La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Si je te protège je m'inquiète quand tu fais des trucs dangereux !
foutre**** Elann! qu'est ce que t'as été mettre ca...oh misère, maintenant je vais me faire harceler par Eltharion qui, chaque fois que je lui dirai de ne pas s'inquiéter pour moi me répondra: "mais c'est normal mon ange, Elann aussi s'inquiète pour Claire".
Originaire de l'Arafel, ma famille fut décimée par une compagnie de blanc manteaux qui fit une raffle dans mon village alors que j'avais 6 ans. Alors que je me receuillai sur le corps sanglant et encore chaud de mon frère, une charette de paysans passa et me pris en pitié. Il me prirent sur leur charette et je m'endormai dans le foin, les joues brulantes à cause de mes larmes, désormais séchées. Mon coeur était trop fou de douleur et de rage pour pleurer désormais. Au bout de plusieurs mois, pendant lesquels mon coeur se ferma à toute émotion extérieure ,je réalisai, malgré mon jeune âge, la difficulté du monde, les problèmes et les souffrances que les gens enduraient. Enfin, j'arrivai à Tear, ou on me remis à une famille de pauvres marins... je passa 10 ans de ma vie dans cette famille, apprivoisant le rhum, observant le monde, avec la sensation que je ne pouvais rien faire pour aider els gens et défendre les causes qui me tenaient a coeur, ce qui m'enrageait particulièrement.
Un jour que je sortai de la chaumière qui me servait de maison , voulant me réfugier dans le silence et la sérénité d'un endroit de Tear que j'étais l'une des rares a connaitre, une personne me bouscula et , furieuse car troublée dans ma méditation, me retourna vivement vers la personne pour lui demander de s'excuser. Je trébuchai alors sur une truie qui passait et tombait dans la boue. Humiliée et verte de rage, je senti la colère bouilloner en moi. D'un coup, un éclair tomba de nulle part et la truie mourru, foudroyée. L'homme me regarda fixement, interloqué et s'enfuit en hurlant: une femme qui canalise! une femme qui canalise! je réalisai alors la situation....je savais atteindre la Vraie Source, je l'avais sentie....j'avais ressenti une telle colère...
Il ne me restai plus qu'a partir, fuir, quitter Tear où je ne pouvais rester....je devais rejoindre Tar Valon au plus vite.
Je ne rentrai pas même à la chaumière, "je ne manquerai à personne me disais-je"...et puis j'avais toujours eu un caractère très indépendant. Alors que je quittai la puissante forteresse, j'entendai hurler:"elle est là! c'est elle!
l'homme avait appelé des renforts...on me traquait.
Je volais alors une jument et fuyais... fuyais pendant des jours, les hommes me traquant sans cesse.
Au bout de semaines et de semaines de fuite, traquée sans cesse, j'arrivit à Tar Valon et, après avoir été éblouie par la beauté de la cité, me rapellai que des hommes étaient à mes trousses et du pourquoi de ma venue ici, surtout que d'autres événements étranges s'étaient passés depuis mon premier contact avec la Vraie Source. De plus, j'avais rencontré en chemni un homme étrange et mystérieux qui m'avait défendu alors que l'on m'attaquait... a la fin du combat, lorsqu'il m'eu débarassé de tous mes assaillants, je partis au galop sans lui dire un mot, rien de plus qu'un merci murmuré..je ne tenai pas à devoir me justifier...et il avait un regard qui m'avait...troublé. A Tar Valon, je rencontrai alors une Aes Sedai, qui me repéra tout de suite grâce au pouvoir unique et qui me conduisit ici. En passsant par les jardins, alors que je mémorisais tous les détails des lieux où je me trouvai, je croisai a nouveau ce regard....il était donc lige...ou apprenti lige.
Le soleil vient à peine de dissiper l’ombre de la nuit, quand le Barbare sort de sa caverne à longues enjambées. Après avoir humé l’air matinal avec une expression de dégoût, il emprunte en courant le petit sentier qui descend de la colline jusqu’à la Tour Blanche.
Une heure plus tard, il arrive en vue de la grande bâtisse. Les silhouettes des gardes se profilent sur les remparts.
- Halte-là, Barbare !
- Je désire voir Dame Méliane. Le plus rapidement possible.
- Elle est occupée.
Passablement énervé, le Barbare avance d’un pas. Des arcs se pointent dans sa direction. Il s’arrête. Se rappelle que la diplomatie est parfois nécessaire. Marmonne quelques injures.
- Bien. Dites-lui alors que je souhaite savoir où se trouvent les corps de Dame Aramina et de ses compagnons. Que je souhaite aller les chercher si ce n’est pas déjà fait. Que je souhaite participer à la cérémonie funéraire. Que je souhaite… Etre présent auprès d’elle si elle veut de mon réconfort . C’est tout. J’attendrai sa réponse ici.
Le Barbare s’assoie dos à un arbre, ferme les yeux et se met à ronfler bruyamment.
loin de la Tour Blanche, la rumeur se propage: "les Aes Sedai seraient détruites". Certains dans le peuple se réjouissent déjà de la mort des sorcières. Face aux éclats de rire des quelques Blancs Manteaux, un ménestrel courbé se fait plus petit, et préfère se retirer de la taverne où il devait se produire.
Rejoignant discrètement les écuries, il s'empare d'un cheval, pour un long voyage vers la Tour.
Vérité, rumeur exagérée ? En tout cas, cette nouvelle méritait d'être vérifiée. Comment s'était-elle propagée ? Certainement pas un ménestrel de ma connaissance.
De grands bouleversements, si ce coup de tonnerre était avéré, s'annoncent. Un ménestrel ne peut les ignorer.
Aux premières lueurs de l'aube, une silhouhette se faufile entre les gardes dans le grand hall de la Tour. Elle répond d'un hochement de tête à leurs interrogations et ils lui ouvrent immédiatement un passage. Les lourdes portes de la Tour s'ouvrent.
Malgré l'insistance des gardes, la nouvelle Amyrlin refuse d'être accompagnée et leur assure qu'elle restera dans l'enceinte protectrice de Tar Valon.
Serrant sa cape contre elle pour tenter de se protéger du froid matinale, elle finit par canaliser pour réchauffer quelque peu l'air autour d'elle. Contournant le grand arbre de la place principale, elle apperçoit bientôt l'élu de son coeur.
Il git assoupi, étendu contre un arbre, ne semblant pas souffrir du froid, une expression bienheureuse sur son visage.
Elle vérifie que personne ne la suit, mais découvre bien vite qu'un petit peloton de gardes a désobéi à ses ordres et l'observe à quelques mètres.
Soupir.
Elle retourne vers les gardes et leur explique qu'elle aimerait être femme au moins aux premières heures de l'aube. Elle leur garanti ensuite qu'elle sera Amyrlin pendant le reste de la journée. Les gardes rougissent et tournent bien vite les talons, ils ont visiblement compris l'allusion.
Elle retourne auprès de son cher et tendre et lui caresse doucement le menton barbu pour le reveiller.
Mon amour, vous vouliez me parler ? D'ici quelques minutes je devrais présider le conseil extraordinaire de la Tour, mes nouvelles fonctions m'emporteront alors loin de vous pour plusieurs heures. Que puis-je pour vous ?
Son odeur. Sa chaleur. Et quelque chose de différent maintenant. Plus que la tristesse, ou la colère,… autre chose. Quelque chose de froid… le souffle du pouvoir qui me fait frissonner. Saura-t-elle garder la chaleur de son cœur ?
A moi d’entretenir cette flamme
J’ouvre les yeux et lui adresse un sourire malicieux.
Que puis-je pour vous ? Ce n’est pas du jeu, Dame Méliane ! Vous m’avez volé ma réplique ! Donc, je vous la retourne. Comment moi, simple Barbare, puis-je vous aider dans l’épreuve que vous traversez ?
C’est difficile. C’est différent maintenant. Comment faire ? Je dois surveiller chacun de mes mots. Je voudrai lui parler d’elle, de ce qu’elle vit, de la mort d’Aramina, de ce qui viendra par la suite… Elle se pose déjà trop de questions pour le moment. Pas la peine que je rajoute les miennes.
Je meurs d’envie de me lever et de la serrer dans mes bras, de l’embrasser.
Elle aussi, mais je sens que…
Des regard sont sur nous… pourquoi ?
Basta !
Je me lève et la saisit par la taille. Je me penche vers son visage et répète.
Ouf, j'avais craint qu'elle ne veuille rester proche de la Tour. Je ne peux pas la défendre contre les Gardes ou une Aes Sedai. Maintenant, la réconforter et installer un camp provisoire loin dans la forêt. Je vais demander à ma meute si ils peuvent m'aider pour ce soir, en montant la garde et en m'apportant une part du produit de notre dernière chasse.
Suivez-moi, je vais établir un camp pour la nuit, plus loin dans la forêt. N'ayez crainte si vous voyez ou entendez des loups autour de vous, ce sont des amis.
La caverne du Barbare serait elle taillée dans le Mont-Dragon
Ben quoi ? ça pose problème ? Si c'est nécessaire, j'ai botté les fesses au dragon et j'en ai fait des petits batonnets de surumi, nan mais oh !
Parce que autour de Tar Valon sinon c'est des plaines
Rooo l'autre ! quel rabat-joie !
Bon si le coup du surumi de dragon n'est pas crédible, j'ai porté des rochers sur mon dos pour la construire ma caverne ! Va pas m'embêter avec des détails comme ça, le wolfmaster (et il y a des forêts dans tes plaines ?) !
Quoi ? C'est pas crédible non plus ?
Bon allez ! Une ch'tite colline ? y en a bien une que vous avez oublié dans la plaine ?
Devant son "sourire malicieux", je me sens faiblir. Plus il parle, plus je sens mes bonnes résolutions disparaître. Lorsqu'il me prend dans ses bras, je n'y tiens plus et je fonds en larmes.
"Les gardes de la Tour ont ramené son corps hier. Je les avais envoyé à sa recherche n'ayant plus de nouvelles d'elle depuis plusieurs jours. J'ai du l'inspecter pour découvrir les causes de sa mort. S'était horrible JB. Elles s'est jettée dans le vide et elle n'a rien fait pour amortir sa chute. Je ne comprends pas.
Les gardes ont trouvé aussi le corps de Ménélon et de Curunir. Ce dernier était copmplètement dépecé. Des Trollocs sans aucun doute. Mais Aramina n'aurait fait qu'une bouchée de Trollocs. Il y a avait autre chose JB. Quelque chose qui a su la couper de la source et la projetter dans le vide ou qui lui a fait si peur qu'elle a préféré se donner la mort."
Je me dégage de l'étreinte rassurante. Je commence à marcher de long en large
Et tous ses regards sur moi, toutes ses responsabilités. Pas le droit de faiblir, pas le droit de pleurer. On dirait qu'ils attendent tous après moi, comme si je savais quoi faire ! Les gardes attendent des ordres, la maîtresse des novices des instructions, les ambassadeurs de toutes les provinces commencent à arriver à la Tour et me demande. Les novices... je lis les questions dans leur yeux.
J'ai tellement peur. Si vous saviez. Et je ne peux même pas le montrer.
Je ne sais même pas comment la nouvelle de sa mort s'est répandue ! J'avais demandé la plus grande confidentialité aux gardes et voila que la nouvelle plus vite qu'une flèche traversant les cieux a été colportée à des milliers de lieues d'ici !
s'emporte, fait de grands gestes Je devrais je suppose faire une annonce officielle. Convier l'ensemble des délégations des communautés en session extraordinaire... Oui, je devrais...
S'arrête soudain Je suis désolée de vous ennuyer avec ça mon cher Barbare. Mais, avec les évennements de ses derniers jours, vous êtes une des rares personnes à qui je peux encore parler à coeur ouvert. J'ai tellement besoin de vous.
se love dans les bras du barbare, enfoui sa tête contre le cou musclé et chaud de l'être aimé, profite de quelques minutes de sérénité
Je l’écoute attentivement sans vraiment comprendre le sens de ses paroles. Elle est si décontenancée… pourtant je sens en elle le pouvoir de surmonter tous les obstacles. Un pouvoir que je trouve dangereux.
Je ne sais pas si ma « magie » fonctionne en ce lieu, mais je fais comme les Barbares me l’ont enseigné.
Je la serre dans mes bras avec tout l’amour que je ressens pour elle.
Je laisse s’ouvrir mon cœur et mon esprit.
J’essaye de la réconforter avec la chaleur de mes sentiments.
Je lui insuffle la sérénité et la sécurité dont elle a besoin.
Mon affection l’enveloppe, la réchauffe.
Je ne sais pas si la magie du cœur a un quelconque effet sur elle. Mais, au moins, j’aurai essayé.
J’espère que ce maigre réconfort lui sera utile.
Je respecte son silence pendant un moment, mais les mots, toujours si dérisoires à côté de nos sentiments, franchissent à nouveau la barrière de mes lèvres.
Je serai toujours là, auprès de vous. Vous pouvez vous appuyer sur moi, je ne ferai pas défaut. Vous pouvez puiser dans ma force, elle n’est là que pour vous.
Je crois que vous avez besoin de calme. Ne précipitez pas les évènements.
Je ne connais pas vos coutumes mais pour moi, l’heure est au deuil.
La mort de Dame Aramina a bouleversé la trame de ce monde. C’est peut-être pour cela que la nouvelle s’est répandue si vite.
Pour le moment rien n’est plus important que cela.
Vous avez perdu quelqu’un de cher. Il ne faut pas l’oublier si vite.
Organisez les funérailles, prenez le temps de le faire.
Prenez le temps de rendre hommage à des amis disparus.
C’est le moins qu’on puisse faire.
Le reste peut attendre.
Faites patienter vos novices et vos ambassadeurs.
Faites votre deuil et réfléchissez à l’avenir.
Un doute m’assaille… ces dernières phrases viennent-elles du Barbare ou du Seigneur de Guerre ? Sous l’aspect réconfortant, n’y a-t-il pas le cynisme du politicien et de l’intriguant ? Gagner du temps, renforcer ses positions, repérer les mouvements de chacun, observer, analyser,… et frapper…
Je me mords les lèvres.
Est-ce de cela dont elle a besoin ?
Est-ce cela que je veux ?
Les choses changent… et moi ?
Les routes sont longues depuis le Sud. Le Ménestrel y chemine lentement mais les rumeurs, elles, volent. Il se dit que le Ténébreux aurait conquis la Tour Blanche, que les Soeurs en seraient esclaves, que l'Ajah Noire se serait dévoilée... Que doit-on en penser ?
Une chose est certaine, la dernière Soeur que j'ai vue à Tear semblait aussi perdue que moi. Et me voila maintenant en Cairhien. Cela fait longtemps que je n'avais plus remis les pieds chez moi mais si ces rumeurs ont une part de vérité, il est peut-être temps pour moi d'affronter le passé.
Lève les yeux vers le visage aimé, se hisse sur la pointe des pieds, embrasse tendrement le barbare. Cela m'est très précieux de savoir que je peux compter sur vous.
Vous avez raison. Le trône de l'Amyrlin et ses obligations attendront. Il me faut d'abord dire aurevoir à ma chère amie comme il se doit. Je vais organiser des funérailles dignes de sa mémoire. Je pensais laisser cette tache à la maîtresse des novices, faute d'en avoir la force, mais je dois le faire moi-même.
s'apprête à partir, se retourne soudainement Il y a ...
Il y a tant de choses que j'aurais voulu lui dire.
Je m'en rends compte maintenant qu'elle n'est plus ...
Parfois on croit que les choses sont tellement évidentes qu'il n'y a nul besoin de les formuler. Et pourtant ...
Je n'arrête pas d'y penser.
Je ne voudrais pas reproduire deux fois les mêmes erreurs.
Se retient de ne pas courir derrière elle.
Reste un long moment immobile, un bête sourire aux lèvres.
Attends que les portes de la Tour Blanche se soient refermées derrière Méliane.
YIIIIIIIIIIIPEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!!!
Saute de joie, fait des sauts périlleux, se ramasse, recommence.
Remarque les passants qui l'observent d'un air au mieux surpris, au pire furieux.
S'arrête.
Essaye de reprendre une attitude digne de la gravité de la situation.
YIIIIIIIIIIIIPEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!! quand même.
[RP OFF - note RdT]
(réponse au post de l'Amyrlin dans Annonces)
Dans New Spring, il y a les funérailles de Tamra Aes Sedai, feu l'Amyrlin, ainsi que le test pour le châle de Moiraine Sedai.
Je ne pense pas que la Tour dispose d'une crypte, le dernier sous-sol est la pièce où sont testées les Aes Sedai. Cela dit, c'est vous le chef
[RP ON]
rrrrrrrrrrr.
Oui j'ai décidé, c'est la nuit. C'est pas moi qui ronfle, moi je monte la garde sur le sommeil de la jeune fille à mes côtés
(NB si ça avait été moi ça aurait été RRRRRRRRRRRRRRRRRR )
???
"Cher" frère loup. Effectivement, vous ne connaissez pas toute la ville de Tar Valon et encore moins les dédales profonds de la Tour blanche.
C'est tout ce que j'ai à vous dire.
(non mais, on va pas se laisser emm%ç@"# par un chien sauvage !!! Quoi ? C'est le ouebgod, oui, bon et bien m'en fous, j'veux pas qu'il m'casse mon trip).
Au fait !
Elann !
Tu as pourri le groove de l'Amyrlin ?!?
Jetter le par la fenêtre windows !!!
L'escorte de cent hommes avance au pas en sortant de Shol Arbela, capital de l'Arafel, et les trompette sonnent aux portent de a ville pour saluer le départ de Paitar Neramovni Nachiman, béni par la Lumière, protecteur des Roses, mon roi, seigneur et ami. A ses coté sa soeur, Kiruna Sedai fait tranquillement avancer sa jument blanche et à peu de distances suivent ses trois liges. Si son visage est la sérénité même, comme c'est toujours le cas chez les Aes Sedai, ses yeux trahissent sa détresse, son Amyrlin, celle qu'elle appellait Mère, a quitté le Dessin.
Le vent qui se lève fait sonner les clochettes accrochées aux cheveux des soldats, donnant à la scène un aspect encore plus sombre. Sur mon ordre la compagnie se met en route. Les funérailles d'Aramina Sedai auront bientôt lieu et le roi tient à y être présent.
Le fait de revenir à Tar Valon m'emplit de crainte mais le Saidin ne se manifeste encore que très peu pour le moment et j'arrive presque à controller sa venue. Au moins la folie ne m'a pas encore touché, la Lumière m'en préserve. Flattant l'encolure de Baijin,un cadeaux qu'un apprenti lige m'a fait il y a bien longtemps, je jette un dernier regard sur ma capital et au loin sur les montagnes qui bordent la Dévastation. Des nuages sombres couvrent l'horizon, peut-être un mauvais présage; mais, après tout, les nuages sont toujours sombres au dessus de ces montagnes de malheur. Réajustant les deux lames qui se croisent dans mon dos, je lance l'étalon gris au galop rattrapant la tête du cortège, Tar Valon nous attend.