La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Après une hésitation, je détache mon arc de la selle de mon cheval et le lance à Gablebo dans un bref regard, doutant de m'en servir étant donné la façon dont se présente les évènements. Puis je reporte mon attention sur l'approche de nos adversaires, le visage impassible alors que le Vide s'harmonise à la perfection autour de moi, malgré la terreur qui tente de franchir ses barrières.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*J'évalue rapidement l'arc. Il est parfait. Une arme de guerre comme j'en ai rarement eue entre les mains. Je croise le regard de l'apprenti Lige après mon examen. Il est froid, plus aucune émotion n'en ressort désormais. Le Vide. Je cherche le soutien d'Eltharion, pour à mon tour tenter d'appliquer ses conseils.
Je dois maintenant me fixer sur ce qui vient et digérer le choc de l'événement imprévisible qui m'a touché sans raison.*
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Holà ! Mais c'est qu'on allait se battre sans moi ! Pas gentil de se garder tous ces gros méchants à étriper gaiement sans en faire profiter le brave Tonin ! Et quand je dis brave, je l'entends devant et derrière, enfin je veux dire devant et derrière mon nom, c'est à dire le brave Tonin le brave, en d'autres termes, ce gars hyper sympa et vachement courageux, hein ! Bon, ce n'est pas tout, on n'est pas là pour bavasser, on est là pour faire la fête !
Un beau matin sur la grand plaine, les trompes
Ont résonné dès le lever du soleil
Et j'ai dit à ma poupée: faut te s'couer
C'est aujourd'hui que ça se passe
Faut qu'j'arrive sur le champ sans retard
Pour découper de la viande avariée
Mais elle m'a dit :" Tu m'embêtes, rendors-toi !"
Alors j'ai dit :
J'suis pas là pour me faire engueuler
J'vais là-bas pour avoir ma part
J'y vais pas pour me faire piétiner
J'y vais pour les voir tous se défiler
Si tout le monde était resté chez soi
Ça f'rait du tort à la Lumière
Laisse-moi y aller pour qu'je me batte
Sinon plus tard quand le Mal viendra
Ma parole,nous,on s'ra plus là.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Qu'est-ce qu'ils attendent tous ? Il semblerait que les rangs ennemis se sont immobilisés... Et que ceux qui nous dirigent tergiversent ! Mais il faut attaquer !!!
S'il le faut je vais me lancer seul à l'attaque !
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Té, ya un gars, là-bas, qui m'a l'air drôlement pressé d'en découdre ! T'ailleurs, je crois bien que je vais aller me joindre à lui pour découper les patrons de ces sales bêtes qui ne se faufileront pas, c'est moi qui vous le dis ! Restera pas grand chose à rapiécer ensuite ! Tout de suite, la Générale, pas besoin de faire une Couturière, nous sommes fin prêts à leur tailler des croupières et à leur ouvrir des boutonnières. Ils ne nous donneront pas de fil à retordre ! Vous les entendrez ourlets ! Nos épées ne sont pas des épingles. J'en connais qui vont bientôt tricoter des jambes pour surfiler.
Les chevaux sont alignés, les hommes sont prêts à faire face. Le vide m'échappe, et cela depuis quelques jours maintenant... En réalité, depuis que nous avons quitté Shol Arbela. Je ne cesse de repenser aux paroles de Doranell... Hélas l'heure n'est plus aux pensées mais aux actes. Devant nous se dresse des milliers de trollocs prêt à massacrer et piller, et je ne peux pas les laisser faire, elle ne voudrait surement pas ça. Tous les hommes autour de moi se disent probablement la même chose en ce moment-même: Je ne peux pas les laisser faire.Un cri
Chargeeeeeeeeeeeezzzzzzz!
et les cavaliers talonnent leur destrier à la rencontre des engeances de l'ombre...
Je lance à Eltharion un regard interrogateur, pourquoi ne les suivons pas nous aussi?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Il paraît que les Liges font le vide dans leur tête et dans leur coeur avant de combattre. Pas besoin de cet expédient. Mon coeur est plein de Sarah et ma tête s'emplit de la fureur de la bataille débutante. Pas de quartiers, c'est certain. Nos adversaires n'en font jamais et n'en méritent pas. Ils ne méritent tout simplement pas de vivre. Puis vient le moment d'arrêter de penser, l'instant où m'abattant sur leurs rangs maudits, il me faut laisser s'exprimer la technique et la rage concentrées autour d'une braise ardente qui est Sarah. Je hurle et je hache comme un bûcheron. Une incandescence me pousse aux reins et mes bras sont deux flammes qui dévorent une forêt d'ennemis pressés à notre perte. Je m'abandonne à la furia.
La fureur de la bataille résonne de toute part, les hommes en armure se heurtent aux monstres vomis par la Dévastation. Ici des cris de guerre, là des cris de souffrance. Et toujours la falmme et le vide, chaque coup porté avec précision, chaque coup aussi mortel que le précédent, chaque coup aussi mortel que le suivant. Pas une faille dans la défense! Tous les talents d'un homme qui a passé sa vie à se préparer pour un moment comme celui-ci. Calme, précis, froid.
L'air se fige, le temps semble s'alourdir, un corbeau sur une branche guette une arrivée incertaine. Puis, dans la plaine au loin, une veille dame sur un cheval aussi fatigué qu'elle s'approche. Elle descend de sa monture, qui une fois libérée repart un triple galop, loin de cette terre de sang. La femme se dirige alors vers la tente d'un pas certain.
La femme entre dans la tente, trois AS lui font face et une jeune fille, qui la dévisage de façon insistante. La veille dame lui fait un signe de tête en guise de salut. Puis elle se tourne vers les AS.
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Houlà ! ça dégage ! Moi qui voulais de l'action, je suis servi ! Et sur un plateau d'or, encore ! Le gars à côté de moi, c'est un vrai fou furieux. je ne sais pas trop ce qu'il gueule à s'en faire pêter les cordes vocales, ça ressemble à " Rah ! Rah ! Rah !" mais en tous cas, ça lui donne une super motivation. Houp ! La vilaine bébête ! Elle a cru qu'elle allait me terroriser avec son cure-dent ? T'as pas vu ma lame, coco ? Ben non, excuse-moi, vu que je viens de t'éclater la tronche en commençant par tes vilains petits yeux noirs. Et toi, qu'est-ce que tu veux ? Tu veux venger ta copine. Han ! Attrape-moi celle-là et vois si sans tes deux mains tu peux encore te gratter les... Oh ! Chevalier ! Tout doux ! Je suis des vôtres. Il y a suffisamment d'engeances pour ne pas se les disputer. Regardez-moi, un beau gars comme moi, ça ne peut pas se confondre avec ces horreurs velus et puantes. Bon, je comprends que vous n'avez pas trop le temps en ce moment. Vlam ! Joli envol d'une tête cornue par dessus la mêlée... Tchac ! Tchac ! Va avoir du mal à marcher celui-là. Non mais c'est qu'il s'obstine ! Foi de Tonin ! Tu n'aurais pas dû, mochetée ! Tchac ! Tchac ! Et voilà, non content d'avoir perdu tes jambes, tu n'as plus de bras. Bravo, bravissimo, chevalier, superbe coup ! Tous les crocs brisés du plat de la lame. On sent que vous avez une dent contre ces braves trollocs ! Découpage de la gueule par un beau tranchant avec un moulinet pour fignoler ! J'aime l'action !
Althéa Sedai s'approche de la vieille femme. Pour femme sachant canaliser il ne fait aucun doute qu'elle soit la puissante et la plus dangereuse des trois.
- Qui êtes vous? que faites vous ici, avez vous échappée à un raid trolloc?
Les deux soeurs jaunes restent aux cotés de Sarah.
La veille femme est soudain entourée d'un halo de pouvoir d'une trés grande puissante. Sa canne commence à scintiller discrêtement, Althea disparait sans bruit, ne laissant aucune trace.
" Mes dames, je vous conseille de me laisser partir. Elle attend une fraction de seconde. [i] Tant pis pour vous."
Les deux AS sont alors éjecter de part et d'autre de la tente.
" Méfie toi de ces femmes, jeune fille, elles sont tout aussi assoiffées de pouvoir que les réprouvés, elles feront tout pour te garder sous leur coupe, quitte à tuer des personnes qui te sont chères. Fuis tant qu'il est temps pour toi, après il sera trop tard. "
La veille femme ouvre alors un portail puis s'en retourne.
La flamme et le vide, calme, froid et précis... Et en une seconde tout s'écroule, le vide vole en éclat, la flamme devient un brasier.
Un cri, un hurlement, et les techniques de combat changent, les attaques deviennent moins précises, les coups deviennent plus violents, les parades sont négligées. Le Lige se taille en chemin vers l'arrière, il n'a plus qu'un objectif et trop d'ennemis sur sa route.
Ses yeux croisent ceux d'Aelghir.