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Je laisse Morgheuz et Llewella ensemble. Visiblement Llewella a réussi à quelque peu communiquer avec la singulière jeune fille. Chose que je n'arrive pas à faire. Je retourne donc au camps pour les derniers préparatifs avant la nuit.
RPOff: La description du camp n'est pas très clair alors je récapitule succintement.
En bleu les sentinelles PNJ, en vert les joueurs RP qui seront sentinelles pendant la nuit et en rouge moi-même bien au chaud dans ma tente Si vous n'arrivez pas à lire vos noms voici comment ça se présente:
Haakon fait parti des deux sentinelles surveillant les chevaux.
Deus patrouille dans le camp et Llewella et Morgheuz sont à la sortie.
Voilà.
Louveteau, réincarnation d'Elvis<br> - <b>Multi de com</b>
Dans la soirée alors que le camp s'installe, les chevaux s'agitent et des ombres fauves passent et observent le camp avant de disparaitre dans les ombres du soir.
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
Aenor avait suivit le louveteau qui les avait menées à l'orée du camp. Camoufflées parmis les arbres et les buissons de la forêt, Aenor observait de le camp au loin. Proche d'elle, Maelyne ne semblait pas s'y interresser pour le moment.
- Maelyne! Je pense qu'une fois la nuit tombée nous devrions nous séparer et aller chacune de notre coté. Nous serons moins facilement repérables si nous sommes seules.
*Et ça m'évitera de me faire piéger si elle commet quelque maladresse!*
Voyant passer un homme qui semble être le chef d'après la déscription de Perceval, Aenor le signal à Maelyne.
- Nous devrons attendre la nuit pour agir et être sure qu'il est seul dans sa tente.
Aenor se prépara donc à attendre, tout ces sens en alerte.
Maelyne se tient aux cotés d'Aenor, elle est prise d'une drole de sensation, elle est vraiment différente de la jeune fille qui à été sortie de la Tour. Elle sait qu'elle peux faire aussi bien que cette sauvage qu'elle a appris à apprecier au cours des épreuves que ce vieux grizly de Perceval leur a imposés.
- Nous attendrons la nuit, j'ai vu l'homme a impressionner. Tu veux y aller seule, fait attention a ne pas te prendre les pieds dans les tendeurs des tentes... La pique amicale est donnée avec un sourire, l'humour des jeunes filles semble s'être affirmé lui-aussi.
Le visage de la jeune femme redevient grave :
- Comment passer au travers de ces hommes ? Je voulais passer par les chevaux, quoique je ne suis pas sure de l'effet qu'auront nos odeurs fauves sur ces animaux craintifs...
Qu'en pense tu ?
Louveteau, réincarnation d'Elvis<br> - <b>Multi de com</b>
Une humaine, qui sait parler ? Encore ? ici ? Bon, restons calmes mais Orage d'été doit être prévenu. Pour l'instant on ne doit pas savoir ce qui vient. Je refuse le contact malgré ma curiosité.
- Mouron rouge, il y a une humaine qui sais parler parmi les habitants du camp.
La surprise marque les pensés de Mouron rouge l'espace d'un instant.
- Continue comme prévu, garde les arrières des jeunes femmes et reste silencieux. Le jeu deviens intéressant, c'est toujours drôle de jouer avec les humains...
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
Aenor réfléchit au meilleur moyen de pénétrer dans le camp. En effet passer par les chevaux serait risqué. A moins que ...
- Maelyne, es-tu capable de nous camouffler d'une manière ou d'une autre avec le pouvoir ? Si nous pouvions masquer notre odeur ou faire comprendre aux chevaux que nous ne sommes pas une menace cela nous faciliterait la tache. Evidemment notre ami à quatre pates ne pourrais pas nous suivre par là.
Le regard de la fille devient lointain. Elles les contactent. Que peut bien dire un loup? Le repas fini, je lui fait un signe de main pour lui montrer que je reprend mon poste, à la sortie du camp.
La nuit sera longue.
- Maelyne, es-tu capable de nous camouffler d'une manière ou d'une autre avec le pouvoir ? Si nous pouvions masquer notre odeur ou faire comprendre aux chevaux que nous ne sommes pas une menace cela nous faciliterait la tache. Evidemment notre ami à quatre pates ne pourrais pas nous suivre par là.
- Je pense qu'il sera repéré par les chevaux si le vent leur apporte une éffluve de sa tignasse... Perceval m'a dit de ne pas utiliser le pouvoir, qui sait si il n'y a pas de canalisatrices dans ce camp?
Le louveteau tu crois qu'il peux nous informer sur ce "détail" ? Si on en était sûr je pourrais au moins m'assurer que le vent souffle dans le bon sens tout au long de notre excursion, les chevaux ne nous sentirons pas.
J'essaye de ne pas trop bouger, comme on me l'a appris. La lune n'a pas entièrement disparu derrière les nuages. Pour l'instant, les bruits rassurant de la forêt sont présents. J'entend parfois le rire d'un homme que je commence à connaitre. Mais tous ont peu à peu regagné leur tente. Je commence à m'engourdir.
Je suis une fois de plus tout a mon ouvrage, tranquillement dans ma tente, une pipe à la bouche.
Nous serons dans moins d'une semaine dans le Ghealdan, et notre bannière sera prête.
J'étais impatient d'arriver à bon port, notre bannière flottant au vent.
Ouai, elle sera prête, et on sera beaucoup plus classe avec ça !
Bien sûr ce n'était pas un ouvrage de première qualité, mais j'y avais mis beaucoup de soin et le travail bien simple était de bonne facture. Les bruit à l'extérieur se faisait de plus en plus rare, les hommes profitaient toujours de leur soirée mais ils commençaient tout de même à se mettre en configuration de mission. Ce n'était pas plus mal, qu'ils prennent du repos tant qu'ils le pouvaient encore.
Merendon avait quitté Cairhien il y avait de cela quelques semaines maintenant. Il avait laissé derrière lui sa mère, le palais, tout ce qu'il connaissait. Emportant avec lui son épée, quelques vêtements, une bourse et quelques lettres de change, il avait galopé vers le Sud sur son cheval bai, tout de détermination vêtu. IL voulait savoir, il voulait être rassuré.
Suivant le cour de L'Alguenya, il avait ensuite pris vers l’est, traversé Caemlyn rapidement et pris vers le Lugard. Quelques jours plus tard, il traversait le cours de la Manetherendrelle et se dirigeait vers ce qu’il savait être le Ghealdan.
Lui qui n’avait jamais quitté Cairhien, il découvrait le monde en y errant pour y trouver une réponse, une simple réponse qui dissiperait tout doute et toute inquiétude. Quelqu’elle pouvait être, savoir lui serait un réconfort indéniable. Il se moquait de l’issue qui serait engendrée par la réponse, ce qu’il voulait était l’assurance de connaître, d’être fixé. Tout simplement. Encore fallait-il qu'il trouve l'endroit où se tenait cette réponse.
Mais c'est seulement à ce moment là, quand il découvrirait qu'il serait alors capable d’agir et de prendre en main son destin.
Il suit maintenant la route qui mène au Ghealdan, au pas, se laissant bercer doucement par le lent mouvement du cheval. Il se laisse aller à ses pensées, lui qui les avait repoussées depuis le début de son voyage, grisé par ce sentiment de liberté qui l’envahissait. Ses cheveux noirs lui tombent devant les yeux. Son épée au coté cogne contre sa jambe gauche, sa cape l’entoure de sa protection, ses mains repose sur le pommeau de sa selle, enserrant les rênes avec négligence non dénuée d’élégance.
- Ce visage me hante mais... en même temps, il me rassure. Oui, il me rassure...
Il sourit légèrement, avançant toujours lentement sur la route entourée de forêt .
Je me suis endormie? Je me lève, chancelante, et apperçois un homme à cheval. Il m'a dépassé et se dirige vers le camp. Par le créateur! Je me relève et le rejoins en trois bonds.
[HRP] Arg, désolé, j'avais mal lu ton post précédent en croyant que tu étais encore dissimulée dans la forêt, alors je l'ai modifié pour le rendre cohérent. :s [/HRP]
Merendon sort de sa rêverie brusquement. Il relève la tête lentement et regarde autour de lui, étonné d'être appréhendé sur cette route qui parait si déserte. Il arrête néanmoins son cheval d'une simple pression de ses genoux. Il commence à faire sombre mais il regarde dans la direction dont lui semblait provenir la voix.
IL voit alors une jeune femme courir vers lui et le rejoindre. Bien qu'étonné, il n'en montre rien. C'est bien la première fois depuis le début de son voyage qu'il avoue cependant être surpris.
"- Bonsoir. Je me nomme Merendon Al Drenduin."
- Les politesses d'usage ne doivent pas s'oublier, même en pleine forêt.
"- Pourquoi me sautez vous dessus, en pleine forêt, sur cette route déserte ? "
IL sourit quelque peu, calme et tranquille.
- Je n'ai rien fait de mal pourtant.
[HRP] Pas grave: Non seulement Llewella n'est pas très efficace, mais, mais en plus elle est imprudente.......[HRP]
Je m'approche de l'homme, toujours sur mes gardes. La nuit promet d'être rude. Cet homme m'a dépassé, certes, mais il est sur la route... qui appartient encore à tout le monde. Et heureusement. Ce n'est pas sa faute si m'a surveillance a été prise en défaut. Sauf que le camp est là, à deux pas. Enfin, à sa voix, l'homme n'a pas l'air belliqueux.
D'une voix calme, malgré mon coeur qui bât encore à la chamade.
- Vous êtes à l'entrée d'un des camps de la bande rouge, l'armée du Dragon. J'ai crû que vous vouliez entrer. * voix radoucie* Je m'appelle Llewella. Le camp peut vous acceuillir pour la nuit si vous le désirez. Vous aurez de quoi manger.
Regard vers la nuit, noire. Le soleil ne viendra pas avant longtemps.
Merendon écoute avec attention les paroles de Llewella.
A la mention de l'armée du Dragon, son esprit tique. Il a des doutes sur ses capacités, sur ce qu'il a lu en Cairhien le concernant, mais avoir l'opportunité de rencontrer cette armée qui se prévaut d'être celle du Dragon l'apaise. IL cherche sa voie et il semblerait que la roue tisse son destin vers ce qu'il croit être son chemin. Soit.
- Le Dragon, souvent les gens frissonnent à la mention de son nom. Et pourtant je n'ai pas bougé. Peut être que je m'habitue à ce dont je doute et crois...
Il incline quelque peu la tête et regarde Llewella.
"- Un peu de compagnie ne me fera pas de mal pour cette nuit. Mon cheval montre des signes de fatigue, autant accepter votre hospitalité."
IL l'ose pas poser des questions sur cette armée. Il a entendu des rumeurs lors de son voyage, mais attend encore un peu avant de s'interroger.
"- Je vous suis. "
IL espère juste recevoir aussi bon accueil que celui de Llewella dans le camp.
Je prends son cheval par la bride et le caresse doucement, avant de reporter mon attention sur son maître. En souriant:
- Nous devons prévenir mon supérieur, Kelenvor. Il aime savoir qui se promène dans son camp. Ensuite, je vous mènerai dans un endroit où vous reposer. A cette heure, vous n'aurez pas beaucoup de compagnie, je le crains. Mais il y a de l'alcool et de la nourriture si vous voulez.* la curiosité est un vilain défaut, mais...* Vous entreprenez un long voyage en solitaire?
Tout en conversant, je les enmène vers le centre du camp. On passe devant une ou deux tentes. Un ou deux hommes en poste de nuit me font signe. J'apperçois la tente de Kelenvor.
"- Je comprends pour votre supérieur. Ils n'aiment généralement pas trop les surprises dans un camp. "
IL sourit, se rappelant une farce que l'un de ses amis avaient faite un jour d'entrainement. La surprise n'avait pas été très bien accueillie par le maitre d'arme.
Merendon se laisse alors aller à l'insouciance d'un bavardage agréable. Cela faisait si longtemps. D'un tappe amicale, il flatte l'encolure de son cheval.
"- Le simple fait de savoir qu'il y a des gens autour de soi même endormis dissipe quelque peu la solitude, même si on ne les connais pas. C'est comme... rassurant. "
IL poursuit, calmement, dissimulant son inquiétude à parler de son voyage, aux conséquences que cela pourrait avoir sur son destin si jamais ses hypothèses et ses craintes étaient fondées.
"- Mon voyage, j'ignore combien de temps il va durer. Cela dépendra de la façon dont la roue tisse. Si elle le veut bien, mon voyage ne fait que commencer. Et vous comment se passe le votre ? "
Voilà qui n'est pas très détaillé. Enfin je ne suis pas là pour juger des raisons d'un homme à aller sur les routes.
- J'espère que vous trouverez ce que vous chercher. Notre voyage? *je ris face à la nuit* Il se déroule assez bien depuis que nous avons suivi les pas du Dragon. Il n'y a pas grand monde dans cette partie de la forêt. On rencontre essentiellement des corneilles ces temps-ci. C'est bien tout.
Je m'approche d'une tente assez grande et frappe trois coups bien distinct.
- C'est la tente de Kelenvor. Il ne dort toujours que d'un oeil.
- J’espère aussi que je serai un jour fixé. Merci.
- Oui je l’espère vraiment, le doute ronge plus sûrement que l’inquiétude.
IL continue néanmoins chaleureusement :
- Je vous souhaite aussi de toujours faire un bon voyage, cela va sans dire.
Une tente assez grande leur fait face, tente à laquelle Llewella toque. Il s'arrête de parler, ne voulant pas déranger. Elle lui précise que c’est celle de Kelenvor, son supérieur. Quel accueil lui fera t-il ? Lui, un inconnu qui voyage seul en pleine nuit sur une route déserte. Il ne peut lui dire la vérité, bien que cette armée porte le nom de celle du Dragon. Rencontrer un homme qui est susceptible de canaliser n’est jamais bien accueillit, surtout quand cet homme avoue ne pas avoir conscience de ce qu’il est donc ne contrôle pas ce qu’il pourrait faire sans le savoir. IL ne peut avouer qu’il part à la recherche de réponses qui sauraient dissiper ses doutes sur son avenir, si du moins il en a un.
Ces pensées lui trottent dans la tête, mais il n’en laisse rien paraitre et sourit gentiment à Llewella.
- Je ne vais pas ressembler à un chien battu alors que mon voyage pourrait se poursuivre dans de biens meilleurs conditions. Ils disent être l’armée du Dragon, peut être pourrais je rencontrer des hommes capables de m’aider auprès d’eux ?
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
La réponse de Chant-du-soir la rassure. Mais comment pourrait-elle repérer les canalisatrices? A part Maelyne elle n'en avait jamais rencontré.
- Maelyne, Chant-du-soir me dis qu'il n'y a pas de canalisatrices dans les parages. Nous n'avons donc pas à craindre que quelqu'un te repère.
Tout en parlant à voix basse, Aenor perçois un mouvement et sent approcher deux deux-pattes. Bientot elle les voit apparaitre au tournant du chemin. Une femme, surement une sentinelle, et un homme à cheval, se dirigent vers le camp.
Voilà qui va retarder leur action.
- J'ai bien peur qu'à cause de ces deux-là, il nous faille attendre plus longtemps que prévu avant de pouvoir se rendre dans le camp. Ils risquent de reveiller du monde.
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
RP Off: Ouai comme tu dis! Mais bon en même temps on est toujours planquées dans la forêt. Tu risquais pas de nous voir!
On: *Même si nous ne pouvons encore rien tenter pour l'instant rien ne nous empeche de nous mettre en place en attendant.
- Maelyne, je pense que nous devrions nous mettre en place. Nous allons faire un grand tour pour eviter le camp et nous positionner dans la forêt vers les chevaux. Nous devrons rester discrètes. Il y aura des sentinelles. Fais le moin de bruit possible.
Aenor se retire de son poste d'observation en rampant. Après s'etre un peu plus enfoncées dans la forêt, les deux jeunes filles commencent à faire un large tour autour du camps pour ne pas se faire repérer.
[d10]
Malgrés le fait que Maelyne ai fait craquer une ou deux branches, personne ne se rend compte de leur présence et elles finissent par arriver dans la partie de la forêt qui longe les enclos des chevaux.
Là, Aenor repère deux sentinelles à quelque distance et les montre à Maelyne.
Elles se camoufflent un peu plus dans les fourrés et reprennent leur veille en attendant que le camp s'endorme.
Malgré l'heure je ne suis toujours pas couché. Penché sur ma table j'ai devant moi une carte du Ghealdan. Les derniers rapports indiquent que la situation n'est pas fameuse. La bande de gredins se faisant passé pour des fidèles du Dragon est de plus en plus active et de plus plus violente. Le roi est faible et il n'arrive pas à contenir les assauts des bandits. Comme si la situation n'était pas assez compliquexe, les rumeurs font états de mouvements de Blancs manteaux dans la région.
J'espère que ce sont juste des rumeurs...
C'est alors que je suis dérangé par trois coups à ma tente.
Shaevar a du oublier quelque chose...
Je me présente à l'entrée et découvre uen de nos jeunes recrues qui nous a rejointe à Lugard. Llewella je crois. Elle est membre des éclaireurs formés par Jibaï. Elle est accompagnée d'un homme que je n'avais jamais vu jusqu'à présent. Je le dévisage et me contente d'hausser un sourcil en direction de Llewella pour l'inviter à me dire ce qui se passe.
- Voici Merendon. Il était à l'entrée du camp. Il n'y a pas âme qui vive à des lieues à la ronde. Il devrait rester ici au moins cette nuit.
Je me pousse pour laisser le passage à Merendon afin qu'il se présente.
Merendon descend de son cheval après que Llewella ait toqué à la tente. IL se place quelque peu derrière elle, au coté de son cheval. Une silhouette apparait à l'entrée de la tente, la lumière qui émane de celle-ci lui permet d'observer l'homme qui se tient là. La mine sévère, son regard semble le jauger sans ménagement. Merendon le regarde, calme et serein. Rien ne transparait sur son visage, pas la moindre expression d'inquiétude ou de panique.
Llewella présente la situation ainsi que son identité.
- J'étais peut être certes à l'entrée du camp, mais je n'en avais pas conscience, il faudra que je lui indique ce petit détail qui fera la différence entre un espion et un voyageur.
Les présentations faites, Llewella s'écarte quelque peu. Merendon esquisse en direction de Kelenvor un salut militaire respectueux appris pendant ces classes en tant qu'écuyer et fils de noble au sein du palais du trône du soleil. Il attend que celui-ci lui adresse la parole. Il ne tient pas à le froisser plus qu'il ne le semble déjà étant dérangé en plein milieu de la nuit par un étranger.
Le jeune homme me fait un salut militaire, que je lui renvoie, et attends que je prenne la parole. Ce que je fais immédiatement.
"Bon je vais aller droit au but, je suis fatigué et de longues journées nous attendent. Etes-vous venu pour nous rencontrer ou êtes-vous seulement de passage ? Et si vous êtes un simple voyageur pourrions-nous savoir ce qui vous amène dans une région si troublée que le Ghealdan ?"
Si il vient nous rejoindre on le prend. Il m'a l'air d'avoir eu une éducation militaire, ça nous changera des débutants que nous avons recruter dernièrement même si ils apprennent plutôt vite. On le mettra juste sous surveillance dans les premiers temps. Si il ne vient pas pour nous, il ne doit pas venir non plus pour la Révolution... Il n'a pas la gueule de tous ces bandits trainant dans le coin. Il m'a même tout l'air d'un noble...
J'ai fini mon travail pour la soirée. Plus qu'une ou deux soirée et ce sera fin prêt. Mais malgré l'heure tardive je n'arrive pas trouvé le sommeil. Je me tourne et me retourne dans mon lit sans réussir à dormir. Je décide alors de sortir faire un tour. D'ailleurs vu l'état de ma vessie il fallait que je sorte...
L'air frais me fait du bien. Je marche à travers le camps endormi et n'entends pas âme qui vive à part quelques gras ronflements de recrues qui dorment à la belle étoile. J'aperçois tout de même de la lumière vers la tente de Kelenvor mais étant du mauvais côté de l'entrée je ne vois pas ce qui s'y passe.
Rien de grave je suppose. Dans le cas contraire nous serions bien assez vite au courant.
Je continue mon chemin vers l'enclos à chevaux. J'essaye d'apercevoir les sentinels de l'autre côté mais n'aperçois personne. Elles commencent à mieux faire leur boulot. Arrivé au bout Est de l'enclos et un peu à l'écart, je peux enfin me soulager. Je sifflote un peu en passant le temps. Pris d'entrain je me met même à chanter, la nuit promet d'être longue...
Merendon n'eut pas à attendre longtemps avant qu'on lui présente la situation et qu'on lui expose un choix à faire.
- Je n'en attendait pas moins, précis et clair, cela me plait et change du Daes De mar, bien que je ne me déparerai pas de sa façon de penser.
L'expression toujours aussi neutre, il prend la parole, maintenant autorisé expressément par Kelenvor.
"- Je ne faisais que voyager, mes pas m'ont conduit près de votre camp dont j'ignorais la présence. Quant aux raisons de mon voyage, la jeunesse se recherche toujours, je parcours les routes pour apprendre depuis quelques semaines déjà, en suivant mon instinct. Aussi, si vous avez besoin de mes services, ayant suivis un entrainement militaire de plusieurs années en Cairhien, je serai enchanté de pouvoir apprendre encore à vos côtés, dans l'armée du Dragon. "
Il prononce ce ce dernier mot sans ciller, comme si cela était une évidence et non un mal.
- Je serai aussi tout enchanté de rencontrer quelqu'un qui saurait me guider et dissiper ces doutes sur mon avenir. Peut que je rencontrerai un Asha'man en intégrant cette armée du Dragon lors de leur voyage. Si ce n'est pas le cas, cela serait un comble pour l'armée d'un homme qui canalise...
L'armée du Dragon, ça y est ? est-ce vraiment ce que nous sommes ?
"Très bien toute aide est bonne à prendre. Vous pourrez rester tant que vous voudrez du moment que vous vous pliez aux ordres qu'on vous donne. Par contre ne vous attendez pas à trop de... "fantasie" en intégrant le Bande. Oui nous nous battons pour les mêmes causes que le Dragon et nous le suivrons mais sachez que ce dernier est parti depuis quelques semaines déjà dans le Désert et personne ne sait quand il reviendra."
Ni même si il reviendra...
"D'ailleurs seuls quelqu'uns des hommes ici l'ont vu, et un seul lui a parlé. Ici nous sommes une armée tout ce qu'il y a de plus classique, alors si vous cherchez l'aventure, j'ai bien peur de vous décevoir jeune homme. Sur ce je vous laisse en compagnie de Llewella qui vous guidera a travers le camps. Elle vous montrera où pansez votre monture et où vous reposez. Je vous souhaite une bonne nuit, vous me ferez part de votre décision demain."
Autant mettre les choses au clair tout de suite. Ca va bientôt devenir sérieux et je ne veux pas que les gens se fassent d'illusion...
Il n'empêche que cette armée compterait beaucoup moins de soldats si elle n'avait pas l'espoir d'aider et de revoir le Dragon. Moi-même ne serait pas ici. Enfin je suis habituée aux manières brusques de Kelenvor. Il lui souhaite bienvenue.
*Un signe de tête en direction de Kelenvor, puis j'attends en souriant notre nouvelle recrue*
Même si le Dragon ne reviendrait pas, on finirait par marcher dans sa direction pour disparaitre, sur ses pas.
"Je n'en attendais pas moins, je vous ferai part de ma décision demain matin. Sur ce, je vous souhaite aussi une bonne nuit."
- Ce n'est pas trop l'aventure que je recherche mais des réponses. Elles seront aussi bonnes à trouver en compagnie de cette armée que seul à errer de part le monde.
IL salue Kelenvor et se tourne vers Llewella, toujours calme et serein. Il penche la tête quelque peu de côté, patient et souriant.
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
Toujours camoufflée dans les fourrés, Aenor apperçoit un homme se dirigeant vers l'enclos des chevaux. C'est celui dont Perceval leur a parlé. Elle fait signe à Maelyne et lui montre l'homme.
*Il n'est pas près d'aller dormir! Il y a encore trop d'agitation dans le camp.*
- Nous allons d'abord laisser votre cheval dans l'enclos, il sera mieux. C'est bien que vous restiez un peu avc nous.
Je le guide à travers le camp, lui montrant les points stratégiques comme les tentes des Bras Rouges, la reserve de nourriture et d'alcool, les coins possibles où poser ses affaires.
- Voici l'enclos. Tiens... Vous n'entendez pas des voix, vous?
Toujours aussi affairé, J'ai peut-être un peu trop forcé sur la bibine ce soir vivement l'action que j'arrête ces conneries..., je continue de chanter lorsque je sens que l'on s'approche. Je finis tranquillement et me retourne. Llewella est accompagné d'un homme que je n'avais encore jamais vu au par avant.
"Salut Llewella. Qu'est-ce que tu fais là ? Quand je t'ai quitté tout à l'heure tu étais de grade et la relève ne dois pas être encore passé ?"
La voix qui chante à tue-tête... c'est... Jibai! C'est le soir et je ne tente même pas de réprimer le sourire qui me monte aux lèvres. Ben au moins certains s'amusent quand je suis de garde.
- Salut Jibai * A Merendon* C'est Jibai, l'un des Bras Rouge, je vous ai montré sa tente * A Jibai* J'ai trouvé une nouvelle recrue. Voici Merendon. Kelenvor m'a dit de lui faire visiter le camp. Georg peut surveiller le Sud seul cinq minutes.
Merendon suit Llewella au travers du camp. Celle-ci lui montre les tentes et les réserves qu'il mémorise rapidement. Arrivés près de l'enclos aux chevaux, elle lui demande si il n'entend pas des voix. IL a à peine le temps de prêter l'oreille, qu'un homme s'approche d'eux.
Jibai, un des bras rouges l'informe Llewella gentiment. Elle le présente, il le salue alors en retour d'un signe de tête assorti d'un sourire sincère.
- L'humeur est au beau fixe ici apparement. C'est toujours agréable.
Il flatte l'encolure de sa monture et observe et écoute.
Autour d'eux ne règne que le silence et l'obscurité.
J'ai trouvé une nouvelle recrue. Voici Merendon. Kelenvor m'a dit de lui faire visiter le camp. Georg peut surveiller le Sud seul cinq minutes.
Une fois présenté l'étranger me fais un signe de tête accompagné d'un sourire. Je lui rends la pareille.
A Llewella:
"Ouai enfin tu connais George, ne le laisse pas seul trop longtemps, la relève aura du mal à le réveiller sinon."
A Merendon:
"Et quand à vous, bienvenue parmi nous. Vu votre belle monture vous allez sûrement être affecté à la cavalerie de Shaevar. C'est le second de Kelenvor et responsable de la cavalerie. Il est plutôt taciturne mais assez juste. et comme vous l'a dit Llewella je suis moi-même Jibaï, j'essaye de mettre sur pied des archers, des éclaireurs et des fantassins... C'est pas encore très glorieux mais ça va venir. J'ai bonne espoir."
Garder les chevaux... Super. Je m'attendais à un peu plus d'action. Enfin... à quoi pouvais-je m'attendre? Je ne suis que le petit nouveau.
Je sers ma cape autour de moi, mais rien y fait; l'humidité me rend de mauvaise humeur...
J'ai entendu quelque chose! Ca vient du camp. Des voix. J'avance courbé, l'épée à la main; on ne sait jamais. Je passe à côté des chevaux en les rassurant, quand enfin, j'entends distinctement la voix de Jibaï:
...ne le laisse pas seul trop longtemps, la relève aura du mal à le réveiller sinon...
Bon, ce n'était rien. Je m'en retourne vers l'orée de la forêt, rassuré mais déçu.
A quand le combat? Je me sens inutile.
Va falloir que je retourne à mon poste. Tant de jours à surveiller le camp. Il n'y a personne dans ces bois. A part des mouches et des écureuils, et encore, les chevaux les ont fait fuir. C'est décourageant.
- Bon, je vous laisse et file surveiller Georg. On se reverra demain. Passer une bonne soirée tous les deux.
Je les quitte d'un signe, repasse rapidement par le camp, chippe un morceau de viande froide et un fond de bouteille. J'avale le tout avant la sortie du camp, puis me retrouve fin prète pour reprendre mon poste.
- Hey Georg, je me replace à 20 pas. Avec Morghueuz.
J'ignore sa position exact. C'est une bien meilleure sentinelle que moi.
Jibaï lui rend son sourire et lui souhaite la bienvenue. La mention de cavalerie fait naitre en lui un sentiment particulier, entre la nostalgie et la fierté, car son père avait été capitaine dans cette unité. Ses pensées se dissipent et le libèrent quand il entend Llewella annoncer qu'elle doit retourner à son post. Merendon lui sourit en signe de bonsoir et elle s'éloigne tranquillement.
IL se retourne alors vers Jibaï, serein et souriant.
" Je vous remercie de votre accueil chaleureux. Quant à la cavalerie, je serai fier d'en faire partie, je dois d'ailleurs revoir Kelenvor demain matin pour lui faire part de ma décision définitive concernant mon engagement ici. "
IL commence à détacher ces affaires qui se trouvent sur son cheval : un sac de toile bleue qui contient quelques affaires de rechange, des vivres et quelques livres. Tout ce qui est précieux comme les lettres de change se trouvent à l'intérieur de son veston, protégées de tout. Alors qu'il finit de tout détacher pour libérer son cheval afin qu'il se repose, il continue tranquillement, désirant converser quelque peu en toute sympathie :
" Vous formez donc une partie de l'armée, cela doit être un travail long et difficile mais tout aussi motivant et intéressant. Cela fait combien de temps que vous les formez ?"
" Vous formez donc une partie de l'armée, cela doit être un travail long et difficile mais tout aussi motivant et intéressant. Cela fait combien de temps que vous les formez ?"
"Oh oui, effectivement c'est long et difficile ! La plupart sont de jeunes impétueux défroqués, voulant courir le monde et connaître l'aventure. On essaye de les refroidir dès le départ pour qu'ils comprennent bien ce qui les attend. Nous avons aussi pas mal d'escrocs, voleurs ou arnaqueurs voulant se racheter une conduite au près de Dragon ou bien aussi d'anciens soldats voulant se battre pour une cause juste. Cela sont les plus faciles à gérer, ce sont des vétérans, et ils connaissent leur métier. Kelenvor compte beaucoup sur eux pour les nouvelles recrues, il en a passer quelqu'uns, comme moi, Bras rouges. C'est nous qui faisons respecter la discipline dans l'infanterie. Shaeavr gère presque toute la cavalerie a lui tout seul."
Je m'arrête une seconde et fais un tour sur moi-même en observant le camps attentivement, et tout ceux qui l'occupent.
"Comme vous voyez c'est une Bande bien étéroclite que nous avons là, mais je n'ai jamais vu un général comme le seigneur Kelenvor, il pourrait mener une armée d'enfants à la victoire sur un champs de bataille. Et je fais tout mon possible pour que ces enfants là soient le mieux préparer possible le jour J."
Et ce jour approche d'heure en heure. Pourvu que tout le monde soit près.
Je remarque que pendant mon monologue Merendon a déjà déballé toutes ses affaires.
"Très bien. Je vais vous présenter à un autre cavalier que nous avons recruter il y a de cela quelques semaines. Il est de garde en ce moment même. Il pourra vous en dire plus sur comment fonctionne le bataillon de Shaevar."
Merendon sourit à la mention des jeunes impétueux. Cela lui rappelle sa situation en cet instant.
- Partir à l'aventure, c'est le rêve de tout homme, ou presque. Parfois les buts sont différents mais les moyens sont généralement les mêmes. Je ne diffère pas de ces jeunes là, malgré ce poids qui pèse sur moi. J'ignore ce qu'il va m'arriver mais je tends les bras à l'aventure, aveugle.
Il continue à écouter Jibaï qui se retourne alors pour observer le camp à loisir. Il rajuste sa ceinture à laquelle est attachée son fourreau et prend son sac d'une main en le calant sur son dos de façon aisée et élégante. Tout semble calme, le camp s'est endormit.
Merendon acquiesce aux dernières paroles du bras rouge et pose également son regard sur le camp, un regard neuf. En quelques mots, Jibaï vient de lui inculquer les bases de la vie au sein de cette armée, la discipline, les bras rouges, les façons de vivre.
- Que de rencontres en une soirée. Cela me change de la solitude à laquelle je m'étais habituée durant le voyage.
" Effectivement, c'est une bande bien hétéroclite que vous avez là, mais vous semblez bien les encadrer. Et au vu de ce que j'ai aperçu du seigneur Kelenvor, je gage que de nombreux hommes le suivraient partout où il irait sous la bannière du Dragon. "
Il fait une légère pause, profitant du silence de la nuit.
- J'espère que des hommes pouvant m'aider le suivront aussi et que je les rencontrerai.
Toujours cette même pensée qui l'obsède, ce doute qui l'assaille. Puis un visage vient s'interposer à ces cauchemars, un visage aux yeux verts de poison. Il soupire doucement et reprend calmement :
" Je vous suis Jibaï."
Il continue sur le même ton de conversation, serein :
" Cela fait longtemps que vous connaissez le seigneur Kelenvor ? "
" Cela fait longtemps que vous connaissez le seigneur Kelenvor ? "
"Non pas vraiment. Juste assez longtemps pour me convaincre de sa capacité à mener les hommes. En fait j'ai rencontré le Dragon, son nom est Karion et il doit avoir à peu près votre âge, à Lugard. C'est ma ville natale où j'ai passé mon enfance et j'y suis retourné après un très, très long voyage. Et rien ne me laissait pensé que j'allais repartir aussi vite. J'ai fait la connaissance de Karion avant qu'il ne se révèle en tant que Dragon, puis j'ai assisté à son avènement et nous avons quitté la ville ensemble, accompagnés d'un groupe comme tu n'en as jamais vu ! Il y avait des ménestrels, deux ou trois jeunes femmes, des Aes Sedaï et leurs liges, des canalisateurs et même des Aiels !"
Je me demande encore comment avec autant de personnalité différentes le groupe n'a pas explosé aissitôt. Le Dragon doit vraiment avoir un Pouvoir particulier. Je me demande si ils auront bientôt atteint le Désert...
"Et c'est à ce moment que Karion m'a confié une mission. A son retour il devait avoir une armée à disposition. Et en voici la base. Karion faisait parti de cette bande pendant un moment, et c'est tout naturellement auprès de Kelenvor et Shaevar qu'il m'a envoyé pour poursuivre son but."
Je m'arrête auprès de l'enclos pour que Merendon y mette son cheval.
"Je vais aller chercher Haakon pour qu'il vous mette un peu au parfum."
Merendon tique quand Jibaï lui raconte qu'il a rencontré des canalisateurs. Ces hommes capables de canaliser qui pourraient peut être l'aider. Il ne sait rien, lui qui voudrait tant être fixé.
Certains sont-ils restés dans le camp ? Je me le demande, il me faudra me renseigner. Si seulement le Dragon n'était pas déjà parti, j'aurai pu aller le retrouver. Mais je m'y suis pris trop tard et il faut bien l'avouer, j'ignorais tout de son existence. J'ignore même où il peut se trouver maintenant de toutes façons.
Il fait contre mauvaise fortune bon coeur et conserve une apparence sereine.
" Et bien, vos aventures sont dignes d'être écrites dans les livres. Au côté du seigneur Dragon, qui plus est. "
Il sourit à Jibaï d'un sourire dénué de toute moquerie, simplement empli d'évidence et de spontanéité, malgré son désir de ne rien révéler de lui. Arrivé près de l'enclos, il assure la prise sur les rênes de son cheval et commence à s'avancer. Puis il s'arrête et se permet de poser une autre question avant que Jibaï ne s'éclipse pour aller chercher cet autre cavalier dont il lui avait parler, une question importante pour lui :
" Tous les canalisateurs sont-ils partis avec le seigneur Dragon ou bien certains sont-ils restés ici pour constituer une partie de son armée ? "
" Tous les canalisateurs sont-ils partis avec le seigneur Dragon ou bien certains sont-ils restés ici pour constituer une partie de son armée ? "
"A ma connaissance il n'était que trois à le suivre au moment où je les ai quitté. Et ils sont tous partis avec lui. Rassurez-vous, les seuls fous dans ce camps le sont depuis leur plus tendre jeunesse."
Je rigole à mon propre trait d'esprit et m'éloigne à la recherche d'Haakon.
Merendon accuse cette nouvelle avec fatalité, ainsi la roue tourne. Il n'en demeure pas moins déçu.
Ce n'est donc pas aujourd'hui que je rencontrerai des hommes qui pourraient m'ôter ce doute qui me ronge plus surement que la folie ne pourrait le faire. Peut être en rencontrerai je sur la route, plus tard.
Alors que Jibaï s'éloigne, il se rabroue doucement, pour dissiper cette vague d'angoisse qui lentement s'insinue en lui :
Sois d'abord soldat et cavalier, c'est ainsi que l'on t'a éduqué. Tu sais ce que tu as été, repose toi dessus. Il ne te reste pour le moment que ton passé... Le présent est trop incertain pour s'y appuyer.
Il continue alors dans l'enclos pour y trouver une place libre pour son cheval. Il en aperçoit une et avance pour y guider sa monture. Il retire ensuite la selle de son cheval et la pose à terre, en retrait. Enfin, il le brosse pour le délasser de cette longue journée et en même temps se rassurer.
Je laisse Merendon et au bout de 5 minutes de marche j'aperçois le taciturne Haakon, pile là où on l'avait assigné.
"Ola, Haakon ! C'est Jibaï."
Il tourne juste la tête et se contente de ma regarder.
"J'ai un nouveau cavalier sous la main. Comme je ne voulais pas réveiller Shaevar pour ça je me suis dis qu'il pourrait pendant un petit moment partager ta garde et que tu pourrais le mettre au courant du fonctionnement de la cavalerie en général."
Et puis peut-être que tu pourrais commencer à t'ouvrir un peu plus aux autres comme ça...
Quelqu'un approche... ah! Ce n'est que Jibaï. Je me contente de le regarder arriver à travers les mèches de cheveux qui traînent toujours sur mon visage.
"Hmmpff"
"J'ai un nouveau cavalier sous la main. Comme je ne voulais pas réveiller Shaevar pour ça je me suis dis qu'il pourrait pendant un petit moment partager ta garde et que tu pourrais le mettre au courant du fonctionnement de la cavalerie en général."
Eh bah voyons... On va pas réveiller Shaevar, non, surtout pas. On demande au nouveau qui fait tout pour cacher qu'il est complètement à la masse. On ne me dit rien à moi... et maintenant je dois jouer à l'instructeur pour un p'tit gars que je connais même pas et qui je le sens, va m'énerver.
Je me redresse, m'éclaircit la voix et d'un ton grave lui répond:
"J'ai cru entendre quelque chose de suspect à un moment donné, mais ce n'était que toi. Hum... tu crois que je pourrais faire une petite ronde autour du camp? Ca pourrait être utile".
"Pas de problème, c'est toi qui voit. Fais comme bon te semble. Je t'amène Merendon de suite."
Je pars donc le chercher. Ensuite j'aurai bien mérité de me reposer un peu. C'est qu'il commence à faire tard...
Revenu dans l'enceinte du camp je vois que Merendon a fini avec sa monture. Je l'apelle et lui fais signe de venir.
"Merendon. Je t'ai trouvé quelqu'un qui pourra t'en dire un peu plus. Suis tout droit la clôture, puis tout droit pendant quelques pas dans la forêt. C'est là que je l'ai laissé."
Merendon finit de brosser son cheval, quelque peu mélancolique. Il tapote l'encolure de son cheval, rassurant et s'en va poser sa selle près des autres selles des cavaliers. Il reprend son sac qu'il avait posé à terre avant de brosser son cheval et rajuste sa ceinture à laquelle est attaché son fourreau quand Jibaï, de retour lui indique où il doit se rendre pour rencontrer Haakon. Il sourit enthousiaste, sa remontrance de toute à l'heure lui ayant insufflé un nouveau souffle.
" Merci Jibaï. Je m'y rends de ce pas. Bonne soirée et à demain."
Il le salut de la main et s'en va, suivant la clôture de l'enclos pour arriver dans la forêt. Il avance de quelques pas.
(d10) : 9
Discret et silencieux, il finit par s'arrêter, à la recherche d'Haakon.
(d10) : 9
IL le remarque alors non loin de là et s'approche de lui, serein. Le silence de la nuit est pesant, presque étrange. Cela ne l'incite pas à parler haut et fort. Arrivé près de Haakon, il sourit et se présente, sans élever la voix, tranquilement :
" Bonsoir Haakon, Je me nomme Meredon Al Drenduin, Jibaï m'a proposé de te rencontrer pour en apprendre plus sur la cavalerie de cette armée. "
Une fois Merendon partit je retourne tranquillement vers ma tente.
J'aurai peut-être du dire à Merendon d'amener un pichet pour Haakon, c'est vrai que la solitude ça donne soif... Oh puis non il se débrouillera tout seul.
Une fois sous la toile, je ne prends même pas le temps de me mettre à l'aise et me jette tout de suite sur mon sommaire lit de camps et sombre derechef dans le sommeil.
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Aenor observa tranquillement les allées et venues de l'Homme. Celui-ci finit par se diriger vers sa tente pour ne plus en ressortir. Elle en déduit donc qu'il devait s'être couché. Elle attendit encore une demi-heure avant de songer à bouger.
A présent le camps était calme à part les sentinelles et était plongé dans une obscuritée totale en dehors des feux de camps.
- Maélyne, nous allons pouvoir y aller. Ca va etre à toi de jouer. Fais en sorte que les chevaux ne nous sentent pas.
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[bleu] Maelyne
Maelyne se concentra pour entrer en contact avec la source, et se sentit bientot envahie par un bonheur indiscible lorsqu'elle l'atteignit. Elle se mit en devoir de tenter le meilleur tissage possible.
[d10]+1(air) = 8
Maelyne tissat un flux d'air assez dense autour d'Aenor et d'elle-même. A présent elle étaient entourées d'une sorte de bulle d'air qui "camoufflait" leur odeur aux animaux.
- J'ai terminé. Nous pouvons y aller. Les chevaux ne nous sentirons pas.
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- Très bien. Nous allons passer entre les deux sentinelles, en plein millieu de l'enclos des chevaux. Il faudra tout de même prendre garde à ne pas leur rentrer dedans. C'est le chemin le plus direct jusqu'à la tente de l'Homme. Bon, allons-y!
Aenor s'avança à demi accroupie, sans faire un bruit de l'orée de la foret. Grace à sa vue perçante, elle distingua parfaitement les deux sentinelles à quelques distances l'une de l'autre. Elle se tourna vers Maelyne qui la suivait pour lui chuchoter à l'oreille.
- C'est là que ça va etre le plus délicat. Nous allons etre à découvert sur la distance nous séparant de l'enclos. Il ne faut pas faire un bruit jusqu'à ce q'on l'atteigne pour nous dissimuler parmis les betes.
[i]Maelyne lui fit un signe de la tête pour lui signifier qu'elle avait compris.
Aenor s'avança, silencieuse comme une ombre, prenant garde à ce que les gardes ne la remarque pas.
Pourquoi c'est toujours les derniers arrivés dans le camp qui bossent, tandis que les chefs ronflent et se la coulent douce. J'en suis à quatre gardes en moins de sept jours. D'accord, je ne connais rien à la guerre. Mais je suis claquée. Georg n'est pas le pire des camarades, mais j'ai les nerfs à vif, et tout commence à m'énerver.
[d10]
En plus, il ne se passe jamais rien dans ces bois! Les chefs sont paranoiaques ou quoi? J'en ai marre de surveiller des colonies de fourmies. JE VEUX DORMIR!!
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Personne n'a perçu le déplacement d'Aenor qui se faufile à présent parmis les chevaux pour atteindre l'autre coté de l'enclos. Arrivée là elle se couche derrière un petit rocher et reste là sans bouger en attendant que Maelyne arrive.
Après un long voyage assez pénible, un homme arriva, sur son cheval, dans la foret a proximité du camp de la main rouge.
Il était vétu d'une armure en plaques, et son crane rasé était orné d'un chignon. Il semblait venu du Shienar.
Il portait un espadon dans le dos, ainsi qu'une lance.
Peut-être que cette fois-ci, j'ai bien été renseigné... Peut-être les trouverais-je...
Il parcourut la foret assez longtemps, sans espoir.
Apparamment non... Je crois que je ne les trouverais jamais...
Non... Je ne dois pas faillir... Je dois aider le Seigneur Dragon lors de son combat final... Je DOIS les trouver...
Il entreprit de nouveaux ses recherches, et vit de loin ce qui ressemblait à un campement. La nuit était tombante.
Je vais me reposer ici... Je dois prendre des forces... J'irais a leur rencontre demain, dès l'aube...
Il descendit de cheval, le dessela, et se coucha a même le sol, ereinté par ses jours de voyage sans sommeil. Il s'endormit le ventre vide, son visage affichant de la détermination.
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- Oui tu as raison. Je vais y aller la première.
Aenor se dégage du rocher et s'avance à moitié accroupie jusqu'à la tente.
[d10]
Une fois près du rabat, elle reste immobile comme une statue et étend ces sens... rien ne bouge, ni dans le camp, ni dans la tente.
Elle se glisse dans la tente, silencieuse comme une ombre et s'approche de lit de camp de l'homme pour glisser un objet sous son oreiller.
Après a peines quelques heures de sommeil, il se releva, décidant d'arriver au camp.
Courage... Encore une petite heure... Je dormirais après... Je dois tenir...
Il sella son cheval, et se mit tant bien que mal dessus, complètement épuisé par la faim et le manque de sommeil.
Je dois rejoindre la Main Rouge... Il le faut...
Ainsi, il se dirigea vers le campement. Arrivé au campement, il descendit de son cheval, et alla vers l'entrée du camp, s'effondrant littéralement par terre...
Ne... N'ayez crainte... Je viens ici pour vous aider...
Je... Dois parler a votre chef... M'écouterez-vous?
La nuit se poursuit, toujours très calme de mon côté, quand soudain, un bruit. Un inconnu et son cheval. L'homme se retrouve en deux seconde à terre. Les nouvels arrivants défilent en ce moment.
- C'est qui celui-là?
Je me précipite près du type à terre.
- Ne vous inquiétez pas, je vais vous amener au camps. Là c'est moi qui vais vous aider * qu'il ne soit pas trop lourd quand même. Je ne peux même pas appeler Georg, il faut au moins que l'un de nous reste ici. Stupide règle* Vous pouvez vous relevez, oui?
[d10]
Non, il ne peut pas. Je n'arrive pas à lui faire reprendre ses esprits et je n'ai aucun remède sur moi.
- Vous m'entendez? Je vais chercher de l'aide. Une autre sentinelle se trouve non loin. Il ne peut rien vous arriver. Je ramène quelques gars corstauds pour vous porter, et je préviens notre bras rouge.
Aussitot dit, je laisse l'homme et me dirige vers la tente de Jibai, jetant des coups d'oeil à droite à gauche pour voir si un soldat réveiller pourrait m'aider. C'est toujours dur de réveiller une recrue.
[d10]
Un bruit derrière les fourrés, près de la tente de Jibai. Je ne distingue rien. Un camarade qui aura décider de cacher une bouteille quelque part. Ou un écureuil, un chat, un rien à me faire perdre mon temps. Je m'avance.
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[bleu]Maelyne
Alors qu'Aenor est toujours dans la tente, Maelyne aperçoit une sentinelle qui s'approche du lieu où elle se cachait toujours.
Elle retient son souffle et reste aussi immobile qu'un statue, espérant qu'elle ne la remarque pas.
J'en ai assez de cette veile qui n'en finit pas. Et les loups que je sens en attente, refusant toute communication achève de m'irriter. JE ne tiens plus en place et décide de faire quelques pas pour me réchauffer et me réveiller
[d10]
Décidément quelque chose ne va pas dans ce camp. Je laisse errer mes sens à la recherche de quelque chose et reste à l'aguet, avancant silencieusement vers le centre du campemen
Je suis en plein Lugard, avec mon viel ami disparu depuis si longtemps déjà. Nous sommes à nouveau dans "notre" taverne, notre QG. Nous revenons d'une de nos escapades nocturnes. Nos verres sont pleins, les filles sont belles et la fête bat son plein...
La soeur louve est désormais dans ma tente prête à agir.
[d10]
Cette longue marche m'a épuisé, je ne l'entends pas et continue à faire la fête, plongé dans le sommeil et le passé...
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[i] Aenor réussit à glisser l'objet sous l'oreiller de l'homme sans même qu'il s'en aperçoive. Elle se dirige vers l'entrée de la tente est écarte légèrement le rabas. Une sentinelle, encore eloignée se déplace dans le camps.
Aenor sort de la tente et se dirige vers Maelyne toujours derrière son rocher.
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Off: c'est fou ce bol que j'ai!
On:
Personne ne s'aperçoit du déplacement d'Aenor. Rien d'étonnant soit dit en passant. Elle rejoint Maelyne et lui fait signe que la voie est libre et que c'est son tour de jouer.
- Euh... Quelques unes. *je m'approche* Mais celle-ci n'en fait pas partie. *C'est pas vrai, ce camp recrute vraiment beaucoup de monde* Bonsoir. Tu es ici dans un des camps du Dragon. Je m'appelle Llewella. Viens, la tente du chef est par ici.
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[bleu] Maelyne
Alors que Maelyne se dirige vers la tente, une femme l'intercepte.
*Aïe! J'ai raté mon coup! Reste plus qu'à ruser*
Prenant un air d'ahurie:
- Hein? Quoi ? Mais vous etes qui vous ? Laissez moi partir. Je dois rejoindre la lumière qui m'appelle là bas! Vous la voyez ? Elle est là! Juste là! Elles si jolie! Il faut absolument que je la rejoigne!
-Lewwella! Il y a d'autres filles dans le camp normalement?
- Euh... Quelques unes. Mais celle-ci n'en fait pas partie. Bonsoir. Tu es ici dans un des camps du Dragon. Je m'appelle Llewella. Viens, la tente du chef est par ici.
- Hein? Quoi ? Mais vous etes qui vous ? Laissez moi partir. Je dois rejoindre la lumière qui m'appelle là bas! Vous la voyez ? Elle est là! Juste là! Elles si jolie! Il faut absolument que je la rejoigne!
[d10]
Malgré tout ce remue ménage autour de ma tente, je ne me réveille pas. Il faut dire que mes rêves sont très prenants !
- T'inquète, tu la rejoindras plus tard. Allez, on ne va pas te manger, ce n'est pas notre genre. Et parle moins fort, tu vas réveiller la moitié du camp. On prévient le chef, et on t'amène à manger. Parce que tu n'as pas l'air bien du tout.
*un signe à Morgheuz, et on commence à l'enmener vers la tente de Jibai, juste derrière.*
Cela fait déjà une bonne demie-heure que je discute avec le nouveau; je lui ai demandé de me parler de lui... ça m'évite d'en faire autant. Nous marchons très lentement et sans bruit. Il murmure un peu trop fort tout de même... je lui en fait la remarque.
Il fait toujours aussi noir. Le matin n'arrivera-t-il donc jamais? Je regarde autour de moi, sans arrêt, alors que je me décide enfin à lui parler un peu de la cavalerie.
Pour ce qu'il y en a à dire... On ne peut pas dire que mon expérience au sein de celle-ci soit importante.
"Arrêtons de discuter maintenant. Demain, nous aurons tout le temps pour ça; retournons vers mon poste initial".
[d10]
Je ne remarque toujours rien de suspect; cette nuit est décidemment calme.
-C'est une folle qui dit suivre la lulmière pour aller à un pays magique ou je ne sais quoi. Je l'ai trouvée qui rodait autour du campement. Qu'est ce qu'on en fait?
Dis-je sur un ton agressif.
Merendon a suivit Haakon dans sa ronde, ils ont fait connaissance quelque peu. Il lui a parlé de lui, de Cairhien, de son histoire, mais n'a soufflé mot de son talent latent dont il ne sait presque rien mais qu'il ressent malgré tout.
C'est à peine si il a parlé de lui, il n'est guère loquace. Est ce par timidité, pudeur, mauvaise humeur ?
Ils continuent leur toute et rebroussent chemin pour revenir à leur point de départ. Ils ne discutent plus désormais.
Après tout, chacun son caractère, aussi étrange qu'il puisse être.
La nuit lui semble froide, un frisson lui parcourt l'échine. Il ne s'en était pas rendu compte auparavant, mais depuis qu'il a posé le pied de ce camp, il ressent le froid avec plus d'acuité. Comme une sensation permanente, très légère mais qui malgré tout envahit de son étrange parfum le moindre de ses gestes.
La fatigue, surement.
Le fait de demeurer silencieux lui impose prudence et attention. Il remarque qu'Haakon est attentif, aux aguets.
Il jette un coup d'oeil aux alentours.
(d10) : 5
Il ne perçoit rien, la plupart des habitants du camp semblent dormir, tout est calme.
Décidément, il n'est pas très bavard. Je commence à être un peu fatigué. Malgré mon désir de compagnie, j'irai bien me coucher.
Il réfléchit quelques instants et finalement décide de trouver une tente pour se reposer. Seulement, il ignore dans quelle tente il va pouvoir dormir.
- " Je vais maintenant vous laissez si cela ne vous gène pas. Je vous remercie de vos conseils concernant la cavalerie. Au plaisir Haakon. "
Et il s'éloigne, tranquillement, le sac sur le dos et la main sur le fourreau de son épée, prêt à déambuler entre les tentes qui se ressemblent toutes pour en trouver une qui pourrait lui servir pour la nuit.
-C'est une folle qui dit suivre la lulmière pour aller à un pays magique ou je ne sais quoi. Je l'ai trouvée qui rodait autour du campement. Qu'est ce qu'on en fait?
*Intense minute de reflexion*
Une folle... J'aurai plutôt dit une folle de plus quand on voit ta dégaine...
Je m'abstiens de cette remarque et la garde pour moi-même.
"Hum... Oui attendez j'enfile quelque chose plus adapté à la température et j'arrive."
Je rentre dans ma tente et attrape un bas cuir et ma veste. Une fois assis sur mon petit lit de camp je remarque une espèce de coutelas en pierre souillé de sang.
"Bordel, qu'est-ce que c'est que cette m... !?!"
Je sors débarillé et énervé en tenant bien haut le couteau pour que tout le monde le voye.
"Mais quel est le petit c.. qui s'amuse à mettre ça dans mon lit pendant que je dors ?!"
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Aenor observe toute la scène depuis sa cachette. Jusqu'à ce que l'homme sorte en hurlant après avoir trouvé son petit cadeau.
Un sourire sadique se dessine alors sur son visage. Aenor trouvait toute cette situation très drôle. Mis à part le fait que Maelyne s'était fait prendre.
Mais tant qu'ils penseraient que c'est une folle, elle ne risquait rien.
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[bleu]Maelyne
Lorsque l'homme sortit de sa tente en hurlant à propos du petit cadeau d'Aenor, Maelyne ne put réprimer un sourire. Mais elle se dit que cela pouvait être mal interprété par ses gardes et rectifia aussitôt le coche.
- Alors c'est lui la lumière ? C'est pourtant pas lui que j'ai vu dans la foret. C'est pas lui que j'ai suivis. Et puis il a pas une tête de lumière.
Maelyne regarde alors Jibaï avec l'air le plus stupide possible, espérant que ça passerai.
J'allais rejoindre mon poste quand soudain, j'entends Jibaï hurler. Je me mets alors à courrir le plus vite possible tout en me saisissant de mon épée. Arrivé sur place, à bout de souffle, je m'adresse alors à lui:
"Qu'est-ce qu'il s'est passé?"
Je me sens un peu ridicule d'un coup... S'il s'est passé quelque chose, ce n'était sûrement rien de grave. Mon regard se pose alors sur une jeune fille qui a l'air complètement hébétée.
Qu'est ce que c'est que ça encore...
Je me tourne alors vers Jibaï et lui demande des explications.
*Des grognements. Des soldats se réveillent avec tout ce boucan.*
Mince, c'est la folle qui a apporté ce couteau?
- Oui. Il est brun, désolé. Mais c'est toi qui lui a apporté cet étrange couteau? *à tous* Il faudrait faire le tour du camp, au cas où elle ne soit pas seule.
Je réponds à Haakon en lui tendant le coutelas souillé.
"Je n'en ai pas la moindre idée ! Je dormais tranquillement quand Llewella est venu me réveiller pour me signaler la présence d'intrus. Et c'est à ce moment là que j'ai découvert ça dans mon lit. Il n'y était pas quand je me suis couché et ça ne m'appartient certainement pas. Alors sois quelqu'un du camps me fait une mauvaise blague, soit un intrus s'est glissé jusqu'à moi cette nuit... Et dans l'un ou l'autre cas ça ne me plaît pas du tout !"
Je regarde la jeune fille accompagnant Llewella un peu plus attentivement.
"Haakon réveillez tout le monde et mettez tous les gens arrivés au camps depuis Merendon, lui compris, ensemble. Il ne devrait pas y en avoir beaucoup normalement."
Il faudrait faire le tour du camp, au cas où elle ne soit pas seule.
Je me tourne vers Llewella.
"Justement. Tu rejoins George et vous me passez le camps au peigne fin. Prends la jeune fille avec toi (en désignant Morgheuz) elle pourra vous être utile. Si il y a d'autres intrus vous me les trouvez et vous les ramener à Haakon ! Moi je vais allez voir Shaevar et Kelenvor pour les mettre au courant de ce qui se passe. Allez hop ! Tout le monde au boulot ! Je ne veux voir personne trainer ! Une fois tout ça terminé nous partirons, ça vous apprendra un peu la discipline."
J'étais énervé mais celui à qui j'en voulais le plus c'était moi-même. Comment avait-on pu entrer dans ma tente sans que je m'en rende compte ! Il va falloir que je me reprenne ça fait trop longtemps que nous nous relachons. Ce n'est pas parce que le voyage a été tranquille que nous sommes en vacances, nous avons une mission après tout !
- Oui, Jibai. Euh, une dernière chose: un cavalier visiblement fatigué demande l'asile au camp. Il doit être avec George maintenant. Je vous l'amène avant de commencer la fouille?
- Oui, Jibai. Euh, une dernière chose: un cavalier visiblement fatigué demande l'asile au camp. Il doit être avec George maintenant. Je vous l'amène avant de commencer la fouille?
Sans me retourner je lui lance:
"Confiez-le à Haakon comme les autres et donnez lui de quoi se remettre en forme. On verra par la suite."
"Haakon réveillez tout le monde et mettez tous les gens arrivés au camps depuis Merendon, lui compris, ensemble. Il ne devrait pas y en avoir beaucoup normalement."
"Très bien".
Je fais alors signe aux jeunes filles de me suivre, et croise Merendon en route.
"Toi, tu viens avec moi".
Une fois au centre du camp, je leur fais signe de rester là. Je dégaine mon épée... au cas où. J'attends que Llewella m'amène le cavalier mystère. J'observe chaque membre du groupe.
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Soudain, tout le camp s'agita, l'homme ne cessait de brailler pour réveiller tout le monde.
*Par la lumière! Quel imbécile! Faire toute une histoire pour un petit couteau de rien du tout! En tout cas ça commence à sentir le roussi. Maintenant que Tout le monde est rameuté, ce n'est plus le moment d'intervenir pour sortir Maelyne de là. J'aurai sans doute une autre occasion plus tard. En attendant il faut que je me barre d'ici vite fait!*
Aenor se retire de dèrriere son rocher et rampe à reculons vers l'enclos des chevaux espérant que personne ne regarde dans sa direction.
[d10]
OFF: Eh ben! Ma chance? Elle est où ma chance? La traitresse! Elle est partie!
- Il est à l'entrée du camp.
Un mouvement dans l'obscurité. La lune perce alors à travers les nuages, et j'apperçois une silhouette féminine inconnue qui se dirige vers les chevaux.
*mais c'est pas vrai*
- EH VOUS, LA-BAS. *geste à l'attention d'Haakon et Merendon* Regarder, cette fille n'appartient pas non plus au camp. Il faut vraiment sonner l'alerte.
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*Par la lumière! Je suis repérée! Il n'est plus temps de faire dans la discrétion. Je dois filer d'ici au plus vite.*
Aenor se précipite alors vers les chevaux, traverse l'enclos et rejoint l'ombre protectrice de la forêt. Après s'être enfoncée de quelques toises elle choisie un arbre épais et grimpe à l'abri de ces branches.
[d10]
Les branches la camouflent suffisamment pour ne pas être vue par cette obscurité, tout en lui permettant de rester proche du camp.
Alors que le camps s'agite derrière moi, je n'y prête pas attention et m'en vais vers la tente de Kelenvor. Je trouve celui-ci sortant de sa propre tente.
Après un salut succint je lui annonce la nouvelle.
"Nous avons de nouvelles personnes nous ayant rejointes cette nuit. Mais nous avons aussi repéré des intrus. J'ai aussi trouvé ça sous mon couchage."
Je lui montre le coutelas et poursuis.
"Je ne sais pas si c'est une farce de mauvais goût de l'un d'entre nous ou autre chose mais j'ai préféré ne pas prendre de risque. J'ai fait rassembler tous les nouveaux venus et certains de nos hommes sont à l'instant même en train de vérifier si il n'y a pas d'autres intrus dans le camps."
Après avoir franchi le portail, Marianne atterit dans une tente, son cheval nerveux ne garde pas son calme, et sa tête vient heurter une poutre. Tout en se frottant le crâne, elle s'adresse à la troupe.
A peine arrivée je saute du cheval mais me prend le pied dans un pan de la tente et finit par terre enchvêtrée dans tous ce tissu. Je finis apr sortir à l'air libre et me retrouve face à une jeune femme à l'air ahuri.
Je remet ma tenue et mes cheveux en place.
Tout va bien, jnous maîtrisons la situation.
A ce moment là je relâche le tissage et le cercle lumineux se referme avant de disparaitre.
Georg PNJ La première partie de la nuit s'est averrée très longue pour Georg, malgré la sieste qu'il s'était octroyé. Pourtant, depuis le départ de la fille -Humrf, des filles dans la Bande...- tout s'est enchaîné. D'abord, le nouveau type n'a pas l'air de vouloir se relever. Georg s'approche et tate le dos de l'inconnu. Ses connaissances médicales sont rudimentaires. Il sort donc son tord boyaux personnel et décide d'en offrir. Que ça remonte tout le monde, pour sûr.
C'est alors que des cris d'alertes se font entendre.
Georg décide de charger le lourd blessé sur ses épaules et de l'amener au centre du camp. En esperant que le mouvement réveille l'homme.
Rp OFF : ah tout ça oO et ben, va falloir faire un pavé.
Rp ON :
Merendon, après avoir laissé Haakon, à la recherche d'une tente pour se reposer, vagabondait de-ci de là, l'esprit ailleurs. Son optimisme naturel se troublant d'étranges façons depuis qu'il avait posé le pied dans ce camp, il s'interrogeait. Des frissons l'assaillaient encore quelque peu, mais il n'y prête plus trop attention. IL s'inquiète plus de sa situation.
La fatigue ne me rend pas optimiste. Dormir me fera du bien.
Alors qu'il déambule entre les tentes, il entend un cri rompre le silence de la nuit. Son premier reflexe est de courir vers ce cri aux accents de mécontentement. Le camp s'éveille alors, les lumières s'allument de çi de là, les personnes s'agitent.
Mais, il ne connait pas encore bien le camp et perd du temps à s'emmêler les pinceaux entre les cordes et les feux de camp qui parsèment son chemin. Alors qu'il se rapproche de l'origine de la voix qu'il croit reconnaitre être celle de Jibaï, il rencontre Haakon qui lui intime l'ordre de venir avec lui. Merendon ouvre des yeux ronds comme des soucoupes, surpris.
Je l'ai quitté il y a quelques minutes, que me veut-il avec cet air si heureux de vivre qu'il me mordrait presque ?
Merendon suit Haakon, plus curieux qu'effrayé. Intérieurement, ils sourit.
Et bien au moins, c'est la plus longue phrase qu'il ne m'est jamais dite.
Arrivé au centre du camp, on lui intime l'ordre de demeurer là, sous l'oeil farouche d'Haakon et le sourire métallique de son épée.
Mais que se passe t-il ? Pourquoi donc cette agitation ?
Alors qu'il regarde et observe le camp, un frisson parcourt tout con corps, lui coupant le souffle. IL tremble quelque peu, ne comprenant pas d'où lui vient cette sensation.
Mais pourquoi est ce que je frissonne ainsi ? IL ne fait pourtant pas froid. C'est étrange. Quelque chose ne tourne pas rond.
IL réfléchit, troublé. Il parcourt alors du regard les alentours pour trouver quelque chose qui lui offre une réponse même partielle. Mais ne trouve rien de concluant.
Alors qu'il frissonne de nouveau, il découvre une autre jeune fille à côté de lui. Elle a l'air folle, désemparée, étrange...
- Comment pourrais je savoir si je ne me trompe pas et si, le cas échéant, comment pourrais je savoir qui canalise dans ce camp pour l'éviter ?
Il observe la jeune fille, à l'allure sauvageonne.
[d10]
Rien ne transparait. IL ne voit en elle qu'une fille perdue tout simplement.
Il se tourne vers Haakon, l'esprit troublé par cette hypothèse que des femmes pouvant canaliser se trouveraient peut être dans le coin, mais il n'en montre rien.
Marianne se tourne vers Asterès, vérifie que le ménestrel a toujours ses deux bras et deux jambes.
" Bien je pense que notre arrivée n'est pas passée inaperçue, allons combler la curieuse de nos spectateurs. "
Elle réajuste le capuchon de sa cape bleu nuit, puis éperonne sa monture, se frayant un chemin avec agilité au milieu des débris. Une fois à l'extérieur, elle observe attentivement les lieux, puis elle glisse un mot à Asterès resté à ses cotés guettant tous mouvements.
" L'atmosphère est trés tentue, et je ne pense pas que cela soit uniquement du à notre arrivée. "
Puis d'une voix claire et forte:
" Nous souhaiterions parler au chef de la main rouge. "
Jibaï m'explique la situation et me tends un espèce de coutelas en pierre, souillé de sang. J'examine l'état du camp derrière lui et lui rends le couteaux.
"C'est un beau bordel. On va faire en sorte de rétablir la discipline. Ils ne tiendront jamais 5 minutes sur un champs de bataille sinon..."
Je suis Kelenvor sans dire un mot mais n'en pensant pas moins.
Si il n'ést pas content il a cas s'eb charger de ses recrues ! Non mais qui a dit que j'étais un sergent instructeur tout le monde peut se prendre en charge tout seul je ne fais pas garderie...
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Hein...quoi? Nous sommens encore en pleine nuit, comment se fait-il qu'il y ait tant de bruits?? Bon, je vais aller voir. De toute manière, je suis déjà réveillé. Allez, debout!
Grrrr, je déteste être rveillé en sursaut. J'espère qu'il ya s une très bonne raison a cette agitation. Si c'est quelques soldats qui voulaient faire la fête, je vais prestement leur faire passer le goût ds festivitées, moi...
Mais qu'est ce que c'est que ce bordel? On est en pleine nuit, comment se fait-il qu'il y ait tant de personnes debout? C'est pas normal. Bon, ou est Jibai, ou bien Kelenvor? Ils pourraient me dire ce qu'il se passe dans ce camps!
[d10]
Bon, je crois que c'est eux là bas. Espérons que ce n'est pas trop grave..
L'agitation autour de moi m'énerve et me rends nerveuse, je décide de laisser les autres s'occuper de chercher des intrus. Après tout j'ai déja fait assez pour eux comme ca! Je m'éloigne un peu du camp et m'asseoit seul pour me reposer et me calmer. J'ai encore du mal à supporter la présence de trop d'humain à mes côtés en même temps.
Une aielle se retrouve devant moi. Ne me demandez pas comment. Une seconde femme sort de la tente. Je comprends alors mon erreur.
*Par le créateur, des Aes Sedai*
- Venez, je vais vous conduire à la tente de notre chef, Kelenvor
Je n'ai pas fait dix pas que j'apperçois Jibai et Kelenvor. Je m'avance, en haussant les épaules.
- Ces messieurs dames viennent d'apparaître dans une de nos tentes. *geste de dénégation*Ils souhaitent s'entretenir avec vous.
Mariane suit la jeune fille, puis arrivée à la hauteur des hommes qui semblent être à la tête du campement, elle descend de sa monture. Elle pose son regard sur Kelenvor puis sur Jibai, un brin de surprise né alors en elle.
La roue remet sur mon chemin cet homme.
Elle se remémore rapidement leur entretien, puis lui adresse un sourire.
" Messieurs, je vois que le camps est agité par des évênements qui me paraissent indépendants de notre volonté. Je ne crains que nous arrivions à un moment peu propice, c'est pourquoi nous attendrons si vous le souhaitez. Notre entretien peut être reporté, si vous avez besoin de notre aide d'une manière ou d'une autre... "
Alors que Kelenvor et moi-même nous dirigeons vers Haakon et les intrus. Nous tombons sur Llewella, la mine confuse, suivie de deux Aes Sedaï !
Je les reconnais, elles faisaient parties des premières à avoir suivies Karion. Il y en a même une à qui j'ai birèvement parlé. Je lui décoche une oeillade et un petit sourirdans le dos de Kelenvor. Nous avions eu une conversation interessante sur le Dragon. Je crois bien qu'au vu des évènements de ces derniers mois j'avais tort. De toute manière même dans le cas contraire elle se serait débrouiller pour me persuader qu'elle avait raison. On ne gagne pas à ce jeux avec les Aes Sedaï...
Une Aes Sedaï ! Ca pour une intrue c'est une intrue ! Et une... aielle ? Pourquoi pas, de nos jours tout est possible on dirait bien. Accompagnées d'un lige et d'un ménestrel. Quelle charmante petite troupe...
Etonné pendant une demi-seconde, je reprends vite mon calme, comme à mon habitude.
"Bonsoir mesdames."
Je m'incline légèrement, en signe de respect. Mais juste légèrement, nous sommes à l'intérieur de mon camps après tout.
"Effectivement vous tombez (et dans le cas présent c'est vraiment le mot juste) bien mal. Nous avons quelques petits soucis d'intendance à règler avant de nous remettre en route. Mais les plus ferventes protectrices de la Lumière sont toujours les bienvenues."
J'appelle Shaevar qui arrive à notre niveau.
"Shaevar ! Emmenez donc ces quatres personnes dans ma tente. Veillez donc à ce qu'elles ne manquent de rien. Ce n'est pas tous les jours que l'on aterrit au beau milieux de nul part en pleine nuit, ils doivent être fatigués."
J'appuies mon regard lors de ma remarque. Il a du comprendre l'allusion depuis le temps que nous voyagons ensemble. Il doit les garder à vu d'oeil jusqu'à ce qu'on apprenne le but de leur venue parmi nous. Après tout la Tour Blanche ne s'est pas encore déclarée officiellement par rapport à Karion. Nous ne devons prendre aucun risque.
Des Aes Sedai, ici. Je reste pensive. Ce problème est réglé d'une main de maître par le chef. Il me reste à accomplir ma tâche de retrouver d'autres intrus. La silhouette apperçue juste avant près des chevaux. Du coin de l'oeil, je vois Georg revenir avec le cavalier. Je ne sais plus où donner de la tête.
- Jibai, c'est l'inconnu qui a demandé asile tout à l'heure. Je vais voir s'il a besoinde soin.
Je m'approche alors de Georg, le met rapidement au courant de la situation, et me penche vers l'homme. Son cheval est les a gentiment suivi. C'est déjà ça.
Il veut garder un oeil sur nous, ce qui est fort logique en ces temps.
Mariane remercie Kelenvor pour son hospitalité, elle suit du regard Llewella, puis remarque deux hommes: un bien mal en point et l'autre le supportant visiblement.
" Un de vos hommes semble blessé, si vous le souhaitez je peux m'occuper de lui. "
" Un de vos hommes semble blessé, si vous le souhaitez je peux m'occuper de lui. "
"Hop, hop, hop. Justement. Cet homme fait parti de nos soucis d'intendance. On va s'en occuper. Et puis il est juste un peu fatigué, un peu de sommeil et vous verrez ! Il sera frais comme un gardon !"
De la tête, je fais signe à Georg d'emmener l'inconnu avec les autres intrus tandis que doucement mais fermement je dirige l'Aes Sedaï vers la tente de notre chef. Son lige me jette un regard noir dont je ne me préoccupe pas le moins du monde et souris à l'Aes Sedaï.
"Promis, dès que nous avons besoin de vous nous vous appelons." Puis je la lâche et rejoins Kelenvor déjà parti vers Haakon et ses prisonniers.
Mais pour qui se prend il? Qu'il m'appelle il verra bien ma réponse.
Une fois à l'intérieur de la tente, Mariane s'approche d'Elora.
" Trés bien, puisque nous sommes obligés d'attendre, nous allons commencer votre apprentissage. Asseyez vous Elora. Parlez moi de votre blocage, avez vous déjà identifié clairement d'où il provient? "
Visiblement ils ne souhaitent pas que l'on se mêle de leurs affaires. Toujours cette suspicion envers les Aes Sedai. J'espère que Mariane Sedai ne divulgera pas devant tout le monde le faitq ue je sois une Acceptée. Je serais plus utile si peu de personnes sont au courant.
Je suis l'Aes Sedai sous la tente et me laisse tomber lourdement sur un coussin. Le tissage m'a visiblement fatigué.
Mais apparement Mariane a décidé de ne pas me laisser souffler. Réprimant un soupir de fatigue je lui fais face.
Il semble que ce soit lorsque je me sens honteuse ou humiliée que j'arrive à atteindre la saidar. Il n'était pas bon d'avoir un physique d'Aiel au milieu de petites cairhienines...
Ma voix est remplie d'amertume lorsque je prononce cette dernière phrase.
" Pensez vous qu'il eut été bon d'être une enfant avec des cheveux argentés? La solitude vous a permis de grandir bien plus vite que les autres, même dans le mal on peut trouver un bénéfice. "
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Des Aes Sedai.....suis-je condamné a toujours me retrouver mêler a leurs machinations? Enfin, Kelenvor m'a demandé de garde un oeil sur eux, et pour faire bonne mesure, je vais utiliser les deux que le Créateur m'a fourni.
" Bien je pense que vous devriez vous reposer. Elle se tourne vers le ménestrel. Pourriez vous nous jouer un air?"
[i]De la musique maintenant! Veulent-elles aussi des repas gastronomiques préparé pour leurs conforts? Car pour ruiner celui des autres, elle sont championnes. Dire que je dormais confortablement il y as cinq minutes....
Et me voici, en train de monter la garde a l'entrée de leur tente a les écouter se prélasser....*soupir* En plus, ils ont un lige qui transpire l'amitié et la bonne humeur... D'ailleurs, est-ce que je le connais? C'est possible que l'on se soit vu a la Tour, mais ça fait si longtemps.
J'aide Georg à enmener la nouvelle recrue vers une tente. On le dépose tant bien que mal. Il n'est pas blessé, seulement épuiser. Je lui ramène de quoi boire et casser la croute, au cas où il se réveille la nuit. Quel veinard, en tant que nouveau, il devrait participer au ratissage nocturne du camp.
Maintenant, c'est au tour de l'intruse vue prés des chevaux. Cette nuit n'en finit pas.
[d10]
La fatigue se fait sentir. J'approche des chevaux sans rien discerner. Trop de surprises en si peu de temps. Pour faire bonne figure, j'erre aux lisières du camps, jetant ça et là des regards dans les coins obscurs, sans rien remarquer. La fille est sûrement loin. Mais ce qu'un chef dit... Et tant que j'ai l'air suffisement active...
Contrairement à l'injonction de Mariane Sedai, je ne remonte pas à cheval et c'est campé sur mes deux jambes et le souffle coupé que je vois s'ouvrir une ouverture, nuit sur pénombre, noir sur noir. Je guide ma monture à travers cette porte à la suite des trois autres.
[d10]
Un instant je suis complètement désorienté, mais la façon dont les sons sont étouffés me fait vite prendre conscience que nous sommes dans une tente. A part cela, je ne comprends plus rien. Où sommes nous? Dans quel but?
L'agitation extérieure s'ajoutant à mon état d'esprit, je reste en retrait et j'observe le campement. Notre arrivée a causé un beau raffut; une partie de mon esprit ne peut s'empêcher de remarquer que cette entrée en scène aurait pu être plus spectaculaire.
L'Aes Sedai semble parfaitement savoir ce qu'elle fait, et pour cause c'est elle qui nous a menés ici. Alors que nous nous dirigeons vers la tente du chef, sous bonne escorte, je capte de droite et de gauche les regards de ces soldats, réfléchissant la lumière des quelques lampes qui trouent l'obscurité; regards inquiets, hostiles, intrigués, notre venue est comme un coup de pied dans une fourmilière, mais dont les fourmis pourraient vous faire regretter ce geste.
Une fois installés dans la tente, sous le regard d'un des hommes, Mariane converse avec Elora à propos de choses que je ne comprends guère. Puis elle s'adresse à moi, me demandant de jouer un morceau. Je ravale une remarque sarcastique; je me rends compte que moi-même ressens le besoin de jouer quelque chose, comme une pause, une respiration dans tout ce tumulte. Je sors une flûte d'une de mes poches et j'entame un morceau apaisant, presque mélancolique, qui me rappelle une de ces chansons qu'on fredonne au coin du feu une fois la maisonnée endormie.
Tout en volutes, en ellipses de soie,
S’évaporent mes humeurs,
Le sommeil a sonné et m’assomme de son toit
Où les heures, les quarts d’heure, se prélassent.
Laissant mes chairs aux porches de l’éther,
A la vague frontière,
Mes chimères se subliment, s’abandonnent à la mer,
En écume, sur les dunes, et s’effacent.
Mariane s'ouvre à la source, elle ressent alors encore plus la nervosité ambiante, elle perçoit plus particulièrement de l'agacement, mais elle ne cherche à en savoir plus. Elle tisse un dome d'air autour du groupe, afin que le son mélodieux n'arrive pas jusqu'aux oreilles des soldats du camps.
Ils n'ont pas à savoir ce que nous disons.
Une fois la mélodie achevée, Mariane remercie le ménestrel d'un chaleureux sourire.
Mais qu'est-ce que c'est ce bordel de tous les diables??
Si mes "prisonniers" voulaient se faire la malle, c'était le moment! Je ne sais plus où donner de tête: devrais-je rester là, à mon poste, où aller voir si on a besoin de moi?
Ces quelques minutes me semblent interminables, jusqu'à que je voie Kelenvor qui s'approche de moi à grand pas.
Merendon observe toute cette agitation rendre vie au camp. Des hommes passent, des regards se capturent puis se libèrent, mais toujours une tension se fait sentir.
Mais que se passe t-il ici ? Apparemment Haakon ne veut pas me répondre, ce qui ne m'étonne guère... Il y a comme de la suspicion dans l'air...
Il replace son sac sur le dos, et croise les bras en signe d'indifférence, un léger sourire sur les lèvres.
Je n'ai rien à me reprocher.
Il attend, attentif à tout ce qui se passe autour de lui. Kellenvor s'approche, suivi par Jibaï.
Cela promet un beau moment, au vu de cette agitation...
Alors que nous arrivons au niveau d'Haakon, je commence à présenter les troois nouvelles têtes du camps arrivées cette nuit.
"Nous avons d'abords Merendon, ici présent. Il est arrivé un peu plus tôt dans la soirée et s'est présenté officiellement. Il a ensuite passé une bonne partie de la soirée avec Haakon."
Je me tourne ensuite vers le dernier venu. , toujours allongé par terre en train de dormir.
"Je ne sais rien de lui sinon qu'il est arrivé à la lisière du camp, épuisé, et qu'il s'est écroulé. Il n'a que vaguement ouvert les yeux depuis, rien de plus."
Et enfin je me tourne vers la jeune folle trouvée au milieu du camp.
"Pour elle c'est le flou complet, on l'a trouvé déambullant dans le camps à débiter un charabia incompréhensible. Et puis nous avons aussi ceci, caché sous mon oreiller pendant la nuit."
Je lui donne le couteau.
"A vous de voir maintenant".
Alors que Kelenvor se penche de plus près vers les intrus je rejoins Haakon un peu en retrait. Je lui chuchotte:
Je me penche et observe attentivement tous les individus présentés par Jibaï.
[d10] (Perception 8/10)
La jeune fille a quelque chose de louche. Comment une folle, comme elle prétend l'être, aurait pu entrer ainsi dans le camp au nez et à la barbe de tous nos sentinelles ? Elle n'est pas clair, il va falloir la travailler un peu.
Je me tourne vers l'homme évanoui et lui colle une grande claque en plein visage. De tout les moyens pour réveiller un homme c'est le plus efficace que je connaisse.
[d10]
D'ailleurs celui ouvre des yeux ébêtés. Je ne peux m'empêcher d'esquisser un léger sourire.
"Salut mon gars. Je suis Kelenvor, l'autorité qui dirige ce camp. Qu'est-ce qui t'amène donc ici ?"
"Et qu'est ce que c'était que ce raffut à l'instant? J'ai entendu plein de voix de femmes".
J'essaie de rester discret mais j'ai du mal en pensant à l'arrivée de l'Aes Sedaï.
"Ah oui ! Là, tu as raté quelque chose. Figure toi qu'une Aes Sedaï, son lige, une autre femme, aiëlle on dirait bien, et un ménestrel ont débarqué de nul part en plein milieux du camps. Il y avait une tente vide et d'un coup ils étaient là, sur leur monture, en train de se dépétrer pour sortir des toiles de tente. Elles étaient toutes les deux avec Karion quand je l'ai quitté. Elles nous en apprendrons peut-être un peu plus sur ce qu'il est devenu."
Qué? Je suis Azkhan, et je suis venu cmbattre pour assister le dragon...
J'ai trouvé votre camp un peu par hasard... En fait, tout ce que j'avais, c'était de vagues rumeurs...
Il s'assit.
Je viens du Shienar, j'étais une lance, le trolloc, je connais, pour en avoir massacré plus d'un.
Contrairement a ce que les gens pensent, les nouvelles circulent vite chez nous... Notamment avec les bonnes femmes de Tar Valon qui envahissent de plus en plus nos terres.
Nous connaissons l'histoire du Dragon, et nous sommes aussi au courants de plusieurs groupes qui veulent l'aider.
Alors, j'ai décidé d'aller a la source du probleme: j'ai cherché après un de ces groupes, je veux combattre aupres du Dragon, car il est notre seul espoir.
"Très bien. Quand tout ceci sera règlé on vous intègrera dans un de nos bataillon. En attendant comme toutes les autres recrues de l'infanterie vous serez sous les ordres de Jibaï."
Sans un mot de plus Kelenvor et point la jeune femme du doigt.
"Et vous quelles sont vos excuses pour vous trouvez en plein milieux de notre camps ?"
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
[bleu]Maelyne
- Hein ? Quel camp ? Moi je suivais la lumière. Mais une méchante fille m'en a empeché. Et après, elle m'a dit que la lumière en fait c'était lui là-bas.
Sur ces mots Maelyne pointe du doigt Jibaï.
- Mais c'est pas lui la lumière! Je le sais! Maintenant je voudrai repartir. Je dois retrouver la lumière. Elle doit me mener a Arthur vous comprenez.
Maelyne regarde Kellenvor avec un air hébété et totalement stupide en espérant qu'il gobe toute cette histoire.
La jeune fille a un talent de comédienne certain. On s'y laisserait prendre... Je m'y suis presque laissé prendre mais logiquement ça ne tient pas, jamais une fille débitant autant d'ânerie n'aurait pu entrer dans le camps sans que personne ne la remarque. Mais homme ne sont pas des accrocs de la discipline mais ils font du bon boulot dans l'ensemble. De plus cet homme (Azhkan) vient à peine d'arriver et l'autre était en bonne companie...
Regardant toujours la jeune fille je l'attrappe soudainement par le col.
[d10]
[RPoff]Je te laisse lancé un dé de réaction suite à mon acte. Et malgré ton 9 je ne peux croire à ton histoire,c'est trop invraisemblable de trouver une jeune folle en plein milieux d'un camps militaire sans que personne ne l'ait vu venir.
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
[bleu]Maelyne
[i]L'homme parait rester sceptique face à Maelyne. Soudain celui-ci la prend au col. Elle ne sais plus quoi faire pour s'en sortir.
[d10]
Prenant son courage à deux mains, elle saisit la source et tisse un flot d'air puissant qui les rejètent tous en arrière et prend la poudre d'escampette direction la forêt. Avec un peu de chance elle parviendrait à les semer et à rejoindre Aenor.
[d10]
Mariane ressent immédiatement qu'une femme a canalisé, elle attire la source à elle, puis se précipite dehors. Son lige a lui aussi perçu l'agitation de son Aes Sedai, il se hate pour là rejoindre au dehors. Elle s'aperçoit vite que les hommes sont à terre, et qu'une fille court à grandes enjambées vers la forêt. Elle tisse alors des flux d'air, lui ligotant les pieds et les mains ce qui a pour effet de la faire tomber au sol à cause de sa vitesse. Elle s'élance vers elle, devancée par son lige, qui se trouve rapidement au coté de la captive l'empoignant pour l'amener à Mariane.
Merendon est resté calme et attentif tout le temps qu'ont duré les échanges dirigés par Kelenvor.
Il a juste incliné quelque peu la tête en signe de salut quand Jibaï a fait mention de son nom, mais depuis plus personne n'a fait attention à lui. IL observe et attend, légèrement tendu, toujours un peu frissonnant.
C'est au tour de la jeune fille d'être interrogée. Ces paroles sont décousues, leur sens échappe quelque peu à Merendon. Il ne cille pas quand le chef du camp attrape la jeune fille par le col, ce qui rend sa réaction encore plus extrême quand celle-ci s'échappe.
(d10) : 9
Malgré le souffle, Merendon conserve son équilibre, mais il n'en demeure pas moins troublé.
- Qu'est ce qu'il se passe ?
Un frisson glacé lui parcourt de nouveau le corps, lui donnant quelque peu le vertige. IL se ressaisit quelque peu, mais demeure tremblant un moment.
Du coin de l'oeil, il observe la scène de poursuite. Une femme est sortie d'une des tentes et de nouveau un autre frisson l'assaille. Un homme la suit, rapide.
- Sang et sacrées cendres. C'est à n'y rien comprendre.
La jeune fille s'écroule à terre sans que rien ne l'y ait poussé de visible. Comme lorsque le vent l'a poussé tout à l'heure.
Il observe la femme qui s'est jetée à la poursuite de la jeune fille.
- Comment se fait-il qu'elle soit sortie aussi vite de cette tente pour se diriger tout de suite vers elle ?
[d10]
La pénombre du camp rend son observation délicate. IL reste sur ses gardes. Tout ceci ne lui dit rien de bon. Ces deux femmes sont étranges.
- Pour une fois que des évènements étranges ne sont pas, pour sur, de mon fait... Mais néanmoins, ils me poursuivent. Il vaut mieux que je me tienne éloigner de ces femmes... Quelque chose me dit qu'elles y sont pour quelque chose.
Les tremblements s'estompent quelque peu. Merendon demeure calme , l'air de rien.
Alors que j'allais réponre à Haakon une brusque bourrasque me jette violement à terre. C'est a n'y rien comprendre rien ni personne ne m'a pourtant touché. La jeune captive s'enfuit en toute hâte.
[d10]
Je me relève en quelques secondes et la poursuit. Mais je n'ai même pas pu la rattraper, qu'elle trébuche. Avant que je puisse la rejoindre le lige, comme sorti de nul part, se jette sur elle comme un aigle sur sa proie. Il l'empoigne et la traine vers son Aes Sedaï. Je les suis bien décider à en apprendre plus sur cette femme.
Alors que j'empoigne la jeune femme pour la secouer un peu, j'aperçois comme un fugace éclair dans ses yeux et... Je me retrouve violement projeter à terre.
[d10]
Je me prends comme une vague de puissance de plein fouet.
Ah par le créateur, c'est comme si je venais d'être frappé par... par le Pouvoir !
J'essaye de me relever mais n'y arrive pas de suite. La jeune fille s'enfuit alors qu emes hommes et moi-même sommes tous à terre. Jibaï s'élance pour la poursuivre mais la course s'arrête presqu'instantanément quand la jeune fille trébuche et que lige la capture. Je tourne la tête vers ma tente et aperçoit Marianne Sedaï postée juste devant. La jeune fille étant sous bonne garde je reprends mon souffle avant de rejoindre l'Aes Sedaï.
Il est bien loin l'âge de mes 20 ans pour m'être fait avoir de la sorte...
[d10]
Je suis près du nouveau quand la folle essaye de s'échapper en canalisant. Par le Créateur, c'est impressionant. L'Aes Sedai et son lige la rattrappe. Elle aurait mieux fait de coopérer, et de feindre l'amitié avec la bande. Je n'aimerais pas être à sa place.
J'ai déjà vu le Pouvoir. Et avec le combat dans le ciel il y a peu, j'en ai vu d'autre. Aussi je garde mon calme, surveillant d'un oeil le nouveau, de l'autre la suite des évenements.
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Alors que je montais tranquillement la garde, un Lige et son Aes Sedai se précipitent hors de la tente et partent a courir comme des déchaînés.
Évidemment, je cours après eux. J'aperçois alors Kelenvor a terre ainsi que plusieurs personnes. Une jeune fille semble s'enfuir mais elle tombe face contre terre, et est saisie par le lige. mais qu'est ce qui se passe bordel!?! Alons voir si personne n'est blessé... et kelenvor qui est encore au sol, il a du se prendre une méchante bouffée dans la figure
Kelenvor, est-ce que tout va bien? Que c'est-il passé?
Kelenvor, est-ce que tout va bien? Que s'est-il passé?
Shaevar m'aide à me relever.
"Je ne sais pas trop... Je voulais la secouer un peu la p'tiote, histoire qu'elle arrête de me raconter toutes ces conneries et qu'elle soit un peu plus sérieuse. Mais à peine je l'avais touché qu'elle m'a envoyé une rafale de Pouvoir. Et c'était le Pouvoir, c'est sûr mais rien ne m'avait préparé à ça. Heureusement que Marianne Sedaï lui a mis la main dessus, j'ai hâte de savoir ce que cache cette fillette."
A la mention de "pouvoir", "Aes Sedai" et "canalise", Merendon sent son sang se glacer. Comme si toute vie en lui s'était éteint irrémédiablement.
- Bien, règle numéro 1 : les éviter. Qui sait ce qui m'arriverait si mes doutes étaient fondés...
Se rendant compte que de toutes façons, toute l'attention est retenue sur cette jeune fille, qu'il est donc hors de cause, il se redresse quelque peu et s'adresse à Kelenvor, d'un voix calme et posée.
- " Monsieur, je réitère mon désir de demeurer dans votre armée, au sein de la cavalerie. Avez vous quelques taches à me confier ? "
Mariane tourne la tête vers Azkhan, son regard gris devient aussi noir qu'une tempête.
" Oui je vais réussir à m'occuper d'elle et sans cravache. Les femmes ne sont pas des juments, même si dans le cas de certains hommes, l'esprit est comparable à celui d'un âne. "
Mariane enregistre l'information donnée par Elora, puis elle s'approche de l'acceptée.
" Maelyne, je te prierai d'éviter de t'enfuir, car sinon je serai obligée de sectionner sévèrement cette bêtise, et je devrais te laisser aux mains de ces hommes, sans un mot à dire. "
Elle s'approche ensuite de Kelenvor.
" Cette enfant vient de la Tour, elle est donc sous ma responsabilité. De plus, la jeune fille qui m'accompagne, connait votre intruse, je pense pouvoir tirer plus de chose d'elle sans un attroupement nous observant. Si vous souhaitez assister à notre entretien, vous êtes le bienvenu, mais vous seulement, je ne veux pas la braquer. "
" Monsieur, je réitère mon désir de demeurer dans votre armée, au sein de la cavalerie. Avez vous quelques taches à me confier ? "
"Oui en y pensant j'aurai bien une tâche à vous confier. Dès cet entretien terminé je veux que nous levions le camps. Alors vous les deux nouvelles recrues, je montre aussi Azkhan d'un signe de tête, vous allez veiller à ce que tous les chevaux aient été nourris et sellés. Ca sera votre première mission et qu'elle soit bien faite."
Je me tourne ensuite vers tous les autres, quasiment tous réveillés désormais.
"Et vous tous je veux que tout le camps soit niquel quand nous partons, et tout le monde doit être prêt à partir d'ici une heure !"
Je reviens ensuite vers Mariane Sedaï.
Si seulement ça pouvait être aussi facile avec elle qu'avec mes soldats...
"Evidemment, je participerai à l'interrogatoire. Et mon second, Shaevar, en le désignant du bars, viendra aussi. J'aime avoir un second avis en toute circonstance."
Et puis même si ce n'est pas le cas, je n'aime pas qu'on m'impose des conditions devant mes hommes, à l'intérieur de mon camps qui plus est. Même si ces conditions sont tout à fait censées.
Elle s'approche suffisamment de Kelenvor pour n'être entendu que par lui.
" Un second avis, soit. Mais il écoutera dehors tout comme il l'a fait pour nous, lorsque nous étions dans notre tente. Je suis convaincue qu'il ne perdra pas une miette de l'entretien à cette place. "
Tout comme il l'a fait lorsque nous nous reposions, et je n'en ai pas été dupe.
L'Aes Sedai se tourne vers son lige, lui fait signe de se diriger vers leur tente. Elle s'approche d'Elora.
"Et vous tous je veux que tout le camps soit niquel quand nous partons, et tout le monde doit être prêt à partir d'ici une heure !"
"Bon, fini la rigolade. En plus je ne suis même pas convié à la fin de la fête alors que je suis le principal visé quand même..."
Je m'approche de Kelenvor.
"Sûr de votre décision ? Il ne resterait pas une petite place pour moi dans la tente ? Juste histoire d'avoir un troisième avis en toute circonstance..."
Devant le regard de Kelenvor je m'arrête là et lui tend le coutelas.
"Je vous donne quand même ça. C'est ce qu'elle avait mis dans mon lit."
Je pars donc vers ma tente pour plier bagage.
Depuis le temps qu'aucune femme ne s'était glissé sous ma tente, la première qui le fait se ramène avec un couteau... Décidément il promet ce voyage !
" Trés bien si quelque chose vous revient pendant notre entretien, faites moi un signe. Je tiens à ce que vous assistiez à notre entrevue, une tête familière sera toujours rassurante pour elle. "
Mariane entre dans la tente.
" Je suis Mariane Sedai, je sais qui tu es, et également comment tu es parvenue ici. "
Elle s'arrête un instant, marchant d'un air détaché devant l'acceptée, puis elle s'immobilise brusquement et jette un regard accusateur à Maelyne.
Je prends le couteau des mains de Jibaï et écoute l'Aes Sedaï.
Mais ma parole, elle se croit à la Tour Blanche ici !
Je regarde Shaevar et lui fais signe de me suivre. Une Aes Sedaï peut être de bons conseils et très précieuse à certaines occasions, mais ça ne leur donne pas le droit de dicter leur loi à n'importe qui. J'ai travaillé au service des plus grands et j'ai rarement perdu. Notre Bande toute entière à rarement perdue !
J'entre dans la tente , Shaevar sur mes talons. Le lige de l'Aes Sedaï nous jette un regard de glace, auquel je ne prête aucune attention. Je me pose un peu en retrait et écoute l'entretien entre la novice et l'Aes Sedaï. J'interviendrai le moment venu.
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
[bleu] Maelyne
[i]Alors que Maelyne était parvenue à se libérer, elle sentit un puissant tissage. L'instant d'après elle se retrouvait à terre, les pieds ligotés.
*Et zut, zut, zut! Je l'avais pas vue venir celle là !*
Un lige vint la relevée et l'entraina vers un tente.
* Tient! Elora! Mais que fait-elle là?*
Une fois à l'intérieure de la tente, l'Aes Sedai tente de la rassurer puis d'un coup la regarde avec un méchant regard accusateur.
* Mais qu'est-ce qu'elle me veut celle-là ? J'ai rien fait moi.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Seigneur, j'avais presque oublié a quel point les Aes Sedai pouvaient être....contrôlantes. Celle-ci ne fait pas exception. Bon, il faut que je reste concentré, cet "entretien" peut être lourd de sous-entendu qu'il ne faut pas rater.
je sais qui tu es, et également comment tu es parvenue ici
Et bien, première nouvelle! Il aurait été utile de nosu faire part de ces "menus détails" avant l'entretien. Après tout, c'est dans notre camp qu'elle s'est glissé et c'est nos hommes qu'elle a frappé avec le pouvoir...
Enfin, je le saurai bien plus tard. Pour l'Instant, écoutons...
Bon ça y est la tente est pliée et mes menus bagages sont faits. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire maintenant ???
J'aperçois Haakon a côté de l'enclos. Je vais aller tailler une bavette avec lui, enfin essayer plutôt, le connaissant. Je m'approche et vois que les deux nouveaux ses ont déjà mis à l'ouvrage.
"Alors Haakon comment se débrouille la bleusaille ?"
Et voilà! Tous dans la tentes des chefs pour continuer leur conversation importante loin des oreilles indiscrètes. Et nous: "oui, merci, vous avez fait votre boulot, entraînez vous maintenant". C'est un peu fort! Au moment où la nuit commençait à être interessante.
Au moins, la relève arrive. Plus la peine de surveiller les cailloux quand les intrus passent par l'autre côté du camp. Mon sac est vite prêt. Je jête un regard noir aux gens qui s'affairent bruyamment. J'ai envie de dormir!
...
Pas moyen. Autant rejoindre le Bras Rouge. Il discute avec Haakon près des chevaux. Les nouveaux bossent déjà. Ils en faudraient encore quelques autres pour me décharger des veilles de nuit.
Je les salue et m'effrondr- euh, m'assois près d'eux face aux chevaux.
Merendon incline la tête en signe d'acquiescement aux ordres de Kelenvor et d'un coup d'œil, salue Azkhan qu'il ne connait pas encore. IL ne jette même pas un regard à la tente où sont réunies trop d'Aes Sedai à son gout. Les observer ne leur donnerait que trop d'attention et d'importance à ses yeux, or, il doit se concentrer sur bien d'autres affaires plus urgentes à régler. Il se dirige d'une démarche ferme vers les écuries, la vision d'une jeune femme aux cheveux roux s'impose à son esprit, simple réconfort dans une nuit agitée. Une femme qui ne canalise pas...
Il commence à nourrir les bêtes, préparant le foin et l'avoine de façon machinale, prenant en compte les besoins des chevaux pour cette journée qui commencera bientôt et qui leur demandera surement quelques efforts. Ayant déjà passé quelques temps dans cet enclos, il sait où se trouve tout ce qui est nécessaire à l'exécution de leurs ordres. Il l'indique d'ailleurs à Azkhan.
Haakon se tient non loin de là, tout comme Jibaï qui vient de s'approcher pour tenir conversation. Llewella suit de près et se laisse tomber plus qu'elle ne s'assoit près d'eux.
- Elle a l'air fatiguée. Elle n'a pas du beaucoup dormir cette nuit. Tout comme moi...
Il prend sa selle qu'il avait posé non loin de là auparavant et commence à seller son cheval avec douceur et aisance.
- " Cette nuit a été bien étrange. "
- Pourquoi donc des Aes Sedai seraient-elles arrivées ici, dans ce camp ? Certes on l'appelle déjà le camp du Dragon. Et les Aes Sedai ne sont pas connus pour laisser vagabonder les hommes qui canalisent à souhait, mais le Dragon n'est pas ici... Que font-elles ici ?
"Alors Haakon comment se débrouille la bleusaille ?"
"Ca va, ça va..."
Même si ça ne se voit pas beaucoup sur mon visage... ô joie! action! on se tire d'ici!
Enfin! Il faut quand même que je pense à prendre le peu d'affaires que j'ai.
"Est-ce que je peux m'absenter cinq minutes? Il faudrait que je cherche mon sac et mon cheval".
Llewella s'effondre à nos pieds, épuisée. Ouais, moi aussi je me reposerais bien un peu, mais pour une fois qu'il y a un peu d'aventure! Même si je sais que ce ne sera pas facile, et très dangereux, c'est ce que j'ai toujours attendu: agir, être utile à quelque chose qui compte; pas pour jouer au héro. Juste pour que les choses avancent dans le bon sens.
Je commence à marcher en direction de ma tente, puis marque une pause. Je tourne légèrement la tête vers Jibaï et lui dit:
"Alors, c'est parti pour de bon cette fois?"
Je ne peux m'empêcher d'accompagner ma phrase d'un léger sourire.
Tiens n'étais-ce pas un sourire que j'ai entraperçu ??? On bouge et ça a l'air de lui faire plaisir. Il faut dire qu'on approche du but et j'ai hâte d'y être moi aussi...
"Par la lumière, il semble bien !"
- " A votre avis, que font des Aes Sedai ici ? "
- Elles s'assurent de la taille de notre armée. Elles nous surveillent...
"Ou alors c'est que comme nous, elles ont entendu dire qu'il y avait du grabuge dans la région. Et dans ce cas là messieurs préparez-vous bien parce qu'on va bientôt passer à l'action !"
Une fois mon morceau achevé, le silence se fait. Plus aucun bruit ne nous parvient du dehors. Pas pour longtemps cependant; l'Aes Sedai se précipite soudain à l'extérieur, bientôt suivie par Elora. Je reste sur ses talons.
*Je n'ai pas intérêt à la perdre de vue si je veux des réponses.*
C'est apparemment une apprentie de la Tour, arrivée on ne sait comment en ces lieux, qui a attiré l'attention de l'Aes Sedai. Et qui l'a retenue, puisqu'elle la dirige vers la tente, accompagnée d'Elora et du chef du camp.
Profitant de mon apparente transparence, j'erre dans les environs en gardant néanmoins la tente dans mon champ de vision. Tout le monde est apparemment prêt à lever le camp.
Je m'approche d'un petit groupe qui discute près des chevaux.
"Bonne journée à vous, mes sires, ma demoiselle." (petite révérence) "Pardonnez-moi de vous interpeler de la sorte, mais une question m'assaille l'esprit... où nous trouvons-nous?"
AYant repris suffisamment de forces, Azkhan accepta sans broncher son travail.
*j'aurais préféré combattre les ennemis du Dragon, mais il faut que je fasse mes preuves... Je ne dois pas faillir, si je veux les intégrer.*
Il partit vers les chevaux, et après avoir pris quelques minutes a les laisser renifler sa main, histoire que ces derniers le connaissent, il alla chercher une fourche, et remplit leurs bacs de foin.
Il semble meixu s'occuper des chevaux qu'il ne s'occupe des humains.
Ainsi donc, ce Kelenvor a décidé de n'en faire qu'à sa tête!
Qu'il fasse le fier devant ses hommes refusant t'écouter, celà est une chose, qui dans certains cas, peut tout à fait se comprendre. Mais qu'ensuite il refuse un conseil de bon sens, alors que seul lui a entendu ce conseil, dans cette situation, cela n'a dés lors plus rien à voir avec l'intellligence, ou bien le désir d'être crédible face à ses hommes, c'est simplement de l'orgueil, voir de la vanité. J'aurai du me douter que l'homme a la tête de cette armée ne pouvait que être de cette trempe là. Après ces dizaines d'années à parcourir ce monde, la surprise est encore une veille compagne de route, il serait temps que cela cesse.
Durant toute cette réflexion, Mariane n'a rien laissé paraitre, pas même une dose d'agacement.
" Trés bien jeune fille, puisque vous restez muette... "
Elle se tourne vers Kelenvor.
" Je vous la laisse, une fois que vous en tirez ce que vous désirez, prévenez moi, je le réexpédierais à la Tour où elle trouvera une pile de marmite à récurer. Je vous attends à l'extérieur si une bourrasque de vent venait à vous faire défaillir, néanmoins je suis convaincue qu'en pareille circonstance votre adjoint serait capable de vous aider au mieux. "
Elle lui adresse un sourire puis redirige son attention sur Maelyne.
" Ah j'oubliais si vous tentiez par le plus grand des hasards de vous enfuir, je serais contrainte d'interprêter cela comme un acte allant à l'encontre de la lumière et vous seriez traiter dés lors comme une amie de l'autre bord. "
Elle fait un signe à Elora, puis quitte la tnte suivit de son lige.
" Asterès, pourrais tu faire le tour des parrages. "
Après avoir nourri et abreuvé les chevaux, il planta son épée dans le sol, et s'assit par terre, le dos contre un poteau, surveillant alors les betes.
N'empeche, vous avez l'air sacréments endurants... Même mon cheval, alors que j'étais pratiquement mort d'épuisement, avait encore toute sa forme...
Enfin, vous avez mérité un peu de repos, vous aussi... j'espere que cet avoine vous convient...
Il passa le temps a parler aux chevaux, apparemment, il s'entend mieux avec eux qu'avec les humains... Sans doute du au fait qu'il a passé quelques années avec pour seul compagnon son cheval...
Elles s'assurent de la taille de notre armée, elles nous surveillent. Voilà qui est charmant et... étrange. Qu'ont-elles donc en tête ? Les Aes Sedai ont toujours été opposées aux hommes capables de maitriser le pouvoir unique. Pourquoi cela changerait-il aujourd'hui ?
Alors que Merendon est plongé dans ses pensées, tentant de percer ce secret et cet imbroglio d'ambitions mêlés de pouvoir, Haakon s'éloigne tout en continuant à parler à Jibaï, qui lui est resté près d'eux. Son cheval est scellé et préparé, il s'en va en sceller un autre, souriant à la mention de "passer à l'action". Ces soudains évènements, promesses d'autres encore, lui feront peut être oublier ses doutes et craintes, ses raisons pour lesquelles il est parti en voyage... Il regarde ensuite ce que fait Azkhan, son compatriote de corvée. Occupé à discuter et à s'occuper des chevaux, il n'a apparement pas besoin d'aide.
Alors qu'il allait exposer son point de vue de la situation qu'il considère étrange et paradoxale du point de vue du comportement des Aes Sedai, un homme s'approche dont il ignore l'identité. Il se rappelle juste l'avoir aperçut suivre les Aes Sedai à leur arrivée. Poli et sympathique, il inspire confiance malgré tout. Mais il ne s'est pas présenté. Llewella semble épuisée, légèrement somnolente, Azkhan ne se préoccupe que des chevaux, Jibaï discute avec Haakon, il ne reste donc que lui pour converser, ou du moins commencer.
Il flatte quelque peu l'encolure de son cheval désormais scellé et accuse un léger signe de tête en direction du ménestrel, le saluant avec politesse et respect.
- " Bonne journée à vous aussi. "
Il ne sait pas où il se trouve ? De plus en plus incongru comme situation.
- " Nous sommes sur la route du Ghealdan. Nous allons lever le camp bientôt pour nous y rendre apparement. "
Une pause, puis il continue, souriant. Il possède le naturel secret et habile des cairhienins élevés dans au palais royal. Pourtant, il n'en a pas la fatuité ou le sentiment de supériorité, simplement sympathique et affable.
- " Je me nomme Merendon Al Drenduin. Nous allons voyager ensemble apparement, aussi puis je connaitre votre nom ? "
L'homme. Il est arrivé avec les Aes Sedai. Il a l'air gentil. Et visiblement, ce n'est pas un lige. Et il a remarqué qu'une femme se trouvait ici. Décidement, la nuit fut courte. Je me redresse lui sourit pendant que Merendon lui demande son nom.
Peut-être va-t-il nous dire les raisons de leur présence ici.
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Je vous la laisse, une fois que vous en tirez ce que vous désirez, prévenez moi, je le réexpédierais à la Tour où elle trouvera une pile de marmite à récurer.
Bon, une novice. Cela minimise considérablement l'ampleur de la menace potentielle que cette petite représente. Quant a savoir pourquoi elle a quitté la Tour et s'est infiltré dans notre camp pour déposer un couteau empoisonné sous le lit d'un de nos commandant, c'est une autre histoire
Bon, maintenant qu'elle est partie, je vais peut-être pouvoir placer un ou deux mots sans avoir droit a un regard condescendant.
Avoir un "ennemi" commun, sa rapproche les gens et elle est plus susceptible de me parler ouvertement. Du reste, je n'aime vraiment pas les Aes Sedai et c'est un vrai plaisir que de pouvoir dire ce que je ressens
Bon, alors on va faire ça simplement. Tu t'est infiltré dans notre camp sans alerter les gardes, ce qui est quand même un exploit. Ensuite, tu mets un couteau sous le lit d'un de nos commandant et tu tente de t'échapper par la suite. Nous demandons certaines explications, car, après tout, c'est de la sécurité de nos hommes qu'il s'agit.
Alors, commençons par le début, quel est ton nom et comment t'est tu rendue ici? Pourquoi avoir quitté la Tour Blanche?
J'espère vraiment qu'elle répondra. Je déteste devoir "interroger" intensivement des gens
L'Aes Sedaï sortit, Shaevar se met tout de suite au travail. Je le laisse faire, il a l'habitude de ce genre "d'entretien" et je sais qu'il le mènera à bien. Par contre la réaction de l'Aes Sedaï m'étonne un peu, j'espère qu'elle ne s'est pas vexé, je ne voudrais pas qu'elle s'en aille tout de suite. La difficulté de notre voyage va aller en augmentant et j'aimerai l'avoir avec nous, son aide pourrait nous être précieuse...
Je continue ma réflexion tout en observant Shaevar et la jeune novice. J'espère qu'elle se montrera plus bavarde qu'elle ne l'a été jusqu'à maintenant.
Haakon partit, je m'attarde quelque peu à écouter le ménestrel.
"Bonne journée à vous, mes sires, ma demoiselle." (petite révérence)
"Pardonnez-moi de vous interpeler de la sorte, mais une question m'assaille l'esprit... où nous trouvons-nous?"
- " Je me nomme Merendon Al Drenduin. Nous allons voyager ensemble apparement, aussi puis je connaitre votre nom ? "
"Et moi-même je suis Jibaï Do'Urden, une des mains rouges de la Bande. Ravi de vous connaître"
Je fais alors une révérence singeant quelque peu la sienne avec un petit sourire.
"Et maintenant excusez-moi mon brave mais je viens de voir là quelque chose dont je dois m'occuper."
Je pars alors en laissant le ménestrel au soin des nouvelles recrues et de Llewella, si il survit à ceux-là, c'est qu'il est peut-être capable à quelque chose. Je m'approche vers Mariane Sedaï qui vient de sortir de la tente de Kelenvor avec son lige et sa jeune collègue.
"Bonjour Mariane, enchanté de vous revoir. Je tenais à vous féliciter pour vos petites prédictions de notre dernière rencontre, en auriez-vous d'autres qui pourraient nous être utiles pour la suite de notre voyage ?"
Une fois Asterès parti chercher des indices, Mariane voit arriver Jibai comme un coeur. Elle est de prime abord un peu surprise de son ton de parole, mais cela n'est que de courte durée.
Pour une fois qu'on ne me voit pas comme une sorcière manipulatrice, je ne vais pas freiner cet enthousiasme.
Elle l'accueille avec un sourire.
" Des prédictions, non, un peu de jugeotte, ajoutée à des connaissances que mes soeurs, et moi, nous nous devons d'acquérir, serait davantage proche de la réalité. Même si dans les temps anciens, certaines femmes possédaient ce don. Ainsi donc vous avez décidé de suivre la main rouge, votre arrivée a-t-elle été aussi bien accueillie que la notre? "
Tandis que Mariane Sedai fait la causette, la causette ?!!, avec Jibai, je m'eclipse discrètement pour retourner dans la tente et assister à l'"interrogatoire" de Maèlyne.
Je m'installe dans un coin et guette la réponse de Maèlyne.
"Je me nomme Merendon Al Drenduin. Nous allons voyager ensemble apparement, aussi puis je connaitre votre nom ?"
"Et moi-même je suis Jibaï Do'Urden, une des mains rouges de la Bande. Ravi de vous connaître"
"Je suis DarkShadok, ménestrel égaré, dirait-on."
*Nous étions à Tar Valon, et le temps d'un clignement d'oeil nous voici au Ghealdan, au beau milieu d'une... armée en mouvement?*
Je prends un temps pour fouiller dans ma mémoire. Ce ne sont pas des contes que j'ai chantés récemment, on me réclamait surtout des chansons et des histoires joyeuses. Mais j'ai passé quelque temps en Andor, et le récit de ces héros qui défendirent jusqu'au dernier leur roi et leur pays contre les hordes trolloques m'a été quelquefois demandé. La Bande de la Main Rouge, qui lutta pour la survie de l'antique Manetheren. Mon auditoire n'était alors jamais indifférent, car ils revivaient, peut-être inconsciemment, une partie de l'histoire de leurs ancêtres.
J'ai le sentiment que je n'ai pas atterri dans l'armée d'un quelconque Seigneur ou Duc; non, il y a quelque chose de plus.
"Oui, oui. La main rouge. C'est le nom que nous nous sommes donnés. Ce n'est pas encore officiel mais c'est comme ça que Karion nous a appelé, en quelque sorte... Il voulait que pendant qu'il était absent nous soyons sa main sur cette partie du continent. Sa main rouge de sang, enfin c'est comme ça qu'il m'en a parlé."
Je m'arrête quelques seconde et la regarde.
Hum je m'égare complètement là...
"Heu... Sinon oui, j'ai été très bien accueilli. Il faut dire que la Bande n'était formé que de cavaliers, alors, sans me vanter, lorsqu'ils ont vu mon expérience en tant que fantassin, et dans d'autre domaine, j'ai eu le droit à une petite promotion. Pour tout dire, ils ont vu en moi la bonne poire pouvant former la nouvelle infanterie."
Je baisse un peu la voix et prends un ton de conspirateur en m'approchant un peu.
"Et vous, entre nous, vous pouvez me le dire Mariane. Vous êtes venu ici pour surveiller un peu ce qui se passait ? Ou bien êtes vous venue nous donner un coup de main ?"
S'ennuyant, et ayant fini de soigenr les chevaux, il se leva, et alla voir son camarade qui s'était mis a bavarder au lieu de s'atteler à sa tâche.
Quant tu auras fini de parler, tu saurais me dire ou est parti le chef? J'ai fait tout ce qu'il y avait a faire pour les chevaux, et j'ai d'ailleurs apprécié ton coup de main... mais peu importe.
C'est fait, et j'ai besoin d'une autre tache a réaliser. Tu sais où il est?
Merendon sourit à la réponse de DarkShadok. Il regarde ensuite autour de lui, Jibaï s'est éloigné, Azkhan en a fait de même. Haakon est non loin de là, en train de réunir ces affaires. Il ne reste que Llewella, qui n'a pas été présentée.
Vu son état de fatigue, laissons là se reposer un peu.
- " Je suis enchanté de vous rencontrer, en tout cas. Je vous présente Llewella " *, souriant et désignant de la main la jeune fille fatiguée*.
Il poursuit :
- " Quant à notre départ et ses raisons, je ne suis ici que depuis quelques heures, je ne saurai vous répondre pour le moment. Comme toute armée, je présume qu'elle se dirige vers une bataille... mais je ne saurai être plus précis. Pour un ménestrel, se retrouver dans une armée aux côtés d'Aes Sedai risque de vous inspirer surement des chants et écrits intéressants. "
Il est alors interrompu par son camarade, dont il a vaguement entendu le nom tout à l'heure le prendre presque de haut en lui soulignant le fait qu'il n'aurait rien fait, ou si peu, rien qu'un coup de main. Il l'observe, silencieux, un léger sourire sur les lèvres.
Je crois que je préférais encore le mutisme d'Haakon à cette suffisance. C'est cependant de loin la chose la plus drôle que j'ai entendu depuis le début de cette soirée. Je devrai le remercier de me redonner un peu le sourire.
Il sourit, se détendant, nullement vexé.
- " C'est demandé avec tant de gentillesse et de diplomatie que je ne saurai me soustraire à cette requête. "
Il esquisse un léger mouvement de tête cérémonieux, amusé, les yeux rieurs. Même aussi loin du palais royal de Cairhien, il n'oublie pas quelques habitudes. Un peu de la tension de cette nuit s'envole à cet instant.
- " Aux dernières nouvelles, Kelenvor allait assister à l'interrogatoire de la jeune fille qui canalisait, dans la tente des Aes Sedai, tente qui se trouvait près de là où nous avons été convié tout à l'heure. Je pense que vous pourrez retrouvez votre chemin, Llewella ne saurait vous accompagner, elle a besoin de repos et restera là. Moi, je préfère rester près des chevaux pour vérifier que tout va bien et attendre les prochains ordres. Etant attaché à la cavalerie avec Haakon, c'est là qu'est ma place. "
Il se retourne alors vers DarkShadok, les yeux rieurs.
- " Auriez vous des nouvelles de ce qu'il se passerait au Ghealdan ? Qui nous pousserait à nous y rendre ? Durant mon voyage pour arriver jusque ici, je n'ai pas souvenir d'avoir eu beaucoup d'information sur des évènements particuliers. "
Elle prend un air faussement surprise en flagrant délit.
" Vous êtes réellement l'homme le plus perspicace que je connaisse. Je dois vous confesser que j'en viens à penser qu'être une Aes Sedai avec un seul gaidin dans sa vie est une chose bien triste, je pourrais vous prendre pour lige. Mais à la réflexion, cela est surprenant à y réfléchir, la Tour n'a jamais autant entendu parler de la main, et ceci a débuté quelque temps après notre rencontre. "
Elle lui sourit d'un air mutin.
" Il faudra donc vivre avec ce mystère de plus entre nous. Vous vous occupez donc de l'infanterie. La main compte-t-elle des archers? "
" Vous êtes réellement l'homme le plus perspicace que je connaisse. Je dois vous confesser que j'en viens à penser qu'être une Aes Sedai avec un seul gaidin dans sa vie est une chose bien triste, je pourrais vous prendre pour lige.
A ces mots, je ne peux m'empêcher de déglutir.
Moi, un lige !!!
Mais à la réflexion, cela est surprenant à y réfléchir, la Tour n'a jamais autant entendu parler de la main, et ceci a débuté quelque temps après notre rencontre. "
[...]
" Il faudra donc vivre avec ce mystère de plus entre nous. Vous vous occupez donc de l'infanterie. La main compte-t-elle des archers? "
"Kelenvor avait une petite idée là-dessus, il voulait créer une troupe rapide et mobile, spécialisée dans le combat à distance. Aussi bien au tir à l'arc qu'à l'arbalète. Mais nous nous contentons de l'arc pour le moment, la plupart des paysans recrutés n'avaient même jamais vu d'arbalète avant de nous rencontrer et ils n'y ont aucun talent. Ils sont une petite dizaine pour le moment mais je pense que nous en aurons beaucoup plus après notre campagne au Ghealdan."
"Quand au mystère sur la main, ce n'est pas si mystérieux que ça. C'est simplement qu'avant d'oeuvrer pour leur propre compte, ou plutôt les intérêts du Dragon, la Bande était une troupe de mercenaires comme les autres, une des meilleures certes, mais sans rien de bien secret. Rien à voir avec les intrigues auxquelles vous devez être habituée."
Si il savait le nombre d'armées que j'ai aidé à s'élever, et celles que j'ai réduite à néant... Enfin l'image des soeurs dans leur Tour d'ivoire à manigancer n'est complétement fausse pour certaines d'entre nous.
" Votre campagne au Ghealdan... Je ne pense pas que vous trouverez beaucoup d'hommes dans un premier temps du moins, il vous faudra faire avec ce que vous avez pour le moment, je le crains. "
Le nouveau a l'air bien sombre. Le genre à travailler tout le temps. Mais qu'espère-t-il gagner? La solde n'est pas terrible, pour tout le monde. Heureusement, je n'ai pas à le mener à Jibai ou Kelenvor. La remarque de Merendon me pique au vif. Hé, ai-je l'air si crevée que ça? C'est encore parce que je suis une femme que je n'ai pas le droit à cinq minutes de pause sans qu'ils en fassent tout une histoire?
Non, je ne suis pas blessée.
Et même pas fatiguée, d'abord. Ils verront, après trois nuits de veille.
Je me relève et regarde Azhkan.
- Bah, tu peux toujours refaire le tour du camp. Il y avait une autre fille inconnue dans le camp. Elle a disparu derrière l'enclos au chevaux. Peut-être que tu auras plus de chance que moi.
*soupir*
Je me passe la main dans mes cheveux. Sales, bien sûr. Il faut que je trouve un coin de rivière. celà me ferait du bien. En attendant, je préfère rester près du séduisant menestrel.
- Le Ghaeldan. Les Aes Sedai n'en ont pas parlé pendant votre, euh, voyage? Quelle voyage, d'ailleurs! Wow! Impressionant!
" Votre campagne au Ghealdan... Je ne pense pas que vous trouverez beaucoup d'hommes dans un premier temps du moins, il vous faudra faire avec ce que vous avez pour le moment, je le crains. "
"Dans un premier c'est sur mais d'après les derniers rapports de nos éclaireurs, le pays a l'air pas mal chambouler. Et ils ne se sont pas aventurer très loin au-delà des frontières. Des armées de brigands et voleurs se font passer pour des partisans du Dragon et ils en profitent pour recruter des gens. Je pense que si nous la joueons en finesse nous pouvons retourner cette situation à notre avantage. Mais il faudra être vif et frapper un grand coup. Il faudra tout de suite écraser la tête malsaine de cette armée. Après ça je pense que nous ne ressortirons que grandit de cette histoire, aussi bien en popularité, crédibillité qu'en nombre."
Je m'arrête un instant et imagine déjà les répercussions que pourraient avoir une grande victoire sur la première sortie "officielle" de la Bande en tant qu'armée au service du Dragon. Les rumeurs voyagent vite et au retour de Karion nous pourrions avoir une bonne force de frappe qui lui permettrait d'être respecté ou qu'il aille.
"Oui, ça serait vraiment dommage de rater cette occasion. Et vous et votre amie ne pouvez que nous aider à mieux réussir !"
Je la regarde avec des yeux brillant. En fait nous avons plus besoin qu'elles que Kelenvor ne veut bien l'admettre. Après tout nous ne savons rien des forces que nous allons affronter. Nous avons bon avoir un noyau dur solide avec notre cavalerie expirimenté, nous sommes en sous effectifs et avec une infanterie débutante. Malgré tout le génial de Kelenvor j'ai un peu peur, j'espère qu'il nous prépare une stratégie de derrière les fagots.
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Maelyne
L'Aes Sedai semblait contrariée que Maelyne ne réponde pas. Mais elle ne lui avait même pas posé de question! Fallait-il donc qu'elle devine tout?
La bleue quitta la tente et dit à l'homme présent qu'il pouvait se charger de son interrogatoire.
*Aïe! Celui-là ne vas pas être tendre je pense après ce que je lui ai fait.*
Peut après Elora revint dans la tente. *Pour observer certainement!*
Maelyne pris son courage pour affronter la suite la tête haute. Après tout, elle n'avait rien à se reprocher. Ce n'est pas elle qui avait placé le couteau sous l'oreiller de l'homme.
*Je me demande ce que peut faire Aenor?*
Le Ghealdan, une occasion... Il va bien falloir que Kelenvor écoute ce que j'ai à lui dire, ou bien cette armée fonce dans le mur. Cependant une chose est sûre en voilà un qui est acquis ma cause, et qui ne m mettra pas des batons dans les roues si mon opinion est juste, enfin un évênement rassurant.
" Les bandits, dont vous parlez, sont malheureusement bien implantés sur cette terre, mais un méfait bien plus sournois y réside également. La révélation de Karion n'a pas eu que des répercutions positives, les grands seigneurs craignent pour le pouvoir. "
"De toute manière je pense qu'il va falloir agir avec ces grands seigneurs. Pendant que l'armée se cachera pour prendre l'ennemi par surprise il faudrait une délégation qui aille négocier avec eux. Il faut qu'ils comprennent bien que nous ne sommes pas des envahisseurs et que nous avons des intérêts communs. Et je pense qu'en ce sens aussi vous pourriez nous aider. Une Aes Sedaï est toujours respectée et prise au sérieux."
mais un méfait bien plus sournois y réside également
"Auriez-vous des infos dont nous n'avons pas connaissance ? Il faudrait nous le dire tout de suite, ça nous éviterait peut-être de sacrifier des vies inutilement."
"Non, une autre fille l'accompagnait. Nous avons envoyé quelques hommes à sa poursuite lorsqu'elle s'est enfuie mais ça coincidait avec votre arrivée... rocambolesque et ils ont perdu sa trace dans les bois."
Trop c'est trop! J'ai passé une nuit bien pourrie, faut pas l'oubliez. Quel gros c*n, celui-là. Je rebondis à la réponse d'Azkhan et lui crie, alors qu'il s'éloigne:
- Ils n'ont pas insisté? C'est peut-être parce qu'ils ont dû s'occuper d'un inconnu inanimé et LOUCHE, lui aussi. C'est peut-être qu'ils cherchaient des femmes folles et des couteaux ensanglantés. C'est peut-être qu'un débarquement d'Aes Sedai dans le camp a détruit du matériel qu'il a fallu tout ranger, tout en se rendant disponible au cas où d'éventuels visiteurs, bien sûr toujours nocturnes, se décident à rejoindre la bande forcément après minuit. *peuvent pas se présenter au camp la journée, non?!* Et ils faisaient quoi, ceux qui roupillaient tranquillement sur leur cheval? HEIN?
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[bleu]Maelyne
*Mais il est stupide celui là ou quoi ?! Nan mais pour qui se prend-il? Je déteste me répeter*
Maelyne prend une profonde inspiration pour retrouver son calme, bien que rien dans son comportement n'ai laissé pensé qu'elle était énervée.
- Comme il a déjà été dit, je m'appelle Maelyne, je suis acceptée à la Tour Blanche, et je ne me suis pas enfuie de Tar Valon mais ai été victime de la grande dispersion comme tout ceux qui se trouvaient dans la Tour à ce moment là.
Maelyne était parfaitement calme, aussi sereine qu'une Aes Sedai.
- Ah! J'allais oublier. Ce n'est pas moi qui est mis ce couteau dans la tente de votre chef.
C'est tout ce que j'ai à dire.
Des loups, si proche d'un campement, cela est trés surprenant.
" Non pas seul, je veux pas que tu risques plus que nécessaire. "
Mariane réfléchit un instant.
" Mais si tu as du renfort, peut être. "
Elle se tourne vers Jibai.
" Mon gaidin a trouvé les traces de la jeune fille dont vous m'avez parlé, mais il a aussi trouvé quelque chose de plus surprenant, des traces de loup, ce qui est tout sauf normal. Ses bêtes ne s'approchent pas des hommes, ils préfèrent faire un détour que d'être confronter à nous. Cette jeune fille a un lien avec eux, lequel je ne sais pas. "
Après avoir récupéré mon sommeil en retard je rejoins le centre du camp encore mal réveillée et inquiéte du silence des loups.
En passant près de Jibaï et une femme je surprends leurs paroles
traces de loup, ce qui est tout sauf normal. Ses bêtes ne s'approchent pas des hommes, ils préfèrent faire un détour que d'être confronter à nous. Cette jeune fille a un lien avec eux, lequel je ne sais pas
Des loup? Que veulent-t-ils à mes loups? Et ils parlent de moi on dirait. L'instinct de protection de la meute est plus forte que la peur qu'on me chasse à cause de ce que je peux faire
Regardant enfin la jeune femme, il devint un peu moins bourru
Enfin, j'accepte ton invitation...
Qu'est-ce qui m'amene ici?
Le Dragon.
Je viens du Shienar. La bas, on casse du trolloc dès qu'on est en age de porter des armes...
Au début, leurs attaques étaient régulièremes, mais tenables...
Maintenant, ces enculeurs de chevres sont de plus en plus nombreux, et sont encore plus excités qu'avant...
J'en ai eu marre, j'avais envie de partie tanner ce salopiaud de ténébreux, mais un jour, j'ai entendu des rumeurs dire qu'un bon gars serait le dragon réincarner, et qu'il reglerait son compte au ténébreux...
Puis, j'ai eu d'autres rumeurs, comme quoi ces abrutis de blancs manteaux et les donzelles de tar valon cherchaient a mettre la main dessus, mais surtout, qu'il aurait un groupe qui aurait juré de l'aider...
Je me suis dit que si ce petit gars allait tanner tout le shayol gul, fallait l'aider...
Alors, suis parti, et j'ai cherché longtemps...
Et suis tombé sur vous.
Il se gratta l'oeil droit
Raaah, ça recommence... depuis que j'ai reçu du sang de trolloc dans l'oeil, ça me gratte parfois, et parfois, j'y vois rien de cet oeil...
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
- Ah! J'allais oublier. Ce n'est pas moi qui est mis ce couteau dans la tente de votre chef.
Elle nie toute implication concernant le couteau... ce n'est pa inattendu, mais ça rend le travail plus difficile, d'autant plus qu'elle semble décidée a parler le moins possible
Vous dites que vous n'avez pas mise le couteau sous le lit de notre chef, et je serai très heureux si c'est effectivement le cas. Malheureusement, vous vous trouviez au coeur de notre campement et ce, sans avoir alerté la moindre sentinelle et en jouant la comédie pour vous enfuir. Comprenez que les apparences sont contre vous.
Alors, si ce n'est pas pour déposer le couteau, que faisiez-vous au beau milieu de notre camp?
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[bleu]Maelyne
- Eh bien je me promenais!
Maelyne regarde l'homme avec un grand sourire.
- Mais je suis d'accord avec vous pour dire que vos sentinelles ne sont pas douée.
C'est tout de même incroyable qu'aucune d'entre elle ne se soit rendu compte que j'étais là.
A votre place j'irai tout de suite leur parler très sérieusement sur leur manque de concentration durant leurs quarts!
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
soupir....évidemment, je suis censé croire qu'elle se promenait naivement et lorsqu'elle a été prise, elle a simplement racontée une histoire farfelue sur Arthur et une Lumière, en plus d'envoyer des hommes au tapis gravec au Pouvoir. Il va falloir durcir être plus brusque.
Écoutez-moi jeune fille! Vous ne semblez pas comprendre dans quelle situation vous êtes. Même s'il est vrai que vous êtes entrée par hasard, ce dont je doute, et que vous n'avez rien a voir avec le couteau, comment se fait-il que vous ayez tenter d'échapper aux sentinelles en racontant des histoires a dormir debout? Et pourquoi avoir fait usage du pouvoir unique contre eux?
Vous avez intérêt a me donner une réponse convaincante, car sinon, je serai forcé d'utiliser des moyens peu....agréable.
Elle ne me laisse pas le choix. Je dois durcir le ton, sinon elle ne me diras jamais rien. Je dégaine mon poignard, ça peut ajouter au dramatique de la situation
Je ne souhaite pas en arriver la, mais si vous ne coopérez pas...
Mariane regard Jibai qui semble attendre qu'elle intervienne, elle décide donc de se présenter.
Ces yeux... cette couleur me dit quelque chose.
[d10]
" Je m'apelle Mariane, et je ne veux rien à ces loups. Nous avons trouvé des traces, et deux personnes se sont introduites dans le camp cette nuit, dont une ayant laissé un couteau sur le lit de Jibai. Je trouve surprenant que les loups se puissent être mélés des affaires d'homme, surtout à celles d'une gamine canalisant, et s'amusant à faire des farces. Mais vous semblez plus au courant de certaines choses que nous. "
Son histoire me laisse sans voix pendant un bref instant. C'est si différent de la vie dans une caravane. Puis, il insiste sur son oeil. Les lueurs de l'aube permettent alors de mieux l'observer.
Aie, c'est vilain.
[d10]
- Je possède bien quelques plantes pour un cataplasme, mais votre oeil a l'air vilain. Je peux toujours tenter quelque chose, mais il faudrait mieux demander à *regard vers le menestrel* une des Aes Sedai. Peut-être accepteront-elles de l'examiner...
La petite sauvageonne nous rejoint et de son ton le plus aimable nous demande ce que nous voulons aux loups.
"T'inquiète pas la petiote, comme la dit Mariane Sedaï, on est juste curieux de savoir ce qu'ils font aussi près de notre camps. Si ça peut te rassurer t'as qu'à venir avec nous. Je sais que tu te débrouilles bien en forêt."
Je me tourne alors vers le lige Asteres.
"Quand à moi je dois dire que je suis beaucoup plus à l'aise dans les ruelles ou sur les toits d'une ville, mais j'essaierai de faire le moins de bruit possible."
Après avoir adressé un dernier clin d'oeil à Marianne et un sourire à son lige alors qu'il me jette des éclairs avec ses yeux, je lance à ce dernier et Morgheuz: "On y va ?"
La petite novice joue trop avec Shaevar. Si elle continue ainsi elle risque de le regretter... Je ferai en sorte qu'il ne lui arrive rien de grave tout de même, ce n'est pas dans notre habitude de torturer les jeunes femmes, et encore moins si elles appartiennent à la Tour. Et puis pourquoi parler de Jibaï comme du chef ??? Jusqu'à preuve du contraire c'est encore moi... Ces infos doivent être bien erronées par la Lumière !
Multi<center> Chef de comm' des Frères Loups</center>
[bleu]Maelyne
Maelyne regarde l'homme de haut, le visage impassible.
- Prenez garde à ce que vous dites ou ce que vous comptez faire. N'oubliez pas qui je suis et ce dont je suis capable.
Pour les raisons qui m'ont conduite ici elles ne vous regardent pas. Je ne suis pas une ennemie ou une espionne si cela peut vous rassurer. Et si j'ai usé du pouvoir contre ces hommes, c'est parce que j'ai horreur d'être retenue de force.
Je me lève dès que la jeune fille a prononcé ces mots.
"Maintenant il va falloir arrêté de nous prendre de haut. Ce que vous êtes et ce dont vous êtes capable on s'en fiche ! Et que je sache vous n'êtes rien pour le moment, vous n'avez pas encore le châle que je sache... Attendez que Mariane Sedaï apprenne la manière dont vous vous comportez, je pense qu'elle vous fera passez l'envie d'être arrogante."
Je me calme un peu et reprends, juste légèrement moins énervé.
"Peut-être que votre venue ici ne nous regarde mais vous ne vous rendez pas bien compte de la situation dans laquelle vous vous êtes fourrée. Nous sommes encore en dehors des frontières du Ghealdan et notre vigilance est donc forcément plus lache. Quelques lieues plus loin et mes gardes auraient eu l'ordre de tirer à vu. Et Pouvoir ou pas vous n'auriez pas pu y faire grand chose. Ne pensez pas les Aes Sedaï invincibles. J'ai vu nombre de batailles et elles même connaissent leur limite et ne jouent pas aux ecervelées, c'est ce qui les rend si dangereuses."
A Shaevar:
"Mettez-là dans une tente avec surveillance 24/24 heures. Attachez-là si elle remue de trop, ou confiez là à l'Aes Sedaï."
Je regarde l'autre femme de Tar Valon qui nous a rejoins.
"Je pense d'ailleurs que Mariane Sedaï préfèrera cette solution."
Je reviens vers la jeune femme.
"Et vous, soit vous êtes avec l'Aes Sedaï, soit on vous dépose dans le premier village que l'on rencontre, en tout cas je ne veux plus entendre parler de vous. La prochaine fois qu'on vous trouve à fureter dans le coin, on vous abat sur le champs."
Et j'espère que ça lui servira de leçon. Je ne sais pas ce qu'elle et son amie fichaient parmi nous, mais elles sont vraiment trop inconscientes !
J'assiste à l'échange entre Maèlyne et ses hommes. Maèlyne les mène par le bout du nez et eux foncent tête baissée. S'en est limite jouissif sans les menances proférées!
Lorsqu'un des hommes s'adresse à moi, je prend tout mon temps pour répondre, jetant un regard à Maèlyne puis aux hommes présents ici.
Je crois que tout ceci prend une trop grande ampleur. Personne n'a été blessé visiblement sauf peut etre quelque amour propre. Sourire indulgent
Cette jeune fille sera effectivement placée sous la garde de Mariane qui se chargera d'éclaicir la situation. Les Aes Sedai ont leur propre méthode et elle recervra la punition qui s'impose soyez en sur.
Sur ce je vais la conduire à Mariane Sedai. Petit signe de la tête.
Messieurs
Je sors de la tente suivie de Maèlyne. J'ignore s'ils connaissent ma position ou pas mais tant pis c'était trop tentant de jouer les Aes Sedai. Une fois sortie j'adresse un sourire à Maèlyne et à voix basse je lui demande.
Alors tu es arrivée comment tu t'es fichus dans ce pétrin?
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[bleu]Maelyne
*Non mais pour qui se prend t-il pour me parler de la sorte! Je ne suis peut être pas Aes Sedai mais je ne suis plus une Novice depuis longtemps. La seule personne a qui je devrais rendre des compte ici serait l'Aes Sedai.
Je ne comprend pas pourquoi elle a préféré me confier à ces brutes sans cervelles!*
Maelyne regarde froidement l'homme mais ne dit pas un mot en attendant la suite des évènements.
*Comment vais-je faire pour me sortir de cette situation?*
Elora finit par prendre les renes et la conduit hors de la tente.
Alors tu es arrivée comment tu t'es fichus dans ce pétrin?
- Par la lumière! [i]dit-elle avec un petit éclat de rire. C'est une très très longue histoire. Je vous en dirais plus à Mariane Sedai et à toi lorsque nous seront seules. Ces hommes n'ont pas à savoir ce qui m'amène ici.
"T'inquiète pas la petiote, comme la dit Mariane Sedaï, on est juste curieux de savoir ce qu'ils font aussi près de notre camps. Si ça peut te rassurer t'as qu'à venir avec nous. Je sais que tu te débrouilles bien en forêt."
Après avoir adressé un dernier clin d'oeil à Marianne et un sourire à son lige alors qu'il me jette des éclairs avec ses yeux, je lance à ce dernier et Morgheuz: "On y va ?"
PETIOTTE !!!!! IL M'A APPELE PETIOTTE !!!!!!!
Je lui lance un regard noir glacial, mais je suis tout de même intriguée par cette histoire avec les loups. J'aimerais comprendre qui son ses loups et quels humains ils accompagnent.
Je décide donc de le suivre.
Je m'approche du paquet d'affaires de Georg. Son tord boyaux natal en vaut dix. Je débouche la bouteille et entreprend de laver le couteau de sa saleté. J'en mets aussi un peu sur un bout de linge qui servira de pansement de fortune. Le reste revient à Azkhan.
- Tu devrais boire ça!
Puis je l'entraine à l'écart.
[d10]
J'approche lentement la lame de l'oeil. J'ai déjà vu une tuath'an soigner l'oeil d'un enfant qui s'était enfoncé une branche d'arbre en tombant de cheval. Il a perdu son oeil, mais pas la vie. Après la nuit éprouvante, je ne me sens pas très bien, mais il faut en finir. Et cet oeil est déguelasse. L'infection risque de s'étendre.
Une inspriration, et je plante d'un coup le couteau dans l'oeil, faisant jaillir une gerbe de sang. Il faut se dépecher. J'essaye d'enlever rapidement l'orbite nécrosé tout en évitant les mouvements d'Azkhan. C'est pas beau à voir.
Vite, je lui plaque le linge propre sur l'oeil, en essayant d'arrêter le flot de sang.
- Euh, ça va? Il faut bien presser le linge sur l'oeil *ce qu'il en reste* plus fort que ça! Non, pas là, attend.
Le linge se tâche de rouge. Je cherche dans ma sacoche une autre boule de tissus, puis renouvelle l'opération. Pour que le pansement tienne, j'arrache une autre bout, plus fin, et je le lui accroche autour de la tête.
C'est fait.
Ouf...
- ça va?
Je vérifie dans ma sacoche. Il reste un peu d'herbes énergisantes. En espérant que celà suffira. J'ai peur qu'il ne perde trop de sang.
Azkhan essaya de tenir et de supporterla douleur le plus possible durant l'opération.
[d10]
Il tenta de supporter la douleur tant bien que mal, hurlant, mais cependant, une partie de son oeil étant morte, cette partie noire était quasi insensible...
L'opération fut éprouvante, et Azkhan était épuisé.
Il essaya de parler.
[d10]
Mais il n'était pas encore en état de parler, et se contenta d'un faible sourire de reconnaissance.
(off: maintenant, vais me trouver un beau bandeau sur lequel je vais peindre un joli oeil rouge^^)
- Bon, je sais que t'aime l'action et le travail, mais, là, il va falloir te reposer un peu. On risque de partir bientôt, en plus. Viens, je te raccompagne au camp. Faut s'habituer à lacher les rênes de temps en temps!
Besoin d'un petit remontant. Il ne faut pas lui dire, mais c'est la première fois que je découpe un oeil.
Asteres nous mène morgheuz et moi jusqu'aux traces qu'il a découvert. Je m'adresse alors à la jeune fille: "Et maintenant petite, tu vois quelque chose ? Je suis sûr que tu peux encore mieux faire que le lige !"
- " Auriez vous des nouvelles de ce qu'il se passerait au Ghealdan ? Qui nous pousserait à nous y rendre ? Durant mon voyage pour arriver jusque ici, je n'ai pas souvenir d'avoir eu beaucoup d'information sur des évènements particuliers. "
- Le Ghaeldan. Les Aes Sedai n'en ont pas parlé pendant votre, euh, voyage? Quelle voyage, d'ailleurs! Wow! Impressionant!
Je ne réponds pas immédiatement à la question de Merendon, ni à la remarque de la jeune femme. Je les observe, lui, Llewella, ainsi que l'autre soldat à l'air bourru. Ils sont si différents les uns des autres, pourtant ils sont réunis au sein de cette étrange armée.
*Et moi aussi je suis là... rien ne sert de spéculer sur le pourquoi du comment, tant de choses étranges arrivent en ce bas monde.*
"Hélas je ne dispose pas d'informations susceptibles de vous éclairer. Et pour ce qui est de ce... voyage, disons que je ne suis pas ici véritablement de mon plein gré. Mais évidemment c'est une occasion de voir du pays, quoi de mieux pour un ménestrel n'est-ce pas?"
N'ayant pas à faire mon paquetage puisque je porte sur moi tout ce que je possède, je m'assieds tranquillement dans l'herbe. J'observe ainsi le manège du soldat peu loquace, puis l'écoute raconter son histoire.
*Le Dragon. Ce sont des temps bien troublés pour qu'on invoque ce nom comme prétexte pour rassembler une armée. Les rumeurs courent évidemment, les Réprouvés, le Ténébreux, Tarmon Gai'don... enfin nous verrons bien.*
Alors que Llewella est décidée à jouer les médecins de campagne auprès du Shienarien, je souris à Merendon.
"Hé bien, si nous ne partons pas immédiatement, et si vous n'avez pas une oreille à découper ou quelques dents à arracher, que diriez-vous d'une partie de dés?"
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Par la Lumière! Je me rappelle pourquoi je détestais traiter avec les Aes Sedai, on est toujours certain d'être laisser dans l'ignorance.
Mettez-là dans une tente avec surveillance 24/24 heures. Attachez-là si elle remue de trop, ou confiez là à l'Aes Sedaï
Avec plaisir. Je vais faire en sorte que chacun de ses geste soit surveillée. Avec un peu de chance, nous apprendrons la raison véritable de sa venue.
Je vous dirais bien d'être prudente avec ces femmes, mais en ce qui vous concerne, ce serait superflu.
Bon, je dois aller prendre les dispositions nécessaires pour sa garde et j'ai quelques préparatifs qu'il me reste a faire; je veux que la cavalrie soit prête au départ, avec ce qui vient de se produire, il faut être paré pour toutes les éventualitées.
Je sors de la tente rapidement et voit deux individus se préparant pour une partie de dés. Seigneur, a cette heure! Enfin, ils sont éveillés et feront l'affaire
Vous deux, j'ai une tâche a vous confier. La jeune fille que vous voyez là-bas se dirige vers une tente pour y finir la nuit. Je veux que vous montiez la garde devant cette tente et si vous entendez ne serait-ce qu'un éternuement suspect, venez me prévenir.
Mais qu'est-ce qu'il font toujours assis, il se croient en vacance?
Je sors mon gobelet de dés... les bons, je n'aimerais pas duper Merendon alors qu'il m'a si aimablement accueilli. A peine ai-je commencé à lisser du plat de la main un petit carré d'herbe devant nous qu'un autre soldat, un gradé probablement, nous interpelle sèchement.
[...] Allez, exécution!
*Il croit réellement que je vais obéir à ses ordres?*
Je me lève lentement. Croisant les bras, je reste quelques instants sans mot dire, puis je prends la parole.
"Messire, je ne crois pas avoir à recevoir d'ordres de vous. Qu'a donc fait cette jeune fille pour se retrouver ainsi sous surveillance?"
Mariane voit sortir Shaevar de la tente, grommeler quelque chose à deux personnes, qui se mettent ensuite sur les pas de Maelyne.
Je crois que ce second est vraiment entêté voir stupide...
Elle s'approche des deux jeunes filles.
" Bon j'aimerai éclairsir quelques détails. Allons nous installer dans un endroit sur. "
Elle cherche des yeux une tente vide, ce qui ne manque pas vu que tout le monde s'active à l'extérieur. Une fois installée, elle crée un dome protecteur pour les oreilles mal intentionnée.
" Trés bien, je crains que nous n'ayons guère de temps avant qu'un soldat sans cervelle n'arrive. Maelyne, je vous écoute. "
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"Messire, je ne crois pas avoir à recevoir d'ordres de vous. Qu'a donc fait cette jeune fille pour se retrouver ainsi sous surveillance?"
Non mais je rêve! Quel genre de soldat est-ce donc.......? A moins que ce n'en soit pas un. Maintenant que je le regarde de plus près, il a plus l'air d'un trouadour, avec son instrument, qu'a un homme de l'armée. Qu'importe. L'autre, au moins, a un air un peu plus resspectable
Je n'ai pas l'habitude qu'on questionne mes ordres. Si vous êtes sous mon commandement, obéissez, sinon vous pouvez vous trouver une autre armée pour vous amuser. Et si vous n'êtes pas sous mon commandement...faites ce qu'il vous plait, je n'ai pas a vous dire quoi faire.
Mais si par hasard vous êtes dans cette armée et que vous décidez de faire ce que je dis, alors sachez que cette jeune fille s'est introduite dans notre campement et a fait usage du Pouvoir afin d'en sortir. Par conséquent je vous demande de surveiller sa tente et de vous reporter a moi a la seconde ou vous entendez un bruit suspect.
Est-ce assez clair, ou bien avez-vous besoin de connaître la couleur de ses yeux avant d'accomplir votre devoir??
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[bleu]Maelyne
Une fois dans la tente, Maelyne sans le picotement de la Saidar. Mariane Sedai canalise et tisse un dôme protecteur.
Après elle est sure que personne ne l'entendra.
- Eh bien Mariane Sedai, c'est une longue histoire. Après la dispertion je me suis retrouvée livrée à moi même dans une forêt que je ne connaissait pas.
Là j'ai rencontré un homme curieux, capable de parler aux loups. Ayant moi-même un étrange lien avec ceux-ci et particulièrement avec le Tel'Aran'Rhiod, l'homme, Perceval s'est proposé de m'instruire sur le T'A'R et les manières d'y entrer et de s'y déplacer sans danger.
Quelques temps après une femme nous a rejoint, il s'agissait de ma compagne actuelle qui a fait cette petite blague à Jibaï. Elle aussi peut communiquer avec les loups. C'est comme ça qu'elle nous a trouvé.
Perceval c'est donc fait un devoir de nous enseigner différentes choses en dehors du T'A'R, comme chasser, faire des pièges, se déplacer sans bruit,...
Je dois que c'était très instructif.
En bref, ce qui c'est passé ce soir devait être un test, un rite de passage en quelque sorte. Nous devions nous introduire dans le camp et déposer ces charmants couteaux sous l'oreiller de Jibaï. Aenor a réussit, mais je me suis fait prendre.
Voilà toute l'histoire Mariane Sedai.
[i]Une fois son récit terminé, Maelyne observe l'Aes Sedai, attendant sa réaction.
Ce Perceval n'a-t-il donc rien dans la cervelle? Faire passer une épreuve dans un camp de la main rouge! Sait il seulement quels événements se trament en ce moment?
Mariane soupire intérieurement. Ce ne sont que des inconcients, enfin.
" Trés bien, au moins nous n'avons rien à craindre de vos amis. J'espère que votre compagne est loin d'ici, car si les hommes de Kelenvor l'attrapent ils se chargeront d'elle. Nous allons bientôt lever le camp, et je peux vous garder avec moi, je m'occupe déjà de l'enseignement d'Elora. "
- Euh, ne va pas vers les chevaux, sinon tu vas devoir te remettre au travail. Tiens, mets toi là! Je reviens dans peu de temps.
Je repars dans la forêt, à la recherche de la rivière reperée la veille. Il me faut laver ce sang. En espérant ne pas tomber sur d'autres folles ou d'autres Aes Sedai en voyage. La rivière n'est pas loin. Je m'installe derrière un gros rocher, enlève mes habits ensanglantés et commence à les frotter dans l'eau.
Le coin à l'air calme.
[d10]
Un peu trop calme. Mais avec le camp qui qe réveille à côté, ce n'est pas si étonnant que ça. S'il y a des intrus aux alentours, je suis incapable de les distinguer des soldats de la bande.
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[bleu]Maelyne
*Mince, elle veut me ramener à la Tour. Voilà qui n'arrange pas nos affaires.*
Maelyne souhaitait continuer sa formation avec Perceval, car concernant sa capacité de rêveuse, il était sans doute le seule à pouvoir l'aider à la contrôler, le rêve de loup étant très proche.
*Comme on dit, qui ne tente rien, n'a rien!*
- Aes Sedai, avec votre permission j'aimerais rester avec mes compagnons actuels. Je pense que ce Perceval peut encore beaucoup m'apprendre sur le rêve. En tout cas, plus qu'aucune Aes Sedai ne le pourrait. De plus je puis vous assurer qu'avec lui et Aenor je ne risque rien. Une fois ma formation achevée je rentrerai à la Tour et pourrais à toutes vous communiquer ce que j'ai appris. Je pense que ce serait la meilleur décision à prendre dans mon intérêt et celui des futurs novices qui aurait la capacité de rêver.
Hé bien, si nous ne partons pas immédiatement, et si vous n'avez pas une oreille à découper ou quelques dents à arracher, que diriez-vous d'une partie de dés ?
Merendon acquiesce avec un sourire et s'assied en face de Darkshadok. Alors que celui-ci sort les dés de son gobelet, Shaevar sort de la tente où il devait y avoir l'interrogatoire de la jeune fille trouvée cette nuit.
- Oups, il n'a pas l'air de très bonne humeur.
Son ordre cingle l'air avec force. Merendon se relève, rajustant son sac et son épée et salue Shaevar avec respect. La réponse de DarkShadok esquisse un sourire sympathique sur son visage.
- Je fais parti de cette armée, et qui plus est de la cavalerie de Shaevar. Je dois obéir.
- " Très bien, je m'en vais m'acquitter de ma tache et surveiller la tente et ses alentours. "
- De toutes façons, nous sommes tout près. Nous pourrons toujours discuter un peu.
Cependant quelque chose trouble son esprit. Le rappel que cette jeune fille peut canaliser lui rappelle les doutes à son sujet.
- Puis je aussi canaliser ou non ? Et dire que je m'étais promis de rester loin de toutes Aes Sedai ou femmes pouvant canaliser... C'est bien parti.
Il se met malgré tout en marche et regarde DarkShadok.
- " Vous n'êtes pas obligés de m'accompagner, mais je serai ravi de pouvoir vous compter à mes côtés quand vous en aurez envie. "
" Votre manque de réalisme face à la situation que nous vivons me laisse perplexe. Je pense être mieux amème que vous afin de juger des intérêts de la Tour. Ce Perceval a failli vous faire embroché, sans ma présence ici ses hommes auraient tiré sur vous comme sur un lapin. Je suis navrée mais vous êtes restée trop longtemps éloignée de la Tour, et votre attitude immature a failli vous valoir de gros ennuis. "
Puis elle se tourne vers Elora.
" Pensez vous pouvoir raccompagner Maelyne sous peu? "
Je cherche les traces de loups ou de frères loups, mais je ne hume qu'une odeur de crotin de cheval. Je tente de discerner une odeur suspecte, mais mon nez ne semble pas au meilleur de sa forme, je ne parvient à isoler aucune odeur. Je me tourne lentement vers le lige, furieuse de mon échec .
_Non, je ne sais rien. Dis-je d'un ton sec et le défiant du regard de me faire une remarque.
Non, je ne sais rien. Dis-je d'un ton sec et le défiant du regard de me faire une remarque.
Hum ! Ca m'étonne je pensais vraiment qu'elle avait quelque chose de spécial cette gamine. Lors des entraînements auxquels elle déniait participer ça a toujours été de loin une des meilleurs dans les missions de repérage.
"C'est pas grave. On a un pro avec nous. N'est-ce pas Asteres ? Que nous avez-vous donc trouver de beau sur cette fuyarde ?"
Une fois seul dans ma tente, je commence moi aussi à faire mon paquetage pour me préparer au départ imminent. Je sors ensuite faire une petite inspection. Les anciens comme les recrues récentes sont excités de partir enfin. Tout le monde sait que nous approchons du but. Laissons les profiter de ces instants, la plupart rigolerons moins dans quelques temps.
Mes pas me mènent jusqu'à la tente de l'Aes Sedaï. Je m'annonce et attends leur approbation pour entrer.
Après avoir repris des forces suite a l'opération artisanale de Llewella pour le libérer de son oeil mort, il se leva, et parcourut le camp, avec son bandeau orné d'un oeil rouge.
*Libéré de ce foutu oeil... je lui suis reconnaissant. Bon, ou il est le chef?*
Il parcoura un peu tout le camp, a la recherche d'un supérieur.
Puis, il croisa Shaevar sur son chemin. Il le salua.
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[bleu] Maelyne
" Pensez vous pouvoir raccompagner Maelyne sous peu? "
Alors voilà, la décision était prise. Une fois de plus elle n'avait pas voix au chapitre. Eh bien soit. Mais Maelyne s'inquiétait d'Aenor. Avait-elle fuit? Etait-elle restée cachée en attendant de pouvoir la libérer? Et dans ce cas que se passerait-il lorsqu'elle s'apercevrait que Maelyne n'était plus dans le camp?
Tout cela n'avait aucun sens.
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Au même moment, dans la forêt, Aenor se demandait que faire. Elle ne pouvait pas abandonner Maelyne. Un loup n'abandonne jamais un des siens, et Maelyne avait peu à peu intégré sa meute au cours des mois passés ensemble avec Perceval.
Il fallait qu'elle trouve le moyen de la sortir de là. Quitte à se trahir et révéler tout de leur "mission".
C'était décidé, elle allait se rendre dans le camp et régler tout ça.
Aenor sortit de sa cachette et se dirigea vers le campement en prenant bien soin de decrir un large cercle autour de ceux qui la cherchaient.
*Ils n'ont aucune chance* se dit-elle en rigolant.
Arrivée près de l'enclos des chevaux, elle s'aperçoit que tout le camp est réveillé à présent.
*Inutile d'essayer de passer inaperçue.*
Aenor se relève donc et traverse tout l'enclos des chevaux pour se rendre au centre du camp.
Tout le monde a l'air très occupé et ne fait même pas attention à elle.
Si bien qu'elle atteint le centre du campement, levant les bras, afin que tous voient qu'elle n'avait pas d'armes à la main.
Puis elle s'écrit à plein poumons:
" Pensez vous pouvoir raccompagner Maelyne sous peu? "
[d10]
Une fois de plus je me concentre pour me remémorer certains évènements que j'aimerai justement oublié. Je ne tarde pas alors à sentir la saidar à ma portée.
Dommage que Maèlyne reparte. La présence de quelqu'un dans la même situation que moi aurait été intéressant...
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Ayant entendu l'homme approcher, Aenor ne fut donc pas surprise lorsqu'il lui parla. Baissant les bras, elle se retourna lentement pour lui faire face.
*Ca tombe bien! C'est celui dans la tente duquel nous devions placer les couteaux.*
Aenor le fixa avec un regard mauvais, ses yeux jaunes brillants dans le soleil, qui voulait dire "Me prends pas pour un trolloc stupide".
- Oui je la cherche. Vous n'avez pas intérêt à lui avoir fait de mal, humain. Sans quoi vous pourriez le regretter. Libérez-la sur le champ. Tout ceci n'est qu'un farce.
Les cheveux mouillés et détachés, je reviens tranquillement dans le camp. Ce bain m'a remis les idées en place. Je suis prète pour la journée. A l'approche du camp, des voix se font entendre. Je m'approche en courant et tombe sur la fuyarde tant recherchée, avec Jibai.
Elle a les yeux jaunes, comme Penaguila. Pourquoi n'est-il pas ici, lui aussi.
"Oh, une amis des loups. Voilà pourquoi vous nous avez si facilement semés."
Oui je la cherche. Vous n'avez pas intérêt à lui avoir fait de mal, humain. Sans quoi vous pourriez le regretter. Libérez-la sur le champ. Tout ceci n'est qu'un farce.
Je croise les bras et la regarde de haut en bas avec un petit sourire en coin.
Et c'est ce petit bout de femme qui croit m'impressionner...
"Ecoute petite, t'es peut-être fortiche pour entrer où tu veux sur la pointe des pieds mais si j'étais toi j'arrêterai tout de suite de me prendre pour plus que je ne le suis. Noublie pas où tu es, c'est un camps militaire ici et la plupart des hommes en on déjà vu plus que tu n'en verras jamais alors un peu de respect. Et bien sûr que non nous n'avons pas fait de mal à ton amie. Nous ne sommes pas des trollocs. A l'heure qu'il est, elle est avec l'Aes Sedaï, je ne sais pas ce qu'elle a décidé pour elle mais pour nous c'est terminé. Nos chefs ont juste décidé qu'elle devait quitter le camp. Si tu veux aller avec elle dépêche toi de la rejoindre. La tente est là-bas."
Je lui montre la tente du doigt, au loin, devant laquelle campe Kelenvor. Avant de partir rejoindre mes hommes et les mettre en formation de départ je lui donne un dernier conseil.
"Et à l'avenir évite les farces, la prochaine pourrait mal tourner. Tu ne tomberas pas toujours sur des gens aussi gentil que nous."
- Celà veut dire qu'elle peut communiquer avec les loups. Mais c'est plus fort que ça. Elle peut aussi partager certaines facultés: l'ouie plus fine, l'odorat plus aiguisé, la vision nocturne. C'est un avantage certain pour s'infiltrer dans notre camp.
Je ne savais pas que ce don était si courant.
- Mais, c'est la même chose pour Morghueuz et l'homme de Lugard, Klien. Je croyais qu'il vous avez donné des détails.
Je regarde dans les environs.
- Les loups ne sont jamais loin, en général. Mon ami me le disait. Il faudrait demander à Morgheuz. C'est étrange cette histoire de farce.
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*Ainsi ils savant ce que veulent dire mes yeux jaunes! Et il y a d'autres frères-loup dans ce camp. Par la lumière, voilà qui n'est pas courant.
Aenor se rapproche de Jibaï jusqu'à se trouver à une longueur de main de son visage, le regardant avec un sourire carnassier et parlant si bas que seul lui pouvait l'entendre.
- Ecoute petit, tu es loin de savoir qui je suis. J'en mange deux comme toi au petit déjeuner, alors ne me cherche pas. Et comme l'a dit ton amie, je ne suis pas seule. Et mes compagnons ne crachent pas sur la chair humaine.
Sur ce, et sans lui laisser le temps de répondre, elle se retourne et se dirige vers la tente qu'il lui avait désigné.
Merendon cherche la jeune fille qu'il doit surveiller. Il la trouve sortant de la tente de Kelenvor pour être ensuite intercepter par l'Aes Sedai. Conduite bon gré mal gré dans une tente, il se dirige vers celle-ci, lui aussi bon gré mal gré.
M'approcher de ses Aes Sedai... Je suis inconscient, je deviens fou, déjà...
Il est enfin arrivé près de la tente et se place devant l'ouverture.
Je n'irai pas plus près, qui sait si cette femme n'a pas installé un piège pour éviter d'être écouter. Au vu de leur réputation, je pense qu'elle a su parfaitement indisposer Kelenvor et en faire comme bon lui semblait. Du moment que je garde un œil sur cette jeune fille, cela suffira...
Kelenvor s'approche d'ailleurs de la tente, visiblement désireux de discuter avec l'Aes Sedai. Il le salue et attend patiemment qu'on le relève de sa garde.
Le camp est en pleine effervescence, c'est impressionnant. Et lui demeure là, avec ses problèmes et ses doutes.
Je dois savoir. Il est au service du Dragon, pourquoi ne pas lui poser la question ?
Il toussote et murmure de façon à n'être entendu que de Kelenvor.
- " Monsieur, je me permets, mais j'ai une question qui m'interpelle depuis quelques temps. Le Dragon canalise, mais que pensez vous des hommes capables de canaliser, des autres hommes ? "
Il aperçoit alors dans la nuit, une silhouette s'approcher. Son attention est retenue.
Mariane répond d'un signe de tête à Elora, puis les cris hurlant le prénom de Maelyne retentisse.
" Votre amie semble s'être enfin montrée. Je vous laisse lui faire vos adieux, mais au vu de vos dernières mésaventures, cela se fera dans cette tente sous mon regard. "
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[bleu]Maelyne
[i]*Elles vont me ramener aussi rapidement à la Tour! Et moi qui pensais que j'aurais un peu de temps encore.*
Alors que Maelyne se plongeait dans ses pensées, un cri retentit soudain à l'extérieur de la tente.
MAELYNE! Où es-tu? Maelyne réponds-moi!
*C'est Aenor! Ca alors!*
" Votre amie semble s'être enfin montrée. Je vous laisse lui faire vos adieux, mais au vu de vos dernières mésaventures, cela se fera dans cette tente sous mon regard. "
Maelyne se dirige vers l'entrée de la tente. Aenor est juste devant, elle lui fait signe d'entrer.
Ecoute petit, tu es loin de savoir qui je suis. J'en mange deux comme toi au petit déjeuner, alors ne me cherche pas. Et comme l'a dit ton amie, je ne suis pas seule. Et mes compagnons ne crachent pas sur la chair humaine.
Je la laisse partir sur ces mots et sourit de plus belle.
Moi 33 ans ou à peu près, et elle me parle comme ça ! On aura tout vu...
Je me tourne vers Llewella.
"Ah la jeunesse ! La roue ne tisse plus comme elle devrait j'ai l'impression, le petite se croit tout permis, j'aurai bien voulu qu'elle reste avec nous juste pour voir si elle est capable de se servir d'autre chose que de sa langue. Allez, toute cette histoire semble hors de notre portée maintenant, viens on va rejoindre notre groupe, on va bientôt partir."
Je me dirige vers le petit groupe d'éclaireurs que je dirige pour le moment: Deus, George, Llewella, Ratanshir et moi-même.
Je passe alors devant Shaevar et Azkhan.
J'espère seulement qu'on ne vous as pas placé avec les archers de l'infanterie. Ce serait un comble....
"Non, on ne l'a pas mis là. Pour le moment il est avec les autres nouvelles recrues en attendant de savoir où il sera le plus utile. Allez hop, avec les bleus en queue de peloton!"
Je me place en tête de l'infanterie, la plupart des hommes sont assis sur leur paquetage et attendent tranquillement le départ en profitant des premières heures du jour pour se reposer.
A Llewella: "Bon je pense qu'il ne reste plus qu'à faire pareil que les autres."
Je me laisse tomber au sol et attends tranquillement la suite."
" Monsieur, je me permets, mais j'ai une question qui m'interpelle depuis quelques temps. Le Dragon canalise, mais que pensez vous des hommes capables de canaliser, des autres hommes ? "
Je regarde le jeune homme m'ayant posé cette question plus attentivement. Alors que j'allais répondre à sa question, quelqu'un vient nous rejoindre.
"Il existe des sujets qu'il ne vaut mieux pas abordé au grand air, nous en reparlerons plus tard si vous le voulez bien. Vous avez été affecté à la cavalerie il me semble ? Allez donc rejoindre Shaevar et votre groupe. Dès que j'en ai fini avec les Aes Sedaï et leurs étudiantes nous y allons."
Et alors que je m'apprète à entrer dans la tente la l'apprentie fugitive sort sa tête la tente et son amie déboule derrière moi. Sans vraiment leur prêter attention j'entre dans la tente.
"Vous en avez terminé avec elle Marianne Sedaï ? Vous accompagnerez-vous au Ghealdan ?"
Je me laisse tomber entre Deus et Jibai. J'en profite pour remettre mes cheveux en place et lustrer mon épée. Je ne sais toujours pas bien m'en servir. Heureusement que mon fidèle bâton est à mes côtés. Bien plus sûr. Mais contre qui?
- Eh, Jibai? Contre qui allons nous nous battre au Ghealdan?
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
"Non, on ne l'a pas mis là. Pour le moment il est avec les autres nouvelles recrues en attendant de savoir où il sera le plus utile. Allez hop, avec les bleus en queue de peloton!"
Très bien. Va a ton poste soldat, nous reparlerons plus tard, et je te trouverai une affectation qui convienne a tes capacités.
Dans l'hypothèse ou il sois encore vivant, bien sur....les nouveaux ont la détestables habitude de se faire trucider a qui mieux mieux. Enfin, j'ai d'autres responsabilitées pour l'instant. Je me dirige vers les chevaux, la ou sont les cavaliers, et par extension les hommes dont j'ai la responsabilitée
je vérifie une dernière fois pour voir si je suis prêt. Mon cheval est correctement harnaché, mon cimeterre est bien accroché, ainsi que celui de rechange, j'ai ma lance a portée ainsi que mes effets personnels. Bon, il est temps, hop en selle!
Allez la cavalerie, en formation et vérification de l'équipement! Lorsque vous avez-finis, regardez vos voisins pour être sur que personne n'oublie rien!
Eh, Jibai? Contre qui allons nous nous battre au Ghealdan?
"Je ne sais pas exactement. On parle de mouvements dans le Ghealdan, de personnes se faisant passer pour des fidèles du Dragon. Mais nous ne savons rien de leur nombre ni de leur stratégie exact. Nous ne connaissons pas non plus la position des seigneurs du Ghealdan vis-à-vis de nous. Et pour tout ce qui concerne la première partie je crois bien que ça va être à nous de trouver tout ça."
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[bleu]Maelyne
- Tu vas bien? Ils ne t'ont pas fait de mal? Viens nous partons immédiatement. Je n'aime pas être parmi tant d'humains.
- je ne peux pas partir avec toi Aenor. Je dois retourner à la Tour. La femme que tu vois là est une Aes Sedai et je dois lui obéir.
Je suis désolée mais tu vas devoir continuer sans moi.
Maelyne baisse la tête, honteuse d'abandonner son amie ainsi. Mais elle n'avait pas le choix.
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- je ne peux pas partir avec toi Aenor. Je dois retourner à la Tour. La femme que tu vois là est une Aes Sedai et je dois lui obéir.
Je suis désolée mais tu vas devoir continuer sans moi.
- Oh! très bien. C'est dommage. Tu vas me manquer un peu je pense, mais je devrai pouvoir m'en sortir sans toi.
Aenor se rapproche de Maelyne et la prend maladroitement dans ses bras.
- Fais bien attention à toi petite.
[i]Sur ces paroles, elle quitte la tente, mal à l'aise, et se retrouve au milieu du camp en pleine activité.
*Ca cours de tous les cotés, ça crie, ça fait du bruit. Maudits humains!
Que vais-je faire à présent?*
Allez tout le monde, en formation et vérification de l'équipement! Lorsque vous avez-finis, regardez vos voisins pour être sur que personne n'oublie rien!
OUI CHEF!
Il alla rassembler ses affaires, reprit son épée sur son dos, il prit également sa lance, remonta sur son cheval a nouveau d'applomb, rajusta son cache-oeil peint d'un oeil rouge farouche, et alla vers le lieu de rassemblement avec les autres.
Je vois Azkhan sortir des rangs de l'infanterie pour rejoindre Shaevar et monter sur son cheval. Je me lève en soupirant.
RECRUE AZKHAN, PRESENT ET A VOS ORDRES CHEF!
"Hep toi ! Ils sont déjà assez ici. On t'a dit de te mettre là-bas il y avait une raison. Laisse ton cheval ici, ils s'en occuperont bien, mais ils sont déjà assez nombreux alors que nous nous manquons de bras."
Mariane rédige rapidement un mot sur un papier vierge trouvé dans la tente, elle plie la missive puis se tourne vers Elora.
" Vous partirez avec Asterès, il saura me retrouver lorsque vous reviendrez. "
Elle sort rejoindre son lige, il donne alors des instructions ainsi que la lettre fraichement écrite. Ils reviennent ensuite tous deux, vers les deux acceptées.
" Je pense qu'il est temps pour vous de partir, vos montures sont déjà sellées. "
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- Allons, allons petite! Reste calme. Ils sont restés muets parce que je le leur ai demandé. En fait pour être exact, un autre loup le leur a demandé.
Mais trêve de bavardage. Je vais t'accompagner durant un temps, afin de t'enseigner certaines choses. Tu as eu de la chance d'avoir survécue jusqu'ici. Mais d'ici peux de temps il te faudra plus que cela.
Aenor se tourne alors vers le nord, avec un regard sombre et inquiet.
- Des choses se préparent, l'ombre avance. Nous devons tous être, prêt lorsqu'elle sera sur nous.
Je grimpe sur le cheval et tend la main à Maèlyne pour qu'elle monte derrière moi.
Suivi par Astéres nous nous éloignons du camp. Je n'ai guère envie d'ouvrir le portail devant tout le monde.
La saidar toujours présente, je me concentre et commence à tisser les flux. Un trait de lumière se forme puis s'écarte pour former un cercle dnas lequel on distingue les abords d'une ville.
Mariane regarde Asteres partir accompagnée de Maelyne et d'Elora. Une fois qu'ils sont hors de vue, elle s'active à son tour, partant chercher sa monture. Elle aperçoit les deux soeurs loup, et tombe dans une réflexion méditative.
Le dessin prend une forme peu commune.
Elle reprend ensuite ses esprits, s'apercevant que le camp est quasiment levé. Elle caresse l'encolure blanche de son cheval venant murmurer quelques mots en collant sa joue contre la tête de l'animal. Puis elle grimpe sur son destier avec assurance et dextérité. Sa cape bleue vient reposer sur la robe du cheval, l'harmonie entre l'Aes Sedai et sa monture semble évidente. Mariane ajuste enfin son capuchon et se dirige majestueusement vers Kelenvor.
Mariane se dirige vers lui et se poste à ses côtés. Elle le regarde alors. Elle est prête, nous pouvons tous y aller. Ceux qui reste sont en charge du ravitaillement nous ne les attendrons pas, ils savent où aller. Ils seront pour le moment poster juste après la frontière, près à se replier en cas de problème.
A la tête de mes hommes, je lève la main bien haut. Shaevar et Jibaï relaient mon ordre de départ à leurs troupes respectives. Nous nous mettons en marche, enfin.
[RPOff]: Excusez du retard je suis tombé malade en revenant de déplacement donc je n'ai pas trop eu le tps cette semaine