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modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Owyn me regarde, il est visiblement surpris et ses grands yeux écarquillés m'obligent a rire de bon coeur. Cela faisait bien longtemps.
Je me demande parfois si tu auras vraiment besoin de moi...
Mais bien sur... et j'espère que tu auras aussi besoin des mes capacités. Quand a Shinje, tu peux essayer de lui parler... on ne sait jamais mais il te faudra etre prudent pour ne pas le brusquer
Pas tant que vous serez sous notre protection, c'est à vous de voir. Vous semblez sous-estimer notre force, Doranell.
Elle se lève, tout en rajustant son châle rouge d'un geste sévère.
Les soldats de la Reine ne sont pas liés par les trois serments, à ce que je sache. Si je vous laissais entre leurs mains, ils ne seraient certainement pas aussi... délicats que moi.
Je vous laisse réfléchir à mes questions. Je reviendrai demain, mais les Gaidin qui gardent votre porte sauront où me trouver à tous moments.
Elle quitte la pièce d'un pas mesuré, puis s'adresse aux gardes. Deux d'entre eux entrent dans la chambre de Doranell.
Je souris de nouveau à Eléa, ravi de l'entendre rire.
Jusque là, c'est plus toi qui m'a protégé que l'inverse... Je ferai de mon mieux pour Shinje, il ne faudrait pas qu'il réagisse mal.
Nous marchons encore un peu, puis je remarque que la nuit est déjà tombée depuis un petit moment. Ennuyé que le temps soit passé si vite, je soupire, mais finis néanmoins par dire :
Je vais te laisser... Tu dois aller voir Amyria, je crois.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Je serre sa mimine toute mimi dans la mienne et mise sur ma bonne mine ! Tant mieux si ces minots minables se sont maniés. A minuit ou à midi, Marcus assure ! Juste un mini problème d'intendance !
- Ma mignonne, je ne dispose pas pour le moment d'un logis mais ne serait-ce pas le temps d'en chercher un ?
Rpoff : voilà où j'en étais et depuis plus rien, mes illusions sont des truites comme dit le pêcheur !
RPon :
- Hou hou ! Y a quelqu'un ? C'est le palais des courants d'air ici ! Je me suis perdu, je suis perdu tout court ! On m'a perdu ! Où est passé ma belle colporteuse ? Une envie urgente à satisfaire, j'attends patiemment... bernique ! Se serait-elle égarée ou s'est-elle défilée ? Elle avait pourtant l'air bien décidée ? Un piège ? Elle est assurément tombée dans un piège, avec tous ces gens pas très nets qui circulent dans le coin, avec Pouvoir et contre Pouvoir ! Bon, je pars à sa recherche et que nul ne se mette eb travers de mon chemin !
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je ferai de mon mieux pour Shinje, il ne faudrait pas qu'il réagisse mal.
Non et je sais que tu sauras agir au mieux
Nous poursuivons notre promenade avant que la nuit nous rattrape. Un soupir d'Owyn marque la fin de notre tete à tete. Je soupire a mon tour.
Je vais te laisser... Tu dois aller voir Amyria, je crois.
Oui ... et tu dois te préparer pour le départ. Prends soin de toi Owyn. Sois prudent surtout... il est diffcile de savoir a qui se fier dans ce conflit. Doranell n'était sans aucun doute pas le seul a vouloir l'avènement de l'Ombre.
Je me sépare d'Eléa après quelques paroles, puis m'en vais me reposer. La journée a été éprouvante, et nous partirons certainement tôt, demain. Je ne croise pas le chemin de Shinje, mais me promets de lui parler le plus rapidement possible, dès le matin.
La nuit vient de tomber sur le ville aux 10 000 cloches, les soldats finissent les derniers préparatifs pour le départ du lendemain.
La reine Ethénielle, le prince Ragan, sa conseillère, le seigneur Hasegawa et le seigneur Misen se rendent dans les appartements de Doranell. Les gardes s'écartent pour les laisser passer.
La reine:
- Doranell, vous un des seigneurs des Marches! Comment avez vous pu tomber si bas?
Le prince Ragan:
- C'est une des grandes forces de l'ombre, elle peut s'emparer du coeur de ceux que nous pensions infaillibles, nous poussant à nous méfier les uns des autres...
Le seigneur Hasegawa: (véritable armurerie vivante)
- Ce chien parlera, il nous dira tous ce que nous voulons savoir.
Doranell ne prononce pas un mot, il n'y a que de la terreur dans ses yeux.
Sortant des appartements de Doranell, je décide d'aller m'isoler, ne voulant parler à qui que ce soit. Je sors du Palais et m'en vais à la recherche d'une taverne, dans laquelle ma peine sera plus facile à oublier. Je me balade dans les faubourgs, les rires et les chants provenant des salles pleines de monde sont comme un appel pour moi. Me décidant enfin, j'entre dans une auberge "Le sanglier truffier", et prends place à une table. Un ménestrel est en pleine épopée de la quète du Cor de Valère, une harpe à la main. Une serveuse, avec de jolies bouclettes blondes s'approche de moi.
Que désirez-vous?
- Ah, heu rien merci...
La serveuse s'éloigne mais au dernier moment, je la rappelle.
-Tout bien décidé, je voudrais bien un peu de vin avec une bonne part de viande s'il vous plait.
Bien, tout de suite me répond-elle avec un sourire découvrant de magnifiques dents blanches alignées derrière des lèvres pulpeuses.
*Ce sourire... Il me rappelle celui d'une novice à qui j'ai parler juste avant de quitter la Tour pour venir en Arafel, qui ne m'avait pas fait part de son nom. Que devient-elle? M'a-t-elle déjà oublié? C'est fort probable. Pourtant... elle a changé quelque chose en moi... Ou plutôt, réveillé...*
La serveuse revient, une bouteille de vin et une assiette d'où s'échappe un doux parfum de viande fûmée. Ses yeux gris me regardent, pétillant, sourieurs.
*Les mêmes yeux...*
Je la remercie d'un sourire, me remplit une chope de vin, et plonge mon regard au fond de celle-ci. Tous mes anciens souvenirs remontent en surface, ceux-là même que j'avais voulu oublier. Le visage de ma mère, souriant, puis malade, souriant, malade... ses mains qui me caressaient le visage quand je m'endormais. Sa voix, si douce, qui me berçait. Jamais un acte ou une parole pour me punir.
*Quand te-reverrais-je...? S'il existe un moyen, je le trouverais. Même si je dois employer des moyens appartenant à l'ombre? ... Pardonne-moi, je ne sais plus où j'en suis, ni ce que je dois faire. Pourquoi n'es-tu pas là, toi?*
Le vin semble plus rouge que quand je l'ai versé dans mon verre, et...
*...*
Il me semble apercevoir son visage, qui se dessine à la surface. Un visage souriant, rassurant. Je ferme alors les yeux, les ouvre, et le visage a disparu.
Je reste ainsi, perdant la notion du temps, seul, penché sur ma chope de vin, ne touchant même pas à la viande, toute la nuit. Quand je releve enfin la tête, tous les clients sont partis depuis déjà un moment , et des rayons de soleil commencent à percer les volets de la taverne.
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Le soleil n'est donc pas encore levé, que la colporteuse se prelasse encore sur la couche douillette de son cher soldat, qui a fini par la retrouver là, dans sa chambre, et si fatiguée d'avoir tant attendu, qu'elle s'était tout bonnement endormie. Et pourtant, c'est sans conserver aucune rancune qu'elle s'est prise au jeu déjanté de son cher Tonin.
Je suis encore dans un rêve chaud et doux, un rêve léger, flou, et le seul élément tangible en est le corps chaud et puissant lové contre moi. Dans le lointain, j'entend que des cloches se mettent à sonner, quelques unes d'abord, puis des miliers, emplissant l'air matinal d'un bruit assourdissant. Mon tendre ami ne semble pas dérangé par tout se vacarme...il est trop fatigué, plutot normal si j'en juge par ses exploits des heures passées. Je me demande un instant si je dois le réveiller, car l'armée se met en marche, et je me dis que finalement, égoïstement, il a mieux à faire ce matin. Je me love contre lui et me rendors...
[rouge] Après avoir sermoner Alais et fait comme si elle n'avait rien entendu de l'intervention de Morwen, Brenna se dirige à présent vers les cuisines à la recherche de la servante ayant servi le thé aux Aes Sedai.
En chemin, elle entend le son des cloches de Shol Arbela. Son pas s'accélère. *Avec tous ces mouvements de troupes, il sera presque impossible à trouver.*
Malgré l'heure matinale, les fourneaux sont déjà en route. Avisant la première personne qu'elle croise, Brenna prend sa voix la plus autoritaire et aps la plus agréable.
Savez-vous quelle est la jeune fille qui est venu servir le thé hier soir aux Aes Sedai?
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Il y a quelque chose qui cloche, on dirait... ça résonne sous mon crâne comme lorsque j'ai ingurgité quelques verres... pourtant je ne me souviens pas d'avoir bu... ooooooooh... c'est tout doux, tout tiède sous ma main... mmmmmmh ! C'était... inoubliable. Elle ronronne comme un chaton. Et je crois bien que je vais l'accompagner, peut-être un peu plus fort
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Tiens, ça s'agite à coté, on dirait qu'il se reveille. C'est une exellente nouvelle ça Il est mignon quand il dors, mais tellement plus efficace éveillé!
- RRRRrrrrrrr
Tiens, il ronronne, est il farceur ce jeune homme! *Je me réveille un peu plus, me hausse sur la couche et met de force sa tête dans mon giron. Je lui gratouille tendrement, le dos, et derrière les oreilles, comme un chat, puisqu'il ronronne si bien. Je tente de le sortir du demi-sommeil dans lequel il s'ostine en lui susurrant des mots doux et de tendres invites à l'oreille.*
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Mmmmhhh ! mais... chuis fatigué moi... ohoho ! me voici réveillé... et pas seulement les yeux... charmant spectacle que ces collines jumelles qui me surplombent... j'irais bien m'y promener et aussi dans une secrète vallée qui, de toute évidence, réclame que je l'explore. J'enlace aussitôt ma brûlante colporteuse et l'étends sans attendre sur les draps déjà bien froissés. Je dévore sa bouche vorace tandis que mes mains s'emparent de trésors peu défendus. Soudain, je lève la tête :
- Ces cloches qui ne cessent de sonner, que signifient-elles ?
Nos amis vont-ils tous mourir dans une bataille contre les trollocs ? Vont-ils rencontrer une troupe de gnomes en plein bad trip ? Shinje va t-il sombrer dans l'alcoolisme ? La suite vous le dira. MOUAHAHA. hum...
Au matin, Sylaine prend à nouveau le chemin de la chambre de Doranell, la mine résolue. *Aujourd'hui, il va bien falloir que je tire quelque chose de lui... Ce qu'elles font comme bruit, ces cloches...*
Saluant de la tête les gardes en faction devant la porte, elle entre dans la pièce et s'arrête net. Doranell git étendu sur le sol, exsangue. Mort.
Une veine palpite sur la tempe de la Rouge, et ses yeux flamboient. Conservant difficilement son calme, elle rajuste violemment son châle frangé et s'agenouille auprès du cadavre glacé. Des flots de Pouvoir traversent le corps pour identifier la cause du décès.
*Du poison... qui a bien pu lui donner du poison...* La Rouge relâche la Saidar et se redresse, plus que contrariée. Claquant la porte derrière elle, elle s'adresse froidement aux gardes de l'entrée :
Qui sont les dernières personnes à avoir visité Doranell ? Qui lui a porté à manger la dernière fois ?
Ses yeux d'habitude amicaux transpercent littéralement les pauvres soldats.
Il est mignon quand il dors, mais tellement plus efficace éveillé!