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Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
"Vous faire peur? Pourquoi voudrais-je vous faire peur? La peur est une piètre alliée, vous savez Taenad?" dit il avec un léger sourire.
"Je ne vous connais pas, mais je sais très bien qui vous êtes. Vos yeux me disent tout. Et je vous déconseille de m'attaquer. J'ai comme instruction de vous laisser tranquille, mais je sais me défendre."Il réajusta alors son épée encore dans son fourreau. Il donnait l'impression de savoir s'en servir.
"Comment voulez-vous que je vous prouve mes dire? Le seul moyen serait que vous me suiviez, ce que vous ne ferez pas tant que vous n'aurez pas de preuve.
*Là, il marque un point...* Tout ce que je peux dire est que je suis ici car celui qui m'envoie ne peut pas se déplacer lui-même. Vous le connaissez en tout cas. Demiandre le connais bien, cela je le sais. Il m'a parlé de vous il y a quelques temps déjà. Vous par contre, je n'en ai point entendu parler avant aujourd'hui, si vous voulez tout savoir.
*Je le connais bien? Se pourrais t-il que ce soit Elessar?* Et je me pose autant de question sur vous que vous sur moi je suppose. Je n'aime pas l'inconnu, et vous êtes un mystère qu'il va me falloir élucider. On vous porte un intérêt qui me semble surfait. Je n'ai jamais vu des yeux comme cela. On dirait..."
Il ne finit pas sa phrase, mais sembla réfléchir un instant avant de reprendre la parole
"Concernant les engeances, eh bien il existe des moyens. Mais je me suis contenté de faire une reconnaissance à l'extérieur du village. Je les ai vu approcher. Dans tout les cas, le temps presse. J'aurais besoin d'une décision au plus vite vous savez?"
Demiandre réfléchit quelques instants. Des Engeances, un canalisateur, une possibilité de s'échapper de ce guêpier... Mais que faire de Ponya? Il n'allait pas la laisser là, aux griffes de cette horrible Aes Sedai. Il fallait qu'il la retrouve, au moins pour la prévenir. Et il avait ses affaires à aller chercher. Tout cela risquait d'être assez compliqué...
"Soit. Je veux bien vous suivre, mais à une condition. Je dois retourner à l'auberge. J'ai des affaires à y régler. Si vous voulez m'accompagner, je vous en prie. Si il y a un risque que des Engeances attaquent, votre épée sera la bienvenue"
*Pourvu que Ponya soit saine et sauve. S'il lui arrive malheur alors qu'elle m'attend, je suis bon pour une sacrée gueulante. Mais comment échapper à l'Aes Sedai?*
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus
"Non, surtout pas! Si nous entrons dans le bâtiment, nous seront facilement cernés. Nous devons chercher un endroit facilement défendable. De préférence en hauteur, avec peu d'accès. Une tour de garde. Mais vous avez raison, il faut s'écarter d'ici!"
Sordon réfléchit à ce que disait le canalisateur blessé et s'apprêtait à lui répondre que la tours de garde la plus proche se trouvait bien plus loin que l'auberge. Et par conséquent que son idée n'était pas plus valable que la sienne. Mais l'homme changea d'idée.
"Peut-être pourrions nous l'aider! Nous ne seront pas trop de trois pour nous tailler un chemin!"
l'idée n'était pas mauvaise...
" Très bien, Aes Sedai, mais vous devriez restez en retrait, vous êtes assez gravement blessé... et ma lame vous protégera aussi surement que votre pouvoir..."
Toujours sous l'effet de la compulsion, Sordon voulait aider l'homme, mais également retrouver la jeune fille. il avait été bête de ne pas regarder ou elle allait.
Reprenant son arc, il tira sans grand attention une flèche en direction des Trollocs qui avait atteint l'écurie de l'auberge et se dirige vers l'autre combattant.
[d10]
la flèche, tirée distraitement ratta les Trollocs et alla se planter dans le cadre de la porte qui pendait piteusement sur ses gonds.
Puis il dit :
"nous devrions également retrouver votre amie... je craint qu'elle ne puisse pas se protéger seule. elle est bien trop frêle pour se battre. a moins qu'elle ne maitrise le pouvoir tout comme vous..."
Puis il cria à l'homme se battait avec les Trollocs :
" Très bien, Aes Sedai, mais vous devriez rester en retrait, vous êtes assez gravement blessé... et ma lame vous protégera aussi surement que votre pouvoir..."
L'homme décocha une flèche qui rata les Trollocs et se ficha dans un encadrement de porte. Il se demanda pourquoi il avait fait cela. Ce tir aurait pu être utile et réussi s'il avait regardé où il tirait.
"nous devrions également retrouver votre amie... je craint qu'elle ne puisse pas se protéger seule. elle est bien trop frêle pour se battre. a moins qu'elle ne maitrise le pouvoir tout comme vous..." dit-il ensuite,
Durnik eut un sourire à l'idée d'être associé aux Aes Sedai, lui qui n'avait mit les pieds à la Tour que dans le but de débusquer Demiandre, sans jamais s'enrôler. Ce dernier devait être loin d'ici, en train de se cacher ou de mener une vie tranquille depuis qu'il s'était échappé de la Tour... Et le commentaire à propos de Niedjan plus encore. Si elle sortait d'ici avec ne serait-ce qu'un pli sur sa robe, cela sera un miracle...
"Ne présumez pas trop de mon état. J'ai encore assez de forces pour me battre. Si nous arrivons à trouver un refuge, il me faudra seulement me reposer un peu pour récupérer. Et ne vous inquiétez pas pour mon amie, elle s'est très certainement mise à l'abri en voyant ce qu'il se tramait."
L'archer héla ensuite l'épéiste, toujours en train de se démener contre les Trollocs. Durnik se mût légèrement pour situer la douleur qui le parcourait. Les côtes, le bras gauche et le cou le faisait souffrir. Cela sera dur de se battre au corps à corps. Il ne lâcha pas la Source, utilisant le Vide pour garder un parfait équilibre et accroître ses sens. Il ne laisserait pas les Trollocs le tuer. Belial ou qui que ce soit qui se cachait derrière cette attaque ne rirait plus quand Durnik allait lui mettre la main dessus.
"N'y allez pas, c'est à lui de se replier. Arrosez les Trollocs de flèches pour les ralentir. Je vais le ramener par ici"
[d10] - 2 (air) = 7
Il canalisa un flux d'air qui enserra l'homme, et prit fermement appui sur le sol avant de tirer l'homme vers lui, l'écartant du danger. L'homme émit un bruit de stupeur alors que ses pieds quittaient le sol. Il atterri sur ses deux pieds à une faible distance de lui, et Durnik le regarda, il avait l'air légèrement hagard.
"Venez, écartons nous d'ici, il faut trouver un endroit sûr, et si possible du renfort"
Shoran vit Demiandre réfléchir. Il semblait considérer l'offre qu'il lui faisait. Peut-être avait-il compris de qui il parlait, ou alors simplement il voulait fuir cet endroit. Ce qui était compréhensible. Non formé, une troupe de Trolloc pouvait être dangereuse pour lui.
"Soit. Je veux bien vous suivre, mais à une condition. Je dois retourner à l'auberge. J'ai des affaires à y régler. Si vous voulez m'accompagner, je vous en prie. Si il y a un risque que des Engeances attaquent, votre épée sera la bienvenue" Dit-il finalement.
Ce fut à Shoran de réfléchir. Le chemin de l'auberge risquait d'être semé d'embûches. Mais en même temps, il était prêt à le suivre, et même à être accompagné à l'auberge pour "régler ses affaires", quelles qu'elles soient... Cela pouvait être la meilleure solution. Peut-être même pourrait-il aider Demiandre à aller plus vite, plutôt que traverser la ville.
"Je vous accompagne. Ou plutôt, je vous y mène." Le temps des mystères était fini. Maintenant qu'il avait donné son accord, il n'y avait plus de raison de se cacher. Par contre, Taenad semblait encore perplexe. Ce n'était pas grave.
Il fit le vide, et la Lumière du saidin était là, hors de vue. Il l'attrapa fermement et le saidin l'emplit, renforçant ses sens. Il se retourna et tissa les flux d'esprit pour former un Portail qui menait à coté de l'auberge, dans une rue étroite qui la longeait. Heureusement, la ville était suffisamment petite pour qu'un Portail puisse être créé sans avoir besoin de connaître l'endroit où il se trouvait. Mieux valait une petite rue, pour ne pas se faire surpasser par le nombre d'assaillants. Il n'y avait pas beaucoup de place, et l'allonge pour son épée risquait de manquer. Mais là n'était pas le problème.
"Je vous en prie, si vous voulez bien vous avancer, ceci mène derrière l'auberge, et le chemin semble dégagé. Mais restez sur vos gardes" dit-il en s'écartant du Portail pour laisser Demiandre le voir
Multi - plié Multi-milliardaire Alias de Demiandre
"Tenez bon! on arrive!" criait une voix derrière lui. Gaeldron sourit en entendant cela. Son plan portait ses fruits.
Gaeldron continuait à se battre quand il sentit quelque chose le saisir au niveau de la taille. Il tourna la tête pour voir ce qui l'attrapait, mais ne vit rien à part les deux hommes qui se battaient avec le Draghkar, qui avait d'ailleurs disparu. Il fut d'un coup projeté en arrière - ou plutôt tiré, ses pieds quittant le sol et s'envolant vers les deux hommes. La surprise lui fit émettre un bruit de stupeur et il s'inquiéta pour sa réception. Quelques mètres après, il sentit qu'il redescendait vers le sol et se prépara à atterrir comme il pouvait.
Ses pieds rencontrèrent de nouveau le sol, et il se rattrapa comme il put, gardant miraculeusement équilibre. Il se trouvait entre les deux hommes, l'archer devant lui. Le canalisateur le regarda avant de dire : "Venez, écartons nous d'ici, il faut trouver un endroit sûr, et si possible du renfort".
"Merci messieurs, vous m'ôtez d'une situation ayant pu devenir fâcheuse. Vous avez tout à fait raison, trouvons un lieu sûr. Je ne sais pas ce que font ces Trollocs ici, mais ils ont l'air déterminer à tuer de l'humain. Je ne tiens pas particulièrement à finir dans une marmite trolloque..." dit-il en nettoyant la lame de son épée avec un chiffon qu'il sortit d'une poche de son manteau
Mélisande regarda le portail se refermer sur une écurie qui commençait à être envahie par les trollocs. Elle frissonna. A moins d'une minute près, ils y passaient tous. Elle ne pouvait qu'espérer que le groupe se montre plus prompt à réagir la prochaine fois. Et que ce Baer soit facile à trouver.
Comme souvent, elle regretta que les femmes n'aient aucun moyen de détecter le canalisage des hommes. Elle ne pouvait guère compter que sur la chance pour le trouver.
-Dépêchons-nous, signifia-t-elle à ses compagnons. Nous n'avons pas beaucoup de temps pour trouver l'ami de Sara.
D'un mouvement du pied, elle fit signe à son cheval d'avancer. Ils se mirent en route vivement, et les yeux de l'Aes Sedai virevoltaient d'une rue transversale à l'autre, tentant de percer les ténèbres et de distinguer un mouvement. Mais à cette heure de la nuit, les rues étaient totalement silencieuses et vides.
Toutefois, à un croisement, elle crut distinguer un miroitement blanc, comme celui que produisait un Portail lors de sa création. Elle stoppa sa monture.
-Maître Owyn, je crois avoir distingué quelque chose sur notre droite. Allez voir prudemment de quoi il s'agit, nous vous suivons.
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
"Je vous accompagne. Ou plutôt, je vous y mène." repondit Shoran
Demiandre ne réalisa pas tout de suite ce qu'il se passait. Cet homme est un canalisateur! Il vit le Portail s'ouvrir devant ses yeux et n'en cru pas ses oreilles. Il n'avait pas senti l'homme avant qu'il ne canalise. Le portail menait dans une ruelle qui semblait effectivement être Tremonsien.
"Je vous en prie, si vous voulez bien vous avancer, ceci mène derrière l'auberge, et le chemin semble dégagé. Mais restez sur vos gardes" dit-il en s'écartant du Portail pour le laisser le voir.
il est temps de jeter les dés! Il traversa le Portail et se retrouva dans une rue étroite et déserte. Il tenait toujours la Source et regarda des deux côtés de la rue pour s'assurer qu'elle était vide. Aucun Trolloc en vue, mais il cru voir un mouvement d'un côté, très rapide...
sûrement un effet de mon imagination
Il attendait Shoran de l'autre côté, qui semblait légèrement inquiet...
Comme elle s'y attendait, le myrdraal la remarqua bien vite, et ses lèvres se plissèrent en un sourire mi-amusé, mi-contrarié quand il se dissipa dans les ombres. Plus intelligent que la plupart de ses confrères... Il avait visiblement soupçonné qu'elle n'était pas aussi fragile qu'elle en avait l'air. Et pour preuve, comme mus par une impulsion subite, une dizaine de trollocs se tournèrent brusquement dans sa direction et chargèrent, alors qu'elle observait la place envahie de cris et de combats. Des engeances de l'ombre... ces misérables créatures qui l'attaquaient, elle... Une Élue. Une vague de colère jusque là contenue afflua brusquement en elle, et s'emplissant du saidin jusqu'à l'extrême limite, elle déversa un flot de feu sur les ignobles trollocs.
[d10]+3=8
Malgré son énervement, elle visa plutôt bien, et aucun villageois ne fut touché. En revanche, les trollocs s'effondrèrent en hurlant, et moururent tous en se tortillant dans les flammes. Mais cela ne suffit hélas pas à calmer sa colère. Repoussant le capuchon qui voilait ses cheveux d'ébène, elle reprit sa forme originelle et s'avança au centre de la place. Puis amplifiant sa voix à l'aide du pouvoir, elle clama sur un ton de colère glacée :
"Misérables créatures ! Je suis Berislav, maîtresse de ces terres ! De quel droit attaquez-vous mon peuple ! Comment osez-vos défier mon autorité, pitoyables esclaves ! J'exige que vous vous présentiez immédiatement devant moi !"
Restait à savoir qui des deux leur ferait le plus peur : Belial absent ou Berislav présente et déchaînée... Pour faire pencher la balance de son côté, elle leva la main, et une boule de feu s'échappa de sa paume, brûlant un trolloc qui se tenait à quelques distances de là au-dessus de sa proie sanguinolente. Tant pis pour la discrétion...
Placé juste derrière l'Aes Sedai comme ils recherchaient probablement en vain ce dénommé Baer, Owyn se figea presque aussitôt quand Mélisande stoppa sa monture, mais n'eut pas un geste vers son épée. Il était parti du principe que si une engeance de l'ombre s'était trouvée à proximité, il l'aurait senti... avant de se rappeler qu'il n'en était rien. Une nouvelle ombre voila son regard, mais il acquiesça aux paroles de l'Aes Sedai et tendit ses rênes à Alyn avant de mettre souplement pied à terre, malgré la vive douleur que ce simple mouvement réveilla dans son flanc blessé. Mais si prudemment signifiait discrètement, mieux valait éviter les claquements sonores des sabots ferrés sur les dalles de pierre. À pas rapides quoique silencieux, il s'engagea dans la ruelle désignée par Mélisande Sedai, longeant les murs pour se fondre dans les ombres nocturnes. Et malgré l'obscurité, il ne tarda pas à distinguer une distorsion dans la ruelle, un portail encore ouvert qui donnait sur une pièce, et autour duquel se pressait quelques individus, deux ou trois tout au plus. Il disparut bien vite à l'angle d'un bâtiment quand l'un des hommes regarda autour de lui pour s'assurer qu'il n'y avait personne, puis sans attendre que l'Aes Sedai et le reste du groupe parviennent jusqu'à lui, revint prestement dans leur direction, et décrivit rapidement :
"Un portail. Des hommes viennent de le franchir, trois au maximum, ils sont à une trentaine de mètres de là et l'un d'eux... semblait être un individu aux cheveux sombres d'une trentaine d'années."
Difficile d'en dire plus, étant donné la distance et l'obscurité... et son état. Sa voix avait d'ailleurs trahi une brève hésitation, comme sa blessure s'était remise à pulser douloureusement. Il attendit la réaction de l'Aes Sedai avant de se remettre en selle. Avec le brouhaha tout proche des combats, il doutait que les hommes dans la ruelle aient pu les entendre... Mais il y eut soudain des éclats enflammés en direction de la place, et une voix bien trop forte pour être naturelle s'éleva, incompréhensible pour eux cependant à cause des cris et des clameurs de peur ou de souffrance qui provenaient des combats. Il se figea. Canalisateurs, encore... Il semblait y en avoir une concentration inhabituellement élevée dans cette ville.
Mélisande regarda le lige revenir plus pâle que jamais. Il allait falloir qu'elle trouve le temps de le Guérir en profondeur. Mais ce n'était pas ce en quoi elle était le plus douée, et il lui faudrait du temps et plus d'énergie qu'elle ne pouvait lui en consacrer à l'heure actuelle.
-Un portail et un homme d'une trentaine d'années ?, marmonna-t-elle. Ce devrait être notre Baer. Mais prudence.
Elle saisit la saidar et se composa un masque avec le pouvoir. Elle reprit ainsi les traits de Faisani qu'elle avait abandonné plus tôt.
Cela fait, elle se retourna vers sa petite troupe.
-Tant que nous ne savons pas qui sont ces gens, appelez-moi Faisani. Ne l'oubliez pas. Et maintenant, allons voir ces gens.
Elle intima à sa monture l'ordre d'avancer dans la ruelle. Pleine de la saidar comme elle l'était, les sens affinés, elle put reconnaître les traits de Baer, accompagné de deux hommes qu'elle ne connaissait pas. Ils se retournèrent en entendant le bruit des sabots de son cheval.
-Baer. Puis-je savoir où vous comptiez allez comme cela ?
La peur s’insinua dans l’esprit du Myrddraal alors que la jeune femme noyait les trollocs sous des vagues de flammes. Puis la terreur lorsque sa voix amplifiée lui parvint.
Berislav, ici ? Ça n’était plus de la poisse, c’était le Ténébreux qui s’acharnait sur son sort. Et le Maître avait clairement expliqué qu’il ne tolérerait pas qu’il lui soit fait le moindre mal. Comme si il pouvait lui faire le moindre mal.
La poignée de trollocs survivante abandonna la poursuite de Gaeldron et de ses sauveurs pour imiter leurs malheureux congénères et se ruer sur l’Élue. Le myrddraal profita des quelques instant de répit qu’ils lui offraient pour constater que Krohrst avait déjà décampé. Ne tenant pas particulièrement à finir entre les griffes de Berislav – les Élus n’étaient pas très tendre avec leurs engeances, et encore moins avec celles des autres -, il fit de même et s’évanouit dans les ombres qui l’entouraient.
Gaeldron allait devoir se débrouiller tout seul à présent. Et s’il n’arrivait pas à se débrouiller, il ne serait pas très difficile de repousser la faute sur lui.
Galain suivait, dans l'inquiétante pénombre de la rue, le claquement sourd des sabots de la monture de Melisande. Parfois, alors que le vent de leur course battait contre lui au rythme de ses tempes, il croyait percevoir, au loin, un hurlement déchiré ou le bruit inquiétant des flammes, mais il ne parvenait pas à savoir si ces cris étaient réels ou n'étaient que le fruit de son imagination apeurée. Soudain, Melisande stoppa net sa monture.
« Maître Owyn, je crois avoir distingué quelque chose sur notre droite. Allez voir prudemment de quoi il s'agit, nous vous suivons. »
Owyn partit sans un mot inspecter la rue et revint vite vers le groupe.
« Un portail. Des hommes viennent de le franchir, trois au maximum, ils sont à une trentaine de mètres de là et l'un d'eux... semblait être un individu aux cheveux sombres d'une trentaine d'années. »
A peine avait-il parlé qu'une énorme voix résonna dans le ciel, sans que Galain n'arrive à en distinguer la langue au milieu du brouhaha monstrueux de la mort. Sans que Melisande ne semble prêter la moindre attention à la fureur des combats et à l'étrange voix, elle marmona.
« Ce devrait être notre Baer. Mais prudence. »
Galain crut alors discerner, dans les demi-ombres, des changements s'opérer dans le visage de Melisande, subtil et léger, jusqu'à ce qu'elle finisse par ne plus se ressembler.
« Tant que nous ne savons pas qui sont ces gens, appelez-moi Faisani. Ne l'oubliez pas. Et maintenant, allons voir ces gens. »
Galain suivit dans la ruelle la monture de Melisande et vit comme une déchirure au milieu de la voie. Une déchirure d'où l'on pouvait distinguer une pièce – peut-être d'auberge – où plusieurs hommes s'affairaient.
« Baer. Puis-je savoir où vous comptiez allez comme cela ? »
La voix de Melisande était telle qu'il ne pu s'empêcher de remercier le ciel de n'être pas l'objet de son attention. Il se recroquevilla sur Meli et attendit que la tempête passe ; curieux de savoir ce qu'allait répondre ce Baer.
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
De l'autre coté du Portail, Demiandre observait toujours Shoran et Taenad qui traversaient eux aussi le portail. Il se disait qu'il avait echappé à la traversée de la ville, et il se demandait comment il allait esquiver l'Aes Sedai probablement en train de l'attendre dans sa chambre.
D'un coup, il sentit la chair de poule, et se dit qu'il fallait vraiment qu'il evite cette horrible femme, avant de voir la reaction de Shoran, visiblement atteint lui aussi.
*Oh non! Ne me dites pas que...* "Baer. Puis-je savoir où vous comptiez aller comme cela?"
Elle était là. Et pas seule... Une troupe de gens inconnue se tenait derrière elle. Et Ponya. Elle aussi semblait en colère, et il ne preferait pas savoir pourquoi. Deux autres hommes se tenaient à l'arriere, tandis qu'un homme très pâle se tenait près d'elle. Il avait l'air faible, mais l'apparence d'un guerrier neanmoins...
"Eh bien, visiblement, je suis en train de retourner à l'auberge n'est-il pas? C'est bien ce que j'ai annoncé avoir l'intention de faire il me semble, dame Faisani."
Il ne savait pas comment elle allait reagir. Mais quitte à frayer avec des Aes Sedai, autant leur montrer comment leurs réponses évasives peuvent être frustrantes.
"Je vais chercher mes affaires, et je m'en vais. Sara, si vous voulez quitter cet endroit, je pense que c'est le moment. Le danger nous entoure, et malheureusement je crois que nous avons un leger changement de programme."
Il se tourna vers Shoran "Mefiez-vous d'elle. Elle pose enormement de questions, et n'est pas satisfaite tant qu'elle ne saura pas ce que vous avez mangé à votre 10e anniversaire. Je fais au plus vite, je vous l'assure"
Il se dirigea vers l'auberge le plus vite possible, mais il était certain que quelque chose tissé par quelqu'un allait l'empecher d'aller plus avant...
Alyn fermait la marche de la petite troupe quand Mélisande Sedai s'arrêta subitement. « Maître Owyn, je crois avoir distingué quelque chose sur notre droite. Allez voir prudemment de quoi il s'agit, nous vous suivons. »
Owyn lui tendit ses rênes et partit explorer la ruelle silencieusement. Quelques instants plus tard, il revint faire son rapport. « Un portail. Des hommes viennent de le franchir, trois au maximum, ils sont à une trentaine de mètres de là et l'un d'eux... semblait être un individu aux cheveux sombres d'une trentaine d'années. »
A ce moment, une voix énorme mais incompréhensible s'éleva au-dessus du tumulte provenant de la place. Mélisande Sedai semblait réfléchir à la marche à suivre. Quand elle se retourna vers eux, son visage avait changé. Elle peut faire ça?! Elle s'adressa à eux: « Tant que nous ne savons pas qui sont ces gens, appelez-moi Faisani. Ne l'oubliez pas. Et maintenant, allons voir ces gens. »
Alyn suivit le groupe dans la ruelle et pu apercevoir un trou semblable à celui qu'ils avaient franchi plus tôt dans la soirée. Trois hommes se tenaient à proximité. Mélisande Sedai leur déclara d'une voix glaciale: « Baer. Puis-je savoir où vous comptiez allez comme cela ? »
Elle lui parle toujours comme ça?, se dit-il en se remémorant leur rencontre près des écuries, Je comprends pourquoi il était parti...
"Eh bien, visiblement, je suis en train de retourner à l'auberge n'est-il pas? C'est bien ce que j'ai annoncé avoir l'intention de faire il me semble, dame Faisani. Je vais chercher mes affaires, et je m'en vais. Sara, si vous voulez quitter cet endroit, je pense que c'est le moment. Le danger nous entoure, et malheureusement je crois que nous avons un leger changement de programme."
Alyn se prit à remercier le Créateur de ne pas être dans les bottes de Baer à cet instant. La réaction de l'Aes Sedai promettait d'être explosive.
Celui-ci se tourna vers un de ses compagnons "Mefiez-vous d'elle. Elle pose énormement de questions, et n'est pas satisfaite tant qu'elle ne saura pas ce que vous avez mangé à votre 10e anniversaire. Je fais au plus vite, je vous l'assure"
Ceci dit, il se dirigea d'un pas rapide en direction de l'auberge. Il ose lui tourner le dos! Alyn revit Galain plaqué au mur d'une chambre, une dague à la gorge et imagina Baer, cette même lame fichée entre les omoplates. Et il se dirige vers la source de la voix et les trollocs... Je crois que j'ai réquisitionné Biquette pour rien,... se dit-il en glissant un coup d'oeil vers la jument noire qu'il tenait en longe. Il se remit à surveiller les environs pour éviter qu'on ne les attaque par l'arrière.
"Je vais chercher mes affaires, et je m'en vais. Sara, si vous voulez quitter cet endroit, je pense que c'est le moment. Le danger nous entoure, et malheureusement je crois que nous avons un leger changement de programme."
Mélisande ne put s'empêcher de pousser un grognement d'agacement. Ce Baer agissait comme un enfant de dix ans. Incapable de réfléchir plus loin que le bout de son nez, et prêt à foncer dans le premier nid de guêpe venu.
Elle avait depuis longtemps compris que la seule attitude à tenir face à ce genre d'homme, c'était de ne pas les écouter et de les planter au sol d'un coup de dague avant de s'assoir dessus.
Sans l'écouter davantage, elle se mit donc à tisser un mur d'air autour de lui.
-Inutile d'aller jusque là Baer. Heureusement pour vous, Sara a récupéré une partie de vos affaires. Vous vous en contenterez. Vraiment, pourquoi croyez-vous que nous sommes ici Baer ? L'auberge est perdue. L'attaque des trollocs semble se concentrer sur elle. Est-ce que c'est encore à vous et à vos cachotteries que je dois cette surprise là ? Parce qu'elle ne me plait que modérément.
Et maintenant, vous allez fermer votre portail et vous et vos amis allez me suivre. Nous allons quitter cette ville, immédiatement. Je ne tolérerai plus aucun retard. Est-ce clair ?
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus
Alors que l'homme les remerciait, sordon regarda autour de lui et vit une ruelle facile d'accès. seul un trolloc déjà blessé se trouvait entre eux et la relative sécurité de la zone d'ombre.
"- par ici! regardez, la ruelle!" cria t-il, et tout en reprenant son arc, il commença à se diriger en direction du trolloc blessé.
[d10] + agilité : 7 + arc : 3 = 18
la flèche qu'il tira rapidement de son carquois fila sans bruit en direction du trolloc. Mais celui-ci au dernier moment le vit, il tourna la tête en direction du petit groupe. La flèche, plutôt que d'entrer par l'oreille gauche du trolloc se ficha dans le groin de la créature. Celle-ci tomba sans un cri.
L a voie étant libre, Sordon couru en direction des ombres, sur que les autres le suivrait.
Krohrst avait mal! Il était foutrement mal en point. et il en était conscient. La dernière trace de folie l'avait quitter alors que la voie de Berislav s'était élevée dans les airs. Krohrst avait peur! chose anormale pour un Draghkar. Alors qu'il était revenu à la porte par ou les trollocs était entrés, il acheva le garde toujours privé de son âme qui restait mollement appuyer contre le mur. Et alors il fit quelque chose qu'une engeance n'était pas sensée faire. Il réfléchit! Il Détestait son maitre! Le haïssait jusque aux tréfonds de son être!
Mais il était le seul capable d'apaiser ses tourments. Pourtant quelques instant auparavant, La voie de l'élue avait chassé la folie. Et il s'était enfin senti de l'étau de son maitre. Il ne savait pas comment cela était possible, peut-être car il avait traverser le tissage amplificateur? normalement pas... toutefois? C'est alors qu'il décida de trahir Belial! Folie ou non il décida de retourner voir Berislav et de lui donner allégeance en échange de l’apaisement de son âme. elle le protégerait n'est pas?
Puis sa pensée fut coupée par l’élancement de douleur qui irradia de son coté mutilé.
Il oublia tout des ses pensée et son coté humain fut de nouveau enfoui au fond de son être. Profondément masqué par une nouvelle poussée de folie. Toutefois, presque comme un automate, il se mit a marcher sans savoir pourquoi en direction de la ruelle ou il avait vu la jeune femme au pouvoir la dernière fois.
Owyn se hissa de nouveau en selle, et se figea une seconde, pris d'un bref étourdissement comme une vague de douleur traversait son flanc blessé et irradiait dans tout son corps. Il parvint néanmoins à raffermir la prise de ses doigts gourds sur les rênes, et pressant doucement les flancs de sa monture, se remit au pas à la suite de l'Aes Sedai qui s'était prudemment engagée dans la ruelle, après avoir modifié son apparence. Il restait assez près afin de pouvoir s'interposer en cas de danger, quoiqu'il doutât quelque peu de son efficacité à ce moment précis. Mais s'il trouvait la mort en la défendant, il ne serait pas si malheureux... enfin en paix.
Des paroles chassèrent bien vite ses pensées macabres comme ils parvenaient à hauteur des trois individus, et son regard terne se fixa un moment sur le dénommé Baer, dont l'insolence sans doute bien vite corrigée lui aurait probablement arraché autrefois un sourire amusé. Mais il se contenta d'observer l'échange sans réagir, comme l'homme, après quelques pas, se retrouva englué dans des tissages d'air. Cela valait sans doute mieux pour lui. À l'instant où ils avaient franchi le portail, quelques minutes auparavant, l'auberge avait été prise d'assaut par les trollocs, et à en croire les déflagrations de pouvoir qui parvenaient de la place, se rendre là-bas de pouvait avoir que de mortelles conséquences. Restait à espérer que ce Baer aurait assez de bon sens pour le reconnaître.
Le quittant des yeux comme il ne représentait pas un réel danger dans l'immédiat, le Lige ramena son attention sur les deux autres hommes, qui étaient restés muets jusque là.
La chair de poule sur son bras indiqua à Shoran qu'une femme tenant la Source - ou canalisant - se trouvait à proximité. Et en effet, un groupe monté s'avança dans la ruelle. Deux freluquets, un Lige palot et deux femmes, dont l'une ayant l'air d'avoir mangé une épée forgée avec le Pouvoir.
"Baer. Puis-je savoir où vous comptiez aller comme cela?"
Shoran mis la main sur le pommeau de son épée. Mieux valait être sûr. Et il sentit qu'il avait bien réagit, car il doûta que "Dame Faisani" soit contente de la réponse de "Baer"... Cherchait il les ennuis, ou était-ce juste de l'exaspération?
Demiandre se tourna ensuite vers lui pour lui donner des conseils.
*Mais je me souviens très bien de ce que j'ai mangé à mon dixième anniversaire. Ce n'était il y a pas si longtemps...*.
Il poussa cette idée de côté quand une autre vague de chair de poule le traversa. Demiandre ne pouvait plus avancer, vraisemblablement bloqué par un mur d'Air. Dame Faisani semblait avoir de bons arguments. Après tout, il sentait des Engeances aux alentours. Cependant... Si le sac que tenait la jeune femme était les possessions de Demiandre, ils pourraient gagner du temps... Mais si ce n'est que le necessaire et que c'est une femme qui a fait le sac, il vérifierai avant de prendre une decision.
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
Demiandre fut bloqué par un mur invisible. Un mur d'Air peut-être. Il ne savait pas vraiment comment les femmes tissaient leurs flux. Toujours est-il qu'il ne pouvait pas bouger. Il écouta donc la remontrance de Mélisande d'une oreille attentive.
"Inutile d'aller jusque là Baer. Heureusement pour vous, Sara a récupéré une partie de vos affaires. Vous vous en contenterez. Vraiment, pourquoi croyez-vous que nous sommes ici Baer ? L'auberge est perdue. L'attaque des Trollocs semble se concentrer sur elle. Est-ce que c'est encore à vous et à vos cachotteries que je dois cette surprise là ? Parce qu'elle ne me plait que modérément.
Et maintenant, vous allez fermer votre portail et vous et vos amis allez me suivre. Nous allons quitter cette ville, immédiatement. Je ne tolérerai plus aucun retard. Est-ce clair ?"
M'en contenter? De ce sac juste rempli de vêtement? Et mes armes, vous voudriez que j'aille à Cairhien sans mon épée ou mes couteaux? Ha! Cairhien n'est pas un endroit sûr, même si c'est plus tranquille qu'ici. Vous ne tolèrerez aucun retard? Eh bien partez sans moi. Comme j'ai dit tout à l'heure, j'ai un changement de programme. Je reste ici. Du moins, pour le moment. Et j'aurais donc besoin de mes armes. Donc je rentre dans l'auberge, même si c'était le quartier général des hordes qui attaquent la ville!"
[d10] - 1 feu + 1 (soldat)
Sur ces mots, il tissa un flux de feu et d'esprit pour couper le tissage. Il ne savait pas où il devait couper, mais il savait que c'était le moyen pour le faire. Il sentit son tissage appuyer contre quelque chose qui lâcha subitement. Il se tourna vers Shoran, puis avança alors dans la ruelle, le Pouvoir en lui, prêt à attaquer les Engeances qui se tiendraient sur son chemin.
