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Durnik fut percuté violemment par le Draghkar qui n'usa pas de ses griffes mais de son corps comme arme. Les deux furent projetés à terre, et le Draghkar s'écrasa en partie sur lui, augmentant le poids, mais il sentit l'Engeance se relever comme si de rien n'était. Durnik encaissa le choc comme il put face à la violence, mais il sentait qu'il n'était pas sorti indemne de l'attaque
(d10) 9 (douleur)
Durnik sentit la douleur qui le lançait de partout. Il tenta de se relever tandis qu'il entendit le monstre hurler de douleur, remplaçant son horrible mélopée l'engourdissant jusqu'alors. Il retrouva des forces, mais cela n'était pas suffisant pour qu'il puisse se mouvoir correctement. Il avait l'impression d'être dans un étau. Il devait certainement avoir quelques côtes cassées... Il s'appuya sur son épée et se redressa comme il put. Il vit à côté la bête se retourner vers lui, alors qu'il voyait derrière un homme avec un arc dans les mains. Il ne savait pas d'où il venait, ni ce qu'il faisait ici, mais le morceau de bois dépassant de l'épaule du Draghkar suffisait à en faire un allié même temporaire pour Durnik. Alors qu'il se redressait, il tenta de retrouver le vide autour de lui et réussi à s'envelopper d'une fragile bulle, mais à l'extérieur, la pression de la douleur se faisait de plus en plus forte.
"Tu ne sais pas à qui tu t'attaque, chien de Belial!"
(d10) 6 (-3 douleur) + 1 (feu) + 1 (PU) = 5/10
Il tendit la main pour lancer une boule de feu sur le Draghkar, mais la douleur dans ses côtes le gêna, l'empêchant de parfaitement réaliser son tissage.
Edit : l'édit m'a changé mes stats, c'était bien cela mes scores? [violet]edit modo : je pense oui, la prochaine fois évite d'éditer la date. ^^[/violet]
Multi - plié Multi-milliardaire Alias de Demiandre
Gaeldron n'en croyait pas ses yeux. Devant lui, un Draghkar avait plongé vers le sol et un homme s'était apprêté à lui résister avant de rater son coup d'épée et de se faire percuter. Plus loin, un homme sortant de l'auberge avec une jeune femme brune tira une flèche qui atteignit la bête à l'épaule.
*J'ai trouvé des Amis du Créateur semble t'il, mais ce ne sont pas ceux que je pensais...*
Il entendit alors les grognements caractéristiques des Trollocs qui affluaient sur la place par plusieurs ruelles. L'homme que le Draghkar avait percuté se relevait en criant : "Tu ne sais pas à qui tu t'attaque, chien de Belial!"
*Belial? Comment sait-il qui est derrière tout cela?*
Il vit alors l'homme tirer une boule de feu de sa main
*Un canalisateur? Mais!!*
Il s'avança vers le centre de la place, tirant l'épée de son fourreau et se préparant à combattre. Il assuma le Vide, et prit place à bonne distance du Draghkar, tout en se mettant de côté pour pouvoir voir les Trollocs approcher
[d10] + 2 (épée) = 6/10
Il attaqua alors qu'un Trolloc à museau de porc et un avec des cornes se taillaient un chemin vers lui. Il s'apprêtât avant de lancer La-Fleur-de-Pommier-Dans-Le-Vent, visant les points vitaux des Engeances. A côté, l'homme à l'arc et le canalisateur poursuivaient leur combat avec le Draghkar.
Alors que Galain cherchait la selle correspondant à la jument qu'il avait choisit. Mélisande déclara :
-Nous n'avons que trop tardé. La sortie nous est barrée.
Se retournant, Galain cru apercevoir sur la place des ombres mouvantes et distingua nettement les mugissements terribles de monstres courants sur les pavés.
-Dépêchez-vous de le franchir ! Il nous conduira au nord du village. Une fois là bas, je nous accorde deux minutes pour trouver le compagnon de Sara. Sinon, nous serons forcés de l'abandonner ici. Les trollocs ne feront aucune distinction entre les Amis de la Lumière et ceux qui servent l'Ombre.
Un portail avait été ouvert et laissa apparaître les rues grises et encore silencieuse d'une autre partie de Trémonsien. "Ah bravo", pensa Galain alors qu'il grimpait d'un saut sur le dos de son destrier. "Je ne pensais pas que les chevauchés à cru avec l'âne du vieux Tom me servirait un jour..."
- Ma chérie, je m'excuse de ne pas respecter les codes de la bienséance, dit-il en s'adressant aux fines oreilles de sa jument, mais le temps presse et je crains qu'une rencontre plus posée aurait pour effet de mettre en furie notre chère amie, et à ces mots il se permit un regard appuyé et moqueur en direction de Mélisande. En outre, je ne voudrais point troubler cette dernière en témoignant pour quelqu'un d'autre qu'elle, toute l'affection qu'elle espère de moi - et à ces mots il tira une révérence à l'Aes Sedaï.
Mélisande remarqua immédiatement la manœuvre d'Alyn pour rester auprès d'elle, et leva les yeux au ciel.
-Maître Alyn, je croyais avoir dit que je tenais à ce que l'on respecte mes ordres tant que nous ne serons pas sortis d'affaire. Or vous êtes d'une inutilité totale face aux trollocs de l'autre côté de ce mur. Passez donc immédiatement ce portail afin que s'ils arrivent, vous ne nous soyez pas une gène à Owyn et à moi.
Elle allait lui ordonner une nouvelle fois de se presser, lorsqu'elle entendit les murmures de Galain à sa jument.
- Ma chérie, je m'excuse de ne pas respecter les codes de la bienséance, dit-il en s'adressant aux fines oreilles de sa jument, mais le temps presse et je crains qu'une rencontre plus posée aurait pour effet de mettre en furie notre chère amie, et à ces mots il se permit un regard appuyé et moqueur en direction de Mélisande. En outre, je ne voudrais point troubler cette dernière en témoignant pour quelqu'un d'autre qu'elle, toute l'affection qu'elle espère de moi
Certains hommes étaient vraiment d'une inconscience et d'une imbécilité rare. Celui-là se croyait bien plus intelligent et débrouillard qu'il ne l'était réellement.
Profitant de ce qu'elle tenait toujours la source, elle canalisa brièvement vers le jeune homme qui se souleva sur sa selle avec un glapissement. Avec un peu de chance, ce violent pinçon le calmerait.
-Pressez-vous jeune homme, nous n'avons pas toute la nuit, lui déclara-t-elle en le fixant avec un air glacial.
Peu après qu'il ait posé sa question, et que Ponya et Galain aient répondu, Mélisande Sedai entra à son tour dans l'écurie, et quelques secondes plus tard, ils purent entendre un peu trop distinctement les hurlements des trollocs et les bruits lourds de leur cavalcade. Owyn acquiesça mentalement à ses ordres, et d'un geste presque machinal, aida Ponya à monter sur Eriador, le cheval de Gaeldron. Puis calmant d'une main sûre le hongre nerveux contre lequel avait bataillé Alyn, il se hissa en selle rapidement. Au moins n'aurait-il pas à se soucier de tenir debout, s'il fallait combattre les trollocs qui menaçaient d'approcher.
"Alyn, dit-il après que Mélisande ait parlé, laissant cette dernière s'occuper de l'impudent Galain. Passez le premier, et assurez-vous que les environs soient sûrs."
C'était aussi, indirectement, un moyen de l'inciter à déblayer le plancher, il fallait l'avouer. Et d'un geste sec de la main, il pressa Ponya de l'imiter promptement. Mais alors que la... discussion entre Galain et Mélisande s'achevait à peine, un craquement sonore retentit. Les trollocs avaient atteint l'auberge, et tentaient d'enfoncer la porte de l'écurie, qui ne tiendrait pas plus de quelques secondes. Des cris de terreur s'élevèrent sur la place, se joignant aux beuglements des engeances, et par réflexe, il dégaina l'une de ses épées. Il était probablement inutile de dire encore une fois à l'Aes Sedai et à Galain de se dépêcher...
Ils sortirent de l'auberge, et elle vit Durnik... sentit les trollocs, et le draghkar qui fonçait sur son acolyte. Elle ne réagit pas pourtant. Et vit Sordon se mettre à courir vers le tairien pour l'aider après l'avoir sommée de se réfugier à l'auberge. Pauvre fou... S'il savait. Elle l'observa quelques secondes... vit la flèche atteindre le dragkhar. Elle ne s'inquiétait pas vraiment, Durnik maîtrisait assez le pouvoir à présent pour liquider ces stupides trollocs, et tant pis s'il détruisait sa couverture... D'ailleurs, il avait dû penser de même, car elle put voir une boule de feu surgir de nulle part... et entendit un cri... Belial ? ... Avant que les trollocs n'arrivent sur l'auberge en hurlant. Les massacres des quelques malheureux présents sur la place commençaient déjà, des hurlements retentissaient, et un craquement sonore, comme les trollocs tentaient de pénétrer l'auberge par toutes les issues. L'un d'eux courut vers elle en levant sa masse d'arme, mais il mourut avant d'avoir fait trois pas, transpercé par une lame d'air sans que la jeune femme ait fait un seul geste, et sans qu'une bride de pouvoir ait apparemment été canalisée. Par chance, l'agitation dissimula cette mort étrange, et Berislav s'éclipsa rapidement, s'éloignant prestement de l'auberge pour s'écarter des combats. Elle chercha brièvement Durnik des yeux, mais ne le trouvant pas, se mit en quête du chef des engeances... et ne tarda pas à sentir, un peu en retrait de la place, dans une ruelle, l'aura noire d'une créature solitaire. En voilà un avec qui elle allait peut-être bien s'entretenir... Mais pour l'instant, les poings serrés, elle tâchait de contrôler la colère violente qui montait en elle, comme seule l'envie d'en apprendre un peu plus sur tout ce qu'il se passait ici l'empêchait de tout raser. Et aussi, elle ne voulait pas brûler Durnik en même temps que le reste...
-Maître Alyn, je croyais avoir dit que je tenais à ce que l'on respecte mes ordres tant que nous ne serons pas sortis d'affaire. Or vous êtes d'une inutilité totale face aux trollocs de l'autre côté de ce mur. Passez donc immédiatement ce portail afin que s'ils arrivent, vous ne nous soyez pas une gène à Owyn et à moi.
"Alyn, passez le premier, et assurez-vous que les environs soient sûrs," ajouta le maître d'armes en se mettant en selle.
Inutilité totale! Il inspira pour répliquer, puis, Ils ont raison. Rends-toi utile! Sans répondre, Alyn renforça sa prise sur les rênes du deuxième cheval, talonna sa monture et franchit le Portail au petit trot. Aussitôt de l'autre côté, il s'éloigna un peu pour permettre à Sara et à Galain de traverser. De ce côté, les bruits de la bataille semblaient plus lointains, mais il regarda rapidement aux alentours pour être sûr qu'un trolloc égaré ne traîne pas dans les parages. La rue était vide, les volets fermés. Pour l'instant. Il se dirigea vers l'extrémité de la rue, afin de s'assurer qu'aucun danger n'arrive de ce côté. Personne, ni à gauche, ni à droite. Il surveilla le ciel, mais les nuages empêchaient de voir bien loin. Seuls les éclairs venaient illuminer un tant soit peu la ruelle. Et le tonnerre couvrait presque les bruits de la bataille sur la place. Elle a parlé de Draghkar tout à l'heure... Il survole peut-être les rues. Même si, vu la couche de nuages, c'est pas gagné de voir quelque chose! Il fit faire demi-tour aux chevaux, histoire de ne pas trop s'éloigner.
Au moins, on aura sauvé ces chevaux d'une mort certaine. J'espère que Maître Gaeldron a trouvé un abri; sans son cheval pour fuir... Il essayait de regarder dans toutes les directions et de tendre l'oreille, mais son esprit était ailleurs. La lettre! J'espère que vous êtes aussi douée que vous pensez l'être! Owyn Gaidin n'est pas en état de s'attaquer seul à un contingent de trollocs. Il jeta un rapide coup d'œil vers le Portail. Si elle peut faire ça, pourquoi a t-elle besoin de chevaux? Décidément, ce n'est pas demain la veille que je comprendrai les Aes Sedai! Essayez de les protéger, et elles vous en veulent, ne faites rien, et elles vous traitent d'incapable! Voyant Galain arriver vers lui, Insultez-les et elles vous parlent poliment. Après avoir menacé de vous trancher la gorge! Il serra les dents. Idiot! Concentre-toi! Il se remit à scruter l'obscurité.
"A quoi ressemble ce compagnon qu'on recherche au juste?" Si c'est ce Baer avec qui Mélisande Sedai m'a confondu tout à l'heure, il doit me ressembler... Plus vite on le trouve, plus vite on quitte le village!
Ce qui devait arrivé arriva et Galain sentit son corps se soulever du dos de sa jument. S'étant douté que la réaction de l'Aes Sedaï ne serait pas commode, Galain ne fut pas trop effrayé mais il ne put s'empêcher d'émettre un léger glapissement.
-Pressez-vous jeune homme, nous n'avons pas toute la nuit.
- Mes excuses, Madame. Je ne voulais pas froisser votre sensibilité, dit-il avec un sourire. Méli, nous y allons, rajouta-t-il à l'adresse de la bête qu'il venait de renommer.
Il traversait lentement le portail et se retrouva dans une rue silencieuse. Alyn était plus en avant dans la ruelle et scrutait l'obscurité. Il se retourna un instant et regarda d'un étrange air Galain. En s'approchant, se dernier l'entendit marmonner.
"A quoi ressemble ce compagnon qu'on recherche au juste?"
Je ne saurais vous dire maître Alyn. Mais, je crois que ce serait lui rendre un grand service que de ne le point trouver... J'ai dans l'idée que s'il n'est pas ici avec nous maintenant, c'est la charmante compagnie d'une Aes Sedaï ne lui sied pas tout à fait...
Alyn, Galain, et Sara franchirent le portail.
Mélisande s'empressa de les rejoindre, tout en essayant de ne pas paraître trop pressée. Elle avait besoin que ces jeunes gens gardent tout leur sang froid.
"A quoi ressemble ce compagnon qu'on recherche au juste?"
-Maître Baer est un jeune homme brun d'une trentaine d'années, assez mince. Mais peut vous importe, il suffit que moi et Sara le reconnaissions. A partir de maintenant, vous ne me quittez plus, ou je serai forcée de vous abandonner ici aux trollocs. Comme nous serons obligés de le faire de ce pauvre Baer si nous ne le trouvons pas rapidement.
Elle se tourna vers le portail, se préparant à le refermer dès qu'Owyn l'aurait franchit.
alors que Krohrst s'apprêtait a planter ses griffes dans sa proie, celle ci, se releva tant bien que mal et tendit la main. Cette fois, la folie ne tenta même pas de contrer la douleur, lorsque son coté gauche prit feu. Il cria, battit des ailes et éteignit le feu en les repliant sur son corps, étouffant ainsi les flammes. Par chance, la boule de feu n'avait rien de comparable avec celle de tout a l'heure.
Krohrst n'entendit pas son adversaire lui parler. Tout comme il ne vit pas la jeune fille s'écarter du combat par la gauche de la place.
désormais, seul comptait l'odeur de chaire brulée et la douleur irradiant de son épaule et de son flan gauche. s'est boitillant et grognant de douleur qu'il dit :
profitant de la proximité entre lui et son adversaire, il porta de son bras valide un coup de griffe énergique, mais affaiblit par son état général. il finit même par chanceler légèrement au moment de frapper son adversaire.
La frénésie du combat couvrait la folie. il retrouvait petit a petit ses esprits et prit conscience du monde qui l'entourait. C'est également à cet instant qu'il réalisa que la douleur de son épaule provenait d'une flèche, décochée par un archer à seulement quelques mètres de la. Il était en mauvaise posture.
Ponya s'activait fébrilement à faire le tri - inutile, certes - des affaires de Demiandre ainsi que des siennes jusqu'à ce qu'un coup se fit entendre à la porte et que la voix de l'Aes Sedai lui dise d'une voix forte :
-Dépêchez-vous enfant. Nous partons. Alyn, précédez-nous dans l'escalier et voyez si les écuries sont vides.
Ponya fit un petit signe de la tête et mit précipitament les affaires dans un sac, plaça son épée à sa taille et suivit la petite troupe dans les escaliers jusqu'à l'écurie où, par chance, se trouvaient de nombreux chevaux.
Alors qu'Alyn se débattait tant bien que mal avec l'une des montures, le Lige - Owyn, si elle se souvenait bien - se retourna vers elle et Galain :
-Vous deux, vous savez monter ?
Ponya fit un petit oui de la tête, son père étant un ancien garde de la Reine lui ayant appris, et s'approcha d'un cheval. Elle n'aimait pas trop monter à cheval, préférant faire confiance à ses jambes et pieds mais le moment était mal choisis jouer les fortes têtes. Le cheval était assez grand et avait une jolie robe brune. Elle posa la main sur le museau pour le rassurer puis se positionna près de la selle. Elle expira un grand coup et d'un geste lent, elle tenta, tant bien que mal, de monter sur le dos de la bête avec l'aide du Lige. Heureusemernt, celui-ci était calme et ne semblait pas gêné pour le moins du monde par l'inconnue assise sur son dos.
"S'il pouvait toujours être comme ça, ça m'arrangerait énormément..." pensa t-elle, regardant du coin de l'oeil ses compagnons de fortune pour voir où ils en étaient.
Un cri, ou plutôt un hurlement, se fit entendre non loin d'ici et lui gêla l'échine. Ca, ce n'était vraiment pas bon signe. Elle vit Dame Faisani monter rapidement sur sa monture.
-Nous n'avons que trop tardé. La sortie nous est barrée.
Tout en disant cela, un trou se forma devant eux. Ponya eut du mal à en croire ses yeux pourtant, avec une Aes Sedai dans le coin, elle n'aurait pas dû être étonnée.
-Dépêchez-vous de le franchir ! Il nous conduira au nord du village. Une fois là bas, je nous accorde deux minutes pour trouver le compagnon de Sara. Sinon, nous serons forcés de l'abandonner ici. Les trollocs ne feront aucune distinction entre les Amis de la Lumière et ceux qui servent l'Ombre.
Après ces paroles peu rassurantes, la jeune femme vit Alyn se mettre entre Dame Faisani et la porte de la grange.
"En voilà un qui n'a peur de rien." pensa t-elle. "Il est peut-être un peu fou...?"
Elle se garda bien de poser la question, bien sûr. Elle était encore assez saine d'esprit pour ne pas énerver la femme dont la limite de la patience avait déjà été atteinte.
--Maître Alyn, je croyais avoir dit que je tenais à ce que l'on respecte mes ordres tant que nous ne serons pas sortis d'affaire. Or vous êtes d'une inutilité totale face aux trollocs de l'autre côté de ce mur. Passez donc immédiatement ce portail afin que s'ils arrivent, vous ne nous soyez pas une gène à Owyn et à moi, s'énerva t-elle.
-Alyn, poursuivit le Lige. Passez le premier, et assurez-vous que les environs soient sûrs.
Ponya se pinça les lèvres, de peur de laisser un commentaire ou même un simple éclat de rire sortir de sa bouche. Au moins, on pouvait dire qu'ils avaient l'art de se débarrasser d'une quelconque personne.
"Eh bien, je sens que ce voyage ne sera pas de tout repos" se dit-elle alors que l'Aes Sedai s'énervait cette fois-ci contre Galain.
Ponya suivit donc Galain en passant dans le trou, précédé d'Alyn qu'elle put entendre demander à quoi ressembler Demiandre et la réponse de Galain. Demiandre, elle n'y pensait plus, à celui-là. Où pouvait-il bien encore s'être fourré ? Et Taenad ? Etait-il déjà partis ? Est-ce que Demiandre était actuellement avec lui ? Elle ne pouvait le dire et pourtant, elle s'inquiétait un peu. Pas qu'elle les aimait énormément mais...Bon, ils l'avaient quand même sauvé dans cette forêt. Bien que "sauvé" était quand même un grand mot .
-Maître Baer est un jeune homme brun d'une trentaine d'années, assez mince. Mais peut vous importe, il suffit que moi et Sara le reconnaissions. A partir de maintenant, vous ne me quittez plus, ou je serai forcée de vous abandonner ici aux trollocs. Comme nous serons obligés de le faire de ce pauvre Baer si nous ne le trouvons pas rapidement, affirma la voix de Dame Faisani dans leur dos.
Ponya regarda les deux hommes et acquiesça. Au moins, elle n'était pas seule avec l'Aes Sedai et puis...Eh bien, ces deux-là étaient assez fous pour s'attirer ses foudres, avec un peu de chance, elle oublierait vite la présence de Sara et n'essayerait pas d'en savoir plus sur elle.
Mais le plus important, maintenant, était de retrouver Demiandre - et Taenad - si possible et de filer d'ici avant que les ennuis ne commencent réellement.
Durnik ne vit pas le coup partir. Quand il vit l'attaque, il sut qu'il n'avait vraiment pas le temps de se mettre en garde...
[d10] + 4 (agilité) - 3 (douleur) = 6/20
Il s'écarta en arrière avec un saut court mais vif pour se mettre hors de portée, mais il trébucha sur une dalle qui dépassait de la rue pavée.
[d10] + 6 (constitution) - 3 (douleur) = 12/20
Il réussit à se sauver in extremis, réussissant à plier son bras gauche sous son corps et en mettant sa main droite sous sa tête pour se protéger du choc avec le sol.
Quand celui ci arriva, il ne prit pas le temps de se reposer. Il se releva comme il put, regardant autour de lui. Le Draghkar avait l'air hystérique, la folie dans le regard. Pas très loin, il y avait son épée au sol, presque à portée de main.
L'Aes Sedai et Galain passèrent rapidement le portail, et la porte de bois qui fermait l'écurie émit un craquement sinistre, peu de temps avant de céder. D'un bond de sa monture, Owyn franchit l'étrange déchirure d'air, qui se referma aussitôt derrière lui, alors que les trollocs emplissaient l'écurie en beuglant. Il rengaina donc son arme, et se faisant, sentit une vive douleur pulser dans son flanc, lui engourdissant les doigts quelques secondes tandis que sa vue se troublait une nouvelle fois de tâches rouges et jaunes. Il garda pourtant les yeux ouverts, et posa ses mains sur le pommeau de la selle pour assurer son équilibre, tout en écoutant la rapide description que faisait Mélisande de l'homme qu'ils cherchaient. Une troupe de six cavaliers à la recherche d'un homme dans les rues du village attireraient fatalement l'attention, mais cela valait probablement mieux que de se séparer et d'en perdre un ou deux en route, pour ce que ça lui importait.
Instinctivement, il vint se placer aux côtés de l'Aes Sedai, et détailla rapidement les environs de ses yeux troubles. Les contours des bâtiments se brouillaient étrangement, mais il réussit à assimiler quelques informations et à se figurer un rapide plan du village. Il en arriva bien vite à la conclusion qu'à moins d'un hasard sans nom, ils n'avaient aucune chance de le retrouver en l'espace de deux minutes sans se séparer.
"Cette route-là semble longer plus ou moins les remparts", dit-il pourtant. "S'il tente de quitter la ville nous aurons plus de chance de l'y croiser qu'en suivant ces axes qui ramènent vers le centre."
Cela dit, il n'y avait pas spécialement de garantie que l'homme tente de quitter la ville... s'il s'était trouvé un refuge temporaire le temps que les combats s'achèvent, ils n'avaient aucune chance de lui tomber dessus. Il ne formula pas ses doutes, mais se contenta de regarder l'Aes Sedai.
Ayant finalement localisé la présence du Myrdraal à l'aide du Pouvoir, Berislav s'engagea dans une ruelle sombre, et une fois dissimulée aux regards des trollocs sur la place, fit apparaître un portail devant elle et le franchit. Puis le tissage se dissipa, et la déchirure disparut sans un bruit. Elle se trouvait désormais à quelques mètres derrière l'évanescent, qui n'avait pu sentir sa présence étant donné qu'elle dissimulait aussi bien ses flux que sa capacité à canaliser. Mais ses sens sur-développés lui avait certainement permis, à présent, de sentir dans son dos l'odeur d'une jeune femme qui marchait lentement vers lui. Ses yeux noirs fixés sur la silhouette sombre, à peine visible dans l'obscurité, elle attendit qu'il se retourne vers elle pour parler, emplie du Saidin à tel point qu'elle se sentait presque extatique. Il lui aurait suffi d'un geste, même pas, pour qu'elle balaie son existence en une seconde. Pourtant, elle lui laissa le premier mouvement, la première parole. Allait-il l'attaquer en la prenant pour une simple villageoise ? Ce serait tellement amusant...
-Je ne saurais vous dire maître Alyn. Mais, je crois que ce serait lui rendre un grand service que de ne le point trouver... J'ai dans l'idée que s'il n'est pas ici avec nous maintenant, c'est que la charmante compagnie d'une Aes Sedaï ne lui sied pas tout à fait...
Là, tu n'as pas tort! Mais alors, je me demande bien pourquoi tu es ici, toi!
Sara les avait rejoint, elle ne semblait pas très rassurée et les observait en silence. Sans bruit, Mélisande Sedai s'était approchée du groupe.
-Maître Baer est un jeune homme brun d'une trentaine d'années, assez mince. Mais peut vous importe, il suffit que moi et Sara le reconnaissions. A partir de maintenant, vous ne me quittez plus, ou je serai forcée de vous abandonner ici aux trollocs. Comme nous serons obligés de le faire de ce pauvre Baer si nous ne le trouvons pas rapidement.
Owyn Gaidin avait franchi le portail d'un bond de sa monture, au dernier moment, et était venu se placer à côté de l'Aes Sedai. Le portail s'était refermé sur les silhouettes velues et hurlantes des trollocs, laissant apparaître une rue sinueuse et vide. Alyn prit quelques instants pour calmer sa monture et le cheval de main, ces derniers n'ayant pas apprécié l'apparition soudaine d'une horde de trollocs. Il fixa le portail disparu. C'était juste! Ils sont bien plus rapides que je le pensais! "Cette route-là semble longer plus ou moins les remparts. S'il tente de quitter la ville nous aurons plus de chance de l'y croiser qu'en suivant ces axes qui ramènent vers le centre", la voix creuse d'Owyn Gaidin le ramena à la réalité.
Il acquiesça machinalement, et alla se placer sur le côté, laissant le passage libre à l'Aes Sedai au lige. "A partir de maintenant, vous ne me quittez plus ou je serai forcée de vous abandonner ici aux trollocs." La dernière réplique de Mélisande résonnait dans son esprit comme un ultimatum, une cloche annonçant un destin funeste. Il fut parcouru d’un frisson. Elle a l’oreille fine, je n’ai pas parlé si fort que ça… Il regarda en direction de la place, d'où provenaient encore quelques cris et beuglements. Il ravala sa salive. Et maintenant je sais à quoi ressemble vraiment un trolloc... J'aurais préféré ne pas avoir à l'apprendre! J’espère qu’ils n’ont pas encerclé le village. Il scruta à nouveau le ciel et ses trombes de pluie. Sont-ils là pour moi? Ou pour autre chose? Comment pourraient-ils savoir pour la lettre? Y a t-il eu un problème à la Tour? J'aurais dû partir dès que j'ai eu la réponse de l'aubergiste, au lieu de jouer les brancardiers pour tous les amochés du coin!
Sans détourner les yeux de la ruelle, il se redressa. Il ajusta les rênes des deux chevaux et attendit que les autres ouvrent la route avant de les suivre. J'ai tout raté jusqu'à présent, mais je récupèrerai cette lettre et je la ramènerai à la Tour, même si c'est la dernière chose que je fais! Son regard se durcit. Et si les intentions de Messire J'ai-Perdu-Mon-Ménestrel ne sont pas honnêtes, je m'en taillerai un civet! Ajouta t-il mentalement tout en caressant la tête de sa hache. Bon! Allons-y avant que ces engeances ne nous retrouvent! Il sera encore temps de poser des questions quand nous serons à distance raisonnable de ce maudit village!
(d10): 4 (direction du vent)
Une rafale de vent froid venu de l'est vint balayer la rue. Ce vent n'aidera pas à localiser les ennemis. Mais au moins, les chevaux n'auront pas l'odeur dans le nez. Ils seront plus calmes. Il se mit en route à la suite du groupe.
Le vent sifflait dans la rue et laissait derrière lui une trainée froide et inquiétante. Il faisait si sombre dans la rue qu'il doutait même qu'on ne puisse voir un ennemis à quelques pas ; les ombres formaient une brume opaque et impénétrable où il croyait partout sentir le danger. Le groupe se mit en marche dans un silence pesant où les paroles de l'Aes Sedaï et du Lige résonnaient dans sa tête comme de sombres menaces. Les sabots des chevaux sur les dalles claquaient et produisaient un sinistre échos. Il n'est plus temps de rire maintenant. Je crains que je soit embarqué dans une drôle d'affaire.... Alyn lui aussi semblait inquiet et il gardait les doigts crispées sur sa hache qu'il réajustait sans arrêt. Je serais plus assuré avec une hache... je n'ai rien, rien d'autre que mon couteau à pain. J'ai peur que ça ne suffise pas face à un trolloc de deux trois fois ma taille.Il n'entendait rien. Aucun bruit, aucune odeur ne parvenait jusqu'à eux et rien n'aurait pu les avertir d'une attaque. Réajustant ses jambes sur Méli, il fouilla dans sa poche et trouva le couteau qu'il garda en main, caché sous sa légère cape.
A quelques pas de sa monture, le myrddraal observait Krohrst se démener avec ses adversaires. Le draghkar était en mauvaise posture et paraissait avoir sombré dans la démence au point d’en oublier son arme la plus mortelle. Néanmoins les trollocs qui fonçaient vers la mêlé risquaient de changer la donne, Korh’Gan espérait que le dévoreur d’âme aurait l’esprit suffisamment lucide pour en profiter et fuir.
L’objectif du plan de Gaeldron semblait atteint, du moins si l’homme qui pouvait canaliser faisait bien parti de l’Ajah Bleue. Mais il faudrait vraiment qu’il se soit attiré le courroux du Grand Seigneur pour que des Aes Sedai loyaux soient présents ce soir dans cette misérable bourgade.
L’évanescent senti soudainement une présence dans son dos. Il pivota en dégainant son épée. Une humaine s’avançait sereinement vers lui. Aucun être humain normal ne s’avançait de cette manière vers un myrddraal. Et il était à peu près sur de l’avoir vu sortir de l’auberge, dans la direction opposée, quelques instants plus tôt en compagnie de l’un des humains qui s’attaquait à présent à Krohrst.
Korh’Gan resta interloqué quelques secondes, puis fit un pas en arrière dans les ombres. Ce n'était vraiment pas le moment de prendre le risque de se faire carboniser une seconde fois. Il réapparut dans l'écurie, où les trollocs se livraient à une véritable boucherie, mêlant le sang et les entrailles des chevaux à la paille et la terre battue. Il tira violemment sur leurs laisses psychiques et les fit charger dans la direction de la jeune femme. Au même moment il sentit le reste des engeances arriver au contact des assaillants de Krohrst.
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus
La flèche qu'il avait décoché s'enfonça avec un bruit mat dans l'épaule du draghkar. celui-ci hurla. Pourtant, contrairement a ce qu'attendait Sordon, le draghkar se reprit et attaqua l'ami de la jeune fille. Il s'en suivit une mêlée assé confuse ne permettant pas de tirer de nouvelles flèches sans prendre le risque de toucher l'homme.
Au bout d'un petit moment, ce dernier tomba à terre, visiblement blessé. Et derrière lui, des Trollocs arrivait en courant. changeant de tactique, il décocha sans grande attention une flèche sur les trollocs et prit son poignard. afin de sauver l'homme de la prochaine attaque du draghkar, il se précipita sur celui-ci cherchant a transpercer son dernier bras valide.
[d10] + agilité : 8 + poignard : 2 = 20/20
Alors, d'un coup de maitre, il contourna l'aile du draghkar, tourna sur lui même taillada dans les deux sens le bras du draghkar et se dégagea avant même que la créature ne réalise ce qui se passait.
puis, il se plaça de manière à se trouver entre les trollocs et l'homme et pour pouvoir surveiller l'ombre ailée qui hurlait de douleur.
Il cria à l'homme :
"partons d'ici, le milieu de la place est trop exposé, retournons à l'auberge!"
pour krohrst tout se passa très vite. son adversaire tomba à terre. Alors que celui-ci se relevait tant bien que mal, Krohrst voulait frapper l'homme directement à la tête.
C'est alors que l'archer qui n'en était plus un, se rua sur lui, ne lui laissant aucune chance de parer ou d'éviter. tel un démon, l'homme tourna sur lui même taillada son bras valide et s'écarta en une fraction de seconde.
Krohrst hurla encore. Il maudit cet homme pour toutes les douleurs qu'il lui avait infliger.
La douleur dissipa les derniers voiles de la folie. Il prit conscience de son état général. il vacillait, il avait perdu bien trop de sang. Et ses deux adversaires semblait bien plus frais que lui même. Encore avait-il eu de la chance que ses ailes ne soient que légèrement griffées.
Maudissant les deux hommes, il partit en direction des Trollocs qui arrivait, tout en hurlant :
"on se retrouvera canalisateur! Et toi petit homme, tu connaitra une éternité de souffrances pour les blessures que tu m'as infligé!"
alors, tant bien que mal, Krohrst prit son envol et alla se placer hors de portée des combats. Il se mit alors en quête d'une proie facile qui pourrait lui redonner des forces.
Durnik n'eut pas le temps de suivre ce qu'il se passait. Alors que le draghkar allait l'attaquer, l'archer était déjà sur lui, un poignard dans les mains, et dans un geste efficace mais peu conventionnel, trancha dans la chair de la créature ailée avant de s'écarter de lui, hors d'atteinte.
[d10] + Agilité 4 - 3 (douleur) = 11/20
Regroupant ses forces, Durnik se précipita vers son épée à proximité et la ramassa. Il se redressa et fit face à la bête, qui se tournait vers les Trollocs envahissant la place, hurlant de rage et de douleur
"On se retrouvera canalisateur! Et toi petit homme, tu connaitra une éternité de souffrances pour les blessures que tu m'as infligé!"
Alors que Durnik ne voulait pas le laisser s'enfuir, le Draghkar prit son envol et quitta le centre des hostilités.
Étrange... Une Engeance quittant le combat pour des blessures? Cela ne ressemble pas à ce que j'ai pu voir auparavant... Aurait-il donc une mission à accomplir, autre que notre extermination? se dit-il.
Mais ce n'est pas le moment de penser à cela!
Il se mit en position, prêt à pourfendre les Trollocs envahissant la place en masse.
[d10] +1 (novice) - 3 (douleur) = 5/10
Avec quelques menues difficultés, il réussit à saisir la Source, prêt à hacher les Trollocs avec des tissages simples mais efficaces, ou a les trancher avec son épée s'ils étaient trop près.
Si seulement Niedjan pouvait me guérir, ou quelqu'un d'autre. Je ne tiendrais pas très longtemps à ce rythme...
"partons d'ici, le milieu de la place est trop exposé, retournons à l'auberge!" dit l'archer.
"Non, surtout pas! Si nous entrons dans le bâtiment, nous seront facilement cernés. Nous devons chercher un endroit facilement défendable. De préférence en hauteur, avec peu d'accès. Une tour de garde. Mais vous avez raison, il faut s'écarter d'ici!" répondit-il. Il se tourna vers la foule de Trollocs arrivants, et vit un épéiste cherchant à s'écarter de la vague d'assaillant à coup de lame.
"Peut-être pourrions nous l'aider! Nous ne seront pas trop de trois pour nous tailler un chemin!"