La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Pourquoi étais-je parti vers l'est, vers la Saldaea, je n'en savait strictement rien. Peut-être par lassitude des colines d'Andor, bien que je sois pas un grand voyageur pour quelqu'un de mon éspèce...
Toujours est-il que comme à mon habitude, je me déplacait silencieuement dans la forêt quand j'entendis un doux chant, dont le rythme du vent dans les arbres semblait suivre la mesure. Mon ouïe plus aiguisée que la normale me permit vite de me diriger vers celui qui entonnait la complainte. Car c'était bien une complainte.
Approchant, je commençait à saisir les paroles, tristes, ainsi qu'une odeur de bois calciné.
Triste spectacle. J'étais alors à l'orée du bois. La petite masure avait été éventrée par la chute de son toit il y'a de celà une journée ou un peu plus. C'est tout du moins ce que je déduisait au premier regard. Si cela avait été récent, je l'aurais sentit bien avant.
Un homme jouait d'un étrange instrument à corde assis sur une pierre grossièrement carrée, et semblait chanter pour lui même, ou en tout cas pas pour un autre vivant. Il y'avait en tout cas une certaine maîtrise de l'art musical. Mais ce n'est surement pas un ménéstrel, me dis-je...
Je m'approchait lentement, faisant le bruit juste nécéssaire pour qu'il m'entende, puis un peu plus voyant qu'il ne réagissait pas. Quand il leva la tête, il afficha tout d'abord en me regardant une expression de lassitude évidente. Puis l'étonnement et enfin la franche peur se succédère sur son visage. Pourquoi donc...? A peine avais-je eu le temps de lever la main en signe d'apaisement qu'il partit en courant s'éloignant ainsi du bois vers le village non loin au sud.
Allait-il rester se terrer dans les murs protecteur d'une auberge ou je ne sais quoi, ou ramener quelque menace bien évidemment inutile contre moi? Et pour quelle raison lui avais-je fait si peur?
Mes yeux jaunes ne semblaient pas en constituer une suffisante...Puis je compris. Tout ce temps, Tempête avait été derrière moi. Ma fidèle louve, mon compagnon de voyage, s'était calmement assise le temps d'une seconde à l'orée de la forêt alors que j'avançait vers l'habitation désormais en ruine.
Par prudence, je décidait de m'éloigner quelque peu vers sous le couvert des arbres, m'y sachant en sécurité mieux qu'à l'interieur de n'importe quelle forteresse.
J'avais tout de même pris le temps d'observer les dégâts et je n'avait plus aucun doute sur la nature des agresseurs. Trollocs. Jusqu'ici? Enfin, nous n'étions pas si loins des Montagnes du Destin...
Au bout d'un long moment, l'homme revint, accompagné de quelques autres ainsi que je déduisit par le cliquètement de plusieurs fourreaux. Qui pouvait en vouloir à ce point à des loups ou leurs compagnons, et pourquoi?
Tout en réfléchissant je m'étais approché tout en restant invisible à des yeux non habitués. Je vit alors les grandes capes blanches bardé du soleil jaune des Enfants de la Lumière.
" - Il étais là, vous dis-je! expliquait l'homme.
- Celui qui a détruit ta maison et emporté ta femme? Et comment sait tu que c'était lui?
- Un loup était avec lui, cela vous suffit-il? Et ses yeux, ses yeux...à lui! Jaunes aussi, comme...
- Tu nous as assez parlé de ces yeux jaunes que tu as aperçus en fuyant comme un lâche, laissant te femme en arrière...
- Mais! Mes enfants, j'éssayais de les....
- Tais toi! Tout ce pays est dans la main du ténébreux désormais. Et les enfants sont là pour s'y opposer...Nous verrons si tu dis vrai. Allons inspecter un peu les alentours...Mais si tu mens, alors c'est bien cher que t'auras coûté ta vision! Car nous aurons alors la preuve que tu es un amis des ténèbres! "
L'homme s'était recroquvillé sous la menace au point de cacher sa tête dans ses bras et s'attira pour cela un regard du sergent des blanc manteaux empli d'un tel mépris que j'en dégoûté pour son auteur.
"Vous deux, suivez moi!" ordonna le sergent.
Je ne pouvais laisser ce pauvre hères se faire torturer puis tuer par cette bande d'aveuglés, et savait bien qu'ils ne pourraient me rattraper. Je me fit donc éxprès aperçevoir bien furtivement.
"Làs bas!" cria un soldat.
"Tu as de la chance!", dit le chef à celui qui les avait mené jusque ici, alors qu'il se lancait, comme les 3 autres blancs-manteaux, à ma poursuite.
Les ayant fait courir un peu, je ressortit du bois un peu plus loin, et parti vers le village d'où ils venaient, les laissant s'égarer quelque temps. Je savait leur peu d'habitude à traquer.
Décidément, ces blancs manteaux ne sont vraiment bon que sur un chant de bataille... J'aperçus bien vite les premières maisons.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Depuis que j'ai repris le territoir du COmmandeur, je m'appercois que certaines zones sont laissées totalement à l'abandon par les Enfants. Et les récents évènements de l'auberge me laissaient perplexe. Le mal traine dans la région, c'est pourquoi j'avais envoyé des containgeants d'hommes dans les quatres directions pour faire des recherches. Je mets un point d'honneur à être présent sur le terrain avec les hommes! Ils ont besoin qu'on les guides et je suis leur chef! Aujourd'hui c'est vers la Saldea que je suis parti, le sergent Fullow mène les contrôles. Mais j'arrive en plein remus ménage, pas le temps de descendre au bivouac, des hommes courent dans tous les sens! Avertis par les cris de mes hommes, je débouche du chemin, en face d'une petite maison écroulée. Je vois le sergent qui crit, pour guider ses hommes dans les bois. Ils traquent un unique homme, avec du mal apparement!
je vais durcir le niveau de recrutement pour mes hommes! Je talonne mon cheval pour le lancer un trot et suivre le cordon de mes hommes jusqu'au bout de la piste.
Vous l'avez perdu!! Bande de débutants!!
Avançant encore un peu, le bois s'éclaircit et devient sous-bois, puis la prairie s'étale devant nous.
Organisez vous, et fouillez moi ce village de fond en comble !!!!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
L'autre jour, en laissant derrière moi l'auberge, mon intention était d'effectuer une longue et paisible randonnée en solitaire et d'en profiter pour méditer sur les évènements qui ont chamboulé mon existence, ces derniers temps . Elle n'a jamais été vraiment calme mais depuis l'irruption de Galldrenn dans ma vie, beaucoup de choses se sont précipitées et, en fait, je ne sais plus vraiment où j'en suis, ni même qui je suis . Un peu de solitude pour y réfléchir me paraissait nécessaire ... Mais de fait, je ne prise guère l'introspection et l'action m'offre un peu trop souvent un dérivatif . Mon père me disait souvent : " Fils ! Réfléchis avant de te lancer dans la bataille . Ne fonce pas comme un taureau, les cornes en avant, sur le premier qui te défie . Tu ne seras jamais un stratège ! " J'ai fait la triste constatation de la véracité de ses paroles lorsque notre château a été pris d'assaut par les Blancs Manteaux et que j'ai été grièvement blessé dès le début des combats ... J'ai beau chercher à faire le point, à choisir parmi les deux routes qui s'offrent à moi...
Dans le village où je viens d'arriver et que je prévoyais de seulement traverser pour gagner la forêt, un spectacle désolant me force à m'arrêter . Des Blancs Manteaux furieux entrent et ressortent en hurlant des maisons aux toits de chaume, poussant devant eux les villageois terrorisés . Il me semble qu'ils regardent de près les yeux des hommes . Tiens ! Mais qui vois-je, orgueilleusement juché sur son cheval, dirigeant cette fouille sauvage ? Le capitaine Noal Tharne him-self ! Je fais avancer Néro de quelques pas puis l'arrête à un angle de la place où sont regroupés les habitants tremblants .
Ne sachant pas si les blancs manteaux étaient présents ici aussi, mais supposant que le sergent n'avait pas emmené tout son contingent vers la masure calcinée, j'entrais prudemment dans le village, alors que le soleil disparaissait lentement sur l'horizon. Il n'allait pas tarder à faire nuit.
Tempête n'était plus avec moi, et rabattant ma capuche que le temps couvert rendait non suspecte, je déambulais essayant de saisir les conversations au passage. Et je compris vite que les Enfants de la Lumière n'étaient as les bienvenus. Je passait à un moment donné non loin de deux hommes, un commerçant, et un autre habillé de manière neutre, mais dont je jugeait à se carrure qu'il était forgeron ou bûcheron.
"- Saletés de blancs-manteaux à soupçonner tout le monde...
- T'as bien raison Tan, mais que peut-on y faire?
- Rha, mais combien sont-ils? 20? On peut les mettre dehors comme un rien à nous tous!
- Ils sont armée, et peuvent revenir à bien plus...Nous ne pouvons que subir, ils ne resterons pas éternellement...Seul le créateur sait ce qu'ils sont venu faire ici...
- Soit disant que le pays serait abandonné aux mains du ténébreux...Et moi je suis un seigneur de Tear peut-être? Mouarf... Et puis comment pourraient-ils revenir à bien plus? Ils n'ont pas que ça à faire et notre Roi s'y opposerait...Il ne verrait pas d'un bon oeil l'entrée d'une légion dans son territoire...
- M'est d'avis qu'on devrait aller chercher de l'aide ou en informer les autorités. Peut-être réussiraient-elles à les modérer.
- Tu y crois encore? Tant qu'ils ne sont pas plus, le Roi ne va pas risquer de les offenser...
- Vois-tu autre chose à faire?"
D'un geste rageur l'homme à forte stature partit sans répondre, grommelant pour lui même.
Comme partout en la présence des blancs-manteaux, la révolte couve sans jamais vraiment pouvoir s'allumer.
Mais je me pose la même question qu'eux...pourquoi sont-ils ici, dans cette partie du monde? Que poeuvent ils bien y faire? Leurs arguments ne sont bons que pour les autres, et leurs dirigeants sont trop fins politiques...
Puis soudain ce fut le chahut. Je m'étais arrêté au milieu du chemin pour réfléchir et je n'eu que peu de temps pour me chacher derrière un coin de rue sans me faire aperçevoir. Les blancs manteaux fouillaient, regroupaient les habitants...
Tout pretexte est décidémment bon... Contournant quelques maisons, j'observais de loin, et vit Aelghir arriver, en même temps que celui-ci aperçevait Noal Thane.
Aelghir et Noal Thane! Trop de monde en ce village décidement...Pourvu qu'il ne devienne pas un nouveau champ de bataille. Pourvu que le chevalier errant se cache et comprenne pour une fois qu'ils sont trop pour lui...pourvu que Noal ne l'ait pas vu... Mentalement, je priait Aelghir de faire marche arrière, me promettant de le suivre afin que nous puissions discuter au cas ou il en saurait plus que moi sur ce qui se tramait dans le coin.
PS: RP OFF: Juste une petite chose: pas la peine de tous débarquer en force dans ce topic, vous pouvez sans problème et EN EN PARLANT VITE FAIT A ELANN POUR LA COHERENCE, creer un autre petite histoire par exemple plus près de l'échine du monde afin que les aiels puissent y participer, ou je ne sais quoi d'autres Cela permettra peut-être d'éviter le bazar dans les topics et d'éclater un peu le RP. Tout le monde au même endroit, c'est chiant.
Notez bien cependant que ce n'est pas pour vous décourager de participer, surement pas! Si vous pouvez être présent que que c'est cohérent, venez, et plutôt deux fois qu'une!
Et rappelez vous, si vous êtes ici, vous n'êtes pas ailleurs.
Aelghir a trouvé une bonne raison pour sa présence, suivez son exemple!
PPS: Par contre, il a dit "ce matin en quittant l'auberge". J'aimerais savoir où l'auberge est exactement. Je la situais dans les alentours de Tar Valon pour ma part (elle ne pouvait être loin du camp des BM et de la Tour pour une question de cohérence), et on ne va pas de là bas en une matinée dans la Saldaea. Il serait nécéssaire de la situer clairement géographiquement. Merci.
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rp off: voila klian, premier post modifié!
je remonte le sentier qui mène au centre du village et tout en regardant mes hommes rassembler les villageois, je traverse la petite place. Tout en restant sur le dos d'Estar pour que tous puissent me voir et m'entendre, j'attends que le sergent me fasse signe que tout le monde y est! Sergent Fullow: voila Capitaine, ils sont tous là!
Merci Sergent!
Mesdames et messieurs, n'ayez pas peur de nous, nous sommes ici pour vous protéger! Vous avez tous appris le triste sort de cet homme, dont la maison à brulée et dont la femme a disparu! C'est pour ne plus que cela se reproduise que nous sommes là! Si vous nous aidez, nous éradiquerons plus vite le mal qui ronge votre région, et plus vite nous repartirons!
D'après ce que nous avons vu, cette attaque est d'origine trolloc, et si rien n'ai fait, ils reviendrons!!
et il parait qu'un homme avec les yeux jaunes rode dans les parages! si vous le voyez, faite prévenir le sergent!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RP OFF : voilà, c'est modifié, Klian, est-ce que çà te convient ?
Un instant je balance entre l'idée de me faire reconnaître du capitaine et celle de sortir du village avant qu'il me remarque . La première option correspond évidemment plus à ma nature, mais la seconde m'apparaît plus sage . Je fais donc dicrètement demi-tour et par une allée entre deux chaumières, gagne la lisière de la forêt . Mon père serait fier de moi !
Toutefois, je ne m'éloigne pas trop car la curiosité me pousse à observer la suite des évènements . De toutes façons, j'ai bien le droit d'être là et Tharne n'a rien à me reprocher .
Du moins, pas encore ...
Aelghir allait se mettre à couvert. Je sautait de joie intérieurement. Lui, si passionné, savait se dominer quand il le fallait. Peut-être va t'il vivre plus longtemps que prévu...
Le voyant se diriger vers la forêt et pendant que Thane parlait aux villageois apeurés dans des mots que je savais hargneux sans les avoir entendus, je suivit ses pas, et l'appelait discrètement alors que je n'était plus qu'à quelques pas de lui.
Il sursauta, surpris que je sois arrivé si près sans me faire voir, mais compris bien vite que cela relevait des talents d'un frère loup. La surprise fit bien vite place sur son visage à l'étonnement.
Je lui proposait de s'enfoncer quelque peu dans la forêt, mais indiquant le sentier, car il était à cheval. Tout de même nous y serions plus en sécurité. Pas pour longtemps, mais pour un temps au moins.
Bien sur, les BL finiront par revenir...Ou si ce n'est eux, ce sera nous. Aelghir a besoin d'un peu de mouvement pour oublier ses problèmes, et pour ma part je ne peux laisser naître encore plus de préjugés à propose des frères loups...Ainsi que laisser ces pauvres gens à la sous le joug de ces fanatiques.
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- Tu parles de qui ? Du petit capitaine qui se hausse du col ? Ces pauvres villageois sont obligés de subir ses crises d'autorité . D'ici à ce qu'il les fasse massacrer par ses hommes . C'est toi qu'il recherche ?
Son arrivée silencieuse m'a pris par surprise . Je ne m'attendais certes pas à le trouver dans le coin . Avec ses yeux jaunes, il s'est malheureusement fait remarquer ,et de plus dans un endroit grouillant de BM . Sans parler de Tharne ! Quelle poisse !
Je le suis .Nous nous éloignons dans la forêt mais je ne pense pas qu'il veuille s'écarter trop du village . Ce qui me convient d'ailleurs . Le petit capitaine est un peu jeune pour avoir participé au massacre des miens mais son visage n'est pas sans me rappeler celui du BM qui commandait ce jour-là . IL faudra que je lui pose la question .
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après avoir attendu que les commentaires s'apaisent, je reprends la parole:
Comme je vous le disais, il faut que vous vous organisiez!! Les temps que nous vivons ne sont plus à la désinvoltures et à l'insouciance !! Il va falloir vous défendre! Aussi, nous aurons besoin de vous:
il me faut des hommes pour batir des tours de guets aux trois accés du village, une petite troupe de volontaire aussi pour rechercher la femme disparue et une autre pour chercher cet homme aux yeux jaunes et enfin les femmes devrons surveiller de près les enfants!
Sergent, faite ce qu'il faut pour organiser les travaux, puis prenez la tête du groupe de recherche de la femme, ceux qui cherche l'homme avec moi et vous pouvez tous repartir à vos occupations a présent!
Avec l'aide du sergent, les petits groupes se formèrent, mais sans bonne volontée. Au bout de quelques minutes, cinq villageois et trois enfants formaient notre groupe de chasse. Je talonnais légèrement Estar pour nous éloigner du centre de la place, puis descendais de cheval.
Avez-vous vu vers où cet homme prennait la fuite ?
Enfant Grows:Capitaine, je l'ai appercu vers la sortie ouest du village, il fuyait vers les arbres!
Très bien, nous allons commencé les recherches par las-bas! Et surtout je le veux vivant, un mort ne repond pas aux questions, est-ce clair? Bien!!!
Je remonte à cheval et pars au trot vers la llisière de la forêt.
Les Blancs Manteaux n'étaient sont pas spécialement nombreux, et s'étaient déployés assez largement dans la forêt, comme à l'habitude trop sur de leur force...
Ils ne savaientt pas alors qui était sur leur route.
Aelghir et moi avions marché un peu, puis nous étions arrêtés à l'orée d'une clairière. Il tenait son cheval par la bride et nous devisions encore sur les raison de la présence de Noal quand Tempêtte me prévint.
Les hommes en blanc se déploient dans la forêt.
- Merci soeur-louve.
Voyant mon regard absent Aelghir compris vite que j'étais en communication avec ma soeur.
"- Les Enfants on dû nous repérer en partant...Cela m'étonne, mais c'est toujours possible. Ils arrivent mais sont dispersés.
Je suis sur que tu voudrais poser quelques questions à Noal...J'en ais moi aussi. Il m'a déja aperçu, dans l'auberge au moins, et toi il ne te connaît que trop bien...Peut-être peut-on se débrouiller pour l'attirer où l'on veut seul ou avec un sous-fifre, afin de discuter un peu...sans être trop vite rejoins...
Ou alors, nous les contournons pour retourner au village...Ton cheval peut rester là si il est bien caché...ce ne sont pas des bons tra....
- DES TROLLOCS!" cria si fort Aelghir qu'il me fit instantanément sortir de mes reflexions.
Il en venait en effet bien trop pour nous deux du nord de là clairière...Nous étions au sud ouest, en droite ligne du village.
"Ne les as-tu donc pas sentis, mon frère?"
Me promettant de faire plus attention et rouge de honte, je sortis mon épée.
Quel manque de prudence...je le savais pourtant que des trollocs étaient dans le coin, si Noal lui ne l'avait pas compris...Je gage d'ailleurs qu'il va bientôt le comprendre. Il ne manquera pas de débarquer ici dans trés peu de temps avec tout se fracas. Il faudrait qu'il soit sourd...
Décidément, le chevalier et moi étions en bien mauvaise posture...des Trollocs au nord, et des Blancs manteaux au sur-ouest...sans aucun moyen de s'en sortir...
Comment fuir, et les laisser aller vers des paysants si peu préparés?
Voila qui est bien peu commun, mais nous ne pouvons qu'éspérer l'arrivée rapide de Noal avec de l'aide...L'aide des Blans Manteaux...POUAH!
Nous n'étions alors que trois: Tempêtte, Aelghir, et moi...
RP OFF: Escusez le temps de réponse, mais avec le boulot et les concert (Rochefort est en plein festival ), je n'ais pas eu assez de temps avant . Sincèrement désolé les gars!
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- Des Trollocs ! criai-je, voyant surgir quelques uns de ces affreuses créatures hurlantes et bavantes de derrière les arbres touffus qui nous les avaient masqués jusqu'alors . Encore ! Cette fois-ci, ce n'est aps Galldrenn quinous les a envoyés et nous ne sommes sans doute pas la cible . Mais comme nous sommes sur leur chemin, ça ne fait sans doute pas de différence . Le frère loup tire son épée avec vivacité et je l'imite, armant mes mains de ma bonne Vengeresse et d'un poignard à la lame extrèmement affutée, excellente pour trancher une gorge d'un seul revers . Tous deux, non, tous trois, nous attendons de pied ferme les êtres grotesques qui se ruent sur nous en brandissant leurs fauchards et leurs haches . La cicatrice de ma joue est soudain plus sensible, comme pour me rappeler que je la dois à un de leur congénère . Ceux-là paieront aussi .
- Mettons-nous dos contre dos, dis-je à Klian, ainsi ils ne pourront nous prendre à revers .
Si les BM et même Tharne arrivaient, je n'en serais pas faché ! Ces Trollocs sont salement nombreux ! Mais le capitaine est bien capable de prétendre que j'y suis pour quelque chose!
Plus les Trollocs approchent, plus ils semblent nombreux...Vingt-cinq je dirais...
Une des première fois de mon existence, je me sentais réellement en danger. Il est facile de dire qu'on peut tuer vingt-cinq trollocs, mais quand ils sont tous sur vous en même temps, même la plus fine lame n'est plus si efficace. Ils n'ont qu'à s'asseoir sur vous....
Tempête hurlait non loin de d'Aelghir et moi qui nous étions mis dos à dos.
Mais alors qu'on s'attendait a un choc d'une puissance peu commune, deux groupes commencèrent à se former chez les trollocs...
J'en comptais 10 qui venaient sur nous, et 15 autres (environ) qui tentaient de nous contourner.
Dix trollocs, nous pouvons en venir à bout, tout du moins je l'éspère...
Mais ou vont les 15 autres?
Le second contingent ne se dirigeait plus vers le sud-ouest de la clairière, ou Aelghir et moi étions prêt à les accueillir, mais plein sud.
Soit ils vont réussir à aller au village, et alors il faut vite prévenir Noal, car lui seul a assez d'hommes pour les arrêter, d'autant qu'on ne sait pas si ils sont seuls; soit ils vont tomber sur des blancs manteaux en route. C'est ce qu'on peut éspérer de mieux.
Ou alors, ils ont vu quelque chose que je n'ais pas vu... Je n'étais en effet pas bien orienté pour avoir quelque vision globale et de toute manière, mon attention était nécéssairement prise: a peine avais-je entrevu ces deux solutions que dix trollocs toutes armes dehors étaient sur Aelghir, Tempête et moi.
D'un mouvement ample et souple, je fauchait avec mon épée le bras levé d'un premier trolloc. Le combat avait commencé. Il n'y avait plus qu'à éspérer...et agir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les Trollocs venaient de se partager en deux groupes . Une dizaine demeurait dans la clairière pour nous affronter, ils avaient apparemment une piètre idée de nous ! Le combat s'engagea soudain .
Ouh! la vilaine trogne! tu fais moins le fier avec la tête fendue en deux, hein ! Et toi, prends ça ! sers-toi de tes deux mains pour retenir tes entrailles ou tu vas te prendre les sabots dedans ! Et voilà! qu'est-ce que j'avais dit, gros malin ! OUPS ! passée pas loin la lame du fauchard . Viens tâter de mon poignard, pourriture ! Qu'est-ce que tu dis ? AAAAARRRRGGLL ? Sûr, pas facile de grogner, la gorge tranchée ... Aïe ! Mais c'est qu'il m'a fait mal, le saligaud !
Un Trolloc au groin de porc dégoulinant de bave venait de trouver une ouverture dans la danse de Vengeresse et de me blesser à la cuisse . Je jurai et lui plantai la lame effilée de mon poignard dans le coeur tandis qu'il remontait à l'assaut, croyant m'avoir à sa merci . Il tomba, emportant mon arme dans sa chute .
Cendres !
Le frère loup et sa louve se battaient bien à en croire les bruits qui me parvenaient derrière moi . En tous cas, il était toujours vivant ! Nous protégions mutuellement nos arrières car si l'un tombait, l'autre était mort aussi . Un Trolloc plus massif encore que les autres m'attaqua en faisant des moulinets avec sa grande épée .
Qu'est-ce qu'il pue du bec, celui-là , il pourrait tuer avec sa seule haleine ! Houlà ! ses coups sont puissants, mon bras s'engourdit ... ma jambe ? Tiendra-t-elle ?
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Pfu, comment former ces paysans en seulement quelques jours! c'est impossible!! Ils ne pourront même pas se défendre seuls lors de la prochaine attaque, et cela ne tardera pas je pense!
Arrivé à quelques métres de la forêt, Estar se cabre légèrement en hènnissant et s'arrête!
oh tout doux Estar, tout doux! je lui flatte l'encolure pour le calmer quelque peu, mais pour qu'il se mette dans un état pareil, il n'y a que les engances de l'ombre qui pourrait ..
Des Trollocs !
Ténèbres!! Je ne pensais pas si tôt!!
A vos armes, une attaque!!! 7 enfants et 5 villageois, cela va être très sérré! les villageois placez vous derière les soldats et protégez leur arrières, je ne veux voir aucun déserteurs!Je dégainais mon poignard de ceinture et celui de botte et les envoyais à deux villageois. Donnez des armes à ceux qui n'en ont pas!
J'entendais les bruits d'une bataille dans la forêt, mais aussi les pietinements d'un groupe qui fonçait sur nous!Préparez vous, contact dans quelques secondes!!
Je sautais de ma selle et claquais un grans coup sur la croupe d'Estar, pour l'éloigner de la zone du combat, ces immondes bêtes tuaient rien que pour le plaisir et je ne voulais pas perdre Estar. Je sortis mon sabre et me placais deux mètres en avant du groupe.
Lorsqu'ils émergèrent de la forêt, avec des mugissements redoutables, j'entendis 2 ou 3 des paysans crier de terreur Pour la Lumière!!!!et mon groupe repris le cri de guerre en fonçant dans le tas.
16 trollocs armés de diverses rapières, faux, et chaines avec des pics!
J'engageais le premier le combat, éclatant le groupe d'attaquant par le milieu pour l'ouvrir en deux et donner plus de chance à mes hommes! Le trolloc armant son coup trop haut au dessus de sa tête, je m'abaissais, rentrant dans sa garde et lui ouvrit le ventre sur le flanc. Lancé par son élan, il s'écrasa deux mètres derrière moi. Profitant de ma position basse, je découpais l'entrejambe de celui qui venait juste derrière! Et de deux! La zone de combat était maintenant fixe, les groupes en affrontement ne bougeant plus! Je reprennais une position défensive pour observer l'état de mon groupe, en parant les coups de mattraque que m'envoyait un drôle avec un groin de porc! Déjà deux pertes! pourvu qu'ils tiennent bon! Je tranchais le bras armé de l'animal et avant qu'il ne se retourne, lui coupais la tête! Un coup de chaine dans les jambes, me jetta à terre, je roulais sur le côté pour esquiver le coup suivant, et par chance, un des pics de la chaine vint se planter dans le pied d'un autre trolloc, le clouant au sol quelques secondes. Je tranchais la main qui tenait la chaine, puis le pied cloué au sol et je me relevais. Mes jambes étaient douloureuses, mais cela passerait, il le fallait! Je récupérais la chaine à terre et donnais un coup à son propriétaire, mais je n'ai jamais été doué pour la chaine ou le fouet, aussi le trolloc devant la molleusse du coup, rattrapa sa chaine et tira viollament dessus, m'entrainant avec. Je redressais mon épée et je fini ma course planté dans le ventre du trolloc! Il me tomba dessus de tous son poids, me plaquant au sol. Le trolloc unijambiste, rampa jusqu'a moi et commença à me bourrer de coup de ses poings énormes! A l'aide, A moi! Un des villageois vint à mon aide, il envoya un coup de pied dans les yeux de la bête et planta mon poignard en travers de sa gorge. Il poussa sur le corp de celui qui m'enpèchait de me relever. Merci brave homme, quel est ton nom, je saurais me souvenir de toi. Thom Blarow, capitaine! est-ce que je peux reprendre le poignard capitaine ? Oui faite donc Blarow.
Je me retournais, pour voir l'étendu des dégats, et je vis trois de mes hommes finir d'achever les trollocs qui bougeais encore. Un s'occupais de relever un des villageois en mauvais état et il y avait deux villageois à genoux qui reprenaient leurs esprits après ce qu'ils venaient de faire. Et Thom Blarow à mes côtés, encore 7 hommes en vie!
Il faut allé voir ceux qui ont lancé l'alarme dans les bois, c'est peut être le groupe qui recherchait la femme! Allé en avant, vous vous reposerez quand il n'y aura plus de danger!je m'occuperais de mes bleus plus tard aussi, je dois avoir des côtes de casser! sous cette baudruche!
Et notre groupe pénétra dans la forêt, on entendait clairement les cris et les bruits de combat devant nous, un peu sur notre droite. Ils ont dù arriver par le nord, on va les prendre à revers, on va dépasser la zone de combat par l'ouest et on revient ensuite derrière eux, aller, plus un bruit !
notre groupe fit le tour de la zone, toujours sans pouvoir apercevoir qui était attaqué, et nous redescendions dans le dos des attaquants en courrant! Notre attaque surprise, nous permit de prendre quatres monstres par surprise
Je ne me retournais pas, bien évidemment, mais j'entendais assez bien pour comprendre qu'Aelghir avait fort à faire. Pourtant, c'était un solide chevalier...
Un trolloc à face de bélier martelait ma solide lame d'une hache gigantesque, et si la lame tenait, mes appuis étaient de plus en plus précaire.
Quand j'entendis le gémissement de douleur d'Aelghir, je sus qu'il avait été bléssé, et me retournais alors précipitemment, me débrouillant pour que l'élan du coup de trolloc le fasse chuter. En même temps que je lui assenais un coup d'épée comme je ne m'en serais pas cru capable, je vis que la jambe d'Aelghir saignait de manière inquiétante. Quoi qu'il se passe maintenant, si les blancs manteaux arrivaient à notre aide, il ne pourrait pas se sauver. Au moins pourrait il survivre. Et encore...
J'avais tué un Trollocs, et blessé un autre qui manifestement ne s'en sortirait pas. Aelghir en avait massacré un aussi, et finissait par la technique à prendre l'aventage (la force brute était bien évidemment à notre désaventage contre ces monstres) sur son son second.
Il en restait tout de même 5 qui nous tournait autour, et que Tempête, après en avoir tué un en lui sautant au jarret, avait difficilement tenu éloigné pendant que nous combations les autres. Sachant qu'elle n'y arriverait plus longtemps, elle sauta à la gorge de l'un d'eux, et les quatrres s'apprêtaient à foncer sur Aelghir et moi, qui étions aussi épuisés l'un que l'autre, quand leur déboucha par l'arrière quatres blancs manteaux suivi de quelques villageois embobinés par leurs discours suaves.
Nous choisîmes alors ce moment, Aelghir et moi, pour en embrocher chacun un par l'arrière, laissant les deux autres au Enfants.
Mais aussitôt que les horribles bêtes furent à terre, nous fumes alors, tout fatigués et ensanglantés, encerclés par quatre Blancs Manteaux haineux et un villageois qui leur était manifestement acquis...
Que crois-t-il pouvoir y gagner? Pauvre homme...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les Trollocs jonchaient de leurs cadavres grotesques la clairière piétinée par notre combat . Celui-ci m'avait paru durer des heures mais en fait peu de temps avait dû s'écouler depuis qu'ils s'étaient jetés sur nous . Il fallait souhaiter que le reste du poing ne vînt pas à leur rescousse, soit qu'il ait subi le même sort, soit qu'il suive une autre piste . KLian et moi avions éliminé, non sans mal, la plupart des monstres et les Blancs Manteaux avaient achevé les derniers . J'étais blessé, et j'ignorais si le frère loup l'était . Je n'osai pas tourner la tête vers lui parce que nos alliés de l'heure me semblaient à peine moins dangereux que nos ennemis . Je ne rengainai pas Vengeresse et attendis de voir ce qui allait découler de notre confrontation . Je portai tout mon poids sur ma jambe valide en m'efforçant de garder un visage impassible .
Impassible, ouiche! plus facile à dire qu'à faire ! Ca fait un mal de chien et en plus je saigne comme un goret qu'on égorge ! Va falloir poser un bandage vite fait !
Je comprimai ma blessure avec ma main gauche et saluai d'une voix que je ne qualifierais pas de joyeuse ni d'amicale le chef des Blancs Manteaux qui venait vers nous, avec un regard lourd de suspicion .
Sûr qu'on ne dira jamais d'un BM qu'il vous regardera avec des yeux débordants de confiance ...
- Messire Tharne, quel bon vent vous amène en ces lieux bucoliques ? A propos, laissez-moi vous remercier pour votre petit coup de main . Nous les aurions bien terminés mais çà devenait lassant .
Et voilà, c'est tout moi çà ! Je ne peux pas m'en empécher . Il faudrait vraiment que j'apprenne à tenir ma langue, mais j'ai bien peur qu'à trente-cinq ans, ce soit trop tard .
A l'évidence, le capitaine au blanc manteau goûte peu la plaisanterie .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Ces bêtes empestent, une fois quelles sont ouvertes!! pouah! Du regard je fais le tour du carnage, et je recompte mes hommes, encore perdu deux villageois. Puis mon attention se tourne vers les deux hommes qui tenaient tête à ces monstres. Tiens tiens, encore vous!
Messire Tharne, quel bon vent vous amène en ces lieux bucoliques ? A propos, laissez-moi vous remercier pour votre petit coup de main . Nous les aurions bien terminés mais çà devenait lassant .
Le vent de l'antre du ténébreux, Messire et apparement, ce vent vous colle à la peau, bien qu'il ne vous épargne rarement!
signe de tête en direction de sa blessure ouverte à la jambe Ce n'est pas une coincidence si par deux fois vous vous trouvez dans une attaque de Trollocs, et que votre accolyte,
tourne le regard vers l'homme au yeux jaune ai été repéré juste après le pillage d'une chaumière, aussi je préfère vous escorter jusqu'au camp pour que vous receviez des soins! J'espère que vous n'y voyez pas d'inconveignants? d'un signe de la main, je donne l'ordre à mes hommes d'encadrer les deux combattants.Vous pouvez rengainer vos armes messieurs, et nous suivre!
J'essuis ma lame sur une loque au sol et la remet au foureau. Voyant cela Thom Blarow s'avança et me tendit mon poignard Tu peux le garder, tu l'as amplement mérité en te battant courageusement contre ces maudits. Présente toi aussi demain matin au sergent, qu'il t'enrole et te donne une solde d'avance!
très bien Capitaine, merci Capitaine, vous êtes .. C'est bon, c'est bon, tu peux fermer la marche et nous alerter en cas de problème.
Essayez d'arrêter le saignement messire Aelghir, je donne au chevalier, un foulard blanc pour compresser sa blessure. Messieurs, en avant, nous allons repasser par le village, prendre des montures. Faite attention messire, s'adresse à l'homme aux yeux jaunes, quel est votre nom? les villageois ne vous regarderons pas d'un bon oeil, alors nous ne nous attarderons pas!
Après m'avoir donner son nom, je quittais les deux hommes pour prendre la tête de la petite colonne. D'une poussée de la part de deux des enfants de l'escorte, nos deux protégés se mirrent en route.
il faut vérifier d'où venaient ces créatures, elles n'ont pas couru depuis le shayol-gul jusqu'ici! Enfant Grows, au village, vous prendrez cinq hommes et vous remonterez la piste des trollocs jusqu'où vous pourrez, je veux savoir d'où ils arrivaient! vous m'enverrez votre rapport par messager!
Enfant Grows: A vos ordres Capitaine!
rp off: pour l'instant je vous garde jusqu'au camp? Aelghir a besoin de soins et je ne vais surement pas le déposer à la porte de la tour blanche et toi Klian, tu voulais revenir vers TV non?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RP off : ok !
Je pris le foulard, blanc évidemment, que me tendait si aimablement le capitaine et me contentai de consentir d'un signe de tête . Inutile de fanfaronner, je n'en avais pas les moyens car ma blessure m'empéchait de courir et Néro était resté dans la forêt . Mon intérêt immédiat était de me faire soigner et il serait toujours temps de voir venir . Sinon, j'étais las ...
Pourquoi résister, pourquoi ne pas laisser les autres choisir pour moi, jeter les dés à ma place, pourquoi tout simplement ne pas laisser ma blessure me vider de mon sang et de ma vie ? Pourtant, je nouais le tissu bien serré autour de ma cuisse et me mis en marche en trainant la jambe, bousculé par un des hommes de Tharne . Néro saurait me rejoindre au village, il suffirait que je le siffle .
J'avais gardé le silence tout ce temps, mais mes pensées devaient déborder sur mon visage, tant le capitaine me regardait de manière inamicale.
Nous faire soigner....pouah, et moi je suis une Aes Sedai peut-être? Nous faire oindre par leur sois-disante lumière oui!
La lumière trop forte, ça n'aide pas forcément à garder l'esprit ouvert, c'est le cas de le dire...
Enfin, je pouvais bien râler intérieurement, je jugeais que le plus prudent était de me tenir tranquille, afin que rien ne puisse leur faire dire que j'étais indubitablement un ami du ténébreux. Car quoi qu'il se passe, je devais rester pour accompagner Aelghir. Je ne pouvais l'abandonner. Que mes amis viennent me libérer et il le serait aussi...
Enfin, concernant les ténèbres, mes yeux leur suffisent tout aussi bien...
Je décidais donc, plutôt contraint, de me laisser emmener sans résistance aucune au camp de Tar Valon. Si les choses tournaient mal là bas, les Enfants seraient de toute façon moins surs d'eux, avec les remparts étincelants si proches! Ou du moins osais-je l'ésperer...
Enfin, l'Amyrlin n'étant pas sur place, je ne pouvais éspérer aucun secours de sa part. Seulement de mes frères. Mais j'avais confiance.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Arrivés aux abords du village, nous le contournons , pour ne pas rentrer dans le bourg. En une matinée, les Enfants aidés par les villageois, avaient déjà amassé beaucoup de bois pour fortifier les accés au village. Je fis signe de la tête à l'enfant Grows, il s'avanca près de moi: Enfant Grows:Oui Capitaine ?
Tu vas aller nous chercher un chariot pour nos invités et 4 chevaux pour vous, tu préviens le Sergent Fullow de ta mission de reconnaissance et que de nouvelles attaques peuvent avoir lieu depuis le secteur d'où nous venons!
Enfant Grows:Bien Capitaine!
Ah oui et enmène Thom Blarrow, pour le présenter au Sergent aussi!
Enfant Grows:A vos ordres Capitaine!
d'un geste de la main, Il fit signe au villageois de le suivre. Celui-ci s'executa, avec un semblant de salut, et dû courrir pour le rattraper Messire Aelghir, nous aurons plusieurs heures de route d'ici le camp et vous pourrez en profiter pour soigner cette blessure, nous avons du matériel dans les chariots!
Je sortis de ma poche intérieure, mon petit siflet, et m'en servi, en trois longs traits, soudain, Estar apparu dans la pature, et me rejoignit, frottant ses naseaux contre ma paume de main tendu.
Quelques minutes plus tard, un chariot et quatres autres chevaux arrivaient. Je montais sur la selle d'Estar, et mes hommes aidaient Aelghir à prendre place dans le chariot, aussi confortablement que sa blessure le permettait.
Passez leur la malle des soins!
Son compagnon, qui n'avait pas daigné me répondre sur son nom, se tenant toujours silencieux était plus réticent à monter dans le chariot, mais il suivi néanmoins son compagnon. Il faudra que je méfie de celui-là!
En avant! Notre petit convois s'ébranla et une fois le village à bonne distance, nous reprime la route de Tar Vallon, toutes bannières aux vents!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je m'installais aussi confortablement que possible dans le chariot, ce possible étant très peu . Le véhicule s'ébranla et je pestai en mon for intérieur :
Maudits soient ces Blancs Manteaux, leur foutue suspicion et leur chariot brinquebalant . Soignez-vous vous-même ! Facile à dire ! z'auriez pas une Jaune sous la main, des fois ? Maudit soit Galldrenn là où il est ! Maudit soit ...moi-même! J'aurais mieux fait de me casser une jambe plutôt que de me retrouver ici en même temps que Tharne ! J'ouvris la fameuse malle et farfouillai dedans sans conviction tout en pensant à Néro . Je ne pouvais le laisser seul dans cette forêt ou même avec des villageois qui le maltraiteraient . D'un autre côté, je n'avais pas trop envie que les Blancs Manteaux s'approprient un aussi bon cheval de guerre et un compagnon si fidèle .Ils m'avaient déjà pris Vengeresse ! A cet instant, j'aperçus un reflet noir bleuté à travers le feuillage à notre droite . Néro suivait une piste parallèle à la nôtre, brave Néro !
J'extirpai de la caisse de la charpie, des bandes et une fiole qui devait sans doute contenir de l'alcool, et y laissai un sachet qui avait l'air de contenir du crin et des aiguilles .
Pas trop envie de faire de la couture pour le moment, surtout dans ce chariot brinquebalant. Puis, remarquant le front soucieux de mon compagnon d'infortune, je lui demandai à mi-voix, après m'être assuré que nul ne nous écoutait . Tharne chevauchait en tête du convoi, paraissant se désintéresser de nous .
- Où est passé ton loup ? Tu aurais pu t'enfuir avec lui ...
J'étais monté sans resister dans le chariot. Au moins, les BM ne nous faisaient pas marcher, c'est déja ça.
- Où est passé ton loup ? Tu aurais pu t'enfuir avec lui ...
- Et tu crois que je t'aurais laissé tout seul aux mains de ces illuminés? En outre, je ne voulais pas tuer ou blesser qui que ce soit, et nous étions cernés et fatigués. Je ne sait si j'aurais vraiment été en état de m'enfuir, et je veut prévenir l'éventualité ou je reverrais Tharne. Etre fiché chez les Enfants de la Lumière n'est jamais bon.
Enfin, ils nous traitent déja mieux que je ne l'aurais pensé.
De plus, je ne me serais pas laissé prendre sans une chance de m'en sortir...De NOUS en sortir. On ne va pas non plus se laisser faire jusqu'à Amador, histoire d'être interrogés par des inquisiteurs moins tolérants que ce jeune capitaine. Il devrait y'en avoir plus comme lui chez les Blancs Manteaux.
Je juge qu'il est pour l'instant sage d'attendre, et d'aviser sur place, au camp. De toute manière, notre présence sera au moins remarquée de mes frères.
Quant-à Tempête...elle s'en sortira trés bien toute seule.
Et arrête de bouger que je puisse t'aplliquer ces bandes tranquillement!
Nous nous dirigions donc vers Tar Valon, ou plutôt près de Tar Valon, en compagnie d'un groupe de Blancs Manteaux, et le trajet durerait plusieurs jours.
Advienne que pourra, en route et là-bas...
rp off: On rentre à Tar Valon directement? Ou on se frite en route avec des trollocs, ou sans ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RP off : Si tu veux te friter contre des Trollocs, ça sera sans moi, vu que je m'absente jusqu'au 16 ; donc je vais tourner de l'oeil comme une demoiselle et tant qu'à faire comater ( infection ou lame empoisonnée ? ) Comme ça, vous me trimballez et je n'ai rien à dire, sinon un petit délire par ci par là .
J'éprouvais de la gratitude envers le frère loup mais ne savais comment le lui dire . Je grimaçai un faible sourire tandis qu'il s'occupait de ma blessure . Je n'avais plus vraiment mal mais j'avais très chaud soudain ... et froid aussi, c'était plutôt désagréable . Des vertiges m'assaillirent . Heureusement que j'étais assis sur le plancher de la charrette, sinon je me serais affalé ... Ma langue était affreusement sèche et des frissons commençaient à parcourir mon dos . Sang et sacrées cendres ! Qu'est-ce qui m'arrivait ? Ce n'était pas la première fois, loin de là que j'étais blessé mais la première fois que mon corps réagissait comme ça ! Se pouvait-il que la lame du Trolloc fût empoisonnée ? Je ne me posai pas longtemps la question car je perdis soudainement conscience de tout ce qui m'entourait .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Notre convois poursuivait son chemin, au rythme des plaines et des collines, et des ornières! A chaque nid de poule dans la route, je jettais un regard inquiet vers le chariot, pour constater que la paleur d'Aelghir ne faisait qu'enpirer! Au quart du trajet, j'entendis le Frêre-loup appeler le chevalier, et le secouer légèrement. Il venait de perdre connaissance. Je ralentis Estar pour arriver à hauteur du chariot:
Etranger, votre compagnon à l'air au plus mal! nous allons augmenter l'allure, faite attention que sa blessure ne s'ouvre pas dans les cahots du chariot et accrochez vous bien!
Je talonnais Estar et repris la tête du convois, d'un signe, je fis accélérer l'allure. Il nous faudra encore une autre bonne journée de chevauchée pour arriver à Tar Valon!
Enfant Saroth, partez en avant et dans le prochain village, aller quérir une guérrisseuse, et trouvez nous des chambres dans une auberge!
Enfant Saroth: A vos ordres mon Capitaine!
Et il partit au grand galot.
J'espère qu'il tiendra.
Alors que je lui parlais, après un faible sourire, Aelghir m'était effectivement tombé dans les bras. Je tentais de le mettre dans la position la plus à l'aise, mais deumeurait trés inquiet, de plus en plus alors que notre voyage avançait.
Ce que ne semblait pas savoir le capitaine des Blancs manteaux, c'est qu'une blessure de cette sorte, causée par une lame de trolloc, ne saurait être guérie par des soins ordinaires, et que le chevalier en demandant une Jaune dans son sommeil (grommellement qui ne pouvaient être entendus que de moi même) avait amplement raison: sa seule chance de survie résidait en la Tour. Forgée sur les pentes du Shayol-Ghul, pensai-je.
Or le capitaine voulait s'arrêter, faire une halte qui soulagerait le chevalier sans le guérir...
Jamais les Enfants ne me laisseraient l'emmener là-bas quand bien même il me laisseraient partir, ce dont je doutais fortement. Il FALLAIT pourtant que j'emmène Aelghir à la Tour. Mais comment?
Je pourrais demander au capitaine d'accélérer l'allure, et lui suggérer que seules les jaunes pouvent sauver le chevalier, mais je n'ose penser alors à ce qui arrivera. Il ne me voit déja pas d'un bon oeil...
Enfin, je jugeait que les Blancs Manteaux ne pourrait pas trop traîner en chemin. Pourvu que nous arrivions à temps... Avec l'aide de mes frères, nous avions une chance de nous délivrer et d'emmener le chevalier à la Tour...Ou de prévenir au moins les Aes Sedai. Je savais qu'au moins un d'ente eux y avait ses entrées...
rp off:Noal, ne serait-il pas temps de faire arriver le messager venant du camp des BM à Tar Valon afin de t'imposer une accélération de l'allure malgré l'état d'Aelghir?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Alors que la journée touchait bientôt à sa fin, je voyais sur le visage de mes hommes qu'il leur tardait de faire halte, il nous restait encore à peine une heure de route avant le village, quand tout a coup, la poussière soulevée par deux chevaux au galot, nous apparue en haut d'une colline!
Mais c'est Saroth qui revient, accompagné!
Cela ne présage rien de bon. Dans 5 mn ces hommes seront sur nous.
Dans la poussière du freinage, l'Enfant Saroth, débalait toutes les informations de manières absurdes!
Calmez vous! Est-ce comme cela que l'on vous a enseigné le passage du rapport ?
NON, alors reprenez vous vite et faite moi un rapport correct!!
L'Enfant Saroth, me regarda avec des yeux de merlant frit, puis prit deux grandes inspirations, se redressa sur sa selle et commenca: Enfant Saroth:Capitaine, je suis allé jusqu'au village, mais il est trop petit pour avoir une auberge et la guérisseuse, ne connait que les simples pour les coulantes et les maux de têtes! De plus, le Sergent, ici, y changeait son cheval, il a un message urgent pour vous Capitaine!
Bien , merci, rompez Enfant Saroth.
Sergent!
Sergent Kress:Capitaine, je vous apporte un message urgent du camp de base, à propos de la Tour Blanche.Tend le rouleau de pachemin, cacheté du symbole du soleil.
Merci Sergent.Coupe le seau, et déroule le parchemin, qui contient en fait deux feuillets. Le premier est un message du Sergent Tabbart, à qui j'ai laissé le commandement en mon absence, qui me signale l'arrêt des travaux de renforcement et d'abattage par ordre de la Tour Blanche, et qui demande les consignes pour la suite de l'opération. Et le second est un décret émanant du bureau de la Gardienne des Chroniques:
L’autorité de la Tour Blanche tient à vous informer que l’autorisation vous permettant de camper sur le territoire de Tar Valon durant le procès public est levée.
Etant une forcé armée étrangère non invitée sur notre territoire, n’ayant en aucun cas le droit de s’approprier le bois appartenant aux habitants locaux et encore moins d’établir des patrouilles de protection , nous vous ordonnons donc de cesser immédiatement toute activité, de rappeler vos hommes et de quitter la région sur le champ.
Cordialement.
La Tour Blanche.
Comme si nous n'avons pas assez d'ennuis en ce moment! Sergent,combien de temps avez vous mis pour arriver jusqu'ici?
Sergent Kress:je suis partis a l'aube ce matin Capitaine! j'ai épuisé un cheval!
Vous allez repartir tout de suite, pour faire préparer le camp pour notre arrivée, nous avons un blessé grave, et un "invité"! Nous vous rejoindrons dans la matinée de demain!
Sergent Kress:Bien Capitaine, a vos ordres!Et sans faire montre de sa fatigue, il fit tourner son cheval et s'élança sur la route où la poussière de son passage finissait à peine de tomber. Je me retournais sur mes hommes
Nous allons devoir abandonner le chariot, détellez les chevaux, frabriquez un brancart entre deux chevaux et déposez y le bléssé. Attachez le cheval de l'étranger à un des votres, que tout le monde s'y mette!
Je jettais un dernier regard sur le seau de la gardienne de chronique, avant de roulez les parchemins et de les fourer rageusement dans mes fontes! Hummrrr!
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Il fait nuit,nous galopons à la lueur des torches, mais l'allure à ralenti pour économiser les chevaux et éviter les trous. L'état d'Aelghir semble s'être stabilisé. Il est inconscient et à une fièvre qui le fait transpirer, mais pas trop encore. Nous somme épuisé, après les combats et cette chevauchée, il me faudra encore affronter les problèmes de la Tour Blanche en arrivant! Courage, l'horizon commence à changer de couleur, nous serons au camp dans quelques heures!
Enfin, le contenu du message les avait obligé à accélérer l'allure! Peut-être y aait il un espoir pour Aelghir, mais je ne pouvais en être sur, je n'étais en aucun cas guérisseur...
Mais que pouvait il bien dire? Le sceau de la Tour Blanche indiquait son importance...
Quoi que ce soit, les Enfants auraient sûrement d'autres chats à fouetter que de s'occuper de nous à leur arrivée au camp...
Tout du moins je l'ésprère...
Nous n'arriverons plus maintenant que dans quelques heures. L'état du chevalier s'est stabilisé, ou tout du moins cela en a tout l'air, mais n'est-ce pas les prémices d'une rechute? Le brancard entre deux cheuvaux ne va pas l'aider à se reposer mais y a t'il d'autre solution?
Décidément, nous sommes pas trop mal tombés...Peut-être la manière dont Aelghir est traité est dûe au fait qu'il se connaissent avec le capitaine...
Encadré par deux Blancs Manteaux, je chevauchait pris dans mes réfléxions, à la faible lueur du soleil levant. Le Capitaine a l'air bien soucieux...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Trois heures déjà que le soleil est levé. Nos chevaux sont au trot, tellement épuisés que j'en ai mal pour eux. Ils auront bien mérités leur repos. A la sortie d'un virage, scrutant l'ouest, je vois un fil scintillant à l'horizon, reflet du soleil d'or sur la Tour blanche! Nous sommes en vue de Tar Vallon, il n'y en a plus pour longtemps! Courage!
J'espère que l'ultimatum de la Tour me laissera quelques heures de repos, je ne suis pas en état d'affronté quiconque en ce moment! Je jette un coup d'oeil vers Aelghir, toujours pareil, son compagnon n'a pas l'air de souffrir autant du voyage que nous! il faudra être prudent avec lui.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Nous sommes arrivé au camp, dans un calme absolu. Le sergent Kress était arrivé à peine 3h avant nous et avait transmit l'ordre de préparer le camp pour notre arrivée. C'est donc avec rapidité que tout fut pris en main. Je descendis de Estar, ou plutôt, je me dépliais de ma selle avec grand mal, les membres engourdis et fatigués, essayant de garder ma dignité de chef devant mes hommes rassemblés pour notre accueil.
Soignez bien mon cheval, et les autres aussi! Une fois reposés vous les mettrez dans l'enclos des chevaux d'exceptions. Aidez à descendre le blessé!
Les Enfants m'accompagnant, étaient descendus eux aussi, et aidés par leurs compagnons, ils étaient enmenés vers leur casernement. L'homme aux yeux jaunes, aidait à manipuler Aelghir, comme si la route ne lui avait pas couté! L'équipe médicale du camp était en attente dans une des tentes, prette pour soigner les blessures que nous avions. L'homme loup jettait de fugitifs regards vers les clotures et le poste de garde, comme, à la recherche de quelqu'un.
Enmenez tous les blessés à la tente de soin, je vous y retrouve dans une heures!
plus bas:Sergent Tabbart, n'attachez pas ces hommes et laissez les libres dans le camp, mais ne les laissez jamais sortir et sans au moins 4 hommes chacun pour surveillance, ceci de jour comme de nuit. Et reforcé les gardes autour du camp!
plus fort: Alors Sergent, quelles sont les nouvelles de la région, j'ai reçu le décret, qu'en pensez vous?
Sergant Tabbart: Capitaine, lors de votre départ, une patrouille avait aperçue une délégation de la Tour partir vers l'ouest, surement le Cairhien, des Liges et des Aes Sedais. Cette délégation est revenu hier, mais plusieurs Liges étaient sur des brancards. Surement une attaque de trollocs, mon Capitaine.[/bleu]
humm humm,....... continuez
Sergant Tabbart: La région a été assez calme, sauf que l'on a dû cesser les fortifications suite au décret, la zone de l'auberge a été paisible aussi! rien d'autre à signaler mon Capitaine.[/bleu]
Merci Sergent, vous pouvez disposez.
Je partis vers ma tente, lentement pour ne pas montrer le claudiquement que la douleur dans mes pieds engendrait. Avec l'aide d'Igor, j'enlevais mes bottes en serrant les dents, j'avais dû me faire écraser les pieds par un trolloc, je ne sentais plus mes orteilles! Dans toute cette histoire, la Tour nous laissera surement quelque répis avant de relancer cette histoire de décret.
Igor, amenez moi une bassine, et de l'eau chaude et des sels, pour mes pieds!
ensuite je prendrais un bain, et j'irais à la tente voir les blessés.
Je me laissais allé en arrière sur le dossier de mon fauteil, laissant la fatigue me submerger.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Le bain m'a fait beaucoup de bien, revigoré quelque peu, je revets mon uniforme pour me rendre à la tente des soins. Mes hommes me saluent sur le chemin, j'ai un bon bataillon, les hommes sont courageux et disciplinés. A l'entrée de la tente, deux gardes écartent les pans de toile pour me laisser entrer. Deux autres gardes les arrières de la tente. Bien, mes consignes sont respectés. Sur cinq lits de camp, Aelghir, l'homme-loup, et trois de mes hommes étaient allongés et dormaient.
Alors comment vont nos hotes?
Major Ravrine: Nous leur avons tous donné une petite potion pour qu'ils dorment bien, afin de récupérer des forces, ils en ont pour la journée et nous leur en redonnerons demain. Le jeune homme va vite récupérer, ses bléssures sont superficielles, et elles guérrissent très vite. Mais, mon Capitaine, celui-ci ( en indiquant Aelghir), a une blessure plus sérieuse. Sa jambe n'est pas en danger, mais, la chair de la blessure est bleue foncée, et à cet endroit la jambe est froide, alors que son corps à de la température. Nous lui faisont des cataplasmes de plantes. Par contre son sommeil est troublé et il délire par moment.
Hum hum, et les autres?
Major Ravrine: Leurs blessures ont été soignés et ils se repose, ils seront sur pieds la semaine prochaine. Mais et vous Capitaine, voulez vous que l'on s'occupe de vous ?
Merci Major, mais je me suis déjà occupé de quelques coupures et coups, quelques bandes par-ci par-là! Et je ne peux pas me permettre un tel repos! D'autres affaires m'appellent! Quoiqu'une bonne nuit de sommeil ne sera pas de repos!
Major Ravrine: Et bien Capitaine, nous veillons sur eux!
Très bien , je vous laisse, a bientot!
mes pensées n'étaient plus qu'une énorme boulle confuse et c'est avec soulagement que je me glissais dans mon lit.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Noir... et si chaud ... Froid ... Je vois ... Que veut-il que je vois ? ... Ces terres ravagées ... stériles ... LA CORRUPTION ! ... La montagne atroce, la prison du seigneur de la nuit ... DES TROLLOCS ! Klian ! défends-toi ! ... Là-bas ! N'est-ce pas un demi-homme, un Myrddral ... Il me regarde ... Il vient ... pour la volonté de son maître ... Ma jambe ! peux pas courir, fuir ... REGARDEZ ! Les sceaux de pierre-à-coeur ... ils vont se briser ... Je brûle ... si mal ...
Des gardes étaient postés devant la tente. J'étais allongé à l'opposé par rapport à Aelghir, mais je l'entendais murmurer dans son sommeil....Je tendis l'oreille...
"Trollocs...Myrdralls....Seigneur de la Nuit"
Je ne saisit pas tout, mais su simplement que ces paroles révélaient que soigner cette blessure devenait trés urgent...
Je me levait pour aller jeter un oeil sur celle-ci, et su le faire sans bruit, afin que les gardes ne me repèrent pas. Et mon intuition ne m'avait pas trompé.
Bien qu'ayant senti leur présence depuis quelque temps, je commencais alors en esprit à chercher à établir le contact avec des loups...l'agitation d'Aelghir dans son sommeil m'alarmait.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'émergeai soudain d'un état d'inconscience dont je gardais toutefois un imprécis souvenir de solitudes désolées et terrifiantes, en fait plus une impression qu'une image . Dans la pénombre de ...
Une tente, oui, c'est ça, une tente, nous devons être dans le camp de Tharne, pas très loin de Tar Valon ... J'ai dû tourner de l'oeil . Je ne sens plus ma jambe ! Je tâtai le bas de mon corps et constatai avec soulagement que j'étais toujours entier . Ce fut alors que j'entrevis une ombre non loin de moi et je me raidis portant instinctivement la main à ma ceinture . Evidemment, j'étais désarmé mais je reconnus les yeux jaunes fixés sur moi et sus que pour le moment, je ne risquais rien :
- Klian ? Que fais-tu ? murmurai-je car il me semblait qu'il y avait d'autres dormeurs sous la tente et, de toutes façons, Tharne avait dû poster des sentinelles .
Entré dans le camp un peu plus tot pour faire du commerce, j'aperçoit soudain des yeux brillants dans la nuit et reconnait un certain Klian rencontré a l'ocasion.Sa présence chez les blancs manteaux n'augure rien de bon et la personne avec lui(un dénomé Aelghir me semble t'il)n'a pas l'air en grande forme.Je m'éloigne songeur
Un blanc manteau m'interpelle:
-Hé toi, c'est toi le colporteur.
-En effet,fit-je soti de mes pensées, mes marchandises vous interessent?
_J'ai entendu parler d'un objet alument instantanément du feu, c'est pour ma pipe et kan on est en patrouille il n'y a pas de feu.
_Je vois laissez-moi vous présenter ce tout nouveau briquet.
Je tent l'objet a l'homme interessé qui l'active aussitot.
Pendant quelques seconde rien ne ce passe et puis soudain il explose dans une gerbe de feu.
Un des fragment arache au passage tendis que les cheuveux du B.M prennent feu.
Se frapant la tete sur le sol il parvint à se les éteindres et, arme pointé, se dirigea rageusement vers moi.
Je tente bien d'argumenter que ce n'est pas moi qui ai fabriqué ce briquet et je lui offre meme une péruque pour remplacer ses cheveux et une oreilles en peau de souris, en vain.
Soudain il s'aperçoit qu'un des morceaux enflamés du briquet est en train d'incendier la toile d'une tente.
_MA TENTE, fit-il en fonçant pour l'éteindre tandis que celle d'a coté s'enflamait à son tour.
Profitant de ce répis je m'enfuit à toute jambe et, ma valise sur l'épaule, je décide de faire route vers le tonneau desincarné pour y récupérer mes anciens articles.
J'arrive galopant aux environs du camp ... ( assez loin , franchement , je n'ai pas pu resister .. Je deteste monter à cheval ..) .. Je laisse les chevaux attachés .. Ils sont plutôt calmes , le vent ne porte pas l'odeur des loups .... J'essaie de me concentrer pour contacter Klian , mais je n'ai jamais contacter un humain comme ça et je n'y arrive pas ....Je m'approche du camp prudement .. Tempête à déjà prevenu Klian de notre venu apparement ... Au abord du camp je grimpe le plus silencieusement possible dans un arbre pour obsever le camp .. Malgré la pénombre , j'y vois comme en plein jour ... Il doit y avoir plus d'une vingtaine de BM par ici , et plusieurs d'entre eux sont blessés ... J'aperçoit un colporteur se faire maltraité par les BM ... Apparement , un de ses gadget déconne...J'aperçoit une tente entouré de plusieurs BM .. Beaucoup trop encadrer .. Je croit que j'ai trouvé ou sont les prisonnier .. Assez loin de la bordure , pas fou les BM...Bon , ils semblent craindre une interventions d'autres frère-loup....Je décide d'attendre , pour voir quand les BM sont relevés de la garde , et si leurs attentions ne faiblis pas ...Mais il va faloir convaicre les loups ... Je prend mon courage , chasse ma lassitude , je les sens nerveux et impatients , ça va être dur ...
" mes amis , il faut attendre et surveilmer ..."
" Il faut liberer notre frère !
Nous pouvons y arriver !
Les conditions de chasse sont bonnes se soir! "
Devant leur envie de vengeance , j'ai envie de me laisser enporter et de partir .. Mais je ne dois pas ! Klian peut s'enfuir discraitement si on lui procure la diversion necessaire , mais pas Aelghir ! Il faut que nous restions pour attendre le momant propice !Je continu donc ma discution , en essayant d'être le plus ferme possible pour qu'il comprenne qu aujourd'hui , pour cette chasse , c'est poi le dominant .. JE décide des meilleurs techniques d'approches .. Mais c'est difficile , les loups n'ont pas envie de laisser leur place à une jeune humaine .Surtout le vieux mal qui a déjà une meute bien à lui .. Il ne faut pas non plus les faires fuir .. J'ai beaucoup de mal , mais finallement je parviens à les convaincres ....
J'arrive en galopant allègrement dans les champs avec la grâce d'un éléphant jovial (un peu comme dans le générique de la petite maison dans la prairie). Je m'arrête à quelques pas du poste de garde sous le regard inquiet des soldats qui pointent déjà leurs armes dans ma direction.
J'avance les mains écartées et paumes vers le ciel, geste de paix universel que ces brutes sanguinaires devraient comprendre. Du moins je l'espère.
Moi ami. Moi venir en paix. Vous comprendre moi ?
J'en fais peut-être un peu trop là...
Bien le bonjour messieurs ! Je me présente, JustBob, aubergiste à l'Auberge du Tonneau Désincarné. Je sollicite une audience auprès de votre capitaine, messire Noal Tharne. Il s'agit d'une affaire de la plus haute importance. Dites lui que j'ai des informations à lui transmettre.
J'attrape l'énorme outre de bière que j'ai passé à la taille et prend une belle rasade sous les regards envieux des soldats.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Klian, il m'a semblé entendre un sacré raffût vers l'entrée du camp ! Tu ne crois pas que des Trollocs repointent leurs nez sur nos traces ? Je commence à en avoir marre de ces bestiaux!
Pourquoi suis-je ici ? Je connais à peine ce Klian.
Quant à Aelghir... il n'a que peu d'estime pour ce que je suis et pourtant il me semble important de le préserver et de l'aider. Il pourrait être un facteur chaos qui poussera les puissances de ces pays à se dévoiler. Ce pion pourra être utile pour débusquer les pièces majeures. Je dois donc le préserver.
Et même s'il ne me sert à rien, j'aurai accompli une bonne action, ce qui est déjà pas si mal.
Je patiente tranquillement en sirotant ma bière et en espérant que cette attente ne sera pas trop longue. C'est que j'aimerai quand même être présent à la petite sauterie de la Tour Blanche. C'est important d'entretenir le relationship.
*Un baillement d'hyppopotame s'échappe de la gorge du Barbare.
Je ferai bien une petite sieste en attendant...
Tiens ? Ils ont pas l'air bien frais les gardes ? Un peu verdâtres... ils ne doivent avoir une bonne alimentation dans leur camp, les pauvres. Faudra que j'en touche un mot à Noal.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Klian, mais m.... ! Réagis ! Des Trollocs attaquent le camp ! Ce hurlement! Trouve-moi une épée . La mère de Tharne en pagne devant la Tour ! Ce BM m'a pris ma bonne Vengeresse !
Bon, ben, je vais faire une petite sieste. Allons sous ce beau pommier qui a miraculeusement échappé aux haches des BM.
Je m'allonge sur l'épaisse pelouse et ne tarde pas à m'endormir d'un sommeil de bébé.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
un bruit de feu qui ronfle, puis des cris d'alarmes... un beuglement énorme, (une vache dans un près ?) Mes yeux peinent à s'ouvrir, mais je sens le sommeil me quitter. A regret, je m'assois sur ma couche, me frotte les yeux pour en chasser les derniers signes de sommeils et je me lève. Igor?
mon aide de camp arrive et me salut. Mon Capitaine a bien dormi ? Oui, mais quel est ce raffu? d'où vienne tous ces cris ? et ne pouvez pas faire taire cette vache ?
Mon Capitaine, une colporteuse s'est introduite dans le camp pour faire du commerce avec certains des hommes et cela à mal tourné et une tente est en feu! les Enfants finissent de cerner l'incendie! Excusez mon Capitaine mais il n'y a pas de vache dans les environs. Vous avez peut être encore un peu mal au crane? Non! mon crane va très bien, je vous parle de ces beuglements que l'on entend!
ah cela mon Capitaine, c'est l'aubergiste du Tonneau Désincarné qui veut vous rencontrer depuis un moment! mais nous ne l'avons pas fait rentrer par mesure de sécurité! Comment vont les blessés? La blessure du chevalier s'arrange t-elle ?
Il a déliré pendant plusieurs heures mon Capitaine, mais apparemment son état semble meilleur! veillez à ce que leur gardiens soient remplacés souvent, ils doivent êtres en permanence sous bonne garde! Vous pouvez m'amenner l'aubergiste et mon petit déjeuné Igor, je vous remercie!
ROOOOOOOOOO hein quoi ? Nan ! laisse-moi, Jeeves, j'ai pas envie de jouer au scrabble !
ROOOOOOOOOOOOOONNNNNNNNNNNNNNFFFFLLLLLLLLLLLLLLLLLLL
-MONSIEUR !!!
Hein quoi ?
Deux gardes m'observent tandis que j'émerge de ma sieste. Ah ? Noal serait-il disponible ?
Oh c'est pas la peine d'hurler comme ça ! J'vous ai très bien entendu ! De quoi s'agit-il ?
Les soldats m'observent d'un oeil désaprobateur et répondent : - Le Capitaine est prêt à vous recevoir.
Parfait je vous remercie ! Allons-y !
Les deux hommes m'observent rapidement, certainement pour vérifier que je ne porte pas d'armes. En pagne et avec mon outre de bière, ils sont rapidement rassurés. Les naïfs ! Ils ne savent pas que par chez moi, j'ai été 5 années de suite champion de combat à mains nues, catégorie super-lourd. M'enfin, je ne suis pas venu pour en découdre.
Je pénètre dans le camp encadré par les deux hommes. J'observe attentivement les lieux. Le camp est parfaitement organisé, signe d'une armée disciplinée. Les tentes sont alignées au centimètre prêt. Je repère deux tentes qui sont gardées. On me dirrige vers l'une, l'autre doit donc être celle des prisonniers.
Noal m'accueille. A son expression, il doit juste sortir de son sommeil.
Je lui adresse un large sourire.
Bien le bonjour, Capitaine. Je vous remercie d'accepter de me rencontrer. Comment allez-vous depuis notre dernière rencontre ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Igor: Capitaine voici l'aubergiste! Je me lève pour accueillir JustBob
Bien le bonjour, Capitaine. Je vous remercie d'accepter de me rencontrer. Comment allez-vous depuis notre dernière rencontre ?
bonjour aubergiste, bienvenu dans mon camp, et merci de vous préocuper de ma santé! Je me remets de la longue chevauchée de la nuit dernière!
Mais asseyez vous donc!
Je repousse de côté mon plateau, pose deux tasses sur mon bureau Voulez vous une tasse de café ?
Je me rassois Que puis-je pour vous servir?
Toujours aussi cordial ce Capitaine. Malgré tout ce que j'ai pu entendre au sujet des Blancs Manteaux, celui-ci me paraît être un homme honorable. Mais je dois rester vigilant. Voyons voir si je suis toujours à la hauteur de ma réputation...
Je prendrai volontiers un café, merci. Cette inversion de rôles est amusante
Le Capitaine me sert puis s'asseoit en face de moi.
Il n'est pas homme à tergiverser et à jouer au plus fin. Soyons franc et rentrons dans le vif du sujet.
Ce petit frissonnement que je n'ai plus connu depuis si longtemps... j'avais oublié à quel point c'était excitant...
Je vais essayer d'être le plus direct possible et de ne pas vous faire perdre trop de votre précieux temps.
J'ai appris par un colporteur que Messires Aelghir et un homme dénnomé Klian étaient présents dans votre camp. Et je ne suis, malheureusement, pas le seul à avoir entendu cette information.
Je voulais savoir si ces hommes étaient retenus contre leur volonté. Messire Aelghir est un ami, quant à ce Klian, il est quasiment un frère pour Maître Elann.
Les rumeurs circulent vite, se déforment facilement et s'amplifient grandement. La présence de ces deux hommes dans votre camp pourrait provoquer plus de conséquences que nécessaire. C'est pourquoi je viens vers vous afin d'éviter des complications exagérées.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je sers une tasse de café et repose la cafetière en écoutant les propos de l'aubergiste Klian, l'homme loup s'appelle donc Klian!
J'ai appris par un colporteur...
Ahrrr, ce colporteur a donc réussit a espionner! c'est évident que cela va me poser d'autres problèmes, en plus du décret de la Tour, me voila avec un problème de tentative de libération sur les bras! Je comprends votre démarche, sans en comprendre le but, mais merci de vous inquiéter du bien-être de mes hommes! Ces deux hommes ne sont pas prisonniers, ils étaient blessés et je les ai ramenés. Je ne vous cache pas que j'ai quelques questions à leur poser, mais je ne les considères pas comme "prisonniers".
Puis-je savoir comment vous comptez m'éviter les complications, cher aubergiste?
Amusant. Il sauvegarde les apparences mais s'empresse de s'enquérir de ce que je peux lui offrir. Il semble prêt à négocier.
Allons-y. Cette affaire semble se dérouler au mieux.
Pour vous répondre en votre question : tout simplement en repartant d'ici avec Messires Aelghir et Klian.
Cela apaisera toutes les inquiétudes que les proches de ces individus pourraient avoir. Je ne parle des miennes car elles n'ont ici que peu d'importance.
Comme ces hommes ne sont pas retenus ici contre leur volonté, je suppose que nous pouvons aller les voir sans que cela ne vous pose de problèmes ?
Vous pourrez ainsi en profiter pour leur poser vos questions et bien évidemment je pourrai me porter garant par la suite que toute cette affaire s'est déroulée de façon cordiale.
Aelghir a continua à délirer mais tout le bruit qu'il pouvait faire ne dépassait pas celui qui agitait le camp au dehors de la tente. Qui peut donc se faire remarquer comme cela? Le
ne me fit pas rester longtemps dans l'expectative...
Mais pourquoi JustBob était-il là? Comment cela aurait pu être pour moi et Aelghir , car personne a par les loups, a ma connaissance, étaient au courant de la chose. Je pouvais raisonnablement étendre à mes frères et soeurs, mais leur discrétion les auraient fait taire...
Toujours est-il que soudain nombres de pensées de loups m'assayaient...Il y'en avait beaucoup autour du camp...Peut-être toute une meute! Et Tempêtte, qui venait de nous rattraper!
Et ils m'envoyèrent l'image d'XK. Bon, il y'avait donc ici JB, qui occupait le capitaine, et XK qui attendait le moment propice.
Or peut-être l'était-ce ce moment propice! Le capitaine était occupé, il faisait déja bien noir, la nuit était tombée depuis un temps déja.
Je suggérais aux loups de rester dehors discret, et fit passer à XK le message d'agir seule, tout au moins dans la phase d'observation, et de manière discrète (enfin, n'était-ce pas une évidence pour quelqu'un de notre éspèce?): si les BM voyaient les loups, ils ne nous laisseraient plus aucune chance.
Pour ma part, je n'avais que peu vu la configuration du camp, mais savais que notre tente n'était pas à la lisière. Les Enfants semblaient de plus être relativement nombreux.
Aelghir, malgré ce que pouvaient en penser les BM, ne tiendrait pas longtemps, peut-être même pas jusqu'au matin, qui arriverait dans quelques heures maintenant, et délirait de plus en plus gravement. Voila bien deux jours que nous étions au camp, et il était temps qu'il fasse un tour à la Tour justement...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
N'essayez surtout pas de me prendre pour un simple d'esprit! Je ne sais ce que mon prédécesseur à bien pu faire pour donner cette image des Enfants de la Lumière dans cette contrée, mais je ne suis pas idiot au point de vous remettre ces hommes avec une bonne poignée de main.
Ces hommes ont participés à d'étranges actions dans la Saldéa et j'aimerais savoir en quoi ils y sont impliqués!
Ils ne sont pas prisonniers, mais sous Ma protection. Et me prendriez vous aussi pour une bête cruelle, à vouloir participer à notre entrevue? La torture n'est pas dans mes habitudes Maitre JustBob!
D'ailleur je dois réglé cela ce matin, car j'ai d'autres occupations qu'eux!
Vous pouvez attendre ici, si vous le désirez, et vous pourrez repartir avec eux ensuite.
Et bien au moins cela a le mérite d'être clair.
Je dois me hâter. Je sens que la situation peut devenir explosive d'un moment à un autre.
Un rire involontaire s'échappe de ma gorge.
Capitaine, vous avez mal compris mes propos. Je n'ai jamais pensé un seul instant que vous alliez torturer ces hommes ! Si je souhaite participer à cet entretien c'est tout simplement que je suis moi aussi assez curieux d'en savoir un peu plus sur les raisons de leur présence ici.
En revanche, je crois que vous faites erreur sur un point. Vous n'avez que peu de temps devant vous pour régler cette affaire. A l'heure qu'il est, la Tour Blanche doit déjà être informée de la présence de ces deux hommes dans votre camp. Compte tenu de décret prononcé, cela peut parfaitement constituer un très bon prétexte pour vous déloger d'ici. Quant aux amis de ce Klian... je préfère ne pas imaginer ce qu'ils pourraient tenter.
Allons voir ces hommes, posez vos questions et je repartirai sur le champ avec eux. Vous aurez obtenu ce que vous voulez et nous aurons peut-être évité le pire.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RP OFF bon, apparemment, d'après Klian, je délire de nouveau . Eh bien, allons-y .)
RP ON :
Je tendis la main vers mon épée mais n'étreignis qu'un vide glacé . Je me laissai retomber en arrière, la respiration oppressée et sifflante . Un tambour résonna dans ma tête comme si une armée de créatures monstrueuses montait contre moi . Une pointe de feu naquit dans ma blessure et fulgura dans ma jambe puis dans ma colonne vertébrale jusqu'à la base de mon crâne . Je m'arc-boutai en hurlant, du moins crus-je hurler, ou ai-je seulement geint ? Le Ténébreux plantait ses crocs dans mon cerveau !
- Galldrenn ... Maélia ... Galldrennnn ! Non, tu ne m'auras pas ! Tu es mort ... mort ... ce ne peut être toi !
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Malgrès toute la sympathie que j'ai pour vous, Maitre JustBob, je ne peux pas vous autoriser à voir les deux hommes pour l'instant, cela nuirait à mon autorité mais je vais tenir compte de votre conseil concernant la Tour Blanche, vu que vous êtes au courant du décret rien ne reste donc secret dans ce coin? , c'est vrai qu'ils doivent nous surveiller de près!
Je ne tiens pas à avoir une guerre sur le dos! La vie des mes hommes est pour moi, plus précieuse que celle de ces deux individus.
Qu'entendez vous par "Ce que les amis de ce Klian pourraient vous faire ?", ce n'ai pas les trois ou quatres hommes-loups et le gamin de l'auberge qui peuvent faire peur à 200 Enfants de la Lumière!
A vrai dire, je n'en sais rien mais les rumeurs sur les Frères-Loups sont inquiétantes. Autant une négociation avec la Tour Blanche peut éventuellement s'envisager, autant avec ces étranges individus cela me paraît compromis.
Pressons. Je sens qu'il me reste plus beaucoup de temps.
Bien. Puisque nous ne pouvons pas nous entendre à l'amiable, je propose de vous acheter leur libération. Non pas avec de l'argent mais avec une information qui devrait vous intéresser. Je vais être direct, cette information peut vous permettre de vous lancer sur les traces d'un Réprouvé.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Ah ah ah! seriez vous de la même famille que les Frêre-Loups comme vous dites ? Et maintenant! si je voulais vraiment votre information comment pensez vous vous en tirer avec 200 soldats autour de vous? !
Je ne pense pas m'en tirer et je n'essaierai pas d'ailleurs. Mais vous n'aurez pas cette information pour autant. Ou en tous cas trop tard.
D'ailleurs, je ne comprends pas votre réaction. Je vous échange une information capitale contre deux hommes qui n'ont pas grand chose à vous apprendre, qui de toute manière ne répondront jamais à vos interrogations, même sous la torture, et dont la présence ici ne peut que vous causer des ennuis.
Cela me semble honnête ?
Ne réagissez pas de façon aussi primaire et utilisez votre intelligence.
En cinq minutes, tout cela sera réglé et vous pourrez vous lancer sur la piste du Réprouvé. En ma compagnie si vous le souhaitez d'ailleurs.
Enfin demandez-vous pourquoi je viens ici sans crainte de ce que vous pourrez me faire subir ou de ce que la Tour Blanche me fera payer ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Comment pouvez vous dire que ces hommes n'ont rien d'intéressant?
J'ai eu affaire à deux reprise au Chevalier Aelghir en plein combat avec des trollocs et en Saldéa, Messire Klian à été soupsonné d'avoir mis le feu à une ferme juste avant l'attaque des trollocs, vous ne pouvez nier que ces deux hommes ont des choses à me dire ?
je me lève de mon siège, passe derrière et fait quelques pas, je m'arrête et regarde cet homme dans les yeux Et plus je vous écoute et plus je me dis que vous êtes venus ici parce que vous n'avez rien d'autre à perdre! pour avoir de l'aide, et que la Tour ne vous écoute pas ? est ce que je me trompe ?
si vous avez besoin d'aide pour vous battre contre les ténébres alors même sans marché, je suis prêt a vous aider!
si je veux interroger ces hommes, c'est que j'étais présent lors de l'attaque de votre auberge et que j'ai une peur indescriptible. Notre vie en tant qu'Enfant de la Lumière est vouée a défendre la Lumière! et je ne vaux pas laisser cette région ou toute autre, comme la Saldéa, sans défense contre les forces du ténébreux.
Et pour cela j'ai besoin de renseignements, mais je ne suis pas une brute, croyez moi!
J'ai bien fait de ne pas me laisser impressionner. Il est possible de s'entendre avec cet homme. Plus ça va, plus j'éprouve du respect pour lui.
Mais la partie n'est pas terminée.
Je vous crois Capitaine. N'ayez aucuns doutes à ce sujet.
Et pour répondre à votre question, je dirai oui.
J'ai été baigné dans ce Machin Shin (ou un truc du genre) et je comprends votre peur. Je pense être mon devoir d'affronter l'engeance ténébreuse au mieux de mes moyens.
En effet, comme les membres de la Tour Blanche sont manifestement plus intéressés par la contemplation de leur nombril que par la lutte contre le Ténébreux, je porte mes espoirs sur vous.
Oui, je suis déçu. Et en colère. Ces personnes n'ont pas réagi à la disparition de leur Amyrlin. De la femme que j'aime. De là à penser que cette disparition vient à point nommé pour assouvir les ambitions de certains ou certaines...
Le Dragon est annoncé, un Réprouvé en liberté, des Trollocs s'aventurent dans le banlieue de Tar Valon et leur Amyrlin a disparu. Et à cet instant même, ils fêtent le mariage de deux de leur membre.
Comment faire confiance ? Comment croire qu'ils pourront opposer une quelconque résistance au Réprouvé ?
On me dit de les craindre et de les respecter... je n'éprouve que colère et mépris.
A votre franchise, je réponds par la franchise.
Sans même savoir que vous reteniez ces deux hommes, j'étais sur le point de vous livrer cette fameuse information.
Leur présence ici m'a décidé. De la façon dont vous réagirez à ma témérité dépendait la confiance que j'aurai en vous. Libérez ces hommes et celle-ci vous sera acquise.
Croyez-moi, je doute que ces hommes puissent vous apporter des informations utiles dans votre lutte. Et quand bien même, elles ne sont que futilités par rapport à ce que je vous apporte.
Si vous persistez dans votre idée de les interroger, et cela malgré le temps précieux que cela vous fera perdre, je vous suggère une nouvelle fois de le faire en ma présence. Cela ne peut pas vous nuire et pourra, peut-être, les inciter à plus de coopération.
Réfléchissez vite ! Chaque instant est crucial.
Vous pouvez suivre la piste du Réprouvé, le retrouver ou, au pire, contrecarrer ses plans. Et peut-être même, si la chance est avec vous, mettre la main sur l'Amyrlin...
Et, oui, c'est bien là mon but. Vous avez devant vous un fou. Un fou d'amour.
Ouch ! J'ai fait fort sur ce coup. L'une de mes meilleures prestations. Un peu trop grandiloquent sur la fin mais je trouve le couplet sur la Tour Blanche plutôt pas mal.
J'adresse un sourire goguenard au Capitaine.
Bon ok, c'est un peu trop mélodramatique mais l'idée est là.
Pour vous allécher un peu, mon information est liée à l'assassinat de l'ancienne Amyrlin, Dame Aramina, qui, comme vous le savez peut-être, a été tuée par un Réprouvé.
Vous voulez en savoir plus ? Libérez ces deux hommes.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Un réprouvé? un réprouvé est libre, la guerre ne va pas tarder alors? Vous semblez les connaitres, et si vous me dites qu'ils n'ont rien de spécial, alors je vais vous croire, mais allons leur poser quelques questions qui m'intriguent!
Ensuite nous verrons ensemble, ce que l'on peut faire contre les ténèbres!
je prends ma cape sur une patère et la passe sur ma cotte de maille, Vous me suivez?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
J'attrappe le fourreau de mon sabre au passage, et m'élance vers le centre du camp d'où proviens l'alarme! Surtout Maitre aubergiste, restez derrière moi, ne faite rien qui pourrait vous faire passer pour hostille, mes hommes ne vous connaissent pas et dans un combat ils pourraient vous attaquer!
Suivez moi, ...... par ici!
Nous arrivons vers la tente des deux hotes, Les Enfants sont tous armes au clair, ertournant le camp dans toute les directions, les chevaux hénnissent dans le fond du camp! Sergent Tabbart: Capitaine, on vient de retrouver 4 corps dans le camps, des Enfant qui étaient de garde et un qui était en faction devant la tente des deux hommes, Capitaine !
Où sont ces deux hommes Sergent?
Sergent Tabbart: Euh, il n'y a pas de traces d'eux, Capitaine ! Juste des empreintes dans toutes les directions, je n'y comprend rien Capitaine, comment ont-ils pu disparaitre, malgrès tous les hommes qui les surveillaient!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Une gifle glacée me tira de ma torpeur . La pluie par rafale mouillait mon visage . Je m'en étonnai vaguement . Ma joue reposait sur la crinière rèche d'un cheval . Néro ?
Vers quels supplices me conduisaient les démons de mon délire ?
Le vent soufflait en tempête, l'orage grondait tout autour de moi . Je me débattis dans mon nouveau cauchemar mais des bras, semblait-il, me redressèrent et me retinrent sur le cheval qui allait à une allure rapide . Je sentis la présence d'autres chevaux encadrant le mien. Le choc des sabots se répercutait dans mon crâne douloureux ...
Rappel de l'histoire (posts éffacés) (tout cela est expliqué plus préscisément dans le post suivant):
Aekar, déguisé et avec aucun moyen de le reconnaître s'est faufilé dans le camps, et tuant quelques gardes, a réussi à nous libérer, Aelghir et moi.
La suite...
Sans aucun moyen d'agir autrement, j'avais laissé Aekar derrière moi aux prises avec les gardes. Un, deux, trois enfants à terre, mais d'autres qui arrivaient. Ils ne tarderaient pas à déduire, au vu de l'habileté d'Aekar, ce qu'il était.
J'installais Aelghir sur un des chevaux, puis montais sur un second et envoyait le cheval restant vers le lige, qui compris de suite, courant à sa rencontre, poursuivi en la circonstance par 4 Blancs Manteaux. Le capitaine n'allait pas tarder à être alerté par le bruit...si ce n'était déja le cas! Mais je n'avais pas le temps de me retourner pour regarder.
Me ouïe me confirma cependant qu'Aekar arrivait.
Tout était allé vite. Le lige nous avait libéré.
Prenant un peu d'avance, Aekar, sur un cheval, et moi tenant Aelghir sur un autre, tentions de sortir au grand galop du camp des blancs manteaux.
[hors RP] XK ne semble pas être là, j'abandonne donc cette "piste narrative"
RP OFF : Bon post JB, mais deux cris furent entendus ceci dit : ALERTE !
suivi peu après de...
POUR LA REINE TENOBIA !!
..ce qui, en l'occurrence, affirme une couverture (sinon insuffisante j'en conviens).
Klian --> Je ne pense pas pouvoir amener mes chevaux au beau milieu du camp BM Klian je les avais laissé en bordure de forêt et les avait sifflé. Je comptais sur les loups pour passer et effrayer les chevaux des BM avant qu'ils ne les montent ; mais XK n'étant pas là... on peut donc au galop croiser des cavaliers, mais une fois en dehors du camp.
Résumé des posts précédents... (rappel des posts disparus)
Tout se bousculait... jusque là, il avait été facile de tuer la sentinelle extérieure par derrière alors que JB poussait un hurlement... de prendre sa cape, ses armes et son heaume en se cachant dans la cape des Liges, puis de dissimuler le cadavre sous sa cape aux couleurs changeantes, en la laissant là dans les ombres près d'une tente à l'extérieur du camp. Et de un.
Aekar portait sous cet uniforme une cotte de maille et un tissu frappé du blason de la Saldea ; l'uniforme des soldats de la reine Tenobia. Cela allait servir plus tard.
La deuxième partie de la mission fut plus difficile : repérer la tente des prisonniers comme étant l'une des deux tentes gardées, s'en approcher, déguisé dans sa cape de soldat blanc-manteau. Dire à l'un des deux gardes en faction, le plus gradé, que le Capitaine Noal le demandait immédiatement, et le remplacer en attendant en faction devant la tente. Dire à son collègue, et c'était peut-être vrai, que le Capitaine allait inspecter les prisonniers sous peu et qu'il fallait vérifier leur état. Suivre ce garde hésitant en entrant dans la tente ; plonger sa dague en plein coeur. Et de deux.
Les complications venaient surtout de l'état critique d'Aelghir. C'était un imprévu. De quoi justifier d'annuler la mission, mais il était trop tard, il y avait un corps qu'on ne pouvait cacher. Il fallait agir vite. Aekar donna l'équipement de ce second soldat à Klian qui devint un second blanc manteau, et ensemble ils escortèrent Aelghir à l'extérieur en le portant, comme le prisonnier malade qu'il était. C'était là la phase trois, la plus dangereuse.
Bien évidemment, leur trajet - qui loin d'aller directement vers la tente du Capitaine Noal, faisant un large crochet approchant de l'extérieur du camp - pouvait susciter la curiosité. Mais par chance, ce ne fut qu'aux abords de l'extérieur du camp... si près de la sortie et du premier corps de la sentinelle... que cela devint critique : un soldat pris l'initiative d'en appeler un autre et de s'approcher en les hélant. Impossible de les convaincre cette fois, nul mot ne pourrait justifier qu'ils soient si près de la sortie, avec un prisonnier. Et un seul regard de près à Klian les feraient le reconnaître.
Aekar dut jouer un jeu moins subtil. S'approchant d'eux comme pour leur parler, il frappa et tua le premier. Et le second eut suffisamment de discipline pour crier "ALERTE !" au lieu de se battre. Il en mourut, mais avait fait là bien pire que de tirer son épée.
L'alerte était donnée. Se battant en hurlant "POUR LA REINE TENOBIA !" Aekar tua un dernier soldat qui sortait de sa tente, l'esprit embrumé par le sommeil, vêtu de ses seules chausses et d'une épée nue.
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La suite maintenant... et la fin du résumé
Le Lige siffla ses chevaux, par deux fois. Erra à travers les tentes proches pour en couper les attaches. Puis se replia alors que les Blancs Manteaux se rassemblaient. Aekar jeta sa cape de blanc manteau, révélant son uniforme de soldat, reprit sa cape de Lige qui cachait le premier cadavre et se la fourra avec empressement dans l'espace entre mailles et tissu devant le ventre pour la cacher. Tout ceci se passait en un éclair, mais chaque seconde pouvait aussi leur coûter la vie. Au moment où les chevaux arrivèrent enfin, Klian monté ayant jeté Aelghir en travers d'un autre cheval, Aekar se jeta en selle...
Mais à peine fut-il debout et au galop que des flèches sifflèrent. Il sentit l'une lui transpercer la cuisse.
Une chance que ce fut moi et non le cheval... pensa Aekar en sentant le Vide trembler, en luttant pour le conserver et oublier la douleur, et se lancer en plein galop, droit vers la forêt.
Son projet était d'amener les chevaux à travers un terrain humide puis un petit cours d'eau qui se trouvait à une lieue de là au nord, de le longer sur une demi-lieue entière pour semer d'éventuels limiers, et qu'une fois seulement la piste dissipée, perdue, de bifurquer vers l'est sur la route de Tar Valon. Il avait prévu à l'origine un chemin plus prudent, mais l'état d'Aelghir demandait de prendre des risques pour s'y rendre plus vite.
Au sommet d'une lointaine colline surplombant le camp des blancs manteaux, un détachement d'hommes et de femmes à cheval ne cherchant visiblement pas à être discrêts apparait.
L'étendard de la Tour Blanche flotte au dessus d'eux, maintenu déployé dans les airs, insensible au vent, comme suspendu par des fils invisibles.
Le groupe se rapproche et se révèle être l'avant garde d'une compagnie d'une centaine d'hommes.
10 femmes encerclées par une quinzaine de cavaliers drapés dans une cape multicolore s'avancent presque jusqu'aux portes du camp pendant que le reste du "bataillon" attend à 300 pieds de là.
Une femme semble mener le petit groupe. Son visage pâle sans age, encadré par une épaisse cheveulure brune, est froid et impassible. Elle porte sur ses épaules, au dessus d'une cape noire et or, un châle rouge. Elle s'arrête avec les autres femmes à 20 pieds environ du camp, fait signe à un des cavaliers qui l'entourent de s'approcher et lui parle.
Après avoir signaler à ses compagnons de rester près des femmes, le cavalier galope ensuite vers les gardes stationnés devant l'entrée du camp, il s'agit du capitaine Fargan.
Ce que vous ne pouvez voir : Les hommes et femmes à portée de tirs sont protégés par des boucliers d'air invisible. Les 10 femmes présentes ont embrassé la vraie source et se tiennent prêtes à tisser.
Le capitaine Fargan est entouré de flots d'air très laches, prêts à se nouer en cercle autour de lui pour le protéger en cas d'agression.
Le capitaine Fargan galope jusqu'au camp et s'arrête devant les gardes pour s'adresser à eux d'une voix forte.
Capitaine Fargan: L'ultimatum fixé par Tar Valon pour que vous leviez votre camp a expiré. Krystel TERNYL de Tear, honorable représentante de l'Ajah rouge et porte parole de la Tour Blanche exige une entrevenue immédiate avec votre Capitaine.
Tiens ? Voilà la cavalerie ! Houla ! ça sent mauvais !
Je dois me dépécher ! J'attrape le Capitaine par le bras et lui parle rapidement.
Ecoutez-moi !
Un message a été découvert sur le cadavre de l’ancienne Amyrlin. Rédigé dans un langage très ancien et peut-être de la main d’un Réprouvé sinon de quelqu’un de très important.
« Moi je vous ordonne de trouver quelque chose pour libérer de la tombe un frère de l'ombre, attendant dans la ville du Soleil ou les bâtisseurs ont travaillé. »
D’après ce que j’ai compris le lieu évoqué serait en Cairhen. Il s’agit peut-être d’un piège à l’attention de la Tour Blanche et soyez méfiants car la Tour Blanche risque de se douter que je vous ai transmis la teneur de ce message. A vous d’être le plus malin.
J’espère que cela pourra vous être utile… en tous cas j’aurai fait de mon mieux.
Bon courage…
Oui, j’espère que ça pourra lui servir. Et j’espère qu’il se sortira indemne de cette mauvaise passe.
*Profite de l'attention porté a Eltharion pour m'introduire dans le camps*
Ils vont voir ces B.M je vais leur montrer ce qu'il en coute de de ruiner un Damar Niar Niar Niar(tousse tousse tousse)
Je vais leur ofrir une dégustation de Paté de saucisse en croute dans des petits pain dans leur soupe qui va leur donner envie de se trancher le Bide.
Perché sur Fléau, auprès de la disaine d'AS, a son attention partagé entre le camps des BM et la surveillance discrete Krystel TERNYL Sedai. Car si protéger la délégation était sa mission principale, garder un oeil sur la soeur rouge était la seconde.
C'était une femme aux traits dures at aux manières qui l'étaient tout autant. Elle avait une certaine autorité au sein de la Tour, même sans les titres pour la légitimisé.
Les Gaidins la respectaient, mais ils l'évitaient, non par peur - la seule peur qui reste à un lige est l'insouscience permanente de la femme à laquelle il est liée - mais parce qu'il suffisait de la regader pour comprendre qu'il s'agissait d'une femme dangeureuse.
Connaissait les raisons qu'avait eues Lux et Nayla à accepter que cette femme conduise la délégation, ou en partie au moins, et n'aimait pas ca. Trop de chose pouvaient mal tourner à la suite des évènements d'aujourd'hui.... et finalement les BM n'était qu'un problème de second ordre.
De toute facon cela n'était pas de son ressort.... reprend sa surveillance attentive.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
arhhh!! ce n'est pas possible, retrouvez ces hommes!
Sergent Tabbart: Capitaine, ils s'enfuient à cheval! ils viennent de passer en force le poste de garde, ils foncent vers la forêt! Poursuivez les! Rattrappez les! Aussitot, 4 Enfants chauvauchent à la poursuite des fugitifs Sergent Tabbart: Capitaine, sur la colline là-bas! des cors sonnent et le bout d'un étendard pointe à l'horizon Il ne manquait plus que ça! Voila la Tour, quelle journée! Préparons nous à les accueillir, et prévenez les hommes, qu'ils soient sur la défensive!
d'un geste l'aubergiste attire mon attention et me délivre son message,
Mais, pourquoi
J’espère que cela pourra vous être utile… en tous cas j’aurai fait de mon mieux.
Vous ne restez pas pour accomplir cette quête avec moi?
Qu'est ce qui précipite vos révélations, vous êtes en sécurité dans mon camp!
Sergent Tabbart: Capitaine, un messager désire un entretien d'une émissaire de la Tour
Quelle entre, mais avec un seul Lige!
Maitre JustBob, qu'aller vous faire en fin de compte, je pensais que cette quète vous tenait à coeur?
Alors là, pour le coup je suis surpris ! Je ne m'attendais pas à tant d'empressements... et tant de confiance.
Réfléchissons vite !
Si je vous informe rapidement de cela, c'est pour vous inciter à préserver votre vie et à ne pas la risquer inconsidérément.
Je désigne du doigt la troupe de Tar Valon.
Vous avez un message important à livrer et à exploiter maintenant.
Oui, je vous accompagnerai. Avec grand plaisir. J'ai dit ça moi ? ça y est je suis vraiment cinglé !
Mais je dois conserver pour le moment ma neutralité vis-à-vis de la Tour Blanche. Elle peut toujours être utile.
J'affirmerai donc que je retourne à l'Auberge et j'y retournerai. De toutes façons j'ai des dispositions à prendre pour mon absence. Vous n'aurez qu'à me transmettre discrètement un lieu de rendez-vous dès que vous vous sentirez prêt à partir en quête et je vous rejoindrai sur le champ. Enfin, c'est pas forcé que ce soit un champ le lieu de rendez-vous, hein. Cela vous convient-il ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
J'ai la resopnsabililté des ces hommes et je ne joues jamais avec leur vie ou la mienne, Maitre JustBob!
C'est d'accord, je vous ferais parvenir un message pour vous signalez l'avancement des recherches ou un départ. Mais vous connaissez le contenu du décret, je ne crois pas que cette délégation de la Tour vienne pour sauver votre peau, mais pour nous mettre dehors! Enfin nous verrons bien, passer par le portillon nord, vous passerez inaperçu!
Enfant Bertrando, accompagnez l'aubergiste hors du camp, par derrière!
Si cela ne vous dérange pas, je vais rester avec vous. Je ne crains pas que la Tour Blanche sache que j'étais ici, j'ai une bonne explication pour cela.
En revanche, une dérobade discrète éveillera leurs soupçons. Je suis persuadé que le camp est surveillé de très près et je ne veux pas prendre le risque d'être découvert dans ce qu'il semblera être une tentative de fuite... comme si j'avais quelque chose à me reprocher.
Je répondrai simplement à leur curiosité et nos chemins se sépareront Capitaine... pour l'instant.
Ah ? C'est rigolo... la Tour Blanche installe un camp à l'entrée de votre camp ?
Un dernier mot... merci pour votre confiance.
Je recule de quelques pas et fait mine de m'intéresser à ce très intéressant cailloux qui traîne par terre.
Ooooooooh ??? Comme c'est zoli ! Y a des petits cristaux qui brillent dans le noir ! Que c'est beau la nature !
Oh ! Là un autre caillou...
Il est moins zoli mais il a une forme rigolote, un peu en patate... Tiens, ça me rappelle quelqu'un ? Ah oui ! On dirait mon nez !
Comme c'est cocasse...
Et là ? C'est quoi ?
Splotch !
Du crottin de cheval... que c'est con la nature quand même... 'culé de canasson !
RP OFF : ça serait pas mal qu'on sache où en sont nos évadés. Dans la forêt ? Coincés dans le camp cernés par des BM ?
Fargan écoute les gardes puis transmet le message à Krystel.
Celle-ci descend de cheval et fait signe aux soldats du premier rang de la rejoindre. Elle leur parle dès qu'ils approchent et ils s'activent immédiatement : ils emmènent son cheval, apportent de lourds sacs, en sortent une grande toile et commencent à monter une tente à 50 pas de l'entrée du camp.
Liges et Aes Sédaïs descendent à leur tour de cheval. Des hommes montent à l'attention des femmes sans age des chaises pliantes en bois et tissus et elles s'installent près du futur emplacement de la tente. Krystel s'adresse au capitaine puis prend place juste au milieu des autres A. S.
Le capitaine Fargan revient vers les gardes : "Vous êtes ici sur nos terres, votre camp ne devrait déja plus être, aucun membre de la Tour n'y pénètrera sauf pour le détruire si nécessaire. Que le capitaine Noal Tharne se présente immédiatement dans la tente de notre délégation. Qu'il emmène avec lui autant d'homme que bon lui semble, ceux qui ne pourront rentrer dans la tente resteront autour.".
En moins de 10 minutes la tente est montée et Krystel accompagnée de 5 AS y pénètrent pendant que des hommes transportent chaises et coffres qu'ils viennent de décharger à l'intérieur.
Les liges accompagnés de 5 A. S. restent à l'extérieur.
Les personnes aux postes de guets et situées en hauteur pourront repérer que quelques gardes de la Tour (une dizaine) se déploient tout autour du camp en éclaireur.
RP OFF: Ouah, que de choses! Le RP bouge bien!
Par contre, j'ai une demande pour que tout soit clarifié.
Est-il possible de séparer les topics?
En gros, tout ce qui concerne l'arrivée du contingent de la Tour peut-il être mis dans un autre topic?
Il ne devrait pas être trop difficile de suivre les deux fils jusqu'à ce que l'intrigue de triste méprise prenne fin, et cela devrait tout rendre plus clair.
Je pensequ'avec tout ca (ouf, merci Méliane), on devrait pouvoir, Aekar Aelghir et moi sortir du camp pour se jeter dans vos bras, et tout cela dans la clarté. Je ne sais pas ce que va me faire cette soeur rouge, mais je n'ais pas le choix.
En clair, on laisse JB, Aekar, Aelghir et moi dans ce topic pour l'instant, jusqu'à un éventuel contact avec la Tour Blanche de chacuns de nous.
Je créerais un autre topic lorsque nous trois arriverons dans leurs bras, et JB et Noal vous pouvez utiliser le topic du camp des BM (pour pas trop tout de même multiplier) ou un autre créé pour l'occasion.
Enfin si vous trouvez que c'est mieux que tout reste ensemble, c'est possible...mais peut-etre que deux topics séparés avec des résumés seraient plus judicieux.
Par contre il faut faire ca avant que tlm ais trop posté!
PS: les blancs manteaux s'en prennent plein la tronche...hehe, z'avaient qu'à pas venir trop près de Tar Valon.
pps: Aekar e vais corriger mon post
ppps: J'essaye de comprendre aussi Aelghir, mais j'ais pas finis de tout lire...je sens qu'on va y arriver lol
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'avais froid, j'avais mal, j'avais peur .
Est-ce que je révais ?
M'emmenait-on pour me livrer aux amis des ténèbres, aux complices de ce Galldrenn dont la mort me fit jadis étrangement souffrir .
Le cheval fit un écart et j'eus soudain la sensation atroce de tomber sans pouvoir me retenir dans un gouffre sans fond .
Je m'accrochai à la crinière emmélée et serrai les dents pour ne pas crier . Où étions-nous ? Quelqu'un me retenait pour m'empécher de choir . Klian ?
Nous étions enfin sortis du camp des blancs manteaux et je constatai étonemment nous n'étions pas poursuivis. Trop occupé à tenir Aelghir et a regarder en arrière, je n'avais pas aperçu cela. Mais Aekar lui, avait bien vu, et changeait déja ses plans. Nous foncions vers la colline sur laquelle trônait, bien visible, l'étendard de la Tour Blanche.
Sauvés...Je l'éspère...
*ne trouvant pas la bonne tente(celle de la cuisine), je suis obligé d'en trouer une au hasard dans un coin pour m'y faufiler.
A demis rentré cette nouvelle tente j'aperçoit JustBob qui sort.
Un autre personnage, un oficier blanc manteau à l'air fier mais dangereux,a le dos tourné. Ayant débouché sous un siege, peut etre passerai-je inaperçut? Sinon...*
_Puisse la lumière l'aveugler, chuchotais-je.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Dans ce cas restez, JustBob, je vous laisserais vous expliquer sur votre présence ici!
Sergent Tabbart : Capitaine, le messager dit que c'est vous qui devez vous présenter dans leur tente! Je convoque les Enfants d'élite?
Oui, je veux 5 hommes avec moi et mon cheval et un pour l'aubergiste! J'irais donc! Des nouvelles des évadés?
Sergent Tabbart : ils se sont enfui vers les bois , Il y avait trois fuyards, et un Enfant en a blessé un à la cuisse, Capitaine, on les suit toujours!
Un seul homme ?? Alors ce doit être un lige! La tour est mélée à cela alors!
JustBob, vous me suivez?
Nous montons sur les chevaux et sortons du camp en direction de la tente de la Tour, milles idées me passent dans la tête. La Tour a commandé cette évasion, ces hommes avaient donc quelque chose à cacher? je verrais bien! Nous arrivons, descendons de cheval non loin de la tente. Elle est gardé par plusieurs liges et des soldat surveillent les environs. Quatres de mes hommes restent devant la tente et l'Enfant Brinn nous accompagne
J'acquiesce en silence à la question de Noal.
Je le suis en prenant l'air un peu ennuyé et un peu paumé de celui qui se demande bien ce qu'il fout ici.
Au passage, j'adresse un salut accompagné d'un sourire aimable au capitaine Fargan. Curieusement, lui, qui d'habitude n'hésitait pas à me saluer et à échanger quelques mots avec moi lors de mes fréquentes visites à Tar Valon, se contente de hausser un sourcil d'étonnement en me voyant. Son expression semble grave... il n'a pas l'air très à l'aise ce garçon... Est-ce la perspective d'une confrontation avec les Blanc Manteaux qui l'inquiète ? Probablement pas... peut-être est-ce la proximité de toutes ces Aes Sedai et de cette Krystell ? Ce que j'ai entendu au sujet des Soeurs Rouges n'est guère engageant...
Bon, ben, je dois bien y aller maintenant. Cela promet d'être intéressant et tumultueux...
Prenons une bonne rasade de bière tant qu'il est encore tant !
RP OFF : Attendez, qui a dit que je voulais foncer vers une tente officielle de la Tour, surtout nantie d'une Rouge pour commander cette délégation ? La Tour elle-même n'était pas au courant de mes ordres officiels. Hors de question que je me rende là-bas dare-dare Noal ! Ce serait être clown plutôt que Lige... et compromettrait la position de la Gardienne, sans compter qu'en plus les Rouges confisqueraient les prisonniers aussitôt.
Ces AS ne sont pas là pour soigner Aelghir, c'est d'une rare évidence, c'est à Tar Valon même que je ramène les prisonniers, aussi discrètement que faire se peut. Et puis, à quoi bon me rendre si discret si c'était pour ensuite me placer devant votre camp dans une tente officielle...
RP OFF : Partis dans les bois, s'approchant d'un cours d'eau que nous allons suivre sur une lieue pour perdre limiers et poursuivants éventuels, avant de bifurquer en direction de Tar Valon. Klian s'est trompé dans ce qu'il a écrit et s'il a l'intention de foncer vers cette tente je compte bien l'en dissuader, aussi critique que soit la blessure d'Aelghir.
Par contre, c'est vrai que les soldats savent m'avoir blessé à la jambe, d'une jolie flèche d'autant plus embêtante qu'il me faudra un moment avant de trouver une Aes Sedai pour me soigner.
Euh, bah non tu ne l'as pas inventé, pour ma part ma remarque était générale et s'adressait à l'ensemble des protagonistes et surtout à Klian, qui, il me semble, a choisi le premier cette issue.
Aekar ne jeta qu'un seul regard en direction de la délégation de la Tour. Et un regard lointain qui plus est, alors qu'il vérifiait la position de ses poursuivants...
"Ils nous suivent toujours"
Alors que Klian semblait se diriger, soulagé, vers le camp de la délégation encore lointaine, Aekar l'arrêta aussitôt.
"Hors de question de se rendre là-bas", lança le Lige d'une voix froide. Le Lige prit une seconde de plus pour regarder le frère loup dans les yeux. "Ne vous approchez surtout pas de cette tente. Ni d'autres Aes Sedai que celles à qui je vous amènerai. Il en va DE VOTRE VIE !"
Puis Aekar guida le groupe de nouveau au nord à travers bois. Ils finirent par atteindre le cours d'eau tant recherché. Un petit ruisseau, mais qui les aidera. Ils suivirent le cours d'eau pendant près d'une heure entière, vers le nord-nord-est. Le Lige jetait de temps en temps un coup d'oeil à Aelghir pour vérifier son état. Il s'arrêta ensuite, le temps de casser la flèche et d'en enterrer le bout plumé sous un peu de terre. Il ne pouvait l'arracher maintenant, la pointe était enfoncée trop profondèment. Le sang séché avait tâché toute sa jambe - heureusement, la nuit et la couleur sombre des vêtements le cachait entièrement. La douleur faisait beaucoup trembler le Vide, mais il le conserva.
"Nous devons les avoir semé maintenant, mais juste au cas où... Klian, vous continuez maintenant au nord, et quittez le lit de la rivière. Repassez discrètement une fois sur vos pas en sortant du lit, afin de faire croire que vous êtes trois. Que cela marche ou pas, c'est peu important, de nuit ils ne le remarqueront sans doute pas.
Je vais suivre l'eau encore un moment avant de la quitter moi-même, l'état d'Aelghir empire. Nous ferons ainsi deux pistes. Au bout d'une heure environ, vous essaierez à tout prix de dissimuler toute trace de vos sabots et ferez route vers l'est. Vous tomberez sous peu de nouveau sur la rivière, vous aurez un passage à gué que vous pourrez emprunter. Vous continuerez jusqu'à Tar Valon."
Aekar remonta en selle, non sans être ralenti par sa blessure.
"Une fois dans la ville vous prendrez la troisième à gauche après avoir emprunté la grande route venant de Caemlyn. Puis première à droite, rue des Cabotins. Vous aurez une maison avec une lanterne allumée à sa porte et un tissu rouge déchiré au-dessus de cette lanterne. C'est là que je vous retrouverai.
Ya !"
Aekar laissa Klian seul en guidant la monture d'Aelghir par les rênes, sans jeter un seul regard en arrière.
Par les chemins qu'Aekar emprunta, peu d'habitants de Tar Valon, à cette heure si avancée de la nuit n'entendirent ou ne firent attention au bruit de chevaux. C'est dans la maison voisine de celle indiquée qu'Aekar déposa en boîtant Aelghir... il le borda, vérifia sa fièvre d'une mine proche de l'inquiétude, et ne fit pas attention à ses marmonnements.
Dans la même chambre, il se changea et remit sa cape aux couleurs changeantes, dissimulant ses anciens vêtements dans une sacoche qu'il plaça sur son cheval. Il plaça sa cape de façon à dissimuler sa jambe gauche (la blessée) autant que faire se peut.
Pour finir, il vérifia la monture qui avait porté Aelghir afin d'en retirer toute trace d'appartenance aux Blancs Manteaux.
Et c'est boîtant encore que le Lige reprit sa monture, et galopa droit vers la Tour Blanche, non sans guider également le cheval qui avait porté Aelghir afin de ne pas laisser de traces.
Petit à petit, se rapprocher de Nayla lui donnait de nouvelles forces et un peu d'espoir...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Noir, noir, noir ...
Froid ...
Je brûle ...
Arrêtez de me secouer comme si j'étais ... mort.
Mort ... peut-être ... sans doute ...
Une lumière ... Une lumière ?
Noooooon ! un feu qui me dévore, embrase ma chair ! J'ai si mal !
POURQUOI ?
Ce visage ... Père ? C'est vous ? Où sont mes soeurs, et mère ?
Vous êtes vivants, tous vivants, les Blancs Manteaux ne vous ont pas tués, c'était juste un cauchemar, n'est-ce pas ?
Ou ...
Ou alors je suis mort ...
Noir, noir, si sombre, si froid, la tombe ...
Galldrenn m'a tué
Maélia, si belle dans sa robe couleur de sang ...
Père, vous venez donc me chercher ?
Je prendrais bien une dernière coupe de Madiran ...
Rouge, si rouge
prevenue par Aekar, chevauche a bride abbatue sur sa jument pommelée, guidée par son lige ... arrive devant la maison en question, descend de la jument avant que son lige e l'ai fait et l'arrete dans son mouvement, le fixant d'un regard puissant et chuchotte
Retourne à la Tour ! tu as besoin de sommeil, je me debrouillerai, de toute façon, je n'ai plus besoin de toi maintenant, va dans mon bureau et ferme a clef, meme si ca n'arretera pas une aes Sedai si elle le veut, et on croira que j'y suis et qu'il ne faut pas me deranger, tu n'auras qu'a te mettre sur le canapé au fond... attend que je revienne ! surtout tu ne bouges pas avant que je revienne ! Compris ?
attend un moment qu'il prenne sa mine resignée, et n'attend pas l'accord oral pour attacher aller attacher sa jument derriere la maison et entrer...
la maison est sombre, il regne un curieux silence, et une légère odeur m'aprend qu'il y a bien un blessé ici, je fronce les sourcils, inquiete, puis me reprend, aucune expressions ... jamais aucune ... humf. arrive dans une chambre, et entre sans frapper, et se dirige directement vers l'homme etendu la, l'examine brievement en lui parlant gentiment, quelques mots reconfortant, meme s'il ne m'entend pas forcement... il est brulant de fievre, son etat est pire que je le croyais ...
se redresse, prend son inspiration, et pose les mains sur la tete de l'homme, tout en s'ouvrant a la Saïdar ...
enlève ses mains, haletante, l'effort est considèrable mais l'homme respire mieu aparement, il s'endors rapidement ... je vacille ... je me dirige, tatonante, vers un siege dans la piece, et m'y laisse tomber quelques minutes, pour reprendre...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Une source d'eau fraîche,
une brise comme une caresse
sur mon front brûlant et rèche ...
Qui est venu dans ma détresse
poser sur moi des mains si douces ?
Le parfum de sa chevelure rousse
n'est-il qu'un rêve de plus ?
Je suivait les demandes d'Aekar préscisément, jugeant que le lige savait ce qu'il faisait en la matière, puis m'arrêtait au bout d'une heure.
Je n'entend rien, et je ne crois pas qu'on me suive, mais de toute manière, si ils ont pris l'autre piste, Aekar aura fait ce qu'il faut...Je l'éspère...
Je n'ais pas suivit Aelghir jusqu'ici pour qu'il se fasse embrocher si près de la guérison!
Bon et maintenant, que faire...Vais-je y aller? On ne sait jamais avec les Aes Sedai...J'avais confiance en Méliane et Aramina, mais la guardienne des chronique ne m'a jamais trop parlé...Que pourrait-elle bien me vouloir? Je ne suis pas un sous-fiffre de la Tour à qui on confie quelque mission comme on le souhaite...
Enfin, de toute manière, je veux être sur que le chevalier va s'en sortir. Qu'elle l'a bien soigné. Quel autre moyen que d'y aller? Et Aekar ne m'aurait pas, même tout loyal qu'il est, envoyé dans un piège.
Allons-y donc...
Les cheuveux au vent, je filait au galop dans la direction de Tar Valon.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je n'avais pas aussi bien dormi depuis de nombreuses nuits . La fièvre me quittait tout doucement, sans à-coup, s'écoulant de moi comme un sang vicié d'une blessure débridée . Plus tard, je saurais devoir ma guérison à une Aes Sedai, non de l'ajah jaune, mais une verte, liée au Lige à qui je devais ma libération et sans doute la vie . Mais pour l'heure, soulagé par le pouvoir coulant de ses mains, je dormais profondément, avec dans mes rêves, le souvenir d'une musique, celle de mots réconfortants murmurés à mon oreille .
Après une heure de repos dans la Tour - on ne peut rien refuser à Nayla Sedai - Aekar se rendit de nouveau au chevet d'Aelghir. Le Lige avait encore besoin de sommeil, mais il avait quelque chose à finir.
Le sommeil d'Aelghir paraissait reposant, satisfaisant. Le Lige laissa toutes les pièces dans l'obscurité et aventura des coups d'oeil aux fenêtres. Il lui fallait repérer Klian au moment où il arriverait, pour l'amener à la bonne demeure, qui était voisine de celle qu'il avait indiqué.
"Prudence de plus n'est jamais de trop", murmura le Lige. Un autre dicton du Cairhien.
Sur ordre de Nayla, deux autres Liges - d'Aes Sedai de confiance de l'Ajah Brune, des Liges qui avaient donc besoin de se dégourdir à force de porter des livres, et auxquels on faisait moins attention tant ils avaient des corvées à faire plus que des combats - allaient prendre la relève d'Aekar à l'aube, et avaient les mêmes instructions concernant Klian : l'amener au chevet d'Aelghir et placer ces deux personnes sous bonne garde, sans les laisser sortir, sous aucun prétexte, jusqu'à nouvel ordre.
L'extérieur était pour l'instant trop dangereux, jusqu'à ce que l'on puisse les faire sortir plus librement.
Le Lige fit plus attention, et s'entoura de sa cape aux couleurs changeantes. Klian n'allait sans doute pas tarder. S'il venait seul, et qu'il n'était donc pas captif, le Lige se rendrait dans la maison voisine - celle à la lanterne marquée, qu'il avait indiqué à Klian - l'y accueillir puis l'amènera au vrai chevet d'Aelghir.
Après avoir monté la garde un moment, Aekar se fit relever par les deux autres Liges. Il était fatigué ; rejoindre le bureau de la Gardienne lui ferait du bien pour le reste de la nuit. Il donna à ses comparses de nouvelles instructions et repartit vers la Tour Blanche.
Non sans laisser une lettre scellée glissée dans de nouveaux vêtements de pauvre facture mais discrets, posés au pied du lit d'Aelghir, ainsi qu'une bourse avec deux marcs d'argent frappés en Andor. Et un nouveau manteau, chapeau et baton pour Klian. Enfin, une sacoche avec un peu de provisions.
L'entrée dans Tar Valon, en fin d'après midi,s'était passée sans encombres.Les gardes avaient à peine regardésmon visage, et c'était tant mieux. De loin je n'avais pas l'air louche.
Puis première à droite, rue des Cabotins. Vous aurez une maison avec une lanterne allumée à sa porte et un tissu rouge déchiré au-dessus de cette lanterne. C'est là que je vous retrouverai. Je me rappelais les propos du lige comme si je venais de les entendre. Rue des Cabotins, nous y voila. Je ne crois toujours pas avoir été suivit... Je frappais trois coups secs à la porte.
se reveille en sursaut après s'etre dangereusement assoupie, se lève prudemment de sa chaise, essaye de reprendre ses epsrits, gnnnn, bon laissons tomber ... va a la porte, se recoiffe un poil et ouvre, sachant farpaitement qui c'est j'essaie de sourire mais on dirait plus une grimmace ... j'aurai essayé uh ... faute de paroles, je lui fait un geste de bienvennue et l'emmene a la chambre et repart se préparer une tisanne
RP OFF : Euh Nayla je regrette je ne t'ai assurément pas laissée dans cette maison... tu es la Gardienne de surcroît... les deux Liges tu te souviens... ceux qui prennent la relève... à la place Klian il fallait lire :
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Un moment passe... et personne n'ouvre. Tu entends par contre faiblement des pas. Est-ce un visage que tu as aperçu aux fenêtres ? Un moment encore, puis la porte s'ouvre, s'ouvre sur les ténèbres. Aucune fenêtre n'est ouverte et même la lumière du jour a du mal à percer à l'intérieur. Et pourtant finit par s'y découper un visage.
Un homme aux cheveux gris, mais au regard d'acier sort du bâtiment ; "vous êtes notre hôte je crois" dit-il avec l'esquisse d'un sourire sur son visage de pierre. Il te prend par les épaules et t'entraîne avec lui, avant que tu ne saches comment réagir. Sa main est ferme, et son regard ne te quitte pas des yeux. "Celui que vous connaissez a d'autres devoirs", murmure-t-il, "mais l'autre hôte est bien ici, et en forme. Il sera heureux de vous voir je pense".
Le vieil homme te guide jusqu'à la porte de la maison voisine. Porte qu'il ouvre, pour entrer ensuite moitié marchant, moitié t'entraînant.
A l'intérieur se trouve un petit escalier menant à une porte à moitié ouverte. Dans le fond, tu crois apercevoir une personne allongée. Et dans l'encadrure, un second homme, plus jeune et d'apparence plus dangereuse, ou plutôt un visage flottant dans une cape aux couleurs changeantes. L'homme s'écarte pour te laisser passer.
Pourquoi tant d'obscurité? Ca n'est pas fait pour mettre en confiance; même si cela les dérange plus que moi...
Mais bon, ce sont des liges... Je me laissais donc entrainer, car de toute manière, maintenant que j'étais là, ils ne me laisseraient pas repartir...et puis quel sens cela aurait eu?
Bref, j'entrais, affectant d'être tout a fait serein et nullement mal à l'aise alors que j'étais entouré de deux liges, dont un moins amical que le premier, et, je le remarquais, pas trés à l'aise en ma préscence lui non plus...Sa posture, qu'il croyait pouvoir cacher dans le noir, révélait un certain malaise.
Arrivé au chevet d'Aelghir, je me penchais sur lui et constatait trés vite la régularité de sa respiration.
"- Comment te portes-tu, mon fougeux amis?"
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Mmhhh ! cette voix ? Qui s'adresse à moi de la sorte ? Et où suis-je ? Plus dans le camp des Blancs Manteaux, j'en ai l'impression, mais y ai-je jamais été ? Je ne m'en souviens pas .
J'émergeai lentement d'un sommeil qui avait à l'évidence été aussi réparateur que profond . Je me sentais bien, pas au mieux de ma forme, certes, mais mieux que dans cette charrette où la fièvre, consécutive à ma blessure, m'avait terrassé . Avant d'ouvrir les yeux j'avais identifié le propriétaire de cette voix amicale,KLian, l'homme aux yeux de loup, de qui, sans doute j'étais débiteur .
La chambre dans laquelle je venais de me réveiller était plongée dans la pénombre mais l'éclat de ses yeux jaunes dans le peu de lumière m' apprit qu'il s'agissait bien de lui . Etait-il seul et sinon qui l'accompagnait ? Je répondis à mi-voix à sa question :
- Bien . Ma jambe ne me fait presque plus souffrir . Mais j'aimerai bien savoir comment . Et aussi si nous sommes toujours prisonniers ? Je ne me souviens pas de grand chose .
Vous voyez les deux Liges s'absenter un moment pour échanger quelques mots. L'un d'entre eux revient, et semble prendre la parole à regret :
"J'ignore qui vous êtes. Et je ne veux pas le savoir. Selon nos instructions, puisque vous paraissez remis, nous allons vous laisser." Il s'arrête pour observer silencieusement vos réactions. Puis son regard s'attarde de façon manifeste sur les habits au pied du lit.
"Vous devez enfiler ces choses et filer hors de Tar Valon, le plus discrètement possible. Vous pourrez vous débarrasser de ces choses une fois beaucoup plus loin de la Tour, en Andor, ou au Cairhien, peu importe." Puis semblant soudain se souvenir de quelque chose...
"Ne parlez à aucune Aes Sedai, aucun Lige, ni personne en chemin, jusqu'à ce que vous soyez loin d'ici."
Sur un salut discret, le Lige se retire avec son compagnon.
Vous laissant seuls, avec ces habits peu soignés et de pauvres, ces bâtons de marche, la bourse et la lettre cachée sous les vêtements.
"Le Lapin Blanc"... ce bouge est vraiment l'endroit idéal pour une rencontre discrète. Et en plus on y sert une gnôle parfaitement imbuvable...
Après avoir commandé une bouteille, je me dirrige vers le coin le plus obscur déjà occupé par trois hommes.
Un haussement de sourcil plus tard, ils me libèrent la table en maugréant.
Je m'installe et observe la porte d'entrée en sirotant un petit verre.
C'est après un moment que deux hommes font irruption au Lapin Blanc. L'un est tout simplement énorme, au ventre bedonnant mais non moins costaud ; mais aussi, complètement ivre !
L'autre, mieux découpé et vêtu de noir et de mailles, l'accompagne.
Le groupe passe globalement inaperçu, mais c'est en les écoutant que tu les remarques mieux. L'homme en noir commandait à l'aubergiste trois chopes de sa meilleure bière.
"Pourquoi trois ? demande le tavernier d'une voix bourrue. Z'êtes que deux là, que j'vois. Encore qu'un compte double ?"
- Que non, tavernier !" répond l'homme en noir d'une voix que tu reconnais. "Il est fait comme un tonneau", reprit-il en tapant dans le dos de son compagnon, qui visiblement ne le connaissait même pas, et oscillait déjà de façon visible. "C'est qu'il tombera sous peu, alors il me faudra bien offrir à boire à quelqu'un d'autre ensuite si je veux avoir quelqu'un à qui causer."
L'homme en noir attend ensuite un moment, buvant un peu sa bière. Très rapidement le reste des buveurs s'en désintéresse complètement. C'est alors qu'il se lève enfin, puis se dirige vers ta table, deux chopes en main, se désintéressant de l'épave énorme qui l'accompagnait. "Peut-être que ce sera vous !" dit-il d'une voix moins forte. "Vous m'avez l'air solidement charpenté, ce n'est pas une pinte de cette bière qui vous abrutira, ni la bouteille que vous avez déjà. Je vous offre à boire, comme convenu ?"
Aekar s'installe alors devant toi. Non sans paraître aux aguets, mais comment lire ce qui est pensé derrière des traits de pierre ?
"Je suis heureux de vous voir en si bonne forme", murmure le Lige. "Et c'est sincère. J'ai cru comprendre qu'une tempête récente vous avait trouvé empêtré dans de beaux draps immaculés. Et je ne cherche pas là à faire de l'humour."
Observe la scène d'un oeil bovin.
Pousse un grognement caverneux quand l'homme en noir s'approche.
Je vous offre à boire, comme convenu ?"
Pousse un nouveau grognement légèrement plus avenant et désigne d'une main la chaise qui est en face de lui. Aekar s'installe et me glisse quelques mots. Je réponds dans un murmure.
En effet. Heureusement les mots ont suffi pour calmer cette tempête. Je peux même dire qu'elle est devenue une brise tout à fait favorable à mes projets.
En revanche j'ai bien failli tomber dans une nouvelle tempête, une tempête qui était aussi avide de sang qu'elle en avait la couleur.
D'ailleurs à votre place, je me méfierais d'elle... elle pourrait bien se diriger vers vous.
Sinon, les deux oiseaux que je cherchais se sont enfuis. Vous ne les aurez pas vus par hasard ?
L'homme en noir parle à voix basse sur certains termes, et à voix normale à d'autres moments, tout en sirotant sa bière.
Ah, le vent tourne... plus on est en hauteur, plus il souffle fort. Parfois je n'y peux rien, mais il faut que je pense à dire aux gens de bien s'accrocher.
On ne voit pas beaucoup d'oiseaux par ici vous savez ; j'ai entendu dire que sentant la tension dans l'air à Tar Valon, ils se déplacent plus au sud. Mais si ceux que vous avez perdu sont bien dressés, ils reviendront. Les pigeons reviennent toujours au pigeonnier vous savez. Encore que ces oiseaux là ont certainement plus de mémoire et d'intelligence que des pigeons. Peut-être qu'ils pourraient aussi vous porter des messages ! Je les vois mal le faire maintenant pourtant. Mais ils pourraient même être chez vous avant vous.
En tout cas, si vos oiseaux se sont enfuis, c'est qu'ils avaient certainement besoin de liberté. Je connaissais un collectionneur d'oiseaux domanis, il me disait que certains pouvaient bien mourir en cage. Il faudrait sans doute mieux veiller sur eux la prochaine fois.
Alors dites moi, de quel côté souffle le vent pour vous ces temps-ci ?
Vous avez raison, il n'y a rien de plus triste qu'un oiseau en cage.
En ce qui me concerne, le vent me portera certainement vers un endroit très ensoleillé, peut-être à la recherche de la face sombre du soleil. D'ailleurs, je serai accompagné par un ami... vous savez, l'ami souffrant pour lequel vous avez exprimé une vive inquiétude. J'ai pensé qu'un peu de soleil pourrait lui faire le plus grand bien.
Vous n'y voyez pas d'objection, j'espère ? Après tout, cela pourra être très intéressant.
Je croyais qu'une centaine de colombes allait aussi vous suivre, mais les colombes n'aiment pas les faucons que vous élevez. Une chose sûre : les lieux ensoleillés sont un bon endroit pour chasser en ce moment.
Il faut faire le plein de vivres et regagner des forces avant l'hiver. Et réunir sa famille ; surtout quand elle est éparpillée comme la mienne. Mais que ferez-vous si un aigle survient ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'ignore qui vous êtes et je ne veux pas le savoir . Selon nos instructions, puisque vous êtes remis, nous allons vous laisser .
Je sursautais légèrement . Le bougre en vêtements sombres s'est approché sans bruit . Nous n'étions donc pas seuls mais pas pour longtemps d'après ses paroles . Son compagnons et lui avaient apparemment hâte de nous quitter .
Klian hocha la tête . J'eus plus de difficulté à les laisser partir de la sorte .
- Ben voyons ! Je voudrais savoir, moi, qui vous êtes et qui vous a donné ces instructions !
Bien sûr il éluda ma légitime demande et son regard s'attacha à un paquet au pied du lit .
Vous devez enfiler ces choses et filer hors de Tar Valon, le plus discrètement possible . Vous pourrez vous débarrasser de ces choses une fois beaucoup plus loin de la Tour, en Andor ou au Cairhien, peu importe .
Je trouvais sa façon de s'exprimer un peu étrange . Il ajouta soudain :
Ne parlez à aucune Aes Sedai, ni à aucun Lige, ni à aucune personne en chemin, jusqu'à ce que vous soyez loin d'ici .
Ah bah, j'avais cru avoir affaire à des Liges mais peut-être pas puisqu'il nous conseillait de nous en méfier .
Les voilà partis .
"-J'ai préféré ne pas poser de question, j'aurais mes réponses bien assez tôt avec Aekar. Plus tôt nous serons sortis de Tar Valon, mieux cela sera. Même ici les Blancs Manteaux ont des espions et je ne veux pas risquer d'être pris dans les filets des Aes Sedai plus que je ne le souhaite!"-me dit Klian.
Quelle devait être notre route cependant? .Quitter Tar Valon, oui, mais pour aller où et vers qui ?
Ces choses !!! Je comprenais soudain pourquoi le gars avait insisté sur ces CHOSES . Allais-je devoir vraiment revêtir ces habits informes à la couleur terreuse ? Même lorsque ma bourse était vide, je me faisais une obligation et un plaisir de porter des vêtements élégants, sinon de prix !
Des bâtons de marche !!! Un chevalier, aller à pied . J'étais sûr que Néro m'attendait quelque part hors les murs et je me faisais fort de le retrouver . Les Blancs Manteaux n'avaient pu mettre la main sur lui, cet excellent cheval de guerre les détestait presqu'autant que moi .
Je mis la main sur une bourse contenant 2 marcs d'argent et souris avec satisfaction :
- Voilà de quoi acheter de nouveaux habits et le plus tôt possible, quoiqu'en ait dit l'autre !
Sous les hardes, je découvris une lettre que je décachetai aussitôt et entrepris de lire à la lueur du lumignon .
- Baste ! Je n'y comprends pas grand chose !
Bon, je la relirai dans un endroit plus clair et plus chaleureux . Enfilons ces haillons, de toutes façons, mes vêtements tachés de sang nous feraient remarquer et quittons les lieux .
Je secouai la tête, me tançant in petto de ne pas y avoir songé tout de suite .
- Qu'importe où cet homme nous a dit d'aller . Nous devons nous rendre à l'auberge, nous y avons des amis et j'y trouverai des vêtements que j'y ai laissés . Néro y sera peut-être retourné .
- Soit, me répondit le frère-loup. Là ou ailleurs pour l'instant...Je lirais cette lettre là bas. Et puis de toute manière, à part les BM, qui pourrait nous rechercher?
Les colombes le distrairont le temps que je mette mes faucons à l'abri. La fuite est toujours une option valable.
Vous connaissez l'histoire du roitelet ? Je me demande si elle ne va pas être d'actualité... rien de bien concret, juste une intuition.
Vous parlez de votre famille ? Justement, je me demandais s'il était nécessaire de la réunir contrairement à ce que je vous avais proposé. Vous avez d'autres soucis, je suppose, qui méritent tout autant votre attention que ma petite envolée.
Et peut-être qu'entre deux proies, notre aigle hésitera... et cela à l'avantage de l'un ou de l'autre.
D'un autre côté, il me semble nécessaire pour vous de garder un oeil sur mes faucons.
Je ne sais pas quelle est la meilleure stratégie. Qu'en pensez-vous ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je mis avec une grimace de dégoût les tristes hardes dont n'aurait pas voulu un colporteur et regardai Klian faire de même d'un air plus détaché . Ses anciens vêtements qu'il abandonnait sur le lit que j'avais déserté n'étaient certes pas à la dernière mode . Je fourrai la bourse dans une poche après avoir vérifié que celle-ci n'était pas trouée et glissai la lettre dans ma botte gauche que je venais d'enfiler, la droite recélant toujours mon poignard ainsi que je venais de m'en assurer . Il était hors de question que j'abandonnasse ces bottes presque neuves qui m'avait coûté une petite fortune . Tant pis si elles juraient avec le reste du costume !
- Es-tu prêt, ami Klian ?
L'homme loup se contenta de hocher la tête et se dirigea vers la sortie .
Nous nous retrouvâmes dans une ruelle sombre . Je m'aperçus que Vengeresse ne battait pas mon côté . Ce fut comme si j'avais pris un coup de poing en plein ventre . Vengeresse ... mon épée, mais bien plus qu'une épée, le seul bien qui me restât de ma lignée . Mon père à qui elle avait appartenu l'avait nommée Fidèle . Je l'avais débaptisée parce que mon intrépidité m'avait empéché de demeurer fidèle aux miens en périssant au moins avec eux au lieu de récolter stupidement une blessure au tout début de l'assaut . Je l'avais baptisée à nouveau dans le sang de Blancs Manteaux . Et désormais !!!
Je m'immobilisai . Mon compagnon m'interrogea de son étrange regard jaune .
- Mon épée ? Est-elle demeurée aux mains de Tharne ? rauquai-je .
Sa mine désolée me renseigna autant qu'un long discours . Je tournai la tête et partis droit devant moi, espérant que c'était la bonne direction et les talons ferrés de mes bottes scandaient la montée du chagrin et de la colère en moi .
Vengeresse au pouvoir de ces maudits ! Savent-ils de combien d'entre eux elle a déjà bu le sang ? Et je jure qu'elle s'y abreuvera encore ! Je la retrouverai, oui, je la retrouverai !
Ah ! Si je demandais au sujet de l'aigle, c'est bien parce que je pensais que vous y aviez réfléchi vous aussi. Je connais... hmm... quelques archers... capables de les tirer de près, si la chance est de leur côté. Ce genre de point touche cependant aux libertés que je n'ai pas, pour libérer de tels hommes. Il me faudra en parler à mes capitaines.
Mais vous pouvez espérer une réponse positive. Ce genre de mercenaire est toujours partant pour chasser cette sorte de gibier, c'est comme qui dirait, dans leur nature, quand bien même ce gibier serait une proie trop difficile. Tout ce qu'ils souhaitent, c'est être sûr de trouver l'aire de l'aigle recherché. Alors ils vérifient beaucoup avant de se mettre en chemin, de fins limiers, mais peut-être que mes capitaines ont suffisamment d'archers pour en risquer quelques uns sur une piste.
Les colombes devront suivre le dressage donné, mais par vous uniquement, peut-être redispensé au fur et à mesure que l'aire de l'aigle est repérée. Distrayant l'aigle peut-être, sans se douter qu'un archer ou deux se trouvent dans votre groupe à vous. Et avec de la chance, l'aigle non plus, ne s'en doutera pas, et prendra votre chasse comme quantité négligeable.
L'un de nos pigeons s'est perdu lui aussi, il a du voyager trop loin ; il est possible que l'aigle en ait fait sa proie. Raison de plus, donc, pour que vous preniez votre tâche avec sérieux, en essayant de réussir là où tout le monde échouerait. Car ce n'est pas facile de tirer l'aigle dans de tels endroits !
La chasse à l'aigle est une activité dangereuse. Dangereuse et noble. Tous les oiseaux devraient coopérer dans ce sens là. Cela fait trop longtemps que les oiseaux de toute espèce restent dans leur volière, à se cacher les yeux derrière leurs ailes dès que l'ombre d'un prédateur les effleure. Ils sont gros et gras à force de s'empiffrer et de roucouler benoîtement. Un peu de sport, une chasse à l'aigle par exemple, ne pourra pas leur faire de mal.
Vous suggérez qu'un de vos éperviers nous accompagne ?
Pourquoi pas... cela pourrait être une bonne solution. A condition qu'il n'oublie pas son objectif et que la présence de colombes ou de faucons ne lui fasse pas tourner la tête.
Je suppose que je saurai le ou les reconnaître...
Vous savez... j'ai, malgré tout, une affection particulière pour les colombes. J'en prendrai soin tant que cela me sera possible. Et je serai fort chagriné si quelques vautours de passage profitaient de la présence éventuelle d'un aigle pour s'abattre sur nos arrières. Je peux tolérer les éperviers. Ce sont de nobles animaux. Mais je déteste les vautours... et je n'aimerai pas avoir le rôle du dindon
Quant à votre courageux pigeon égaré, j'espère le retrouver même si l'espoir me semble bien mince. Il me semble que votre pigeonnier devrait s'en inquiéter et le rechercher par leurs propres moyens, si cela est possible. Deux envolées multiplieraient les chances de succés par deux. Notre aigle ne peut avoir l'oeil sur tout... enfin, espérons-le !
Pendant un moment, tu as cru que l'homme en noir allait rire, joindre son rire aux éclats de voix ambiants. Mais en lieu et place, son visage s'assombrit aussitôt.
Des conditions ?
Puis son attitude redevient plus normale.
Enfin, inutile qu'un épervier vole plus haut qu'il ne doive.
Oui, je parlais d'en joindre à vous, ce qui implique des oiseaux convenablement dressés, bien sûr, même si on en manque. Et au vu de l'expérience qu'ils ont avec ce genre de gibier, il ne faut pas s'attendre à autre chose qu'à ce que l'épervier et son maître soient de conseil avisé, voir mènent l'expédition, officieusement si vous préférez. Officiellement, une chasse à l'Aigle ne pouvant être annoncé, vous devrez tous agir en tant que Chasseurs du Cor ; le Cor de Valère. Cela justifiera assez que vous fouiniez partout.
(RP OFF : ce paragraphe seulement si tu n'as pas entendu parler du Cor) Ah ! Je vois à votre air intrigué que peut-être n'en avez-vous pas entendu parler. Il s'agit d'un objet de légende amenant les héros oubliés au service de celui qui en sonne. Cet objet est périodiquement recherché à travers le continent entier, par les plus célèbres aventuriers, en quête de gloire et d'autres choses. Ces aventuriers sont nommés Chasseurs du Cor ; ils ne sont pas si fréquents mais sont répandus un peu partout. Ils prêtent serments lors de l'annonce de la Quête du Cor, en Illian, puis s'en vont le chercher à travers le monde. De grands guerriers, des nobles stupides, des hommes sauvages, mais aussi des femmes, on voit de tout parmi les Chasseurs du Cor. Cairhien semble être une destination meilleure qu'une autre pour eux, car les MAisons nobles de là-bas recèlent bien des secrets.
Déguisez vous en Chasseur du Cor pour cette chasse ; et vos compagnons aussi. Les colombes comprendront bien que deux envolées auront effectivement plus de chances de réussir qu'une seule, et vous laisseront mener votre propre chasse et lancer vos oiseaux de votre côté.
Car pour ce qui est de deux envolées il s'agissait bien de deux : les colombes et la nôtre. Si vous ne pouvez souffrir que ces oiseaux-là fassent distraction, pensez donc bien que leur plumage est déjà plus rouge que blanc la plupart du temps, rouge du sang d'autres distractions innocentes. Si cela ne vous rassure pas, j'ajouterai qu'il y a des chances qu'il ne leur arrive rien de toute façon, tant les aigles ne prennent pas ces oiseaux-là en considération même gastronomique.
L'homme s'arrête alors pour terminer sa bière...
Le pigeon perdu... n'ayez crainte, nous n'avons pas que des oiseaux trop gras. Certains ont l'oeil très perçant ; mais ce que ces yeux voient, je ne peux encore en parler. Cet aigle ne laisse aucune piste. Officiellement, là encore. La réalité est juste un peu différente. Mais n'en parlez pas non plus.
L'homme soupire enfin...
Ah... qu'est-ce que je parle. Parler donne soif, et cette bière est mauvaise.
Au moment de votre départ, là où vous êtes habituellement, nous amèneront notre épervier et son maître, qu'en pensez-vous ?
Des Chasseurs du Cor, n'oubliez pas. Je pense pouvoir convaincre mes capitaines du bien fondé de ce plan.
Mais non... j'émets juste des suggestions.
Je sais parfaitement que vous n'en faisez qu'à votre tête... au mépris de toute convention. Vous jouez un jeu risqué... et vous avez bien plus à perdre que moi. Je vous respecte pour cela d'ailleurs.
Mon ami, nous avons un point commun : nous sommes prêts à tout pour parvenir à nos objectifs. Cependant, j'ai un avantage sur vous... je suis déjà mort.
Mais passons. Tout ne dépend pas de moi dans cette histoire et nos colombes ont leur mot à dire.
Cela-dit, j'entends bien vos suggestions. Et je retiens cette histoire du Cor de Valère, elle pourrait être utile.
J'ai confiance en vous... dans le sens que je sais à quoi m'en tenir et qu'on ne peut aucunement vous faire confiance. Paradoxal, non ?
En revanche, je n'ai qu'une confiance très limitée en vos capitaines. A vrai dire, je doute même de leur compétence. Je ne suis pas sûr qu'ils ont besoin de tout savoir. Mais je sais que vous saurez agrémenter la sauce à votre manière...
J'attendrai l'épervier et son maître.
Je me lève brusquement et, le visage courroucé, parle avec une voix forte.
Fous moi la paix ! Sale pervers !
T'as de le chance que je sois de bonne humeur...
Je contourne Aekar et quitte l'établissement. Je me promène dans Tar Valon quelques instants puis reprend la route pour rejoindre l'Auberge.
L'homme en noir te lance quelques noms d'oiseaux quand tu te retires... et reste ici encore un moment, avant de se lever en bougonnant sur la mauvaise qualité de la bière de cette taverne.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Nous quittâmes la cité de Tar Valon à la faveur de la nuit, passant inaperçus dans nos pauvres hardes . Je m'appuyai de plus en plus volontiers sur mon bâton car, malgré la guérison, étonnante certes et que je devais sans doute à une Jaune, une douleur récurrente m'élançait . Je marchai pourtant d'un bon pas, décidé à rallier au plus tôt l'auberge qui m'apparaissait, au vu des derniers évènements, comme un havre de paix . Klian me précédait d'un pas vif, se retournant parfois pour voir si je le suivais sans trop de peine. Je me disais qu'il devait communiquer avec son loup, ce qui pouvait en partie expliquer son mutisme momentanné. Nous nous enfonçâmes dans la forêt...
[rp off]: Désolé pour mon absence, j'avais trop de boulot et pas accès a internet, surtout...parceque sinon, j'y serais venu...Rha, vivement que j'ai ce PC portable...
Note bien cependant, j'aime aussi les vêtements plutôt élégants, et bien coupés, quoique pratiques!
En fait je suis en train de me dire...Je vais relire tout ça au calme, ca peut attendre demain soir hein Et on va rajouter quelques phrases de Klian au discours direct dans tout ce qui vient de se passer ![rp on]
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
C'est comme tu veux mon loupiot, je t'ai rendu muet
Au choix :
Tu as pris froid
Tu boudes
Tu es dépressif
Tu es amoureux
Tu as mal aux dents
Tu es fatigué
D'ailleurs, je t'ai même endormi dans mon dernier post à l'auberge
RP OFF: Bon donc j'ai rajouté des paroles, et enlevé ce qui suggéreait dans ce topic que j'étais "muet".
Pour ton dernier post...Je t'aurais proposé mon aide tout de même. Enfin, tu l'aurais refusé je suppose
), je n'ais pas eu assez de temps avant 
. Sincèrement désolé les gars!
D'ailleurs, je serai accompagné par un ami... vous savez, l'ami souffrant pour lequel vous avez exprimé une vive inquiétude. J'ai pensé qu'un peu de soleil pourrait lui faire le plus grand bien.