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Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
De la terre, de la terre, de la terre… de la terre à perte de vue. Je n’avais jamais vu auparavant une telle étendue de terre.
Ce paysage aux allures figées comparé à la mouvance continuelle de l’océan, avait quelque chose de déprimant.
Cela fait quelques jours que mes narines n’ont plus eu l’occasion de goûter à l’odeur de l’Océan. Cette senteur qui m’avait accompagnée toute ma vie était devenue si habituelle que je n’y faisais même plus attention, mais la perdre avait tout de même été un choc.
Cela n’arrangeait en rien la morosité dans laquelle j’étais plongé depuis qu’on avait commencé à remonter le fleuve qui devait nous conduire à Cairhein.
Mais cela aurait pu être pire : j’aurais pu être obligé à voyagé à dos de cheval comme les Amayars... cette seule idée me glace d’effrois.
*J’espère seulement que mon projet en vaut la peine.*
J’entend des pas se rapprocher sur le pont, ce qui a pour effet de me sortir de mes ruminations instantanément et de me mettre aux aguets.
Je sais ne rien risquer rien sur ce rakeur, et ce même sans la dizaine de pairs d’yeux qui veillent en permanence sur ma personne. Cependant depuis que nous avons quittés la sécurité de l’océan, je ne me sens pas très rassuré.
Sylointe pose une main légère sur mon épaule.
*Nous arrivons ma sœur, regarde Cairhein est juste là-bas*
Je regarde dans la direction que m’indique ma sœur de lait et je vois effectivement la cité du soleil à l’horizon.
Je peux déjà apercevoir les tours de Cairhein, décapitées lors de la guerre aielle.
On lui avait appris que les aiels avaient ravagés cette cité de fonds en combles, mais avaient cependant pris soin épargné la bibliothèque.
*J’aimerais bien un jour rencontré ces fameux aiels, que les continentaux appellent sauvage mais qui montrent du respect envers la connaissance.*
Le jour se lève sur Tar Valon, l’Etoile du Matin brille encore dans le ciel. Et me voici dans les écuries. Je n’y suis encore jamais allé ! La matinée n’est pas encore suffisamment avancée pour qu’il y ait du monde, à part l’apprenti palefrenier, les yeux encore tout embués de sommeil. J’ai préparé mes affaires pour le voyage, mais je ne sais combien de temps il va durer. Et je ne sais non plus à quelle distance se trouve Cairhien ! Mais je suis contente de partir, pouvoir enfin quitter la Tour, rencontrer les Athan'Miere...
Je pose mon fatras à côté de moi. Mes vêtements d’avant, chausses et chemise en tons de bruns, et des bottes en cuir souple, pour remplacer en cours de route ma nouvelle robe aux 7 rayures ! Et puis bien sur, un peu de nourriture sèche chipée aux Cuisines. Malheureusement, Téorel m’a pris ma dague, mais bon, j’en retrouverai une autre en cours de route.
Je regarde les chevaux, en attendant qu’on vienne me chercher.
Je rentre dans les écuries et aperçoit Sihaya déjà en vêtements de voyage.
Je m’approche d’elle sans qu’elle me voit et pose mes mains sur ces épaules. Je la sens sursauter à mon contact.
Du calme ma Serenla, ce n’est que moi. Nous allons patir tout de suite mais d'abord ...
je lui prends doucement mais fermement son sac de voyage…. Je fouille dedans et je secoue la tête un peu dépité.
*La pauvrette n’a pas pris de sac de couchage. Heureusement que j’avais prévu le coup. *
Je sors un sac de couchage que j’avais pris au magasin avant de venir et le place dans son sac. Je pose de côté les autres articles que j’avais empruntés au cas ou Sihaya les aurait oublié.
J’accroche mes fontes sur le pommeau de la selle de Fléau puis j’aide ma dulcinée à grimper sur une belle jument blanche [/i]
[i]Et donc finalement, je dois partir avec Téorel. C'est une surprise agréable ! Mais depuis le Ter’Angreal, je ne peux m’empêcher de penser à lui avec culpabilité. Je l’ai abandonné, tout de même ! Je me sens assez mal, avec de la chance cela ne transparaît pas trop.
A sa suite et après les calins de retrouvailles ( ), je monte sur ma jument – d’ailleurs pourquoi donne-t-on uniquement des juments aux femmes ? Ca ne me dérangerait pas de monter un bel étalon! Rhm. Bref. De toute façon, c’est aussi bien ainsi, je ne me débrouille pas très bien avec les chevaux, moi...
Je suis Téorel tandis que nous traversons la Tour, et que nous sortons enfin de Tar Valon. Seule avec lui pour la première fois depuis très longtemps, libérée des obligation du Noviciat, et je suis plus préoccupée par ce fichu « rêve » que contente ??
Ca ne va pas très fort.
Le soleil commence à se coucher à l’horizon alors que nous sommes déjà à une bonne distance de Tar Valon
Vaut mieux s’arrêter là pour ce soir.
Je l’observe du coin de l’œil tandis que je l’aide à démonter. Elle me paraît soucieuse et elle n’a pas parlé depuis notre départ.
Je prépare un petit feu de camps avec du bois mort, et monte la petite tente….
* il faudra tacher de trouver une auberge la nuit prochaine je ne voudrais pas que Sihaya couche trop souvent dehors…*
Je prépare à manger… malgré mes piètres dons dans l'art culinaire.
Une fois près je la serre et nous mangeons en silence.
Puis je décide enfin de crever l’abcès. J’ai vraiment horreur de la voir ainsi, pour me sentir bien j’ai besoin de la voir dynamique, fantasque, exubérante et non amorphe comme aujourd’hui
Qu’est-ce qui va pas ma Serenla ? Quelque chose ne vas pas je le sais, alors dis le moi.
Et beh finalement, il a vu que cela n'allait pas ! Hum, il commence à trop bien me connaître. Je lève les yeux vers lui, toujours culpabilisant.
Et bien tu sais.. Euh... Le passage dans le Ter'Angreal, fut, euh, difficile.
Je me détourne, le temps de me recomposer une expression.
J'ai un peu de mal à en parler, mais disons que, j'avais le choix entre te sauver toi et quelqu'un d'autre, qui n'existe pas d'ailleurs, mais finalement, je suis partie vers elle, et je t'ai laissé. Et tu ne pouvais pas t'en sortir seul. Alors voilà, je m'en veux terriblement.
Je fais une petite pose, pour enlever le tremblement dans ma voix.
Ne m'en veux pas, s'il te plait, cette épreuve est dure et ne veux trop rien dire..
A cet instant elle a l’air si désemparée, si fragile que mon cœur ce serre. Je ne peux m’empêcher de me lever et de la prendre dans mes bras.
Elle fond en larme, son frêle corps secoué par les sanglots, honteuse et pleine d’une culpabilité pour un acte qu’elle n’avait même pas commis.
Je la berce comme je le ferais avec une enfant en lui caressant tendrement les cheveux et en lui murmurant des paroles apaisantes.
Toux doux ma Sihaya, toux doux. Tu n’as rien fait de mal.
Je te connais, tu es ma Serenla, mon tendre amour, et je te sais incapable de vouloir me faire du mal.
Je sais peu de chose de l’épreuve que tu as du subir dans le Ter'Angreal, seulement qu’il s’agit de quelque chose de très éprouvant et que toutes les jeunes femmes sortant de celle-ci en sont des plus bouleversées.
Je dépose un doux baiser sur son front tandis que les soubresauts agitant son corps s’espacent.
Calme toi ma douce.
Il est inutile que tu me parles plus de ce qui c’est passé durant ton épreuve si tu n’en as pas envie, sache seulement que quoique tu fasses je saurais que tu agit pour le mieux.
Tu as toute ma confiance mon amour et jamais je ne pourrais être déçu par toi.
Marcus Dalbani est nerveux. Il ne cesse de lisser nerveusement sa tenue d'apparat et de vérifier qu'elle est parfaitement impeccable. Il est ici pour représenter le Roi Galldrian et la moindre erreur ne sera pas permise. Tout doit être parfait.
L’approche des trois rakeurs de l’Atha’an Miere n’est pas passée inaperçue. Un tel événement est exceptionnel d’autant que tout porte à croire, compte tenu de l’imposante escorte aperçue sur les navires, qu’un personnage très important de ce peuple est à bord.
C’est pour cette raison que le roi l’a missionné pour organiser l’accueil de ces visiteurs inattendus. Cela n’avait pas été chose simple car la rumeur s’était propagée comme un feu de broussaille et que toutes les grandes Maisons étaient sur le qui-vive. Il avait du déployer des trésors de diplomatie pour établir la liste des membres de la délégation qui accueillerait le mystérieux dignitaire de l’Atha’an Miere et cela en ménageant la susceptibilité de chacun.
Une telle occasion de faire valoir ses compétences auprès du Roi ne se représenterait pas de sitôt et cela expliquait sa nervosité actuelle.
Pour l’énième fois, il inspecta les rangs impeccablement alignés de la garde d’honneur composée d’une centaine d’hommes et disposée de part et d’autre de la délégation elle-même composée d’une vingtaine de représentants des Maisons. Etablir l’importance de cette garde n’avait pas été chose simple non plus. Etant donné que les visiteurs se présentaient avec une force armée non négligeable, il ne fallait pas que le Cairhien apparaisse en état d'infériorité et il convenait d'affirmer sa puissance militaire, mais d’un autre côté, une escorte trop importante pourrait être perçue comme un signe d’hostilité et le Roi avait insisté pour offrir l'accueil le plus cordial possible.
Son inspection achevée, Marcus Dalbani revint en tête de la délégation. Il pouvait maintenant distinguer les navires qui approchaient. Il ne peut s’empêcher d’admirer la ligne élégante des rakeurs et la fluidité avec laquelle ils fendaient les flots. Ils dégageaient une véritable impression de majesté.
Secouant la tête, il se ressaisit et fit signe aux ouvriers du port qui avaient été choisis pour l’occasion avec grand soin de se préparer à l’appontement. Ils avaient été lavés et rasés de près et les vêtements qui leur avaient été donné représentaient à eux-seuls l'équivalent de plusieurs mois de travail.
L’instant fatidique approchait et Marcus Dalbani se sentait toujours aussi nerveux.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Les installations portuaires de Cairhein étaient assez importantes en partant du fait qu’il ne s’agissait que d’un port fluvial, cependant tous les bateaux – si on pouvait appeler ça des bateaux – qui y croisaient, n’étaient que de frêles barquettes comparé à nos trois Rakeurs.
Je vois que notre arrivée ne passe certes pas inaperçue, les quai sont déjà bondé et seul un espace est dégagé autour d’une sorte de délégation de continentaux alignés dans une sorte de parade.
Je soupir quelque peu, j’aurais aimé que notre arrivée passe inaperçue, sans trop y croire quand même. L’Atha'an Miere ne s’aventurait que rarement sur les fleuves du continent et n’étaient jamais rentrés si loin dans les terres.
Je me réprimande intérieurement. J’aurais du réfléchir à la façon de traiter ce problème avant d’arriver ici. Je n’ai pas la moindre envie de trop côtoyer les continentaux et encore moins de perdre du temps en réceptions.
En outre ma méconnaissance des mœurs des continentaux pourrait me faire faire des erreurs.
J’ai cependant un atout de mon côté, si l’Atha'an Miere ne connaît pas bien les habitants de ses terres, le peuple de la mer représente un bien plus grand mystère pour tous les continentaux.
Noral ?
Mon Maître-des-Lames se place presque instantanément à mes côtés.
J’ai une mission à te confier.
*Je suis à vos ordres Maîtresse-des-Navires*
Je veux que tu te fasse passer auprès d’eux Je désigne d’un mouvement de la tête les hommes alignés sur le quai pour le chef de notre délégation.
Je vois tout de suite que ça ne lui plaît pas , mais il ne conteste pas mes ordres.
Tu connais beaucoup mieux que moi les coutumes de ces continentaux, aussi je te fais confiance pour leur parler de la manière adéquate. Dit leur que tu es un de nos plus grands chefs, ce qui n’est pas un mensonge après tout, mais de toute façon ils ne connaissent rien de nous.
Dis leur que je suis ta femme, je crois qu’ici les femmes n’ont pas beaucoup d’autorité chez les continentaux Je dis cette dernière phrase avec un brin de dégoût dans la voix ., ainsi ils ne s’intéresseront pas à moi.
Raconte leur que je voulais voir la célèbre bibliothèque de Cahrien, et que nous sommes là sur ton initiative pour me faire plaisir.
*Je ne sais si… *
Noral, je dois voir cette bibliothèque avant que la délégation de la Tour Blanche n’arrive, c’est impératif !
Noral se tape la poitrine du poing , exécutant ainsi le salut d’un mousse envers une Maîtresse-des-Voiles. Ca me peine… mais je décide de continuer.
Débrouille toi comme tu veux, mais qu’ils me conduisent à cette bibliothèque.
Cette fois-ci son apparente soumission à totalement disparue, remplacemée par la fière autorité du Maître-des-Lames
*Pas sans une sérieuse escorte Maîtresse-des-Navire !*
Mais bien sûr, Maître-des-Lames, si tu le juge nécessaire. Sur un ton quelque peu grognon et faisant la moue
Je vois un sourire discret se dessiner sur ses lèvres comme à chaque fois qu’il pense avoir le dessus dans une de nos discussion. Je souris intérieurement.
* Décidément les hommes ne sont pas difficiles à manipuler *
Notre rakeurs freine leur course en logeant le quai avant de s’arrêter complèment, puis des hommes d’équipage balancent des cordes aux manœuvres sur le quai afin qu’ils les attachent aux bittes d’amarrages.
Nos vaisseaux d’escortes se placent des deux côtés du notre afin de lui assurer la meilleure protection possible.
Enfin on place une passerelle pour permettre l’accès à notre navire et immédiatement une vingtaine de guerrier l’empruntent pour sécuriser le quai.
Noral semblent vouloir me laisser la préséance mais d’un froncement de sourcil je le rappelle à l’ordre.
J’aurais aimé me passer de mes servants et de leurs ombrelles, dont le nombre supérieur à ceux de Noral pourrait indiquer mon rang aux continentaux mais le leur dires de me laisser en paix au moins pour cette fois n’aurait de toute façon servit à rien.
Je descend enfin sur le quai en compagnie de Sylointe, immanquablement suivit par mes trois ombres, puis par une dizaine de guerriers supplémentaires.
Noral s’approche des membres de la délégation continentale
Noral Din Beschi
Je suis Noral Din Beschi, Mâitre-des-Lames de l’Atha'an Miere.
Marcus Dalbani ne perd pas une miette de l'appontage et ne peut s'empêcher d'admirer les manoeuvres millimitrées des rakeurs. Il n'imaginait pas qu'un navire puisse se déplacer aussi précisément et avec autant de grâce.
La suite est plus banale mais son observation reste particulièrement attentive...
Vingt guerriers en avant garde... leur accoutrement n'a rien de bien diplomatique. Soit ce peuple n'a aucun sens des convenances, soit ils sont ici pour des raisons militaires.
Un homme s'avance. Un homme d'arme sans aucuns doutes. Le visage austère, sans l'ombre d'un sourire, voire même contrarié. Certainement le chef de cette expédition... qui s'annonce de plus en plus... guerrière.
Puis une femme... entourée de trois suivants. La compagne du guerrier ? Bizarre... à quoi bon s'encombrer d'une femme ? Ou bien est-ce un caprice de cet homme ? Ou bien peut-être s'agit-il là d'un cadeau destiné au Roi ? Cette donzelle serait bien du goût du Roi Galldrian...
Je suis Noral Din Beschi, Mâitre-des-Lames de l’Atha'an Miere.
Maître des Lames ? Oui... cette expédition s'annonce bien guerrière... qu'espèrent-ils faire avec cette poignée d'hommes en Cairhien ?
Il est temps...
Marcus fait un imperceptible signe de main.
Le puissant son de six cors de chasse résonne suivi de près par le claquement métallique des cent hommes de la garde d'honneur qui se mettent au garde-à-vous.
Marcus Dalbani s'avance et parle d'une voix forte.
Soyez le bienvenu en Cairhien Noral Din Beschi, Maître-des-Lames de l’Atha'an Miere.
Je suis Marcus Dalbani, Grand Chambellan du Roi Galldrian Su Riatin Rie, et, en son nom, je vous prie de bien vouloir accepter son hospitalité le temps de votre séjour en Cairhien.
Ne pas s'inquiéter immédiatement de la raison de leur présence. A eux d'aborder le sujet. Nous n'avons pas à exprimer de l'inquiétude ou de la surprise quant à leur présence.
Mais permettez-moi, tout d'abord, de vous offrir ce présent...
Nouveau mouvement imperceptible de la main et un page s'avance tenant par la bride un magnifique pur-sang à la robe immaculée.
... de la part du Roi Galldrian. Un dignitaire tel que vous ne saurait arpenter les rues de notre belle cité à pied.
Marcus sourit intérieurement. Si ses prévisions sont justes cet homme n'a jamais vu un cheval de sa vie. Il sera sans aucuns doutes bien gêné au moment de le chevaucher. Voilà un moyen bien subtil de signifier aux nouveaux venus qu'ils sont ici en Cairhien et non plus en pleine mer et que ce qui est valable là-bas, ne l'est pas ici.
Et si jamais il sait ce qu'est un cheval, il sera certainement ravi d'un cadeau de ce prix.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Placée un peu retrait par rapport à Noral, j'écoute leur conversation, je ne peux empêcher une lueur de colère flambée dans mes yeux tandis que le chambellan de machin chose m'ignore complètement.
Ca a beau être la preuve que mon plan fonctionne correctement, le fait que ce bon homme m'ignore.... *Je suis pourtant une belle femme!*
Je vois mon Maître-des-Lames rester impassible lors des présentations, mais être déstabiliser par le présent offert.
Je souris quelque peu en imaginant que Noral se casse déjà la tête afin de trouver un moyen de me ramener ce cadeau sur Tremalking
Noral din Baschi
Je me sens le bienvenu, Chambellan. J'ai hâte de rencontrer votre Roi et je le remercierait comme il convient de son aimable accueil. Je ramène d'ailleurs un modeste présent pour sa Majesté, gage de l'amitié qui unie nos peuples.
Noral fait un signe et deux hommes d'équipage descendent du Rakeur en portant sur un plateau un service complet de porcelaine de notre fabrication. Sur le continent ce genre de chose se vendent à un prix pour le moins prohibitif
Cependant je me dois décliner l'invitation de votre grand monarque, car il est coutume pour pour ceux de mon peuple de ne pas rester à terre plus d'une journée. Je me verrais donc contraint de rentrer sur mon navire à la fin de ce jour.
Je souris à l'astuce de mon Maître-des-Lames, son mensonge éhonté lui permettra d'échapper à une quantité de mondalité plus ennuyeuse les unes que les autres.
Noral fait signe à un de nos guerriers et lui désigne le cheval, après lui avoir soufflé quelques mots trop bas pour que je puisse l'entendre.
Celui-ci me ramène mon "cadeau" par la bride.
Je préfère que ma soeur profite du présent de votre Roi, il serait indigne de ma part de chevauché alors qu'elle devrait marché.
Rhaaaaaaa ca il va me le payer!
Ma soeur est d'ailleurs à l'origine de ma venue dans cette cité. Elle souhaitait voir la fameuse bibliothèque de Carhein. je souhaiterais qu'elle s'y rende directement, les femmes sont fragiles et je ne pense pas qu'elle pourrait supporter toutes l'effervescence qu'il doit régner à la cour de votre Roi.
Si pouviez désigner un guide pour la mener, elle et son escorte, à sa destination j'en serais reconnaissant à votre monarque.
Marcus Dalbani écoute attentivement la réponse de Noral. En même temps, son esprit exercé au jeu des Maisons, essaye de tirer des conclusions de ces quelques mots.
Le refus de l'hospitalité du Roi lui fait l'effet d'une gifle. Il n'ose imaginer les réactions des grands seigneurs quand cela leur sera raporté.
Mais les ordres du Roi sont formels : éviter de contrarier les invités.
Ainsi cette femme est donc sa soeur ! Et la raison de leur voyage est de visiter la bibliothèque ? Déplacer une telle escorte juste pour cela... il veut bien le comprendre. Quand on s'avance en territoire inconnu, il vaut mieux prendre des précautions. Mais pourquoi ce Noral l'accompagne-t-il ? S'il occupe une place importante, il doit avoir bien mieux à faire que de servir de chaperon...
A moins qu'il ne s'agisse là d'une ruse pour dissimuler la véritable raison de sa venue et destinée à la délégation qui ne perd pas une miette de leur discussion.
Oui… cette solution paraît évidente…
De toute façon, le Roi Galldrian a chargé ses plus brillants érudits de faire un tri des ouvrages de l’immense bibliothèque. Il ne reste plus dans la partie accessible que des ouvrages de peu d’intérêt. Les autres sont bien à l’abri dans une réserve à laquelle on ne peut accéder qu’avec l’autorisation du Roi.
Mais les invités le découvriront que plus tard…
Marcus est l’un des rares à être informé de cela. Le Roi a demandé à ce que cela se passe avec la plus grande discrétion. Pour quelle raison ? Cela, il l’ignore…
Je comprends, Maître Noral. Nous respecterons donc vos traditions.
Une escorte accompagnera votre sœur à notre Bibliothèque tandis que nous nous rendrons au palais. Mais tout d’abord, les émissaires des plus grandes Maisons de Cairhien souhaitent vous accueillir comme il se doit au nom de leur seigneur.
S’en suit la longue procession des trente dignitaires présents. Ils se montrent tous très curieux mais évitent de poser des questions indiscètes. Au bout du cinquième noms, titres et distinctions se confondent.
Aucun d’entre eux n’a prévu de cadeau afin de ne point porter ombrage à celui de leur Roi.
Ils ne témoignent aucun intérêt pour Dorilys. Visiblement, ils ont tous eu le même raisonnement que Marcus.
Toutefois, le dernier à se présenter, après avoir fait les salutations d’usage, se tourne vers Dorilys et la salue respectueusement.
Je suis Davon Ilunga, secrétaire particulier du seigneur Lucius Domena. Mon maître est un érudit confirmé et j’ai eu l’occasion de l’accompagner à plusieurs reprises faire des recherches à la bibliothèque. Je serai ravi de pouvoir vous servir de guide, si le Chambellan n’y voit pas d’objections bien sûr.
Marcus Dalbani confirme. Domena est une Maison mineure, personne ne prendra ombrage qu’elle ramasse les miettes de l’affaire en cours.
Il désigne une dizaine d’hommes pour escorter la sœur de leur illustre invité.
Puis se retourne vers Noral.
Maître Noral, le Roi Galldrian est impatient de faire votre connaissance. Si vous êtes prêt, nous pouvons nous rendre au palais dès maintenant.
Je rappelle que le RP se déroule dans un monde parallèle à la Rdt. Ne soyez donc pas étonnés si les personnages ou les lieux sont quelque peu différents même s’ils portent le même nom.
Par exemple, ne pensez pas que le Roi Galldrian va immanquablement mourir.
Dorilys, désolé de ne pas te simplifier la tâche… mais en Cairhien le mot simple n’existe pas.
Si tu pouvais m’informer par message privé de ce que tu recherches exactement dans la bibliothèque, j’en serai ravi.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Etre ignorée par ses sinistre individus est vraiment très insultant, même si cela correspond à la perfection à l'anonymat que je souhaite.
*Je veillerais à ce que dorénavant et au moins pendant une année mes navires n'achètent plus de marchandises en provenance de ce pays barbare!*
Soudain un jeune homme, le dernier de la longue et ennuyeuse délégation s'adresse à moi!
Je suis Davon Ilunga, secrétaire particulier du seigneur Lucius Domena. Mon maître est un érudit confirmé et j’ai eu l’occasion de l’accompagner à plusieurs reprises faire des recherches à la bibliothèque. Je serai ravi de pouvoir vous servir de guide, si le Chambellan n’y voit pas d’objections bien sûr.
*Miracle! y aurait-il quelqu'un de civilisé dans cette infâme contrée?*
Je parle sur ma voix la plus douce en esperant avoir suffisament oter de ma voix le ton de commandement que je suis par trop habitué à prendre depuis plus d'une dizaine d'année.
Merci de cette proposition, si nous partions de suite? Je suis sûr que mon frère J'insiste malgré moi un peu trop sûr le mot. * Cretin de Noral! N'as tu pas remarqué que la teinte de notre peau n'était pas vraiment semblable? Espérant que ces barbares ne se poseront pas plus de question!* à hate de rejoindre votre roi, mon esprit n'est hélas pas assez aiguisé pour le divertir.
Noral me fixe un moment avec un sourire un brin crispé.
* Sûrement a-t-il comprti sa bévue*
Il fait signe à une quinzaine de guerriers d'assurer mon escorte en plus de celle promis par le chambellon machin chose.
Je manque de soupirer une nouvelle fois. Il aurait du garder la plus grande partie de l'escorte pour lui au lieu de m'en adjuger la moitié.
Sur ce, je grimpe sur le dos de l'équidé, et j'y réussis à près deux tentatives et assitée par mes servants. Malgré tout ma position sur le cheval est des plus instable et quand nous nous mettons en routes - un des servants se chargeant avec précauion de tirer la bride de l'étalon - je manque de perdre l'équilibre.
Tout cela n'augure rien de bon pour ce trajet...
Noral
Maître Noral, le Roi Galldrian est impatient de faire votre connaissance. Si vous êtes prêt, nous pouvons nous rendre au palais dès maintenant.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
J’avais crus en arrivant à Cairhein que le plus dure serait d’arriver à la bibliothèque.
D’ailleurs ma promenade sur Mer-houleuse, le nouveau nom de ma jument à la robe immaculée, fut des plus désagréable et je crus que cette expédition dans les rues de Cairhein ne finirait jamais.
Davon Ilunga, se montra plaisant dans son rôle de guide. A vrais dire il se montrait charmant, voir un peu trop. Par moment on aurait presque dit qu’il tentait de me séduire. Enfin peut-être que cette impression était seulement due aux différences culturelles.
Mais quand j’ai vu la superficie de l’édifice et la taille des rayonnages, j’ai su que mes recherches seraient beaucoup plus difficiles que prévues.
Davon essaya de nous conseiller au mieux mais je sentis au travers de ses questions insistantes qu’il essayait de deviner l’objet de mes recherches. Je lui dis à maintes reprises que j’"tais passionnée par l’histoire de mon peuple et que je voulais donc trouver des textes anciens sur nos origines, peut-être oubliés par nous.
Il parut septique à chaque fois, mais ne fit pas plus de commentaire, au lieu de ça, il nous indiqua les rayonnages dans lesquels nous aurions des chances de trouver des textes sur le sujet concerné.
Les trois guerriers Atha'an Miere, à l’origine, là pour assurer ma sécurité à l’intérieur du bâtiment alors que le reste de mon escorte devait attendre dehors, ainsi que mes servant furent sommairement requalifiés en bêtes de somme chargés de chercher des ouvrages intéressants dans les rayonnages, de déplacer des piles de livres, d’en ranger d’autres…
C’était un travail titanesque mais heureusement, un classement par catégorie m’avait permis de cibler mes recherches. C’est ainsi que Sylointe et moi, passâmes plusieurs heures dans le rayonnage réservé au domaine maritime.
Il y avait une multitude d’ouvrages parlant de nous, et je fus par moment effarée par les inepties que les auteurs débitaient et que les lecteurs devaient prendre pour argent comptant.
Je ne me rappelle plus le nombre de fois que Sylointe et moi furent complètement mortes de rire en lisant certains passages particulièrement édifiants.
Davon ne comprit pas grand-chose à nos éclats de rire et dû nous prendre, ma sœur de lait et moi pour deux pauvres évaporées à l’esprit des plus légers.
Cependant je m’aperçois que malgré notre recherche assidues je n’ais toujours rien trouvé concernant le Coramoor. Je commence d’ailleurs à douter de mon idée de trouver quelque chose ici.
Il y a tellement d’ouvrages, tellement de connaissances rassemblées ici qu’il faudrait une centaine de vies pour tout lire.
Et même si il existe ici un indice sur le Coramoor, je ne suis plus certaine du tout de le trouver.
Il se fait tard et je m’apprête quelque peu déçue à ordonner notre retour à nos vaisseaux pour y passer la nuit, quand un des mes servants pose devant moi un livre intitulé « Mayenne, de la Première à la dernière ».
Un titre qui se veut humoristique mais se sont pourtant pas de rires mais des larmes qi apparaissent sur mon visage.
Sylointe s’aperçoit très rapidement de mon émoi et elle en comprend la raison en lisant le titre de l’ouvrage, après tout elle était là à l’époque où cela c’était passé.
Mayenne… un bien vieux souvenir que celui-ci. Un vieux souvenir dans lequel apparaissent les doux traits d’une fillette adorable
Oui, cela remontait à loin, alors que je débutais à peine mes fonctions de Maîtresse-des-Voiles du Vogue-sur-le-Vent. Pourtant je me rappelle encore de ce tendre babil de la petite fille et de cette fois où celui-ci avait été utilisé pour déclamer des paroles qui n’appartenaient pas à un enfant.
Mais qu’elles étaient-elles déjà ces paroles qui m’avaient tant surpris à l’époque ? Je cherche un instant dans ma mémoire avant qu’elles ne s’imposent à moi comme si elles avaient été prononcées la veille :
« Des lettes de ma terre natale tant regrettée,
De la première à la dernière tu devras te fier,
Pour que les paroles du très sage proférées,
Sur le héraut par tous si ardemment recherché,
A ton cœur si découragé enfin révélées.
Et… »
Je n’arrive cependant pas à me souvenir du dernier vers, ce qui est des plus étrange alors que le reste me vient tout naturellement
Mais cela me suffit..
Je n’avais pas compris le sens de ces vers à l’époque, qui m’avaient alors parues sans queue ni tête. Mais aujourd’hui tout m’apparaît clairement.
C’est le visage baigné de larmes que je m’empare de l’ouvrage. Je le feuillette avec avidité, mais je ne mets pas longtemps à découvrir ce que je cherche quand une feuille volante coincée entre deux pages tombe à terre.
Je la ramasse et je constate qu’elle parait beaucoup plus ancienne que le livre lui-même. Remplie d’une écriture élégante, je me mets à la lire :
De tout temps désigné par le Créateur comme son champion,
De nouveau parmi nous pour accomplir sa mission,
Longtemps ignoré le pouvoir dont il a possession,
Le Monde ébranlé quand du secret il a révélation.
Aux aguets l’Oeil Sombre observe son émergence,
Dans les tréfonds de sa prison prépare sa vengeance,
Et toujours plongé dans ses intrigues et manigances,
Contre son éternel ennemi envoie ses engeances.
Le Seigneur du Matin, encore inexpérimenté,
Par l’Ombre et la Lumière, est déjà recherché,
Difficile de distinguer quels sont ses alliés,
Pour lui, son seul salut est encore de ce cacher.
Le Héraut de l’ère nouvelle
Adonelle Dar Aslon, Puissante de Jaramide
Je finis ma lecture abasourdie et je me rends compte que tous ont les yeux fixer sur moi. Et ce n’est guère étonnant je viens de lire une prophéties certainement vieille de plusieurs siècles au bas mots.
C’était une chose de se lancer à la recherche d’un légende, mais trouvé des preuves concrètes de son existences en était une autre
Mais en outre il y a quelque chose de très troublant
Le titre de la prophétie évoque à lui tout seul le Coramoor, le hérault de la nouvelle ère selon les paroles même de Jundaï, cependant elle parle en même temps du Seigneur du Matin.
Un autre personnage prophétisé par nombre d’écrits, mais celles là continentales.
Les implications de tout cela étaient énormes, mais de toute façon il lui faudrait étudier plus en détail ce texte pour découvrir toute les subtilités, ou la majorité d’entre elles, que la prophétie recelait.
Je vois Sylointe ranger discrètement sa plume et une feuille de parchemin. * Ma sœur tu es un vrai trésor ! *
Je lance un regard assez évocateur à tous les gardes et servants présents dans la pièces, qui suffit pour qu’ils le travail.
Je me lève tranquillement en envoyant négligeament la feuille sur la table, puis sur le ton le plus évaporée que je puisse prendre :
C’est très bizarre de trouver un poème aussi mauvais dans le chef d’œuvre d’un auteur à l’esprit si amusant !
Oh mais je suis rompue ! Il se fait tard, Sylointe si nous rentrions ? J’ai hâte d’être à demain pour continuer ce merveilleux ouvrage.
Messire Davon souhaiter vous nous accompagner ?
Sans attendre sa réponse je me tourne vers la sortie, mais du coin de l’œil je vois tout de même l’assistant se précipiter vers la table pour s’emparer de la feuille.
Un sourire sur les lèvres je me dirige vers la sortie.
Davon Ilunga sait se faire discret et il a une nouvelle fois pu exercer son talent.
Il soupire.
Banal.
Voilà ce qu'il est.
Tellement banal qu'on ne fait pas attention à lui, qu'il se fond dans le décor.
Il aurait pu être un pot de fleur que ça n'aurait pas été plus mal, que sa vie n'aurait pas été plus triste.
La journée avait été longue et ennuyeuse. Admirer la femme qui semblait si autoritaire l'avait vite lassé. Il préférait de loin les jeunes garçons.
Il commençait à craindre de devoir subir le courroux de son Maître.
L'inspiration qu'il avait eu sur le port ne semblait pas porter ses fruits.
Il aurait mieux fait de faire comme tous les autres : suivre la délégation au palais royal pour essayer de grapiller quelques informations.
Et, soudain, elle avait prononcé ces quelques vers...
Rien dans son comportement ne trahit l'intense jubilation qui l'envahissait.
Oui ! Voilà !
Son Maître sera certainement très satisfait.
La femme s'en va, suivie de son escorte. Elle lui propose de l'accompagner.
Le temps qu'elle s'éloigne, il glisse le feuillet dans sa veste et la rejoint.
Je vous remercie, Madame.
Si vous le souhaitez je peux vous donner quelques explications en route sur l'architecture de notre belle cité.
Je le regarde, redevenue calme et pensive. *Ce n'est pas tant que je te ferai du mal, mon chéri, mais si je dois choisir, ce ne sera pas toi. Donc finalement si, je te blesserais. Tu ne peux pas comprendre*
Ce Ter'Angreal met à jour beaucoup de choses, Téorel. Mais... Merci.Je le gratifie de mon plus beau sourire.
Nous mangeons rapidement ce qu'à préparé Téorel. Parfois, on comprend pourquoi les femmes sont reléguées aux fourneaux. Si certains hommes devaient nourrir leur famille, tous finiraient très vite très maigre.
Le froid commence à se faire durement sentir. Les étoiles brillent d'un éclat gelé, et la Lune gibbeuse éclaire d'une lueur blafarde la campagne environnante. J'ai envie de pleurer en pensant à ma petite fille rêvée. Je cherche une couverture dans les fontes de ma jument et me blotti dans les bras de mon amant en nous recouvrant le mieux possible. En contemplant les flammes, je lui demande d'un air triste :
Tu es sur que tu ne m'en veux pas ? Toute cette histoire me rend malade.
Gentiment, il me répond qu'il n'y a pas de problème, et son calin de réconfort se transforme vite en autre chose. Ne pas se voir pendant si longtemps avait été assez dur, il nous fallait donc rattraper le temps perdu Un bout de peau exposé par mégarde à l'air extérieur nous fit vite comprendre qu'il valait mieux nous réfugier rapidement sous la tente. L'air y était aussi froid qu'ailleurs, mais une fois fermée, nous nous chargeâmes vite de le réchauffer !
En route pour le cairhein depuis une semaine et demie
Ce matin Sihaya parait un peu fatiguée, et je me sens un peu coupable de cet état de fait.
Depuis le début de notre voyage, nous avons passé toutes les nuits ensembles trop occupé à rattraper le temps perdu à Tar Valon à cause de cette vieille aigrie de Krystel, pour ne dormir plus de quelques heures par nuits.
Si ce rythme ne me dérange pas grâce aux avantages du liage il n'en ai pas de même pour Sihaya et je décide bien qu'à contre coeur que les nuits prochaines je me montrerais moins "enthousiaste".
Malgré son petit air fatiguée, je la sens plus sereine, comme si cette première nuit qu'on avait apssés dans les bras l'un de l'autre avait fait disparaître en elle ses moindres doutes. Il fallait dire que cette nuit en partculier avait eu quelque chose de fantastique, sans que je puisse définir réelement quoi.
Je me penche sur ma selle et lui dépose un baiser sur la tête. Elle se tourne et me remercie d'un sourire.
Je crois que j'aimais été aussi heureux de ma vie, que durant cette semaine et demie idylique passé en la seule compagnie de ma belle et douce Sihaya
Je pense que j'aimais j'ai autant souhaiter que la distance séparant Tar Valon du Cairhein ne soit plus longue.
Cependant, je prend soin quue notre passion amoureuse de nuise pas à notre mission, et je met un poing d'honneur à rallier le maximum de distance tous les jours.
* Il va vraiment falloir que j'économise les force de ma petite fleur *
La route que nous empruntons s'enfonce dans une forêt de taille moyenne mais tout de même assez dense.
Je décide ainsi de me concentrer d'avantage à la surveillance des alentour qu'à celle de Sihaya, les bois pouvant toujours receler de mauvaises surprises, tel que des brigands ou autre maraudeurs.
Nous rentrons dans un forêt, pleine de ronces, de buissons et de conifères. Il n'y a qu'une piste, difficile à suivre, qui serpente entre les arbres dénudés. Une impression très désagréable pour quelqu'un qui a vécu la majeure partie de sa vie avec les espaces libres de la Mer des Tempêtes.
Je n'aime pas cette forêt, Téorel, et puis, je sais pas, elle me semble, enfin, elle donne comme une sensation de souillure. Je regarde autour de moi, dérangée. C'est désagréable !
Aux premières paroles de Sihaya je me mets en alerte, et quand elle prononce le mot souillure je sais qu'il n'y a plus de doute possible sur la présence d'une menace dans cette forêt.
Même si la jeune acceptée n'a pas encore compris ce qu'elle même avait ressentie, c'était une certitude.
Je sais qu'il déjà trop tard pour tenter de rebrousser chemin au galop pour fuir hors de la forêt, le combat est inévitable.
Je dégaine mon épée imédiatement et arrête fléau au mileu du chemin
Tu as sentie des engeances de l'ombre Sihaya. Ouvre toi à la Saidar, nous allons en avoir besoin, mais surtout reeste derrière moi!
Soudain je la sens aussi cette souillure... ce qui ve dire que les créatures du Ténébreux sont maintenant toutes proches.
Je sens Fléeau sous mes jambes frémir d'éxitation comme à chaque fois avant un combat.
J'apercoit des mouvements devant nous, puis des grognements et des hurlements que j'identifie immédiatement comme apparatenant à des Troolocs.
Aurais-je été seul, j'aurais chargé dès maintenant et tenter de me frayer un passage à coup d'épée, mais avec Sihaya cela était irréalisable.
Cette fois-ci il me faut attendre...
Je les vois enfin, mes yeux se fixe immédiatement sur les capes noires chevaucahnts des montures de même couleur, puis sur la trentaine de trollocs.
*Par la lumière, je les croyais pas si nombreux!*
Je charge alors que les assaillants sont plus qu'à quelques enjambées de moi, former un barrage devant Sihaya sans trop m'éloigner d'elle.
Le premier choc est d'une violence inouie, un trolloc, puis un second passe sous les sabots de fléau, tandis que mon épée mutile la masse immonde de difformes.
En quelques secondes j'ai déjà éliminé trois d'entre eux, en plsu de ceux écraser par mon brave destrier, mais les choses se complique quand ma lame rencontre celle d'un Sans-yeux.
Des Trollocs ! Je n'en ai jamais vu de ma vie ! Encore plus repoussant que je ne les imaginais !
Toute à ma contemplation, j'en oublie de m'ouvrir à la Saidar. Ce n'est qu'une fois le combat engagé, que je comprend qu'il va peut être falloir que j'aide Téorel.
Je laisse la Saidar m'envahir, et même cette lugubre forêt semble plus vivante.
Ils sont diablement nombreux, et Téorel est géné par son combat avecle Myrrdral ! Les autres Trollocs commencent à arriver vers lui pour le prendre en tenaille. Je canalise la première chose qui me passe par la tête, et des une boule de feu explose sur un des monstres. *Un de moins* Maisil y en a encore tellement... J'essaie d'en tuer quelques autres, mais je suis vite dépassée par le nombre.
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Et une autre fôret, une.
J'essaie de faire le moins de bruit possible, mais essayez-donc de faire comprendre quelque chose a cette grosse tête de mule qu'est ce cheval. Je savais que j'aurais du en prendre un autre. Mais bon, ce qui est fait est fait. Depuis les dix minutes qu'on duré cette randonné en forêt, je trouve les environs assez calme. Un peu trop même.Mais bon, ce n'est surement pas la peine de m'inquiéter.
Ais-je besoin de mentionner que c'était une erreur?
J'entendis le bruit distinct de hurlement de trollocs. A ce moment précis, toute la rage qui est emmagasinée en moi se libère. Je me retrouve en train de galoper vers l'endroit do'ou provient le bruit, mes deux cimeterres a la main.
Mon combat avec le myrdraal est acharné, chaque coup que porte le Sans yeux est destiné à être mortel.
Contre eux seul l'attaque à outrance permet de rester envie. Simplement penser à se défendre est un bon moyen de ne jamais plus revoir la lumière du jours.
Un trolloc profite de mon inattention pour me planter la pointe d'un poignard dans la cuisse. La souffrance monte dans mon membre, mais je ne fais pas le moindre geste pour attaquer ce nouvel assaillant, sinon c'est bien plus que la cuisse que cela risque de me couter.
En outre je vois le deuxième Myrdraal qui se rapproche de ma position. Je sais que si je ne finis pas mon combat avec le premier ce sera la fin.
Un mouvement habile me permet de rebousser au dernier moment la lame du sans yeux et d'un coup sec je la rabat immédiatement vers lui. Mon épée s'enfonce dans sa face d'épouvue blanchâtre séparant son crâne en deux. L'Evanescent test désarconné, mais continu à remuer dans tout les sensn, refusant sa mort qui est pourtant son destin.
Seulement le trolloc qui m'avait déjà blesser, repasse denouveau à l'attaque et cette fois-ci m'assène un coup violent sur mon torse à l'aide de son épée courbe.
Le choc est amorties par ma cote de maille, mais l'épée parvient tout de même à la transpercer. Elle s'enfonce douleureseument en moi et je crois que ma qualité de lige m'empêche de défaillir à l'instant.
Je le trolloc n'a pas le temps de savourer sa victoire car mon épée vengeresse le décapite avec toute la force qui me reste.
Sachant que je ne pourrais en supporter beaucoup plus je tente de me rapprocher de Sihaya
Téorel perd peu à peu pied. *Comme pendant l'épreuve !* Un peu paniquée, je le regarde se faire de blesser. *Mais reprends-toi bougre d'andouille ! Il est en train de se faire massacrer ! Je ne le laisserai pas mourrir, pas cette fois-ci !*
Sentant la colère monter en moi, je puise un peu plus dans la Saidar. *LuX m'a pourtant dit de ne pas le faire trop souvent, surtout avec l'Air... Mais oui !*
Je canalise des flux d'Air. Ils sont très épais, gros comme un bras d'homme, j'ai peur qu'ils n'échappent à mon controle. J'en fait des disques, le plus fin possible, gros comme une assiette, tranchant comme des rasoirs. De toutes mes forces, je les envoie en direction des Trollocs.
Les bêtes tombent en morceaux au ralentit. Je ris, contente de moi.
Et je me rend compte en meme temps, qu'il en reste encore environ une demi douzaine d'intacts, et qu'un de mes flux m'a échappé, et à coupé un arbre...
Sihaya est juste à quelque pas de moi, quand soudain une véritable tempête se déchaine, mais une tempête invisible.
Je sens rien de spéciale et pourtant, je vois autour de moi les trollocs d'affaissés complètement déchiquetés.
Le sang, la chair et les os giclent en tous sens me plongeant dans un maelstrom macabre.
[d10]
Fléau faittout d'un coup un écart et évite ainsi de justesse le tronc d'un arbre chutant au milieu du chemin tet rajoutant au reste une pluies de feuilles.
Je vois un trollocs dont le bras à été ssectionné se relever malgé sa blessure, je vois tout de suite le danger pour ma belle Serenla.
Dans un ultime effort, je talonne Fleau afin de me précipiter sur lui et je lui plante ma lame au beau milieu du dos.
Je n'ai plus la force de la retirer de son nouveau fourreau et quand la bête immode s'écroule je la laisse aller avec lui.
A cet instant je crois que nous sommes sauvé mais en me retournant j'apercoit les cinq silouhettes indemnes de Trollocs et celle encore plus effrayante du deuxième Myrdraal.
* Tout est finis... Adieu ma douce Sihaya *
J'ai envie de lui crier de fuir mais un voile noir envahit mon champ de vision et je m'écroule...
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Mais quel bordel!
C'est la première impression que j'ai eu en voyant ce carnage. Ma colère ne s'est pas apaisé, au contraire. Elle est devenue une rage froide et maitrisé, bien plus dangereuse que celle qui m'étrègnait il y as quelques moments.Lorsque je vois le myrdraal et les cinq trollocs avancer vers ces humains désormais sans défense, un plan se forme tout de suite dans mon esprit.
Faisant bondir mon cheval, je fonce vers les trollocs qui forment l'arrière- garde du Semi-Homme. Ma monture en martèle deux de ses coups de sabots tandis que je fends l'air de mes deux cimeterres. Il ne reste plus qu'un trollocs et le myrdraal. Celui-ci tente une attaque vers le poitrail musclé de mon cheval, mais celui-ci le prends de vitesse et fait un pas de côté. C'est une invitation a fendre le crâne de cette engeance de l'ombre.
Mais il reste le Chevaucheur des ténèbres.
Abandonnant toute logique, je saute a terre et me précipite vers lui, mes deux lames levé en signe de défi. Nous entrons dans un ballet de fer et de sueur. Le combat semble durer éternellement, mais enfin, un de mes cimeterres passe sous sa garde et le blesse mortellement au ventre .
Pentelante après l'utilisation d'autant de PU, je vacille sur ma jument. Toutes les bêtes mortes, sauf le Myrdraal qui continue à remuer sur le sol, elle se calme. Puisque j'ai du mal à tenir debout, jem'accroche au pommeau de la selle et laisse les rênes laches. Anankê avance doucement vers Barberousse, et le pousse du bout du nez. Un homme se tient à côté de lui.
Merci, nous vous devons nos vies, Messire ??
Il me regarde d'un air noir, il ne m'inspire pas trop confiance. Mais si nous sommes encore vivant, c'est bien grâce à lui. Je suis incapable de canaliser le moindre petit cheveux de flux.
Je m'affale par terre plus que je ne descends d'Anankê.Agenouillée près de Téorel, je tente de le reveiller :
Téorel ? Téorel s'il-te-plait, tu m'entends ?
Comme il ne semble pas donner signe de vie, je verifie son pouls *Il est vivant...* et regarde ses blessures. Cuisse transpercée de part en part, juste au dessusdu genou. Heureusement, la chair n'a pas été arrachée ! Mais il pert beaucoup de sang. De même, il à une plaie béante sur le torse, mais l'épée déviée par les mailles à rippé sur les côtes. *J'espère qu'il n'a rien de cassé.. Et en plus il s'est débrouillé pour tomber de cheval*
Vous, est-ce que vous auriez par hasard du vin, ou de l'eau de vie ? Non ? Tant pis, mais il faudra en trouver rapidement...
Je me lève tant bien que mal et pars fouiller dans les fontes du Lige. Je tombe sur ma dague *Youpi !!!* et une bourse pleine d'or. *Tiens, cela pourra servir !* Prenant divers vetements, je confectionne un garrot pour la jambe de Téorel et des bandages pour son torse.
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Bon, je ne sait pas qui sont ces gens, mais j'ai une petite idée la dessus.
Toutefois, il me faudrait bien voir sa main pour m'en assurer.*Un lige et son accepté, ou Aes Sedai a peine promu! Comme si j'avais besoin de sa...* mais le côté optimiste de moi proteste, et me fait entendre son avis *ce ne sont peut-être pas ce que tu crois! Peut-être seulement deux voyageurs qui ont fait une rencontre peu fortuite..* Bon, cessons les tergivation, et demandons-le franchement.
Madame, cet homme a terre porte une cape changeante, que seuls les Liges possède. Votre visage n'est pas encore sans âge, ce qui me laisse croire que vous n'êtes qu'une Accepté car vous êtes trop âgés pour être novice, ou bien Aes Sedai (bonne dose de mépris dans ce mot) nouvellement promu. J'aimerais bien savoir a qui j'ai sauvé la vie.
Toujours vacillante et assez fatiguée, je dévisage l'homme. *Ola, qu'est-il ? Il n'a pas l'air d'apprecier les Aes Sedai... Soyons prudents.
Je suis Sihaya Alton, effectivement Acceptée à la Tour Blanche. Et cet homme est Barberousse Gaidin. Nous nous rendons au Cairhien. Je me drape dans un air de fierté glacée, surement abaissée par le fait que je commence à trembler. Je dois m'appuyer sur ma jument.
Et vous êtes ? Il serait tout aussi agréable de connaitre l'identité de notre sauveur.
Je ne sais pourquoi vous êtes passé ici, mais je vous en remercie.
Pourrais-je vous demander un ultime service ? Il me faut trouver un moyen pour transporter le Lige. J'ai cru voir un village après la foret, pourriez vous m'y accompagner ? Je suis trop faible pour faire quoi que ce soit seule, il doit bien s'en rendre compte, mais je ne vais pas m'abaiserà le lui dire !
RP OFF : Shaevar, pourrais tu nous dire rapidement comment tu es ? BR roux yx bleu, plutot tres grand. moi comme mon avatar, plus les yx vert taille normale Sur ce, vais au dodo
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Je m'appelle Shaevar.*C'est tout ce qu'elle a besoin de savoir, et même un peu trop*
*Hé hé, je crois qu'une opportunité intéressante se présente a moi, réfléchissons bien avant de parler*
Je vous conduirai au village. A une seule condition. Vous me devrez un service équivalent a la vie de votre ami ci-présent. J'incline un peu la tête de facon narquoise avant de continuer Soyons clair. vous n'êtes pas en position pour marchander. Moi, si. Après tout, que vaut la vie de ce Lige? A mes yeux, pas grand choses. A vous de décider. Un service a me rendre, je vous dirai lequel plus tard, ou bien la mort de cet homme?
* Il est toujours avisé d'avoir des contacts, et un dans la Tour Blanche pourrait être d'un précieux secour a mon maître. Ne précipitons pas les choses, il sera toujours temps de demander le service lorsque celui-ci en vaudra la peine*
Je rengainai mes cimeterres et attendai la réponse
RP OFF: Mon personnage est légèrement plus grand que la moyenne des hommes, mais pas beaucoup. Sa cape lui dissimule une bonne partie de son visage (regardez mon avatar). Ses yeux, tout comme ses cheveux sont noir.
*Comment ça un service égal à la vie de Téorel ? Mais il se prend pour qui pour marchander avec des membres de la Tour Blanche ! Je n’aurai jamais du me gonfler de fierté et donner nos vrais noms… Mais trop tard. De toute façon, je ne suis pas liée par les serments des Aes Sedai, je peux mentir à tort et à travers, et cela ne me dérange pas outre mesure !*
Bien, Messire Shaevar, si vous le désirez. Mais sachez tout de même que cet homme n’est pas mon Lige, et que la Tour regorge d’autres personnes de son acabit. Il n’est donc pas fondamentalement important.
Après une discussion quelque peu glacée, Shaevar accepte ce marché de dupes, et nous décidons d’un commun accord qu’il restera finalement pour protéger Téorel et de son cheval, et que je partirais pour le village. Après une chevauchée assez rude et l’échange de quelques pièces frappées à Tar Valon, je récupère une charrette, de l’eau de vie, des simples et quelques lainages supplémentaires. De retour là ou je les avais laissé, nous installons tant bien que mal Téorel et harnachons le pauvre Fléau.
Nous passons quelques jours ainsi, ne se faisant mutuellement pas confiance, mais arrivant laborieusement à un compromis. Je me demande ce qu’il attend de nous. Téorel commence à délirer, malgré les soins.
Je tente quelques Guérisons, je les avais vu exécuter, je pouvais donc tisser à l’identique les flux. L’Eau et l’Esprit étant mes points forts, je pensais y arriver, mais chaque tentative me laisse tremblante, fatigue énormément Téorel, et ne soigne que partiellement ses blessures. Elles se referment chaque fois un peu plus, mais ce n’est pas concluant. Et chaque démonstration du Pouvoir ne fait qu’aigrir Shaevar.
RP OFF : accesoirement, chuis entierement en tons de marrons, bottes chausses et chemise/veste.
Tu mas vu dissimuler une dague dans mes vetements, je peux en avoir dautres sur moi mais tu ne le sais pas.
J’ouvre les yeux et les referme très vite, la lumière du jour étant beaucoup trop vive. Pendant quelques secondes je cligne des yeux afin que ces derniers s’accommodent peu à peu à la luminosité ambiante.
Après quelques coups d’œils exploratoires, je réalise que je suis couché dans une charrette. Ma tête est posée sur quelque chose de moelleux et mon corps recouvert de plusieurs épaisseurs de couvertures.
J’essaye de me souvenir de mes derniers moments de veille… et à vrais dire j’éprouve quelques difficultés à le faire. J’ai du mal à réfléchir et mes idées sont bien loin d’être cohérentes.
Cependant j’arrive à me rappeler les évènements… l’affrontement, mes blessures… Sihaya qui allait rester toute seules.
L’image de ma douce Sihaya seule face aux trollocs et Myrdraal me fait me relever, mais à peine ais-je esquisser un mouvement qu’une douleur fulgurante envahie tout mon corps.
* Ne t'agites pas Téorël *
C'était une douce voix familière, ou perçait l'inquiètude mêlée au reproche.
Je tente tout de même de me relevé malgré la douleur pour voir si Sihaya va bien, mais deux main soudain jouer un poids considérable, au vue de ma faiblesse, sur mes épaules.
* Je t'ai dit te rester tranquille Téorël! Ne fait l'enfant et reste coucher!*
Sihaya, c'est toi?
Je vois une tête se pencheé au-dessus de moi. SIhaya se mord la lèvre inférieure en scrutant mon visage.
* Même à l'envers tu es belle *
Je la voix prendre un air faussement enjouée qui masque à peine son inquiétude.
*Bien sûr que c'est moi, crois-tu que je te laisserais te coucher sur les cuisse d'une autre?*
Tu es révéillé, enfin. Tu n'as pas arrété de delirer ! J'ai refermé comme j'ai pu tes plaies, mais elles ne sont pas totalement cicatrisées... Et j'ai peur de n'avoir rien pu faire pour tes côtes, evite de rire s'il te plait, et ne bouge pas ta jambe, tu vas mettre du sang partout sinon. Je le regarde, inquiète, et culpabilisant de ne rien pouvoir faire pour lui.
Mon canalisage ? Bah de toute façon LuX est au courant de mon problème de précision avec l'Air... et j'ai beau m'entrainer, cela ne s'ameliore pas tant que ca ! Enfin si, mais uniquement quand je manie de petites quantités de Saidar. Et puis ce n'est pas lui qui va me forcer à aller en cours, de toute facon. Mais ne réagissons pas.
Comment j'ai fait pour m'en débarrasser ? Tu ne te rappeles de rien ? Un homme est venu à la dernière minute et à supprimé ceux qui étaient encore vivant. Un guerrier, sans doute. Il s'appele Shaevar. C'est lui qui dirige la charette, derrière toi. Dans un murmure : il n'a pas l'air de tenir en haute estime la Tour, au contraire, fais attention à ce que tu dis ! De retour à une vois normale : Enfin voila, malgré le lien, cela fait quand même une semaine que tu es dans cet état. Contente que tu ailles mieux.
*Un guerrier qui vient à la rescousse juste après au bon moment hein? J'ai intérêt à me remettre rapidement*
Malgré mes paroles rassurantes en directions de Sihaya je sais pertinament bien que mes blessure même avec le lien allait mettre beaucoup plus longtemps que ce que j'ai prétendu pour se résorber.
Surement une autre bonne semaine avant d'être opérationnel et pendant tout ce laps de temps Sihaya allait être sans protection.
La guerison pourrait aisément remédier à tout cela, mais le demander à Sihaya qu'il savait mal maîtiser le processsus serait totalement malvenue et ne ferait que renforcer le sentiment de culpabilité de Sihaya.
Un autre problème était l'attque elle même dont nou avons fait l'objet. On était encore sur les Terres de Tar Valon quand cela est arrivé et j'imagine mal que deux Myrdraal et une bande Trollocs y soient venus sans avoir recu une mission précise.
Et j'ai malheureusement bien l'impression que cet objectif c'était nous-même.
Je décide qu'il sera temps de régler le problème du mystérieux Shevar et de cette attaque à un autre moment. Le mieux pour l'instant était de rassurer Sihaya pour lui faire reprendre confiance en elle.
Je lui fais mon plus beau sourire.
Ne t'inquiète pas tant ma Sihaya, cela est mon rôle et non le tiens.
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Le soir venu
*Mais pourquoi faut-il que JE dirige la charette?*
Mais passons, il y as beaucoup de problèmes plus pressant. Par exemple, comment amener l'Accepté a respecter son engagement? Faire jouer le sens de l'honneur du Lige me parait être un bon moyen d'obtenir le service que je veux. Tiens, pourquoi se rendent-ils au Caihrien? Il faudra demander..même si j'aurai probablement une réponse qui ne veut rien dire.
Depuis les quelques jours que nous sommes au Caihrien, l'atmosphère semble plus détendue. Peut-être que la perspective d'arriver a une ville ou le paysage de plaine calme les esprits? De toute manière, je crois que c'est le bon moment.
*Et il faut que JE monte le campement en plus!*
Dès que la tente est installé, que le feu est pris et que le diner est en train de cuire. je demande, de manière relativement polie, si elle peut me laisser seul avec le Lige un petit instant.
Elle accepte, mais je vois bien que c'est a contrecoeur, et même avec hargne. De toute manière, la facon dont elle le prend est le cadet de mes soucis
Vous avez été attaqué en territoire de la Tour par deux myrdraal et un bon nombre de Trollocs. Qu'alliez vous faire, a Caihrien? Il m'est nécessaire de le savoir, sinon, je ne puis assurer SA sécurité.
Utilier les émotions de l'ennemi, voila ce que Kelenvor m'as apprit, quoique je ne puis guère les considérer comme ennemis. Du moins, maintenant.
Vous avez été attaqué en territoire de la Tour par deux myrdraals et un bon nombre de Trollocs. Qu'alliez vous faire, a Caihrien? Il m'est nécessaire de le savoir, sinon, je ne puis assurer SA sécurité.
La sécurité de Sihaya est mon affaire, cependant je dois vous remercier de nous avoir prêter main forte lorsque nous en avons eu besoin.
Pour le reste, cela ne vous concerne en rien. Si vous voulez plus de renseignements il vous faudra aller questionner l'Amyrlin ou ses aides.
J'apercoit un peu de colère illminer ses yeux, et sous ma couverture une dague est déjà dans ma main.... au cas où.
Si un tel secret vous dérange vous êtes libre de vous. Vous recevrez une récompenses généreuse pour l'aide que vous nous avez fourni et nous nous quitterons bons amis.
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Mais bien sur, il vous est facile d'assurer sa sécurité alors que vous êtes cloué dans un lit, et avec assez de force pour tout juste vous servir d'une dague. Libre a vous de me répondre ou pas.
Sur ce, je le quittai assez brusquement. Mais quelle arrogance!
"La sécurité de Sihaya est mon affaire, cependant je dois vous remercier de nous avoir prêter main forte lorsque nous en avons eu besoin."! Faut-il être sur de soi ou bien inconscient!
A moins que..a moins qu'il fasse semblant d'être invalide. Je ne dois jamais laisser ma garde baissé. Quoiqu'il en soit, il est clair que je ne saurai rien de plus venant de lui ou de l'Accepté.
Une fois Shaevar parti, je me glisse silencieusement à coté de Téorel, toujours assis sur sa charette () Ce guerrier, quelle insolence tout de même ! Mais surement que mon amant aura appris quelques détails importants par cette conversation. Et de toute façon, même s'il lui est impossible de nous défendre pour l'instant, je me suis suffisament reposée pour pouvoir de nouveau acceder à la Saidar.
Remettant en place les couvertures et installant la tente tant bien que mal au dessus de nous :
Arrogant, ce Shaevar, tu ne trouves pas ? Il n'a pas arrété une occasion de montrer son dégout envers la Tour et sa supériorité ! Secoue la tete en pestant. T'as-t-il appris des choses intéréssantes ??
Mise à part qu'il cherche à savoir des choses qu'il ne le concerne pas, pratiquement rien.
C'est peut-être un espion Blanc Manteaux, ou même un Amis du Ténébreux ou simplement un voyageurs qui a croisé notre route par hasard, je n'en sais rien, mais je te conseille de te méfier de lui quoiqu'il fasse.
Bientôt je serais rétablis et je serais capable de te défendre seul, mais pour l'instant je dois le dire que sa présence est la bienvenue même si ca m'écorche a bouche.
En voyant de nouveau l'inquiètude de sihaya je me dis qu'il est temps de faire diversion
Mais assez parlé de ca.
Je l'attire à moi et lui glisse un baiser dans le cou
D'autres projets pour ce soir ? hum j'ai des doutes !
Tu présumes un peu de tes capacités actuelles mon chéri ! Tu n'es pas en état de bouger.
Et soudain, un déclic :
Attends, comment tu m'as appelée ?
*Serenla ! Encore ! "Fille Têtue" ! Non mais !* Et comme il refuse en riant de m'expliquer ce que cela veut dire :
Je sais ce que cela signifie, et je n'apprecie que tres moyennement que tu te moques de moi de la sorte ! Ce n'est vraiment pas digne de toi... Tu pourrait me le dire en face au moins ! Commence à osciller entre la colère et.. bouder.
Oh et puis, tu me le paieras, ce coup la, mais je ne peux trop rien faire en te voyant dans cet état... S'enerve encore plus à ne pouvoir trop rien dire !
Cela fait quelques jours que nous sommes en route quand apparaissent devant nous les murs de la cité au Soleil Levant. Une de mes dernières Guérison a réussi, bien que me laissant éreintée, et le Lige affamé. Il chevauche maintenant avec nous, au grand plaisir de Fléau qui devait en avoir assez de tirer la charette.
Une fois dans la ville, nous nous installons à l'Auberge du Cerf Couronné. Shaevar part de son coté, tandis que Téorel et moi nous préparons pour la rencontre. Robe en soie verte à décoleté profond avec des broderies jaunes et une perle noire en collier. Téorel, basse vengeance, à droit à des habits certainement corrects pour un courtisan, mais pas pour un Lige. Bien fait ! Il doit s'y sentir terriblement mal, et le neuf doit le gratter ! Chausses bleues foncées, ceinturon avec l'Edelweiss de sa Maison, chemise blanche et pourpoint bleu avec broderies argentées. Tout dans ses couleurs, il ne peut rien me dire ! Qu'il garde sa cape et son épée s'il le désire, peu me chaut.
Et puis LuX me l'a ordonné, nous sommes une délégation de la Tour, il faut impressioner.
Une fois cela fait, Fléau et Anankê eux aussi impeccables, nous nous dirigeons vers les quais.
Peu de monde sur les quais à cet heure tardive.... tant mieux ca allait facilité notre mission.
Je me sens ridicule dans les vêtements que Sihaya m'a sommairement obligés de porter. Vraiment ridicule... même dans les Marches, dans le domaine familliale, je n'avais jamais eu à porter de tel horreurs.
A cahque fois que j'essayais de déboutonner mon cols qui me grattait horriblement le cou, j'avais droit à une tape sur la main de ma chère et tendre Sihaya, qui comble de la méchanceté arborait un jolis sourire en coins à cahque fois qu'elle s'exécutait.
Sihaya n'étant qu'une novice fraîchement promu, j'étais nominalement le chef de cette expédition, mais le fait qu'elle sois aussi l'amour de ma vie m'enlevais également tous droits de contestations... certains appellent ca les plaisirs de la vie en couples - enfin les célibataires et pliés de rire bien entendu -.
Heureusement qu'elle m'avait "permis" de garder ma cape et mon épée...
Les rakeurs du peuple de la mer était facilement reconnaissables au milieu de bateau beaucoup plus petit, et je me dirigeais en compagnie de Sihaya vers eux.
Seul le rakeur du milieu avait une passerelle menant à son bord, et je pris sa comme une invite.
Devant celle-ci deux guerriers torse nus et tatoués à l'aspect farouche montait la garde.
Nous descellons et approchons d'eux.
Je fais signe à Sihaya de s'arrêter à quelques pas deux et je m'avance.
Je suis Barberousse Gaidin, et voici Sihaya Alton. Nous sommes les envoyés de la Tour Blanche pour rencontrer la Maîtresse-des-Navires Dorilys Din Danaë Vent des Brumes.
Les deux hommes se renvoyent un regard avant de nous faire signe de monter à bord.
Nous leur confions nos chevaux, et je dois dire que j'ai du mal à garder mon sérieux devant leurs airs empotés.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral n'était toujours pas rentré... et pourtant j'aurais vraiment préféré qu'il soit là pour mon premier entretien avec les deux émissaires de la Tour Blanche qui allaient m('être amenés d'un moment à l'autre.
Oui j'aurais vraiment préféré qu'il soit là, Sylointe serait très certainement sorite de sa cabine pour m'aider si je lui avait demandé, mais je savais très bien qu'elle était terrifié à la seule idée qu'un membre de la Tour découvre qu'elle pouvait canaliser.
Qu'ils soient arrivés si rapidement me surprenait, après tout la Tour Blanche était sur les cartes quand même assez éloigné de Cairhein, et faire une telle distance sur les dos des semblables de Mer-Houleuse devait prendre beaucoup de temps.
La Tour Blanche devait vraiment être très pressée de la rencontrer.
* Un détail à méditer*
Deux coups furent frapper à la porte, et sur mon ordre les visiteurs pénétrèrent dans la cabine.
La Maîtresse-des-Voiles du rakeur accompagnait les deux émissaires. Le premier était une belle jeune femme brune d'une vingtaine d'années, vêtue d'une belle robe en soie verte et portant quelques bijoux assez sobres. Mes yeux se portèrent de suite sur l'anneau au serpent qu'elle arborait.
Vu sa jeunesse il devait s'agir d'une acceptée et non d'une Aes Sedai, ses conditions étaient donc remplies.
Le second émissaire était un homme roux, à la barbe finement entrenue, qui ne ne devait pas dépassé de beaucoup en âge son acolythe. Il portait une cape de lige, et une lourde épée sur le côté.
Sous sa cape il portait des habits, apparament neufs, dans lesquels il ne semblait vraisemblablement pas trop à l'aise.
Cependant il s'agissait d'un guerrier, cela sautait aux yeux. Ca démarche était nonchalente mais il donnait l'impression d'être près passer à l'attaque à n'importe quel moment.
Il me semblait que seules les AS pouvait se lier, mais pourtant quelque chose semblait unir l'acceptée et le lige. La façon dont il se tenait près d'elle, était celle d'un protecteur bien sûr, mais il y avait quelque chose de plus.
" Une question à creuser plus tard *.
Sur un signe de tête j'autorise la Maîtresse-des-Voiles à nous laisser et ce qu'elle fait sans demander son reste. Je la devine assez de devoir acceuillir des membres de la Tour Blanche à son bord car les AS sont scensées apportées la mal chance à un vaisseau.
Je suis Dorilys Din Danaë Vent de Brume la Maîtresse-des-Navires de l’Atha'an Miere.
Ils se présentent à leur tour, le lige est apparament originaire d'Arafel et l'acceptée de Mayenne.
*Mayenne.. enccore Mayenne...*
Mais cette fois-ci je je bride mes émotions. Ma,querait plus que ces continentaux me vois pleurer...
Je vous souhaite la bienvenue et vous remercie d'avoir répondu aussi promptement à ma missive.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Maintenant que je suis rendu dans la cité, je me demande par ou commencer mes investigations. Bon, décidai-je, tentons l'approche classique. Je me rends dans l'auberge la plus proche et je commande a l'aubergiste une bière. Alors qu'il me la sert, je lui dit
-Alors, rien de neuf dans la Cité du Soleil?
-Si, me répond-t-il, il y as des Athan'mara, ou quelque chose de semblable dans la ville!
-Pas possible!? Et que font-ils ici.
-Sur un ton de confidence Personne ne le sait exactement. Mais on les a vu se rendre a la grande bibliothèque et je me suis laissé dire Il parle encore moins fort, si c'est possible qu'ils dormaient dans leur rafiot!
-Incroyable! je jette une pèce d'or de Tar Valon sur la table Et c'est tout ce que vous savez?
-Il regarde la pièce d'or avec convoitise. Il la ramasse promptement et me dit: Non. En fait, un de leur membre s'est rendu au palais. On ne sait pas qui il est, mais on suppose que c'est quelqu'un d'importance!
-Merci beaucoup *Bon, je commencerai par la demain*, vous avez une chambre de libre?
Après nous avoir fait descendre sous le pont et traverser quelques coursives la Maîtresse-des-Voiles nous fait pénétrer dans une pièce après avoir toqué a la porte.
La cabine est de lon plus grande et plus luxueuse que celle que je pensais trouver sur un navire.
Une femme d'une trentaine d'année est assise dans un des fauteuils. Je remarque tout de suite qu'elle possède un teint de peau de loin plus clair que tout les Atha'an Miere qu'il m'a été donné de voir, en fait on aurait pu la prendre aisément pour une femme du continent si elle ne portait pas ses boucles d'oreille et de nez et cette chaîne alourdi par un nombre impressionnant de médaillons qui les reliait.
Je m'apercoit également qu'elle possède d'étrange marque sur les mains avant de comprenre qu'il s'agit, en fait, des mêmes tatouages aux couleurs clair que portent ses compatriotes à la peau sombres.
Elle porte une robe de soie bleue et une ceinture dorée à la taille.
Les plus hautes autorités de la Tour ont été des plus intriguées par votre lettre et votre intention de prendre contact avec elle. Il en effet pas un secret que votre peuple a habituellement coutume d'éviter nos représentants.
Enfin arrivés sur le bateau Athan'Miere... Un rêve de gosse qui se réalise ! La femme que nous devons rencontrer se tient devant nous, et un seul mot me vient à l'esprit : altière.
Nous sommes enchantés d'enfin vous rencontrer, Maîtresse-des-Navires.
Accourir apres convocation de cette femme, avoir parcouru tant de miles et avoir subi tout ce cirque, je me demande en quel but.
Voici en modeste présent que la Tour m'a chargée de vous remettre : Je donne à Dorilys le présent que je trimballe depuis le départ dans mes fontes. C'est un raker d'une finesse incroyable, long comme un bras, toutes voiles dehors, executé dans tous ses moindres détails, et en Cuendillar...
Tandis que l'Athan'Miere admire sous toutes ses coutures la sculpture, je lance sur un ton badin une réflexion destinée à paraitre moins manipulatrice et rusée qu'une vraie Aes Sedai.
C'est une belle coincidence, par la Lumière ! Quand j'étais plus jeune, mon rêve était de monter sur un de vos Raker. Je suis de Mayenne, comme vous l'a dit Barberousse Gaidin. Vos navires impressionnent autant les enfants que les adultes
Je m'interrompt, toujours souriante, à cause de crampes. Etrange, ces nausées, je n'ai jamais été malade en mer pourtant, et la nous sommes à quai dans une rivière. Pas d'importance.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
J'admire le splendide Rakeur que m'offre la jeune acceptée, il est d'une finesse et détaillé d'un façon extra-ordinaire.
Une telle oeuvre d'art était d'une valeur inestimable et si, comme je le pensais, cet objet avait été fabriqué à l'aide du pouvoir unique....
Pendant que j'examine la statuette, l'acceptée continue à me parler.
C'est une belle coincidence, par la Lumière ! Quand j'étais plus jeune, mon rêve était de monter sur un de vos Raker. Je suis de Mayenne, comme vous l'a dit Barberousse Gaidin. Vos navires impressionnent autant les enfants que les adultes
Eh bien voilà votre voeux exaucé Sihaya Alton de Mayenne, je pense que ....
Je m'interromps quand je la vois faire une grimace de douleur derrière un sourire un peu forcé et porter un main à son ventre.
Elle a l'air quelque peu surprise pendant mais semble reprendre vite le dessus.
A côté d'elle le lige semble observé sa comparse, les sourcils froncés, visiblement très inquiet.
Seulement dès qu'il remarque que je l'observe il reprend sa position figée et son visage inexpressif.
* Tiens donc.... détails interessant.*
Cela va-t-il Sihaya Alton ?
Elle me répond que oui, qu'il n'y aucun problème, même si elle ne semble pas tout a fait sûre d'elle.
Très bien dans ce cas, je voudrais que nous commencions.
* Excusez moi Maîtresse-des-Navires, seulement ni l'acceptée, ni moi même ne pouvons parler au nom de la Tour, il serait donc vain d'aborder des sujet avec nous qui pourrait l'engager. *
Je ragarde d'abord avec surprise le lige, puis avec consternation puis avec colère... *Pourquoi sont-ils venu jusqu'ici alors si ils ne peuvent pas parler pour la Tour? *
* Vous avez demandé à ce qu'aucune AS ne soit présente dans la délégation qui ferait le chemin jusqu'ici. Seulement, seules les AS peuvent décider de la position de la Tour.*
C'est bien cela que je craignais au départ, mais je le laisse continuer.
* Pour cela il vous faudra rencontré Lux et Nayla Sedais qui ont toute autorité au sein de la Tour Blanche.
Elles vous proposent de vous rencontrer dans un endroit neutre que vous pourriez atteindre en empruntant ce même fleuve.*
Je suis tenté de dire non, après tout si je leur ai dis de venir ici ce n'était pas pour rien. Cependant, si la Tour avait peut-être besoin de l'Athan'Miere, l'inverse était aussi vrais à présent.
Le lige me montre sur une carte l'emplacement de ce lieu neutre en m'expliquant que les trois rakeurs pourront sans aucun problème remonter le fleuve jusque là.
Je réfléchis tout de même un instant avant d'accepter.
Seulement j'ai encore des certaines affaires à traiter au cairhein, aussi notre départ devra attendre.
Le lige hausse des épaules mimant ainsi son indifférence.
Je vous propose cependant de loger sur mon navire en attendant notre départ.
Cette fois c'est Sihaya qui répond, avec une joie un peu enfantine, à la désaprobation du lige, qui me fait sourire à mon tour.
Malgré tout le respect, et voire même plus, qu’il éprouve pour Dorilys, Noral ne compte plus le nombre de fois où il l’a maudit au cours de cette journée.
Tout d’abord, le périple jusqu’au palais… il est persuadé que ce Dalbani l’a fait passer au moins trois fois dans chacune des rues que compte cette cité. Il a stoïquement supporté le babillage incessant du Chambella et ses considérations architecturales, historiques et culturelles qui n’avaient que pour objectif de mettre en valeur la puissance du Cairhien.
Enfin parvenu au palais, Noral pensait être enfin au bout de sa peine. Malheureusement la traversée du hall d’honneur fut un véritable calvaire.
Et, finalement, la rencontre avec le Roi Galldrian. Un homme de grande taille, à l’embonpoint conséquent, luxueusement habillé et dont le large visage respirait une certaine bonhomie curieusement très éloignée des habituelles mines de conspirateur adoptées par la plupart des courtisans.
Galldrian l’a accueilli chaleureusement et, après quelques banalités, Noral pensait en avoir enfin terminé ! Mais non ! Il dut subir un interminable repas et les incessantes questions du Roi et de ses proches. Ces hommes ne connaissaient rien au peuple de la mer et Noral dut répondre patiemment à leurs questions stupides, pertinentes ou indiscrètes. Il se contenta de réponses polies mais laconiques tout en veillant à ne pas trop froisser le Roi. Curieusement, ce dernier semblait plutôt distant et Noral le surprit à observer toute cette scène d’un œil amusé.
Il ne pensait pas qu’on pouvait perdre autant de temps ! Et c’est avec un immense soulagement qu’il réalisa que la lumière déclinait. Enfin, il allait pouvoir s’excuser pour regagner son cher navire.
Marcus Dalbani avait bien retenu sa leçon et le repas prit fin juste au coucher du soleil. C’est alors que Noral resta un bref instant en privé avec le Roi Galldrian. Ce dernier ne lui adressa que quelques mots sur un ton sec.
Dépêchez-vous de regagner votre navire. Il me semble que des invités d’importance, certainement plus importants que moi, vous y attendent. Vous direz à celui ou celle que vous servez que vous avez très bien rempli votre rôle. Vous lui transmettrez mes salutations ainsi que mes conseils de prudence.
Vous direz aussi à votre sœur que les livres renferment parfois des histoires qu’il ne vaut mieux pas faire resurgir.
L’instant d’après son visage a repris son habituelle expression débonnaire.
Ce fut un véritable plaisir de vous rencontrer. J’espère que nous aurons l’occasion de nous entretenir plus longuement demain.
Noral est enfin parvenu sur le rakeur et quand ses pieds foulent à nouveau le pont familier, il se sent enfin soulagé. Il se dirige vers la cabine de Dorilys.
Davon Ilunga se redresse et quitte enfin l'endroit d'où il observait les allées et venues aux environs du rakeur. Il avait remarqué d'autres observateurs qu'il connaissait plus ou moins de vue. Des hommes à la solde du Roi ou des autres Maisons.
L'arrivée d'un Lige, probablement accompagné par son Aes Sedai, ne sera bientôt plus qu'un secret de polichinel et cela risque de faire cogiter bien des cerveaux ce soir.
Il doit lui aussi faire son rapport... et il risque de d'intéresser son Maître au plus haut point.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
A peine ais je laisser mes deux invités aux bons soins de la Maîtresse-des-Voiles que Noral fait son entrée dans ma cabine. Ils referme la porte derrière lui, et nous nous retrouvons seuls, pour la première fois depuis longtemps. Je le vois perdre son attitude respectueuse et déférente pour adopter le rôle de l'ami fidèle
Ta ruse ne semble pas avoir fonctionnée Dorilys. Le Roi du Cairhein est déjà au courant que je ne suis pas le chef de cette délégation. Mais je ne pense pas qu'il sache qu'il s'agit de toi.
J'ai un petit grognement las
Encore heureux, après tout le mal que j'ai eu à me donner l'air d'une évaporée.
Où sont les émissaires de la Tour?
Je fronce les sourcils perplexe
Comment sais tu qu'ils sont déjà arriver?
Le roi m'en a fait part avant mon départ du Palais. Il semble avoir des espions dans toute la ville. En tout cas j'ai vu plusieurs guetteurs sur les quais. Puis il désigne le statuette du rakeur qui trône sur la table Est-ce un présent de la Tour Blanche?
Je regarde le somptueux cadeaux que m'a offert Sihaya.
Oui, un bien plus beau présent que ce fichu Mer-houleuse.
Et comment c'est passé ce premier entretien?
Je m'adosse à mon fauteuil songeuse
A la fois mieux et moins bien que je ne l'avais prévu. Moins bien par le fait que nous devoir nous rapprocher de Tar Valon et nous frotter à de vrais AS si nous voulons en apprendre plus sur le Coramoor.
Les deux émissaires ne sont en effet que des messagers.
Cependant cela fut assez instructif que de recontrer ses deux la. Avec tout ce qu'on m'avait raconté sur les liges et les AS je les voyais comme des êtres quasi-mythologiques, recellant en eux que peu d'humanité. Mais j'ai vu en Sihaya Alton, une jeune femme soumise à l'hésitation et aux sentiments.
Je vais mettre les quelques jours restants à passer ici à les étudier de plus près, même si je crois déjà avoir deviner leur petit secret à tous les deux.
Je souris
Dois-je comprendre que nous restons encore?
Oui mon bon Noral, j'ai encore des choses à voir à la bibliothèque. Je suis désolée mais tu vas encore devoir passer du temps avec le Roi de cette nation aussi déplaisant soit-il.
Noral entame une grimace qui veut tout dire mais s'astient de protester
Le Roi m'a également dit que tu avait trouver quelque chose.
Ah oui! Je l'avais presque oublié!
Je lui tend le bout de parchemin sur lequel Sylointe avait recopié la prophétie. Noral la prend et la lit à voix basse, puis me regarde avec un air profondément respectueux.
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Ma petite "promenade" aux alentours du palais n'ass rien donné, et je ne veux pas suivre l'homme Athan'Miere qui est allé au palais. Je songe, avec tout l'entrain et la bonne humeur qui me caractérise, que cette "enquête" n'as été qu'une monumentale perte de temps.
De dépit, je me décide a me promener sur les quais, peut-être y verrai-je quelque chose d'importance.
Mais pourquoi n'ai-je pas deviné plus que l'Accepté et le Lige n'allaient pas au Caihrien pour les Athan'Miere? C'est, bien sur, la femme que j'ai apercu sur le pont d'un rakeur.
Bon, le peuple de la mer est venu au Caihrien pour voir des émissaires de la Tour Blanche, mais pourquoi s'être rendu a la Bibliothèque?
Je dois tirer sa au clair, ou tout du moins, essayer
Finalement, cette petite excursion donnera peut-être des résultats.
Une fois qu'on nous avait assigné nos cabines, je décidais de jouer la prudence et de ne pas rejoindre Sihaya avant le matin. Je me résigne en me disant que je devrais probablement faire de même jusqu'à avoir ramener la Maîtresse-des-Navires jusqu'à LuX et Nayla.
Je dors mal pendant cette nuit
Le malaise de Sihaya avait été évident durant l'entretien. Je n'ai rarement vu d'AS tombé malade, à vrais dire jamais, le pouvoir unique semblant protéger efficacement ses détenteurs, et le fait que Sihaya soit peut-être atteinte d'un mal que même la saidar ne peut éloigner m'inquiète énormément.
C'est pourquoi avant même que le soleil se lève je me retrouve devantla porte de ma douce. En essayant de l'ouvrir je m'apercoit qu'elle n'est pas vérouiller.
* La petite couquine attendait peut-être une visite nocturne...*
Cependant je suis assez mécontent de ce état de fait, j'ai sa sécurité très à coeur et laissé sa porte non vérouiller pendant son sommeil démontre son inconscience dans ce domaine.
J'entre... elle dort encore. Sa tête posée sur un oreillé est tournée et je peux en toute quietude observé ses doux traits assoupis comme j'aime tant le faire tous les matins avant réveil.
Quand elle dort, son beau visage est beaucoup plus serein, dépourvu de toute cette tension dont Sihaya fait l'objet durant la journée.
Peut-être a-t-elle sentie ma présence, mais elle a commence à remuer faiblement.
Je m'approche d'elle et lui dépose un baiser sur le front. Ses yeux s'ouvrent doucement.
Hmmmm j'aurais bien une idée mon Amour, histoire de rattrapper cette nuit solitaire, malheureusement je crains que cela puisse choquer notre hôtesse, aussi devrons nous attendre.
D'ailleurs cette denière nous a invité pour le petit déjeuner, afin je pense, nous dire ce qu'elle attends de nous aujourd'hui. Elle dois nous attendre maintenant.
Je penche de nouveau en avant pour lui planter un baiser sur les lèvres.
Allez ma charmente Serenla, dépêches toi ou nous serons en retard.
*Serenla ? Encore ?* Et soudain monte en moi une des bouffées de rage qui m'envahissaient autrefois, mais que je pensais avoir réussi à maitriser ! Repoussant avec colère Téorel et les couvertures, je me plante completement nue et furieuse devant lui. Tout en m'habillant avec des gestes brusques, je lui assène quelques phrases moitié incompréhensibles.
J'pensais que tu avais compris que ce surnom m'enervait plus que tout ! Tu te moques de moi sous le couvert d'un mot tendre c'est inaceptable ! et quelques autres jurons bien sentis...
Ayant tant bien que mal réussi à enfiler une ample robe rouge et or, je sors de la cabine en claquant la porte.
Je reste une bonne minute à regarder la porte d'un air complètement ahuri.
C'est bien la première fois que je voyais réagir ainsi Sihaya, enfin pas vraiment la première fois qu'elle régissait de facon aussi irrationnelle, mais la première fois qu'elle le faisais aussi violamnent.
Surtout que la, il s'agissait d'un mot tout bête, dis avec affection.
Je n'ai même pas eu le temps d'en placer une qu'elle était déjà dehors après avoir déclencher une tempête de vêtements dans toute la pièce.
Reprennant quelque peu mes esprit, je me dirige vers la porte... avec précaution.
Vu l'humeur massacrante dans laquelle elle est, elle aurait très bien pu se servir du pouvoir....
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
* Ces continentaux sont décidément bien long à se lever!!! *
Cela fait bien une demi heure que j'ai demandé au lige de me rejoindre en compagnie de l'accceptée dans ma cabine afin qu'on puisse parler tout en petit déjeunant.
Au bout d'un certain temps d'attente je décidé d'aller voir, bien décidé à montrer à ces deux jeunes gens que la Maîtresse-des-Navires n'était pas une femme à faire attendre au delà du raisonnable.
Pourtant quand j'arrive dans la coursive ou se situent les cabines de mes deux invités, ce n'est pas moi qui éleve la voix, bien au contraire.
Les fines cloisons d'un rakeur n'ont pas pour vocation de préserver l'intimité des marins, mais de toute façon vu jusqu'où montait la voix de l'acceptée, un mur ou cette cloison, cela n'aurait pas fait grande différence.
Sihaya semble accabler le pauvre lige d'insultes pire les unes que les autres. D'ailleurs certaines sont tellement rechercher que moi même je rougie quelque peu malgré moi.
*Ce qu'avais du faire Barberousse devait vraiment être terrible pour mettre dans cette état Sihaya!*
Soudain sur une dernière harangue quasi-haineuse, la porte s'ouvre et je vois apparaître une Sihaya en robe rouge tremblante de rage.
Je sors en claquant la porte, et qui se tient devant moi, l'air légèrement abasourdie ? Dorilys, la Maitresse-des-Navires. *Tiens, manquait plus qu'elle...* Ma colère tombe comme un soufflé raté. Je reprends mon rôle d'Envoyée de la Tour Blanche, et m'envellope de dignité. Difficile, après un tel éclat.
Bonjour, Maitresse-des-Navires. Veuillez m'excuser de vous avoir fait vous déplacer, mais j'ai eu un léger contretemps.
La pensée de l'algarade et des méchancetés que j'ai pu dire à Téorel me font tout à coup monter les larmes aux yeux. Je me retiens tant bien que mal, cela ne se fait pas de pleurer devant une si haute personalité. Et quelle image e la Tour donnerais-je... *Mais que m'arrive-t-il donc ???*
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je vois arriver Sihaya encore toute frémissante, mais qui reprend son calme avec une rapidité surprenante.
Elle s'excuse poliement, puis à nouveau elle change d'humeur. Cette fois-ci elle à l'air au bord des larmes.
J'en vois d'ailleurs une couler sur sa joue. A cet instant pour moi, elle n'est plus un des émissaires de la Tour Blanche, mais une jeune femme, désemparée et pleine de son chagrin.
Je me rapproche d'elle pour la réconforter
Mais que vous arrive-t-il ma petite? Est-ce le lige qui vous cause tous ces tourments?
* Si cette brute lui a causé le moindre tord je lui apprendrais à vivre moi! *
Allons mon petit ne vous mettez pas dans tous vos états pour un homme, après ils s'imaginent qu'on tiens à eux.
Je rajoute dans un murmure à son oreille, sur un ton humouristique
Et même si c'est un peu vrais il est toujours mieux qu'ils l'ignorent
Sans que je puisse l'en empecher, une larme a roulé sur ma joue. *Mais quel spectacle je donne ! La honte de la Tour...* Je l'écrase, et tente de me reprendre, bien qu'étant en plein marasme.
Elle me considère comme une gamine.... Olala, ce n'était pas du tout ce que je devais faire !
Non, ce n'est pas la faute du Lige. Je lui souris étrangement. Disons que je n'ai pas un tempérament facile, et que les hommes en général ont tendance à me mettre hors de moi, surtout quand ils pensent nous etre supérieurs et pouvoir régenter nos actes ! Bon, ce n'est pas un complet mensonge, mais peut etre que cela lui évitera de penser que je suis amoureuse de lui, simplement qu'il m'énervent en tant qu'homme...
Et le centre de mon existence est bien autre chose, vous devez vous en douter.
Je la regarde sereinement, croisant les mains devant moi pour mettre en évidence la bague au Serpent.
Posant une main légère sur son bras, j'ajoute doucement :
Mais je vous remercie grandement de vous soucier de mon bien-être.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Non, ce n'est pas la faute du Lige. Je lui souris étrangement. Disons que je n'ai pas un tempérament facile, et que les hommes en général ont tendance à me mettre hors de moi, surtout quand ils pensent nous etre supérieurs et pouvoir régenter nos actes !
Je lui souris gentiment tandis qu'elle reprend son calme.
* En tout ca elle ne manque pas d'aplombs *
Mais c'est le cas de tous les hommes ma chère et surtout quand ces hommes tiennent à vous. Ils s'imaginent toujours que nous sommes de la porcelaine.
Et le centre de mon existence est bien autre chose, vous devez vous en douter.
Mais bien sur ma petite, je l'imagine sans peine. Je souris très largement Cependant j'ai un conseil, qui pourrait vous intéresser, à tout hasard on ne sait jamais n'est-ce pas? un sourire entendu montrer vous tel qu'il veut vous voir, en tout cas au début, ca demande de la patience certes, mais cela lui fera plaisir et il ne demandera pas à quels dangers vous vous exposez quand il n'est pas dans les parages.
Nous, dont la mer est notre foyer, avons un proverbe quand nous devons traverser une tempête: qui se soumet domine.
Sur ce venez Sihaya, le petit déjeuner vous attend.
J'echappe un geste d'enervement, j'apprecie cette femme, mais qu'elle me prenne de haut de la sorte m'agace. Il faudrait que je tente de ravaler un minimum ma fierté tout de meme, elle est l'équivalent d'une Reine, et pas un pantin manipulé par les AS. Heureusement, elle s'est détournée et ne semble pas m'avoir vue.
Derriere nous, la cabine s'ouvre et la tête de Téorel en emmerge.
J'attends qu'il soit arrivé à mon niveau, l'air de ne pas savoir quoi faire, pour lui adresser un sourire gentil, poser ma main sur son avant-bras et le laisser me guider suivant Dorilys.
J'entend une conversation dans le couloir, j'ouvre la porte et passe la tête dans l'ouverture pour voir ou ca en est.
La Maîtresse-des-Navires semble entretenir Sihaya sur un sujet qui semble beaucoup l'amusé au vue des sourire qu'elle adresse à l'acceptée.
Je m'approche des deux femmes, l'Atha'an Miere me réserve, je ne sais pour quelle raison, un regard incendiaire. On dirait qu'elle souhaite m'écorcher vif et envoyer ma tripaille aux poissons....
Heureusement que vivre à la Tour et en particulier aux côtés de LuX m'a immuniser contre les regards assassins .
Mais je crains encore plus la réaction de mon Amour à mon arrivée près d'elle. Qu'elle pique une nouvelle crise de nerfs ici, et la crédibilité de leur délégation serait à jamais compromise.
Mais arrivé au niveau de ma tendre Serenla * Il faudrait peut-être que j'omette d'employer son petit nom pendant quelques temps...* je la trouve toute à fait sereine, comme si deux minutes auparavant elle n'était pas partie telle une furie de sa cabine.
*Hmmmmmmmmmmmmm*
Je remarque tout de même qu'elle à pleuré, mais quand à savoir pour qu'elle raison...
Elle me destine un sourire rayonnant quand je suis enfin à sa hauteur. Elle me donne son bras qfin que je l'accompagne jusqu'à la cabine de Dorilys.
Cette dernière nous observe un petit moment. Son regards de braise à disparu, remplacé par un petit sourire discret, qui se voulait probablement lourd de signification mais que je suis dans l'impossibilité d'appréhender.
Nous nous mettons donc en route, et Sihaya commence à me parler de tout et de rien, sur un ton plein de gaité.
*Hmmmmmmmmmmm*
Je me dis, que si elle souhaite faire comme si rien ne s'était passé, ce n'est pas moi qui vais la contrarier.
Soudain des cris résonnent non loin dans la coursive. Une voix d'enfant hurle.
Lachez-moi ! Mais lachez-moi ! Bande de sauvages !
Le cri d'un homme.
OUILLE ! Mais il m'a mordu le morveux !
Tiens le mieux, imbécile !
Deux soldats apparaissent maitrisant tant bien que mal un gamin d'une douzaine d'années qui se débat en griffant, mordant et donnant des coups de pied. Il est habillé de vêtements de bonne qualité imbibés d'eau.
Maitresse, nous avons découvert cet enfant caché à bord. Il dit vouloir vous voir.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je souris au gamin... * Comme ca ma ruse n'avait pas marché, hein?*
Mon... frère J'hésite un instant sur le mot est dans sa cabine je suppose. Le roi de ce pays l'a fait veillé tard cette nuit, il doit encore dormir.
En tant normal j'aurais fait mettre le gamin dehors, avec une petite tape sur les fesses pour lui faire comprendre qu'il n'était pas très malin de grimper sur le pont d'un Rakeur sans y avoir été invité.
Mais cette fois-ci, je dois dire que je suis assez curieuse de connaître ce que veut ce gamin.
Le garçon répond sans sourciller, d'un air obstiné.
C'est de la plus haute importance, Madame.
Je ne peux en parler qu'à votre... Seigneur. (Il insiste d'une façon presque insolente sur ce dernier mot) Il s'agit-là d'une affaire d'homme.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral din Baschi
Noral est fatigué, il a pas bien dormis cette nuit, d'abord ce Roi du Cairhein l'avait retenu toute une partie de la nuit, et quand il avait enfin pu se coucher il avait rêver que le Coramoor revenait et obligeait son peuple à abandonner les océeans pour la terres.... affreux.
Quelqu'un toque à la porte de sa cabine. Se lève rapidement, s'habille de la même facon, et autorise ses visiteur à entrer, se doutant bbien qu'il devait s'agir de Dorilys.
Pendant un très bon petit déjeuner, la conversation qlisse sur les moeurs des Athan'Miere, et des notres, tant ceux d'Arafel que ceux de Mayenne. Et forcément, le sujet dériva lentement sur le Dragon. Leur Coramoor. Après une discussion qui nous laissa tus pensifs et mal à l'aise, Dorilys décide de nous emmener dans la Bibliothèque de Cairhien.
Après une chevauchée à travers la cité - la Maitresse-des-Navires ne semble pas aimer les chevaux - nous arrivons enfin près du plalais, puis de la Bibliothèque.
Liliana, Elann et Tom le ménestrel arrivent dans la ville de Caihrien
Tom, qui connaît bien la ville, emmène le groupe en direction de la Grande Bibliothèque. Il use du prestige de sa tenue de Ménestrel pour nous faire rentrer sans questions dans la partie interdite au grand public.
Alors, avez-vous une idée de ce que nous devons chercher ? Je regarde tour à tour Tom puis Liliana.
Le garçon entra à son tour et sans paraître le moins du monde intimidé fit face à Noral et le salua.
Seigneur Noral, je vous remercie d'accepter de m'écouter.
Je n'ai pas de message à vous transmettre. J'agis de ma propre initiative et je prends ainsi de grands risques.
Son attitude exprime fierté et colère. Il continue.
Je peux vous assurer que vous courez un très grave danger, un danger de mort. Un des puissants du Cairhien a l'intention d'attenter à votre vie, ou celle de vos proches.
Sachez aussi que le Roi Galldrian en est informé et qu'il n'a nullement l'intention d'intervenir.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
J'arrive à la bibliothèque, j'espère trouver d'autres indices sur la coramoor.
Enfin... je sais que je ne trouverais rien de plus que cette prophétie, seulement je sais au fond de moi que je n'aurais plus jamais l'occasion de revoir cette bibliothèque et de consulter des siècles de connaissances.
Cette fois-ci le cairheinien ne nous accompagne pas, mais Sylointe non plus. Cependant la présence de la petite sihaya me fait plaisir.
Je me demande d'où me vient cette affection si particulière pour Sihaya, alors que je ne la connais pour ainsi dire presque pas. Peut être parce qu'elle a le même âge que....
* Non, je ne donne pas mon affection par substitution! *
Je décide de ne pas aller plus loin dans mon raisonnement, admettre que j'aime bien l'acceptée me suffit pour le moment, et je n'ai pas à aller chercher des réponses dans mon passée pour le justifié.
A l'entrée de la bibliothèque je laisse la majorité de mon escorte et ne prend avec moi que trois gardes et mes servants. Bien sûr avec Sihaya et Barberousse je pense que les gardes sont superflux, mais je n'ai pas envie que Noral me gronde comme la dernière des mousses à mon retour sur les rakeurs.
Comme la dernière fois des gardes sont postés devant la partie de la bibliothèque que j'avais réquisitionné la veille. J'apprécie le fait que ca nous évite d'être entouré d'inconnus pendant mes recherches.
Ils nous laissent passé sans un mots, mais regarde d'un oeil étrange le lige et l'acceptée.
Mais bizarrement un petit groupe se trouvent déjà là. Deux hommes, dont un avec une cape de menestel, et une jeune femme.
Leur présence est des plus suspectes, aussi je m'avance méfiante.
En approchant je distingue les yeux dorés d'un des hommes et mes gardes ont vu la même chose. Déjà leurs mains se portent à leur armes.
Mais soudain Barberousse :
* Elann, Liliana? Mais qu'est-ce que vous faites ici?*
Le temps se fige... Liliana? Serait-ce possibble que se soit ma Lili?
Je crois que durant quelques instants j'ai n'ai plus de pensées cohérentes. Ce nom ressurgit du passé m'enlève tous moyens de reflexions.
Cela fait trop lontemps que ce nom me hante, qu'il ronge mon coeur de chagrin, pour que je passe une minute de plus dans le doute.
Je fais les deux pas qui me sépare de la jeune fille qui est encore de dos et sans prévenir je relève ses cheveux de sa nuque.
Et je le vois.... un cercle à l'intérieur duquel un dauphin émerge des vagues est tatoué sur sa peau. Le dessin, fait à l'encre claire traditionnelle de l'Atha'an Miere, était à peine visible, sur le teint pâle de la jeune femme.
Mais je le reconnais, le symbole de mon clan, mon oeuvre!
Entre temps Liliana c'est retournée.... les yeux gros comme des souscoupes sûrement à cause de la surprise d'avoir été traité de la sorte par une inconnue.
Moi je ne peux que la regarder, les larmes aux yeux... ce n'est plus une fillette mais cela ne change rien.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral din Baschi
Noral regarde un moment l'enfant avec étonnement, se demandant qui pourrait bien leur en vouloir alors qu'il ne connaissait personne ici.
Il doute sérieusement des paroles de l'enfant mais même s'il y a qu'une possibilité qu''il dise vrais Dorilys est en danger.
Il s'adresse aux gardes, donnant toute l'autorité nécessaire à sa voix pour se faire obéîr sur le champ
Que vingt guerriers rejoignent la Maîtresse-des-Navires à la bibliothèque de la cité et qu'il la ramène ici au plus vite.
Un des matelos dégarpis en quatrième vitesse éxécuter ses ordres.
Noral se tourne enfin vers l'enfant.
Dis moi tout, garçon. Quel est le nom de ce Seigneur qui en voudrait à ma vie?
Et attention à toi si ce n'est qu'un mensonge pour te rendre intéressant!
D'abord il y eu l'étonnement de voir ici Elann et Liliana et ensuite la stupéfaction de constater que Dorilys, la Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere, connaissait cette dernière, et la connaissait visiblement très bien au vue de la façon dont elle la serrait contre elle.
*Hmmmmmmmmmmmmm*
J'entend soudain des reniflements à côté de moi et je vois Sihaya en pleurs et essayant de tarir le flot de larmes à l'aide d'un mouchoir de dentelle.
Je la regarde avec circonspection, et lui tend un autre mouchoir pour remplacer le siens déjà détremper.
Je passe un bras autour de ses épaules.
Qu'est-ce qu'il y a ma douce? Pourquoi pleures tu?
Rien, c'est juste que c'est très émouvaaaaaaaaant Et elle pleure de plus belle...
*Hmmmmmmmmmmm*
Depuis quelques temps je ne la reconnais plus. Elle est passionné et impulsive, mais jamais aussi émotive.
Je concois que la scène que j'ai devant les yeux soit peut-être émouvante mais de là à en verser des larmes!
Depuis notre arrivée au Cairhein Sihaya est un vrais petit paquet de nerfs réagissant au quart de tour.
Mais après tout c'est mon petit paquet de nerfs, et je suis bien certain qu'il doit y avoir une bonne raison à ces humeurs intempestives.
Disons seulement qu'il reste à espérer que cela ne dure pas trop lontemps.
Le garçon a l'air de prendre confiance en lui et c'est avec une certaine fierté qu'il reprend la parole.
J'ignore le nom du Seigneur qui vous en veut. Toutefois, à mon avis, seules deux ou trois Maisons pourraient avoir une telle audace et les moyens de parvenir à leurs fins.
Je suis un des pages du Roi Galldrian.
Il était cette nuit dans la bibliothèque du palais et il a veillé très tard. Il m'avait demandé d'être là pour lui servir du vin et aller lui chercher quelques ouvrages.
Vers le milieu de la nuit, un homme est venu le voir. Je ne connais pas son nom mais je sais qu'il s'agit de l'un des plus fidèles agents du Roi.
Le Roi m'a alors ordonné de m'éloigner. J'ai fait mine d'obéir et je suis allé me dissimuler derrière un rayonnage d'où je pus entendre leur conversation. Je m'en souviens parfaitement :
Le visiteur a salué puis a dit "Il a l'intention de s'en prendre à la délégation des Atha'an Miere. Il a d'ors et déjà appelé auprès de lui ses meilleurs assassins."
Le Roi a répondu laconiquement "Bien. Cela ne m'étonne guère."
Le visiteur a alors demandé "Dois-je en faire informer le seigneur Noral et faire assurer leur protection ?"
Le Roi a hésité puis a répondu "Non. Qu'ils se débrouillent. Peut-être comprendront-ils qu'on ne prend pas impunément le Roi du Cairhien pour un imbécile.
Je te remercie. Retourne auprès de ton maître et tiens moi informé de l'avancement de ses projets."
Le visiteur s'est alors éclipsé.
Le garçon se tait et observe attentivement les réactions de Noral.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral Din Baschi
Réchéchis longuement au paroles du gamin.
Deux possibilités soit le gamin ment, pour une quelconque raison et peut-être pas sur sa seule initiative soit il dit vrais et un complot se formente contre eux.
Dans les deux cas quelqu'un en a après eux et comme personne ici n'a d'intérêts avec eux la seule possiblité le glace d'effroi... le père des tempêtes est derrière tout ca!
Il était évident qu'avec la prophétie découverte à la bibliothèque, Dorilys avait touché un point sensible et que l'Atha'an Miere était donc devenu une cible privilégiée.
Mais pour l'instant il ne peut rien faire de plus qu'attendre que la Maîtresse-des-Navires soit de retour.... ca et interroger plus à fond le petit.
Dis moi pourquoi prends tu tous ces risques pour nous? Alors que finalement tu nous connais pas?
Alors, avez-vous une idée de ce que nous devons chercher ?
"Et bien, il existe surement des ouvrages regroupant les différents sceaux que l'on peut trouver,à ce qu'on dit, les habitants de ses lieux accordent une attention toute particulière à l'étiquette, il serait donc cohérent qu'il possédent des archives à cet effet "
Je me tourne vers Tom, il acquiesse d'un signe de tête. Un sentiment de paix m'habite, loin des bruits assourdissants de la ville, ce lieu respire le calme et l'odeur des livres afflue en moi. Mais la mélodie des pages tournées est soudainement interrompue par l'entrée de plusieurs personnes:
"Elann, Liliana? Mais qu'est-ce que vous faites ici? "
Sortant brusquement de ma réverie, je réalise que le timbre de cette voix m'est familière. Barberousse, mais que fait il la? Lux Sedai lui a encore donné du fil à retordre! Mais le Cairhien s'est éloigné pour une retraite, remarque vu leur caractère à chacun cela n'a rien bien étonnant. Je souris largement,et contient même un fou rire en imaginant la conversation qu'ils ont pu échangé tous les deux avant son départ.
Je fais les deux pas qui me sépare de la jeune fille qui est encore de dos et sans prévenir je relève ses cheveux de sa nuque.
La douce chaleur gardée une creux de cou, s'évapore brusquement, l'air frais atteind ma nuque laissée sans protection. La surprise m'envahit lorsque je comprends que ma main souléve ma chevelure. Mon visage se crispe, je me retourne précipitament; une femme étrange, les yeux emplis de larme, me fait face. Son allure bien que bizarre ne met pas inconnue.L'auberge...non Ces bras m'enlacent alors, je me laisse faire sans comprendre la situation.
Ma petite Lili!
Comment connait elle mon prénom? Ses paroles raisonnent en moi comme un lointain souvenir oublié.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je berce ma Lili dans mes bras, encore toute boulversée par cette rencontre.
Cela fait si longtemps, Lili...
A contre coeur je lache mon étreinte et recule d'un petit pas afin de pouvoir la détaillé.
C'est une jeune femme maintenant, c'est indéniable et c'est à peine si j'arrive à reconnaitre ses traits.... cependant c'est bien elle.
Je me surprend à me demander à quoi elle aurait l'air avec les tatouages traditionnels sur les mains et les bijoux honorifiques de Maîtresse-des-Voiles. *Elle l'aurait eu l'air d'elle même*
Seulement cela ne s'était pas ainsi qu'elle était aujourd'hui et ce parce que j'ai décidé que je ne pouvais pas m'occuper d'elle.
* Et combien de nuits ais-je pleuré pour l'avoir décidé? *
Lili parait aussi troublée, et j'imagine très bien qu'elle a du mal à se souvenir. Elle était encore toute petite à l'époque.
Pourtant déjà en ce temps elle savait qu'elle me reverrait.
Je me met à répéter, ces paroles de l'époque, aux résonnances de divination.
" Des lettes de ma terre natale tant regrettée,
De la première à la dernière tu devras te fier,
Pour que les paroles du très sage proférées,
Sur le héraut par tous si ardemment recherché,
A ton cœur si découragé enfin révélées.
Contrairement à la veille, le dernier vers me viens tout naturellement
Et de notre séparation ton âme enfin apaisée."
Hier j'ai trouvé la prophétie sur le Coramoor et aujourd'hui c'est toi que je retrouve.
Le garçon semble évacuer enfin une énorme rancoeur.
Il répond avec un mélange de rage et de fierté. Ses yeux sont humides.
Je suis Anthon Dalcian, dernier héritier de la très ancienne Maison Dalcian.
Le Roi Galldrian a provoqué la chute de mon père.
Il l'a spolié de ses droits, il l'a humilié, il l'a forcé à se trainer plus bas que terre.
Il l'a obligé à me confier à lui, moi, son seul fils, son seul héritier, son seul espoir de voir sa Maison redevenir ce qu'elle était.
Il l'a poussé à la mort et mon père s'est suicidé.
Je veux que Galldrian souffre des mêmes tourments.
Je veux sa déchéance.
Je veux le voir subir ce qu'il a fait subir à mon père.
Et je veux le voir mourir comme un rat !
Noral a beau être un homme endurci, une telle haine exprimée par un enfant aussi jeune le frappe de plein fouet.
Anthon paraît subitement épuisé, comme vidé de ses forces.
Il fixe ses yeux gris embués de larme vers le guerrier et murmure.
Anthon renifle et essuie ses larmes. Son visage reprend une expression pleine de morgue.
Vous ne comprenez pas, Seigneur Noral.
Une puissante Maison a décidé de votre mort. Vous ne lui échapperez pas. Vous ne quitterez pas le Cairhien sans en payer le prix du sang.
Seul le Roi Galldrian est en mesure de vous protéger.
En refusant de le faire, il vous condamne aussi sûrement que s'il vous tuait lui-même.
Quelle personne est-elle en mesure de comprendre la gravité de votre situation et de prendre la décision qui s'impose ?
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
S'apercoit qu'il en a déjà trop dit... mais se dit que de toute facon le stratagème de Dorilys était déjà tombé à l'eau depuis longtemps.
Une puissante Maison a décidé de votre mort. Vous ne lui échapperez pas. Vous ne quitterez pas le Cairhien sans en payer le prix du sang.
Tu apprendra que nous autres ne sommes si facile que cela à tuer.
Quelle personne est-elle en mesure de comprendre la gravité de votre situation et de prendre la décision qui s'impose ?
Cette personne sera là sous peu. Il s'agit de celle qui dirige notre nation alors si tu veux qu'elle te prête oreille tu auras intérêt à te montrer polis.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Pour un cairheinien tu es pas très rapide mon jeune ami.
Trouves tu vraiment qu'on se ressemble?
Il souria parce que lui c'était lui même qui l'avait inventé sur le moment pous ne pas à avoir à prétrendre qu'il était son mari, ce qui aurait désohonoré Dorilys.
Mais sur le moment il n'avait rien vu d'anormal à ce qu'elle puisse aparaître comme sa soeur. Mais il devait se l'avouer, il avait tellemnt passé de temps avec elle que maintenant il ne remarquait même plus son teint anormalment clair.
Anthon garde le silence un moment, puis la curiosité l'emporte.
Est-ce la tradition dans votre pays que ce soit une femme qui gouverne ? Et une femme qui paraît si jeune ? Et qui prend des risques aussi inconsidérés ?
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Denouveau Noral est bien près d'éclater de rire
Est-ce la tradition dans votre pays que ce soit une femme qui gouverne ?
C'est ce que veut la coutume en effet.
Et une femme qui paraît si jeune ?
Non, mais La Maîtresse-des-Navires Dorilys Din Dannaë Vent des Brumes est une eceptions à bien des égards.
Et qui prend des risques aussi inconsidérés ?
N'as tu pas l'impression que c'est toi mon jeune ami qui prend des riques inconsidérés en parlant de la sorte de la Maîtresse des Navires de l'Atha'an Miere ?
Noral sourit encore une fois en ajoutant dans un murumure
Les femmes sont toujours très succceptibles, répète tes paroles à la Maîtresses-des Navires, et tu sera donné en pature aux requins.
*Dorilys connaissait Lili ? Depuis qu'elle était enfant ! Et elle la retrouve par le plus grand des hasard, tant d'années apres ! Ohhh que c'est émouvant !* Je suis toute émue devant cette scène, et je fond en larmes. Etonnant, je ne pleure pas dans ce genre de circonstance d'habitude.. Mais tout ceci est si... Emouvant !
Pendant les retrouvailles des deux femmes, je me reprend en main et me penche vers Téorel et lui murmure avec une moue pensive :
Au fait, qui sont ces Elann et Lili ? Tout le monde ici semble les connaitre. Sauf moi, bien entendu...
Un dernier reniflement, et les pleurs de Sihaya cessent.
Elle se penche vers moi, les yeux encore humide mais un petit sourire éclairant son merveilleux visage que ses larmes n'ont pas réussies à enlaidir, et me demande en murmurant
Au fait, qui sont ces Elann et Lili ? Tout le monde ici semble les connaitre.
J'ai l'impresion qu'il y a une légère aigreure dans le ton de sa quetion.
Elann travaille à l'auberge et Liliana aussi. C'est une bonne amie, je suis sûr que tu l'apprécieras.
Une bonne amie ? Encore... Il les collectionne celle-la...
Une bonne amie hein ? Tu en as combien en réserve dans ce style ?
Je lui adresse un regard sévère, mais me mord durement l'intérieur des joues pour ne pas rire.
J'aurais du faire plus attention alors que je sais parfaitement qu'elle sur les nerfs et que le moindre petit mot de travers peut la faire s'enflammer.
Je me traite d'idiot et d'abrutis longuement tandis qu'elle me foudroye de son regard émeraude.
* hmmmmmmmm galère, galère, galère... tout fou le camps! Comment se soritr de se traquenard?*.
Mon beau père à coutume de dire qu'une femme jalouse est plus dangereuse qu'un poing de Trolloc dans la Dévastation, mais à côté de Sihaya et ses humeurs du moment le Ténébreux en personne ne faisait pas le poids.
Je compose à la hate un petit mélo destiné à la calmé, mais son regard de braise me fait perdre tout mes moyen et je me plante misérablement en bégayant et mélangeant mes mots
Mais c'est mon amie.... je voulais dire tu sais... je la connais depuis un moment... Misère! Je suis un sombre crétin ... enfin c'est pas ca ce que je voulais dire... tu vois... euh... c'est comme si elle et moi... ca va être un massacre... ... mais il y a pas de elle et moi en fait.... et...
Je décide d'arrêter la débacle au lieu de m'enfoncer encore plus. Maintenant je m'attends au pire....
J'écoute d'un air froid et austère les explications de Téroel. *Mais il ne marche pas, il court ! Et en plus... Olala il s'enfonce autant qu'un obèse dans des sables mouvants...*
Ahum. Je vois tout à fait.
Je me tais pendant quelques instants, lorgnant le Lige qui devient rouge comme une pivoine et ne sait plus où se mettre.
Soudain, j'entend un bruit bizarre.
C'est ma gorge ! Je n'arrive plus à ma retenir, et j'explose de rire devant son air ahuri.
Le regard des demi-hommes est moins terrifiant que celui qu'elle fixe sur moi et j'ai vu des charges Trollocs beaucoup moins impressionantes que ce petit bout de femme quand il est en colère.
Ahum. Je vois tout à fait.
[i] Je le savais.... je le savais que ca allait-être une galère. Je regrette ma grande taille et ma large carrure pour pouvoir me cacher dans un trou de souris avant que la tempête éclate....
Je ferme les yeux en attendant mon éxécution prochaine
C'est ma gorge ! Je n'arrive plus à ma retenir, et j'explose de rire devant son air ahuri.
J'ouvre précipitation les yeux.
Quoi ? Elle s'étouffe? .... Non elle s'esclaffe....
Hein???????? Je comprends plus là.... elle rit?.... c'est encore un de ses nouveaux changement d'humeur?
Je la regarde un moment se plier en quatre.... avec circonspection et surtout sans baisser ma garde hein.... c'est que ca attaque par surprise ces bêtes là!
Ah il est beau, le Guerrier !
Je mets du temps à réaliser qu'elle se fiche de ma poire depuis le début
Hmmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
Soupir * Qu'est-ce qu'on pourrait pas supporter pour elles!*
Je me rapproche de lui et me love sous son bras. D'une voix trop basse pour etre entendue par les autres : Excuse-moi de me moquer de toi de la sorte, mais c'étais.. pour détendre Je me sens étrange ces derniers temps, tu comprends, et cela faisait longtemps que l'on avait pas ri, surtout dans cette ville si.. compassée.
*Les femmes sont de bien étranges créatures.... si désespérament incompréhensibles mais en même temps si adorable qu'on ferait n'importe quoi pour faire apparaître un sourire sur leurs lèvres*
Je me sens étrange ces derniers temps, tu comprends, et cela faisait longtemps que l'on avait pas ri, surtout dans cette ville si.. compassée.
Oui c'est vrais.... mais j'aimerais autant que ce ne soit pas à mes dépends.
Tu m'en veux ??
Je lui dépose un baiser sur le front
Je t'aime rayon de soleil. Je pourrais jamais t'en vouloir.
Aurait-on retrouvé la mère de Liliana en vrai, alors qu'on se rendait ici pour la découvrir dans un livre ? Cela me paraît un concours de circonstance bien incroyable ... Certains parleraient de "Chance du Ténébreux", même si j'ai toujours détesté cette expression.
(...)
Cette femme cite ce qui sonne comme une Prophétie. Cela voudrait il dire que Liliana ... que déjà quand elle était petite elle avait ce don étrange ?
(...)
Je suis très content d'avoir enfin trouvé celle que nous cherchions, même si les circonstances en sont surprenantes, mais ne pourrait elle nous dire qui elle est ? Je ne peux pas interrompre leurs retrouvailles, alors je m'adresse à Barberousse et sa compagne (?) :
Barberousse Gaidin. Je n'ai pas été présenté à mademoiselle ... ? Savez vous qui est cette personne ? Préciser de qui je parle serait superflu
Je vois Elann s'approcher de nous, l'air un tantinet perplexe.
Barberousse Gaidin. Je n'ai pas été présenté à mademoiselle ... ?
J'ai instant d'hésitation sur le moment. J'éprouve une certaine jalousie possessive à l'égard de Sihaya et j'ai certaine difficulté à la présenter aux autres hommes.
Cependant il me semblait que ce chère Elann avait de toute façon une autre proie en vue .
Elann voici Sihaya Alton de Mayenne, acceptée à la Tour Blanche.
Je me demande si je dois lui en dire plus... puis je me dit qu'il fallait mieux annoncer la couleur... on sait jamais...
Toujours le bras au-dessus des épaules de mon amour je murmure en lui adressant un reagrd qui voulait tout dire.
Et en outre mon Rayon de Soleil.
Savez vous qui est cette personne ?
La encore j'hésite, car cette question rentre dans le domaine de ma mission.
Cependant aux vues des liens qui l'unissaient à Liliana, et que celle-ci semblait très proche de Dorilys, il avait le droi de savoir.
Elle s'appelle Dorilys Din Danaë Vent des Brumes. Elle est Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere. D'après ce que je sais son titre correspond à celui d'une Reine pour le peuple de la mer.
Je me demande comment elle connaît Damoiselle Liliana...
Mais dites moi messire Elann, que faites vous ici?
Tellement que je ne rappelle pas. Une fois relachée de l'étreinte de la jeune femme, je l'observe afin de trouver un indice qui pourrait m'aider, mais rien, à part une impression de bien être. Puis elle se met à énoncer des vers, il raisonne comme une prophétie. Décidement cela me poursuit! Mais en écoutant plus attentivement ils me semblent familliers, je me souvient alors du dernier avant même qu'elle le prononce:
Et de notre séparation ton âme enfin apaisée Une nouvelle fois, l'émotion m'emporte et des bribes de mon passé remontent, des heures à regarder la mer, à sentir les embrums se déposer sur ma peau, le soleil me baignant dans une douce chaleur. J'ai vécu avec cette femme avant d'arriver à Godan, son prénom me revient Dorilys. J'ai le sentiment de retrouver une soeur lontemps perdue. Lorsqu'elle m'étreint, j'accompagne son geste:
" Dorilys"
Puis je m'aperçois que tous nous regardent, génée par l'attention souvent braquée sur nous.
Je ris en prononçant ces derniers mots, existe-t-il un lieu plus calme qu'une bibliothéque! Mes yeux se lévent et croise ceux de Barberousse:
"Je vois que tu connais déjà un de mes amis, j'aimerai de présenter Elann ainsi que Tom."
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
* Elle se souvient de moi! Après si longtemps!*
Notre étreinte dure un peu plus longtemps et cette fois-ci je la sens partagée.
Puis elle s'éloigne un peu, mais à visiblement à contre coeur.
Je la voix regarder un instant Barberousse avant de désigner les deux autres hommes
"Je vois que tu connais déjà un de mes amis, j'aimerais de présenter Elann ainsi que Tom."
Ainsi elle connaît aussi Barberousse... cela fait vraiment beaucoup de coîncidence.
Mais je suis trop heureuse pou m'interroger plus sur ça. D'un revers de la main j'enlève les larmes de joies que j'ai versé.
Je regarde à présent les deux autres amis qu'elle vient de me présenter.
Bonjour à vous messires. Je suis Dorilys Din Dannë Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere et les amis de ma Lili sont mes amis.
Je suis très vraiment heureuse de faire votre connaissace.
Je me retourne une nouvelle fois vers liliana
Oh! Je suis si heureu....
Soudain une disaine de guerriers de mon peuple font irruption dans la pièce l'arme au poing.
Avant même que j'ai pu ouviri la bouche, ils en menacent Elann, Tom et surtout ma Lili.
Je sens la colère montée devant cet intrusion et surtout de voir Liliana ainsi menacée.
Quand je parle ma furreur est nettement audible
Vous allez cessez immédiatement! Rangez vos armes sur le champ! Qu'est-ce qui vous prend bande de marins d'eau douce!
Mes colères sont rares, mais elles sont terribles et devenues légendaires dans l'Atha'an Miere. Du plus jeune mousse à la plus expérimentée des Maîtresse-des-Vagues prennent soin de courrir à toutes jambes quand ils me voient dans cet état là et marchent sur des oeufs pendant plusieurs semaines après mes éclats.
Certains des intrus ont reculer d'un ou deux pas après mon apostrophe mais tous ont garder leur armes en mains, même s'ils ne la pointe plus en direction de mes amis.
Je vous ais donné un ordre! Désobéissez et je vous ferais mettre de corvée de santines jusqu'à la fin de votre mésirable existence!
Mais un des hommes s'avance et s'incline, je le reconnais coomme étant le Maître-du-Fret d'un des rakeur.
Pardonnez nous Maîtresse-des-Navires mais le Maître-des-Lames à donné des intructions précises concernant votre sécurité. Ils nous a ordonné de vous ramener le plus vite possible. Votre vie pourrait être en danger.
Ma colère ne retombe pas, cependant je sais qu'il est totalement inutile d'essayer de raisonner les marins.
Concernant ma sécurité, Noral avait tous les pouvoirs...
J'espère que le Maître-des-Lames a de solide raison pour m'imposer cela, où alors il découvrira lui aussi l'unvers fascinant des santines!
Je m'adresse désormais à Lili, en prennant soin de faire disparaître toutes traces de ma fureure. Je lui sourit même.
Tu n'a rien n'a craindre, ma petite Lili. Nous avons beaucoup de chose à nous dire toutes les deux, tant de choses.... Maintenant ma fureur à totalement disparue... Lili avait cet effet là même à l'époque. Viens avec moi sur mes rakeur, nous pourrons parler autant de temps que nous voudrons.
Puis je me tourne vers les autres
Bien sûr vous êtes tous invités.
Je leur lance un regard qui veut tout dire: vous n'avez de toute facon pas le choix
Plus je regarde Dorilys plus les souvenirs affluent en moi. Des gardes entrent soudain et la réaction forte de la femme glasse tout le monde. Elle a fait bien du chemin depuis notre séparation. Je m'étonne d' éprouver un sentiment de fièreté en la voyant agir. Après son invitation, nous nous dirigeons tous vers son navire.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Nous traversons la ville et nous dirigeons vers le port.
Mon escorte encore renforcée de vingt hommes, le cortège que nous formons est loin de passer inaperçu et une foule de curieux se masse tout au long de notre parcours.
Heureusement les guerriers Atha'an Miere ont des carrures impressionantes et les gens comprennent vite qu'il est mieux pour leur santé de se tenir à un distance raisonnable.
Mais de toute je m'y interesse que peu, je n'ai d'yeux que pour ma Lili enfin retrouvée. Nous chevauchons l'une à côté de l'autre et j'envie presque son aisance sur ce maudit équidé.
Nous parlons de tout et de rien durant le trajet, Lili me parle un peu de son enfance à Tear et je l'écoute ravie.
Mes autres invités sont derrière nous, et il m'a paru évident que l'homme aux yeux jaunes n'aimait pas trop être relégué au second plan... à moins qu'il n'aime pas trop me voir monopoliser Liliana.
Mais je m'en moque...
Nous arrivons au port et montons à bord du rakeur ou je pris mes quartiers depuis que j'ai quitter Tremalking.
Je parle un moment à la Maîtresse-des-Voiles pour qu'elle libère quelques cabines afin de loger mes invités et qu'elle veille à répartir corectement les "explusés" sur les autres rakeurs.
Je m'apprete à inviter Lili dans ma cabine quand Noral remonte par l'écoutille principale.
Il regarde avec méfiance les nouvelles têtes.
Je sur le point de lui montrer que son initiative m'a mis sur les nerfs, mais il intervient avant que j'ai eu le temps d'ouvrir la bouche.
Il y a quelqu'un à que vous devriez parler Maîtresse-des-Navires. Selon ses affirmation vous pourriez être en danger de mort.
Il jette de nouveau un coup d'oeil aux nouvelles tête.
Et héberger des inconnus n'est peut-être pas la chose la plus indiquée.
Je presse la main de Lili dans la mienne.
Ce n'est pas une inconnue, c'est ma Lili. Les autres sont ses amis et j'atend que tous leur montre le respect dû à des invités de la Maîtresse-des-Voiles.
Je n'avais parlé qu'une seule fois de Liliana à Noral mais la façon dont il reagardait à présent la jeune femme montrait qu'il s'en souvenait.
Je me tourne vers celle-ci.
Désolée Lili, mais nos retrouvailles devronsa attendre quelques instants de plus, mais je promets de faire vite.
Je vois Barberousse, toujours aux côtés de Sihaya... * on pourrait peut-être économiser une cabine ...*
Je demande ensuite à la Maîtresse-des-voiles de montrer à tous leurs cabines.
Dorilys est prise d'un soudain vertige. Le plancher de la coursive tangue dangereusement sous ses pas, sa vision se brouille et elle est obligée de s'appuyer sur Noral.
Le vertige passe mais elle se sent étrangement faible.
Noral la soutient et l'interroge avec une vive inquiétude.
Nous chevauchons l'une à côté de l'autre et j'envie presque son aisance sur ce maudit équidé.
Je n'aime pas la tournure que prennent les évènements. Je ne connais Caihrien que de réputation, mais je dirai que nous sommes tombés en plein Daes Dae'Mar. Les enjeux doivent être colossaux pour que de tels mouvements armés se produisent ouvertement.
Mes autres invités sont derrière nous, et il m'a paru évident que l'homme aux yeux jaunes n'aimait pas trop être relégué au second plan... à moins qu'il n'aime pas trop me voir monopoliser Liliana.
Mais je m'en moque...
Dorilys me jette un coup d'oeil, qui semble me jauger, mais elle se concentre bien vite sur Liliana.
Nous arrivons au port et montons à bord du rakeur ou je pris mes quartiers depuis que j'ai quitter Tremalking.
J'aurai du me douter que nous allions monter sur un bateau, dès lors qu'il était question d'Atha'an Miere, cependant la taille et la majesté du navire sont à couper le souffle. Depuis que je fréquente les loups, je partage quelque peu leur aversion pour l'élément liquide. Je sens que ce "séjour" forcé sur ce navire ne va vraiment pas être plaisant.
Anthon Dalcian saute sur ses pieds à l'arrivée de Dorilys.
Il semble très gêné et attend qu'elle prenne la parole.
Il rougit brusquement aux mots de la Maîtresse des Navires, bafouille, hésite et finalement répond d'un ton peu assuré.
Veuillez excuser mon insolence due à ma méconnaissance de vos coutumes.
Il s'incline avec respect.
J'accepterai votre punition, quelle qu'elle soit, ma Reine.
Puis se redresse et reprend d'un ton cette fois plus ferme.
Je m'appelle Anthon Dalcian, dernier héritier de la Maison Dalcian et page au service du Roi Galldrian.
Cette nuit, j'ai surpris une conversation du Roi avec un de ses agents.
Il reproduit fidèlement le récit qu'il a fait à Noral, précisant aussi ses motivations, la haine qu'il éprouve pour le Roi et son espoir de voir les Atha'an Mière précipiter sa chute.
Tout cela est extrêmement sérieux, ma Reine.
Je n'ai peut-être que douze ans mais je ne connais que trop bien la fourberie impitoyable des seigneurs du Cairhien. Ils ne reculent devant aucune bassesse pour atteindre leurs objectifs et le meurtre n'est qu'un moyen comme un autre pour réaliser leurs complots.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Veuillez excuser mon insolence due à ma méconnaissance de vos coutumes.
Il s'incline avec respect. J'accepterai votre punition, quelle qu'elle soit, ma Reine
Je souris un moment en regardant le gamin s'excuser platement.
Allons petit ce n'est pas si grave, la prochaine fois pense seulement à te renseigner avant d'envoyer la souvraine de l'Atha'an Miere balader
Tout cela est extrêmement sérieux, ma Reine.
Je n'ai peut-être que douze ans mais je ne connais que trop bien la fourberie impitoyable des seigneurs du Cairhien. Ils ne reculent devant aucune bassesse pour atteindre leurs objectifs et le meurtre n'est qu'un moyen comme un autre pour réaliser leurs complots
La fatigue ne m'empêche pas de réfléchir. J'envisage toutes ls hypothèse et décide que celle conter par l'enfant est la plus plausible.
Cependant je suis tout de même indécise sur la marche à suivre.
Je dois y réfléchir plus longuement,mais je suis tellement fatiguée...
Les paupières déjà à moitiés clauses, je lui dis
Tu resteras avec nous jusqu'à ce que j'ai pris une décision te concernant et concernant ce Galldrian.
Noral est médusé en voyant Dorilys s'endormir brusquement sur son fauteuil.
Peut-être est-ce le contrecoup de la tension nerveuse accumulée depuis leur arrivée ?
En souriant affectueusement, il s'approche pour mieux l'installer. Il aperçoit alors de fines gouttes de sueur sur le front de la jeune femme. Il pose doucement la main dessus et constate qu'il est brûlant.
Le garçon acquiesce d'un signe de tête. Il s'approche et commence à palper le corps de Dorilys, devenant rouge pivoine quand il écarte les vêtements de la jeune femme. Heureusement sa gêne est de courte durée et il désigne l'intérieur de la cuisse de Dorilys.
Noral se penche et aperçoit une boule rougeâtre qui s'est formée autour d'un point plus sombre, une trace de piqure très certainement. Un réseau de fils rouges s'étend autour de cette boule et remonte vers l'aine.
Je ne suis pas médecin, Seigneur, même si j'ai quelques notions...
On raconte que la Mort Ecarlate peut tuer en quelques heures. J'ai l'impression que votre Reine n'en a reçu qu'une faible quantité mais je ne crois pas qu'elle puisse survivre plus d'un jour.
Il y a, paraît-il, un antidote mais vous ne le trouverez pas facilement. Seuls quelques grands seigneurs ainsi que les apothicaires ou maîtres assassins à leur service doivent le connaître.
Je...
Il hésite un moment.
...le Roi Galldrian a survécu il y a quelques années à un tel empoisonnement.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Je vois.... dans ces conditions je vais avoir un petit entretien avec le Roi.
S'il arrive malheur à la Maîtresse-des-Navires ton voeux sera exaucé petit, il nous aidera à la guérir ou lui et Cairhien connaîtrons la vengeance de l'Atha'an Miere et je doute que l'un et l'autre apprécis!
Ce serait bien la première fois que l'Atha'an Miere entrerait en guerre, mais se serait aussi la première fois qu'une Maîtresse-des-Navires soit assassinée par une puissance étrangère.
Maintenant tu vas venir avec moi petit, nous allons voir ton Roi. Mais n'ai crainte tu es sous ma protection.
Menacez le Roi Galldrian dans son palais et c'est votre arrêt de mort assuré !
Et le mien par la même occasion !
Les idées semblent se bousculer dans la tête du garçon.
Nous devons trouver une autre solution... le Roi ne vous aidera jamais sous la contrainte... vous devez négocier...
Anthon est très agité et réfléchit fébrilement.
Il sait... Il vous attend...
Oui, c'est forcément ça !
Il vous aidera ! C'est pour cela qu'il n'a rien fait ! Il veut se servir de vous pour se débarasser du Seigneur qui a commandité l'empoisonnement de votre Reine !
C'est évident maintenant !
Il ne vous donnera l'antidote que si vous exercez des représailles sur ce Seigneur dont il vous révèlera le nom !
Vous devez réfléchir... je ne sais pas... c'est si compliqué...
A peine arrivés, nous sommes dirigés vers des cabines qui me font l'effet de cellules. Enfin, personne ne m'empêche de partir pour l'instant. Je dépose mes quelques affaires, y compris mon épée, qui a été regardée d'un mauvais oeil par les gardes de Dorilys.
Noral ouvre la prote de la cabine et hurle qu'on lui envoye le medecin de bord.
* Mon ouïe de frère-loup me permet d'entendre distinctement ce qu'un autre n'aurait pu comprendre *
On demande le guérisseur du bord d'urgence ? Peut être que Liliana pourrait aider, elle est très douée pour soigner les autres - moins pour se soigner elle même ...
Je sors de ma cabine et frappe à celle de Liliana.
Tu as entendu ? On demande le médecin de bord avec une certaine urgence. Tu devrais peut être aller voir. Tes talents de guérisseuse sont exceptionnels.
Dorilys émerge de sa torpeur et entend les derniers mots de Noral. Cairhien en flamme ? Mais de quoi parle-t-il ? Et pourquoi cette colère sur son visage ?
Avant qu'elle ne réagisse, le petit homme répond. Il a l'air terrorisé.
Je crains que vous n'ayez pas le choix. Le Roi Galldrian est une ordure mais, à ma connaissance, il respecte toujours sa parole.
Mais je vous en conjure, ne le menacez pas. En tous cas, pas devant témoins. Et surtout n'oubliez pas qu'il ne sait pas que c'est de votre Reine qu'il s'agit.
Personne ne doit le savoir. Personne ! Si jamais quelqu'un en Cairhien l'apprenait...
Il hésite un moment, puis rajoute dans un souffle.
Le plus sage serait de me tuer, Seigneur Noral. J'en sais beaucoup trop maintenant.
Il baisse la tête dans une attitude de soumission.
Dorilys reprend ses esprits mais se sent excesivement faible. Son regard tombe alors sur sa cuisse dénudée et sur l'inflammation de très mauvais augure qui l'envahit. Elle pousse un léger cri d'effroi.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Ma cuisse est dans un sale état. L'inflammation montre bien que l'infection gagne du terrain.
Et comme si la seule vue lamentable de ma cuisse l'avait réveillée, une douleur terrible s'empare de ma jambe.
A ma courte honte je n'arrive pas à retenir quelques gémissements tellement la souffrance est terrible.
Je n'arrive plus à penser avec cohérences et la fièvre à finalement raison du fragile équilibre de mon esprit et je commence à délirer.
Elle sera mieux dans sa cabine, dans son lit.
Je sens soudain qu'on me porte... ma tête repose sur le torse d'un homme... l'odeur est celle de Noral je la reconnais tout de suite.
Je me met à chuchoter les premières choses qui me passe par la tête.
Mon brave Noral tu étais un si merveilleux amant... le Coramoor se trouve sur le continent c'est ce que disent les prophéties... Sylointe il me faut plus de vents!... Montre ce tatouage à n'importe quel l'Atha'an Miere Lili et il te conduira à moi... Il faudrait trouver un nouveau Maître-des-Epées à Sanylié, tu as une idée Noral?... Peut-être trouverons nous quelque chose d'intéressant à bibliothèque de cairhein. Oui évitons les côtes et donnons leur rendez vous làbas...
On m'allonge sur un lit... je tente d'ouvrir les yeux mais c'est un échec, mes paupières le refusent.
Ne t'inquiète pas Dorilys, nous allons trouvez un antitode. Tu iras bientôt beaucoup mieux.
Noral tu si gentiiiiiiiiil... Sylointe dis que je devrais te prendre comme Maître-des-Lames, quest-ce que tu en dis?
Je sens une main carresser mon front. Cette main est tellement fraîche que soudain je suis prise de frisson. * Lumière, ce qu'il fait froid!*
Elle est brûlante! Dans les brumes de mon esprit je parviens encore à entendre les paroles de Noral, mais qui se font désormais de plus en plus lointaine. Si ce guerisseur n'est pas la dans la minute je vieillerais à ce qu'il rentre à Tremalking à la nage!
[i] Encore une fois j'ai délaissé ma cabine pour celle de Sihaya, je sais que je devrais pas mais elle tenait absolument à se faire pardonner sa blague de toute à l'heure.
D'ailleurs mon Rayon de Soleil commencait tout juste à me montrer à quel point elle était désolée quand nous sommes soudain dérangés par des cris provenant de plus loin dans la coursive.
Je fais comme si j'entends pas, on ne sait jamais, des fois qu'il s'arrête, et que je puisse continuer à accorder mon pardon en toute quiétude comme il se doit.
Mais rien à faire, quelques instant plus tard nous sommes de nouveau déranger par le même hurleur.
Avec un soupir à fendre l'âme, je dépose un baiser dans le cou de Sihaya et je commence à me vêtir.
J'enfile en outre mon ceinturon auquel est fixé ma lourde épée.... sur le coup je l'ai vraiment mauvaise...
Je vois Sihaya s'habiller également... nouveau soupir...
Une fois habillé nous sortons dans la coursive voir ce que se passe.
Tu as entendu ? On demande le médecin de bord avec une certaine urgence. Tu devrais peut être aller voir. Tes talents de guérisseuse sont exceptionnels.
A peine entrée dans ma cabine, que déjà quelqu'un tambourine à ma porte. Dorilys peut être? Mais je reconnais la voix d'Elann, qui me presse de sortir. Heureusement que j'ai toujours mes simples sur moi!:
" Sais tu qui a fait demander de l'aide?"
Il me désigne alors une chambre, je me dirige alors vers cette dernière. Je frappe puis entre. Dorilys est étendue sur sa couchette, à demi inconsciente, je remarque alors que sa cuisse est blessée. Je me précipite au prés d'elle.
" Que s'est-il passé? (i]je m'approche de la plaie.[/i] Sa cuisse est infectée je lui touche le front La fièvre lui a fait perdre conscience visiblement. Elle n'était pas ainsi tout à l'heure. "
"Il me faut de l'eau chaude et froide.je me retourne vers le gamin Dis moi mon garço, ce poison, sais tu à base de quoi il est confectionné? Quelles plantes?"
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Va vers la porte et hurle pour qu'on lui apporte ce que demande Liliana.
Noral ne connaît peu ou prou Liliana, Dolirys lui en avait parlé une fois après qu'il l'ai trouvé en larme il y a quelques années.
Elle n'était pas rentré dans les détails, mais Noral en avait déduit qu'elle l'a considérait comme une petite soeur à laquelle elle tenait plus que tout.
Dorilys lui avait même dit qu'elle lui avait aposé sur la nuque la marque de son clan avec les nuances subtile qui faisait de celui-ci sn emblême personnel.
A sa connaissance cela n'avait jamais été fait, surtout que Liliana était une continentale. Mais Dorilys était une exception à bien des égards.
Maintenant que Dorilys était Maîtresse-des-Navires sa marque, donnait à la jeune femme un rang dans l'Atha'an Miere tel qu'elle arborer les médaillons d'une Maîtresse-des-Vagues.
En tout cas, l'affection de Dorilys pour cette jeune femme, suffisait amplement à Noral pour qu'il lui fasse une confiance aveugle.
Une mousse arriva enfin avec tous les articles demandés et déposa rapidement la bassine d'eau fumante et les serviettes propres a rpoximité du lit de Dorilys.
J'osculte la cuisse de Dorilys, le poison semble visiblement ne s'être pas encore trop propagé. nous avons de la chance Voyant des jarres d'eau arriver, je m'adresse à Noral:
" Trés bien tout en sortant les herbes. Il va falloir faire trés vite. Broyez ces feuilles puis laissez les infuser dans l'eau chaude durant quelques minutes. Faites apporter des linges propres ainsi qu'un couteau, ou une lame, mais avant plongez la dans l'eau bouillante. Auriez vous un alcool fort? je vais tenter de faire sortir le maximum de venin et cela sera douleureux."
J'attrape un drap et découpe un morceau, puis je fais un garot sur la jambe blessée.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Noral éxécute minutieusement les instructions de Liliana, en prennant sa propre dague, après avoir envoyer chercher une bouteille d'alccol.
Quelques instants après Noral à finit et on lui ramène une bouteille en terre cuite, probablement embarquée à bord en cachette et trouvé sous le lit d'un matelot.
Noral n'avait aucun doute sur le contenu qui devrait suffir à à rendre ivre la totalité de l'équipage.
Il tend la bouteille à Liliana bien que ne sachant pas ce qu'elle va en faire.
En tout cas il espère que ce n'est pas pour se donner du courage...
" Redressez la, Dorilys il faut que tu avales ça je lui administre la tisane . Tu dois tenir bon, ce n'est pas maintenant que je t'ai retrouvé que tu vas me filer entre les doigts de cette manière. me tournant vers Noral Faites lui boire un grand verre d'alcool. "
Je noue mes cheveux avec un cordon puis attrape l'arme laisser à mon attention.
Je passe ensuite la lame sous la boisson que Noral vient de me donner. Je me penche alors vers la plaie, elle est boursoufflée, une boule compacte s'est installée.
" Noral vous devriez la tenir, maintenez lui la jambe, il ne faut pas qu'elle bouge. Et toi jeune homme, éclaire moi avec la bougie afin que je vois mieu sa cuisse."
J'inspire profondement puis verse une grande quantité d'alcool sur la partie infectée, je commence à entailler délicatement la plaie. Dorilys tressaille, je m'arrête un instant puis reprends. D'un geste fort, j'appuie de part et d'autre de l'insision, un liquide noir mêlé de sang s'en extirpe.
"Passez moi un linge"
Je tamponne doucement la blessure, puis replonge la lame de part et d'autre, un peu plus profondement, seulement du sang en sort. J'attrape alors la bouteille d'alcool, verse à nouveau le liquide sur la plaie, puis avec les linges restant, je confectionne un bandage.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Seulement à demi consciente je vois approcher Liliana de moi. Je lui souris, si heureuse de ne plus avoir se terrible doute qui me tenaille depuis 12 ans.
Je souffre encore, mais la douleur est presque lointaine maintenant.
Dorilys il faut que tu boives je lui administre la tisane
J'essaye d'obéir mais ma gorge est si serrée que je n'y arrive pas du premier coup. Une bonne partie du contenu de la tasse finit par terre mais quelque gorgés arrivent tout de même à passer.
Il faut que tu tiennes bon, ce n'est pas maintenant que je t'ai retrouvé que tu vas me filer entre doigts de cette manière
* Mais que dit-elle? Bien sûr que nous serons toujours ensemble maintenant... je ne comprend pas. *
J'essaye de parler mais le terrible effort de rester éveillé est déjà assez dure en soi.
J'inspire profondement puis verse une grande quantité d'alcool sur la partie infectée, je commence à entailler délicatement la plaie. Dorilys tressaille, je m'arrête un instant puis reprends. D'un geste fort, j'appuie de part et d'autre de l'insision, un liquide noir mêlé de sang s'en extirpe.
La souffrance que j'avais presque oubliée est maintenant insuportable. J'essaye de me débattre, mais mes muscles sans forces font pâle figure comparé aux mains qui me maintiennent couchée.
Je retombe sur le lit épuisée
Je tamponne doucement la blessure, puis replonge la lame de part et d'autre, un peu plus profondement, seulement du sang en sort. J'attrape alors la bouteille d'alcool, verse à nouveau le liquide sur la plaie, puis avec les linges restant, je confectionne un bandage.
Cette fois-ci la douleur outrepasse mes limites et je hurle à m'en époumoner avant que je tombe dans une bien heureuse inconscience
" Il faut attendre à présent, il faut souhaiter que le poison ne se soit pas trop propagé dans son organisme. Pourriez vous m'apportez un récipient pour que je puisse lui préparez un grande quantité de tisane."
j'espère que ce poison est bien celui que je pense...
Je broie les herbes conscieusement, une personne revient avec une bouilloire, j'y verse l'eau encore frémissante et laisse infusez les simples.
Je m'installe aux coté de Dorilys, lui dépose un linge d'eau froide sur le front. Je prends sa main dans la mienne et attends avec angoise.
Liliana veille sur Dorilys et observe attentivement l'évolution de son état de santé.
L'inquiétude la ronge tout comme le venin ronge l'organisme de son amie retrouvée.
Elle craint de n'avoir fait que ralentir l'effet du poison. Dorilys est de constitution robuste et cela lui permettra peut-être de survivre mais en conservant de graves séquelles.
Elle a peut-être sauvé la vie de Dorilys mais à quel prix ? La jeune femme supportera-t-elle de survivre en étant diminuée physiquement ?
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je me sens pas très bien… mon corps est trempé de sueur et une douleur sourde dans la cuisse me lance énormément.
Parfois une main douce et fraîche vient me caresser le front et ôte le linge sec reposant sur ce dernier avant de le remplacer par un plus humide.
Je suis couché dans un lit, et ma jambe est posée au-dessus des couvertures. J’ai l’impression que quelque chose comprime ma cuisse ce qui avive un peu la douleur.
Je ne me souviens pas de m’être couché… en fait mon dernier souvenir remonte à notre retour à bord des rakeurs, mais après c’est le grand trou noir.
J’essaye d’ouvrir yeux, mais la clarté m’oblige à les refermer de suite, le tout accompagné d’un gémissement pathétique.
Je cligne furieusement des paupières pendant un bon moment pour accommoder ma vue à la luminosité ambiante, et quand je parviens enfin à les maintenir ouverts c’est pour m’apercevoir que je suis dans ma cabine sur mon propre lit.
Mise à part ma jambe bandée je suis entièrement recouverte par une épaisse couverture de laine et je commence à avoir chaud.
J’essaye de me contorsionner afin de dégager mon corps du lainage, mais encore une fois un gémissement plaintif sort de ma gorge. Mes muscles tout ankylosés me font mal à chaque mouvement.
Je sens qu’une main serre la mienne, je laisse doucement ma tête pivoter vers la droite et j’aperçois enfin ma main, emprisonné dans celles de Liliana.
Elle a des cernes sous les yeux ce qui m’indique qu’elle a veillé à mon chevet elle a l’air inquiète, mais un sourire qui se veut rassurant flotte sur ses lèvres.
Je lui souris à mon tour, heureuse de la voir là.
Avant de me laisser parler elle me force à boire de l’eau, un verre presque plein. Ca me fait du bien, ma gorge était tellement sèche qu’elle me faisait mal.
Ma voix est à présent enrouée et pas beaucoup plus forte qu’un murmure mais est tout de même audible pour quelqu’un d’assez proche.
La fièvre est tombée sous l'effet des tisanes de Liliana et, même si elle se sent excessivement faible, Dorilys retrouve progressivement toute sa clarté d'esprit.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je vois l’homme aux yeux jaunes entrer dans la cabine. Je le vois observer avec inquiétude le visage fatigué de MA Lili. Cette dernière tire le drap de mon lit afin de recouvrir ma jambe nue.
Je me dis tristement qu’elle ne doit pas se souvenir du temps qu’elle a passé à bord du Vogue-sur-le-Vent et de nos coutumes vestimentaires.
Mais peut-être ce n’est pas ma pudeur qu’elle souhaite préservée, mais plutôt que je n’attire par trop le regard du jeune homme. L’attitude protectrice de ce dernier pourrait bien collé avec cette dernière hypothèse…
Tu te souviens pas beaucoup de moi n’est-ce pas Lili ?
Elle me fait un petit non de la tête en même temps qu’une moue attristée
Ce n’est pas grave Lili, tu étais encore une petite fille à l’époque et cela fait si longtemps.
Je suis lasse et fatiguée et je me demande si j’aurais la force de faire le récit de notre rencontre avant de succomber aux appels insistants du sommeil, mais je m’y efforce.
Lili mérite bien ça.
Et je commence mon histoire de ma voix affaiblie à peine plus forte qu’un murmure.
A l’origine nous ne devions pas faire escale à Mayenne, seulement notre voilure fut endommagée par un violent grain et nous avions besoin de faire escale pour réparer.
Le soir du troisième jour après notre arrivée, je supervisais sur le pont les derniers travaux de réparations sur les voiles avant que le jour n’ait trop décliné, quand j’entendis des sons étranges.
J’ai du chercher pendant plusieurs minutes avant d’identifié la natures de ses sons et plus encore pour en déterminer l’origines.
Pour ce faire je du descendre à terre et remonter sur toute la longueur de mon navire pour te trouver assise à côté de la bitte d’amarrage.
Tu n’étais encore qu’une toute petite fille et tu versais toutes les larmes de ton corps. Je voyais bien que quelque chose de terrible t’étais arrivé, tes vêtements étaient déchirés et par endroits tâchés de sang mais mise à part quelques ecchymoses tu étais indemne.
D’ordinaire on ne s’occupe pas des affaires des continentaux, nous avons appris qu’il était mieux pour tout le monde que nous restions à l’écart.
Mais tu n’étais qu’une enfant terrorisée et désespérée et je ne pouvais pas te laissait là, toute seule avec ton chagrin.
Mon cœur décida pour moi et je me penchais pour te prendre pour la première fois dans mes bras. Tu eus un peu peur au début mais j’avais fais seulement quelques pas, que tu t’agrippais déjà à moi.
Je t’ai ramené à bord du Vogue-sur-le-Vent à la grande surprise de tous, y compris à celle de Sylointe, ma sœur de lait.
Mais ni l’équipage, ni ma sœur ne fit le moindre commentaire. Sylointe m’a dit plus tard que j’avais une expression si déterminée en t’amenant à ma cabine que personne n’avait oser ne serait-ce que chuchoter une question de peur de se voir envoyer aux sentines.
Tu pleurais encore quand nous sommes arrivés dans ma cabine et cela à durer plusieurs heures. Je t’ai consolé tout durant et tu as finis par t’endormir dans mes bras.
Le soir même une femme s’est présentée. Elle disait qu’elle avait perdue sa fille lors d’une bousculade dans une ruelle non loin et demandait si on ne l’avait pas vu.
Je vois que les yeux de Liliana se sont illuminés à la mention de cette femme.
Elle te décrivit avec beaucoup de précision, ton physique, tes vêtements et jusqu’à ton médaillon que tu portes encore aujourd’hui.
Je tends une main vers le pendentif de Liliana avant de lui caresser doucement la joue
Elle a même beaucoup insisté sur ce médaillon, disant que tu ne le quittais jamais. J’ai l’impression qu’il avait une grande importance ou une grande signification pour elle.
J’étais à deux doigts de lui dire que tu étais là, pour soulager son inquiétude maternelle.
C’était peut-être égoïste et injuste de ma part, mais intérieurement j’étais effondrée de devoir te rendre à elle.
Cependant, cette femme ne m’inspirait pas confiance. J’avais l’impression qu’elle jouait un rôle.
Son inquiétude se lisait littéralement sur son visage et ses mimiques étaient parfaites, mais ses yeux étaient si froids, si durs…
Aussi lui ais-je mentit, et dis que personne ne t’avais vus par ici.
Je vois Liliana réagir vivement à cette déclaration. * Elle doit croire que je l’ai enlevé à sa mère…*. Je continue mon récit avant qu’elle puisse dire quelque chose.
Seulement je ne du pas être très convaincante ou alors quelqu’un m’avait vu te recueillir, car cette même nuit deux hommes montèrent de mon rakeurs. Il tuèrent trois de mes marins et seraient de peu arriver jusqu’à ma cabine si un de mes hommes ne les avaient pas repérés et avaient donné l’alerte.
Ils blessèrent deux autres membres d’équipages avant de succomber à l’assaut et je regrette de ne pas avoir pu les interroger pour découvrir qui était leur commanditaire.
Nous étions en mer l’heure suivante, Mayenne était devenu dangereux pour nous.
Le lendemain matin suivant, j’ai constaté avec stupeur que tu semblais te rappeler que très peu de chose sur ta vie à Mayenne. C’était comme si ton esprit ne voulait pas dévoiler ton passé parce que quelque chose te terrifiait trop dans celui-ci.
La seule chose que je réussis à tirer de toi fut ton nom, mais je me suis dit que ce n’était pas plus mal.
Avec moi tu devais commencer une nouvelle vie avec moi.
Pendant quatre mois, tu vécu avec moi. Tu étais une fillette adorable, toujours souriante et l’équipage d’adopta aussitôt.
Tu appris rapidement à bien te comporter sur le rakeur et adopta nos coutumes à une vitesse stupéfiante.
Tu étais merveilleuse et j’étais fière de présenter à tous comme étant ma petite sœur.
Pour moi tu étais le plus beau des dons, mais je devais découvrir que tu possédais ton don propre.
En effet un soir tu m’annonças avec des mots qui n’étaient pas ceux d’un enfant, que je sacrifierais ma liberté pour le bien de mon peuple.
Je souris tendrement à Liliana
J’ai bel et bien sacrifié ma liberté lorsque j’ai accepté ma charge de Maîtresse-des-Navires quand à savoir si c’est pour le bien de mon peuple, seul le temps le dira.
Ce ne fus pas la seule de tes prophéties qui devaient se réaliser et mise à part celle qui m’a conduit à toi, se sont déjà vu exaucées.
C’est une de celles-ci qui me poussa à aller à Tear et à te confier à une guérisseuse locale.
Tu m’annonças en effet que le malheur frapperait le monde si de la terre tu étais trop longtemps séparé.
Oh que j’aurais aimé que jamais tu ne prononces ses paroles. J’ai longtemps hésité avant de t’accepter de me séparer de toi.
J’avais peu de continentaux et encore moins en qui j’aurais pu avoir confiance. La seule qui me vain à l’esprit fut cette guérisseuse de Tear, qui avait soigner ma mère lors de ces dernières heures de vie.
Mais avant de te confier à elle, j’ai décidé de t’imposer ce tatouage que tu portes dans ta nuque. C’est la marque de mon clan avec certains détails qui en font mon emblème personnel.
Je pensais que si jour ta route croisait des membres de mon peuple cette marque te conduirait directement à moi.
Même si je croyais en tes prophéties dure comme fer, j’ai toujours regretté de d’avoir suivie celle-là. Je n’ai jamais cessé de penser à toi, à ce que tu devais être en train de faire, à quoi tu devais ressembler maintenant
Des larmes roulent doucement sur mes joues et je me sens pas assez de force pour les essuyer.
Pourtant à travers mes larmes, un pâle sourire effleure mes lèvres.
Sihaya est de nouveau partie rejoindre Liliana au chevet de Dorilys. Mon Rayon de Soleil m'a affirmé qu'elle aimait beaucoup la Maîtresse-des-Navires, et même si elle ne la connaissait pas depuis plus de quelques jours elle l'a considérait un peu comme une grande soeur.
Quand à moi je trouve ça complètement idiot, mais je me garde bien de le dire en tout cas pas à proximité des oreille de mon cher coeur.
Ce matin, dans la cabine, elle m'avait presque sauté dessus pour avoir un câlin juste avant de d'essayer de m'étriper parce que je l'avais malencontreusement appelé encore une fois appelé Serenla, après cela elle était tombé en sanglot parce qu'elle trouvait horrible la façon dont elle me traitait avant d'éclater de rire parce que selon elle j'avais une tête à faire peur.
Le tout n'avait pas pris plus de dix minutes.
Aussi je décidais de laisser tomber pour Dorilys et au contraire même de l'encourager à passer plus de temps avec elle.
D'une part parce que ça l'éloigne pendant une bonne partie de la journée ce qui permet de ne pas être obligé de surveiller les doubles ou même triples que pourraient avoir mes paroles et qui pourrait être éventuellement mal interpréter par l'amour de ma vie.
Et d’autre part j’ai certaines affaires à traiter et je préférais qu’elle n’y fourre pas son joli petit nez.
Pendant que ces dames parlaient chiffons et autre dans la cabine de Dorilys, je me rend à la cabine de Noral.
Il est là, en compagnie d’un jeune garçon que j’ai aperçu le matin même de notre départ pour la bibliothèque. L'Atha'an Miere comme l’enfant semblait pour le moins inquiet.
Je décide d’aborder un sujet qui me tarabuste depuis quelques temps.
J’ai été envoyé au Cairhein avec l’acceptée Sihaya dans le plus secret pour vous rencontrer et amené jusqu’à mon AS.
Malgré le mystère qui entourait notre mission, nous avons été attaqué en chemin par une bande Trolloc que conduisaient deux demi-hommes.
Arrivé au Cairhein nous rencontrons Elann et damoiselle Liliana, cette dernière ayant un passé commun avec Dorilys din Dannaë.
Mais au retour de Bibliothèque celle-ci se fait empoisonné mais est secouru par Liliana qui comme par hasard étudier pendant de longues années les simples afin de devenir une grande guérisseuse.
Je regarde Noral dans les yeux
J’en déduis deux choses, premièrement il y a beaucoup trop de coïncidence dans tous ceci. On dirait presque que le dessein se tisse autour de l’un de nous à moins bien sûr que quelqu’un ai organisé tout ça…
Et deuxièmement, quelqu’un de puissant se cache derrière les attaques dont nous comme vous avons été les victimes.
Quelqu’un de l’âme corrompue a assez de pouvoir pour dépêcher des engeances de l’ombre et des assassins contre nous et par-dessus tout, qui ne souhaite en aucune façon voir L'Atha'an Miere et la Tour Blanche se rapprocher.
Il nous faut savoir qui est derrière tout ça
Le Roi devait se douter des difficultés que vous rencontreriez. Il connait bien ses adversaires et leur efficacité.
Il doit penser, qu'ici, la seule personne vers qui vous pourriez vous tourner est lui.
Il attend donc tranquillement que vous veniez lui réclamer son aide.
Il sera alors en position de force et pourra négocier avec vous.
Soudain, je regrette de ne pas avoir Messire Aekar à mes côtés... les cairhieniens avaient vraiment le dons pour tout rendre compliqué et ces intrigues me passent largement au dessus.
Cependant je crois qu'une idée me vient...
Nous voulons simplement obtenir de lui le nom de l'agent de l'ombre qui s'acharne sur nous alors que Galldrien le veut mort.
D'après ce que je sais des cairheiniens il est probable que celui-ci savait que nous avons au final le même intérêt il se dévrouillerais pour obtenir aure chose de nous.
Après tout dépend de ce qu'il va réclamer en échange de l'antidote.... s'il va trop loin il se pourrait que nous n'ayons pas d'autre choix que de la lui voler.
"Tu te souvient pas beaucoup de moi n’est-ce pas Lili ? "
Elle me fait un petit non de la tête en même temps qu’une moue attristée
Malheureusement non, seules quelques sensations me parviennent de ce passé inconnu, trop peu pour répondre à toutes les questions qui m'assaillent.
Dorilys lutte contre la fatigue avec une déterminantion extrême. Je décide de la laisser se reposer mais avant que je n'ai le temps de me lever, elle reprend son discours. Je bois alors chacun de ses murmures, suivant avidement le fil menant vers mon passé.
Je vois Liliana réagir vivement à cette déclaration. * Elle doit croire que je l’ai enlevé à sa mère…*. Je continue mon récit avant qu’elle puisse dire quelque chose.
Puis une cassure se produit en moi, à la mention de cette femme qu'elle a insité partir, tout mon être est débranlé, ce doux bien être de la retrouver puis la peur de la perdre laisse la place à une sensation de trahison.
Donne lui une chance de s'expliquer, ne la juge pas trop vite Elle poursuit alors son récit, mon visage restant figé en attente d'explication.
Il tuèrent trois de mes marins et seraient de peu arriver jusqu’à ma cabine si un de mes hommes ne les avaient pas repérés et avaient donné l’alerte.
Ils blessèrent deux autres membres d’équipages avant de succomber à l’assaut et je regrette de ne pas avoir pu les interroger pour découvrir qui était leur commanditaire
La mort me poursuit, ou que j'aille, je l'attire. Ma mère, l'équipage, même Dorilys. Je tourne ma tête un instant vers Elann.
Ce ne fus pas la seule de tes prophéties
Ce mot me heurte de plein fouet, j'avais presque réussi à l'oublier, à l'effacer.
Des larmes roulent doucement sur mes joues et je me sens pas assez de force pour les essuyer.
"Mais tu es là désormais"
Je m'approche doucement puis recueille avec mes doigts les larmes qui coulent sous ses yeux.
" Garde tes forces, tu as besoin de te reposer. C'est à moi de veiller sur toi à présent. Nous ne nous quitterons plus, je te le promets. Je dois aller rassurer Noral, il était mort d'inquiétude tu sais, même si les hommes ont besoin de ça de temps à autre, mieu vaut ne pas trop jouer avec leurs nerfs. "
Je m'approche d'Elann et lui murmure:
" Peux tu rester auprès d'elle, il faut que quelqu'un veille sur elle, on ne sait jamais. Si tu remarques quoique que soit d'anormal, préviens moi sur le champs. Si l'amie de Barberousse venait à présenter, pourras tu lui demandé de me rejoindre au plus vite, j'aimerai lui parler."
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Garde tes forces, tu as besoin de te reposer. C'est à moi de veiller sur toi à présent. Nous ne nous quitterons plus, je te le promets. Je dois aller rassurer Noral, il était mort d'inquiétude tu sais, même si les hommes ont besoin de ça de temps à autre, mieu vaut ne pas trop jouer avec leurs nerfs.
Sur ces paroles rassurante je plonge dans un sommeil paisible, un mince sourire persitant sur mes lèvres.
Dans la cabine de Noral
Noral
Ce e sera pas facile si nous devons arriver à cette solution. Le palais est bien gardé.
Noral s'aperçoit que cette nouvelle ne fait ni chaud ni froid à Barberousse.
Il admire la confiance que le lige à en lui-même
Cependant nous devrons quand même rencontrer le Roi et...
Après un coup donné à la porte de la cabine, celle-ci s'ouvre sur Lliliana
La mort me poursuit, ou que j'aille, je l'attire. Ma mère, l'équipage, même Dorilys. Je tourne ma tête un instant vers Elann.
Oh ce regard ! Je sens sa douleur, le poids des drames de son passé. J'aimerai pouvoir lui dire "ce n'est pas ta faute" ou "tu n'y pouvais rien", mais ces mots sonnent déjà creux à mes oreilles.
"Peux tu rester auprès d'elle, il faut que quelqu'un veille sur elle, on ne sait jamais. Si tu remarques quoique que soit d'anormal, préviens moi sur le champs. Si l'amie de Barberousse venait à présenter, pourras tu lui demandé de me rejoindre au plus vite, j'aimerai lui parler."
Bien sûr.
Je n'aurai peut être pas du laisser mon épée dans ma cabine ... enfin j'ai toujours ma dague sur moi, cette bonne vieille dague avec laquelle j'ai survécu dans la forêt si longtemps. Cette époque me paraît si lointaine, j'ai donc déjà fait tant de chemin aux côtés de Liliana ? Tu sais que tu peux compter sur moi.
Barberousse est déjà dans la pièce tant mieu . J'aperçois le garçon plus loin.
" Tout va bien, Noral, elle se repose et le plus dur est passé. Je souris . Je vois que ce jeune homme est toujours la, tu dois avoir faim mon garçon, je te remercie de ton aide pour, tout à l'heure, tu as su être à la hauteur. Noral, peut être, pourriez vous appeler un de vos hommes afin qu'il l'emmene aux cuisines? "
Noral ouvre la porte de sa cabine puis quelque seconde après revient avec un mouss, qui escorte le garçon dehors.
J'attends quelques instants que les bruits de pas s'éloignent:
" Trés bien, à présent que nous sommes seuls, j'aimerai vous parler de quelque chose. Dorilys devrait voir une Aes Sedai afin qu'elle vérifie que le poison n'est plus en elle, cela serait plus sur. Barberousse, tu pourras sans doute nous aider, le tout est de faire au plus vite. Je pense qu'il n'est pas nécessaire d'en parler à quiconque, moin de personne en saura mieu cela sera pour le moment. Dorilys doit être pour tous fatiguée, mais parfaitement remise. Je vous rassure Noral, tout ceci n'est qu'une mesure de sécurité, je ne jouerai jamais avec la vie de Dorilys."
Je sais qu'il y a deux ou trois AS dans la cité. Mais toutes les soeurs 'ont pas beaucoup de pratique dans l'art de guérir d'après ce que je sais.
Je réchéchis quelques instants avant de continuer. Je sais que Sihaya à des notions dans la matière... mais lui demandé cela et courir le risque quel échoue pour être un drame pour mon Rayon de Soleil.
Elle s'en voulait déjà assez de ne pas avoir réussit à me guérir tout de suite... mais maintenant qu'elle m'avait appris qu'elle aimait beaucoup Dorilys j'hésite vraiment à lui imposer cela.
Cependant...
Hmmm... Sihaya se destine à l'ajah jaune... peut-être que...
Je ne finis pas ma phrase et regarde Liliana, intérogateur
il se comporte comme un enfant fier de son nouveau jouet :
" Ecoute Dorilys est comme une soeur pour moi, mettrais tu dans les mains d'une novice quelqu'un qui compte plus que tout pour toi! Il ne s'agit de désir de bien faire mais de savoir faire, elle est inexpérimentée, et tu voudrais lui fournir un cobaye, Dorilys n'est pas un moyen de se faire la main, il est vrai que les Aes Sedai ont conception de l'utilité de la vie humaine trés parti ..."
Sihaya entre tandis que Liliana emporter par son instinct protecteur envers Dorilys débite son petit discour sur son manque de confiance envers mon Rayon de Soleil
Je vois différend jeux d'émotions passé sur le visage de ma bien aimée. D'abord la surprise, puis la déception et enfin la colère.
Je connais ma petite Sihaya, la crise qui s'annonce risque dêtre des plus bruyante.
Je m'apprête à ce qui va se passer, mais à ma grande surprise, je vois se lèvres tremblées. Elle étouffe un sanglot avant de sortir précipitament, en laissant la porte ouverte de sorte que je l'entend parfaitement sa course précipitée dans la coursive et même temps que ces pleurs.
Après le hurlement réclamant le médecin de bord et le départ de Liliana puis Téorel, en déambulant sur le pont, des rumeurs et suppositions de marins m'avaient appris que Dorilys n'allait vraiment pas bien. Ils lui semblent tous très attaché, pas comme si elle était une Reine fantoche ou tyrannique.
Inquiétée par l'état de la Maitresse-des-Navires, mes pas me dirigent vers sa cabine. Elle ne doit pas etre suffisament malade pour qu'une Guérision la vide trop de son énergie, et puis, comment puis-je apprendre si je ne m'entraine pas ? Et cela ne pourra que lui servir...
Je me glisse silencieusement dans la cabine, et les paroles de Liliana résonnent durement dans l'air confiné de la pièce. Surprise par son ton énérvé, je passe rapidement à la colère.
Ecoute Dorilys est comme une soeur pour moi, mettrais-tu dans les mains d'une novice quelqu'un qui compte plus que tout pour toi! Il ne s'agit de désir de bien faire mais de savoir faire, elle est inexpérimentée, et tu voudrais lui fournir un cobaye, Dorilys n'est pas un moyen de se faire la main, il est vrai que les Aes Sedai ont conception de l'utilité de la vie humaine trés parti ...
*Quoiiii ???? Elle me traite de NOVICE ? Ca ne va pas aller du tout si elle n'est meme pas capable de faire la distinction !! Inexpérimenté ? Certes comme toutes au départ on apprend pas par l'opération de la Lumière .... Mais je ne vais pas la tuer en tentant une Guérision Sang et Sacrées Cendres cela n'a rien de mortel la blessussure n'est pas trop forte du moins je pense est-elle stupide ou craint-elle comme d'autre les Aes Sedai ??
Les muscles de ma gorges se contractent comme je réprime une furieuse envie de l'invectiver. Mais postilloner partout en hurlant n'est pas ce qu'il y a de mieux pour la réputation de la Tour (). Une énorme boule se forme et remonte remonte... Je fonds en larmes et pars en claquant la porte. Comment peuvent-ils être tous aussi méchants ? Voulais juste aider un peu...
Reprenant mes esprits après avoir inondé mon lit, une colère froide me clarifie les idées. *Elle me le paiera. Et de toute facon, je guérirais cette femme, qu'elle le veuille ou non ! Ce n'est pas avec trois feuilles et deux bouts de gazon qu'elle va arriver à quelquechose de plus efficace, non mais.*
Une fois remise, je sors de ma cabine l'air je-suis-tout-à-fait-à-ma-place-et-d'abord-je-fais-ce-que-je-veux-alors-dégagez-de-mon-chemin. Les marins m'évitent de toute facon, ils n'aiment pas les Aes Sedai.
J'entre dans la cabine de Dorilys. Elle dort, tant mieux. Le poison a du beacoup la fatiguer. J'apercoit Elann, assis dans un coin. Il ne faut pas qu'il reste ici. En essyant de ressembler le plus possible à une froide Aes Sedai très capable, je lui mens éhontément. Pas bien, mais il faut ce qu'il faut.
Messire Elann ? Dame Liliana vous mande dans la cabine du Maître-des-Lames, Noral. Et ne vous inquiétez pas pour elle, je peux la proteger le temps que vous reveniez.
Et il refuse... Tant pis, je n'ai pas envie de le convaincre, les autres peuvent revenir à tout instant.
Bien, mais alors ne me genez pas quand je travaille, je ne voudrais pas vous inclure dans les flux.
Je ne sais pas si cela est possible, mais tenter de l'intimider un peu ne peut pas faire de mal.
Effectivement, il faut que je la Guérisse, vous voyez bien que, malgré les soins de Liliana, elle ne va pas bien. Laissez-moi faire.
Assisse à son chevet, je me laisse emplir par la Saidar. Je tisse les flux de Guérison.. Ils pénétrent dans son corps, suivent ce qui n'est pas normal. *Lumière sa blessure est beaucoup plus étendue que je ne le pensais ! Le poison est partout dans son organisme. Je ne peux pas arreter maintenant mais.. Ca va etre très dur*
Tremblante, le front couvert de sueurs, je continue tant bien que mal mon opération. Il va falloir faire ce que LuX m'avait dit d'éviter, prendre encore plus de Saidar ! Mes flux en sont renforcés, Dorilys s'arque dans son sommeil, retombe comme une chiffe molle.
Consternée, je tente de me lever vers elle. Un grand voile noir occulte ma vision, mais j'ai le temps de la voir se mettre en position foetale, le cousssin séré contre-elle, avec un petit gémissement de satisfaction.
*J'ai réussi.. Vous voyez..* Dernière pensée avant de sombrer dans l'inconscience.
" Et bien qui a-t-il? Ce que je t'ai dit, n'était aucunement destiné à ses oreilles, si elle avait frappé rien de tout cela ne saurait arrivé."
Je ne sors jamais de mes gons et pour une fois, il faut que ce soit en public
Je me tourne vers Noral:
"Excusez nous de ce lamentable spectacle, je vous rassure, la plupart des continentaux ne sont pas si ... si .. pitoyables. L'air marin a du nous monter à la tête. N'es-ce pas Barberousse?"
Une future Aes Sedai, si émotive, cela m'étonne, Lux n'est pourtant pas laxiste, loin s'en faut, cette jeune fille semble de plus, avoir fermement emprisonné le coeur de son lige, et malgré tout, elle le tolére, les laissant même partir tous deux en mission. La Tour doit bien occupée, cela est trés inquiétant.
Subitement, une idée s'impose à moi:
Elle a décidé de prouver qu'elle y arriverait seule, non elle ne le ferait pas!! Si c'est ce que je ferai sans doute moi même
Je me précipite hors de la cabine et me dirige vers la chambre de Dorilys.
Je retiens des mots cinglants à l'adresse de Liliana. Je proposais l'aide de Sihaya alors que ca me coûtait et elle repousse cette proposition en des termes des plus insultants pour mon aimée.
Le pire c'était que Sihaya avait tout entendus. Elle n'avait vraiment pas besoin de ça en ce moment. Avec ses sautes d'humeurs du moment elle allait être intenable pendant des jours et à frnachement parlé je ne sais pas vraiment comment je vais pouvoir gérer mon petit paquet de nerfs.
Ecoutes Liliana, que tu penses que Sihaya ne soit pas assez expérimentée je l'accepte, mais que tu l'humi...
Soudain Liliana se précipite vers la porte et sort de la cabine comme si elle avait le Ténébreux aux trousses.
J'échange un long regard interrogateur avec Noral qui semble lui non plus ne rien y comprendre.
Puis comme un seul homme, nous suivons la fuite éperdue de la jeune femme.
J'ouvre la porte et trouve Sihaya étendue sur le sol, son teint est plus pale que les draps, je pose ma main sur son front, une douce chaleur en émane, puis je lui tape les joues mais elle ne réagit pas.
Elle s'est saignée à blanc, son poux est faible. A son réveil, une bonne tisane de langue de mouton lui fera le plus grand bien, si ele se réveille.
Barberousse entre précipitament, avant qu'il n'est eu le temps d'émettre le moindre soin j'éléve la voix:
" Apportez moi une théière d'eau bouillante au plus vite."
Je prends le chale qui protégeait mes épaules pour lui glisser sous la nuque. Je réalise alors qu'Elann est dans la pièce:
" Je comprends que tu l'ai laissé faire, elle était décidé de toute manière, et les choses aurait pu mal tourné. Je lui tends deux morceaux de racine de plantplate ainsi qu'un mortier Peux tu réduire en poudre ceci s'il te plait."
" Je comprends que tu l'ai laissé faire, elle était décidé de toute manière, et les choses aurait pu mal tourné. Je lui tends deux morceaux de racine de plantplate ainsi qu'un mortier Peux tu réduire en poudre ceci s'il te plait."
Je suis désolé si il ne fallait pas, mais de toute façon, je n'aurai pas pu l'arrêter.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Le vent dans mes cheveux, l’écume sur ma peau, les senteurs marine dans les narines, autour de moi l’immensité de l’océan et sous mes pieds nus, le pont de mon rakeur, mon seul et unique foyer.
*Mon monde, mon univers…*
Mais quelque chose me perturbe. Il y a de l’agitation dans l’air, comme si une tempête se préparait.
Je hurle mes ordres aux matelots de réduire la voilure, en prévision des vents déchaînés dont la fureur risque sinon de briser les mats.
Mes ordres sont de suite suivit à la lettre, comme à l’accoutumée.
* Personne ne conteste mes ordres sauf parfois Noral quand je me montre trop téméraire, mais c’est bien comme ça. *
La mer est soudain déchaînée, le bateau est ballotté en tout sens par la forte houle. Pour la première fois depuis que je suis en âge de me tenir debout sur le pont, je n’arrive pas maintenir mon équilibre.
Je chute lourdement, mon souffle est coupé pendant plusieurs secondes. Je me relève en prenant appuie sur la barre.
Une nouvelle embardée manque de me faire chuter une nouvelle fois, mais cette fois-ci deux bras me retiennent par la taille. Je n’ai pas besoin de me retourner pour savoir qu’ils appartiennent à Noral.
Le navire a cessé ses soubresauts, mais il continu à m’étreindre. Je sens son corps plaqué contre le mien non plus dans le but de me soutenir, mais par désir.
Noral non… nous avions décidé de…
- Mais est-ce vraiment ce que tu désires ?
Oui… non… je ne sais plus…
Je sens ses lèvres sur ma nuque… je frissonne, je gémis de contentement… cela fait longtemps que je me suis plus sentit aussi bien.
Soudain je me rend compte que Lili se tient devant moi sur le pont. Ce n’est plus la petite Lili que j’avais recueillis il y a douze années, mais la jeune femme que je venais de retrouvé avec un tel plaisir à cairhein.
Elle portait le costume traditionnel de notre peuple, c’est-à-dire torse nu et la simple culotte aux nombreuses poches maintenue à la taille par une ceinture dorée. Son doux visage s’ornait de la chaîne honorifique qui pour l’instant ne supportait aucun médaillon et ses mains, des tatouages comme le voulait la coutume
Sur ses lèvres flotte un sourire gai.
La voir ainsi me paraît tout à fait naturel, j’approuve autant sa tenue que le reste bien que j’aimerais voir plus de médaillons accrochés à sa chaîne.
C'est à moi de veiller sur toi à présent. Nous ne nous quitterons plus, je te le promets.
Il me semble qu’elle m’a déjà dit ces mots et je comprends pas pourquoi elle les répète maintenant, mais l’important c’est la paix d’esprit qu’ils m’apportent.
Mais soudain elle fronce les sourcils comme si quelque chose la contrariait et l’inquiétait.
Elle parle à présent sur un ton pressant.
Apportez moi une théière d'eau bouillante au plus vite."
*Quoi…. ????*
Mais soudain d’autre voix me parviennent.
Je suis désolé si il ne fallait pas, mais de toute façon, je n'aurai pas pu l'arrêter
Voilà
Le rêve se dissipe… mes paupières s’entrouvrent et malgré ma vue floue je distingue Lili pencher au-dessus du corps inanimé et beaucoup trop pâle de Sihaya.
Un murmure à peine audible s’échappe de ma gorge dans un sanglot.
Non… Sihaya… non.
Mais à peine l’ai-je prononcée que la terrible fatigue me terrasse de nouveau.
Elann ayant terminé de moudre les racines (RP OFF: tu l'as fait hein! ) , je verse la poudre dans l'eau bouillante puis lève doucement la nuque de Sihaya et lui fait avaler la tisane. Elle réagit peu de temps à prés.
Je vois Sihaya remuer, tandis que Liliana lui fait ingurgiter une de ces potions.
Mais sitôt que la guerisseuse repose doucement sa tête sur l'etoffe, ma bien aimée replonge dans l'inconscience.
Va-t-elle aller mieux Liliana?
C'est la première fois que je vois la guérison opérer ainsi. La guérison fatigue toujours celle qui la pratique mais jamais à ce point là... et puis il y a son comportement bizarre ces derniers temps...
" Oui elle va aller mieu, elle a simplement un peu forcé sur la dose d'" héroisme borné ". Détend toi un peu, ou sinon ton engoisse va tous nous atteindre. Un lige stressé, c'est trés contagieux!"
Je m'approche de Dorilys, la fièvre est tombée mais elle est toujours insconciente.
C'est la première fois que je vois la guérison opérer ainsi. La guérison fatigue toujours celle qui la pratique mais jamais à ce point là... et puis il y a son comportement bizarre ces derniers temps...
" Tu sais, tu ne l'as connu qu'à la tour, ce lieu implique une certaine discipline et un comportement conforme aux exigences des soeurs. Ici, elle n'est pas contrainte à tout cela, peut-être es tu en train de découvrir la vraie Sihaya "
" Tu sais, tu ne l'as connu qu'à la tour, ce lieu implique une certaine discipline et un comportement conforme aux exigences des soeurs. Ici, elle n'est pas contrainte à tout cela, peut-être es tu en train de découvrir la vraie Sihaya "
Hein...? Ca la vraie Sihaya? Par la Lumière j'espère bien que non sinon je devrais marcher sur des oeufs le restant de ma vie!
Je ne crois pas Liliana. Nous avons déjà passé un certain temps ensemble Malgré moi je rougis quelque peu... et je crois bien la connaitre.
Elle est entêtée, dynamique, éxubérente, fantasque et elle possède le caractère d'un Trolloc avec une rage de dent.
C'est ma Serenla ça.
Je lui caresse tendrement le visage en lui écartant les mèche de cheveux rebelles de son visage
Mais depuis quelques temps elle passe du rire au larmes sans aucune raison... en passant par la colère .
Je ménage un petite pause.
Franchement je préférais que tu l'examine. Je sais que c'est idiot, le PU protège de toutes sortes de maladies... mais j'ai peur qu'elle ait tout de même quelque chose et ca me rassurais beaucoup...
" Tu peux m'apporter l'infusion que j'ai laissé dans la chambre, ainsi que des couvertures, et peut un petit quelque chose à manger pour elle et pour moi aussi "
Je sens que je suis soulevée, puis les bruits de l'exterieur me parviennent. *On sort du bateau ? Il faudrait peut etre que je me leve. Trop dur..*
On me repose, et Liliana fait partir Téorel. Lentement, j'ouvre les yeux, et je regarde le plus froidement possible la Guérisseuse. Mon effet doit être gaché par mes cheveux en bataille et mon teint hâve ()
Je m'assois comme je peux et lisse ma robe sur mes genoux.
Je ne pense pas avoir trop besoin de vos services, maintenant que je suis réveillée. Mais je vous remercie de toute façon, pour ce que vous pouvez avoir fait. Sur un ton légèrement hautain.
Ce n'est pas son regard d'enfant têtue qui vas m'effrayer loin de la.
" Vous pensez peut être, mais ce n'est pas mon avis. Je n'ai jamais laissé quelqu'un dans votre état, vous êtes incapables de vous tenir par vous même! De plus, la suffisance que vous affichez, ne fait que dévaloriser votre ordre, les Aes Sedai sont peu appréciées par certain, votre attitude ne fait que leur donner raison. Re connaitre que l'on a besoin d'aide n'est pas un défauts bien au contraire."
Un grognement de mécontentement m'échappe pendant que Liliana parle. *JE n'ai pas le choix, mais qu'elle m'agace... et vu son expression, cela doit être bien réciproque*
Ce n'est pas une question d'appartenir à leur ordre petite grimace involontaire mais tout simplement que je me suis toujours méfiée de ces soi-disants guérisseurs. Chez nous, ils n'étaient qu'un ramassis de tire-laine.
Mais puisque vous semblez si sûre de vous, et compétente, faites donc. Je ne suis pas si préssée.
Une crampe me broit les entrailles, je reste calme et me tient simplement le ventre. *Mais qu'est ce qui m'arrive encore ? Vraiment pas le moment !*
Je la vois faire une grimace de douleur et se tenir avec violence le ventre:
" Puis je regarder?"
Je m'approche, et tate doucement son abdomen. Rien ne semble anormal.
" Vous arrive-t-il d'avoir des vomissements?"
Je lui touche le front, pas de fièvre.
Des vomissements ? Non, jamais. Le Pouvoir Unique nous protege de la plupart des maladies vous savez.
D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi j'ai ces crampes, et ces sautes d'humeurs.. Je ne me controle pas. Petit sourire d'excuse.
Mais ce n'est surement pas important, un désagrement passager.
En souriant doucement : D'autres symptomes, qui mis à part les saignements ont tous disparus depuis que je canalise.
Toute cette situation me met sur les nerfs, d'où mes problèmes, vous ne croyez pas ?
Au moment où je replique à Liliana, je me rend compte que justement cela fait bien longtemps que je suis tranquille. La dernière fois remonte à.. Lumière ! Quasiment deux mois ! Je ravale mon air. Non ? Quand meme pas...
Voyant son visage, je constate qu'elle a compris (il était temps! )
" Oui, vous êtes enceinte. je m'approche et prends sa main dans la mienne. Voulez vous que j'appelle Barberousse ou que je vous laisse, si vous avez besoin d'en parler n'hésitez pas."
Sang et sacrées cendres.. Ce n'est vraiment pas le moment, je ne suis pas encore Aes Sedai... Cela va encore poser des problèmes.. Et Lux ! Rhaaa !
Vous êtes bien prévenante Mais ne le prévenez pas, je m'en chargerais. Je grimace, tant par anticipation des explications, que par dépit d'avoir été aussi vite flouée.
Elle nous a empéché de nous voir. Mais cela se comprend, le bien de la Tour passe avant tout. Partir de Tar Valon était une occasion en or...
Pour l'enfant, je ne sais pas. Je ne sais même pas si je compte le garder. J'évite le regard désaprobateur de Liliana, génée. Je ne savais pas que les AS pouvait avoir des enfants. Le Pouvoir Unique... Petit geste de la main, balayant mes anciennes croyances. Nous verrons bien ! Qu'est ce que je vais me prendre...
" Vous pourriez rester hors de la Tour le temps que l'enfant naisse, je suis persuadée que vous trouverez une quête ou un sujet d'étude pour demeurer éloigner."
Oui, vous n'avez pas tort. Mais je devrais encore rester 7, 8 mois éloignée de la Tour, et les Aes Sedai n'aiment pas que leurs Acceptée restent si longtemps dans la nature.
Je suis dans une impasse.
Je lui souris, l'air de dire, "mais je ferais face " (tatzdam) J'espere simplement que cela ne pénalisera pas Barberousse. Et cette fichue Krystel Sedai..
C'est une très bonne idée que vous avez eu là ! Et les Aes Sedai ferraient n'importe quoi pour avoir plus de renseignement surs les Athan'Miere.. S'ils canalisent.. Et si c'est le cas.. hum..
Sur ces paroles, Liliana sort de la cabine, et me laisse à mes réflexions
Les bras chargés d’un volumineux plateaux, sur lequel reposait toutes sortes de denrées non moins volumineuses dont s’échappaient des odeurs des plus alléchantes.
Je marmonne des choses peu flatteuses sur les femmes et leurs manies de m’envoyer faire leurs commissions.
Je me demande un moment comment je vais réussir à ouvrir la porte de la chambre avec les mains ainsi occupées quand Liliana sort de la cabine.
Elle me sourit d’un air mystérieux et s’empare d’un petit pain…
Tu t’en tirera pas si mal finalement
Puis elle me tapote la joue et s’en va dans coursive en direction de la cabine de Dorilys
J’ai une foule de question sur les lèvre mais pas le temps de les poser.
J’entre dans la pièce après avoir poussée la porte entrouverte d’un déhanché assez habile.
Sihaya est réveillée. Elle est assise sur son lit et le regard perdu dans le vague plongé dans ces réflexions.
Je pose le plateau sur une table près du lit et m’approche d’elle.
C'est sûrment dans ses cordes.. Avec ses herbes.
Tu es certain que.. Enfin je veux dire, ca ne te dérange pas que je prenne des mesures aussi radicales ?
Radicale? Mais enfin Sihaya, je sais que les talent de Liliana ne sont pas aussi efficace que la guerison dans beaucoup de cas, mais si ces herbes peuvent faire quelque chose pour toi, pour ta vie, il n'y a pas à hésité voyons.
Mais qu'est ce que tu racontes ? Ce n'est pas ma vie qui est en jeu, c'est seulement celle du bébé... Pour le bien de la Tour, cela vaut mieux, mais prendre cette décision me fait quand même de la peine.
Je lance de petites boulettes de mie contre la porte, soucieuse.
Pendant quelques instants j'essaye de me rappeler quel sont les effets de cette étrange maladie...
Puis soudain le vide formé entre mes deux oreilles commence doucement à se combler.
Enceinte... femme avec gros ventre... bébé... petit truc tout rose qui remue et qui hurle...
Par la Lumière!
Je lance un regard stupéfait à Sihaya tout en m'avachissant sur le lit.
Elle me fais un petit signe de tête pour acquiescer et semble aux aguets de la moindre de mes réactions.
* Si j'atttrape le salaud qui...*
A nouveau j'ai une révélation.
Les nuits passées ensemble... la chaleur de son corps contre le miens... *Sang et cendre!*
Tu... toi... euh nous... euh... bébé?
Mon esprt complètement chamboullé par tout me donne une capcité d'élocution des plus réduite.
Et ces quelques mots semblent être les derniers de mes moyens de communication.
Cependant Sihaya semble comprendre et à nouveau hoche la tête.
Maintenant j'ai toutes pièce du puzzle et si quelques secondes sont encore nécessaires pour que j'assimille l'information, elle m'apparaît au bout d'un certain laps de temps aussi clair que de l'eau de roche.
Je vais être PAPA!
Je ne réflichis aucunement aux implications que tout cela pourra avoir et pris d'une joie sans borne je réalise un bond pour me lever, attrapant à la volée Sihaya et la fait touner autour de moi, avant de la serrer trs fort dans mes bras.
Je vais être père ma Sihaya, père!
Mais bientôt je me souviens de certaine paroles de mon Rayon de Soleil et leur significations ne met plaît pas du tout.
Et tu pensais perdre cet enfant? Mais qu'est-ce qui t'a passé par la tête enfin?
Je pose un main sur son ventre
Cet enfant est le notre et je ne laisserais personne lui faire du mal! Il est hors de question que tu ne le mette pas au monde!
Etonnée mais ravie, je vois Téorel passer d'un état semi-gâteux, au futur Papa fier comme un pou et heureux. *Il ne m'en veut pas....*
Tu es certain ? Vraiment content ? Et euh.. On va avoir beaucoup de problèmes, tu sais, LuX ne va pas se réjouir de la nouvelle.. Il ne va pas avoir une enfance joyeuse et Krystel Sedai va encore faire des siennes et...
Le tout sur un ton précipité et d'une seule traite.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je suis déjà réveiller depuis un petit moment, mais je me sens encore trop fatiguée pour me lever.
Cependant malgré ma faiblesse je me sens bien, ma jambe ne m’élance plus.
Je serais bien resté au lit pendant deux heures, plongé dans cet état semi-endormie mais quelque chose me rappelait chaque fois à l’ordre.
Sihaya avait été transporté hors de la cabine inconsciente et cela m’inquiétait énormément. Pour une raison qui m’était inconnue, j’aimais bien cette jeune femme et qu’elle puisse souffrir, qui plus est pour venir à mon aide, me touchait beaucoup.
Je m’étire voluptueusement dans mon lit, telle un chat, avant d’ouvrir les yeux.
Noral et Elann sont là, je souris à mon Maître-des-Lames.
Je vais lui demander des nouvelles de Sihaya, quand soudain Liliana entre dans ma cabine, avec un étrange sourire accroché aux lèvres.
Je lui destine un sourire radieux.
Bonjour Lili
Dis moi comment va Sihaya ? Il m’a semblé qu’il s’est passé quelque chose…
Il est sûr de lui.. Tant mieux, il m'aidera, moi qui suis une vraie boule de doutes.
Ce qu'elle en dire ? Rien de bien beau, on peut en être certain. L'enfant ne peut pas non plus grandir à la Tour, et je ne sais pas combien de temps je resterais Acceptée.
Non, tout ceci est bien trop compliqué, et soudain.
Cette histoire va mal se finir, je le sens.
Ne t'inquiète pas Rayon de Soleil, j'ai mes parent dans les Marches pour acceuillir notre enfant si il le faut. Mais de toute facon notre mission ici n'est pas terminé et notre retour n'est pas encore programmé.
Ne t'en fais surtout pas... c'est mauvais pour le bébé.
Je l'entoure d'un bras protecteur
Tu devrais peut-être te reposer, ma chérie.... tu veux quelque chose à manger?
Quelque oreiller en plus dans ton lit seraient peut-être pas une mauvaise idée non?
Tes parents dans les Marches ? Pas préssée d'y aller, il doit y faire un froid...
Il est bien prévenant maintenant ! J'aurais peut-être du attendre encore un peu...
Je ne suis pas en sucre, tu sais, mais c'est gentil de t'occuper de moi. Ca promet... Et puis le bébé est encore tout petit la-dedans, il ne me fatigue pas encore trop ! Donc pour l'instant, tout va bien. Je l'embrasse sur la joue et me lève. Il ne faut pas que cela soit une gène pour la mission, et surtout, que personne ne l'apprenne. La Tour a des Yeux et des Oreilles partout.
Tu feras attention, tu me promets ?
Une fois qu'il m'a rassise, il sort de la cabine. Je me laisse tomber les bras en croix sur le lit.
*Olalala, il ne m'a pas écoutée, n'a même pas fait attention... Quelle catastrophe... Et en plus.. Déja qu'il était trop protecteur... Je vais passer 8 mois idylliques. Tant pis, il faudra mettre les choses au point.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je lui souris, malgré ma tristesse.
Je n'aurais jamais du l'abandonner, même avec cette prophétie
J'aurais voulu t'amener au large... l'air marin te ferais le plus grand bien.
Cependant je dois bientôt aller rencontrer des Aes Sedais de haut rangs... Barberousse m'a indiqué un endroit neutre pour ce faire... l'auberge du tonneau quelque chose...
" Pour tout de dire, je travaille la-bas, c'est mon ...chez moi, en quelque sorte. Mais tu comptes rencontrer les Aes Sedai? Elles ont facheuse tendance à vouloir tout comntroler, à manipuler leur monde, et à se mêler de problèmes qui ne les regardent pas forcement."
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je hoche la tête d'un air entendu, puis je fais la moue
Je le sais, seulement je n'ai guère le choix. L'heure du retour du Coramoor est proche et c'est mon rôle que de le trouver.
Or je sais seulement qu'il doit se trouver sur le continent, mais je ne connais rien à ce dernier.
Mon peuple vit depuis la Destruction du Monde dans un isolement quasi-total, ce qui à permis de nous préserver, mais les temps change et nous devons nous ouvrir au monde...
Les AS pourrons peut-être m'aider dans ma tâche.. en tout cas je l'espère.
" Elles t'aideront si cela leur rapporte quelque chose. Je voulais juste te prévenir, mesure tes mots en leur présence. En plus, tu es la première de not ...ton peuple qu'elle vont rencontrer et pas la moindre des représentantes. Tu seras harcelée de questions"
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
J'arriverais à lui faire dire notre Peuple un jour... et dire que si je l'avais gardé auprès de moi elle porterais la chaîne de commandement...
Elle ferait une admirable Maîtresse-des-Voiles!
Tu sais que tu es chez toi sur ces navires ma Lili. Tu es ma petite Lili, ma petite soeur adorée...
Dans tous les cas, merci de tes conseils ma Lili, je tâcherais de me montrer prudente. Je n'ai pas envie de leur dévoiler tout mon jeu avant qu'elles en aient fait de même.
Mais ta présennce à mes côtés pendant les entretiens pourrait beaucoup m'aider.
Un homme s'approche du grand navire Atha'an Miere et commence à interpeller les marins OHE vous la bas sur le bateau! Je crois bien que j'aurai quelque chose qui rique d'interesser votre chef...
D'un ton légèrement ironique pour masquer son apprehension Même de savoir qu'une "opération" à apparement menée à bien à vos dépends? et le nom de celui qui l'a commanditée? Mais si ça ne vous interresse pas je peux vous laisser deviner tous seuls...
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
L'équipage
Le premier guerrier va lui répondre quelque chose de désagréable mais osn compagnon l'arrête soudain.
Après une bonne minute passé à discuté, le guerrier peu aimable s'en va en maugréant.
Le passage vous est accordé sur ce navire. Mais si votre cadeau se révèle sans valeur il se pourrait bien que se soit vers une destination peu plaisante que nous vous conduirons.
Sur ceux, le garde fait un signe et quelques marins qui s'affairent autour de la passerelle pour la faire descendre sur le quai.
Bigre le premier bougre n'a pas vraiment l'air content de me voir monter...j'espère qu'il ne sera pas source de problèmes...
votre cadeau
un cadeau ? quel cadeau? j'ai jamais parlé de cadeau moi...tant pis je monte, on verra bien... Heuuu escusez-moi si je vous offense, je ne connais pas du tout vos coutumes mais je n'ai absolument l'intention de vous offrir cette information gratuitement...en fait j'ai meme une ou deux idées de contreparties...renseignement contre renseignement...mais je suppose que je devrais voir ca avec votre " Maître des Lames"
Oula c'est qu'il bouge ce navire...j'ai pas l'habitude d'être sur l'eau...j'espère qu'il est suffisement solide
Le Maître-des-Lames observe pendant quelques instants le nouveau venu
Mal à l'aise je me demande:
Mais quoi? J'ai un morceau de patate là ou quoi(*)? Beuh il bouge encore, mais pourquoi ils ont pas un bateau plus stable? J'viens de la campagne moi, la terre ferme ne bouge vraiment pas autant!
Au bout d'une petite éternité, et alors que j'allais me présenter...
Je suis Noral Din Baschi Maître-des-Lames de l'Atha'an Miere. On me dit que vous avez des informations à me transmettre?
En effet, heu Mon Seigneur, j'ai appris qu'un noble de ce pays, le Seigneur Thenévan, en avait après vous et votre peuple...et qu'il avait déjà réussi une partie de son plan. Je pense qu'il vous serais profitable aussi d'apprendre qu'il vous fait surveiller...
bon je vais pas tout lui dire gratuitement non plus...serais p'tete temps de parler de la reciproque non? Mais bien entendu tous ces "cadeaux" auront un coût pourvu que ca soit de ce sens la qu'il parlait le soldat tout a l'heure..., des plus minimes je vous l'assure...
Caldazar pose alors la main sur son carquois, plus pour l'empecher de trembler que pour menacer quiconque...
HRP : * reference reference...le grand jeu: trouver cette reference...le gagnant gagne le droit de rejouer!
Décidément, je dois vraiment avoir quelque chose sur le nez...Ou peut-être veut-il jouer au plus patient avec moi...Il a intérêt à avoir du temps à perdre dans ce cas...
Si votre cadeau est à la hauteur, vous recevrez ce que vous voulez, sinon il se pourrait que vous regrettiez d'avoir demandé le passage
Comment il sait que je vais lui "demander le passage"??? J'ai encore rien dis a ce sujet pourtant...bon on va tacher de garder un air pas trop étonné…
Quel est donc le cadeau que vous demandez en échange de celui que vous voulez nous offrir?
Pour que vous compreniez le pourquoi de ce que je vous demande, il me faudra vous raconter ma vie depuis ces quelques derniers mois...mais je vais vous les résumer...Si vous le voulez bien?
devant le mouvement de la tête du Maître-des-Lames, qui décidément préfère regarder mon pif que de faire la discussion à ses hôtes, je commence mon histoire...:
Lorsque j'étais en Illian pour prêter le Serment des Chasseurs sous le nom de Caldazar, il m'a été conseillé de ne négliger aucune piste pouvant me mener au Cor de Valere. C'est pourquoi votre présence en Caihrien ne pouvait que m'intriguer. C'est donc tout naturellement que j'ai caressé l'idée de monter a bord...le Peuple de la Mer en pleine terre voila qui est suffisamment rare pour me mener jusqu'au Cor, et peut-être même me faire entrer dans les légendes... çà, ça serait bien tiens! Je suis resté hésitant pas mal de temps…Mais lorsque j'ai vu que vous laissiez monter a bord deux femmes, apparemment normales, et deux hommes, dont un avec un costume de noble et une cape qui fait mal aux yeux et l'autre avec les yeux jaunes, je suis allé noyer mon hésitation dans un grand bol de jus d’ananas dur à trouver l'ananas d'ailleurs, ils ont de l'alcool à gogo mais les fruits, çà ils connaissent pas . C’est alors que j’ai pu entendre parler deux sous-fifres d'une opération menée à bien pour le compte du Seigneur Thenévan je crois bien l'avoir déjà dit ce nom...mais bon, continuons.... Comme je faisait mine d'être hors de portée de leur discussion, j'ai eu loisir de pouvoir satisfaire ma curiosité lorsqu'un de leur comparse est venu leur annoncer qu'il n'y avait "aucun mouvement chez les fous sur leurs bateaux" tiens, il réagis… , je m'excuse Seigneur, ce sont ses propres mots… La, bêtement, j'ai bougé, ce qui a malheureusement attiré leur attention sur moi et du coup ils ont changé de table…
Ya pas à dire, parler debout sur un bateau qui bouge, même un peu, c'est pas facile…
Lorgnant du coté d'un siège : Je peux m'asseoir avant de continuer?
Tout au long de son monologue, Caldazar, découvrant la vie à bord, a tenté de garder son équilibre…mais à contre temps du navire, ce qui n'aide pas vraiment pour ce faire. Il a fini les pieds écartés, bien plantés, les mains presque crispées chacune sur ce qu'elle arrive a tenir, à savoir la gauche un pommeau d'épée et la droite un carquois. Il a aussi regardé Noral dans les yeux, comme essayant de deviner comment s'y prendre avec quelqu'un de sans doute noble, et peut être même un Roi…
Contente de sortir de l'atmosphère renfermée de ma cabine, je me dirige d'un pas rapide le long des coursives vers Dorilys.
Le navire est toujours aussi magnifique. Près du bord, des marins parlent avec un homme sur le quai. Je continue mon chemin sans leur prêter trop d'attention.
Il vaudrait peut-etre mieux éviter de rentrer à l'improviste, au milieu d'un conversation. M'accoudant au bastinguage, je donne l'impression d'admirer la ville.
Le Pouvoir m'envahit, exercice tellement aisé maintenant.. Un rien de concentration.. La cabine de Dorilys... Oups non, ce n'est pas ici, désolée Madame, Monsieur *Décidemment, ce truc a quelques inconvenients * Je visualise l'interieur, les meubles, la décoration... Un sourire de contentement s'épanouit sur mes lèvres.
Liliana est dans la pièce... Le Coramoor ? Rencontrer les Aes Sedai ?
Je passe aux cuisines et commande les plats préférés de la futur mère de mon enfant.
Je prend ensuite une quantité atrosnomique de coussins pour que Sihaya soit confortablement installé dans le lit qu'elle ne risque guère de quitter durant les prochains moi.
Les membres de l'équipage me regarde bizarrement sur mon passage. Une des conséquance de mon visage souriant rayonnant de fierté.
J'arrive dans la chambre et pose la tonne de coussin sur le lit, je commence à les disposer avant de m'apercevoir qu'il manque quelque chose dans la pièce.
Je cherche pendant quelques instants ce que ca peut bien être avant de comprendre qu'il s'agit de Sihaya.
Une infinité d'hypothèse sur la raison de cette absence me vienne tout de suite à l'esprit. Mais la plus plausible est très certainement le caractère de cochon et l'obstination de ma Serenla.
Coude au corp je file à travers tout le navire à la recherche de ma Sihaya.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Liliana
" Pour tout de dire, je travaille la-bas, c'est mon ...chez moi, en quelque sorte. Mais tu comptes rencontrer les Aes Sedai? Elles ont facheuse tendance à vouloir tout comntroler, à manipuler leur monde, et à se mêler de problèmes qui ne les regardent pas forcement."
Dorilys
Je hoche la tête d'un air entendu, puis je fais la moue
Je le sais, seulement je n'ai guère le choix. L'heure du retour du Coramoor est proche et c'est mon rôle que de le trouver.
Or je sais seulement qu'il doit se trouver sur le continent, mais je ne connais rien à ce dernier.
Mon peuple vit depuis la Destruction du Monde dans un isolement quasi-total, ce qui à permis de nous préserver, mais les temps change et nous devons nous ouvrir au monde...
Les AS pourrons peut-être m'aider dans ma tâche.. en tout cas je l'espère.
Je lui parle alors de la prophétie et de ce qu'elle implique. Le Dragon des continentaux et le Cooramor ne serait selon elle qu'une seule et même personne.
Une personne avec un pouvoir terrible...
Lili ne semble pas vraiment surprise par ces révélations et dévoile qu'elle est elle-même à l'origine des deux autres prophéties que j'ai déjà lu.
Elle semble d'un coup si malheureuse que mon coeur se serre, mais rapidement, avant que je n'ai pu esquissez un geste pour la réconforter elle reprend le dessus.
Mais je sais que quelque chose la tracasse, elle a gardé les mêmes tiques que dans son enfance.
Après un certain temps de silence je lui somme de me dire ce qui ne va pas, mais il me faut encore une longue demi heure de cajoleries et de persuasions avant qu'elle me le révèle enfin.
Sihaya attend un enfant de Barberousse.Je suis surprise et heureuse pour la jeune femme. Je prend cela au début comme une très bonne nouvelle, mais Liliana m'esplique que si en temps ordinaire l'enfantement un évènement qui se fête dans la joie et la bonne humeur, celui de Sihaya risque de poser beaucoup de problème.
Le fait que Barberousse soit le Lige de Lux Sedai, la Maîtresse des Novices n'arrange rien, au contraire
J'apprend pas mal de chose sur les coutumes de continentaux et sur celles de la Tour en particulier. Si certaines sont assez semblable à celles qui se pratriquent au sein de l'Athaa'an Miere, d'autre sont totalement absurde.
Une en particulier me fait presuqe sauter plafond quand Liliana me l'explique.
En effet elle m'apprend ce qui attend Sihaya quand ses "soeurs" connaîtrons sont état.
Je ne sais pas très bien pourquoi je mettais pris d'affection pour la jeune acceptée, comme je l'avais fait des années plus tôt pour Liliana enfant, mais déjà je savais qu'il était hors de question que je "livre" Sihaya à la Tour...
Aussi après un discour outrée par de telles manière de faire, ponctué de quelque jurons savament tournés j'annonce:
De toute façon, les AS ne pourront pas lui faire le moindre mal, puisqu'elles ne montrons pas la main sur elle!
Lili me lance un regard interrogateur
Je vais la garder auprès de moi, jusqu'à ce que le bébé naisse au moins. Elle pourra même rester plus longtemps si elle désire.
Je commence déjà à échaffauder un plan pour permettre tout cela sans pour autant me mettre la Tour à dos alors que nous n'avons toujours pas liés nos premiers contacts diplomatiques.
Après un vigoureux "Entrez", je rentre et ferme sans bruit la porte derrière moi.
Un leger hochement de tête...
Dorilys, Liliana...
Je ne vous dérange pas en plein conseil de guerre, j'espère Petit trait d'humour pour détendre l'atmosphère... Les deux femmes ont l'air tendues.
Comment amener sans y toucher l'idée d'un ambassadeur de la Tour Blanche qui reste avec les Atha'an Miere ? Dorilys est parfaitement d'accord, mais je ne veux pas qu'elles puissent penser que je les ai espionnées.
Etes-vous rétablie, Dorilys ? Petit regard en coin vers Liliana. Très neutre, très Aes Sedai [small](mais si j'en suis capable!)[/small]
Des rumeurs abracadabrantes courrent à travers l'équipage, et sûrement en ville, vu l'esprit de ces gens... Il serait bien d'y mettre fin.
Mais vous comptiez m'entretenir de la rencontre avec des membres plus influents de la Tour Blanche ?
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Sihaya entre dans la pièce.
Etes-vous rétablie, Dorilys ?
Oui et je crois que c'est grâce à vous deux, n'est-ce pas. Mais tu n'aurais certes pas du prendre tant de risques Sihaya.
Mais vous comptiez m'entretenir de la rencontre avec des membres plus influents de la Tour Blanche ?
Je me demande un instant comment elle peut savoir cela alors que je viens tout juste d'aborder le sujet avec Lili... aurait-elle certain pouvoir spéciaux?
Je la regarde d'un air soupsonneux avant de reprendre
C'est exact, j'ai décidé d'accepter l'invitation que ma fait la Tour via Barberousse pour rencontrer vos dirigeantes.
Ces dernières m'ont proposé de me rencontrer dans un endroit neutre, appelé l'auberge de je ne sais plus quoi. Il nous faudra encore nous enfoncez d'avatage dans les terres, ce qui ne me plait pas beaucoup, j'ai déjà la mélancolie de l'Océan, cependant nous pourrons nous y rendre en remontant le fleuve.
CEpendant ce n'est pas pour cela que je voulais m'entretenir avec toi.
Je lui lance à nouveau un regard soupsonneux
Quand nous irons à cette rencontre la mission que tes supérieures t'ont assigné prendra fin et il serait logique que tu rentre à la Tour.
Seulement je me refuse à te laisser partir.
a ces mots elle ne semble guère éprouvé de surprise... cette fois-ci je lui lance un regard franchement rébrobateur. Ecouter aux portes est vraiment très mal élevé.
Elle devient d'un jolis rose mais n'avoue rien, aussi je décide de continuer comme je l'avais prévu, comme je savais pas qu'elle savait que je savais qu'elle savait .
Je connais peu les coutumes des continentaux, encore moins bien à vrais dire que la plupart de mon peuple et j'aurais besoin de quelqu'un comme toi auprès de moi pendant les négociations qui auront lieu pour m'expliquer certaines choses.
Mais ce n'est pas tout car j'aurais très certainement besoin de toi également après cette entrevue et surement pendant plusieur mois, sinon plus. Car je veux apprendre les us et coutumes de tes semblables.
En outre je pense que j'aurais besoin de toi pour une autre raison. Une émissaire de la Tour contament auprès de moi pourrais être un atout pour les futurs lien qui uniront mon peuple à la Tour Blanche.
Comme je n'ai guère confiance dans les personnes que je ne connais pas, j'insterais pour que tu occupes se poste et je refuserais toute autre personne.
Je compte envoyer une femme de mon peuple à la Tour Blanche afin qu'elle assume les même fonction que toi tu occupera auprès de moi.
Je la regarde avec instance, dans le blancs des yeux.
Qu'on se comprenne bien je ne laisse pas le choix, ni à toi ni à tes supérieures. Cela sera une de mes conditions de départ pour la collaboration de l'Atha'an Miere avec la Tour Blanche.
Une condition non négociable.
Je me permet un petit sourire
Bien sûr il y a une autre raison à tout cela... mais nous n'en parlerons que quand tu te sentira prêe à le faire...
Et bien au moins comme cela, tout est dit... Restant de marbre devant ses regards soupconneux, j'acquiece à ses diverses propositions.
Oui, il est normal que vous les rencontriez... Rien ne pourra se faire sans leur accord, et les voyages incessant sont pénibles. Et je ne suis pas une satanée messagère.
A l'Auberge du tonneau Désincarné, je suppose ? C'est un lieu idéal. Et leur jus de kiwi... un régal...
Je continue sur la lancée, sans paraitre surprise, une Aes Sedai n'est jamais prise au dépourvu, voyons... Je pensais bien sûr vous accompagner, vous aurez besoin de conseils pour paraitre au mieux dans les Terres.
Bien, les Aes Sedai retourneront surment la situation comme si elles acceptaient gracieusement de m'envoyer avec Dorilys. Autant qu'elle se fasse vite à cette idée.
Tout est parfait... Vraiment le plan idéal.
Dorilys se voit gratifier d'un sourire de contentement ()
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Oui, il est normal que vous les rencontriez... Rien ne pourra se faire sans leur accord, et les voyages incessant sont pénibles
Voyages incessants? Oh non certainement pas! J'ai mes propres messagers pour ce genre de chose. Ils ne sauront pas ravis, mais quand j'ordonne on obéit!
Je pensais bien sûr vous accompagner, vous aurez besoin de conseils pour paraitre au mieux dans les Terres.
Alors tout va bien.
Dorilys se voit gratifier d'un sourire de contentement
Je lui souris à mon tour, et ajoute un clin d'oeil complice.
Il faudra que tu te ménages ces prochains temps tu sais... avec tout "ce que tu devras accomplir"
Et bien pour l'instant, je suis en pleine forme ! Dans quelques temps je ne dis pas, mais je ne suis pas et je n'ai jamais été une petite fille qu'on dorlote Si Téorel connaissait certains aspects de mon enfance, il hurlerait Mais ce passé m'est bien utile maintenant.
Mais comptez vous partir bientôt ? Il faudrait prévenir au plus vite la Tour.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Dans quelques temps je ne dis pas, mais je ne suis pas et je n'ai jamais été une petite fille qu'on dorlote
Certes non, mais vous serez bientôt l'objet de toutes les attentions sur ce navire que cela vous plaise ou non, alors autant le prendre avec le sourire.
Mais comptez vous partir bientôt ? Il faudrait prévenir au plus vite la Tour.
Le départ est prévu pour bientôt. Je crois que Noral à encore une ou deux petites choses à régler avant cela. Dès qu'il aura finit nous partirons.
J'enverrais un messager à la Tour quand nous saurons arrivé à cette auberge. Autant s'habituer au terrain avant qu'elles n'arrivent.
Je reste songeuse un moment avant de prendre une décision que je retardais depuis un bon moment.
Je m'emparre de la clochette qui repose sur ma table de chevet. Noral l'avait fait placer là quand il eu apprit que mon état de faiblesse et Lili m'empêcheraient de quitter le lit avant quelque jour.
Je trouvais ce système bien commode en tout cas , même si par moment j'aurais préféré pouvoir me lever.
Au quart de seconde un homme d'équipage rentre, près à faire mes quatres volontés.
Dîtes à Sylointe de m'envoyer sa protégée... euh comment déjà?... Isa... Iseada il me semble. Je voudrais lui parler dans les plus bref délais.
Regard interrogateur de Sihaya
C'est elle que j'ai décidé d'envoyer à la Tour comme émissaire. C'est dur d'envoyer cette pauvrette à la Tour, bien loin de l'Océan, mais nous devons tous faire ce que nous avons à faire.
Après avoir recherché dans maintes parties du navire des traces de la belle, je me rend compte qu’elle ne peut-être qu’à un seul endroit.
Je file à la cabine de Dorilys. Je croise justement un marin qui en ressort l’air empressé.
Je toque une fois à la porte avant d’entrer. Ma petite chose toute fragile, avec en son sein une chose encore plus petite en encore plus fragile, est là, comme de bien entendue debout.
Par la Lumière Sihaya ! Mais qu’est-ce que tu fais hors de ton lit ? Tu vas me faire le plaisir de rentrer dare-dare dans ta cabine pour te reposer.
Je m’apprête à la ramener de suite moi-même, mais Dorilys intervient.
Barberousse, j’aimerais que Sihaya reste encore un peu.
Je lance un regard interrogateur à Liliana… après tout elle est guérisseuse et doit bien savoir si c’est raisonnable ou non. Elle fait disparaître le sourire amusée qu’elle arborait jusque là pour prendre une expression sérieuse avant de hocher dans l’affirmative la tête après quelques instant de réflexions.
J’aurais préféré qu’elle l’envoie au lit… mais bon.
Très bien. Mais Sihaya tu va au moins t’asseoir sur un de ces fauteuil. Je ne veux pas que tu restes debout trop longtemps.
Vous m'avez toujours pas dit ce que vous vous vouliez en échange de cette information...
J'y arrivais, je vous rassure......En effet, l'Atha'an Miere en Cairhien, ce qui est quand même loin de toute mer, qui accueille à bord un noble étranger, un étrange homme aux yeux jaunes, et un des plus puissants nobles du pays qui empoisonne l'un des votre...tout ça ne peut que me mener jusqu'au Cor, vous avouerez que l'on peut difficilement rêver d'une plus belle piste non? fronce les sourcils d'un air penseur Mais ne le saviez-vous pas déjà quand vous aviez parlé de "demander le passage"?
Il me tarde de voir l'envoyée à la Tour, il faut qu'elle soit assez solide pour tenir, face aux Aes Sedai.
Des bruits de pas résonnent à l'exterieur tandis que le marin s'exécute. La porte fermée s'ouvre de nouveau sur.. Téorel, qui à l'air tout étonné, ébahi, affairé et.. emplumé. Une vrai poule () Et bien sûr, la sentence ne tarde pas :
Par la Lumière Sihaya ! Mais qu’est-ce que tu fais hors de ton lit ? Tu vas me faire le plaisir de rentrer dare-dare dans ta cabine pour te reposer.
Il recommence. Ne veut vraiment pas comprendre qu'une femme n'est pas malade quand son ventre est encore totalement plat ! Et heureusement que Dorilys calme ses ardeurs, je ne leur offrirai pas une scène de ménage ici. Quoi ? Il veut que je m'assoie ? Mais pourquoi ??? Sang et Cendres, s'il continue longtemps comme ca, je vais m'enerver !
Bien sur, mais je ne savais pas que mon état de santé influe sur mes plantes de pieds Pas de ton ni d'expression ironique, je ne veux pas trop le blesser non plus... ni qu'être debout fatigue tellement.
M'asseyant, je lisse pensivement les plis de ma robe. Nous devons tous faire ce que nous avons à faire. Même Liliana ne sourit plus, tout le monde se tait. [small][small]Même Elann, ce grand bavard ![/small][/small] Tout se met en place. Même cet éloignement fortuit de la Tour Blanche.
Et bien, êtes vous sûre que cette... Ieseada ? Sera à la hauteur de la tâche ?
Et quelle sera mon rôle auprès de vous ? Il ne faudrait pas que votre peuple pense que ma présence vous ait été imposée.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
je profite d'un moment de répit pour me promener sur le pont. Pour une fois on ne m'a pas donné de récurage de pont! J'ai beau avoir l'habitude de frotter, mes mains sont toutes fripées...Bah, il y a longtemps que j'ai renoncé à les avoir douces. Avant ma mère avait un truc pour ça mais je n'ai plus vraiment le temps depuis que je suis sous les ordres de Sylointe. Elle prend bien soin de moi mais parfois je suis tellement fatiguée que j'ai du mal à regagner ma cabine.
N'ayant rien de mieux à faire, je m'accoude sur le bord et je regarde la grande ville de Cairhien avec ses coupoles brillant au soleil. Derrière moi, j'entends des éclats de voix en provenance de la cabine de la Maitresse-des-Navires. Je dois tenir cela de ma mère; j'ai comme le sentiment que cette discussion me concerne. Absurde! mais mon instinct m'a rarement trompée...
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Bon, me voila en vue du fameux navire. Sourtout, pas d'emportement. Mon patron n'as pas apprécié ce trait de caractère lorsque je l'ai exprimé sur un émissaire blanc manteau. Ne prenons pas de chance, cette fois.
Ohé! Je voudrais parler a votre chef!
Bon, maintenant, il ne me reste qu'a attendre le semblant de réponse qui me viendra probablement d'un des membres de l'équipage.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral/Cabine de Noral
"Demander le passage" est une expression, rien d'autre.
Ainsi vous souhaitez nous accompagner où que l'on aille? pour retrouver le cor ou pour espionner?
Il fronce les sourcils
Mais cela n'a pas d'importance, l'informations que vous m'avez donnez est de valeur suffisante pour le passage.
Je vous ferais peut-être bientôt rencontrer la personne qui dirige notre peuple mais en attendant je vous conseille de ne pas trop vous ballader dans les coursives... pas vant que l'équipage ne se soit habitué à vous.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Sylointe/ Pont
Sylointe arrive sur le pont, marchant pieds nus elle ne fait aucun bruit et quand elle arrive à la hauteur d'Iseada, comme toujours en train de rêvasser , celle-ci sursaute.
Que fais tu là Iseada? N'aurais-tu pas quelque chose de plus intelligent et utile à faire que rêvasser de la sorte?
Elle voit les yeux de son apprentie s'illuminer , prémice à une insolence, cependant la jeune fille garde la bouche close.
Nous arriverons finalement peut-être à faire de toi une pourvoyeuse-de-vent acceptable
Sylonte retourne son apprentie, pour que celle-ci lui fasse face. Puis la détaille de la tête au pieds.
Elle soupir en voyant la tenue quelque peu débrailler de la jeune fille. Cette dernière n'a pas l'habitude de porter quelque chose au dessus de la ceinture et elle a mis n'importement sa chemise.
Sylointe l'ajuste à l'aide geste rapide et une fois terminé épouste le tout.
Iseada est stupéfaite et le regarde avec des yeux gros comme des soucoupes.
Nouveau soupir.
Bon ca devra aller... de toute façon nous n'avons plus le temps de d'aller à la cabine pour te changer.
Me regarde pas avec ces yeux, on dirant une mouette ayant avalé un oursin.
Et puis tiens toi droite. Nous allons voir ma soeur de lait.
Je ne sais pourquoi elle le veut, et pourquoi elle s'interesse à toi, mais montre toi digne de la confiance que j'ai placé en toi.
Maintenant viens.
Tenant le jeune fille par les épaules elle traverse toute une partie du rakeur avant d'arriver enfin à la cabine de Dorilys.
Sylointe entre avant de faire un signe imprérieux à son apprentie, visiblement un peu effrayée. Mais celle-ci finit par obtempérer et entre à son tour.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Dorilys/Cabine de Dorilys
Et bien, êtes vous sûre que cette... Ieseada ? Sera à la hauteur de la tâche ?
Sylointe, ma soeur de lait, m'a dit le plus grand bien d'elle, et c'est une maîtresse exigente.
Elle est encore un peu jeune, dans les seize années, il me semble, mais ma soeur m'a dit qu'elle était assez mûre pour son âge et que derrière ses traits encore un peu enfantins se cache déjà une belle force de volontée.
Iseada sera à la hauteur.
Malgré cette affirmation, un léger doute s'emparre de moi. Je me rappelle avoir entre aperçu une jeune adolescente dans les coursives ou sur le pont mais sans jamais lui avoir adressé la parole...
Cepandant comme je l'ai dit je peux me fier à l'instinct de Sylointe pour cela. Il ne m'a jamais déçu.
Et quelle sera mon rôle auprès de vous ? Il ne faudrait pas que votre peuple pense que ma présence vous ait été imposée.
Votre rôle? Et bien vous serez une sorte de.... commment les continentaux appelent cela déjà?... ah oui une ambassadrice de la Tour auprès de moi, en plus, bien sûr, des choses que vous devrez faire dont nous avons déjà parlé.
Pour le reste mon peuple me connaît assez pour savoir qu'on ne m'impose jamais rien. Cependant pour vous intégrer plus vite je suppose que devrez porter vêtement et bijoux de notre peuple.
Elle me regarde un peu suprise, avant de me lancer un ragard interrogateur.
Je lui montre alors ma chaîne honrifique attachée et à ma boucle d'oreille et à ma boucle de nez, puis je désigne mon mon torse...
Elle a compris et rougis furieusement.
Je ris gaiement mais je suis beintôt interrompu par l'entrée de Sylointe suivit de son apprentie.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Dorilys/cabine de Dorilys
Sylointe me pousse presque dans la cabine. Elle a une poigne ferme pour une femme et je me rentiens de me masser l'épaule, mais le regard de la Maîtresse-des-Navires posé sur moi m'en ôte toute envie. Je ne comprendrai jamais comment cette femme arrive à me forcer à baisser les yeux alors que je n'en ai pas envie. Je soutiens un instant son regard scrutateur puis, vaincue et soumise, je baisse la tête. Un jour, je la regarderai droit dans les yeux!
Vous m'avez fait demander, Maîtresse-des-Navire?
Pourquoi, pourquoi faut-il que ma voix tremble? On parlait bien de moi après tout.
Oui, enfant. Approche...
Un frisson me parcourt l'échine. Au moins, je peux relever la tête. La soumission n'a jamais été mon fort... Il y a d'autres personnes dans la pièce: deux hommes et deux femmes, dont l'une est assise dans un fauteuil et m'observe d'un air soupçonneux.
Je me surpends à l'examiner plus attentivement ainsi que l'homme à la barbe rousse qui n'a d'yeux que pour elle et ne semble pas s'être aperçu de mon arrivée. Cela m'irrite malgré moi. Il me semble que je les ai déjà croisés sur le pont tous les deux. Je me demande ce qu'ils font sur notre bateau.
Ma Maîtresse-des-Navires se tourne vers eux, plus précisément vers la jeune femme.
Voici celle qui sera envoyée à la Tour.
La Tour! Mon coeur cesse tout à coup de battre. Mon regard va de la jeune femme à Sylointe qui est restée à côté de moi. Je ne puise aucun réconfort dans ces regards glacials, et inutile d'essayer celui de ma Maîtresse-des-Navires. Le sol tangue soudain sous mes pieds... on n'est pas en mer... La Tour... loin de l'Océan...Je ne pourrai jamais...
La jeune fille entre en compagnie de Sylointe dans la cabine. Elle fait plus que ses seizes années, mais elle semble plutôt effrayée. L'idée d'aller à la Tour ajoute à sa peur, et elle devient livide. L'idée de quitter son monde, sûrement. La protégée de Sylointe est une grande fille un peu débraillée, malgré quelques efforts d'habillage. Sa peau est très foncée, ses cheveux et ses yeux noirs. Une beauté noire. Elle va dénoter la pauvre... Déjà que les Novices et Aceptées sont dures entre elles, mais devant une personne si différente d'elles et si jolie... Et si affirmée, cela se sent à sa position et à son refus de baisser le regard devant Dorilys.
Je la regarde avec un brin de peine, et un peu d'envie. Elle semble forte dans le Pouvoir. La Lumière fasse que tout se passe bien pour elle.
La Tour présente bien des avantages, même si vous serez loin de chez vous. Et l'inverse est vrai je suppose.... Me promener sans chemise ni rien Va etre difficile.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
La jeune femme continue de me fixer mais son regard à changé. Malgré mes pensées chamboulées, je remarque qu'elle a le Pouvoir; et pas en petite quantité. Hum, elle doit venir de la Tour... Elle est plus âgée que moi, c'est certain, et plutôt jolie. Ne pas se fier aux apparences, une des premières leçons de Sylointe.
Je la jauge à mon tour d'un oeil méfiant. La Tour... Mais oui! cette femme qui a le Pouvoir en vient, sans aucun doute, et je vais y être envoyée... hum, tout cela cache quelque chose, ça ne me plaît pas beaucoup.
La Tour présente bien des avantages, même si vous serez loin de chez vous.
Je sursaute en entendant sa voix. Elle est douce et rassurante, mais je ne me laisse pas avoir. Je n'ai pas confiance en les continentaux.
Bien sur, mais je ne savais pas que mon état de santé influe sur mes plantes de pieds Pas de ton ni d'expression ironique, je ne veux pas trop le blesser non plus... ni qu'être debout fatigue tellement.
Sihaya je crois que no...
Je suis interrompu par l'entrée d'une adolescente qui semble très effrayer. Apparament elle ne connait pas vraiment Dorilys sinon elle ne tremblerais pas comme une feuille.
Je me désinteresse un moment de la jeune fille, qui semble très intéresser par le tapis, pour me concentrer sur la tête de cochon que j'ai choisi d'aimer.
Maintenant Siha...
Noral rentre dans la pièce.
*Non mais oh! Je vais pouvoir en placer une, oui? C'est pas la taverne de Naheulbeuk ici, bordel!*
Il salut rapidement tout le monde de la tête avant de d'approcher de moi et me murmure à l'oreille:
J'ai le nom. Vous vous voulez toujours le faire?
Nous avons un marché Noral, je tue le caihrienien et vous vous veilliez sur Sihaya.
L'homme hoche la tête et e fait signe de le suivre.
Je m'approche de Sihaya et lui murmure.
Prends soin de toi jusqu'à mon retour, Rayon-de-Soleil. Je reviendrais au plus tôt demain matin, alors ne m'attends pas pour dormir et surtout repose toi bien. Je te fais confiance.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Bon, le barbu est sorti; cela fait toujours un regard de moins à me fixer comme si j'avais commis une bourde. Mon Maître-des-Lames avait l'ai plutôt pressé et grave...Je me demande ce qu'il a pu dire à l'oreille du barbu de si important. Mais cela ne me concerne pas et j'ai d'autres soucis en têtes...
Un silenc pesant s'est installé dans la cabine. Je ne sais pas quoi dire; et puis ce n'est pas à moi de parler, nom d'un rakeur! Je ne peut cependant pas m'empêcher d'avoir peur.
Je regarde ma Maîtresse-des-Navires, attendant qu'elle m'explique un peu plus clairement ce qu'elle attend de moi.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je vais pour expliquer ce que j'attend d'elle à l'adolescente quand Sylointe intervient.
Non Dorilys! Tu peux pas l'envoyer elle! Pas à la Tour Blanche!
Je regarde un moment ma soeur, peu surprise par sa réaction.
En temps normal je t'aurais laissé la décision, mais les choses changent. Le secret des Pourvoyeuses-de-Vent est déjà éventé, et si les AS ne sont pas encore certaine elles au moins des doutes.
J'ai l'intention de jour carte sur table avec les membres de la Tour Blanche; du moins dans certains domaines. Mais ne t'inquiète pas , ma Soeur, les Pourvoyeuses-de-Vent ne seront jamais emmenées et formées à la Tour, ca je te le garantis.
Ma soeur n'en semble pas plus calmé, mais elle garde le silence néanmoins. J'en profite pour me concentrer sur Isaeda.
A vous ma petite.
Dans quelque jours nous partirons en direction de Tar Valon en remontant le fleuve. Nous avons rendez vous dans un endroit neutre pour rencontrer des membres hauts placées de la Tour, avec qui je pourrai m'entretenir sur certains sujet.
Nous procéderons à un échange d'ambassadatrice, toi tu iras à la Tour, pendant que Sihaya, ici présente, restera avec moi.
Sylointe m'a dit qu'elle n'avait pas eu le temps de t'enseigner beaucoup de chose, ainsi tu ne pourras guère livrer nos secrets. Par contre je compte sur toi pour apprendre le plus possible sur l'utilisation du pouvoir.
Quand tu reviendras peut-être pourras-tu ainsi apprendre certaine chose aux Pourvoyeuses-de-Vent.
Je te donnerais aussi des intructions dans bien d'autres domaines durant ces prochain jour.
Ne t'inquiète pas, tu ne passera finalement que peu de temps à la Tour et j'enverrais un messager te chercher lorsqu'il sera temps.
Quand tu reviendras parmis nous, il est possible que tu portes la chaîne de Pourvoyeuse...
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Je prends le temps de digérer les instructions puis, voyant l'air impatient de ma Maîtresse-des-Navires, je balbutie presque:
Il en sera comme vous le désirez, Maîtresse-des-Navires
Il ne vaut mieux pas poser de questions... Pas maintenant du moins. Pourtant une foule se bouscule dans mon esprit. Moi, mousse, ambassadrice? C'est à peine croyable! Et cette jeune femme... Sihaya? devrai-je donc prende sa place? Sylointe a l'air de tenir à moi, cela me réconforte. Et la chaîne de Pourvoyeuse-de-Vent... cela me fait rêver
Je secoue la tête et essaye de trouver des arguments pour rester sur le navire. Tant pis pour ma promotion; je ne supporterai pas de rester si longtemps loin de la mer. Et puis je suis trop jeune! Tar Valon? La Tour? Cela ne me dit rien qui vaille, même pour en apprendre plus sur le Pouvoir.
La Maîtresse-des-Navires acquiesce d'un air approbateur. Sihaya paraît soulagée. Et moi? Pensent-elles à moi? Ô dieux de la Mer, venez-moi en aide! Mais je n'ai pas le choix... Je m'efforce toutefois de garder un air digne.
La jeune fille à l'air désespérée et perdue. Cela semble normal, devoir quitter non seulement ses amis et connaissance, mais tout un monde. Elle me fait de la peine, il faudrait faire quelque chose pour la mettre plus à l'aise.
Dorilys, Sylointe, il serait peut-etre bienvenue qu'Isaeda et moi discutions un peu, pour que je lui explique les habitudes de la Tour, et réciproquement.
Je souris à l'adolescente, qui me regarde d'un air suspicieux. *Je ne mords pas, tu sais...*
On dirait que tout le monde a oublié ma présence assis dans un coin de la cabine.
(...)
Encore une innocente victime de la politique. Cette fille me fait pitié. Elle va être jetée en pature aux Aes Sedai. Mais je n'ai rien à dire devant ces gens. Dorilys est comme la reine des Atha'an Miere, quant à Sihaya, je n'ai aucune importance pour elle, et elle me l'a bien fait sentir.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Je lance un sourire reconnaissant à Sihaya. Je vais peut-être m'entendre avec elle après tout. Involontairement, je jette un coup d'oeil dans la pièce et mon regard se pose sur un homme assis dans un coin de la cabine. Il semble discret puisqu'il n'a rien dit, pas plus que l'autre femme. Je me demande qui il est et ce qu'il fait là.
Il me lance un regard compatissant. Il a l'air de comprendre mon désarroi. Il n'est pas trop moche pour un garçon... Je me reprend; ce n'est pas un Atha'an Miere et j'ai bien d'autres soucis. Et puis, j'ai bien vu la façon dont il regardait l'autre femme. Néanmoins son soutien me réconforte. Je finirai par accepter cette mission.
Je me tourne vers Sihaya en m'efforçant de paraître apaisée
Je serai heureuse que vous m'apportiez vos connaissance... Venez donc dans ma cabine, nous serons plus à l'aise. je m'incline vers mes suprérieuresMaîtresse-des-Navires, Pourvoyeuse-de-Vent, si vous n'avez plus besoin de moi, je vais prendre congé...
Ma Maîtresse-des-Navires me jette un coup d'oeil sévère, mais je crois distinguer un peu de pitié dedans. Peut-être n'est-elle pas si dure qu'elle en a l'air. Sylointe ouvre la bouche comme pour parler, puis la referme. Presque d'un même mouvement de tête, elles m'indiquent la porte en s'écartant.
Je salue également l'homme et la femme qui n'ont pas bougé et sors, suivie rapidement par Sihaya.
Isaada semble apprecier la proposition, et après les formalités d'usage, sort de la cabine. En partant, j'adresse un sourire d'excuse au Frère Loup, en espérant qu'il ne le prenne pas mal. J'aimerais bien lui poser deux trois questions. Je n'avais jamais vu auparavant des yeux jaunes commes les siens !
La caractère affirmé de la jeune fille se dévoile alors qu'elle arpente le pont d'un pas sûr et alerte. Un peu plus, et on pourrait croire que ce navire est le sien
Ses pas nous mènent finalement dans sa cabine. Après quelques instant à se regarder en chien de faience, j'ouvre la conversation. Elle n'a pas l'air à l'aise quand elle me regarde...
Alors tu vas prendre ma place à la Tour Blanche, alors. Je lui souris gentillement, pour la détendre. Cette idée n'a pas l'air de trop te plaire ! Tu as une si mauvais opinion des Aes Sedai ?
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Tu as une si mauvais opinion des Aes Sedai ?
Son sourire est engageant. J'essaie de rendre le mien moins forcé mais c'est difficile.
En fait je ne sais pas grand chose des Aes Sedai. Dois-je me conduire différemment avec elles qu'avec Sylointe ou ma Maîtresse-des-Navires ici?
Ouf, j'ai réussi à formuler convenablement ma question, sans bégayer. Je guette dans son regard la moindre lueur d'amusement mais je n'en vois pas. Bon, un point pour elle. Mon sourire se détend et devient presque naturel et mon regard cesse d'être méfiant. Enfin, un peu moins..
Te comporter différemment qu'avec Dorilys et Sylointe ?
Je te répondrais sans difficultés si seulement je savais comment tu es envers elles !
Je souris comme une gosse de dix ans, puérile comme je l'étais avant de partir pour la Tour.
Le mieux serait qu'on échange que l'on sait, tu crois pas ? Sang et Cendres, incroyable comme le langage des rues me revient vite ! Un peu de contrôle...
A la Tour, L'équivalent de votre Maitresse-des-Navires est L'Amyrlin, Méliane Sedai. Je ne l'ai jamais vu, alors je ne sais pas comment il faut se comporter avec elle. Juste l'appeler "Ma Mère" et etre respectueuse. Il y a la Gardienne des Chroniques, Nayla Sedai, et la Maitresse des Novices, LuX Sedai. Tu la verra très souvent, elle s'occupe des cours, [small]et des punitions...[/small].
Il faut toujours etre très respectueux des Aes Sedai, et les appeler Aes Sedai, Ou LuX Sedai par exemple... Si elles sont mal lunées et que tu te trompes, tu auras droit au récurage de cuisines....
Elles, elles t'appelleront "Ma fille". C'est étrange, au début... et puis on s'y fait...
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
J'écoute avec une attention que je ne me connaissais pas et, quand Sihaya a fini, je me rends compte que je suis avide d'en savoir plus sur les Aes Sedai. Humm... je ne sais pas cependant si je vais réussir à dire Ma Mère à une inconnue sans sourciller... on verra bien. Je sans que j'aurai du mal à m'habituer aux marmites... Bah, ce ne doit pas être bien différent du récurage de pont.
Inconsciemment, je me plais à parler à Sihaya. Elle m'écoute, elle! Sa voix me rassure, m'aide à me persuader que Tar Valon n'est pas le bout du monde et les Aes Sedai des sorcières. Quand elle a fini, je dis:
Merci de vos conseil, Sihaya, ils me seront très utiles. J'espère que nous pourrons encore parler ensemble.
Et, pour une fois, je me rends compte que ma parole est sincère. Sihaya me sourit. Nous serons peut-être amies finalement.
En partant, j'adresse un sourire d'excuse au Frère Loup, en espérant qu'il ne le prenne pas mal. J'aimerais bien lui poser deux trois questions. Je n'avais jamais vu auparavant des yeux jaunes commes les siens !
Est-ce qu'elle lirait dans mes pensées ?
Non, je sais bien que c'est impossible, je ne suis plus un petit enfant ignorant à qui on fait croire sans peine que les Aes Sedai sont omnipotentes.
Alors pourquoi ce sourire ?
Soudain je me rends compte que je suis en train de penser comme un Cairhienin. Voila ce qui arrive quand on commence à "fréquenter" les puissants de ce monde. On se met à voir l'intêret et l'intrigue partout.
Je sens l'appel de la forêt se faire plus pressant. L'exiguïté de la cabine m'oppresse à nouveau. Je serre les dents à la fois pour ne pas le montrer et pour ne pas pousser le hurlement que je sens monter dans ma gorge.
La nuit était tombée sur Caihrien, et les rues avaient été déserté depuis longtemps. Seul un peu d’animation régnaient dans les faubourgs, mais je m’en trouvais loin… et d’autres activités m’attendaient.
Le plus difficile jusqu’à présent avait été de descendre du navire sans ce faire repérer par les sentinelles qui le surveillaient du quai nuit et jour. Même si l’opération avait été facilité par ma cape de lige cela n’avait pas été une mince à faire.
Trouver la demeure du seigneur Thenévan, était facile avec quelques pièces d’or et un peu de patience dans une taverne du coin, mais entré à l’intérieur du Palais -on ne pouvait appeler ça autrement- allait être une toute autre paire de manche.
Le caihrienien semblais prendre sa sécurité très au sérieux car le Palais et le jardin l’entourant, faisait l’objet d’une surveillance constante de la part d’une tripotée de gardes bien armé.
J’avais décidé de passer le plus discrètement possible en évitant toute mort en dehors de celle de l’empoisonneur mais j’allais être contraint de revoir mes prétentions.
J’établis un plan d’action assez succin avant de passer à la phase pratique.
A la faveur de la nuit je m'enfonce dans les jardins. Ma cape me camouflant parfaitement aux yeux des gardes je progresse rapidement et arrive bientôt à proximité du bâtiment.
J'arrive près de la porte par laquelle j'avais prévu d'entrer. Seulement un garde est posté devant.
Pas le temps de faire dans la dentelle. Je sors ma dague et exécute un bond sur l'homme d'arme.
Un coup, un seul dans la carotide et l'homme est mot avant même de toucher le sol et sans avoir pu pousser ne serait-ce qu'un soupir.
Le palais est immense et je me rend compte qu'il me sera des plus difficile de trouver ma victime dans celui-ci.
Mais une aide inattendue vient soudain à mon secour, en la personne d'une jeune servante portant un plateau couvert de victuaille.
Je l'aperçois monter l'escalier principal en direction des étages.
Je la suit discrètement en prenant soin de rester à couvert pour éviter les yeux inquisiteur d'éventuels gardes.
Enfin la servante s'arrête au devant une large porte du second étage et pénètre à l'intérieur de la pièce.
Je fais en sorte de me recouvrir entièrement avec ma cape afin de me fondre dans le décor.
Au bout de quelque instant la servante ressort et s'éloigne. J'attends encore quelque battements de coeur avant de me relever.
A mon tour j'entre dans la pièce. C'est l'antichambre qui donne sur une autre porte.
Seulement une mauvaise surprise m'y attendant. Un homme armé d'une pique y monte la garde.
Le temps que j'ouvre la porte il avait eu le temps de se préparer à mon entrée. Je n'ai le temps que de me baisser avant que la pique s'enfonce dans mon épaule gauche.
N'aurais pas eu le bon réflexe que la lame du garde se serait enfoncée dans mon coeur.
Seulement la blessure que je me vois infligée est déjà assez sérieuse comme ca. En effet sans cotte de maille, la pique s'enfonce en moi comme dans du beurre et arrive presque à la transpercer.
Mon épée est au clair dans l'instant, et le suivant décapite le garde.
Je remet mon épée avant d'ôter la pique de mon épaule. Je dois réprimer un cris de douleur, qui malgré le vide, est terrible.
Mon bras est à présent inutilisable. Maudissant mon imprudence, je me rapproche de la porte qui je l'espère me mènera à ma victime.
Cette fois-ci, mon épée est sortit quand je pénètre dans la nouvelle pièce.
il s'agit d'un salon somptueusement décoré. Deux hommes sont assis près de la cheminée. un des deux est un homme d'une quarantaine d'années richement vêtu, l'autre...
*Par la lumière un demi-homme!*
Sa face blanchâtre sans yeux est tournée vers moi à l'instant même ou je suis entré. Un frisson me parcours l'échine.
Le Myrdraal est soudain devant moi, son épée noire prête à frapper. Le combat s'engage et il nettement dans ma défaveur. J'évite plusieurs fois de justesse de me faire toucher par la lame mortelle du Sans-Yeux.
Je vois ma fin proche, le combat ne peut que se terminer que par une défaite.
Mais la chance me sourit quand le duel nous mène près d'une table basse, sur laquelle le myrdraal bute et est pendant un court moment déséquilibré.
Je suis entraîné justement pour voir et profiter de ce genre de moment.
En un éclair je frappe et mon épée entre dans la tête de l'engeance de l'ombre à l'endroit où normalement aurait du se trouver un de ses yeux.
Le Myrdraal est terrassé, cependant comme les autres ils refuse de mourir.
Pas le temps d'observer cette agonie.
Le noble caihreinien semble avoir surmonté sa surprise.
Garde... Gaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaarde... a la gar.
C'est drole ce que plusieurs pied d'acier peuvent avoir comme effet sur quelqu'un, surtout quand ils sont pointés à moins d'un pouce de sa pomme d'adam.
La vengeance de l'Atha'an Miere et la colère de la Tour Blanche.
D'un mouvement sec j'enfonce plus avant mon épée...
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
quai/pont
À la seconde ou il tend sa main vers son sabre, je commence à dégainer un de mes cimeterres. Une de mes lames est déjà dans ma main lorsqu'il sort complètement sa propre arme.
Montez mais donnez moi vos armes.
Je m'engage sur la rampe d'accès et lui remets mes deux armes, ainsi qu'une épée courte passé en travers de mon dos.
Voilà qui est fait. Devrais-je attendre sur le pont votre chef ou bien irai-je directement le voir?
Le garde a l'air surpris de mon insolence. Bah! il n'en mourra pas..
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
[i]Sihaya est rentrée dans sa cabine. Je finis par sortir à mon tour, sentant un pressant besoin d'air frais. Notre conversation a duré plus longtemps que je ne pensais; il fait déjà nuit, les dernières lueurs du coucher donnent aux coupoles de Cairhien des reflets embrasés.
J'en ai beaucoup appris ce soir grâce à cette jeune femme. Je ne sais pas si je peux tout lui confier, mais au moins il existe une personne en qui je peux avoir confiance. Je n'ai jamais eu d'amie auparavant, sans doute est-ce dû à mon comportement excluant... Mais j'aime la solitude.
Sylointe a dû se douter que j'avais besoin d'être seule ce soir car je ne la vois pas surgir pour me donner une quelconque corvée. Je flâne donc sur le pont peu à peu baigné par le clair de lune.
Soudain j'entends des voix en provenance de la passerelle du bateau; des voix d'hommes. Poussée par la curiosité, je me dirige vers l'accès au quai. Il n'y a personne sur le pont. Dans la pénombre, je disctingue deux hommes sur la passerelle; un des miens d'après ses vêtements et un étranger qui lui remet ses armes.
Voilà qui est fait. Devrais-je attendre sur le pont votre chef ou bien irai-je directement le voir?
Sa voix est grave, il a l'air pressé. Il doit être courageux pour une telle insolence. Je me demande si je dois avertir moi-même la ^Maîtresse-des-Navires. Bah, d'autres s'en chargeront. Néanmoins je m'approche de la rembarde pour voir plus attentivement cet inconnu.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Qui êtes vous et de quoi voulez vous m'entretenir ?
Je m'appelle Shaevar, ambassadeur des Shen Al Calhar
Je repense légèrement à ce que je vais dire. Je n'ai pas droit à l'erreur
Connaissez-vous les prophéties du Dragon Réincarnée? Savez-vous ce qu'il représente? Car, voyez-vous, vous devez le comprendre, pour pouvoir comprendre la Bande de la Main Rouge.
On entend par le hublot ouvert les bruits de la ville qui s'éveille, les marchands qui vendent leurs poissons, et les marins s'affairant sur le pont.
Je grogne et me mets un oreiller sur la tête. Sous ma main, le drap est humide *Lumière ! C'est fou comme on transpire sous cet oreiller ! * A cause d'un geste violent, il vole et cogne contre la porte. Je renifle pour le manifester mon mépris ! On n'a pas idée de faire transpirer comme ca !! Non mais... L'odeur de cette transpiration est étrange... Epaisse, doucereuse... Ferreuse ! Mais ! J'ouvre brusquement les yeux. C'est bien du sang qui maccule le lit ! Je me redresse, me regarde partout... *Nan, y a rien, chouette !*
Je me rallonge. *Mais d'ou peut-il bien provenir...*
*Reflechis...*
...
...
...
Sang et Cendres ! Téorel ! Mais quelle andouille bien sûr..
Il a dormi toute la nuit sur une épaule bandée. Le tissu est entièrement rouge. [small](Va falloir qu'on t'apprenne à faire un tampon-relais mieux que ca, non mais !)[/small]
Je me mordille nerveusement la lèvre à l'idée de le Guérir.. A chaque fois cela se passe mal.
Mais pas question d'aller quémander de l'aide, et puis quoi encore !
...
*Oh.. Et puis tant pis, on va tenter. Donnez moi la force.*
Une prière muette, et la Saidar m'emplit. L'odeur de poisson du port me saute au visage. *Le Pouvoir Unique a ses inconvénients...*
Les différents élements... Bien tisser les fils.. Ouh, la blessure est profonde, elle traverse toute l'épaule... Les muscles sont arrachés, le pédicule.. Euh... () Mais comment a-t-il pu dormir dans cet état ! Il doit être inconscient.
Une dernière poussée dans la plaie, un dernier influx de Saidar..
Voila... C'est fait. Epuisée, je me retourne et me rendors immédiatement d'un sommeil profond.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Connaissez-vous les prophéties du Dragon Réincarnée? Savez-vous ce qu'il représente? Car, voyez-vous, vous devez le comprendre, pour pouvoir comprendre la Bande de la Main Rouge.
Ces prophéties sont celles des continentaux pas les nôtres. Ce Dragon n'évoque rien pour moi ni pour mon peuple.
Dans d'autre circonstance peut-être le dirigenat de nôtre nation aurait-il trouver un intérêt à s'entretenir avec vous, seulement à cet instant nous nous préparons à partir, alors sauf si vous souhaitez être emmenez loin de votre patrie je vous conseille de desembarqué.
La caihrein n'est pas ma patrie et je vous accompagne. Mon commandant ne souhaiterais pas que j'abandonne aussi facilement ma mission.
Noral se rembrunit, mais maintenant il sait qu'il peut difficilement refusé. Dorilys souhaiterais surement s'entrenir avec cet homme qui semblait savoir ou même être lié à ce Dragon, qui selon ses dires pourrait être le Coramoor.
Cependant il ne lui plaît guère d'acceuillir encore un autre homme du continent à bord. De plus celui-ci semblait être un guerrier au contraire de l'autre.
Quand il parle c'est sur un ton un peu sec.
Soit, vous partagerez la cabine de notre dernier visiteurs. Nous garderons vos armes tant que vous serez à bord.
Maintenant je dois préparer les dernier préparatifs avant notre départ. Un hommes vous montrera votre cabine.
Sheavar sort juste devant lui et Noral désigne un homme pour lui montrer la cabine qu'il vaait déjà assigné à Caldazar. Par un geste discret il li indique de ne pas le lacher d'une semelle peandant tout le trajet.
Noral se dirige ensuite vers la cabine de Dorilys.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Le matinée est bien amorcée quand Noral entre dans ma cabine.
Dorilys nous avons réglé les derniers préparatifs. Nous pouvons partir quand tu voudras.
C'est parfais Noral. Tu peux aller donner aux Maîtresses-des-Voiles le signal du départ.
Il me regarde étonné. Il sait bien que d'ordinaire j'aime faire ces choses moi même et surtout être sur le pont lors de chaque départ.
Seulement ma chère Lili m'avait longuement exposé son point de vue de guérisseuse - et je soupçonnais fort que celui de la petite soeur inquiète n'était pas loin non plus - sur la question.
A croire qu'elle souhaitait me voir rester alité pendant encore plusieurs Lunes.
Tu es sûre Dorilys?
Un toussotement visiblement pas très naturel, mais réellement expressif, de ma Lili clou le bec de Mon Maïtre-des-Lames et mit fin à ses objections éventuelles.
Noral fit mine de partir
Une chose Noral, avant. Qu’est-ce que cette affaire qui nous a retenu jusqu’ici ?
Celui-ci réprime pas assez vite une grimace
On attaque pas impunément la Maîtresse-des-Navires de l’Atha’an Miere Dorilys.
Je vois. J’en conclue que tu as pris cela sous ton bonnet et que tu as réglé l’affaire ?
Pas moi Maîtresse-des-Voiles, Barberousse s’en est chargé. Il était le plus qualifié pour cette mission et cela permettais de montrer que la Tour Blanche assurait notre sécurité tant que nous étions sur le continent.
Je sens qu’il me cache quelque chose. Je le foudroie du regard
Et… ?
Il m’a demandé de veillé sur Sihaya.
Rhaaaaaaaaaa ces hommes ! N’était-il pas évident que je prendrais soin d’elle même sans ça?
Il voulait simplement s’assurer d’une garanti supplémentaire. J’ai une dette envers lui maintenant et je m’en acquitterais
Sihaya l’aime beaucoup, si il lui est arrivé le moindre mal…
Il va bien Dorilys, il est rentré à l’aube et il ne semblait pas blesser. Il est dans sa cabine maitenant.
Eh bien il y a intérêt Noral, il y a intérêt.
Maintenant va.
Noral sort de la cabine et je me tourne sur le lit pour être en face de Lili
Afin de vous évitez les commentaires de voyages durant les nombreux kilomètres qui nous reste à parcourir nous allons sauter directement d’un évènement à l’autre de la façon suivante : 1,2,3,4,5,6,7,8,9,10….
Petit résumé des choses qui se sont passés durant ce long remontage de fleuve
Je me suis fait royalement enguelé lors de mon réveil après mon piteux retour sur le rakeur par mon Rayon-de-Soleil adoré. Elle n’a apparemment pas apprécié de se réveiller dans une marre de sang.
Sihaya et moi avons passé une bonne partie du temps restant à nous disputer et nous réconcilier… comme d’habitude quoi
Isaeda et Sihaya sont aussi restées pas mal de temps ensemble à discuté de ce que la petite Atha’an Miere trouverait à la Tour.
Quand elle ne fut pas avec Sihaya, la ch’tite Isaeda fut coincé avec Dorilys qui lui dictait patiemment ses instructions ( la pauvre ayant fort à faire puisque Isaeda n’a pas la comprenette facile )
Tous les matins et tous les soirs Elann eut droit à sa promenade sur le pont avec Liliana.
Comme Caldazar jouait tous les matins d’un étrange instrument de musique qui réveillait tous le monde a des heures indues, il fut décidé qu’il passerait ses nuits, attaché tout en haut du grand mat.
Sheavar quant à lui passa son temps à jouer au dés et termina plusieurs partie dans le fleuve. Noral du plusieurs fois sommer, à contre cœur, qu’on le récupère. Oui les Atha’an Miere sont mauvais perdants
Dorilys se vit accorder l’autorisation par Liliana de se lever au bout de quelques jours, mais du quand même passé le plus clair de son temps au lit. Ce qui n’arrangea pas son humeur, ce qui eut des effets désastreux sur le pauvre Noral qui en vit de toutes les couleur pour avoir laissé Barberousse partir assassiner l’empoisonneur.
Par une belle matinée pluvieuse, nous sommes enfin tous arrivés à peu près sain et sauf à proximité de l’auberge. Les bateaux furent amarrés à la berge et on descendit les passerelles.
Personnes ne réussit à retenir Elann qui fila ventre à terre en direction de la forêt. On le revit que deux heure plus tard avec un bâton en bouche qu’il déposa au pied de Liliana.
Celle-ci le caressa derrière les oreilles et il remua la… euh rien
Enfin bref un long cortège se dirigea vers l’auberge, qui se trouvait seulement à une demi-lieue du fleuve…
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
rp off: ah chuis pas la seule à faire des réclamations! dis barberousse, je sais que tu as autre chose à faire en ce moment mais tu sais aussi ce qu'elle te dit la comprenette pas facile?? [small]et les preuves...bennn...[/small]
ok ok
La nuit est bien avancée quand l'officier pénètre dans la tente éclairée par une maigre chandelle. Les rumeurs du vaste campement lui parviennent assourdies par la lourde toile.
Il salue brièvement l'homme allongé sur sa couche les yeux grands ouverts.
Les éclaireurs sont revenus. Les navires de l'Atha'an Mière ont fait relache près d'une Auberge, à quatre jours de marche d'ici. Une importante délégation de la Tour Blanche est arrivée peu après. Quels sont vos ordres ?
L'homme reste silencieux puis répond froidement.
Nos ennemis ont des alliés puissants. Continuons à les surveiller de loin. Le moment viendra pour nous de frapper.
Laissons nos hommes se reposer après cette longue équipée.
Quel dommage que je n'ai pu les intercepter tant qu'ils étaient en Cairhien. Tout aurait été bien plus simple.
Mais je ne suis pas pressé... il sera toujours temps pour moi d'exercer ma vengeance... de leur faire payer le prix du sang pour le meurtre de mon frère...
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
En route, on rentre chez nous!
Enfin! Je commençais a me demander quand est-ce que nous partirons. Il me tarde d'avoir un entretien particulier avec la maîtresse-des-navires.Elle semble toujours occupé avec quelqu'un d'autre, et ça commence a devenir vexan, a la fin. Il faut que je me prépare pour les négociation.D'ailleur, les ordres de Kelenvor n'était pas clair à ce sujet. Bah, je suppose qu'il voudra plus de renseignements sur le Dragon.
Après tout, nos demandes sont parfaitement normales et mêmes logiques.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Tiens, ceci est un ton un peu agressif. Prudence. Néanmoins, il faut prendre garde à nos interprétations lorsque l'on traite avec d'autres cultures, on as vite fait de se tromper
Moi? Personnellement, je ne vous veut rien. Je ne sait pas ce que Noral vous as dit, mais nous ne sommes pas une armée de mercenaire, comme notre facade incite à le croire, mais dévoué à une cause.
Vous avez certainement du en entendre parler.
Je la regarde droit dans les yeux
Le Dragon Réincarné
Vous n'êtes pas sans savoir qu'il est notre seul espoir de salut. La Bande de la Main Rouge, les Shen An Calhar, lui seront totalement dévoué. Il viendra, aussi surement que le soleil se lèvera demain.
Et, lorsqu'il reviendra, nous nous mettrons purement et simplement à son service. Mais attention, nous vérifierons scrupuleusement, selon les Prophéties, s'il n'est pas un faux dragon.
Et c'est pour cette tâche que nous avons besoin du plus d'aide possible.
Nous aimerions le rejoindre le plus rapidement possible, lui offrir un soutient qui lui seras vital à ses débuts.
Mais nous ne sommes que des guerriers...et sommes donc moins qualifié pour déchiffrer les Prophéties. Si par hasard, nos intérêts concordent, ils serait très apprécié que vous nous donniez ce que vous savez de lui. Pas tout, mais ce qui sera nécessaire pour l'identifier.
En échange, nous pourrons vous rendres des services jusqu'à ce qu'il revienne.
Plus tard, nous serons trop occupé à faire ce qu'il attend de nous pour vous rendre des services, bien que si c'est dans vos intérêts et le sien, il est probable que nous lui en fassion la suggestion.
Ne vous méprenez pas Ma voix se fait plus dure Si jamais il se trouve que vous lui avez nui en une quelquonce manière, nous serons contre vous.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Moi? Personnellement, je ne vous veut rien. Je ne sait pas ce que Noral vous as dit, mais nous ne sommes pas une armée de mercenaire, comme notre facade incite à le croire, mais dévoué à une cause.
Vous avez certainement du en entendre parler.
Je la regarde droit dans les yeux
Le Dragon Réincarné
Le Dragon? Oui j'en ai effectivement entendu parler.
Vous n'êtes pas sans savoir qu'il est notre seul espoir de salut. La Bande de la Main Rouge, les Shen An Calhar, lui seront totalement dévoué. Il viendra, aussi surement que le soleil se lèvera demain
là vous vous trompez, pour mon peuple le Dragon n'est rien. Son retour est une prophétie des continentaux, non des Atha'an Miere. L'homme qui sauvera mon peuple porte un autre nom.
Et, lorsqu'il reviendra, nous nous mettrons purement et simplement à son service. Mais attention, nous vérifierons scrupuleusement, selon les Prophéties, s'il n'est pas un faux dragon.
Et c'est pour cette tâche que nous avons besoin du plus d'aide possible.
Nous aimerions le rejoindre le plus rapidement possible, lui offrir un soutient qui lui seras vital à ses débuts.
Je souris... "comme beaucoup de monde semble-t-il"
Peut-être... mais êtes vous sûr qu'il verra en vous des alliés?
Mais nous ne sommes que des guerriers...et sommes donc moins qualifié pour déchiffrer les Prophéties.
Les prophéties... sont pour le moins obscures. Comment savoir quel sens leur donner?
Selon moi les AS sont encore les plus aptes à le faire, pourquoi ne leur posez vous pas la question?
Si par hasard, nos intérêts concordent, ils serait très apprécié que vous nous donniez ce que vous savez de lui. Pas tout, mais ce qui sera nécessaire pour l'identifier.
En échange, nous pourrons vous rendres des services jusqu'à ce qu'il revienne.
Ah voilà qui est déjà plus intéressant... Nous les Atha'an Miere, sommes des commercants, nous ne donnons jamais rien si cela ne nous rapporte pas quelque chose en retour.
Nous rendre des services... je suppose que j'aurais effectivement l'utilité d'une troupe armée de continentaux...
J'ai effectivement des renseignements qui pourraient vous interesser, et peut-être d'autre encore dans un futur proche.
Engagez vous à ce que votre "bande la de poigne rouge" accomplisse trois de mes requêtes et je partagerais mes informations avec vous.
Attention mon peuple considère les pactes comme sacrés, les prendre à la légère serait une erreur, croyez moi.
Si jamais il se trouve que vous lui avez nui en une quelquonce manière, nous serons contre vous.
Attention, les menaces m'insupporte. N'oubliez qui a le gouvernail en main ici.
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Là vous vous trompez, pour mon peuple le Dragon n'est rien. Son retour est une prophétie des continentaux, non des Atha'an Miere. L'homme qui sauvera mon peuple porte un autre nom.
Peut m'importe le nom sous lequel il reviendra, c'est écrit en toute lettre qu'il nous délivreras de l'ombre. Croyez-vous être à l'abris du Ténébreux, même si il n'est pas dans une de vos prophéties? Il dominera tout ce qu'il pourra, et vous devrez un jour ou l'autre accoster sur la terre ferme, non?
Les prophéties... sont pour le moins obscures. Comment savoir quel sens leur donner?
Selon moi les AS sont encore les plus aptes à le faire, pourquoi ne leur posez vous pas la question?
Car elles ne veulent pas l'aider, mais le manipuler. Votre parole, bien que dépouillé des Trois Serments des Aes Sedai, vaut autant ou sinon plus, car elles ne prononceront pas de serment direct, mais à double sens. En outre, vous êtes déja, dans une moindre mesure, en contact avec la Tour Blanche. N'allez pas me faire croire que l'ambassade qui est venue à l'auberge est anodine. C'est la première fois que j'entends parler d'Athan'Miere rencontrant des Aes Sedai officiellement. Vous refusez même quasiment systématiquement de les prendres à bord de vos bateaux.
J'ai effectivement des renseignements qui pourraient vous interesser, et peut-être d'autre encore dans un futur proche.
Engagez vous à ce que votre "bande la de poigne rouge" accomplisse trois de mes requêtes et je partagerais mes informations avec vous.
La Bande de la Main Rouge. Je sait pertinement que vous avez entendu le vrai nom, que j'ai dit précédemment. Je prend cela comme une insulte, mais je passerai pour cette fois.
Pour ce qui est des requêtes, dites-moi quelles sont-elles, et je pourrais voir ensuite. Je n'aime pas prendre d'engagement à l'aveuglette.
Attention, les menaces m'insupporte. N'oubliez qui a le gouvernail en main ici.
Vous croyez que c'était une menace? seulement une mise en garde, ou je disais ce que nous ferions si vous lui nuisez. De toute façon, ma vie n'as que peu de valeur, comparé aux évènements qui arrivent.
Voici ce qui me parait une proposition acceptable:
-Vous nous donnez les renseignements permettant de l'identifier
-Nous accomplissons trois quêtes pour vous.
-Vous nous promettez de ne pas chercher a le manipuler, lui nuire ou bien lui donner des onseils uniquement dans l'optique de votre peule.
Si les trois quêtes que vous réclamez sont acceptables, nous serons prêts à faire ce marché. Si vous avez d'Autre conditions, nous sommes prêt à les écouter.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Peut m'importe le nom sous lequel il reviendra, c'est écrit en toute lettre qu'il nous délivreras de l'ombre. Croyez-vous être à l'abris du Ténébreux, même si il n'est pas dans une de vos prophéties? Il dominera tout ce qu'il pourra, et vous devrez un jour ou l'autre accoster sur la terre ferme, non?
Vous savez bien peu de chose je le crains. Trop, pour rester dans l'attente, mais pas assez pour prendre peur.
En outre, vous êtes déja, dans une moindre mesure, en contact avec la Tour Blanche. N'allez pas me faire croire que l'ambassade qui est venue à l'auberge est anodine. C'est la première fois que j'entends parler d'Athan'Miere rencontrant des Aes Sedai officiellement. Vous refusez même quasiment systématiquement de les prendres à bord de vos bateaux.
Malgré ce que vous paraissez croire, il y a certaine chose en ce bas monde qui ne vous concerne pas. Je vous conseille, vivement, de vous en tenir éloigner.
Pour ce qui est des quêtes, dites-moi quelles sont-elles, et je pourrais voir ensuite. Je n'aime pas prendre d'engagement à l'aveuglette.
Je n'ai encore rien fixé vous concernant. Mon peuple à l'habitude d'être prévoyant et je vous l'ai dit, je vois une utilité possible à votre armée, mais cela peut-être demain, à la prochaine lune ou dans dix ans.
Si vous vous engagez, qu'importe quand nous vous demanderons de vous acquittez de votre dette, vous devrez le faire c'est tout.
Voici ce qui me parait une proposition acceptable:
-Vous nous donnez les renseignements permettant de l'identifier
-Nous accomplissons trois quêtes pour vous.
-Vous nous promettez de ne pas chercher a le manipuler, lui nuire ou bien lui donner des onseils uniquement dans l'optique de votre peule.
Si les trois quêtes que vous réclamez sont acceptables, nous serons prêts à faire ce marché. Si vous avez d'Autre conditions, nous sommes prêt à les écouter.
Noral qui c'était tenu jusque là en retrait s'avance soudain la main sur la poigne de son sabre
Personne ne dicte la conduite à tenir à la Maîtresse-des-Navires!
Sur un geste de ma main, il se détend et retourne à sa place.
Je ne vous prometterais pas ce que vous demandez. Je vous l'ai dit, nous sommes prudents. A quoi bon s'engager pour obtenir de vous un appuis hypothétique à l'utilitée future plausible mais pas certaine?
Cependant je veux bien vous affirmez qu'aucune de mes requêtes vous concernant, ni aucune de mes actions, n'auront pour but de nuire au Dragon.
Il faudra vous contentez de ca et c'est à prendre ou à laisser.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Noral qui c'était tenu jusque là en retrait s'avance soudain la main sur la poigne de son sabre
Personne ne dicte la conduite à tenir à la Maîtresse-des-Navires!
Je n'aime pas être menacé, et encore moins par quelqu'un qui interprète mal mes propos! dis-je, les deux mains sur la gardes de mes cimeterres, les yeux fixé sur ceux de Noral
Ce n'était qu'une suggestion, alors à l'avenir, je vous conseille de réfléchir avant d'agir. Lorsqu'il part se rassoir, j'enlève mes mains des gardes de mes armes et me retourne vers la maitresse-des-navires.
Cependant je veux bien vous affirmez qu'aucune de mes requêtes vous concernant, ni aucune de mes actions, n'auront pour but de nuire au Dragon.
Il faudra vous contentez de ca et c'est à prendre ou à laisser.
Madame, je veux bien accepter à ces demandes, mais je demanderais une dernière chose. Je voudrais que vous promettiez que lorsque vous nous confierez des mission, SELON VOUS, nous ne risquons pas de perdre 50% ou plus des effectif de notre armée. C'est légitime, selon moi, car plus de perte risquerait de compromettre notre mission première.
Récapitulons, afin que je sois sur de tenir l'engagement convenu. Si vous avez des objections ou des modifications dont vous voulez me faire part, je suis prêt à les entendres.
Alors
-Vous nous donnez des renseignements concernant l'identité du Dragon
-Nous accomplissons trois missions pour vous
-Les missions que vous nou confierez ne nuiront en aucune manière au Dragon
-Dans aucune des missions que vous nous donnerez, selon vous, nous risqueront de perdre la moitié ou plus de notre armée.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
[rpoff] Je te rappelle que tu es désarmé quand tu montes sur mes beaux navires. Mais laissons passer pour cette fois. [/rpoff]
Êtes-vous d'accord?
Cela me parait raisonnable.
Je vais donc vous révéler ce que vous demandez.
Trois prophéties concernant le dragon ont été faites ou découvertes dans un laps de temps assez court ce qui me fait dire que l'homme que vous chercher est déjà parmis nous et qu'il se révelera sous peu.
L'abîme de l'ombre gangrène notre frêle destin
L'enclos du Berger de la Nuit apparaît comme de l'air tangible à ses mains
Les campagnes fécondes bruniront, avortant de leurs moissons
Les peurs sombres du passé lanceront des flammes sur les nations
Dès lors, la Roue vacillante élira un homme appelé Dragon
Parmi les ténébres il nous baignera dans un immense flot de chagrin
Mais sans lui le dessein s'ouvrira pour tous sur le déclin
Les barrières de jadis ne sont que des leurres,
Sans emprise sur l’ombre et ses puissants seigneurs.
La vermine, toujours fidèle serviteur,
Rapporte à son maître les moindres rumeurs.
Au dragon acculé, deux voies sont proposées,
Chacune menant vers un destin opposé.
Déjà en son cœur, un poison s’est distillé,
Par le tendre regard d’une femme déposé
De tout temps désigné par le Créateur comme son champion,
De nouveau parmi nous pour accomplir sa mission,
Longtemps ignoré le pouvoir dont il a possession,
Le Monde ébranlé quand du secret il a révélation.
Aux aguets l’Oeil Sombre observe son émergence,
Dans les tréfonds de sa prison prépare sa vengeance,
Et toujours plongé dans ses intrigues et manigances,
Contre son éternel ennemi envoie ses engeances.
Le Seigneur du Matin, encore inexpérimenté,
Par l’Ombre et la Lumière, est déjà recherché,
Difficile de distinguer quels sont ses alliés,
Pour lui, son seul salut est encore de se cacher.
Les deux premières sont assez obscurs, et je n'ai réussis qu'a déduire d'elles que la venue du Dragon était proche.
Mais j'espère que d'autres qui en ce moment essayent de l'analyser, réussissent à en tirer plus d'indices que moi.
Par contre la troisième est plus explicite, sûrement parce qu'elle n'est pas du même auteur et plus ancienne.
C'est grâce à elle-ci que je peux vous donnez des indices qui vous permettrons peut-être de le désigner comme votre Dragon.
[rpoff] Attention je fais des spéculations non officielles [/rpoff]
Le Monde ébranlé quand du secret il a révélation.
Selon moi, quand le Drangon commencera à déchaîné son pouvoir ce sera des plus spectaculaire et terrible.
Si vous entendez parlé d'un volcan entrant en éruption ou la terre qui se met à trembler, vous feriez bien d'aller voir sur place ce qui se passe.
Contre son éternel ennemi envoie ses engeances
Quand les engeances de l'ombre sortiront de la dévastation pour infesté le continent vous pourrez être sûr que le moment de la révélation sera proche.
Si vous entendez parlé d'un homme pourchassez par les séïdes du Père des Tempêtes, protégez le, il s'agira probablement de votre homme.
Le Seigneur du Matin, encore inexpérimenté,
Par l’Ombre et la Lumière, est déjà recherché,
En dernier recours suivez les AS et les engeances de l'ombre, elles vous meneront toutes deux à lui.
Voilà c'est à peu près tout ce dont je dispose sur le Dragon pour le moment.
Si d'autre choses viennent s'ajouter à cela, je vous en ferais part.
Rattrapé les rakeurs n’avait déjà pas été une mince affaire, mais maintenant il fallait monté à bords.
Seulement j’ai beau me creuser la tête je ne vois guère de solution pour traverser les toises d’eau qui me séparent des navires.
Je demande un dernier effort à Fléau pour qu’il dépasse les rakeurs, encore heureux que Dorilys ait décidé de ne pas progresser trop vite, sinon ma pauvre monture n’aurait pas tenu le rythme.
Je continue ainsi pendant une demi-heure à cette allure, jusqu’à apercevoir une barque sur le bas côté. Je démonte rapidement et pousse la barque dans l’eau.
Je m’aperçois, après quelques coups de rame, que celle-ci prend l’eau.
*Qu’est-ce que Sihaya ne me fait pas faire n’empêche!*
Tandis que je me rapproche du milieu du fleuve lorsque les lueurs des torches des vigies commencent à apparaître.
Le premier rakeur passa à seulement quelques pieds de ma frêle embarcation et menace de la faire chavirer, j’ai tout juste le temps de la stabiliser quand le second rakeur fait son approche.
Je sors une de mes dagues et saute sur le côté du vaisseau et enfonce ma dague dans le bois afin de m’en faire une brise solide.
J’espère que Dorilys m’en voudra pas trop d’avoir égratigner son beau navire
Finalement j’arrive à me hisser à bord.
L’équipage de nuit est réduit de sorte que personne n’a vu mon arrivée. Grâce à ma cape je parvient à me glisser sans me faire me voir jusqu’aux entrailles du rakeur.
Je ne croise personne dans les coursives, et me dirige petit à petit vers la cabine de Sihaya….
Il était monté à bord et avait pénétré dans les entrailles du navire sans que personne ne le voit.
Au détours d’une coursive, un Atha’an Miere s’était soudain dressé devant lui. Il n’y avait même pas fait attention, ce n’était pas sa cible.
Le visage de celle qu’il devait tuer état gravé en lui, la tuer était son unique raison d’exister. Seulement l’homme se dressait devant lui et son objectif, un obstacle qui lui bloquait le passage. L’homme s’effondra sur le sol avec un cri, auquel il ne fit pas plus attention.
Je me tourne et me retourne dans mon lit. Je n'arrive pas à dormir, le bateau bouge, toute la pièce sent la vase, ces horribles draps n'arretent pas de s'emmeler dans mes jambes je ressemble surement à un gros saucisson ! Et puis être toute seule à devoir supporter le saucissonage ne me plaît pas du tout ! Un coup de poing rajeur dans la tete de lit me tire quelques larmes de douleur. A la lumière de la petite flamme suscitée par la Saidar, mes jointures apparaissent toutes rouges et éraflées. Laissant la lumière s'éteindre, je réarrange pour la ènième fois les couvertures et tente de m'assoupir. Mais mes pensées reviennent malgré moi à Téorel. Pourquoi est-il ainsi partirsans rien me dire ? Il ne l'aurait fait de son plein gré, j'en suis persuadée... Certainementune punition de LuX.
L'oreiller vole contre la porte, propulsé par l'Air, et des plumes s'éparpillent. Mes yeux accoutumés à l'obscurité s'attardent un instant sur elles, et reviennt sur ce noeud dans le bois au-dessus du lit.
Il va falloir que je me calme, maintenant.
Que je brûle, je recommence à parler toute seule ! Une vraie petite vieille à moitié folle... Mais rien ne me ramenera Téorel. J'écrase une petite larme de tristesse.
Et l'ambiance cette nuit est étrange, l'air sent mauvais, tout semble mauvais en fait. Comme quand nous avons.. rencontré... ces trollocs.
Il n'y a pas de doutes, l'absence de mon amant, le mépris de LuX et ce départ vers l'Océan me retournent complètement
Je percois quelque chose de malsain dans l'air... je sais ce que cela signifie pour l'avoir maintes fois ressentis depuis que LuX s'était lié à moi.
UNe engeance de l'ombre se trouvait dans les parages. J'en recois confirmation seulement querlques instants plus tard quand un cris d'homme brise la silence instauré par la nuit.
Je me précipite et vois un Atha'an Miere allongé sur une marre de sang. Il n'avait même pas eu le temps de sortir son arme.
Quelle engeance avait bien pu faire ça?
La sensation de malfaisance est maintenant très forte, pourtant je ne vois rien dans la coursive.
La porte de la cabine de Sihaya n'est qu'à deux pas... * par la lumière si la créature était déjà entrer?*
Je me relève pour aller dans la cabine de ma douce avec l'apréhension de la trouver morte dans son lit quand je repère du coin de l'oeil un mouvement.
Pas le temps de sortir mon épée, mais ma dague me vient aisément en main, tout juse à temps pour parer le poignard qui vise mes cotes.
A présent en posture de combat je me dresse face à la chose qui m'a attaqué. Un homme apparament, mais la difficulté que j'ai à garder mon regard posé sur le lui ou même la difficulté que j'ai à me forcer de me dire que quelque chose se teint effectivement devant moi, m'indique que s'en est pas vraiment un, ou plutôt que s'en est plus un.
Un homme gris
Les assassins du Ténébreux... des êtres légendaires, seulement narés dans les récit et plus apercu par quiconque depuis des siècles.
Mais les hommes gris avait pour seul avantage de passer inapercu, c'était leur seul talent une fois repéré un paysans avec quelque notion du combat pouvait les terrasser.
D'un bon je me jete sur lui et le plaque contre la cloison en prennant soin d'immobiliser son bras armé.
Je lui enfonce ma dague dans le ventre à plusieurs reprises et je sens sa résistance faiblir mais je continue à lui labourer le torse de ma lame.
Il s'affale sur le sol quand je relache mon emprise. J'ecarte son poignard d'un coup de pied et lui plante ma dague dans le coeur.
Les récit relataient qu'on avait vu des hommes gris mortellement blessé rampé jusqu'à leur cible afin de tenter de remplir leur mission avant de mourir.
Mais celui-ci n'en aura pas l'occasion... il est bel et bien mort.
Des côtés de la coursives arrivent enfin des guerriers AM, le bruit de la confrontation les ayant finalement attirés.
Arrivé près de moi, certains me reconaissent... c'est pour le mieux la fatigue accumulé à la peur de ne pas arrivé à temps commence à me pesée et je me sent guère l'envie de m'xpliquer ce soir.
Je passe au traver du groupe de guerriers et m'arrête devant la cabine de Sihaya. Je l'ouvre et reste là dans le chambrenle de la porte.
Un coussin éventré est sur le sol devant moi, au milieu d'un essain de plume. Ma douce Sihaya redresé sur lit me comtemple avec des yeux écarquillés.
Des bruits sur le pont me tirent d'un demi-sommeil. Bruits lourds de pas, bruits de lutte. Quelque chose s'écrase contre la cloison. Un cri, d'autres bruits de pas... Sang et Cendre mais que se passe-t-il donc sur ce maudit navire ? Ils vont m'entendre, foi de furie !
La porte s'ouvre, je me prépare à hurler quelques jurons bien sentis sur l'intrus...
Mais.. Des Hommes Atha'an Miere et appuyé sur le chambranle... Un grand avec une cape et une barbe et une tête par-dessus ! Mais c'est à moi ça !!
Je jette sur le côté les couvertures et saute sur le lit comme sur un trampoline, avec des cris.. Pas hystériques comme vous y allez, juste content... Bref.
- Téorel !! C'est toi ???
- Et bien il semblerait que oui... Avec un ton étonné, il n'a pas l'air heureux d'être la.. - Mais je croyais que tu étais parti et que tu ne reviendrais plus jamais !
- Bien sûr que non voyons!
- Ouuuuuuuh que je suis contente !!!
Je saute à terre pour courir vers lui mais.. Mais je suis toute nue !! Et les gens dehors qui regardaient en riant… Oooh !!!
- Ferme cette porte en vitesse Téorel au lieu de me regarder avec cet air bête ! Viiiiiiiite !
- A tiens, cette tenue n'était pas volontaire ?
Non mais il se moque de moi en plus !
- S'il te plaiiiit !!
- Mmmm puisque c'est demandé si gentiment...
La porte se ferme sans un bruit tandis qu'une chandelle s'allume toute seule, éclairant de sa lumière dansante le Lige qui se débarrasse de sa cape.
Par le hublot les premiers rayons du soleil commencent à éclairer la cabine, mais cela fait déjà près d'une heure que je suis réveillé.
Tout ce temps je l'ai passé à observer le visage de ma Sihaya si serein pendant son sommeil.
C'était a ce demandé comment j'avais pu vivre avant de la connaître.
Ma tendre Sihaya fut des plus enthousiste cette nuit, et il semblerait que mon retour inespéré lui ai fait grand plaisir... plaisir qu'elle s'était fait une joie de me démontrer.
Décidément les nuit passé en sa compagnie étaient toutes inoubliables.
Son corps tout chaud est blotti contre le miens sa tête repose sur ma poitrine et il semble qu'elle est réquisitionné mon bras gauche en le coincant sous son frêle corps.
C'est donc ma main droite qui part à l'exploration pour se poser délicatement sur le ventre de mon aimée.
Celui-ci commence à s'arrondir doucement. Rien de discernable quad elle habillé... mais bientôt il lui faudrait changer de garde robe.
Enfin ca c'était si Dorilys ne l'obligeait pas à adopter ces coutumes dégradantes de son peuple visant à ce trimballer à moitié nus.
Je pense d'ailleur que je devrais en toucher deux mots à Dorilys... je vois mal Sihaya accepter ce genre de contrainte et vu son caractère... disons plutôt vif dont elle fait preuve depuis qu'elle est enceinte une discussion entre elles deux devrait facilement tourné au pugilat.
Bien sûr vaudrait mieux pour moi, et les oreilles du reste de l'équipage que ma douce Serenla n'en soit pas informé...
La pauvre petite semble en effet avoir l'impression qu'elle pouvait se débrouiller sans moi pour ce genre de choses... totalement stupéfiant...
D'ailleur je devrais peut-être y aller dès maintenant. Avec sa grossesse son sommeil c'est fait plus lourd et d'ordinaire elle se réveille une bonne plus tard ce qui devrait me laisser assez de temps pour ce que j'ai à faire.
Temps d'utiliser la fameuse technique du "Roulé-boulé-de-Ross " que tôt ou tard chaque homme finit par apprendre.
Je me redresse un tantinet et serre la jeune femme contre moi tout en la faisant pivoter un brin sur le côté, ce qui provoque un grognement satifait de sa part, puis je mécarte et tire fortement sur mon bras afin de le retirer de dessous ma dulcinée.
Opération réussie et sans accrocs... mon bras est denouveau libre .
Je me lève et m'habille silencieusement avant de border Sihaya dans les couvertures et de lui baiser le front en guise d'aurevoir.
Je sors enfin de la cabine.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Vous vous levez plus tôt d'habitude.
Euh oui...
Beaucoup de question sont restées en suspens cette nuit. J'aurais aimé vous interrogez dès ce moment, mais Dorilys n'a pas voulu qu'on vous dérange.
Intention louable, je l'en remercie.
Nous avons pris la liberté de récupérer votre cheval cette nuit. Il est apparament bien dressé, il a suivit une bonne heure nos rakeurs.
Je l'avais complètement oublié celui-là! Je suppose qu'il était contrarié?
Pour le moins, il a bien faillis mettre à l'eau plusieurs de mes hommes qui avaient eu pour charge de le récupérer.
Hmmmm... oui. En tout cas je vous remercis.
Noral et Barberousse arrivent enfin sur le pont ou je suis présente
Bonjour Barberousse, il semblerait que vous ayez eu une nuit bien agitée...
Le jeune lige rougit quelque peu, se méprennant sur le moment de la nuit dont je parle. Je lui montre le cadavre de l'homme qu'il tué la nuit dernière et que mes hommes ont remonté sur le pont afin de le jeter par dessus bord.
Ah oui ca...
Oui ca. Qui est cet homme et que faisait-il sur mon rakeur? Et surtout que faites-vous vous même sur mon rakeur?
C'était un homme gris, envoyé pour tué Sihaya. C'est d'ailleur la raison de ma présence à bord.
Un homme gris? Impossible... les hommes gris ne sot que des fables!
Tout comme les trollocs et les Myrdraal à croire certains la plupart des gens habitant en dehors des Marches. Les récits comportent souvent une part de vérité et quand ils mentionnent des engeances de l'ombre toutes plus térrifaintes les unes que les autres vous pouvez êtres certains qu'ils sont vrais.
Il a raison Noral. Je ne coyais pas les temps obscurs si proche... je ne peux qu'espérer que nous arriverons à faire ce qui doit l'être à temps.
Je l'espère aussi Maîtresse-des-Navires
Sujet délicat à aborder ici alors que les oreilles de l'équipage sont à l'écoute. Je décide prudament de changer de sujet.
Alors finalement vous avez décidé de vous joindre à nous.
Il n'en serait être question malheureusement. Je ne suis venu que parce que Caldazar m'a avertit du danger que courrait Sihaya.
Seulement pour ce faire j'ai du une nouvelle fois désobéïr à mon AS. J'ai néanmoins décidé de rester auprès de Sihaya tant qu'elle serait à l'intérieur du continent et je vous quitterais à Tear puis retournerait assumer mes obligations et responsabilités.
Vous avez parlé de Caldazar. Pourquoi ne vous a-t-il pas accompagné?
Parce que le Ténébreux ne voulait pas seulement tué Sihaya mais aussi votre propre ambassadrice. Je suppose qu'il voulait semer la discorde entre la Tour Blanche et vous.
Isaeda? Va-t-elle bien?
Je n'en sais rien. Pour espérer empêcher ses deux tentatives d'assassinats nous avons du nous séparer Caldazar et moi. Je l'ai chargé d'avertir la Tour Blanche du danger tandis que je venais ici. Je ne sais rien de la réussite ou de l'échec de sa mission.
Pauvre petite j'espère qu'elle va bien.
Je me sens soudain coupable... j'ai envoyé cette petite affronter la souffrance de l'éloignement de l'Océan enla confiant à La tour blanche et voila qu'une menace de mort pesait sur elle.
Noral, comme d'habitude, s'apercoit de mon émois et viens me reconforter en posant une main rassurente sur mon épaule.
Caldazar semble assez compétent et digne de confiance... enfin pour continentaux. Ce toute facon nous serons bientôt fixer Dorilys. Nous serons sous peu au caihrein et il avait vraiment l'air de tenir à venir avec nous.
Oui nous verrons bien.
Après quelques instants de silence j'entend soudain le lige se racler la gorge, embarrassé.
J'ai entendu parler ce certaine de vos coutumes quand vous naviguez sur l'Océan et comme Sihaya devait vous accompagner...
Je met un certain temps à voir de quoi il veut parler et quand je comprend je souris intérieurement. Au moins la question implcite du lige à l'intêt de me fair penser à autre chose qu'à l'inquiétude que j'éprouve pour la jeune fille de mon peuple que j'ai laissé derrière nous.
Un des but de l'échange opéré avec la Tour Blanche consiste à ce que nos jeunes apprenent nos coutumes.
Mais...
Il n'y a pas de mais. Si sihaya à quelque chose contre cela elle m'en fera part le moment venu... mais peut-être que ca pourrait même lui plaire au bout d'un certain temps.
Je me permet un sourire
Maintenant allez la rejoindre, les femmes n'aiment pas se réveiller dans un lit froid.
Cette fois-ci je ris en voyant le lige s'éloigner .
J'ai une affaire à régler moi aussi Dorilys. Je te rejoins plus tard si tu le permet.
Oui, vas-y.
Mon regard s'abandonne dans la comptemplation du paysage, alors que je demande si je ne vais pas rejoindre la cabine de ma Lili pour lui parler un peu.
un bruit se fait entendre sur ma porte. Je me lève précipitament, la main sur une de mes dagues. Puis, je réalise que c'est quelqu'un qui veut rentrer dans la cabine. J'enfile en vitesse un chandail et un pantalon, puis me lève de mon lit
Entrez
Noral entre dans ma cabine. Tiens, qu'est-ce qu'il me veut, celui-là? *Fouille mentalement ce que j'aurais pu faire de mal...non, je ne vois rien*
RP off: désolé pour la confusion, mais c'est Shaevar qui parle
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Le maître-des-Lames entre dans la cabine
Nous avons parler tout les deux.
Votre comportement face à la Maîtresse-des-Navires n'est pas le bon. Vous ne semblez pas comprendre qui elle est et ce qu'elle représente.
Elle est la Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere, ce qui est loin d'être qu'un titre honorifique. Elle gouverne la destinée de notre peuple et à en un sens plus de pouvoirs qu'une de vos souveraines.
Personne n'a à lui dire ce qu'elle doit faire ni quoi promettre. Vous semblez lui parler d'égal à égal ce qui est loin d'être la cas. Vous êtes venus ici en position de demandeur et vous avez eu l'intention de lui imposer vos conditions.
Croyez moi elle s'est montré plus que conciliante avec vous.
Comme elle n'est guère porté sur le repsect protocolaire qui lui est du, aussi je ne vous ferait pas un exposé de toutes les règles que vous avez enfreintes en sa présence même sans le savoir.
Cependant ne vous aviser plus de porter la main à vos armes en sa présence, c'est la mort pour quiconque s'y risque endehors de moi et de sa garde personnelle.
Après une journée et une nuit de navigation sur le grand fleuve tranquille, nous sommes bien loin de l'Auberge.
De l'autre côté du pont, Dorilys, Liliana et Barberousse discutent de je ne sais quoi. Les deux femmes ont l'air heureuses de s'être retrouvées, et n'arretent pas d'échanger de vieux souvenirs comme deux vieilles femmes parlant de leur adolescence. () Leur relation mère-fille semble déranger Elann, s'il n'était pas si distant, on pourrait croire qu'il est jaloux.. Il faudraitqueje lui parle un peu, des histoires venant d'un homme aux yeux jaunes plairaient surement à Akasha !
D'ailleurs, j'espère qu'elle a reçu ma lettre ! Mais peut-être qu'Isaeda a oublié de la lui remettre..
Accoudée au bastinguage, je regarde sans les voir les paysages défiler. Forêts puis petits villages, plaines et champs de blé ondulant dans le vent. On dirait un patchwork d'ocre et de Terre de Sienne, la campagne manque d'eau.
Mes yeux sont accrochés par un détail détonnant dans ce cadre tranquille : une épaisse fumée s'élève dans le lointain.
J'interpelle les autres, pointant la fumée du doigt : Dorylis, Barberousse, regardez, qu'est-ce que cela peut-être ?
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Personne n'a à lui dire ce qu'elle doit faire ni quoi promettre.Vous semblez lui parler d'égal à égal ce qui est loin d'être la cas. Vous êtes venus ici en position de demandeur et vous avez eu l'intention de lui imposer vos conditions.
Je lui ait suggéré de promettre quelque chose. Je me suis embarqué sur ce navire pour négocier. Si je ne devais pas tenter d'avoir le marché le profitable pour mon organisation , ça en serait un a sens unique, et je ne crois pas cela acceptable. Quand vous marchandez avec quelqu'un, ne tentez-vous pas d'acquérir certaines chose que vous espérez avoir? Si je ne lui demandais pas telle ou telle chose sous prétexte qu'elle est plus haut gradé que moi, je serais seulement venu ici en tant que bras armé, sans en tirer d'avantages. Je suis venu pour négocier, ce qui signifie que j'espère avoir des acquis, et en payer le prix. Seulement, les négociations fonctionnent dans les deux sens.
Cependant ne vous aviser plus de porter la main à vos armes en sa présence, c'est la mort pour quiconque s'y risque endehors de moi et de sa garde personnelle.
Et vous ne devriez plus me menacer avec vos armes, vous aussi. Je crois que j'ai certains droit en tant qu'ambassadeurs.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral
Je lui ait suggéré de promettre quelque chose. Je me suis embarqué sur ce navire pour négocier. Si je ne devais pas tenter d'avoir le marché le profitable pour mon organisation , ça en serait un a sens unique, et je ne crois pas cela acceptable. Quand vous marchandez avec quelqu'un, ne tentez-vous pas d'acquérir certaines chose que vous espérez avoir? Si je ne lui demandais pas telle ou telle chose sous prétexte qu'elle est plus haut gradé que moi, je serais seulement venu ici en tant que bras armé, sans en tirer d'avantages. Je suis venu pour négocier, ce qui signifie que j'espère avoir des acquis, et en payer le prix. Seulement, les négociations fonctionnent dans les deux sens.
Vous oubliez ce que je viens de vous dire. Vous ne vous adressiez pas une poissonière mais à la Maîtresse-des-Navires. Vos suggestions ne ressemblaient guère à cela.
Avec elle on en marchande pas, on expose ce qu'on a dire et elle décide du bien fondé ou non de vos "propositions".
Maintenant ce qui est fait est fait. Nos coutumes sont différentes de votres, j'en suis conscient, ce qui explique peut-être vos manières d'agir. Je ne suis venu ici non pour vous faire la morale, mais pour que vous rectifier votre attitude la prochaine fois que vous adresserez à elle.
Et vous ne devriez plus me menacer avec vos armes, vous aussi. Je crois que j'ai certains droit en tant qu'ambassadeurs.
Vous faites erreur, je ne vous menacais pas. Je ne le fais d'ailleurs jamais, c'est une perte de temps, je tue c'est plus rapide et ne permet pas l'ambiguité.
Quant à vos droits, sachez que nous n'avons plus eu d'ambassadeurs chez nous depuis les Guerres Trollocs.
Vous êtes donc ici en tant qu'invité, et c'est un honneur que peu de coninentaux ont eu ces derniers siècles.
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Vous faites erreur, je ne vous menacais pas. Je ne le fais d'ailleurs jamais, c'est une perte de temps, je tue c'est plus rapide et ne permet pas l'ambiguité.
Ça, au moins, je peux le comprendre. Je met en place mon armure de cuir noire, je ceint ma ceinture ou sont attaché mes deux cimetterres, et place mes deux dagues dans mes bottes. Puis, je replace mon épée courte dans mon dos, et demande a Noral:
Un sentiment de malaise me donne le frisson, et Téorel l'a lui aussi ressenti.
Tu as raison, cette fumée est trop épaisse et trop sombre. Il faut que nous allions voir, on peut avoir besoin de notre présence.
Sans lui laisser le temps de réagir, je tourne les talons et me dirige dans un grand froufrou de jupes vers ma cabine.
J'en ressors avec mes chausses brunes, une chemise beige brodée de feuilles de lierre, ma dague cachée comme il se doit dans mes vêtements.
Sur le pont, Téorel semble prêt, les hommes d'équipages s'affairent pour ancrer le navire et descendre une chose ressemblant à une barge. Les chevaux menés par la bride, encensent et roulent des yeux apeurés. Le voyage à fond de cale et les mouvements incessants du raker les terrifient. Etre hissés et descendus par le Pouvoir Unique de la Pourvoyeuse-de-Vent ne leur plait pas non plus. Je m'approche de ma jument et lui caresse le chanfrein pour la calmer.
D'un ton sans réplique et directif, avec un regard sans concessions à mon amant :
Inutile d'essayer de la faire rester sur la rakeur je reconnais bien son expression tête de mûle sur son visage.
Combien de temps encore avant de pouvoir partir ?
Pas longtemps.
Puis je fixe d'un air sévère et je dis dun ton sans réplique.
Tu reste près de moi quoiqu'il arrive et si il y a du grabuge tu t'en mêles pas. C'est pas avec la dague que tu as caché que tu feras grand chose
La barge ne met pas longtemps à accoster aux rîves du fleuve. De sorte que j'observe pendant un certain un moment le paysage afin de définir la route à emprunter qui nous grantira le plus de furtivité possible.
Nous ferions bien de longer le fleuve jusque labas
Je me retourne et vois Liliana accompagner d'Elann qui débarque à leur tour.
Je suis sur le point de dire que c'est pas une visite d'agréement quand je me ravise. Elann pourrait être un atout en cas d'echaffourées...
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Je vous croyais assez grand pour savoir vous entraîné tout seul.
Je suis ouvert à toutes les formes d'entraînement. Et puis, si votre entraînement est plus efficace, pourquoi le bouder? Je peus utiliser tout ce qui affinera mes talents de guerriers.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Femme d'équipage
Elle s'avance après que Noral ait demandé des explications.
Barberousse Gaidin à dit que ce feu n'était pas d'origine naturel et il semblait s'en inquièté. Il est partit avec l'homme aux yeux jaunes, Damoiselles Sihaya et Liliana, ce qui inquiète beaucoup la Maîtresse-des-Navires, Maître-des-Lames.
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Je me précipite vers le bastinage
Désoler de partir si précipitament, Noral, mais je crois qu'ils pourrait bien utiliser une épée de plus. criai-je par dessus mon épaule De plus, mes négociations avec l'Atha'An Miere sont terminée pour l'instant. J'espère que mon départ précipité n'est pas une rupture du protocole.
Je m'agrippe après le bastinage et passe par-dessus, et tombe dans la barge qui revient vers le bateau.
Pourriez-vous me porter à l'endroit que vous venez de quitter, s'il-vous-plaît?
Les poings sur les hanches, je murmure d'une voix ferme :
Ecoute, ma dague ne me sert à rien, sauf quand quelqu'un tente de me maitriser en pansant que je ne suis qu'une jeune fille sans défense. Et dans ce cas, tu ne peux rien pour moi.
Mais n'oublie pas que j'ai la Pouvoir Unique pour moi, même si je n'approche vraiment pas la maîtrise d'une Aes Sedai, je t'ai plusieurs fois sauvé la mise, Tête Brûlée, alors, prend le comme... Hum... Un échange de bons services
Et avec un sourire lumineux, j'ajoute, et puis si tu es vraiment gentil, je pourrais être très gentille moi aussi, plus tard
Me retournant, qui débarque tranquillement de la barge, l'air tout a fait à son aise ?
Tiens, j'ai failli avoir une attaque quand Shaevar est tombé ! Tu sais pourquoi il nous accompagne ?
Ecoute, ma dague ne me sert à rien, sauf quand quelqu'un tente de me maitriser en pansant que je ne suis qu'une jeune fille sans défense. Et dans ce cas, tu ne peux rien pour moi.
Mais n'oublie pas que j'ai la Pouvoir Unique pour moi, même si je n'approche vraiment pas la maîtrise d'une Aes Sedai, je t'ai plusieurs fois sauvé la mise, Tête Brûlée, alors, prend le comme... Hum... Un échange de bons services
J'écoute son long sermons en essayant de paraître attentif et hoche à la tête à la fin puis je fais mine de réfléchir avant de la fixer.
Restes près de moi un point c'est tout.
Assez fière d'avoir trouvé la bonne technique pour lui faire entendre raison et encore plus de ses grands yeux étonnés et un peu perdus, j'essaye tout de même de dissimulé mon sourire victorieux.
Et avec un sourire lumineux, j'ajoute, et puis si tu es vraiment gentil, je pourrais être très gentille moi aussi, plus tard
Que répondre à ca... eh merde encore perdu...
Tiens, j'ai failli avoir une attaque quand Shaevar est tombé ! Tu sais pourquoi il nous accompagne ?
Pas la moindre idée, mais ca fera toujours deux bras de plus... et on en aura peut-être besoin.
Les cinq compagnons de voyage avance une bonne heure avant d'arriver enfin au niveau de l'incendie.
C'était bien un feu de forêt... mais un feu immense qui dégage une telle chaleur qu'il est nécessaire d'en rester éloigner de plusieurs disaines de toises.
La chaleur pique la gorge et les yeux. Je déchire un morceau d'étoffe dont je pare le museau de bien aimée d'une partie, et en enroule l'autre autour de mon visage. Les autres font de même.
L'impression que j'ai ressentis toute à l'heure est toujours présente et après avoir cherché sur le terrain des indices de ce qui c'était passé sans succès je m'apercois que la sensation est plus forte vers la forêt en flamme.
Quelque chose de... dangereux est passé par cette forêt et c'est peut-être ce qui à provoqué cet incendie.
L'attitude inquiéte de Barberousse et Sihaya ne me rassure pas. Je m'approche alors prés de la jeune femme:
" Savez vous ce qu'il se passe? plus bas Il faudra que vous m'appreniez à manier une arme. "
Ce qu'il se passe ? Hum, difficile à dire, simplement, nous pouvons sentir.. le Mal, peut-etre, et cette sensation ne me quitte plus depuis que nous avons accosté...
Je regarde autour de moi, soucieuse. Nous menons nos chevaux au pas pour contourner l'incendie. Elle à l'air de faire rage depuis longtemps, au vu du terrain dévasté.
La question de Liliana me surprend, et je lui répond sur le même ton :
Manier une arme ? Je n'utilise que les dagues et poignards, avec l'avantage de la surprise... Je ne pourrais rien faire avec une épée ou un arc face à un Trolloc... Mais si cela vous interesse... Il n'y aura pas de difficultés, quoique à cheval, et avec ces Messieurs qui nous prennent pour des greluches qui peuvent se couper avec un couteau à beurre... Mais ils seront bien pratique en cas de combat !
Avec un clin d'oeil, je talonne ma jument qui a décidé de s'arreter pour machouiller une touffe d'herbe.
J'entends Sihaya murmurer quelque chose à Liliana, puis sans raison apparente hausser la voix afin que tous à trois lieues à la ronde puisse l'entendre.
Il n'y aura pas de difficultés, quoique à cheval, et avec ces Messieurs qui nous prennent pour des greluches qui peuvent se couper avec un couteau à beurre
Bah quoi c'est vrais c'est coupant les couteaux à beurre... j'en connais qui se sont gravement mutilé avec moins que ca .
Cependant je reconnais l'humeur de ma Serenla... son humeur-j'te-cherche-des-poux-dans-la-tête-et-si-tu-a-le-malheur-de-l'ouvrir-tu-vas-le-regretter-pendant-un-lustre-nuits-comprises et je préfère donc sagement laissé passer même si ca dois laissé ses dernier dires dans les affres du mensonges.
Je m'approche d'Elann.
Désolé... Je n'aurais jamais du laisser Sihaya discuter avec Lili... il paraît que c'est contagieux...
Désolé... Je n'aurais jamais du laisser Sihaya discuter avec Lili... il paraît que c'est contagieux...
C'est pas grave * Assez bas pour ne pas être entendu par d'autres : * Chacun sait que si on intervient, on les pense incapable de se défendre, et si on n'intervient pas, c'est qu'on ne tient pas à elles.
En tout cas, il y a quelque chose d'anormal par ici. Ca manque de vie sauvage.
Avec l'incendie tout proche c'est peut-être normal... mais je ne miserais pas ma vie la dessus.
Plus on progresse vers le nord et plus l'impression de souillure augmente. Je suis de plus en plus inquiet.
D'ordinaire on ressent une engeance peu de temps avant de l'apercevoir. Mais ici cela fai plusieur heures que nous avancons et toujours aucune trace de ce que nous cherchons.
Pour la première fois depuis que nous avons quitter les rakeurs je me repproche de ne pas avoir fait en sorte que Sihaya reste sur les navires.
Nous allions avoir à faire à quelque chose de beaucoup plus dangeureux que quelque Trollocs ou mêmes des évanescents... un mal beaucoup plus profond soullais cet endroit...
Continuons à avancer mais soyons vigilants.
Je vais aller devant avec ELann, ensuite suivra Sihaya et Liliana. Sheavar, vous, vous ferez l'arrière garde.
Le groupe se place selon mes instruction et nous continuons l'exploration
Avec l'incendie tout proche c'est peut-être normal... mais je ne miserais pas ma vie la dessus.
Oui mais lui ne perçoit pas la vie sauvage comme je la perçois ... Où sont les loups dans ces bois giboyeux ? Aucun contact à des miles à la ronde.
* Je me concentre tout ce que je peux pour tenter d'atteindre des loups. Je n'avais jamais cherché à connaître les limites exactes de mon "pouvoir", alors je tâtonne un peu.
Là ! Ca y est, un contact, très lointain. Présentation rapide, mon odeur, mon nom de loup. Une réponse confuse, dans laquelle je perçois des sensations, à la façon des loups : "danger" "mal" "mort". Et une sensation de menace, imprécise, mais mortelle. Et le contact se rompt. *
* Je manque de tomber de cheval. J'avais mis toute ma concentration sur mon contact avec cet unique et fort distant loup, et je ne suis pas si bon cavalier. Je me sens affaibli après cet effort et curieusement étourdi. J'ai un peu de mal à conserver mon assiette. Je ne sais pas si je serai capable à cet instant de manier l'épée que j'ai au côté. *
La fatigue qui l'envahit ne parvient pas effacer le mal être qui l'habite. Il ne comprend pas la cause de cette sensation. Il tente alors de se concentrer afin de pouvoir établir le moindre contact. Il capte enfin un mot après tous ces efforts: jamais nés, puis s'effondre épuisé.
Il n'y aura pas de difficultés, quoique à cheval, et avec ces Messieurs qui nous prennent pour des greluches qui peuvent se couper avec un couteau à beurre... Mais ils seront bien pratique en cas de combat !
J'éclate de rire après sa réflexion, puis lui adresse un regard complice.
Pauvre Barberousse, il a choisi une femme de caractère!
Je reprends la route, afin de me rapprocher de Sihaya pour poursuivre notre conversaion. J'entends alors un bruit derrière nous, je me retourne et vois Elann à terre. Je descends alors de ma monture et m'approche en courant de lui.
" Elann tu m'entends. "
Son visage est couvert de sueur, et ses yeux clos.
Devant nous, Elann tombe de sa monture. Liliana, paniquée, saute à terre et manque de s'emmeler les pieds dans sa robe dans sa précipitation pour le rejoindre.
Qu'est-ce qui lui arrive ? Quelqu'un la attaqué ? Il est blessé ?
Plus lentement, je descends de ma jument et m'approche d'Elann en faisant attention à où je pose mes pieds. Les cendres recouvrent tout.
Avez-vous besoin d'aide Liliana ? Je peux regarder ce qui ne va pas avec lui, si vous le désirez.
J'attends la réponse de la Guérisseuse avant de faire quoi que ce soit, je ne voudrais pas qu'elle m'en veuille pour m'être occupée de son... euh... ami ?
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et me voilà a l'arrière garde, quelle joie, pensai-je. Quoique, si le danger survient de derrière, ils seront bien content que je sois là. De toute manière, je n'aime pas cet endroit. Mais ça, ce n'est pas exceptionnel, tout le monde n'aimerais pas sa, ici.
Bruit de chute
Je me précipite vers les autres, armes au poing.
Avez-vous besoin d'aide Liliana ? Je peux regarder ce qui ne va pas avec lui, si vous le désirez.
Bon, les Yeux-Jaune s'est évanoui. Je m'approche, tout en rengainant mes armes.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Sur les rakeurs du Peuple de la Mer
J'ai laissé mon regard suivre le petit groupe se diriger vers l'incendie jusqu'à ce que leurs silhouette se perdent dans la fumée.
Mes deux petites protégées sont parties avec leurs hommes, me laissant seule. Quelle folie!
Si j'avais pu, j'aurais envoyé la moitié des guerriers présents sur mes navires pour les escorter, ou même mieux je les aurait tous pris avec moi et je serais partis avec Lili et Sihaya.
Mais se serait opposé à cette décision... et il aurait eu raison. Le bien de mon peuple passe avant même mon affection pour ma petite Lili et pour Sihaya, et le bien de mon peuple veut que je ne cours pas de risque inutile.
Je vois la Maîtresse-des-Voiles s'approcher de moi.
Maîtresse-des-Navires il est temps de partir.
Encore quelque instants. J'ai beau me dire que tout ira bien pour le petit groupe je ne peux cesser de m'inquièter de ce qui pourrait arriver et j'ai encore l'espoir de les voir sortir de la fumée pour revenir à bord.
Mais Maîtresse-des-Navires, cela fait déjà une bonne heure et...
Je me retourne vers la Maîtresse DU navire et la foudroye du regard. Je suis en colère. En colère contre Lili, en colère contre Sihaya et même un peu contre moi-même cependant c'est ma subordonnée qui va tout prendre... les joies du commandement en somme.
Mes exclamations et mes tirades ou je déverses toutes ma fureur font palir la Maîtresse-des-voiles ainsi qu'une bonne partie de mon équipage. Tous dans l'Atha'an Miere ont entendu parler de certain de mes coups de sang et savent que dans ce cas là il est souhaitable de ce faire tout petit.
Cela dure plusieurs minutes et quand j'en termine je lance un dernier regard au panache de fumée.
Aloons y nous les retrouverons a Cairhein.
Je me dirige vers ma cabine dans un silence de mort.
Il capte enfin un mot après tous ces efforts: jamais nés, puis s'effondre épuisé
Elann s'écroule et Liliana comme Sihaya se précipite pour voir ce qu'il a.
Mais en même temps je ressens un changement dans l'impression de Mal qui ne ma pas quitté depuis que nous avons repérer l'incendie. Le Mal que je percevais était puissant, voir très puissant mais encore diffus surement à cause de l'éloignement, mais désormais j'ai l'impression que quelque chose c'est ajouté à cela.
Une sensation de mal moins puissante mais beaucoup plus compact et donc baucoup plus proche.
Mais ce n'est pas tout puisque je situe ces nouveaux arrivés au Sud, au Nord et à l'Ouest et ils semblent se rapprocher.
Cela nous laisse que l'Est comme échapatoire possible... mais cela ne peut qu'être un piège.
Sheavar préparez vous nous allons être attaqué!
Je lui désigne les trois points cardinaux d'où viendront l'attaque.
Nous fuirons par l'Est, mais seulement en dernier recours.
Sihaya, Liliana reveillez au plus vite Elann nous aurons besoin de lui.
Avec l'accord de Liliana, et préssée par Barberousse, je prend le visage d'Elann entre mes mains. je tisse rapidement des flux d'Eau, d'Air et d'Esprit et sonde son corps.
C'est étrange, il ne semble pas être blessé..
Froncant les sourcils, je m'enfonce plus profondément dans son organisme. Rien...
Il n'a strictement rien... Rien à Guérir. Je dirais juste qu'il est dans l'état de quelqu'un qui a courru un marathon sans avoir ni mangé ni dormi depuis une semaine. Il est exténué, vidé de toute énergie. Tenter une Guérison le fatiguerait encore plus.
Je lève un sourcil inquisiteur à l'adresse de Liliana.
Je vais le réveiller, mais il ne nous sera d'aucune aide pour ce qui arrive, j'en ai bien peur.
J'entoure d'un mince réseau d'Esprit la tête d'Elann. L'effet doit être le même que d'être à l'intérieur d'une énorme cloche.
Besoin de moi ? Très flatté Je ne sais déjà pas si je tiens debout * essaye ... ah ben si * En tout cas, il a raison : un terrible Mal rôde près d'ici.
* Je dégaine tout de même mon épée. *
Si je ne leur fais pas peur, je risque de ne pas servir à grand chose avec cette épée.
Vous n'avez aucune compétence particulière en dehors de la guérison ? [small][small](purée ces guérisseurs toujours a mettre la merde dans une équipe avec une défense et une attaque toute pitite et on se tue a force de vouloir les réanimer scrogneugneu !)[/small][/small]
Et bien je sais pas... Savez-vous utiliser un arc ?
Bon et bien j'ai le temps d'en faire un alors... Alors ce sont des idées de LuX alors sans commentaires hein ! Et puis on ne va pas laisser cette pauvre Liliana sans défense faire la potiche !
De l'Air, pour couper et amener jusqu'à moi une belle branche de chataigner... de l'Air, pour couper quelques crins de ma jument et en faire une jolie tresse, et aussi pour solidifier la cordelette obtenue, puis pour former l'arc.
Encore et toujours de l'Air pour prendre des branches droites et solides et des plumes à l'oiseau la-haut pour les flèches. Et un tissage très aiguisé d'Air et d'Esprit pour les pointes.
Tendant l'arc à Liliana : Voila, ce n'est surement pas aussi bien qu'un arc normal, mais il vaut mieux cette chose que rien ! Par contre faites attention aux pointes, elles sont particulièrement coupantes...
Ouai mais que fait une prophétie si on est tous morts pour te défendre, hein ?
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Sheavar préparez vous nous allons être attaqué!
Bon, on avait bien besoin de ça! Je plante mes cimeterres dans le sol, et mets mes deux dagues dans mes mains. Je ne suis pas super-super pour les lancer, mais c'est mieux que rien. Et puis, deux ennemis blessé, c'est toujours sa de pris quand ils viendront au corps à corps.
Regardant la tête déconfite d'Elann, je tente de chercher des yeux le navire de Dorilys:
" Je crois que l'on a un problème: Elann n'est pas en état de faire quoique soit et pour ma part, mon inexpérience risque de tous nous causer du tort. Dorilys a levé l'ancre et longe le fleuve, je pense que nous devrions tenter de suivre la rive afin de pouvoir la rejoindre. Barberoussse, il ne faut pas prendre de risque inutile tant que nous avons une solution de sortie. "
Sihaya et l'enfant sont encore fragiles, j'espère qu'il le réalisera.
Liliana a raison, vous n'êtes que deux capable de nous défendre par les armes. J'ignore ce que Sihaya peut faire avec le Pouvoir Unique, mais je doute qu'elle puisse tous nous défendre contre la menace que nous percevons.
" Je pensais que seuls hommes avez le gout du sang mais je me suis trompée. Vous préférez risquer la vie de plusieurs personnes alors qu'il existe une solution qui nous assuras pendant un certain temps du moin une sécurité. Même si la vie humaine n'est guère importante pour vous et négligeable à vos yeux cela n'est pas mon cas. "
Regardant la guérisseuse d'un air ahuri, je m'exclame :
Mais pas du tout, Liliana ! Je pensais juste que si jamais on est attaqué sans pouvoir rien faire, je peux créer une protection.Je doute fort qu'elle tienne longtemps, mais on va passer ce détail sous silence. Le navire des Atha'an Miere est fort éloigné, et nous risquons d'être pris en tenaille entre le fleuve et ce qui s'approche...
A vous de voir. Je vous aiderez dans la mesure de mes moyens.
devant le regard dubitatifs des autres, j'ajoute :
Et mon bébé n'influence pas encore sur ma santé, et ne pompe pas le Pouvoir Unique !
Que je brûle, ils commencent à me chauffer à me considérer comme une inutile ! Je ne suis pas une Aes Sedai, mais quand même !
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Tiens, elle est enceinte? Ce ne serait pas un peu contre le règlement, pour une acceptée? Ça peut être utile...mais comment utiliser sa? Bah, Kelenvor saura bien, lui.
Dis, je ne voudrais pas casser votre conversation, mais il faudrait prendre une décision, et vite. Pouvez-vous être en mesure de dire combien ils sont? Ou bien a quoi auront-nous affaire?
]Et mon bébé n'influence pas encore sur ma santé, et ne pompe pas le Pouvoir Unique !
Lance un regard explite à Sihaya.
Si elle voulait être discrête sur la situarion, elle à réussi. Enfin pour le moment il y a plus grave.
" Il a raison nous avons déjà assez perdu de temps. Nous ne savons pas ce qu'il y a la bas mais peut être avons nous une chance pour ces .. créature craignent le feu ce qui nous permettrais en longeant la cote de soit les prendre par derrière soit de les éviter, non? "
Je me rend soudainement compte que j'ai fait une erreur. Malheureusement, Shaevar n'a pas pu ne pas entendre. Je tente de répondre aussi calmement que possible à sa question.
Ils sont nombreux, des Engeances de l'Ombre, Trollocs, Myrdraals sûrement pour mener une telle compagnie.
Longeons donc le fleuve jusqu'à trouver une meilleure situation... Au moins, il nous protège de ceux venant de l'Ouest... Nous devons continuer vers le Sud.. Ils vont nous prendre en tenaille ! Je ne pense pas que le feu les arretera s'ils sont menés par des Myrdraals...
Shaevar, je vous laisse donc proteger nos arrières.
Rapidement, le petit groupe rejoint les rives du fleuve. Le raker est déjà hors de vue.
RP OFF
nous sommes entre Tar Valon et Aringill Plan
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Shaevar, je vous laisse donc proteger nos arrières.
Décidément, je ne m'en sortirai jamais. Bon, nous n'avons simplement pas assez de temps, il nous faut avancer, et vite. L'homme au yeux jaunes semble avancer avec une légère difficulté, mais il parait capable de soutenir notre rythme. Le facteur inquiétant est qu'ils nous sont probablement hautement supérieurs en nombre, sinons nous ne fuirions pas comme ça. J'ai quand même vu un joli paquet de corps de trollocs mis a terre par l'Acceptée et le Lige. En tout cas, assez pour m'inquiéter du nombre qui est a venir. Ô lumière. faites que je reste en vie.
" Je ne suis pas une herboristerie ambulante! "
Cherche dans ses poches. Si visiblement tu l'es. " Tiens mache ça, cela t'aidera. "
Puis me tournant vers les autres.
" Trés bien nous sommes d'accord. Barberousse passera en tête, Sihaya restera prés de moi et Elann, et ... Shaevarrre, es ce la? assurera nos arrières."
Qui est cet homme pas le temps de réfléchir. " J'espère par la lumière que nous aurons la chance d'apprendre à nous connaitre."
Le groupe avance alors, le plus vite qu'il soit possible pour lui.
Avec un peu plus de confiance en moi, j'assure ma poigne sur la garde de mon épée. J'espère que ça fait effet vite, les Créatures du Ténébreux ne doivent pas être loin.
Je ne peux définir leur nombre, je suppose et j’espère que ce n’est qu’une avant-garde qui se dirige vers nous afin de définir notre défense.
Un mouvement dans bosquet attire mon attention.
Troooooooo…
J’interromps soudain mon appel quand une vague douleur à la poitrine me surprend. Je baisse les yeux surpris et vois l’empennage d’une plume qui en dépasse… juste au niveau du cœur.
J’adresse un regard à Sihaya et alors que le froid de la mort s’abat sur moi, je me demande qui prendra soin d’elle à présent.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Je suis sur le pont et j’observe le paysage défiler. Bientôt je retrouverais les immenses étendues de l’Océan…
Ma vue se trouble soudain et je suis pris d’un terrible vertige avant de tomber dans l’inconscience…
Quand je reprends conscience, je suis toujours sur le pont. J’ai du mal à respirer et quand j’ouvre les yeux c’est pour le visage flou de Noral penché au dessus de moi.
Une rechute… c’est une rechute… Ne t’inquiète pas Dorilys nous allons trouvé quelque chose… Dorilys… Dorilys ???
Je sais que je vais mourir… j’en ai la certitude... mais étrangement je me sens sereine… seulement j’ai quelque chose à faire avant. Quelque chose de très important.
Noral…Vei… veille sur Lili… et veille su… Sihaya.
Non Dorilys.. non
Je voudrais porter une main à la joue de celui qui fut jadis mon amant mais je n’en ai pas la force.
Je… je… dois… retourner… à l’Océan… promets moi…
Je ne peux finir ma phrase. La fatigue est trop forte… je referme les yeux et quelques instant plus expire mon dernier souffle.
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Je vois la flèche entrer dans la poitrine du Lige comme au ralenti, avec une impression d'irréalité. Sans réfléchir, je lance une de mes dagues en direction du bosquet, d'ou est parti le projectile. J'entends un cri de bête blessé, mais ne suis pas sur que je l'ai tué. Je lance ma deuxième, et entends le bruit caractéristique d'un corps qui s'affale. Là, je l'ai eu. Une autre flèche s'élance vers moi....et est bloqué par une sorte de mur invisible. Je me tourne vers l'Accepté. Je vois l'incompréhension mêler de stupeur sur son visage faire place à une immense fureur.
Venez donc, espèce de....
Je dégaine mes deux cimeterres et court me placer plus près d'eux. Ils ne sont qu'une douzaine
Ils sont proches de nous, je les sens approcher... Nous marchons groupés, quand je vois Téorel se tourner brusquement.
Des plumes sont posées au milieu de son torse. Etrange. Je me détourne et surveille les environs, avec l'acuité fournie par le contact avec la Vraie Source.
Des plumes dans sa poitrine ??? La connexion se fait dans mon esprit et je comprends brusquement. Téorel tombe et s'affale au sol.
Non !!
Tissant et nouant instinctivement un dôme d'Air autour de nous, j'injurie allègrement les choses de l'autre coté.
Shaevar s'approche, armes en mains.
Occupez vous d'eux !
Mon ton est sec, je ne reconnais pas ma propre voix.
Comme d'accoutumée, je tisse les flux d'Air, d'Eau et d'Esprit de la Guérison. Comme d'accoutumée...
Téorel ? Tu m'entends ?
Il ne bouge pas.. il faut recommencer ! Plusieurs fois, je retente... Rien.. Rien !
Des larmes roulent sur mes joues sans que je m'en apercoive.
Mais il faut etre dure devant les autres. Je me redresse.
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Je frappe, esqive, tenaille, pare, contre-attaque. Combien en ais-je eu? Aucune idée. Ne pas m'arrêter. Les leçons de mon maître me reviennent en mémoire. L'innatendu est ta meilleure arme, travaille ta vitesse, surprend, ne laisse pas de répit. Reste en vie.
* Je commence à peine à sentir les effets de la ... racine ? que Liliana m'a fait mâcher. Je vois le Lige s'effondrer brutalement, une flèche qui sort de sa poitrine. Puis une flèche rebondir sur rien. *
Je n'ai jamais entendu dire que les Trollocs ou les Mydraals - l'évocation de ces derniers me fait frissoner, je préférerai ne pas avoir à en affronter, je suis loin d'être un Maître d'Epée - utilisaient des arcs. Des Amis du Ténébreux ?
* Je sors de ma stupéfaction en voyant Shaevar attaquer nos assaillants. Je me place devant Liliana, l'épée à la main. *
* Je repousse une créature horrible qui a contourné Shaevar *
Alors c'est ça un Trolloc ? J'avais entendu dire qu'ils étaient grands comme 3 hommes et qu'ils écrasaient leurs victimes à mains nues. J'utilise tous les trucs que j'ai appris par la pratique du combat, ma technique n'est pas très orthodoxe, mais elle m'a gardé en vie jusque là.
* Le premier Trolloc s'effondre, pour être vite remplacé par deux autres. Nous commençons à être dépassés par leur nombre. Si ils sont plus d'une douzaine, ça sera difficile. *
Je regarde autour de nous, tentant de chercher de mes yeux une quelconque menace. Puis sans réellement réaliser ce qui se déroule devant moi, je vois Barberousse tomber, Sihaya courir au prés de lui. En moi-même une partie de mon être se brise. Des larmes s'écoulent le long de mes joues, sans comprendre, un nom me vient à l'esprit: Dorilys. Instinctivement, je tourne la tête vers la rive, mais rien n'est en vue. Je me fais violence, malgré cette déchirente certitude, l'acceptée a besoin d'aide et vite. J'améne ma monture prés de Sihaya, pose le pied à terre. Arrivée à sa hauteur, je la sers dans mes bras et lui murmure:
" Si je pouvais canaliser à votre place, je le ferais, mais nous avons besoin de vous. J'ai vu ce que vous avez fait et je sais que vous êtes capable de balayer cette vermine, pour lui et pour l'enfant, battez vous. Nous le pleurons ensemble après, et je serai la auprès de vous, quoiqu'il advienne. "
Les paroles réconfortantes de Liliana traversent l'épaisse brume d'incompréhension et de fureur qui m'entoure. Je lui sers la main et lui adresse un sourire mi-figue mi-raisin.
Je ne serais pas un poids mort.
Et une véritable Aes Sedai ne se conduirait pas de la sorte, il faut que je sois dure, et que je nous aide à nous en sortir. Et tuer ces engeances et celui qui les commande.
Le dôme s'est dissipé et les deux hommes combattent férocement. Heureusement, les Trollocs sont peu nombreux, une douzaine tout au plus. Les cimeterres de Shaevar font des ravages, les engeances tombent tout autour de lui. Elann combat... étrangement... à mes yeux de néophyte, mais peut-être est-ce une méthode de chez lui ?
Nous ne pouvons pas laisser les hommes se débattre avec ses monstres sans les aider. Après un regard lourd de sens, Liliana bande son arc. Ses premières flèches partent dans le décor, mais elle fait ensuite mouche. Un Trolloc de moins. Mes tissages d'Air en décapitent quelques uns.
Au bout de quelques instants qui nous ont semblés être des heures, nous nous retrouvons sans ennemis à portée de vue. Mes les taillis sont trompeurs. Et parmi les cadavres, se trouvent aussi des humains.
Après un regard de dégoût et de mépris dans leur direction, je m'adresse à notre petit groupe.
Cette fois ci, ils étaient peu nombreux, sûrement des éclaireurs, ou un groupe destiné à tester nos défenses. Il y en a d'autres. Beaucoup d'autres. Ils arrivent de toutes les directions, et nous sommes trop affaiblis pour nous en débarrasser. Un coup d'œil aux trois autres me le confirme. Notre seule solution est de traverser la rivière. *Puis nous reviendront à l'origine du mal, mais plus tard, plus tard…* Un besoin de vengeance me lancine douloureusement et masque ma douleur.
Restons groupés, il nous faut trouver un moyen d'aller sur l'autre rive !
Nous enfourchons tous nos montures, et les autres prennent le trot pour longer le fleuve. Je me retourne et contemple ce qui reste de mon amant. Je me sens vide. Et je ne peux le laisser aux Trollocs. Le feu prend sur ses vêtements et autour de lui, puis dans les broussailles, puis dans les arbres. La chaleur fait hennir ma jument de désarroi, mais je reste à contempler les flammes qui s'élèvent, de plus en plus hautes.
Au grand galop, je rattrape rapidement les autres. Mon ton est froid, sans aucune trace d'émotion. Le feu les ralentira peut-être. Mais il nous faut nous hâter, ou nous seront rôtis.
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Après ce qui nous semble durer des heures, Sihaya apeçoit un gué qui traverse la rivière. Nous poussons nos montures au galop, espérant enfin sortir de ce cauchemard. Mais, alors que nous sommes presque rendu à l'entrée du gué, nous aperçevons une horde de trollocs qui nous pourchasse. Nous réussissons a traverser le gué, mais cela a demandé un gros effort a nos chevaux, et leurs muscles sont endoloris. Nous ne pouvons donc leur demander de courir aussi vite que nous le voulons, et les trollocs sont beaucoup trop près.
Je savais que je n'aurais jamais du venir, pensais-je alors que nous arrivosn enfin sur la terre de l'autre rive.
je saute de mon cheval et dit aux autres:
Allez, dépêchez-vous d'aller vous mettre sous le couvert des arbres! Une fois dans la forêt, il leurs sera beaucoup plus difficile de vous rattraper.
Le passage est assez étroit pour qu'ils passent seulement un par un.
Je vais les retenir.
Je dégaine mes cimetterres, me retourne et attend de pied ferme les trollocs qui arrivent.
À un contre un, ils n'ont pas beaucoup de chance face à moi. Mais je faiblis rapidement, car déjà fatigué par mon précédent combat. Un, deux, troi, quatres au tapis. je ne sait pas combien de temps je pourrai les retenirs. Cinq. Cela devient assez difficile, mais je peux encore en avoir un certain nombre. Six.
C'est à ce moment que j'aperçois le myrdraal qui marche vers moi, sans se presser, sûr de sa victoire. Il as l'avantage, car suis très épuisé et doute de pouvoir le tuer. Mon seul espoir réside en le fait qu'il est peut-être lié aux créatures qu'il commande.
Le combat s'engage. Je lance toute mes forces dans cet affrontement, espérant que la chance soit avec moi. soudainement, je le vois faire une erreur. Son mouvement était un poil trop long, et cela me donne l'ouverture nécessaire pour parer avec mon cimeterre gauche et lui trancher la gorge avec le droit. Il retombe sur le sol, sons corp pris de convulsion.
Exténué, je n'ai pas vu arriver la lame d'un trolloc qui m'entaille profondément le bras. Il soulève de ses deux mains son épée massive et se précipite vers moi.
Nous atteignons enfin l’orée des bois quand nous permettons à nos chevaux couverts d’écume de ralentir. Il va nous être difficile d’aller à vive allure dans ces bois touffus et traîtres.
Avant d’y pénétrer plus profondément, je hèle Liliana et Elann d’une voix fatiguée par notre course éperdue.
Si jamais nous sommes séparés dans cette forêt, ou au moindre problème, rendez-vous à l’Auberge du Cerf Blanc à Cairhien. Nous étions à mi chemin d’Aringill, donc à quelques jours de chevauchée plein Est de la ville.
Je tente de me rappeler la carte parcourue avant mon départ. On devrait sortir des bois à mi-chemin.
Partez devant, je vous rattraperais, je vais aider le Guerrier.
Faisant faire une volte à ma jument, je me retourne pour l’observer. Il se bat bien. Mais il a l’air de fatiguer. Quel idiot mais que fait-il ? Pourquoi ne nous rejoint-il pas ? Il ne voit pas ce Trolloc qui l’approche ? La bête fonce dans sa direction en soulevant une lourde épée. Un cri de surprise et de soulagement m’échappe quand, la lame à quelques pouces de la tête de Shaevar, l’engeance est déstabilisée par un tronc dans le courant rapide de la rivière. Il s’affaisse de tout son poids sur l’homme, et les deux sont emportés par le fleuve. Rapidement, les Trollocs le suivant m’aperçoivent. En désespoir de cause, je libère toute la Saidar accumulé et creuse une profonde tranchée au milieu du gué. Elle n’est pas très large, mais il faut espérer que les Trollocs sont trop idiots pour s’en rendre compte. Cet effort me laisse couverte de sueur et éreintée, et Shaevar est maintenant hors de vue. Mon visage se durcit à la pensée d’une nouvelle perte dans nos rangs, un nouveau nom à rajouter à la listes des vengeances.
Je tourne bride et suis la sente prise par la Guérisseuse et l'homme aux yeux jaunes.
Si jamais nous sommes séparés dans cette forêt, ou au moindre problème, rendez-vous à l’Auberge du Cerf Blanc à Cairhien. Nous étions à mi chemin d’Aringill, donc à quelques jours de chevauchée plein Est de la ville.
Je tente de me rappeler la carte parcourue avant mon départ. On devrait sortir des bois à mi-chemin.
Partez devant, je vous rattraperais, je vais aider le Guerrier.
Après avoir fait quelques pas dans la direction que nous a indiqué Sihaya, j'arrête ma monture et regarde Elann:
" Nous devons l'aider même si mes moyens sont faibles, nous ne devons pas la laisser la seule"
Elle pourrait trop tenter la mort et je ne me pardonnerai jamais. Je rebrousse chemin avec Elann, après peu de temps nous entendons des bruits de sabots.
Durant la journée entière, nous avancons au pas dans une forêt de plus en plus épaisse. Elann semble dans son élément et nous ouvre le chemin. Le visage de Liliana est impénétrable. De mon coté, je me sens particulièrement mal à l'aise et opprimée au milieu de ses grands arbres qui cachent le ciel.
Quand l'obscurité commence à être trop épaisse pour pouvoir continuer, Elann décide de bivouaquer. Il nous dégotte un petit espace dégagée entre trois grands chênes et prépare le feu tandis que Liliana et moi attacheons et préparons les chevaux pour la nuit.
Quelques temps plus tard, après un repas frugal constitant en un pauvre petit lapin capturé par l'homme aux yeux jaunes, notre groupe commence à s'assoupir et la conversation s'éteint.
L'occasion révée pour enqueter sur l'état d'Elann.
Elann, êtes-vous souffrant ? Les herbes de Liliana vous ont temporairement aidé, mais font-elles encore effet ?
J'aimerais verifier votre santé, si cela ne vous dérange pas.
Et en même temps essayer de comprendre ce qui ne va pas avec ses yeux... Ils semblent refleter la lumière du feu, peut-être est-ce une maladie rare, comme ceux aux yeux rouges ?
Elann, êtes-vous souffrant ? Les herbes de Liliana vous ont temporairement aidé, mais font-elles encore effet ?
Je ne suis pas souffrant, je suis juste extrêmement fatigué, épuisé. C'est pour cela que je n'ai pas chassé plus longtemps. Pour vous donner une idée, c'est comme si j'avais été Guéri prions pour que ça ne m'arrive plus jamais ! après avoir été grièvement blessé. J'ai fait trop d'efforts dernièrement, j'ai un peu dépassé mes limites et elle peut faire de ça ce qu'elle veut.
J'aimerais verifier votre santé, si cela ne vous dérange pas.
Vous pouvez si vous le souhaitez, mais vous me trouverez en bonne santé, je n'ai pas été blessé, je ne suis pas malade.
C'est exactement ce que le sondage m'avait montré.. Rien à Guérir, juste une grande fatigue.
Je lui répond avec un sourire chaleureux, il vaut mieux qu'il ne me soit pas directement opposé.
Je vais donc laisser Liliana s'occuper de vous, mais je préfère tout de même vérifier si vous allez bien, vous êtes notre seule défense, maintenant.
Posant mes doigts sur son poignet, les flux pénètrent rapidement en son sein. Globalement il n'a rien. Et plus précisement.. Ses yeux... Rien non plus, ce n'est pas une maladie, ils sont tout à fait normaux
Effectivement vous allez bien.
Je réprime difficilement un soupir de déception. N'osant pas aborder directement le sujet, je reste à contempler les flammes en établissant des Gardes autour du campement, comme je l'avais déjà vu faire.
Là il faut que je la secoue sinon je vais effectivement être notre seule défense - et ça limiterait nos chances de survie ...
Comment pouvez vous dire ça ? Je suis peut être le seul armé, mais vous n'êtes pas dépourvue de ressources vous mêmes. Je vous rappelle que sans vous nous serions tous morts et servirions de diner aux Trollocs.
Oups, c'était pas très adroit ça, elle n'a pas pu sauver son Lige ... Je ne vais pas en rajouter, ses réactions semblent imprévisibles ces derniers temps.[/]
Effectivement vous allez bien.
[i]Ben tiens ! Ces Aes Sedai ! Si on leur dit que le soleil se lèvera demain, elles attendront toute la nuit pour vérifier de leurs propres yeux que le soleil se lève effectivement.
J'espère que cette insistance à s'assurer de ma santé ne cache pas un intérêt d'une autre nature, quel qu'il soit.
Comment pouvez vous dire ça ? Je suis peut être le seul armé, mais vous n'êtes pas dépourvue de ressources vous mêmes. Je vous rappelle que sans vous nous serions tous morts et servirions de diner aux Trollocs.
Lumière, il n'a pas l'habtude de se faire carresser dans le sens du poil lui.. Jamais je n'arriverais à le mettre en confiance décidement ! Et en plus il semble se faire des idées sur mes capacités
Nous serions tous morts effectivement, mais deux personnes sont mortes, dont une en essayant de nous sauver. Rien n'a été fait pour Shaevar.
Mon visage devient de marbre tandis que je me plonge dans la contemplation des flammes.
Je ne suis certes pas dépourvue de ressources, mais ne croyez pas qu'elles sont sans limites. Vous devez aussi compter sur vous même.
D'ailleurs, il faudrait que Liliana apprene à se servir de cet arc. Pourriez-vous lui apprendre ou non ?
Devoir les protéger est une responsabilité trop grande.. La mort de Téorel m'a laissée trop vidée pour que je réfléchisse plus qu'à des questions de survie.
Ne pas penser aux morts, il ne faut pas que je pleure devant eux
Je ferai de mon mieux. J'ai appris tout seul, pour survivre, mais je dois pouvoir montrer ce que je sais.
" Oui, mais nous verrons cela demain, mieu vaut que chacun récupére avant. Elann et moi monterons la garde à tour de rôle, je prendrais mon tour en premier l'obscurité n'est pas encore trop installée."
Voyant la tête d'esquisse alors Elann je réponds aussitôt avec un ton ferme:
" Tu nous seras plus utile avec quelques heures de sommeil, pour ma part cela ne changera pas grand chose. Si je m'aperçois de quelque soit, je te réveillerais. Je triffouille dans mon escarcelle et en ressort des herbes. Cela t'aidera à récupérer plus rapidement."
Puis je lui adresse un regard assez équivoque, l'engageant à me laisser seule avec Sihaya quelques instants. Je pose ma main froide sur sa joue et lui prononce un Bonne nuit. Il s'éloigne alors un peu plus loin, et s'allonge tant bien que mal.
Je me tourne vers la jeune femme, puis de la voix la plus douce que je posséde:
" Vous avez été remarquable aujourd'hui, mais à présent il faut que vous vidiez un peu la peine qui commence à gangréner votre esprit, enfin de pouvoir continuer à avancer. "
Je lui caresse doucement la joue, puis l'attire contre moi.
" Tu nous seras plus utile avec quelques heures de sommeil, pour ma part cela ne changera pas grand chose. Si je m'aperçois de quelque soit, je te réveillerais. Je triffouille dans mon escarcelle et en ressort des herbes. Cela t'aidera à récupérer plus rapidement."
C'est pas la peine de prendre cet air, comme si j'allais discuter, je suis fatigué de toute façon.
Vous avez été remarquable aujourd'hui, mais à présent il faut que vous vidiez un peu la peine qui commence à gangréner votre esprit, enfin de pouvoir continuer à avancer.
Une grimace cynique tord mon visage à ces paroles : deux morts sur cinq, et j'ai été remarquable ? Les mots m'échappent tandis qu'elle finit de parler, la tristesse m'envahit et mes yeux s'embrument. Magré tout, je me raidis quand elle me prend dans ses bras, je n'ai jamais été habituée aux contacts, sauf avec les hommes, et sa compassion me gène teriblement.
[small][small]Pas.. Pas la pitié[/small][/small]
Le chagrin se fait de plus en plus lourd, et je m'appuie tout de même contre son épaule. Mais je n'arrive pas à pleurer. Silencieuse, j'observe les flammes diminuer tandis que de noires pensées tournent dans mon esprit.
Tout en lui caressant doucement les cheveux, je lui murmure:
" Je n'aurais jamais de pitié pour vous, j'aimais Barberousse, pas de la même manière ni avec la même passion, ma voix se noue légérement. Eprouvée un tel sentiment ne ferai que démontrer que je ne comprends pas votre souffrance et cela est faux. "
Les paroles et la discussion avec Liliana me réconfortent plus que je ne l'aurais pensé.
Lentement, ma peine s'atténue, pour le moment du moins, que je puisse me laisser aller une fois a la Tour, ou en privé. Heureusement que Lili est la pour m'aider à porter ce fardeau.
Une fois le feu presque éteint, je relance quelques filets de Feu pour le raviver et me blotti dans mon sac de couchage. *Dormir seule, quelle horreur..* Ma fatigue est trop lourde pour que je puisse m'enfoncer encore plus dans mon marasme à cette pensée.
J'entend vaguement Elann qui se tourne et se retourne dans son coin, et Liliana qui s'entraine avec son "arc".
Le lendemain matin, nous nous affairons rapidement autour du campement. rRès vite en selle, Elann nous fraie une fois de plus un chemin à travers les taillis.
*Si au moins on savait ou nous allons.. Nous marchons à l'aveuglette..*
Savez-vous où nous nous situons ?
Il ne faudrait pas rater la grand' route en allant trop au Sud ou au Nord...
Mais peut-être n'est ce pas une bonne idée d'aller à Cairhien... J'espère que les Atha'an Miere nous auront attendus.
Une fois Sihaya endormie, je tente de m'entrainer avec l'arc qu'on m'a confié.
Cela ne doit pas être si difficile que ça, et puis ça me tiendra éveillée.
[d10]
La première fléche que je lance atterrit dans les buissons, je m'empresse d'aller la chercher. La nuit est froide et l'obscurié enveloppe ma peau provoquant des frissons en cascade.
Puis je retente ma chance, me plaçant face à un arbre. Désolée dame nature mais il faut bien que je m'entraine. Au pire je mettrai un onguent pour qu'il cicatrise.
[d10]
Je loupe la cible en la frolant. J'hésite à m'arrêter mais je m'aperçois alors que chacun est endormi, je décide de poursuivre.
[d10]
Encore ratée de peu! C'est à croire la lumière ne veut pas que je touche cet Arbre!
....
[d10]
Fatiguée d'échouer pour la 50ème fois, je décide d'arrêter. Cela m'aura au moin fait économiser un peu de pommade. Je lève les yeux et constate que l'aube s'est déjà levée. Je m'approche d'Elann et le secoue légèrement :
" Il est tant que tes paupières chassent l'obscurité et laissent place à la lumière du jours, mon aimé."
Oula les nuits blanches, cela ne me réussit guère, je deviens aussi gourde qu'une cithare mal accordée.
Je me reléve alors assez vite et réveille à son tour Sihaya. Puis après quelques instants, nous reprenons la route.
Savez-vous où nous nous situons ?
Il ne faudrait pas rater la grand' route an allant trop au Sud ou au Nord...
" Rassure toi, Elann a un sens aigu pour éviter les grandes villes, il pourra donc trouver celle la aisement. Je m'aperçois que je l'ai tutoyé. "
Mais peut-être n'est ce pas une bonne idée d'aller à Cairhien... J'espère que les Atha'an Miere nous auront attendus
" De toute façon, nous devons nous rendre à cette auberge, c'est notre point de rencontre avec ce jeune homme, Shamachin. Je suis convaincue qu'il est encore en vie,, et j'ai déjà pu remarquer que mes pressentiments s'avéraient souvent exacts."
En prononçant cettephrase un poignard glaçé frappe mon coeur, je repense alors à Dorilys. Non cette fois-ci je me trompe, cela ne peut être autrement.
" Il est tant que tes paupières chassent l'obscurité et laissent place à la lumière du jours, mon aimé."
* Encore embrumé par le sommeil, j'entends Liliana me chuchoter cette phrase. *
Je rêve ou je suis bien réveillé ?
" Rassure toi, Elann a un sens aigu pour éviter les grandes villes, il pourra donc trouver celle la aisement.
Ne vous inquiétez pas, je sais exactement où nous sommes. J'ai des ... amis qui m'indiquent ma position.
Mais pourquoi j'ai dit ça devant Sihaya ? Je voulais être rassurant, pas réveler mon secret devant une Aes Sedai ! Elle n'en saura pas plus pour l'instant.
* Je désigne une direction. *
Cairhien est par là. Nous verrons bien qui nous y attend.
Rassure toi, Elann a un sens aigu pour éviter les grandes villes, il pourra donc trouver celle la aisement.
Tiens, elle me tutoie Agréable de penser pouvoir lier amitié avec une personne, après si longtemps sans relations (sauf Akasha bien sur )
Je lui lance un petit sourire de connivence, qu’elle le prenne comme elle le voudra.
De toute façon, nous devons nous rendre à cette auberge, c'est notre point de rencontre avec ce jeune homme, Shamachin. Je suis convaincue qu'il est encore en vie,, et j'ai déjà pu remarquer que mes pressentiments s'avéraient souvent exacts.
Shaevar… Il se peut que tu aies raison, nous n’avons pas trouvé son corps.
Son expression se trouble, et elle semble soudainement tendue. A quoi pense-t-elle donc ? Un pressentiment ? Etrange.
Ne vous inquiétez pas, je sais exactement où nous sommes. J'ai des ... amis qui m'indiquent ma position.
Cairhien est par là. Nous verrons bien qui nous y attend.
Je cache ma surprise en regardant toujours droit devant moi. Mes émotions bien en main, je les ramasse en un petit nœud au fond de mon esprit. Le meilleur moyen pour ne pas pleurer à tout moment, comme je l’ai découvert récemment. Ainsi, plus rien ne me touche, ni ne me concerne. Mais cet homme cache bien des choses, comment ses « amis » peuvent-ils communiquer avec lui alors qu’il reste hors de tout contact ? Serait-ce un homme qui canalise ? Pourtant je ne peux me méfier de lui, puisque Liliana lui accorde toute sa confiance. Mais peut-être que ? Nous verrons bien, je trouverais une solution.
Très bien, Elann. Nous saurons donc bientôt ce qu’il est advenu de Shaevar, alors hâtons-nous, et peut-être pourrons-nous dormir sous un toit cette nuit.
Nous pressons nos montures toute la journée, alternant des temps de galops plus ou moins soutenus à des périodes au pas, ou du moins au petit trot. Les chevaux semblent infatigables et continuent de bonne grâce, bien qu’acceptant avec empressement une arrêt pour paître, moyen pour nous de nous restaurer et de détendre nos postérieurs endoloris ()
Le ciel se colore seulement de rouge quand nous apercevons au-delà d’une crête les Tours de Cairhien.
Il vaudrait mieux arriver dans la Cité de nuit plutôt que de camper si près de des remparts, à mon avis. A moins serons-nous renseignés, et à l’abri. Mais si vous êtes fatigués…
Très bien, Elann. Nous saurons donc bientôt ce qu’il est advenu de Shaevar, alors hâtons-nous, et peut-être pourrons-nous dormir sous un toit cette nuit.
Elle prend des inititaives, cela est bien. Elle s'en sortira. Mais j'espère qu'elle ne fera pas preuve d'un excés d'autorité, Elann ne l'apprécierait guère... Remarque moi non plus! Je souris à cette idée.
Il vaudrait mieux arriver dans la Cité de nuit plutôt que de camper si près de des remparts, à mon avis. A moins serons-nous renseignés, et à l’abri. Mais si vous êtes fatigués…
" Dormir dans des buissons épineux, froids, bercés par les cris des animaux, ou bien dans une auberge miteuse, certes chaude, mais inondée par les voix d'ivrognes qui chantent en coeur "Maman les petits bateau ...", je crois que le choix n'est guère difficile, enfin presque pour tout le monde. Je me tourne vers Elann, puis tant le regardant d'un airtaquin: Nous sommes majoritaires. "
J'épronne ma monture, et pars en direction de la ville laissant Elann avec sa une mine grise.
Je me tourne vers Elann, puis tant le regardant d'un air taquin: Nous sommes majoritaires. "
* Je marmonne à voix basse, mais suffisamment fort pour être entendu *
Je ne suis pas un sauvage non plus, faudrait pas exagérer. J'apprécie très modéremment les grandes villes, certes, mais je supporte la compagnie des humains.
* Plus fort *
Doucement ! Si tu ne veux pas que les gardes des remparts nous tirent dessus en te voyant charger.
* Je dégage mon épée de façon à ce qu'elle soit à la fois facilement accessible et visible au premier regard *
Et restez près de moi, j'ai l'air suffisamment dangereux pour que vous ne paraissiez pas sans défense - sans vouloir vous offenser ! * Je m'empresse d'ajouter. Trop tard, je sens les regards courroucés de mes compagnes de voyage sur moi. *
Et restez près de moi, j'ai l'air suffisamment dangereux pour que vous ne paraissiez pas sans défense - sans vouloir vous offenser !
Un sourcil haussé, je lui envoie un regard neutre, l'air de lui demander si je suis sans défense, surtout avec ce joli Anneau au doigt. Un des derniers reflets du Soleil lui accroche un scintillement doré. Je ne peux m'empêcher de sourire au coup d'œil en biais d'Elann. Décidément, il n'a pas l'air d'apprécier ce qui lui rappelle la Tour Blanche.
Elann et Liliana se tourne bizarrement autour, ces derniers temps, et ils me perturbent. Mais tant que je fais semblant de ne rien voir, tout ira bien. Mais tout de même, il pourrait mieux surveiller sa langue et éviter les lapsus…
Vu que nous sommes majoritaires (Girl Powaa !) allons-y alors. Il n'apprécie donc pas les villes ? Un point de plus. Mais dépêchons-nous, ni les bêtes ni moi et vous aussi sûrement n'aimons chevaucher de nuit.
Prenant le grand trot, nous nous approchons un maximum de la Cité avant que l'obscurité ne soit totale, puis finissons d'une allure plus modérée à la lumière pâle de la pleine lune.
Un peu avant d'arriver, je dissimule mon visage dans les replis de ma mante maintenant relevée, au cas où certains connaissent le trait distinctif des Aes Sedai, et mets bien en évidence l'Anneau à mon doigt. Au moins, tout le monde connaît ce bijou.
Le Garde somnolant de la grande porte resta tatillon, trois voyageurs qui veulent entrer de nuit à Cairhien ? Il lui fallait faire un rapport… Mais tant l'action de la fatigue et de la paresse, que l'Anneau judicieusement placé dans son champ de vision et les ombres sous mon capuchons nous permirent de passer.
Vous voyez Elann ? Pas besoin de démonstration de muscle avec ces Citadins Mais merci de vous occuper de Notre sécurité. ()
Arrivés devant le garde, Sihaya mets bien en évidence son anneau.
J'espère que nous ne resterons pas trés lontemps. Les gens d'ici ont une facheuse tendance à chercher des omplots de partout. Sihaya vient d'annoncer à toute la ville qu'une femme de la tour, que certains croiront Aes Sedai, est dans leurs murs. Tout cela risuqe de compliquer nos affaires, je le crains.
Je me retrouve aisément dans la ville d'après les souvenirs de mon dernier passage ici, avec Téorel . Guidant notre petit trio dans les rues de la cité malgré la fatigue et mes muscles noués, nous trouvons rapidement l'Auberge du Cerf Blanc, auberge ni faramineuse, ni miteuse, mais bien tenue et de qualité.
La tenancière me reconnaît, et nous amène prestement dans un petit salon. Elle devine sans doute que nous ne voulons pas parler au milieu de la salle commune, remplie de gens tapant en mesure sur la table pour accompagner un groupe de musiciens. Les odeurs de viande grillée m'assaillent brusquement et mon ventre gargouille très bruyamment. Me comprenant à demi mot (et estomac), Liliana commande un repas pantagruélique, que nous dévorons (avec plus ou moins de grâce bien sûr ) devant la cheminée.
De bonnes chambres nous attendent, et demain nous pourrons chercher Shaevar, que ni l'Aubergiste, ni sa femme, ni les serveuses n'ont encore remarqué.
Pendant ce temps, les Aventures de Shaevar et Karion sont ICI
Le jour ne s'est pas encore totalement levé, que je retrouve Liliana et Elann dans le petit salon. Elle s'est changée, et semble toute ragaillardie par la nuit dans un bon lit, tandis que lui fait grise mine, dans les mêmes vetements que la veille. Les hommes, si personne n'est la pour s'occuper d'eux, ils se laissent vraiment aller ! Et malheureusement il a fallu que j'échange mes chausses et chemises contre une robe noire (pour contrer le Blanc des Acceptées ) brodée aux ourlets de feuilles rouge et or. Avec un peu de chance, j'arriverais à ne pas me prendre les pieds dans les longueurs et à garder un minimum de dignité.
Après les formalités d'usage, et un copieux petit-déjeuner, Liliana lance une conversation plus délicate.
Maintenant que nous sommes ici, que faisons-nous ? Shaevar n'est pas la.
Lissant ma robe, je réfléchi rapidement aux options qui se présentent. Partir en ville à la recherche de Shaevar ne servirait à rien, sauf rencontrer au coin d'une rue une Aes Sedai trop heureuse de me remettre la main dessus. Sans l'Anneau, je passerais inapercue. Il va donc aller sur ma chaîne, avec la chevalière...
J'ose espérer qu'il a pris du retard, si jamais il est vivant. S'il a été blessé ou n'importe quoi d'autre, il lui faudra plus de temps que nous pour arriver.
Mais d'abord, il nous faut aller voir les Atha'an Miere.
Liliana n'étant pas contre, notre groupe quitte discrètement l'Auberge. Une fois aux docks, nous cherchons les Navires Atha'an Miere, mais ils ne sont nulle part.
Après un bref conciliabule, nous partons chacun de notre côté interoger les marins et dockeurs.
Une demi-heure après, conseil de Guerre sur un quai.
Nous devons tous avoir eu les mêmes échos, n'est-ce pas ? Les bâteaux ne sont jamais arrivés à Cairhien... Cependant l'un d'entre eux m'a dit qu'ils auraient été vu en après Aringill, vers Tear.
Avez-vous entendus les mêmes rumeurs ? Si c'est le cas..
" Peut être pourrions nous parler de tout ceci à l'auberge, je ne sais pas pourquoi mais l'atmosphère de cet endroit est étrange. Et Shaevar pourrait attendre."
Nous repartons pour l'auberge et arrivons dans la salle commune.
Nous rejoignons donc vite fait bien fait l'Auberge. Le jour n'est completement levé que depuis peu quand nous y entrons.
Attendant la tenancière pour qu'elle me dise si oui ou non elle avait vu quelqu'un ressemblant à Shaevar, je me plante en bas de l'escalier, nonchalament appuyé sur la remabarde, puis tapotant de plus en plus vite sur le bois au fur et à mesure que l'exaspération montait. Mais où etait-elle donc bien passée ?
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Après une bonne nuit de sommeil, le chant d'une maudite bête me tire de ma bienvaillante torpeur. Avec lassitude, je me lève et commence à m'habiller. Mes cimeterres, voila, mon épée courte dans le dos car on ne sait jamais ce qu'il peut arriver, et je remonte ma capuche sur la face supérieure de mon visage. Dommage que je n'ai plus mes deux dagues, elles étaient très bien équilibré. Bah, j'en trouverai d'autre. En attendant, je me dois de descendre en bas au plus vite, deux choses urgente m'y attendent:
Ma première priorité, c'est de mager un repas décent
Ma seconde, c'est d'attendre bien assis dans mon coin les autres...s'ils ont survécu. Il serait tout de même ironique que je sois le seul survivant...
Karion dort encore...je ne le réveillerai pas. Il ne m'est pas nécessaire en bas. Tout de même étrange de trouver quelqu'un avec des capacités si utiles vouloir joindre les Shen An Calhar...mais bon, ne soyons pas trop confiant.
Le fil de mes pensées se romp brutalement lorsque, rendu au bas de l'escalier, j'aperçois une drôle de bague au doigt d'une main. Levant lentement les yeux, j'aperçois le visage de l'Acceptée.
Tapotant de plus en plus vite sur la rampe, je me tourne pour regarder dans la salle si l'AUbergiste y est.
Et je me retrouve fac à un visage familier. Shaevar !
Heureuse de vous voir, Guerrier, je pensais que vous vous étiez noyé, à ce gué.
Même en étant enchantée de le trouver vivant, je n’arrive pas à lui adresser plus qu’un léger sourire. Et mon nœud d’émotions, caché au fond de moi, reste impassible. J’arriverais peut-être à la sérénité Aes Sedai, de la sorte.
Liliana et Elann nous remarquent au-dessus des têtes des marchands et autres voyageurs, et se rapprochent de nous, le visage souriant.
Nous nous asseyons tous autour d’une table dans un fond de la salle commune. La pièce est bondée, et les hommes échangent gaiement les rumeurs du jour et les misères de la nuit passée devant saucisses et omelette. L’odeur me retourne un peu l’estomac, mais ne semble pas déranger les autres, qui commandent un repas à une jolie serveuse brune.
Après un regard appréciateur à la demoiselle, il commence à nous raconter ses aventures, et sa rencontre avec le mystérieux Karion.
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Il est honnête, franc et naïf. Néanmoins, j'espère pouvoir lui extriper ces défauts, hautement indésirable pour un espion.
Mais bon, ne jamais se fier a une première impression, et nous pourrions avoir a faire appel a ses talents spécialisé. D'après ce que j'ai pu voir, il sait garder son sang-froid et est courageux, et une personne de plus ne nous ferais pas de tort, sourtout depuis que notre nombre a diminué..
[i] Je me rend compte de mon indélicatesse, et jette un rapide coup d'oeil vers l'Acceptée. Étonamment, elle ne fait qu'esquisser un petit crispement aux coins de sa bouche. Elle est peut-être plus Aes Sedai que je ne le croyais[i]
Un espion ? Ce pourrait toujours être utile... Mais maintenant que les AM sont partis, je ne sais trop quoi faire. Mais cela, ils ne doivent pas le savoir.
Depuis que notre nombre a diminué ? Il manque de manières, ce garçon. Cette légère allusion à la mort du Lige fait vibrer le noeud, mais il est trop profondément enfoui maintenant pour me tirer plus qu'une fugitive expression de souffrance.
Une épée de plus serait la bienvenue. Bien qu’un espion ne soit pas forcement doué en bataille rangée… Je me demande s’il ferait le poids contre des Trollocs. Certainement pas, comme nous tous, sauf Shaevar, et encore.
Etes-vous remis, Guerrier ? Les Atha’an Miere ne sont pas ici, et seule une raison majeure a pu les pousser à partir sans nous attendre. Nous nous passerons donc du faste de leurs navires, et à Tear ou Mayenne nous pourrons retrouver un de leurs Rakers.
Avez-vous récoltés d’autres renseignements sur les docks ?
J’espère que les informations de Liliana et Elann seront meilleures que les miennes, mais tout semblant se liguer contre notre groupe, mes attentes ne peuvent qu’être déçues. Il va falloir que je les amène à me suivre pour trouver l’origine de ce Mal, mais plus tard, plus tard… En ce moment ils doivent être trop secoués pour recommencer l’expérience de la semaine passée.
Mais bon, ne jamais se fier a une première impression, et nous pourrions avoir a faire appel a ses talents spécialisé. D'après ce que j'ai pu voir, il sait garder son sang-froid et est courageux, et une personne de plus ne nous ferais pas de tort, sourtout depuis que notre nombre a diminué..
Ce jeune homme m'a l'air de manquer de tact, mais cela peut être intéressant, voir même utile, il dit ce qu'il pense, au moins serons nous fixés sur ses intentions. Il faudra tout de même que je reste attentive.
Je réalise alors que tout mon être semble avoir changé, je ne réagis plus de la même manière, mon insouciance m'a définitvement quitté, trop de morts tragiques ont accompagné mon chemin en peu temps: Rosana, Barberousse, et .... Je me refuse à cette idée, et haïs de plus belle ce maudit dont.
Bientôt je risque de me comporter comme ses femmes de la Tour, lumière aide moi!
Avez-vous récoltés d’autres renseignements sur les docks ?
" Je pense que si nous devons retrouver les AM cela sera sans nul doute à Tear. Je connais ce peuple, et l'air du large doit leur manquer plus que tout. De plus, le Cairhien n'était plus sur pour eux, avec ses derniers évenements .."
J'observe Shaevar et m'aperçois que le regard de Sihaya est posé sur moi, comme attendant que je poursuive, et prenne une décision.
" Nous devrions quitter cet endroit au plus vite, certaine personne aurait pu associé nos visages à ceux des AM et vu les circonstances, cela ne jouera pas en notre faveur. En désignant l'anneau de Sihaya discrétement,il est fort probable que beaucoup est également remarqué cet objet et la curiosité pourrait nous causer de gros ennuis."
Je me tourne vers Shaevar:
" Votre ami nous sera sans doute utile. Je serai partisane pour que nous quittions ses lieux dans la journée. Nous avons une longue route à parcourir et cette ville a laissé derrière nous."
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Etes-vous remis, Guerrier ?
Oui, je suis parfaitement remis...et je vous signale également que j'ai un nom, et j'apprécierais beaucoup que vous commenciez à l'utiliser.
Avez-vous récoltés d’autres renseignements sur les docks ?
Rien que vous ne savez déja..et pour le reste, il faudra demander à Karion de nous faire part des ses découvertes.
Votre ami nous sera sans doute utile. Je serai partisane pour que nous quittions ses lieux dans la journée. Nous avons une longue route à parcourir et cette ville a laissé derrière nous.
Je hoche la tête
Très bien, c'est donc en cet endroit que nous irons. Je vais seulement allez voir si il est réveiller..
Oui, je suis parfaitement remis...et je vous signale également que j'ai un nom, et j'apprécierais beaucoup que vous commenciez à l'utiliser.
En échange de son ton énervé, Shaevar reçoit un petit sourire indifférent. Il serait bon qu’il apprenne que je l’appelle comme je le désire. Il n’a qu’à assumer son statut. Se levant, il traverse la salle et monte d’un pas souple l’escalier amenant à l’étage.
Il faudra surveiller son nouvel ami, tant de naïveté est surprenant chez quelqu’un qui se dit être espion.
L'accord de Liliana sur notre destination me rassure en quelque sorte, même si je sais qu'il me faut prendre l'habitude de décider et de mener les autres. Je ne l'apprecie que peu, mais l'habitude vient peu à peu...
Pour la curiosité des Cairhienins envers mon anneau, il y a déjà nombre d’Aes Sedai ici, nous devrions être protégés par leur présence. Il faut à tout prix que je les évite, ces femmes, elles ne m’apporteront rien de bon.
Mais vous avez raison, *Etrange de la vouvoyer, cette mise-à-distance artificielle ne me plaît guère*, nous devons quitter cette ville prestement, le voyage jusqu’à Tear sera long, par voie de terre. Mon propre pèlerinage vers Tar Valon m’avait pris tellement de temps… Cette période semble terriblement lointaine, désormais.
Et restons discrets, je ferais préparer les chevaux au dernier moment, nous n’avons pas besoin de publicité.
Dans ma chambre, mes affaires sont promptement emballées, et ma belle robe noire troquée contre une autre, fendue en deux. Peut-être qu’une fois sortie de la ville je pourrais reporter mes chausses, tellement plus confortables.
Quelques pièces dans la main de la tenancière, ravie de notre visite et à la prochaine, et je retrouve Liliana dans les écuries. Les chevaux sont déjà harnachés et sellés, Liliana et Elann montés et tenant ma jument et deux autres étalons par la bride. Souriant doucement à la jeune femme, je reprend ma baie et installe mes fontes. *Effectivement, elle a été rapide !* Ne manquent plus que Karion et Shaevar.
Je me réveille après une bonne nuit de sommeil au son de la porte de ma chambre. Tout de suite sur le qui-vive je suis vite apaisé par la vue de Shaevar. Il a l'air plus serein que la veille. Il m'apprend qu'il a retrouvé ses compagnons dans la salle de l'auberge. Il leur a manifestement parlé de moi et ils semblent accepter que je me joigne à eux. Ils partent pour Tear. Après tout pourquoi pas je vais les suivre et puis l'organisation de Shaevar et intéressante. J'annonce donc a Shaevar que je vais les suivre. Et avant de rencontrer ses compagnons je lui demande plus d'informations sur eux.
Qui sont exactement vos compagnons? Que cherchent-ils et pourquoi restez vous avec eux?
Et si nous partons pour Tear, dans quel but y allons nous.
Sinon je suis prêt à partir dès que vous le désirez. Pour faire le voyage avons nous des chevaux ou devons nous en trouver?
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Qui sont exactement vos compagnons? Que cherchent-ils et pourquoi restez vous avec eux?
Et si nous partons pour Tear, dans quel but y allons nous.
Sinon je suis prêt à partir dès que vous le désirez. Pour faire le voyage avons nous des chevaux ou devons nous en trouver?
Mais ma parole, il ressemble a Caldazar! Croit-il que je peux répondre à toutes ces questions en une seule phrase?
Mes compagnos sont une Acceptée de la Tour Blanche, une guérisseuse et un homme aux yeux jaunes. Je ne sait pas ce qu'ils cherchent, mais leur itinéraire correspond au mien, et il est plus prudent de voyager en compagnie. Je dois rencontrer las Atha'an Miere, et l'Acceptée et la Guérisseuse semblent être en bon terme avec la maîtresse-des-Navires, il est logiques que je les accompagne.
Pour les chevaux, aucune inquiétude, nous en avons.
Allez, dépêche-toi, nous partons le plus vite possible.
Allez, dépêche-toi, nous partons le plus vite possible.
Je récupère mes affaires en vitesse et suit Shaevar jusqu'auw écuries où je rencontre ces compagnons qui sont déjà prêts à partir.
Etrange cet homme aux yeux jaunes. Je me demande ce que cela cache...
Je trouve le cheval que Shaevar m'a fait apporter. J'installe mes affaires dans les fontes de la selle et je monte dessus pour montrer à mes nouveaux compagnons que je suis prêt à partir.
Observant le nouvel arrivant, je donne le signe du départ. L’espion est plutot grand et mince, un sabre au côté. Espérons qu’il la manie bien. Un petit duel entre luiet Shaevar pourrait être intéressant à regarder… Quoique, l’homme-aux-yeux-jaunes semble agile et rapide… Avoir Notre petit groupe hétéroclite se retrouve bien vite hors de la ville, après avoir croisé les regards curieux des citadins.
Frissonnante, je serre plus étroitement les plis de ma cape autour de moi : de gros nuages s’amoncellent dans le ciel, cachant le soleil et faisant chuter la température. Il ne manquerait que de la pluie pour nous accompagner…
Liliana et Elann semblent heureux de quitter Cairhien, mais les expressions de Shaevar et Karion sont indéchiffrables. Quant à moi, devoir chevaucher pendant encore plusieurs semaines me mine le moral. Je n’aurais jamais du quitter Mayenne…
En continuant plein Sud, nous devrions retrouver la Grand’ Route et gagner du temps. Et autant prendre les chemins de traverse, pour ne pas trop se faire remarquer…
Et si possible trouver la source de cette sensation de malfaisance…
Je profite de ce voyage pour essayer de faire connaissance avec mes nouveaux compagnons. Elann a l'air occupé à discuter avec le guérisseuse. ces deux là ont d'ailleurs l'air de s'entendre particulièrement bien. Je décide donc d'aller parler avec l'acceptée. Sihaya il me semble. Je vais essayer de comprendre comment une acceptée qui sont d'habitude confinées à la tour peux se trouver seule loin de la tour sans surveillance. Je m'approche donc d'elle pour nouer connaissance.
bon, donc comme vous l'avez compris je suis Karion , je viens du Shienar, et j'ai trouvé Shaevar inanimé là où vous vous étiez séparés. Je l'ai racompagné jusqu'à Cairhien et il ma parlé de son organisation, là j'ai eu envie de le suivre pour voir si je peux trouvé trouver ma place au sein des Shen An Calhar. Mais assez parlé de moi.
Vous voyagez seule sans représentante de la tour pour vous instruire?? Et savez vous de quelle région est originaire ce Elann pour avoir des yeux jaunes? Je n'ai jamais entendu parler de tel homme. Je ne sais pas grand chose sur eux mais est-ce un Aiel ou un Atha'an Miere?
Vous voyagez seule sans représentante de la tour pour vous instruire?? Et savez vous de quelle région est originaire ce Elann pour avoir des yeux jaunes? Je n'ai jamais entendu parler d'un tel homme. Je ne sais pas grand chose sur eux mais est-ce un Aiel ou un Atha'an Miere?
Sang et Cendres, quel débit ! Tachons de lui répondre un minimum...
Elann n'est pas très dissert, il reste vague sur ses origines. Vous devriez lui demander. Mais ce n'est pas un Aiel, qui ne s'habillent pas de la sorte et sont souvent clairs de cheveux, ni un Atha'an Miere, qui sont noirs de peau, et vétus de couleurs vives, comme les Rétameurs, mais en moins voyant. Si vous restez avec nous, vous en verrez sûrement. Laissons lui croire que je connais aussi bien les Aiels que les Ath'an Miere...
Et je n'ai pas besoin de représentante de la Tour. Si je suis ici, c'est que les autorités nécessaires ont jugés que mes aptitudes étaient suffisantes. Ne pas lui dire non plus que je ne suis jamais restée longtemps à la Tour, et que ma liberté est un concours de circonstances !
Vous savez, seules les Novices sont tenues de rester à Tar Valon.
Elann n'est pas très dissert, il reste vague sur ses origines. Vous devriez lui demander.
Cela ne serrait pas très fin de ma part et ne pourrais que m'éloigner de lui et donc du groupe. Mais bon j'apprendrai en temps voulu et s'il le faut j'utiliserai mes dons.
Sinon au sujet de son éloignement de la tour malgré son absence d'émotions elle n'a pas l'air très disposée à parler de ce sujet azu vu de son ton sec. Elle ne doit pas être si libre de ses actions qu'elle le dit mais je ne vais rien dire pour l'instant. Nous verrons plus tard.
Je reviens vers Shaevar et lui parle a voix basse
Vous voyagez en compagnie de biens étranges compagnons. mais pour l'instant je vous suit car je suis intéressé par les Shen An Calhar. D'ailleurs puis-je dire que j'y suis officiellement intégré ou devez vous me tester avant?
Et quelle est notre mission actuellement ??
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
RP off: 25-02-2005 19:31
Dans ton post, sihaya, c'est Elann qu'il faudrait marquer, et non Shaevar!
RP on:
Je vois avec un amusement certain Karion aller abreuver Sihaya de question. Pour un espion, j'aurai vu plsu discret! De toute manière, l'habitude de la dissimulation lui verra bien assez tôt ,et ainsi, il sera plus facile a vivre et a manipuler...
Je vois Karion s'approcher de moi
Vous voyagez en compagnie de biens étranges compagnons. mais pour l'instant je vous suit car je suis intéressé par les Shen An Calhar. D'ailleurs puis-je dire que j'y suis officiellement intégré ou devez vous me tester avant?
Et quelle est notre mission actuellement ??
Considerez cette mission comme un test, et après, je devrai vous présenter a mon chef. Pour l'instant, considérez-vous sous mes ordres, en l'absence d'un officier de plus haut rang.
Nous devrons rejoindre les Atha'an miere, car j'ai fait certaines négociation avec eux et au vu des...récents évènements, je crois important d'avoir une nouvelle conversation avec la Maitresse-Des-Navires.
Je tends l'oreille, l'air de rien, afin d'entendre les questions de Karion, et j'apprécie avec un certain plaisir la nïveté de son jeune homme. J'imagine la tête de Sihaya abreuver par toutes les interrogations de Karion et je retiens un éclat de rire.
Un peu de fraicheur ne peut guère nous faire de mal. J'aimerai assez qu'il pose sa question à Elann, Sihaya est tout de même un peu garce pour l'inciter à le faire, ainsi elle aurait la réponse sans les courroux de mon petit loup .
Je ralentis l'allure, et me mets à la même hauteur que Sihaya, cequi me permet de converser avec elle et d'écouter la discussion de Shaevar et Karion.
" Allez vous bien? je pose mes yeux sur son ventre avec un sourire assez explicite mais pour elle seule"
J'aimerai tellement la réconforter davantage, mais devant ses étrangers cela serait nuisible.
Oui, il n'y a rien de.. mauvais. Comment lui répondre sans que les autres entendent ? Difficile. Tout s'est calmé. Y compris mes sautes d'humeurs, heureusement ! Je me demande ce que ce pauvre bébé va devenir, sans père, et avec mes obligations... Mieux vaut ne pas y penser.
Tout va bien, vraiment, a part.. Un petit coup d'oeil sur le côté et une mimique horrifiée pour designer Karion et ses incessantes questions. Elles me permetent de me roder à dire la vérité tout en cachant les informations importantes, mais tout de même !
Considerez cette mission comme un test, et après, je devrai vous présenter a mon chef
Bon me voilà à peu près fixé même si je ne sais pas vraiment ce que je vais devoir faire pendant cette mission. Enfin pour l'instant, maintenant que je me suis un peu renseigné je vais arrêter de poser des questions car il se pourrait que cela irrite mes compagnons. D'ailleurs à voir l'oeil moqueur avec lequel Liliana ma regardé celà voulait sans doute dire que je ferai mieux de ne pas autant questionner.
Maintenant Liliana et Sihaya sont en discution. Elles regarde à tour de rôle le ventre de Sihaya et sourient. Bizarre, je me demande ce que cela cache.
Je remarque que Karion nous observe, d'un ton normal je réponds à Sihaya:
" Heureuse de voir que vos maux d'estomac sont passés, je pense que cela devait venir d'un huitre pas trés fraiche. Je suis du même avis que les AM à ce sujet, rien ne vaut un bon poisson du large, bien dodu et encore frémissant. Si néanmoins vous sentez des douleurs ou des ballonements, je pourrais toujours vous donnez une tisane, il faut surveiller de prés ce genre de mésaventure. "
Je me rapproche alors de Karion et de Shaevar:
" Nos présentations ont été bien attives, étant donné que notre chemin risque d'être long autant appprendre à nous connaitre. Alors d'ou venez vous? "
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Nos présentations ont été bien attives, étant donné que notre chemin risque d'être long autant appprendre à nous connaitre. Alors d'ou venez vous?
Heum...je ne le sait pas. Sa pourrait aussi bien être le shienar, l'Illian ou le Kandor pour ce que j'en sait. De toute manière, cela as peu d'importance pour moi, étant donné que je ne sers pas un pays.
Heum...je ne le sait pas. Sa pourrait aussi bien être le shienar, l'Illian ou le Kandor pour ce que j'en sait. De toute manière, cela as peu d'importance pour moi, étant donné que je ne sers pas un pays.
Pas de racine, donc pas d'attache ce qui expliquerait...
Moi je viens du Shienar et par un concours de circonstances j'ai rencontré Shaevar que j'ai décidé de suivre.
" La roue des voix bien inattendues pour parvenir à ses fins. Même les trollocs peuvent lui servir de guide. Pour ma part, je viens de Tear. "
Vous retournez donc chez vous. Avez vous de la famille dans cette ville. Moi je n'y suis jamais allé. J'espère pouvoir voir La Pierre qui est réputé imprenable, moi qui est grandi dans une forteresse.
" La pierre n'est malheureusement accessible qu'aux grands de ce monde, mais peut être que Shaevar aura quelques relations haut placées qui pourront nous aider. Je plonge mes yeux verts dans les siens et le regarde d'un air mielleux."
Quant à moi, j'ai vécu à Mayenne. Comme Liliana... Peut-être que notre lien avec la mer crée des affinités particulières...
Donc tous nos Guerriers viennent des Marches. C'est tout à votre honneur. Comme feu mon père. Et malgré son manque d'entrainement, quel combattant faisait-il ! Ceci explique surement l'aisance de Shaevar.
Il ne manque que vous, Elann. Vous savez beaucoup de choses sur nous, mais nous ne savons rien de vous. Le tout envelopé dans un sourire agréable ( - Dans le genre, ohhh Elaaaann, nous aimerions teeeeellement en savoir plus sur vous, vous êtes tellement.. enfin tellement... teeeeellement sauvage !!.... - minaude minaude )
Il ne manque que vous, Elann. Vous savez beaucoup de choses sur nous, mais nous ne savons rien de vous. Le tout envelopé dans un sourire agréable ( - Dans le genre, ohhh Elaaaann, nous aimerions teeeeellement en savoir plus sur vous, vous êtes tellement.. enfin tellement... teeeeellement sauvage !!.... - minaude minaude )
Je sais beaucoup de choses sur elle ??? Pffff, je sais bien que je l'intrigue et qu'elle ne manquerait pas une occasion d'essayer d'en apprendre plus sur moi. Peut être que si elle me le demandait franchement, les yeux dans les yeux, je lui répondrais, mais tant qu'elle jouera les Aes Sedai ...
Oh, il n'y a pas grand chose à savoir. Je suis le fils d'un soldat de la Grande Alliance, qui m'a confié à un marchand Kandori pour que j'apprenne un autre métier que le sien. J'ai appris à me battre très jeune, mais je n'ai jamais été un véritable combattant. Si bas que seules Sihaya et Liliana sont assez près pour comprendre : [small]Et c'est tout ce que vous tous avez à savoir.[/small]
Nous chevauchons alors à travers bois. La journée est belle et le soleil accompagne nos pas. Mais au détour d'une colline, nous découvrons quelque chose d'étrange. Adossé à la pente, un mur de pierre est érigé. Il est découvert de dessins, des feuilles entrelacées, la mousse a recouvert une partie du vestige, nous descendons alors afin d'examiner de plus prés.
" Vous savez certains penseront qu'ils peuvent le manipuler, tout comme certains généraux avec leurs soldats. "
Après cette déclaration Liliana me jette un regard appuyé. Veut-elle me faire passer un message? Penserait elle que Shaevar a l'intention de me manipuler? Il faudra que je fasse attention et que je me tienne assez éloigné de lui. Seul le dragon pourrait me dicter une conduite.
Alors que je chevauche plongé dans mes pensées nous nous retrouvons soudain en vue d'un mur de pierre. On pourrait penser que c'est une porte mais je me demande bien ce que ferait une porte devant une colline. Sur ce mur on peut voir des sculptures de végétation qui semblent très réelles. Je me demande ce que c'est que ceci. Je me tourne vers mes compagnons d'un air interrogateur.
Est-ce que quelqu'un sait ce qu'est ce mur? Il a l'air d'une porte mais que pourrait-il y avoir à l'intérieur de cette colinne?
Le grand mur de pierre se tient devant notre petit groupe intrigué. Je m'en rapproche et suis du doigt les nombreuses volutes et feuilles de lierre gravées avec une incroyable finesse. Elann et Shaevar me lancent un regard réprobateur, mais que je brûle, je tripote ce que je veux ! Et puis un mur ne risque pas de me manger… Et puis d'abord ce ne sont pas mes liges.
Pendant que je râle mentalement, un déclic se fait. J'ai déjà vu cette porte… Mais où ?
Je me retourne vers mes compagnons, prête à leur demander, mais soudainement la lumière se fait : sur un des livres dans la Bibliothèque de Tar Valon quand cette d'Amyria Sedai m'avait demandé de lui faire de la copie… Je DETESTE recopier des vieux livres tout croulant !
Mais à quoi servait-elle… Je ne m'en rappelle plus ! Misère… Mais quelle mémoire à trous…
C'est une porte, très ancienne. Il ne faut pas qu'ils se rendent compte de mon hésitation, une Aes Sedai est censée tout savoir ! J'en suis encore très loin Elle permet de.. rejoindre d'autres portes identiques dans le monde. Mais comment ? Aucune idée.. Par le Pouvoir ou alors par des couloirs souterrains ? Humm.. Plus plausible, comme hypothèe. Bon, vais me taire, au cas où les autres connaissent son rôle. Etre prise en flagrant délit d'ignorance, chapeau !
[i]Sihaya n'a pas l'air beaucoup plus au courant que moi sur la nature de cette porte. Elle pense qu'elle permettrait de rejoindre une autre porte située autre part... Cela me rappelle quelquechose mais je n'arrive pas à me souvenir d'où ça vient. Peut-être d'un des réçits de ma mère? Ca me reviendra peut être ...
Cette porte est très jolie si si mais je ne vois pas en quoi cela nous concerne. A moins que l'un d'entre vous sache l'utiliser pour Voyager, je ne vois pas l'intérêt de traîner ici.
A peine fini, je me rends compte de ce que je viens de faire. J'ai parlé comme si j'étais le chef de ce groupe, comme au temps où je commandais les gardes de ma caravane au travers du Kandor ...
* Je croise le regard étonné de Sihaya. *
Et zut ! Je viens d'attirer encore davantage son attention. Je ne pense pas qu'elle ferait quoi que ce soit qui me causerait du tort, mais je n'ai pas envie de ce genre d'attention.
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Ha, je crois que je vais trouver cet homme aux yeux jaunes très sympathique..et ce ĵuste a cause des regards étonné que lui lancent l'Acceptée et Lilianna.
Elann a raison, et de toute manière, même si nous savions comment l'utiliser, il serait très improbable qu'elle nous conduise près de Tearé
Cette porte est très jolie, mais je ne vois pas en quoi cela nous concerne. A moins que l'un d'entre vous sache l'utiliser pour Voyager, je ne vois pas l'intérêt de traîner ici.
Tiens, il connaît la possibilité de Voyager ? Et il utilise le ton de commandement sans hésitation, avec une certaine habitude même. Etrange pour un homme qui se dit sans importance. Il doit avoir un passé intéressant, surtout s’il prend autant de précautions pour le dissimuler.
Voyager ne nécessitait pas une porte pour être effectif, juste un tissage de Pouvoir, perdu depuis la destruction du monde. Vous pensez bien que si cette construction était un Ter’Angreal le permettant, la Tour serait au courant depuis longtemps. Et je le saurais, aucun livre sur les Talents perdus ne mentionnait de portes gravées. Mais où ai-je vu ce texte ? …….. Amyria m’avait demandé de copier quelle partie… C’était dans les rayonnages au fond à gauche… Avec les Aiels, les Atha’an Miere, le Shara… Les Ogiers ! Ce machin a un rapport avec les Ogiers… Pas si étonnant finalement, vu les magnifiques bâtisseurs qu’ils étaient.
Elann a raison, et de toute manière, même si nous savions comment l'utiliser, il serait très improbable qu'elle nous conduise près de Tear
Me tournant vers le Guerrier, un sourire léger flottant sur mes lèvres, je lui réponds avec un brin d’ironie :
Je suis ravie de voir que vous connaissez la localisation de toutes les portes identiques à celle-ci de par le monde, Maître Shaevar. Tear ayant été bâtie par les Ogiers, comme Tar Valon, il est plus que probable qu’un autre porte se trouve dans ses alentours. Vous n’aviez pas reconnu la finesse et le talent des Ogiers dans ce monument ? Il est vrai que par chez vous les œuvres Ogières sont plus rares. Il ne risque guère d’apprécier de se faire traiter d’inculte, mais tant pis pour lui. Même si je ne sais comment elle fonctionne, lui non plus, il n'a pas à supposer allègrement ses mécanismes, tout simplement parcequ'il désire s'en aller.
Cette porte est très jolie si si mais je ne vois pas en quoi cela nous concerne. A moins que l'un d'entre vous sache l'utiliser pour Voyager, je ne vois pas l'intérêt de traîner ici.
Tiens cet Elann fait preuve d'autorité. Etrange aurai-il un passé où il a commandé des hommes. En tout cas l'acceptée n'a pas l'air d'apprécier qu'on lui donne des ordres.
Je suis ravie de voir que vous connaissez la localisation de toutes les portes identiques à celle-ci de par le monde, Maître Shaevar. Tear ayant été bâtie par les Ogiers, comme Tar Valon, il est plus que probable qu’un autre porte se trouve dans ses alentours. Vous n’aviez pas reconnu la finesse et le talent des Ogiers dans ce monument ?
Ainsi c'est une oeuvre ogière. Ca y est ça me revient dans un réçit datant de l'ère des légendes que m'a conté ma mère les hommes utilisaient ces portes pour voyager plus rapidement d'un point à un autre. Mais il me semble aussi que maitenant elles sont très dangeureuses et ne sont plus utilisées.
je m'approche de Sihaya et , de façon à ce qu'elle soit la seule à attendre, je lui demande d'un ton neutre sans montrer mon anxiosité :
Est-ce que vous comptez rentrer à l'intérieur de cette porte. Il me semble avoir entendu dire que c'est très dangeureux et que c'est pour cela que ce n'est plus utilisé. Mais avec votre enseignement vous devez être plus au courant que moi sur ces choses là. Mes uniques connaissances sur ce sujet viennent des histoires de ma mère. Ainsi si vous pensez que nous devons entrer je vous suivrai.
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Je suis ravie de voir que vous connaissez la localisation de toutes les portes identiques à celle-ci de par le monde, Maître Shaevar. Tear ayant été bâtie par les Ogiers, comme Tar Valon, il est plus que probable qu’un autre porte se trouve dans ses alentours. Vous n’aviez pas reconnu la finesse et le talent des Ogiers dans ce monument ? Il est vrai que par chez vous les œuvres Ogières sont plus rares.
Tar valon as été construite par les Ogier, est-ce que cela signifie qu'il y as une porte semblable a cet endroit?
Voyager ne nécessitait pas une porte pour être effectif, juste un tissage de Pouvoir, perdu depuis la destruction du monde. Vous pensez bien que si cette construction était un Ter’Angreal le permettant, la Tour serait au courant depuis longtemps
Alors que faisons-nous ici, car selon vos dire, elle ne permet pas de voyager. Allons-nous rester ici des heures durant a se pâmer devant une porte, si belle soit-elle?
Voyant Elann prende une initiative, une agréable surprise nait en moi. J'examine alors chacun des membres du groupe, Shaevar semble satisfait lui aussi.
Il apprécie que Sihaya soit mise en doute, sans doute ne lui accordera-t-il jamais sa confiance, il faudra donc agir en conséquence, j'en parlerai à Elann, même s'il n'aime guère tous ses jeux de manipulation. Au lumière, je réfléchis trop, je ne suis pas faite pour appaiser les souffrances, pas pour ça! En même temps, j'y suis bien contrainte...
Tear ayant été bâtie par les Ogiers, comme Tar Valon, il est plus que probable qu’un autre porte se trouve dans ses alentours. Vous n’aviez pas reconnu la finesse et le talent des Ogiers dans ce monument ? Il est vrai que par chez vous les œuvres Ogières sont plus rares.
Je m'approche de la porte.
Les ogiers... à l'auberge j'ai eu la chance d'en rencontrer un, à mon auberge elle me manque!
Je promène mes doigts sur la pierre, effleurant les gravures. [d10]
Je m'aperçois qu'une des feuilles est différente des autres.
" Je crois que j'ai trouvé quelque chose."
Liliana était entrain d'observer la porte quand tout à coup elle s'exclame. Je m'approche pour voir ce qu'il se passe et elle me désigne une feuille qui semble plus réelle que les autres. Je passe mes doigts dessus. Il me semble qu'elle bouge. [d10]
Je tire un peu dessus et tout à coup le mur se met a trembler et s'ouvre en deux en son milieu. Un grand miroir apparait devant moi, ou du moins quelquechose qui me renvoit mon reflet.Je commence vraiment à ne pas avoir envie d'utiliser ce moyen de transport. Je me retourne d'un air effrayé
Qu'est-ce que c'est que ça ?? C'est donc par cette ouverture que nous pouvons atteindre d'autres portes??
Liliana coupe ma réponse à Karion… Elle nous désigne une gravure représentant une plante, certainement pas du lierre ! C’était celle qui formait les enluminures du livre sur les Ogiers ! Elle doit avoir une importance toute particulière.
Il faudrait faire attention avant de…
Trop tard. Karion s’est mis lui aussi à tripoter les feuilles. Sans un bruit, les portes coulissent et nous laissent voir un mur miroitant.
Inquiète et intriguée, je mâchouille mes lèvres sans m'en rendre compte. Certes, j’avais très envie de rester examiner cette porte et regarder ce que cachaient ses profondeurs, mais cette noirceur ne m’inspirait pas confiance. Une œuvre ogière ne serait pas aussi sombre.
Je ne sais si pénétrer la-dedans à l’aveuglette est une bonne idée. Surtout que nous ne savons pas ce miroir cache !
Par contre, le soleil se couche ici, nous ferions peut-être mieux de camper à l’abri de cette colline. Un côté en moins à défendre en cas d’attaque, c’est déjà ça de gagné.
…
Que je brûle, je commence à penser uniquement en termes de défense et d’attaque ! Cette vie ne me convient pas, décidément.
Je vois que je ne l'ai pas déstabilisée longtemps, l'Acceptée, elle reprend son habitude de donner des ordres. RP OFF
EDIT:
Ceci dit (ou pensé), je ne cherche pas à être le chef ou quoi que ce soit. Depuis que j'ai découvert mon don (?), je ne me suis plus préoccupé que de survivre, sans penser plus loin que quoi manger, où dormir. Il serait peut être temps que cela change.
* Tout le groupe a l'air profondément intrigué par l'étrange porte, qu'on pourrait bien qualifier de magique, que l'imprudent a ouverte. *
Comme Sihaya l'a suggéré nous dressons notre campement dos à la colline pour couvrir nos arrières. Je me demande ce qu'elle craint exactement. Il faudra que je me renseigne sur les dangers qui nous guettent je n'aimerai pas avoir de gros ennuis sans y être prêt.
Nous installons donc notrecampement en arc de cercle et nous sortons nos rations de voyage pendant que Elann est parti chassé. Une prochaine fois j'aimerai l'accompagné pour chasser avec lui. Je lui demanderai plus tard et ça cela nous permettra de faire mieux connaissance.
Pour le moment je pars chercher du bois pour faire un feu. Je prends mon temps et lorsque je reviens ELann est déjà là avec deux lapins biens dodus. Je m'occupe d'allumer le feu et Liliana met les lapins à cuire. Pendant ce temps Sahevar est entrain d'aiguiser ses cimeterres à l'écart. Il n'a pas l'air d'avoir très envie de discuter avec Sihaya qui est elle aussi inoccupée.
Enfin les lapins sont cuits et nous nous rassemblons tous autour du feu pour déguster le repas.
La conversation tourne surtout autour de la porte que nous avons découverts. Et de savoir si oui ou non nous devons y entrer.
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Y entrer erait a mon avis tout simplement stupide.
Je ne crois pas que quiconque ici Lance un regard a l'accepté sache comment emprunter cette...porte. Il serais facile de s'y perdre, a en juger parce que l'on voit de l'extérieur. De plus, nous ignorons quels peuvent être les risques. Ne nous risquons pas a des situations dangereuses comme par le passé.
Mais merde, quand apprendrai-je a avoir plus de tact? l'Acceptée n'aimeras pas du tout sa, mais, d'un autre côté,..... si sa peut la dissuader d'aller dans cette chose
Je ne sais si pénétrer la-dedans à l’aveuglette est une bonne idée. Surtout que nous ne savons pas ce miroir cache
Y entrer erait a mon avis tout simplement stupide.
Tout le monde regarde le pauvre Karion d'un air accusateur, il n'a rien fait
Je ne crois pas que quiconque ici Lance un regard a l'accepté sache comment emprunter cette...porte. Il serais facile de s'y perdre, a en juger parce que l'on voit de l'extérieur. De plus, nous ignorons quels peuvent être les risques. Ne nous risquons pas a des situations dangereuses comme par le passé.
" Personne n'a dit qu'il serait intelligent d'y rentrer, et nul n'est suicidaire, rassurez vous, je regarde Karion, avec le chef qu'il a, pourtant, il aurait de quoi . Nous tenons tous à la vie. Et Sihaya allait dans votre sens, pour une fois , la nuit ne va pas tarder à tomber, nous devrions nous dépéchez."
Je pars chercher du bois.
Avec les excés d'orgueil de chacun, nous risquons de nous planter dans un mur de trollocs! Shaevar n'écoute pas Sihaya et l'inverse, ma fois, demeure tout aussi vrai, Elann n'écoute pas Sihaya mais n'ose guère le montrer grâce à ma présence, Sihaya prête légérement plus attention à ses propos car ils sont rares, il reste Karion qui n'intervient pas et semble poser autant questions qu'il cherche de réponses, malheureusement je semble la seule alternative.
Y entrer erait a mon avis tout simplement stupide.
Je ne crois pas que quiconque ici Lance un regard a l'accepté sache comment emprunter cette...porte. Il serais facile de s'y perdre, a en juger parce que l'on voit de l'extérieur. De plus, nous ignorons quels peuvent être les risques. Ne nous risquons pas a des situations dangereuses comme par le passé.
Un sourcil haussé, je dévisage Shaevar, plus étonnée que dérangée. Mais il écoute quand je parle où alors ça passe par une oreille et repasse par l'autre ? Avant que je ne trouve une façon polie et pas trop acerbe de lui faire comprendre que le but de mon dernier message oral à la communauté était justement de ne pas rentrer dans ce truc miroitant qui recelait on ne sait quoi, Liliana me coupe, avec à peu près la même idée en tête…
Personne n'a dit qu'il serait intelligent d'y rentrer, et nul n'est suicidaire, rassurez vous. Nous tenons tous à la vie. Et Sihaya allait dans votre sens, la nuit ne va pas tarder à tomber, nous devrions nous dépêcher
Un hochement de tête reconnaissant à Lili et un regard complètement neutre mais qui veut tout dire au Guerrier.
Tandis que Karion, Lili et Elann partent chercher de quoi monter le campement et faire le feu, assise négligemment dans un coin, une main invisible entrave nos chevaux un peu à l'écart et sors le reste du contenu des fontes pour les mettre à portée de main autour du feu.
Du coin de l'œil, je discerne Shaevar me lançant un regard noir. Il n'a pas l'air d'apprécier le Pouvoir Unique, le pauvre homme… Malséant pour quelqu'un voulant suivre le Dragon…
Liliana revient bien vite, des feuilles sortant de sa besace rebondie. Puis Elann, avec deux lapins sortis de son chapeau. Il laisse la popote à Lili et part faire joujou avec la porte. Ces hommes j'vous jure, incapables de tenir en place cinq petites minutes !
Il la tripote, normal, obligé de tripoter, c'est comme Karion ça, un truc nouveau, on trifouille à la tire-moi-que-j'te-pousse et si jamais y a une boulette ben c'est pas grave ! Par contre si la popote a attaché au fond du pot la, tout de suite…
Brusquement, je me rend compte que je suis tournée vers Elann, marmonnant dans ma barbe rasée de frais (et de près), les poings sur les hanches, comme une petite vieille aigrie.
Rien ne va plus…
Une tape mentale, et je m'approche de Liliana, si jamais a besoin d'aide…
Après un bon repas tout le monde semble détendu. Grace notamment a Elann qui a réussi à refermer la porte que je n'aurai pas du ouvrir. Tout le monde s'endort autour du feu. Mais demain il faudra prendre une décision par rapport à cette porte.
Je me réveille avec un mal à la tête comme si j'avais trop bu hier soir. Pourtant ce n'est pas le cas. Shaevar et Sihaya sont déjà réveillés mais ils n'en ont pas profités pour discuter ensemble. Ils n'ont pas l'air décider à avoir des rapports amicaux.
Pour l'instant je me lève et je m'approche du feu pour me réchauffer.
Réveillée par un mouvement du coté d'Elann, je m'assieds, toute embuée de sommeil. Etrange, il est d'habitude léger et je ne dors jamais si profondément…
…
Il ne devait pas y avoir que du thym dans les herbes de Liliana ! Un coup d'œil inquisiteur dans sa direction ne laisse rien deviner, son visage est impassible, un peu rieur peut-être…
Le ciel est toujours aussi gris, et qu'il bruine ne m'étonnerait pas. Un tissage ravive le feu, au grand dam d'Elann qui s'y brûle quelques poils. Je n'avais pas fait attention qu'il était si près ! Il devait tenter de le rallumer lui aussi.
Silencieuse, je ramasse mes affaires et part me laver et me changer à l'abri des regards.
Quand je reviens, tous sont alertes, Karion près des flammes, tentant de se réchauffer sûrement.
Une frugale collation de viandes et de fruits séchés calme notre appétit.
Elann me lance un regard moqueur à un bruit ronflant émanant de mon estomac. Impassible, je lui souris… Je ne pensais pas que ce bruit pouvait s'entendre ! Tant pis pour ma dignité…
Bien, maintenant que la nuit est passée, et que la porte est refermée, nous pouvons continuer notre route…
Tout le monde en selle et les chevaux piaffant d'impatience, un dernier regard à notre campement ne montre qu'un feu éteint, quelques braises encore fumantes, l'herbe et les taillis froissés.
Elann donne le signe du départ, et nous nous mettons en route.
Les bois nous entourent bien vite dans leur parfum d'humus et de pins. Des rayons de lumière filtrent à travers les branchages, et je souris malgré moi, me sentant toute légère en cet agréable matin. L'atmosphère ne doit enchanter que ma pauvre personne, les autres ont leur tête du matin et ne semblent pas très gais. Au temps pour mon contentement. Mon expression neutre se remet en place en un clin d'oeil.
Brusquement, Elann s'arrète et semble écouter on ne sait quoi.
Avec un froncement de sourcil, il nous fait signe de le suivre et rebrousse-chemin. Encore de trop mauvaise humeur pour le contredire, ma jument exécute une demi-volte parfaite et nous repartons vers la porte.
Sur un signe d'Elann nous faisont demi-tour pour repartir vers la porte que nous avons quitté. Je me demande bien pourquoi nous repartons ainsi et ce qui l'a incité a faire demi-tour. En tout cas moi je n'ai rien vu ni entendu. Encore un signe bizarre sur cet Elann.
Nous chevauchons discrètement vers la porte quand tout à coup nous nous retrouvons encerclés par une troupe d'hommes voilés de noir qui ont des lances pour armes. Je jette un regard à mes compagnons. Shaevar a porté ses mains à ses cimeterres et les autres ont l'air sur leur gardes. Je ne fais rien en espérant que mon chef ne vas pas jouer le héros comme il l'a fait contre les trollocs car les solfdats voilés sont beaucoup trop niombreux pour nous...
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Des Aiels.. inutile de faire quoi que ce soit contre eux, ils sont d'excelent guerriers, et nous sommes trop peu nombreux. Karion est plus furtif qu'autre chose, et contre un aiel, je ne crois pas qu'il puisse faire le poid.
J'enlève doucement mes mains de mes cimetterres.
Bonjour, puissiez-vous trouver de l'eau et de l'ombre
Ma connaissance de la culture aielles est très imparfaite, et j'espère que c'est la bonne formule pour saluer. De toute manière, ils savent bien que je ne suis pas Aiel
Les Aiels restent immobiles, ils n'ont pas caché leur approche et ils encerclent déjà le groupe qu'ils ont découvert.
Plusieurs cavaliers s'avancent, trois personnes à leur tête, une femme en cape bleu sombre sur un étalon noir, son capuchon rabatu sur le visage. Elle est accompagnée par un grand guerrier avec une cape étrange, monté sur un étalon gris, il porte deux épées attachées dans le dos et par une femme à pieds qui porte une longue jupe et un châle sur les épaules. Difficile de dire lequel des trois a le regard le plus dur.
Le guerrier examine le groupe, il peut reconnaitre de vielles connaissances. La serveuse de l'auberge et Elann l'homme au yeux jaunes qui y assure la sécurité... un "frère-loup" comme Peyo. Les deux autres sont inconnus, l'un est shienaran et l'autre a un peu l'allure d'un lige mais il n'en est pas un. La dernière... Il l'a déjà croisé dans la Tour, Althéa saura de quoi il retourne en ce qui la concerne.
Le visage de marbre, les yeux gris bleus froid comme la glace, le Lige s'avance d'un pas.
- Une bien étrange rencontre, Elann, Liliana, vous êtes bien loin de votre auberge.
Les aiels nous encerclent, je distingue plusieurs visages connus: Noemy, Arwen, puis levant mon regard j'aperçois Eltharion et Althea.
Une bien étrange compagnie et en ces lieux, cela m'étonne. Lumière aide nous à trouver la voie, car j'ai l'impression que notre chemin va changer.
- Une bien étrange rencontre, Elann, Liliana, vous êtes bien loin de votre auberge.
" La route fut lontemps ma compagne, avant de poser mes valises au tonneau, mais tout comme vous il semble que la lumière est décidée qu'une vie sédentaire n'était guère adaptée à mon chemin. "
Je salue d'un signe de tête Eltharion:
" Heureuse de vous revoir, même j'aurai préféré vous accueillir avec un jus de Kiwi et une douce chaleur qui fait défault ici. "
Je pose mes yeux tour à tour sur Arwen et Noemy, descendant de cheval:
" Puissiez vous trouver l'eau et l'ombre, Arwen et Noemy n'es ce pas? J'oublie rarement un visage, je suis heureuse de revoir le votre. "
Je sourie plus largement. La porte .. cela ne peut être autre chose.
" J'espère que votre voyage à travers les portes n'a pas été trop difficile? "
Je suis rassuré de voir que Elann et Liliana connaissent une partie de ceux que nous venons de rencontrer car je n'aurai pas aimé avoir à les affronter.
J'espère que votre voyage à travers les portes n'a été trop difficile? "
Ainsi ils ont voyagé par les voies. Je me demande bien d'où ils viennent...D'autant plus qu'ils ont des compagnons bizarres avec tous ces guerries masqués et ce grand homme qui fait une fois et demi la taille des autres.
Le groupe nous entoure, et je me tiens raidie, prête à embrasser la Source quand soudain... Plusieurs peuvent canaliser... Oui... Celle à pied, et Elle... Le mariage à la Tour. QUE JE BRULE ! Pourquoi le Dessin m’a-t-il remise entre des mains Aes Sedai ? Tout se passait bien jusqu’à présent. Mais leur apparition ici est fort incongrue. Les Voies, comme l’a deviné Liliana… Peut-être cherchent-ils la même chose que moi, l’origine de cette sensation de malfaisance là-bas dans ces maudits bois.
Reprendre mon rôle de fille docile… Quelle horreur… Les autres seront étonnés de ce changement… Cependant plus vite je pourrais me débarrasser de l’influence AS, mieux ce sera. La Roue tisse comme elle l’entend… En attendant, patience. Et pas l’ombre d’un soupçon d’un murmure de rébellion.
Drôle de compagnie ... Je suppose qu'on peut en dire autant à notre sujet. Quelques visages me sont familiers, sans doute des clients de l'Auberge.
L'un des cavaliers s'avance. Un Lige visiblement. Ah oui, je me souviens, il s'appelle Eltharion, et il est lié à ... Althéa, qui doit être la femme à la prestance autoritaire qui se dissimule sous son capuchon.
Une bien étrange rencontre, Elann, Liliana, vous êtes bien loin de votre auberge.
...
" La route fut lontemps ma compagne, avant de poser mes valises au tonneau, mais tout comme vous il semble que la lumière est décidée qu'une vie sédentaire n'était guère adaptée à mon chemin. "
C'est joliment tourné , et cela résume bien aussi ma situation personnelle.
ouh la ! il y a beaucoup de monde ma foi... mais qu'est ce qu'il font là ! Eltharion n'a pas l'air content du tout de les voir et je l'ai accepté comme allié, je vais donc me mefier, mais ce sont tous des hommes des terres humides, je dois me mefier quoi qu'il advienne, il y a aussi cet homme avec les yeux jaunes comme le jeune apprenti lige, c'est trés étrange, je demandrai aux sagettes dans le tel'aran'rhiod si elles savent qelquechose à ce sujet.Tiens, cette jeune fille là , elle peut canaliser, c'est peut-être une aes sedai. Je vais de toutes façons rester sur mes gardes. J'espere que Noemy ne va pas faire encore des betises. tiens il y a un visage familier, elle me salue... Je vous vois Liliana... Je n'ai absolument pas l'intention de l'acceuillir comme une premiere soeur , aprés tout, je ne sais pas ce qu'elle fait là!
La Guérisseuse a changé, tout à coup. Elle semble… Je ne sais pas… Moins ouverte qu’auparavant. Se méfierait-elle d’eux ? Cela pourrait me servir, si je veux les quitter.
Oui nous y sommes effectivement passés, et l'atmosphère est toujours aussi irrespirable. "
Je me tourne vers mes compagnons:
" Je vous présente Karion, Shaevar, vous connaissez sans doute déjà Sihaya "
Serrant les lèvres à ces mots, je grommelle intérieurement. J’aurais préféré une autre entrée en matière. Les regards du Lige et de l’Aes Sedai avaient pesés sur moi auparavant, toutefois. Au temps pour la présentation en douceur.
Les yeux baissés, je les observe à travers mes cils.
Lorsque Liliana présente Shaevar au Lige je vois la tête de ce dernier se décrépir. Je me rappelle alors que Shaevar avait commencé sa formation de lige et qu'il s'est échappé. Il doit craindre l'accueil que va lui réserver ce lige. Je suis content de m'être enfuit avant d'avoir commencé mon apprentissage je n'aimerais pas avoir à subir des remontraces de cet homme qui à l'air tout l'opposé de la sympathie.
Lorque Liliana me présente, je me contente d'un salut de tête. Je n'ai pas pour ambition de devenir ami avec un lige.
Je me tourne ensuite vers mes compagnonset leur demande de façon à ce qu'ils soient les seuls à entendre :
Voulez-vous que nous continuions notre route seuls ou nous joignions nous à ces gens que vous semblez connaitre??
Quels sont les évènements récents dans cette ville? C'est-il passé quelque chose de particulier?
- Vous êtes loin de la Tour acceptée. Y-a-t-il des soeurs dans Cairhien?
Un coup d'oeil de compréhension à Liliana, pour lui laisser la question d'Eltharion. Répondre à Althéa Sedai va être plus ardu... S'il y a des soeurs à Cairhien ? Surement, j'ai senti quelqu'un canaliser... Il y a des Soeurs partout, et surtout à Cairhien !
Il y en a, Althéa Sedai.
Une révérence à cheval ? Difficile. Une inclinaison de tête alors ? Oui, ca ira.
" Rien de bien particulier, des tentatives de prises de pouvoir, ou d'assassinats, heureusement ni l'une l'autre n'est parvenue à son but. Mais je pense que personne n'est la pour discuter de la situation politique du monde. "
mais à quoi jouent-ils? ils parlent comme le sable tombe sur les toits lors des tempetes, sans jamais entrer à l'interieur... Je n'aime pas cette situation. J'ai confiance en Noemy et les autres vierges ainsi qu'arhym qui sera bien rapide à encocher une flêche si besoin est. Apparemment le lige n'a pas l'intention de dire pourquoi nous sommes là , tant mieux car je n'ai pas du tout envie de parler du tel 'aran'rhiod. Mais quand vont-ils partir ? J'ai faim et je voudrai bien dormir un peu, ne serait-ce que pour interroger les sagettes au sujet de ces yeux jaunes, et esayer encore une fois de joindre l'amyrlin.
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Eltharion! C'est bien ma chance. j'aurais préféré une autre embuscade de trollocs a cette rencontre.
Et l'accepté qui parle de continuer avec eux! Les Aiels ne sont pas un danger, considérant leur code d'honneur, mais je préfère m'en tenir a des gens que je connais.
une Aes Sedai. O lumière, qu'est ce que j'ai fait pour mériter sa! tout sauf une Aes Sedai et son Lige, sourtout CE lige.
On verra bien ce qui se passera, pour l'instant, je croise les doigts.
Avec un peu de chance, le il ne m'auras pas reconnu...
Je commence à trouver la situation désagréable ... beaucoup de tensions, des motivations cachées, ... La compagnie des loups, que je sens tout proches, me paraît bien plus attrayante que celle des humains.
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
Arhym observe la scène sans rien dire, son voile toujours en place ne laisse apercevoir que son regard vif, il a rangé son arc mais sera prompt à le ressortir si le besoin se manifeste.
*Bizarre... Eltharion a l'air de les connaître mais je sens une tension entre nos deux groupes. Cet homme aux yeux jaunes, tout comme Peyo, ces guerriers et ces deux femmes, voilà une bien étrange compagnie.*
Les autres Aiels restent sur leurs gardes, certains ont toujours l'arme à la main. Arwen et Noemy semblent plus sereines.
[i]Ils osent parler de groupe peu orthodoxe à notre sujet, ils ne sont pas claires non plus ! Plusieurs guerriers completement différents, 1 homme avec les memes yeux que Peyo (Peut etre que ce dernier est originaire du Shienar et qu’il a abusé de la meme liqueur que Dagon ), puis 2 femmes….. la premiere chose à savoir sera de connaître si elles canalisent.
La tension est forte, ils doivent se douter qu’ils ne font pas le poids. Les guerriers sont trop tendus. *Ont-ils peur de nous…ou du Lige ?*
Noemy reste muette, a vrai dire, elle ne comprend pas tout à leur histoire. Liliana semble la connaître mais l’Aielle se demande bien où ?! *Apres tout, si je ne me souviens pas de son visage, c’est qu’elle ne representait aucun danger pour moi… j’espere que c’est encore le cas à cet instant précis*.
Je sens la tension monter, que leur arrivent-t-ils à tous!
" Puisque personne ne se décide à faire le premier pas .. jète un regard noir à mon groupe. Nous ne sommes nullement sur vos traces et c'est la roue qui nous a conduit jusqu'ici, il semblerait que chacun est des préoccupations qui le force à se méfier des autres, mais par la lumière, l'atmosphère tendue de ses bois ne doit pas nous conduire à suspecter n'importe qui! Il y a suffisamment d'engeances du mal sur qui jeter notre courroux! Nous comptons suivre la direction de Tear, si vous le souhaitez, nous pouvons faire un bout de chemin ensemble jusqu'à ce que nos routes divergent. "
Je me tourne vers Elann et Sihaya, personne ne réagit vraiment, Entre les uns les autres, on va y passer la journée. Oula, j'ai un peu trop abusé du soleil.. Je lève les yeux, mais seuls nuages tapissent l'horizon. Je ferai peut être mieux, de m'asseoir. Puis tout semble tourner, ma vue devient floue, si floue, je tombe, mais mon esprit perçoit quelque chose. Cette sensation, je la connais, au lumière voilà que ça recommence..
Puisque personne ne se décide à faire le premier pas... jette un regard noir à mon groupe. Nous ne sommes nullement sur vos traces et c'est la roue qui nous a conduit jusqu'ici, il semblerait que chacun ait des préoccupations qui le forcent à se méfier des autres, mais par la lumière l'atmosphère tendue de ses bois ne doit pas nous conduire à suspecter n'importe qui! Il y a suffisamment d'échange du mal sur qui jeter notre courroux ! Nous comptons suivre la direction de Tear, si vous le souhaitez, nous pouvons faire un bout de chemin ensemble jusqu'à ce que nos routes divergent.
Son regard courroucé m’attriste, mais elle a entièrement raison. Nous restons tous sur nos positions… Les fameux Aiels semblent près à bondir et la tension est oppressante.
Soudain, la jeune femme devient toute pâle et commence à vaciller sur sa selle. Inquiète, j’ouvre la bouche pour lui demander ce qui lui arrive, mais elle lâche alors ses rênes et tombe. Un tissage d’Air rapidement exécuté la rattrape à un cheveu du sol. Heureusement que j’étais prête à canaliser, elle aurait pu se faire très mal !
Dégringolant le long de ma jument plus que démontant, je me rue à ses côtés. Elle est toujours toute blanche, et sa peau est glacée… Evanouie. Un Sondage rapide me montre qu’elle n’a rien de grave, mais je ne veux pas la Guérir en présence des autres… J’en ai déjà trop fait… Mais elle aurait pu avoir quelque chose de grave ! Je m’en serais éternellement voulue.
Je lève un regard interrogateur vers le reste du groupe.
" Puisque personne ne se décide à faire le premier pas .. jète un regard noir à mon groupe. Nous ne sommes nullement sur vos traces et c'est la roue qui nous a conduit jusqu'ici, il semblerait que chacun est des préoccupations qui le force à se méfier des autres, mais par la lumière, l'atmosphère tendue de ses bois ne doit pas nous conduire à suspecter n'importe qui! Il y a suffisamment d'engeances du mal sur qui jeter notre courroux! Nous comptons suivre la direction de Tear, si vous le souhaitez, nous pouvons faire un bout de chemin ensemble jusqu'à ce que nos routes divergent. "
Après les disputes entre Elann, Sihaya et Shaevar pour savoir qui allait commander c'est maintenant Liliana qui se met à prendre des initiatives. Bizarre, tout le monde aurai donc une âme de chef dans ce groupe. Alors qu'elle commence son discours elle nous jette un regard noir pour nous reprocher de ne pas faire le premier pas. Mais je ne me sens pas visé car après tout je ne suis pas censé prendre des initiatives puisque Shaevar est mon chef. Mais en temps voulu je sautai quand même me détacher de lui. Cette situation est provisoire.
Alors que je suis plongé dans mes pensées par rapport à ce qui vient de se passer, Liliana commence à palir, puis très rapidement elle commence à tomber de son cheval. Au moment où elle aurait du rentrer en contact avec le sol, elle s'arrête juste au-dessus comme sur un nuage. Comprenant que ceci est le fait d'une des Aes Sedai présentes je frémis à l'idée de savoir le pouvoir utilisé si près de moi pour la première fois.
Sihaya se précipité à ses côtés pour l'aider. Je me doute alors que c'est elle qui l'a retenue. Elle lève ensuite un regard interrogateur vers nous mais je ne sais pas quoi lui répondre. C'était Liliana la guerriseuse du groupe. J'espère que une Aes Sedai sera capable de la soigner. Je m'approche alors de Liliana et Sihaya pour voir si je peux l'aider...
Chacun a effectivement ses preocupations. N'imaginez pas connaitre les nôtres.
Liliana devient pâle puis s'effondre. Sa chute est ralenti par quelquechose, quelqu'un a utilisé le pouvoir. Althéa Regarde Sihaya, c'est surement cette dernière qui a embrassé la Saidar.
Althéa descend de sa monture et se dirige vers la serveuse comme s'il n'y avait personne autour d'elle. L'Aes Sedai se penche sur Liliana et saisi sa tête entre ses mains. Elle a déjà pratiqué la guérison sur lui, le Lige sait se que l'on rescent dans ces cas là. Il s'approche aussi, examinant tout le monde.
Celui qui se nomme Sheavar, son visage a l'air familier [d10]
Oui, c'est ça, il a suivi son entrainnement à la Tour, il c'est enfuit comme un lache, il n'est pas digne de confiance. L'autre Karion, c'est un Shienaran, alors même s'il n'a pas vraiment l'air d'un guerrier, il faut le tenir à l'oeil, il sait se servir de sa lame.
- Restez calme jeune fille. Vous devez vous reposer.
Et je dois garder un oeil sur vous, d'aprés ce que je sais, ce n'est pas la première fois que ça vous arrive. Vous êtes une bien étrange jeune femme...
- Tear disiez vous... Pour le moment vous pouvez nous accompagner... Au moins jusqu'aux rempart de Cairhien.
Vers Sihaya.
Que faîtes vous ici, seule, les acceptées ne courrent pas la campagne sans être accompagnée d'une soeur de plein droit?
Elann essaie de voir si tu peux contacter Perceval, fais vite s'il te plait.
J'ouvre la bouche ... puis je la referme. Elle vient d'attirer l'attention de Sihaya - passe encore - mais aussi de cette Althéa Sedai sur moi. Un genre d'attention dont je ne veux pas DU TOUT.
Je ferme les yeux et me concentre. Comme je m'y attends, je trouve de nombreux loups dans les parages. Nous échangeons les politesses habituelles, puis je leur demande si ils savent où se trouve mon frère, et que c'est très important. Je perçois la question être relayée de meute en meute. Ca peut prendre du temps, avec le cérémonial des loups ...
" Elann essaie de voir si tu peux contacter Perceval, fais vite s'il te plait."
Qui est donc ce Perceval? Est-ce un membre du groupe que nous venons de rencontrer ou est-il loin d'ici? Si il est capable de contacter quelqu'un à distance je me demande bien d'où cela peut venir. Est-ce une capacité des hommes qui savent canaliser? Dans ce cas il risque d'avoir des problèmes avec les Aes Sedai, Ou est-ce autre chose?? Cet Elann cache un secret, j'espère que je le découvrirai.
Que faîtes vous ici, seule, les acceptées ne courrent pas la campagne sans être accompagnée d'une soeur de plein droit?
[i]Ainsi l'acceptée ne serait pas aussi libre de ses mouvements qu'elle le disait. J'espère pour elle qu'elle n'aura pas trop d'ennuis, mais en même temps une remise en place lui ferai du bien car elle commençait à vraiment se prendre pour la chef du groupe.
Je respire calement, pas le temps d'écouter chacun ni faire des politesse.
" Il faut que nous partions immédiatement en direction de l'oeust: Gablebo et Perceval sont en danger en trés grand danger. Faites moi confiance, je ne plaisante pas."
Elan qui sait communiquer à distance et maintenant Liliana qui nous prédit des choses qui se passent loin d'ici je me demande bien avec qui je suis tombé dans ce voyage. Mais pour l'instant je suivrais ce groupe si Shaevar le suit.
Doucement, je veux savoir de quoi il retourne. Je veux savoir où se trouve Gablebo. Il est peut-être mon ami mais je n'ai pas le temps de voler à son secour. Il a quitté l'auberge en compagnie de JustBob et d'une troupe de blanc manteaux et à moins que vous ne nous donniez une bonne raison, il devra se débrouillez sans nous.
" Préviens le de ne pas entrer à l'intérieur des murs, et surtout pas dans le château, ni lui ni Gab "
Que je brûle, ses hommes toujours à vouloir tout rationnaliser et maitriser!
" Trés bien vous voulez une raison: à une dizaine lieu d'ici à l'ouest, se trouve votre ami et le mien, ils courent un grand danger. Dans le manoir qui leur fait face, se trouve une centaine de trollocs. "
Je me rapproche de l'Aes Sedai:
" Je crains qu'il ait plus que des trollocs.'
Le Lige n'aime pas l'idée de s'éloigner même de quelques mètres.
Ils se dirige vers les Aiels et parlent à voix basse:
Arwenlafee, il semblerait qu'ils aient des indices sur notre destination, mais ils ignorent ce que les informations qu'ils viennent de dévoiler représentent pour nous. Un manoir avec des trollocs et plus encore... Ca ne peut pas être une coïncidence. Continuons à garder le secret sur notre véritable but, je ne leur fait pas confiance. Qu'est ce que vous en pensez?
" Préviens le de pas entrer à l'intérieur des murs, et surtout pas dans le château, ni lui ni Gab "
Il faut bien que tu comprennes, ILS n'emploient pas le même langage que toi, et n'ont pas les mêmes intérêts que toi dans les choses des hommes. Le concept de manoir ... Enfin je vais tenter de faire parvenir un message de danger, mais pas aussi précis.
Je me concentre, et j'essaye de transmettre le plus d'informations possibles.
DANGER ! Il ne faut pas qu'ils ... ah comment dire ... bougent. Il ne faut pas qu'ils se cachent-dans-la-pierre.
Je soupire, puis lui dis assez bas pour que elle seule attente:
" Jusqu'à présent je me suis gardée de relever vos petits mots assassins, je suis aussi jeune que vous. Ce n'est pas parce que la lumière a choisi de vous offrir le don de canaliser, que toutes personnes sans cette capacité n'est que quantitée négligeable, pantin entre vos mains. Je sers la lumière tout comme vous, me suis je permise de vous demnader comment vous pouviez toucher la source? Si vous entétez à vouloir comprendre aux prix de vies humaines, peut être auriez vous du choisir le chale d'une brune. "
Je ne vous ai posé que deux questions, et mes propos sont restés corrects. Vous montrer bien peu de gratitude envers quelqu'un qui vient de vous soigner... Et vous en connaissez moins que vous ne croyez sur les ajahs.
Nous avons nous même une mission et vous devez comprendre que nous ne pouvons pas tout laisser tomber sous prétexte que vous nous dîtes soudain que c'est la chose à faire... Pas sans en savoir plus.
" Cela est fort charitable de votre d'avoir voulu m'aider, mais en l'occurrence aucun maux n'est à l'origine de mon mal aise. Pour ce qui est du reste, je puis seulement vous dire, que malheureusement, je ne trompe jamais lorsque je vois ce genre de chose. A vous de décider si la vie, si la vie de ces hommes vous importe. "
Nous allons y passer trois heures, je sens et nous n'avons le temps, je ne crains. Je vais être plus explicite.
" Je ne parlais pas que des trollocs, mais d'une personne plus puissante, qu'eux bien plus puissante qu'eux, fait autrefois de la même chaire que nous tous. "
J’hésite à prononcer ce mot par peur de la réaction des autres :
Dans la confusion, Althéa m’a laissée bouche ouverte, allant répondre, pour questionner Liliana. Décidément, elle et Elann sont plus qu’étranges. Comment pourrait-il communiquer avec le dénommé Perceval ? Et l’Aes Sedai qui n’écoute même pas ce que j’ai à dire, comme une entité négligeable. Heureusement, maintenant je suis préparée. Mais attendons qu’elle me repose la question, si je lui parle sans y avoir été invitée je vais me faire remonter les bretelles ! Aaah ce que je peux ne pas les supporter ces femmes ! Ou plutôt, vivement que j’aie le rang voulu et qu’elles me fichent la paix.
Liliana s’est assise dans l’herbe, et parle à mi-voix à Althéa, trop doucement pour que l’on entende plus que des mots épars. Cependant son ton semble refléter mon humeur… Elle ne les apprécie guère, elle non plus.
Et plus la conversation avance, et plus je comprends que Liliana connaît l’endroit que je cherche. Un manoir ? Un Réprouvé ? Serait-ce lui qui nous a envoyé les engeances ? Sûrement. Leurs buts suivent les miens, tout va pour le mieux.
Une fois Althéa partie, j’aide la jeune femme à se mettre debout.
Elle n’est pas commode, n’est-ce pas. Enfin. Je ne savais pas que tu connaissais l’existence de ce manoir. Comme si je la connaissais moi-même ! Avec tout ça, apprendre à manier l’arc devient plus que nécessaire, non ? J’en ai vu parmi les aiels qui en possèdent, peut-être pourraient-ils t’apprendre.
Et merci Pour aucune raison valable, mais tout simplement parce que nous sommes probablement du même camp.
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Un réprouvé, un manoir, des amis en danger, des centaines de trollocs? Mais dans quoi est-ce que je me suis embarqué?? Néanmoins, cette affaire avec un réprouvé semble importante, je ne peut tout simplement pas m'en aller, Kelenvor m'en voudra éternellement. Et sa, je ne peut me le permettre.
Et Eltharion qui semble m'avoir reconnu. J'avais bien besoin de sa, en plus de tout le reste! Mais bon, je ne vais pas me laisser intimider par ce Lige, je n'ai pas grand respect envers ceux qui se sont laisser enchaîner par des Aes Sedai dominatrice et manipulatrice.
Karion, vient ici dis-je, sur un ton un peu brusque que je ne l'aurais voulu
Noemy abaisse son arc et reprends sa lance en relachant l’attention qu’elle avait posée sur le groupe. Ils ne nous ferons rien, ils sont comme nous, en quete.
Elle offre sa gourde (d’eau) à la jeune femme assise par terre. Elle a l’air surprise de ce geste. Puis, elle se dirige vers Eltharion et la Sagette. Avec un regard correctement calculé, elle demande à Arhym et Julian de rester sur leur garde …on ne sais jamais.
A voix basse :
Il faut que nous nous isolions quelques instants pour parler. Je ne comprends rien à leur histoire mais visiblement, tout cela à un lien avec l’affaire qui vous occupe.
Arwen, qu’a donc fait cette personne ? As t’elle la capacité, comme toi, d’entrer dans le Monde des Reves ? As-tu remarqué comment tout à coup, elle s’est evanouie ! Et ces predictions, d’où provbiennent t’elles ?
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La situation est de plus en plus étrange, on dirait que personne ne veut réveller sa véritable mission, Noemy me fait signe de rester vigilant, cependant je sens la confiance s'installer peu à peu. Ces gens là n'ont pas l'air d'avoir de mauvaises intentions.
Je dévoile mon visage tout en conservant quelque méfiance, dans les Terres Humides ils ne sont pas tous comme Eltharion. Je continue d'observer et d'écouter les discussions en cours, tandis que Julian surveille ce qui pourrait arriver alentour.
La jeune femme qui se nomme Sihaya semblait si sûre d'elle au départ, maintenant on dirait qu'elle se soumet à Althéa, étrange comportement. Les deux guerriers qui portent ces épées horribles me semblent préparer quelque chose.
Soudain, je remarque que mon premier-frère n'est pas parmi nous, j'aperçois sa gai'shain toute seule qui semble ne pas en faire cas. Je m'approche d'elle et chuchote à son oreille.
Salama ! Où est passé Taledorin ? Il n'est quand même pas resté dans les Voies.
Il a dû prendre un autre chemin, il avait...quelque chose à accomplir... Mon année à son service se termine demain au coucher du soleil, il a dit que je serais ta gai'shain jusqu'à cet instant, après je redeviens Far Dareis Mar.
Il va nous rejoindre par la suite? Il a dit ce qu'il allait faire ?
...
Salama reste silencieuse. Je n'en saurait pas plus.
Soudain, dans le groupe, la conversation parle de Trollocs et de Réprouvé. Peut-être une piste pour ce que nous sommes venus chercher.
Alors que j'étais entrain d'écouter la conversation d'Althéa et Liliana discrètement, j'ai entendu parler de réprouvé. A la mention de ce nom je me raidis et je me demande ce qui nous attend dans ce manoir. Tout à coup Shaevar m'appelle pour lui parler. Il m'a parlé d'un ton brusque. Il ne faudrait pas qu'il se croit trop au-dessus de moi quand même, surtout qu'il ne me rémunère pas et que je le suis de mon plein grès. Il faudrait qu'il se rappelle que je peux partir quand je veux.
Je réponds tout de même à son appel pour lui parler à part.
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J'ai besoin de toi pour partir en reconnaissance...ici, je ne suis pas en position de force. Tout d'abord, le Lige m'as reconnu, j'en suis certain. Il ne me feras pas confiance. Ensuite, l'Aes Sedai ne nous diras ce qu'elle croit que nous devons savoir, et non la vérité complète. Les Aiels ne me diront rien, pour la simple et bonne raison qu'ils n'ont aucune raison de dire quoi que ce soit. L'Accepté est aux bons soins de L'Aes Sedai, et je doute que l'homme aux yeux jaunes ou la guérisseuse me fasse confiance.
Je n'ai aucun vrai allié, ici.
J'ai besoin que tu aille a ce manoir, si possible sans te faire voir par les aiels si jamais ils y vont, et que tu revienne me faire part de ce que tu as vu. Je dois savoir tout ce qu'il y as a savoir.
Part dès que tu en auras l'occasion, et revient en vie. Un éclaireur mort ne me servirait a rien.
Je trouverai bien une excuse pour justifier ton départ.
Trop peu d'allié, ici, trop peu. Karion est le seul en lequel je puis avoir confiance, et encore, seulement dans une certaine mesure. J'ai un besoin urgent de ces information, et il est le seul qui puisse me les obtenirs. Oui, bon, il y as ce marché passé avec l'Accepté lorsque je les ait rencontré, mais je préfère ne pas me reposer sur lui, n'étant pas sur qu'elle tiendrait parole
EDIT DS : INSERTION CONTEUR SUITE A GOURRAGE DE TOPIC :
Soudain, un tremblement de terre se déclenche. Perdant l'équilibre, vous tombez au sol, tandis que les arbres autour de vous tremblent et vacillent dangereusement.
Témoins impuissants de cet événement, vous ne pouvez qu'attendre qu'il cesse. A en juger par la direction que les oiseaux prennent, fuyant la catastrophe, il apparait évident que le tremblement prend source au sud de votre position.
Un craquement terrible retentit soudain, de source inconnue. Le tremblement cesse alors, aussi vite qu'il était apparu. Quelque arbres sont tombés au sol, mais personne ne semble blessé, à parti quelques contusions.
La demeure de Daemon à été littéralement coupée en deux par une faille gigantesque, du nord-ouest au sud-est. la faille mesure une bonne dizaine de mètres de large et s'étend sur plusieurs centaines de mètres. D'ou vous êtes, vous ne pouvez savoir cela, bien entendu. Mais il apparait que des événements étranges ont lieu au sud...et proches de vous.
Le Lige échange un regard avec Althéa, puis avec Arwen et Noemy. Un bref signe de tête suffit.
-En selle et vite!
T'Cheran part au galop, suivi par l'étalon noir de l'Aes Sedai et les autres membres de la troupe.
Les Aiels cours déjà vers le sud, rapide comme le vent.
Après avoir entendu ma mission un énorme tremblement survient. Je ne comprends pas ce qui se passe mais tout le monde s'agite et je vois le lige et son Aes Sedai partir au galot dans la direction du Sud. C'est aussi par là que je dois aller . Je réflechis 30 sec et décide de lancer mon cheval à leur suite profitant de la confusion pour partir sans être remarqué.
Je me demande ce que je vais trouver en arrivant au manoir...
Aussitôt relevés, les Aiels et le reste de leur groupe partent à toute vitesse, tête baissée vers le danger. Quelle prudence et modération, ces gens. Avec un peu plus de lenteur, je grimpe sur ma jument et les suis, un petit regard vers 'les miens' pour vérifier qu'ils font de même.
Althéa Sedai conduit sa monture à la hauteur de l'étalon gris du Lige.
- Quelqu'un a utilisé le pouvoir... Une femme extrêmement puissante, peut-être une réprouvée. Il faut être prudent et prévenir les autres. Arwen l'a surement senti aussi.
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je vois Karion partir en profitant de la confusion générale. Bien, me dis-je, il ne seras pas remarqué de sitot, notre groupe va pener qu'il est parti avec les autres, et vice versa. Moi, je garde mon cheval près de celui de l'Acceptée. Inutile de se précipiter bêtement vers le danger, et Karion reviendra sans doute me dire ce qu'il en est avant que nous soyons trop proche du manoir, du moins, je l'espère..
Je propose que nous avancions précautionnieusement vers le manoir, afin de ne pas être surpris par quelque danger que ce soit, et de pouvoir aider nos...compagnons si jamais ils sont pris en embuscade. Notre arrivée pourrait certainement être d'une grande aide si jamais ils sont encerclé, car nous pourrions être a même de briser un éventuel cercle.
Au hurlement de Liliana, je mets ma jument au pas et me retourne. Qu'y a-t-il encore ? On ne va pas les laisser parti de la sorte et arriver une fois tout fini, qu'ils ramassent les lauriers.
Je me rends alors compte que Shaevar me suivait depuis le début. Il place son cheval à coté du mien et attends que la jeune femme nous rejoignent. Tous ont disparus, y compris Karion. Il n'a pas du entendre le cri.
Je propose que nous avancions précautionneusement vers le manoir, afin de ne pas être surpris par quelque danger que ce soit, et de pouvoir aider nos...compagnons si jamais ils sont pris en embuscade. Notre arrivée pourrait certainement être d'une grande aide si jamais ils sont encerclé, car nous pourrions être a même de briser un éventuel cercle.
*Ohhhh ils m'agacent tous à vouloir décider de ce que l'on fait, sans arrêt… Ils ont du voir que je me laisse diriger par Althéa et maintenant ils en profitent.* Fermant les yeux pour me calmer, je compte trois expirations et les ouvre brusquement.
Mes yeux verts étincelant comme des feux grégeois, je rétorque vivement :
Une quantité énorme de Pouvoir a été utilisé, c'est certainement ce qui a crée ce tremblement de terre. Que la Lumière me brûle, autant de Pouvoir pour agir sur la Terre… Quelle puissance… Aucune Aes Sedai seule ne pourrait arriver à… Un cercle peut-être ? Ou alors… Il n'y a pas qu'un Réprouvé.
Que nous restons ici ou que nous nous rapprochons de la source de ces événements est du pareil au même. Et en plus, d'ici nous ne pourrions pas nous protéger contre une attaque de Pouvoir. Là-bas, on pourrait au moins savoir qui en est responsable.
Et je vous rappelle aussi que leur groupe comporte un sacré nombre d'Aiels, un Ogier – Oui oui le grand truc avec des oreilles étranges – plusieurs Liges, et au moins trois femmes sachant canaliser. Notre aide leur importe peu.
Sur ce, soit vous fuiez, soit vous me suivez, dans tous les cas, je ne reste pas ici à tergiverser.
Tout en parlant, j'ai remis au pas ma jument. Je reprends mes rênes et commence à serrer mes jambes pour prendre de la vitesse, s'ils ne se décident pas vite. Je ne me précipiterais pas comme les autres dans le danger, mais rester sur place, hors de question.
Après le discour de Sihaya, je m'avance à sa hauteur et m'approche suffisament prés pour n'être entendu que d'elle seule.
" Je n'ai pas tout dit Althea consernant ce que j'ai vu, faute de temps.Ils sont partis à toute vitesse, remarque, peut-être que je n'aurai pas tout raconté malgré tout. Il ne s'agit pas de fuir, mais d'avancer avec prudence. De plus, ce qui se trouve là-bas ne pourra pas être maitriser par 4 AS, quelques liges et des aiels aussi valeureux soit-il. La Tour vous a caché des choses bien plus importantes qu'il n'y parait. Je ne peux pas tout t'expliquer davantage, il y a des yeux et des oreilles bien curieux ici."
Je n'ai pas tout dit Althea consernant ce que j'ai vu, faute de temps. Il ne s'agit pas de fuir, mais d'avancer avec prudence. De plus, ce qui se trouve là-bas ne pourra pas être maîtriser par 4 AS, quelques liges et des aiels aussi valeureux soit-il. La Tour vous a caché des choses bien plus importantes qu'il n'y parait. Je ne peux pas tout t'expliquer davantage, il y a des yeux et des oreilles bien curieux ici.
Sur le même ton, je lui murmure :
J'ai senti… Une débauche de Pouvoir Unique incroyable. Je ne pensais pas que cela était possible. Pas par des Aes Sedai, en tout cas. Pas à notre époque. Penchant la tête sur le côté, je la regarde, l'air interrogateur. Aurait-elle vu ce dont je me doute ? Une Réprouvée ? Ils sont censés être emprisonnés, pourtant. Et les Trollocs sont censés être des monstres pour effrayer les enfants, et les Aes Sedai des sorcières. Ne croire en rien, voir et apprendre.
Je ne veux pas foncer vers l'origine de ces maux comme des taureaux furieux, je ne suis pas aussi suicidaire qu'eux, là-bas. Mais nous sommes en danger ici aussi. Et je veux voir ce qui ce cache dans ses bois, et peut-être pourrais-je aider ceux qui en ont besoin, avec mon petit talent. Tu sais bien que mes capacités "d'agression" sont minimes, je ne sais bien que défendre et soigner.
Et puis je ne peux pas ne pas aller vers… Cette chose. C'était une promesse. Toujours le même air interrogateur, comme pour lui demander "Tu te rappelles ?" Il faut que j'y aille, malgré les risques. Et prudemment, très certainement. Un pitit sourire, pour adoucir mon expression triste.
Après une course effrénée en suivant le lige nous arrivons en vue de la zone d'où vient toute l'agitaiton. Le spectacle qui s'offre à mes yeux me surprend et m'effraie. Un Grand manoir avec une fissure de 5 mètres de large en diagonale qui a sans doute été causé lorque le sol a tremblé. Et surtout un champ de bataille avec une multitude de Trollocs et de blancs manteaux entrain de s'affronter. Je photographie la scène et les visages pour essayer de faire le compte rendu le pls détaillé possible à Shaevar. Venant du Shienar j'ai été habitué à vivre à proximité de Trollocs et j'avais même participé à une chasse mais en voir si loin de la dévastation et en si grand nombre me terrifie. Je me demande ce qui a bien pu les amerner ici.
En tout cas j'ai vu la situation et je n'ai pas l'intention de me jeter dans la bataille. Je fais faire demi-tour à mon cheval et je retourne sur mes pas pour aller rendre compte de la situation à Shaevar.
Après avoir croisés un bon nombre d'aiels qui se dirigeaient vers le champ de bataille je retrouve les autres qui me lancent des regards interrogateurs.
Un manoir séparé en deux par une crevasse, de l'autre coté se déroule une bataille, des silhouettes inhumaines et des hommes en surcots blancs... S'il s'agit des hommes de Noal, JustBob et Gablebo ne doivent pas être loin...
"Soyez prudent les gars..."
Restons sûr nos gardes, il y a surement des trollocs dans les parages. Il faut explorer cette partie du manoir, si Méliane Sedai est ici nous devons la mettre en sécurité au plus vite.
Tandis que vous observez l'étonnant spectacle du manoir coupé en deux, une demi-douzaine de trollocs sortent d'une porte sur votre gauche. Leur borborygmes indiquent qu'ils sont effrayés par quelquechose, qu'ils cherchent à fuir. L'un d'entre eux est gravement blessé au flanc et renacle de douleur.
En vous voyant, ils n'hésitent qu'une seconde. Quoiqu'ils fuient, ca leur fait plus peur qu'une bande d'hommes armés. Ils vous foncent dessus.
comme tout le monde m'interroge du regard je retranscri la situation que j'ai vue
Alors la situation est assez chaotique là d'ou je viens. Premièrement je me suis retrouvé bloqué par une faille de 5 mètres de large qui traverse tout le manoir. Et de l'autre côté de cette faille il y a un affrontement alimenté avec des Trollocs, Des mydraals contre des blancs manteaux et des hommes de toute sorte. J'ai pu noter parmis eux un qui se battait avec une épée, un archer avec un foulard bleu autour du front, ainsi que un chevalier qui est sorti du manoir alors que j'arrivais.
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Des blancs mateaux...ils nous suspecteront d'être de mêche avec les trollocs..et pour l'Aes Sedai et l'Acceptée, n'en parlons pas.
Ce chevalier sorti du manoir..il me semble le plus suspect. Est-il de mèche avec l'ennemi, ou est-il celui des trollocs?
Quoique ce soit, je vais voir cela de plus près.
J'approche mon cheval de celui de Karion et lui dit tout bas:
Reste avec eux. Nous avons déja été victime d'une embuscade, et il est probable que l'Accepté fasse les frais d'une deuxième.
De plus, tu n'est pas un guerrier, et il est inutile que tu aille te faire tuer dans une bataille générale.
Ceci dit, je pars le plus rapidement possible vers ce mystérieux chevalier.
Alors que je me rapproche a grande vitesse du manoir, je vois celui-ci massacrer facilement trois trolloc...j'en déduis donc qu'il est contre eux, et l'ennemi de mon ennemi est mon ami...du moins temporairement.
Alors que j'approche a environs cent mètre de l'homme, cinq trollocs me barrent la route.
Ne prenant même pas le temps de m'arrêter, et voyant la surprise se peindre sur leur visage bestial, je donne simultanément un coup de chacun de mes cimetterres de chaque côté du cheval alors que celui-ci en embouti un troisième. J'entendis des cris de douleur, mais c'est tout. Je ne me préoccupe même pas de savoir s'ils sont mort ou simplement blessé, ma priorité étant d'atteindre le chevalier.
Je peux toujours m'arranger avec un homme, alors qu'Avec une Aes Sedai ou tout simplement une femme, c'est souvent plus difficile, allez savoir pourquoi.
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
Une horde de Trollocs se dirige en beuglant vers le groupe, on sent leur odeur fétide même à cette distance.
*Je pense que c'est à moi d'essayer de les retarder.*
Eltharion, un de ces jours vous m'apprendrez ce qu'est le Kori, pour le moment nous sommes un peu dans l'urgence.
L'Aiel remonte sa shoufa, reprend son arc, saisit une flèche assez epaisse pour perforer la peau de cuir de ces monstres, tend la corde au maximum et tire sur le Trolloc le plus avancé.
[d10]
La flèche part se planter en plein milieu de ce qui semble être le front de la créature, juste au dessus d'une sorte de groin de sanglier. Il pousse un hurlement avant de s'effondrer.
*Ca y est je retrouve mon adresse ! C'est l'air humide du coin qui doit me stimuler ! Je prépare une autre flèche en voyant le groupe qui continue d'appprocher.*
enfin un peu d'action ! Noemy ne s'arrete pas dans sa course et charge les trollocs. Arhym a saisit son arc et il a l'air de bien s'en sortir. ARHYM ! couvre-moi !
L'Aielle s'élance dans le groupe de trollocs en fesant dancer sa lance au dessus de sa tete. Elle arme... elle vise.. et elle fait mouche du premier coup !
[d10]
Un trolloc se retrouve litteralement embroché et ecrtains autres sont meme blassés.
Noemy dégage sa lance et se remet en position de combat..... ET NE PARTEZ PAS !! Ca vient juste de commencer ![i]impuissant devant ce coup, les trollocs fuient et se dirigent vers les autres guerriers
L'arrivée de Karion coupe Liliana. Il est allé en reconnaissance…
Alors la situation est assez chaotique là d'ou je viens. Premièrement je me suis retrouvé bloqué par une faille de 5 mètres de large qui traverse tout le manoir. Et de l'autre côté de cette faille il y a un affrontement alimenté avec des Trollocs, Des mydraals contre des blancs manteaux et des hommes de toute sorte. J'ai pu noter parmi eux un qui se battait avec une épée, un archer avec un foulard bleu autour du front, ainsi que un chevalier qui est sorti du manoir alors que j'arrivais.
Son discours semble enchanter Shaevar, qui lance son cheval vers le Manoir en question. Finalement, le Karion lui obéit bien. Dommage.
Et Shaevar ne fait que ce qui lui plaît.
Maintenant que nous savons à quoi nous attendre…Le danger est de l'autre côté de la faille, nous aviserons en temps et en heure.
Ma jument suit les traces de Shaevar au petit trot, je n'ai pas envie de me prendre une branche en pleine figure si près du but ()
Une fois à l'orée des bois, un spectacle étrange s'offre à moi. Des Trollocs ont du sortir de la demeure, et se battent maintenant contre le groupe d'Aiels et les Liges. Shaevar est de la sauterie, lui aussi.
M'avançant hors de l'abri des arbres, je reste toutefois à distance prudente des Engeances de l'Ombre.
Un solide tissage d'Air, aiguisé comme un rasoir, se met rapidement en place autour d'un Trolloc.
[D10]
<5 : le tissage s'effiloche, j'ai visé trop haut
5>8 Bobo !
Le Tissage s'avère plus efficace que prévu. Les fils se sont entremélés autour de ses jambes, et il se retrouve soudainement cul-de-jatte. La douleur est telle qu'il n'arrive plus à bouger.
Avec un petit sourire de satisfaction, je mets en place une autre toile d'Air.
Arwen , restee dans les bois avec son "apprentie" Lirkae, tentait de joindre Le tel arran rhiod afin d'en apprendre plus. Une sagette en effet ne se bat paset ne participe pas aux combats.
Niwan avait prit part aux combats, elle s'amusait et essayait de faire le plus de mal possible, elle voyait Arhym couvrir Noemy tout en en se battant, noemy en pleine forme massacrait litteralement les trollocs, elle alla de son coté seule ( du moins le pensait-elle) et tenta de frapper un trolloc quand celui-ci se retrouva sans jambes , de l'autre coté apparu sihaya, Bien joue ! nous allons danser ensemble ! attention ! un trolloc derriere vous! [i]Niwan lança une lance dans l'oeil du trolloc : [d10]
Elle reussit parfaitement son tir et le trolloc s'effondre en arriere en assomant un de ses congeneres. Cepedant elle refléchit et demanda à la jeune femme ce qu'elle fesait là toute seule et pourquoi elle n'etait pas avec les autres personnes de son groupe. Dans ses souvenirs les femmes des terres humides canalisant ou pas ne combattaient pas seules à l'ecart d'un groupe.
Un Trolloc avait profité de mon inattention pour se glisser dans mon dos. Heureusement,un Aiel voilé - *Une femme ????* surgit et lui planta une lance dans le visage. La lame rentra dans l'oeil de la bête et ressorti de l'autre coté de sa tête. Et en tombant assomma un de ses compatriotes.
Lançant un coup d'œil plus que surpris à l'Aielle - * Mais quelle force !*- j'utilise un flux d'Air pour ressortir la lance maculée du Trollocs et la lui rendre.
Danser ? Combattre peut être dans leur langue. Si vous voulez D'ailleurs, voici votre arme, elle pourrait vous resservir, à l'occasion
Ce que je fais là ? J'apporte mon aide aux combattants… Je ne vais pas les laisser seuls. Et il vaut mieux pour cela que je reste à l'écart du groupe, il faut de la concentration pour canaliser, se battre à l'arme blanche en même temps n'est pas ce qu'il y a de mieux. Pour moi, en tout cas.
D'ailleurs…
Et toujours le même tissage d'Air s'enroule autour d'une Engeance fonçant dans le dos de l'Aielle.
-1 Pasque le tissage a été fait a l'arrache
Même chose que tout a l'heure
[d10]
donc 6
Le tissage coupe la chose dans son élan, mais elle n'est pas morte, juste bien amochée. Je ne vais pas avoir le temps de refaire un flux adéquat !
Ainsi Shaevar me laisse en dehors de cette bataille. Peut-être pense t-il que les trollocs de la dévastation sont moins méchants et que ceux-là pourraient me faire du mal. Enfin j'obéis à ses ordres. Et puis je ne laisserai pas Sihaya toute seule. bien qu'elle puisse se défendre avec le pouvoir elle n'est pas très bien protégée.
D'ailleurs alors que je suis dans mes réflexions une aielle jette sa lance par dessus Sihaya et tue un trolloc qui lui fonçàait dessus. Cette aielle repars ensuite dans la bataille.
En même temps un autre trolloc s'avance vers nous. Je vois Sihaya se concentrer et des blessures apparaissent sur le trolloc mais il ne s'arrête pas pour autant. JE jette un coup d'oeil à l'acceptée et la voyant désemparée je me prépare au combat. Je dégaine mon sabre et lance mon cheval au galop.
<5 : le trolloc me sésarçonne et je me retrouve face à face avec lui.
5-7 : je blesse encore plus le trolloc mais il faudra une autre attaque
>7 : je décapite le trolloc d'un coup de sabre.
j'ai +1 à cause des blessures que Sihaya lui a infligé.
J'arrive à pleine vitesse sur le trolloc et d'un granc coup de sabre j'envoie sa tête à quelques mètres de là. Je repars ensuite vers Sihaya content de moi de l'avoir sauvée mais surtout de pouvoir raconter celà à Shaevar ensuite. Peut-être me considérera-t-il mieux ensuite
Un petit peu effrayé et maniant mes flux à toute vitesse, mais certainement pas assez vite pour contrer la charge du Trolloc, je perçois tout au bord de mon champ de vision une forme floue. C'est Karion ! Lancé au grand galop, il décapite le monstre quelques mètres devant moi.
Je lui lance un sourire de reconnaissance. Il est du Shienar après tout, il sait tout autant se battre que les autres hommes.
Le nombre des Engeances à été drastiquement réduit, les Aiels en ont fait de la chair à pâtée.
Restant près des bois, je contemple le massacre. Y a-t-il des blessés ?
[rouge]Niwan aprés avoir massacré un grand nombre de trollocs se tourne vers sihaya vous voulez continuer à danser ? venez avec moi , nous allons leur apprendre à chanter! sur ce Niwan courru en avant rejoindre Arhym et les autres.
Les Aiels n'ont pas volé leur réputation, les trollocs ne sont plus qu'un amas inerte de corps, le Lige essuie ses lames sur les vêtements de l'un d'entre eux.
-Continuons les recherches, mais restons sur nos gardes, il y a surement d'autres engeances de l'ombre dans les parages.
Arwen qui était dans un coin de la forêt avec Lirkae à essayer d'enseigner à celle ci quelque chose sur lemonde des réves se reveilla du leger sommeil dans lequel elle avait sombré. Bon on reessayera ce soir , il me semble que les batailles se sont terminées, allons voir ce qu'il en est.
Elles s'avancerent toutes deux vers la batisse où elles rejoignirent Althéa et son Lige
(Niwan) Je vais aller voir arhym, on va voir ce qu'il va dire quand il apprendra pour les deux trollocs abattus d'un seul coup de lance ... j'espere qu'il n'est pas blessé , ça me manquerait de ne pas voir ses fesses toutes pommées dans la tente étuve!
" S'il y a des blessés, je pourrais sans doute aider avec mes moyens, je ne pardonnerais pas de pas l'avoir fait. Et puis je me suis un peu entrainer à l'arc "
Je lance ma monture à une allure raisonnable afin rattraper les autres.
Avisant Karion, je vérifie qu'il n'a rien. Non.. Tant pis. Un peu plus près des autres. Les Aiels, non, rien, zont l'air content d'eux. Quoique, derrière ce voile foncé, difficile d'en juger. Les Liges.. Non plus.
Zut alors, sur qui faire joujou ???
Si je ne peux m'entrainer, je ne pourrais jamais progresser. Mais bon. C'est aussi bien que personne ne soit bléssé, hein. J'aurais bien aimé, tout de même.
" S'il y a des blessés, je pourrais sans doute aider avec mes moyens, je ne pardonnerais pas de pas l'avoir fait. Et puis je me suis un peu entrainer à l'arc "
Je lance ma monture à une allure raisonnable afin rattraper les autres.
...
* Personne ne remarque que je disparais dans la forêt, après avoir attaché mon cheval à un arbre. *
Mes intentions sont encore floues, mais je ne vais pas briser le serment fait à mon père.
Arwen avec à ses cotés Lirkae en s'avançant vers le manoir senti une femme canaliser, elle regarda Lirkae et se mit à avancer plus rapidement encore , Lirkae avait du mal à la suivre mais essayait cependant de ne pas être à la traine, Elle pû voir que ce n'etait pas Althéa qui venait de canaliser, elles poursuivirent leur chement jusque devant le manoir et là elles les virent.
Arwen vit enfin en chair et en os celle pour qui elle avait fait tout ce chemin , L'amirlin comme l'appelaient les hommes des terres humides, avec l'air mal en point, une jeune fille derriere elle. Arwen avança droit devant elle pour se trouver face à face avec Meliane. Je vous vois Meliane.
derriere elle une grande partie des membres du groupe , cetains avançaient d'autres comme les aiels restaient en arriere
Althéa Sedai et son Lige s'élance vers la femme qui vient d'apparaitre. Le gaidin demande tout bas à Arwen de demander aux Aiels d'empêcher les autres d'approcher.
-le moins de monde possible doit savoir de qui il s'agit.
-Ma mère, vous allez bien? Nous allons vous sortir d'ici.
Ma mère... de l'autre coté de la faille, je crois que JustBob est ici. Avec votre permission je trouverais un moyen d'aller l'aider et de vous le ramener.
Je suis vraiment désolé, mais je n'ai pas le temps de faire du RP aujourd'hui. Or vous avancez très, très vite (l'enthousiasme ?). Normalement, de gros événements vont apparaitre dans les minutes a venir en temps RP, mais je ne peux pas les assurer. Donc je vous demande de stopper l'activité RP sur ce topic jusqu'à lundi matin.
[link]http://www.pierre-de-tear.com/~aiels/fiche/aiel-fichearhym[texte]Chef des Shaarads
*Tous les Trollocs sont à terre, notre compagnie s'est bien battue, Niwan a réussi un coup de maître avec sa lance, je vais aller la féliciter ça lui fera plaisir. Les guerriers des Terres Humides ne sont pas si mauvais non plus. Par contre les Trollocs découpés en deux spontanément, ça doit venir de l'Aes Sedai ou de la jeune fille, Sihaya, c'est assez effrayant de voir ce qu'elle peut faire, ce genre de pouvoir ne devrait servir qu'à guérir, utilisé par une mauvaise personne il peut avoir des conséquences terribles. Noemy et Arwen ne sont pas blessées, le Lige nous fait signe de poursuivre notre chemin en direction du manoir. Je passe devant le cadavre d'un Trolloc en jettant un regard de dégoût et de haine. Je m'approche de Niwan*
Tu es rudement douée pour la danse des lances, j'ai vu ce que tu as fait !
Merci. Tu te défends bien aussi. Elle esquisse un sourire et arbore un regard malicieux. Tu n'es pas blessé...remarque tu es toujours à distance de la bataille donc tu risques pas de prendre un mauvais coup.
Eh ! Je te permets pas ! J'etais exposé aussi ! J'aurais pu recevoir une lance perdu, avec Noemy qui prend pas toujours soin de viser !
Petit rire. Tu n'arrêtes jamais de l'embêter, hein ? Vivement le prochain campement qu'on puisse se détendre sous une bonne tente-étuve. Part en souriant.
*Qu'est-ce qu'elle a voulu dire ?*
Soudain une jeune femme apparait, tous se précipitent vers elle, Sihaya, Lirkae et Althéa lui font des révérences. Le Lige nous demande de faire barrage, il s'entretient avec elle seul à seul.
*Ce doit être elle l'Amyrlin qu'on est venu chercher. Elle a pas l'air si impressionante, j'ai connu des Sagettes qui avait l'air plus sévère. Bon ben on va pouvoir rentrer chez nous alors ?*
[i]La petite troupe d’Aiels commence à se ranger en face des gens des Terres Humides. Noemy prend bien le soin d’écraser de tout son poids le pied d’Arhym (et heureusement que je suis à la diète depuis qu’on est parti !) avec le sien suite à l’énormité qu’il vient de dire.
L’Amyrlin a été retrouvée elle est vivante et ne semble pas être blessée. Qu’allons nous faire maintenant ?!
Et le réprouvé, il est ou au faite?? tout le monde à l'air de l'avoir oublier. C'est vrai quoi, les trollocs c'est bien gentil mais pas tres divertissant. Il serait temps d'avoir autre chose à se mettre sous la dent. D'ailleurs, quand est-ce qu'on mange
J'explique avec un ton plein de respect à Althéa Sedai que j'ai déjà regardé s'il y avait des bléssés, je me destine à l'Ajah Jaune comprenez-vous... Et il y en a pas. Et de toute façon elle a l'air de s'en fiche totalement depuis que cette dame est apparue.
Bon, je vais faire la potiche et observer un pitit peu ces fameux Aiels.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
CCCCRRRRRAAAACCC !
Super ! L'arbre s'est abattu en travers de la faille et constitue un pont, de fortune certes et plutôt casse-gueule avec les branches qui dépassent . Mais heureusement la plus grande partie du tronc est nue . Je reprends mes épées et je m'engage sur ce pont très rustique . Le mieux, c'est d'y aller franchement, donc je cours en regardant bien toutefois où je pose les pieds et peu avant d'être parvenu de l'autre côté, je saute en plein élan et effectué un bond par dessus la houppe de l'arbre . La réception sur le sol dur est un peu brutale et lorsque je me relève après un roulé-boulé, une douleur au genou me fait jurer . Tant pis,je la traite par le mépris et je continue à courir .
Sarah est là-bas !
Je fonce droit devant sans rien voir autour de moi, remarquant à peine les engeances de l'ombre dont les cadavres puants parsèment mon chemin vers elle .
Je ne pense pas à grand chose à part la retrouver saine et sauve et à ce que je ferai à celui qui oserait ne serait-ce que toucher un seul de ses beaux cheveux !
Là, droit devant moi ... Des gens assez nombreux ... des intrus ? Des hommes, des femmes à cheval et à pied ... des Aïels ? ICI ? Que viennent-ils donc faire en ces lieux ... J'assure ma prise sur mes deux épées car mon ... expérience avec Galldrenn me me prédispose pas à la confiance à leur égard . Mais je reconnais aussi parmi le groupe le Lige Eltharion et la jeune femme de l'auberge, quel est son nom déjà ? Liliana, je crois et tous deux ont l'air en termes amicaux avec les Aïels . Et puis je vois Méliane, apparemment indemne et juste à côté d'elle ...
Aelghir se retourne sur son chemin, pour voir une jeune femme allongée au sol, non loin. Sa jambe est écrasée par une lourde poutre tombée du manoir en ruine. Impossible pour elle se s'en dégager. Et l'incendie qui ravage le manoir devient de plus en plus violent.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Demoiselle Ylnaa ! Sang et sacrées cendres !
Je jette un regard vers Sarah, inspire un bon coup, soupire . Srah ne m'a pas l'air en danger . Malgré tout, l'Amyrlin veille sur elle . Alors je me précipite vers la pauvre fille . Je m'aperçois en rebroussant chemin que l'arbre qui m'a servi de pont vient de prendre feu . Tout est en train de flamber par ici et de dangereuses flammèches commencent à pleuvoir alentour . Il faut que je dégage la pauvre fille le plus vite possible . Je m'agenouille à son côté .
- Souffrez-vous beaucoup ?
*Tandis qu'Aelghir est agenouillé auprès d'Ylnaa, essayant de la relever pour s'écarter de l'incendie, il ne voit pas que la toit de la batisse perd de sa structure et tremble au dessus de lui.*
*C'est alors que, d'un coup, tel un tunnel qui s'effondre, toute une aile du batîment s'écroule. Aelghir et la jeune Ylnaa disparaissent, ensevelis dans les décombres.*
*Le bruit fait tourner plusieurs têtes, mais personne n'a vu qu'il y avait encore des personnes dans la demeure en ce moment.*
Derniers réflexes : [d10]
...de la chance dans la malchance ?
A la dernière seconde, mû par un réflexe du a son instinct de survie développé, Aelghir soulève la jeune Ylnaa et tente de se projeter au dehors.
Une tentative louable mais vaine : Tandis qu'il qu'il prend appui pour sauter, le sol s'effondre sous lui.
Aelghir et Ylnaa chutent dans le sous-sol de la batisse, tandis qu'au dessus d'eux, la demeure s'effondre et l'incendie attaque la dernière partie encore intacte.
Aelghir s'écroule au sol avec la jeune fille. Sous le choc, il perd conscience.