La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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* Shinje amène son cheval a côté de celui d'Eltharion et suit le pas. Il tourne la tête et aperçoit Sephiroth*
Ainsi, il fait partie de l'expédition lui aussi. Je me sentirai moins en arrière si une autre recrue est là aussi... Mais pourquoi est-il à pied? Owyn conduit pourtant deux chevaux, il pourrait en monter un...Après tout, ça ne me regarde pas.
* Se tournant vers Eltharion*
Eltharion Gaidin ( petite pause) ,je me disais que n'étant plus dans la Tour et Hennar ne nous ayant pas suivis, et vous, m'ayant "conseillé" de poursuivre mon entrainement, vous auriez pu le remplacer si le temps se présentait lors d'une halte.Il est sur que je ne pourrai que progresser plus vite...
- Ne t'inquiètes pas il était bien dans mes intentions de faire en sorte que tu ne perdes pas une occasion de t'entrainner... Quand tu auras fini de t'occuper de mon cheval et de celui d'Althéa Sedai... Ecuyer.
*L'air sur mon visage, le vent dans mes cheveux, ça fait du bien de partir à l'aventure. Mais encore une fois le temps n'est pas à la plaisanterie... C'est Shol Arbela qui est attaquée, je ne suis pas retournée sur mes terres depuis un moment... Je ne laisserai pas l'ombre briser mon royaume!*
Un regard vers son Gaidin.
*Ses yeux durs et froids, ses yeux pourtant si chauds et reconfortants quand nous sommes seuls... Je devine ses pensées "to avenge what can not be defend".*
- L'Arafel ne tombera pas comme la Malkier est tombée, il est encore temps de la défendre.
A voix haute pour être entendue de tous:
- D'aprés les informations que nous a donné Shaigan Gaidin, Les armées de la Saldaea et du Kandor sont en route à l'ouest, les guerriers du Shienar viennent de l'est, nous allons rejoindre ses derniers et conjuger nos forces, nous pourrons ainsi prendre les engeances de l'ombre en tenaille.
Eltharion, pars en éclaireur et reviens avant la tombé de la nuit.
Entendant l'appel d'Eltharion, je me dirige vers lui en compagnie de Shinje. L'alezan tiraille nerveusement la bride, je reprends vite fait les rènes, puis pars à la suite du Lige.
Loin, très loin derrière, se servant de sa cape noire, il demeure tapi dans l’ombre, suivant le mouvement de l'armée de Tar Valon, aidé par les traces des sabots laissés sur leur chemin.
Son voyage a commencé depuis qu’ils ont quittés la cité : ayant remarqué une agitation sans précédant chez les liges quelques jours avant leur départ et la formation d’une armée, son excitation ne s’est point calmée depuis lors… une voix résonnait dans son fort intérieur, la folie, alimentée par la joie de la guerre et des cadavres à venir essaye son lui laisser de répit de prendre le contrôle de son corps et d’accélérer le cours des choses...
Réussissant avec difficulté à étouffer cette voie, il rajuste sa cape et poursuit son chemin en faisant attention à ne pas se faire prendre par l’un des éclaireurs ou des traînards...
Pendant ce temps , a environ 10 lieue a l'Est , le soleil brillait sur une armée forte de 5.000 enfants de la lumiéres ... Et le Capitaine Catredis commençais franchement a penser a prendre sa retraite ....
"s'ils ne nous accueillent pas en sauveur ou qu'ils renient notre aide , je serais obligé de tirer mes hommes de la avant que les sorcéres en aies fini avec les Trollocs "
-Capitaine!
-Oui sergent ?
-Les éclaireurs ont détectés la présence de l'armée de Tar Valon a 10 lieues a l'Est .
-Forcez l'allure , si nous voulons que notre aide soi bienvenue la-bas , nous devons Arriver avant eux..........
-Bien mon seigneur capitaine , AU PAS DE COURSE , BANDE FAIGNANTS , JE NOUS VEUX A DESTINATION DANS MOINS DE DIX JOURS !!!!!
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
je baille ( Il n'y a que Bayeux qui m'aille, suffit d'avoir la cotte ) et je m'étire longuement, parce que comme dit l'autre, vingt fois sûr, je m'étire remettez votre outrage. Je me verse le contenu de ma gourde sur la tête pour me rafraîchir les idées ( c'est le printemps, donc les idées de mars ), ce qui me fait penser à l'autre gourde, celle que j'ai laissée dans ma chambre à la dernière auberge, la blonde à la grosse... voix.
Je fourrage à deux mains dans ma tignasse brune, y mets un peu d'ordre avec les doigts comme il se doit, puis me gratte là où ça me démange parce que une nuit dans la paille ( il n'y a pas que la paille qui m'aille ! aïe !) ce n'est pas génial pour les peaux sensibles comme la mienne.
J'ouvre ma sacoche de selle, en sors du pain sans sel ( vaut mieux un régime sans sel qu'un régime sans selle car la route est longue et monter à cru, qui l'eut cru ? te cuit les fesses !) et le croque avec un oignon ( je manque de pognon en ce moment).
Enfin je saute en selle et
Ne t'inquiète pas pour ton pays, nous allons chasser cette vermine.
Je suis prêt à parrier que ma mère a déjà envoyé Forgal Gargell à la tête de ses hommes, ils doivent faire partie des troupes venant du Shienar. D'ici quelques jours nous les aurons rejoint.
Le Lige se retourne sur sa selle. Il sent Althéa en arrière, elle est entouré d'Aes Sedai et de soldats mais il n'aime pas être éloigné d'elle.
Je hoche la tête aux paroles d'Eltharion, bien que moins certain que lui de notre victoire. Pourtant, si tous les pays des marches envoient des troupes... Pfff, on se traîne.
Dans combien de temps atteindrons-nous Shol Arbela ?
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Je cours vers l'aventure au galop !
Et je chante soir et matin, je chante sur mon chemin :
"Marco ! Marco ! Mon nom, je le signerai de la pointe de l'épée, d'un M qui veut dire Marco.
Que l'on me donne des trollocs
Je vous rendrai des loques !
Et même quelques Myrddrals
Pour moi, c'est que dalle !
Quant à ces affreux ADT,
Je les achève au DDT !
Et ce n'est pas les Réprouvés
Qui me font peur, ça c'est prouvé !"
Je sens que je vais faire bientôt une intéressante rencontre. Je n'ai rien contre ! Enfin de l'action, une aventure extra conjuguée ! L'action monte en bourse !
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- Hola, mon brave, fais-je de ma belle voix grave, au paysan qui, juché sur son âne, se cure consciencieusement le nez comme il doit avec autant de savoir-faire curer sa fosse à purin. A la vue des sacs accrochés derrière lui débordant d'oignons, j'en déduis finement qu'il doit se rendre au marché. Mais ce ne sont pas mes oignons ! Les seuls qui me concernent sont ceux que ces fichues bottes neuves ont fait croître à mes pieds. Donc :
- Hola, mon brave, vers quel territoire se meut ce long ruban poudreux que vous foulâtes jusques ici au pas cahotant de votre monture de race asine ?
Il extrait son doigt de son nez et me regarde avec l'air de ne pas comprendre ce que je lui demande comme si je parlais une langue étrangère. Il doit être faible d'esprit, le pauvre. Donc :
- Hola, mon brave, où qu'elle va la route ?
- Ct'route ?
Vu qu'il n'y a que cette route sur laquelle nous sommes et pas d'autre à l'horizon, je lui réponds :
- Non ! La route de Caemlyn, eh !
- Ben, la route de Caemlyn, elle passe par par ici, vu que celle-là, elle va au Shienar.
- Merci, mon brave !
Il faut savoir s'y prendre, si, si, avec les culs-terreux. Je talonne mon cheval vers le Shienar.
- Eh ! M'sieur ! me crie le paysan, par là vous arriverez pas à Caemlyn.
Dans mon coin, avec le groupe des Aes Sedai, un capuchon large pendant sur mon visage, le dissumulant, je suis dans l'ombre mais je participe bien évidement aux discussions. Elles sont à peu près toutes d'accord entre elles... Il n'y a que ces deux rouges qui répugnent tant à se laisser diriger par Eltharion. *Quelles abruties ces rouges* La discussion est close et je m'écarte légèrement et obsèrve la file, dont un messager s'écarte après avoir parlé à Eltharion. *Il faudrait peut être que je parle à Althéa et Eltharion un de ces jours... Je me demande s'ils sont au courant ? Ils ont peut être deviné... Ce n'est pas très difficile, après tout.*
En un brusque changement d'attitude, je me met à scruter d'une manière toute différente les messieurs qui entourent Eltharion... *lequueeeeeel pourrait convenir ?* Puis je repense à Aekar... *Je me demande où il est à l'heure qu'il est...* puis je deviens d'humeur maussade et je continue mon cheminement ...
Aprés une journée en direction du nord, le Lige retourne en arrière vers les troupes. Il a trouvé un bon endroit pour établir le camp et passer la nuit.
Alors que les tentes sont montées Eltharion Gaidin entre sous la sienne. Il sait qu'Althéa s'y trouve et il sent sa contrariété à travers le lien.
Elle est debout à l'attendre les mains posées sur les hanches... Mauvais signe.
- Maintenant est ce que tu vas me dire ce qui ta pris? Je sais ce que tu ressens... bien mieux que n'importe qui. Les Marches sont en danger et tu penses à la Malkier, mais ce n'est pas une excuse. N'oublie pas qui elle est! Elle est le trône d'Amyrlin, la flame de Tar Valon, la gardienne des sceaux!
Moi non plus je ne suis pas d'accord avec elle mais tu ne peux te comporter de cette manière... Trop de choses sont en jeu et tu le sais.
*Shinje après avoir entraver son cheval, se dirige vers la tente d'Eltharion*
J'espère que je ne le dérangerai pas
*Il respire un grand coup et penêtre à l'intérieur. Il se trouve face au dos d'un homme,celui d'Eltharion, qui semble en discussion avec une femme, une Aes Sedai, d'où émane une certaine force. Shinje remarque dessuite de la contrariété et peut-être un peu de colère visibles sur le visage de cette femme.*
Hum je tombe mal apparemment. Bon, essayons de ne pas me dégonfler devant un lion et sa lionne...ou la lionne et son lion? Ils sont imposants tous les deux, n'importe qui s'enfuirait en courant voyant leurs mines en ce moment. Je ne sais d'ailleurs ce qui me retiens. Le désir d'apprendre sans doute...
*Shinje se racle la gorge*
Pardonnez-moi Eltharion Gaidin...Ma Dame...*Shinje pose sa main droite sur le coeur et baisse la tête dans un salut et s'adressant à "La Dame"*, " Honoré Ma Dame,j'espère ne pas vous offenser par mon intrusion. Je me nomme Shinje, et suit actuellement un entrainement à La Tour pour devenir un jour lige. " *se retournant vers Eltharion* vous m'aviez dit que mon entrainement se passerait tous les soirs, pendant la halte. Or ce moment est arrivé...
Comment j'aurais pu prévoir? Cette femme...sans doute est-il son lige...et plus? Cela expliquerait la scène...et son emportement. Bon quoiqu'il en soit, il accepte de m'entrainer et c'est tout ce qui compte
A vos ordres Monsieur, je suis prêt à suer toute l'eau de mon corps.
*Shinje aperçoit un cavalier qui s'approche d'Eltharion et qui lui transmet un message. Le lige, après avoir lu le message, se dirige vers sa tente et rentre à l'intérieur.*
Bon et bien si je dois perfectionner ma technique de défense, mettons-nous au travail, en attendant qu'il revienne
*Shinje attrape son épée accroché dans le dos et se met en position de défense, l'épée relevée au-dessus de la tête*
[d10]
*L'hirondelle-prend-son-envol.*
Le poignet est encore un petit peu trop raide, le bras également, je suis encore bien trop debout sur mes jambes...
* pressée par l'Amyrlin de partir au plus vite, Cersei Sedai file vers l'Arafel avec ses deux liges, Jaime et Squall. Le précieux paquet confié par Eltharion a été caché, elle n'a pu joindre Gablebo mais a laissé derrière elle une femme de confiance pour accomplir sa promesse *
Le voyage dure depuis plusieurs jours et chaque pas nous rapproche des Marches. Nous aurons bientôt fait la jonction avec les troupes du Shienar... Forgal sera là c'est certain, j'aurai besoin de lui.
Plus nous sommes proche du nord et plus l'air est froid mais le Lige sait ignorer cette baisse de la température.
Owyn et Shinje s'entrainnent, ils feront de bons Liges... S'ils survivent à cette guerre... Ils s'en sortiront!
*Shinje sent la fatigue qui petit à petit prend le dessus sur lui. Il se tient courbé sur sa selle, sa cape qui était dans une de ses sacoches maintenant sur son dos, serré contre lui pour s'abriter un maximum du froid et du vent, qui s'infiltre sous les vêtements et empêche le corps de se réchauffer. *
Voilà des jours que nous avons pris la route pour l'Arafel et il nous reste encore du chemin à parcourir. Je ne pourrai continuer longtemps à m'entrainer le soir et voyager tout le reste du temps. A quoi bon aller sauver une ville si je ne pourrai tenir une épée?
*Shinje resserre sa cape autour de lui quoiqu'elle était déjà au plus près de son corps que possible.*
J'aimerai tant être capable de résister à la fatigue, à la faim et au froid tout comme n'importe quel lige qu'il se doit. Mais je n'en suis pas encore un.
*A ces pensées, le visage d'Elora survient dans l'esprit de Shinje...*
Elora...qui est-elle vraiment? Je souhaite la revoir mais peut-être n'est-ce pas son souhait. Si belle...La reverrais-je en rentrant à la Tour? Elora...ce nom chante à mes oreilles...
*Shinje baisse la tête et chasse l'air de ses poumons. Son visage prend un air mélancolique*
Mère, j'aurai aimé être à la hauteur, mais je ne crois pas y arriver un jour. Je me sens épuisé, certes pas à bout de forces mais je n'ai dormi que quelques heures depuis notre départ et je dois avouer que mes entrainement solitaires ou avec Eltharion Gaidin me fatigue énormément...J'ai besoin de toi, que dois-je faire?
...
*Shinje relève la tête et cherche Eltharion du regard. Il le trouve, à quelques empans devant lui, une mine déterminé.*
Voilà à quoi ressemble un vrai lige...
*A cette reflexion, Shinje redresse sa position, et relève sa tête.
* Hum, cela ne sert à rien de penser à tout ça. Allons voir Eltharion Gaidin pour se rendre utile.
*Shinje amène son cheval près de celui d'Eltharion*
Eltharion Gaidin, pour parfaire mon entrainement pourquoi ne pas m'envoyer en éclaireur, vous avec moi, pour voir comment je me débrouille pour suivre une piste ou en détecter une?
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Brrr ! Fait froid, mon canard. Je ne sens plus mes orteils dans mes bottes. Remarque, mon grand, ce n'est pas plus mal, vu que tu n'as pas pu te laver les pieds depuis trois jours. Quel est ce bruit sourd qui semble monter de la terre ? Un tremblement... d'estomac ! Faudrait que je m'arrête pour casser la croûte. Mais que vois-je là-bas ? Un campement grouillant de guerriers ! Et parmi eux, des femmes ! Serait-ce des Aes Sedai avec leurs Liges ?
A mesure que j'avance vers le Nord, le froid se fait de plus en plus mordant. J'ai l'habitude du climat en Arafel, mais ça ne m'empêche pas d'avoir les mains glacées, et de tenir ma cape serrée contre mes épaules.
Shinje est parti rejoindre Eltharion, je profite de ce moment pour rejoindre Eléa, un peu plus loin en arrière. Je lui souris, après avoir salué Amyria, non loin de là.
Eltharion Gaidin est parti en reconnaissance, il a franchi la frontière du Shienar. Il sait qu'il est dans la bonne direction.
Aprés une heure de route suplémentaire il arrive en vue d'une armée en marche. Les étendards au faucon noir flottent dans le vent.
C'est cependant un groupe particulier qui attire l'attention du Lige, à sa tête se trouve un homme aux cheveux gris, sa jeunesse est loin mais le temps l'a endurci, nulle trace de faiblesse ne se devine en lui.
Le Lige s'approche et les hommes le reconnaissent, des cris se font alors entendre:
- Le Loup bleu part en guerre! Le loup bleu est avec nous!
- Forgal, mon maître, mon ami ça faisait bien longtemps. Je savais que tu viendrais, comment aurait-il pu en être autrement. Que la paix favorise ton épée
- En effet. Moi aussi je suis heureux de te revoir... Que le pais favorise ton épée.
Le vieux guerrier observe son ancien apprenti.
- Le héron... Tu as encore fais des progrés on dirait... J'ai avec moi 5 000 guerriers venant de tes terres, nous allons apprendre à ces chiens qu'il ne trouveront ici rien d'autre que la mort.
Tu n'es pas venu seul je suppose, où sont les autres?
- A plusieurs lieux au sud, nous les aurons rejoint rapidement.
- Attend, il est temps maintenant.
Le vieux guerrier fouille son équipement et en sort un morceau de tissu enroulé. Une fois déplier on peut voir l'étendard au loup bleu flotter dans le vent.
- Forgal, tu sais ce que j'en pense, je suis Eltharion Gaidin maintenant ni plus ni moins...
- Tu es qui tu es, tu sers ta cause comme tu l'a choisis, mais tu es toujours Eltharion Al'Makian, tu es toujours un seigneur des Marches, le sang De Galam coule en toi.
Les clameurs montent parmis les guerriers.
- Al'Makian! Al'Makian! Al'Makian! Le loup bleu.
Forgal talonne sa monture.
- Ils se battront pour la victoire, pour la paix, pour les Marches... Et pour toi.
C'est le fils du roi Aesar qui dirige cette armée, un homme capable digne de son sang... mais tu le connais. Allons le voir.
Aprés une courte discussion, l'armée se dirige à la rencontre des troupes de Tar valon.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Owyn se rapproche de moi ... c'est agréable de pouvoir lui parler un peu
Tu vas bien ? Pas trop froid ?
Oui je vais bien mais je dois bien avouer que j'ai froid ... mais ca va aller ne t'inquiète pas, dis je en souriant est ce que tout se déroule comme tu le souhaites?
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
- Halte. Qui êtes vous et que voulez vous?
Le Lige se tourne vers les soldats qui s'approchent.
- Conduisez le au campement et traitez le bien en attendant le retour d'Eltharion.
Mgrblblbl ! Me laisse même pas le temps de me présenter, le bougre ! Bon, vais pas me plaindre, moi, alors que l'aventure arrive au galop ! Enfin de l'action ! Un grand sourire ! Hop ! Et suivons-les sans peur ni sans reproche !
Dans cette seule phrase, je laisse jaillir la frustration qui me serre la gorge depuis le début du voyage, puis détourne la tête, embarrassé.Je reprends plus bas, presque dans un murmure :
Je sais bien qu'on ne peut pas aller plus vite, mais je... j'ai l'impression qu'ils seront tous morts avant notre arrivée.
Comme la première fois, je regrette cette phrase aussitôt après l'avoir dite. Si je commence à faire du défaitisme, ça ne va pas maintenir au beau fixe le moral de l'armée. Je secoue donc la tête, me force à sourire, puis soutiens le regard d'Eléa :
C'est ridicule, je me prends la tête inutilement. Eltharion Gaidin est parti en éclaireur, d'après lui l'armée du Shienar n'est plus très loin.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je sens poindre toute la frustration qu'Owyn se refusait a montrer jusque là. La guerre ne lui fait pas peur, c'est la seule pensée de la mort d'un innocent qui le fait avancer. C'est un homme droit. Je me dois d'etre aussi forte que lui, nous devons apprendre a se soutenir l'un l'autre
Bien, il reviendra surement avec de précieuses informations pour nous. Nous arriverons a temps ne t'inquiète pas ... il ne sera pas trop tard. Je le sais. Mais sache que tu ne t'inquiètes pas inutilement, tes pensées prouvent que tu es humain et attentif aux autres, c'est une force...
Lassée de ma solitude, je tourne la tête de côté pour voir qui est à côté de moi.
Il y a une Aes Sedai, Amyria je crois. Devant, il y a un Lige et son Aes Sedai, je ne la connais que de vue, une Jaune, Nélis je crois. Plus en avant, Althéa est en tête des Aes Sedai. *Elle me manque un peu... il y a quelques temps... nous complotions à l'étage des Novices. Hum.* Je chasse mes pensées et me retourne. Il y a des jeunes gens. *Tiens, voilà les fraiches trouvailles de la Tour, on dirait.* Une jeune fille parle avec un jeune homme. *Tiens, c'est elle qui est passée acceptée ! Oui je me souviens de son passage.* Deux autres jeunes hommes sont devant eux. L'un à l'air pensif et l'autre ... L'autre me regarde. Génée, je me retourne et regarde devant moi. Mais sa voix me parvient tout de même.
- Vous pouvez pas faire une boule de feu ou quelque chose du genre pour nous réchauffer ? Vous êtes Ice Sédaille non ?
*ouch, quel accent de paysan ! Il vient d'où lui encore !* De la chaleur commence justement à monter en moi... Non mais pour qui il se prend le lui ? *Fffff. Calme, respire, maitrise toi.* Je laisse ma jument ralentir un peu, pour arriver à sa hauteur. Enfin, je tourne la tête vers lui, un air sévère au visage.
- Dites moi... jeune homme. Et vous ? Pourquoi ne faites vous donc pas quels moulinets de l'épée pour créer un vent chaud et en faire profiter tout le monde ?
- ...
Il reste interdit.
- Vous êtes insolent, mon brave. Mais je suppose que cela est du a votre manque de connaissance. Vous ne savez pas ce qu'est une Aes Sedai hum ? Eh bien je ne vous l'expliquerai pas. Vous l'apprendrez de vous même. Mais sachez tout de même qu'une boule de feu necessite une grande energie, et celle ci nous est précieuse, or le confort de quelques personnes n'est pas mon soucis premier. De plus, elle vous brulerait plus que ne vous réchaufferait. Alors apprenez donc à penser avant de parler.
Un petit sourire passe et puis repart sur mon visage, puis je détourne la tête.
*j'en ai marre , soit on mm'envoie des renforts , soit je me tire avec mes hommes et je laisse le conseil se démerder seul*
Le seigneur capitaine etait d'humeure maussade depuis qu'il avait appris par ses éclaireurs qu'une bande de 5.000 hommes s'étaient joints a l'armée des sorciéres
*en plus , ils trainent a m'envoyer les ordres précis , si je savais exactement ma mission , ce serai de beaucoup plus facile *
un enfant arrive au triple galot
-Mon seigneur capitaine ! c'est une catatrophe ! aujoud'hui , un détachement de nos hommes est partit faire "un petit tout pour aller se dégourdir les jambes ; " et un d nos éclaireurs nous signalent a l'instant que ces 100 hommes ont l'intention de déclencher des hostilité avec l'armée des servantes du ténébreux en leur tendant une embuscade...
-Les imbéciles ! trouvez-les lieutenant , trouvez-les , capturez-les ou tuez-les ; je ne veux pas d'incident tant que nous n'aurons pas d'odres précis...
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Me voilà donc assis...
Qui a dit vautré ? Vous là-bas dans le fond, je vous ai entendu ! N'y revenez plus !
Je disais donc... quoi ? Ah si ! assis sur une pierre non loin de l'entrée du camp des Aes Sedai et de leurs chevaliers servants... mais plutôt à l'intérieur et surveillé, quoique discrètement par quelques sergents aussi souriants que leurs chefs.Que s'il me prend l'envie de jouer la fille de l'air, ce seront eux qui joueront à la balle avec mes r. (Plus de filles, après)!
Qui a dit espèce de lâche ! Encore vous là-bas ? Purée, vous jouez avec votre vie, là ! Si je reste parmi ces charmants hôtes, c'est que je le veux bien, hé gros nase ! j'attends de rencontre leur fameux chef, celui qui ne se rase que tous les cinq jours. Ensuite, je choisirai mon chemin et mon destin !
Donc, j'attends et j'étends mes jambes devant moi pour me détendre. Est-ce ma faute si ce lourdaud se prend les pattes dans mes petons mignons et se répand au sol ? Repents-toi, maladroit ! Ou repends-toi, ça vaut mieux !
*Shinje s'est éloigné du camp, il s'est assis sur une colline et regarde le paysage qui s'étend devant lui. Le vent est toujours là, de plus en plus agressif et vivace, se faufilant à travers les mailles de tissus, gelant les os. Il dessine sur le sol avec un bout de bois et repense à cette nuit. La tête à ses pieds,ce visage sans yeux, cet homme, ce visage, cette tête, ce visage,cet homme,cette porte...ce visage, la peur, ce visage,la cape...Shinje frissone et sait que ce n'est pas le vent cette fois.IL se relève et donne un coup de pied aux dessins qu'il a fait sur le sol*
Fou...je deviens fou!
*Shinje inspire un grand coup et ferme les yeux, laissant le vent souffler sur son visage* Je dois devenir lige!!
*Il rouvre les yeux et c'est alors qu'il aperçoit, encore à quelques lieux, làs-bas au Nord, une armée, encore plus imposante que celle de la Tour,composée de cavaliers lui semble-t-il, qui s'avance vers la direction du camps. Il distingue un certain nombre de bannières, dont certaines ont l'air de se ressembler, du bleu sur celles-ci, mais à cette distance là, impossible de voir ce qu'il en est vraiment* Par la lumière, est-ce des alliés ou des ennemis???Je dois retourner au camps avertir les autres!vite!
*Shinje tourne les talons et s'élance dans la direction du camps. Arrivée à celui-ci, il demande à un soldat:*
Où est Eltharion Gaidin?Vite!
Il est partit en reconnaissance cela fait un moment maintenant. Il ne devrait plus tarder avec la nuit qui tombe.
Qui avertir? *Shinje se souvient d'un visage, un visage de femme, d'Aes sedai, froide et imposante, une femme qui saura quoi faire. * Il a dit qu'elle se nommai Althéa *Shinje,s'adressant de nouveau au garde:*
Où est Althéa?
Dans sa tente, la plus grande du camps, vous la trouverez dans cette direction.
Merci!
*Shinje court dans la direction indiqué par le garde et aperçoit Althéa, debout, devant sa tente, qui regarde au Nord.*
*Shinje,essouflé:*
Althéa Sedai, pardonnez-moi mais j'ai repérer une armée à moins d'une dizaine de lieux au Nord, composé de quelques milliers de soldats,tous des cavaliers, dont certains tenaient la même bannière, dont je ne pourrais affirmer ce qu'elle représentait, mais du bleu recouvrait celle-ci.
Merci pour tes paroles. J'espère seulement que cette... force ne deviendra pas une faiblesse.
A ce moment, Shinje passe en courant non loin de là, l'air empressé et à bout de souffle. Je fronce les sourcils. Il se passerait quelque chose ?
En effet, quelques instants plus tard, des sentinelles placées autour du camp s'exclament qu'une armée se rapproche. Je tourne un regard trouble vers Eléa, hésitant entre l'inquiètude et l'espoir, nerveux quoi qu'il en soit.
Nous devrions rejoindre une Aes Sedai, tu ne crois pas ? Eltharion Gaidin a dit que les armées du Shienar n'étaient plus très loin, elles sauront sans doute ce qu'il en est.
Une armée arrive en vu du camp, on peut voir les différentes bannières des divers Maisons du Shienar avec au milieu le faucon noir. Environ
70 000 Hommes sont réunis là.
Un petit groupe s'avance vers le campement, il est composé d'Eltharion Gaidin, de deux vieux guerriers, d'un homme de l'age du Lige ainsi que d'une femme.
Catredis frisait l'apoplexie , et pour ainsi dire ,la majorité de son état major était dans le même état .
"on va tous y rester , tous , autant que nous sommes , manquerait plus qu'une troisiéme armée dan sle jeu et....
-Mon seigneur ?
-OUI ???
-euh ... on a de mauvaise nouvelle ....
-Encore !
-Nos eclaireurs nous signalent une importante armée en vue... nous ne connaissons pas encore leurs intentions...
-Mais c'est pas vrai ! il doir y avoir quelqu'un dans cette armée qui a prononcé le nom du ténébreux
-Vos ordres ?
-on les laisses le plus loin possible de nous.
-pas de problémes...
-et pour les " déserteurs" ?
-on a fini par les attrapers , on les a crucifié et ouvert le ventre a un endroit ou il seront environ dans une heure bien en vue de l'amée de Tar Valon ...oh , on a fait pareil pour un de leur éclaireur qu'on avait capturé
-trés bien , repos.
- Je te ramène enfin les guerriers du Shienar, voici Ragan Togita, le fils du roi Easar. Il est la tête de cette armée, il est accompagné du seigneur Sahiro Hasegawa de Fal Dara et de sa conseillère Alesune Chulin.
[rouge2]Ragan Togita:[/rouge2]
C'est un honneur Aes sedai, que la lumière veille sur vous.
Que la lumière veille sur vous prince Ragan. Que pouvez vous nous apprendre sur la situation? Shaigan Gaidin est venu nous avertir mais nous avons peu d'informations.
[rouge2]Ragan Togita:[/rouge2]
D'un ton grave. Les engeances de l'ombre ont quitté la dévastation en masse, ils se sont dirigés vers Shol Arbela, la capitale de l'Arafel est assiégée. J'ai levé une armée de 70 000 Hommes, la Saldaea et le Kandor en aurons probablement autant. Lorsqu'ils attaqueront par l'ouest, nous ferons de même de notre coté.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Une armée arrive en vu du camp, on peut voir les différentes bannières des divers Maisons du Shienar avec au milieu le faucon noir. Environ
70 000 Hommes sont réunis là.
Je saute sur mes pieds et écarquille les yeux ! Mazette ! Que voilà du monde et pas mal de belles bannières... le ban et l'arrière-ban assurément ! Voilà qui promet de l'action.
Je tends l'oreille et comme je ne suis pas mal placé, j'entends les paroles que l'Aes Sedai gironde échange avec le prince shienarien. Des engeances de l'ombre, rien que ça ! Du boulot pour Tonin !
Je repère le grand Lige raide comme la justice à côté de la mignonne et je tente d'accrocher son regard, avec mon mètre quatre-vingt-dix-neuf, ça ne devrait pas être trop difficile.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Nous devrions rejoindre une Aes Sedai, tu ne crois pas ? Eltharion Gaidin a dit que les armées du Shienar n'étaient plus très loin, elles sauront sans doute ce qu'il en est.
Tu as raison , je te suis... je veux savoir ce qu'il en est
L'armée qui s'avance porte les bannières du Shienar. Les voir s'avancer ainsi nous renvoie notre propre image et je prends conscience de notre nombre... tous unis pour la meme cause. Les choses commencent a bouger, il était temps.
*Shinje qui se trouvait à coté d'Althéa reste attentif à la scène qui se déroule devant lui.*
Les engeances de l'ombre ont quitté la dévastation en masse
en masse...?
J'ai levé une armée de 70 000 Hommes, la Saldaea et le Kandor en aurons probablement autant.
Cela voudrait dire que ce sont des centaines de milliers d'engeances de l'ombre qui assiègent Shol Arbela????!!! Et que dans peu de temps, ce sont des centaines de milliers de créatures des Ténèbres que l'on va combattre?
Avec Eléa, je m'approche d'Althéa Sedai et des généraux du Shienar, mais reste assez en retrait pour ne pas entendre leur conversation. Il serait plus qu'impoli de s'incruster, même si j'aimerais savoir ce qu'ils racontent.
Ils sont si nombreux ... ! Mais combien seront nos ennemis, en face ?
Peut-être que certains soldats pourront me dire ce qu'il en est. J'espère.
Néanmoins, la vision de cette vaste armée me redonne un peu plus d'espoir quant à l'avenir de Shol Arbela.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Il doit avoir un problème de myopie, cet homme !
Je me penche vers un de mes gardes, car bien sûr, ils sont toujours là à me surveiller comme si j'avais l'intention d'attaquer à moi tout seul un camp plein de Liges et surtout de ces sacrées bonnes femmes qui savent si bien produire de bonnes flammes si on les enquiquine. Pas envie de me faire roussir les poils de nez, hein ! et je lui demande :
- Mon gars ! Le Lige aux cheveux noirs qui vient d'arriver et qui se tient là-bas à côté de l'Aes Sedai, celle qui est mignonne tout plein (on ne se refait pas, je me ferai bien Lige pour elle, hé!), oui, celui qui se tient raide comme si... comme la justice, c'est qui ?
- Messire Eltharion, me répond-il avec un respect qui me laisse penser que le Lige en question n'est pas n'importe qui ! Je ne peux pas me permettre de siffler un bon coup pour me faire remarquer, il va falloir faire un peu plus dans la dentelle !
Le Lige prend enfin le temps de s'intéresser à l'individu gardé.
Qui est-il? Qu'est ce qu'il fait là?
[vert2]Un garde:[/vert2]
Nous l'avons trouvé alors qu'il rodait prés du camp, un des Gaidin a mis la main sur lui et nous l'a confié. Il est calme et n'a opposé aucune résistance.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Je lui rends son regard et lui réponds sans ambage :
- Marcus Antonius de Caemlyn, maître d'armes et aventurier ! Et quelque chose m'a soufflé de prendre la direction du Shienar. Je viens mettre mon épée à votre service !
Regardez autour de vous, nous sommes entourés par environ 73 000 hommes, dites mois pourquoi il nous en faudrait un de plus alors que je ne sais pas si je peux lui faire confiance.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ho eh ben hé l'autre ! Ces Liges sont la crème des guerriers, on commence à le savoir Je pose négligemment la main sur la garde de mon épée marquée du Néron et je lui dédie mon sourire number one.
- A l'épée, je ne suis pas loin de valoir un Lige. Et quand il y a du trolloc à casser, je suis partant. Mais je sais que je dois me rendre là-bas, je l'ai ressenti, j'ai été guidé vers vous par je ne sais quelle force.
Ne te surestime pas... Mais si tu et ici pour combattre les trollocs nous trouverons comment utiliser cette lame. Mais attention, pas de vague tu restes sous surveillance.
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- Je suis dans le camp de la Lumière, Lige ! Votre méfiance, bien que je la comprenne m'attriste. Et vous verrez par vous même ce que je vaux à la bataille ! Il n'y a que bataille qui m'aille !
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- Eh bien, mettez-moi à l'épreuve ! Vous verrez dans quel acier j'ai été forgé ! Je ne me bats pour aucun royaume et pas non plus pour des idées. Je serai franc avec vous, je me bats parce que j'aime ça et que je ne sais pas fais grande chose d'autre. Et à découper des adversaires autant que ce soit d'authentiques vilains, genre Trollocs ou amis des ténèbres. Personnellement, ils ne m'ont pas fait grand chose à part d'exister ! Bon ! Quand est-ce qu'on y va, mon épée me démange ?
L'avenir nous dira si j'ai eu raison de vous permettre de nous accompagner. Vous dites aimer vous battre, mais vous venez d'un pays relativement calme. Les hommes qui vous entourent n'ont connus que la guerre depuis le jour de leur naissance, la paix n'est pour eux qu'un rêve auquel ils aspirent. J'espère que vous trouverez une raison de vous battre et une raison de chercher la paix.
Le Lige se dirige vers le groupe composé d'Althéa Sedai et des seigneurs du Shienar. Aprés une courte discussion l'ordre du départ est donnée.
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Tiens, il parle avec l'avenir, lui ? En tous cas, il aime bien s'écouter parler, le Lige. Et puis, voilà qu'il me tourne le dos ! Reusement pour lui que je ne suis pas de la jaquette flottante !*
Il est plutôt mignon mais je préfère quand même sa copine !
Repof: * j'ignore comment on dit dans la RDT ? La tunique flottante ? un étrier (parce que une pédale, comme il n'y a pas de vélo, enfin je crois) ?
*L'ordre de lever le camp arrive enfin, et Shinje se dirige vers son cheval qu'il selle. Après avoir rassembler ses affaires, il les attache derrière sa selle, monte sur son cheval et ayant remarqué un homme parlant à Eltharion, un homme avec un épée marque du Néron, il dirige sa monture vers celui-ci.*
Un maitre d'arme...Il pourrait se révéler intéressant pour moi de converser avec cet homme.
*L'homme le regarde avec suspicion et méfiance quand Shinje lui demande : *
Bien le bonjour Messire. Je me nomme Shinje, recrue lige de la Tour pour vous servir. Pardonnez-moi mais j'ai remarquer votre épée, et me suis dit que nous pourrions peut-être discuter sur la route? Cela sera sans nul doute très intéressant pour moi et peut-être pour vous également.
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C'est à moi qu'il cause le nain ? Et en plus il fait des fautes d'orthographe en me parlant ! Je suis maître d'armes certes mais aussi maître des cols et je remonte les bretelles de tous ceux qui commettent des lapsus tant linguae que calami tel cette mini calamité ! J'ai bien entendu qu'il a dit "j'ai remarquer" au lieu de "j'ai remarqué". Mais peut-être est-ce en fait un sournois jeu de mot sur mon nom ? remarqué, marqué, Marcus ? Et comment peut-il connaître mon nom, ce sale petit espion ? j'ai bien envie de le traîner derrière un fourré... mais non, ça ne va pas la tête ! Pas ça, moi, c'est Marcus, pas Marco ! Juste pour le questionner bien gentiment de quelques baffes dans sa petite gueule d'ange ! Et qu'est-ce qu'il entend par "intéressant pour vous également" ? Shinje, ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces ! Recrue, qui l'eut cru ? Mais bah ! Feignons de le croire sur parole et sur sa bonne mine, mine de rien, je le surveillerai mieux près de moi que derrière.
Je l'invite donc chaleureusement à se joindre à moi.
- Mouais...
Repof : Mon épée est marquée du Néron pas du héron ! C'est plus mieux ! je dirai même c'est Colossal ! < jeu de mot
Une fois mon cheval sellé, je m'assure qu'Eléa n'a pas besoin d'aide, puis, voyant qu'elle s'en sort très bien, me mets en selle.
Shinje a rejoint l'étrange étranger qui s'est joint à nous. Je me demande ce qu'il veut d'ailleurs, celui-là. Pourquoi décider de nous accompagner dans une guerre qui ne le concerne sûrement pas ? Enfin, avant d'en savoir davantage, autant rester sur mes gardes...
Eltharion est en tête avec les seigneurs du Shienar. Plutôt que de les rejoindre _je ferais tâche_ je reste aux côtés d'Eléa.
L'armée avance en direction de l'Arafel. Eltharion Gaidin, Althéa Sedai et les seigneurs du Shienar avancent en tête.
Althéa Sedai: Nous établirons un campement une fois que nous aurons passé l'Erinin. Il faut envoyez des éclaireurs, je dois entrer en contact avec mes soeurs.
Shaigan Gaidin: J'irai, je connais bien la région et je vous rammènerai Morwen Sedai.
Le Lige parts au galop.
Sahiro Hasegawa:
Nous devrons diviser nos forces pour attaquer sur plusieurs fronts. Trois groupes pour frapper en trois endroits. Je prendrai un des commandements, Ragan tu dirigeras l'attaque principale. Forgall, Eltharion vous attaquerez par le nord.
Tous les guerriers acquiescent, les talents du seigneur de Fal Dara en matière de stratégie militaire sont reconnus de tous.
Eltharion, se dirige vers Owyn.
- Je veux que tu partes en éclaireur, tu connais la région. Reviens rapidement me faire un rapport.
Je salue le Lige, mets mon cheval au trot, puis au petit galop pour remonter la colonne et prendre de l'avance. Une fois plus en avant, je tente d'atteindre le Vide afin que toutes mes perceptions soient plus alertes.
La région ne m'est pas inconnue, en effet. J'aurais presque l'impression de reconnaître certains lieux...
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Eltharion vient a nos cotés et enjoint Owyn de partir en éclaireur. Ce qu'il fait immédiatement. J'espère que tout ira bien ...non non non ... je suis sure que tout ira bien.
Owyn, aprés avoir voyagé sur une longue distance, tu es maintenant dans le royaume de l'Arafel, tu tombes sur les lieux d'un combat récent. Il y a des morts étendus sur le sol, une dizaine d'hommes et bien plus de trollocs.
Au milieu du champ de bataille il y a un jeune homme d'une vingtaine d'années agenouillé par terre.
Cela fait un long moment que j'avance. A mesure, les terres se font un peu plus familières, mais le vent me porte une odeur troublante, lointaine. Elle se fait plus forte au détour d'un affleurement rocheux, et j'immobilise net ma monture.
Ô Lumière...
Des morts... une dizaine d'hommes, et des trollocs, plus encore. La terre gelée est rougie de sang par endroits, tout baigne dans la puanteur des trollocs et...
Pétrifié une seconde par le sinistre tableau qui s'offre à moi, je démonte, l'épée au clair, et ne remarque qu'un instant plus tard le jeune homme agenouillé parmi les cadavres. Je cours alors vers lui et m'assois à son côté.
Il a l'air à peine plus âgé que moi, et épuisé, peut-être blessé, difficile de savoir si le sang qui recouvre sa tunique est le sien ou celui de ses adversaires.
D'une main sur sa nuque, je lui relève doucement la tête :
Eh ! Que s'est-il passé ? Êtes-vous blessé ?
J'attends un peu qu'il reprenne ses esprits en considérant les environs. D'autres Trollocs sont peut-être dans les parages.
Le jeune homme se jette en arrière et saisi ses épées, il porte une cotte de maille et une tunique de soldat avec les roses rouges et blanches de l'Arafel.
Il a peur, mais pas de toi.
- Je suis Kearan, soldat de la reine Ethenielle, qui êtes vous? Que voulez vous?
Tar... Tar Valon... Le créateur soit loué... Il y a encore de l'espoir.
Nous avons envoyé les pigeons et Shaigan Gaidin est parti vous prévenir... ne sachant pas s'il avait réussi nous allions à la rencontre de l'armée shienaran...
Les trollocs... les trollocs nous sont tombés dessus, une quarantaine et un myrdraal aussi...
Je regarde autour de nous. Il n'y a que des soldats, et des trollocs, mais certainement pas une quarantaine, rester ici est loin d'être judicieux...
C'était il y a combien de temps ?
Je reprends mon cheval par la bride, une main posée sur son encolure pour le calmer; l'odeur des trollocs, les relents du combat l'ont effrayé. Puis, sans cesser de regarder autour de nous, quelque peu nerveux, j'annonce à Kearan :
Nous ferions mieux de rejoindre l'armée. Vous pensez pouvoir chevaucher ?
- Les engeances de l'ombre sont regroupées au nord de Shol Arbela. Les gros de leurs forces est là-bas. Nous avons pu identifier au moins 6 des 12 tribus, les Ahf'fraits, les Dha'vols, les Dhai'mons, les Ghar'ghaels, les Dhjin'nens et les Ghraem'lan. Ils sont 350 000 avec de nombreux myrdraals. Il y a aussi plusieurs petits groupes qui patrouillent dans les environs.
Kearan regarde à nouveau autour de lui et essuie machinalement la poussière grise sur ses vêtements.
Faites vite.
Je dois retourner à Shol Arbela, il faut les prévenir.
Le jeune homme ramasse son arc et ses épées puis il s'élance vers les bois.
C'est dingue ce qu'il répond à mes questions...
Je me remets en selle, puis lance mon cheval au galop et repars en direction de l'armée le plus vite possible. Eltharion Gaidin est de nouveau en tête de colonne. Je fais ralentir l'alezan, qui se met au pas à côté de la monture du Lige. Essoufflé, j'explique :
Il y a eu... un combat... un peu plus loin devant nous. Une dizaine de soldats Arafelins ont été attaqués par des trollocs.
Je m'arrête, le temps d'ordonner mes idées, puis reprends : Il y avait un survivant, un soldat du nom de Kearan, mais il est reparti pour Shol Arbela pour les prévenir de notre arrivée. D'après lui, une quarantaine de trollocs les ont attaqués, ainsi qu'un Myrdraal, mais les cadavres n'étaient pas aussi nombreux. Ils sont peut-etre encore dans les parages.
Après une nouvelle pause, j'informe Eltharion des paroles du jeune homme...
- Les engeances de l'ombre sont regroupées au nord de Shol Arbela. Les gros de leurs forces est là-bas. Nous avons pu identifier au moins 6 des 12 tribus, les Ahf'fraits, les Dha'vols, les Dhai'mons, les Ghar'ghaels, les Dhjin'nens et les Ghraem'lan. Ils sont 350 000 avec de nombreux myrdraals. Il y a aussi plusieurs petits groupes qui patrouillent dans les environs
... puis me tais et attends ses ordres. Alors seulement, la situation me frappe vraiment.
350 000 ! Ils sont... tellement nombreux...
mais les cadavres n'étaient pas aussi nombreux. Ils sont peut-etre encore dans les parages.
A ces mots tous les liges à proximité talonnent leurs montures pour partir en éclaireur.
- 350 000 ... Nous sommes 73 000, les forces combinées de la Saldaea et du Kandor devraient représenter entre 150 000 et 200 000 hommes. Nous arriverons à temps, nous leur ferons payer!
Lorsque notre armée se divisera Shinje et toi accompagnerez le seigneur Hasegawa, restez prêt de lui et apprenez, vous ne trouverez pas de meilleur professeur en sratégie militaire.
Au bout d'un moment deux des Liges reviennent. - Aucune trace, ni de trollocs ni de myrdraal...
L'un d'eux s'approchent d'Eltharion et lui parle à voix basse. Le maître d'arme reste pensuf avant de se diriger vers Althéa Sedai.
Quoi qu'en dise Eltharion Gaidin, nous sommes moins nombreux que nos adversaires... Qu'importe, ils paieront ! Ils ne prendront pas Shol Arbela.
Rien que l'idée me révulse. Je frémis, mais me reprends rapidement.
Lorsque notre armée se divisera Shinje et toi accompagnerez le seigneur Hasegawa, restez prêt de lui et apprenez, vous ne trouverez pas de meilleur professeur en sratégie militaire.
J'incline la tête à l'adresse du Lige :
Bien Eltharion Gaidin.
Les deux Liges arrivent et s'entretiennent avec Eltharion, qui se dirige vers Althéa Sedai. Bon, j'en conclus qu'il n'a plus besoin de moi. Un peu troublé, je redescends la colonne pour rejoindre Shinje. Il est toujours avec l'étranger, que je salue sèchement d'un signe de tête avant d'informer la recrue des paroles d'Eltharion.
Quand l'armée se divisera, nous devrons suivre le seigneur Hasegawa et rester à ses côtés. C'est parait-il un grand stratège.
Althéa réunie ses soeurs, leurs gaidins et les seigneurs du Shienar. Au bout d'un moment les ordres sont donnés.
Althéa et Eltharion accompagnés des soeurs bleues et de la moitié des soeurs vertes se dirige vers les 5000 shienarans qui accompagnent Forgal Cargell. Le Lige s'adresse au capitaine Fargan et lui ordonne d'accompagner le seigneur Hasegawa, puis il se met en selle et la troupe de se met en marche en direction du nord. Forgal fait un signe à un de ses hommes et celui-ci sort l'étendard au loup bleu. Le Lige lui adresse un regard réprobateur mais garde le silence, le vieux guerrier l'ignore superbement.
Plus loin le prince Ragan et le seigneur Hasegawa se dirigent vers le reste du groupe, des ordres sont donnés et 5000 guerriers vont rejoindre les rangs d'Althéa Sedai.
Le seigneur de Fal Dara salue son prince et se dirige vers ses hommes. Il est suivi par le capitaine Fargan, les 3000 soldats de Tar Valon, et une partie des Aes Sedai.
Le prince Ragan, Alesune Chulin à ses cotés, monte à son tour en selle et se met en marche avec le gros des troupes afin de mener l'attaque principale.
*Wouhouhou De l'action de l'action ! Ca bouge ! Enfin !* réprobative mentale *tsss, espèce de sotte, on dirait une Novice. La mort peut venir, pour l'un, pour lune, pour tous. Prépare toi à cela ! hum hum...*
L'étandard au Loup Bleu se déploie, je suis étonnée, bien que n'en laissant rien paraître. *Je ne pensais pas qu'il y avait des princes parmis nous ! Qui ce...* La réponse vient d'elle même, comme par intuition. *Eltharion bien sûr. Je savais bien qu'il avait un passé mystérieux, qu'il n'était pas tout à fait ordinaire...* Fière de le connaître, je redresse la tête vers le ciel, j'ai grand espoir : A sa vue, de nombreux hommes ont relevés la tête, ont sourit, ou ont eu une lueur dans les yeux. Certain ont même lancé quelque acclamations. Je me tourne vers ce qui est maintenant mon compagnon de voyage, l'aprenti Lige.
"- Dîtes moi, Larkand, pourquoi avez vous peur de cet étendard ? Ne voyez vous pas l'enthousiasme qu'il suscite chez les guerriers ? Ils ont raisons. Cet homme est fort.
- Je... je n'ai pas peur. A vrai dire je ne pensais pas à cet étendard, il est vrai qu'il est plutôt joli. Mais je songeais au combat qui nous attend."
Ma mine devient grave *quel sombre nigaud "joli" qu'il dit*
"- N'y pensez pas encore, l'heure n'est pas tout à fait au combat. Elle arrive à grand pas, certes, mais nous n'y sommes pas encore. Vous devriez faire... [small]Comment Aekar disait déjà ?[/small] le... la flamme, oui, et le vide. C'est utile, plus qu'utile, c'est necessaire, surtout dans ces moments là. On ne vous l'apprend pas chez les Liges ? Allons allons. Calmez vous, on dirait une feuille de frène."
Il rougit dangereusement, tout en se renfrongnant de manière hostensile.
Je ne peux réprimer un petit rire quasi silencieux.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Un jeune homme, un futur Lige à l'évidence, rien qu'à voir son air bravache du genre "Savez-qui je suis, hein ? Vaut mieux pour vous pas en douter !" arrive sur nous. Il m'adresse, je dirai plutôt vu la brièveté de la chose, me télégraphie un salut et se désintéresse aussitôt de moi pour informer mon voisin de la situation et des ordres du leur patron.
Si j'ai bien entendu, il va y avoir sous peu de l'action !
- Ma soeur, je suis heureuse de t'avoir à nos cotés. Tu es dans ton éléments, étant de l'ajah verte tu t'es toujours préparée pour des situations telles que celle-ci... Cela faisait longtemps que je n'avais pas remis les pieds dans mon pays, j'aurai aimé le faire dans d'autres circonstances.
*J'aperçois Owyn qui après avoir pris congé d'Eltharion, s'avance vers moi.*
Quand l'armée se divisera, nous devrons suivre le seigneur Hasegawa et rester à ses côtés. C'est parait-il un grand stratège.
Ainsi Eltharion Gaidin nous laisse aller sans lui? Je ne sais pas si je dois le prendre comme une bonne chose , sa présence auprès de moi m'aurait rassuré pour ma première bataille. Qu'importe, si cela est une marque de confiance, alors il ne le regrettera pas, et si ce seigneur est un si grand stratège, alors tant mieux pour moi, je ne pourrai qu'apprendre en sa compagnie.
Bien, allons-y, puisque les derniers préparatifs sont achevés.
*Je joins le geste à la parole et me dirige vers mon cheval, puis me tournant vers l'étranger (dont je ne connais toujours pas le nom^^)* :
Ce serai un honneur pour moi que de vous voir à mes côtés pour cette bataille.
Peut-être n'est-il pas aussi fermé qu'il veut le montrer... ou est-ce simplement de la méfiance?
*Je fus rattrapé par mon compagnon alors que je montai à cheval, et, peu après, Owyn nous rejoint.Ensemble, nous nous dirigeons vers l'armée du seigneur Hasegawa, et allons le voir pour lui signaler notre présence dans ses rangs.*
rp off :Owyn, étant "le plus haut gradé", à toi l'honneur des présentations
Vous êtes les protégés du loup bleu, il m'a dit du beaucoup de bien de vous... Vous devez être de trés bons apprentis, il est plutôt avare de compliments d'ordinnaire. Ne vous éloignez pas de moi, je lui ai promis de vous garder en vie.
En direction de Marcus.
En ce qui vous concerne, je vous ai à l'oeil. La guerre n'est pas un jeu.
Vous êtes les protégés du loup bleu, il m'a dit du beaucoup de bien de vous... Vous devez être de trés bons apprentis, il est plutôt avare de compliments d'ordinnaire.
*je ne sais que répondre devant ce discours élogieux. Je reste muet, me sentant stupide. Je ne peut que regarder ce Seigneur, qui, malgrè la vieillesse, semble plus dur qu'un mur de pierre, tout en gardant une certaine prestance, digne des plus grands seigneurs de guerre.
En ce qui vous concerne, je vous ai à l'oeil. La guerre n'est pas un jeu.
*Reprenant mes esprits (et la parole!), je m'adresse au Seigneur Hasegawa:*
Ne vous en faites pas pour lui, il est avec moi, et restera près de moi. Or comme je me dois de rester à vos côtés, vous n'aurez pas à vous préocupper de savoir où il sera...
*Tout en parlant, je me tourne vers l'étranger (décidément, il faudra que je pense à lui demander son prénom au bonhomme) et lui adresse un regard ferme, qui signifie qu'il a intérêt à respecter ce que nous avons convenu auparavant, à savoir qu'il doit m'instruire, et donc à rester prés de moi.*
Je me trouble légèrement en entendant les paroles du Seigneur Hasegawa, gêné. Le loup bleu ?...Un bon apprenti ? Malgré mon "don" pour trouver les ennuis ? Je me permets un bref sourire, puis m'incline brièvement devant Sahiro :
C'est un honneur, Seigneur Hasegawa. Voici Shinje, et je suis Owyn. Je ne doute pas que nous apprendrons beaucoup à vos côtés.
A la demande de Shinje, l'étranger nous a accompagné. J'ignore toujours son nom. Autant rester méfiant à son égard, tant que je n'en sais pas davantage. Enfin, au moins il ne sera jamais loin...
Je ramène mon attention sur le Sahiro :
Pardonnez-moi, mais vous avez parlé du loup bleu. D'après vos termes, il doit s'agir d'Eltharion Gaidin, mais pourquoi l'appelez-vous ainsi ? Il doit y avoir un rapport avec cette bannière mais je ne l'ai jamais vu jusqu'à maintenant.
*Etant moins perturbé (^^), je me rappelle le discours que vient de tenir le seigneur...*
Vous devez être de trés bons apprentis
Un apprenti? Hum, il doit y avoir erreur sur la personne.
*M'adressant au Seigneur:* Pardonnez-moi, mais je ne suis encore que recrue, apprenti n'est un grade qu'auquel j'aspire...
*Je regarde Owyn, a qui j'ai coupé la parole, et baisse le regard, d'un signe d'excuse.*
Pardonnez-moi, mais vous avez parlé du loup bleu. D'après vos termes, il doit s'agir d'Eltharion Gaidin, mais pourquoi l'appelez-vous ainsi ? Il doit y avoir un rapport avec cette bannière mais je ne l'ai jamais vu jusqu'à maintenant.
*Tiens c'est vrai ça. Le loup bleu, le loup bleu...mais oui! Les bannières que j'ai vu au loin semblaient bleues, mais c'était en réalité le loup peint dessus qui était bleu... Eltharion Gaidin... Quel passé cet homme a-t-il?*
Le loup bleu... C'est ainsi qu'il est nommé dans les Marches. Lorsque sa grand-mère a du fuir la Malkier escortée par Forgal Cargell elle n'a emporté que peu choses, l'enfant qu'elle portait alors et la bannière que vous avez vu. C'était une femme de caractère, je ne crois pas qu'elle serait venu au Shienar si elle n'avait pas été enceinte... Elle n'avait rien en arrivant ici en dehors de la noblesse de son sang, Tai'shar malkier!
Son fils Galam a brandi cette bannière de nombreuses fois et Eltharion aprés lui mais dans d'autre conditions... Il n'a pas toujours été comme il est aujourd'hui, je me souviens d'un enfant souriant et toujours de bonne hummeur...
Je me rembrunis en entendant cette histoire, qui me rappelle quelques passages peu glorieux de mon propre passé. Mais Eltharion n'y a pas laissé son honneur, loin de là. Un peu refroidi, je hoche la tête sur un simple :
Je vois. Merci.
Plongé dans mes propres souvenirs, et dans ceux racontés par mon père, je m'efforce d'éloigner ces pensées pour réfléchir aux paroles du seigneur Hasegawa. Elles ont éclairci certains points au sujet du Lige... et m'ont rappelé notre destination. Shol Arbela. J'y reverrai les miens, c'est un bien comme un mal.
Brusquement, je me demande ce qu'il est advenu d'Eléa. Si elle est avec l'autre partie de l'armée...Ô Lumière, il faut qu'elle soit avec nous ! Je tourne nerveusement la tête pour essayer de la voir dans la colonne, en vain, puis interroge Sahiro, le plus calmement possible malgré mon inquiètude :
Seigneur, lorsque l'armée s'est divisée, quels sont les groupes qui se sont formés ? J'imagine que certaines Aes Sedai sont restés avec nous.
Bon, logiquement elle est là, ouf.
Rassuré, je reviens à la discussion initiale après un coup d'oeil à Shinje qui a l'air tout aussi intéressé. Il ne semble pas vouloir dire quoi que ce soit. Gnn. Bon allez je me lance :
Vous semblez bien connaître Eltharion Gaidin, Seigneur, vous devez donc savoir ce qui a provoqué pareil changement dans son comportement...
rp off: Shinje, prends la relève, j'ai la gorge sèche.
Tout a changé quand il avait 8 ans, une fois de plus Galam est parti combattre les engeances de l’ombre, mais cette fois il n’est pas rentré, il est tombé sous la lame d’un myrdraal. Ca mort a été une grande perte pour nous, c’était un homme bon loyal et un grand combattant. Ce fut pire pour Eltharion… il est resté des jours à l’attendre devant le forteresse et puis il a disparu il était parti dans les montagnes et quand Forgal l’a ramené il était presque mort de froid. C’est à ce moment qu’il a cessé de sourire, il n’était encore qu’un gamin mais il c’est juré de détruire l’ombre. Comme tout les hommes des Marches il recevait une formation militaire, mais il en a fait ça raison de vivre, le combat à l’épée, la stratégie et l’Histoire, il passait tout son temps à étudier. A 12 ans il dérobé un cheval et la bannière au loup bleu et il a foncé droit vers la dévastation, une nouvelle fois Forgall l’a ramené plus mort que vif… Même scénario une douzaine fois durant les années qui ont suivi. Il a fini par atteindre les ruines des sept tours et cette fois là c’est un Lige qui l’a ramené… Cette rencontre a changé pas mal de choses…
Je reste coi quelques instants en écoutant cette nouvelle bride de l'histoire d'Eltharion. Aurais-je quant à moi regagné mon honneur en mourant dans la dévastation ? Qui l'aurait su, en même temps ? Non, ça n'aurait servi à rien.
A mesure que j'en apprends davantage, le Lige m'apparait un peu moins froid, ou du moins est-ce justifié. J'imagine sans mal la scène...
Les réponses d'Hasegawa ont éveillé une curiosité que je ne me savais pas avoir. Il semble parler sans rien vouloir cacher, ce que ne ferait certes pas le Lige. Qui n'apprécierait sans doute pas ce manque de retenu, s'il savait.
Mais il ne sait pas, et je n'aurais sans doute pas d'autres occasions d'en apprendre davantage. Tant qu'à faire :
C'est à ce moment là qu'il a gagné la Tour Blanche ?
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je me demande ou peut bien etre Owyn. Je sais qu'il a une mission a mener mais il est si loin ... et je me sens isolée... les Aes Sedai parlent entre elles, je sais que je ne suis qu'une acceptée ... mais je me sens seule dans cette multitude... oubliée et surtout inutile
J'en ai déjà beaucoup trop dit, mais comme il ne parle pas ça compense.
Un large sourire malicieux illumine le visage du vieux guerrier.
Tout ce que je peux vous dire de la suite c'est que le Lige était un arafelin du nom de Keldrim et qu'aprés ça Eltharion n'a plus jamais brandi la bannière au loup bleu... Elle reste cependant, dans le nord du Shienar, un symbole de la lutte archarnée que nous menons pour retenir la dévastation.
Un instant, je songe à poser une autre question, puis me contente finalement d'un hochement de tête et d'un sourire. J'aurais toujours l'occasion d'en reparler avec Hasegawa.
Je me reprends à penser à Eléa. Si elle est avec nous, elle doit se sentir bien isolée au milieu de toutes ces Aes Sedai. Je doute qu'elles portent beaucoup d'attention à une Acceptée. Gêné, je m'éclaircis la gorge avant de demander :
Excusez-moi mais... je connais une acceptée qui serait sans doute ravie d'en savoir davantage sur le Shienar, et l'Arafel. Peut-être accepteriez-vous de partager aussi vos connaissances avec elle ?
Ah , enfin un peu d'action ,on en manquait ses derniers temps...Non pas que la perspective du combat me rejouit outres mesure ; mais avoir enfin l'occasion de casser du Trollocs est une chose ....rafraichissante .
J'irais bien demander a Eltharion si mon obligation de marcher est passée ,et si je peux enfin remonter fléche ( HRP : nom du cheval )...
Oui ,allez j'y vais
Part a la rencontre de Sahiro Hasegawa , qui et en tête de la colonne et qui semble en pleine conversation .
*Etant beaucoup intéressé par ce que le seigneur Hasegawa raconte, j'en oublie de parler.*
Bah, je n'aime guère entamer une discussion à 3. Dans ces cas-là rien ne vaut mieux que d'écouter ce qui ce dit. Il faudra tout de même que j'en reparle à Hasegawa...
Excusez-moi mais... je connais une acceptée qui serait sans doute ravie d'en savoir davantage sur le Shienar, et l'Arafel. Peut-être accepteriez-vous de partager aussi vos connaissances avec elle ?
*A ces mots, l'image d'une Acceptée, avec qui Owyn a déjà passé beaucoup de temps pendant le voyage, et que l'on a croiser dans la Tour survient dans on esprit.*
Elea...Lui et elle...?Elle et lui...? je crois que je vais me poser cette question indéfiniment, il faudra que je pense à lui demander ce qu'il en est vraiment entre eux deux.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
En ce qui vous concerne, je vous ai à l'oeil. La guerre n'est pas un jeu.
Vieille barbe ! Tu crois m'impressionner avec tes épais sourcils froncés ?
Je sais bien que la guerre n'est pas un jeu ! Je la fais très sérieusement. Si vis pacem para bellum comme on dit par chez moi, traduction libre : Si tu veux un paquet de vices, par là est le bel homme, c'est à dire moi, CQFD ! Et en plus alea jacta est, traduction littérale : je jette Dédé surtout parce qu'il est allé à Jacta-est alors que je lui avais dit à l'ouest ! Toi mon bonhomme, je te tiendrai à l'oeil comme ça on sera deux et si on s'ennuie on pourra se tenir par la barbichette et le premier qui rira aura un trolloc. Fin de l'aparté... Je me contente d'un hochement de tête sec (ça fait un moment qu'il n'a pas plu) et tapote négligemment l'encolure de mon cheval, histoire de montrer que je ne suis guère impressionné. Rien ne m'impressionne d'ailleurs à part les pellicules dans la tignasse grasse d'un Trolloc.
-Ne vous en faites pas pour lui, il est avec moi, et restera près de moi. Or comme je me dois de rester à vos côtés, vous n'aurez pas à vous préocupper de savoir où il sera...
*Tout en parlant, je me tourne vers l'étranger (décidément, il faudra que je pense à lui demander son prénom au bonhomme) et lui adresse un regard ferme, qui signifie qu'il a intérêt à respecter ce que nous avons convenu auparavant, à savoir qu'il doit m'instruire, et donc à rester prés de moi. *
Oh l'autre ! hé ! Amon ! Je me retiens de jurer ! Il a quoi, la crevette, pas même vingt ans, il me semble et il fait le fumeux à me toiser... pfff... à essayer du moins... ha ha ha ha ! J'ai cinq années au moins de plus que lui mais surtout quinze centimètres sans compter que mon destrier peut manger son avoine sur la tête de son poney !
Histoire de lui montrer que j'apprécie son sens très particulier de l'humour, je lui adresse un sourire plein de dents.
Un jeune soldat arrive en vu de Shol Arbela, il est à pied et se dirige vers la ville.
Une fois à l'intérieur il se rend directement vers une caserne. Un officier se tourne vers lui:
- Que veux tu? ... Attends tu étais avec le capitaine Aloran, où est-il? Où sont les autres?
Le regard vide du jeune homme est une réponse suffisament éloquente.
- Ils sont morts, nous sommes tombés dans une embuscade... ...
- Et toi, comment t'en es-tu sorti?
Le jeune homme baisse les yeux vers le sol.
- Mais j'ai une nouvelle, il faut prévenir la reine, les renforts sont tout proches. A quelques lieu à l'est une armée composée de Shienarans et d'Aes Sedai avec leur Gaidin.
Le vent souffle et le jeune homme réprime un frisson.
L'officier l'envoi prendre du repos et part prévenir la reine.
- Ma soeur, je suis heureuse de t'avoir à nos cotés. Tu es dans ton éléments, étant de l'ajah verte tu t'es toujours préparée pour des situations telles que celle-ci... Cela faisait longtemps que je n'avais pas remis les pieds dans mon pays, j'aurai aimé le faire dans d'autres circonstances.
(bon alors je suppose que tu me parles hein...)
Se tourne vers Althéa qui vient d'arriver et lui sourit affectueusement. D'un ton assez bas pour que l'aprenti lige à côté n'entende pas :
- Oui ! Pour tout te dire, j'aurais hâte d'y être... Si tant de vies n'étaient pas en jeu. Je me suis reposée du mieux que j'ai pu jusque là, et je suis un peu habituée à voyager, donc je suis dans ma quasi meilleure forme ! Toute ma formation est centrée sur le combat, j'espère être utile...
Une troupe de soldat portant les couleurs de l'Arafel arrive en vue de l'armée dirigée par le seigneur Hasegawa.
Un officier se dirige vers le vieux guerrier.
Capitaine Aloran: - Le créateur soit remercié, vous voilà. Seigneur Hasegawa, c'est une honneur et un plaisir de vous voir ici. Je suis le capitaine Aloran. Nous avons pu venir à votre rencontre, les engeances de l'ombre se sont concentrées au nord et nous controlons en partie le sud.
Seigneur Hasegawa: - J'ai 20 000 hommes avec moi, Eltharion Gaidin est parti vers le nord avec 10 000 guerriers et le prince Ragan dirige le gros de nos forces.
Vous dites que les trollocs se sont déjà replié et qu'il ont abandonné le sud...
Le vieux guerrier fronce les sourcils et observe les allentours d'un air songeur.
Capitaine Aloran: - Le prince Ragan et le loup bleu... et avec une statège tel que vous parmi nous, nous allons vaincre!
En effet oui, les trollocs ont quitté en partie cette partie de l'Arafel. Nos éclaireurs nous ont averti de l'arrivée des troupes du Kandor et de la Saldaea, ils doivent concentrer leur forces pour leur faire face...
Seigneur Hasegawa: - Peut-être... Mais je n'aime pas ça...
Divers voix parmi les troupes: - Alerte, aux armes! les trollocs! Une embuscade! Les trollocs!
Des milliers de trollocs sortant de nul part se ruent au combat. Ils sont bien supérieur en nombre.
Capitaine Aloran: - Mais c'est impossible...
Seigneur Hasegawa: - Un piège! Restez groupé, il faut tenir! Pour l'honneur!
Des milliers de trollocs sortant de nul part se ruent au combat. Ils sont bien supérieur en nombre.
Par la lumière!!Une embuscade!! Des trollocs!!par milliers!!!
*Sans réfléchir, je me saisi de mon arc et me concentre pour atteindre le vide...*
C'est comme à l'entrainement, sauf que la cible bouge...
*Ayant bander mon arc et ramener la corde sur ma joue, je vise le premier trolloc, un plus gros que les autres, avec le visage déformé par un bec d'aigle et des serres à la place des pieds...*
[d10] +1
*Ma flèche part sans autre but que sa tête et atteint le milieu de son front, sans autre cérémonie. Le trolloc s'effondre en avant dans un roulé-boulé et les autres derrière lui s'arrêtent en poussant des cris gutturaux. Un myrdraal survint alors, sur son cheval noir,dans sa cape noire. Il pousse des hurlements à ces troupes et les trollocs recommencent à s'agitter et se remettent à courir avec plus de folie que quelques instants auparavant. Plusieurs myrdraal apparaissent, à la suite des trollocs, tous sur les chevaux, leurs lames bleutées sorties du fourreau, galopant sur nous...*
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Des trollocs comme s'il en pleuvait ! Quoique ça fait de trop gros grêlons, là, sans parler de la grêle de coups. Je défouraille ma longue et large épée et me jette dans la mêlée. Les abominables créatures tombent sous mes taillants vigoureux. Je pousse des ahans dignes d'un bûcheron et tout content, j'abats mon comptant de monstres. A côté de moi, le petit Lige vient de réussir un tir du feu de dieu !
Mais que vois-je arriver sur nous ! Manquez plus que ceux-là ! Accueillons comme il se doit ! [d10]
Je fauche une de ces charmantes personnes tout de noir vêtue et évite de justesse sa main griffue lancée vers mon visage. Manquerait plus que mon frais minois soit défiguré par une cicatrice même glorieuse. Coupé en deux, l'autre tombe de cheval et sa moitié inférieure détale tandis que la moitié supérieure tente de s'agripper à mon étrier. Je dégage mon pied et lui écrase les doigts avec mon talon.
Avant que Sahiro Hasegawa ait répondu à ma question, une troupe de soldats arafelins arrive vers nous et se dirige vers le seigneur. Ils ont un bref entretien, que j'écoute avec intérêt, puis ...
- Alerte, aux armes! les trollocs! Une embuscade! Les trollocs!
Des milliers de trollocs sortant de nul part se ruent au combat. Ils sont bien supérieur en nombre. Vivement, je saisis mon arc, de même que Shinje, ramène la corde sous ma mâchoire, cherche le Vide...
[d10]+2 = 11
Serein, je décoche une première flèche, qui va se ficher dans la gorge de ma cible. Elle s'immobilise en poussant de répugnants gargouillis, puis s'effondre, vite dissimulée par les masses d'autres trollocs... Tout en encochant une deuxième flèche, j'ai une pensée pour Eléa, une vague crainte qui ne parvient pas à percer le Vide. J'espère qu'elle va se mettre à l'abri...
Les trollocs sont maintenant trop près pour que je puisse encore me servir de l'arc. Je le délaisse donc pour tirer mon épée, et frappe en direction du premier trolloc qui bondit vers moi.
[d10]+2=6
Je l'abats sans beaucoup de difficulté, puis tout en retirant ma lame de sa poitrine, relève la tête pour voir un autre adversaire se précipiter aussitôt vers moi, son bec grand ouvert sur un hurlement inepte et strident.
Le trolloc envoie un coup puissant dans ma direction. Déstabilisé par son cri, je me déconcentre et le Vide frémit. Je tente une parade ...
[d10]+2 = 5 (aargh)
Pas assez rapide. Le Vide vole en éclats sous la force de l'attaque et mon anxiété. La lame du trolloc heurte la mienne presque au point de la briser, engourdissant tout mon bras droit. Dans un cri, je tombe de cheval, repoussé par une bourrade du trolloc, et atterris par terre dans un choc sourd qui me coupe le souffle un instant. Conscient de ma très mauvaise posture, j'essaie d'atteindre le calme à nouveau.
*Un trolloc, avec un groin de sanglier à la place du nez et des pieds de cochons (rp off : ouh comme c'est joli^^), lève sa hallebarde vers moi. Il la plante dans le flanc de mon cheval qui tombe à terre. Ayant sauté de justesse avant que ma jambe ne se fasse écraser, je me relève,à moitié chancelant et fait face au trolloc. Celui-ci frappe un coup circulaire avec sa hallebarde et...*
[d10] +2
*Je pare son attaque, mon épée venant bloquer sa hallebarde, puis je fait glisser mon épée le long de son manche d'un mouvement vif pour venir lui couper le bras.Le trolloc tombe à genoux, hurlant à son moignon. Je l'achève en lui tranchant la gorge.*
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Je saute à terre.
Deux Trollocs m'attaquent avec un bel ensemble, presque aussi gracieux que deux danseuses exotiques sauf que les baisers de leurs groins ne doivent pas fleurer la rose et que je n'ai pas vraiment envie de les serrer tendrement dans mes bras. Les deux charmants duettistes trop empressés dans leur effusions à mon égard s'emmêlent bras et jambes et chutent quasiment à mes pieds. Il me suffit de les découper en rondelles que je mets de côté pour l'apéritif qui suivra la bataille.
*A peine ais-je le temps de redresser la tête qu'un autre monstre velu est sur moi, ses deux faux à double tranchant vibrant dans l'air. Il se précipite sur moi et dans un cri de bête sauvage, m'attaque de haut en bas.*
[d10] +2
*J'esquive son coup en effectuant un bond sur le côté et lui plante mon épée dans le ventre. Le trolloc me jette un regard plein de haine avant de s'effondrer au sol, le sang coulant sous lui.*
*Je sens le vide en moi, l'unité parfaite, l'harmonie est telle que j'ai l'impression de voler, d'effectuer une danse avec mon épée*
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Une fois débarrassé des deux importuns, je me mets en devoir de venir en aide à mes compagnons en mauvaise posture.
[d10]
Je m'interpose entre un affreux et le jeune Owyn encore à terre. Mon arme tenue à deux mains bloque la sienne mais ses bras sont durs comme de la roche.
Dans un cri, je tombe de cheval, repoussé par une bourrade du trolloc, et atterris par terre dans un choc sourd qui me coupe le souffle un instant
*J'aperçois Owyn, au sol, à la merci d'un trolloc. L'inconnu (!) l'a vu aussi et se précipite à son secours. Sans réfléchir je me jette moi aussi sur le trolloc qui semble prêt à faire d'Owyn du saucisson pour le repas de tout à l'heure.*
S'il y a un repas...
[d10] +2
*Je m'élance et voit l'inconnu (!) qui bloque l'attaque du trolloc. A peine une fraction de seconde plus tard mon épée s'enfonce dans le dos de la bête et ressort par son ventre...*
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Rpoff Bon, je le termine avant d'aller me pieuter mais c'est bien, parce que c'est vous !
[d10]
Gnouf ! Il est vraiment costaud, le bougre. Je recule d'un pas, son arme glisse sur la mienne, il croit que je plie mais c'est une feinte. Mais entre temps, le jeune Shinje lui saute dessus comme la faim sur le pauvre monde et le finit en moins de temps qu'il en faut à un chat pour boulotter une boulette.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Me voici encore a l'écart... ne sachant trop que faire... mais soudain les cris de la bataille me viennent aux oreilles... ca y est ... tout a commencé ... je regarde alors autour de moi ... des trollocs... ils sont si nombreux!!!! Je me demande ou se trouve Owyn, j'espère que tout va bien pour lui. De toute façon je me dois d'y aller... je lui serai peut etre utile ... je dois avancer
Harcelé par deux nouveaux adversaires, le trolloc succombe bien vite, et je peux me relever en murmurant quelques remerciements. Profitant d'un instant de relatif calme, je récupère le Vide, et cherche Eléa des yeux. La connaissant, elle s'est sans doute précipitée vers les combats, il faut que j'essaye de la rejoindre...
[i]La bataille fait rage et jusque là vous avez eu de la chance. Autour de vous les épées s'entrechoquent, des trollocs s'embrasent tandis que d'autres se retrouvent emprisonnés dans des flux d'air. Malgré tout le combat ne tourne pas en votre faveur, vos ennemis sont trop nombreux.[i]
Je retire la lame du trolloc qui s'étale aux pieds de l'homme-sans-nom et jette un sourire à pleine dent à celui-ci. A peine mon sourire terminé, un énième trolloc se jette sauvagement sur Lui. Dans un mouvement pour aller à son secours, un loup à pied de biche (...) me barre le passage et me brandit ses crocs.Je relève mon épée et...
[d10]
La tête du trolloc vole sur quelques mètres et atterit sur un myrdraal non loin de là entrain de découper des soldats
[i]La Brune voit venir les Engeances, et après un regard vers les Vertes, le visage illuminé par la joie de combattre et tiré par une certaine peur, laisse la Saidar l'emplir.
Une fois le rapport des forces evalué, elle se dirige le plus sereinement possible vers un endroit moins dangereux, d'où elle pourra surveiler la situation sans trop de crainte, quider celles qui s'empêtreront dans la masse, et envoyer ad patres quelques monstres de ci, de là.
Quelques minutes oppressantes précèdent son arrivée sur un petit monticule en retrait, offrant une vue dégagée du combat et un espacede relative protection.
L'Aes Sedai se permet un léger sourire, puis se concentre sur la bataille.
Les Engeances sont nombreuses.. très nombreuses. Où sont les autres Aes Sedai ?
La bataille tourne à votre désavantage, malgré l'ardeur et les prouesses de chacun.
Soudain une terrible explosion retentit, la terre semble entrer en éruption parmi l'arrière garde des trollocs, alors que le ciel est sans nuage la foudre s'abat dans les rangs des engeances de l'ombre, des vagues de feu viennent les carboniser ne laissant que de la cendre...
Aucune Aes Sedai ou acceptée présente ne sent l'utilisation de la Saidar.
La panique s'empare des trollocs et la victoire semble maintenant possible.
Amyria peine à calmer sa monture, énervée par la foudre, le bruit et les odeurs de chair grillée.
*D'où venait ? Serait-ce ?*
Ne pouvant se résigner à prononcer, même en son fort intérieur, le mot maudit, elle plonge plus profondément dans le courant de la Saidar, et utilise même son Angreal.
*En espérant qu'Eléa fasse de même !*
Augmentant sa voix par un tissage simple, elle hurle à l'adresse de ses Soeurs:
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Un trolloc s'avance vers moi, ses yeux débordent de haine... je me concentre sur la Saidar pour l'empecher de bloquer ma progression.
[d10]+ 2 + 3 (esprit) = 14
Je me concentre sur mes capacités avec l'esprit ... ma voix commence a s'insinuer dans la tete de cette pauvre bete, je peux voir ses yeux apeurés, il a vu mon regard et il sait que c'est moi ... la peur devient terreur mais je ne relache pas le flux... ma voix se fait plus ferme dans sa tete... je lui ordonne, usant de mes capacités de télépathe, de mettre fin a ses jours. Ses yeux me supplient mais déjà son bras se lèvent... il ne peut rien faire... son propre poignard transperce son flanc... c'est fini
Soudain la voix d'Amyria se fait entendre elle appelle au rassemblement. Je me dirige alors vers elle
Les Aes Sedai se regroupent autour d'Amyria, elles ne peuvent s'empêcher d'échanger des coups d'oeils et de regarder du coté des explosions. Chacune d'elle sait que seul un cercle pourrait canaliser avec cette puissance et chacune d'elle sait qu'aucune femme n'est en train de canaliser dans cette direction.
Je finis par repérer Eléa dans les combats, et me dirige précipitament vers elle, sur mes gardes malgré tout. Je m'arrête un instant, voyant sa position raide et la curieuse lueur de ses yeux. Le trolloc qui se dirigeait vers elle met brusquement fin à ses jours, si bien que j'en reste coi un moment, avant de me précipiter vers elle.
Eléa !
Elle partait en direction d'Amyria et des autres Aes Sedai.
Ca va bien, tu n'as rien ?
Tout en prenant de ses nouvelles, je regarde autour de nous, prêt à parer si on m'attaque. J'ai repris possession du Vide, de sorte que seule mon inquiètude pour Eléa sourde à travers le calme, légère et lointaine. Je m'étonne une seconde que personne ne nous ait déjà attaqué. Ca ne saurait tarder.
Elle ne doit pas rester isolée... La raccompagner auprès d'Amyria, c'est la solution la plus sûre...
Sans attendre davantage, je l'accompagne auprès d'Amyria et des autres Aes Sedai. Elles n'auront certainement pas grand besoin de moi, je devrais sans doute rejoindre le Shinje en tête de colonne... Un bref coup d'oeil à Eléa. Je n'ai pas envie de la laisser.
De la foudre et de la terre, du feu s'abattent sur les trollocs, semant la mort dans leurs rangs. Je ne m'en inquiète pas outre mesure. Sans aucun doute le fait des Aes Sedai...
Onze Aes Sedai, sans la compter, ni Eléa. Juste suffisant si..
Eléa, relachez la Saidar, mais faites comme si vous vouliez l'atteindre.
Les autres Soeurs font de même, et une fois toutes les femmes prêtes, Amyria atteint le Pouvoir Unique à travers elles, à travers son Angreal. Tout devient plus précis, plus brillant.. La puissance qui coule dans ses veines est incroyable, tout est plus précis, plus brillant.. Mais suffira-t-elle à contre ce .. ? Elles sont treize. Il ne faut pas s'inquiéter.
Les hommes s'activent à quelques pas d'elles, tuant les derniers Trollocs. Un flux de Feu réduit en cendres les derniers Myrdraals.
Quelqu'un a canalisé. Dans leur groupe, ou dans les entourages ? Comment le savoir ?
A mi-voix, pur que seules les Aes Sedai et Eléa entendent :
Ce n'est absoluement pas normal, mes Soeurs. Nous devons rester liées, et être sur nos gardes. Surveillez-les.
Soudain une terrible explosion retentit, la terre semble entrer en éruption parmi l'arrière garde des trollocs, alors que le ciel est sans nuage la foudre s'abat dans les rangs des engeances de l'ombre, des vagues de feu viennent les carboniser ne laissant que de la cendre...
Que...? Les Aes sedai...
*Les cherchant du regard, je les trouve légèrement à l'écart, rassemblé autour d'une autre , celle-ci ayant l'air concentré...*
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Je ziguoille mon Trolloc, sont mous cette année et soudain BOUM ! Ben mince, qu'est-ce qui se passe ?
Rpoff : bon, je vais suivre la suite en perso passif parce que là je vais me mettre au chaud sous ma couette pour dorloter mon angine choppée auprès de tous mes chers élèves malades. On a beau être faire deux mètres, les microbes savent sauter.
Les engeances de l'ombre qui n'ont pas péri s'enfuient, la bataille est terminée et ce qui aurait du être un désastre c'est transformé en victoire.
Le seigneur Hasegawa s'éloigne du cadavre d'un Myrdraal, il se dirige vers les Aes Sedai en boitant.
Sahiro Hasegawa: - Nous vous devons beaucoup Aes Sedai, sans vous nous serions tous morts. Vous avez été plus qu'impressionnantes. *Ceci n'aurai pas du arriver, ils savaient que nous serions ici, c'était un piège... quelqu'un les a prévenu!*
Je jette un coup d'oeil circulaire au champs de bataille, arrêtant un regard impressionné sur les cadavres calcinés ou déchiquetés par le pouvoir. Où sont Shinje et l'étranger ? J'espère qu'ils vont bien... C'est grâce aux Aes Sedai que nous avons eu la victoire. Sans elles... Mais pourquoi ont-elles l'air si troublées ? Leurs yeux pénétrants se portent sur les soldats avec une intensité renouvelée...
J'ai conservé le Vide, tenant ainsi la bride à mes interrogations, à mes craintes qui couvent sous le calme m'emplissant encore. Tout en rengainant mon épée consciencieusement essuyée, je me dirige vers le groupe des Aes Sedai pour me rapprocher d'Eléa, mais reste un peu à l'écart, attendant qu'elle me rejoigne. Je ne voudrais pas m'insérer maintenant dans leur conversation, ça ne serait certainement pas du meilleur effet...
Mentalement, j'enregistre tout ce qui m'entoure et réfléchis avec la précision acquise grâce au Vide : La conversation de Sahiro et Amyria, l'épuisement des soldats, dont certains sont assis à même le sol, les morts... Ces trollocs... comment ont-ils su que nous étions là ? S'ils se trouvaient dans les parages auparavant, les Liges partis en éclaireurs les auraient repérés...
Le sol n'est plus que masses informes de corps...des humains, des trollocs, certains dont juste une partie reste, l'autre probablement à quelques mètres ou dans les mains d'un trolloc fuyard, qui servira de diner ce soir...
*Ils n'avaient aucuns moyens de savoir que nous étions là...Où alors nous sommes prêt de Shol Arbela...*
Ramassant mon épée tombée au sol, je l'essuie sur le surcôt d'un trolloc et la rengaine derrière mon dos.
*Pourquoi tant de haine et de colère? Que sommes nous à leurs yeux? Des proies...?*
Cherchant l'homme-sans-nom du regard je ne vois que des hommes blessés, et certains continuent à pousser des râles annonçant une agonie bientôt finie.Les vautours commencent déjà à survoler le champ de bataille, prêt à venir déguster leur festin dès que nous nous serons remis en route. A l'abri dans le vide je n'avais pas vu un tel chaos et surtout un aussi grand nombre de perte de notre côté...
*Tant d'hommes morts, et d'autres blessés.*
Je me tourne vert le groupe d'Aes sedai *Espérons que les Aes sedai pourront s'occuper du plus grand nombre...*
J'aperçois alors Owyn non loin du groupe, semblant attendre quelque chose ou quelqu'un... *Au moins n'est-il pas blessé. Il faudra vraiment que je lui demande pour son acceptée...*
Je vois l'inconnu, qui semble observer le groupe d'Aes sedai lui aussi: *C'est une chance de l'avoir avec nous, il se bat bien...
Encore essouflé, je me dirige vers Owyn pour attendre patiemment que le seigneur Hasegawa ait fini avec cette Aes sedai, pour lui faire part de ma survie dans ses rangs et lui demander plus de détails concernant cette attaque surprise...
J'adresse un sourire à Shinje en le voyant me rejoindre, tout repoussant en arrière mes cheveux gris de poussière. Lui aussi a l'air éprouvé. Je demande :
Ca va ?
Puis tourne à nouveau mon regard sur Eléa, qui semble m'avoir remarqué.
- En effet Amyria Sedai, en effet... Il faut nous hâter d'arriver à Shol Arbela.
Le vieux guerrier examine chaque détails autour de lui. Le capitaine Aloran, qu'il avait perdu de vue durant ma bataille, est avec ce qu'il reste de ses hommes. Owyn et Shinje sont toujours en vie, il se dirige vers eux en boitant.
- Je suis heureux de vois voir sain et sauf, Eltharion n'aurait pas aimé que je vous perde.
Incapable de répondre, j'acquiesce d'un faible mouvement de tête.
Lui aussi parait fatigué et inquiét.
*Bah après tout, à quoi aurais-je du m'attendre? A un bal humain-trolloc?*
Le seigneur Hasegawa semble avoir terminé avec l'Aes Sedai, je remarque une légère boiterie dans ses mouvements. Je cherche son regard et le croise enfin...Il se dirige vers nous
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Mon expérience dans le cercle était très .... intense ... mais je reste sur mes gardes comme nous l'a indiqué AMyria... je me demande qui a canalisé... nous devons absolument le trouver... c'est alors que je remarque Owyn ... je commence a me diriger vers lui Sahiro Hasegawa me prend de vitesse ... je vais attendre en retrait et voir ce qui arrive
Je suis heureux de vois voir sain et sauf, Eltharion n'aurait pas aimé que je vous perde.
Ce n'était qu'une petite bande comparé au reste, l'avant-garde sans doute, ils n'étaient guère entrainés, trop facile à tuer. Je pense qu'il faut ordonner le déplacement rapidement avant qu'ils nous retombent dessus alors que la moitié des hommes ne peuvent plus tenir ne serait-ce qu'un couteau.Les vautours indiquent facilement qu'il y a eu un combat, et coincés dans cette cuvette, nous sommes en très mauvaise posture si une armée venait à notre rencontre...
[i]Je termine ma phrase dans un murmure...ce n'est qu'à présent que je me rend compte avoir pris la parole et surtout avoir pris le commandement des opérations... Je n'ose regarder le seigneur Hasegawa et me concentre sur une lanière déchirée de ma tunique[i]
Voyant le Seigneur Hasegawa se diriger vers Shinje et moi, j'adresse un regard déçu à Eléa puis tourne un vague sourire vers Sahiro :
Je vais parfaitement bien, Seigneur, si l'on omet la fatigue. Mais les Aes Sedai vont avoir beaucoup de travail auprès des blessés.
Je baisse les yeux vers sa jambe boiteuse. Ca ne semble pas extrêmement grave et les AS soigneront d'abord les mourants. Il y a peu de chance qu'il se fasse Guérir, et si sa réputation de grand général est justifiée, il refuserait...
Cette attaque est plus qu'inattendue, n'est-ce pas ?
Je remarque qu'Eléa s'est rapprochée. Mince, j'aimerais lui parler ! Elle en sait certainement davantage, qui plus est..
J'écoute attentivement le discours de Shinje, surpris par sa façon de parler. On dirait presque qu'il commande. Néanmoins, ce qu'il dit est intéressant. J'ajoute en voyant sa gêne :
Il a raison. Cependant, quelques Liges des plus valides pourraient partir en éclaireur avant que l'armée se mette éventuellement en route. On ne sait jamais. Si ce n'était qu'une troupe isolée, faire avancer les soldats maintenant ne les épuiserait que davantage avant les combats à venir.
- Et bien, les trollocs ne t'ont pas coupé la langue... Mais tu as raison, l'Arafel est un pays montagneux et boisé, un endroit rêvé pour les embuscades... Je vais voir si des Liges peuvent partir en éclaireur.
Il baisse le ton.
- Vous deux, c'est Eltharion qui vous a formé... Vous vous êtes certainement rendu compte de ce qui c'est passé. Cette bataille n'était pas un hasard, l'ennemi nous attendait, ils ont été prévenu de notre arrivée... Vous savez ce que ça signifit... Gardez les yeux ouverts et parlez peu.
Soudain grave, je hoche la tête aux paroles de Sahiro, puis comme il s'éloigne, m'en vais pensivement rejoindre Eléa, ses consignes en tête. Je ne me faisais pas des idées, c'était bien un piège... Il y a bien un traître parmi nous...
J'arrive au niveau d'Eléa, attentif au moindre détail qui pourrait signaler une blessure ou quoi que ce soit. J'ai depuis longtemps perdu le Vide, aussi ma voix est-elle un peu plus rauque que d'habitude quand je m'adresse à elle :
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Owyn arrive vers moi mais son regard est ailleurs... il a l'air soucieux mais néanmoins je suis ravie qu'il cherche ma présence...
Eléa... Ca va ? ... Avec les Aes Sedai, vous ...
Oui oui ca va... un peu fatiguée mais ca va... au fait j'ai vu ton regard quand le trolloc a mis fin a ses jours... je suis désolée que tu ais vu cela. Quand a ce qui s'est passé avec les Aes Sedai ... nous avons canalisé ensemble pour etre plus puissantes, simplement, c'était une expérience unique
je ne lui parlerai pas de cet autre canalisateur, pas pour le moment,cela doit rester entre nous malgré toute la confiance que je lui accorde
- Beau combat, vous savez tenir votre épée... Mais heureusement que les Aes Sedai étaient là. Ce sont des femmes formidables, mais impressionnantes. Il y en a toujours dans les Marches et j'en ai croisé plusieurs, mais ça doit faire un effet étrange de vivre au milieu d'elle à la Tour Blanche.
Eléa a l'air fatigué, elle aussi... comme tous. A voir faire les Aes Sedai, le Pouvoir... ça semble si facile parfois. J'ai encore peine à croire que c'est aussi éprouvant, pourtant le résultat est là.
au fait j'ai vu ton regard quand le trolloc a mis fin a ses jours... je suis désolée que tu ais vu cela
Je secoue la tête, autant pour dissiper l'étrangeté de la scène en question que pour la rassurer. Ce n'est rien. Je préfère cela que... enfin s'il t'avait blessée ou...
Ou tuée... je n'achève pas ma phrase, écoute le reste de ses paroles. Trop fatigué pour remarquer qu'elle me cache quelque chose, j'acquiesce, puis me reprends à penser aux paroles du Seigneur Hasegawa. Gardez les yeux ouverts et parlez peu... le traître, qui... Tous, je dois me méfier de tout le monde, même de Shinje, mais pas d'elle. Elle, c'est impossible, j'ai confiance.
Je baisse le ton jusqu'au murmure, pour qu'elle seule puisse entendre mes paroles :
Eléa... ces trollocs, ils n'ont pas attaqué par hasard... Je... méfie-toi. Fais attention, vraiment.
J'insiste légèrement sur cette dernière phrase, mes yeux rivés dans les siens.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
- KOFF ! KOFF !
Je crache un poil de Trolloc que z'avais zur la langue. BERK ! Quel goût affreux ! Yen a pas beaucoup qui doivent leur rouler des pelles !
Je regarde autour de moi.
Déjà fini ! Yen n'a plus ???? C'est pas du jeu !
Holà, c'étaient juste des amuse-gueule, envoyez le plat de résistance !
Hé ! Tonin d'amour, force pas trop sur la plaisanterie, on pourrait te prendre au mot et reconnais-le, tu as quand même besoin de souffler cinq minutes.
- Je suis heureux de vois voir sain et sauf, Eltharion n'aurait pas aimé que je vous perde.
Et moi ? Chuis transparent ?
- ATTTEUCHOUMMMME !
La mère du Ténébreux en nuisette sur la selle du Dragon Réincarné ! J'ai même des poils de Trollocs dans le nez ! Sacrément envahissants, ces p'tites bêtes !
- Moi, c'est la super forme, merci, seigneur Kasewawa... non, Assezdekawa... Casqué le gaga... nan..., bon, seigneur... A propos, moi, c'est Marcus Antonius.
Amyria rechigne à laisser le cercle se défaire, mais elle est incapable de Guérir des blessures aussi graves par elle-même.
Laissantle Pouvoir Unique la quitter et le lien se dissoudre, elle donne rapidement quelques instructions aux Aes Sedai. Les Soeurs se regroupent deux par deux, se lient, et partent Guérir un maximum de soldats.
Certains sont trop grièvement touchés, et le tissage les tuerait.
Hésitante, la Brune se dirige vers Hasegawa.
Seigneur, certains de vos hommes sont hors de nos capacités. Nous pouvons les maintenir en vie, pour qu'ils se remettent suffisament pour supporter la Guérison, mais entre-temps, ils ne pourront pas se déplacer par eux-mêmes. Il va falloir les brancarder. Pour certains... Et bien... l'Aes Sedai secoue la tête, peurturbée. Le mieux serait encore d'abréger leurs souffrances.
Le vieux guerrier jette un coup d'oeil à Marcus, puis se tourne vers l'Aes Sedai.
- Si vous pouviez faire taire celui là, vous mettriez fin aux miennes...
Nous ne laisserons pas de blessés derrière nous, ceux qui seront assez fort survivrons, les autres affronteront sans peur la dernière étreinte de la Mère. Mais nous "n'abrégerons les souffrances" de personnes...
Un léger sourire pointe sur son visage à la mention d'Antoninus. Mais elle reprend son attitude distante en un clin d'oeil.
Vous préférez donc les laisser mourir à petit feu. L'Aes Sedai hausse les épaules. Ce sont vos soldats.
Tant que je suis là, je peux faire quelquechose pour votre jambe. Mes capacités de Guérions sont plus limités que celles de mes Soeurs qui s'affairent là-bas, mais votre blessure reste dans mes moyens. Il vaut mieux que vous soyez en pleine forme. Surtout si ce genre.. d'escarmouche... devrait se reproduire.
De manière trés courtoise, il parle avec respect à l'Aes Sedai
Ce sont des hommes libres, je ne déciderai pas de leur destin... Dans les Marches nous ne cédons pas si facilement, nous combattons jusqu'au bout quelques soient les souffrances. Ne vous en faites pas pour ma jambe, je vous remercie mais je ne vais pas abusé de votre temps, il y a des hommes qui en ont davantage besoin que moi.
Ce qui vient de se passer ne se reproduira pas, le prince Ragan ne doit plus être loin de Shol Arbela maintenant.
Cette bataille n'était pas un hasard, l'ennemi nous attendait, ils ont été prévenu de notre arrivée... Vous savez ce que ça signifit...Gardez les yeux ouverts et parlez peu.
Un traitre...? Parmis nous...???Hum qui me dit qu'il n'y en a qu'un seul? Il vaut mieux que je ne fasse confiance à personne...
l'homme-sans-nom se rapproche, et fidèle à lui-même, lance un:
Moi, ç'est la super forme, merci, seigneur Kasewawa... non, Assezdekawa... Casqué le gaga... nan..., bon, seigneur...A propos, moi, c'est Marcus Antonius.
*Enfin, il ose révéler son nom...Marcus Antonius...Mouais bizarre...*
J'aperçois le capitaine Aloran qui se dirige vers moi. J'incline la tête d'un léger mouvement de salut.
Beau combat, vous savez tenir votre épée... Mais heureusement que les Aes Sedai étaient là. Ce sont des femmes formidables, mais impressionnantes. Il y en a toujours dans les Marches et j'en ai croisé plusieurs, mais ça doit faire un effet étrange de vivre au milieu d'elle à la Tour Blanche.
Je reste tout de même surpris par des éloges provenant d'un chef de guerre. Reconnaissant je lui adresse un sourire appuyé et un Merci sorti du fond du coeur.
Je n'en ai pas cotoyé beaucoup à la Tour, je ne suis recrue que depuis peu de temps, je n'ai fait la connaissance d'aucunes Aes Sedai, seulement quelques Acceptées et novices ....
*Elora...que devient-elle?*
Je dois vous avouer toutefois que se savoir être entouré par des centaines de femmes sachant canaliser laisse réfléchir, mais ce n'est qu'une question d'habitude...
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Gna gna gna gna, ces vieux guerriers, ça n'a vraiment aucun sens de l'humour. Faut savoir se dérendre après l'action ! Bon, je reste là à observer la suite des événements. Ca commence à devenir intéressant.
Capitaine Aloran: Ca doit quand même être quelquechose... Peut-être que si j'étais plus jeune... Enfin, allons aider les blesser il y a beaucoup à faire avant de pouvoir reprendre la route.
Sahiro Hasegawa: A Marcus Vous vous battez aussi bien que vous êtes irritant et au moins durant les combats vous réussissez à vous taire.
Le vieux guerrier lui adresse un sourire.
*Par contre si j'apprenais que c'est à vous que nous devons cette embuscade... Il serait bien trop facile d'accuser l'étranger, dans cette affaire tout le monde est suspect...*
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- Merci des compliments... je ne vous dis pas lequel me touche le plus !
Je lui renvoie son sourire bien mieux que ne le ferait son miroir.
Venant de vous, qui avez l'air d'en avoir vu beaucoup et combattu tout autant, cela me va droit au coeur ! en espérant qu'un jour il ne vous vienne pas l'idée saugrenue d'y planter votre lame, ajouté-je après avoir décrypté une lueur de méfiance dans son regard incisif et une étincelle sur sa canine.
Enfin, allons aider les blesser il y a beaucoup à faire avant de pouvoir reprendre la route.
Bien, je vous accompagne, j'aimerai me rendre utile...
Tout le monde est suspect , je ne dois pas l'oublier...Un capitaine autant que le palefrenier...
Sahiro Hasegawa: -Vous planter ma lame dans le coeur... En voilà une idée, c'est un sort que je réserve aux traitres, restez loyal et nous serons bon amis... A moins que je ne vous trouve trop bavard.
Sahiro gratifie Marcus d'une tape sur l'épaule.
Allons il y a tant à faire avant de pouvoir nous remettre en route, j'aimerais être en vue de Shol Arbela avant demain soir.
Capitaine Aloran: - Il y a de quoi faire pour vous rendre utile, il faut rassembler les chevaux et prendre soin des blessés...
Lorsque Kearan est rentré seul à Shol Arbela, j'avoue que j'ai un moment perdu espoir, mais quand je vois notre victoire alors que nous étions pris par surprise et inférieur en nombre, je me dis que tout est possible, avec les Aes Sedai et leurs Liges...
Il designe Owyn
Votre ami est arafelin n'est ce pas? Sont visage m'est familier mais je ne saurais dire pourquoi.
Toi aussi Owyn, fais attention, les trollocs ne sont pas la seule menace qui plane ici ... fais attention ...
Surpris, je hoche lentement la tête. Que s'est-il donc passé ? Je serai prudent, je te le promets.
Amyria se rapproche de nous, je la salue. Comme Eléa s'éloigne, je la suis un moment du regard, espérant qu'elle fera bien attention à elle.
Puis, me détournant, je m'en vais rejoindre Shinje, qui se trouve être en pleine discussion avec le Capitaine Aloran. Ce dernier me désigne brièvement. Surpris, je continue d'avancer, légèrement méfiant. Que peut-il bien dire à mon sujet ?
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Sahiro gratifie Marcus d'une tape sur l'épaule.
Tiens, nous voilà potes, maintenant ! Compagnons d'armes en tous cas. Trancher du Trolloc ensemble ça crée des liens.
Allons il y a tant à faire avant de pouvoir nous remettre en route, j'aimerais être en vue de Shol Arbela avant demain soir.
- Vu qu'il n'y a plus pour le moment d'affreux à tronçonner, dites moi à quoi je puis vous être utile ! Vous verrez que je ne suis pas si futile que j'aime parfois le laisser croire.
Sahiro Hasegawa: - J'avais cru le remarquer en effet, en je ne juge jamais sur les apparences.
Pour vous rendre utile voyez si quelqu'un à besoin d'aide.
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- No problemo ! J'y vais, j'y cours, j'y vole !
Je m'éloigne donc en parcourant de mon regard d'aigle le champ de bataille. Le champ de ma taille aussi, parce que 1m99, ça aide à voir les choses de haut et à prendre du champ, bon, c'est un moins dans la cueillette des champignons parce que là, surtout dans les sous bois, faut se baisser mais dans la cueillette des gens mignons, comme tous ces trollocs mimi tout plein venus jusque dans mes bras égorger mes fils et mes compagnes, c'est quand même un avantage parce que je les vois arriver avant les autres et je peux sélectionner les plus croquignolets. Bon assez divergé, je me dirige gaillardement vers un groupe de bonnes femmes qui m'ont l'air bien affairées après tout ce tintouin.
- Mesdames, le vieux guerrier, le seigneur Kassélavoi m'a envoyé vers vous pour vous filer un coup de main.
Excusez-moi mais...Allons-nous rester à discuter ici pendant que des hommes ont besoin de nous?
Je rejoins Shinje à ce moment là, et adresse au Capitaine un bref signe de tête, impassible malgré une légère méfiance. Les trollocs sont tout de même arrivés en même temps que lui. Coup d'oeil à Shinje. Et lui est arrivé peu de temps avant notre départ pour l'Arafel...
Je me posais la même question. De nombreux chevaux se sont égarés pendant les combat, nous pourrions les récupérer. Je ne serais pas d'une grande utilité auprès des blessés, je le crains... Shinje ?
Vous n'êtes pas sensé être mêlée à cette affaire Enfant mais... Plus nombreuses nous seront...
Vous l'avez devinez, quelqu'un a canalisé. Un Réprouvé ? Je n'ose l'imaginer. Plutôt un Faux Dragon. Je ne veux pas alerter le soldats, ils sont suffisament tendus après cette embuscade.
Vous allez retrouver les Rouges, Sylaine, Brenna et Alaïs. Elles seront facilement reconnaissables, elles ont toutes sorties leurs châles.
Demandez leur de vous apprendre le tissage.. Le tissage à résidus, et partez avec elles et votre.. ami, l'Apprenti. Expliquez leur... Elles n'ont pas de Liges, mais prenez avec vous quelques soldats, hum..Pour chercher des preuves de l'embuscade, ou n'importe quelle raison un peu valable de vous éloigner.. L'homme ne pouvait être dans le camp, il n'aurait pas déchainé cette folie sur lui-même.. Quoi que, examinez rapidement le coin.
Et si vous trouvez une résonnance... Passez au crible l'endroit. Qui sait, il aura peut-être laissé des traces.
Owyn me rejoint alors que je discute avec le capitaine Aloran. Je sens un léger froid en lui, quelque chose fait qu'il n'est pas comme d'habitude...
*Ho après tout, il ne dit pas souvent tout ce qu'il pense...Ce doit être cette histoire de traitre qui me monte à la tête et qui me fait voir tout le monde méfiant... Il ne penserait tout de même pas que...moi...?*
... Shinje ?
A l'appel de mon prénom, je me tourne vers Owyn, perturbé dans mes pensées...
Hum euh oui, je vais vous aider pour les chevaux.
*Je ne peux pas parler de ce que nous savons tous les deux devant un autre... Mais si je lui en parle, il se méfiera encore plus...Bah sans doute ne le pense-t-il pas, c'est moi qui me fait des idées...*
Capitaine, vous nous aidez pour les chevaux ou vous allez avec les blessés?
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Alors que je m'éloigne, Amyria Sedai prend la parole. Elle me dit qu' un homme a canaliser. Selon elle c'est plutôt un Faux Dragon. Je l'écoute attentivement, pesant longuement le sens de ses paroles. Puis elle me donnent mes instructions .
Vous allez retrouver les Rouges, Sylaine, Brenna et Alaïs. Elles seront facilement reconnaissables, elles ont toutes sorties leurs châles.
Demandez leur de vous apprendre le tissage.. Le tissage à résidus, et partez avec elles et votre.. ami, l'Apprenti. Expliquez leur... Elles n'ont pas de Liges, mais prenez avec vous quelques soldats, hum..Pour chercher des preuves de l'embuscade, ou n'importe quelle raison un peu valable de vous éloigner.. L'homme ne pouvait être dans le camp, il n'aurait pas déchainé cette folie sur lui-même.. Quoi que, examinez rapidement le coin.
Bien Amyria Sedai, je vais commencer par aller voir les Rouges ... puis j'irai quérir Owyn. IL saura trouver quelques soldats de confiance pour nous accompagner. Et rassurez vous nous tacherons d'etre discrète...
Je commence a scanner la foule . Les chales rouges sont là, bien visibles, voletant au dessus des blessés, et leur rappelant le sang de leurs propres blessures. Je me dirige vers elles. Brenna et Sylaine sont les plus proches de moi. Mais a mon approche, Alais vient se joindre a ses soeurs. Je commence donc a parler
Bonjour Aes Sedai. Je suis Eléa, et je suis envoyée par Amyria Sedai. Je viens a vous suite a l'embuscade et à la présence d'un canalisateur. Nous devons l'identifier rapidement. Amyria aimerait que vous m'appreniez le tissage à résidus afin que nous puissions chercher toutes les traces possibles avec toutes les énergies disponibles, dont la mienne. Afin que notre recherche soit sans danger, mon ami Owyn nous accompagnera avec quelques soldats de son choix.
Alors que tout le monde s'occupe a soigner les blessés , nombres personnes regardent d'un air outré la recrue encapuchonnée de noir en train de planter un poignard dans tout cadavre ou blessé Trolloc se trouvant sur le champ de bataille . a ceux qui l'interrogent , il dit qu'il s'agit la d'un reflexe , certains trollocs pouvant "faire les morts" ou emmener avec eux quelques soldats dans la mort....
"j'ai pas participe beaucoup au combats , mais je ne permettrais pas que d'autres soldats meurent a cause de quelques grossiéres ruses de trollocs"....
A l'approche d'Eléa, la Rouge se contente de hausser un sourcil, puis écoute ses paroles, un vague sourire aux lèvres, aimable.
Bonjour Aes Sedai. Je suis Eléa, et je suis envoyée par Amyria Sedai. Je viens a vous suite a l'embuscade et à la présence d'un canalisateur. Nous devons l'identifier rapidement. Amyria aimerait que vous m'appreniez le tissage à résidus afin que nous puissions chercher toutes les traces possibles avec toutes les énergies disponibles, dont la mienne. Afin que notre recherche soit sans danger, mon ami Owyn nous accompagnera avec quelques soldats de son choix.
A la mention du canalisateur, Sylaine se raidit une seconde, rembrunie. *Un homme avec le Saidin ! Il est urgent de le Neutraliser, oui oui... Juste trois Rouges... son aide sera la bienvenue. Mais pourquoi nous faudrait-il traîner des soldats avec nous, tss. Enfin, au moins pourrons-nous les observer.*
Rajustant son châle frangé de rouge, l'Aes Sedai hoche la tête, de nouveau impassible, avec au coin des lèvres ce semblant de sourire :
Le tissage à résidus... oui oui, pourquoi pas ? Qu'en pensez-vous, mes Soeurs ?
Je ne serait pas trés utile auprés des blessés et il est urgent de rassembler les cheveaux si nous voulons partir d'ici rapidement...
Sauf le respect que je leur dois, nous avons remporté une victoire pourtant les Aes Sedai n'ont pas l'air ravie... Pour ce que je peux en juger...
A l'arrivée de l'Acceptée, Brenna se rapproche du groupe pour entendre ses paroles. *Un canalisateur. Oui bien sûr quoi d'autre cela aurait'il pu être ? ...Lui apprendre le tissage..Pourquoi pas malheurseusemnt nous sommes peu à le connaître. Son ami. Ah non pas question. Pas besoin d'un homme. Pff encore une de celle qui croit qu'un lige est indispensable. Dommage...elle est jolie..*
Le tissage à résidus... oui oui, pourquoi pas ? Qu'en pensez-vous, mes Soeurs ?
Brenna se retourne vers Eléa et lui adresse un large sourire contredisant ses pensées
Bien sûr mon enfant, vous ne serez pas de trop pour cette tâche. Alais qu'en penses tu?
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Alais Sedai
Une acceptée arrive vers nous. Qui croit elle etre pour nous demander de l'aide? Et puis pourquoi Amyria Sedai ne se déplace t elle pas elle meme? Ces brunes ... *gros soupir intérieur* quand a ce faux Dragon nous pouvons régler ca seules .... pas besoin de l'aide d'une acceptée de surcroit
Bien sûr mon enfant, vous ne serez pas de trop pour cette tâche. Alais qu'en penses tu?
je suis de l'avis de mes Soeurs ... ton aide sera précieuse et merci de nous avoir prévenu
Après un coup d'oeil sceptique au Capitaine _ Veut-il une réponse ou pas ?_ je me tourne vers Shinje et réfléchis à sa question :
Eh bien... nous pourrions essayer de les diriger vers l'armée et de les regrouper. Ca serait plus rapide que de les récupérer un par un, et moins risqué surtout s'ils sont encore énervés.
Relativement proches de nous, quatre chevaux se sont réunis, et grattent nerveusement le sol de leurs sabots en soufflant. Je commence à les contourner sans vraiment m'approcher, puis, après m'être assuré que Shinje et Aloran faisait de même, me dirige vers eux en écartant largement les bras. Ils se précipitent dans la direction opposée, vers l'armée où quelques soldats les récupèreront sans mal.
La Rouge a un sourire un peu plus prononcé, puis se tourne de nouveau vers Eléa :
Bien, regardez attentivement, ma Fille. Ce Tissage vous permettra de détecter la résonance d’un résidu de Saidin. Il ne détecte pas directement le Saidin, bien entendu.
Sans attendre, Sylaine s'ouvre à la Vraie Source et commence à Tisser l'Esprit...
[d10]+3 = 13
Elle réussit un Tissage d'une rare perfection, sans pour autant que la moindre fierté ne se lise sur son visage sans âge. Elle capte sans mal la Résonnance des résidus, mais elle s'étend de tous côtés, sans donner de précision quant à son utilisateur. Néanmoins, elle semble un peu plus forte...
Hum, nous devrions peut-être commencer par là-bas, oui oui (elle tend le bras dans une direction). A vous, mon enfant.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Une des rouges décide de me montrer le tissage. Ce qu'elle réalise est vraiment proche de la perfection et lui permet de localiser une zone où la résonnance est forte. Au moins il n'y a plus de doute a voir... il y a une résonnance... Je me rapproche de l'endroit qu'elle m'a indiquer puis tente d'accéder a la Vraie Source...
[d10]+ 3 + 2 = 12
Je réalise le tissage puis regarde la rouge. C'est a elle de commenter ce premier essai
La Rouge rajuste son châle avec un sourire, satisfaite.
C'est très bien, oui oui oui.Vous avez manifestement un don pour l'Esprit, ma fille. Souhaitez-vous refaire ce tissage pour mieux le mémoriser ? Autrement, si vous êtes prête, nous pouvons peut-être commencer nos recherches dès maintenant.
Elle lance un coup d'oeil à ses soeurs comme pour demander leur avis.
Aprés un moment le capitaine Aloran revient avec les chevaux qui avaient pris la fuite, le seigneur Hasegawa a rassemblé ses hommes et ceux-ci sont prêt à reprendre la route. Le vieux guerrier envoi le capitaine prévenir Amyria Sedai.
Capitaine Aloran:
- Amyria Sedai, le seigneur Hasegawa vous fait dire que nous sommes prêts à partir, il n'attend plus que votre signal lorsque vous en aurez terminé ici.
Aprés un moment de discussion entre Sahiro et l'Aes Sedai, la troupe se prépare à se mettre en route.
Amyria retourne vers le petit groupe de Rouges et Eléa.
Mes Soeurs, avez-vous trouvé.. N'importe quoi ? Une trace...
Les militaires veulent partir.
Vous pouvez rester encore quelques temps et nous rejoindre plus tard, mais je doute qu'il soit possible de trouver une indication tangible.
Sinon.. Hum... Je ne sais... Le canalisateur est surement dissimulé dans nos rangs. Ses lèvres se serrent inconsciemment, cette idée lui tord les entrailles.
Il va falloir l'en extirper le plus vite possible !
Mes Soeurs, avez-vous trouvé.. N'importe quoi ? Une trace...
Les militaires veulent partir.
A ces mots, la Rouge pince les lèvres, ennuyée qu'elles ne puissent mener à bien leur tâche à cause de quelques militaires.
Eh bien, Eléa semble très bien maîtriser le tissage, ma Soeur, mais nous avons à peine commencé les recherches. La résonnance des résidus semblent un peu plus forte par là (Vague mouvement du bras)...
Vous pouvez rester encore quelques temps et nous rejoindre plus tard, mais je doute qu'il soit possible de trouver une indication tangible.
Sinon.. Hum... Je ne sais... Le canalisateur est surement dissimulé dans nos rangs.
Il va falloir l'en extirper le plus vite possible
Sylaine fronce les sourcils.
Si le canalisateur se trouve bien dans nos rangs comme vous semblez le penser - et comme je le pense aussi- rester en arrière ou rallentir l'armée risquerait d'attirer son attention sur nous, et cela pourrait compliquer nos recherches. Nous devrions peut-être essayer de continuer tout en avançant, nous aurions l'air de donner quelques cours à cette jeune fille... Qu'en pensez-vous, mes Soeurs ?
Son regard se porte sur Alais et Brenna. *Un canalisateur dans nos rangs ! Il faut le trouver au plus vite, oui oui. Mais prudence, il semble puissant, autant essayer de rester discrètes dans nos recherches...*
J'ai quelques doutes au sujet du capitaine Aloran, soit il est très aimable au naturel, soit c'est une personne qui aimerait connaitre beaucoup trop de choses à mon gout...
Puis je me dirige vers Marcus.
Marcus, j'ai pu constater que vous vous battiez très bien avec une épée dans les mains. Comme le départ est ordonné, voudriez-vous bien m'enseigner l'art de l'épée en chemin? S'il vous plait à me l'apprendre, bien sur...
Alors que je vérifie si mon cheval n'est pas blessé, Shinje s'approche de moi et murmure :
J'ai quelques doutes au sujet du capitaine Aloran, soit il est très aimable au naturel, soit c'est une personne qui aimerait connaitre beaucoup trop de choses à mon gout...
Je n'ai pas le temps de répondre que déjà il s'éloigne pour rejoindre Marcus, non loin de là. Perplexe, je reprends mon inspection et me retiens de jeter un coup d'oeil au capitaine en question, tout en me demandant pourquoi Shinje se méfierait plus d'Aloran que d'un autre.
A moins qu'il ne cherche juste à brouiller les pistes...
Je compte bien rester sur mes gardes de toute façon, autant à l'égard du capitaine que de n'importe qui d'autre.
Mais pourquoi donc me désignait-il à Shinje, tout à l'heure ? Est-ce qu'il me connait et que je ne me rappelle plus de lui ? Je ne crois pas... Un rapport avec mon père peut-être... Bah, ce n'est pas le moment de s'interroger là-dessus, nous allons bientôt partir, à ce qu'il semblerait.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Je viens de me coltiner quelques cadavres d'affreux à transporter sur des bûchers... Pas mal comme exercice de muscu ! Je retourne vers mon cheval lorsque le petit jeune me demande :
Marcus, j'ai pu constater que vous vous battiez très bien avec une épée dans les mains. Comme le départ est ordonné, voudriez-vous bien m'enseigner l'art de l'épée en chemin? S'il vous plait à me l'apprendre, bien sur...
C'est bien la chose que je sais le mieux faire vu que je suis tombé dedans étant petit et que ma taille s'accroissant en même temps que mon talent, je mérite le surnom de Double Maître d'armes !
Extrait de l'histoire de ma vie pour prouver que je ne raconte pas des craques et pourquoi toutes les filles, elles craquent pour moi : " A Caemlyn, mon père enseignait à de jeunes godeluraux à se battre à l'épée. Parfois il en saignait aussi si on le payait suffisamment pour ça. Pendant quelques années, mon père et moi, nous fîmes la paire mais comme il tomba amoureux d'une jeune fille au pair dont le père voulut lui couper sa paire, à lui, mon paternel a mis les bouts pour protéger le sien, de bout, et moi je suis parti en laissant la clé au pâtre. "
Pourquoi ne pas lui donner quelques leçons qui lui sauveront peut-être la vie ? Il m'a l'air de ne pas avoir deux mains gauches et les deux pieds dans le même sabot et en plus, il est poli. Sa môman l'a bien élevé. Je lui réponds donc avec enthousiasme :
- Mouais.
La troupe se remet en route, les hommes valides aident les blessés. Chacun est sur ses gardes, personne ne veut être à nouveau pris par surprise.
Aprés des heures les murs de Shol Arbela sont enfin en vue, aucun signe d'une présence trollocs au sud de la ville. La zone est occupée par une armée portant les couleurs du Shienar, le prince Ragan est arrivé le premier.
Les armées arafelinn et shienaran se mettent en marche. Des milliers d'Hommes partent en guerre, les étendards flottent dans le vent.
Un cavalier se dirige vers le groupe des officiers, il porte la cape aux couleurs changeante des Liges.
Seigneur Hasegawa:
- Alors Shaigan Gaidin, quelles sont les nouvelles?
Shaigan Gaidin:
- Eltharion est au nord, il harcèle l'arrière des troupes ennemis permettant ainsi aux armées de la Saldaea et du Kandor de tenir. Nous devons faire vite pour prendre les engeances de l'ombre en tenaille.
Seigneur Hasegawa:
- Alors en avant!
en direction d'Owyn et Shinje Et vous faites attention, je veux vous ramener à Eltharion en un seul morceau.
Keldrim Gaidin:
- Ne vous en faite pas je veillerai sur eux.
[i]J'écoute les paroles échangées par les Liges et Hasegawa, puis fronce légèrement les sourcils aux paroles de Keldrim Gaidin. Comme si je ne pouvais pas me veiller moi-même... Enfin bon, c'est parti.
Je jette un coup d'oeil à Shinje pour voir son expression, puis suis le mouvement du reste de l'armée, partagé entre impatience et appréhension.[i]
Ma nuit sans sommeil, ainsi que mon état actuel ne me permettent pas d'entendre ce que racontent Shaigan Gaidin, Keldrim Gaidin et le seigneur Hasegawa. Le seul fait que je sois en ce moment même sur un cheval-ce même cheval que je monte depuis que nous avons quitté la tour- est déjà épuisant, alors écouter ce que peuvent raconter des seigneurs de guerre...
*De guerre bien entendu... Mais quand tout cela cessera-t-il?*
Je ne fais pas plus attention aux dernières paroles de Keldrim Gaidin et m'en vais vers l'avant de la colonne, espérant que personne ne veuille bavarder avec moi, rabat le capuchon de ma cape et suit le mouvement de l'armée enfin en marche.
La marée humaine formée par les troupes arafelines et shienarans avance inexorablement. Les étendards flottent au vent, un vent glacial venant du nord. Pourtant personne ne tremble, les hommes sont habitués aussi bien au froid qu'à la guerre. Pour les guerriers des Marches il s'agit d'une bataille de plus, depuis des siècles les Marches sont un rempart face à l'Ombre, chaque homme a déjà épousé la mort et chacun sait que s'il tombe, d'autres se lèveront pour combattre.
Shaigan Gaidin est de retour aprés être parti en éclaireur.
Shaigan Gaidin: - J'ai repéré l'armée ennemi, ils sont à plusieurs lieux au nord ouest. Nous pouvons leur tomber dessus avant la tombée de la nuit. Il depli une carte de la région et commence à s'entretenir avec l'état major.
Le Prince Ragan: - Quand dites vous Sahiro?
Seigneur Hasegawa: - Je propose de diviser à nouveaux nos forces pour attaquer sur deux fronts. Prince Ragan, je vous propose d'attaquer dans cette direction pendant je contournerai les forces adverses.
Shaigan, des nouvelles du loup bleu?
Shaigan Gaidin: Oui il est ici le gaidin indique un point sur la carte si vous suivez votre plan, vous tomberez sur lui.
Le Prince Ragan: Trés bien, qu'il en soit ainsi.
Seigneur Hasegawa: Hochement de tête Je vais ramener ses apprentis à Eltharion Gaidin. Owyn vous venez avec moi et allez chercher Shinje.
Je m'incline brièvement devant les Princes, puis part à la recherche de Shinje, que je trouve finalement assis non loin de là, le regard troublé. Je n'ai pas vraiment réussi à le faire parler de toute la durée du voyage, c'est un peu comme s'il s'était refermé sur lui-même. Les paroles venimeuses de Doranell continuent-elles de le ronger ? Une brève inquiètude me serre la gorge, même si je n'en montre rien.
Me postant devant lui, je lui adresse un sourire et désigne d'un mouvement de tête Sahiro Hasegawa, visible de là où nous sommes:
Vous venez Shinje ? Le Seigneur Hasegawa rejoint Eltharion Gaidin, nous devons l'accompagner.
Au nord du champ de bataille, Eltharion observe la situation du haut d'un promontoire, l'air songeur. Une brise matinale et glacée souffle dans la plaine, et pourtant elle ne semble avoir aucun effet sur le lige. Son air est indéfinissable et ses pensées insondables.
"Je pense que nous devrions..."
Eltharion n'a pas le temps de terminer sa phrase. Son regard se tourne vers un cercle d'un noir total, non loin, flottant au dessus du sol. Deux formes indéfinissables en apparaissent et tombent au sol, inanimées. Le cercle disparait alors soudainement.
Un instant, le lige se demande si ses sens ne commenceraient pas à le trahir...mais les deux formes au sol sont toujours là.
- Sang et cendre! Quoi encore, un nouveaux coup des suppots du Ténénreux? Le Gaidin ne sent pas la présence des Engeances de l'Ombre... Il saute sur sa monture et se dirige vers les corps étendues sur le sol.
*Mais je le connais, c'est Aelghir... Et la jeune fille qui était avec Méliane Sedai au Cairhien... Mais que font-il ici? Comment sont-ils arrivés là?*
Le Lige descend de son cheval et s'approche des corps.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je repousse violemment la main du Lige et me jette debout. Il doit être de mèche avec ces maudites Aes Seadai, c'est un Lige après tout, un homme qui a abdiqué toute fierté pour obéir à ces sorcières ! Je vocifère :
- Plus jamais confiance ! Tous, vous êtes tous sans parole ! Vous servez les Ténèbres... Daémon ! Dans le coup lui aussi ! Montre-toi enfin ! Tu ne me prendras pas Sarah. Elle n'est plus ta fille...
Je cherche Sarah des yeux, je sens sa présence, je bouscule le Lige pour courir vers elle. Soudain une grande douleur explose dans ma tête et...
Trou noir...
(absent pour le week end, je me mets donc en mode comateux. Faites de moi ce que vous voulez )
Prenant mon cheval par la bride, je jette un coup d'oeil suspect à Shinje, puis repars en sa compagnie en direction du Seigneur Hasegawa auquel je m'adresse :
Nous sommes prêts, Seigneur. Quand partons-nous ?
L'état de Shinje me préoccupe, je suis persuadé qu'il pense encore à ce qu'a dit Doranell. Il faudra vraiment que j'en parle avec lui mais il semble tellement renfermé sur lui-même, depuis quelques jours. Eléa aurait certainement eu plus de succès que moi... elle me manque déjà d'ailleurs, j'espère que tout se passe bien à Shol Arbela. Toutes ces intrigues...
Je m'efforce de repousser ces pensées. Bientôt nous aurons rejoint Eltharion Gaidin. Et mon père.
"Immédiatement ! ... Qu'y a-t-il ? pourquoi me regar..."
Le seigneur Hasegawa n'a pas le temps de terminer sa question. Il lève instinctivement les yeux en comprenant que vous ne fixez pas intensivement son visage, mais un point situé au dessus de sa tête. Il voit alors ce qui vous a fait équarquiller les yeux, et se tait : un cercle aussi sombre qu'une nuit sans lune le surplombe. Tout à coup, une forme appraît et chute lourdement sur votre chef. Un grand fracas se fait, entre bruits de métal et hennissements des chevaux.
Après un temps d'arrêt, vous vous rapprochez rapidement d'Hasegawa pour l'aider à se relever. Mais à côté de lui, un jeune homme est lui aussi en train d'essayer de se mettre debout...
Prenant le bras du Seigneur Hasegawa pour l'aider à se relever, je pose mon regard sur l'homme qui est apparu à côté de lui et écarquille les yeux.
Messire Gablebo ??? Mais... mais vous n'êtes pas à Tar Valon ?
Je lève la tête vers le cercle noir, mais il a déjà disparu. Avec un peu de chance ça veut dire que plus personne ne va tomber du ciel... Une foule de soldats stupéfaits se réunit peu à peu autour de nous en murmurant, regardant avec des yeux ronds l'homme en bleu qui vient d'apparaître sur leur chef.
Je hausse un sourcil devant les réactions de Gablebo, curieux. Mais bon en même temps il vient de tomber du ciel, ça peut se comprendre qu'il soit sous le choc...
Euh... eh bien... nous sommes dans le Nord, à vrai dire, pas très loin de Shol Arbela. Vous venez de ...tomber du ciel. D'un gros cercle noir plus précisément.
Plusieurs soldats jettent encore des coups d'oeil inquiets vers le haut, mais il semblerait bien que plus rien ne veuille en tomber.
Peut-être qu'une Aes Sedai pourrait nous éclairer.
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Dans le Nord... mais...
*Je me relève et secoue vigoureusement la tête.*
Bon. Attendez. Je viens de quitter la Tour Blanche avec deux amis... et je me casse la figure en Arafel ...
*Je semble soudain prendre conscience de la présence et de l'humeur du Seigneur Hasegawa.*
Pardonnez-moi... messire... je me nomme Gablebo, et je viens... euh... de Tar Valon. Je ne sais pas comment mais...
Par la lumière, que s'est-il passé ?? Serait-il possible que... oh non... pas comme Ciryon... et que sont devenus Pahdvil et Ithilarin... sont-ils... ? par ma faute ? que je brûle... et ces hommes qui me regardent comme si... une Aes Sedai ? Mais si je...
*Je deviens de plus en plus pâle au fur et à mesure que progressent mes pensées.*
Seigneur Hasegawa - Tar Valon... Il ne faut pas se méler des affaires des Aes Sedai, je ne sais comment vous êtes arrivé ici, mais vous allez vous expliquer avec elle.
Une femme au visage sans age approche du groupe.
- Justement voici Morwen Sedai
Le seigneur Hasegawa lui fait une description des derniers évènements.
Oui je le connais, Seigneur. C'est un ami d'Eltharion Gaidin.
Il est peut-être préférable de préciser cela, on ne sait pas trop comment il pourrait réagir autrement...
Gablebo semble inquiet... est-ce qu'il... canaliserait ? Je ne peux m'empêcher de le regarder d'un air étrange, de même que la plupart des soldats et des membres de la Tour Blanche. Mais voilà que Morwen Sedai arrive. Elle, elle saura comment régler cette affaire et trouver le fin mot de l'histoire.
Avec un bref soupir, je commence à jouer distraitement avec les rênes de ma monture. Voilà qui risque de retarder notre départ...
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Une Aes Sedai... que je ne connais pas, évidemment... et encore évidemment, Eltharion est loin... évidemment... ma seule "caution" est assurée par ce jeune Owyn... je ne peux rien expliquer, comment une Aes Sedai comprendrait cela ?... autant lui témoigner du respect et lui obéir... pour le moment au moins ...
*Je m'incline légèrement devant l'Aes Sedai, et je l'accompagne sans piper mot. Je cherche instinctivement mes armes pour me rassurer. Mais je n'étais parti qu'avec seulement mon poignard et mes deux couteaux de lancer ; mon épée et mon arc sont désormais bien loin...
J'avance en silence, observant avec autant d'attention que d'étonnement mon nouvel environnement.*
- Un ami d'Eltharion Gaidin... Nous verrons ça, je suis moi même une amie d'Althéa Sedai. Elle réajuste son chale à franges bleues et s'arrête soudain. - Redite moi ce qui c'est passé, je veux savoir où vous étiez, ce que vous faisiez, tout ce que vous avez vu. Je veux les moindres détails, je veux le savoir maintenant et je vous déconseille de tenter de me mentir!
Aelghir et la Jeune fille sont conduit auprés des Aes sedai. Althéa Sedai fixe les deux corps et se tourne vers son Gaidin.
Althéa:
- Tu l'as reconnu... Mais que fait-elle ici? rapide examen Elle ne semble pas blessée, elle a l'air complètement épuisée... Je vais veiller sur elle.
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Une amie d'Althéa... enfin un signe positif ! Hum... bon, je vais peut-être pas embrayer là-dessus tout de suite, ça ferait mauvais genre... n'empêce que c'est pas non plus facile ce qu'elle me demande...
Eh bien... je me dirigeais vers la sortie de la Tour Blanche, avec deux amis... et... et... et je suis ici ...
Je n'ai rien vu, rien entendu, rien senti... je... je ne comprends pas.
Bon, voilà, ça c'est dit... tentons le coup maintenant... Vous... vous pourriez m'aider à retrouver Althéa Sedai et Eltharion Gaidin ? Je ne me souviens pas vous avoir croisée à leur mariage, mais si vous êtes de leurs amis, vous savez sans doute où ils sont ?
C'est maladroit mais c'est tout ce que j'ai...
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*Surpris, je soutiens pour la première fois le regard de l'Aes Sedai en fronçant les sourcils.* J'allais rendre visite à quelques amis. Je fournis la Tour Blanche en divers produits, j'en connais donc de nombreux membres, outre Eltharion et Althéa.
L'Aes Sedai fixe Gablebo et l'air déjà froid du nord devient glacial autour de lui.
- Vous semblez avoir beaucoup d'"amis", j'espère pour vous qu'ils pourront coroborer vos paroles sinon...
En attendant vous ne vous éloignez pas de moi, vous pouvez garder vos armes, mais je vous déconseille d'y toucher, ni même de faire semblant. signe de tête en direction d'un guerrier qui ne peut-être qu'un lige
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Oulaaaaa elle est nerveuse elle... Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir Madame.
*Je croise le regard du Lige. Froid et dur, comme prévu.*
Ils pensent vraiment que je suis dangereux ou ils font ça pour la forme ? A moins de cana... brrrrr ...
Perdu dans mes pensées, je ne remarque pas tout de suite l'agitation qui semble soudain régner. J'aperçois alors un rassemblement composé du seigneur Hasegawa, d'une Aes sedai au châle bleu et de quelques soldats. Owyn est parmi eux, ainsi qu'un homme, se dressant au milieu, que je n'avais jamais vu.
* Ce n'est pas la curiosité qui me manque, mais l'attrait d'aller au milieu de ses gens, et de sentir le regard interrogateur d'Owyn en permanence sur moi me met mal à l'aise. Il doit se douter de quelque chose... Bah après tout, ce n'est pas comme si j'y croyais...*
Restant droit sur mon cheval, je continue d'observer le groupe du coin de l'oeil.
Forgal Cargell: - Tu connais cet homme? La manière dont il est arrivé est bien étrange, mais les Aes Sedai savent sureemnt de quoi il retourne.
Eltharion:
- Il se nomme Aelghir c'est un guerrier courageux, j'ai eu l'occasion de combattre à ses cotés... Je lui fait relativement confiance... relativement... Il semble avoir un peu perdu la tête...
Un guerrier shienaran arrive au galop. - Seigneur Eltharion, une armée est en approche, elle porte nos étendards et ceux de l'Arafel.
L'armée continue son avancée. A cheval, je chevauche en compagnie de Shinje non loin derrière le Seigneur Hasegawa, plongé dans mes pensées, quand un éclaireur revient vers le gros de l'armée au galop. Il informe bientôt les dirigeants que les troupes de nos alliées ne sont plus très loin. Redressant la tête, j'ai un bref sourire. Enfin, nous y voilà.
Et Eltharion Gaidin pourra confirmer les dires de Gablebo en ce qui concerne leur amitié. La tension de Morwen Sedai est presque palpable, bien que son visage reste serein.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- SARAH !
Arrrgggh ! Ah non ! Pas encore ces satanées sorcières ! Qu'elles soient maudites ! Qu'est-ce qu'elles ont toutes après moi ? Je me redresse d'un bloc en bousculant les Aes Sedai qui se pressent autout de moi, il y en a même une qui me tripote ! Je vais bien et j'irai encore mieux si elle enlève ses sales pattes de dessus moi !
Houla ! J'ai la tête qui tourne méchamment et comme l'impression qu'un trolloc joue du tambour sur mon crâne. J'assure mes jambes, hors de question que je demande de l'aide et j'interpelle le Lige que j'aperçois non loin de là.
- Messire Eltharion, j'attends des explications. Dites à ces sacrées bonnes femmes d'aller se faire pendre ailleurs et d'abord OU EST SARAH ? Si jamais elles l'ont de nouveau enfermée, je vous prie de croire que je ne me contrôlerai plus.
Ouais, la maîtrise de soi n'est pas ma qualité prédominante en ce moment. Ni la longanimité et encore moins la magnanimité. C'est plutôt la colère qui me tient debout. Sans elle, je m'effondrerai comme un pantin.
Je ne suis pas un PANTIN ! Je ne danserai pas au bout de vos ficelles, qui que vous soyez, Aes Sedai ou Réprouvés ou je ne sais qui. Mon épée tranchera vos toiles, méprisables araignées ! Dussé-je en mourir et le monde mourir avec moi ! Je n'entrerai pas dans vos sales combines, dans vos lâches complots... je suis las de tout ce cirque ! Je prends Sarah et je me casse, malheur à celui qui se mettra en travers de mon chemin.
Le chevalier est enfin réveillé et il semble trés agité. Bousculer des Aes Sedai, ici au milieu des Gaidin, il est devenu fou cette fois. Plusieurs Liges ont déjà dégainé leurs armes. Eltharion lève une main pour les arrêter.
- Aelghir cela suffit! Vous tomber on ne sait comment au coeur d'une guerre en Arafel, ces Aes Sedai vous soignent, veillent sur vous et la jeune fille et c'est de cette manière que vous réagissez! Commencez par nous dire d'où vous venez et ce qu'il c'est passé! Regardez autour de vous, si nous voulions vous nuire vous seriez mort depuis longtemps. Si je ne vous connaissais pas je vous aurais déjà abbatu!
Maintenant expliquez vous calmement, vous voyez bien que la jeune fille va bien, il ne lui sera fait aucun mal.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
En dessous de 5, je débloque encore, en dessus, je retrouve mes esprits !
[d10]
Oups ! Bon, tant pis, c'est la faute à des dés ! Parano Power !
RP on :
Comment puis-je savoir si ces gens autour de moi sont ceux qu'ils prétendent être ? Des amis des ténèbres ont pu prendre leurs apparences pour me tromper. Je suis le protecteur de Sarah... Son père, ce réprouvé maudit, est bien capable de chercher à me piéger pour la récupérer. Il en a les pouvoirs et la cruelle motivation. Eltharion, le seul en qui j'ai confiance au sein de la Tour Blanche... mais il n'est peut-être pas ce qu'il semble être... sans doute pas. Ce serait trop simple. Rien n'est simple. Rien n'est facile. Toujours des obstacles se dressant sur mon chemin. A qui faire confiance dans ce monde où les Ténèbres combattent sans cesse la Lumière ? Je fronce les sourcils et toise le Lige ou plutôt celui qui prétend l'être. Je n'ai pas porté la main à mon épée malgré que plusieurs parmi les guerriers l'aient fait.
- Prouvez-moi que vous êtes bien messire Eltharion. Dites-vous bien que Daémon ne m'égarera pas et que je saurai nous extraire de ce piège !
Deamon... a la mention du nom du réprouvé le gaidin fronce les sourcils.
- Je suis Eltharion Al'Makian, fils de Galam Al'Makian et de Tréméra de Kadmor!
Regardez autour de vous, vous croyez qu'un réprouvé pourrait rassembler autant d'Aes Sedai et toute une armée aux couleurs du Shienar? Nous serons bientôt rejoint par le gros des troupes accompagné des arafelins.
Mais à vous de nous dire ce que vous faites là, comment êtes vous arrivé ici?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ouais, bon, peut-être... peut-être pas ? A moins d'ouvrir son coeur, je ne peux être sûr de sa bonne foi. Jouons le jeu pour le moment, puisqu'il le faut pour protéger Sarah. Laissons donc croire que je me range à ses arguments. Lui lâcher quelques bribes de renseignements mais point trop, surtout pas que Sarah est à l'origine de cette arrivée soudaine qui le perturbe.
Je soupire longuement puis je secoue la tête en prenant un air quelque peu égaré. Puis je promène un regard désorienté sur les rangs des personnes susdites, des soldats shiénariens en grand nombre dont les plus proches me fixent avec une certaine animosité et des Aes Sedai, beaucoup trop pour ma sérénité - Ne parle-t-on pas d'une Ajah noire ? -. Les regards de ces dernières sont rien moins que charitables. J'écarte les bras en un geste d'apaisement.
- Désolé, messire. Je dois reconnaître que la façon dont j'ai atterri ici me trouble autant que vous. Vous admettrez ma méfiance. Au Shiénar, dites-vous ? Voilà à peine un instant, nous étions, Sarah et moi-même dans la Tour Blanche... Inutile de préciser la raison de notre présence dans ce repaire de sorcières, sans doute noyauté par des Noires !... Soudainement le sol s'est ouvert sous nos pieds, un cercle de ténèbre ! J'ai éprouvé une sensation de chute terrifiante puis plus rien. Sans doute était-ce mieux... Et voilà que je me réveille ici, en pleine confusion. Je ne sais pas du tout ce qui a provoqué ce... cette... cet étrange événement... mais je pense que nous n'avons pas été les seuls concernés. D'autres que nous à la Tour ont sans doute été transportés ailleurs. Je ne peux vous en dire plus, messire Eltharion, mais veuillez accepter mes excuses pour des paroles qui ont dépassé ma pensée...
J'esquisse un sourire contrit qui a l'air de convaincre le Lige de ma bonne foi.
[d10]
- Pas au Shienar, en Arafel. Tous les royaumes des Marches sont en guerre pour repousser l'Ombre.
*Mais qu'a-t-il bien pu se passer à la Tour? L'Ajah noire? Les réprouvés? ... Et avec cette guerre, la Tarmon Gaidon sera donc à nos portes...*
Rapide coup d'oeil aux Aes Sedai, hochement de tête. - Restez ici à vous reposer, nous ne bougeront pas en attendant que le reste de l'armée nous rejoigne.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- En Arafel, donc. S'il s'agit de combattre les ténèbres, vous savez que je suis toujours présent. Bien, le repos sera le bienvenu... cet étrange voyage m'a épuisé.
Je désigne Sarah qu'entourent plusieurs Aes Sedai.
- Laissez-moi me rendre auprès d'elle. Ne suis-je pas son Lige ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'acquiesce d'un bref signe de tête puis me dirige vers Sarah. Elle est assise à même le sol, ses beaux yeux à demi clos par la fatigue, sa tête alanguie sur son épaule. Je ressens son épuisement plus encore que le mien. Je m'assieds à côté d'elle ou plutôt me laisse choir, entoure sa taille souple de mon bras et la serre contre moi. Peu m'importe les regards scrutateurs et suspicieux de ces maudites femelles aux visages plus lisse que leurs coeurs ! Je murmure à ma bien-aimée :
- Laisse-toi aller contre moi, repose ton fardeau au creux de mon épaule. Nous sommes réunis et plus rien ne nous séparera, ni ombre ni lumière. Toi et moi contre tous s'il le faut...
L'armée commandée par le Seigneur Hasegawa rencontre enfin les troupes qui accompagnent Eltharion Gaidin. Les chefs de guerre et les Aes Sedai se retrouvent pour établir les plans de bataille.
L'Aes Sedai traverse le camp sans tenir compte des guerriers présents. Elle arrive enfin en vue des personnes quelle cherche.
- Ma soeur, Eltharion gaidin, je heureuse de vous revoir... Je voudrais vous parler en privé, excusez mon empressement mais la situation l'exige.
Il parrait que vous connaissez cet individu. Elle désigne Gablebo
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Moi qui pensais que je pourrai jamais plus le surprendre autant que lors de notre dernier accord nocturne...
J'aimerais bien le savoir ! J'allais sortir de la Tour avec Pahdvil et Ithilarin et... je suis tombé ici. Je n'ai aucun souvenir d'un fait inhabituel quelconque.
- Tombé ici! Comme ça, directement de la Tour Blanche? Echange de regards avec son Aes Sedai
Il semblerait que ce soit une épidémie, Aelghir est arrivé ici de la même façon.
En direction des deux Aes Sedai, je vous laisse discuter de ça, je vais voir les chefs de guerre... J'emmenène celui là avec moi designe Gablebo je le connais bien.
Le Lige s'éloigne.
- Il se passe des choses bien étranges ici, mais il faut commencer par gagner cette guerre et repousser les engeances de l'ombre. Tu sais où es le seigneur Hasegawa?
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Aelghir est ici ?? Mais il était encore à l'auberge il y a... il partait avec une femme drapée d'étrange façon et...
Et il ne sait pas non plus comment ?
*Encore sous le choc, j'occulte complètement la remarque d'Eltharion sur la situation militaire, tout comme le fier service qu'il vient de me rendre vis à vis des Aes Sedai.*
- Oui il est là et il n'a pas les idées trés claires... Il a trouvé le moyen de se faire lier par la jeune fille qui l'accompagnent... Nous ne sommes pas au bout de nos peines avec ces deux là, les Aes Sedai ne la laisseront pas partir comme ça...
Un vieux guerrier arrive
- Elth, c'est donc vrai... tu as un ami. Il adresse un sourire à Gablebo C'est donc vous qui avez réussi à approcher notre loup sans vous faire mordre.
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Il s'est lié ?? ...
Trop de choses là... vais essayer de me concentrer...
*Je rends du mieux que je peux son sourire au vieux guerrier qui s'est approché.*
Au moins je peux bouger sans sentir les regards méfiants de toutes parts... enfin pas trop...
Je... euh... oui. Ça s'est fait assez... de soi-même. Nous nous sommes vite connus de près, et nous avons de nombreux points communs. Tout restant finalement assez complémentaires je crois.
Toujours à côté de Shinje et du Seigneur Hasegawa, je suis en train de démonter quand je vois approcher Eltharion Gaidin et Gablebo, accompagnés d'un troisième homme que je ne crois pas connaître. Sautant à terre, je m'incline devant le Lige, ne pouvant contenir tout à fait un sourire.
- Eltharion Gaidin.
Puis comme je me redresse, mon regard parcourt brièvement l'ensemble des armées, entre joie et appréhension, avant de se reporter sur le Lige.
Tâchant de réunir mes souvenirs, je jette un coup d'oeil à Shinje, puis ne le trouvant pas très enclin à commencer, j'essaie de résumer au mieux les divers évènements de Shol Arbela :
Ce sont plusieurs intrigues qui nous ont retenu si longtemps à Shol Arbela, Eltharion Gaidin. Sur notre chemin, un homme a canalisé le Saidin pendant une attaque de trollocs, et les Aes Sedai étaient déjà sur le qui-vive. Une fois dans le palais, nous avons dû faire face à une tentative d'empoisonnement contre la Reine Ethenielle, qui a heureusement échoué grâce à l'intervention des Aes Sedai. On a aussi essayé d'assassiner le Seigneur Doranell, mais là aussi l'homme a échoué et s'est enfui. Les Aes Sedai l'ont récupéré peu de temps après... il Canalisait.
Je m'interromps un instant, ne pouvant dissimuler tout à fait une étincelle de colère, puis achève finalement.
Mais finalement, c'est le Seigneur Doranell qui s'est révélé être le traître. C'était... un Ami du Ténébreux. Cette affaire résolue, l'armée a enfin pu quitter Shol Arbela. Mais la plupart des Aes Sedai sont restées pour interroger ce canalisateur, Kearan, et le Seigneur Doranell.
Je me tais pour de bon, cette fois-ci, et jette malgré tout un coup d'oeil à Shinje pour voir si j'ai oublié quelque chose. Peut-être que Doranell a essayé de nous corrompre...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je serre toujours Sarah contre moi. Elle frissonne mais ce n'est pas de froid. Malgré la situation, sa chaleur tout contre moi m'enflamme. Ce n'est ni le lieu ni l'heure. Les Aes Sedai ne nous quittent pas de leurs regards torves et suspicieux. Qu'elles ne s'approchent surtout pas de nous ! On dirait qu'elles le sentent. Mon visage doit être un livre ouvert. Il faut que je dissimule mes sentiments. Si ces maudites femmes connaissaient l'étendue des pouvoirs de Sarah... Non, ne t'inquiète pas, ma douce, il suffit que tu restes discrète. S'il le faut j'attirerai l'attention sur moi pour les distraire de toi.
Le Lige s'éloigne. Il est en pleine discussion avec... Sang et sacrées cendres ! Mais n'est-ce pas Gablebo ? Lui aussi... Il était à Tar Valon au même moment que nous. Ce... phénomène a dû affecter d'autres que ceux qui se trouvaient dans la pièce...
Nous voilà enfin devant Eltharion Gaidin, celui qui m'a pris sous son aile,celui qui a accepté de s'occuper de mon instruction pour devenir lige...
Owyn, Shinje, au rapport!
Légèrement en retrait, je laisse à Owyn le soin de raconter nos périples. Il prend tout particulièrement le soin d'insister sur le seigneur Doranell, ce qui me met très vite mal à l'aise. Son discours finit, il m'adresse un bref regard interrogateur.
Je n'ai rien d'autre à ajouter Eltharion Gaidin, Owyn vous a fait un rapport complet de ce qui s'est passé depuis notre séparation. Pouvons-nous rejoindre le camp, nous devons nous occuper des chevaux et nous avons nos tentes à monter?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ma main fourmille d'impatience. Elle voudrait épouser étroitement la garde de mon épée et la guider dans une danse enivrante et assurément mortelle. Si je ressens colère et méfiance à l'égard des Aes Sedai, ces femmes dont je ne sais pas vraiment à qui elles font allégeance, c'est plus envers un adversaire personnel, un ennemi intime que ma fureur brûle de s'exprimer : Daemon ! Ce maudit mérite une mort lente et non une exécution rapide et foi d'Amadician, je crois que je peux la lui procurer. Puisse-t-il se trouver parmi les engeances de l'Ombre contre lesquelles les hommes se sont rassemblés ici. J'irais sans tergiverser me battre et trancher dans leur chair vérolée si la sécurité de Sarah n'avait le pas sur mon désir de vengeance.
- Vous, femmes, crie-je soudain pour évacuer un trop plein de tension, qu'avez-vous à nous surveiller ? Nous tenez-vous pour des ennemis de la Lumière ?
Sarah me fait sentir que j'aurais mieux fait de ne rien dire mais je ne serais pas Aelghir si je réagissais autrement !
Un poing d'air vient frapper le chevalier en pleine poitrine. Puis des flux d'air l'immobilise. - Il va vous falloir soit apprendre le respect, soit apprendre à vous taire. A moins que vous ne vouliez qu'on vous expédie ailleurs, loin d'elle!
Les éclaireurs arrivent au galop et se dirigent vers l'état major.
- Alors qu'ils affrontaient nos alliers sur le front ouest, ils ont subitement fait demi tour pour se diriger vers nous, c'est de la folie! Plusieurs des notres sont encore là-bas...
Le seigneur Hasegawa:
- Que tout le monde se mettent en selle, c'est la guerre!
- Qu'est ce qui a pu les faire changer de cible comme ça? Tourner le dos aux Saldaeans et aux Kandori va leur couter trés cher! J'espère que les éclaireurs de Ragan ont repéré leurs déplacements sinon...
Gablebo? Prés pour la bataille? Owyn, Shinje!
... J'espère que nos éclaireurs vont tenir...
Et toute une armée se met en marche, les bannières volent au vent, le soleil se reflète sur les armures... Combien seront encoreen vie au coucher du soleil?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Un poing d'air vient frapper le chevalier en pleine poitrine. Puis des flux d'air l'immobilise. - Il va vous falloir soit apprendre le respect, soit apprendre à vous taire. A moins que vous ne vouliez qu'on vous expédie ailleurs, loin d'elle!
Non d'un chien pelé de Blanc Manteau, pas encore ! mais quel manque d'imagination ! Bon, ça suffit maintenant, j'ai compris... du moins pour l'instant ! - Relâchez-moi ! C'est bon. Je ne dirai plus rien, si c'est ce que vous désirez. Le respect, c'est une autre affaire. Ca se mérite et avec tout ce que votre engeance nous a fait subir, ce n'est pas encore demain la veille que je vous le manifesterai ! Je vois l'armée partir au combat. Je veux en être. Je... nous serons utiles aux côtés de ces guerriers, par l'épée et par le pouvoir !
- Une bataille va s'engager en effet, la plupart des nos soeurs vont y prendre part *Nous n'avons pu sauver la Malkier, l'Arafel ne tombera pas* Vous pouvez y aller si vous le désirez mais la jeune fille reste ici, vous voyez bien qu'elle n'a même pas repris conscience! Quatre d'entre nous vont restez pour veillez sur elle.
Alors que toutes les Aes Sedai présentent sortent pour accompagner les soldats, seules Morwen, Althéa et deux soeurs au chale jaune reste auprés de Sarah.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
(mais si, elle a repris connaissance, un petit peu...)
Je ferme les yeux, je respire un bon coup... une part de moi brûle de se joindre à la bataille qui va avoir lieu, l'autre part hésite à laisser Sarah seule... et si je me faisais tuer ? Qu'adviendrait-il d'elle ? Mais si je demeure ici, avec les femmes, je vais passer pour un couard... Ces Aes Seadai ne sont pas des Rouges et l'une d'entre elles est celle dont Eltharion est le Lige... je peux raisonnablement lui faire confiance.
Je me lève donc et m'adresse à elle :
- Althéa Sedai, je vous confie celle qui est tout pour moi.
Puis je m'éloigne pour rejoindre l'armée en marche.
- Que l'on trouve une monture pour le chevalier...
Et une épée pour Gablebo...
Ne t'éloigne pas trop de moi, je ne voudrais pas qu'il t'arrive malheur...
Je suis déjà à cheval lorsque vient l'ordre d'Eltharion, et je me glisse donc dans son cheminement, légèrement en retrait, après un regard pour Shinje et Gablebo. Ma main s'attarde sur la poignée de mon épée alors que je m'efforce de trouver le Vide, la gorge nouée d'appréhension malgré le frisson d'excitation qui parcourt soudain mon échine. Puis sur une dernière pensée, que je tourne vers Eléa, une calme distance s'installe peu à peu en moi tandis que nous dirigeons nos pas vers nos ennemis.
Déjà au loin se profile la sombre silhouette de nos adversaires, jointe à leurs cris sinistres. Le combat fera bientôt rage.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Me battre, enfin, contre des ennemis véritables, contre des hommes qui vont saigner et tomber sous mes coups et aussi contre des choses innommables mais assurément mortelles ! Des serviteurs du Mal qui veut dévorer le monde... ce monde qui est loin d'être le meilleur mais qui est le mien... et celui de Sarah. C'est pour toi, pour nous que je me rue à l'assaut de ces guerriers maléfiques... et si je meurs, mon aimée... et bien tant pis... Sais-tu, ma Sarah, que je viens de comprendre, dans l'exaltation de cette course à l'ennemi, cette fuite en avant, que ce vide en moi qui aspire à la mort existe toujours. Malgré toi...Je le croyais défait par le regard de tes beaux yeux et par la braise de tes baisers. Il n'était qu'effacé, prêt à ressurgir au rythme du galop forcené d'un cheval de guerre... mais je te promets pourtant de ne pas m'exposer trop. Et puis, tu es là, dans mon coeur et dans ma tête.
Après une hésitation, je détache mon arc de la selle de mon cheval et le lance à Gablebo dans un bref regard, doutant de m'en servir étant donné la façon dont se présente les évènements. Puis je reporte mon attention sur l'approche de nos adversaires, le visage impassible alors que le Vide s'harmonise à la perfection autour de moi, malgré la terreur qui tente de franchir ses barrières.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*J'évalue rapidement l'arc. Il est parfait. Une arme de guerre comme j'en ai rarement eue entre les mains. Je croise le regard de l'apprenti Lige après mon examen. Il est froid, plus aucune émotion n'en ressort désormais. Le Vide. Je cherche le soutien d'Eltharion, pour à mon tour tenter d'appliquer ses conseils.
Je dois maintenant me fixer sur ce qui vient et digérer le choc de l'événement imprévisible qui m'a touché sans raison.*
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Holà ! Mais c'est qu'on allait se battre sans moi ! Pas gentil de se garder tous ces gros méchants à étriper gaiement sans en faire profiter le brave Tonin ! Et quand je dis brave, je l'entends devant et derrière, enfin je veux dire devant et derrière mon nom, c'est à dire le brave Tonin le brave, en d'autres termes, ce gars hyper sympa et vachement courageux, hein ! Bon, ce n'est pas tout, on n'est pas là pour bavasser, on est là pour faire la fête !
Un beau matin sur la grand plaine, les trompes
Ont résonné dès le lever du soleil
Et j'ai dit à ma poupée: faut te s'couer
C'est aujourd'hui que ça se passe
Faut qu'j'arrive sur le champ sans retard
Pour découper de la viande avariée
Mais elle m'a dit :" Tu m'embêtes, rendors-toi !"
Alors j'ai dit :
J'suis pas là pour me faire engueuler
J'vais là-bas pour avoir ma part
J'y vais pas pour me faire piétiner
J'y vais pour les voir tous se défiler
Si tout le monde était resté chez soi
Ça f'rait du tort à la Lumière
Laisse-moi y aller pour qu'je me batte
Sinon plus tard quand le Mal viendra
Ma parole,nous,on s'ra plus là.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Qu'est-ce qu'ils attendent tous ? Il semblerait que les rangs ennemis se sont immobilisés... Et que ceux qui nous dirigent tergiversent ! Mais il faut attaquer !!!
S'il le faut je vais me lancer seul à l'attaque !
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Té, ya un gars, là-bas, qui m'a l'air drôlement pressé d'en découdre ! T'ailleurs, je crois bien que je vais aller me joindre à lui pour découper les patrons de ces sales bêtes qui ne se faufileront pas, c'est moi qui vous le dis ! Restera pas grand chose à rapiécer ensuite ! Tout de suite, la Générale, pas besoin de faire une Couturière, nous sommes fin prêts à leur tailler des croupières et à leur ouvrir des boutonnières. Ils ne nous donneront pas de fil à retordre ! Vous les entendrez ourlets ! Nos épées ne sont pas des épingles. J'en connais qui vont bientôt tricoter des jambes pour surfiler.
Les chevaux sont alignés, les hommes sont prêts à faire face. Le vide m'échappe, et cela depuis quelques jours maintenant... En réalité, depuis que nous avons quitté Shol Arbela. Je ne cesse de repenser aux paroles de Doranell... Hélas l'heure n'est plus aux pensées mais aux actes. Devant nous se dresse des milliers de trollocs prêt à massacrer et piller, et je ne peux pas les laisser faire, elle ne voudrait surement pas ça. Tous les hommes autour de moi se disent probablement la même chose en ce moment-même: Je ne peux pas les laisser faire.Un cri
Chargeeeeeeeeeeeezzzzzzz!
et les cavaliers talonnent leur destrier à la rencontre des engeances de l'ombre...
Je lance à Eltharion un regard interrogateur, pourquoi ne les suivons pas nous aussi?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Il paraît que les Liges font le vide dans leur tête et dans leur coeur avant de combattre. Pas besoin de cet expédient. Mon coeur est plein de Sarah et ma tête s'emplit de la fureur de la bataille débutante. Pas de quartiers, c'est certain. Nos adversaires n'en font jamais et n'en méritent pas. Ils ne méritent tout simplement pas de vivre. Puis vient le moment d'arrêter de penser, l'instant où m'abattant sur leurs rangs maudits, il me faut laisser s'exprimer la technique et la rage concentrées autour d'une braise ardente qui est Sarah. Je hurle et je hache comme un bûcheron. Une incandescence me pousse aux reins et mes bras sont deux flammes qui dévorent une forêt d'ennemis pressés à notre perte. Je m'abandonne à la furia.
La fureur de la bataille résonne de toute part, les hommes en armure se heurtent aux monstres vomis par la Dévastation. Ici des cris de guerre, là des cris de souffrance. Et toujours la falmme et le vide, chaque coup porté avec précision, chaque coup aussi mortel que le précédent, chaque coup aussi mortel que le suivant. Pas une faille dans la défense! Tous les talents d'un homme qui a passé sa vie à se préparer pour un moment comme celui-ci. Calme, précis, froid.
L'air se fige, le temps semble s'alourdir, un corbeau sur une branche guette une arrivée incertaine. Puis, dans la plaine au loin, une veille dame sur un cheval aussi fatigué qu'elle s'approche. Elle descend de sa monture, qui une fois libérée repart un triple galop, loin de cette terre de sang. La femme se dirige alors vers la tente d'un pas certain.
La femme entre dans la tente, trois AS lui font face et une jeune fille, qui la dévisage de façon insistante. La veille dame lui fait un signe de tête en guise de salut. Puis elle se tourne vers les AS.
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Houlà ! ça dégage ! Moi qui voulais de l'action, je suis servi ! Et sur un plateau d'or, encore ! Le gars à côté de moi, c'est un vrai fou furieux. je ne sais pas trop ce qu'il gueule à s'en faire pêter les cordes vocales, ça ressemble à " Rah ! Rah ! Rah !" mais en tous cas, ça lui donne une super motivation. Houp ! La vilaine bébête ! Elle a cru qu'elle allait me terroriser avec son cure-dent ? T'as pas vu ma lame, coco ? Ben non, excuse-moi, vu que je viens de t'éclater la tronche en commençant par tes vilains petits yeux noirs. Et toi, qu'est-ce que tu veux ? Tu veux venger ta copine. Han ! Attrape-moi celle-là et vois si sans tes deux mains tu peux encore te gratter les... Oh ! Chevalier ! Tout doux ! Je suis des vôtres. Il y a suffisamment d'engeances pour ne pas se les disputer. Regardez-moi, un beau gars comme moi, ça ne peut pas se confondre avec ces horreurs velus et puantes. Bon, je comprends que vous n'avez pas trop le temps en ce moment. Vlam ! Joli envol d'une tête cornue par dessus la mêlée... Tchac ! Tchac ! Va avoir du mal à marcher celui-là. Non mais c'est qu'il s'obstine ! Foi de Tonin ! Tu n'aurais pas dû, mochetée ! Tchac ! Tchac ! Et voilà, non content d'avoir perdu tes jambes, tu n'as plus de bras. Bravo, bravissimo, chevalier, superbe coup ! Tous les crocs brisés du plat de la lame. On sent que vous avez une dent contre ces braves trollocs ! Découpage de la gueule par un beau tranchant avec un moulinet pour fignoler ! J'aime l'action !
Althéa Sedai s'approche de la vieille femme. Pour femme sachant canaliser il ne fait aucun doute qu'elle soit la puissante et la plus dangereuse des trois.
- Qui êtes vous? que faites vous ici, avez vous échappée à un raid trolloc?
Les deux soeurs jaunes restent aux cotés de Sarah.
La veille femme est soudain entourée d'un halo de pouvoir d'une trés grande puissante. Sa canne commence à scintiller discrêtement, Althea disparait sans bruit, ne laissant aucune trace.
" Mes dames, je vous conseille de me laisser partir. Elle attend une fraction de seconde. [i] Tant pis pour vous."
Les deux AS sont alors éjecter de part et d'autre de la tente.
" Méfie toi de ces femmes, jeune fille, elles sont tout aussi assoiffées de pouvoir que les réprouvés, elles feront tout pour te garder sous leur coupe, quitte à tuer des personnes qui te sont chères. Fuis tant qu'il est temps pour toi, après il sera trop tard. "
La veille femme ouvre alors un portail puis s'en retourne.
La flamme et le vide, calme, froid et précis... Et en une seconde tout s'écroule, le vide vole en éclat, la flamme devient un brasier.
Un cri, un hurlement, et les techniques de combat changent, les attaques deviennent moins précises, les coups deviennent plus violents, les parades sont négligées. Le Lige se taille en chemin vers l'arrière, il n'a plus qu'un objectif et trop d'ennemis sur sa route.
Ses yeux croisent ceux d'Aelghir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
[Malgré la Furia à laquelle il s'est entièrement livré et qui le rend insensible à ce qui n'est pas sa bataille personnelle et les coups sans nombre qu'il distribue autour de lui, coups précis et souvent mortels, le chevalier croise le regard désemparé du Lige Eltharion.]
Je m'aperçois vite que quelque chose ne va pas. Le Lige fait retraite ! Mais il est le contraire d'un couard. Sans doute une raison puissante le pousse à reculer. A cet instant, tout en parant la faux d'un trolloc et en le décapitant avec rage, je perçois à mon tour un appel intérieur. Sarah est en danger ! Je mutile à la va vite une autre sale bête et me rue vers Eltharion. Au passage, je crie au jeune géant qui se bat à mon côté et dont les talents manifestes ne seront pas de trop :
- Suivez-moi, j'ai besoin de vous !
Pas besoin d'explication avec Eltharion. Il me suffit de me porter à son côté et de frapper à gauche tandis que lui frappe à droite pour nous ouvrir un chemin vers l'arrière. Ce n'est ni le moment ni le lieu pour discuter.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
- Suivez-moi, j'ai besoin de vous !
Pas de problème ! Tonin toujours présent quand il s'agit d'aider les amis ! Nous rejoignons le Lige et nous nous taillons un chemin parmi les affreux.
Splendides ouvriers, nous nous activons à une sanglante moisson, nos ennemis ne récoltent, eux, que plaies, tripailles à l'air et mort ! Je me sens aujourd'hui l'âme d'un poète...
Alors que je sème la mort autour de moi, j'aperçois du coin de l'oeil Eltharion Gaidin qui fait marche arrière. Je n'ai pas le temps de le suivre que deux trollocs immenses se jettent sur moi.
[d10]
Le vide et la flamme ne m'ont pas quitté une seconde, et c'est d'un mouvement fluide que j'évite leurs attaques et que je les met au sol. Je vois Marcus qui semble suivre un autre homme, à la poursuite d'Eltharion.
*Il faut que je me mettre entre eux et les trollocs pour faciliter leur retraite. Eltharion Gaidin doit avoir une bonne raison pour reculer.*
Plus rien ne compte l'étalon gris piétine les trollocs, les guerriers de Marches s'écartent... Enfin dégagé des obstacles sur sa route le gaidin lance sa monture au galop vers l'endroit où se trouve les tentes, Aelghir est juste à coté.
Une fois sur place le Lige entre, Sarah est toujours là, deux soeurs au châle jaune se soignent mutuellement. Mais aucune trace d'Althéa, pas même son corps.
Les soeurs jaunes racontent rapidement ce qui c'est passé.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je pénètre dans la tente à la suite d'Eltharion. Mon coeur bat à tout rompre mais je sais grâce au lien que Sarah est indemne. La peur bouleverse son esprit mais elle est sauve. Elle se jette aussitôt dans mes bras. Je la serre contre moi en jetant autour de nous des regards sombres. La fureur du combat ne m'a pas tout à fait quitté. Je lui demande d'une voix éraillée :
- Que s'est-il passé ici ?
- Une vieille femme est entrée ! Elle avait un pouvoir immense. Oh ! Lumière ! Elle a fait disparaître Althéa Sedai.
Sarah éclate en sanglot après avoir balbutié un nom que je pense être le seul à avoir saisi : "Daemon". Mais le Lige a entendu ce qu'elle a dit juste avant. Il devient livide comme un cadavre.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Foi de Tonin, le chevalier n'est pas à plaindre. Belle garcelette que cette rouquine-là. Mais apparemment, du vilain vient de se passer ici voici peu. Hé, mais le Lige défaille !
Le Vide est toujours en moi depuis le début du combat, et l'épée volte en taillant dans les chairs immondes des Trollocs. Autour de moi, je devine encore la présence de Shinje et surtout celle, destructrice et glacée, d'Eltharion Gaidin. Un mouvement désordonnée pourtant attire bientôt mon attention. J'achève l'ennemi qui me fait face et l'immonde créature s'effondre, la gorge transpercée, alors que je lève un regard en direction du Lige non loin de là. Il... bat en retraite ? Un doute effleure le Vide sans le briser. Il me semblait pourtant que nous pouvions vaincre, mais jamais Eltharion n'agirait ainsi sans une bonne raison. Tout autour de moi, je sens le doute et la peur courir comme une ombre néfaste sur les soldats de la Tour, et certains reculent déjà d'un pas, le regard trouble...
[d10]+2 = 10
Devinant le mouvement de Shinje, j'affermis le Vide et me joins à lui, amenant les flancs de ma monture contre le flot des trollocs. La lame tranche avec une précision glacée et fait jaillir une ligne de sang noir, qui retombe sur le nouveau cadavre. La bataille continue avec plus de force que jamais. Mais loin derrière le Vide transparait l'espoir qu'il en va de même pour les soldats qui nous entourent, Shinje et moi. Et surtout que rien de trop grave n'a pu déclencher le retrait soudain d'Eltharion... L'épée retombe une fois de plus.
Disparu, elle a disparu, le lien n'est plus là! Plus rien à nouveau! Impossible de reconquérir le vide, seul la haine est présente, les flammes d'une haine aveugle...
"After the sorrow I call the holy rage, burn in my heart now flames of blind hate."
Le Lige sort de la tente et se dirige vers sa monture, il enfourche le grand étalon gris et le lance au galop droit sur les lignes ennemis. L'animal heurte un trolloc qui fini piétiné sous ses sabots. Le Lige met pied à terre et commence à semer la mort parmi les engeances de l'ombre. Un myrddraal puis un second lui font maintenant face.
[d10]
La lame de Thakan'dar heurte la lame marquée du héron, la lame de la maison de Kadmor vole à son tour et décapite le sans yeux.
[d10]
La lame noir du second mydraal trouve un chemin dans la défense désordonnée du gaidin.
[d10]
La riposte est violente et le second demi homme s'effondre.
Le sang coule de la blessure.
Après un certain moment, un bruit soudain fait tressaillir le vide qui m'entoure, et je me retourne, inquièt à l'idée de savoir ce qui se passe. J'aperçois Eltharion, qui, venant de foncer droit sur une bande de trollocs, en a écrasé un au passage et est maintenant à terre, se battant contre des myrdraals, le visage ravagé par la haine.
*Par la lumière, que s'est-il passé là-bas qui a pu mettre Eltharion gaidin dans cet état? C'est de la folie de se battre contre plusieurs myrdraals à la fois!*
Un premier sans-yeux tombe, décapité, son sang noir se déversant par giclée. Le second ne fut pas aussi lent, et tel un serpent touche de sa lame noire Eltharion, qui riposte et le tue.
[d10]
Je tente d'aller au secours d'eltharion mais un trolloc me barre la route et me blesse à l'épaule gauche avec son épée. Je grimace, lève mon épée et l'abat sur la tête du semi cochon qui s'effondre. Le bras en sang, le vide me quitte, je reste debout, le regard vide, ne sentant la présence de personne, exceptée celle d'Owyn tout près de moi, encore sur son cheval
Off: Désolé, bug de ma connection internet, je n'avais pas pu terminer mon post. Et ma tête va bien merci Monsieur le Baron de Caravette
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(Tu te répétes, Shinge ? Tu as pris un coup sur la tête ?)
Pas besoin d'explications pour comprendre que le Lige se laisse envahir par la rage et le désespoir. Althéa Sedai n'a pas seulement disparu pour reparaître en un autre lieu, comme cela vient de nous arriver. Sans doute est-elle morte... J'ai bien peur qu'Eltharion ne s'en aille chercher la mort sur le champ de bataille. Je ne peux que compatir car, assurément, j'agirais de même si pareil malheur me frappait. Mais ma place est auprès de Sarah puisque le danger l'a frôlée de près. Je dois en savoir plus. En attendant, j'interpelle le jeune géant qui nous a accompagnés et reste indécis depuis la sortie en trombe du Lige :
- Voulez-vous le suivre et veiller sur lui ?
Il acquiesce d'un signe de tête et s'en va au pas de course. Ai-je bien agi ? Je ne sais pas. Eltharion ne doit plus avoir envie de vivre. Lui conserver la vie de force ne serait pas lui rendre un grand service... La Lumière pourvoira !
- Sarah, mon aimée, raconte-moi tout.
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Bon, ben, je repars d'où est-ce qu'on est venu ! Du moment qu'il s'agit de massacrer du Trolloc, à gauche, à droite, en avant ou en arrière, peu importe ! Donc à l'assaut ! Un saut ! Quel sot, ce Myrddraal ! Mon épée a apposé mon sceau sur son horrible face. Grand mal lui fasse ! Il se tortille au sol comme une anguille et moi, je le découpe en tronçons frétillants. Menu fretin que celui-là ! Ah ! Voilà le plat de résistance qui s'avance. Mire : des Myrddraals qui s'en prennent au Lige !
- Tonin à la rescousse, gare à la secousse !
Plus rien ne compte à part tuer un maximum d'ennemis avant de rejoindre l'étreinte de la Mère. Le sang continue de couler de la blessure.
Plusieurs trollocs s'avancent
[d10] -2 (blessure)
Le Lige a de plus en plus de difficultée à parer les attaques, une lame en forme de fau vient lui entailler la jambe.
[d10] -3
Une parade parvient à éviter une nouvelle blessure.
[d10] -3
Le Liges ne peut plus faire face, ses blessures l'handicapent, les ennemis sont trop nombreux! Un trolloc s'avance et lève son arme... avant d'être projeté au loin par un poing invisible!
- Cette guerre m'a coûté Shaigan! Elle m'a coûté ma soeur! S'en est assez, elle ne te prendra pas aussi!
L'Aes Sedai dont les yeux flamboient de colère s'approchent du gaidin couvert de sang et pose ses mains sur son visage. Un nouveau lien est tissé, les blessures se referment.
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Là, je me sens un peu de trop. Une bonne femme plutôt gironde a pris en main le Lige livide qui se vidait de son sang et hop ! le voilà sur pattes en moins de temps qu'il faut à un magicien pour transformer un prince en crapaud ou le contraire, je ne sais plus, je crois que les deux peuvent se faire, d'ailleurs... bon, bref, il n'a plus besoin de mon aide, semble-t-il mais du boulot, il y en a pour tout le monde. Il pleut des Trollocs comme des grêlons au milieu d'un orage de grêle. Des coups aussi et je n'abandonne ma part à personne.
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[d10]
*Une flèche siffle à l'oreille de Morwen Sedai et va se ficher dans la gorge du Trolloc qui surgissait dans son dos. Je m'approche d'elle et d'Eltharion, décochant au passage deux flèches qui abattent leurs cibles. Malgré cette maîtrise apparente, je ne peux masquer complètement un certain désarroi, quand je m'adresse à Morwen.*
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[d10]
Ayeeeeuuuu ! Mais ça va pas la têteeeuuu ! Faire ça au brave Tonin ! Un peu plus et il me coupait le nez cet affreux-là ! Heureusement que je suis né (Ah Ah Ah) sous une bonne étoile sinon j'aurais dû me passer de mon beau nez. Quel benêt ! Et le benêt me nuit ! Il aurait pu faire un nez fort (Ah Ah Ah Ah). Maintenant, je l'ai dans le nez.
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[d10]
*Le fracas des armes et des sabots se mêle aux cris, le vacarme de la bataille résonne dans toutes les têtes. La fin approche. Je décoche encore une demi-douzaine de flèches, dont la moitié achève leurs cibles.*
- Qu'est ce qu'il lui arrive dites vous?
C'est un Lige et il a perdu ce qu'un Lige ne peux pas perdre sans perdre aussi une partie de la raison et l'envie de vivre... Mais j'ai fait en sorte que cela n'arrive pas... Ceci dit quand vous reparlerez à votre ami, il aura surement... changé...
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[d10]
ARRRGGGGH ! Je viens de glisser sur une m.... de Trolloc. Je veux bien que l'affreux se soit fait dessus en me voyant arriver sur lui mais qu'est-ce que ça sent mauvais ! Pour la peine, je le décapite et je m'essuie la botte sur ces hardes.
Tiens, mais ne dirait-on pas que ces sales bêtes reculent ! Du moins ce qu'il en reste ! Dommage ! Je commençais à m'amuser.
Autour de moi, je sens diminuer le flux de la bataille et se disperser les hommes comme les Trollocs. Un regard général. Tout va enfin pouvoir se terminer, alors...
[d10]+2 = 12
Ma monture se cabre brusquement alors qu'un de ces horribles monstres à face d'aigle se précipite vers elle, hache levée. Mais le Vide ne m'a pas quitté. Récupérant les rènes d'une main preste, je taillade vivement la gorge découverte de l'engeance, qui s'effondre dans un atroce râle glougloutant, sous les sabots des chevaux, au milieu des masses abjectes de corps qui jonchent le sol noyé de sang noir. Le Trolloc suivant subit le même sort, sans qu'aucune émotion ne parvienne à m'effleurer, pas même une lueur d'espoir quand je regarde autour de moi une fois de plus. Allons-nous vaincre ? C'est à peine si je me pose la question avant de foncer vers les derniers groupes d'adversaires. Ma monture, blessée, dérape sur un cadavre allié. Un ami ? Il m'est impossible de le savoir, mais alors que je redresse la tête, il me semble entrevoir des visages connus, au loin. Eltharion ?
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Sarah m'a parlé de cette femme qu'elle a déjà rencontré au manoir. Avant de quitter la tente, celle-ci lui a dit : " Méfie toi de ces femmes, jeune fille, elles sont tout aussi assoiffées de pouvoir que les réprouvés, elles feront tout pour te garder sous leur coupe, quitte à tuer des personnes qui te sont chères. Fuis tant qu'il est temps pour toi, après il sera trop tard. "
Les paroles de la vieille entrent un peu trop en résonance avec ce que je pense moi-même au sujet des Aes Sedai. Ce que sarah et moi-même avons eu à subir entre leurs mains ne peut qu'appuyer ses dires. Je jette un regard aux deux femmes qui demeurent choquées dans un coin. Ce ne sont pas elles qui nous empêcheront de partir.
- Sarah, nous devons quitter cet endroit. Nous trouverons un cheval pour toi, il doit en errer pas mal sur le champ de bataille et nous partirons dans la direction que tu voudras.
La bataille enfin terminée les hommes se rassemblent pour achever les derniers trollocs et porter secours aux blessés. Des soeurs jaunes, ainsi que d'autre ayant un certain talent pour guérir s'activent dans divers endroits.
Eltharion aperçoit Forgal et ses hommes et se dirige vers eux sans un mot. Il regarde autour de lui avant d'arrêter son regard sur un cadavre étendu sur le sol. Il s'approche, lui ferme les yeux et ramasse ce qu'il portait, la bannière grise au loup bleu. Son vieux maitre d'armes tente de savoir comment il va mais le Lige passe comme s'il ne le voyait pas.
Le Gaidin siffle et un grand étalon gris arrive vers lui, le lige l'enfourche et commence a se déplacer au petit trot avant de se mettre à crier:
- Vous tous qui avez combattu, je suis fier d'avoir été à vos coté. Une fois de plus vous avez défendu vos vies, défendu vos familles, défendu votre pays, défendu les nations du sud, défendu la paix, défendu la liberté! Défendre encore et toujours et bien cette fois c'est fini, il est temps d'attaquer! Que ceux qui en on assez se joignent à moi pour porter la guerre chez nos ennemis!
Forgal Cargel: - Que lui arrive-t-il?
Keldrim Gaidin s'approche:
- Il a perdu son Aes Sedai et cette fois je l'ai perdu lui! Cette fois je ne peux rien pour lui. Il y a plusieurs années j'ai réussi à canaliser sa rage, mais là...
Vous devriez être satisfait, vous avez retrouvé votre loup bleu!
Forgal Cargel: - Vous pensez que je voulais que ça se passe comme ça? Sur les terres des Al'Makian il est interdit de tuer un loup... On fait seulement des exceptions lorsque l'animal est enragé...
Plus d'Aes Sedai dites vous, alors il va mourir!
Keldrim Gaidin - D'après ce que j'ai pu voir, il a été à nouveau lié.
Forgal Cargel: - L'Aes Sedai va surement parvenir à le calmer...
Keldrim Gaidin - J'ai vu l'expression dans les yeux de Morwen Sedai, je ne crois pas qu'elle est envie de le calmer, elle a l'air aussi... "enragé" que lui...
Le vieux Lige porte un regard triste sur le dos d'Eltharion qui parcours toujours le champ de bataille en brandissant bien haut sa bannière et en prononçant toujours le même discours.
- Je vais faire ce qu'il y a à faire avant de préparer le retour pour Shol Arbela et vous?
Forgal Cargel: - Je vais le suivre... C'est aussi ma guerre.
Fini, enfin... Et nous avons gagné. J'essuie mon front d'une main lasse une fois à terre, puis flatte doucement le flanc de ma monture éprouvée, les yeux hagards, vidés de toute lueur alors que le Vide se relâche et que la fatigue, la douleur, l'horreur reviennent assaiilir mon esprit plus que la victoire. Je regarde tout autour de moi, fixe mon attention sur Eltharion, son discours, cette violence inhabituelle qui émane de lui. Se battre ? Maintenant ? Pour quoi ? Il n'y a que des morts... Mais encore une cause à défendre et c'est celle de la Tour Blanche ; je dois rejoindre Eléa.
Baissant la tête, j'essuie mon épée noircie du sang des trollocs puis la rengaine, soulevé à la vue de tous ces morts qui gisent sur le sol. Je marche. M'arrête, et mon coeur se serre soudain jusqu'à me faire mal. Si mal, que je tombe plutôt que je m'agenouille à côté du corps ensanglanté qu'anime encore un souffle de vie. Ma main frôle son visage blême :
"Père."
Est-ce vraiment ma voix ? Les paupières s'ouvrent et les lèvres s'étirent sur un sourire dans lequel transparaient déjà les lumières de la mort. Une étreinte. Quelques mots et un nom, notre nom lâché au hasard du vent, avant que la vie ne se noie dans un flot pourpre, comme une fleur étrange au coin de ce sourire. Une expression si rare sur son visage...
Mes doigts gourds se crispent sur ses cheveux poissés de sang. De l'eau sur mon visage. Des larmes ? Je me relève après avoir fermé ces yeux privés de lumière, arrangé les membres inertes et froids, puis reprends ma marche du même pas, lent, hagard. Je ne sais où sont Shinje, ou les autres. Mais Eltharion ...
Le voyant venir dans ma direction, j'attrape et bondit sur le premier cheval à portée, puis me place sur son chemin, de façon à ce qu'il ne puisse pas m'éviter. Mon regard est terne, mais mon visage impassible à travers les larmes alors que je le regarde approcher.
L'ombre d'un soulagement passe rapidement dans les yeux du Lige.
- Owyn, je suis content de te voir toujours en vie. Cette bataille est terminée mais la guerre ne fait que commencer! Seul la mort ou la victoire finale pourront m'arrêter maintenant! Protéger encore et toujours, à quoi bon? On les repousse et sans arrêt ils reviennent et à chaque fois les nôtres meurt!
Il est temps de trouver celui qui saura détruire le mal à la racine, le temps est venu!
Je t'ai enseigné tout ce que j'avais à t'apprendre, tu as été mon plus brillant élève. Maintenant il est est temps pour toi de tracer ta voie comme je continue la mienne.
La lueur que je crois saisir dans le regard du Lige me rassure presque. Il n'est pas, comme je le craignais, devenu un amas de haine et de colère à l'exclusion de tout autre sentiment. Je sens même la véracité de ses paroles. Celui qui saura... Le Dragon ? Je ne pensais même pas que nous en étions si proche...
Je baisse la tête aux propos qu'il m'adresse, mais relève les yeux malgré moi aux tous derniers mots, comme une étrange sensation, indéfinissable, perce à travers la douleur. Joie, fierté ? Je ne souffle qu'un :
Merci.
La voie d'Eltharion, je crois le comprendre, n'est plus celle de la Tour Blanche. Mais qu'en est-il de la mienne ? La réponse n'est pas longue à venir.
Dès que nous en aurons fini ici, je partirai retrouver Eléa. Mais ma fidélité vous est acquise, toujours... Bonne chance.
Je me recule assez pour le laisser continuer son chemin, sur un dernier regard. Mon coeur me pousserait presque à partir tout de suite rejoindre Eléa, qu'elle soit à Shol Arbela ou à Tar Valon... La Tour Blanche ! Non, elle ne pouvait déjà y être quand ils se sont tous dispersés, du moins je l'espère.
Mais il y a encore à faire ici avec les morts et les blessés, avant de rejoindre Shol Arbela.
- Adieu mon ami, nos chemins se croiseront surement à nouveau. Tu es jeune mais tu es passé par là ou peu son passé et tu as du talent. Tu as aussi beaucoup de coeur, peut-être un peu trop parfois... Ou bien est ce moi qui ai perdu le mien en route. Bonne chance, je te confie la Tour.
Sur ces mots le gaidin continue son avancé en brandissant la bannière et en hurlant son appel. Déjà dans les rangs on entend ici et là des cris: "le loup bleu, pour le loup bleu et la lumière, vengeance..."
Le combat est terminé, des hommes sont au sol couverts de sang, d'autres gémissent, ou pleurent. Mon regard se perd sur la pointe de ma lame d'où le sang noir des trollocs s'écoule. Je ne pense plus à rien, seulement à ce que pourrait penser ma mère si elle savait ce que j'ai fais aujourd'hui.
*Peut-être serait-elle fière de moi?*
Je relève ma tête, lourde de peine, de colère, et de fatigue, et aperçois tout un rassemblement autour d'Eltharion. La distance ne me permet pas d'entendre ce qui se dit mais à l'agitation regnant chez les hommes, je devine qu'une quelconque nouvelle est la cause de tout ceci. Après un certain moment, le lige fait avancer sa monture, en direction d'Owyn. Les deux visages sont graves, et de ces deux hommes ressort un sentiment de tristesse intense. Eltharion Gaidin fait ensuite repartir sa monture, brandissant sa bannière et hurlant son appel. Je ne cherche pas à l'appeler ou me faire voir, j'ai bien trop d'estime pour cet homme pour me montrer face à lui, moi qui ait douté et qui doute encore du camp auquel j'aimerais appartenir.
Après avoir gravé dans ma mémoire les dernières paroles d'Eltharion Gaidin, je reste un moment à le regarder partir, bannière haute, puis me détourne. D'un geste vif, j'essuie les dernières larmes qui strient mon visage, fermant ainsi mon visage aux émotions qui pourraient m'effleurer alors que je me dirige vers Shinje. Passant à côté de lui, je lâche d'une voix atone :
Venez, il faut s'occuper des morts.
Et de Père... Un dernier élan de tristesse étreint ma poitrine. Bientôt, les soldats s'activent au milieu des cadavres. Puis nous pourrons regagner Shol Arbela. Puis Eléa.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Ben voilà ! C'est fini alors qu'on commençait tout juste à s'amuser. Bon, il y a pas mal de braves gars qui sont restés sur le terrain tout de même.
Je me dirige vers les deux jeunes Liges qui font peine à voir.
- Besoin d'un coup de main, les amis ? Parce que votre chef, on dirait qu'il vous a laissés en plan. Il est parti je ne sais où. C'est comme le chevalier au côté de qui j'ai eu l'honneur de me battre, celui-là aussi il s'en est allé sans au revoir en compagnie d'une jolie rouquine.
Tournant vers Marcus un regard froid, je le considère un court moment, sans rien dire. Le chevalier, parti ? Il faudra que j'essaie de comprendre un peu tout ça. Mais je ne peux me permettre de le laisser croire pareille chose au sujet d'Eltharion Gaidin. D'une voix plus glacée que jamais, j'affirme simplement :
Eltharion Gaidin va là où son devoir le mène. Quant à vous, votre aide sera la bienvenue. Nous devons livrer nos parents à la dernière étreinte, tous ont mérité de connaître enfin la Paix.
... J'aimerais aussi que vous m'expliquiez ce qu'il s'est passé, si vous en savez plus que moi.
Je descends de cheval, vois tous ces guerriers à l'air sombre qui creusent la terre ou soulèvent les cadavres de leurs compagnons. Puis sans vérifier que l'on me suit, je me dirige tout droit vers le corps de mon père. Des soldats ont déjà commencé la tombe de l'officier. Je me joins à eux.
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Tout en les aidant, je bavarde :
- Je n'en sais trop guère, vous savez, dans la bataille, on se perd facilement de vue, on n'a pas trop le temps d'échanger des nouvelles sur la santé, la famille et tout le reste. Bon, alors, le chevalier, un vrai fou furieux dans la bataille, celui-là, à un moment, il me demande de suivre le Lige avec lui. Votre chef repartait vers l'arrière, mais bon, ce n'était pas qu'il fuyait, non, on sentait que quelque chose de grave venait d'arriver. Apparemment, son Aes Sedai s'était volatilisée, je veux dire qu'elle est sans doute morte. Ca explique qu'ensuite le Lige a cherché à périr dans la bataille. On voyait bien qu'il était désespéré, il se battait avec une de ces maladresses ! Mais alors, une autre de ces sacrées bonnes femmes est intervenue, elle l'a guérie comme ça d'un coup et il n'a plus eu l'air d'avoir envie de vouloir mourir, vous voyez ce que je veux dire ?
Je soulève un corps, mince ! Le haut et le bas se séparent en dévidant un flot de tripailles. Le pauvre gars a été littéralement coupé en deux. Reste plus qu'à porter les deux moitiés séparément.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*J'ère au milieu du champ de bataille. De temps à autre, j'achève quelques trollocs agonisants. Je marche. Je suis fatigué. Du repos, enfin. Je pose un genou à terre dans un bruit spongieux. Ma main se porte à ma poitrine, mais elle n'y trouve rien. Mon collier a disparu, probablemnt arraché pendant l'affrontement. Je pleure.*
D'un geste las, je rengaine l'épée dans son fourreau et soupire. Trop de gens sont morts... Je regarde autour de moi, aperçois des visages familiers tordus par la douleur de la mort, tel que cet homme qui avait bavardé avec moi une partie du chemin. Sa femme et ses enfants ne le reverrons plus jamais. Je retiens des larmes et secoue la tête.
Eltharion Gaidin va là où son devoir le mène.
*Son devoir n'est-il pas de m'éduquer et me protéger? Il nous abandonne donc... *
Mes machoires se serrent, mes sourcils se froncent, mes mains empoignent ma cape que je ramène sur moi. Je ne m'occupe plus d'Owyn, qui semble se diriger dans une direction d'un pas assuré. Je relâche ma cape, me saisit du premier corps et commence alors un travail long et fastidieux. Marcus qui nous avais rejoins alors nous lâche tout un flot de paroles sur le déroulement de la bataille, mais je n'écoute qu'à moitié, l'autre moitié partagée entre la soudaine haine pour Eltharion et le manque pour ma mère.
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Le pauvre petit n'a pas l'air d'avoir le coeur à l'ouvrage. On le comprendrait à moins. Tous ces cadavres, et puis pas beaux à voir, c'est vrai. Les armes des trollocs font de vilaines blessures. Mais il n'y a pas que ça. Je crois bien que le brusque départ du Lige qui ressemble à une défection l'a affecté. - Mon gars, tu es un guerrier. Faut t'y faire à tout ça si tu veux en devenir un bon.
Je cale le morceau de soldat sous mon bras gauche (comme je tiens déjà l'autre moitié de la main du même coté, ça me déséquilibre un peu mais comme la tripaille du pauvre gars est restée par terre, il est moins lourd qu'il n'y paraît) et d'un geste large du bras ainsi libéré, je lui montre le champ de bataille et incidemment la direction par laquelle le Lige est parti.
- Des morts, tu en verras. Des ennemis, et des gens que tu as juste cotoyés auprès d'un feu de camp mais aussi des amis que tu croyais immortels. Et puis, il y en aura qui devront suivre leur chemin et ce chemin ne sera plus le tien. Tu dois l'accepter. La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives. Quand tu l'auras compris, tu seras un vrai guerrier, petit
Waouh ! C'est moi qui ai sorti ça ! Je m'étonne moi même. Vais-je entamer une carrière de philosophe ? Ou alors je vais écrire un bouquin....
Après avoir traversé tout le champ de bataille, le gaidin dirige sa monture en direction du sud, derrière lui on peu entendre des clameurs. Un vieux guerrier arrive à sa hauteur.
Forgal Cargel: - Tu sais ce que tu fais?
- Nous verrons bien! ... Combien?
Forgal Cargel: - Je dirais environ 10 000, principalement des shienarans et des arafelins... Et quelques saldaeans et kandoris. Où nous mènes tu?
- Dans le sud, voir si nous avons bien à faire à celui qui pourra détruire l'ombre...
Une femme en manteau à capuchon bleu arrive à son tour à la hauteur du Lige, une belle femme au visage sans age et à l'expression indéchiffrable... Mais un regard plein de colère et de détermination.
A la tête de son armée, Eltharion Gaidin s'éloigne vers le Sud, tandis que les dirigeants des Marches réunissent leurs hommes sur le champ de bataille. Les corps des Trollocs, rassemblés en plusieurs bûchers, brûlent sous les feux des Aes Sedai. Ces dernières n'ont rien dit devant le départ du maître Lige et de Morwen Sedai. Et aucune lueur ne perce dans leurs regards neutres. Pourquoi alors les hommes éprouvent-ils un tel embarras devant ces silhouettes droites et nobles ?
Le temps s'écoulent, et les blessés sont soignés, par le Pouvoir pour les plus gravement touchés, les autres ont écopé des soins moins efficaces de leurs compagnons, des bandages de fortune. L'épuisement, l'affliction mais aussi une étrange exaltation se lit sur les pâles visages qui errent entre les tombes de leurs compagnons tombés. Tous ceux qui ont reçu la dernière étreinte de la Mère. Certains, devant les tombes, soufflent un dernier adieu plein de retenue. Owyn est de ceux-là.
Puis déjà on se réunit pour le départ, car nul n'a envie de s'attarder ici, même si les corps meurtris réclament un repos encore refusé. Et l'on se met en marche, lentement, vers Shol Arbela victorieuse. Quelques Aes Sedai continuent vers la ville avec les arafelins, pour rencontrer une dernière fois la Reine Ethenielle.
Les autres, prévenues de la situation de la Tour Blanche, dévient directement vers Tar Valon en compagnie de leurs Liges. Shinje et Owyn sont parmi eux. Dès que tous seront en état, la déléguation accélèrera le pas, puis remontera en navire le court de l'Erinin, pour atteindre la citée. Au plus vite.
La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Va pour la Tour Blanche ! Ainsi font font font les maris honnêtes (et les autres aussi d'ailleurs), un petit tour et puis s'en vont. C'est plutôt un siphon parce que tout ça s'est écoulé fort vite. Ecroulé aussi. Et comme je ne suis pas marié, je peux aller faire un tour où je veux, à Tar Valon par exemple, mais c'est Tard Valoin il me semble ! Il faudrait un petit tour de sorcellerie aes-sedaite pour nous y emmener en un tournemain ! Devant moi, chevauchent le petit Shinje et le jeune Owyn. Tout deux tirent une gueule d'un empan de long comme si quelqu'un leur avait fait un tour de cochon. Pauvres petiots !
), ce qui me fait penser à l'autre gourde, celle que j'ai laissée dans ma chambre à la dernière auberge, la blonde à la grosse... voix.
) me barre le passage et me brandit ses crocs.Je relève mon épée et...
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