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Super Dame Claire ! Ben voilà qui est intéressant !
Mais j'ai pas tout compris... Il est empaillé Elann ?
Et effectivement je me demande bien ce que Dame Aramina faisait seule de nuit dans les bois avec deux wolfmasters. Voilà qui me semble bien étrange. Je ne vois pas l'Amyrlin jouer à la baballe...
Sinon, là Elann, t'es obligé d'y aller de ton background aussi.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Oula... capillotracté, mais interessant.
Par pitié Claire, soigne la mise en page de tes looooongs posts comme ça, c'est une torture que de perdre sa ligne à chaque foiiiiis !!
Aramina Aes Sedai, aurais-je votre permission de vous inclure dans mon background ainsi que l'a fait Claire ? (en tout bien tout honneur ) Je pense partir de Klian & moi et vous ajouter à l'histoire ...
La prochaine fois, tu pourras éviter de le faire mourir d'épuisement, ou d'un usage malencontreux du Pouvoir, même si cela peut permettre de charmantes rencontres .
On m’appelle Galldrenn. Je suis un Goshien de l’Enclos de la Rivière aux Cailloux. On raconte que je suis né d’une Vierge de la Lance et que les sagettes m’ont donné comme la coutume l’exige à une autre femme qui dès lors est devenue ma mère…C’est faux, bien entendu. Ma mère est et restera toujours Surena, et toute cette histoire d’adoption n’est qu’un tissu de mensonges inventé par Relia des Shaido. C’est elle qui me l’a appris, voilà bien longtemps. Sa première-sœur était l’un des sagettes qui m’ont emmené après l’accouchement, m’a-t-elle déclaré…Mais aussi bien, on ne peut pas faire confiance à une Shaido. Même les Sharaads ont plus d’honneur que ceux-là. J’ai posé la question à Surena, mais elle a affirmé que c’était pure invention…Je n’aime pas réfléchir à la raison pour laquelle elle parlait si vite, ni pourquoi elle lissait sans même sans rendre compte sa vieille robe brune usée…
Mon père est mort dans un raid contre les Sharaads il y a près de huit ans. Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de lui, si ce n’est qu’il n’était pas très souvent présent mais qu’il aimait ma mère plus que tout. Ma mère (oui ma mère ! Impossible qu’elle m’ait adopté !) s’est remariée avec un Goshien de la place forte de Shende quand j’ai atteint mes quinze ans. Elle est partie vivre avec lui, et je ne l’ai pas suivie. C’est ici ma maison à présent. Ici que se trouve ma famille….
Je suis un Aiel plutôt buté aux dires des sagettes, ce que je ne comprends pas, étant donné que quoi que je dise ou fasse elles finissent toujours par obtenir ce qu’elles veulent, sauf si leurs ordres sont en contradiction avec ceux de mon chef de Clan ou de ma société… En effet, ici chacun fait partie d’une société guerrière. Je suis un Aethan Dor : un Bouclier Rouge. Je me charge généralement avec mes frères de régler les conflits qui apparaissent au sein de l’Enclos.
Je n’ai pas bataillé beaucoup depuis ce jour. Je sais chasser , trouver de l’eau dans le Désert que nous appelons notre Terre Triple, et j’ai participé à plusieurs razzias contre les Clans ennemis, comme n’importe quel autre Aiel.
Il y a dix mois, j’ai été envoyé avec quelques uns de mes frères à la recherche du Car’a’carn. Nous avons franchi le Rempart du Dragon sans encombre, mais nous évitons les villes. Les Hommes des Terres Humides se rappellent trop bien le Péché de Laman et la guerre qui en a résulté, et nous ne sommes pas là pour tuer...
Je découvre peu à peu les paysages des Terres Humides…ici on put trouver ce que ces gens nomment ‘‘rivière’’. La première fois que nous sommes tombés dessus, nous sommes restés interdit quelques bonnes minutes. Dans la Terre Triple, il est même impensable de trouver autant d’eau. Des rumeurs entendus dans un village par un de mes frères camouflés parlent d’eau qui tombe du ciel…je ne suis pas inquiet, mais j’espère tout de même que ce ne sont véritablement que des ragots de villageois….
J’ai rencontré un homme bizarre il y a quelque temps, accompagné d’une jeune fille sur la route de Tear. Je me suis approché pour les écouter, afin de vérifier si je ne pouvait pas avoir le fin mot de cette histoire de ‘‘pluie’’, comme j’ai entendu des gens désigner ce phénomène étrange…L’homme m’a repéré et a porté la main à son épée, moi qui pensait être bien camouflé…Je me suis voilé mais il m’a demandé si j’étais l’un de ceux que l’on nommait les Aiels, et après mon acquiescement plein de méfiance, il a remit sa lame dans son fourreau. Je me suis alors dévoilé (je ne tue pas si je peux l’éviter), et nous avons fait connaissance. L’homme a prétendu s’appeler Eltharion et la jeune fille Althéa…De bien étranges voyageurs par ces temps troublés, ai je remarqué, et ils m’ont annoncé qu’ils se rendaient à Tar Valon…Ils n’ont pas précisé pourquoi, mais si je parierai mon bouclier de cuir que l’homme au moins veut devenir lige, et la fille a un regard trop pesant pour être autre chose qu’une femme qui canalise…Je reste méfiant à l’égard des Hommes des Terres Humides, mais ces jeunes personne semblent en contradiction totale avec ce qu’on en dit….
Nous sommes arrivés à Tear hier, mais nous ne nous approchons pas de la ville pour l’instant. Toujours pas de traces de Celui Qui Vient avec l’Aube, mais je ne perds pas espoir. Si tant est qu’il y ait encore un espoir pour mon peuple, puisque sa venue nous détruira…
Alors mon histoire, commençons par le commencement ...
Mon père était un soldat. Je ne suis pas sûr qu'il ait vraiment eu le choix, mais lors de la Guerre Aielle, tous les jeunes hommes ont été sollicités. Toujours est il qu'il s'est engagé au côté de l'armée de Laman. Je ne sais pas tout à fait comment il a rencontré ma mère, mais ils ont eu un fils. Ma mère a continué à suivre l'armée en marche avec bien d'autres femmes de soldats.
C'est dans le sillage de différentes armées que j'ai passé mon enfance. Après la Guerre Aielle, mon père n'a pas eu le courage de revenir à son village dévasté par les combats, et il est devenu une sorte de mercenaire. Avec le temps, il est devenu le chef d'un petit groupe qui loue ses services aux puissants de ce monde.
Quand j'ai eu 12 ans, il a décidé que je ne devais plus le suivre, parce qu'il ne voulait pas que je devienne soldat comme lui. Il faut dire qu'avec les autres enfants de soldats, on passait notre temps à jouer à se battre, avec des épées en bois ou des lances faites de bâtons. Il m'a placé chez un marchand Kandori veuf qui cherchait un apprenti pour lui succéder.
J'y ai appris la vie à proximité de la Désolation, la vigilance permanente et le goût de la vie. J'y ai aussi appris beaucoup sur la nature humaine, ironique sachant ce qui allait m'arriver peu après.
Il commençait à me confier des missions importantes d'approvisionnement de son commerce quand j'ai découvert mon étrange don. J'ai d'abord craint que cela ait à voir avec le Pouvoir, la malédiction suprême pour les jeunes hommes comme moi. Je ne me suis pas confié à lui, malgré sa confiance en moi. Un jour j'ai fini par fuir, en lui laissant une lettre où je lui expliquais que je ne pouvais pas rester, mais sans préciser pourquoi. Il a du être terriblement déçu.
J'ai erré quelque temps sans vrai but. Je vivais à moitié comme un sauvage dans les forêts des Marches, cherchant et fuyant tour à tour la compagnie des loups, mes frères. Tour à tour, je dépérissais chez les hommes, et je reprenais des forces chez les loups.
Soudain, j'ai perçu chez mes amis, mes frères, ma meute, un nouvel étonnement, proche de celui que je ressentais chez les loups à qui je me présentais. Un autre frère comme moi, un humain qui est à moitié loup, un autre homme aux yeux jaunes entrait en contact avec ma meute. Je ne pouvais pas le contacter moi même, mais le chef de la meute me traduisait ce que lui disait cet humain.
C'est ainsi que j'ai rencontré Klian pour la première fois, quelque part dans les forêts du Nord, au milieu d'une meute de loups à la fois intrigués et amusés. Les loups comme moi avions été tellement surpris que je n'avais pas prêté attention au fait qu'il n'était pas seul.
Klian, mon frère, était accompagné d'une Aes Sedai. Je fus d'abord pétrifé de rencontrer une de celles qu'on traitait parfois de sorcières dans le Sud, mais que l'on respectait énormément dans le Nord. Je ne savais comment me comporter devant elle. Mais Klian m'a rassuré, elle savait ce que nous pouvions tout deux faire et ne nous considérait pas comme dangereux. Cela n'avait rien à voir avec le Pouvoir Unique, donc les Aes Sedai pouvaient accepter notre existence. Elle nous conseillait pourtant la plus grande discrétion, car elle avait découvert ce don avec Klian, elle n'en avait jamais entendu parler avant, sans doute quelque chose de vieux comme le monde, mais qui avait presque disparu.
Rassuré, je devins plus curieux et leur demandait la raison qui les faisait voyager ensemble. Aramina Sedai expliqua qu'elle cherchait actuellement des jeunes filles et des jeunes hommes pouvant canaliser, les premières pour les amener à la Tour Blanche, les seconds, pour les neutraliser avant qu'ils ne deviennent dangereux. En temps normal, elle avait deux Liges qui l'accompagnaient et la protégeaient, mais pour ce genre de mission, elle préférait se présenter seule, sans montrer qu'elle était Aes Sedai, pour ne pas effrayer les jeunes filles et leurs parents, tandis que ses Liges s'intéressaient discrètement aux jeunes hommes trop chanceux, ou ayant un comportement curieusement changeant. Elle avait rencontré Klian par hasard tandis qu'elle traversait une région peu peuplée. Ils avaient sympathisé et il avait décidé de l'accompagner dans ses déplacements qu'il jugeait hasardeux aussi près de la Désolation.
Leur relation me sembla quelque peu ambïgue, mais je ne fis aucun commentaire. Je les accompagnais quelques miles vers la lisière de la forêt quand Klian et moi ressentîmes un appel de détresse d'un jeune louveteau. Simulatément, Aramina Sedai eut une réaction bizarre, à la fois d'inquiétude et de triomphe, comme si elle avait trouvé quelque chose qu'elle cherchait depuis longtemps. Nous arrivâmes au bord d'une rivière, trop tard pour le louveteau, mais à temps pour aider la jeune fille cause de la réaction de l'Aes Sedai.
(fin de la troisième et provisoirement dernière partie)