La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RP OFF : voilà, c'est modifié, Klian, est-ce que çà te convient ?
Un instant je balance entre l'idée de me faire reconnaître du capitaine et celle de sortir du village avant qu'il me remarque . La première option correspond évidemment plus à ma nature, mais la seconde m'apparaît plus sage . Je fais donc dicrètement demi-tour et par une allée entre deux chaumières, gagne la lisière de la forêt . Mon père serait fier de moi !
Toutefois, je ne m'éloigne pas trop car la curiosité me pousse à observer la suite des évènements . De toutes façons, j'ai bien le droit d'être là et Tharne n'a rien à me reprocher .
Du moins, pas encore ...
Aelghir allait se mettre à couvert. Je sautait de joie intérieurement. Lui, si passionné, savait se dominer quand il le fallait. Peut-être va t'il vivre plus longtemps que prévu...
Le voyant se diriger vers la forêt et pendant que Thane parlait aux villageois apeurés dans des mots que je savais hargneux sans les avoir entendus, je suivit ses pas, et l'appelait discrètement alors que je n'était plus qu'à quelques pas de lui.
Il sursauta, surpris que je sois arrivé si près sans me faire voir, mais compris bien vite que cela relevait des talents d'un frère loup. La surprise fit bien vite place sur son visage à l'étonnement.
Je lui proposait de s'enfoncer quelque peu dans la forêt, mais indiquant le sentier, car il était à cheval. Tout de même nous y serions plus en sécurité. Pas pour longtemps, mais pour un temps au moins.
Bien sur, les BL finiront par revenir...Ou si ce n'est eux, ce sera nous. Aelghir a besoin d'un peu de mouvement pour oublier ses problèmes, et pour ma part je ne peux laisser naître encore plus de préjugés à propose des frères loups...Ainsi que laisser ces pauvres gens à la sous le joug de ces fanatiques.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Tu parles de qui ? Du petit capitaine qui se hausse du col ? Ces pauvres villageois sont obligés de subir ses crises d'autorité . D'ici à ce qu'il les fasse massacrer par ses hommes . C'est toi qu'il recherche ?
Son arrivée silencieuse m'a pris par surprise . Je ne m'attendais certes pas à le trouver dans le coin . Avec ses yeux jaunes, il s'est malheureusement fait remarquer ,et de plus dans un endroit grouillant de BM . Sans parler de Tharne ! Quelle poisse !
Je le suis .Nous nous éloignons dans la forêt mais je ne pense pas qu'il veuille s'écarter trop du village . Ce qui me convient d'ailleurs . Le petit capitaine est un peu jeune pour avoir participé au massacre des miens mais son visage n'est pas sans me rappeler celui du BM qui commandait ce jour-là . IL faudra que je lui pose la question .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
après avoir attendu que les commentaires s'apaisent, je reprends la parole:
Comme je vous le disais, il faut que vous vous organisiez!! Les temps que nous vivons ne sont plus à la désinvoltures et à l'insouciance !! Il va falloir vous défendre! Aussi, nous aurons besoin de vous:
il me faut des hommes pour batir des tours de guets aux trois accés du village, une petite troupe de volontaire aussi pour rechercher la femme disparue et une autre pour chercher cet homme aux yeux jaunes et enfin les femmes devrons surveiller de près les enfants!
Sergent, faite ce qu'il faut pour organiser les travaux, puis prenez la tête du groupe de recherche de la femme, ceux qui cherche l'homme avec moi et vous pouvez tous repartir à vos occupations a présent!
Avec l'aide du sergent, les petits groupes se formèrent, mais sans bonne volontée. Au bout de quelques minutes, cinq villageois et trois enfants formaient notre groupe de chasse. Je talonnais légèrement Estar pour nous éloigner du centre de la place, puis descendais de cheval.
Avez-vous vu vers où cet homme prennait la fuite ?
Enfant Grows:Capitaine, je l'ai appercu vers la sortie ouest du village, il fuyait vers les arbres!
Très bien, nous allons commencé les recherches par las-bas! Et surtout je le veux vivant, un mort ne repond pas aux questions, est-ce clair? Bien!!!
Je remonte à cheval et pars au trot vers la llisière de la forêt.
Les Blancs Manteaux n'étaient sont pas spécialement nombreux, et s'étaient déployés assez largement dans la forêt, comme à l'habitude trop sur de leur force...
Ils ne savaientt pas alors qui était sur leur route.
Aelghir et moi avions marché un peu, puis nous étions arrêtés à l'orée d'une clairière. Il tenait son cheval par la bride et nous devisions encore sur les raison de la présence de Noal quand Tempêtte me prévint.
Les hommes en blanc se déploient dans la forêt.
- Merci soeur-louve.
Voyant mon regard absent Aelghir compris vite que j'étais en communication avec ma soeur.
"- Les Enfants on dû nous repérer en partant...Cela m'étonne, mais c'est toujours possible. Ils arrivent mais sont dispersés.
Je suis sur que tu voudrais poser quelques questions à Noal...J'en ais moi aussi. Il m'a déja aperçu, dans l'auberge au moins, et toi il ne te connaît que trop bien...Peut-être peut-on se débrouiller pour l'attirer où l'on veut seul ou avec un sous-fifre, afin de discuter un peu...sans être trop vite rejoins...
Ou alors, nous les contournons pour retourner au village...Ton cheval peut rester là si il est bien caché...ce ne sont pas des bons tra....
- DES TROLLOCS!" cria si fort Aelghir qu'il me fit instantanément sortir de mes reflexions.
Il en venait en effet bien trop pour nous deux du nord de là clairière...Nous étions au sud ouest, en droite ligne du village.
"Ne les as-tu donc pas sentis, mon frère?"
Me promettant de faire plus attention et rouge de honte, je sortis mon épée.
Quel manque de prudence...je le savais pourtant que des trollocs étaient dans le coin, si Noal lui ne l'avait pas compris...Je gage d'ailleurs qu'il va bientôt le comprendre. Il ne manquera pas de débarquer ici dans trés peu de temps avec tout se fracas. Il faudrait qu'il soit sourd...
Décidément, le chevalier et moi étions en bien mauvaise posture...des Trollocs au nord, et des Blancs manteaux au sur-ouest...sans aucun moyen de s'en sortir...
Comment fuir, et les laisser aller vers des paysants si peu préparés?
Voila qui est bien peu commun, mais nous ne pouvons qu'éspérer l'arrivée rapide de Noal avec de l'aide...L'aide des Blans Manteaux...POUAH!
Nous n'étions alors que trois: Tempêtte, Aelghir, et moi...
RP OFF: Escusez le temps de réponse, mais avec le boulot et les concert (Rochefort est en plein festival ), je n'ais pas eu assez de temps avant . Sincèrement désolé les gars!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Des Trollocs ! criai-je, voyant surgir quelques uns de ces affreuses créatures hurlantes et bavantes de derrière les arbres touffus qui nous les avaient masqués jusqu'alors . Encore ! Cette fois-ci, ce n'est aps Galldrenn quinous les a envoyés et nous ne sommes sans doute pas la cible . Mais comme nous sommes sur leur chemin, ça ne fait sans doute pas de différence . Le frère loup tire son épée avec vivacité et je l'imite, armant mes mains de ma bonne Vengeresse et d'un poignard à la lame extrèmement affutée, excellente pour trancher une gorge d'un seul revers . Tous deux, non, tous trois, nous attendons de pied ferme les êtres grotesques qui se ruent sur nous en brandissant leurs fauchards et leurs haches . La cicatrice de ma joue est soudain plus sensible, comme pour me rappeler que je la dois à un de leur congénère . Ceux-là paieront aussi .
- Mettons-nous dos contre dos, dis-je à Klian, ainsi ils ne pourront nous prendre à revers .
Si les BM et même Tharne arrivaient, je n'en serais pas faché ! Ces Trollocs sont salement nombreux ! Mais le capitaine est bien capable de prétendre que j'y suis pour quelque chose!
Plus les Trollocs approchent, plus ils semblent nombreux...Vingt-cinq je dirais...
Une des première fois de mon existence, je me sentais réellement en danger. Il est facile de dire qu'on peut tuer vingt-cinq trollocs, mais quand ils sont tous sur vous en même temps, même la plus fine lame n'est plus si efficace. Ils n'ont qu'à s'asseoir sur vous....
Tempête hurlait non loin de d'Aelghir et moi qui nous étions mis dos à dos.
Mais alors qu'on s'attendait a un choc d'une puissance peu commune, deux groupes commencèrent à se former chez les trollocs...
J'en comptais 10 qui venaient sur nous, et 15 autres (environ) qui tentaient de nous contourner.
Dix trollocs, nous pouvons en venir à bout, tout du moins je l'éspère...
Mais ou vont les 15 autres?
Le second contingent ne se dirigeait plus vers le sud-ouest de la clairière, ou Aelghir et moi étions prêt à les accueillir, mais plein sud.
Soit ils vont réussir à aller au village, et alors il faut vite prévenir Noal, car lui seul a assez d'hommes pour les arrêter, d'autant qu'on ne sait pas si ils sont seuls; soit ils vont tomber sur des blancs manteaux en route. C'est ce qu'on peut éspérer de mieux.
Ou alors, ils ont vu quelque chose que je n'ais pas vu... Je n'étais en effet pas bien orienté pour avoir quelque vision globale et de toute manière, mon attention était nécéssairement prise: a peine avais-je entrevu ces deux solutions que dix trollocs toutes armes dehors étaient sur Aelghir, Tempête et moi.
D'un mouvement ample et souple, je fauchait avec mon épée le bras levé d'un premier trolloc. Le combat avait commencé. Il n'y avait plus qu'à éspérer...et agir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les Trollocs venaient de se partager en deux groupes . Une dizaine demeurait dans la clairière pour nous affronter, ils avaient apparemment une piètre idée de nous ! Le combat s'engagea soudain .
Ouh! la vilaine trogne! tu fais moins le fier avec la tête fendue en deux, hein ! Et toi, prends ça ! sers-toi de tes deux mains pour retenir tes entrailles ou tu vas te prendre les sabots dedans ! Et voilà! qu'est-ce que j'avais dit, gros malin ! OUPS ! passée pas loin la lame du fauchard . Viens tâter de mon poignard, pourriture ! Qu'est-ce que tu dis ? AAAAARRRRGGLL ? Sûr, pas facile de grogner, la gorge tranchée ... Aïe ! Mais c'est qu'il m'a fait mal, le saligaud !
Un Trolloc au groin de porc dégoulinant de bave venait de trouver une ouverture dans la danse de Vengeresse et de me blesser à la cuisse . Je jurai et lui plantai la lame effilée de mon poignard dans le coeur tandis qu'il remontait à l'assaut, croyant m'avoir à sa merci . Il tomba, emportant mon arme dans sa chute .
Cendres !
Le frère loup et sa louve se battaient bien à en croire les bruits qui me parvenaient derrière moi . En tous cas, il était toujours vivant ! Nous protégions mutuellement nos arrières car si l'un tombait, l'autre était mort aussi . Un Trolloc plus massif encore que les autres m'attaqua en faisant des moulinets avec sa grande épée .
Qu'est-ce qu'il pue du bec, celui-là , il pourrait tuer avec sa seule haleine ! Houlà ! ses coups sont puissants, mon bras s'engourdit ... ma jambe ? Tiendra-t-elle ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Pfu, comment former ces paysans en seulement quelques jours! c'est impossible!! Ils ne pourront même pas se défendre seuls lors de la prochaine attaque, et cela ne tardera pas je pense!
Arrivé à quelques métres de la forêt, Estar se cabre légèrement en hènnissant et s'arrête!
oh tout doux Estar, tout doux! je lui flatte l'encolure pour le calmer quelque peu, mais pour qu'il se mette dans un état pareil, il n'y a que les engances de l'ombre qui pourrait ..
Des Trollocs !
Ténèbres!! Je ne pensais pas si tôt!!
A vos armes, une attaque!!! 7 enfants et 5 villageois, cela va être très sérré! les villageois placez vous derière les soldats et protégez leur arrières, je ne veux voir aucun déserteurs!Je dégainais mon poignard de ceinture et celui de botte et les envoyais à deux villageois. Donnez des armes à ceux qui n'en ont pas!
J'entendais les bruits d'une bataille dans la forêt, mais aussi les pietinements d'un groupe qui fonçait sur nous!Préparez vous, contact dans quelques secondes!!
Je sautais de ma selle et claquais un grans coup sur la croupe d'Estar, pour l'éloigner de la zone du combat, ces immondes bêtes tuaient rien que pour le plaisir et je ne voulais pas perdre Estar. Je sortis mon sabre et me placais deux mètres en avant du groupe.
Lorsqu'ils émergèrent de la forêt, avec des mugissements redoutables, j'entendis 2 ou 3 des paysans crier de terreur Pour la Lumière!!!!et mon groupe repris le cri de guerre en fonçant dans le tas.
16 trollocs armés de diverses rapières, faux, et chaines avec des pics!
J'engageais le premier le combat, éclatant le groupe d'attaquant par le milieu pour l'ouvrir en deux et donner plus de chance à mes hommes! Le trolloc armant son coup trop haut au dessus de sa tête, je m'abaissais, rentrant dans sa garde et lui ouvrit le ventre sur le flanc. Lancé par son élan, il s'écrasa deux mètres derrière moi. Profitant de ma position basse, je découpais l'entrejambe de celui qui venait juste derrière! Et de deux! La zone de combat était maintenant fixe, les groupes en affrontement ne bougeant plus! Je reprennais une position défensive pour observer l'état de mon groupe, en parant les coups de mattraque que m'envoyait un drôle avec un groin de porc! Déjà deux pertes! pourvu qu'ils tiennent bon! Je tranchais le bras armé de l'animal et avant qu'il ne se retourne, lui coupais la tête! Un coup de chaine dans les jambes, me jetta à terre, je roulais sur le côté pour esquiver le coup suivant, et par chance, un des pics de la chaine vint se planter dans le pied d'un autre trolloc, le clouant au sol quelques secondes. Je tranchais la main qui tenait la chaine, puis le pied cloué au sol et je me relevais. Mes jambes étaient douloureuses, mais cela passerait, il le fallait! Je récupérais la chaine à terre et donnais un coup à son propriétaire, mais je n'ai jamais été doué pour la chaine ou le fouet, aussi le trolloc devant la molleusse du coup, rattrapa sa chaine et tira viollament dessus, m'entrainant avec. Je redressais mon épée et je fini ma course planté dans le ventre du trolloc! Il me tomba dessus de tous son poids, me plaquant au sol. Le trolloc unijambiste, rampa jusqu'a moi et commença à me bourrer de coup de ses poings énormes! A l'aide, A moi! Un des villageois vint à mon aide, il envoya un coup de pied dans les yeux de la bête et planta mon poignard en travers de sa gorge. Il poussa sur le corp de celui qui m'enpèchait de me relever. Merci brave homme, quel est ton nom, je saurais me souvenir de toi. Thom Blarow, capitaine! est-ce que je peux reprendre le poignard capitaine ? Oui faite donc Blarow.
Je me retournais, pour voir l'étendu des dégats, et je vis trois de mes hommes finir d'achever les trollocs qui bougeais encore. Un s'occupais de relever un des villageois en mauvais état et il y avait deux villageois à genoux qui reprenaient leurs esprits après ce qu'ils venaient de faire. Et Thom Blarow à mes côtés, encore 7 hommes en vie!
Il faut allé voir ceux qui ont lancé l'alarme dans les bois, c'est peut être le groupe qui recherchait la femme! Allé en avant, vous vous reposerez quand il n'y aura plus de danger!je m'occuperais de mes bleus plus tard aussi, je dois avoir des côtes de casser! sous cette baudruche!
Et notre groupe pénétra dans la forêt, on entendait clairement les cris et les bruits de combat devant nous, un peu sur notre droite. Ils ont dù arriver par le nord, on va les prendre à revers, on va dépasser la zone de combat par l'ouest et on revient ensuite derrière eux, aller, plus un bruit !
notre groupe fit le tour de la zone, toujours sans pouvoir apercevoir qui était attaqué, et nous redescendions dans le dos des attaquants en courrant! Notre attaque surprise, nous permit de prendre quatres monstres par surprise
Je ne me retournais pas, bien évidemment, mais j'entendais assez bien pour comprendre qu'Aelghir avait fort à faire. Pourtant, c'était un solide chevalier...
Un trolloc à face de bélier martelait ma solide lame d'une hache gigantesque, et si la lame tenait, mes appuis étaient de plus en plus précaire.
Quand j'entendis le gémissement de douleur d'Aelghir, je sus qu'il avait été bléssé, et me retournais alors précipitemment, me débrouillant pour que l'élan du coup de trolloc le fasse chuter. En même temps que je lui assenais un coup d'épée comme je ne m'en serais pas cru capable, je vis que la jambe d'Aelghir saignait de manière inquiétante. Quoi qu'il se passe maintenant, si les blancs manteaux arrivaient à notre aide, il ne pourrait pas se sauver. Au moins pourrait il survivre. Et encore...
J'avais tué un Trollocs, et blessé un autre qui manifestement ne s'en sortirait pas. Aelghir en avait massacré un aussi, et finissait par la technique à prendre l'aventage (la force brute était bien évidemment à notre désaventage contre ces monstres) sur son son second.
Il en restait tout de même 5 qui nous tournait autour, et que Tempête, après en avoir tué un en lui sautant au jarret, avait difficilement tenu éloigné pendant que nous combations les autres. Sachant qu'elle n'y arriverait plus longtemps, elle sauta à la gorge de l'un d'eux, et les quatrres s'apprêtaient à foncer sur Aelghir et moi, qui étions aussi épuisés l'un que l'autre, quand leur déboucha par l'arrière quatres blancs manteaux suivi de quelques villageois embobinés par leurs discours suaves.
Nous choisîmes alors ce moment, Aelghir et moi, pour en embrocher chacun un par l'arrière, laissant les deux autres au Enfants.
Mais aussitôt que les horribles bêtes furent à terre, nous fumes alors, tout fatigués et ensanglantés, encerclés par quatre Blancs Manteaux haineux et un villageois qui leur était manifestement acquis...
Que crois-t-il pouvoir y gagner? Pauvre homme...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les Trollocs jonchaient de leurs cadavres grotesques la clairière piétinée par notre combat . Celui-ci m'avait paru durer des heures mais en fait peu de temps avait dû s'écouler depuis qu'ils s'étaient jetés sur nous . Il fallait souhaiter que le reste du poing ne vînt pas à leur rescousse, soit qu'il ait subi le même sort, soit qu'il suive une autre piste . KLian et moi avions éliminé, non sans mal, la plupart des monstres et les Blancs Manteaux avaient achevé les derniers . J'étais blessé, et j'ignorais si le frère loup l'était . Je n'osai pas tourner la tête vers lui parce que nos alliés de l'heure me semblaient à peine moins dangereux que nos ennemis . Je ne rengainai pas Vengeresse et attendis de voir ce qui allait découler de notre confrontation . Je portai tout mon poids sur ma jambe valide en m'efforçant de garder un visage impassible .
Impassible, ouiche! plus facile à dire qu'à faire ! Ca fait un mal de chien et en plus je saigne comme un goret qu'on égorge ! Va falloir poser un bandage vite fait !
Je comprimai ma blessure avec ma main gauche et saluai d'une voix que je ne qualifierais pas de joyeuse ni d'amicale le chef des Blancs Manteaux qui venait vers nous, avec un regard lourd de suspicion .
Sûr qu'on ne dira jamais d'un BM qu'il vous regardera avec des yeux débordants de confiance ...
- Messire Tharne, quel bon vent vous amène en ces lieux bucoliques ? A propos, laissez-moi vous remercier pour votre petit coup de main . Nous les aurions bien terminés mais çà devenait lassant .
Et voilà, c'est tout moi çà ! Je ne peux pas m'en empécher . Il faudrait vraiment que j'apprenne à tenir ma langue, mais j'ai bien peur qu'à trente-cinq ans, ce soit trop tard .
A l'évidence, le capitaine au blanc manteau goûte peu la plaisanterie .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Ces bêtes empestent, une fois quelles sont ouvertes!! pouah! Du regard je fais le tour du carnage, et je recompte mes hommes, encore perdu deux villageois. Puis mon attention se tourne vers les deux hommes qui tenaient tête à ces monstres. Tiens tiens, encore vous!
Messire Tharne, quel bon vent vous amène en ces lieux bucoliques ? A propos, laissez-moi vous remercier pour votre petit coup de main . Nous les aurions bien terminés mais çà devenait lassant .
Le vent de l'antre du ténébreux, Messire et apparement, ce vent vous colle à la peau, bien qu'il ne vous épargne rarement!
signe de tête en direction de sa blessure ouverte à la jambe Ce n'est pas une coincidence si par deux fois vous vous trouvez dans une attaque de Trollocs, et que votre accolyte,
tourne le regard vers l'homme au yeux jaune ai été repéré juste après le pillage d'une chaumière, aussi je préfère vous escorter jusqu'au camp pour que vous receviez des soins! J'espère que vous n'y voyez pas d'inconveignants? d'un signe de la main, je donne l'ordre à mes hommes d'encadrer les deux combattants.Vous pouvez rengainer vos armes messieurs, et nous suivre!
J'essuis ma lame sur une loque au sol et la remet au foureau. Voyant cela Thom Blarow s'avança et me tendit mon poignard Tu peux le garder, tu l'as amplement mérité en te battant courageusement contre ces maudits. Présente toi aussi demain matin au sergent, qu'il t'enrole et te donne une solde d'avance!
très bien Capitaine, merci Capitaine, vous êtes .. C'est bon, c'est bon, tu peux fermer la marche et nous alerter en cas de problème.
Essayez d'arrêter le saignement messire Aelghir, je donne au chevalier, un foulard blanc pour compresser sa blessure. Messieurs, en avant, nous allons repasser par le village, prendre des montures. Faite attention messire, s'adresse à l'homme aux yeux jaunes, quel est votre nom? les villageois ne vous regarderons pas d'un bon oeil, alors nous ne nous attarderons pas!
Après m'avoir donner son nom, je quittais les deux hommes pour prendre la tête de la petite colonne. D'une poussée de la part de deux des enfants de l'escorte, nos deux protégés se mirrent en route.
il faut vérifier d'où venaient ces créatures, elles n'ont pas couru depuis le shayol-gul jusqu'ici! Enfant Grows, au village, vous prendrez cinq hommes et vous remonterez la piste des trollocs jusqu'où vous pourrez, je veux savoir d'où ils arrivaient! vous m'enverrez votre rapport par messager!
Enfant Grows: A vos ordres Capitaine!
rp off: pour l'instant je vous garde jusqu'au camp? Aelghir a besoin de soins et je ne vais surement pas le déposer à la porte de la tour blanche et toi Klian, tu voulais revenir vers TV non?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RP off : ok !
Je pris le foulard, blanc évidemment, que me tendait si aimablement le capitaine et me contentai de consentir d'un signe de tête . Inutile de fanfaronner, je n'en avais pas les moyens car ma blessure m'empéchait de courir et Néro était resté dans la forêt . Mon intérêt immédiat était de me faire soigner et il serait toujours temps de voir venir . Sinon, j'étais las ...
Pourquoi résister, pourquoi ne pas laisser les autres choisir pour moi, jeter les dés à ma place, pourquoi tout simplement ne pas laisser ma blessure me vider de mon sang et de ma vie ? Pourtant, je nouais le tissu bien serré autour de ma cuisse et me mis en marche en trainant la jambe, bousculé par un des hommes de Tharne . Néro saurait me rejoindre au village, il suffirait que je le siffle .
J'avais gardé le silence tout ce temps, mais mes pensées devaient déborder sur mon visage, tant le capitaine me regardait de manière inamicale.
Nous faire soigner....pouah, et moi je suis une Aes Sedai peut-être? Nous faire oindre par leur sois-disante lumière oui!
La lumière trop forte, ça n'aide pas forcément à garder l'esprit ouvert, c'est le cas de le dire...
Enfin, je pouvais bien râler intérieurement, je jugeais que le plus prudent était de me tenir tranquille, afin que rien ne puisse leur faire dire que j'étais indubitablement un ami du ténébreux. Car quoi qu'il se passe, je devais rester pour accompagner Aelghir. Je ne pouvais l'abandonner. Que mes amis viennent me libérer et il le serait aussi...
Enfin, concernant les ténèbres, mes yeux leur suffisent tout aussi bien...
Je décidais donc, plutôt contraint, de me laisser emmener sans résistance aucune au camp de Tar Valon. Si les choses tournaient mal là bas, les Enfants seraient de toute façon moins surs d'eux, avec les remparts étincelants si proches! Ou du moins osais-je l'ésperer...
Enfin, l'Amyrlin n'étant pas sur place, je ne pouvais éspérer aucun secours de sa part. Seulement de mes frères. Mais j'avais confiance.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Arrivés aux abords du village, nous le contournons , pour ne pas rentrer dans le bourg. En une matinée, les Enfants aidés par les villageois, avaient déjà amassé beaucoup de bois pour fortifier les accés au village. Je fis signe de la tête à l'enfant Grows, il s'avanca près de moi: Enfant Grows:Oui Capitaine ?
Tu vas aller nous chercher un chariot pour nos invités et 4 chevaux pour vous, tu préviens le Sergent Fullow de ta mission de reconnaissance et que de nouvelles attaques peuvent avoir lieu depuis le secteur d'où nous venons!
Enfant Grows:Bien Capitaine!
Ah oui et enmène Thom Blarrow, pour le présenter au Sergent aussi!
Enfant Grows:A vos ordres Capitaine!
d'un geste de la main, Il fit signe au villageois de le suivre. Celui-ci s'executa, avec un semblant de salut, et dû courrir pour le rattraper Messire Aelghir, nous aurons plusieurs heures de route d'ici le camp et vous pourrez en profiter pour soigner cette blessure, nous avons du matériel dans les chariots!
Je sortis de ma poche intérieure, mon petit siflet, et m'en servi, en trois longs traits, soudain, Estar apparu dans la pature, et me rejoignit, frottant ses naseaux contre ma paume de main tendu.
Quelques minutes plus tard, un chariot et quatres autres chevaux arrivaient. Je montais sur la selle d'Estar, et mes hommes aidaient Aelghir à prendre place dans le chariot, aussi confortablement que sa blessure le permettait.
Passez leur la malle des soins!
Son compagnon, qui n'avait pas daigné me répondre sur son nom, se tenant toujours silencieux était plus réticent à monter dans le chariot, mais il suivi néanmoins son compagnon. Il faudra que je méfie de celui-là!
En avant! Notre petit convois s'ébranla et une fois le village à bonne distance, nous reprime la route de Tar Vallon, toutes bannières aux vents!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je m'installais aussi confortablement que possible dans le chariot, ce possible étant très peu . Le véhicule s'ébranla et je pestai en mon for intérieur :
Maudits soient ces Blancs Manteaux, leur foutue suspicion et leur chariot brinquebalant . Soignez-vous vous-même ! Facile à dire ! z'auriez pas une Jaune sous la main, des fois ? Maudit soit Galldrenn là où il est ! Maudit soit ...moi-même! J'aurais mieux fait de me casser une jambe plutôt que de me retrouver ici en même temps que Tharne ! J'ouvris la fameuse malle et farfouillai dedans sans conviction tout en pensant à Néro . Je ne pouvais le laisser seul dans cette forêt ou même avec des villageois qui le maltraiteraient . D'un autre côté, je n'avais pas trop envie que les Blancs Manteaux s'approprient un aussi bon cheval de guerre et un compagnon si fidèle .Ils m'avaient déjà pris Vengeresse ! A cet instant, j'aperçus un reflet noir bleuté à travers le feuillage à notre droite . Néro suivait une piste parallèle à la nôtre, brave Néro !
J'extirpai de la caisse de la charpie, des bandes et une fiole qui devait sans doute contenir de l'alcool, et y laissai un sachet qui avait l'air de contenir du crin et des aiguilles .
Pas trop envie de faire de la couture pour le moment, surtout dans ce chariot brinquebalant. Puis, remarquant le front soucieux de mon compagnon d'infortune, je lui demandai à mi-voix, après m'être assuré que nul ne nous écoutait . Tharne chevauchait en tête du convoi, paraissant se désintéresser de nous .
- Où est passé ton loup ? Tu aurais pu t'enfuir avec lui ...
J'étais monté sans resister dans le chariot. Au moins, les BM ne nous faisaient pas marcher, c'est déja ça.
- Où est passé ton loup ? Tu aurais pu t'enfuir avec lui ...
- Et tu crois que je t'aurais laissé tout seul aux mains de ces illuminés? En outre, je ne voulais pas tuer ou blesser qui que ce soit, et nous étions cernés et fatigués. Je ne sait si j'aurais vraiment été en état de m'enfuir, et je veut prévenir l'éventualité ou je reverrais Tharne. Etre fiché chez les Enfants de la Lumière n'est jamais bon.
Enfin, ils nous traitent déja mieux que je ne l'aurais pensé.
De plus, je ne me serais pas laissé prendre sans une chance de m'en sortir...De NOUS en sortir. On ne va pas non plus se laisser faire jusqu'à Amador, histoire d'être interrogés par des inquisiteurs moins tolérants que ce jeune capitaine. Il devrait y'en avoir plus comme lui chez les Blancs Manteaux.
Je juge qu'il est pour l'instant sage d'attendre, et d'aviser sur place, au camp. De toute manière, notre présence sera au moins remarquée de mes frères.
Quant-à Tempête...elle s'en sortira trés bien toute seule.
Et arrête de bouger que je puisse t'aplliquer ces bandes tranquillement!
Nous nous dirigions donc vers Tar Valon, ou plutôt près de Tar Valon, en compagnie d'un groupe de Blancs Manteaux, et le trajet durerait plusieurs jours.
Advienne que pourra, en route et là-bas...
rp off: On rentre à Tar Valon directement? Ou on se frite en route avec des trollocs, ou sans ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RP off : Si tu veux te friter contre des Trollocs, ça sera sans moi, vu que je m'absente jusqu'au 16 ; donc je vais tourner de l'oeil comme une demoiselle et tant qu'à faire comater ( infection ou lame empoisonnée ? ) Comme ça, vous me trimballez et je n'ai rien à dire, sinon un petit délire par ci par là .
J'éprouvais de la gratitude envers le frère loup mais ne savais comment le lui dire . Je grimaçai un faible sourire tandis qu'il s'occupait de ma blessure . Je n'avais plus vraiment mal mais j'avais très chaud soudain ... et froid aussi, c'était plutôt désagréable . Des vertiges m'assaillirent . Heureusement que j'étais assis sur le plancher de la charrette, sinon je me serais affalé ... Ma langue était affreusement sèche et des frissons commençaient à parcourir mon dos . Sang et sacrées cendres ! Qu'est-ce qui m'arrivait ? Ce n'était pas la première fois, loin de là que j'étais blessé mais la première fois que mon corps réagissait comme ça ! Se pouvait-il que la lame du Trolloc fût empoisonnée ? Je ne me posai pas longtemps la question car je perdis soudainement conscience de tout ce qui m'entourait .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Notre convois poursuivait son chemin, au rythme des plaines et des collines, et des ornières! A chaque nid de poule dans la route, je jettais un regard inquiet vers le chariot, pour constater que la paleur d'Aelghir ne faisait qu'enpirer! Au quart du trajet, j'entendis le Frêre-loup appeler le chevalier, et le secouer légèrement. Il venait de perdre connaissance. Je ralentis Estar pour arriver à hauteur du chariot:
Etranger, votre compagnon à l'air au plus mal! nous allons augmenter l'allure, faite attention que sa blessure ne s'ouvre pas dans les cahots du chariot et accrochez vous bien!
Je talonnais Estar et repris la tête du convois, d'un signe, je fis accélérer l'allure. Il nous faudra encore une autre bonne journée de chevauchée pour arriver à Tar Valon!
Enfant Saroth, partez en avant et dans le prochain village, aller quérir une guérrisseuse, et trouvez nous des chambres dans une auberge!
Enfant Saroth: A vos ordres mon Capitaine!
Et il partit au grand galot.
J'espère qu'il tiendra.