce matin et elle n'était aps du côté des gentils. Je veux savoir comment se fait il qu'elle se retrouve morte dans cette ruelle... prenant un air mutin Et puis Stephan a l'air tout pret à nous protéger
Tu vois cette femme, c'était une des Aes Sedai qui était dans les cachots ce matin et elle n'était pas du côté des gentils. Je veux savoir comment se fait il qu'elle se retrouve morte dans cette ruelle...
J'espère bien que nous allons le découvrir.
prenant un air mutin. Et puis Stephan a l'air tout prêt à nous protéger.
Certes, mais je ne voudrais pas... Je le regarde, je jauge...
*Oh et puis il est fort hein ! *
Nous nous raprochons donc un peu plus des deux hommes. J'avance doucement : l'homme qui se tiens face à Kror ne m'inspire aucune confiance...
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
off: vous avencez bien vite ... mais c'est pas grave, je vais avencer aussi.
Je m'approche a grand pas de la femme étandue par terre et je tente de savoir si elle est en vie ou non, si il m'est possible de la guérir ...
Après quelques secondes d'examen, je vois bin qu'elle ne vivra plus jamais. Et je me demande qui a bien pu la tuer. Je me relève alors et dis sans penser une seconde que le meurtrier pourrait aussi vouloir me tuer « Mais que s'est-il passé ici ? Qui l'a tuée, pourquoi est-elle morte ? »
C'est a peine si j'entands Elora poser une question similaire, je suis dans un état étrange où je ne sais plus trop ce que je fais.
*En disant cela, je me recule doucement de quelques pas. Mon bras droit se lève vers la nuit et vous pouvez percevoir un déclic. Quelques secondes plus tard (le temps que les arrivants s'approchent), je m'élève du sol, filant droit vers les toits. Je disparais à la vue de tous au sommet du bâtiment.*
Alsandair venait de se hisser souplement en selle derrière la petite silhouette de Deirdre, prenant les rênes pour s'éloigner... toutefois, il aperçoit du coin de l'oeil le groupe de novices s'approcher de l'impasse, tout comme il entend les échos du cri de Gablebo.
Fronçant les sourcils, le guerrier mène finalement sa monture vers la ruelle où se trouve tout ce beau monde afin de voir ce qui s'y passe, les sens aux aguets. Tenant les rênes d'une seule main, il dirige son destrier de ses genoux, et garde son autre main libre, prête à se saisir d'une arme à tout instant...
Deirdre, sur le cheval, pousse un hoquet en le sentant.... ne pas prendre la bonne idrection, celle de la sécurité, celle de l'auberge...
Elle sentait les ennuis approchés à grands pas.....
- "Je.... ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée, mais alors... pas bonne du tout !"murmure-t-elle tout bas. Cela dit elle dégaine sa rapière... au cas où....
"S'en servir, ça ne veut pas dire l'agiter en criant !"
[i]Il rit doucement en murmurant l'exclamation et sautant lestement de cheval en arrivant à hauteur des autres.
Rester en selle le gênerait s'il devait combattre, avec Deirdre devant lui...
Jetant cavalièrement les rênes à la jeune fille, notre homme rejoint le reste du groupe de deux grandes enjambées, le regard passant brièvement sur Vella avant de se diriger vers l'impasse.
Un corps. Quelqu'un sur les toits, d'après le cri précédent... il y jette un regard du coin de l'oeil. Mais son attention revient vite à la silhouette masculine qui se dresse encore dans l'allée avec le corps.
Léger froncement de sourcils... l'ennemi potentiel ? Alsandair donne tranquillement un peu de jeu à son épée encore au fourreau...
Alors que je voulais me raprocher du deuxième homme, en quelques secondes, il disparait sur les toits de Tar Valon...
*Mais c'est qui ce fou !!! Je suis sur que c'est lui qui a tué la femme... à moins que ce ne soit Kror. Il en serait surement capable...*
Profitant qu'aucun obstacle ne me barre la route, je bondis auprès de ce dernier. Alors que j'allais le saisir par les épaules (histoire de le secouer un peu ) je capte son regard...
Un regard étrange, sombre...
Déroutée, je recule précipitement de quelques pas.
Kror ? Tu... Je le fixe d'un regard intense, empreint d'amour et de peur...
Sourcils froncés, Alsandair fait un pas de côté, évitant l'étalon-bolide et sa cavalière-kamikaze... attrapant la bride, il arrête net la course, le cheval se cabrant et manquant de faire tomber Deirdre.
Grognant son mécontentement plutôt que de perdre son temps à l'exprimer verbalement, Alsandair relâche sa monture et s'avance dans l'impasse. Ses sourcils sont toujours froncés... il ignore ce qui s'est passé ici, et qui sont les gens impliqués.
"Tu le connais ?" dit-il en haussant un sourcil à l'adresse de Vella... sans perdre Kror du regard, la main toujours prête à dégainer.
Mon regard ne perd pas Kror un instant. Je ne tarde pas à répondre à Alsandair, de peur qu'il ne l'embroche.
Oui oui, je le connais. Seulement...
*seulement ça me choque de le voir abassourdi ! C'est quelqun de fort, pas impressionable !*
Sans un mot, je le saisi, et l'entraine à l'écart sans ménagement.
Avant qu'on ai eu le temps de l'interroger, le deuxième homme s'envole sur les toits. Tsss. Frustrée de ne pas avoir eu le temps d'en savoir plus sur son compte, je me retourne vers Kror. Celui-ci a un regard étrange et je regrette de ne pouvoir canaliser en ce moment pour l'immobiliser au cas où.
Un amant, visiblement, pour que la Domanie soit si empressé... làlà, notre bel homme secoue la tête en abaissant sa main : tu parles d'une affaire ! Il se détourne du couple, les oubliant pour le moment. Les histoires à l'eau de rose, très peu pour lui.
Alors qu'il se détourne, son regard retombe sur le corps qui gît au sol, et dont la cascade de cheveux ainsi que les courbures révèlent une femme. En silence, Alsandair s'approche de la dépouille et pose un genou à terre, écartant doucement quelques mèches pour en voir le visage...
Je suis mes jeunes protégées sans un mot, mais en continuant à penser qu'elles devraient se trouver à la Tour plutôt qu'ici.
Avant que nous l'ayons atteint, l'homme tout de noir vêtu disparait par les toits...
*Hummm, il vaut mieux que je reste sur mes gardes... Les filles, Vella...*
A ce moment cette dernière s'élance vers Kror, je décide de la laisser faire, mais tout en la gardant à l'oeil.
Me rapprochant d'Elora et de Mildred : Soyez prudentes... Je me rapproche d'elles et ressert encore ma main sur la garde de mon épée, au cas où...
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Elle est morte et je ne peux rien faire, quel tristesse. En relevant un peu la tête, je m'aperçois que l'homme qui se tenait quelques secondes auparavant devant moi s'envole en direction des toits ... Est-ce un réprouvé pour savoir voler ainsi ? Ce doit être lui qui a tué cette pauvre femme.
Je me relève un instant et recule.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Kror ! Que s'est-il passé !!
Et, reprenant mon calme et d'un ton plus habituel -sûr et ferme- :
Plus tard, plus tard Vella. Je dois...
Revenant vers le groupe et annonçant de façon à ce que tous entendent :
L'homme qui s'est volatilisé, c'est l'Ombre de Tar Valon. Quant à la femme morte, c'était Menoly, cette peste de l'Ajah Noire. *J'insiste bien sur ces derniers mots.* La Tour sera plus sûre que cette impasse. Nous devons retourner à la Tour.
Ceci est une affaire qui ne regarde aucuns d'entre vous. Vos questions éventuelles ne m'intéressent pas.
Et je pars vers les rues labyrintiques de Tar Valon, vers le Centre, où se trouve ce repère de serpents qu'est la Tour.
Pensée: Cherche... cherche un plan. Un de ces parfaits mensonges dont tu es maître. Eltharion n'est pas homme facilement trompable. Ni aucuns autres d'ailleurs...
Alsandair redresse la tête quand s'élève la voix de l'homme appelé "Kror"... Ajah Noire ? Cette femme ? Il baisse à nouveau les yeux sur le corps étendu là, dont le bout chaud de ses doigts effleure encore la joue déjà froide.
Il secoue la tête.
"Que la dernière étreinte de la Mère t'accueille," murmure-t-il à part lui, trop bas pour que d'autres distinguent clairement les mots rituels.
Noir ou blanc, nous sommes tous égaux dans la mort.
Alsandair ferme les yeux de celle qui n'est plus, laissant son propre regard encore bien vivant faire le tour de l'impasse, laissant quelques secondes s'écouler.
Quand il ramène à nouveau son attention sur le corps, c'est avec un visage inexpressif. Se penchant sur la Noire décédée, il écarte les pans de son manteau et s'attelle à la fouiller.
Qui sait ce qu'une Noire pouvait bien avoir sur elle, dans ses poches ou mieux caché ?
Les mains vives courrent dans les poches et les replis des vêtements de l'Aes Sedai déchue... cherchant, cherchant... les yeux passant rapidement en revue la silhouette.
** Se balladant tout seul dans les rues mal fréquantées de Tar Valon, il tombe sur quelques voleurs qui l'entourérent aussi vite il pris son bâtons d'un main ferme, le fît tourner plusieurs fois puis chargea celui qui se trouvait devant lui
[d10]+4
il le blessa seulement puis se retourna vers les autres
Je me suis controlé mais si vous voulez passer par mon baton venait lui rendre visite...
*Lors de la premiére attaque, son capuchon avait quitté sa place et laissé apparaitre des yeux embrasés qui, les regardés, suffisait à glacer le sang.... **
** Ne remarquant aucun changement d'attitude chez la majoritée de ses assaillants,
il réspire profondément puis se jette au milieu et fait tourner son baton avec une force tel qu'elle atteint ceux qui se trouvaient assez prés:
[d10] +4
Il blessa grievement les adversaires les plus proches, et les autres prirent la fuite... **
*Ha bon ! Il le prend comme ça ! Je me fais du souci, risque ma vie à le suivre pour l'aider si besoin est, et il me renvoit au lit comme une enfant !!! Quel culot !
Je vais lui montrer de quel bois j'me chauffe !!!*
Alliant le geste à la pensée, je le rattrape en courant. (La colère avait eu le temps de monter en moi. Elle bouillonait à présent...) *Se faire jeter par un homme ! De mémoir de Domanie on a jamais vu ça !!!*
Alors qu'il marchait en direction de la Tour, je le saisie de toutes mes forces, par une épaule (ne manquant pas d'y planter les ongles ). Il me regarde, comme surprit de mon audace.
Puis toute ma rage se libère en une monumentale gifle qu'il reçoit en plein dans la figure.
Je plante mes poings sur mes hanches :
Tu croyais peut-être que j'allais te laisser filer comme un voleur !!! J'exige des explications Kror !!!
Ma main me brule tellement j'y ai mis du coeur, il s'en faut peu pour que des larmes de frustration roulent sur mes joues...
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
C'est alors que l'homme qui se tient devant moi et que je finis par reconnaître : Kror déclare que la femme à terre est une sœur de l'Ajah Noire. Que je brûmle, je m'aprêtait à guérir une Amie des ténèbles. De la manière donc Kror a annoncé tout cela, cela ne m'étonnerait pas que ce soit lui qui l'ait tué.
Je ne pourrais pas lui reprocher mais à sa place, je l'aurais juste capturée ... mais cela n'a peut être pas été facile pour lui non plus, c'est une Aes Sedai tout de même.
C'est déja beaucoup pour une nuit, Voila déjà Kror qui s'enfuit, il ne reste plus que Menoly et ses rats morts dans l'impasse. Il serait peut être temps de rentrer à la Tour
off: moi qui pensait m'être engagée dans un long RP, je suis décue.
On fait quoi maintenant ?
Très bien, la Noire vient de se faire tuer par l'Ombre puis s'est enfui, Ysandell ne bouge pas... Bien, j'attends. Mieux vaut rester là pour l'instant... On ne sait pas ce qu'il peut encore arriver.
Stephan fait un pas vers Vella pour la rejoindre, puis s'immobilise en pensant qu'il vaut mieux la laisser régler ça seule. Finalement, il s'approche d'Alsandair en train de... fouiller Menoly.
Il va falloir transporter son corps à la Tour. On ne peut pas la laisser là...
Il regarde les novices qui contemplent la scène. * Il est plus que temps pour elles de rentrer.*
Je m'approche d'Alsandair et regarde par dessus son épaule pour voir s'il trouve quelquechose d'intéressant, puis me tourne vers Stephan
Comment faire pour la ramener à la Tour sans nous compromettre? Nous sommes Novices et si on apprend que nous sommes sortis sans autorisation, je ne donne pas cher de notre peau.
Eh bien... vous pourrez rentrer discrétement avant moi, et je passerai les portes avec le corps ensuite. Il me suffira de dire que je suis sorti seul...
Stephan tourne un regard avec Kror, toujours avec Vella. *Je ne sais pas encore trop quoi penser de lui. L'a t-il tué ou bien... ?*
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Evidement, lorsqu'elle plante telle une chatte enragée () ses griffes dans mon épaule, je m'arrête puis me retourne, prêt à lui rappeler qu'il y a autour de nous certaines personnes qui ne doivent en aucun cas être au courant de la version exacte des faits. Mais avant même que j'ai le temps d'ouvrir la bouche,
sa main se retrouve sur ma joue avec une force étonnante de la part d'une jeune femme comme elle qui paraît -paraît juste- fragile.
Pensée: Fichtre... Elle est folle!
Puis, après quelques secondes nécessaires pour que les petites étoiles disparaissent de ma vue, je lui demande d'un ton frustré et où une certaine pointe de colère se laisse facilement entendre :
QU'EST CE QU'IL ME PREND ?!?!
Ces quelques paroles me mettent hors de moi : la colère atteint son appogée. Pour preuve, le ton de ma voix se fait glacial et le tutoiment est oublié.
Vous vous fichez de moi KROR ! Vous partez en pleine nuit pour vous fourrez dans des intrigues inimaginables, moi je transgresse les lois de la Tour pour vous portez assistance si besoin est, et au moment ou enfin je peux vous approcher, vous me renvoyez comme une enfant !!!
Voilà ce qu'il me prend !
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Pensée: Si elle croit que je vais me laisser faire...
Si j'avais eu besoin de vous, ma chère VELLA, j'aurais demandé votre aide!
Puis, voyant qu'elle tombe en sanglots, ma voix s'adoucit et ma main se porte à sa joue pour essuyer une larme.
Je baisse alors le volume à quelque chose d'à peine perceptible pour Vella :
Je... désolé. Seulement certaines personnes ne doivent pas être au courant.
Si j'avais eu besoin de vous, ma chère VELLA, j'aurais demandé votre aide!
Seulement certaines personnes ne doivent pas être au courant.
A ces mots, le chagrin emporte la colère...
Eh bien j'en conclue donc que je ne suis pas digne de ta confiance puisque tu ne me dis rien... Pars donc ! Retourne t'en à tes intrigues et laisse moi !!!
Je reste droite, te fais face, mais suis en larme.
*Mais non triple buse !!! Je ne veux pas que tu t'en aille !! J'ai dis ça sous le coup de l'émotion !!!!*
Le voilà qui fait quelques pas, me laissant seule...
Seulement je suis une Domanie jusque au bout des ongles, et je l'aime en plus.
Avec l'énergie du désespoir, je le rattrape, bien décidée à ne pas le laisser filer...
Avec cette même énergie, il se retrouve empoigné par le col et plaqué contre le mur le plus proche.
Puis, de toute la fougue dont je suis encore capable, je lui offre mon ultime baiser. Un baiser empreint d'amour et de chagrin...
Mes yeux plongent dans les siens, je profite des derniers instants de contemplation silencieuse...
Je relache enfin mon étreinte (au bout de 2 heures ? ) et lui murmure :
Je ne t'aurai pas laissé partir sans me dire aurevoir...
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Je ne t'aurai pas laissé partir sans me dire aurevoir...
J'aurais bien répondu si j'avais encore du souffle seulement la seule chose dont je suis capable et de lui donner le jumeaux du baiser -si on peut appeler ça "baiser"- de tout à l'heure ().
Puis finalement, nos lèvres se séparent. Et, fondant mon regard dans le sien, je lui déclare d'une voix essouflée :
Je dois y aller, Vella. Je... Au revoir.
Puis je frôle du bout des doigts ses lèvres, avant de m'en aller vers le bureau d'Eltharion.
La douleur est beaucoup moins intense que tout à l'heure, et c'est donc le coeur léger que je m'enfonce dans la nuit avec l'espoir de ne pas me perdre.
Pensée: Pourquoi ai-je trouvé le moyen de tomber amoureux? Fichtre, tu as d'autres préoccupations plus importantes, comme mon "plan de survie"...
Alors qu'il est près du corps de Menoly, Stephan voit la scène entre Vella et Kror, puis son aimée s'éloigner d'un air hagard. Il oublie aussitôt l'Aes Sedai morte pour se précipiter vers elle et la retenir par la main :
Dangereux tu dis ? je fais une pausse comme pour réfléchir Non... rien n'est dangereux sauf les sentiments... Mon regard est vide, mais ma voix est ferme. Enferme tes sentiments dans une boite Stephan, et ne les laisse jamais sortir...
Je me dégage doucement, toujours sanglotante, et décide de partir...
Tu sais bien que je ne pourrais pas, pas avec toi.
Stephan retient de nouveau Vella, puis lui murmure :
Je suis toujours là, moi...
Il effleure ses cheveux, puis l'entraîne doucement vers l'impasse :
Viens. Nous rentrons à la Tour, mais je t'en prie, ne pars pas seule.
*Je dois encore m'occuper de Menoly et des novices... Lumière ! Seule Vella m'aimporte mais je n'ai pas le choix.* Il continue d'avancer vers les autres, ses yeux plongés dans ceux de Vella comme pour lire ses pensées.
A la Tour ?
Hoo non... Je ne peux pas rentrer à la Tour...
Tout ce que j'ai fais ce soir, c'est du gâchis... J'ai laissé tuer une Noire à cause de ridicules rats, j'ai laissé partir Kror... Et maintenant je vais rentrer à la Tour sans rien d'autre qu'un paquet de bêtises à raconter aux AS !*
Mais je n'ai plus de force, je me laisse donc entrainer par Stephan.
Passant une main autour des épaules de Vella, Stephan l'entraîne doucement vers l'impasse, sans cesser de lui caresser les cheveux, puis englobe l'ensemble de la troupe du regard, avant de soupirer :
Il est plus que temps de rentrer à la tour. Vous (il regarde les novices) devrez passer devant les gardes sans vous faire voir, alors autant partir avant que le soleil ne se lève.
Alsandair, si vous voulez bien vous écarter de Menoly Sedai que je puisse la transporter.
Me détournant du corps de Ménoly, je vois Vella partir discuter avec Kror. La discussion a l'air de s'envenimer et Vella finit par fondre en larmes. Chose inhabituelle de ma part, je ressens un élan d'affection pour cette jeune fille et il me vient l' envie subite d'aller la consoler. Mais je me raidis et décide de ne pas intervenir. Ce n'est pas mes affaires!
Vous (il regarde les novices) devrez passer devant les gardes sans vous faire voir
J'acquiesse d'un signe de tête même si je n'aime pas recevoir d'ordre.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Triste, je perçois vaguement qu'il est question de rentrer à la Tour. Cette mort m'a boulversée, la mort, c'est un un peu l'inconnu pour moi. Cette Aes Sedai aurait aussi bien pu être ma mère.
Cela me fait réaliser que ma mère me manque, et n'arrange pas ma tristesse. Au bout d'un moment je sens que les autres autour de moi attendent une réponse, je dis alors faiblement « Oui, ça fait beaucoup pour une nuit, rentrons à la Tour. »
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
C'est la conteuse qui parle : Alsandair, tu n'as rien trouvé de particulier, peut-être un tout petit peu de sous, mais rien qui ne t'intrigue, tu es peut-êre un peu dissipé par les récents évènements . Les AS (je dis bien AS, pas novices, ni acceptées...) qui s'occuperont du corps, elles, seront forcément intriguées par deux objets qui n'ont pas su retenir ton attention (il aurait fallu que tu jettes un 10 pour que je consente à te révéler l'importance de ces objets...peut-être pris dans des plis de tissu ou inaccessibles à cause de la position du corps, qui sait...)
Pour l'heure : 00h42. La fête n'est plus vestiges passés (on va dire que vous avez bien le temps de discuter et tout et tout), et les novices vont avoir quelques problèmes
Mildred, je suis très touchée par ton "Cette Aes Sedai aurait aussi bien pu être ma mère", même si je m'inquiète un peu pour ton personnage, là
Stephan enveloppe Menoly dans sa cape et voile le visage de la morte avant de la soulever dans ses bras. D'un mouvement de la tête, il demande à Elora de s'occuper de Vella, toujours inquiet à son égard. Enfin, ils (Mildred, Elora, Vella et Stephan) partent en direction de la Tour après avoir salué Alsandair et Deirdre.
Stephan soulève le corps sans vie de la Noire et me demande d'un signe de tête de m'occuper de Vella.
Je m'approche d'elle et passe maladroitement mon bras autour de ses épaules d'un geste qui se veut réconfortant. Je ne m'étais aps encore rendu compte combien elle est petite par rapport à moi ce qui renforce mon envie de la protéger.
Viens Vella, nous rentrons. Dormir un peu te fera du bien. Demain tu auras les idées plus claires.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Nous partons pour la Tour, je vois Stephan qui porte l'Aes Sedai noire, je me demande pourquoi ..? Je me demande si c'est le bonne manière de passer inapercues. off: la suite, c'est dans les jardins ?
Tout est calme désormais. Une ombre descend lentement le long du bâtiment, en silence, le filin qui l'avait menée au sommet quelques minutes plus tôt se déroulant doucement.
Je touche la sol sans un bruit et me tourne vers les caisses empilées au fond de l'impasse.
Vous pouvez sortir mademoiselle. J'ai bien peur que vous ne puissiez plus jamais voir votre ami au bandana...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
rpoff/ j’ai édité la fin de mon post du 5/12, pour la cohérence : ça serait con de parler à une impasse vide
comme avant
* Sort de sa cachette sans se presser, étrangement silencieuse, une expression neutre sur le visage.*
* S’approche, d’un pas sensuel et lent, te toisant d’un air un peu trop indifférent, un étrange sourire lui montant aux lèvres à chaque centimètre gagné.*
Toujours un peu plus près...
Là..
Parfait.
* La gifle part, irrésistible.*
*Randland ne connaît malheureusement pas Delphine 1, Yvan 0, mais cette superbe action offensive explose le ralenti baffique de cette comédie fort sympathique.*
*Le baiser qui la suit pourrait paraître incongru aux yeux du spectateur. Il est sans doute plus une morsure rageuse et passionnelle qu’autre chose. Empli d’angoisse et de fureur. D’amour agacé. Reproche et exorcisme.*
*Ses mains ont depuis longtemps lâché la canne-épée pour se crisper à la chevelure, au cou, griffer, et retomber sur le torse en poings rageurs qui le martèlent de colère et de peur enfin exprimée pendant quelques secondes une fois que les lèvres se sont séparées.*
* Si ta combinaison n’était pas si résistante, ton téton gauche souffrirait le martyre. Ses doigts crispés sont deux serres perdues sur ton torse. *
*Deux lacs d’un vert rendu glauque par les ombres et par un mélange de colère et de reproches mal dissimulés s’élèvent alors et transpercent leur vis à vis.*
*La voix ne tremble pas. Intonations basses et sourdes. Calmes.*
C’est le futur beau-fils de Catelan qui m’a appris, pour le rendez-vous. Ces deux-là me servent d’informateurs ici quand je suis absente. Ou occupée.
* pause*
Il avait reçu un mot anonyme l'avertissant que... l'Ombre serait ici. Puis il a suivi le corbeau, pensant certainement qu’il t’appartenait, et a trouvé Menoly, éructant sa haine non loin d’ici, parlant seule. De l’Ombre. De l’impasse. Des rats qui parlaient trop fort. Il a parlé à Catelan d’une femme demi-folle, angoissante. J’aurais dû me douter que c’était elle que je m’apprêtais à espionner. Tout collait si bien, dans sa lettre.
Il a surtout parlé de l’Ombre. Le sujet qui, à ses yeux, paraissait le plus m’intéresser.
* demi-sourire, yeux mi-clos, léger geste de dénégation de la tête *
Etonnant, non ?
* t’offre un regard mi-tendre, mi-douloureux, où la fierté et la confiance blessées s’entrelace à une sorte d’étrange… amour ? un sentiment indéfinissable et ambigu s’élançant vers toi, mi-griffe, mi-caresse *
Je voulais te permettre d’espionner l’ombre qui te fascinait.
* te défie silencieusement du regard. *
Il faut croire que je tiens malgré moi mes promesses.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Ah bah je m'attendais à pire ...
C’est le futur beau-fils de Catelan qui m’a appris, pour le rendez-vous. Ces deux-là me servent d’informateurs ici quand je suis absente. Ou occupée.
Si je lui dis que je suis au courant je vais encore m'en prendre une... on va se garder ça sous le coude... faudrait ptête pas lui balancer comme ça que je suis l'informateur de ses informateurs sur ce coup là... même s'ils ne le savent pas encore...
Il a suivi le corbeau, pensant certainement qu’il t’appartenait, et a trouvé Menoly, éructant sa haine non loin d’ici, parlant seule. De l’Ombre. De l’impasse. Des rats qui parlaient trop fort. Il a parlé à Catelan d’une femme demi-folle, angoissante. J’aurais dû me douter que c’était elle que je m’apprêtais à espionner. Tout collait si bien, dans sa lettre.
Il a vu Menoly... mais comment pouvait-elle parler de moi ... elle aurait su en quelques heures que... mais... c'est impossible... en tout cas mes infos ont été superflues pour Catelan dans ce cas... les ressources des ménestrelles sont décidément bien efficaces...
Disons que je t'ai aidé à la tenir.
Rentrons maintenant. Nous allons devoir prévenir Eltharion demain aux premières heures.
*Je lève la tête pour observer la descente silencieuse de Pahdvil le long du bâtiment où j'étais également. Je me mets en marche dès que celui-ci a touché terre.*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Disons que je t'ai aidé à la tenir.
* d'instinct, sa main remonte et administre à la joue laissée pour compte la même claque sonnante que sa voisine *
* ses yeux sont pourtant apparemment plus amusés qu'en colère*
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Pahdvil me tend un long manteau brun que j'enfile par dessus ma combinaison. Ses yeux sont rieurs mais le reste de son visage ne bronche pas.*
*Je reste impassible, et je reprends malgré tout ma marche vers l'Auberge. Ma réponse vous parvient alors que j'ai le dos tourné.*
Je répondrai à tes questions lorsque nous serons au chaud et que j'aurai passé des vêtements propres.
Je décide alors de marcher tranquillement sur les toits, les regardant en contrebas. Je préfère rentrer à l'Auberge en gardant de la hauteur , ces trois-là doivent avoir des choses à se dire...
Certes déçue qu'il n'y ait pas eu plus d'action pour moi, je cogite, traînant les pieds sur les tuiles d'ardoise... J'aurais tout de même vu la fin d'une Noire, alors qu'une heure avant, je reniais encore jusqu'à l'existence-même de cette vermine...
Je me rends compte de l'importance de tout cela...
Moi qui m'attendais à m'amuser un peu en crapahutant sur les toits, mes couteaux prêts à trancher du bide , j'étais à présent sous le choc...
Très bien, à partir de maintenant, c'est du sérieux.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
rpoff pour ma consoeur : j'ai demandé à Gab' sur msn, il m'a dit que c'était à toi de râler et de nous faire savoir ce que tu voulais faire ;p Je réponds à ton mp de suite.
*Bon les gardes n'ont pas posé beaucoup de problème pour me laisser sortir de la tour. Il a suffit que je leur dise que c'est Eltharion qui m'envoyait en mission et ils ont ouvert aussitot les grilles. Si je reviens un jour ce qui m'étonnerai pas mal il faudra que je le previenne de ce petit défaut, il fait trop peur aux gens qui l'entoure!*
Etouffe un rire, resert sa cape et lance son cheval au galop.
*Je vais chevauché toute la nuit pour mettre une bonne distance entre moi et la tour des maintenant. J'aviserai en suite.*
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Pensée: Quelle bande de bouffons "marchant dans la Lumière"!
"J'ai un message important à transmettre, pour la Tour et la Lumière, et j'ai de la route à faire avant d'y parvenir."
Et ces imbéciles de gardes m'ont tout de suite ouvert les grilles! ()
Je suis désormais dans Tar Valon même, dans les rues sombres et froides. Je me dépêche. Moins je m'attarderais ici, mieux ce sera.
Je marche plus vite encore. Je cours même. Un petit nuage de vapeur apparait devant ma bouche.
Pensée: J'aurais mieux fait d'aller chercher ma monture, malgré le risque supplémentaire qu'il m'aurait fallu prendre.
Seulement Tar Valon est grande, et il fait froid. Je m'arrête donc finalement, à bout de souffle, et rentre dans l'auberge la plus proche.
**********
Courez courez voyageurs! **********
Calme, presque vide : deux ivrognes en train de disputer une partie de dés devant une choppe sont les seuls clients. Clients aisés, voir riches, d'après leurs vêtements.
L'aubergiste, une svelte femme aux cheveux bouclés, se présente en me demandant ce qu'elle pourrait faire pour "un bon maître comme moi". Je commande du rhum -rien de tel pour se réchauffer et pour reprendre des forces-. Puis je m'avance vers les deux autres.
Un autre joueur vous interresserez t-il?
"Pourquoi pas *hic*"
Alors je tire une chaise et m'asseois.
Pensée: Je n'ai jamais été bon à ces jeux, hormis quand je triche évidemment. Et vu leur état, ils ne s'aperceveront de rien du tout.
Une première partie commence, puis d'autres...
1 à 5 : Peu de bénéfices.
6 à 10 : Mille sabords! Quelle fortune! Et quelle triche! ()
[d10] + 1 (joueurs adverses saouls ) = 7!
"Désolé... *hic* On a parié plus que ce qu'on avait en fait!"
C'est embêtant ça... Arrangeons-nous mes "amis". Je garde ça. *Je prends une part -environ la moitié des gains que j'ai gagné-.* Et je vous laisse le reste. Seulement en échange, vous me cédez une de vos montures. Effectivement, je ne suis pas resté sans remarquer dans la grange d'à côté deux belles bêtes. Alors? Intéressant, non?
Ils semblent réfléchir, l'un se penche vers l'autre, ils se murmurent je ne sais quoi, puis l'un prend la parole :
"On serait quand même perdant... *J'avance d'autres pièces vers eux.* D'accord. Oui *hiiic*, d'accord!
J'ai perdu peut-être deux heures, mais ça en valait la peine : j'ai gagné un peu d'argent, mais surtout un cheval -une monture classique mais qui fera l'affaire-.
Je m'arrête alors au sommet d'une petite colline, et jette un dernier coup d'oeil à Tar Valon -et à cette maudite Tour qui semble briller même dans la nuit-.
Puis je pars au galop, m'arrête à un chêne fendu par la foudre à quelques lieues de la ville. Là je descends de mon cheval -je l'ai nommé "Ivrogne"-, accroche à sa selle la lame de soldat qui m'a servi d'épée depuis mon arrivée à TV, et enfin me retrouve à fouiller dans le coeur du chêne. J'y retrouve -et quel bonheur!- ma lame du Shayol Ghul, forgée à Thakan'dar même, et qui symbolise ma loyauté et mes compétences. Celle-ci, je la mets dans mon dos, à la manière des Shienariens.
Pensée: Enfin je te retrouve...
Et maintenant, dans cette fin de nuit, je chevauche à bride abattue vers une destination qui met encore inconnue.
D'un air anxieux, Sarah scrute la ruelle vide de passants. Aucun danger ne semble poindre, mais elle envisage un instant de retourner dans l'auberge et ne plus en sortir. Tout mais pas Tar Valon ! S'il y a bien un endroit en ce monde à éviter pour une sauvageonne plus puissante que n'importe quelle Aes Sedai, c'est bien cette ville ! Et l'y voila coincée à présent, par un quelconque tour du destin.
A travers le Lien, elle sent qu'Aelghir la scrute avec un mélange de sentiments allant du bonheur d'être à ses côtés, l'étonnement de la voir ainsi immobile et l'anxiété qu'elle ressent elle-même, transmise par le lien puis renvoyée à elle...rester immobile ne fera qu'empirer les choses. Il faut agir.
"Allons y. Surtout, évitons les rues principales, et faufilons nous par la porte de la ville la plus proche."
D'un pas assuré mais rapide, le couple se dirige vers les frontières de Tar Valon, prenant pour repère la Tour Blanche dans leur dos. Evitant les axes principaux encombrés de la ville, ils se fraient un chemin sans encombres. Tar Valon est une ville relativement sûre grâce à une garde efficace et nombreuse.
A l'étonnement de Sarah, aucune Aes Sedai ne semble lui courir après. Néanmoins cela ne suffit pas pour la rassurer totalement, et son pas se fait graduellement plus rapide. Ca n'est que lorsqu'Aelghir lui fait remarquer qu'elle commence à courir qu'elle reprend ses esprits et marche à nouveau de façon naturelle.
Au bout d'une petite heure de marche, la Porte de l'Est est en vue ; ils rejoignent une rue principale et se mêlent à la foule abondante afin de traverser la Porte et au delà, la sécurité.
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
La sortie, enfin ! Tant de stress pour finalement un risque tout à fait minime. La Tour Blanche était bien trop loin pour la repérer, et quelle Aes Sedai irait se promener dans les ruelles de la ville basse ? C'est en souriant que Sarah s'engage sous l'arche de la Porte...
...pour se voir stoppée net par deux gardes, plaçant leurs lances en travers du chemin, empêchant tout passage.
"On passe pas", annonce l'un des gardes, un homme d'une quarantaine d'années au visage bardé de cicatrices.
"- Pourquoi ça ?" répond Aelghir du tac au tac, glissant négligemment sa main vers le pommeau de son épée. Le garde fait racler sa gorge. "Zavez beau avoir l'air vous servir de votre aiguille" répond-t-il, "J'vous conseille d'ranger ça avant qu'nos hommes vous transpercent de piques", désignant d'un geste la douzaines de gardes approchant de chaque côté de la Porte, n'offrant aucune échappatoire.
"- Le cap'taine de la Garde veut vous voir, s'tout" ajoute d'une voix mal assurée l'autre garde, plus jeune. "Suivez'l'vieux Bron sans faire d'histoires et il vous arrivera rien, l'capitaine l'a dit".
"- Appelle moi encore 'vieux' et je t'éclate c'qui't'sert de couilles !" aboie Bron, joignant le geste à la parole en flanquant un coup de pieds dans l'entrejambe du jeune garde. Celui-ci s'écroule par terre en gémissant.
"- Bon vous deux, la rouquine et le grand dadais, suivez moi, et pas d'entourloupes ou vous envierez ce que j'ai fait à ce p'ti con."
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je hausse les épaules. Autant obéir pour le moment. Il sera temps de prendre les mesures qui s'imposent lorsque s'offriront des opportunités. D'autant plus que je n'ai rien à me reprocher ou si peu et que je peux toujours préciser au détour d'une conversation que Messire Eltharion et moi-même sommes de bons amis. Le lien... Sarah veut éviter toute collusion avec la Tour Blanche... Pensée, émotion, je ne sais pas trop démêler tout ça...il faut que je m'y habitue. C'est déstabilisant... Nous nous débrouillerons tous seuls. Mais ne fais pas montre de tes pouvoirs, laisse-moi régler cela à ma façon, si nécessaire.
Ma façon, c'est la force. Et mon habileté à l'épée. J'ai découpé des Trollocs, ce ne sont pas quelques gardes qui vont m'effrayer. Je frôle du bout des doigts la cicatrice sur ma joue puis j'offre ma main à mon aimée qui la prend avec la grâce d'une reine. Je lui souris puis tourne la tête vers le vieux qui n'aime pas être appelé vieux :
- Nous acceptons, ma dame et moi, votre courtoise invitation. Mais, mon brave, une précision tout d'abord. Lorsque ce pauvre garçon a dit : " Le cap'taine de la Garde veut vous voir ", s'agissait-il de nous en particulier ou de toute personne se présentant à la porte ?
Le bougre s'étrangle un peu avant de me rétorquer :
- Vous deux, imbécile ! rétorque le vieux Bron. T'vois qu'qu'un d'autre qu'nos hommes sont en train d'pointer d'leur pique ? Bon suivez moi maintenant, termine-t-il en s'engageant dans un passage creusé dans le mur de l'arche.
Précédés par Bron et suivis par deux gardes, Aelghir et Sarah arpentent une série de couloirs faiblement éclairés par de rares torches. Au bout de quelque minutes Bron s'arrête devant une porte de bois solide, sans distinction particulière.
- 'ttendez là vous deux, menace le vieux garde avant de s'introduire dans ce qui semble être une pièce richement décorée et de refermer la porte derrière lui.
Au bout de quelque instants la porte s'ouvre à nouveau. Le couple pénètre enfin dans cette pièce qui s'avère être un bureau. Un homme se tient de bout près de la fenêtre, observant les deux arrivants d'un regard indéfinissable. Un seul regard suffit pour comprendre qu'il s'agit du capitaine de la Garde. Mais ca n'est pas le capitaine qui attire l'attention de nos deux "invités". Dans l'un des fauteuils de bois sculpté situé au fond de la pièce se tient une femme qu'on aurait pu prendre pour une noble si ce n'était ce visage aux traits sans âge.
Sarah laisse échapper un hoquet de surprise. Le regard de l'Aes Sedai est de glace, et totalement fixé sur Sarah, comme si elle cherchait à la disséquer du regard.
Le vieux Bron ne leur adresse pas un mot, juste un regard de ce qui pourrait passer pour de la compassion, tranchant radicalement avec son comportement d'il y a quelque minutes. Sortant de la pièce, il referme la porte.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
"Imbécile" ! Ce crétin doit être effectivement bien vieux pour ne pas craindre de perdre les années qui lui restent. Il a de la chance que je sois avant tout celui qui veille sur Sarah.
Nous le suivons...
...
Cette femme ! Ce n'est donc pas le capitaine qui voulait nous voir mais cette Aes Sedai. Je ne suis que quantité négligeable à ses yeux. Sarah seule l'intéresse. Sa terreur me bouleverse, pour peu je dégainerais mon épée...
* sort du Chaudron, emmitouflé dans une cape noire, se hâte vers l'Auberge du Tonneau Désincarné en luttant contre le vent froid et des tourbillons de flocons *
La retrouver... enfin !
Les minutes s'égrènent dans un silence étouffant tandis que l'Aes Sedai fixe Sarah du regard. Aucune émotion ne transparait dans son visage pâle. Lentement, elle réajuste son châle écarlate dans ce qui pourrait passer pour de l'appréhension de la part de tout autre femme.
"Vous pouvez disposer capitaine" annonce-t-elle d'une voix encore plus glaciale et austère que son regard. Ce dernier s'exécute sans attendre, avec un soupir à peine caché de soulagement alors qu'il croise Aelghir et Sarah. La porte se referme derrière lui, laissant le couple seul avec la Rouge.
A peine la porte s'est elle close que celle-ci attaque ; "J'ignore qui tu es et comment tu es arrivée dans cette ville sans t'être faite repérée tout du long, mais tu ne quitteras par Tar Valon aussi facilement que tu es entrée. Silence, petite ! crache-t-elle alors que Sarah allait prendre la parole. Tu m'écouteras sans mot dire et ne répondra que lorsque je t'y autoriserai."
"Une telle puissance dans chez une gamine...te rends tu seulement compte de ton potentiel ? Visiblement oui vu que tu sais déja canaliser...une sauvageonne que nous devrons éduquer proprement. Quelque soient tes plans, oublie les : tu va me suivre à la Tour et tu n'en sortiras que lorsque nous serons assurées que tu n'est pas un danger pour toi même et ton entourage."
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Une Rouge ! Ces bonnes femmes sans homme ! Peut-elle savoir que Sarah m'a lié ? Je suis désormais un Lige. Mais un Lige sauvage ! Et je commence à voir rouge ! - Et vous vous imaginez que je vais vous laisser faire ? lui dis-je froidement.
Le regard d'Araya se pose sur Aelghir, une haine évidente pour sa personne transparaît alors. Pourtant quelque chose en lui la fait hésiter l'espace d'un instant, l'empêchant de l'ignorer totalement comme elle l'aurait fait habituellement.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La garce ! Mais pour qui se prend-elle ? Elle croit que son regard de vipère va m'impressionner. C'est qu'elle ne me connaît pas, cette harpie... - Aelghir, chevalier originaire d'Amadicia. On me dit teigneux, c'est donc que je dois l'être. Et je suis l'épée au service de cette demoiselle à laquelle vous vous adressez d'une façon qui ne me plait guère.
Terrible erreur que ce mouvement, considéré comme une menace par la Rouge.
Son expression ne change pas, son regard ne vacille pas un instant, mais voila que Sarah commence à remuer nerveusement, visiblement effrayée par quelque chose qu'Aelghir ne comprend pas tout de suite.
Le coup vient, rapide, précis, extrêmement douloureux en plein plexus. Porté par une force totalement invisible, comme si le vent lui-même avait frappé le chevalier. Aelghir bronche à peine, mais ce coup ne vient pas seul, car bientôt une véritable pluie s'abat sur lui, tandis qu'un étau d'Air enveloppe son corps totalement, l'empêchant de bouger, le forçant à subir cette torture passivement.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Rpoff : Oh ! la vilaine !
Le premier coup me prend par surprise et la douleur irradie depuis ma poitrine. Je n'ai pas le temps de réagir que d'autres coups d'une violence extrême rouent mon corps sans que je puisse m'en défendre. c'est à peine si je peux respirer. D'être ainsi incapable de me défendre et surtout de défendre Sarah dont la peur augmente la mienne, c'est plus difficile à supporter que la douleur. Maudite Rouge ! Ma vue se brouille... je ne peux même pas crier ma rage et ma souffrance... je perds pied... Sarah ! Sarah ! Ne fais pas quelque chose d'inconsidéré... Sarah ! Je t'en prie...
[i] * étend son ombre macabre à la sortie de Tar Valon, fend le ciel pâle de ses cris déchirants, plâne au-dessus de deux silhouettes à cheval, en guettant trois autres...*
* s’approche du cheval d’Esmé, assez pour saisir la main fine et soignée, épargnée par l’âge et l’embrasser avec ferveur *
Mère.
C’est fait, mère. Je suis arrivé à temps, Astérie ne l’avait pas encore conduite à sa chambre. Je l’ai bâillonnée dès qu’elle est entrée. Nous avons frappé, chacun. Cinq coups, mère, cinq coups chacun.
* ce ne sont plus des yeux de lutin mais bien des yeux de démon…*
Je n’ai pas pu retenir le chat, nous avons dû fuir, ce fut moins propre que prévu, mère n’a pas pu glisser elle-même la lettre dans la main de l’aubergiste, elle l’a laissée sur le cadavre…
J’étriperai de mes propres mains cette bestiole le jour où je la reverrai. Je lui arracherai le cœur à la petite cuillère.
Je dresserai Nevermore à attaquer des chats, je trouverai une solution. Il crèvera pour nous avoir privé d'une sortie pleine de classe.
Mais nous avons les papiers, Père, sa correspondance, les chants dont les vers tronqués nous permettront de démanteler le réseau de ses derniers contacts et de remonter jusqu’au Dragon, s'il s'est incarné...
* prend brusquement son envol *
* tournoie quelques instants autour des silhouettes qui échangent divers papiers avant de se séparer et de partir dans des directions opposées *
* disparaît derrière un nuage...*
Un rictus de satisfaction transparaît sur le visage d'Araya tandis qu'Aelghir succombe lentement à la douleur. Cette punition lui apprendra à se tenir correctement devant une Aes Sedai. Si ce n'étaient les trois serments, elle serait allée bien plus loin que cela. Elle est déja à la limite de la douleur infligeable...
Un mouvement sur le côté détourne son regard d'Aelghir. Sarah est en train de se tenir le ventre, comme si elle allait vomir, le visage pâle. Une souffrance indescriptible se lit sur ses traits.
Araya sent la jeune fille tenter d'embrasser la Source, mais le bouclier tissé dès son arrivée dans la pièce tient bon et cet effort reste vain, comme tous les précédents.
Alors qu'Aelghir commence à broncher (enfin ! cet homme est un exemple de stoïcisme, on dirait un lige...) Sarah s'écroule par terre, prise de soubresauts, son corps entier tremblant de façon incontrôlable.
Ils sont Liés !
Cette vérité s'impose à Araya d'un coup. Mais qui aurait crû...? Araya cesse immédiatement sa torture et relâche la Vraie Source. Le chevalier, libéré, se laisse aller jusqu'à poser un genoux au sol, respirant profondément, tout en sueur. Quant à Sarah, celle-ci est toujours prostrée à terre, prise de spasmes.
L'Aes Sedai s'approche de Sarah et l'inspecte avec le Pouvoir. Ses talents de guérison sont limités mais suffisants pour diagnostiquer la jeune fille. Le Lien a transmis toute la douleur qu'Aelghir subissait, et son corps en porte les marques aussi sûr que si elle l'avait subi elle-même. Un cas d'étude tout à fait intéressant en d'autres circonstances...cette gamine n'a aucune idée de la nature du Lien ! Une Aes Sedai aurait immédiatement coupé les ponts et mis de côté la souffrance de son lige.
Qui lui a appris un tel Tissage ? cette enfant est pleine de mystère, mais Araya compte bien les lui arracher en temps utile. Un tissage de Guérison sommaire suffit à gommer les blessures les plus importantes et alléger quelque peu la douleur de la jeune fille ; les tremblements de celle-ci cessent et elle sombre dans un sommeil cathartique, plus par un effet secondaire de la Guérison qu'autre chose. Un mal pour un bien se dit la Rouge. Plus besoin de la faire venir de force.
Araya va à la porte et appelle deux gardes, qui ne pipent mot en voyant la scène sous leur yeux. Frustres mais suffisament intelligents pour ne pas poser de questions.
"Nous partons pour la Tour. Prépare la calèche", ordonne-t-elle au plus jeune, qui repart immédiatement. "Quand à toi, porte la gamine, elle ne pourra pas se déplacer toute seule. Le chevalier ne tentera rien de stupide, n'est ce pas ?" Question réthorique, et elle n'attend pas la réponse pour s'engager dans le couloir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Par la lumière ! Sarah ! Le lien... elle a subi les souffrances que l'autre teigne m'a fait endurer. Mais elle n'a pas la même résistance que moi... Je le lui ferai payer à cette mégère rouge ! Un jour ou l'autre tout se paye. Mais elle a raison, la garce... pas maintenant. Je suis obligé de composer, de courber le front, de suivre. Sarah est sans connaissance. Je sens pourtant qu'elle n'a plus mal, qu'elle... dort. Et moi... je ne pourrais pas même brandir mon épée. Je n'ai pas un muscle qui ne soit endolori. Attendre et voir venir, rester vigilant et ne pas recommencer la même bourde: ne jamais attaquer une de ces virago en face. Le garde porte mon aimée. Je frémis de voir ses sales pattes sur son corps sans défense. Mais je ne pourrais pas la porter. Il m'est déjà suffisamment difficile de me traîner à leur suite sans paraître trop mal en point. Je serre les dents et je leur emboîte le pas. Inutile de répondre à la furie rouge.
Lune voilée, silhouette masquée. Elles contemplent, à travers leurs voiles respectifs, le fourmillement nocturne qui s'étale en contrebas. Après plusieurs nuits étrangement calmes, celle à venir s'annonce plus trouble.
L'Ombre s'enfonce et se fond en elle-même. Aucun bruit, aucun cri.
*Tu arrives devant le Chaudron. Les alentours sont déserts, comme si les gens avaient peur de cet endroit depuis le drame. De lourdes planches barrent portes et fenêtres. Une vielle femme t'observe avec méfiance depuis sa fenêtre, au rez-de-chaussé du bâtiment d'en face.*
La bâtisse devant laquelle je me trouve semble abandonnée. L'enseigne qui se dresse au dessus de la porte proclame "Le Chaudron".
*C'est bien ici... je comprends pourquoi les passants faisaient une tête bizarre quand je leur ai demandé la direction de l'auberge.*
Un peu dépité, je regarde autour de moi, et aperçois une vieille femme accoudée à une fenêtre. J'exécute une révérence qui met en évidence ma cape multicolore.
"Bien le bonjour, gente Dame. Je me présente: DarkShadok, ménestrel de mon état."
Je prends un air soucieux. "On m'avait vanté les mérites de la grande cité de Tar Valon, et en particulier ceux de l'auberge du Chaudron. J'espérais avoir l'honneur de m'y produire. Qu'est-il arrivé à un si respectable établissement?"
*La vieille t'observe d'un regard perçant. Elle a visiblement plus l'habitude de regarder les autres plutôt que l'inverse. Elle te jauge visiblement, sans même le cacher.*
Mouais... les deux dernières personnes passées ici avant le drame avaient aussi l'air de ménestrels. Leur allure était comme la vôtre, tout en grands gestes, pas de demi-mesure. Discrets et singuliers, je les ai repérés tout de suite.
L'Auberge est fermée pour un moment. Vous devriez essayer au Tonneau Désincarné. Ils ont des problèmes avec leur ménestrelle là-bas aussi...
*Gablebo avait parlé de deux ménestrels, ou du moins se faisant passer pour tels, et d'une troisième personne. Je dois tenter d'en savoir plus. Peut-être cette femme a-t-elle été témoin de plus de choses qu'elle n'était censée en voir...*
"Deux ménestrels, arrivés juste avant le drame... seriez-vous en train de dire qu'ils y sont pour quelque chose?"
Je l'affirme monsieur ! Ils n'avaient pas du tout un air normal. Je veux dire, encore moins que les gens comme vous. Ils n'étaient pas habillés avec vos capes là, mais quelque chose en eux... sang et cendre, ils me filait la chair de poule rien qu'à les voir ! Un homme et une femme, assez âgés, mais encore moins que moi... sans savoir ce qu'ils disaient, je les ai entendu parler, c'était très étrange. J'avais l'impression qu'ils ne se répondaient pas, mais que... qu'ils n'étaient que deux bouches pour une même parole.
A coup sûr monsieur, ces gens là sont des monstres ! Que vouliez-vous que je fasse ? Je ne suis qu'une pauvre vieille femme. Des gens louches, j'en vois tous les jours !
RP Off: Désolé d'avoir laissé tomber le RP; mais me revoilà!
Je l'affirme monsieur ! Ils n'avaient pas du tout un air normal. Je veux dire, encore moins que les gens comme vous. Ils n'étaient pas habillés avec vos capes là, mais quelque chose en eux... sang et cendre, ils me filait la chair de poule rien qu'à les voir ! Un homme et une femme, assez âgés, mais encore moins que moi... sans savoir ce qu'ils disaient, je les ai entendu parler, c'était très étrange. J'avais l'impression qu'ils ne se répondaient pas, mais que... qu'ils n'étaient que deux bouches pour une même parole.
Je ne peux m'empêcher de froncer les sourcils... ces détails sont trop inhabituels pour être une élucubration de la part de cette vieille femme.
A coup sûr monsieur, ces gens là sont des monstres ! Que vouliez-vous que je fasse ? Je ne suis qu'une pauvre vieille femme. Des gens louches, j'en vois tous les jours !
"Me les signaler est déjà un grand service que vous me rendez. Auriez-vous par hasard remarqué dans quelle direction ils sont partis?"
*Je ne suis pas bien plus avancé qu'en partant du Tonneau. Et je ne pense pas pouvoir en apprendre plus ici... à moins que...*
Je me retourne et trouve devant moi la façade aveugle du Chaudron. Je prends soudain une décision.
*Je ne reviendrai pas les mains vides devant Gablebo, même si je dois retourner ce bâtiment pierre par pierre.*
Je prends congé de mon interlocutrice avec affabilité, puis je me dirige vers l'arrière du bâtiment, en prenant soin de faire un détour par une ruelle avoisinante; je n'ai pas particulièrement envie d'être le sujet de ses futurs commérages.
Une fois devant la façade opposée de l'auberge, je la scrute du regard.
*N'importe quoi fera l'affaire... une planche mal clouée, un soupirail oublié...*
*Le bâtiment que tu observes ne ressemble plus que de très loin à une auberge. Seule sa taille permet véritablement de savoir qu'il ne s'agit pas là d'une simple habitation abandonnée. Il n'y a plus d'enseigne, plus de menu, rien ne dépasse. Même les fleurs qui devaient orner l'ensemble ont disparu. Les deux portes du rez-de-chaussée et les nombreuses fenêtres sont complètement barrées par de lourdes planches de bois. Toutefois il semble que leur disposition se soit faite dans l'urgence, car il ne s'agit pas là d'un travail minutieux. S'il paraît à première vue impossible de franchir les barrages de bois à hauteur du sol, la qualité de couverture se dégrade au fur et à mesure des étages (il y en a trois, plus un niveau directement sous le toit).*
*Tu vois tout de suite que les planches les plus faciles à enlever se situent aux étages. Tu aperçois même une fenêtre par laquelle tu pourrais te glisser en soulevant une simple planche clouée sur un seul côté, au deuxième étage. Au niveau du sol, tu repères rapidement le barrage le pus faible, sur la fenêtre la plus proche de la porte. A part ça, rien d'infranchissable, mais cela te demanderait plus de temps pour te dégager une voie, sans pour autant t'assurer une meilleure discrétion. Le problème majeur est donc bien l'exposition. L'affluence aux alentours est très loin de celle qu'on avait l'habitude de voir quand le Chaudron était encore resplendissant, mais son emplacement n'avait pas été choisi au hasard : d'assez nombreuses personnes passent encore par les deux rues dont l'établissement fait l'angle. Pendant ton observation, tu as donc relevé que les rues n'avaient jamais été vides depuis ton arrivée.*
[RPOff] Désolé pour le manque d'assiduité au RP... :-/ [/RPOff]
J'essaie de m'imaginer la scène que pourraient voir les passants: un ménestrel tentant de déclouer une planche sur une fenêtre d'une auberge condamnée... Je ne peux m'empêcher de sourire à cette vision d'un ménestrel tellement désireux de pratiquer son art qu'une auberge vide ne le déroute pas.
Je m'éloigne de l'auberge pour trouver une ruelle moins fréquentée. A un moment où personne ne semble vouloir l'emprunter, je décroche ma cape et la mets à l'envers. Cette astuce m'a déjà servi plusieurs fois par le passé; le seul inconvénient est que les poches intérieures se retrouvent visibles, mais je voyage léger de toutes façons.
Tout en essayant de ne pas perdre de vue l'auberge du Chaudron, je parcours les rues de Tar Valon en attendant le moment où les gens commenceront à rentrer chez eux, ce moment où une silhouette affairée près d'une bâtisse fermée attirera moins l'attention.
Je rejoins le Chaudron au moment où le soir commence à tomber, mais avant la nuit et les rondes de la Garde.
*Grimper au deuxième étage est trop voyant, même si je le fais le plus rapidement possible; en revanche, la planche sur la fenêtre attenante à la porte a l'air mal clouée. Si j'arrive à l'arracher en un seul geste, je peux me retrouver à l'intérieur avant d'alerter qui que ce soit. Au pire, on entendra un bris de verre; je compte sur la pusillanimité des citadins pour se mêler strictement de leurs affaires lorsqu'il s'agit d'une auberge fermée dans des circonstances douteuses. Sinon... eh bien, on verra bien.*
Je joins le geste à la pensée: je me retrouve devant la fenêtre que j'ai repérée, tâte la planche à la recherche du point le plus faible, et tire d'un coup sec...
Mon bref étonnement passé, je me mis en direction de la direction dans laquelle mes pieds avait choisi d'aller. Je déambulais dans les rues de Sorcièrecity [i]*je n'ai rien contre elles, mais Sorcièrecity sonne mieux que Aes sedai city...*, sous les yeux épatés de bambins excités à l'idée de me voir en chair et en os, quand j'aperçu un drôle de type qui traficotait on ne sait quoi sur une baraque apparemment abandonnée. L'endroit était désert, à part lui et moi, aucune âme qui vive. Immédiatement, je repérais une cachette digne de ce nom et m'y précipita.
*Oulala c'est ma première filature, je me sens tout chose. J'espère que ça ne vas pas faire comme dans les films où le téléphone se met à sonner.* Je continuait d'observer le personnage tout en restant dans l'ombre *dans l'ombre d'une maison hein! pas dans l'Ombre-oulala-il-veut-me-faire-du-mal-le-monsieur-en-noir*.
*Il a peut-être besoin d'aide. Mouais à tous les coups il va me demander de retirer les planches qu'il s'échigne à enlever. Je préfère attendre qu'il ait fini.*
La planche que j'avais repérée était la bonne: en dépit d'un craquement bruyant, elle découvre la totalité de l'embrasure de la fenêtre. Contre toute attente, le bruit n'a attiré personne, ou du moins personne de visible pendant le rapide coup d'oeil circulaire que je jette avant de reporter mon attention sur la fenêtre.
*Il fallait s'en douter, il y a une vitre. Pas de barreaux, heureusement; nous sommes dans un quartier respectable, après tout.*
J'enroule mon avant-bras dans ma cape et, de toutes mes forces, je donne un coup de coude dans la vitre. Dans un fracas de verre, je passe à travers la fenêtre d'un roulé-boulé maladroit. Je retombe à l'intérieur parmi les morceaux de verre, ma cape me protégeant des coupures. Je reste immobile un long moment contre le mur sous la fenêtre, aux aguets.
Au bout d'un moment, le bonhomme arrive enfin à détacher une planche de la bicoque *Pas trop tôt...*. Après un bref regard autour de lui, il enroule son bras dans sa cape, et, à la façon des voleurs hollywoodiens, fracasse la vitre d'un coup de coude. Je le vois alors passer par la fenêtre, en réalisant un magnifique saut carpé avant retombé sur l'arrière-train. *Quel drôle de rigolo celui-là. Même seul, il est obligé de vouloir attiré l'attention sur lui en faisant le malin*. Me relevant du tas de fumier où je m'étais dissimulé, je m'avance prudemment vers la maison. Un bruit me fait sursauter *Imbécile! Ce n'était qu'une poule!*, et je reste aux aguets un moment. M'apercevant que je suis à découvert au milieu de la rue, je cours me plaquer contre le mur de la maison abandonnée, le dos et les bras collés au mur.*Faudrait pas qu'on me repère lors d'une mission secrète visant à libérer la france de l'envahisseur romain...hum je m'égare là, reprenons* Je m'avance doucement vers la fenêtre et jette un coup d'oeil à l'intérieur *Non je ne jette pas mon oeil dans la pièce, c'est évident, c'est juste une expression, au cas où quelques incultes n'auraient pas suivis*. La pièce, poussièreuse * Mince je suis allergique à la poussière...*, parait vide. *Où est-il passé?*
rp off: jet pour savoir si j'éternue ou pas <5 oui >5 non
[d10]
off:
Toujours sans un bruit *car chacun sait que le bryan ne fait pas de bruit grâce à ses compétences innées pour le déplacement silenceux*, je ramasse la planche que notre bonhomme a laissé par terre *Au cas où il s'avère dangereux...*et reste caché, toujours collé au mur, ne faisant plus un geste.
Après être resté immobile un long moment, et n'ayant rien entendu que je puisse identifier comme une quelconque agitation due à mon effraction... fracassante, je me relève en m'époussetant.
*Il fait bien noir, ici. Il doit bien y avoir une lampe qui traîne.*
Alors que je scrute la pièce à la lumière du jour faiblissant, je sens une odeur de... fumier?
A peine arrivé devant le Chaudron je me retrouve face à une scène de désolation bien loin de l'idée que je me faisais du chaudron, la porte est barricadée et une fenêtre brisée, un type bizarre qui sent le fumier et armé d'une planche est devant la fenêtre. Aprés un moment de réflexion je décide de l'éviter et de contourner l'auberge. Quelques minutes plus tard je me retrouve dérrière l'auberge, où bien sur tout est barricadé, je m'approche d'une fenêtre qui donne sur l'arrière cour où je me trouve et, en essayant de faire le moins de bruit possible j'arrache lentement quelques planches, brise la fenêtre et me faufille à l'intérieur de l'auberge. Je m'arrête un moment pour guetter les ténèbres dérrière et devant moi puis tend les mains à travers le trou de la fenêtre pour replacer du mieux que je peux les planches, heureusement qu'il fait nuit et que peu de gens aiment à se ballader dans les arrières rue la nuit. Maintenant que l'arrière est sécurisé je tourne toute mon attention vers l'intérieur de l'auberge.
Le coeur battant, je m'immobilise encore... je n'entends rien d'autre que ma respiration.
*C'est stupide, il doit simplement rester un tas de fumier dont personne ne s'est occupé à la fermeture de l'auberge.*
Plusieurs lampes sont accrochées au mur. L'une d'elles contient encore assez d'huile; je la décroche et l'allume, puis cherche l'escalier qui mène à l'étage.
RP Off: jet de dé pour savoir si j'entends Memnoch entrer de l'autre côté de l'auberge:
[d10]
Les marches grincent effroyablement sous mes pas, malgré mes efforts pour ne pas faire de bruit. J'arrive sur le palier du premier étage.
*Une, deux,... six chambres. Il y a quatre étages, ce qui nous fait vingt-quatre chambres à fouiller; heureusement que j'ai la nuit devant moi*
Tout en tatonnant devant moi, j'avance en essayant de faire le moins de bruit possible, mais la discretion n'a jamais été mon fort et dans ce noir d'encre je me cogne sur quasiment tous les meubles. Aprés un parcours semé d'embûches je fini par m'écraser littéralement sur une armoire dans un bruit qui me paraît épouvantable dans ce silence de mort. Finalement comme rien ne bouge dans l'auberge j'ouvre l'armoire et ballade mes mains sur les étagères dans l'espoir de trouver une lampe. Des choses grouillantes s'enfuient devant ma main, sans doute des rats ou des cafards je ne sais pas trop. Finalement c'est sur la dernière étagère que je trouve la lampe (c'est toujours sur la dernière étagère), je m'en saisi et l'allume sans plus attendre.
Une fois la lampe allumée je vois enfin à quoi ressemble l'auberge. Je me dirige vers la grande salle et m'avance au milieu des tables et des chaises.
*Cette auberge a connu des jours meilleurs dirait-on.*
Je me dirige vers les escaliers du fond et m'arrête brutalement à leurs pieds.
*C'est mon imagination ou une planche à grincer...bah cette baraque doit être pleine de rats.*
Je commence donc à grimper les escaliers en essayant de ne pas faire de bruit mais les marches grincent à chacun de mes pas. Soudain je crus voir la forme d'un homme au sommet de l'escalier. Je songeais d'abord à m'éclipser mais comme je l'ai dit la discrétion n'est pas ma spécialité.
Je me dirige vers la chambre la plus proche, quand tout à coup j'entends à nouveau l'escalier grincer, puis une voix forte dans mon dos:
"Ho vous, qui êtes vous? Que faites vous ici?"
Je sens mon sang se glacer. Je me ressaisis tant bien que mal alors que je me retourne pour faire face à mon interlocuteur. Nous nous dévisageons dans le halo formé par nos deux lampes.
"Je suis ici probablement pour la même raison que vous; vous n'avez pas l'air d'appartenir à la maréchaussée."
*Il ne me reste plus qu'à espérer que la guilde des voleurs de Tar Valon est très soudée...*
Ce n'était donc pas mon imagination il s'agissait bien d'un homme. J'avance d'un pas pour mieux le voir. Il n'a pas l'air d'avoir des intentions belliqueuses mais qui sait, mieux vaut rester sur ses gardes.
"Je ne sais pas pourquoi vous êtes là et en réalité cela m'est égal, gardez vos secrets. En fait je ne suis ici pour aucune raison particulière, simplement l'envie d'explorer ce batîment abandonné. Au fait êtes vous au courant qu'un homme armé d'une planche semble attendre quelquechose devant la fenêtre de l'auberge?"
En fait je ne suis ici pour aucune raison particulière, simplement l'envie d'explorer ce batîment abandonné.
*Oui, c'est ça, et ma grand-mère c'est Semirhage. Ce gaillard ne m'inspire pas confiance.*
Je commence à me demander si cet homme ne serait pas lui aussi à la recherche de quelque chose dans cette auberge; s'il était un simple cambrioleur, il aurait plutôt jeté son dévolu sur une riche demeure. Quant à son histoire d'homme à la planche, elle me semble douteuse pour dire le moins.
Autant garder un oeil sur lui dans la mesure du possible.
"Que diriez vous d'explorer cette auberge à deux? Elle recèle certainement quelque objet de valeur qui aura été abandonné là."
*Il se méfie, sans doute craint il que je lui vole son butin et il n'a rien dit concernant l'homme devant l'auberge, peut être est ce l'un de ses complices, bah...qu'importe."
"Ma foi pourquoi pas, mais avant de continuer plus avant pourriez vous me dire pourquoi cette auberge est dans cet état là, j'avais déjà entendu parler du Chaudron mais ce n'était pas du tout l'idée que je m'en faisais, qu'est il arrivé au juste?"
*Un meurtre, hum... intérréssant, je me renseignerait une fois sortie d'ici mais pour l'instant suivont le, peut être pourrat-il m'aider à mener à bien ma mission...dés que je lui ferais confiance...si jamais cela se produit.*
"je vous suis mais serait-il malvenue de vous demander ce que vous cherchez ici, il y a peu de chance que des gens aient oubliés des objets important ici."
Tout en lui posant cette question je commençais à marcher vers lui afin de me mettre à son niveau.
Tout en gardant un oeil sur mon interlocuteur, je m'avance dans le couloir du premier étage. Je m'immobilise en tenant ma lampe à bout de bras. Les ombres qui masquent à demi mon visage ne révèlent aucune expression.
"Je ne sais pas sous quelle forme je trouverai ce que je cherche."
*Et je ne sais même pas si je pourrai reconnaitre un indice même s'il dansait sous mes yeux... Tout compte fait ce n'était pas une si bonne idée de venir fouiller ici à l'aveuglette.*
Nous passons un pont et arrivons aux remparts de la ville. Des gens nous regardent, certes, mais sans trop faire attention à nous. Nous sommes méprisés mais pas menaçant. On nous laisse entrer sans encombre. Ce n'ai pourtant pas la première fois que j'entre dans une ville, mais cette fois-ci les regards me blessent. J'ai envie de parler à des gens, de voir s'ils connaissent le chant. Mais comment parler avec des gens qui n'ont qu'une envie, nous éviter. Nos habits sont différents, cela se voit au premier coup d'oeil. Faut-il plus se fondre dans la masse pour arriver à les toucher avec le chant? Ma compagne ne semble pas s'émouvoir de tous ça et je décide de renvoyer à plus tard ces reflexions. On est à Tar Valon, profite en. La rue à l'air grande et fourmille de monde. J'ai envie d'aller voir directement la Tour Blanche avant de devoir proposer des marchandises et des services sur les marchés. Je demande donc son avis à Séphrenia
Je visite Tar Valon avec Kin shaa. Je sais que tout le monde nous regarde avec mépris mais je suis tellement excitée. La ville est si belle et il y a tant de choses à voir. J'entends ma camarade me proposer d'aller directement à la Tour.
Voir la Tour Blanche ? Quelle bonne idée, allons-y.
Nous nous dirigeons toutes deux vers le coeur de la cité.
La bonne humeur de mon amie est communicative. Sans cesse influencée par les émotions d'autrui, je ne peux que me réjouir de sa compagnie. Nous pressons le pas, toutes les deux, aussi ravies l'une que l'autre. Je regarde divers produits dans les échoppes, j'aimerais bien rapiécer une ou deux robes. Les seules qui me restent sont dans un état lamentable. J'imagine que je dois énerver Séphrenia par mes remarques incessantes sur telles ou telles scènes qui se déroule devant nos yeux ou par mes descriptions fantaisistes de la Tour Blanche. On s'en approche, je le sens. Au détour d'une rue, je troque une de mes flûtes contre un petit châle bleu, parfait pour recouvrir les trous du haut de ma robe.
Après quelques (pas mal de) courses (châles, jupons, bas, tissus, dentelles, tout ça, tout ça), nous approchons de la Tour. Les gardes semblent nerveux et barrent le passage à tout le monde. Plusieurs malades sont repoussés avec leurs familles, avec ménagement mais sans explication. Personne n'est visible de l'autre coté du portail d'entrée.
C'est bizarre, je croyais que tout le monde pouvait demander de l'aide aux Aes Sedai. Pourquoi sont-ils aussi nerveux ? Et pourquoi empêcher tout le monde d'entrer ?
"il a du se passer quelque chose de grave. on demande à un garde ou on tente notre chance dans une échoppe ou une taverne? Les deux peut être?"
Un garde se trouve à deux pas de nous, pret à rejoindre les autres. Je réajuste mon nouveau châle et m'approche de lui pour lui demander ce qui se passe.
[d10]
Il me sourit et se joind à nous.
"Il s'est produit une chose bizarre et des rumeurs circulent, mais rien de précis. Avant de savoir ce qui s'est passé, personne ne peut entrer. En tous cas, elles sont nerveuse, là dedans."
Rp off, il est gentil, le garde, alors vous pouvez aussi poser des questions sans conséquences
Lors de la traversée de la ville par la caravane, j'ai repéré plusieurs endroits à visiter en premiers : un magnifique jardin ici, un bâtiment si possible plus magnifique, plus blanc, plus haut que les autres et qui témoigne du talent particulier des Bâtisseurs, et évidemment, la Tour Blanche.
Après être resté plusieurs minutes au nouveau camp des Thuatha'ans, de l'autre côté de la rivière, je suis parti d'un pas pressé -autant que peut l'être un pas Ogier - pour découvrir les mille et une merveilles que contient -j'en suis sûr- Tar Valon.
...
Je me dirige désormais vers le centre de la ville, mon ouvrage en main, sans me soucier des gens qui s'arrêtent pour me regarder. Certains me lancent même des : "Bonjour Maître Ogier" auxquels je réponds d'un signe de la main.
J'arrive donc tranquillement aux portes de la Tour Blanche, où j'aperçois Séphrenia et Kin shaa. Elles discutent avec un garde de la Tour. Je reste à l'écart à contempler le travail qui a permis de réaliser la Tour.
Les Aes Sedai présentes dans la ville se sont rapidement aperçues de la situation et ont empecher que la nouvelle se répande. Tout au plus, une rumeur circule conceranant un incident à la Tour.
Des messages ont été transmis aux Soeurs dans le Nord et à celles partis pour le Lugard.
En attendant leur retour, des nombreux mouvements de va et vients ont lieu entre la Tour et la ville.
Enfin!! Nous voilà arrivés à Tar Valon, Ellishanor et moi, et je dois dire qu'on est impressioné. Ce que m'avait raconté les vétérans de la Garde Rouge, et le Lige,me paraissait fantastique, mais quand on le voit réellement, on en reste bouche bée.
"C'est beau pas vrai!"dit Ellishanor
"non, c'est magnifique"
Partout les constructions Ogières enchantent l'oeil, et c'est totalement émerveillé que l'on chemine vers la Tour Blanche, au centre de Tar Valon.
Là je dois dire que ça me change de mon village. Ces bâtiments, je n'en avais jamais vus des comme ça. Et il y a un monde.
Elendil m'explique des choses sur des êtres que je croyais mythiques, les Ogiers, qui auraient construit les plus beaux monuments de la ville. Je suis un peu sceptique sur ces personnages - quand j'en aurais vu un, d'accord, mais avant, je ne sais pas - mais reste éblouie par les rues de Tar Valon.
On s'approche de la Tour Blanche. Il y a encore plus de monde. Des gardes empêchent les gens d'avancer, ce qui fait un beau remue ménage. Je me tourne vers mon guide:
"On ne peux pas entrer aujourd'hui? Quel est le jour de la semaine ou elles reçoivent les gens? Je comprend pas qu'il y aie tant de monde si c'est fermé."
Bah, tant pis, on ira demain. Puis appercevant une silhouette bizarre dans la foule, un être poilu qui scrute la Tour:
"Regarde, ce n'est pas ça, un "Ogier"? On dirait un ours habillé. *je ris* Mais il a l'air gentil."
*Ellishanor a l'air encore plus emerveillée que moi.Puis quelques chose qu'elle me dit me fait sortir de mon emerveillemnt*"Je ne comprend vraiment pas. Normalement on peut venir les voir tout les jours"
*J'essaie de m'approcher pour discuter avec les gardes. Mais Ellishanor me montre une silhouette dans la foule, disant qu'elle ressemble a un ours habillé* "9a doit etre un Ogier! On ira le voir après si tu veux mais là ya vraiment qqch de bizarre"
RP off: c'est bien un Ogier hein? non parce qu'il y a des hommes qui ressemble aussi a des ours habillés
Tout ce monde, c'est effrayant. Elendil essaye d'en savoir plus en s'approchant de l'amas agglutiné devant le portail. Il sait de quoi il parle au sujet des Aes Sedai, alors je lui fait confiance.
"N'y a t'il pas plus simplement une porte de derriere? * facile à fracturer de préférence* Il doit y avoir plusieurs entrées, non?"
Je ne sais s'il m'écoute, occupé à attirer l'attention d'un garde. Je me place un peu en retrait pour écouter ce qu'il va lui dire, tout en jetant des coup d'oeil furtifs à l'être qui est surement un Ogier.
*j'entends Ellishanor qui me parle et j'essaie de lui répondre malgré le brouhaha*"Si cette porte est surveillée, les autres surement"
*Puis je réussis a m'approcher du garde, et je commence à discuter avec lui. J'obtiens qu'il aille demander à l'intérieur si il peut me faire entrer en temps qu'apprentie Lige.Je ne sais pas ce que ça va donner*
"J'espere que ça va marcher. Tu crois que je pourrais visiter le quartier des Liges? Bah, sinon c'est pas grave, tu viendras dehors" Je lui montre d'un signe de tête ce que j'ai pris pour un Ogier "Alors, tu crois que c'est un comme ceux qui ont bâti la ville, ceux dont tu m'a parlé? Regarde, il parle à des gens"
J'espere qu'on va pouvoir entrer, et qu'en tous cas il laisserons passer mon nouvel ami. Il a l'air d'y tenir.
"je pense que tu pourra venir, du moins je l'éspère.Comme ça je pourrai continuer a t'apprendre comment manier un baton d'escrime, bien que tu te debrouille déjà pas mal"
*Elle me montre d'un signe de téte ce qui me semble etre un ogier, et me demande si c'en est un* "Le meilleur moyen de le savoir, c'est de le lui demander"
*Et tout en gardant un oeil sur la porte par où est parti le garde, nous nous approchons du groupe. A première vue on peut leur faire confiance; je ne peut plus compter sur Beleg, il m'a quitté le matin où nous sommes arrivés a Tar Valon*
J'espere qu'il m'apprendra à manier une de ses épée aussi. Alors comme ça je ne me débrouille pas si mal... Oui j'espere pouvoir venir le voir.
En attendant le retour du garde, on peux essayer de résoudre le "mystère ogier". On se dirige donc vers l'être bizarre que, s'il avait été nu, j'aurais certainement pris pour un ours debout. Un peu gauchement et tout en maudissant ma stupidité et mon ignorance présente, je lui demande:
"Euh, ben, ..., en vous voyant de loin je me suis demandé... Vous êtes bien un Ogier n'est ce pas? *Pourvu qu'il en soit un, pourvu qu'il en soit un! J'espere qu'il ne va pas se vexer non plus. Et Elendil, il peut pas m'aider là?* Un de ceux qui ont bâti la tour?"
L'homme est vraiment sympas pour un garde. Il nous donne quelques détails en évoquant une ville que je connais, pour y être passé quelques année auparavant, Lugard. Il nous indique quelques coin sympa de la ville quand Séphrenia apperçoit Tormac parmi la foule.
L'ami Ogier!! Il nous rejoint aussitot.
Des curieux lui demande alors s'il est bien un Ogier. Le pauvre, tout le monde en doute... C'est que ça ne court pas les rues, un Ogier!
Séphrenia me fait alors signe de les rejoindre, elle, Kin shaa et le garde de la Tour.
A peine arrivé à côtés d'eux, elle me dit toujours d'un air joyeux et agréable :
Tormac, comment trouvez-vous la ville ? C'est magnifique, non ? Ce sont les ogiers qui l'ont bati, je crois ? Ca a du prendre longtemps ?
En effet la ville est sublime ; encore plus magnifique en vrai que dans les descriptions des livres! Oh, les Ogiers ont bâti une partie de la ville mais quand même pas Tar Valon entière, non.
Alors que j'allais continuer mes explications, une femme que je ne connais pas s'approche de moi pour me demander :
"Euh, ben, ..., en vous voyant de loin je me suis demandé... Vous êtes bien un Ogier n'est ce pas? Un de ceux qui ont bâti la tour?"
Tout en me grattant l'oreille droite, je réponds, encore un peu gêné malgré que ce ne soit pas la première fois qu'on en doute :
Oui en effet, je suis un Ogier. Par contre je ne fus pas de ceux de ma race qui ont bâti la Tour, voilà fort longtemps et aidés par le Pouvoir des Aes Sedai.
off : Elendil et Ellishanor : la tour blanche on y entre pas comme dans un moulin, c'est pas la tour eiffel, ca ne se visite pas. On y va si on a quelque chose à demander hein
Un cortège d'Aes Sedai, de Liges et de soldats entrent majestueusement dans la ville. Sur son passage, le brouhaha de la foule diminue pour n'être plus qu'un léger murmure.
Les liges, envoyés en éclaireur, ont permis de rassurer les Aes Sedai sur l'état de la Tour Blanche après la Dispersion. Mais la hiérarchie va en être modifiée et déjà des alliances se forment...
Réflechissez bien, quelle a été votre motivation à ce moment là? Qu'est ce qui vous a poussez à créer ce tissage qui vous a permis de vous cacher des Trollocs?
Je ne réponds pas immédiatement à la question de l'Acceptée. Jusque là concentrée exclusivement sur moi et mon problème je n'ai consacrée nulle attention au voyage et à notre environement. Mais celui-ci se rapelle à moi quand je relève les yeux. Tar Valon! aucun mot ne peut la décrire.
Enfin je réponds à la question de l'Acceptée.
- la peur
Je m'apprête à poser d'autres questions à Tormac quand le brouhaha de la foule s'intensifie avant de s'éteindre presque entièrement.
Un cortège passe. Des soldats en tête, la flamme de Tar Vaon sur leurs vêtemens, suivis par des hommes en capes aux couleurs changeantes et des femmes, nombreuses, semblant hors du temps.
Dans un murmure, je demande aux autres : Ce sont des Aes Sedai, ces femmes ? Elles sont si nombreuses
Rp off: on sait c'est pour ça qu'on est dehors à regarder l'architecture avec les autres refoulés.
Quelle sont belles! Et majestueuse. C'est donc vrai ces femmes existent reellement et habitent dans cette tour. Les hommes. Il faudra que je demande à Elendil la signification de ces couleur.
Hennar n'avait pas atterri très loin de la Tour, après la dispersion, et fort heureusement en compagnie de plusieurs recrues des Liges. Les gamins terrifiés n'avaient réussi à garder un semblant de sang froid que grâce à leur orgueil de mâle idiot, mais ce n'était guère encourageant pour l'avenir des Liges si c'était ça qui devrait défendre les Aes Sedai.
Le visage plus fermé encore qu'à son habitude, le maître d'armes accompagne le cortège des Aes Sedai de retour de Shol Arbela, qu'ils avaient croisé en chemin. Les recrues suivent à l'arrière. Mais alors que les Soeurs entrent dans la Tour en grande procession, Hennar s'arrête à l'entrée et descend de cheval, pour s'approcher des soldats qui repoussent les badauds à l'entrée. La foule s'écarte devant lui en remarquant la cape changeante des Liges. Il entame une conversation avec les soldats pour se renseigner sur l'état de la Tour, les personnes qui se sont présentées aux portes aussi. Son visage est marqué par les ans mais ne laisse deviner aucune faiblesse, ni aucun trouble malgré tout ce qui vient de se passer.
rp off: là Elendil, il ne te reste qu'à attirer son attention^^
Je tourne les talons sans plus attendre et me mets à fouiller les chambres, ainsi que les salons privés attenants à la salle commune. Du moins les pièces dont j'ai trouvé les clés, cachées dans un sac derrière un meuble du vestibule d'entrée. Je n'ose pas forcer les portes que je n'arrive pas à ouvrir, par crainte du bruit et parce que je veux aller le plus vite possible.
Je ne me préoccupe pas de Memnoch, mais de temps à autre j'ai l'impression de sentir sa silhouette massive s'approcher derrière moi.
Les premiers rayons de soleil se fraient un chemin entre les planches qui recouvrent les fenêtres. Nous avons déjà perdu beaucoup trop de temps. Je rassemble le peu de papiers que j'ai pu découvrir, lettres, listes, enveloppes, laissées sur une table, cachées à la hâte derrière un lit, dissimulées sous une planche de parquet; je n'ai pas pris le temps de les parcourir ni même de les déplier, je les fourre en vrac dans une grande poche de ma cape, qui contient habituellement un flûtiau.
(Pour la quantité d'information que pourraient receler les documents: [d10])
RP Off: Note à moi-même: ne jamais tenter une reconversion dans le journalisme
Je jette un coup d'oeil à Memnoch qui me rend mon regard. Lui aussi a compris qu'il vaut mieux ne pas traîner ici. Nous ressortons par l'arrière de l'auberge, en nous mettant d'accord pour laisser un intervalle de temps suffisant entre nos sorties respectives.
Je sors le premier. La rue est déserte, mais ne saurait le rester longtemps. Je me donne néanmoins quelques minutes de réflexion.
*Quelque chose me dit que cette expédition a été un fiasco total. Je pourrais revenir au Tonneau Désincarné montrer mon maigre butin à Gablebo...*
Je soupire en levant les yeux au ciel. Un éclat de lumière à ma droite capte mon regard. La Tour Blanche, solitaire dans le ciel de Tar Valon, réfléchit les rayons du soleil levant.
*Ou alors...*
Un battement de coeur plus tard, je me dirige en direction de la Tour.
"Des liges? Mais c'est pas eux que tu veux rencontrer? Vas y! Suis les! * en poussant Elendil à leur suite*Sinon ils vont entrer et ce sera long"
Puis je lui murmure tout bas "Maintenant qu'elles sont à la Tour, elle vont peut être accepter les visites. On trouvera bien un moyen pour se voir un petit moment."
Quoi, on peut bien rever non? Je veux le revoir, lui.
Il va entrer et surement m'oublier. Ben oui c'est un homme. Ah quelle journée : un homme gentil, des Aes Sedai, des liges, un Ogier et ses amies bizarrement vêtues... ça me fait penser à un autre conte de chez nous ça d'ailleurs: de vilains personnages bariolés qui volent des objets le jours et des petits enfants la nuit. Non.... euh si? Je nage en plein délire là. M'enfin elles ont surtout l'air de deux filles sympa comme tout, l'une est rousse comme moi.
Je viens vraiment d'un village ignorant et pourri. Moi aussi on m'a traitée de tout les noms, et on m'a virée comme une bête sauvage, à coups de bâton. Si mon village n'aimait pas les vêtement bariolés, c'est que ça doit être bien d'en porter, voilà.
Entre Elendil qui doit s'en aller, la Tour remplie d'Aes Sedai, et des personnages de contes bien vivants devant moi, je ne sais plus où donner de la tête moi!
*On rejoint l'ogier. Ellishanor tente d'engager la conversaion, en lui demandant si il es bien un ogier. Celui ci agite ses oreilles mais répond aimablement; je devine qu'il est un peu vexé. Il est bientot rejoint par deux femmes, dont la couleur des habits blesse les yeux. Sans me tromper, je les identifie comme étant deux réameuses. J'en fai part à Ellishanor.Soudain elle attire mon attention sur un groupe important de femmes qui arriven à la Tour, que je peux identifier comme étant Aes Sedai, et me dit qu'elles étaient juste sorties* "Moui, peut etre, mais je trouve que cela fait beaucoup d'Aes Sedai d'un seul coup"
*J'aperçoit un lige qui s'écarte du cortège pour parler avec les gardes. Aussitot, poussé par Ellishanor, je commence à avancer et m'arrète devant lui*"Maitre Lige, pouvez vous me faire entrer? Voilà un moment que je suis arrivé, et j'aimerai entrer chez les liges. Ma demande avait été accepté".
*En attendant qu'il accepte, j'entend Ellishanor qui me dit " Maintenant qu'elles sont à la Tour, elle vont peut être accepter les visites. On trouvera bien un moyen pour se voir un petit moment." Je crois qu'elle a des sentiments pour moi. Sur le meme ton je lui répond*"On pourra se voir si tu demande a voir des Aes Sedai pour ton dessin. Sinon je ne crois pas qu'elles acceptent de simple visites"
Commençant à me sentir ridicule avec cette planche de bois tenue en l'air, et étant sur le point de m'endormir, je me ressaisis *non je ne m'étais pas saisi moi-même soyez lucides enfin, ce n'est que pour dire que hophophop je me réveille* enjambe la fenêtre et avec une élégance rare et un déplacement silencieux proche de celui d'un fantôme *ouh pinaise j'ai peur des fantômes moi*, donc avec un déplacement silencieux proche de celui d'un cheval *mouais non ça fait du bruit quand même un canasson*, BREF me déplaçant très silencieusement, je progresse dans cet environnement hostile. Quel ne fut donc pas ma surprise quant au lieu d'entendre du bruit à l'intérieur, c'est à l'extérieur que des bruits de pas furtifs retiennent mon attention. Ni une ni deux je repars en direction de la fenêtre, effectue un magnifique saut carpé avant tout en roulade avec amérissage dans une flaque d'un liquide jaune visqueux. Je n'ai pas le temps de trouver cette eau absolument infecte * Ca me rappelle la soupe de la mère Michelle * que le gaillard qui était quelques minutes auparavant dans l'auberge s'éloigne déjà vers la Tour comme s'il avait le ténébreux aux trousses *où la mort... La mort aux Trousses!! ()* Je me relève et lui cours après, ma planche toujours dans les mains, une odeur nauséabonde d'origine inconnue me titillant les narines.
Le gentil garde doit reprendre son service. Eh c'est pas tous les jours qu'on tombe sur des gens charmants en ville. Je le regarde entrer dans la Tour avec la queue du cortège.
Je me tourne vers mes amis et la fille restée seule.
"C'est magique à voir, hein?? Alors, que peut on faire maintenant?"
Je suis des yeux Elendil alors qu'il fend la foule et se dirige à la suite des liges. Je suis certes grande mais avec tout ce monde il disparait rapidement de ma vue. J'espere qu'il vont le laisser entrer. Il a rendez vous apres tout.
Le dessin de l'oiseau. Oui... Dès que possible je rentre aussi dans cette fameuse tour. Pour une fois que mon paternel sert à quelque chose. Faudra que je songe à le remercier avant de l'attaquer ... quand je l'aurait retrouvé.
Alors, que peut on faire maintenant?
Ben... J'en sais rien!
"Oh, je ne connais pas la ville, j'accompagnais juste un ami. Je m'appelle Ellishanor et je viens d'Andor. Et vous, vous connaissez Tar Valon?"
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Me voici dans les rues de Tar Valon. Notre passage est loin de passer inaperçu... il est vrai qu'autant d'Aes Sedai en même temps peut surprendre voir effrayer les gens. J'aperçois Hennar au loin... il a rejoint le cortège pour nous escorter. Sylaine Sedai n'est pas loin non plus... son aide et ses conseils ont été importants pour moi lors de ce voyage. J'ai continuer a travailler, grace à elle, sur les cent tissages avec acharnement. J'espère qu'Owyn me rejoindra bientot a la Tour Blanche... que nous puissions faire face ensemble aux évènements qui nous attendent.
le gaillard qui était quelques minutes auparavant dans l'auberge s'éloigne déjà vers la Tour comme s'il avait le ténébreux aux trousses *où la mort... La mort aux Trousses!! ()* Je me relève et lui cours après, ma planche toujours dans les mains, une odeur nauséabonde d'origine inconnue me titillant les narines.
RPOff: Je suis en train de marcher en fait, d'un pas vif et décidé certes, mais il serait malséant pour un ménestrel de courir comme un dératé, voyons ^^
J'ai à peine fait quelques pas dans la ruelle que j'entends un bruit de course derrière moi. Je me retourne vivement... [d10]
... et aperçois un homme, habillé comme un ménestrel, sa cape multicolore flottant au vent et brandissant une planche alors qu'il se dirige vers moi à pleine vitesse. J'arrête sa course d'une jambe habilement placée sur son trajet.
*Le ménéstrel à l'air préssé d'arriver à la tour dirait-on, tant mieux moi aussi* je le suis donc en accordant mon pas sur le sien, soudain un bruit de course retentit dèrrière nous et mon compagnon se retourne soudainement, j'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il se passe que le gars qui montait la garde devant l'auberge avec sa planche s'étale de tout son long devant moi.
Qu'est ce que c'est que ça ?
le ménéstrel tente de se relever mais je le plaque au sol avec mon pied et l'interroge froidement, la main sur la poignée de mon épée.
Je souris à la fille rousse, Ellishanor. Deux personnes qui nous parlent normalement et sans suspicion ça doit bien se feter!
"Oh pour nous aussi c'est la première fois. Une ville si belle. Et Tormac ici présent nous parlait de l'architecture ogière.*En voilà une au moins qui ne l'a pas pris pour un trolloc, comme moi* Une tour comme ça... Et les nombreuses Aes Sedaï, en aviez vous vu autant d'un coup? Au fait, je m'appelle Kinshaa *bref salut*. Séphrenia et son madhi m'ont accueillie dans leur caravane. Le madhi c'est un chef de caravane. Enfin c'est plus que ça... "
Je reprend mon souffle, consciante de parler beaucoup sans trop laisser le temps de répondre.
La fille rousse se présente : Ellishanor, un joli nom. Elle n'est pas d'ici elle non plus. Je laisse Kinshaa lui parler pendant que j'admire la tour. On voit rarement de telles constructions où que ce soit. Même le palais de la reine d'Andor n'est pas aussi beau. Je réfléchis un moment puis je me décide
Si tu veux, tu peux nous rejoindre ce soir. Notre caravane campe en dehors de la ville, au-delà des ponts.
*Je poursuis mon chemin vers la Tour Blanche, pour demander conseil aux Aes Sedai. Avant d'y parvenir, je perçoit le bruit de sabot indiquant une grande troupe. Mais mon attention est à peine attirée par ça; elle se concentre sur le loup qui me suis depuis chez moi. Des fois, j'ai l'impression de savoir ce qu'il pense, et ça me trouble. J'arrive en vue de la Tour: mes sens ne m'ont pas trompé; une troupe assez importante d'aes Sedai accompagné par leur liges rentre dans la tour. Ce n'est pas normal qu'il y ait autant de Soeurs dehors. elle ont du mal à avancer, à cause de la foule massée devant les portes, parmi laquelle je reconnais un Ogier, accompagné de deux rétameuses et d'une fille. Je m'approche, c'est toujours interressant de voir un Ogier de près, et je demande aux Rétameuses* "Excusez moi, savez vous ce qui se passe?"
J'ai bien fait de d'aller voir l'Ogier et me présenter à elles. Elles sont adorables, pas comme les pestes de mon village. Décidement il se gourre sur tout, mn village. La plus grande propose même de m'accueillir avec elles. Là ça m'arrange, parce que j'ai pas vraiment de quoi payer une auberge. Je m'empresse d'accepter:
"Oh, vraiment? D'accord. Mais je ne voudrais pas ab..."
Quelqu'un nous coupe. Un homme, jeune, qui demande ce qui ce passe aux rétameuses. Bah, j'ai pas la science infuse, moi, en ce qui concerne les Aes Sedai, mieux vaux qu'elles parlent. Je l'observe: il a l'air troublé, et pas sûr de lui... pour un homme. Mais pourquoi lance t-il des regards en coin derriere lui?
A l'appel que lui adresse un jeune homme dans la foule, il se tourne vers lui et le jauge d'un rapide regard. Mouais... Relevant les yeux vers son visage, il lâche sèchement :
Ah ouais ? Par qui ? Si c'est Elthairon Gaidin qui t'as accepté, il n'est pas encore de retour pour confirmer.
Dis au revoir à ta copine et viens avec moi qu'on voit si tu sais tenir une épée dans le bon sens.
Adressant un signe de tête aux gardes, il traverse la foule sans difficulté, sans regarder si Elendil le suit ou non.
C'est peut être l'Ogier qui nous rend respectables? Non, le garde nous a parlé alors que Tormac n'était pas encore là. C'est peut être l'ambiance de cette ville? Un autre curieux nous demande gentiment ce qui se passe.
"Exactement? Non. Les gardes non plus ne savaient pas. Il y a eu un problème, c'est certain. L'entrée de la Tour était bloquée ce matin. Mais il faut croire que ça commence à s'arranger. Vous venez voir les Aes Sedai?"
Comme d'habitude, je suis bavarde. Mais il est poli avec nous, il n'a pas l'air d'avoir peur ou de reculer de dégout, alors je continue
"maintenant que certaines sont rentrées avec leurs liges, peut être qu'elles vont réouvrir les portes de la Tour. Elle est belle, cette Tour, n'est ce pas?"
J'écoute les humains, l'esprit quelque peu ailleurs, confectionnant déjà dans ma tête de nombreuses lignes pour décrire le cortège qui désormais rentre dans la Tour.
Je ne suis d'ailleurs pas resté sans remarquer que deux Aes Sedai, il me semble que s'en étaient, ont jeté sur moi un regard surpris avant de se parler à l'oreille.
On dirait que même elles ne voient pas de mes confrères tous les jours.
"Exactement? Non. Les gardes non plus ne savaient pas. Il y a eu un problème, c'est certain. L'entrée de la Tour était bloquée ce matin. Mais il faut croire que ça commence à s'arranger. Vous venez voir les Aes Sedai? Maintenant que certaines sont rentrées avec leurs liges, peut être qu'elles vont réouvrir les portes de la Tour. Elle est belle, cette Tour, n'est ce pas?"
J'attends comme le reste du petit groupe que nous formons maintenant la réponse du dernier venu.
*Une des Rétameuses me répond, puis commence à me poser des questions. Je répond de bonne grace, car je n'ai jamais cru toute les histoires désagréables que l'on a pu raconter sur elles.* "Oui, je viens voit les Soeurs comme on les appelle ici; j'ai un petit problème a leur soumettre"
*Mine de rien, en lui répondant je jette un coup d'oeil en arrière: le loup est toujours là, a me regarder* "Vous savez, je suis né dans cette ville, mais comme vous a chaque fois je ne peux m'empécher de m'émerveiller. *Je me tourne vers l'Ogier* Ce sont les votre qui ont construit Tar Valon et la Tour, n'est ce pas maitre Ogier? Ou alantin comme on dit en Ancienne Langue"
Tiens, tiens, lui aussi veut voir les Aes Sedai... Je me demande bien pourquoi... Ben je vais surement le voir dans cette fameuse tour. Le dessin, le dessin, le dessin... Il habite Tar Valon??? Je vais lui demander si c'est rare que les "soeurs" défilent comme ça dans la ville. Enfin, quand il aura fini de discuter bâtiment avec l'Ogier. Non, ne trépigne pas.
En tous cas, elle a le contact facile, la rétameuse. Elle a tout de suite rendu le type plus causant.
Je les écoute parler quand les regards en coin du type attirent mon attention. Mais, mais...
"Eh, mais c'est Beleg!!! *Je m'approche du louveteau à demi caché dans l'ombre d'un porche* Ben t'étais passé où toi??? Et, c'est trop tard!!, il est dans la Tour ton copain. Oh, le pauvre."
RP off: Oui c'est bien Beleg qui est dans la ville. Ayant senti un "Frère", il a preferé aller le retrouver plutot que de rester avec un "deux pattes"
*Mes regards en coin ont attiré l'attention de la troisième fille du groupe,pas un rétameuse. Elle a le même accent que les marchands andoriens qui traitent avec mon père. Peut etre qu'elle est de là. Il faudrait que je lui demande, mais là mon attention est quelque peu ailleur: après avoir remarqué le loup, au lieu de s'effrayer elle semble le connaitre! Elle l'appelle Beleg.* "excusez moi mais vous connaissez ce loup?"
Malgré tout ce que j'éprouve vis-à-vis de Tar Valon, la curiosité devenait trop forte. Je me décidai donc à entrer dans la ville. C'était merveilleux, je déambulait au hasard des rues. Mais mes pas me rapprochaient inexorablement de la Tour...
Qu'est ce que ça peut lui faire, à lui??? Pour quelqu'un de Tar Valon il semble pas bien au courant de la vie. Ah ces citadins, ils ont toujours l'air sombre.
"Je le connais, je le connais... C'est un bien grand mot. Il accompagnait un ... euh, un ami, puis il a disparu, comme ça, d'un coup. Sans dire au revoir.* Je me penche vers le loup* Mais comment t'as fait pour entrer dans la ville? Bah, c'est vrai que les habitants de la ville ne font pas la différence entre un cheval et un mulet. T'espere pas rejoindre ton ancien copain dans la tour, quand même. Rêve pas, le loup, hihi..."
Dommage, ce serait une bonne idée. C'est vrai qu'il est petit, encore. S'il s'introduit dans la tour, ce fera un beau grabuge, et hop... Est ce que les rétameuses savent raser la fourrure...
Tiens, un petit loup. Est ce que l'animal aussi sera sympa avec deux rétameuses? Les temps sont bizarres, oui... L'angoisse me serre à nouveau la gorge. Du monde, du monde, du mouvement. La tête me tourne. Ce n'est rien, non, rien... La faim, surement. Je n'ai rien mangé depuis ... ce matin, comme les autres. Mon premier vrai petit déjeuner en fait. Je mangerais bien quelque chose quand même. Rien que me poser un instant... D'une voix que j'espère forte, solide et enjouée :
"Peut être que les Soeurs ouvriront leurs portes cet apres midi. En attendant, ça vous dit de trouver de quoi manger dans une de ces échoppes?*à l'homme* Tu connais la ville, non? Tu conseilles quoi dans le coin, pour pas s'éloigner trop de la tour?*la faiblesse ne m'empêchant pas de parler* Il y a des spécialités particulières à Tar Valon?"
*La fille a bel et bien l'air de connaitre le loup. Apparemment, il serait venu a Tar Valon avec un ami a elle qui est entrer dans la Tour. Elle a une petite hésitation quand elle dit ça: peut etre qu'il compte bien plus pour elle. Elle me demande si je m'intéresse aux loups* "Je ne m'interresse pas a lui, c'est lui qui s'interresse a moi"
*Une des rétameuses me parait faible. Elle me demande si je connais un endroit pas trop loin de la Tour, pour manger* "Il y a l'Auberge de la Giroflée Turquoise, c'est pas loin d'ici. Je peux vous y emmener. Moi c'est Huan, et vous?"
*L'autre Rétameuse propose a la troisieme fille de venir avec elles. Ensemble, nous nous dirigeons vers l'auberge. Je ne vois plus le loup. Serais je tranquille maintenant?*
Dès que vous aurez terminé votre RP de la journée, merci de dire que... je sais pas, vous allez vous coucher, que le Conteur puisse laisser passer quelques jours et que l'armée d'Arafel arrive sans qu'il y ait trop de décalage temporel dans le topic.
La réponse du type est bizarre. Kinshaa a l'air de se sentir mal et nous rappelle l'heure de manger. Pourquoi pas? J'ai faim, moi aussi.
C'est pratique, un guide. Il va falloir lui demande de nous faire visiter la ville aussi. Il doit quand même bien connaitre les coins sympas!!!
Tar Valon est toujours aussi animé!
"Moi c'est Ellishanor... Je ne sais pas ce que vous voulez dire tout à l'heure, mais il est gentil. Et si un animal s'interesse à vous, c'est tant mieux!
M'enfin qu'est ce qu'il est allé se perdre en ville. Dingue, ce loup... Il va finir comme un chien, à la rue...
Super, ils sont d'accord! J'essaye de ne pas tomber sur quelqu'un alors qu'on se dirige vers l'auberge. Tout est tellement bruyant. C'est que je n'est plus l'habitude, je crois.
Je les suis calmement, sans trop me rendre compte.
Toujours du monde, du monde...
On s'installe quelque part, tandis que je pique du nez en attendant mon assiette...
*la fille qui n'est pas une rétameuse se présente, elle s'appelle Ellishanor.Pour elle, qu'un animal s'interresse a moi, c'est plutot bien. Ce n'est pas elle qui a l'impression que le loup lui parle.On arrive à l'auberge. L'aubergiste est un des clients de mon père, il me reconnait et me donne une place libre. Nous demandons de la viande. En attendant que nos plats arrive je lui demande s'il sait ce qui se passe a la Tour, étant donné que beaucoup de monde passe dans son auberge. Il me dit qu'il a dut y avoir un probleme a la Tour, vu que les portes sont fermées aujourd'hui.* "Vu avez entendu? *je parle a mes nouvelles connaissances* On ne pourra pas entrer a la Tour aujourd'hui. Je propose que l'on mange, ensuite si vous voulez je vous fait visiter Tar Valon, puis vous revenez vous coucher ici. L'aubergiste est un ami"
Je suis finalement arrivé près de la Tour Blanche. C'est grandiose. Malgré la tristesse que m'inspire ce lieux je n epeux m'empêcher de laisser transparaître mon ébahissement. Quand je décide enfin de franchir la pas on m'apprend que les portes sont fermées pour la journée.
Il doit y avoir des jours spéciaux pour les visites...
Je retourne donc sur mes pas. N'ayant rien manger depuis le petit déjeuner de ce matin au camps, je me dirige vers une auberge.
J'entre et reconnait tout de suite Tormac (RPOff: Comme par hasard la même auberge que vous avec toutes celles qu'il doit y avoir dans Tar Valon !), comment le rater de toute manière. Il est accompagné de Séphrénie, de Kin'shaa et de deux autres personnes, un homme et une femme.
Je m'approche d'eux.
"Salut votre visite de la ville s'est bien passée ? C'est magnifique n'est-ce pas ?"
Bien des jours après le retour des Aes Sedai, Tar Valon cette fois-ci assiste à l'arrivée de l'armée qui a combattu à Shol Arbela, victorieuse mais accablée de nombreuses pertes. Les Aes Sedai chevauchent en tête, suivies de l'interminables files des soldats de la Tour, tandis que les Liges s'occupent d'écarter les curieux un peu trop encombrants.
Une seconde fois, les portes de la Tour Blanches s'ouvrent pour laisser passer la longue colonne. Les Soeurs s'empressent alors de rejoindre leurs condisciples.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Bon... Enfin Tar Valon. Je commençais à en avoir plein les bottes de cette interminable chevauchée avec des Liges, héros certes mais sombres héros ! Je leur tire mon chapeau mais ils sont aussi causant que des bonnets de nuit. Pas très amusants comme compagnons de voyage. Je vais faire un petit tour de la ville avant de me présenter à la Tour dans mes plus beaux atours.
*Alors que nous mangeons a l'auberge, un Rétameur entre (y'en a beaucoup dis donc).Il semble reconnaitre l'ogier (il s'appelle Tormac) lorsqu'il le voit, et s'approche de notre table. Il semble aussi connaitre les deux Rétameuses, Kin'shaa et Séphrenie* "Oui, Tar Valon est une ville magnifique, meme pour ceux qui l'habite.Vous etes?
*Mon oreille capte un faible bruit de sabots; il doit y avoir tout un groupe de cavalier, pour que j'ai pu le percevoir* "Il y a de bouveau arrivants a la Tour?"
C'est sûr, aujourd hui je me sens mieux. L'auberge semble devenir l'un de nos lieux de rendez vous préférés. Je suis contente car j'ai troqué quelques flutes et des pans de tissus contre un petit coffre en bois que je vais arranger à ma façon.
Du bruit, comme toujours en ville. Non, encore plus de bruit... Des chevaux, des cavaliers. Encore une procession d'Aes Sedai??? Des rumeurs de guerre nous sont parvenues.
Je propose de revenir vers la Tour Blanche pour en apprendre plus...
j'ai pris note!
*Kin'shaa propose d'aller a la Tour voir les nouveaux arrivants. Pourquoi pas? après tout, depuis que l'on s'est rencontré tous pour la premiere fois devant la Tour, on a fait plus ample connaissance, et on a beaucoup visité la ville. Et puis, si on y va, je pourrai demander aux Soeurs ce qui m'arrive, et Ellishanor pourra les interroger a propos du dessin dont elle nous as parlé*
Notre groupe a été rejoint par une connaissance des rétameuses et de Tormac. C'est le plus agé du groupe si on ne compte pas l'ogier.
Je suis contente de rester un peu à Tar Valon en de telle compagnie. En plus, on mange souvent à l'oeil dans cette auberge!
Aujourd'hui, il y a du mouvement en ville, plus que les simples rumeurs habituelles. Sur une proposition de la rétmeuse brune, Kin shaa, nous revenons vers le quartier de la Tour
Nous nous dirigeons tous vers la Tour, intrigué par cette agitation, si peu de temps après un autre. Mais peut-être est-ce courant ici ? La rumeur nous informe que c'est l'armée qui a combattue à Shol Arbela qui est de retour. Les troubles sont vraiment partout ces derniers temps. Grâce à Tormac, nous réussissons à nous glisser au premier rang de la foule et nous observons le passage des soldats
Ils ont l'air heureux d'être de retour, malgré leurs blessures.
Je regarde ces hommes qui se sont battu, qui ont tué avec un mélange d'attraction et de repulsion. Leur cause est elle juste? Tuer vous a t-il permis de connaitre le chant?
La guerre est partout.
Pas de chant...
Je veux savoir pourquoi ils se battent, comment font-ils sur le champ de bataille. Je veux savoir ce qu'ils ressentent quand ils plantent leur épée dans le ventre d'un autre. Je veux les voir faire ça.
La population acclame les héros revenus du combat. Leur ferveur ne m'atteint pas. Ces gens en armure ne sont que de pauvres bougres dépendant de leurs épées. Je n'ai jamais tenu d'épée, personne n'en possédait dans mon village et nous ne vivions pas plus mal. Les tuatha'ans ont raison dans leur façon de vivre. Je ne sais pas ce qu'est le chant qu'il recherche mais un chant n'a jamais fait de mal à personne contrairement aux épées.
*Heureux, les soldats? Je pense plutot comme Kin, ils sont plutot content d'etre en vie. L'odeur de sang est intolérable, ainsi que celle de la sueur. Avec cette nouvelle arrivée, je ne crois pas que l'on pourra rentrer dans la Tour encore une fois. Je demande quand meme*"On demande si l'on peut rentrer dans la Tour ou on attends?"
Waou!!!!!! Comme ils ont l'air barraqué sous leur armure!!! Je n'avais jamais vu autant de soldats avant. Ils n'ont pas l'air au mieux de leur forme. J'aimerais savoir me battre, oui, mais pas pour me faire ratatiner en groupe. Je les vois entrer dans la Tour Blanche.
Alors comme ça, les Aes Sedai ont une armée à leur disposition... Elles ne s'embetent vraiment pas celles-là. De la magie, des soldats... C'est fascinant tout ça...
Tout autour, les habitants de Tar Valon les acclament et je me laisse bercer par ces cris de joie.
Huan demande si on pourra entrer dans la Tour. Je n'ai pas tout compris de son histoire de loup, mais en tous cas, il a l'air d'y tenir. Tant mieux, on sera au moins deux à aller voir ces femmes qui disposent de tant de pouvoir. C'est rassurant.
"Vu comme les nouvelles vont vite dans ta ville, on sera sûrement au courant moins d'une heure après l'ouverture des portes. Mais restons dans le coin, pour voir!!! Non?"
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Comme je me promène, le nez en l'air, je me heurte à un groupe de personnes qui elles aussi, semblent visiter Tar Valon. Je renverse une jolie rouquine que je rattrape in extremis avant qu'elle ne se répande sur les pavés. Je la remets sur ses pieds en me répandant à mon tour, mais cette fois-ci en excuses.
- Gente demoiselle, vous me voyez fort marri de vous avoir bousculée. Si je n'avais pas été si occupé à admirer l'architecture de la cité, mon attention aurait été, à coup sûr, attirée par votre frais minois.
C'est alors que je m'aperçois que l'un de ses compagnons est un Ogier. Décidément, voilà une cité riche en surprises... de taille ! Moi qui suis loin d'être petit, environ 2 mètres, j'ai trouvé là mon maître, je dois bien l'admettre.
Nous sommes tranquillement occupés à discuter lorsque je suis brutalement bousculée par un inconnu. Celui-ci s'excuse assez courtoisement après m'avoir rattrapé.
J'accepte vos excuses. Cette ville est si belle qu'il est facile de se laisser distraire.
*Il ne se met pas à hurler au Trolloc en voyant Tormac, lui au moins. Mais il est vraiment obligé de se balader avec toutes ces armes ?*
Je réfléchis un instant puis je décide de me présenter.
On regarde ce défilé de soldats plus balèzes les uns que les autres quand l'un d'eux rentre ... dans Séphrenia. Un géant de deux mètres mais à la parole fleurie... C'est la que je vois que mon amie est rétameuse, ou tuatha'anne, comme je devrais plutot dire: elle accepte gentiment ses excuses!!!
Oh pas mal!!! Moi je lui aurais mis deux baffes à la grosse brute. Quoiqu'en le regardant, il est plutot beau garçon, ce soldat... Et puis, il va entrer dans la Tour sans problème, lui. Elle a raison, mieux vaut faire ami ami, on sait jamais.
Elle en a ferré un beau aujourd'hui, ma foi!
Toute souriante, j'attend que le soldat se présente
Un soldat entre dans Séphrenia, et miracle, ne crit pas "au rétameur" en la voyant. Tout le monde est gentil dans cette ville ou quoi???? Je le regarde mieux. C'est un soldat. Il a sûrement tuer. Oui, il a sûrement du se servir de ces armes qu'on apperçoit. Si je touchais ces armes, arriverais-je à comprendre pourquoi?
Il a l'air si gentil. Comment peux on être à ce point éloigné du chant et être si gentil? Tuer ne rend pas mauvais alors... Séphrenia se présente quand un nouveau mouvement de foule attire mon attention.
"Huan, regarde, te voilà rassuré! Il me semble que la Tour s'ouvre aux gens de nouveau"
*Je sens une odeur de sang avant que le soldat ne rentre dans Séphrenia. Il se confond en excuse.Kin shaa me montre la Tour Blanche. Effectivement, elle s'ouvre à nouveau* "On y vas?"
Rdv Salle des Visiteurs de la Tour
Kin shaa nous indique alors que la Tour est de nouveau ouverte. Je crois que je vais pouvoir les laisser quelques temps en charmante compagnie. Le soldat et les tuatha'annes, hihi...
(à Huan):
"Bon, ben, profitons en! Les filles, vous restez dans le coin, non. Passez une bonne après midi. On entre. Je reviens vous dire ce que j'ai appris!"
Les deux personnes qui accompagnaient Séphrénia et Kin'shaa s'en vont vers la Tour. Je les aurai bien accompagné mais je ne les connais pas. Je reste donc avec S. et K., qui m'a fois ont l'air de bien s'amuser avec ce grand gaillard... (RPOff: )
Je regarde partir nos nouveaux amis avant de me retourner vers le soldat. Qu'est ce qu'il est grand! Une de ses armes dépasse. Je présume qu'il en a d'autre. Des armes... M'enfin voir quelqu'un à la vie aussi différente que la notre ne m'empeche pas de parler
"Vous devez être content de rentrer dans votre ville, après la bataille. C'est une jolie ville. *puis lui montrant son arme* On peut la voir?*sourire gentil* Je n'ai pas l'habitude d'en voir de près... A fait, moi c'est Kin shaa. Et voici Tiji et Tormac, notre maître Ogier!"
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Elle veut voir mon arme ? On en est déjà à ce stade ! Ah ! c'est sans doute au sens propre, je me suis figuré autre chose, c'est du propre !
- Eh bien ! Enchanté de vous connaître Kin shaa, Tiji et Tormac. Vous aussi vous faites du tourisme ? (rpoff : je ne sais pas si c'est très jordanien mais tant pis !)
Sans attendre leur réponse, (c'était une question de pure réthorique, histoire d'engager la conversation), je dégage mon épée de son fourreau afin de la montrer à la demoiselle curieuse. C'est une lame longue et large, adaptée à mon gabarit ( parce que le gars barrit quand je lui tranche proprement le col). Je la manipule avec discrétion ou du moins j'essaie et je commente :
- Dernièrement cette brave épée m'a bien servi. Une grande bataille a eu lieu à Shol Arbela et j'y ai abattu mon comptant de Trollocs au côté des Liges avec lesquels je suis entré à Tar Valon.
Je regarde son épée, la frôle de mes doigts, essayant de ressentir quelques chose tout en l'écoutant distraitement ... jusqu'au mot fatidique. Des Trollocs????? Cet homme a combattu des trollocs?
Un grand froid m'envahit et me rejette quelques mois en arrière. Le jours où Ils sont venus, le jours où Ils ont tué tout le monde. Enfin presque tout le monde. Mon regard file doucement de son épée à son visage. Cet homme s'est battu contre des trollocs, et il est vivant.
Cette "brave épée"...
Je ne sais que penser...
Je ne veux pas penser...
Tu es une tuatha'anne, tu recherche autre chose que ça!
Je souris et lui demande doucement:
"Et vous êtes revenu avec elle. Nous, on cherche le Chant. L'auriez vous apperçu une fois sur le champ de bataille?"
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
- Vous cherchez un chant ? Il n'y en a guère sur les champs de bataille. Des chants pour se mettre le coeur à l'ouvrage avant et des chants pour honorer les camarades tombés, après.
*Une brave épée ? Comment une chose faite pour tuer peut-elle être brave ? Je ne comprends pas.*
Mais pas le Chant que nous recherchons. Je ne comprends pourquoi vous utilisez la violence. A quoi cela vous sert-il de vous battre ? A part blesser ou tuer les autres ?
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Alors là la question qui tue ! Je ne vais pas lui composer un chant sur le sujet mais je vais quand même m'étendre (sur le sujet, pas sur la sujette):
- Une petite autobiographie ne sera pas de trop. Et si elle l'est arrêtez-moi au trot ! Voilà : Mon père était maître d'armes. Un petit maître car étrangement, il ne mesurait qu'un mètre et la moitié d'un autre. Je tiens ma taille elevée de ma mère. Sacrée bonne femme que celle-là ! Ma mère qui avait amère d'être la moitié d'un homme presque deux fois plus petit qu'elle, partit un beau jour sur la mer avec son jules et nous laissa tous deux seuls à Caemlyn où mon père enseignait à de jeunes godeluraux à se battre à l'épée. Parfois il en saignait aussi si on le payait suffisamment pour ça. Pendant quelques années, mon père et moi, nous fîmes la paire mais comme il tomba amoureux d'une jeune fille au pair dont le père voulut lui couper sa paire, à lui, mon paternel a mis les bouts pour protéger le sien, de bout, et moi je suis parti en laissant la clé au pâtre. Comme j'aime l'action, je me suis engagé comme officier sur un navire qui chavira et je fus viré. Le virus de l'action m'ayant repris après un verre de rhum, plusieurs en fait, en fête, je me fis soldat mais être commandé après avoir commandé, comment donc ! très peu pour moi ! Je mis les voiles, au sens figuré cette fois. Mais voyez-vous, mes belles, en ce moment, de profonds bouleversements s'annoncent : tous ces Trollocs hors de la Dévastation, ça n'est pas bien bon ! Vous serez bien contentes d'avoir nos bonnes lames pour vous défendre.
En gros il a fait ça toute sa vie, quoi... C'est que ça n'a pas l'air de le gener d'utiliser son arme.
"Vous l'utilisez seulement pour défendre? Vous avez parlé de Trollocs, avez vous déja tué des humains aussi, ou seulement de trollocs.* j'aimerais savoir s'il fait une différence, même si tuer fais mal dans chaque cas* Vous avez beaucoup voyagé, soldat de fortune"
Je continue à tripoter sa grande épée, essayant de ne pas penser aux trollocs qu'elle a rencontrés. Je suis une tuatha'anne. Les Trollocs ont le droit de vivre. Je suis une tuatha'anne. C'est le chant que je recherche pas autre chose. Le Chant. Le chant.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
- Houla, ça en fait des questions ! Bon et puis je vais ranger Titine avant que vous ne vous coupiez un doigt.
Rpoff : désolé pour le "Titine", ça n'est pas très commun pour une épée mais ça m'est venu d'un coup comme ça et il ne faut jamais contrarier l'inspiration, déjà que je suis un gaucher contrariant et sous contrat !
Rpon pon pon pon pon... :
Je remise donc ma lame dans son nid douillet et lève mon pouce :
- Un : Je suis un brave gars, bien sûr que je ne l'utilise que pour me défendre. Il ne faut pas négliger que l'attaque est la meilleure défense. Si vous voyez qu'un gars va vous marcher sur le pied, vous le laissez faire ? Que nenni ! Il est judicieux de lui coller une bonne claque dans le museau pour l'empêcher de vous écraser les orteils.
Je joins un second doigt au premier :
- Deux : J'ai tué des hommes aussi mais seulement parce qu'ils étaient du mauvais côté c'est à dire pas du mien. Mais pas avec autant de coeur que ces maudits Trollocs et autres monstruosités !
Je rajoute un troisième doigt, le majeur :
- Trois : Eh oui, j'ai beaucoup voyagé malgré mon jeune âge. Les voyages forment la jeunesse, n'est ce pas ? Je peux vous dire que les hommes (et les femmes) sont en définitive partout pareils et que le sang qui coule de leurs blessures est toujours rouge.
Un dernier doigt pour conclure :
- Et quatre, des rumeurs courent sur la survenue du Dragon réincarné. Ce n'est pas pour rien que les engeances de l'ombre s'agitent.
Eh bien heureusement que Séphrenia n' pas appliqué sa propre méthode quand il l'a bousculée (quoique je n'imagine ni mon amie, ni moi mettre des baffes à n'importe qui. Pas même à un trolloc qui l'aurait cherché.
"Le dragon, oui. C'est pour ça que nous, on doit chercher le Chant! Et maintenant, vous restez un peu à Tar Valon ou devez vous repartir tout de suite? J'espere que vous restez un peu quand même"
Kin'shaa a l'air impressionnée par cet homme. Effectivement il a la verve facile, mais ça reste un guerrier, ça reste un tueur. Je ne suis pas Tuatha'an, mais la Voie de la Feuille est ce que j'ai rencontré de mieux jusqu'à maintenant. Aucune épée ne peut-être nommée brave, elles ne font que le mal.
"Et bien moi je n'ai pas beaucoup voyagé mais j'ai déjà vu une diversité de personne incroyable mais jamais la couleur de leur sang."
A part celui de ma femme...
Je me détourne de la conversation. Je ne sais même pas pourquoi j'y ai pris part. Comment puis-je m'intéresser à un simple guerrier alors que ma fille est peut-être là à quelques mètres de moi!
J'écoute ce que me dit Marcus sur sa façon de vivre. C'est si loin de la Voie de la Feuille. Je ne le comprends pas quand il dit n'utiliser son arme que pour se défendre. Ce n'est pas ainsi que nous vivons. Je crois que je ne le comprendrai jamais.
Tiji semble aussi mal à l'aise que moi. J'ai l'impression que, même s'il ne suit pas la voie de la Feuille, il n'aime pas les armes. Mais on dirait qu'autre chose le préoccupe. Il n'arrête de regarder vers la Tour puis de détourner le regard.
Voilà une conception de la vie que je ne connaissais pas. Et cet homme la décrie de façon qui semble si légère. Je présume que ça cache des sentiments plus profonds que la fatigue du retour. Mais voici quelqu'un qui ne nous regarde pas comme si nous étions du coté du Ténébreux et je lui suis reconnaissante de celà. Après, je n'ai pas à juger sa façon de vivre.
En fait j'aimerais la comprendre quand même.
C'est là qu'intervient Tiji, le voyageur triste qui est arrivé à la caravane juste avant moi. Sa douleur s'insinue en moi. On devine bien que derrière ses paroles blessantes se trouve un peine encore vive. Heureusement que Séphrenia est là. Face à la douleur, je ne me sens qu'impuissante.
Les temps sont vraiment troubles : les soldats ont l'air plus heureux que les gens restés dans leur ferme. C'est à n'y rien comprendre.
Je me tourne vers Marcus pour excuser la brutalité de Tiji:
"Oui, les temps sont durs et certains partent en voyage sans l'avoir vraiment choisi. Nous, les tuatha'ans, sommes toujours sur les routes à la recherche du Chant. On ne voit du sang que lorsqu'on soigne les blessés. Votre vie m'est si éloigné de notre chemin que je pose encore beaucoup de question. Dites moi si je parle trop."
Sur ce, mon regarde se porte vers Tiji et Séphrenia afin de voir s'ils ont besoin de moi.
"Quand je suis parti je ne savais pas trop où aller mais je me rends compte que mes pas m'ont toujours rapproché de Tar Valon et de la Tour. J'ai une commission à faire à ... à quelqu'un. Mais maintenant que je suis là je n'ose pas y aller."
Je pose à nouveau mon regard sur cette magnifique Tour Blanche. Je ne sais même pas si ma fille est vraiment là mais il faut que je lui dise ce qu'on a fait à sa mère. Il faut qu'avec son Pouvoir elle lutte contre ça parce que moi je n'en ai pas le courage...
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
- Vous ne parlez pas trop, non d'autant plus que vous avez une voix envoûtante. Ce serait dommage de nous en priver. D'ailleurs, éclairez-moi sur votre Chant. Et si nous allions en discuter autour d'une boisson fraîche... qu'en dites-vous ?
Tous ces compliments, c'est nouveaux. Je devrais peut être lui dire qu'il n'est pas obligé, qu'il a l'air sympathique sans. Un soldat sympathique... Enfin sa proposition est bienvenue, mais il faut d'abord s'occuper de Tiji.
Je regarde vers Tiji:
"Boire un verre? Pourquoi pas... Mais cela dépend de toi, Tiji. Si tu veux passer ta commission maintenant, nous t'épaulerons ensemble. Tu ne rentreras pas seul dans cette Tour, sauf si tu préfères. Sinon, comme cet endroit te mets mal à l'aise, autant porter nos pas dans un autre lieu. C'est comme tu veux"
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Le gars à l'allure de fermier n'est à l'évidence pas dans son assiette. Sûr que pour quelqu'un comme lui, qui ne doit guère impressionner que les légumes de son potager, rencontrer les grosses Légumes de la Tour ça doit paraître effrayant. Bon, si je peux lui donner un coup de main... Ne suis-je pas aussi brave que brave ? (traduction rpoff : aussi gentil que courageux ) Sans trop m'avancer vers lui pour ne pas avoir l'air de le regarder de haut, j'avance :
- Je peux vous escorter jusqu'à la Tour. J'y ai quelques connaissances, nous nous sommes battus ensemble à Shol Arbela.
RP off : Je reprends à partir de l'arrivée de Tiji à l'auberge pour me mettre à jour.
Après avoir passé quelques jours en compagnie de mes compagnons, nous nous retrouvons à manger un morceau -le mien bien plus important que ceux des autres réunis- comme souvent à l'auberge que le dernier arrivé, Huan, nous a conseillé.
Alors que nous parlons de nos prochaines visites dans Tar Valon, Tiji, que je n'avais pas revu depuis notre arrivée dans la ville, rentre dans l'auberge et, nous remarquant aussitôt, se dirige vers nous. Nous avons à peine engagé la conversation que des bruits de sabots retentissent. Nous décidons à l'unanimité d'aller voir ce qu'il se passe à la Tour.
Arrivé à proximité de celle-ci, un soldat d'une taille impressionnante pour un humain rentre dans Séphrénia. Une conversation, à laquelle participe Kin shaa, s'engage entre eux. Je reste à l'écart, écoutant les nouvelles de guerre, de trollocs et de tout un tas de choses plus ou moins réjouissantes *le Dragon Réincarné!*, alors que les portes de la Tour s'ouvre enfin et que Huan et l'autre jeune fille, Ellishanor, s'y dirigent. L'homme d'après ce que m'ont appris les quelques jours passés à ses côtés, a à y faire alors qu'Ellishanor veut revoir un... "ami", il me semble.
"Quand je suis parti je ne savais pas trop où aller mais je me rends compte que mes pas m'ont toujours rapproché de Tar Valon et de la Tour. J'ai une commission à faire à ... à quelqu'un. Mais maintenant que je suis là je n'ose pas y aller."
Mes oreilles se dressent sous les paroles de Tiji, et je m'empresse de les rabaisser. Ses affaires ne me regardent pas...
"Je vous remercie de votre aide. Tous. Je pense que la Tour ne va pas s'envoler et que nous pouvons aller boire un verre en premier. Puis me détendre un peu ne me fera pas de mal. Après j'adorerais profiter de votre aide, soldat, et de votre compagnie, Kin'shaa."
Je le regarde en acquiessant. Une tuatha'anne ne laisse jamais ses amis dans la panade! C'est donc parti pour un verre. Autant lui changer les idées en visitant un coin qu'il ne connais pas. Je propose donc à Marcus de nous emmener dans le nord de la ville vers une taverne qu'on ne connait pas encore (le but étant de toutes les connaître avant la fin de notre séjour ici, il faut croire)
Je suis les humains, s'en dire un mot -c'est rare, mais ça arrive-.
Pensée: Je me demande quand même ce qui peut mettre Tiji dans un état pareil... La Tour est impressionnante en effet, mais de là à ne plus oser y entrer... D'ailleurs j'essaierai peut-être, maintenant que les portes sont ouvertes, d'aller y faire un tour.
Je suis tout le monde. Tiji semble avoir besoin de réfléchir à propos d'une visite à la Tour. Nous nous dirigeons donc vers une auberge. De nombreux passants se retournent sur notre petit groupe avec étonnement. C'est vrai que nous formons un groupe plutôt inhabituel : des Tuatha'ans, un Ogier, un voyageur et un soldat.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Je ne connais pas plus la ville qu'eux mais lorsque j'ai quitté mes compagnons de route, un sergent m'a obligeamment indiqué une taverne de bonne réputation dans le quartier justement proposé par Kin shaa. Autant s'imbiber le gosier en bonne compagnie et avec une bonne bière... ou plusieurs ! D'un pas pas trop martial, j'ouvre le chemin mais les bonnes gens de Tar Valon s'écartent sans tergiverser devant notre groupe peu orthodoxe (ça se dit ça dans la RDT ?)
Déjà que je passe rarement inaperçu... alors flanqué d'un Ogier et de jolies femmes aux vêtements hauts en couleurs (c'est le moins qu'on puisse dire) !
Bientôt nous arrivons en vue de la fameuse auberge.
Même si un de nos amis n'est plus de la famille du patron, nos deux compères masculins sont des sésames parfaits pour entrer dans cette nouvelle auberge. A peine quelques regards en coin, et pas forcément méchants en prime. On s'installe et je commende une pinte et trois pains fourrés aux herbes. J'ai beau peser un poids plume, ces mois de solitudes à grignoter des soupes de racines m'ont donnée très faim.
Pour essayer de remonter le moral à Tiji mais sans parler de bataille et de soldats (il n'a pas l'air d'apprecier le sujet), je leur raconte une légende de rétameurs et quelques épisodes de la quète du chant. En dévorant le second pain, je demande leur avis sur un chien, une rosace, des oiseaux et autres animaux sculptés sur une de mes flûtes:
"Vous croyez que ça peut servir de modèle dans un marché, demain, si je propose aux passants de leurs décorer leurs meubles en bois avec des dessins de ce genre. Les gens doivent bien avoir des coffres, des armoires ou des lits en ville..."
Comme mon verre est vide, j'en demande un autre pour accompagner le dernier pain, fameux.
Je devrais peut être proposer à l'aubergiste de décorer les coffres de ses chambres. Au moins un ou deux...
J'ai vraiment été chanceux de tomber sur ces gens là. Ca fait chaud au coeur de ne pas être seul dans ces moments là. Le babillage de Kin'shaa m'évite de penser à ma fille, même si je sais très bien, au fond de moi qu'il faudra franchir le pas tôt ou tard.
"Ces dessins sont vraiment très jolis, vous allez faire un tabac!"
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Pas mauvaise la bière qu'ils brassent dans le coin. Je descends avec conviction un nouveau gobelet... quoique vu la taille du récipient, on devrait dire un gobelin. Slurp ! Puis j'examine la flûte qu'elle tient devant elle. Et m'exclame :
- Que voilà des beaux seins... heu ! beaux dessins, je veux dire !
Est-ce à dessein que ma langue a fourché ?
Sur ce je me verse largement à boire pour noyer ma confusion.
Glou glou glou glou ! Slurp !
- Il faisait soif ! La poussière de la route me tapissait la gorge.
A propos de gorge... je me tape mentalement sur les doigts. On se calme, mon grand !
Huhu... Mais il va réussir à me faire rougir celui là. Les tuatha'ans font rarement de telles allusions... même si ça arrive. Pour reprendre contenance, je file au comptoir chercher un nouveau verre.
"Vous avez quelque chose de plus fort?"
J'en profite pour proposer mes services, de belles sculptures de bois pour ses coffres
[d10]
Bah, il a pas l'air très chaud. Un lit peut être, pour essayer?
[d10]
Il veux bien en échange de ce verre. Comme ça, il n'a pas besoin de payer. Mouais, c'est un peu du vol là.
"Toute la tournée alors?"
[d10]
Il n'est pas contre si je sculpte le coffre aussi. C'est vrai qu'une petite flute ne rend pas honneur à la grâce et aux mouvement de mes dessins. Mais pourquoi pas... Quand il aura un coffre, il voudra bien assortir les autres...
En attendant, je reviens vers la table avec les verres, ravie du premier client de ma nouvelle vie:
"L'aubergiste est d'accord. Voici d'autres verres pour feter ça. Mon premier client de Tar Valon!!!"
Ah, mon père avait raison, sur les vertus de l'alcool. Je me sens bien, et même Tiji a repris des couleurs. C'est vraiment sympa de passer une belle après midi avec des amis!
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
- Ravi pour vous ! Et merci bien !
Glou glou glou glou slurp !
- Maintenant que nous nous sommes mouillé le gosier avec ce galvanisant breuvage, vous pouvez me dire d'où vous venez, vous tous. Vous formez un drôle d'assemblage !
"Je me lance le premier alors. Comme ça ça me permettra de me présenter par la même occasion à Kin'shaa, Séphrénia et Tormac qui ne savent toujours pas exactement qui je suis."
Je me pose ma chope, racle ma gorge et prend une bonne inspiration.
"A la base je suis fermier. J'ai vécu la plus grande partie de ma vie aux abords d'une forêt, dans un coin reculé au sud des Marches. Nous étions tous très heureux là-bas. J'avais une femme merveilleuse, Rosy, et une magnifique enfant, Ménalie. Diverses raisons nous ont amené à nous installer autre part, dans une ville. Ce n'était pas Tar Valon bien sûr mais une petite ville qui avait son importance tout de même. Enfin dans notre coin. Bref notre vie continuait paisiblement. Mais un jour une Aes Sedai est venu chez nous pour emmener Ménalie. En entrant dans l'atelier du tisserand chez qui elle travaillait elle avait détecté du potentiel chez elle. Elles partir donc toutes les deux pour la Tour Blanche ici-même. Rosy n'a jamais supporté cette séparation et un an plus tard jour pour jour elle partit elle aussi. Je l'ai poursuivi tout au long du chemin menant à Tar Valon. MAis je ne l'a rattrapa jamais vivante. On l'a retrouva un matin égorgée, dans une ruelle d'une petite ville fluviale. Depuis lors j'erre ici et là en évitant les gens. Jusquà ce que je sois tombé sur la caravane de Séphrénia. C'est la première fois que je rencontrais des Tuatha'ans et j'ai eu spontanément l'envie de me joindre à eux. Leur caravane se dirigeait vers TV et depuis je me dis que je dois annoncer la mort de Rosy à Ménalie mais je n'ose pas. Comment lui dire qu'elle est morte en partant la chercher et surtout comment lui avouer que je n'ai pas su la protéger..."
Ma voix s'éteind tout doucement sur ces derniers mots. Je crois que j'ai plombé l'ambiance mais tant pis il fallait que ça sorte. Ca m'a fait du bien je crois qu'ils comprendront.
RPoff: Oula j'aurai mieux fait de copier-coller mon BG il y aurait eu un peu plus de texte mais ca aurait été plus rapide pour moi
Tiji ne nous avait pas dit grand-chose sur lui. Je crois que je comprends pourquoi. On dirait que c'est mon tour.
Je n'ai pas grand-chose à dire. Je m'appelle Séphrenia comme vous le savez. Je suis une Tuatha'an et je voyage un peu partout depuis toujours. Je sais que notre vie semble étrange aux yeux des sédentaires mais c'est ainsi que je suis heureuse, à toujours chercher ce qu'il y a derrière la prochaine colline. Il ne m'est jamais rien arrivé d'extraordinaire ou d'inhabituel alors...
Je me tais et je laisse la parole à quelqu'un d'autre.
Séphrénia se trompe. Les Tuatha'ans vivent une vie extraordinaire. Ce sont les seules personnes vraiment libres que j'ai croisé depuis que j'ai pris la route. Et découvrir ce qui se cache derrière chaque colline j'adore ça me ballader par monts et par vauts seul ça a réussi un temps soit peu à me faire oublier ma tristesse...
Pauvre, Tiji, ça a du lui être dur de voir la Tour. Bon, ça a l'air d'être à moi. Euh... Bon j'y vais.
"Je suis une tuatha'anne depuis toujours, comme Séphrenia, même si je n'appartiens pas à la même caravane. Mon père adoptif est devenu tuatha'an sur le tard, mais il ne m'a jamais parlé de sa vie d'avant. C'est lui qui m'a appris à soigner les bêtes et sculpter toutes les choses qui me passaient par la tête. Il avait toujours un morceau de bois avec lui. Au fil de nos voyages, nous avons réuni une belle collections de bois différents. C'est vrai que cette vie de voyage nous fait découvrir à chaque halte des gens très différents. Certains nous rejoingnent définitivement, comme... mon ami. Il avait fait certaines choses dont il n'était pas fière dans sa ville, mais je peux vous dire qu'avec nous il a essayé de se racheter au centuple. C'était il y a un peu plus d'un an. Le madhi n'était pas ravi mais il n'a rien dit quand il est venu habiter avec mon père et moi dans notre roulotte. C'est vrai qu'on était jeune- lui vingt et moi dix sept- mais on s'en fichait. Et mon père n'était pas du genre à donner des leçons. Mon ami a voulu construire lui même notre caravane avec ce qu'il gagnerait de son travail. Bon, il n'était pas très adroit, alors c'est pas allé vite* Je glousse en repensant à une de ses oeuvres, pauvre chaudron. Mais c'est lui qui ne voulait ni de mon aide, ni des fruits de mon travail* Il avait le coeur d'un vrai tuatha'an, ça oui! "
Je finis mon verre avant de passer à la suite, plus dure.
"Il n'y a pas grand chose à ajouter. Un jour les trollocs sont venus nous attaquer. Je ne sais pas... enfin... mes souvenirs sont flous, mais quand je me suis réveillée, toute la caravane avait été massacrée: les hommes, les femmes, les enfants, les animaux aussi. Et ... ma famille. J'ai fait ce que j'ai pu pour les rites, pour les morts, et je suis partie."
Ben voilà, ambiance plombée pour de bon. J'apperçois alors mes doigts crispés contre le verre qui tremble et cogne contre la table. Un bruit désagreable... Réagis, tu es bien là, avec des amis!
"C'est là que j'ai rencontré la caravane de Séphrenia, près de Tar Valon. Je ne pensais pas être si près de cette fabuleuse cité. C'est vraiment une belle ville! Oui, une belle ville..."
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
La nouvelle tournée est la bienvenue. Les histoires de Tiji et de Pin shaa ont cassé l'ambiance. Le veuf et l'orpheline... moi aussi je suis un peu orphelin, abandonné par ma maman puis mon papa... mais bon, pas de commune mesure avec eux, quand même... Ils ont bien souffert. Mais pour tous la vie continue. Faut relancer la conversation, là.
- Et quels sont vos projets ? Pour ma part, je veux visiter cette belle cité puis je rejoindrai l'armée du Dragon à moins que je ne m'engage sous la bannière de la Tour Blanche. Lige ? Quoique peut-être pas. Etre commandé par une bonne femme tous les jours de sa vie ! Fais ceci, combats ceux-là, va là-bas et ne rentre pas trop tard et patati et patata... très peu pour moi.
Le nouveau verre est bienvenu et il descend tout seul. Mon père avait raison: un petit coup à boire et ça repart!". C'est que ça faisait longtemps que je n'avais pas picolé comme ça. Mes derniers mois se sont composés de soupes d'herbe, c'était pas bien fort!
Parler fait du bien. C'est la première fois que je repense aux moments heureux d'avant. Je ne sais pas comment les remercier. En racontant une histoire peut être.
Je me sens rougir. Les effets des verres. Je me sens bien. J'ai envie de parler, de raconter des trucs sympas, de rire. Je commence à raconter des histoires de rétameurs sur Tar Valon. Là c'est encore dans le sujet...
"Des projets? Beuh... Je ne sais pas trop. Je vais surement rester dans la caravane de Séphrenia quelques temps, puis après on verra. Tout dépend des rencontres des gens... Je danserais bien moi. Il fait chaud ici, pas vrai. *J'enlève mon châle qui certes couvrait ma gorge, mais là il fait vraiment chaud!* il y a plus fort que la bière de cette ville mais elle n'est pas si mal! Bon, on va aller à la Tour, après on verra, c'est loin!"
"Moi aussi je dois aller à la Tour et cette fois pas de marche arrière! Et après je ne sais pas... j'aimerai bien rester parmi vous aussi Séphrénia. Votre façon de vivre m'inspire. Je pourrais peut-être moi-aussi me mettre à chanter."
Je m'arrête quelques secondes le temps de repenser aux paroles de ce grand guerrier, Marcus... Quoi! L'armée du Dragon.
"Le Dragon existe vraiment alors? J'avis entendu quelques rumeurs mais je ne les prenais que comme tel, des rumeurs."
"Euh ben moi, j'ai été un peu coupée du monde là, alors... *je glousse, effet des verres. Hola, il faut se resaisir là. Allez, va commencer à décorer un coffre* Bon les amis, je vais commencer à m'atteler à ma tâche promise, un coffre ou un lit."
Sur ce, je le leve, tape sur l'épaule d'un de mes amis et demande au proprio un coffre pour qu'il voit mes essais.
Bon, je fais quoi...
Une scène de chasse? [d10]
Des pitis oiseaux? [d10]
Des fleurs, romannnntico! ?[d10]
Des traits, des ronds, des rosaces...?[d10]
Un méli mélo?[d10]
Une chope?[d10]
Une corne d'abondance?[d10]
Une fontaine de jouvence?[d10]
Une larmuse?[d10]
PLutot des animaux?[d10]
Des plantes en vrac?[d10]
Je scrute les lignes du bois : bon... ben, pourquoi pas une fontaine de jouvence entourée de chasseurs, dans un cadre plus ou moins herbo-géométrique????
Il faut croire que quand j'arrête de parler, c'est pour longtemps! Depuis notre arrivée dans l'auberge, je n'ai pas dit d'autres mots que ceux nécessaires à ma commande et "merci" quand l'aubergiste et un employé m'ont amené un banc. J'ai écouté les confidences -car s'en étaient- de chacun, le regard plongé dans le vide.
- Et quels sont vos projets ?
Pour ma part, je compte continuer mes voyages, découvrir le monde, et finir mon ouvrage. Je vais sûrement tenter de rentrer dans la Tour Blanche. J'y consacre un chapitre, et j'ai déjà écrit tout ce qu'il était possible sur la Tour vue de l'extérieur.
Puis alors que j'allais continuer, Tiji s'exclame :
"Le Dragon existe vraiment alors? J'avis entendu quelques rumeurs mais je ne les prenais que comme tel, des rumeurs."
Kin shaa quitte la table, bancale -Kin shaa, pas la table- et je réponds avec ce que je sais :
Moi aussi j'ai entendu nombre de rumeurs, bien que je n'ai quitté Tsofu que depuis peu. Il sème sur son passage des guerres à ce qu'on dit, seulement il est nécessaire au monde à ce qu'on lit...
Je reste silencieuse à l'écoute des derniers récits. Ma vie a été si heureuse à coté de la leur.
"Moi aussi je dois aller à la Tour et cette fois pas de marche arrière! Et après je ne sais pas... j'aimerai bien rester parmi vous aussi Séphrénia. Votre façon de vivre m'inspire. Je pourrais peut-être moi-aussi me mettre à chanter."
Nous serons ravi que vous décidiez de rejoindre notre caravane, Tiji. C'est toujours une joie quand quelqu'un partage notre Voie.
Pour ma part, je compte continuer mes voyages, découvrir le monde, et finir mon ouvrage. Je vais sûrement tenter de rentrer dans la Tour Blanche. J'y consacre un chapitre, et j'ai déjà écrit tout ce qu'il était possible sur la Tour vue de l'extérieur.
Je pense que les Soeurs vous laisseront entrer. C'est votre peuple qui a construit la Tour après tout. Est-ce que je pourrai vous accompagner ? J'aimerai beaucoup voir l'intérieur de la Tour moi aussi.
Absorbée dans mon travail, je sursaute en entendant mon nom. Hein??? Ah ils s'en vont. J'ai qeulques jours pour finir ma commende, il n'y a pas le feu:
"Bien sûr que je viens. En plus je l'ai promis. *Je me lève. Huhu, la taverne tourne un peu* Je n'étais même pas censée commencer aujourd'hui. Là c'est un bonus! Comment vous trouvez la corne d'abondance?"
Ahhh, j'aime travailler le bois!!!
A l'aubergiste, qui regardait le travail depuis le début:
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Hé hé Kin shaa titube quelque peu. Un peu de bière et la voilà toute légère !
Arrivera-t-elle à marcher droit jusqu'à la Tour ?
Galamment et non sans arrière pensée, je lui propose une aide tout à fait désintéressée :
- Mon petit chat, voulez-vous prendre mon bras ?
Ben... Oui! En guise de réponse je lui prends le bras qu'il me tend. Marcus aussi tourne, du moins c'est l'impression que tous me donnent, mais à deux on tourne mieux! Forte de cette impression, je me sens toute ravigorée alors qu'on se dirige vers la Tour.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
- Les gardes ? Gardes-fous ou garde-à-vous ? Des gardes barrières ou des garde-manger ? Nan ? Ah ! les gareudeus de la Toureu ! Ceux-là ! Ces chers gardes ! Non pas du tout !
Ouf ! la bière de cette taverne doit dépasser le seuil alcoolique requis ! Je marche droit certes mais je parle de travers. A moins que ce ne fut le contraire... le fût, hi hi hi ! Combien de temps met le fût de bière à se vider ? Un certain temps, mon capitaine ! Mais ça dépend surtout de celui qui est sous la bonde et quand la bière abonde, la bière qui coule n'amasse pas mousse ! Je rectifie devant le regard héberlué de la pauvre petite :
- Mais je connais quelques liges avec qui j'ai fait le coup de poing contre les Trollocs. Un dénommé Eltharion mais je crois bien qu'il est parti dans le nord peut-être à la recherche du Dragon. Sinon, Owyn, un blondinet et le jeune Shinge. Ces deux-là sont à la Tour.
J'ai repris un certain contrôle sur moi-même.
Je ris. C'est vraiment un jour heureux: la première fois que j'entends le mot "trolloc" sans défaillir! Je fêterais bien ça! Euh, non, on va à la tour. on va visiter la Tour Blanche!! Il faut soutenir Tiji!
L'air pourrait me dégraiser mais je déguste cette sensation de légereté, bien accrochée au bras de Marcus, tandis qu'on s'approche de la Tour! Vraiment joli, cette tour!
Je ris encore, doucement, tout en surveillant Tiji du coin de l'oeil. J'espere que ça va aller!
Et pourtant mon ami qui me dépasse d'au moins deux tête m'entrainne comme il peut!
Au détour d'une rue, je lâche le bras de Marcus pour acheter du tissus bleu-vert! Je m'habillerais bien en rouge, pourtant, aujourd'hui. Mais il est moche le rouge, ici. Par contre ce bleu-vert ira très bien pour le haut de ma robe.
Oui je me dépèche.
Je ne peux m'empêcher de tout regarder, même en reprenant le bras de Marcus. Mais je suis le rythme qui m'entraine sans effort vers la Tour
C'est qu'on commence à le connaître un peu, le quartier!
RP Off: j'annule mon dernier post pour celui-ci, histoire de me débloquer.
(Dans une rue non loin de l'auberge du Chaudron)
le ménéstrel tente de se relever mais je le plaque au sol avec mon pied et l'interroge froidement, la main sur la poignée de mon épée.
Qui es-tu ? Que fais-tu ici ?
J'évalue rapidement la situation: un inconnu plaqué au sol par un non moins inconnu. Des questions posées sur un ton péremptoire. Une arme prête à être brandie.
Des souvenirs enfouis remontent à la surface.
*Pas maintenant, non...*
Je recule d'un pas, d'un autre. Je jette un regard à mon "compagnon" d'auberge, puis au ménestrel à terre. Désolé, lui murmuré-je. Je leur tourne alors brusquement le dos et cours vers la Tour, fuyant les souvenirs autant que les deux individus.
"Ben ça m'a l'air simple: les Aes Sedai autorisent les visites, d'ailleurs Ellishanor et Huan sont entrés. On entre en disant que notre ami Ogier veut rencontrer des Aes Dedai pour son livre. Et, euh... nous, nous l'accompagnons. N'as tu pas le droit de visiter tes compagnons de bataille, Et Tiji sa fille? Ils ne sont quand même pas reclus la dedans?"
Et nous ben on verra. On a qu'à leur dire qu'on cherche le Chant dans les recherches de l'Ogier.
Alors qu'on se rapproche de la Tour, en se demandant comment entrer pour la voir de plus près, une Aes Sedai s'approche de notre groupe et me demande de la suivre... Moi! Moi?
Je regarde mes amis... Peut être est ce l'occasion de tous entrer facilement! Toujours accrochée au bras de Marcus, je lache, un peu perdue:
"Euh...OU ça? A la Tour?"
Mais qu'est ce qu'elle me veut? J'ai l'esprit un peu brumeux. Ce n'était peut être pas le moment de boire tant... Elle n'a pas pu entendre parler de mes subliiiiimes coffres... Non, pas possible... Peut être que le madhi de ma caravane perdue avait affaire avec elles... Oui, enfin je n'ai pas un panneau avec le nom de madhi sur mon front!
Une crainte me saisit:
"Il y a un problème avec l'un de nos amis?* Oui, s'ils nous ont fait demander, quoi de plus simple que de retrouver des rétameuses dans la ville, je sais quand même de quelle couleur je suis vetue. Mais qui? Huan? Ellishanor?*J'arrive!"
En lachant le bras de mon chevalier servant, je m'apperçois que je ne tiens toujours pas très droit. Mais qu'importe! Si des amis sont dans la panade, je fonce!
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Hop ! Je la rattrape au vol pour qu'elle ne s'applatisse pas. Où croit-elle aller sans moi, hein ?
J'envoie mon plus beau sourire à la dame (Si c'est une Verte, elle va me vouloir pour Lige, sûr ! Si c'est une Rouge, elle va changer illico presto d'avis sur les hommes et d'Ajah ah ! ah ! ah !)
- Quoi que vous vouliez à cette jeune fille, je l'accompagne. Son père m'a fait jurer de ne pas la laisser sans surveillance. Et d'ailleurs, j'ai des amis à voir chez vous, Owyn, vous connaissez ?
Une Aes Sedai s'approche de notre petit groupe et s'adresse à Kinshaa qui, malheureusement est un peu ... gaie. Elle a du un peu trop boire à la taverne. J'espère qu'elle ne va pas faire de bêtises.
Heureusement que Marcus semble l'aider. Quoi que, dire qu'il est son ... protecteur alors qu'il ne la connait que depuis peu de temps. On dirait qu'il ne perd pas de temps.
Je parcours des rues sans nom, sans visage; je prête à peine attention aux silhouettes qui s'affairent, de plus en plus nombreuses à mesure que j'approche de ce fanal qu'est la Tour Blanche.
D'une décision prise sur un coup de tête j'ai fait un but impératif... ou bien est-ce que finalement mes pas devaient m'y mener tôt ou tard? Je n'ai jusqu'à présent jamais réfléchi au sens que devait prendre mon existence, à part la fois où j'ai du faire un choix...
*Oh Alexa...*
Je m'arrête brusquement et me prends la tête dans les mains. Lorsque je prête enfin attention au monde alentour, je ne peux m'empêcher de lever la tête vers l'immense Tour Blanche, qui projette son ombre sur le parvis au milieu duquel je me trouve.
Un mouvement de foule m'emporte juste devant l'entrée. J'ai maintenant complètement repris mes esprits. J'aperçois un petit groupe, à première vue mené par une Aes Sedai, qui se dirige à l'intérieur. Je décide de les suivre tout en restant à distance.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Voilà qui est rondement mené ! J'ai fait mon petit effet sur la dame, dirait-on. Kinshaa à nouveau accrochée à mon bras, je suis l'Aes Sedai et son Lige. J'aimerais bien avoir une cape comme la sienne, quoique passer inaperçu ne soit pas exactement ce que je recherche. (A part dans certaines circonstances concernant certains maris marris)
Quoi ça ne regarde que moi? Mais que me veut-elle? Eh, ça va un petit peu vite, là, je n'arrive pas à suivre. J'essaye de dire quelque chose mais les résultats sont peu fructueux. Et puis j'ai la tête qui tourne. Marcus m'entrainne sans que je ne puisse rien y faire.C'est comme si je ne touchais plus le sol...
"Euh..."
C'est qu'elle me fait peur, la Tour, d'un coup. Mais visiblement je ne suis pas en état de donner mon avis. Et puis, on voulait la visiter, alors où est le problème?
Calme toi...
"Ben..."
Une de mes mains tient Marcus le plus fermement possible-heureusement qu'il est là-, tandis que l'autre serre mon petit paquet de tissus bleu-vert. Je dois me concentrer pour ne pas tomber, ce qui est autant du à l'exces de boisson qu'au régime de ses derniers mois. Enervée d'être quasiment portée comme un paquet, sans pouvoir profiter plainement de cette visite de la Tour, je me fais la promesse de ne boire qu'au milieu de la caravane, quand on n'a pas de chemin de retour à faire.
C'est ainsi que je rentre dans la fameuse Tour qui avait piqué ma curiosité ces derniers jours
Et bien finalement il semblerait que ce soit la Tour qui vienne à nous.
Mais que veut donc cette femme à Kin'shaa? Je suis le groupe sans piper mot. Une fois à l'intérieur je poserai les questions qui doivent être posées.
Séphrenia : Je pense que les Soeurs vous laisseront entrer. C'est votre peuple qui a construit la Tour après tout. Est-ce que je pourrai vous accompagner ? J'aimerai beaucoup voir l'intérieur de la Tour moi aussi.
Oh oui, bien sûr, ça me ferait très plaisir. A condition qu'on me laisse entrer.
Notre petit groupe quitte alors l'auberge pour se diriger -encore une fois- vers la Tour.
Pensée: J'espère que cette fois nous ne resterons pas à contempler l'architecture extérieure.
Je sors alors un livre que je feuillète tout en marchant, les passants s'écartant devant moi et mes grands pas me permettant de rester à la hauteur des autres, dotant plus que Kin shaa s'arrête à chaque échoppe.
Enfin arrivé devant l'imposant monument, je range mon livre avec mon manuscrit, dans une poche intérieure de ma veste.
J'écoute la conversation qui s'engage dès lors entre une Aes Sedai et Kin shaa.
Pensée: "Une affaire importante"?...
Puis je suis le groupe à l'intérieur de la Tour Blanche.
Je ne devais pas avoir tout à fait repris mes esprits, car je n'avais pas remarqué l'Ogier qui se trouve en ce moment même à quelques pas de moi. Lui aussi se dirige vers l'entrée de la Tour Blanche; il fait visiblement partie du groupe que j'ai repéré. Je détaille alors ses membres: trois rétameurs, dont une jeune fille soutenue par un homme à l'allure de soldat (ce détail me fait écarquiller les yeux de surprise), accompagnés par un Ogier et suivant une Aes Sedai et son Lige. Ma curiosité est piquée par un regroupement de personnes aussi hétéroclite; quelques ébauches de vers me traversent l'esprit.
Voyageurs et soldat, unis par le Dessin,
Captivés par la Tour, s'avancent en son sein.
*hum... je ne suis pas en forme moi *
Voyant une des membres du Peuple Voyageur un peu en retrait, je lui adresse la parole: "Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer votre groupe; il n'est pas courant de voir des Tuatha'an avoir affaire avec la Tour Blanche. Je ne peux que vous conseiller la plus grande prudence. A propos je me présente, DarkShadok, ménestrel incognito."
Je ponctue ces derniers mots par une révérence et un mouvement de ma cape que je porte encore à l'envers, accompagnés d'un clin d'oeil.
RPOff: Séphrenia je m'adresse à toi , puisque tu n'as pas encore posté pour rejoindre le salon des visiteurs.
Un ménestrel s'adresse brusquement à moi. Il semble curieux devant notre groupe pour le moins hétéroclite et me préviens d'être prudents avec les Aes Sedai. *Mais pourquoi a-t'il mis sa cape à l'envers ? Pour ne pas être reconnu comme ménestrel ?*
Je vous remercie DarkShadok pour votre conseil. Je me nomme Séphrenia. Connaissez-vous le chant ?
Je lui laisse un moment pour répondre puis je reprends
Un de nos compagnons a quelqu'un à voir à la Tour et une Aes Sedai souhaite parler à l'une de nous. C'est pourquoi nous nous y rendons.
Je me rends compte que je suis en train d'être distancée par les autres. Je cours pour les rattraper.
Je vous remercie DarkShadok pour votre conseil. Je me nomme Séphrenia. Connaissez-vous le chant ?
Je connais nombre de chants, mais malheureusement pas celui que vous cherchez.
Voulez-vous nous accompagner ?
Avec plaisir, c'est d'ailleurs là que je me rendais.
Je joins le geste à la parole et je suis Séphrenia vers le salon des visiteurs. J'en profite pour ajuster ma cape dans le bon sens; une première impression favorable est souvent cruciale, et ma profession a toujours été un atout pour engager le contact. J'ignore si cela sera également le cas auprès des Aes Sedai...
En tête du cortège, Krystel chevauche majestueusement son alezan dans les rues de Tar Valon. L'Aes Sedai regarde droit devant elle ignorant la foule curieuse qui s'agglutine au bord de la route.
Derrière la cage d'Aedmund entourée d'Aes Sedai est bien en vue.
La gloire de l'Aes Sedai est assurée et sans doute le siège d'Amyrlin. Krystel mettra fin à la pagaille que les Brunes ont instauré à la Tour.
Mylgaria chevauche en arrière du cortège, accrochée à Alienor sur son cheval, posée de manière plus qu'instable. Et oui, l'équitation ne fait guère partie de l'éducation d'une fille de pêcheur du Tear!!
Lorsqu'elle découvre Tar Valon, elle est ébahie. Les maisons sont plus splendides les unes que les autres, évoquant ça et là des vagues, par-ci des coquillages géants. Et tout au bout, majestueuse aiguille vers le ciel, la Tour Blanche.
Alors c'est ça la Tour Blanche, l'endroit où elle va vivre désormais, et c'est bien loin de tout ce qu'elle avait pu imaginer!!
_ C'est tout simplement époustoufflant, murmure-t-elle dans le dos d'Alienor.
Alors qu'ils entraient tous dans Tar Valon, Alienor entend Mylgaria lui murmurer à l'oreille.
C'est tout simplement époustoufflant.
Alienor regarde plus attentivement autour d'elle.
*Oui, c'est vrai que c'est magnifique. J'avais presque oublié.*
- Oui tu as raison. Mais la Tour est encore plus belle à l'intérieur. Tu verra. Nous y serons bientôt. Oh! J'allais oublier! Tu vas aussi rencontrer la maîtresse des novices.
Alienor fait un grimace à la pensée de la femme.
- Si tu veux éviter de passer tout ton temps libre à récurer des marmites, tu aura interêt à faire profile bas avec elle.
- Oui elle nous fait récurer des marmites comme la dernière des servantes. C'est pour nous apprendre la discipline et l'humilité. Ou pour nous punir. Enfin quelque soit le motif, on y passe toute beaucoup de temps.
Alienor sourit à l'évocation de ces souvenirs.
- Je dois dire que tout le temps où j'étais à l'extérieur, la chose qui m'a plus plus manqué de la Tour, ce n'est certainement pas les marmites.
Mais ce qu'il y a de bien, c'est que quelque soit notre origine, ou notre rang social, nous sommes toutes à la même enseigne.
Il y a plus de justice dans cette petite Tour que dans le reste du monde.
Mais ce qu'il y a de bien, c'est que quelque soit notre origine, ou notre rang social, nous sommes toutes à la même enseigne.
Il y a plus de justice dans cette petite Tour que dans le reste du monde.
_ De la justice? On peut pas dire qu'il y en avait beaucoup là d'où je viens! Dis-moi, il y a beaucoup de novices à la Tour Blanche?
C'était la première fois que Maelyne franchissait un portail. Au moment de passer, une drôle de sensation avait parcourue son corps. Une fois le portail franchit, elle remarqua la pointe de la Tour à travers les arbres.
*C'est incroyable, il nous a fallut si peut de temps.*
- Merci Elora. Fais attention toi aussi. A bientôt.
Maelyne suis le lige en direction de la Tour. La ville n'avait pas changé. Et une fois parvenues aux portes de la Tour, elle remarqua qu'elle non plus n'avait pas changé.
*C'est comme si rien ne s'était passé.*
Elle se retourne vers le lige.
- Bien à présent je suis en sécurité, merci de m'avoir accompagnée. Tu peux retourner vers Elora à présent.
[i]Sans attendre une quelconque réaction du lige, Maelyne se retourne et se dirige vers les jardins de la Tour.