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Appel à téméraire aimant l'aventure et la castagne (le camp)
(Sujet créé par Aedmun Kigarin l 01/04/06 à 14:24)
A la frontière du Ghealdan et du Murandy.......
Et le RP évoluant, Aedmun s'est à un moment retrouvé avec son armée non loin du château et du village de Brent.
Voici le camp, le château est au nord-est.
Depuis le départ du gros de l'armée d'Aedmun Kigarin vers Lugard (10000 unités), le nombre d'hommes est trés limité dans le camp de base. Le recrutement se poursuit mais a très sensibement baissé, et c'est ainsi qu'après quelques jours, les effectifs atteignent à peine les 300. Il reste tout de même des éclaireurs, et quelques officiers d'expérience capables de communiquer rapidement avec l'armée principale.
L'armée d'Aedmun se compose comme suit:
Quelques 6000 fantassins, 2500 archers, 1500 cavaliers. Ces chiffres sont approximatifs.
Suite à l'attaque imprévue des Enfants de la Lumière, les partisans d'Aedmun restés au camp de base se sont réfugiés dans la demeure du seigneur Brent, toute proche. L'armée d'Amadicia, commandée par le Seigneur Capitaine Haesur Lassadar, a pris possession du camp et encercle totalement le chateau, forte de ses 5000 hommes. "La région est en voix de pacification" (selon le jugement des Blancs Manteaux).
Composition de l'armée des Enfants de la Lumière :
Le dialogue se déroule sous mes yeux sans que j'arrive à caser un mot, dépassée par les évênements. Puis le Blanc Manteau sort de nouveau, et me voilà seule avec Ylnaa, encore une fois. Un silence pesant s'installe. La déclaration de ma compagne a tari mes larmes et mes sanglots, je n'ose pleurer de la voir soudain si ferme, alors que... alors que... j'en oublie même la douleur de mes poignets, meurtris par les cordes, et mes propres peurs, mon propre sort.
Ylnaa... Le nom quitte avec peine mes lèvres comme engourdies, et d'un coup, je ne sais plus que dire. Pourquoi... avoir dit ça ? Vous auriez très bien pu... vous...
Je me tais, ne trouvant plus mes mots. Puis un soldat entre dans la tente, déposant devant nous des écuelles de ragout plus qu'appétissant avant de détacher nos poignets. Assise, je baisse la tête et regarde mes poignets meurtries, honteuse tout en attendant la réponse d'Ylnaa. Je n'ai rien mangé depuis longtemps, mais la vue de la nourriture me soulève le coeur plus qu'autre chose.
Allons, vous avez quel âge ? Non, je ne fais pas ça par pitié. J'ai mes propres raisons...
Je me masse les poignets et commence à manger Bon eh bien mangez, vous aurez besoin d'energie.
Un moment après...
Vous... n'aviez pas une harpe ? Vous pourriez tanter de troquer votre harpe contre votre corps, non ? Enfin moi ce que Gendy !
*Ses propres raisons ???* Je me retiens de poser les questions qui me viennent à l'esprit, stupéfaite, et regarde manger Ylnaa, sans pour autant toucher de suite à mon propre plat. Rien que l'idée me révulse. Je me force néanmoins, au bout de quelques minutes, à prendre une ou deux bouchées, mais la terreur qui m'emplit est telle que je peine à avaler, la gorge serrée. Mains tremblantes, je repose finalement la cuillère lorsque Ylnaa prend à nouveau la parole :
Une harpe ? Euh... non, je... j'avais un violon, mais je ne sais pas ce qu'il est devenu, on me l'a pris lors de ma capture.
Ce souvenir m'afflige soudain d'un horrible sentiment d'inquiètude. *Cette brute qui me l'a arraché... j'espère qu'il ne l'a pas brisé !* Très pâle, je commence à torturer mes cheveux, tirant nerveusement sur quelques mêches à ma portée, murmurant plutôt pour moi que pour Ylnaa :
Peut-être... je ne sais pas...
Un bruit de pas à côté de la tente. Je tressaille, relève la tête, mais non, les bottes s'éloignent. Ce n'est pas lui. Pas encore... Quand viendra t-il ? Pas tout de suite j'espère. Peut-être plus tard... demain ? Un frisson me parcourt, et je me recroqueville sur moi-même, entourant mes genoux de mes bras.
J'observe par dessus mon assiète que je finis rapidement, la jeune femme. *seize ans... éh bien, peut être qu'elle aura plus de chance que moi à son âge.*
Je n'ai que les mains de libre, ce n'est donc pas simple de m'approcher d'elle mais j'y parviens en me donnant des airs de chenille-limace. Je lui passe un bras sur le dos en murmurant quelque chose qui se veut réconfortant. Puis plus fort :
Ne vous inquietez pas pour votre violon. Si vous vous débrouillez bien, vous pouvez faire en sorte d'en jouer pour les hommes. Vous avez des morceaux un peu.. rustres ? Enfin du genre à convenir à des hommes comme ça vous voyez... Si vous chantez aussi ça sera encore mieux. Affirmez vous auprès du chef là. Vous avez peur, mais vous savez ... si vous avez assez d'aplomb, vous vous en sortirez bien. Essayez de voir votre sort du côté positif... Oui je sais ça semble un peu grossier. Mais je vous assure, vous pouvez toujours trouver une solution pour améliorer vos peines. Allons, mangez un peu, il vous faut quelque chose dans le ventre.
Et qu'est-ce que ça changera, que je joue du violon ? Il... il ne renonçera pas pour si peu à ses... projets.
Je frissonne, au bord des larmes, puis tâche de reprendre quelque peu contenance, redressant imperceptiblement la tête.
Mais vous avez raison, je... j'essaierai de suivre vos conseils. Mais vous ? Qu'allez-vous faire ? Oh, si seulement je pouvais vous aider comme vous le faites !
Je la serre soudain dans mes bras. Rien que d'imaginer le sort qu'on lui réserve me fait frémir d'horreur, et elle semble pourtant si... pleine d'assurance. Si bien que j'en ai l'impression d'avoir peur à sa place, mais peut-être sait-elle simplement mieux que moi dissimuler ses craintes.
M'écartant, je suis son conseil et commence à manger avec difficulté, très lentement. Et bien que j'attende sa réponse, je guette néanmoins en même temps les pas au dehors, sursautant au moindre bruit un peu trop proche de la tente.
Je ne vous aide pas vraiment. Non mais si vous remplaciez l'élément euh distrayant pour les hommes, et que je me chargeais des seigneurs... soupir Enfin je ne compte pas là dessus, ne vous mettez pas la pression, c'était juste une idée.
Regarde autour d'elle sans trop d'espoir pour voir s'il n'y a rien de coupant à portée
rp off : je peux lancer un dé là ou c'est pas crédible ?
<a href="http://www.pierre-de-tear.com/~amador/fiches/ehoral.php">Seigneur Lieutenant des Blancs manteaux </a>Multi
La nuit est enfin tombée et nous allons pouvoir passer à l'attaque
Je convoque le chef des archers de nouveau
Tenez vous prêt avec vos hommes, vous allez pouvoir passer à l'action. Je vais envoyer une cinquantaine d'hommes avec nos deux beliers pour s'attaquer à la porte. Les défenseurs devraient réagir en montant sur les remparts pour défendre la porte( rp off = les défenseurs vous évitez le coup du = ça sent le coup monté ce bellier laissons les faire ... pas trop crédible hein).
A ce moment là je veux voir 5 volées de flèches enflamées par homme.
Nous leur laisserons le reste de la nuit pour éteindre les incendies, pleurer leurs morts et réfléchir à notre puissance. Si demain matin ils ne sont toujours pas disposés à ouvrir les portes nous irons achever les survivants et prendre possession du Lieu.
Le lieutenant repart pour diriger ses hommes. Je fais alors signe au petit groupe qui se tient prêt avec les beliers et ils s'élancent vers la porte
RP OFF : je laisse la défense réagir avant de balancer les flèches, mais vous êtes pas au courant de ce qui vous attend hein je vous rappelle.
[RP OFF] Harfang, toujours là? Confère post précédent de 'Aedmun Kigarin dans ce topic ou c'est Yann Celebred qui parle!
[RP ON]
Je suis resté sur les remparts pour observer la disposition de ces foutus Blancs Manteaux, et ils nous ont encerclés. Les engeances du ténébreux, vouloir nous détruire, nous le dernier rempart face au mal! Ils ne comprennent rien!
Alors que je reste quelques temps à ruminer, l'air sombre, la nuit tombe, et je constate une chose étonnante. Il n y a pas de feux. Depuis quand une armée en campagne ne fait pas de feux pour le soir, surtout si elle fait un siège et n'a pas à se cacher? Cela n'augure rien de bon... Je fais alors chercher les officiers restants qui arrivent rapidement.
- Messieurs, nous avons répartis tout a l'heure les hommes en état de combattre sous chacun de vous. Vous allez vous répartir pour le début de la nuit au moins équitablement sur les murs, et plus tard nous aviserons. Pensez à prendre des boucliers: ce qui peut nous atteidre le plus facilement en haut des remparts, ce sont les flèches. Nous avons peu d'archers, ils doivent en avoir des centaines...Par contre, ils vont avoir bien du mal à entrer. Une défense du château n'a pas encore été actionnée, mais on va la mettre en place de suite: Grent me l'avait montrée il y a quelques temps, alors que nous faisions le tour de ce qu'il apelle "sa demeure"...Juste au dessus de la porte, encastrée dans le rempart, il y a des grilles lourdes, prévues pour faire face aux béliers...C'est à dire à la seule chose que les Blancs Manteaux peuvent avoire à leur disposition en l'état si j'en juge par le début de ce siège. En effet, s'ils avaient des engins lourds, on aurait déja pris des pierres, et nous serions en train de réparer les murs!
Enfin, nous allons faire tomber ces grilles et j'éspère sincèrement qu'ils avaient commencé à faire des béliers...! Lieutenants, à vos hommes, et donnez leurs du courage!
RP OFF Note: Monseigneur Alazur, pensez bien que Grent a un puit dans son château .
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[RP OFF]
Je lance un dé pour la réussite générale de l'attaque, si le conteur a besoin de d'autres lancés, faut demander
[RP ON]
[d10]
*Le belier est à présent aux portes de la forteresse*
A mon signal le bras du lieutenant se lève et quelques secondes plus tard le ciel est illumé par un millier de flèches. Dans les 30 secs qui suivent d'autres flèches suivent et on commence à voir de la fumée remonter derrière les remparts*
- LIEUTENANT ABARAI, ABAISSEZ MOI CETTE PUT**** DE GRILLE! CA COUPERA LA ROUTE A LEUR BELIER! ET VOUS LA-BAS, LIEUTENANT NOLESSAN, VOUS ME RASSEMBLEZ DES HOMMES ET FAIRES UNE CHAÎNE DU PUIT A L'INCENDIE QUI PREND SUR LA TOUR NORD! FAUT M'ETEINDRE CA ET VITE!!!
Marre de gueuler...Mais on a pas le choix...Rhaaaa, j'aurais dû m'en douter, heureusement qu'on a ce puis. J'attrape au vol un groupe d'homme qui fonce vers la tour nord.
- Vous quatres là, au lieu de courrir au puit, rassemblez moi les femmes et les viellards dans la tour sud, et montez avec des couvertures tenter aussi de m'étouffer ce feu avant qu'il ne prenne trop fort.
- Bien capitaine!
Quelques secondes plus tard:
- Capitaine, Capitaine!
- Oué oué, calmez vous, ça sert a rien de s'exiter, c'est comme ça qu'on panique.
- Euh...oui, bon, on a eu 10 morts sur la porte nord et 20 blessés. Les hommes savent maintenant, et se protègeront des flèches. On a emmené les blessés à côté des écuries, et les femmes s'occupent d'eux. Des hommes ont remplacé les morts, et sont prêts à tirer sur les Blancs Manteaux en bas, avec leur bélier. Mais nous avons peu de flèches...
- Tirez quand même, ça leur montrera notre détermination. Que leurs chefs passent une mauvaise nuit aussi...Et puis ces flèches, elles ne seront utiles que pour cela, j'en ai bien peur.
[RP OFF] Edit: tir de flèches sur les hommes du bélier, j'avais zappé lol: [d10]
==> Ben y'a des branques, dans mes archers. Ou alors ils sont déconcentrés lol.
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* Une fois la volée de flèche passée je fais signe aux hommes qui dirigeaient le bélier de se replier. Ils ont fini leur tache et ne servent plus à rien là où ils sont*
Dans la cour règne au premier abord une grande confusion. Après un moment, on voit que les cris et les courses sont organisés. Les blessés sont rapidement conduits vers la grande salle, transformée en infirmerie. Ils sont une douzaine, touchés par les flêches enflammés. Certains sont simplement brûlés mais d'autres sont gravement atteints, blessé à la fois par les flêches et le feu. Je me dirige vers un des blessés les plus graves, un des gamins du camp me sert d'aide et m'aide à porter mes affaires (cuvette d'eau, bandage, sac de simples)
Passez-moi de l'eau propre et des bandages. Deux hommes pour tenir le blessé, il va falloir arracher la flêche.
Je nettoie la plaie. Elle n'est pas très belle. La peau brûlée s'est fendue et le sang s'écoule lentement. L'homme se tord de douleur, alors que la flêche est arrachée hors de son corps. Les guérisseuses présentes épongent rapidement l'hémorragie et pansent la plaie. *Aucune hémorragie à première vue. Espérons qu'il n'y ait pas d'hémorragie interne.* Le blessé s'est évanoui de douleur. Je donne mes instructions d'une voix sèche.
Je ne sais pas s'il survivra. Seul le temps nous le dira. Donnez-lui de l'infusion d'écorce de saule lorsqu'il se reveillera, ça endormira la douleur. Si c'est vraiment insupportable, faites-lui boire de l'eau-de-vie.
*Pas le temps de réfléchir, pas le temsp de pleurer pour ceux qui sont tombés* Je m'éloigne et passe à un autre patient. *Ses sales chiens de Blancs Manteaux, ils payeront tous, tous autant qu'ils sont*
Le devoir est plus lourd qu'une montagne, la mort plus légère qu'une plume.
rp off: on va s'intégrer en douceur.
rp on
Occupez-vous de leur fournir un repas. Qu'elles ne manquent de rien. Lorsque votre caporal viendra aux nouvelles, dîtes lui de se procurer les plus beaux effets féminins qui puissent être trouvés dans ce camp et de les amener dans ma tente.
Je tressaille à cette annonce. Les deux prisonnières seraient donc fournies en amusement pour le Seigneur Capitaine et ses hommes.
*Des que les aides de camps emmènent le repas je jette un oeil dans l'embrasure de la toile, la surprise peu se lire sur mon visage 1/4 de seconde.*
Fichtre, l'une d'elle est a peine plus jeune que moi! Je sais ce que peu faire une horde de soldat en campagne loin de chez eux à de si jolie minois. Mais la Lumière la voulu ainsi, ou bien les hommes que nous sommes. En tout cas, je pourrai peut-être m’assurer de leur vertu discrètement après mon service.
Le Caporal arrive.
Mon Caporal, une demande du Seigneur Capitaine. Il vous demande de trouver des atours féminins et de les rapporter aux détenues, mon Caporal.
Je me demande bien ce qu'il pourra trouver de bien féminin dans un camp d'entraînement militaire
*je me replace devant la tente et essaye d'écouter ce qui se dit à l'intérieur*
Bon, c'est la galère. Le feu a du mal à s'éteindre, des flèches sont tombés partout sur la facade nord et de nombreux foyers menacent de se développer. Voila 1à minutes que je cours après mes hommes...enfin ceux qui restent...pour les envoyer éteindre et ramasser ces flèches. Mais sur les toits, c'est une tâche ardue.
- Lieutenant Nolessan: ils ne vont pas s'arrêter à une volée de flèche, et nous avons déja 14 morts...je viens d'apprendre que 4 des blessés avaient succombé. Cela porte nos effectifs à bien peu. Postez seulement quelques défenseurs sur les murs, pour voire s'ils tentent d'autres approches, et faites moi descendre les autres, qu'ils aillent s'occuper du feu. Si la demeure de Brent flambe, on sera sérieusement embêté...Déja qu'on va pas faire long feu...ahah, elle est bonne non? Oué, d'accord je craque...Que ça vous empêche pas de faire ce que je viens de vous dire!
Saloperie, on va passer la nuit à éteindre ces feux, si on y arrive. Cette première volée a été particulièrement meutrière, et l'idée des flèches de feu est redoutable. J'ai à peine eu le temps de réfléchir à quoi faire qu'ils nous attaquent déja. Sont rapides ces blancs-manteaux...Ca n'est que la première nuit du siège... Ils veulent nous faire peur, c'est manifeste, mais s'ils peuvent sérieusement nous amocher au passage, ça les arrange évidemment. Il est évident qu'on ne tiendra pas...
Parfait, voilà qui est fait... cinq mille flèches devraient leur avoir donné à réfléchir. Les morts, les blessés et le feu leur assurent une nuit blanche. Le moral sera au plus bas demain, on devrait avoir plus de réussite pour les "négociations". La nuit sera sanglante, une aube rouge s'annonce...
*J'ordonne le repli vers le camp et la mise en place de l'organisation nocturne. Nos éclaireurs n'ont rien rapporté de remarquable et de nouveaux se mettent en place pour la nuit. La vigilance reste très forte, comme pour une campagne en territoire ennemi. Les arbres proches du camp ont été abattus, ce qui permet déjà d'y voir bien plus clair. Le roulement des sentinelles se fait, les soldats s'organisent parfaitement entre les repas, le service, et le repos. Satisfait de la journée, j'entre dans la tente des prisionnières.*
C'est l'heure.
*Je constate avec surprise que les effets que j'avais demandé pour ma tente ont été amenés ici. Et qu'elles n'y ont pas touché.*
Je n'aime pas qu'on déforme mes ordres... bah, nous verrons cela plus tard...
[d10]
*A Erylin.*
Restez ici et habillez-vous.
*Sans un mot, je saisis Ylnaa et l'emmène dehors. Nous nous dirigeons vers le baraquement numéro 7. Nous y entrons, et je me retrouve face au caporal Mayran. Un silence respectueux et impatient se fait rapidement. Tous les hommes ont les yeux rivés sur la jeune femme.*
Soldats ! Voici votre récompense pour votre loyauté envers la Lumière ! Vous avez bien servi. Amusez-vous et reposez-vous !
Pas la peine que je précise de ne pas l'abimer... les plus violents savent que la majorité préfère regarder un visage et un corps gracieux, ils seraient punis par leurs camarades s'ils se laissaient aller...
*D'un coup sec de haut en bas, j'arrache les vêtements d'Ylnaa. Je la lance violemment devant moi, et elle tombe à quatre pattes, nue, sur le sol.*
Bonne nuit.
*Le rideau est à peine retombé derrière moi que le silence est rompu par les éclats de joie et de rire.*
Le devoir est plus lourd qu'une montagne, la mort plus légère qu'une plume.
*Je rentre me reposer dans mon baraquement*
Elles sont toutes les deux terrorisée.
Je commence de plus en plus du bien fondé de notre comportement, le viole est une activitée de l'Ombre pas de soldats marchants dans la lumière.
Ce soir, je tenterai de faire courir la rumeur de la souillure de ces deux femmes. En effet si elles sont des Amis du Ténébreux, elles peuvent alors corrompre la Lumière par la chair qu'elles offre. Cela devrai en freiner plus d'un (sourire en coin)
Les Enfants ne devraient pas user de la torture sans raisons, ces paysannes n'ont fait que fuir devant une force armée. Elles étaient certes dans le campement du Faut Dragon, mais rien ne prouve leur complicité avec lui. Cette conduite me révolte.
Je part dans le camps instiller ma rumeur en attendant de reprendre mon tour de garde des prisonnières et je murmure avec une pointe de déception : Que la Lumière illumine le Blanc Manteau !
Les rires commencent, et je profite de cet instant ou personne ne me touche encore pour me lever.
Je me tiens fierement, le port royal et le regard supérieur du vraie Reine. je les toise circulairement, puis mon regard tombe sur un timide. Avec un faible sourire ironique, je demande calmement.
Qui est le premier ? Je vous préviens, je refuse d'en accepter plus d'un à la fois. Démerdez vous, faites une file d'attente...
Je sens que j'en surprend quelques uns au moins. Mais ça ne les attarde pas bien longtemps.
Le Blanc Manteau a emmené Ylnaa. Je reste un instant figée, serrant contre moi les vêtements que l'on m'a donné, avant de me décider à les enfiler. Du moins la chemise blanche est-elle propre, et de tissu fin, mais la robe bleu sombre que m'ont apportée les soldats est un peu trop étroite au niveau du buste et des hanches, et terriblement échancrée. Je l'enfile péniblement, et resserre au maximum les lacets du corsage. *Peut-être que ça le retardera un peu...*
Du reste, une fois mes anciens vêtements pliés, je constate que l'on m'a même laissé une brosse, dont je me sers longuement, machinalement, mais mon esprit est ailleurs. Le coeur battant, j'écoute le moindre bruit venant du dehors, et quand j'entends les bottes du Capitaine crisser devant la tente, c'est à peine si je ne jette pas la brosse à terre. Retenant un cri, je me plaque le plus loin possible de la tente, mains posées sur ma poitrine haletante dans une tentative pour mieux la dissimuler. *Pitié...*
*J'entre à nouveau dans la tente. Je constate avec un sourire qu'Erylin s'est habillée.*
Si vous voulez bien m'accompagner par vous-même, je ne serais pas obligé de vous trainer.
*Nous nous dirigeons vers notre tente à Ehoral et moi-même. Une fois à l'intérieur, je sers une coupe de vin à la jeune femme.*
Essayez de vous détendre. Peut-être même y prendrez-vous un certain plaisir qui sait... ce ne serait pas la première fois en tout cas.
Et estimez-vous heureuse : généralement les gens comme vous sont brûlés ou pendus après avoir été torturés pour qu'ils avouent enfin leurs crimes.
Vous devriez desserrer votre corsage dès maintenant.
Il se glisse dans la forêt, se déplaçant d'arbres en arbres. *Ils ont commencé à déboiser autour du camp mais les troncs sont encore là. Cela va me faciliter la vie.* Il s'approche lentement du camp, avançant de tronc en tas de branches, de branches en rochers. Il est bientôt à la palissade. Il la longe discrètement, s'arrêtant souvent pour écouter les bruits à l'intérieur du camp. On peut entendre, en tendant l'oreille, des bruits de casseroles et, par instant, des rires gras. *Ils doivent être en train de manger. Je me demande ce qu'ils ont au menu.* Arrivé à proximité d'une porte, il se fait encore plus silencieux pour écouter les sentinelles. Celles-ci portent un uniforme blanc au soleil d'or sur la poitrine. Leur conversation tourne surtout autour des deux captives. L'une d'elle doit apparemment « divertir » leur unité ce soir, l'autre étant réservée aux officiers. Les poings d'Ammar se serrent. *C'est ainsi qu'ils traitent les femmes, ces types en blanc. Les Wetlanders ne suivent pas le ji'e'toh mais je pensait qu'ils avaient un peu d'honneur. Grâce à cela, je connais quand même le nom de deux de leurs chefs : Ehoral Alaisur et A-et-Sur Lassadair.* Traverser devant les gardes est impossible, l'espace dégagé est illuminé par des torches, aussi Ammar fait demi-tour et rejoint la forêt. Il se dirige alors vers le grand bâtiment proche.
Une attaque est en cours. Les hommes en blancs encerclent le grand toit. Du haut de l'arbre où il a grimpé, Ammar les observent en train d'emmener deux énormes troncs vers la porte. Ils veulent apparemment défoncer la porte avec. Des archers sont placés tout autour du manoir, leurs flèches sont prêtes à être enflammées. Répondant à un signal invisible, ils tirent. Cinq fois de suite. De la fumée monte du manoir. Les hommes, ayant terminé leur tache, se congratulent. Ils parlent des « hommes du faux Dragon » pris comme des rats dans une forteresse. Et ils se réjouissent de devoir chasser les Amis du Ténébreux demain. *On dirait qu'ils ne savent pas si celui qu'ils appellent Dragon est là.* Ammar fait un rapide décompte : il y a environ un millier d'hommes autour du manoir. Ils sont plusieurs milliers dans le camp, semble-t'il. Et ces soldats parlent d'un lieutenant parti avec ses hommes pacifier la région. Les troupes coincées dans le manoir sont beaucoup moins nombreuses.
Ayant terminé sa mission, et jugeant qu'il ne peut approcher du manoir sans risque, Ammar reprend la direction du campement Aiel. [/i]