La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
J'essaye de ne pas trop bouger, comme on me l'a appris. La lune n'a pas entièrement disparu derrière les nuages. Pour l'instant, les bruits rassurant de la forêt sont présents. J'entend parfois le rire d'un homme que je commence à connaitre. Mais tous ont peu à peu regagné leur tente. Je commence à m'engourdir.
Je suis une fois de plus tout a mon ouvrage, tranquillement dans ma tente, une pipe à la bouche.
Nous serons dans moins d'une semaine dans le Ghealdan, et notre bannière sera prête.
J'étais impatient d'arriver à bon port, notre bannière flottant au vent.
Ouai, elle sera prête, et on sera beaucoup plus classe avec ça !
Bien sûr ce n'était pas un ouvrage de première qualité, mais j'y avais mis beaucoup de soin et le travail bien simple était de bonne facture. Les bruit à l'extérieur se faisait de plus en plus rare, les hommes profitaient toujours de leur soirée mais ils commençaient tout de même à se mettre en configuration de mission. Ce n'était pas plus mal, qu'ils prennent du repos tant qu'ils le pouvaient encore.
Merendon avait quitté Cairhien il y avait de cela quelques semaines maintenant. Il avait laissé derrière lui sa mère, le palais, tout ce qu'il connaissait. Emportant avec lui son épée, quelques vêtements, une bourse et quelques lettres de change, il avait galopé vers le Sud sur son cheval bai, tout de détermination vêtu. IL voulait savoir, il voulait être rassuré.
Suivant le cour de L'Alguenya, il avait ensuite pris vers l’est, traversé Caemlyn rapidement et pris vers le Lugard. Quelques jours plus tard, il traversait le cours de la Manetherendrelle et se dirigeait vers ce qu’il savait être le Ghealdan.
Lui qui n’avait jamais quitté Cairhien, il découvrait le monde en y errant pour y trouver une réponse, une simple réponse qui dissiperait tout doute et toute inquiétude. Quelqu’elle pouvait être, savoir lui serait un réconfort indéniable. Il se moquait de l’issue qui serait engendrée par la réponse, ce qu’il voulait était l’assurance de connaître, d’être fixé. Tout simplement. Encore fallait-il qu'il trouve l'endroit où se tenait cette réponse.
Mais c'est seulement à ce moment là, quand il découvrirait qu'il serait alors capable d’agir et de prendre en main son destin.
Il suit maintenant la route qui mène au Ghealdan, au pas, se laissant bercer doucement par le lent mouvement du cheval. Il se laisse aller à ses pensées, lui qui les avait repoussées depuis le début de son voyage, grisé par ce sentiment de liberté qui l’envahissait. Ses cheveux noirs lui tombent devant les yeux. Son épée au coté cogne contre sa jambe gauche, sa cape l’entoure de sa protection, ses mains repose sur le pommeau de sa selle, enserrant les rênes avec négligence non dénuée d’élégance.
- Ce visage me hante mais... en même temps, il me rassure. Oui, il me rassure...
Il sourit légèrement, avançant toujours lentement sur la route entourée de forêt .
Je me suis endormie? Je me lève, chancelante, et apperçois un homme à cheval. Il m'a dépassé et se dirige vers le camp. Par le créateur! Je me relève et le rejoins en trois bonds.
[HRP] Arg, désolé, j'avais mal lu ton post précédent en croyant que tu étais encore dissimulée dans la forêt, alors je l'ai modifié pour le rendre cohérent. :s [/HRP]
Merendon sort de sa rêverie brusquement. Il relève la tête lentement et regarde autour de lui, étonné d'être appréhendé sur cette route qui parait si déserte. Il arrête néanmoins son cheval d'une simple pression de ses genoux. Il commence à faire sombre mais il regarde dans la direction dont lui semblait provenir la voix.
IL voit alors une jeune femme courir vers lui et le rejoindre. Bien qu'étonné, il n'en montre rien. C'est bien la première fois depuis le début de son voyage qu'il avoue cependant être surpris.
"- Bonsoir. Je me nomme Merendon Al Drenduin."
- Les politesses d'usage ne doivent pas s'oublier, même en pleine forêt.
"- Pourquoi me sautez vous dessus, en pleine forêt, sur cette route déserte ? "
IL sourit quelque peu, calme et tranquille.
- Je n'ai rien fait de mal pourtant.
[HRP] Pas grave: Non seulement Llewella n'est pas très efficace, mais, mais en plus elle est imprudente.......[HRP]
Je m'approche de l'homme, toujours sur mes gardes. La nuit promet d'être rude. Cet homme m'a dépassé, certes, mais il est sur la route... qui appartient encore à tout le monde. Et heureusement. Ce n'est pas sa faute si m'a surveillance a été prise en défaut. Sauf que le camp est là, à deux pas. Enfin, à sa voix, l'homme n'a pas l'air belliqueux.
D'une voix calme, malgré mon coeur qui bât encore à la chamade.
- Vous êtes à l'entrée d'un des camps de la bande rouge, l'armée du Dragon. J'ai crû que vous vouliez entrer. * voix radoucie* Je m'appelle Llewella. Le camp peut vous acceuillir pour la nuit si vous le désirez. Vous aurez de quoi manger.
Regard vers la nuit, noire. Le soleil ne viendra pas avant longtemps.
Merendon écoute avec attention les paroles de Llewella.
A la mention de l'armée du Dragon, son esprit tique. Il a des doutes sur ses capacités, sur ce qu'il a lu en Cairhien le concernant, mais avoir l'opportunité de rencontrer cette armée qui se prévaut d'être celle du Dragon l'apaise. IL cherche sa voie et il semblerait que la roue tisse son destin vers ce qu'il croit être son chemin. Soit.
- Le Dragon, souvent les gens frissonnent à la mention de son nom. Et pourtant je n'ai pas bougé. Peut être que je m'habitue à ce dont je doute et crois...
Il incline quelque peu la tête et regarde Llewella.
"- Un peu de compagnie ne me fera pas de mal pour cette nuit. Mon cheval montre des signes de fatigue, autant accepter votre hospitalité."
IL l'ose pas poser des questions sur cette armée. Il a entendu des rumeurs lors de son voyage, mais attend encore un peu avant de s'interroger.
"- Je vous suis. "
IL espère juste recevoir aussi bon accueil que celui de Llewella dans le camp.
Je prends son cheval par la bride et le caresse doucement, avant de reporter mon attention sur son maître. En souriant:
- Nous devons prévenir mon supérieur, Kelenvor. Il aime savoir qui se promène dans son camp. Ensuite, je vous mènerai dans un endroit où vous reposer. A cette heure, vous n'aurez pas beaucoup de compagnie, je le crains. Mais il y a de l'alcool et de la nourriture si vous voulez.* la curiosité est un vilain défaut, mais...* Vous entreprenez un long voyage en solitaire?
Tout en conversant, je les enmène vers le centre du camp. On passe devant une ou deux tentes. Un ou deux hommes en poste de nuit me font signe. J'apperçois la tente de Kelenvor.
"- Je comprends pour votre supérieur. Ils n'aiment généralement pas trop les surprises dans un camp. "
IL sourit, se rappelant une farce que l'un de ses amis avaient faite un jour d'entrainement. La surprise n'avait pas été très bien accueillie par le maitre d'arme.
Merendon se laisse alors aller à l'insouciance d'un bavardage agréable. Cela faisait si longtemps. D'un tappe amicale, il flatte l'encolure de son cheval.
"- Le simple fait de savoir qu'il y a des gens autour de soi même endormis dissipe quelque peu la solitude, même si on ne les connais pas. C'est comme... rassurant. "
IL poursuit, calmement, dissimulant son inquiétude à parler de son voyage, aux conséquences que cela pourrait avoir sur son destin si jamais ses hypothèses et ses craintes étaient fondées.
"- Mon voyage, j'ignore combien de temps il va durer. Cela dépendra de la façon dont la roue tisse. Si elle le veut bien, mon voyage ne fait que commencer. Et vous comment se passe le votre ? "
Voilà qui n'est pas très détaillé. Enfin je ne suis pas là pour juger des raisons d'un homme à aller sur les routes.
- J'espère que vous trouverez ce que vous chercher. Notre voyage? *je ris face à la nuit* Il se déroule assez bien depuis que nous avons suivi les pas du Dragon. Il n'y a pas grand monde dans cette partie de la forêt. On rencontre essentiellement des corneilles ces temps-ci. C'est bien tout.
Je m'approche d'une tente assez grande et frappe trois coups bien distinct.
- C'est la tente de Kelenvor. Il ne dort toujours que d'un oeil.
- J’espère aussi que je serai un jour fixé. Merci.
- Oui je l’espère vraiment, le doute ronge plus sûrement que l’inquiétude.
IL continue néanmoins chaleureusement :
- Je vous souhaite aussi de toujours faire un bon voyage, cela va sans dire.
Une tente assez grande leur fait face, tente à laquelle Llewella toque. Il s'arrête de parler, ne voulant pas déranger. Elle lui précise que c’est celle de Kelenvor, son supérieur. Quel accueil lui fera t-il ? Lui, un inconnu qui voyage seul en pleine nuit sur une route déserte. Il ne peut lui dire la vérité, bien que cette armée porte le nom de celle du Dragon. Rencontrer un homme qui est susceptible de canaliser n’est jamais bien accueillit, surtout quand cet homme avoue ne pas avoir conscience de ce qu’il est donc ne contrôle pas ce qu’il pourrait faire sans le savoir. IL ne peut avouer qu’il part à la recherche de réponses qui sauraient dissiper ses doutes sur son avenir, si du moins il en a un.
Ces pensées lui trottent dans la tête, mais il n’en laisse rien paraitre et sourit gentiment à Llewella.
- Je ne vais pas ressembler à un chien battu alors que mon voyage pourrait se poursuivre dans de biens meilleurs conditions. Ils disent être l’armée du Dragon, peut être pourrais je rencontrer des hommes capables de m’aider auprès d’eux ?
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
La réponse de Chant-du-soir la rassure. Mais comment pourrait-elle repérer les canalisatrices? A part Maelyne elle n'en avait jamais rencontré.
- Maelyne, Chant-du-soir me dis qu'il n'y a pas de canalisatrices dans les parages. Nous n'avons donc pas à craindre que quelqu'un te repère.
Tout en parlant à voix basse, Aenor perçois un mouvement et sent approcher deux deux-pattes. Bientot elle les voit apparaitre au tournant du chemin. Une femme, surement une sentinelle, et un homme à cheval, se dirigent vers le camp.
Voilà qui va retarder leur action.
- J'ai bien peur qu'à cause de ces deux-là, il nous faille attendre plus longtemps que prévu avant de pouvoir se rendre dans le camp. Ils risquent de reveiller du monde.
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
RP Off: Ouai comme tu dis! Mais bon en même temps on est toujours planquées dans la forêt. Tu risquais pas de nous voir!
On: *Même si nous ne pouvons encore rien tenter pour l'instant rien ne nous empeche de nous mettre en place en attendant.
- Maelyne, je pense que nous devrions nous mettre en place. Nous allons faire un grand tour pour eviter le camp et nous positionner dans la forêt vers les chevaux. Nous devrons rester discrètes. Il y aura des sentinelles. Fais le moin de bruit possible.
Aenor se retire de son poste d'observation en rampant. Après s'etre un peu plus enfoncées dans la forêt, les deux jeunes filles commencent à faire un large tour autour du camps pour ne pas se faire repérer.
[d10]
Malgrés le fait que Maelyne ai fait craquer une ou deux branches, personne ne se rend compte de leur présence et elles finissent par arriver dans la partie de la forêt qui longe les enclos des chevaux.
Là, Aenor repère deux sentinelles à quelque distance et les montre à Maelyne.
Elles se camoufflent un peu plus dans les fourrés et reprennent leur veille en attendant que le camp s'endorme.
Malgré l'heure je ne suis toujours pas couché. Penché sur ma table j'ai devant moi une carte du Ghealdan. Les derniers rapports indiquent que la situation n'est pas fameuse. La bande de gredins se faisant passé pour des fidèles du Dragon est de plus en plus active et de plus plus violente. Le roi est faible et il n'arrive pas à contenir les assauts des bandits. Comme si la situation n'était pas assez compliquexe, les rumeurs font états de mouvements de Blancs manteaux dans la région.
J'espère que ce sont juste des rumeurs...
C'est alors que je suis dérangé par trois coups à ma tente.
Shaevar a du oublier quelque chose...
Je me présente à l'entrée et découvre uen de nos jeunes recrues qui nous a rejointe à Lugard. Llewella je crois. Elle est membre des éclaireurs formés par Jibaï. Elle est accompagnée d'un homme que je n'avais jamais vu jusqu'à présent. Je le dévisage et me contente d'hausser un sourcil en direction de Llewella pour l'inviter à me dire ce qui se passe.
- Voici Merendon. Il était à l'entrée du camp. Il n'y a pas âme qui vive à des lieues à la ronde. Il devrait rester ici au moins cette nuit.
Je me pousse pour laisser le passage à Merendon afin qu'il se présente.
Merendon descend de son cheval après que Llewella ait toqué à la tente. IL se place quelque peu derrière elle, au coté de son cheval. Une silhouette apparait à l'entrée de la tente, la lumière qui émane de celle-ci lui permet d'observer l'homme qui se tient là. La mine sévère, son regard semble le jauger sans ménagement. Merendon le regarde, calme et serein. Rien ne transparait sur son visage, pas la moindre expression d'inquiétude ou de panique.
Llewella présente la situation ainsi que son identité.
- J'étais peut être certes à l'entrée du camp, mais je n'en avais pas conscience, il faudra que je lui indique ce petit détail qui fera la différence entre un espion et un voyageur.
Les présentations faites, Llewella s'écarte quelque peu. Merendon esquisse en direction de Kelenvor un salut militaire respectueux appris pendant ces classes en tant qu'écuyer et fils de noble au sein du palais du trône du soleil. Il attend que celui-ci lui adresse la parole. Il ne tient pas à le froisser plus qu'il ne le semble déjà étant dérangé en plein milieu de la nuit par un étranger.
Le jeune homme me fait un salut militaire, que je lui renvoie, et attends que je prenne la parole. Ce que je fais immédiatement.
"Bon je vais aller droit au but, je suis fatigué et de longues journées nous attendent. Etes-vous venu pour nous rencontrer ou êtes-vous seulement de passage ? Et si vous êtes un simple voyageur pourrions-nous savoir ce qui vous amène dans une région si troublée que le Ghealdan ?"
Si il vient nous rejoindre on le prend. Il m'a l'air d'avoir eu une éducation militaire, ça nous changera des débutants que nous avons recruter dernièrement même si ils apprennent plutôt vite. On le mettra juste sous surveillance dans les premiers temps. Si il ne vient pas pour nous, il ne doit pas venir non plus pour la Révolution... Il n'a pas la gueule de tous ces bandits trainant dans le coin. Il m'a même tout l'air d'un noble...