La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !

L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum, mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.

Rendez-vous sur les nouveaux forums ici: www.pierredetear.fr/forum

N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear

- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS

Joute : Une rencontre en forêt...
(Sujet créé par Lan l 04/04/03 à 16:47)
non favori





Aller en bas de page
<< Page précédente Page suivante >>
Tous les posts
JustBob
14/04/2003 14:27
Joyeux Barbare

Eh ben ! Mazette !

Nos juges vont de voir se casser le bonnet pour départager tous ces textes !

Je livre quelques commentaires sur les dernières contributions :

* Dom : bien écrit mais je trouve que l'histoire manque un peu d'originalité (désolé ) jusqu'à la fin qui prend bien par surprise. Le principe est bon mais le lien entre légende et réalité mériterait à mon avis d'être un peu plus explicité (en gros le lien entre l'oiseau et le réalisateur ou scénariste du film).Cela-dit, je préfère la soupe au caillou (je la trouve plus poétique).

* Aramina : je trouve ce texte très bon. L'écriture est agréable et l'histoire très sympathique. La fin nous laisse sur une incertitude : était-ce nécessaire ? Ou bien aura-t-on droit à une suite ? (la suite ! la suite !).
Juste une petite réticence, mais c'est juste une question de "symbolique personnelle", le dragon (puisque je suppose que l'enfant est transformé en dragon) ne me semble pas très lié symboliquement à l'idée de la "mère terre" (Gaïa), j'aurai plutôt vu une transformation en un animal sauvage ou, mieux, en un élément climatique (une tempête, une tornade ).
Cela-dit, bravo ! Très beau texte !

* Beregond : ce texte est superbement écrit ! Rien à redire. J'aime bien le principe. J'aurai peut-être un peu "tempéré" les manifestations surnaturelles du vieillard pour que le doute subsiste. Après l'attaque d'ortie, il n'y a plus de doute. Peut-être juste un indice que le personnage principal est le seul à avoir remarqué ?
Félicitation Beregond !

En fait c'est difficile de faire des critiques sur l'écriture en elle-même. Alors, soit je ne suis pas assez compétent pour le faire (ce qui est fort possible !), soit vous écrivez tous vachement bien !!!

Pour la petite histoire, mon texte est inspiré d'un intermède que j'avais introduit dans une campagne de Jdr. Le groupe, après quelques scénars très bien réussis, se croyait alors presque invincible. Ils se sont bien fait matés par le dragon mais ont survécu. Par la suite, ils ont conservé une phobie des lapins...

JustBob
Beregond
14/04/2003 16:32


Merci pour ton commentaire, JustBob, ca fait très plaisir. En fait, je sais pas pourquoi mais je ne me lasse pas de relire ce que tu as écri sur mon texte...
Bon trêve de plaisanterie.

Je suis tout a fait d'accord avec toi au sujet de Aramina (la suite ! la suite !)
Aramina
14/04/2003 20:36
Jamais Contente !

Et bien d'abord merci.
Pour ton texte Beregond j'ai bcp apprecié (peut etre parce que je commence a m'interesser a la fantasy dans des univers moderne). La seule critique que je pourrais donner est je pense le peut de description des ado fassent à la "magie". Bien entendu, dans 2 pages ce n'est pas facile de développer, mais leur 'indifference' rend presque anodin ce qui se passe alors que cela merite pour moi d'etre mis en avant. Donc soit l'histoire se passe dans un univers ou la magie est deja un peu presente, si tu as deja une histoire plus complete derriere, soit les adolescents preferent occulter la scene pour rester sains d'esprit pour l'instant (enfin je ne fais qu'essayer d'interpreter leur manque de reaction;p ). Dans le premier cas, ben il n'y a rien a rajouter, a part peut etre qques aventures precedentes . Dans le deuxieme, il serait peut etre bien de developper un peu ce passage, ce qui donnerait une dimension psychologique supplementaire a ton personnage.
Voila pour les critiques de ce texte. N'ayant pas bcp de temps la, je ferais les autres plus tard dans la nuit.

Pour mon histoire, il y a bien une suite. Enfin elle fait partie du premier chapitre d'un "livre" que j'essaye d'ecrire (bien que livre soit un peu pompeux dans le cas). Normalement, d'ici 15 ans je pourrais le proposer a une maison d'edition vu le rythme auquel j'avance. Ce chapitre est en fait un recueil de nouvelles dans le style, qui me sert a presenter les principaux personnages.
Donc pour le dragon ... je n'avais pas bcp d'autres possibilités. J'ai deja fait la mythologie du monde et Sheria ("ma" Gaia) a deja des enfants aux niv des elements et a deja produit pas mal d'animaux feroces Enfin si ca interesse qq1 je pourrais tjrs vous passer la mythologie en question.
Voila, a bientot
Aramina
Aramina
15/04/2003 01:18
Jamais Contente !

Alors pour les autres textes :
- Celui de Caramon : J'aime beaucoup l'histoire, mais moins la forme. Ca vient peut etre de moi, mais toutes ces phrases courtes sans mot de liaison, je trouve que ca casse un peu le rythme. C'est dommage, parce que sur le fond, j'ai mal pour le hero.
- Celui de JustBob : J'ai bien rigolé, et j'aime vraiment beaucoup. Tu pourrais surement nous ecrire un recueil du style "les fables des temps modernes". Des generations d'étudiants te seraient plus que reconnaissant de les avoir délivré de La Fontaine.
- Celui de Neojah : Bon je sais pas si c'est la fatigue ou autre chose, ms j'avoue que la premiere fois je n'avais pas bien compris. Je viens de le relire, et comme il cela a deja ete dit, l'histoire est tres émouvante. J'aime beaucoup le style du texte. La seule chose qui me gene un peu ce sont les couplets de la fin. Mais vu que je n'aimais deja pas ca chez Tolkien, le pb doit venir de moi et pas de ton texte
- Celui de Meliane : Malgrè le theme assez grave, je lui trouve un coté "frais" tres agreable. Il est vrai qu'il est dommage que l'etreinte ne soit pas plus décrite, c'etait surement l'occasion de faire un passage certes pas essentiel pour l'histoire, ms tres esthetique. Mais cela donne egalement un coté pudique, et intimiste a leur relation, comme si leur rencontre n'appartenait qu'a eux et non plus a l'auteur.
- Celui de Dom : J'ai des sentiments assez opposés sur ce texte ... D'un coté, je trouve la chute geniale (avec l'arrivée du technicien) et d'un autre, je suis un peu frustrée que la magie soit "cassée" comme ca, meme si ca repart apres. Bref, j'aime bcp meme si ca m'ennerve. Je pense que si tu ecrivais une suite, ou le feerique avait une place importante, j'aimerais tout court
Voila mon humble avis, bon courage au jury Personnellement j'aurais vraiment bcp de mal a classer des textes aussi differents.
Aramina
Beregond
15/04/2003 09:28


Pour repondre à Aramina,

L'univers des adolescents est le notre. donc pas de magie... Mais en deux pages, je ne pouvais pas tout developpé... Au départ il y avait une description de la fôret, un dialogue plus important entre les ado et à la fin avec les infirmiers. mais après avoir atteint trois pages et etre à mi-chemin de mon histoire, jai preféré me concentrer sur le perso pricipal.

Et, je sais pas, mais tu peux aussi dire que sur le moment, voyant leur ami agonisé, les perso pensent à lui. Le contre coup ne viendra que plus tard, à l'arrivée des secours... ca peut être un raison pour laquelle ils restent insensibles au effet de la magie...
Lan
15/04/2003 13:12
VCR

je viens juste dire que je suis très content du nombre de texte que j'ai eu, je m'attendais pa à en avoir autant !

pour les résultats, ce sera juste après les dernier jour de remise dans 5 jours.
Gotrek
16/04/2003 18:29
une ombre dans la nuit

bon aller je v mettre ma rencàontre en ôrêt enfin laissez moi le temps de l'érire... 2 pages c tout? bof s'il le faut je le mettrait en 8 sur word... tiens g une petite idée qui me passe par la tête ... non non c une mauvaise idée... :{
Klian
16/04/2003 20:48
Frère Loup, d'une maison d'Andor, webmaster

Non non, on a bien dit 2 pages word en 12 maximum!
Klian
Gotrek
16/04/2003 22:52
une ombre dans la nuit

ouais ben c vachement restrictif votre truc! j'aurais jamais la place de dévellopée cet nouvelle en 2 pages max et en plus en 12 ca c le pire... moi qui ai l'habitude d'écrire en 9!
Gotrek
16/04/2003 22:58
une ombre dans la nuit

et puis je tiens à signaler à tous hasards que le texte de beregond tiens sur 4 pages et non pas 2... voilà ct juste pour dénoncer qqun que je connais pas
Lan
17/04/2003 12:41
VCR

il fait à peine plus de 2 pages en 12 et en Times new roman.

je voudrais demander à ceux qui ont mis leur texte sur le forum qu'ils mettent la mention définitif sous leur texte une fois que c'est bon (en fait c surtout pour ceux qu'il me l'on envoyé par mail et mis sur le forum).
et aussi de me signaler les mises à jours, parce que le topic compte un certain nombre de posts, alors...
Gotrek
17/04/2003 13:55
une ombre dans la nuit

mouais...3 pages qud même en times
Klian
17/04/2003 15:43
Frère Loup, d'une maison d'Andor, webmaster

mouais...3 pages qud même en times

Ca dépend ou tu met tes marges
Et puis tu peu dépasser, mais vraiment pas trop...

Le maximum en longueur, je dirais que c'est le texte de Caramon. N'allez pas plus loin.
Gotrek
17/04/2003 15:44
une ombre dans la nuit

bon ok ca fait plus de 2 pages mais bon vous allez pas me faire un procès... j'ésère que ca bous plaira... bien sûr ce n'est pas la version définitive...

Bang ! le bruit d’un objet de métal tombé se fit entendre. Loïc éteignit la lumière de sa lampe de poche. « Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh ! » cria Etan. Il tomba à la renverse et se faufila dans son sac de couchage et le referma complètement la fermeture éclaire. Loïc ralluma sa lampe de poche et hurla à la façon d’un loup. Etan émit un gémissement et se recroquevilla sur lui même. Ouvrant son sac de couchage, Loïc rit bruyamment. « Ah ! si t’avais vu ta tête !,dit-il lorsque la tête d’Etan réapparus derrière le sac de couchage.
- Putain ! c’est vraiment pas drôle ! t’es con !, Etan lui asséna un coup de poing dans les côtes.
- Oh ça va ! si on peut plus rire !
- T’es vraiment un poltron, lui cria vincent.
- C’est pas vrai ! , lui répliqua Etan, Tu t’es pas vus ! »
Etan s’avança jusqu’à lui et lui retira l’énorme sandwich qu’il serrait fort contre lui. « C’est pas la même chose ! moi j’essayes de protéger mes biens !
- Ouais ben tu devrais peut-être arrêter de les bouffer tes biens ! »
Etan lui enfonça le doigt dans le ventre. Vincent le dévisagea d’un regard froid. « Arrêtez ! ,leur ordonna Loïc, On n’est pas ici pour s’engueuler. Déjà que leur foutus club fait tout pour nous emmerder, vous allez pas vous y mettre aussi ! Merde !, il esquissa un rictus de victoire, La vérité c’est que vous êtes tous les deux des poules mouillées ! » Il se mit à imiter la poule, les main sur les hanches, secouant ses bras comme s’il s’agissait d’ailes.
Tu va voir qui c’est la poule mouillé, pensa Etan, toi et t’es foutus histoires à la con ! Il fonça sur lui et le plaqua au sol, près du feu de camp qu’ils avaient allumés pas plus tard qu’il y a dix minutes. « Eh !T’es fou ou quoi lui hurla Loïc en se dégageant de son emprise. T’aurais put me griller
- Ouais ben moi j’ai bien envie d’un peu poulet chaud., dit Vincent en se léchant les babines. »
Debout à présent, Loïc et Etan se regardèrent le visage traduisant une inquiétude grandissante. Loïc se tourna vers son gros ami et lui dit : « Dis pas des trucs comme ça… ça a le dont de me foutre les boules…
- Ah ! ont peu plus rigoler maintenant ?, fit le gros avec un sourire.
- Oh ! la ferme !
- Moi j’aimerait bien que vous arrêtiez tous les deux de raconter des histoire pareille, c’est vraiment pas drôle !, dit Etan
- Ben si t’es pas content t’as qu’à aller te coucher. C’est vrai, on ne va quand même pas te rendre fatiguer à ta petite maman » lui répliqua Loïc d’un ton maternelle.
Etan se rendit à l’intérieur de la tente sans leur dire un mot. Trois jours qu’ils étaient ici et il en avait déjà marre. Ce foutu club des neufs leur avaient bien fait chier dans cette chasse au trésor. Ils avaient certainement des kilomètres d’avance à leur qu’il est. Et Loïc et ses histoire stupides le faisait passer pour un imbécile. « MAR-RE ! » hurla-t-il en rentrant dans son sac. Il mit un certain temps à s’endormir se demandant qu’est qu’ils faisaient vraiment là au milieu des bois. Ce Loïc et ses idées à la con! pensa-t-il.
Il se réveilla vers minuit. Vinçent c’était couché mais Loïc était resté près du feu, prenant son tour de gardes pour éviter d’être ralentit encore plus qu’ils ne l’étaient déjà. Le front plissé, il était en train de tailler une branche avec son couteaux suisse dont il était si fier. « Alors bien dormi, lui dit-il une fois qu’ils furent tous deux assez proche pour parler ? c’est bien, ça t’aideras à supporter les loups » Il gloussa. Etan pinça les lèvres et lui répondit : « ah ! bon ? je croyait que les loup mangeait seulement les Loïcs dans les camps… » Le jeune homme se leva et d’une démarche royale rentra dans la tente.
Encore une nuit à faire le garde… Etan détestait les bruits des forêt… surtout celle-ci. Il se souvenait alors qu’il était petit et que ses parents se promenaient avec lui dans le bois. A l’époque il n’aurait jamais fait plus de vingt pas à l’intérieur. C’était d’ailleurs la première fois qu’il avançait aussi oins sous les feuilles de ces arbres à l’apparence menaçante. Son frère l’avait toujours traité de poltron, comme Loïc et le gros lard le faisait aujourd’hui. Peut-être avaient-ils raison, mais lui ne le croyait pas. Loïc racontait pouvait dire ce qu’il voulait, ce n’était pas lui qui s’était retrouvé en train de pleurer parce que son frère et son club l’avait attaché à un arbre dans ce bois. Le visage d’Etan se fendit en un large sourire en pensant à ce souvenir. Tout le lycée s’était moqué de Loïc pendant une semaine après que son frère ait dit à ses parent où il ‘avait mis. Ces dernier avait renvoyés Julien - son frère – dans un pensionnat duquel il fut renvoyé un mois plus tard. On racontait qu’il ait mis le feu au gymnase.
Le hululement d’un hibou sortit Etan de ses pensées. Il remarqua que le feu avait bien baissé depuis les dix minutes qui s’étaient écoulées. Il chercha donc du regard quelques branches pour ré alimenter les flammes. Ne distinguant rien qui ressemblait à un amas de branche. Il se leva et alla jeter un coup d’œil derrière la tente. C’est ce moment là que choisi la pluie pour se mettre à tomber. Evidemment, il fallait que ça tombe sur moi, pensa-t-il. Au début, il crut qu’il na s’agissait que d’une averse passagère. Mais les gouttes se firent de plus en plus grosses et les nuages de plus en plus denses. Il fonça alors à l’intérieur de latente où Loïc était encore réveillé.
« Qu’est-ce que tu fous là !, lui murmura-t-il, dégage t’as pas fini ton tour de garde.
- Mais il pleut, lui répondit Etan, et y a même pas de bois pour le feu !
- M’en fous ! tu dégage.
- Ca va pas ?, lui répliqua Etan en serrant les dents de rage.
- Sort !, hurla-t-il. »
Ce qui eut la propriété de réveiller Vincent, qui dans sa forte somnolence le chassa à coup de pied hors de l’abri de tissu.
« Et merde ! » s’écria-t-il à l’adresse des deux dans la tente. La pluie ne s’était toujours pas arrêter et le feu était totalement éteint. Les salops ! j’en ai raz le cul de leur chasse aux trésors. Il asséna à l’arbre le plus proche de la clairière où ils s’étaient installés un coup de poing qui couvrit ses doigts de sang. Il hurla de douleur en jurant au ciel. La lune venait de se détacher d’un nuage : elle était pleine cette nuit. Il se rappela de ses histoires sur les loup garous que lui racontait Loïc. Encore des sottises, se dit-il. Il s’assis alors contre le tronc d’arbre qu’il avait attaqué essayant de s’écraser le plus possible contre le sol.
Un loup chanta sa complainte au loin. Etan remua la tête dans tout les sens dans l’espoir de n’en voir aucun. Rien ne se montra et il soupira de soulagement. Des loup !,songea-t-il, n’importe quoi. L’animal avait cesser de hurler. Ce qui ne le rassura pas beaucoup. Il inspira et expira une grande quantité d’air, se rassurant lui même : tout va bien, les loup ne viendront p…
Etan eut à peine le temps de rouler sur le côté comme une masse poilue venait de sauter vers lui. La créature s’écrasa sur le tronc en gémissant. Après avoir repris ses esprit elle se tourna vers Etan en montrant les dents. Le jeune garçon hurla. Il s’agissait d’un loup et de grands traits de bave s’écoulait de sa gueule. La rage ! Etan se releva aussitôt et criant les noms de Loïc et de Vincent il prit un bâton dans l’espoir de se défendre. La bête ne fut pas impressionnée. Elle ouvrit sa gueule et saisi le bout de bois entre ses dents. Il explosa en milles morceau alors que les dents se refermaient sur lui. Dépourvus de toute défense, Etan mis ses mains en protection devant son visage. Il ferma les yeux pour ne pas assister à sa mort certaine, il sentit bientôt qu’on le mordait à a cheville, serra les dents pour ne pas hurler et s’écroula sur le sol inconscient.
Le lendemain, il se trouvait au milieu d’un affreux carnage. Latentes, les sacs, la nourriture : tout avait été déchiqueté et griffés par des pattes de loup. Etant se leva en prenant sa tête dans les mains. Un mal de crâne énorme l’avait pris. Il était extrêmement sale. Comme si il avait passé la nuit dans la boue. Loïc, Vincent… ces deux noms lui vinrent à l’esprit. De qui étaient-ce ? la mémoire lui revint bientôt.
« Loïc ! Vincent ! » appela-t-il. Personne ne lui répondit.
Il les chercha longtemps, très longtemps. Il allait abandonner après avoir fouillé tout l’endroit, lorsqu’il le vit. Le loup était devant lui Il n’avait plus la rage mais c’était le même loup. Il lui paraissait beau, il avait envie de la caresser. La créature s’enfonça dans les bois. Et Etan le suivit. Il ne savait pas pourquoi il faisait cela, il ne savait pas si cela servirait à grand chose mais il le suivit. Les arbres défilèrent devant ses yeux. Le loup allait très vite et le suivre s’avérait un véritable parcours du combattant dans cette forêt où les racines sortant de terre étaient aussi nombreuses que les arbres.
Après avoir trébuchet longtemps. Il finit par arriver à une clairière. Le loup l’attendait. Ils se regardèrent tout deux un long moment. La bête s’en alla derrière l’endroit où il était, se trouvait deux cadavres sanglant : Loïc et Vincent. « non… » murmura-t-il. Il s’agenouilla près des deux corps en pleurant. Il resta là longtemps avant de se rendre compte qu’il avait un drôle de goût dans la bouche. Il cracha au sol. Du sang tâcha l’herbe verte de la clairière. Pour s’assurer qu’il s’agissait vraiment de sang, il le toucha du bout des doigts. Ses ongles étaient eux aussi recouverts de sangs. Il se lécha les doigts et savoura le goût du liquide rouge. Il ressentit alors une douleur à la cheville. Remontant son pantalon il contempla deux petites entaillent.
Le loup revint et commença à hurler. Etan l’observa un instant avant de lui aussi se mettre à hurler. Les deux chantèrent leur victoire dans un même cri de joie.
On dit qu’à présent, on peut voir deux loups dans cette forêt et que l’on ne les croise que par nuits d’orages.
______________________________________________

Alors ca vous a plus? non? bon ben je v me recoucher...

Caramon Bornhald
18/04/2003 00:09
vivre la décroissance

Voici mes commentaires sur vos textes.

Deux aspects sont interessants à noter : 1)l'originalité, l'idée, l'histoire.
2) le style.

Le prix du texte le plus original revient à justbob: une histoire sans fin... génial, cette idée.
Quant au style, Justbob s'en tire bien en adoptant, un style simple, sans description, qui colle avec l'histoire.

Au niveau de la rédaction, j'ai bien aimé le texte d'Aramina. Les description sont douces, musicales... C'est un style très féminin (peut-être un peu trop au goût de l'homme que je reste).
Seule critique, Aramina a peut-être tendance à trop décrire sans apporter suffisamment d'évènements.

Le texte de Beregond reste mon préféré avec celui de justbob.
Sur le style, l'écriture est agréable à lire. Les descriptions restent réaliste, vivantes... (peut-être parceque tu t'inspires de ta propre expérience).
Pour les idées, ce texte est tout aussi génial... Un Gandalf, prof. de Latin échappé de l'asile.
Oui décidemment, cela me plait beaucoup.

Désolé pour les autres textes, ils m'ont moins accrochés. Soit que l'histoire tourne au cliché, soit que la description reste par moment trop longue, ennuyeuse ou au contraire trop courte.

Voila!!!!

JUSTE UNE REMARQUE IMPORTANTE. Ce qui me gêne un peu, c'est que justement les textes les meilleurs à mes yeux ne sont pas de la fantaisy pure... Et je crois qu'il est plus dur d'écrire un texte de fantaisy pure comme ceux Néojah, Dom ou de Méliane que de raconter une histoire sans fin ou une histoire comme celle de Beregond.
Il est difficile de ne pas tomber dans le cliché voir d'ennuyer le lecteur...

Voila pourquoi, si il fallait choisir un 1er prix, je penchêrait pour Aramina.

Merci, ce ne sont que les remarques d'un lecteur amateur alors...
Gotrek
18/04/2003 10:42
une ombre dans la nuit

faut pas dire ca caramon! c très important ton avis! franchemment je vois pas en koi mon texte tombe dans la banalité mais je peux comprendre qu'on y accroche moins que d'autres!
Beregond
18/04/2003 16:26


Gotrek, tu n'es pas le seul à faire des nouvelle de 9 pages ou plus et personne ne s'est plaint. Aramina essaye de faire un roman. Moi, j'ai ecri la quete de falmir (avoir Création) qui en fait 12 et un roman de 250p dans l'univers de Kult. Et en fait j'ai trouve interréssant de développé une coute histoire.

En ce qui concerne ton texte, Le style à l'air bon mais j'avoue avoir très vite décrocher. la dispute du début m'a vite fatigué. Tout est collé. L'un fait ca, l'autre ceci et le dernier leur cri après et tout ca sur la meme ligne... Pfut...Fatiguant. En coupant et en passant à l'essentiel, en éclairant plus ton texte et en changeant de ligne, peut être... Je pense que tu as voulu trop en mettre sur deux pages... Mais je peux me tromper car j'avoue ne pas avoir été au bout de l'histoire.

Sinon, pour changer de sujet, merci Caramon pour tes commentaires. Comme tu as pu le constater,J'essaye de rester dans l'esprit de la Quête de de Falmir

ps modo : calmez vous un peu tous les deux Beregond et Gotrek ya pa à s'énerver pour une question de longueur, c'est au jury de voir, restez fair-play
Zacharias
18/04/2003 16:42
Ménestrogier

Salut à tous !!!
Mon nom est zacharias et je suis nouveau sur le site.
Je vais donc me présenter en quelques lignes.
je suis Passionner par les jeux de rôle et la Fantasy - Mages ; Dragons; Féeries. En clair, J'aime m'évader !
Il y de cela quelques années, je me suis passionné pour un JdR du nom de ARS MAGICA. Cela fait un petit moment que je ne pratique plus et mon objectif est de finir de raconter l'histoire de mon Mage dans un roman.
Ces concours de nouvelle sont pour moi une chance de pouvoir m'entrainer et ainsi m'améliorer grace à vos critiques.
Voici donc la nouvelle que je présente pour cette joute.

Bonne lecture et à bientôt.

Quand Morgan reprit connaissance, il était allongé sur une paillasse dans une pièce vide. Sa tête était douloureuse. Il ne se souvenait plus de rien.
Il s'assit, jeta un regard à la ronde, et se frotta les yeux car sa vue était brouillée. Dehors il faisait nuit et seul la lumière émise par la pleine lune éclairait la pièce.
Mais où suis-je ? Que m'est-il arrivé ?
Il se rendait à Trias pour transmettre un message du roi au cardinal Dugoris. En traversant une forêt, il était tombé sur des bandits de grands chemins.
Maintenant il se trouvait dans cette pièce gelée en pierre. A première vue, ses affaires avaient disparu. A part la tête embrouillée et un goût amère dans la bouche, Morgan se sentait bien. Quand il essaya de se lever, il eut des vertiges et se rassit pour reprendre ses esprits.
Drogué ! Ils m'ont drogué ! Le mal de tête qui suivit l'empêcha de penser correctement.
Malgré tout, une image lui revint à l'esprit.
Oui c'est vrai ! Ils m'ont attaché sur la paillasse et m'ont forcé à boire quelque chose ! Ensuite... Le trou noir. Pourquoi m'avoir drogué si seul le message les intéressait ? Arrête de te poser des questions pauvre idiot ! Trouves plutôt une solution pour te sortir de ce pétrin !
Stupéfait, il remarqua que ses liens étaient défaits.
Pourquoi m'ont-ils détaché ? Où sont-ils maintenant ?
Une fois de plus, des questions lui venaient à l'esprit. Il se ressaisit et tenta une deuxième fois de se lever. Toutes les parties de son cerveau en état de fonctionner furent mobilisées pour accomplir cet exploit. Maintenant il lui fallait garder le contrôle de son corps.
Aller ! Courage mon vieux ! Dans quelques heures les effets de la drogue se seront dissipés. Mais en attendant, tu ne peux pas rester là à prendre le risque que ses bandits reviennent !
Chancelant, il réussit tant bien que mal à faire quelques pas en direction de la porte. A peine avait-il parcourut la moitié du chemin, qu'il s'écroula par terre.
Merde ! Maudite drogue ! Debout fainéant tu dois sauver ta peau ! Ses gestes accompagnant la parole, il réussit à se mettre à quatre pattes.
Cette position lui était plus facile à maintenir, et c'est difficilement qu'il atteignit la porte. Malgré plusieurs tentatives, il était incapable d'atteindre la poignée. Une nouvelle fois il se surpassa et parvint à se mettre debout. Mais le résultat n'en fut pas meilleur.
Merde ! Cette fichue poignée est juste devant moi ! Pourquoi j'arrive pas à l'attraper ? Cette drogue me laisse simplement la faculté de penser. Je suis incapable de coordonner mes mouvements avec ce qui m'entoure. Je ne vais tout de même pas rester prisonnier de cette pièce !
Cette dernière pensée résonna dans son esprit quelques secondes avant qu'il ne puisse réfléchir à nouveau. Il s'assit dos à la porte étant inutile d'insister de ce côté là. Il n'allait pas dépenser son énergie dans des démarches vaines.
Bon réfléchis un peu ! Ton esprit est prisonnier dans un corps qui est invalide ! Ses yeux furent attirés par la lune qui rayonnait par la fenêtre quand il réalisa : La fenêtre est ouverte ? Une lueur d'espoir apparut dans ses yeux.
Par chance, sa cellule se situait au rez-de-chaussée. Après de nombreux efforts, il parvint à sortir de la pièce.
Il essaya de savoir où il était. Ses premières observations lui apprirent qu'il était dans une forêt et probablement dans un monastère en ruine. Après avoir récupéré un peu d'énergie, il réussit à se mettre debout et commença sa route dans la forêt.
On dirait que je commence à retrouver l'usage de mon corps. Avant le levé du jour je devrais être rétabli. Enfin si je survis jusque là !
Une fois le monastère hors de vue, il s'arrêta, essaya de distinguer une lumière où d'entendre un bruit qui pourraient lui indiquer une direction à suivre. L'astre lunaire était haut dans le ciel.
La lune étant mon seul repère, je vais toujours marcher dans sa direction.
Après plusieurs pauses pour observer et écouter, il fut heureux d'entendre des bruits qui lui semblaient familiers.
Une fête de village ? Enfin un signe qui me permet de reprendre espoir !
Il se dirigea en direction de la musique laissant ainsi la lune sur sa droite. La marche lui parut durer une éternité. Dans son état, le temps et l'espace étaient complètement faussés. Plus il approchait plus les sons étaient distincts. Il finit même par apercevoir de la lumière.
Soit quand même prudent Morgan on ne sait jamais !
Plus il approchait des lumières, plus il essayait d'être discret. Sa première vision de la scène était des personnes dansant autour d'un feu tout en chantant. Ce qui lui parut bizarre, fut l'absence d'habitations aux alentours. Il décida de s'approcher toujours discrètement.
Ne te concentre que sur tes mouvements. C'est pas le moment de se faire repérer !
Quand il jugea être assez près, il trouva un petit arbuste avec un feuillage dense qui lui permettrait de regarder sans être vu. Quand il observa une nouvelle fois la scène, il eut la confirmation que cette fête avait quelque chose d'étrange. Toutes les personnes, dansant autour du feu, étaient habillées d'une robe de bure blanche, capuche rabattue cachant ainsi leurs visages. Sur la droite, un autel de pierre avec un corps couvert d'un drap blanc. Autour, quatre hommes torse nu portant des masques blancs.
Tous chantaient dans une langue inconnue de Morgan.
Pas de panique mon vieux ! Si tu ne bouge pas on ne te trouvera pas ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
Une forme humanoïde transparente, comme un fantôme, approcha de l'autel. A ce moment là, tous les chants et les danses s'arrêtèrent. L'assemblée était maintenant tournée vers l'autel, une dague à la main. La forme humanoïde prit la parole dans ce langage étrange. Les quatre hommes retirèrent le drap du corps allongé sur l'autel.
Morgan eut un frisson de frayeur en voyant le corps.
Mais c'est moi ! Comment est-ce possible ? Non ! Je dois rêver ! Tout se bousculait dans son esprit. Vite une arme ! Se précipitant sur une branche, il s’immobilisa quand sa main passa au travers.
Il essaya une nouvelle sans plus de succès.
Mais que m'arrive t-il ? C'est impossible ! Alors je suis un...
Il ne voyait plus qu'une solution pour tenter d'y mettre fin. Se jeter dans l'arène et retourner dans son corps avant cette chose. Quand il se rua sur la foule qui entourait l'autel, personne ne bougea. Il traversa tous les corps qui étaient devant lui et se figea au pied de l'autel. Son corps venait de se redresser. Trop tard !
La cérémonie terminée, tout le monde quitta les lieux. Quand l'enveloppe charnelle de Morgan passa à ces côtés, elle tourna la tête, lui adressa un sourire ironique et poursuivit sa route.
Seul devant l'autel, Morgan était en larme et ne réalisait pas encore ce qui venait de se passer.

Lan
18/04/2003 17:38
VCR

je suis heureux de voir que cette joute atire du monde, bienvvenu Zacharias, je note ton inscription
Gotrek
18/04/2003 18:13
une ombre dans la nuit

ET LA MIENNE TU L'AS NOTE?

beregond je plaisantait! c'était juste pour glapiner quelques lignes... Comme je l'ai dit, je peut compredre que l'on accroche moins à mon texte qu'a ceux des autres, pour la bonne raison que c'est un version très provisoire du texte. en gros, g encore rien corrigé et je n'ai encore rien rectifié... alors on verra à la prochaine version...
Aller en haut de page
<< Page précédente Page suivante >>
Tous les posts

Ce sujet a été fermé par un modérateur - il n'est plus possible d'y répondre.