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Vous voyez les deux Liges s'absenter un moment pour échanger quelques mots. L'un d'entre eux revient, et semble prendre la parole à regret :
"J'ignore qui vous êtes. Et je ne veux pas le savoir. Selon nos instructions, puisque vous paraissez remis, nous allons vous laisser." Il s'arrête pour observer silencieusement vos réactions. Puis son regard s'attarde de façon manifeste sur les habits au pied du lit.
"Vous devez enfiler ces choses et filer hors de Tar Valon, le plus discrètement possible. Vous pourrez vous débarrasser de ces choses une fois beaucoup plus loin de la Tour, en Andor, ou au Cairhien, peu importe." Puis semblant soudain se souvenir de quelque chose...
"Ne parlez à aucune Aes Sedai, aucun Lige, ni personne en chemin, jusqu'à ce que vous soyez loin d'ici."
Sur un salut discret, le Lige se retire avec son compagnon.
Vous laissant seuls, avec ces habits peu soignés et de pauvres, ces bâtons de marche, la bourse et la lettre cachée sous les vêtements.
"Le Lapin Blanc"... ce bouge est vraiment l'endroit idéal pour une rencontre discrète. Et en plus on y sert une gnôle parfaitement imbuvable...
Après avoir commandé une bouteille, je me dirrige vers le coin le plus obscur déjà occupé par trois hommes.
Un haussement de sourcil plus tard, ils me libèrent la table en maugréant.
Je m'installe et observe la porte d'entrée en sirotant un petit verre.
C'est après un moment que deux hommes font irruption au Lapin Blanc. L'un est tout simplement énorme, au ventre bedonnant mais non moins costaud ; mais aussi, complètement ivre !
L'autre, mieux découpé et vêtu de noir et de mailles, l'accompagne.
Le groupe passe globalement inaperçu, mais c'est en les écoutant que tu les remarques mieux. L'homme en noir commandait à l'aubergiste trois chopes de sa meilleure bière.
"Pourquoi trois ? demande le tavernier d'une voix bourrue. Z'êtes que deux là, que j'vois. Encore qu'un compte double ?"
- Que non, tavernier !" répond l'homme en noir d'une voix que tu reconnais. "Il est fait comme un tonneau", reprit-il en tapant dans le dos de son compagnon, qui visiblement ne le connaissait même pas, et oscillait déjà de façon visible. "C'est qu'il tombera sous peu, alors il me faudra bien offrir à boire à quelqu'un d'autre ensuite si je veux avoir quelqu'un à qui causer."
L'homme en noir attend ensuite un moment, buvant un peu sa bière. Très rapidement le reste des buveurs s'en désintéresse complètement. C'est alors qu'il se lève enfin, puis se dirige vers ta table, deux chopes en main, se désintéressant de l'épave énorme qui l'accompagnait. "Peut-être que ce sera vous !" dit-il d'une voix moins forte. "Vous m'avez l'air solidement charpenté, ce n'est pas une pinte de cette bière qui vous abrutira, ni la bouteille que vous avez déjà. Je vous offre à boire, comme convenu ?"
Aekar s'installe alors devant toi. Non sans paraître aux aguets, mais comment lire ce qui est pensé derrière des traits de pierre ?
"Je suis heureux de vous voir en si bonne forme", murmure le Lige. "Et c'est sincère. J'ai cru comprendre qu'une tempête récente vous avait trouvé empêtré dans de beaux draps immaculés. Et je ne cherche pas là à faire de l'humour."
Observe la scène d'un oeil bovin.
Pousse un grognement caverneux quand l'homme en noir s'approche.
Je vous offre à boire, comme convenu ?"
Pousse un nouveau grognement légèrement plus avenant et désigne d'une main la chaise qui est en face de lui. Aekar s'installe et me glisse quelques mots. Je réponds dans un murmure.
En effet. Heureusement les mots ont suffi pour calmer cette tempête. Je peux même dire qu'elle est devenue une brise tout à fait favorable à mes projets.
En revanche j'ai bien failli tomber dans une nouvelle tempête, une tempête qui était aussi avide de sang qu'elle en avait la couleur.
D'ailleurs à votre place, je me méfierais d'elle... elle pourrait bien se diriger vers vous.
Sinon, les deux oiseaux que je cherchais se sont enfuis. Vous ne les aurez pas vus par hasard ?
L'homme en noir parle à voix basse sur certains termes, et à voix normale à d'autres moments, tout en sirotant sa bière.
Ah, le vent tourne... plus on est en hauteur, plus il souffle fort. Parfois je n'y peux rien, mais il faut que je pense à dire aux gens de bien s'accrocher.
On ne voit pas beaucoup d'oiseaux par ici vous savez ; j'ai entendu dire que sentant la tension dans l'air à Tar Valon, ils se déplacent plus au sud. Mais si ceux que vous avez perdu sont bien dressés, ils reviendront. Les pigeons reviennent toujours au pigeonnier vous savez. Encore que ces oiseaux là ont certainement plus de mémoire et d'intelligence que des pigeons. Peut-être qu'ils pourraient aussi vous porter des messages ! Je les vois mal le faire maintenant pourtant. Mais ils pourraient même être chez vous avant vous.
En tout cas, si vos oiseaux se sont enfuis, c'est qu'ils avaient certainement besoin de liberté. Je connaissais un collectionneur d'oiseaux domanis, il me disait que certains pouvaient bien mourir en cage. Il faudrait sans doute mieux veiller sur eux la prochaine fois.
Alors dites moi, de quel côté souffle le vent pour vous ces temps-ci ?
Vous avez raison, il n'y a rien de plus triste qu'un oiseau en cage.
En ce qui me concerne, le vent me portera certainement vers un endroit très ensoleillé, peut-être à la recherche de la face sombre du soleil. D'ailleurs, je serai accompagné par un ami... vous savez, l'ami souffrant pour lequel vous avez exprimé une vive inquiétude. J'ai pensé qu'un peu de soleil pourrait lui faire le plus grand bien.
Vous n'y voyez pas d'objection, j'espère ? Après tout, cela pourra être très intéressant.
Je croyais qu'une centaine de colombes allait aussi vous suivre, mais les colombes n'aiment pas les faucons que vous élevez. Une chose sûre : les lieux ensoleillés sont un bon endroit pour chasser en ce moment.
Il faut faire le plein de vivres et regagner des forces avant l'hiver. Et réunir sa famille ; surtout quand elle est éparpillée comme la mienne. Mais que ferez-vous si un aigle survient ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'ignore qui vous êtes et je ne veux pas le savoir . Selon nos instructions, puisque vous êtes remis, nous allons vous laisser .
Je sursautais légèrement . Le bougre en vêtements sombres s'est approché sans bruit . Nous n'étions donc pas seuls mais pas pour longtemps d'après ses paroles . Son compagnons et lui avaient apparemment hâte de nous quitter .
Klian hocha la tête . J'eus plus de difficulté à les laisser partir de la sorte .
- Ben voyons ! Je voudrais savoir, moi, qui vous êtes et qui vous a donné ces instructions !
Bien sûr il éluda ma légitime demande et son regard s'attacha à un paquet au pied du lit .
Vous devez enfiler ces choses et filer hors de Tar Valon, le plus discrètement possible . Vous pourrez vous débarrasser de ces choses une fois beaucoup plus loin de la Tour, en Andor ou au Cairhien, peu importe .
Je trouvais sa façon de s'exprimer un peu étrange . Il ajouta soudain :
Ne parlez à aucune Aes Sedai, ni à aucun Lige, ni à aucune personne en chemin, jusqu'à ce que vous soyez loin d'ici .
Ah bah, j'avais cru avoir affaire à des Liges mais peut-être pas puisqu'il nous conseillait de nous en méfier .
Les voilà partis .
"-J'ai préféré ne pas poser de question, j'aurais mes réponses bien assez tôt avec Aekar. Plus tôt nous serons sortis de Tar Valon, mieux cela sera. Même ici les Blancs Manteaux ont des espions et je ne veux pas risquer d'être pris dans les filets des Aes Sedai plus que je ne le souhaite!"-me dit Klian.
Quelle devait être notre route cependant? .Quitter Tar Valon, oui, mais pour aller où et vers qui ?
Ces choses !!! Je comprenais soudain pourquoi le gars avait insisté sur ces CHOSES . Allais-je devoir vraiment revêtir ces habits informes à la couleur terreuse ? Même lorsque ma bourse était vide, je me faisais une obligation et un plaisir de porter des vêtements élégants, sinon de prix !
Des bâtons de marche !!! Un chevalier, aller à pied . J'étais sûr que Néro m'attendait quelque part hors les murs et je me faisais fort de le retrouver . Les Blancs Manteaux n'avaient pu mettre la main sur lui, cet excellent cheval de guerre les détestait presqu'autant que moi .
Je mis la main sur une bourse contenant 2 marcs d'argent et souris avec satisfaction :
- Voilà de quoi acheter de nouveaux habits et le plus tôt possible, quoiqu'en ait dit l'autre !
Sous les hardes, je découvris une lettre que je décachetai aussitôt et entrepris de lire à la lueur du lumignon .
- Baste ! Je n'y comprends pas grand chose !
Bon, je la relirai dans un endroit plus clair et plus chaleureux . Enfilons ces haillons, de toutes façons, mes vêtements tachés de sang nous feraient remarquer et quittons les lieux .
Je secouai la tête, me tançant in petto de ne pas y avoir songé tout de suite .
- Qu'importe où cet homme nous a dit d'aller . Nous devons nous rendre à l'auberge, nous y avons des amis et j'y trouverai des vêtements que j'y ai laissés . Néro y sera peut-être retourné .
- Soit, me répondit le frère-loup. Là ou ailleurs pour l'instant...Je lirais cette lettre là bas. Et puis de toute manière, à part les BM, qui pourrait nous rechercher?
Les colombes le distrairont le temps que je mette mes faucons à l'abri. La fuite est toujours une option valable.
Vous connaissez l'histoire du roitelet ? Je me demande si elle ne va pas être d'actualité... rien de bien concret, juste une intuition.
Vous parlez de votre famille ? Justement, je me demandais s'il était nécessaire de la réunir contrairement à ce que je vous avais proposé. Vous avez d'autres soucis, je suppose, qui méritent tout autant votre attention que ma petite envolée.
Et peut-être qu'entre deux proies, notre aigle hésitera... et cela à l'avantage de l'un ou de l'autre.
D'un autre côté, il me semble nécessaire pour vous de garder un oeil sur mes faucons.
Je ne sais pas quelle est la meilleure stratégie. Qu'en pensez-vous ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je mis avec une grimace de dégoût les tristes hardes dont n'aurait pas voulu un colporteur et regardai Klian faire de même d'un air plus détaché . Ses anciens vêtements qu'il abandonnait sur le lit que j'avais déserté n'étaient certes pas à la dernière mode . Je fourrai la bourse dans une poche après avoir vérifié que celle-ci n'était pas trouée et glissai la lettre dans ma botte gauche que je venais d'enfiler, la droite recélant toujours mon poignard ainsi que je venais de m'en assurer . Il était hors de question que j'abandonnasse ces bottes presque neuves qui m'avait coûté une petite fortune . Tant pis si elles juraient avec le reste du costume !
- Es-tu prêt, ami Klian ?
L'homme loup se contenta de hocher la tête et se dirigea vers la sortie .
Nous nous retrouvâmes dans une ruelle sombre . Je m'aperçus que Vengeresse ne battait pas mon côté . Ce fut comme si j'avais pris un coup de poing en plein ventre . Vengeresse ... mon épée, mais bien plus qu'une épée, le seul bien qui me restât de ma lignée . Mon père à qui elle avait appartenu l'avait nommée Fidèle . Je l'avais débaptisée parce que mon intrépidité m'avait empéché de demeurer fidèle aux miens en périssant au moins avec eux au lieu de récolter stupidement une blessure au tout début de l'assaut . Je l'avais baptisée à nouveau dans le sang de Blancs Manteaux . Et désormais !!!
Je m'immobilisai . Mon compagnon m'interrogea de son étrange regard jaune .
- Mon épée ? Est-elle demeurée aux mains de Tharne ? rauquai-je .
Sa mine désolée me renseigna autant qu'un long discours . Je tournai la tête et partis droit devant moi, espérant que c'était la bonne direction et les talons ferrés de mes bottes scandaient la montée du chagrin et de la colère en moi .
Vengeresse au pouvoir de ces maudits ! Savent-ils de combien d'entre eux elle a déjà bu le sang ? Et je jure qu'elle s'y abreuvera encore ! Je la retrouverai, oui, je la retrouverai !
Ah ! Si je demandais au sujet de l'aigle, c'est bien parce que je pensais que vous y aviez réfléchi vous aussi. Je connais... hmm... quelques archers... capables de les tirer de près, si la chance est de leur côté. Ce genre de point touche cependant aux libertés que je n'ai pas, pour libérer de tels hommes. Il me faudra en parler à mes capitaines.
Mais vous pouvez espérer une réponse positive. Ce genre de mercenaire est toujours partant pour chasser cette sorte de gibier, c'est comme qui dirait, dans leur nature, quand bien même ce gibier serait une proie trop difficile. Tout ce qu'ils souhaitent, c'est être sûr de trouver l'aire de l'aigle recherché. Alors ils vérifient beaucoup avant de se mettre en chemin, de fins limiers, mais peut-être que mes capitaines ont suffisamment d'archers pour en risquer quelques uns sur une piste.
Les colombes devront suivre le dressage donné, mais par vous uniquement, peut-être redispensé au fur et à mesure que l'aire de l'aigle est repérée. Distrayant l'aigle peut-être, sans se douter qu'un archer ou deux se trouvent dans votre groupe à vous. Et avec de la chance, l'aigle non plus, ne s'en doutera pas, et prendra votre chasse comme quantité négligeable.
L'un de nos pigeons s'est perdu lui aussi, il a du voyager trop loin ; il est possible que l'aigle en ait fait sa proie. Raison de plus, donc, pour que vous preniez votre tâche avec sérieux, en essayant de réussir là où tout le monde échouerait. Car ce n'est pas facile de tirer l'aigle dans de tels endroits !
La chasse à l'aigle est une activité dangereuse. Dangereuse et noble. Tous les oiseaux devraient coopérer dans ce sens là. Cela fait trop longtemps que les oiseaux de toute espèce restent dans leur volière, à se cacher les yeux derrière leurs ailes dès que l'ombre d'un prédateur les effleure. Ils sont gros et gras à force de s'empiffrer et de roucouler benoîtement. Un peu de sport, une chasse à l'aigle par exemple, ne pourra pas leur faire de mal.
Vous suggérez qu'un de vos éperviers nous accompagne ?
Pourquoi pas... cela pourrait être une bonne solution. A condition qu'il n'oublie pas son objectif et que la présence de colombes ou de faucons ne lui fasse pas tourner la tête.
Je suppose que je saurai le ou les reconnaître...
Vous savez... j'ai, malgré tout, une affection particulière pour les colombes. J'en prendrai soin tant que cela me sera possible. Et je serai fort chagriné si quelques vautours de passage profitaient de la présence éventuelle d'un aigle pour s'abattre sur nos arrières. Je peux tolérer les éperviers. Ce sont de nobles animaux. Mais je déteste les vautours... et je n'aimerai pas avoir le rôle du dindon
Quant à votre courageux pigeon égaré, j'espère le retrouver même si l'espoir me semble bien mince. Il me semble que votre pigeonnier devrait s'en inquiéter et le rechercher par leurs propres moyens, si cela est possible. Deux envolées multiplieraient les chances de succés par deux. Notre aigle ne peut avoir l'oeil sur tout... enfin, espérons-le !
Pendant un moment, tu as cru que l'homme en noir allait rire, joindre son rire aux éclats de voix ambiants. Mais en lieu et place, son visage s'assombrit aussitôt.
Des conditions ?
Puis son attitude redevient plus normale.
Enfin, inutile qu'un épervier vole plus haut qu'il ne doive.
Oui, je parlais d'en joindre à vous, ce qui implique des oiseaux convenablement dressés, bien sûr, même si on en manque. Et au vu de l'expérience qu'ils ont avec ce genre de gibier, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'à ce que l'épervier et son maître soient de conseil avisé, voir mènent l'expédition, officieusement si vous préférez. Officiellement, une chasse à l'Aigle ne pouvant être annoncé, vous devrez tous agir en tant que Chasseurs du Cor ; le Cor de Valère. Cela justifiera assez que vous fouiniez partout.
(RP OFF : ce paragraphe seulement si tu n'as pas entendu parler du Cor) Ah ! Je vois à votre air intrigué que peut-être n'en avez-vous pas entendu parler. Il s'agit d'un objet de légende amenant les héros oubliés au service de celui qui en sonne. Cet objet est périodiquement recherché à travers le continent entier, par les plus célèbres aventuriers, en quête de gloire et d'autres choses. Ces aventuriers sont nommés Chasseurs du Cor ; ils ne sont pas si fréquents mais sont répandus un peu partout. Ils prêtent serments lors de l'annonce de la Quête du Cor, en Illian, puis s'en vont le chercher à travers le monde. De grands guerriers, des nobles stupides, des hommes sauvages, mais aussi des femmes, on voit de tout parmi les Chasseurs du Cor. Cairhien semble être une destination meilleure qu'une autre pour eux, car les MAisons nobles de là-bas recèlent bien des secrets.
Déguisez vous en Chasseur du Cor pour cette chasse ; et vos compagnons aussi. Les colombes comprendront bien que deux envolées auront effectivement plus de chances de réussir qu'une seule, et vous laisseront mener votre propre chasse et lancer vos oiseaux de votre côté.
Car pour ce qui est de deux envolées il s'agissait bien de deux : les colombes et la nôtre. Si vous ne pouvez souffrir que ces oiseaux-là fassent distraction, pensez donc bien que leur plumage est déjà plus rouge que blanc la plupart du temps, rouge du sang d'autres distractions innocentes. Si cela ne vous rassure pas, j'ajouterai qu'il y a des chances qu'il ne leur arrive rien de toute façon, tant les aigles ne prennent pas ces oiseaux-là en considération même gastronomique.
L'homme s'arrête alors pour terminer sa bière...
Le pigeon perdu... n'ayez crainte, nous n'avons pas que des oiseaux trop gras. Certains ont l'oeil très perçant ; mais ce que ces yeux voient, je ne peux encore en parler. Cet aigle ne laisse aucune piste. Officiellement, là encore. La réalité est juste un peu différente. Mais n'en parlez pas non plus.
L'homme soupire enfin...
Ah... qu'est-ce que je parle. Parler donne soif, et cette bière est mauvaise.
Au moment de votre départ, là où vous êtes habituellement, nous amèneront notre épervier et son maître, qu'en pensez-vous ?
Des Chasseurs du Cor, n'oubliez pas. Je pense pouvoir convaincre mes capitaines du bien fondé de ce plan.
Mais non... j'émets juste des suggestions.
Je sais parfaitement que vous n'en faisez qu'à votre tête... au mépris de toute convention. Vous jouez un jeu risqué... et vous avez bien plus à perdre que moi. Je vous respecte pour cela d'ailleurs.
Mon ami, nous avons un point commun : nous sommes prêts à tout pour parvenir à nos objectifs. Cependant, j'ai un avantage sur vous... je suis déjà mort.
Mais passons. Tout ne dépend pas de moi dans cette histoire et nos colombes ont leur mot à dire.
Cela-dit, j'entends bien vos suggestions. Et je retiens cette histoire du Cor de Valère, elle pourrait être utile.
J'ai confiance en vous... dans le sens que je sais à quoi m'en tenir et qu'on ne peut aucunement vous faire confiance. Paradoxal, non ?
En revanche, je n'ai qu'une confiance très limitée en vos capitaines. A vrai dire, je doute même de leur compétence. Je ne suis pas sûr qu'ils ont besoin de tout savoir. Mais je sais que vous saurez agrémenter la sauce à votre manière...
J'attendrai l'épervier et son maître.
Je me lève brusquement et, le visage courroucé, parle avec une voix forte.
Fous moi la paix ! Sale pervers !
T'as de le chance que je sois de bonne humeur...
Je contourne Aekar et quitte l'établissement. Je me promène dans Tar Valon quelques instants puis reprend la route pour rejoindre l'Auberge.
L'homme en noir te lance quelques noms d'oiseaux quand tu te retires... et reste ici encore un moment, avant de se lever en bougonnant sur la mauvaise qualité de la bière de cette taverne.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Nous quittâmes la cité de Tar Valon à la faveur de la nuit, passant inaperçus dans nos pauvres hardes . Je m'appuyai de plus en plus volontiers sur mon bâton car, malgré la guérison, étonnante certes et que je devais sans doute à une Jaune, une douleur récurrente m'élançait . Je marchai pourtant d'un bon pas, décidé à rallier au plus tôt l'auberge qui m'apparaissait, au vu des derniers évènements, comme un havre de paix . Klian me précédait d'un pas vif, se retournant parfois pour voir si je le suivais sans trop de peine. Je me disais qu'il devait communiquer avec son loup, ce qui pouvait en partie expliquer son mutisme momentanné. Nous nous enfonçâmes dans la forêt...
[rp off]: Désolé pour mon absence, j'avais trop de boulot et pas accès a internet, surtout...parceque sinon, j'y serais venu...Rha, vivement que j'ai ce PC portable...
Note bien cependant, j'aime aussi les vêtements plutôt élégants, et bien coupés, quoique pratiques!
En fait je suis en train de me dire...Je vais relire tout ça au calme, ca peut attendre demain soir hein Et on va rajouter quelques phrases de Klian au discours direct dans tout ce qui vient de se passer ![rp on]
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
C'est comme tu veux mon loupiot, je t'ai rendu muet
Au choix :
Tu as pris froid
Tu boudes
Tu es dépressif
Tu es amoureux
Tu as mal aux dents
Tu es fatigué
D'ailleurs, je t'ai même endormi dans mon dernier post à l'auberge
RP OFF: Bon donc j'ai rajouté des paroles, et enlevé ce qui suggéreait dans ce topic que j'étais "muet".
Pour ton dernier post...Je t'aurais proposé mon aide tout de même. Enfin, tu l'aurais refusé je suppose