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Je suis Kelenvor sans dire un mot mais n'en pensant pas moins.
Si il n'ést pas content il a cas s'eb charger de ses recrues ! Non mais qui a dit que j'étais un sergent instructeur tout le monde peut se prendre en charge tout seul je ne fais pas garderie...
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Hein...quoi? Nous sommens encore en pleine nuit, comment se fait-il qu'il y ait tant de bruits?? Bon, je vais aller voir. De toute manière, je suis déjà réveillé. Allez, debout!
Grrrr, je déteste être rveillé en sursaut. J'espère qu'il ya s une très bonne raison a cette agitation. Si c'est quelques soldats qui voulaient faire la fête, je vais prestement leur faire passer le goût ds festivitées, moi...
Mais qu'est ce que c'est que ce bordel? On est en pleine nuit, comment se fait-il qu'il y ait tant de personnes debout? C'est pas normal. Bon, ou est Jibai, ou bien Kelenvor? Ils pourraient me dire ce qu'il se passe dans ce camps!
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Bon, je crois que c'est eux là bas. Espérons que ce n'est pas trop grave..
L'agitation autour de moi m'énerve et me rends nerveuse, je décide de laisser les autres s'occuper de chercher des intrus. Après tout j'ai déja fait assez pour eux comme ca! Je m'éloigne un peu du camp et m'asseoit seul pour me reposer et me calmer. J'ai encore du mal à supporter la présence de trop d'humain à mes côtés en même temps.
Une aielle se retrouve devant moi. Ne me demandez pas comment. Une seconde femme sort de la tente. Je comprends alors mon erreur.
*Par le créateur, des Aes Sedai*
- Venez, je vais vous conduire à la tente de notre chef, Kelenvor
Je n'ai pas fait dix pas que j'apperçois Jibai et Kelenvor. Je m'avance, en haussant les épaules.
- Ces messieurs dames viennent d'apparaître dans une de nos tentes. *geste de dénégation*Ils souhaitent s'entretenir avec vous.
Mariane suit la jeune fille, puis arrivée à la hauteur des hommes qui semblent être à la tête du campement, elle descend de sa monture. Elle pose son regard sur Kelenvor puis sur Jibai, un brin de surprise né alors en elle.
La roue remet sur mon chemin cet homme.
Elle se remémore rapidement leur entretien, puis lui adresse un sourire.
" Messieurs, je vois que le camps est agité par des évênements qui me paraissent indépendants de notre volonté. Je ne crains que nous arrivions à un moment peu propice, c'est pourquoi nous attendrons si vous le souhaitez. Notre entretien peut être reporté, si vous avez besoin de notre aide d'une manière ou d'une autre... "
Alors que Kelenvor et moi-même nous dirigeons vers Haakon et les intrus. Nous tombons sur Llewella, la mine confuse, suivie de deux Aes Sedaï !
Je les reconnais, elles faisaient parties des premières à avoir suivies Karion. Il y en a même une à qui j'ai birèvement parlé. Je lui décoche une oeillade et un petit sourirdans le dos de Kelenvor. Nous avions eu une conversation interessante sur le Dragon. Je crois bien qu'au vu des évènements de ces derniers mois j'avais tort. De toute manière même dans le cas contraire elle se serait débrouiller pour me persuader qu'elle avait raison. On ne gagne pas à ce jeux avec les Aes Sedaï...
Une Aes Sedaï ! Ca pour une intrue c'est une intrue ! Et une... aielle ? Pourquoi pas, de nos jours tout est possible on dirait bien. Accompagnées d'un lige et d'un ménestrel. Quelle charmante petite troupe...
Etonné pendant une demi-seconde, je reprends vite mon calme, comme à mon habitude.
"Bonsoir mesdames."
Je m'incline légèrement, en signe de respect. Mais juste légèrement, nous sommes à l'intérieur de mon camps après tout.
"Effectivement vous tombez (et dans le cas présent c'est vraiment le mot juste) bien mal. Nous avons quelques petits soucis d'intendance à règler avant de nous remettre en route. Mais les plus ferventes protectrices de la Lumière sont toujours les bienvenues."
J'appelle Shaevar qui arrive à notre niveau.
"Shaevar ! Emmenez donc ces quatres personnes dans ma tente. Veillez donc à ce qu'elles ne manquent de rien. Ce n'est pas tous les jours que l'on aterrit au beau milieux de nul part en pleine nuit, ils doivent être fatigués."
J'appuies mon regard lors de ma remarque. Il a du comprendre l'allusion depuis le temps que nous voyagons ensemble. Il doit les garder à vu d'oeil jusqu'à ce qu'on apprenne le but de leur venue parmi nous. Après tout la Tour Blanche ne s'est pas encore déclarée officiellement par rapport à Karion. Nous ne devons prendre aucun risque.
Des Aes Sedai, ici. Je reste pensive. Ce problème est réglé d'une main de maître par le chef. Il me reste à accomplir ma tâche de retrouver d'autres intrus. La silhouette apperçue juste avant près des chevaux. Du coin de l'oeil, je vois Georg revenir avec le cavalier. Je ne sais plus où donner de la tête.
- Jibai, c'est l'inconnu qui a demandé asile tout à l'heure. Je vais voir s'il a besoinde soin.
Je m'approche alors de Georg, le met rapidement au courant de la situation, et me penche vers l'homme. Son cheval est les a gentiment suivi. C'est déjà ça.
Il veut garder un oeil sur nous, ce qui est fort logique en ces temps.
Mariane remercie Kelenvor pour son hospitalité, elle suit du regard Llewella, puis remarque deux hommes: un bien mal en point et l'autre le supportant visiblement.
" Un de vos hommes semble blessé, si vous le souhaitez je peux m'occuper de lui. "
" Un de vos hommes semble blessé, si vous le souhaitez je peux m'occuper de lui. "
"Hop, hop, hop. Justement. Cet homme fait parti de nos soucis d'intendance. On va s'en occuper. Et puis il est juste un peu fatigué, un peu de sommeil et vous verrez ! Il sera frais comme un gardon !"
De la tête, je fais signe à Georg d'emmener l'inconnu avec les autres intrus tandis que doucement mais fermement je dirige l'Aes Sedaï vers la tente de notre chef. Son lige me jette un regard noir dont je ne me préoccupe pas le moins du monde et souris à l'Aes Sedaï.
"Promis, dès que nous avons besoin de vous nous vous appelons." Puis je la lâche et rejoins Kelenvor déjà parti vers Haakon et ses prisonniers.
Mais pour qui se prend il? Qu'il m'appelle il verra bien ma réponse.
Une fois à l'intérieur de la tente, Mariane s'approche d'Elora.
" Trés bien, puisque nous sommes obligés d'attendre, nous allons commencer votre apprentissage. Asseyez vous Elora. Parlez moi de votre blocage, avez vous déjà identifié clairement d'où il provient? "
Visiblement ils ne souhaitent pas que l'on se mêle de leurs affaires. Toujours cette suspicion envers les Aes Sedai. J'espère que Mariane Sedai ne divulgera pas devant tout le monde le faitq ue je sois une Acceptée. Je serais plus utile si peu de personnes sont au courant.
Je suis l'Aes Sedai sous la tente et me laisse tomber lourdement sur un coussin. Le tissage m'a visiblement fatigué.
Mais apparement Mariane a décidé de ne pas me laisser souffler. Réprimant un soupir de fatigue je lui fais face.
Il semble que ce soit lorsque je me sens honteuse ou humiliée que j'arrive à atteindre la saidar. Il n'était pas bon d'avoir un physique d'Aiel au milieu de petites cairhienines...
Ma voix est remplie d'amertume lorsque je prononce cette dernière phrase.
" Pensez vous qu'il eut été bon d'être une enfant avec des cheveux argentés? La solitude vous a permis de grandir bien plus vite que les autres, même dans le mal on peut trouver un bénéfice. "
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Des Aes Sedai.....suis-je condamné a toujours me retrouver mêler a leurs machinations? Enfin, Kelenvor m'a demandé de garde un oeil sur eux, et pour faire bonne mesure, je vais utiliser les deux que le Créateur m'a fourni.
" Bien je pense que vous devriez vous reposer. Elle se tourne vers le ménestrel. Pourriez vous nous jouer un air?"
[i]De la musique maintenant! Veulent-elles aussi des repas gastronomiques préparé pour leurs conforts? Car pour ruiner celui des autres, elle sont championnes. Dire que je dormais confortablement il y as cinq minutes....
Et me voici, en train de monter la garde a l'entrée de leur tente a les écouter se prélasser....*soupir* En plus, ils ont un lige qui transpire l'amitié et la bonne humeur... D'ailleurs, est-ce que je le connais? C'est possible que l'on se soit vu a la Tour, mais ça fait si longtemps.
J'aide Georg à enmener la nouvelle recrue vers une tente. On le dépose tant bien que mal. Il n'est pas blessé, seulement épuiser. Je lui ramène de quoi boire et casser la croute, au cas où il se réveille la nuit. Quel veinard, en tant que nouveau, il devrait participer au ratissage nocturne du camp.
Maintenant, c'est au tour de l'intruse vue prés des chevaux. Cette nuit n'en finit pas.
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La fatigue se fait sentir. J'approche des chevaux sans rien discerner. Trop de surprises en si peu de temps. Pour faire bonne figure, j'erre aux lisières du camps, jetant ça et là des regards dans les coins obscurs, sans rien remarquer. La fille est sûrement loin. Mais ce qu'un chef dit... Et tant que j'ai l'air suffisement active...
Contrairement à l'injonction de Mariane Sedai, je ne remonte pas à cheval et c'est campé sur mes deux jambes et le souffle coupé que je vois s'ouvrir une ouverture, nuit sur pénombre, noir sur noir. Je guide ma monture à travers cette porte à la suite des trois autres.
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Un instant je suis complètement désorienté, mais la façon dont les sons sont étouffés me fait vite prendre conscience que nous sommes dans une tente. A part cela, je ne comprends plus rien. Où sommes nous? Dans quel but?
L'agitation extérieure s'ajoutant à mon état d'esprit, je reste en retrait et j'observe le campement. Notre arrivée a causé un beau raffut; une partie de mon esprit ne peut s'empêcher de remarquer que cette entrée en scène aurait pu être plus spectaculaire.
L'Aes Sedai semble parfaitement savoir ce qu'elle fait, et pour cause c'est elle qui nous a menés ici. Alors que nous nous dirigeons vers la tente du chef, sous bonne escorte, je capte de droite et de gauche les regards de ces soldats, réfléchissant la lumière des quelques lampes qui trouent l'obscurité; regards inquiets, hostiles, intrigués, notre venue est comme un coup de pied dans une fourmilière, mais dont les fourmis pourraient vous faire regretter ce geste.
Une fois installés dans la tente, sous le regard d'un des hommes, Mariane converse avec Elora à propos de choses que je ne comprends guère. Puis elle s'adresse à moi, me demandant de jouer un morceau. Je ravale une remarque sarcastique; je me rends compte que moi-même ressens le besoin de jouer quelque chose, comme une pause, une respiration dans tout ce tumulte. Je sors une flûte d'une de mes poches et j'entame un morceau apaisant, presque mélancolique, qui me rappelle une de ces chansons qu'on fredonne au coin du feu une fois la maisonnée endormie.
Tout en volutes, en ellipses de soie,
S’évaporent mes humeurs,
Le sommeil a sonné et m’assomme de son toit
Où les heures, les quarts d’heure, se prélassent.
Laissant mes chairs aux porches de l’éther,
A la vague frontière,
Mes chimères se subliment, s’abandonnent à la mer,
En écume, sur les dunes, et s’effacent.