La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Après être resté immobile un long moment, et n'ayant rien entendu que je puisse identifier comme une quelconque agitation due à mon effraction... fracassante, je me relève en m'époussetant.
*Il fait bien noir, ici. Il doit bien y avoir une lampe qui traîne.*
Alors que je scrute la pièce à la lumière du jour faiblissant, je sens une odeur de... fumier?
A peine arrivé devant le Chaudron je me retrouve face à une scène de désolation bien loin de l'idée que je me faisais du chaudron, la porte est barricadée et une fenêtre brisée, un type bizarre qui sent le fumier et armé d'une planche est devant la fenêtre. Aprés un moment de réflexion je décide de l'éviter et de contourner l'auberge. Quelques minutes plus tard je me retrouve dérrière l'auberge, où bien sur tout est barricadé, je m'approche d'une fenêtre qui donne sur l'arrière cour où je me trouve et, en essayant de faire le moins de bruit possible j'arrache lentement quelques planches, brise la fenêtre et me faufille à l'intérieur de l'auberge. Je m'arrête un moment pour guetter les ténèbres dérrière et devant moi puis tend les mains à travers le trou de la fenêtre pour replacer du mieux que je peux les planches, heureusement qu'il fait nuit et que peu de gens aiment à se ballader dans les arrières rue la nuit. Maintenant que l'arrière est sécurisé je tourne toute mon attention vers l'intérieur de l'auberge.
Le coeur battant, je m'immobilise encore... je n'entends rien d'autre que ma respiration.
*C'est stupide, il doit simplement rester un tas de fumier dont personne ne s'est occupé à la fermeture de l'auberge.*
Plusieurs lampes sont accrochées au mur. L'une d'elles contient encore assez d'huile; je la décroche et l'allume, puis cherche l'escalier qui mène à l'étage.
RP Off: jet de dé pour savoir si j'entends Memnoch entrer de l'autre côté de l'auberge:
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Les marches grincent effroyablement sous mes pas, malgré mes efforts pour ne pas faire de bruit. J'arrive sur le palier du premier étage.
*Une, deux,... six chambres. Il y a quatre étages, ce qui nous fait vingt-quatre chambres à fouiller; heureusement que j'ai la nuit devant moi*
Tout en tatonnant devant moi, j'avance en essayant de faire le moins de bruit possible, mais la discretion n'a jamais été mon fort et dans ce noir d'encre je me cogne sur quasiment tous les meubles. Aprés un parcours semé d'embûches je fini par m'écraser littéralement sur une armoire dans un bruit qui me paraît épouvantable dans ce silence de mort. Finalement comme rien ne bouge dans l'auberge j'ouvre l'armoire et ballade mes mains sur les étagères dans l'espoir de trouver une lampe. Des choses grouillantes s'enfuient devant ma main, sans doute des rats ou des cafards je ne sais pas trop. Finalement c'est sur la dernière étagère que je trouve la lampe (c'est toujours sur la dernière étagère), je m'en saisi et l'allume sans plus attendre.
Une fois la lampe allumée je vois enfin à quoi ressemble l'auberge. Je me dirige vers la grande salle et m'avance au milieu des tables et des chaises.
*Cette auberge a connu des jours meilleurs dirait-on.*
Je me dirige vers les escaliers du fond et m'arrête brutalement à leurs pieds.
*C'est mon imagination ou une planche à grincer...bah cette baraque doit être pleine de rats.*
Je commence donc à grimper les escaliers en essayant de ne pas faire de bruit mais les marches grincent à chacun de mes pas. Soudain je crus voir la forme d'un homme au sommet de l'escalier. Je songeais d'abord à m'éclipser mais comme je l'ai dit la discrétion n'est pas ma spécialité.
Je me dirige vers la chambre la plus proche, quand tout à coup j'entends à nouveau l'escalier grincer, puis une voix forte dans mon dos:
"Ho vous, qui êtes vous? Que faites vous ici?"
Je sens mon sang se glacer. Je me ressaisis tant bien que mal alors que je me retourne pour faire face à mon interlocuteur. Nous nous dévisageons dans le halo formé par nos deux lampes.
"Je suis ici probablement pour la même raison que vous; vous n'avez pas l'air d'appartenir à la maréchaussée."
*Il ne me reste plus qu'à espérer que la guilde des voleurs de Tar Valon est très soudée...*
Ce n'était donc pas mon imagination il s'agissait bien d'un homme. J'avance d'un pas pour mieux le voir. Il n'a pas l'air d'avoir des intentions belliqueuses mais qui sait, mieux vaut rester sur ses gardes.
"Je ne sais pas pourquoi vous êtes là et en réalité cela m'est égal, gardez vos secrets. En fait je ne suis ici pour aucune raison particulière, simplement l'envie d'explorer ce batîment abandonné. Au fait êtes vous au courant qu'un homme armé d'une planche semble attendre quelquechose devant la fenêtre de l'auberge?"
En fait je ne suis ici pour aucune raison particulière, simplement l'envie d'explorer ce batîment abandonné.
*Oui, c'est ça, et ma grand-mère c'est Semirhage. Ce gaillard ne m'inspire pas confiance.*
Je commence à me demander si cet homme ne serait pas lui aussi à la recherche de quelque chose dans cette auberge; s'il était un simple cambrioleur, il aurait plutôt jeté son dévolu sur une riche demeure. Quant à son histoire d'homme à la planche, elle me semble douteuse pour dire le moins.
Autant garder un oeil sur lui dans la mesure du possible.
"Que diriez vous d'explorer cette auberge à deux? Elle recèle certainement quelque objet de valeur qui aura été abandonné là."
*Il se méfie, sans doute craint il que je lui vole son butin et il n'a rien dit concernant l'homme devant l'auberge, peut être est ce l'un de ses complices, bah...qu'importe."
"Ma foi pourquoi pas, mais avant de continuer plus avant pourriez vous me dire pourquoi cette auberge est dans cet état là, j'avais déjà entendu parler du Chaudron mais ce n'était pas du tout l'idée que je m'en faisais, qu'est il arrivé au juste?"
*Un meurtre, hum... intérréssant, je me renseignerait une fois sortie d'ici mais pour l'instant suivont le, peut être pourrat-il m'aider à mener à bien ma mission...dés que je lui ferais confiance...si jamais cela se produit.*
"je vous suis mais serait-il malvenue de vous demander ce que vous cherchez ici, il y a peu de chance que des gens aient oubliés des objets important ici."
Tout en lui posant cette question je commençais à marcher vers lui afin de me mettre à son niveau.
Tout en gardant un oeil sur mon interlocuteur, je m'avance dans le couloir du premier étage. Je m'immobilise en tenant ma lampe à bout de bras. Les ombres qui masquent à demi mon visage ne révèlent aucune expression.
"Je ne sais pas sous quelle forme je trouverai ce que je cherche."
*Et je ne sais même pas si je pourrai reconnaitre un indice même s'il dansait sous mes yeux... Tout compte fait ce n'était pas une si bonne idée de venir fouiller ici à l'aveuglette.*
Nous passons un pont et arrivons aux remparts de la ville. Des gens nous regardent, certes, mais sans trop faire attention à nous. Nous sommes méprisés mais pas menaçant. On nous laisse entrer sans encombre. Ce n'ai pourtant pas la première fois que j'entre dans une ville, mais cette fois-ci les regards me blessent. J'ai envie de parler à des gens, de voir s'ils connaissent le chant. Mais comment parler avec des gens qui n'ont qu'une envie, nous éviter. Nos habits sont différents, cela se voit au premier coup d'oeil. Faut-il plus se fondre dans la masse pour arriver à les toucher avec le chant? Ma compagne ne semble pas s'émouvoir de tous ça et je décide de renvoyer à plus tard ces reflexions. On est à Tar Valon, profite en. La rue à l'air grande et fourmille de monde. J'ai envie d'aller voir directement la Tour Blanche avant de devoir proposer des marchandises et des services sur les marchés. Je demande donc son avis à Séphrenia
Je visite Tar Valon avec Kin shaa. Je sais que tout le monde nous regarde avec mépris mais je suis tellement excitée. La ville est si belle et il y a tant de choses à voir. J'entends ma camarade me proposer d'aller directement à la Tour.
Voir la Tour Blanche ? Quelle bonne idée, allons-y.
Nous nous dirigeons toutes deux vers le coeur de la cité.
La bonne humeur de mon amie est communicative. Sans cesse influencée par les émotions d'autrui, je ne peux que me réjouir de sa compagnie. Nous pressons le pas, toutes les deux, aussi ravies l'une que l'autre. Je regarde divers produits dans les échoppes, j'aimerais bien rapiécer une ou deux robes. Les seules qui me restent sont dans un état lamentable. J'imagine que je dois énerver Séphrenia par mes remarques incessantes sur telles ou telles scènes qui se déroule devant nos yeux ou par mes descriptions fantaisistes de la Tour Blanche. On s'en approche, je le sens. Au détour d'une rue, je troque une de mes flûtes contre un petit châle bleu, parfait pour recouvrir les trous du haut de ma robe.
Après quelques (pas mal de) courses (châles, jupons, bas, tissus, dentelles, tout ça, tout ça), nous approchons de la Tour. Les gardes semblent nerveux et barrent le passage à tout le monde. Plusieurs malades sont repoussés avec leurs familles, avec ménagement mais sans explication. Personne n'est visible de l'autre coté du portail d'entrée.
C'est bizarre, je croyais que tout le monde pouvait demander de l'aide aux Aes Sedai. Pourquoi sont-ils aussi nerveux ? Et pourquoi empêcher tout le monde d'entrer ?
"il a du se passer quelque chose de grave. on demande à un garde ou on tente notre chance dans une échoppe ou une taverne? Les deux peut être?"
Un garde se trouve à deux pas de nous, pret à rejoindre les autres. Je réajuste mon nouveau châle et m'approche de lui pour lui demander ce qui se passe.
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Il me sourit et se joind à nous.
"Il s'est produit une chose bizarre et des rumeurs circulent, mais rien de précis. Avant de savoir ce qui s'est passé, personne ne peut entrer. En tous cas, elles sont nerveuse, là dedans."
Rp off, il est gentil, le garde, alors vous pouvez aussi poser des questions sans conséquences
Lors de la traversée de la ville par la caravane, j'ai repéré plusieurs endroits à visiter en premiers : un magnifique jardin ici, un bâtiment si possible plus magnifique, plus blanc, plus haut que les autres et qui témoigne du talent particulier des Bâtisseurs, et évidemment, la Tour Blanche.
Après être resté plusieurs minutes au nouveau camp des Thuatha'ans, de l'autre côté de la rivière, je suis parti d'un pas pressé -autant que peut l'être un pas Ogier - pour découvrir les mille et une merveilles que contient -j'en suis sûr- Tar Valon.
...
Je me dirige désormais vers le centre de la ville, mon ouvrage en main, sans me soucier des gens qui s'arrêtent pour me regarder. Certains me lancent même des : "Bonjour Maître Ogier" auxquels je réponds d'un signe de la main.
J'arrive donc tranquillement aux portes de la Tour Blanche, où j'aperçois Séphrenia et Kin shaa. Elles discutent avec un garde de la Tour. Je reste à l'écart à contempler le travail qui a permis de réaliser la Tour.
Les Aes Sedai présentes dans la ville se sont rapidement aperçues de la situation et ont empecher que la nouvelle se répande. Tout au plus, une rumeur circule conceranant un incident à la Tour.
Des messages ont été transmis aux Soeurs dans le Nord et à celles partis pour le Lugard.
En attendant leur retour, des nombreux mouvements de va et vients ont lieu entre la Tour et la ville.
Enfin!! Nous voilà arrivés à Tar Valon, Ellishanor et moi, et je dois dire qu'on est impressioné. Ce que m'avait raconté les vétérans de la Garde Rouge, et le Lige,me paraissait fantastique, mais quand on le voit réellement, on en reste bouche bée.
"C'est beau pas vrai!"dit Ellishanor
"non, c'est magnifique"
Partout les constructions Ogières enchantent l'oeil, et c'est totalement émerveillé que l'on chemine vers la Tour Blanche, au centre de Tar Valon.