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Alors que je lui parlais, après un faible sourire, Aelghir m'était effectivement tombé dans les bras. Je tentais de le mettre dans la position la plus à l'aise, mais deumeurait trés inquiet, de plus en plus alors que notre voyage avançait.
Ce que ne semblait pas savoir le capitaine des Blancs manteaux, c'est qu'une blessure de cette sorte, causée par une lame de trolloc, ne saurait être guérie par des soins ordinaires, et que le chevalier en demandant une Jaune dans son sommeil (grommellement qui ne pouvaient être entendus que de moi même) avait amplement raison: sa seule chance de survie résidait en la Tour. Forgée sur les pentes du Shayol-Ghul, pensai-je.
Or le capitaine voulait s'arrêter, faire une halte qui soulagerait le chevalier sans le guérir...
Jamais les Enfants ne me laisseraient l'emmener là-bas quand bien même il me laisseraient partir, ce dont je doutais fortement. Il FALLAIT pourtant que j'emmène Aelghir à la Tour. Mais comment?
Je pourrais demander au capitaine d'accélérer l'allure, et lui suggérer que seules les jaunes pouvent sauver le chevalier, mais je n'ose penser alors à ce qui arrivera. Il ne me voit déja pas d'un bon oeil...
Enfin, je jugeait que les Blancs Manteaux ne pourrait pas trop traîner en chemin. Pourvu que nous arrivions à temps... Avec l'aide de mes frères, nous avions une chance de nous délivrer et d'emmener le chevalier à la Tour...Ou de prévenir au moins les Aes Sedai. Je savais qu'au moins un d'ente eux y avait ses entrées...
rp off:Noal, ne serait-il pas temps de faire arriver le messager venant du camp des BM à Tar Valon afin de t'imposer une accélération de l'allure malgré l'état d'Aelghir?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Alors que la journée touchait bientôt à sa fin, je voyais sur le visage de mes hommes qu'il leur tardait de faire halte, il nous restait encore à peine une heure de route avant le village, quand tout a coup, la poussière soulevée par deux chevaux au galot, nous apparue en haut d'une colline!
Mais c'est Saroth qui revient, accompagné!
Cela ne présage rien de bon. Dans 5 mn ces hommes seront sur nous.
Dans la poussière du freinage, l'Enfant Saroth, débalait toutes les informations de manières absurdes!
Calmez vous! Est-ce comme cela que l'on vous a enseigné le passage du rapport ?
NON, alors reprenez vous vite et faite moi un rapport correct!!
L'Enfant Saroth, me regarda avec des yeux de merlant frit, puis prit deux grandes inspirations, se redressa sur sa selle et commenca: Enfant Saroth:Capitaine, je suis allé jusqu'au village, mais il est trop petit pour avoir une auberge et la guérisseuse, ne connait que les simples pour les coulantes et les maux de têtes! De plus, le Sergent, ici, y changeait son cheval, il a un message urgent pour vous Capitaine!
Bien , merci, rompez Enfant Saroth.
Sergent!
Sergent Kress:Capitaine, je vous apporte un message urgent du camp de base, à propos de la Tour Blanche.Tend le rouleau de pachemin, cacheté du symbole du soleil.
Merci Sergent.Coupe le seau, et déroule le parchemin, qui contient en fait deux feuillets. Le premier est un message du Sergent Tabbart, à qui j'ai laissé le commandement en mon absence, qui me signale l'arrêt des travaux de renforcement et d'abattage par ordre de la Tour Blanche, et qui demande les consignes pour la suite de l'opération. Et le second est un décret émanant du bureau de la Gardienne des Chroniques:
L’autorité de la Tour Blanche tient à vous informer que l’autorisation vous permettant de camper sur le territoire de Tar Valon durant le procès public est levée.
Etant une forcé armée étrangère non invitée sur notre territoire, n’ayant en aucun cas le droit de s’approprier le bois appartenant aux habitants locaux et encore moins d’établir des patrouilles de protection , nous vous ordonnons donc de cesser immédiatement toute activité, de rappeler vos hommes et de quitter la région sur le champ.
Cordialement.
La Tour Blanche.
Comme si nous n'avons pas assez d'ennuis en ce moment! Sergent,combien de temps avez vous mis pour arriver jusqu'ici?
Sergent Kress:je suis partis a l'aube ce matin Capitaine! j'ai épuisé un cheval!
Vous allez repartir tout de suite, pour faire préparer le camp pour notre arrivée, nous avons un blessé grave, et un "invité"! Nous vous rejoindrons dans la matinée de demain!
Sergent Kress:Bien Capitaine, a vos ordres!Et sans faire montre de sa fatigue, il fit tourner son cheval et s'élança sur la route où la poussière de son passage finissait à peine de tomber. Je me retournais sur mes hommes
Nous allons devoir abandonner le chariot, détellez les chevaux, frabriquez un brancart entre deux chevaux et déposez y le bléssé. Attachez le cheval de l'étranger à un des votres, que tout le monde s'y mette!
Je jettais un dernier regard sur le seau de la gardienne de chronique, avant de roulez les parchemins et de les fourer rageusement dans mes fontes! Hummrrr!
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Il fait nuit,nous galopons à la lueur des torches, mais l'allure à ralenti pour économiser les chevaux et éviter les trous. L'état d'Aelghir semble s'être stabilisé. Il est inconscient et à une fièvre qui le fait transpirer, mais pas trop encore. Nous somme épuisé, après les combats et cette chevauchée, il me faudra encore affronter les problèmes de la Tour Blanche en arrivant! Courage, l'horizon commence à changer de couleur, nous serons au camp dans quelques heures!
Enfin, le contenu du message les avait obligé à accélérer l'allure! Peut-être y aait il un espoir pour Aelghir, mais je ne pouvais en être sur, je n'étais en aucun cas guérisseur...
Mais que pouvait il bien dire? Le sceau de la Tour Blanche indiquait son importance...
Quoi que ce soit, les Enfants auraient sûrement d'autres chats à fouetter que de s'occuper de nous à leur arrivée au camp...
Tout du moins je l'ésprère...
Nous n'arriverons plus maintenant que dans quelques heures. L'état du chevalier s'est stabilisé, ou tout du moins cela en a tout l'air, mais n'est-ce pas les prémices d'une rechute? Le brancard entre deux cheuvaux ne va pas l'aider à se reposer mais y a t'il d'autre solution?
Décidément, nous sommes pas trop mal tombés...Peut-être la manière dont Aelghir est traité est dûe au fait qu'il se connaissent avec le capitaine...
Encadré par deux Blancs Manteaux, je chevauchait pris dans mes réfléxions, à la faible lueur du soleil levant. Le Capitaine a l'air bien soucieux...
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Trois heures déjà que le soleil est levé. Nos chevaux sont au trot, tellement épuisés que j'en ai mal pour eux. Ils auront bien mérités leur repos. A la sortie d'un virage, scrutant l'ouest, je vois un fil scintillant à l'horizon, reflet du soleil d'or sur la Tour blanche! Nous sommes en vue de Tar Vallon, il n'y en a plus pour longtemps! Courage!
J'espère que l'ultimatum de la Tour me laissera quelques heures de repos, je ne suis pas en état d'affronté quiconque en ce moment! Je jette un coup d'oeil vers Aelghir, toujours pareil, son compagnon n'a pas l'air de souffrir autant du voyage que nous! il faudra être prudent avec lui.
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Nous sommes arrivé au camp, dans un calme absolu. Le sergent Kress était arrivé à peine 3h avant nous et avait transmit l'ordre de préparer le camp pour notre arrivée. C'est donc avec rapidité que tout fut pris en main. Je descendis de Estar, ou plutôt, je me dépliais de ma selle avec grand mal, les membres engourdis et fatigués, essayant de garder ma dignité de chef devant mes hommes rassemblés pour notre accueil.
Soignez bien mon cheval, et les autres aussi! Une fois reposés vous les mettrez dans l'enclos des chevaux d'exceptions. Aidez à descendre le blessé!
Les Enfants m'accompagnant, étaient descendus eux aussi, et aidés par leurs compagnons, ils étaient enmenés vers leur casernement. L'homme aux yeux jaunes, aidait à manipuler Aelghir, comme si la route ne lui avait pas couté! L'équipe médicale du camp était en attente dans une des tentes, prette pour soigner les blessures que nous avions. L'homme loup jettait de fugitifs regards vers les clotures et le poste de garde, comme, à la recherche de quelqu'un.
Enmenez tous les blessés à la tente de soin, je vous y retrouve dans une heures!
plus bas:Sergent Tabbart, n'attachez pas ces hommes et laissez les libres dans le camp, mais ne les laissez jamais sortir et sans au moins 4 hommes chacun pour surveillance, ceci de jour comme de nuit. Et reforcé les gardes autour du camp!
plus fort: Alors Sergent, quelles sont les nouvelles de la région, j'ai reçu le décret, qu'en pensez vous?
Sergant Tabbart: Capitaine, lors de votre départ, une patrouille avait aperçue une délégation de la Tour partir vers l'ouest, surement le Cairhien, des Liges et des Aes Sedais. Cette délégation est revenu hier, mais plusieurs Liges étaient sur des brancards. Surement une attaque de trollocs, mon Capitaine.[/bleu]
humm humm,....... continuez
Sergant Tabbart: La région a été assez calme, sauf que l'on a dû cesser les fortifications suite au décret, la zone de l'auberge a été paisible aussi! rien d'autre à signaler mon Capitaine.[/bleu]
Merci Sergent, vous pouvez disposez.
Je partis vers ma tente, lentement pour ne pas montrer le claudiquement que la douleur dans mes pieds engendrait. Avec l'aide d'Igor, j'enlevais mes bottes en serrant les dents, j'avais dû me faire écraser les pieds par un trolloc, je ne sentais plus mes orteilles! Dans toute cette histoire, la Tour nous laissera surement quelque répis avant de relancer cette histoire de décret.
Igor, amenez moi une bassine, et de l'eau chaude et des sels, pour mes pieds!
ensuite je prendrais un bain, et j'irais à la tente voir les blessés.
Je me laissais allé en arrière sur le dossier de mon fauteil, laissant la fatigue me submerger.
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Le bain m'a fait beaucoup de bien, revigoré quelque peu, je revets mon uniforme pour me rendre à la tente des soins. Mes hommes me saluent sur le chemin, j'ai un bon bataillon, les hommes sont courageux et disciplinés. A l'entrée de la tente, deux gardes écartent les pans de toile pour me laisser entrer. Deux autres gardes les arrières de la tente. Bien, mes consignes sont respectés. Sur cinq lits de camp, Aelghir, l'homme-loup, et trois de mes hommes étaient allongés et dormaient.
Alors comment vont nos hotes?
Major Ravrine: Nous leur avons tous donné une petite potion pour qu'ils dorment bien, afin de récupérer des forces, ils en ont pour la journée et nous leur en redonnerons demain. Le jeune homme va vite récupérer, ses bléssures sont superficielles, et elles guérrissent très vite. Mais, mon Capitaine, celui-ci ( en indiquant Aelghir), a une blessure plus sérieuse. Sa jambe n'est pas en danger, mais, la chair de la blessure est bleue foncée, et à cet endroit la jambe est froide, alors que son corps à de la température. Nous lui faisont des cataplasmes de plantes. Par contre son sommeil est troublé et il délire par moment.
Hum hum, et les autres?
Major Ravrine: Leurs blessures ont été soignés et ils se repose, ils seront sur pieds la semaine prochaine. Mais et vous Capitaine, voulez vous que l'on s'occupe de vous ?
Merci Major, mais je me suis déjà occupé de quelques coupures et coups, quelques bandes par-ci par-là! Et je ne peux pas me permettre un tel repos! D'autres affaires m'appellent! Quoiqu'une bonne nuit de sommeil ne sera pas de repos!
Major Ravrine: Et bien Capitaine, nous veillons sur eux!
Très bien , je vous laisse, a bientot!
mes pensées n'étaient plus qu'une énorme boulle confuse et c'est avec soulagement que je me glissais dans mon lit.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Noir... et si chaud ... Froid ... Je vois ... Que veut-il que je vois ? ... Ces terres ravagées ... stériles ... LA CORRUPTION ! ... La montagne atroce, la prison du seigneur de la nuit ... DES TROLLOCS ! Klian ! défends-toi ! ... Là-bas ! N'est-ce pas un demi-homme, un Myrddral ... Il me regarde ... Il vient ... pour la volonté de son maître ... Ma jambe ! peux pas courir, fuir ... REGARDEZ ! Les sceaux de pierre-à-coeur ... ils vont se briser ... Je brûle ... si mal ...
Des gardes étaient postés devant la tente. J'étais allongé à l'opposé par rapport à Aelghir, mais je l'entendais murmurer dans son sommeil....Je tendis l'oreille...
"Trollocs...Myrdralls....Seigneur de la Nuit"
Je ne saisit pas tout, mais su simplement que ces paroles révélaient que soigner cette blessure devenait trés urgent...
Je me levait pour aller jeter un oeil sur celle-ci, et su le faire sans bruit, afin que les gardes ne me repèrent pas. Et mon intuition ne m'avait pas trompé.
Bien qu'ayant senti leur présence depuis quelque temps, je commencais alors en esprit à chercher à établir le contact avec des loups...l'agitation d'Aelghir dans son sommeil m'alarmait.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'émergeai soudain d'un état d'inconscience dont je gardais toutefois un imprécis souvenir de solitudes désolées et terrifiantes, en fait plus une impression qu'une image . Dans la pénombre de ...
Une tente, oui, c'est ça, une tente, nous devons être dans le camp de Tharne, pas très loin de Tar Valon ... J'ai dû tourner de l'oeil . Je ne sens plus ma jambe ! Je tâtai le bas de mon corps et constatai avec soulagement que j'étais toujours entier . Ce fut alors que j'entrevis une ombre non loin de moi et je me raidis portant instinctivement la main à ma ceinture . Evidemment, j'étais désarmé mais je reconnus les yeux jaunes fixés sur moi et sus que pour le moment, je ne risquais rien :
- Klian ? Que fais-tu ? murmurai-je car il me semblait qu'il y avait d'autres dormeurs sous la tente et, de toutes façons, Tharne avait dû poster des sentinelles .
Entré dans le camp un peu plus tot pour faire du commerce, j'aperçoit soudain des yeux brillants dans la nuit et reconnait un certain Klian rencontré a l'ocasion.Sa présence chez les blancs manteaux n'augure rien de bon et la personne avec lui(un dénomé Aelghir me semble t'il)n'a pas l'air en grande forme.Je m'éloigne songeur
Un blanc manteau m'interpelle:
-Hé toi, c'est toi le colporteur.
-En effet,fit-je soti de mes pensées, mes marchandises vous interessent?
_J'ai entendu parler d'un objet alument instantanément du feu, c'est pour ma pipe et kan on est en patrouille il n'y a pas de feu.
_Je vois laissez-moi vous présenter ce tout nouveau briquet.
Je tent l'objet a l'homme interessé qui l'active aussitot.
Pendant quelques seconde rien ne ce passe et puis soudain il explose dans une gerbe de feu.
Un des fragment arache au passage tendis que les cheuveux du B.M prennent feu.
Se frapant la tete sur le sol il parvint à se les éteindres et, arme pointé, se dirigea rageusement vers moi.
Je tente bien d'argumenter que ce n'est pas moi qui ai fabriqué ce briquet et je lui offre meme une péruque pour remplacer ses cheveux et une oreilles en peau de souris, en vain.
Soudain il s'aperçoit qu'un des morceaux enflamés du briquet est en train d'incendier la toile d'une tente.
_MA TENTE, fit-il en fonçant pour l'éteindre tandis que celle d'a coté s'enflamait à son tour.
Profitant de ce répis je m'enfuit à toute jambe et, ma valise sur l'épaule, je décide de faire route vers le tonneau desincarné pour y récupérer mes anciens articles.
J'arrive galopant aux environs du camp ... ( assez loin , franchement , je n'ai pas pu resister .. Je deteste monter à cheval ..) .. Je laisse les chevaux attachés .. Ils sont plutôt calmes , le vent ne porte pas l'odeur des loups .... J'essaie de me concentrer pour contacter Klian , mais je n'ai jamais contacter un humain comme ça et je n'y arrive pas ....Je m'approche du camp prudement .. Tempête à déjà prevenu Klian de notre venu apparement ... Au abord du camp je grimpe le plus silencieusement possible dans un arbre pour obsever le camp .. Malgré la pénombre , j'y vois comme en plein jour ... Il doit y avoir plus d'une vingtaine de BM par ici , et plusieurs d'entre eux sont blessés ... J'aperçoit un colporteur se faire maltraité par les BM ... Apparement , un de ses gadget déconne...J'aperçoit une tente entouré de plusieurs BM .. Beaucoup trop encadrer .. Je croit que j'ai trouvé ou sont les prisonnier .. Assez loin de la bordure , pas fou les BM...Bon , ils semblent craindre une interventions d'autres frère-loup....Je décide d'attendre , pour voir quand les BM sont relevés de la garde , et si leurs attentions ne faiblis pas ...Mais il va faloir convaicre les loups ... Je prend mon courage , chasse ma lassitude , je les sens nerveux et impatients , ça va être dur ...
" mes amis , il faut attendre et surveilmer ..."
" Il faut liberer notre frère !
Nous pouvons y arriver !
Les conditions de chasse sont bonnes se soir! "
Devant leur envie de vengeance , j'ai envie de me laisser enporter et de partir .. Mais je ne dois pas ! Klian peut s'enfuir discraitement si on lui procure la diversion necessaire , mais pas Aelghir ! Il faut que nous restions pour attendre le momant propice !Je continu donc ma discution , en essayant d'être le plus ferme possible pour qu'il comprenne qu aujourd'hui , pour cette chasse , c'est poi le dominant .. JE décide des meilleurs techniques d'approches .. Mais c'est difficile , les loups n'ont pas envie de laisser leur place à une jeune humaine .Surtout le vieux mal qui a déjà une meute bien à lui .. Il ne faut pas non plus les faires fuir .. J'ai beaucoup de mal , mais finallement je parviens à les convaincres ....
J'arrive en galopant allègrement dans les champs avec la grâce d'un éléphant jovial (un peu comme dans le générique de la petite maison dans la prairie). Je m'arrête à quelques pas du poste de garde sous le regard inquiet des soldats qui pointent déjà leurs armes dans ma direction.
J'avance les mains écartées et paumes vers le ciel, geste de paix universel que ces brutes sanguinaires devraient comprendre. Du moins je l'espère.
Moi ami. Moi venir en paix. Vous comprendre moi ?
J'en fais peut-être un peu trop là...
Bien le bonjour messieurs ! Je me présente, JustBob, aubergiste à l'Auberge du Tonneau Désincarné. Je sollicite une audience auprès de votre capitaine, messire Noal Tharne. Il s'agit d'une affaire de la plus haute importance. Dites lui que j'ai des informations à lui transmettre.
J'attrape l'énorme outre de bière que j'ai passé à la taille et prend une belle rasade sous les regards envieux des soldats.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Klian, il m'a semblé entendre un sacré raffût vers l'entrée du camp ! Tu ne crois pas que des Trollocs repointent leurs nez sur nos traces ? Je commence à en avoir marre de ces bestiaux!
Pourquoi suis-je ici ? Je connais à peine ce Klian.
Quant à Aelghir... il n'a que peu d'estime pour ce que je suis et pourtant il me semble important de le préserver et de l'aider. Il pourrait être un facteur chaos qui poussera les puissances de ces pays à se dévoiler. Ce pion pourra être utile pour débusquer les pièces majeures. Je dois donc le préserver.
Et même s'il ne me sert à rien, j'aurai accompli une bonne action, ce qui est déjà pas si mal.
Je patiente tranquillement en sirotant ma bière et en espérant que cette attente ne sera pas trop longue. C'est que j'aimerai quand même être présent à la petite sauterie de la Tour Blanche. C'est important d'entretenir le relationship.
*Un baillement d'hyppopotame s'échappe de la gorge du Barbare.
Je ferai bien une petite sieste en attendant...
Tiens ? Ils ont pas l'air bien frais les gardes ? Un peu verdâtres... ils ne doivent avoir une bonne alimentation dans leur camp, les pauvres. Faudra que j'en touche un mot à Noal.
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- Klian, mais m.... ! Réagis ! Des Trollocs attaquent le camp ! Ce hurlement! Trouve-moi une épée . La mère de Tharne en pagne devant la Tour ! Ce BM m'a pris ma bonne Vengeresse !
