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Joute : Une rencontre en forêt...
(Sujet créé par Lan l 04/04/03 à 16:47)
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Lan
27/03/2003 12:48
VCR

Voilà donc le sujet de la première joute tant attendue :

"Une rencontre en forêt"

Il faut réaliser un texte d'environ 1 à 2 pages en accord avec le sujet ci-dessus, et le poster dans ce topic avant la date limite du 20/04/2003 en un seul post.
Vous pouvez le poster avant et l'éditer si cela est possible jusqu'à la date limite.
Le jury est composé de Moridin et moi-même.

seront pris en compte :
- l'ortaugraff
- le style
- l'originalité et la cohérence de l'histoire
- le respect du sujet
- le sujet peut être interprété de manière détournée, toutefois sans en changer l'ortographe, mais à vos risques et périls

pour éviter d'avoir trop à présenter vos personnages dans le texte, vous pouvez joindre une annexe d'une demi page sur les personnages ou lieux.

je ne pourrai pa aller sur le net durant toute la joute, alors si vous avez qqch d'important à me faire part, envoyez moi un mail. si vous n'êtes pa inscrits, vous pouvez tout de même participer et je vous inscrirai à l'issue de la joute.

Bonne chance à tous !
Alvorn
27/03/2003 21:36
Ménestrogier Breton

bonsoir
une petite suggestion de lecture concernant la forêt

"LA FORET DES MYTHAGOS"
de Robert HOLDSTOCK
collection Lune d'Encre, Denoël

et voici la quatrième de couv


"Il existe, dans un coin reculé du Hertfordshire, une forêt qui n'apparaît sur aucune carte, qui se débarrasse des avions qui tentent de la survoler, qui recèle bien des secrets. On en fait le tour au pas de course en deux heures, mais on peut s'y enfoncer de plus de quatre-vingt kilomètres. Deux hommes se sont dédiés à son étude, George Huxley et Edward Wynne-Jones. Ce qu'ils ont découvert dépasse l'entendement : le bois de Ryhope est une forêt primordiale peuplée de créatures mythologiques, comme Guiwenneth la belle princesse celte mais aussi le roi Arthur, Jason et bien d'autres. Quelqu'un doit explorer la forêt, s'enfoncer jusqu'en son coeur, Lavondyss... "

un livre formidable, envoutant . les mots me manquent pour vous décrire la richesse de ce livre
Attention chef d'oeuvre

a bientôt

Alvorn
Moridin
28/03/2003 15:59
Jury

Allez y je suis toute ouïe !
Caramon Bornhald
29/03/2003 14:09
vivre la décroissance

Salut j'ai fini mon texte. Alors je le poste. Mais je me réserve le droit de le modifier, compléter.




Rencontre en forêt.


On était en hiver et à 4 heure, l’après-midi, le jour est déjà bien avancé. Dans nos forêts de Montbard, il commence déjà à faire sombre.
Ce qui ne connaissent pas Montbard, n’ont jamais vu de forêt. A Montbard, des jeunes pousses, il y en a pas. Ce sont que des arbres millénaires. Des arbres aux troncs noueux, aux branches entrelacées qui s’encroisent encore et encore. Leur but est simple : Toujours plus haut dans leur course vers la lumière. C’est à celui qui s’échappe et rejoint le ciel, la lumière, véritable lutte pour la vie
Le résultat est là, des plantes de toutes sortes, un enchevêtrement sans fin qui laisse peu d’espace pour se faufiler. Elles sont bizarres les plantes de la foret. Il en existe des grandes toutes minces qui plient à la moindre bourrasque et des toutes petites qu’on écrase en marchant dessus. D’autres ont des feuillages de toutes les couleurs, verts, marrons bien sûr. Il y en a aussi des jaunes qui ont l’air d’être malades et même des rouges, qui saignent quand on les coupe.
Au milieu des arbres vivent les animaux qui se nourrissent des produits de la forêt : Les sangliers amateurs de champignons, les cerfs aux bois majestueux et leurs harems de femelles, biches effarouchées. Suivent des animaux sauvages. Les loups qui vivent en bandes, attaquent en bande, mangent en bande. Les grands prédateurs, espèces rares, solitaires et légendaires.
L’homme lui s’est installé près de la forêt. En contre-bas, il y a un joli petit village avec quelques habitants, paysans et cerfs. Plus haut surplombe le château du Seigneur Di Marshall, notre protecteur ; Deux tours garnies de meurtrières, un fossé remplie d’eau et une lourde porte accommodées de pointes de quoi décourager toute attaque.


Aujourd’hui, la forêt de Montbard compte un nouvel habitant. C’est cet homme courbé qui ramasse des branches d’arbres. Il est resté en lisière pour ne pas se perdre. La au moins, on peut encore apercevoir les champs derrières les arbres. En plus il connaît bien ces chemins aux abords du village.
C’est qu’il est pas beau à voir le bonhomme. « Jean cochon » comme on l’appelle au village. Non pas qu’il soit laid. Il a plutôt une jolie frimousse comme disait sa défunte de mère. Ses yeux bleus clairs lui donnent l’air de rêver. Et ses cheveux, des mèches en bataille, ajoutent un ton insolent à son jeune visage. Pour sûr, il pourrait même plaire aux femmes. Il suffirait d’enlever cette boue qui couvre son corps et de raser sa moustache qui fait raton laveur.
Jean est content. Ce soir, on aura du bois pour se chauffer. Il pourra enfin dormir sans grelotter de froid toute la nuit.

« En voilà assez, je vais pouvoir m’en retourner ». Et comme Jean ramasse ses fagots, branchages secs attachées les unes aux autres, retentit le galop d’un cheval.
« Sans doute le jeune Seigneur qui chasse. C’est qu’il s’enorgueillit de sa forêt et aime s’y promener ».

Il en est fier et il y a de quoi.
Elle attire nombreux voyageurs. Viennent des magiciens de passage pour améliorer leur art et trouver des objets magiques. Les scientifiques et autres herboristes ou animaliers, à la recherche de plantes rares eux aussi sont assez fous pour s’y aventurer. Il arrive enfin des guerriers, grands gaillards solides à la recherche de trésors et d’aventures. Tout se monde séjourne au château.


Le jeune Seigneur, comme l’appelle Jean. Il a sûrement le même âge que lui. C’est vrai que Jean a l’air plus âgé que l’autre jeunot. Bien sûr quand on est paysan, on vieillit vite.
Un groupe de quatre personne s’approche au petit trot.
Le Jeune Vicomte Di Marshall entretient deux jolies femmes. Habillé d’une tunique courte, il semble prendre plaisir à dévoiler ses mollets gracieux. Les filles sont bien jeune et fraîches. Deux jolies fleurs à cueillir. A les regarder, on ne se trompe pas. Elles sont complètement sous le charme : petits rires langoureux, regards fixés sur leur idole, le Vicomte.
Suit un homme au regard dur et sombre. Il a le teint pâle et le visage balafré. Une grande cicatrice coupe en deux son sourcil et déchire la joue. Lui porte un vêtement brun en cuir grossier, « Sans doute le tuteur et maître d’arme ».

Vite, Jean s’agenouille sur le sol, en signe de soumission. Il baisse la tête, tandis que le noble cortège passe.
Mais voilà qu’on n’entend plus les sabots des chevaux. Que se passe-t-il ? Qu’attendent-il ? Alors, lentement doucement pour ne pas offenser son seigneur, Jean lève la tête.
Di Marshall est descendu de cheval. Il est debout juste la, à quelques pas, l’air insolent. Il croise les bras sur sa poitrine et se racle le fond la gorge.
Jean ne bouge pas.
Le pied de Di Marshall vient cogner son front.
« Tu peux lever la tête le crasseux » dit-il. Aussitôt le paysans obéit, et son regard croise celui du seigneur.
Tout de suite après Di Marshall, sourit. Il vient de trouver un nouveau moyen d’amuser ces dames. Le « crasseux » sent qu’on va lui jouer un mauvais tour.
« Et comment s’appelle votre majesté ? »
Les deux filles gloussent à cette nouvelle plaisanterie.
« Jean Mon’sieur »
Di Marshall continue son manège :
« La présence de votre majesté est un grand honneur », petite courbette.
Derrière, les deux femmes éclatent de rire.
A ce moment le Vicomte fait une grimace affreuse. Il tord les lèvres, tire la langue et bégaye : « Jea.. Jean Mon’sieur ». Il est vite récompensé par une nouvelle rigolade.
« Ne restez pas dans la boue votre majesté ». La phrase est dite avec élégance, une élégance doublée d’un certain dédain, une menace ?
Jean comprend bien que le seigneur se moque de lui. Mais, il y a rien à faire. Il faut obéir.
Il rougit, alors que les jeunes femmes continuent de rire.
Et pourquoi elles ne riraient pas. Il est tellement laid. Il est sale aussi. Une vraie bête sortie de la forêt. Il a honte le paysan d’être cette bête : « Ces femmes, ce sont des déesses. Moi je ne suis qu’un sale bonhomme ». L’humiliation est terrible. Elle est pire que tous les coups du monde. La femme ne sait pas à quel point elles peuvent humilier l’homme.
Pour montrer bonne figure aux demoiselles et pour satisfaire le Seigneur. Jean se redresse et regarde la petite assemblée avec joie. Un vrai chien obéissant à son maître.
Mais, quelle drôle d’impression, celle de glisser pour tomber et s’écrouler dans la boue.
Jean voit trouble. Sa vision s’assombrit. Ce qu’il sent c’est le coup dans son estomac. Un coup vicieux, violent et discret. Ce qu’il entend, c’est la voix moqueuse de Di Marshall.
« Votre Majesté a glissé, Votre Majesté s’est fait mal », suivit de nouveaux gloussements des demoiselles.
Alors, Di Marshall, se baisse et murmure : « Tu as de la chance, le crasseux. Qui vole du bois de mes forêts doit-être pendu ».
Puis il se tourne vers les femmes « ce que ces paysans sont balourd ».


Il a mal Jean, très mal. Etalé par terre, il ne bouge plus. Il entend encore des bruits de voix assourdies, un galop qui s’estompe dans le lointain. Puis, vient le silence, le silence de la forêt. Il reste seul avec ce silence inquiétant. Et le temps passe. Il s’écoule sans attendre le paysan. Le temps ne remarque pas cet homme allongé sur le sol. Le temps est égoïste. Il continue de tourner. Le jour tombe et fait place à la nuit. Il ne faut pas rester là dans la forêt, mais impossible de bouger. Il a trop mal.
D’abord, il a crû mourir, incapable de respirer. Il pensait étouffer sur le sol. Les araignées et autres insectes se promènent librement sur sa figure. Il ne peut pas bouger. Il ne peut pas les chasser. A un moment, une grosse mouche bleue se pose sur son nez. Elles reste jugé là pour mieux observer la paysage. La vue est splendide du haut de ce nez. La mouche frotte ses pattes l’une contre l’autre. Puis lasse, elle décide de poursuivre son expédition. Elle entre dans une narine pour explorer cette sombre caverne.
Jean bouge brusquement. Il vomit un mélange de sang et d’eau. Le liquide imprègne la terre. Le sol boit et dévore la substance. La joue de Jean est poisseuse. Les brindilles et les feuilles collent à la peau. C’est désagréable. Il tourne la tête.
Et il est pris de panique.
L’homme sévère, le balafré, le maître d’arme, est jugé sur son cheval. Statue immobile, il regarde le blessé, sans rien dire. « Il est revenu pour m’achever » pense Jean.
Le visage de l’homme n’est en effet pas rassurant. Il n’exprime aucune émotion. Un vrai masque. Et cette balafre est un bien triste sourire. Le visage est sinistre, celui d’un tueur, d’un assassin ? Voilà donc le visage de la mort ?
Non, l’individu sans mot dire se contente de lancer une bourse d’or en direction de Jean.






Lan
29/03/2003 15:31
VCR


Pas de pb Cara, tu peux me l'envoyer par mail pour pa le poster tout de suite sur le forum si tu veux.
En tout cas je ne le relèverai que le jour donné.

l'allonge pa trop par contre stp, après c'est long à corriger... CORRIGER hehehehehe, gniark, gniark ...
Moridin
30/03/2003 12:15
Jury

Moi aussi je peux faire le rire sadique ? gniark gniark !
Mŷrka
31/03/2003 03:22



une chose est sûre (enfin de mon humble point de vue):c'est très bon! Mais on a pas la même définition de page je crois...
Lan
31/03/2003 19:04
VCR


ben c t de une à deux pages, et si tu met sous word en 12 (c en gros la norme) ça fait deux pages le truc de Cara.

pour la qualité, j'en ai eu un meilleur encore que celui de Cara (dsl Cara t'aura pa le prix cette fois...) mais le sien reste très bien.

non non je dirai pa qui c'est l'autre...
Caramon Bornhald
31/03/2003 23:43
vivre la décroissance

Oui, ça ne m'étonne pas. Je n'avais aucune prétention pour ce texte. Je ne le trouve pas assez senti. D'ailleurs, ce n'est pas facile un texte long en gardant une certaine cohérence, sans tombé dans le cliché, ou dans la description à outrance...

Bref, je suis impatient de lire cet autre texte... (Je pari que c'est Aekar, ou Néojah..., ils écrivent bien)

(je le sais que tu ne diras rien)
Moridin
01/04/2003 12:35
Jury

Texte assez sympathique malgré qq fautes. (Juché et pas jugé Cara)

Je pense qu'en soignant un peu l'écriture - moins familier, plus "langue écrite", tu auras tes chances pour la prochaine

Je referai une appréciation plus complète quand j'aurais lu tous les textes.
Neojah
01/04/2003 12:40
Ménestrel bibliophage

Désolé de te décevoir, Cara, mais je n'ai encore rien écrit. Et quand je lis ton texte, je me dis que ça va pas être de la tarte !!
En tout cas, moi, ça me fait rudement plaisir et puis, ça ne peut qu'être de mieux en mieux au fil du temps ...
C'est vraiment prometteur !!!
Moridin
01/04/2003 13:28
Jury

J'ai lu un autre texte.

Je laisse mon commentaire tel quel.
Caramon Bornhald
01/04/2003 20:24
vivre la décroissance


Merci pour ton commentaire Moridin
(P.S: tu as bien reçu l'argent)
Mŷrka
03/04/2003 01:42



aie aie aie... j'ai aucune chance moi... alonns, faut se décourager, je retrousse mes manches et je prend ma plume... enfin, mon clavier... (ça fait moins poètique vous trouvez pas?)
la limite c'est bien 500 mots?
Aramina
03/04/2003 02:13
Jamais Contente !


Allez Myrka, toutes tes soeurs comptent sur toi, la Tour Blanche a besoin de ses auteurs ! (Mais ou sont donc passées ces satanées Brunes ?)
Aramina
Sigismund_Till
03/04/2003 19:16



Il y a un probleme dans ce jury la parité n'est pas très respectée et pourtant ce site accueil un certain nombre de membre féminin.Je ne pronne pas le boycote de cette joute mais je pense que le jury devrait au moins contenir une jeune femme de notre assemblée. Mes seigneurs ne vous montrez pas aussi bestiaux, meme si vous l'etes déjà.

Sigismund,chevalier de la Lumière.
Caramon Bornhald
03/04/2003 19:26
vivre la décroissance


Cher fils, je ne cesse de le répéter à ces sauvages.
Il n'y a donc que les chevaliers de la lumière pour être gallants.
Mais après tout, que peut-on attendre de tels Ténébreux?
Lan
03/04/2003 20:27
VCR


je n'aurai qu'à dire que les filles me semblent plus intéressée à écrire qu'à faire partie du jury (ce en koi je les comprend), mais si vous trouvez un autre système de vote pour que tout le monde puisse participer (même le jury), alors je suis tout ouïe...
Aramina
04/04/2003 01:46
Jamais Contente !


Pour les membres du jury, je confirme, participer me semble plus interessant que juger, j'en profite pour remercier ceux qui se sont dévoués. Du Coup, je culpabilise un peu d'entre profiter alors que d'autres font tout le travail, donc je fais une proposition, un peu au hasard je l'avoue. Ceux qui ne veulent pas participer et qui ont envie d'etre jury peuvent le rester bien sur, mais pour les autres, ont pourrait peut etre "tourner". Ca permettra a tout le monde de pouvoir essayer.
Enfin voila, si vous voulez qu'on fasse jury, on peut désigner des groupes de 3 personnes qui le feront a tour de role
Sinon j'ai quelques petites questions, j'espere qu'elles n'ont pas deja ete posées (si oui, vous n'avez qu'a repondre "t'as qu'a relire" ;p).
Je voulais savoir si tous les textes vont etre notés et classés ou si on aura uniquement les trois premiers. Je voulais aussi savoir si on pouvait avoir un petit commentaire avec notre texte (ca fait tjrs plaisir) et si possible autre chose que 'j'adooore, meme s'il y a eu mieux', quelque chose de constructif quoi. Enfin, est ce qu'on pourra lire tous les textes ou juste le meilleur ?
Aramina
Dom
04/04/2003 08:33
Ménestrels et cochons: tout y est bon !


Le jury est composé de Lan et Moridin. Pourquoi ne pas rajouter la Vox Populi ? Tous les participants voteraient pour leur texte préféré, sans établir de classement, contrairement aux membres du jury. Le texte qui recueillerait le plus de suffrages populaires recevrait deux points. Points qui viendraient s'ajouter à ceux attribués par les Grands Juges (appelons les ainsi ). Les Grands Juges feraient un classement de leurs trois textes préférés: le premier recevant trois points, le deuxième deux, et le troisième un. Puis on somme.

C'est une modeste proposition.
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