La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Klian salue le garde.
Il y a du respect dans son regard, pourtant il pourrait être son père... Nous arpentons le palais, j'aperçois quelques courtisans. Je rougis alors de ma tenue.
Je ne suis pas à ma place ici. Je m'arrête.
" Klian, je je, détonne dans ce lieu, ma robe, ma façon d'être, ma naissance ... Je vais te faire honte. "
Et c'est bien la seule chose que je ne souhaite pas faire. Il a tellement fait pour moi, pauvre égoiste que je suis.
Je constate alors qu'elle est vraiment génée. J'aurais dû y penser oui...quoique sa tenue soit tout de même de trés bonne facture pour une tenue de voyage - Me faire honte! Non non...regarde comment je suis habillé! Et si tu t'inquiètes pour les usages, les attitudes à prendre, je pourrais t'expliquer cela plus tard, mais pour l'instant suis moi et nous passerons loins des lieux fréquentés du palais.
Ta naissance personne ne la voit, et les nobles stupides qui renifleront trop fort n'auront rien de plus que notre mépris en retour.
Je...je suis désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise.
Nous avançons peu à peu dans les couloirs labirynthiques du palais et il me vient soudain une idée.
Aldarine! Les derniers mots qu'elle m'a dit quand nous nous sommes quittés pour là dernière fois ont été ceux-cis:
"- Je sais bien quelles sont tes intentions. Fais attention à toi. "
Et le moment est venu de retourner vers ma soeur, qui comprendra trés bien la situation. Et à bien y réfléchir...elle fait la même taille que Liliana! Je suis somme tout bien content de la revoir. Mes yeux s'éclairant de plaisir, je me tourne vers Liliana et lui dit:
"J'ai une idée. Nous allons faire une étape..."
Et après quelque couloirs, nous arrivons devans la porte des appartements de ma soeur. J'éspère qu'elle sera là... Je cogne deux fois, entend une voix interrogative (personne ne vient dans cette partie privée du palais mis à part notre famille), et entre alors, suivi de Liliana. La lumière éclaire vivement la pièce aux murs blancs orientée plein est.
"Bienvenue à vous deux!, dit Aldarine avec un sourire en coin
- Bonsoir ma soeur, réponds-je avec une moue mi-dubitative mi-amusée. Nous avons beaucoup de choses à nous dire mais je reviendrais te voir d'ici peu. En attendant, aurais-tu quelque vêtements pour mon amie ici présente?
Je me tourne alors vers Liliana et lui murmure à l'oreille:
"Il ne faut pas que tu sois gênée ici. Quand elle n'est pas en public elle est trés peu protocolaire...sauf quand à la pousse à bout hehe."
Sa soeur lui ressemble beaucoup, même leurs yeux semblent se déposer sur chaque chose avec la même intensité. Elle m'entraine dans une pièce adjacente, puis après avoir examiné chaque point de mon visage, elle me présente une robe verte éméraude en velour.
" Passez la que nous voyons le résultat. "
Je pars l'enfiler, Aldarine fait effectivement une taille semblable à la mienne. Elle me regarde d'un air satisfait, je m'approche du miroir. Cette robe, proche du corps, met parfaitement en valeur mes formes. Je souris. Je reléve légérement mes cheveux avec un ruban assorti, et laisse tombé quelques méches sur mes épaules.
" Merci, je n'ai jamais porté une telle tenue. "
" Allez le voir, je pense que cela aura l'effet souhaité. "
Je retourne alors auprès de Klian, son regard semble d'un coup plus brillant.
" Alors? "
*tente de se resaisir rapidement*
*avale sa salive*
- Oui...oui cela te va trés bien. Tu devrais te sentir mieux ainsi.
Mince, elle est belle, et la robe lui donne l'air...d'une dame...Si nous avions besoin d'une confirmation de la noblesse de sa naissance, nous l'aurions trouvée... Détachant avec difficulté mes yeux de Liliana, je me tourne vers Aldarine.
- Ma soeur, excuse nous, mais nous avons à faire ce matin, nous devons voir Rhalen aux archives.
- Mais pourquoi donc? Tu reviens pour aller aux archives? Je...
- Je te raconterais tout dès que j'en saurais plus, je te le promet, lui dis-je pour couper court à la conversation.
- Bon bon. Elle fronce ostensiblement les sourcils...Je ne veut pas la vexer mais pas non plus risquer de mettre Liliana en situation délicate. Après tout c'est la fille héritière, et elle se devrait d'agir différemment... J'emporte alors Liliana au dehors de la pièce, puis lui murmure à l'oreille:
- As-t-elle vu ton médaillon?
Il faut, pour aller aux archives, traverser la bibliothèque du Palais Royal de Caemlyn. Oh, elle ne vaut pas celle de Cairhien, ou celle de Tar Valon. Mais elle reste assez imposante pour qui n'a jamais vu beaucoup de livres à la foi! Je n'en sais cependant pas encore assez sur la vie passée de Liliana pour savoir ce qu'elle a vu.
Après quelques minutes, nous arrivons devant une porte haute aux lourds battants de bois. Le garde ouvre un des battants, et nous entrons dans une pièce haute de quelque quatre ou cinq hauteurs d'homme, remplie d'ouvrages divers et variés, et traversée par de nombreux rayonnages.
Je m'arrête alors un instant et ferme les yeux.
Cette odeur...
Pour Ylnaa et Karion, à l'auberge des Quatre Tonneaux.
*Alors que vous déjeunez tranquillement, deux hommes, visiblement déjà ivres alors que la journée ne fait que commencer, s'approchent de votre table, et notamment d'Ylnaa.*
"Ooooh mais dis moi ma belle, ça a l'air bon ce que tu manges !" - Eh, ça te dirait pas de goûter autre chose avec moiii ? - Ouais, tu sais mon ami Wulf n'a pas tort, on peut être très gentils avec toi ! - On est même les plus gentils du monde, hein Henry ?
*Après avoir éclaté d'un rire gras, ces charmants messieurs deviennent plus que collants et vont même jusqu'à t'attraper par le bras.*
Elle veut les ignorer au début. Pour pas faire trop de scandale... Mais elle n'en pense pas moins, et fulmine de l'interieur. Je regarde Karion. Mais ils deviennent colant, alors je melève d'un bond, les fesant reculer un peu et flanque un bon coup de poing à "Henri", le plus proche, en gueulant d'une voix histérique :
BANDE DE MALPROPRES-IVROGNES-TROUS DU CUL DE TROLLOCS-BOUSEUX-SALETES FEROCES RECALCITRANTES EN MANQUE DE SEXE, ALLEZ DONC VOIR AU QUARTIER DES ***** SI J'Y SUIS PAS ! Y EN A UN QUI ME TOUCHE, JE LUI FOUT UN COUP DE BOULE, JE LE CASTRE EN MOINS DE TROIS SECONDES ! ET FILEZ LOIN, BANDE DE NAZES !!!
Nous avançons alors doucement dans cet antre du savoir, plus impressionnant que tous les courtisans réunis, je n'ose pas lever les yeux vers les rayons immenses qui s'imposent autour de nous. Mais une voix, dans ce silence religieux, vient me sortir ma rêverie.
" Que puis-je faire pour vous? "
Un petit homme, caché derrière des lunettes rondes, nous fait face. Ces yeux en perpétuel mouvement s'arrêtent alors sur Klian, puis reviennent sur moi.
Il ne doit pas le connaitre, tant pis, nous ferons sans.
" Je cherche des informations sur un symbole, ou plutôt un blason. "
J'attrape du papier, une plume et le lui dessine.
" Le voici, j'espère que vous pourrez m'aider.
- Voyons voir, oui ... oui ... "
Il fait alors volte face, et disparait dans une des allées. Mon regard croise celui de Klian, visiblement aussi supris que moi. Puis il revient en courant, un livre épais à la main.
" J'avais vu juste! Je me disais que la forme ne pouvait être que représentative de cela, mais vous savez de nos jours, certains tentent de copier des symboles anciens, de fort mauvaises copies si vous voulez mon opinion, alors on ne sait jamais si .."
D'une voix discrête:
" Excusez moi, mais que veux dire ce symbole?
- Pardonnez moi, je m'emporte et en oublie l'essentiel. Ceci est l'emblème de la famille Paerlon, famille de la première de Mayenne."
Je regarde Klian complêtement interloquée.
Comment cela peut il être possible? Le symbole de mon médaillon est.. Me voyant incapable de répondre, Klian prend alors le relais.
" Excusez nous d'abuser encore de votre temps, mais nous nous intéressons beaucoup à l'histoire des familles régnantes, certaines rumeurs courent sur ..
- Sur la première de Mayenne et son abilité à régner encore. Oui, mais lorsque l'on connait les épreuves qu'elle a traversé, on le serait à moindre.
- Que voulez vous dire par épreuves?
- Il y a de cela une vingtaine d'années, des opposants au pouvoir ont enlevé la fille héritière, alors qu'un enfant. On l'a traqué dans toute l'île, et même au delà des mers. Notre souveraine, la reine d'Andor, a aussi particpé aux recherches, mais on ne l'a jamais retrouvé. La première a déchargé toute sa souffrance sur les auteurs de cet acte, en les laissant se faire massacrer par la populace. On dit même que certains dans leurs derniers murmures, accusez le peuple de la mer de l'avoir emmené sur leur voilier, ils avaient complêtement esprit si vous voulez mon avis. "
Comment? Mais je ne comprends plus rien par la lumière
Un homme en tenue d'apparat s'arrête alors devant Klian, il effectue une légère révérence.
" Votre altesse, mais quelle surprise de vous voir en ses lieux, j'espère que votre présence ne sera pas furtive cette fois. Madame. "
Il repart, Klian lui adresse un sourire. Le bibliothéquaire écarquille les yeux.
" Votre seigneurie, je je ne vous avez pas reconnu, milles excuses. Si votre mère apprend ça, s'en est fini de ma carrière. "
Il se met à genou, Klian visiblement trés embarrassé, le relève.
Mais si j'ai bien compris, il est le fils de la reine d'Andor.. Quelle gourde, et depuis tout ce temps-là, je n'ai rien remarqué!
" Rassurez vous, je ne dirais rien, mais gardez notre conversation pour vous aussi, ainsi cet incident sera oublié. Qu'est-il advenu de votre prédécesseur?
- D'après ce qu'on m'a raconté, il disparu un soir sans laisser de trace, emportant avec lui un livre.
- Quel livre?
- Un ouvrage trés ancien, et introuvable d nos jours, sur les prophéties.
- Merci mon brave, nous allons vous laisser travailler à présent."
Je le salue, puis nous sortons.
" Klian, qu'es-ce que tout cela veut dire? Es-ce que je suis cette enfant dont il parlait? "
Je m'arrête un instant, puis soupire.
" Oui je dois l'être, cela expliquerait tout, le médaillon, les AM, et même la mort suspecte de ma mère adoptive, mais cela signifie aussi, que ceux qui m'ont fait disparaitre, ne sont pas tous morts. J'ai l'impression de délirer, que tout ceux-ci n'est pas réel, et ces maudites prophéties qui me poursuivent encore! Un bibliothéquaire volant un pareil ouvrage, tu le connaissais?
- Oui et ça ne peut être lui, c'était un homme bon, passionné par les livres, mais dévoué à notre famille.
- Votre famille, oui, ce passage aussi tu l'avais oublié. Mais je comprends, ça ne se fait d'arriver en énonçant son pédigré. "
BANDE DE MALPROPRES-IVROGNES-TROUS DU CUL DE TROLLOCS-BOUSEUX-SALETES FEROCES RECALCITRANTES EN MANQUE DE SEXE, ALLEZ DONC VOIR AU QUARTIER DES ***** SI J'Y SUIS PAS ! Y EN A UN QUI ME TOUCHE, JE LUI FOUT UN COUP DE BOULE, JE LE CASTRE EN MOINS DE TROIS SECONDES ! ET FILEZ LOIN, BANDE DE NAZES !!!
Ben dis donc elle est énergique aujourd'hui. Ils font chier ceux là à me l'avoir mise de sale humeur va falloir que je la calme maintenant.
*Se lève et attrape un des malotrus pour lui mettre un coup de boule
[d10] ( RP OFF : arf ...)
Au moment ou mon crane entre en contact avec le sien je ressens une sensation bizarre. Comme si son crane était en métal. J'ai juste le temps de réaliser qu'il portait un casque avant de m'évanouir au milieu de l'auberge
*Pendant qu'Henry cueille Karion au rebond d'un coup de pied dans les lucioles pour le plaisir, Wulf balance l'une des 10 plus belles torgnoles de l'histoire du RP à Ylnaa alors que celle-ci commence à peine à reprendre son souffle.*
*Curieusement, il semblerait que la cuisine du chef ait pris un regain de qualité impressionnant en quelques secondes, car tout le monde admire désormais le contenu de son assiette.*
- Attends un peu ma belle tu vas voir, y'a pas que là que je tape fort !
*Wulf saisit Ylnaa, complètement sonnée, et la porte comme un sac à patates, sans oublier bien sûr de lui tapoter les fesses de manière romantique.*
- Eh Henry, arrête don' de t'acharner sur cet imbécile, tu vois bien qu'on a mieux à faire ! Mouaahahahaharf arf arf !
*Henry lache donc la tête de Karion (bonc), qui semble... un peu de travers en fait ... commes ces petits puzzles où il faut reconstituer une figure dans un carré en faisant glisser les petites pièces... avec le nez ici, les yeux un peu éloignés... ça se remettra en place, mais disons que pour le moment c'est pas glorieux... et je parle pas de la douleur en se réveillant, surtout qu'il va falloir patienter une bonne semaine avant de pouvoir utiliser un lit autrement que pour dormir.*
*Bref, pendant qu'Henry et Wulf se dirigent vers la sortie le plus tranquillement du monde, un spectateur de la scène est inspiré par le visage de Karion... nous ne retiendrons que son nom, Pik' Assow.*
[songe] Je suis de nouveau chez moi au shienar, j'ai retrouvé kerma pour mon entrainement quotidien. Comme d'habitude il prend vite le dessus sur moi et je me retrouve très vite dépassé. A ce moment il fait faire à son baton un mouvement très dangereux qui fini sa course entre mes jambes
Ouilleouilleouille ...
[d10]
Avec la douleur du choc j'ouvre les yeux brièvement mais je suis en trop mauvais état, même la douleur ne me tiens pas éveillé. J'ai juste le temps d'apercevoir les hommes entrainant Ylnaa vers l'extérieur et je me rendors.
*Une patrouille de gardes vient d'apparaître dans l'embrasure de la porte vers où se dirigeaient Wulf et Henry. Ces deux derniers s'arrêtent et retiennent un juron.*
Encore vous ? La nuit en cellule de la semaine dernière ne vous a donc pas suffi ? Encore à cuver votre vin ! Allez, suivez-nous sans résister. Cette fois ci vous serez jugés pour trouble à l'ordre public.
*Les deux molosses se regardent l'espace d'une seconde, mais décident finalement de ne pas aggraver leur cas... d'autant qu'à 2 contre 6 l'affaire s'annonce assez délicate. Surtout qu'ils ont des casques eux aussi .*
- Ouais ouais... ça va... fait chier...
*Ylnaa est déposée plus ou moins doucement sur le sol.*
- Je pense que vous pouvez la reprendre. Et l'autre soulard par terre là-bas aussi. On va les faire décuver avec vous. Et avec les mains pleines, ça vous fera passer l'idée de vous faufiler dans les rues d'ici au palais.
En route !
*C'est donc une troupe surprenante qui se dirige vers le palais. Wulf porte Ylnaa et Henry est chargé (littéralement) de Karion, ce qui n'est pas pour arranger l'état de ce dernier. Les 5 soldats de la patrouille encadrent le groupe, mené par le Sergent.*
*La porte de la cellule se referme sur Karion et Ylnaa, plus ou moins conscients. Le Sergent a tout de même eu la prévenance de vous séparer de vos agresseurs, placés juste à côté. Officiellement, vous n'êtes là que pour cuver, alors profitez en pour reprendre des forces .*
Completement pommée, Ylnaa se reveille peu à peu, des douleurs de partout et comme une impression d'être... sale, oui c'est ça. Elle commence à se poser des questions sur qui quoi comment ou pourquoi quand soudain.... c'est le flash !
Elle pousse un cri d'effroi. La bouche grande ouverte, elle regarde [d10] Karion se réveiller aussi un peu mais pas trop, et elle lui demande bêtement (oui il est pas plus avancé théoriquement) d'une voix enrouée :
C'est quoi c't'histoire ! Je veux pas moi ! Ah mais je veux pas !
Puis, tout aussi stupidement, additioné d'un air ahuri qui dénote un peu sa beauté, elle regarde partout.
*Sang et foutues cendres ! je suis en... en TOLE ! C'est tout à fait... mais c'est SCANDALEUX ! Nonononon ! Je REFUSE ! Nan mais oh ! Eh pourquoi d'abord ? pour euh, s'être fait agressée par deux alcolo ? WOW ! Ah y en a marre hein ! GRAaaaouuh !*
Elle se lève d'un bond. Après un instant de grimace qui constate des douleurs intenses saupoudrées sur son corps, *pas une bonne idée de se relever si vite ! ouille !* elle regarde à nouveau Karion qui est toujours dans un état vaseux mais commence à se reveiller. Il a un regard louche et une main sur ses parties génitales. *Ah ! Mais quel crétin c'ui là ! Il fout que dalle pour nous sortir de là, mais en plus, il a envie de pisser ! TSSS !* Elle se détourne dédaigneusement et scrute la grille qu'elle a en face, seule partie un peu moins grise-noire-opaque.
Elle s'aproche prudemment et tord son cou pour essayer de voir plus loin à droite ou à gauche... Pas moyen. Elle pousse un grand soupir et se rassoit tel un sac de patates tout droit sorti du marché.
Elle sent brusquement les larmes l'assaillir, comme si elles se trouvaient à mis chemin de la tête, et que le mouvement de descente les avaient faites venir plus vite. Son coeur est gros, las et déséspéré. Elle s'abandonne alors toute entière à son malheur et lache un petit sanglot. De toutes façons, Karion ne peut pas la voir, il est trop occupé à sortir de la vase, semble t-il.
- Je ne voyais pas l'intérêt de t'annoncer cela. Il était en effet bien mieux que tu t'en aperçoives toi-même. Je suis heureux de voir que tu n'es pas vexée, lui dis-je en lui prenent les deux mains.
Puis je les lâche et tient ma machoire d'une manière pensive.
-Rhalen, parti...et en voleur! Ca n'est pas crédible. Il faut que j'en parle à ma soeur, elle saura me renseigner. J'éspère qu'il ne lui est rien arrivé de grave, mais tout ca ne me dit rien qui vaille. Mais oublions cela pour l'instant.
Ca fait bien des choses, tout d'un coup. Regardant Liliana:
- Bon, tu te doutes bien que nous ne pouvons agir qu'en secret. On ne sait rien des opposants à ce qui semble être ta famille. On ne peut donc pas aller plus loin pour l'instant avant d'en savoir plus sur ce qu'est la situation actuelle de Mayenne. Et Caemlyn est l'endroit où nous aurons le plus de facilité à obtenir des informations.
- Mais je n'aimerais pas que nous restions trop longtemps ici...j'ai un pressentiment...je crois qu'il ne faut pas trop tarder à agir...
- Je te comprends, mais agir dans la précipitation ne sert à rien non plus, et c'est un monde ou le moindre risque peut être fatal: qui peut avoir intérêt au kidnapping de l'héritière de Mayenne? Le Tear, l'Illian? Il nous faut en savoir plus. Qui plus est...j'aimerais en savoir plus aussi, si cela est possible, sur ce dont tu viens de parler...les Atha'an'Miere...qu'ont-ils à voir avec tout cela? Et que sont ces histoires de prophéties?
Cela nous aiderait que tu m'expliques, si tu as confiance en moi.
Quand nous en saurons un peu plus, je saurais si je peux en parler à ma soeur ou non.
Oh, et il y a autre chose...je dois aussi voir ma mère.
Pendant que nous parlions, nous avons avancé quelque peu, et nous nous retrouvons alors dans l'aile ouest du palais. Entendant alors un faible bruit au dehors, je passe la tête par l'ouverture, et Liliana fait de même. Cinq gardes et un sergent emmènent deux personnes en portant deux autres aux cellules, non loin des écuries. Mmmmm, quelques ivrognes semble-t-il...Quoique celui qui est porté est bisarrement habillé... Ils passent alors non loin au dessous de nous, et nous dinstinguons nettement des gaillards portant un jeune homme et une jeune fille. Une jeune fille? Qu'est-ce que cela signifie?
Gnnnn ... ouille ... ça fait mal
Je me réveille avec des douleurs parcourants tout mon corps et insupportables par endroit. Une forte nausée les accompagne. J'essaye d'ouvrir les yeux pour voir ce qu'il se passe autour de moi mais je ne vois rien, je suis encore trop sonné.
J'arrive à me tourner sur le côté afin de vomir et je me rendors...
A côté d'elle, Karion bouge. Elle arrête immédiatement ses pleurs et retient sa réspiration, mais tout ce qu'il fait c'est vomir. Etonnée, elle le regarde. Elle reste un moment à contempler le piteux état de son compagnion.
Et puis elle repense aux vilageois qui pour certains, avaient tout perdu. Elle pense à son Karion, qui à l'air dans un piteux état. Son élégie en prend pour son grade.
Elle s'aproche de son compagnion de cellule, lui prend la tête, il semble endormi. Il s'est à demi vomi dessus, ça sent pas idiliquement bon. Elle repose délicatement sa tête, pour déchirer un morceau de son jupon qu'elle va pêcher sous trois épaisseurs de tissus de sa robe. Elle lui enlève le vomi et jette le bout inutilable un peu plus loin. Elle s'assoit un peu plus confortablement à ses côtés puis le veille doucement. Au bout d'un moment, elle finit par laisser la fatigue et les ennuis l'emporter, elle s'endors, la tête et un bras sur le ventre de son homme.
Songe....
Des images lui viennent successivement.
Ylnaa est seule, assise à la table d'une taverne. Une vieille musique lancinante et à vous faire décider de serrer le noeu à la corde se traine dans le fond. La taverne est mi-pleine, Elle mange un repas chaud.
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La taverne est bondée. La musique n'est plus la même, c'est un air endiablé et tonique qui criaillent aux oreilles fatiguées d'Ylnaa. Des hommes gueulards braillent des mots grossiers, le début d'un lent tourni commence dans sa tête.
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Trois hommes sont assis à sa table. Elle regarde son assiète d'un air las, mais ils craches leurs mots guturaux :
- Eeeh, petite, tu pourrais nous répondre quand même ! foutre Lumière ! - Ouais j'te trouve pas très causante, la jolie !
EH ! Berbeck ! Viens voir la poupée qu'on a déniché ! Faut qu'tu nous la décoince ! Les trois hommes rigolent comme des terribles tambours graves. Ylnaa frémit.
- Eh regarde Berbeck le Collectionneur, elle a froid !
Un homme noiraud, l'air sale et bagareur, tourne son regard vers Ylnaa. Un lent sourire se déssine sur sa face biscornue par de nombreuses rixes, à lévaluation méthodique et entrainée de la jeune fille. ----
Elle sent un liquide se répandre sur son ventre. Berbeck lui a versé de la bière dans son décolleté. Quand il s'approche pour aller récuperer le contenu de son verre, Ylnna ne tient plus, elle lui flanque un monumental coup de poing dans le nez. [d10]
Elle s'ouvre la main, mais l'homme chancelle, surpris et étourdi, il a tout de même bien mal, il trébuche et tombe par terre. Mais un des hommes qui était à sa table s'approche avec un sourire.
Eh mais c'est qu'elle est sauvage hein ! Mais moi j'aime bien les sauvages ! tu vas voir ! Allez viens, on monte.
Il fait un mouvement pour la pousser à avancer, quand Ylnaa dans un cri de fureur (NOOON!) lui envoie son genou dans la partie prohéminente de l'homme. [d10] Affaiblie par la moitié de sa rage partie dans le premier coup, elle tape moins fort (-2) et l'homme, furieux et tordu de douleur, lui envoie son poing dans sa figure. Elle chancelle et s'éffondre, c'est le noir.
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Un homme la regarde, puis il se rendort. Elle se faufile hors du lit, courbattue et chancellante de douleurs, elle s'habille rapidement. Elle s'avance vers la table, saisi les disques noirs et blancs posés là, les place où elle peut, dans son décolleté, dans ses poches... Et se dirige vers la porte.
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Ylnaa marche depuis des heures. Elle a faim, très très faim. Elle regarde des deux côtés de la route...
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Des arbres l'invitent à danser. Elle commence à danser, frénétiquement, elle danse avec tous les arbres, tous y passent. Ils la font tourner, tourner ! Elle est enivrée, enivrée ! Puis tout à coup elle s'écarte brutalement et vomi tout ce qu'elle n'a pas mangé.
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Elle sort de la maison, Difaz est chez Tante Minolca et Karion est partit chassé ce matin. Elle positionne la couverture sur l'herbe et s'allonge paisiblement. Le soleil la réchauffe, elle se sent miraculeusement bien.
Soudain elle entend des cris :
- Au feu ! Au feu ! Nous sommes attaqués ! Au feu !
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Karion se retourne vers elle. Elle le regarde déjà, d'un air paisible. Ils viennent de faire l'amour et une douce somnolence la berce.
Cela nous aiderait que tu m'expliques, si tu as confiance en moi
Je soupire.
" Oui j'ai confiance en toi, mais cela n'est pas chose facile à expliquer. Pour les AM, l'homme n'a pas menti, j'ai bien été recueilli par une des leurs, je porte même un tatouage de son camps. Cette femme, Dorilys, était la maitresse des navires mais elle est morte. Pour les prophéties est bien, disons que j'ai un ... don, cela m'arrive de voir des choses qui vont se produire, ou bien débiter des tas de vers. Tu comprends pourquoi je ne souhaite pas trop que tout cela se sache, Eltharion est au courant et tant que nous suivrons la voie de la lumière il ne dira rien."
J'attends sa réaction, inquiéte. Puis j'aperçois, des gardes, une jeune fille sous leurs bras, et des trois hommes.
- Tu le connais? Pour une ville dans laquelle tu n'es jamais venue, c'est bien la dernière des choses à laquelle tu devais t'attendre! Randland est petit (). Enfin, nous allons aller voir ce qui les a amené ici.
Mais avant...*d'un coup je me réalise ce que Liliana vient de dire: "j'ai un ... don, cela m'arrive de voir des choses qui vont se produire, ou bien débiter des tas de vers" *
...Oui, je comprends que cela ne soit pas facile à raconter. De même que je ne t'ai rien dit de ma famille, tu ne m'a rien dit de tes dons, et rien de plus normal. Nous avons cependant maintenant l'aventage, ou l'inconvénient, c'est selon -dis-je d'un ton malicieux- , de savoir chacun sur l'autre un sercret partagé par peu au dehors. Mais mon secret...est ridicule comparé au tiend...Ce que tu vois a vraiment un sens? Comment vois-tu ces choses?
Et Eltharion au courant...bah, je suppose que ca n'est pas mon affaire...Je le trouve un peu rigide, mais cela ne me regarde pas!
" Et les circonstances ont fait que j'ai du le lui apprendre. Mais ça ne me dérange de mettre à mise à nu devant toi. Petit sourire malicieux. Je crois qu'il est temps de faire bon usage de ton influence en ses lieux, allons voir Karion."
Ce sourire....aaaaaaahhhhhhh*rougit un peu, fait semblant de n'avoir rien entendu, n'y arrive que peu*
- Euh...Nous sommes en fin d'après-midi. Ca n'est pas encore la garde de nuit...Ca n'en sera que plus facile, car ils n'ont pas, à ce que je me rapelle, les mêmes ordres. Et puis de toute manière...
*regarde Liliana*
- Allons-y.
En chemin:
Que connais-tu de Karion? Qu'aurait-il pu faire pour ce retrouver ici?
Arrivant aux cellules nous avons face à nous 4 gardes, et par la porte on entend pas mal de boucan. On dirait que quelqu'un tape sur les barreaux de sa cellule...
- Bonjour Messieurs!
Le plus gradé s'avance, et me dit droit dans les yeux et froidement, la main sur la poignée de son épée: - Qui êtes vous?
Je n'avais pas réalisé, mais le jour est vraiment tombé trés vite...