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(2è Cycle) Quelque part dans la campagne proche de Cairhien
(Sujet créé par Taenad l 01/12/10 à 23:08)
non favori


Comme son nom l'indique, les actions de ce sujet se passent près de la ville de Cairhien, mais sans pour autant être à l'intérieur.


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Demiandre
22/12/2010 00:36
Aelfinn de la Pierre
Modo - Jury des Joutes - Conseil RP
Relecteur

"Tu peux compter sur moi" repondit Demiandre, d'un ton rassurant. Il observa Taenad, couché et les yeux fermés - comme endormi - sur son ballot de paille. Un allié de confiance conclua t'il a part. mieux vaut l'avoir avec soi que contre soi se dit t'il.

Il inspecta les environs, et se fustigea pour son imbecilité. Utiliser le saidin, alors que des canalisateurs rôdaient autour! Il se promit qu'il reflechirait d'avantage avant d'user du Pouvoir Unique dorenavant.

Par une des ouvertures de la grange, il observa la rue, guettant tout mouvement. Il avait relaché la Source, pour ne pas être repéré. Il avait déjà suffisament fait d'émule pour la journée.

Il se remémora cette journée. La fuite, la rencontre avec les personnes à Tremonsien. Et il se rappela qu'il devait retrouver Ponya, laissée seule avec l'Aes Sedai. Il se demanda ce qui lui était arrivée, et décida d'attendre le reveil de Taenad avant de prendre une décision.
Durnik
22/12/2010 00:52
Multi-tache!

Alias de Demiandre
Durnik écouta la réponse de Niedjan avant d'acquiescer et de se lever. Il se dirigea vers la sortie, résolu. Dans la rue, il observa la pluie drue, le ciel nuageux, et se dit que le temps jouait contre eux. Il inspecta la place de l'auberge, puis fila en cercle concentriques autour de cette place jusqu'à sentir une certaine résonance avec le saidin.

certainement le tissage de tout à l'heure... Mais qui donc? Il essaya de retrouver la trace du canalisateur, mais ne put pas continuer son enquête, faute d'indice.
Qui pourrait tisser une boule de feu alors qu'un Draghkar est présent? Quoi que Niedjan dise, cela semble extrêmement malsain. Mais si Belial était là-dessous, toute bizarrerie s'expliquait en effet. Une bataille entre Réprouvés....

Il continuait à réfléchir à cela tandis qu'une silhouette se profilait dans une rue de la ville. Elle tournait au coin d'une rue, et Durnik dut courir pour pouvoir la suivre. Arrivant au lieu dit, il s'aperçut que cette silhouette était armée.
Un soldat? Patrouillant bien après la fermeture des Portes??
Cela lui sembla étrange, et il décida de pister l'homme pour comprendre ce qu'il se passait ici...
Ponya
22/12/2010 11:54


-Maintenant Gaeldron, prenez donc cet homme par les jambes. Et vous, Alyn, prenez sa tête. Soyez délicats, il n'a déjà perdu que trop de sang. Quand à vous Sara, montez devant, et ouvrez nous les portes. Voici ma clé. Ma chambre est la sixième à droite au premier étage. Allons-y.

Ponya entra donc dans l'auberge et ouvrit le passage aux trois personnes - quatre plutôt, si elle comptait le blessé - et, arrivée devant la chambre de l'Aes Sedai, elle l'ouvrit et entra, suivit par la femme en question dont elle vit mettre une cape de laine sur le lit et qui lui dit dans un murmure seulement audible pour elle :

-Lorsqu'ils seront partis, vous irez voir si Baer est rentré dans sa chambre, en faisant semblant d'aller chercher quelque chose chez vous. Vérifiez également si ce Gaeldron est bien redescendu. Il ne me plait guère.

Ponya acquiesça, soulagée de pouvoir quitté cette atmosphère oppressante même si ce n'était pas pour longtemps. Elle attendit que Gaeldron et la femme finissent leurs discussion en privée et, après le signe de tête de Dame Faisani, elle grommela un "Je vais voir s'il n'y a pas d'autres simples par chez moi" et disparu derrière l'homme. Elle entra dans sa chambre et n'y trouva aucunement Demiandre.

"Cet homme, pesta t-elle. Ou peut-il encore bien être ? Qu'est-ce qui lui prend autant de temps ?"

Elle s'arrêta, perdues dans ses pensées et quitta la chambre tout en se disant qu'il était un grand garçon et qu'il devait savoir ce qu'il faisait. Du moins, elle l'espérait. S'il s'était entretué avec Taenad...Elle le saurait bien un jour ou l'autre non ? Elle descendit sans bruit dans la salle commune afin de vérifier que Gaeldron était bien en bas. Personne, à part quelques clients. Ca pouvait signifier deux choses : soit il avait quitté l'auberge, soit il était caché quelque part. Décidant, après quelques minutes d'attente, qu'il avait dû quitter l'auberge, elle alla s'installer dans un coin de l'auberge et demanda une carafe d'eau afin de se remettre des évènements précédents et d'attendre Demiandre, au cas où il rentrerait maintenant. Une Aes Sedai...Non, deux, si on comptait Demiandre, un grincheux aux yeux jaunes, un bléssé, un homme assez étrange et un autre au nez cassé, oui, son voyage avait prit des tournures assez...spéciales. Et elle qui pensait que sa quête se passerait bien de ça...Eh bien, on pouvait dire qu'elle était dans de beaux draps ! Et si elle faisait le moindre faux pas...Qui sait, peut-être n'existerait-elle plus dans la minute d'après. L'homme à qui Gaeldron avait confié son cheval entra dans l'auberge mais elle n'y prêta pas attention, savourant son eau. Après quinze minutes, sans nouvelles de Demiandre - ou de Taenad, d'ailleurs -, elle décida de remonter à l'étage. Arrivée devant la porte de l'Aes Sedai, elle toqua et attendit une réponse lui autorisant à rentrer. Pas question de rentrer dans cette chambre au moment le plus incongru, elle ne savait pas ce qui pouvait lui arriver si elle mettait Dame Faisani en colère, ce qui serait le cas vu le temps qu'elle avait mit juste pour lui dire que oui, Gaeldron était redescendu et que non, Baer n'était pas là.
Alyn
22/12/2010 12:43


L'Aes Sedai pris la chaise et s'installa tranquillement au chevet d'Owyn Gaidin.

-Maintenant que nous sommes tranquilles quelques minutes, pouvez-vous me dire ce que vous me vouliez ? Il se trame quelque chose ici, de dangereux, et nous risquons de manquer de temps. Peut être m'aiderez vous à y voir plus clair.

Galain semblait tout à coup être collé au mur, immobile. Et Mélisande Sedai ne s'en inquiétait plus. Elle a dû faire quelque chose avec le Pouvoir. Mais si c'est le cas, pourquoi ne suis-je pas collé au mur moi aussi? Elle m'aurait oublié? Ce serait trop beau pour être vrai! Il resta le plus immobile possible, osant à peine respirer.

Il avait l'impression d'être coincé entre deux fauves irascibles qui pourraient se jeter sur lui à tout moment. Et à leur façon, c'est ce qu'ils étaient tous les deux. Il se rappela des conseils de son père face à des prédateurs. Surtout, pas de mouvement brusque... Ne pas les regarder directement dans les yeux... Et ne jamais, jamais, leur tourner le dos.

« Je ne peux être sûr de ce qui se trame ici, Mélisande Sedai, mais cela a probablement à voir avec les amis du Créateur. Nous... étions envoyé par la Tour pour vous retrouver, afin de vous servir d'escorte jusqu'à Tar Valon. Il y a quelques heures, sur le chemin, nous avons été attaqué par une douzaine d'amis du Créateur guidé par un Aes Sedai renégat. Peut-être étaient-ils informés de notre venue, ou peut-être préparaient-ils quelque chose ici. Quoiqu'il en soit, ils sont tous morts à présent, mais je... j'ai failli à mon devoir. Envers elle.»

Il était content d'être appuyé contre le mur. Il n'était pas sûr que ses jambes continuent encore longtemps à le soutenir. A deux ils ont tué douze personnes dont un Aes Sedai? Comment peut-il être encore en vie? Et sans son Aes Sedai! Une autre pensée lui traversa l'esprit. S'il soupçonne la raison pour laquelle je suis ici, je suis mort. Au moins, je sais à quoi m'en tenir... Pas comme avec elle...

« Je dois vous accompagner jusqu'à la Tour. » Et si ce n'est pas là qu'elle compte se rendre?

Une grande tristesse s'empara de lui. Il savait maintenant qu'il restait peu de temps à Owyn Gaidin avant qu'il ne repose dans la dernière étreinte de la Mère. Il le connaissait très peu, mais le respectait profondément. Il regrettait qu'il ait survécu à son Aes Sedai. Au moins, s'il avait été tué dans l'attaque, il aurait eu la conscience tranquille. Pour un homme des Marches, faillir à son devoir, c’était perdre son honneur, la mort aurait été de loin préférable. Il ne doutait pas que cette admission coûtait au maître d'armes. Et il s'étonnait d'autant plus d'avoir été inclus dans l'auditoire.

Il entendit frapper à la porte et se dirigea vers elle - toujours sans leur tourner le dos. Il remarqua en passant que Galain était toujours immobile. Il se positionna pour pouvoir empêcher la porte de s’ouvrir si besoin et avant de toucher la poignée, il demanda : "J’ouvre?" Il avait vu ce qui était arrivé à Galain, il n’allait pas commettre l’erreur d’ouvrir la porte sans y être autorisé.
Gaeldron
23/12/2010 10:58
Multi - plié
Multi-milliardaire

Alias de Demiandre
Cela faisait un petit moment que Gaeldron patrouillait les rues. Il rencontra deux gardes dans une ruelle sombre et discuta avec eux sous un abri de fortune près de leur poste de garde. Rien d'anormal ne se passait, mais quelques remous se faisait entendre depuis une des portes de la ville. Gaeldron masqua sa joie et leur dit qu'il ferait attention en rentrant. Il continua cependant à marcher sous la pluie, main sur le pommeau de son épée.

[d10] + 6 = 13

Il entendit des pas derrière lui, alors qu'il traversait une rue. Il ne prit pas le temps de regarder qui c'était, mais pressa le pas pour mettre le plus de distance possible entre lui et la personne. Si c'était Khor'Gan, il fallait le rencontrer là où il y avait du monde, pas dans une ruelle vide. La place de l'auberge serait un lieu idéal, car si la Gente Dame était effectivement Aes Sedai, elle sentirait les Séides du Ténébreux et si elle était Amie du Créateur, elle ne manquerait pas de voir ce qu'il se passait. Il arriva à un croisement, et prit la ruelle se dirigeant vers la place centrale, où se trouvait le bon Gibier. Il couru aussi discrètement que possible, et arriva au final près d'une bijouterie, avant de se cacher dans un recoin pour voir arriver les gens sur la place.

Que la fête commence! Se dit-il en se réjouissant par avance du carnage qui se préparait dans cette paisible ville.
Sordon
27/12/2010 02:42
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

Alors que l'aubergiste s'en retournait vers son comptoir, Sordon se cala confortablement et nota que l'étrange couple s'excitait de plus en plus. Tout en sirotant son vin aux épices, il écouta les conversations.

Un voyageur parlait de son pays, un jeune homme visiblement éméché tentait de séduire une jeune filles, qui n'avait aucun mal à repousser ses avances. Seuls les joueurs de dés rivalisaient avec les deux étrangers pour ce qui était de l'excitation.
Mais malgré tous le mal qu'il se donnait, il n'entendait que des sons décousus et des murmures en provenance la table du couple. Ce qui n'était pas normal, puisque l'homme après s'être penché vers sa partenaire s'était rassit et semblait de nouveau parler normalement.
Finissant d'un trait son verre, Sordon se leva et se déplaça vers le bar. Toutefois, il fit un écart pour éviter une table cassé avec ses chaises, ce qui l'amena à proximité de la table des deux étranges. Prêtant une oreille attentive, il écouta ce qui se disait. Mais une fois encore rien n'était audible. Il pensa :
- "étrange, quelque chose m'empêche de les entendre. C'est donc qu'ils ont des choses a cacher. Le Tairien en saura surement plus à ce sujet."
Arrivé au bar, il commanda une autre boisson et prit place, nonchalamment appuyé au bar. Lorsque quelques instant plus tard, une belle jeune fille descendit les écailler, il reconnut un des membres du groupe de la ruelle. Décidant d'en apprendre plus sur le sujet, il la laissa commander sa boisson, et attendit qu'elle se choisisse une table. Mais elle n'en fit rien. Elle resta tout comme lui au bar à observer la salle.

- "Tient tient" Pensa-t-il, on cherche quelqu'un.

Lorsque visiblement agacée elle alla s'attabler, Puis au bout d'un moment remonta les escalier.
Voulant plus d'information pour le Tairien, il décida d'aborder l'étrange couple.

Toutefois, à ce moment là, l'étranger sensé canalisé selon le Tairien se leva et sortit. Maudissant sa malchance, il attendit qu'il sorte avant de rejoindre la jeune noiraude. en espérant que l'autre ne reviendrait pas trop tôt, histoire qu'on ne l'accuse pas de flirter avec les petites amies des autres.

- "Bonsoir, puis-je me joindre à vous? Je suis un soldat Andoran en mission. J'ai été surprit par la pluie, et un peu de compagnie égaillerait ma soirée déjà mal commencée. Et pardonnez- moi ma dame, mais vous et votre amis êtes les seules personne qui m'ont semblé intéressant ici.
Mais je suis malpoli, je me nomme Sordon"


Mélisande
27/12/2010 15:13
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

« Je ne peux être sûr de ce qui se trame ici, Mélisande Sedai, commença t-il d'une voix anormalement rauque, mais cela a probablement à voir avec les amis du Créateur. Nous... étions envoyé par la Tour pour vous retrouver, afin de vous servir d'escorte jusqu'à Tar Valon. Il y a quelques heures, sur le chemin, nous avons été attaqué par une douzaine d'amis du Créateur guidé par un Aes Sedai renégat. Peut-être étaient-ils informés de notre venue, ou peut-être préparaient-ils quelque chose ici. Quoiqu'il en soit, ils sont tous morts à présent, mais je... j'ai failli à mon devoir. Envers elle. Je dois vous accompagner jusqu'à la Tour. »

Mélisande ferma les yeux une seconde, soudain compatissante pour le lige et sa défunte Aes Sedai. Car elle était morte, cela se voyait dans ses yeux.
Elle regrettait également de n'avoir pas également empêché l'apprenti lige d'entendre. Un ami du créateur et un lige qui avait désormais une dent contre eux... La situation serait vite explosive.

On frappa à la porte, et Mélisande ouvrit, espérant voir revenir Sara et Baer. Mais la jeune fille était seule.

Soupirant, elle laissa entrer la jeune fille sans faire de commentaire, puis elle se retourna vers le lige.


-Vous me reconduirez à la Tour Owyn Gaidin, commença-t-elle d'une voix posée, mais dans laquelle un peu d'inquiétude pouvait se ressentir. Mais pas tout de suite. Nous avons déjà des décisions à prendre.

Elle relâcha les liens invisibles de Galain, et lui laissa quelques secondes pour se remettre de ses émotions.


-L'heure est grave. Des amis du Créateur rôdent tout près, et des drakkhars survolent la ville. Nous devons nous attendre à des évènements dramatiques avant demain matin.
Le hasard vous a envoyé à moi, ou le devoir, ou votre imbécilité pour certains. Peut m'importe au fond pourquoi chacun de vous est ici, mais je vous déconseille de vous attarder à Tremonsien. Si les troupes de l'Ombre viennent régler leur compte à des amis du créateur, quiconque est sur leur chemin risque d'être confondu avec ces gens.
Pour ma part, je vais quitter la ville immédiatement. Je n'empêche personne de me suivre, mais ils devront obéir à mes ordres, où à ceux d'Owyn Gaidin. Décidez vous immédiatement.
Sara, rassurez-vous, il est hors de question que je parte sans votre ami. Nous le chercherons en ville. Filez préparer vos affaires à tous les deux. Ne prenez que l'essentiel, qu'il puisse récupérer des vêtements et ses armes si nous ne le trouvons pas.

Ayant fini, Mélisande regarda avec attention chacune des personnes autour d'elle. Owyn la suivrait bien sûr, même si elle devrait faire attention à ce qu'il ne se laisse pas embarquer dans un combat au-delà de ses forces. Alyn la suivrait sans doute, ne fut-ce que pour récupérer sa lettre qu'elle tenait toujours en main. A moins qu'il n'ait peur et préfère fuir le plus loin possible. Sara la suivrait, par peur, ce qui forcerait Baer à faire de même. En voilà trois à qui elle arracherait leurs secrets. Quand au jeune imbécile... Peu lui importait. Si lui aussi avait des secrets concernant les évènements en cours, elle les apprendrait. Sinon, elle l'abandonnerait rapidement dans la première auberge sur son chemin.
Owyn
27/12/2010 18:54
Fantôme gaidin
Admin

Mélisande ne répondit pas immédiatement à ses paroles, et un court silence s'installa dans la pièce, comme Alyn n'osait visiblement pas prononcer un seul mot. Accablé, Owyn ne put se résoudre cependant à relever la tête pour croiser le regard de l'Aes Sedai, et se contenta de demeurer ainsi, muet et immobile, jusqu'à ce que l'on frappe à la porte. Du coin de l'oeil, il distingua le mouvement de l'apprenti-lige pour s'approcher de la poignée, et perçut vaguement sa question, mais elle paraissait lointaine. Pourtant, Mélisande se leva et ouvrit elle-même la porte, et le Lige prit malgré tout la peine de considérer la nouvelle venue, plus par réflexe que par réel intérêt. Il s'agissait d'une jeune fille brune, dont le visage ne lui était pas tout à fait inconnu. L'avait-il déjà croisée ? L'Aes Sedai semblait la connaître, quoi qu'il en soit, il n'y avait donc pas de raisons de s'inquiéter. L'air absent, il rendit son regard à l'Aes Sedai comme celle-ci s'était retournée et s'adressait à lui. La reconduire à la Tour... pas tout de suite ? Il ignorait où elle souhaitait d'abord se rendre, mais le moment aurait été mal choisi pour poser des questions. Quoiqu'il en soit, il lui faudrait visiblement tenir jusque là... Peut-être las à cette idée, il répondit néanmoins à l'Aes Sedai avec une légère inclinaison de la tête :

"Je suis à vos ordres, Mélisande Sedai."

Jusqu'à ce qu'ils aient rejoint la Tour en tout cas. Après, eh bien... il ne lui resterait plus grand-chose à faire.

Luttant pour oublier un court instant le vide qu'avait laissé Alea, il s'efforça de se concentrer sur le discours de Mélisande Sedai et de réfléchir à ses paroles. Oublieux de ses blessures et de sa fatigue, il considéra que partir dès ce soir était la meilleure des choses à faire, si comme le pensait Mélisande une attaque se préparait contre un rassemblement d'amis du Créateur. Son devoir était aussi d'éviter que l'Aes Sedai se retrouve à son tour prise entre deux feux, si maigres soient ses moyens pour y parvenir. Quant à la venue ou non des autres, il n'en avait que faire... à part peut-être pour Alyn. De nouveau, il regarda l'apprenti-lige. En voilà un autre qu'il faudrait probablement ramener à la Tour... et avec qui il devrait avoir une explication, s'il trouvait la volonté de reprendre son rôle de maître d'armes. Mais tout lui semblait pour l'instant profondément dénué d'intérêt... à l'exception de Mélisande... et de quelques autres choses.
S'arrachant à nouveau à ces pensées, il se remit à réfléchir. Mélisande avait probablement une monture, mais ce n'était sans doute pas le cas de tous les autres, ni de lui d'ailleurs... son cheval lui aussi gisait dans son sang sur le bord de la route. Ils auraient probablement à trouver d'autres chevaux pour prendre la route, donc, en fonction des décisions de chacun. Ecartant les draps pour s'asseoir sur le rebord du lit, il écouta en silence les réponses des trois jeunes gens.
Berislav
27/12/2010 19:20
Aux multiples visages

Alias de Owyn
Niedjan suivit un instant Durnik du regard comme il se dirigeait vers la sortie, puis quand il fut hors de son champ de vision, reporta son attention sur son verre et sur l'intérieur de la pièce. Mais bientôt, sa peau se hérissa à nouveau, preuve certaine que l'on venait d'utiliser la saidar, et elle fronça brièvement les sourcils, lançant de nouveau un tissage inversé pour détecter les fluxs utilisés par la femme. C'était plus proche cette fois-ci... probablement l'étage de l'auberge... Elle ferait peut-être bien d'y jeter un coup d'oeil. Mais alors que l'Elue était accaparée par ses tissages et ses réflexions, un homme s'approcha d'elle et lui adressa la parole. Elle plissa immédiatement les yeux comme il se mettait à lui déballer tout son curriculum vite, comme pour se justifier. Il n'avait pas vraiment une tête de soldat. De plus, il n'avait pas d'uniforme... ni même le plus petit accent andoran, et elle s'y connaissait en accents. Enfin, elle détestait tout ce qui avait trait à l'Andor depuis que Bélial y avait élu domicile... Cela faisait plusieurs mauvais points pour le supposé soldat.
Tout en le regardant, elle acheva distraitement son tissage. Air... La canalisatrice avait utilisé l'Air... mais pour faire quoi ? Il faudrait s'en occuper plus tard cependant, car dans l'immédiat, elle tenait une proie qui pourrait potentiellement lui en apprendre. Sans relâcher le saidin, elle lui sourit donc d'un air amical :

"Bien sûr, asseyez-vous je vous prie... Sordon." Tout en parlant, elle tissa ensemble l'Eau, l'Air et l'Esprit, et jeta le tissage sur le malheureux soldat. Elle n'était pas la meilleure en matière de Compulsion, mais la maîtrisait suffisamment pour qu'en un éclair, Sordon lui voue une confiance aveugle et lui raconte tout ce qu'il savait. Vérifiant que ses gardes étaient toujours en place, elle fixa alors l'homme dans les yeux et demanda avec un sourire étrange : "Eh bien Sordon... Vous allez me dire tout ce que vous savez sur ce qu'il se trame par ici... en particulier sur ce qui concerne... des canalisateurs. Ensuite, vous oublierez cette conversation."
Alyn
28/12/2010 12:59


L’Aes Sedai venait de lui passer à côté pour ouvrir la porte elle-même.

Elle ne le considérait même pas capable d'ouvrir une porte correctement… C'était humiliant.

La femme à la porte était celle qui avait commencé à préparer une décoction pour Owyn Gaidin. Sara ? Etait-ce bien le nom qu’elle avait donné à la jeune femme dans la ruelle?

-Vous me reconduirez à la Tour Owyn Gaidin. Mais pas tout de suite. Nous avons déjà des décisions à prendre.

Galain se remit à bouger. Elle avait dû retirer ce qui le maintenant immobile. L’Aes Sedai les regarda tour à tour et déclara :

-L'heure est grave. Des amis du Créateur rôdent tout près, et des drakkhars survolent la ville. Nous devons nous attendre à des évènements dramatiques avant demain matin.
Le hasard vous a envoyé à moi, ou le devoir, ou votre imbécilité pour certains. Peut m'importe au fond pourquoi chacun de vous est ici, mais je vous déconseille de vous attarder à Tremonsien. Si les troupes de l'Ombre viennent régler leur compte à des amis du créateur, quiconque est sur leur chemin risque d'être confondu avec ces gens.
Pour ma part, je vais quitter la ville immédiatement. Je n'empêche personne de me suivre, mais ils devront obéir à mes ordres, où à ceux d'Owyn Gaidin. Décidez vous immédiatement.
Sara, rassurez-vous, il est hors de question que je parte sans votre ami. Nous le chercherons en ville. Filez préparer vos affaires à tous les deux. Ne prenez que l'essentiel, qu'il puisse récupérer des vêtements et ses armes si nous ne le trouvons pas.

Sans hésiter, Owyn Gaidin répondit : "Je suis à vos ordres, Mélisande Sedai."

Un rapide coup d'oeil lui indiqua qu'elle tenait toujours la lettre en main. Elle n'allait certainement pas la lui rendre immédiatement. Il ne savait rien d'elle, mais les draghkars, eux, étaient du côté des Ténèbres. La protéger de ces créatures protégerait la lettre et son contenu en attendant qu'il la récupère.

"Si vous acceptez, je vous suivrai et j’obéirai, Aes Sedai." dit-il d'un ton respectueux en s’inclinant légèrement.
Galain
02/01/2011 16:51


Les fibres d'air qui semblaient le retenir cédèrent soudain et laissèrent Galain libre de ses mouvements. Sa respiration se fit plus simple et, après quelques éblouissement, il vit de nouveau.

Mélisande parla alors d'une voix claire :

-L'heure est grave. Des amis du Créateur rôdent tout près, et des drakkhars survolent la ville. Nous devons nous attendre à des évènements dramatiques avant demain matin. Le hasard vous a envoyé à moi, ou le devoir, ou votre imbécilité pour certains. Peut m'importe au fond pourquoi chacun de vous est ici, mais je vous déconseille de vous attarder à Tremonsien. Si les troupes de l'Ombre viennent régler leur compte à des amis du créateur, quiconque est sur leur chemin risque d'être confondu avec ces gens. Pour ma part, je vais quitter la ville immédiatement. Je n'empêche personne de me suivre, mais ils devront obéir à mes ordres, où à ceux d'Owyn Gaidin. Décidez vous immédiatement. Sara, rassurez-vous, il est hors de question que je parte sans votre ami. Nous le chercherons en ville. Filez préparer vos affaires à tous les deux. Ne prenez que l'essentiel, qu'il puisse récupérer des vêtements et ses armes si nous ne le trouvons pas.


Son regard glissa doucement d'une silhouette à l'autre. L'homme était donc un lige ; étrange rencontre dans la brume d'un village cairhien. Galain avait la sensation vertigineuse d'être emporté loin dans le cours de la Roue ; bien au delà de ce qu'il avait envisagé en partant à la recherche de l'homme qui lui avait tout apprit. Le regard que l'Aes Sedaï lui lança ne pouvait cacher une pointe de mépris et Galain sentit une rage sourde poindre en lui. Il tenta de ne rien faire paraître et esquissa même un demi-sourire ; un jour je montrerais à cette furie que parler le plus fort ne suffit pas forcément.

"Je suis à vos ordres, Mélisande Sedai."

C'est le lige qui avait parlé en premier ; comme on pouvait s'en douter. Il y avait, derrière le ton décidé du lige, une lassitude qui ne se cachait mal. Quelque chose comme un "peu importe".

"Si vous acceptez, je vous suivrai et j’obéirai, Aes Sedai."

Ainsi, Alyn avait scellé son sort à celui de l'Aes Sedai et Galain se trouvait seul à pouvoir encore lui échapper.

"Je vous suivrai aussi, Aes Sedai, quoique je doutes que ma compagnie vous honore et que vous ayez quelques intérêts à me laisser venir avec vous. Je vous suivrai jusqu'à ce que je rencontre l'improbable indice qui ouvrira à ma quête une autre piste...ou jusqu'à ce que vous n'en pouviez plus de moi" dit-il en ajoutant un sourire ironique.


Au fond de lui pourtant, il sentait qu'il venait de faire un pas loin de ce qu'il cherchait et qu'il venait de mettre un pas dans le plus grand inconnu.

Sordon
03/01/2011 14:44
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

[d10] (volonté)

La jeune fille répondit tout naturellement que Sordon pouvait s'assoir. C'est donc avec un grand sourire qu'il tira la chaise qu'occupait son compagnon quelques instants plus tôt et s'assit.
Relevant la tête pour engager une conversation, il trouva la jeune fille absolument merveilleuse. De loin, il n'avait pas vu a quel point ses cheveux étaient soyeux et d'un noir geai chatoyant, avec de petits reflets irisés.
Il senti soudain une irrésistible envie de plaire à cette jeune fille. Oubliant qu'il voulait lui soutirer des informations, il ne souhaitait plus que de la voire en privé dans sa chambre.
Alors qu'elle finissait de lui répondre avec son nom, elle changea de sujet :

- "Eh bien Sordon... Vous allez me dire tout ce que vous savez sur ce qu'il se trame par ici... en particulier sur ce qui concerne... des canalisateurs. Ensuite, vous oublierez cette conversation."

Fixant ses magnifiques yeux bleus, il crut un instant se perdre dans l'immensité de ses iris et se noyer dans la profondeur enchanteresse de son regard. Mais, dans un éclair d'intelligence, il se dit qu'il devait arrêter de la fixer comme cela, elle pourrait en être vexée. Et s'il y avait bien une chose qu'il de voulait pas, c'était bien de la vexer. Se forçant à reprendre un regard normal, il répondit :

-"Ce qu'il se trame par ici, ma dame? Je n'en ai pas la moindre idée, mais ce qui est sur c'est qu'il se passe des choses bizarres!"
Alors qu'il s'apprêtait à lui révéler qu'en tant que voleur, il avait une bonne vue depuis la bijouterie, il se reprit. Peut être n'apprécierait-elle pas qu'il soit un voleur? Et encore moins qu'il soit un menteur! Alors il décida de tout lui révéler, mais de continuer dans son mensonge quand à sa personnalité et son accent.
- "Alors que je venait depuis la porte Est, puisque je viens de l'Andor, j'ai vu un étrange manège dans la ruelle qui mène à l'écurie. Et peut avant, une ombre ma suivit avant de disparaitre comme par enchantement. C'est pas normal ma dame, ce n'est pas normal, vous devriez faire attention a vous. Je pense que quelque chose se prépare cette nuit, mais je ne sais quoi.

Et puis, un moment plus tôt j'ai rencontré deux sympathiques personnes dans la rue, et lorsque vous et votre ami êtes arrivés, il a marmonné des mots a propos des canalisateurs. Honnêtement, je ne sais pas ce qui a bien pu lui faire penser cela, a moins qu'il ne puisse canaliser lui-même. Mais qu'est-ce qu'un voyageur du Tear aurait à faire avec les Aes Sedai? Ils viennent de la tour noire, tout le monde sait cela! Et pourquoi viendraient-ils ici? Il n'y a rien de très intéressant à Tremonsien!
Même moi, je n'avais pas l'intention de m'y arrêter, mais la pluie ma surprit ma fois."
Avec un petit rire, il reprit :
- "Mais pardonnez moi, vous semblez avoir envie de précisions, et je vous parle de généralités. Alors, voici ce que j'ai vu!
Juste après qu'une bagarre éclate dans l'auberge, deux hommes sont sorti, l'un portant l'autre. Visiblement blessés. Suivit de peu par une femme autoritaire et une jeune fille. Quelques instant plus tard, un homme retenant ses entrailles est arrivé et s'est effondré sur un des deux hommes. Pendent ce temps, un étrange cavalier, peu habile pour se cacher est arrivé, et contre toute attente, il s'est dirigé droit sur le groupe, alors que moi, je m'en suis écarter au plus vite!
Peu après, tout le monde est entré dans l'auberge par la porte arrière, portant le blessé, sauf l'homme qui était porté, car il a gardé le cheval de l'homme. Puis comme ce ne sont pas les affaires d'un soldat, j'ai reprit mon chemin. C'est la que j'ai vu "l'ombre", cela m'a vraiment fichu la trouille ma dame. Ce n'est pas naturel de disparaitre comme cela! Alors je suis entré dans l'auberge et la suite vous la connaissez déjà!"


Intérieurement, il était comme déchirer, pour maintenir sa bonne image, il avait du mentir, mais comment la jeune fille allait elle réagir si elle apprenait ca? Mais elle ne devait pas savoir qui il était, elle ne pourrait qu'être dégoutée n'est-ce pas? Mais elle est si belle, comment pouvait-il ignorer sa demande? Voulant paraitre très aimable et bien élevé, il lui demanda :

- "Pardonnez-moi ma dame, je parle beaucoup, mais peut être souhaitez-vous un rafraîchissement? Ou peut-être voulez-vous que je trouve plus d'information pour vous?"


Priant intérieurement qu'elle lui donne une autre tache, ou il pourrait briller afin de lui plaire, il attendit, anxieux de la réponse la jeune fille. La jeune fille avec un si joli nez! Et ses lèvres! Serrée avec un petit charmant.
Durnik
20/01/2011 10:58
Multi-tache!

Alias de Demiandre
Durnik errait dans les rues à la recherche de la silhouette pendant quelques minutes, s'arrêtant de temps en temps pour écouter d'éventuels bruits de pas précipité pouvant lui indiquer la direction prise par l'homme.

Il ne le retrouva pas, et décida de reprendre la direction de l'auberge pour informer Niedjan de la découverte du tissage de saidin. Elle pourrait peut-être faire quelque chose par rapport à cela.

Il se retrouva peu après sur la place du village où se trouvait l'auberge. Il observa une dernière fois le ciel nuageux au travers duquel perçait de temps à autre la lune. La pluie coulait sur ses cheveux, mouillait son visage. Cela était rafraichissant d'une certaine façon.

Il se dirigea vers l'auberge
Berislav
20/01/2011 15:51
Aux multiples visages

Alias de Owyn
Tout en écoutant les paroles de l'homme, Berislav eut un léger froncement de sourcil, mais ne montra pas sa contrariété. Il continuait à se faire passer pour un andoran malgré sa compulsion ? Elle avait vraiment perdu la main... Sans chercher à renforcer pour autant son emprise, elle écouta ce que lui racontait l'homme. Une ombre noire ? Et des hommes évoquant des canalisateurs... Elle laissa passer un court silence, puis sourit à sa proposition d'aller lui chercher à boire.

"Non, j'ai tout ce qu'il vous faut, je vous remercie... Mais vous n'êtes pas vraiment andoran n'est-ce pas ? Cela s'entend à votre accent... pourquoi ne me diriez-vous pas plutôt qui vous êtes réellement ?"

Elle s'adossa contre son siège, et après un court silence, ajouta :

"Rien de plus sur des canalisateurs, vraiment ? Les hommes que vous avez entendu parler de canalisateurs, vous leur avait parlé ? Qui étaient-ils ? Pensez-vous qu'ils puissent être des canalisateurs ? Où sont-ils allés ensuite ? Et des canalisatrices ? Pensez-vous qu'il y en ait dans les parages ?"

Tout en posant ses questions, elle réfléchissait, ses yeux sombres plongés dans ceux de Sordon. Une ombre qui disparait... un myrdraal ? Mais que ferait un myrdraal ici sans son ordre... et ce draghkar aussi... Il fallait espérer que Durnik n'aurait pas d'ennui dans les rues avec des serviteurs de Belial...
Ponya
20/01/2011 19:38


-L'heure est grave. Des amis du Créateur rôdent tout près, et des drakkhars survolent la ville. Nous devons nous attendre à des évènements dramatiques avant demain matin.
Le hasard vous a envoyé à moi, ou le devoir, ou votre imbécilité pour certains. Peut m'importe au fond pourquoi chacun de vous est ici, mais je vous déconseille de vous attarder à Tremonsien. Si les troupes de l'Ombre viennent régler leur compte à des amis du créateur, quiconque est sur leur chemin risque d'être confondu avec ces gens.
Pour ma part, je vais quitter la ville immédiatement. Je n'empêche personne de me suivre, mais ils devront obéir à mes ordres, où à ceux d'Owyn Gaidin. Décidez vous immédiatement.
Sara, rassurez-vous, il est hors de question que je parte sans votre ami. Nous le chercherons en ville. Filez préparer vos affaires à tous les deux. Ne prenez que l'essentiel, qu'il puisse récupérer des vêtements et ses armes si nous ne le trouvons pas.

Ponya écouta la femme jusqu'au bout, sentant son coeur battre plus fort à chaque mot. Ainsi donc, il y avait des amis du Créateur par ici et l'Ombre allait, probablement, venir les achever. Un combat en son for intérieur faisait fureur. Allait-elle suivre l'Aes Sedai ou alors, allait-elle rester ici, l'épée à la main, prête à bondir pour tuer l'Ombre afin de venger son père ? Mais, au fond d'elle-même, quelque chose lui disait une vérité qu'elle avait caché par un voile de maigres espoirs : qu'elle n'était pas encore assez forte, qu'elle se ferait tuer avant d'avoir pu faire un seul mouvement.

Elle n'avait pas le choix, suivre Dame Faisani était le plus sûr.

"Filez préparer vos affaires à tous les deux"

De toute façon, elle ne lui en donnait pas le choix. Elle réprima un soupir, ferma les yeux quelques secondes, les réouvrit puis, dans une voix à peine audible, elle répondit :

_Très bien.

Et, sans demander son reste, elle se faufila hors de la pièce afin d'aller préparer l'essentiel. Elle espérait juste que l'Aes Sedai ne s'offusquerait pas du fait qu'elle ait quitté la pièce comme ça. Après tout, c'était elle qui lui avait dit de "filer".
Korh'Gan
20/01/2011 22:58
Multi

Alias de Aergion
Korh’Gan s’engagea sous la porte, les trollocs à sa suite, répartis en deux colonnes. De l’autre côté des murailles Krohrst gesticulait en croassant comme un dément. Il continua à avancer dans la ruelle sans y prêter attention, jusqu’à ce que le dragh'kar se décide à le suivre.

Les trollocs lui obéissaient désormais au doigt et à l’œil, il les avait complétement lobotomisé, pas un seul d’entre eux n’oseraient ne seraient ce qu’ouvrir son groin sans qu’il l’ait d’abord ordonné. Leurs morts risquaient d'être pénibles, mais la réussite de la mission était à ce prix. Il abaissa sa face sans yeux vers Krohrst qui avançait à ses côtés.

“Guide nous jusqu’à l’auberge où tu as vu Gaeldron.”
Shorlan
21/01/2011 00:40
Tsorovan M'HaelMulti secret

Alias de Demiandre
N'ayant pas l'habitude de l'exercice physique, l'homme encapuchonné luttait quelque peu. Il arriva finalement en haut du promontoire et redescendit de l'autre côté en sautant. Le rude choc avec le sol lui arracha un grincement de dents, mais il continua son chemin. Il observa les environs mais ne vit rien d'interessant.

*Où ont-ils bien pu passer?* se demanda t'il, perplexe.

Il leva les yeux, suivant du regard une corde pendant d'une poutre soutenant une grange.

*Là-haut?*

Il attrapa la corde, et entrepris de grimper. Il arriva au sommet et penetra dans une large salle remplie de diverses fournitures. Il s'avança et apperçut le Tairen. Un sourire parut sur son visage alors qu'il vit l'autre homme qu'il cherchait, allongé sur de la paille emprunté à une botte. Il se demanda comment il pouvait dormir dans une telle situation...

Il s'approcha d'avantage et prit la parole, non sans prendre quelques précautions

"Bonsoir Demiandre. Excusez moi de vous deranger dans votre planque à l'improviste, mais je n'ai que peu de temps à vous consacrer, j'en ai bien peur"

Chose étonnante, il avait pu finir sa phrase sans que l'autre ne réagisse et l'interrompe. Manque de réactivité et d'entrainement? Bénéfice du doute? Confiance excessive? Il lui faudrait remedier à cela plus tard, se dit-il
Mélisande
21/01/2011 23:56
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

Lorsque Ponya eut quitté la pièce et que tous eurent accepté sa proposition, Mélisande sourit d'un air satisfait.
Elle même n'avait pas encore sortit la plupart de ses affaires. Elle enfila une mante et rangea les quelques livres qu'elle avait sortit dans son léger sac. Après avoir jeté un dernier coup d'œil à la pièce, elle se tourna vers ses compagnons.


-Peut m'importe pour le moment les raisons pour lesquelles vous vous joignez à moi et vos buts respectifs. Croyez-moi, je finirai par savoir tout ce que vous souhaiteriez me cacher. On ne ment pas à une Aes Sedai.
Pour le moment, j'exige juste de vous une obéissance absolue et du sang-froid. Je sent la présence de serviteur du Grand Seigneur, tout près d'ici, et ils sont nombreux. Ne paniquez pas. Nous allons sortir par la porte de derrière, et prendre les chevaux dans l'écurie. Je ne m'y connaît pas en chevaux, et je vous laisse choisir lesquels conviendront. Le draghkar et ceux qui l'accompagnent sont au sud de la ville, nous partirons donc vers le nord.
N'oubliez pas que je suis une Aes Sedai, et apte à me défendre. Si nous sommes attaqués, protégez surtout vos vies, et celle de la jeune Sara. Je ne sais pas si elle sera capable de se battre. Maître Owyn s'occupera de ma sécurité.

Elle jaugea Owyn et les deux jeunes gens du regard, comme dubitative de leurs qualités en tant que combattants. Enfin, haussant les épaules, elle ouvrit la porte et leur fit signe de la suivre. Elle toqua à la porte de Sara, entrouverte.

-Dépêchez-vous enfant. Nous partons. Alyn, précédez-nous dans l'escalier et voyez si les écuries sont vides.
Demiandre
22/01/2011 00:31
Aelfinn de la Pierre
Modo - Jury des Joutes - Conseil RP
Relecteur

Demiandre se redressa, surpris d'entendre une voix surgir des Ténèbres. Il saisit immédiatement le saidin et essaya d'apercevoir l'homme qui venait de s'adresser à lui. Malgré la familiarité, il ne reconnaissait pas la voix.

"Bonsoir Demiandre. Excusez moi de vous déranger dans votre planque à l'improviste, mais je n'ai que peu de temps à vous consacrer, j'en ai bien peur" dit la silhouette encapuchonnée.

Il faudra que je remercie Sordon pour sa superbe planque...

"Qui êtes-vous, et que me voulez-vous?" Il hésita à utiliser le Pouvoir. Il ressentait encore une fois la même sensation que tout à l'heure. Un Séide du Ténébreux. Non... Plusieurs Séides! Avait-il un lien avec eux? Son hésitation dura, et il n'osa pas bouger, de peur d'envenimer les choses par une action trop rapide. Il jeta un coup d'œil à Taenad, toujours allongé et les yeux clos à proximité. Il y avait quelque chose d'étrange avec cet homme. Une présence, ou quelque chose dans ce genre, qui émanait de lui. Peut-être juste de la confiance en soi...
Sordon
22/01/2011 14:35
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

"Non, j'ai tout ce qu'il vous faut, je vous remercie... Mais vous n'êtes pas vraiment andoran n'est-ce pas ? Cela s'entend à votre accent... pourquoi ne me diriez-vous pas plutôt qui vous êtes réellement ?"

Alors que la jeune fille prononçait ces paroles, Sordon crût que son cœur allait s'arrêter de battre! Elle savait! Comment? De surprise, Sordon écarquilla ses yeux, puis, La compulsion prit le relais de la surprise. Il devait tout lui dire, mais ne le pouvait pas! Elle n'aimerait pas qu'elle sache qu'il soit un voleur! Mais elle avait demander! alors que ses yeux commençait a se révulser et que, le souffle coupé, il se penchait en avant, parmi ses pensée confuses, il pensa à une solution :

"Non ma dame, je suis..." Alors, lui coupant la parole la jeune fille demanda : "Rien de plus sur des canalisateurs, vraiment ? Les hommes que vous avez entendu parler de canalisateurs, vous leur avait parlé ? Qui étaient-ils ? Pensez-vous qu'ils puissent être des canalisateurs ? Où sont-ils allés ensuite ? Et des canalisatrices ? Pensez-vous qu'il y en ait dans les parages ?"

Sentant un poids s'enlever de son esprit, Sordon éluda la première question pour répondre au plus vite à la deuxième. Abandonnant son faut accent andoran, il reprit son accent naturel, mélange de celui de l'Altarra et du Shienar, les deux pays principaux de son enfance avec ses amis voleurs. Il répondit :

Oui, oui ma dame, j'ai parlé avec le voyageur Tairen et son compagnons, je pense que se sont deux voyageurs en étapes tout comme moi. Je ne sais pas si ils sont des canalisateurs, je ne veut rien avoir a faire avec le pouvoir, vous comprenez? mais en tout cas, le Tairien lui semble lié a des histoire de cet ordre la... Peut après, ils sont repartis en direction du Nord-est et suivent notre conversation, ils se dirigent vers une auberge non-loin de la porte est.

Toujours masquant qu'il il est, il omit de parler de sa planque, pouvant amener des questions aux quelle Sordon ne pouvait pas répondre afin de ne pas révéler à la belle jeune fille qui il était réellement.
Alors, il expliqua plus précisément comment se rendre à l'auberge de Taenad.

Quand à une canalisatrice, tout me porte a croire que la femme autoritaire de la ruelle est une Aes Sedai, car l'homme qui retenait ses tripes, était trop mal en point pour être transporté, et pourtant ils l'ont fait. et elle a l'air d'avoir l'habitude d'être obéie. C'est bien a cela que ressemble une Aes Sedai non? Mais mes connaissances sur le sujet sont très pauvre ma dame j'en ai bien peur.

sentant toujours un besoin irrésistible de plaire à la jeune fille, il reprit son explication quand a son sujet.

"Quand à moi, je travail pour un riche marchand des marches, il m'as demandé de me rendre incognito à Cairien afin de conclure une transaction commerciale un peu délicate, c'est pourquoi je voyage sous la couverture d'un soldat andoran. Et là comme j'ai finit ma mission, je retourne voir mon maitre en Altarra."


Priant intérieurement pour que la jeune fille gobe se mensonge là, trompée par son réel accent. Peut être trouverait elle excitant de parler avec un négociant de l'ombre?

Alors que Sordon parlait déjà depuis quelques minutes avec la belle jeune fille, il vit à l'autre bout de la place l'homme de la demoiselle. Ce qui le plongea dans une sensation de jalousie profonde. Comment cet homme avait il bien pu la séduire? Il décida de plaire à la jeune fille encore plus intensément.
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