La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Je n'ai pas osé rentrer chez moi à Cairhien. Plus rien ne m'y attend depuis bien longtemps. Poursuivant mon chemin vers le nord, je passe en Andor et me rapproche de Tar Valon.
Je sais que j'ai juré de n'y plus remettre les pieds dans une autre vie mais je dois savoir si l'Ajah noire est à l'origine de tout ce tumulte. Peut-être y retrouverai-je certains de mes vieux compagnons de route ?
La rumeur enfle. Partout où je m'arrête, des versions plus saugrenues les unes que les autres surgissent. Je ne peux nier que certaines auraient pu être de mon fait, mais la plupart dépassent mon entendement. Sorcières, Aiels, trollocs ... Quel mélange !
Seul fait qui semble avéré, la mort de l'Amyrlin ...
Quel drame !
Seules les circonstances m'apparaissent encore troubles. Là aussi, contradictions: une horde de Trollocs sur Tar Valon, une rebellion de certaines Aes Sedai, un Lige ami du Ténébreux, le Dragon même ...
Enfin, je serais bientôt à Tar Valon.
Mes compères, ménestrels, saltimbanques, et rimeurs de tout poil, auront certainement d'autres éléments.
Reprend la route apres un repos bien merite dans mon stedding.
Arrivé dans la premiere auberge tous les hommes parlent de la mort de l'Amyrlin, d'armées de trollocs aux portes de Tar Valon.
Après avoir parle avec grand nombre de voyageurs sur la route de Tar Valon, les nouvelles sont de plus en plus noires.
Pressons le pas, la Tour Blanche n'est plus si loin. Vérifie qu'il a tout le materiel pour ecrire et retrouve au fond de sonsac de voyage son vieil appareil photo.
Nous sommes arrivé en vue du Mont Dragon ce matin et mon roi est allé prendre ses quartiers dans un palace de la ville. Je lui ai fait mes adieux, il est possible que je ne retourne pas en Arafel avant un bon moment maintenant. J'ai laissé le commandement à un vieux soldat qui saura mener les hommes.
J'ai maintenant besoin d'anonymat, trop de rumeurs circulent à mon sujet là-bas, à Shol Arbela. Des trollocs qui tombaient inexplicablement à terre en plein milieu d'un combat, des eclairs qui zèbraient un ciel sans nuage, et à chaque fois, je dirigeais l'attaque. Durant les premiers contacts, le Saidinagissait souvent comme de sa propre initiative.
Mais tout cela est fini maintenant, j'ai quitté mon pays et plus jamais je n'emmenerais les Roses au combat.
Assis sous un arbre à quelque milles de la Tour Banche, je contemple l'oeuvre du Saidin, marquant le point où un des derniers Aes Sedai mâle est mort. Le Mont Dragon, là où renaîtera celui là même qui l'a crée à sa mort: Lews Terin Thelamon, Seigneur du Matin, plus connu et craint sous le nom de Dragon.
Le glas sonne au sommet de toutes les tours de Tar Valon, il est temps de se mettre en route, la cérémonie va bientôt commencer.
Nous nous sommes éloignés de Tear, décidant pour un temps de nous rendre à Tar Valon. Nous devons savoir si les rumeurs sont vraies, et plus encore cet évenement de taille pourrait signifier le retour du Car'a'carn. Une piste vague certes, mais une piste. Il sera nécessaire de vérifier si la Tour est stable. Si les Remparts Etincellants tombent, les Aiels seront seuls au combat, et je n'ose envisager cette éventualité...
L'Amyrlin est morte. Si cela est vrai, je vais suivre mon frère dans la route de Tar Valon. Rester à Tear ne servirait à rien, je veux savoir ce qui se profile et ce que cela signifie. Le Car'a'carn est peut-être de retour, mais si l'Amyrlin a bel et bien été tuée, la Tour blanche a besoin de notre soutient, malgré le risque d'être utilisés. Je veux aller à Tar Valon pour comprendre ce qui s'est passé et pour ainsi agir en conséquence.
RP OFF: Perso ça reste du background (en partit du moins), mais je pense que ça viens du fait que c'est ici qu'Aramina Sedai à annocer sa mort. Mais ne gachons pas un topic ou le RP fonctionne aussi bien.
Nous sommes en plein midi, Claire se repose tranquillement sur le lit improvisé , dans un petit campement soigneusement caché..Le vent souffle et amène avec lui les feuilles mortes, la poussière et..les odeurs ! Odeurs fétides, bien pire qu'un mont de marmites attendant d'être lavées, comme des relents de vieilles chaussettes restées trop longtemps sur les pieds d'un blanc manteau, on pourrait se croire dans une poubelle exclusivement réservée au pâté pour chien périmées, un air aussi nauséabond que les endives cuites de la Tour Blanche !
Pas de doutes possibles, quelque chose rôde autour de la Tour...
Bon je remonte ce sujet. Ca fait très longtemps que DS, le vil Réprouvé, nous a promis son background, pourquoi il est tombé dans les Ténèbres ... et toujours rien !
Après avoir modifié deux trois points par rapport à la communauté des frères loups, voici mon background, désolé il est un peu long,
je me souviens de mon enfance dans un petit village qui s'appelle Marundi, près de Chachin. J'ai été élevé par mes grands parents maternel, les Garonda, après la mort de ma mère, j'avais deux ans. La veille de mes 4 ans, mon grand-père s'est disputé avec sa femme (sa deuxième épouse,elle ne m'aimait pas, une bouche de plus à nourrir!) et il m'a enfilé mon manteau et m'a mis dans le chariot pour sortir. Nous avons rouler toute l'après-midi pour arriver
dans la ville de Canluum. Il s'est arrêté devant la porte de la caserne des gardes, et a frappé à la porte. Le capitaine des gardes est sorti pour voir ce qu'il voulait, et je l'ai entendu lui dire : « je rapporte le gamin à son père, sa mère est morte et les temps sont trop dur pour nourrir un marmot qui ne rapporte rien! ». Sur ces paroles, il donna un paquet au capitaine
me prit dans ses bras, il me regarda dans les yeux un moment et me dit:
« peut être ici tu sera mieux, mon garçon. »
et il me donna au capitaine, il repartit au petit trop, me laissant perdu avec cet homme que je ne connaissait pas.
Il me fit traverser la cour du château et après avoir traversé de nombreux couloirs, me fit attendre dans une petite pièce. Au bout de quelques minutes, un homme est venu, il m'a dit:« je suis Milan, le frère de Varan Marcasiev, il parait que tu es son fils illégitime et d'après cette médaille
(qu'il tenait dans sa main) cela est vrai. Mais tu n'es qu'un bâtard et tu ne peux pas prétendre au rang de ton père. Aussi je vais te trouvé un maître, tu apprendra un métier et tu suivra des cours pour lire et écrire. C'est tout ce que je puis te donner. »
Il me tendit la médaille, et il ajouta: « passe voir la couturière et le coiffeur et repasse me voir me voir demain matin! nous irons te présenter à ton maître. »
Ainsi je fus ballotté dans le château, habillé, nourrit, nettoyé et je dormais dans un dortoir avec les soldats de la garde.
Le lendemain, Milan me convoqua dans son bureau et après avoir fini de se raser, me fit signe de le suivre.
Il m'emmena vers les écuries, traversant les box, et autre chenils, et volières, vers un tout petit appartement.
Il tapa 3 fois et une voix rauque nous autorisa a entrer.
Milan me présenta mon maître, maître Emerin . Celui ci était très connu du château et très respecté. Il avait du être un grand guerrier étant jeune.
Et mon apprentissage commença, avec les chevaux, et le soir je dormais dans un box libre, et c'est comme ça qu'une chienne berger et toute sa portée, sont venu habiter avec moi. Elle avait dû croiser la route d’un loup, car ses petits avaient l’ai mi-chien, mi-loup.Avec un des chiot que je baptisais Joce, je jouais à cache-cache et à se battre en se mordillant les oreilles. Une grande amitié nous liait.
Jusqu'au jour ou Emerin repéra se manège et qu'il me dise: « tu n'es pas un cabot, petit, arrête de te rouler dans la paille avec ce chien! je ne veux plus te voir dormir comme un animal, je vais te donner une chambre. »
Et mon apprentissage repris de plus belle, j'appris a dresser les chevaux et les faucons, je devais avoir un don pour cela, car j'y arrivais facilement et avec de superbes résultats. J ‘apprenais aussi à lier et a écrire et a me battre, à l’épée ou au bâton de combat, (que je préfère !).
Mais je gardais mon amitié secrète avec Joce, et nos méthodes avaient changés, pour ne plus être vu!
Un signe de tête, un clin d'œil, et même des fois sans se voir, nous arrivions à communiquer! Je mettais cela sur le compte de l'habitude.
Vers l'age de 8 ans, alors que j'étais sensé brosser un cheval, mon maître me surprit en train de me concentrer,comme en train de rêver, mais en voyant débarquer Joce d'un seul coup sur moi, son regard se mua en deux trous sombres! « Arrête cela tout de suite, espèce de bâtard ingrat, faire cela, ici, avec moi!! tu veux me faire honte!! »,
il m'attrapa d'une de ses mains de forgeron et de l'autre Joce et me jeta dans ma chambre et la ferma à clef!
Mais au travers de la cloison j'entendis le crissement d'une épée qui sort du fourreau et un rapide glapissement, mais plus que tout, je sentis ce manque en moi, ce lien tranché à vif, Joce n'existait plus, comme une partie de moi disparue.
Mon existence repris néanmoins, au bout de quelques mois, mon maître oublia, et me ré enseigna. Mais moi je n'oubliais pas et je n'osais pas poser de question sur cet étrange pouvoir que je devais avoir, vu qu'apparemment ce don était mal vu.
Un jour de ma 12eme année, Emerin m'envoya au marché, acheter des herbes médicinal pour des cataplasmes qu'il devait faire à une jument. Je flânait donc sur la place du marché, les yeux émerveillés par certains étales de marchands criant que leurs bijoux venait de plus loin que la mer des tempêtes, ou que ces étoffes étaient tissées de l'autre coté de l’échine du monde!!.
Quand tout à coup, je m’arrêtais devant l’étale d’un vendeur d’animaux, attiré par ce regard de haine pure que je lisais sur ce jeune loup dans la cage !
Je me bouchais les oreilles :
« mordre ! ! ! ! ! !sang ! ! ! ! ! !faire mal ! ! ! ! » ces mots, ces hurlements étaient dans ma tête ! !
alors avec mon esprit j’essayais de le parer,
« tais toi ! ! ! ! ! ! arrête ! ! tais toi ! ! » et en même temps que ces mots des images dans ma tête,
je plaquais ce loup à terre en lui mordant la gorge ! !
Et le loup stoppa son assaut, et il glapit dans le coin de sa cage !
J’étais haletant, complètement perdu, mais je ne relâchais pas l’image. Le loup repris plus bas :
« mordre, sang…. » et je lui envoyais l’image de mes ongles dans son pelage ! !et il se tue.
Je vais t’aider lui dis-je !
Sur l’étale, il y avait aussi des cages avec divers oiseaux dont je n’avais jamais entendu parler !
Alors je demandais au vendeur, combien coûte celui-là ? et combien celui-là ?
Je repérais le plus cher et je fis semblant de taquiner l’oiseau au travers des barreau et je fis sauter le loquet qui retenait sa cage fermée !
Tout en occupant le vendeur,je vis l’oiseau ouvrir sa cage, et sauter à terre. Je m’écriais : « l’oiseau ! ! il s’échappe ! ! »
Et l’oiseau commença à sautillé en s’éloignant, avant de se dégourdir les ailes, toujours en allant plus loin, le vendeur le poursuivant !
Avec mon poignard, je fis sauter le loquet de la cage du loup et celui-ci se sauva a travers le marché, en créant une hystérie totale ! ! et moi je ne tardais pas non plus ! !
Sur la route du retour au château, j’aperçu le loup au loin, il me regardait. Je ne ressentais rien.
Mais quel est ce don étrange ? Je peux entrer en contact avec les loups ?
Je me fis disputer pour avoir oublier les herbes, mais je n’oubliais pas ce loup !
2 jours plus tard je m’aventurais dans la campagne où j’avais aperçu le loup pour la dernière fois.
J’entendis une longue plainte, et je me dirigeais vers le son. Une vielle cabane, lui servais d’abri, il était tapis en dessous du planché et défendait l’entrée. Je sentais et j’entendais : « ennemi, mordre ! ! ! ! », je lui répondais, ami, aider toi, viande ?
Il répondit, viande, manger ! !
Alors pendant plusieurs jour, je lui apportais des restes de mes repas, mais je m’aperçu que cela n’était pas suffisant pour nourrir un loup mal en point et en pleine croissance, et je commençais a voler des morceaux plus gros dans les cuisines.
Au fils du temps notre lien se renforça, ce n’était pas de l’amitié, mais il me respectait, je méritais sa confiance.
Quand il fut de nouveau sur pied, capable de courir, je lui dit de se sauver que c’était dangereux de rester aux abord du château !
Mais, j’entendis, qui manger ? ? ou viande ? ? Un loup élevé en captivité, ne sais pas se nourrir tout seul, je devais lui apprendre, mais comment faire ? je lui appris a chassé, comme un homme, en lui disant de se servir de son odorat en plus ! !
Mais son apprentissage, fut le mien aussi, plus je chassais avec lui, plus mon odorat était développé, plus je percevais finement les sons et je perfectionnais ma vision nocturne ! !
Après 3 mois, il savait se débrouiller sans mon aide et perfectionnait ses techniques de chasse.
Nous jouions de longues heures a nous battre comme des chiffonniers .
Plus je passais de temps avec lui, et plus je me sentais loup, je finissais par partager les lapins avec Hustler
J’avais de plus en plus de mal a resté moi, il me fallait du temps pour retrouver mes habitudes d’homme ! !
Un soir que je rentrais trop tard après une chasse, mon maître m’attendait à la porte de l’écurie.
Sa tête se transforma, lorsque, arrivant dans la lueur de sa torche, il vit ma figure et mes chausses couvertes de sang et de poils ! ! Il m’attrapa, me traîna dans un box, m’arracha ma chemise, et sorti son ceinturon de ses chausses, pour me donner une correction ! « les gars comme toi, on les pends et on les brûle pour être sur qu’ils ne se transforme pas en loup ! ! !
Mes cris durent alerter Hustler, qui hurla dans la plaine proche de la cabane, et de l’entendre, il fallait que je le rejoigne ! !
Je poussais de cris horribles et des hurlements digne du loup et les chevaux alentours commencèrent a ruer et a démolir les portes de leurs box ! Emerin jetant un regard à ce qui ce passait, j’en profitais pour le pousser et me sauver dans l’écurie. Je sautais sur le dos d’un étalon et avec le reste de l’énergie qui me restait, je fonçais dans la nuit.
Par la petite porte dérobée par laquelle je rejoignais Hustler d’habitude, je débouchais dans la plaine en contrebas du château et ce dernier me rejoignit. « On va vivre une grande chasse mon frère » me dit-il. Mon frère ! il était ma seule famille désormais. On ne s’arrêta qu’au petit matin, pour dormir, et je laissais l’étalon repartir, pour ne pas être recherché pour vol en plus de mon don ! ! Nous avons dormis toute la journée dans un roncier et chassé la nuit, avant de nous remettre en route vers le sud. Hustler voulait me ramener vers son pays, vers sa meute.
Nous avons voyagé comme ça, pendant des jours, mais je n’avais jamais faim et jamais froid avec lui !
Une fois que nous faisions une pose près d’un étang, je vis mon reflet dans l’eau calme! J’étais sale, crasseux, mes habits déchirés et une drôle de lueur dans les yeux. Il faudrait faire attention, sinon je ne pourrais plus jamais passer dans un village, ou parmis les hommes. J’essayais donc de me laver et d’arranger mes habits, au mieux on me prendrait pour un mendiant.
Et voilà comment à 13 ans je me retrouvais errant sur les routes, sans d’autres affaires que ce que j’avais sur moi et Hustler. Mais ne sachant où aller, nous sommes allé en direction du sud, toujours pour s’éloigner de ce pays que je voulais oublier ! ! Nous avons traversé tout le Kandor et nous avons croisé la route pour Tar Valon.
Pendant que nous longions cette route, à l’abri des sous-bois, je vis au loin un chariot et je décidais de demander au conducteur de me prendre à son bord, le plus loin possible dans la direction qu’il suivait.
Celui ci accepta et je me retrouvais sur un tas de pommes de terre , Hustler suivant facilement le train du chariot.
C’est comme cela que nous arrivions en vue de Tar Valon avant la fin de la journée. Le paysan me lança : « c’est là que j’m’arrête gamin, j’espère que tu trouvera un autre moyen pour poursuivre ta route ! ! ».
Je le remerciais et m’éloignais en marchant, et dès que je fus hors de sa vue, je m’élançais vers les sous-bois rejoindre mon loup.
Il va falloir que je trouve du travail lui dis-je, pour pouvoir continuer à voyager. Je vais essayé de trouvé une place de garçon d’écurie le temps de gagner assez d’argent, je te retrouverais tous les soirs ici !
Hustler ne compris pas pourquoi j’avais besoin de travailler ! Mais c’était aussi une manière de m’accrocher à mon humanité !
Je m’élançais donc vers la ville, en ce début de soirée, la pénombre cachera un peu mes yeux si un quelconque aubergiste me regarde de plus près !