La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Une fois Sihaya endormie, je tente de m'entrainer avec l'arc qu'on m'a confié.
Cela ne doit pas être si difficile que ça, et puis ça me tiendra éveillée.
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La première fléche que je lance atterrit dans les buissons, je m'empresse d'aller la chercher. La nuit est froide et l'obscurié enveloppe ma peau provoquant des frissons en cascade.
Puis je retente ma chance, me plaçant face à un arbre. Désolée dame nature mais il faut bien que je m'entraine. Au pire je mettrai un onguent pour qu'il cicatrise.
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Je loupe la cible en la frolant. J'hésite à m'arrêter mais je m'aperçois alors que chacun est endormi, je décide de poursuivre.
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Encore ratée de peu! C'est à croire la lumière ne veut pas que je touche cet Arbre!
....
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Fatiguée d'échouer pour la 50ème fois, je décide d'arrêter. Cela m'aura au moin fait économiser un peu de pommade. Je lève les yeux et constate que l'aube s'est déjà levée. Je m'approche d'Elann et le secoue légèrement :
" Il est tant que tes paupières chassent l'obscurité et laissent place à la lumière du jours, mon aimé."
Oula les nuits blanches, cela ne me réussit guère, je deviens aussi gourde qu'une cithare mal accordée.
Je me reléve alors assez vite et réveille à son tour Sihaya. Puis après quelques instants, nous reprenons la route.
Savez-vous où nous nous situons ?
Il ne faudrait pas rater la grand' route an allant trop au Sud ou au Nord...
" Rassure toi, Elann a un sens aigu pour éviter les grandes villes, il pourra donc trouver celle la aisement. Je m'aperçois que je l'ai tutoyé. "
Mais peut-être n'est ce pas une bonne idée d'aller à Cairhien... J'espère que les Atha'an Miere nous auront attendus
" De toute façon, nous devons nous rendre à cette auberge, c'est notre point de rencontre avec ce jeune homme, Shamachin. Je suis convaincue qu'il est encore en vie,, et j'ai déjà pu remarquer que mes pressentiments s'avéraient souvent exacts."
En prononçant cettephrase un poignard glaçé frappe mon coeur, je repense alors à Dorilys. Non cette fois-ci je me trompe, cela ne peut être autrement.
" Il est tant que tes paupières chassent l'obscurité et laissent place à la lumière du jours, mon aimé."
* Encore embrumé par le sommeil, j'entends Liliana me chuchoter cette phrase. *
Je rêve ou je suis bien réveillé ?
" Rassure toi, Elann a un sens aigu pour éviter les grandes villes, il pourra donc trouver celle la aisement.
Ne vous inquiétez pas, je sais exactement où nous sommes. J'ai des ... amis qui m'indiquent ma position.
Mais pourquoi j'ai dit ça devant Sihaya ? Je voulais être rassurant, pas réveler mon secret devant une Aes Sedai ! Elle n'en saura pas plus pour l'instant.
* Je désigne une direction. *
Cairhien est par là. Nous verrons bien qui nous y attend.
Rassure toi, Elann a un sens aigu pour éviter les grandes villes, il pourra donc trouver celle la aisement.
Tiens, elle me tutoie Agréable de penser pouvoir lier amitié avec une personne, après si longtemps sans relations (sauf Akasha bien sur )
Je lui lance un petit sourire de connivence, qu’elle le prenne comme elle le voudra.
De toute façon, nous devons nous rendre à cette auberge, c'est notre point de rencontre avec ce jeune homme, Shamachin. Je suis convaincue qu'il est encore en vie,, et j'ai déjà pu remarquer que mes pressentiments s'avéraient souvent exacts.
Shaevar… Il se peut que tu aies raison, nous n’avons pas trouvé son corps.
Son expression se trouble, et elle semble soudainement tendue. A quoi pense-t-elle donc ? Un pressentiment ? Etrange.
Ne vous inquiétez pas, je sais exactement où nous sommes. J'ai des ... amis qui m'indiquent ma position.
Cairhien est par là. Nous verrons bien qui nous y attend.
Je cache ma surprise en regardant toujours droit devant moi. Mes émotions bien en main, je les ramasse en un petit nœud au fond de mon esprit. Le meilleur moyen pour ne pas pleurer à tout moment, comme je l’ai découvert récemment. Ainsi, plus rien ne me touche, ni ne me concerne. Mais cet homme cache bien des choses, comment ses « amis » peuvent-ils communiquer avec lui alors qu’il reste hors de tout contact ? Serait-ce un homme qui canalise ? Pourtant je ne peux me méfier de lui, puisque Liliana lui accorde toute sa confiance. Mais peut-être que ? Nous verrons bien, je trouverais une solution.
Très bien, Elann. Nous saurons donc bientôt ce qu’il est advenu de Shaevar, alors hâtons-nous, et peut-être pourrons-nous dormir sous un toit cette nuit.
Nous pressons nos montures toute la journée, alternant des temps de galops plus ou moins soutenus à des périodes au pas, ou du moins au petit trot. Les chevaux semblent infatigables et continuent de bonne grâce, bien qu’acceptant avec empressement une arrêt pour paître, moyen pour nous de nous restaurer et de détendre nos postérieurs endoloris ()
Le ciel se colore seulement de rouge quand nous apercevons au-delà d’une crête les Tours de Cairhien.
Il vaudrait mieux arriver dans la Cité de nuit plutôt que de camper si près de des remparts, à mon avis. A moins serons-nous renseignés, et à l’abri. Mais si vous êtes fatigués…
Très bien, Elann. Nous saurons donc bientôt ce qu’il est advenu de Shaevar, alors hâtons-nous, et peut-être pourrons-nous dormir sous un toit cette nuit.
Elle prend des inititaives, cela est bien. Elle s'en sortira. Mais j'espère qu'elle ne fera pas preuve d'un excés d'autorité, Elann ne l'apprécierait guère... Remarque moi non plus! Je souris à cette idée.
Il vaudrait mieux arriver dans la Cité de nuit plutôt que de camper si près de des remparts, à mon avis. A moins serons-nous renseignés, et à l’abri. Mais si vous êtes fatigués…
" Dormir dans des buissons épineux, froids, bercés par les cris des animaux, ou bien dans une auberge miteuse, certes chaude, mais inondée par les voix d'ivrognes qui chantent en coeur "Maman les petits bateau ...", je crois que le choix n'est guère difficile, enfin presque pour tout le monde. Je me tourne vers Elann, puis tant le regardant d'un airtaquin: Nous sommes majoritaires. "
J'épronne ma monture, et pars en direction de la ville laissant Elann avec sa une mine grise.
Je me tourne vers Elann, puis tant le regardant d'un air taquin: Nous sommes majoritaires. "
* Je marmonne à voix basse, mais suffisamment fort pour être entendu *
Je ne suis pas un sauvage non plus, faudrait pas exagérer. J'apprécie très modéremment les grandes villes, certes, mais je supporte la compagnie des humains.
* Plus fort *
Doucement ! Si tu ne veux pas que les gardes des remparts nous tirent dessus en te voyant charger.
* Je dégage mon épée de façon à ce qu'elle soit à la fois facilement accessible et visible au premier regard *
Et restez près de moi, j'ai l'air suffisamment dangereux pour que vous ne paraissiez pas sans défense - sans vouloir vous offenser ! * Je m'empresse d'ajouter. Trop tard, je sens les regards courroucés de mes compagnes de voyage sur moi. *
Et restez près de moi, j'ai l'air suffisamment dangereux pour que vous ne paraissiez pas sans défense - sans vouloir vous offenser !
Un sourcil haussé, je lui envoie un regard neutre, l'air de lui demander si je suis sans défense, surtout avec ce joli Anneau au doigt. Un des derniers reflets du Soleil lui accroche un scintillement doré. Je ne peux m'empêcher de sourire au coup d'œil en biais d'Elann. Décidément, il n'a pas l'air d'apprécier ce qui lui rappelle la Tour Blanche.
Elann et Liliana se tourne bizarrement autour, ces derniers temps, et ils me perturbent. Mais tant que je fais semblant de ne rien voir, tout ira bien. Mais tout de même, il pourrait mieux surveiller sa langue et éviter les lapsus…
Vu que nous sommes majoritaires (Girl Powaa !) allons-y alors. Il n'apprécie donc pas les villes ? Un point de plus. Mais dépêchons-nous, ni les bêtes ni moi et vous aussi sûrement n'aimons chevaucher de nuit.
Prenant le grand trot, nous nous approchons un maximum de la Cité avant que l'obscurité ne soit totale, puis finissons d'une allure plus modérée à la lumière pâle de la pleine lune.
Un peu avant d'arriver, je dissimule mon visage dans les replis de ma mante maintenant relevée, au cas où certains connaissent le trait distinctif des Aes Sedai, et mets bien en évidence l'Anneau à mon doigt. Au moins, tout le monde connaît ce bijou.
Le Garde somnolant de la grande porte resta tatillon, trois voyageurs qui veulent entrer de nuit à Cairhien ? Il lui fallait faire un rapport… Mais tant l'action de la fatigue et de la paresse, que l'Anneau judicieusement placé dans son champ de vision et les ombres sous mon capuchons nous permirent de passer.
Vous voyez Elann ? Pas besoin de démonstration de muscle avec ces Citadins Mais merci de vous occuper de Notre sécurité. ()
Arrivés devant le garde, Sihaya mets bien en évidence son anneau.
J'espère que nous ne resterons pas trés lontemps. Les gens d'ici ont une facheuse tendance à chercher des omplots de partout. Sihaya vient d'annoncer à toute la ville qu'une femme de la tour, que certains croiront Aes Sedai, est dans leurs murs. Tout cela risuqe de compliquer nos affaires, je le crains.
Je me retrouve aisément dans la ville d'après les souvenirs de mon dernier passage ici, avec Téorel . Guidant notre petit trio dans les rues de la cité malgré la fatigue et mes muscles noués, nous trouvons rapidement l'Auberge du Cerf Blanc, auberge ni faramineuse, ni miteuse, mais bien tenue et de qualité.
La tenancière me reconnaît, et nous amène prestement dans un petit salon. Elle devine sans doute que nous ne voulons pas parler au milieu de la salle commune, remplie de gens tapant en mesure sur la table pour accompagner un groupe de musiciens. Les odeurs de viande grillée m'assaillent brusquement et mon ventre gargouille très bruyamment. Me comprenant à demi mot (et estomac), Liliana commande un repas pantagruélique, que nous dévorons (avec plus ou moins de grâce bien sûr ) devant la cheminée.
De bonnes chambres nous attendent, et demain nous pourrons chercher Shaevar, que ni l'Aubergiste, ni sa femme, ni les serveuses n'ont encore remarqué.
Pendant ce temps, les Aventures de Shaevar et Karion sont ICI
Le jour ne s'est pas encore totalement levé, que je retrouve Liliana et Elann dans le petit salon. Elle s'est changée, et semble toute ragaillardie par la nuit dans un bon lit, tandis que lui fait grise mine, dans les mêmes vetements que la veille. Les hommes, si personne n'est la pour s'occuper d'eux, ils se laissent vraiment aller ! Et malheureusement il a fallu que j'échange mes chausses et chemises contre une robe noire (pour contrer le Blanc des Acceptées ) brodée aux ourlets de feuilles rouge et or. Avec un peu de chance, j'arriverais à ne pas me prendre les pieds dans les longueurs et à garder un minimum de dignité.
Après les formalités d'usage, et un copieux petit-déjeuner, Liliana lance une conversation plus délicate.
Maintenant que nous sommes ici, que faisons-nous ? Shaevar n'est pas la.
Lissant ma robe, je réfléchi rapidement aux options qui se présentent. Partir en ville à la recherche de Shaevar ne servirait à rien, sauf rencontrer au coin d'une rue une Aes Sedai trop heureuse de me remettre la main dessus. Sans l'Anneau, je passerais inapercue. Il va donc aller sur ma chaîne, avec la chevalière...
J'ose espérer qu'il a pris du retard, si jamais il est vivant. S'il a été blessé ou n'importe quoi d'autre, il lui faudra plus de temps que nous pour arriver.
Mais d'abord, il nous faut aller voir les Atha'an Miere.
Liliana n'étant pas contre, notre groupe quitte discrètement l'Auberge. Une fois aux docks, nous cherchons les Navires Atha'an Miere, mais ils ne sont nulle part.
Après un bref conciliabule, nous partons chacun de notre côté interoger les marins et dockeurs.
Une demi-heure après, conseil de Guerre sur un quai.
Nous devons tous avoir eu les mêmes échos, n'est-ce pas ? Les bâteaux ne sont jamais arrivés à Cairhien... Cependant l'un d'entre eux m'a dit qu'ils auraient été vu en après Aringill, vers Tear.
Avez-vous entendus les mêmes rumeurs ? Si c'est le cas..
" Peut être pourrions nous parler de tout ceci à l'auberge, je ne sais pas pourquoi mais l'atmosphère de cet endroit est étrange. Et Shaevar pourrait attendre."
Nous repartons pour l'auberge et arrivons dans la salle commune.
Nous rejoignons donc vite fait bien fait l'Auberge. Le jour n'est completement levé que depuis peu quand nous y entrons.
Attendant la tenancière pour qu'elle me dise si oui ou non elle avait vu quelqu'un ressemblant à Shaevar, je me plante en bas de l'escalier, nonchalament appuyé sur la remabarde, puis tapotant de plus en plus vite sur le bois au fur et à mesure que l'exaspération montait. Mais où etait-elle donc bien passée ?
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Après une bonne nuit de sommeil, le chant d'une maudite bête me tire de ma bienvaillante torpeur. Avec lassitude, je me lève et commence à m'habiller. Mes cimeterres, voila, mon épée courte dans le dos car on ne sait jamais ce qu'il peut arriver, et je remonte ma capuche sur la face supérieure de mon visage. Dommage que je n'ai plus mes deux dagues, elles étaient très bien équilibré. Bah, j'en trouverai d'autre. En attendant, je me dois de descendre en bas au plus vite, deux choses urgente m'y attendent:
Ma première priorité, c'est de mager un repas décent
Ma seconde, c'est d'attendre bien assis dans mon coin les autres...s'ils ont survécu. Il serait tout de même ironique que je sois le seul survivant...
Karion dort encore...je ne le réveillerai pas. Il ne m'est pas nécessaire en bas. Tout de même étrange de trouver quelqu'un avec des capacités si utiles vouloir joindre les Shen An Calhar...mais bon, ne soyons pas trop confiant.
Le fil de mes pensées se romp brutalement lorsque, rendu au bas de l'escalier, j'aperçois une drôle de bague au doigt d'une main. Levant lentement les yeux, j'aperçois le visage de l'Acceptée.
Tapotant de plus en plus vite sur la rampe, je me tourne pour regarder dans la salle si l'AUbergiste y est.
Et je me retrouve fac à un visage familier. Shaevar !
Heureuse de vous voir, Guerrier, je pensais que vous vous étiez noyé, à ce gué.
Même en étant enchantée de le trouver vivant, je n’arrive pas à lui adresser plus qu’un léger sourire. Et mon nœud d’émotions, caché au fond de moi, reste impassible. J’arriverais peut-être à la sérénité Aes Sedai, de la sorte.
Liliana et Elann nous remarquent au-dessus des têtes des marchands et autres voyageurs, et se rapprochent de nous, le visage souriant.
Nous nous asseyons tous autour d’une table dans un fond de la salle commune. La pièce est bondée, et les hommes échangent gaiement les rumeurs du jour et les misères de la nuit passée devant saucisses et omelette. L’odeur me retourne un peu l’estomac, mais ne semble pas déranger les autres, qui commandent un repas à une jolie serveuse brune.
Après un regard appréciateur à la demoiselle, il commence à nous raconter ses aventures, et sa rencontre avec le mystérieux Karion.