La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Klian salue le garde.
Il y a du respect dans son regard, pourtant il pourrait être son père... Nous arpentons le palais, j'aperçois quelques courtisans. Je rougis alors de ma tenue.
Je ne suis pas à ma place ici. Je m'arrête.
" Klian, je je, détonne dans ce lieu, ma robe, ma façon d'être, ma naissance ... Je vais te faire honte. "
Et c'est bien la seule chose que je ne souhaite pas faire. Il a tellement fait pour moi, pauvre égoiste que je suis.
Je constate alors qu'elle est vraiment génée. J'aurais dû y penser oui...quoique sa tenue soit tout de même de trés bonne facture pour une tenue de voyage - Me faire honte! Non non...regarde comment je suis habillé! Et si tu t'inquiètes pour les usages, les attitudes à prendre, je pourrais t'expliquer cela plus tard, mais pour l'instant suis moi et nous passerons loins des lieux fréquentés du palais.
Ta naissance personne ne la voit, et les nobles stupides qui renifleront trop fort n'auront rien de plus que notre mépris en retour.
Je...je suis désolé, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise.
Nous avançons peu à peu dans les couloirs labirynthiques du palais et il me vient soudain une idée.
Aldarine! Les derniers mots qu'elle m'a dit quand nous nous sommes quittés pour là dernière fois ont été ceux-cis:
"- Je sais bien quelles sont tes intentions. Fais attention à toi. "
Et le moment est venu de retourner vers ma soeur, qui comprendra trés bien la situation. Et à bien y réfléchir...elle fait la même taille que Liliana! Je suis somme tout bien content de la revoir. Mes yeux s'éclairant de plaisir, je me tourne vers Liliana et lui dit:
"J'ai une idée. Nous allons faire une étape..."
Et après quelque couloirs, nous arrivons devans la porte des appartements de ma soeur. J'éspère qu'elle sera là... Je cogne deux fois, entend une voix interrogative (personne ne vient dans cette partie privée du palais mis à part notre famille), et entre alors, suivi de Liliana. La lumière éclaire vivement la pièce aux murs blancs orientée plein est.
"Bienvenue à vous deux!, dit Aldarine avec un sourire en coin
- Bonsoir ma soeur, réponds-je avec une moue mi-dubitative mi-amusée. Nous avons beaucoup de choses à nous dire mais je reviendrais te voir d'ici peu. En attendant, aurais-tu quelque vêtements pour mon amie ici présente?
Je me tourne alors vers Liliana et lui murmure à l'oreille:
"Il ne faut pas que tu sois gênée ici. Quand elle n'est pas en public elle est trés peu protocolaire...sauf quand à la pousse à bout hehe."
Sa soeur lui ressemble beaucoup, même leurs yeux semblent se déposer sur chaque chose avec la même intensité. Elle m'entraine dans une pièce adjacente, puis après avoir examiné chaque point de mon visage, elle me présente une robe verte éméraude en velour.
" Passez la que nous voyons le résultat. "
Je pars l'enfiler, Aldarine fait effectivement une taille semblable à la mienne. Elle me regarde d'un air satisfait, je m'approche du miroir. Cette robe, proche du corps, met parfaitement en valeur mes formes. Je souris. Je reléve légérement mes cheveux avec un ruban assorti, et laisse tombé quelques méches sur mes épaules.
" Merci, je n'ai jamais porté une telle tenue. "
" Allez le voir, je pense que cela aura l'effet souhaité. "
Je retourne alors auprès de Klian, son regard semble d'un coup plus brillant.
" Alors? "
*tente de se resaisir rapidement*
*avale sa salive*
- Oui...oui cela te va trés bien. Tu devrais te sentir mieux ainsi.
Mince, elle est belle, et la robe lui donne l'air...d'une dame...Si nous avions besoin d'une confirmation de la noblesse de sa naissance, nous l'aurions trouvée... Détachant avec difficulté mes yeux de Liliana, je me tourne vers Aldarine.
- Ma soeur, excuse nous, mais nous avons à faire ce matin, nous devons voir Rhalen aux archives.
- Mais pourquoi donc? Tu reviens pour aller aux archives? Je...
- Je te raconterais tout dès que j'en saurais plus, je te le promet, lui dis-je pour couper court à la conversation.
- Bon bon. Elle fronce ostensiblement les sourcils...Je ne veut pas la vexer mais pas non plus risquer de mettre Liliana en situation délicate. Après tout c'est la fille héritière, et elle se devrait d'agir différemment... J'emporte alors Liliana au dehors de la pièce, puis lui murmure à l'oreille:
- As-t-elle vu ton médaillon?
Il faut, pour aller aux archives, traverser la bibliothèque du Palais Royal de Caemlyn. Oh, elle ne vaut pas celle de Cairhien, ou celle de Tar Valon. Mais elle reste assez imposante pour qui n'a jamais vu beaucoup de livres à la foi! Je n'en sais cependant pas encore assez sur la vie passée de Liliana pour savoir ce qu'elle a vu.
Après quelques minutes, nous arrivons devant une porte haute aux lourds battants de bois. Le garde ouvre un des battants, et nous entrons dans une pièce haute de quelque quatre ou cinq hauteurs d'homme, remplie d'ouvrages divers et variés, et traversée par de nombreux rayonnages.
Je m'arrête alors un instant et ferme les yeux.
Cette odeur...
Pour Ylnaa et Karion, à l'auberge des Quatre Tonneaux.
*Alors que vous déjeunez tranquillement, deux hommes, visiblement déjà ivres alors que la journée ne fait que commencer, s'approchent de votre table, et notamment d'Ylnaa.*
"Ooooh mais dis moi ma belle, ça a l'air bon ce que tu manges !" - Eh, ça te dirait pas de goûter autre chose avec moiii ? - Ouais, tu sais mon ami Wulf n'a pas tort, on peut être très gentils avec toi ! - On est même les plus gentils du monde, hein Henry ?
*Après avoir éclaté d'un rire gras, ces charmants messieurs deviennent plus que collants et vont même jusqu'à t'attraper par le bras.*
Elle veut les ignorer au début. Pour pas faire trop de scandale... Mais elle n'en pense pas moins, et fulmine de l'interieur. Je regarde Karion. Mais ils deviennent colant, alors je melève d'un bond, les fesant reculer un peu et flanque un bon coup de poing à "Henri", le plus proche, en gueulant d'une voix histérique :
BANDE DE MALPROPRES-IVROGNES-TROUS DU CUL DE TROLLOCS-BOUSEUX-SALETES FEROCES RECALCITRANTES EN MANQUE DE SEXE, ALLEZ DONC VOIR AU QUARTIER DES ***** SI J'Y SUIS PAS ! Y EN A UN QUI ME TOUCHE, JE LUI FOUT UN COUP DE BOULE, JE LE CASTRE EN MOINS DE TROIS SECONDES ! ET FILEZ LOIN, BANDE DE NAZES !!!
Nous avançons alors doucement dans cet antre du savoir, plus impressionnant que tous les courtisans réunis, je n'ose pas lever les yeux vers les rayons immenses qui s'imposent autour de nous. Mais une voix, dans ce silence religieux, vient me sortir ma rêverie.
" Que puis-je faire pour vous? "
Un petit homme, caché derrière des lunettes rondes, nous fait face. Ces yeux en perpétuel mouvement s'arrêtent alors sur Klian, puis reviennent sur moi.
Il ne doit pas le connaitre, tant pis, nous ferons sans.
" Je cherche des informations sur un symbole, ou plutôt un blason. "
J'attrape du papier, une plume et le lui dessine.
" Le voici, j'espère que vous pourrez m'aider.
- Voyons voir, oui ... oui ... "
Il fait alors volte face, et disparait dans une des allées. Mon regard croise celui de Klian, visiblement aussi supris que moi. Puis il revient en courant, un livre épais à la main.
" J'avais vu juste! Je me disais que la forme ne pouvait être que représentative de cela, mais vous savez de nos jours, certains tentent de copier des symboles anciens, de fort mauvaises copies si vous voulez mon opinion, alors on ne sait jamais si .."
D'une voix discrête:
" Excusez moi, mais que veux dire ce symbole?
- Pardonnez moi, je m'emporte et en oublie l'essentiel. Ceci est l'emblème de la famille Paerlon, famille de la première de Mayenne."
Je regarde Klian complêtement interloquée.
Comment cela peut il être possible? Le symbole de mon médaillon est.. Me voyant incapable de répondre, Klian prend alors le relais.
" Excusez nous d'abuser encore de votre temps, mais nous nous intéressons beaucoup à l'histoire des familles régnantes, certaines rumeurs courent sur ..
- Sur la première de Mayenne et son abilité à régner encore. Oui, mais lorsque l'on connait les épreuves qu'elle a traversé, on le serait à moindre.
- Que voulez vous dire par épreuves?
- Il y a de cela une vingtaine d'années, des opposants au pouvoir ont enlevé la fille héritière, alors qu'un enfant. On l'a traqué dans toute l'île, et même au delà des mers. Notre souveraine, la reine d'Andor, a aussi particpé aux recherches, mais on ne l'a jamais retrouvé. La première a déchargé toute sa souffrance sur les auteurs de cet acte, en les laissant se faire massacrer par la populace. On dit même que certains dans leurs derniers murmures, accusez le peuple de la mer de l'avoir emmené sur leur voilier, ils avaient complêtement esprit si vous voulez mon avis. "
Comment? Mais je ne comprends plus rien par la lumière
Un homme en tenue d'apparat s'arrête alors devant Klian, il effectue une légère révérence.
" Votre altesse, mais quelle surprise de vous voir en ses lieux, j'espère que votre présence ne sera pas furtive cette fois. Madame. "
Il repart, Klian lui adresse un sourire. Le bibliothéquaire écarquille les yeux.
" Votre seigneurie, je je ne vous avez pas reconnu, milles excuses. Si votre mère apprend ça, s'en est fini de ma carrière. "
Il se met à genou, Klian visiblement trés embarrassé, le relève.
Mais si j'ai bien compris, il est le fils de la reine d'Andor.. Quelle gourde, et depuis tout ce temps-là, je n'ai rien remarqué!
" Rassurez vous, je ne dirais rien, mais gardez notre conversation pour vous aussi, ainsi cet incident sera oublié. Qu'est-il advenu de votre prédécesseur?
- D'après ce qu'on m'a raconté, il disparu un soir sans laisser de trace, emportant avec lui un livre.
- Quel livre?
- Un ouvrage trés ancien, et introuvable d nos jours, sur les prophéties.
- Merci mon brave, nous allons vous laisser travailler à présent."
Je le salue, puis nous sortons.
" Klian, qu'es-ce que tout cela veut dire? Es-ce que je suis cette enfant dont il parlait? "
Je m'arrête un instant, puis soupire.
" Oui je dois l'être, cela expliquerait tout, le médaillon, les AM, et même la mort suspecte de ma mère adoptive, mais cela signifie aussi, que ceux qui m'ont fait disparaitre, ne sont pas tous morts. J'ai l'impression de délirer, que tout ceux-ci n'est pas réel, et ces maudites prophéties qui me poursuivent encore! Un bibliothéquaire volant un pareil ouvrage, tu le connaissais?
- Oui et ça ne peut être lui, c'était un homme bon, passionné par les livres, mais dévoué à notre famille.
- Votre famille, oui, ce passage aussi tu l'avais oublié. Mais je comprends, ça ne se fait d'arriver en énonçant son pédigré. "
BANDE DE MALPROPRES-IVROGNES-TROUS DU CUL DE TROLLOCS-BOUSEUX-SALETES FEROCES RECALCITRANTES EN MANQUE DE SEXE, ALLEZ DONC VOIR AU QUARTIER DES ***** SI J'Y SUIS PAS ! Y EN A UN QUI ME TOUCHE, JE LUI FOUT UN COUP DE BOULE, JE LE CASTRE EN MOINS DE TROIS SECONDES ! ET FILEZ LOIN, BANDE DE NAZES !!!
Ben dis donc elle est énergique aujourd'hui. Ils font chier ceux là à me l'avoir mise de sale humeur va falloir que je la calme maintenant.
*Se lève et attrape un des malotrus pour lui mettre un coup de boule
[d10] ( RP OFF : arf ...)
Au moment ou mon crane entre en contact avec le sien je ressens une sensation bizarre. Comme si son crane était en métal. J'ai juste le temps de réaliser qu'il portait un casque avant de m'évanouir au milieu de l'auberge
*Pendant qu'Henry cueille Karion au rebond d'un coup de pied dans les lucioles pour le plaisir, Wulf balance l'une des 10 plus belles torgnoles de l'histoire du RP à Ylnaa alors que celle-ci commence à peine à reprendre son souffle.*
*Curieusement, il semblerait que la cuisine du chef ait pris un regain de qualité impressionnant en quelques secondes, car tout le monde admire désormais le contenu de son assiette.*
- Attends un peu ma belle tu vas voir, y'a pas que là que je tape fort !
*Wulf saisit Ylnaa, complètement sonnée, et la porte comme un sac à patates, sans oublier bien sûr de lui tapoter les fesses de manière romantique.*
- Eh Henry, arrête don' de t'acharner sur cet imbécile, tu vois bien qu'on a mieux à faire ! Mouaahahahaharf arf arf !
*Henry lache donc la tête de Karion (bonc), qui semble... un peu de travers en fait ... commes ces petits puzzles où il faut reconstituer une figure dans un carré en faisant glisser les petites pièces... avec le nez ici, les yeux un peu éloignés... ça se remettra en place, mais disons que pour le moment c'est pas glorieux... et je parle pas de la douleur en se réveillant, surtout qu'il va falloir patienter une bonne semaine avant de pouvoir utiliser un lit autrement que pour dormir.*
*Bref, pendant qu'Henry et Wulf se dirigent vers la sortie le plus tranquillement du monde, un spectateur de la scène est inspiré par le visage de Karion... nous ne retiendrons que son nom, Pik' Assow.*
[songe] Je suis de nouveau chez moi au shienar, j'ai retrouvé kerma pour mon entrainement quotidien. Comme d'habitude il prend vite le dessus sur moi et je me retrouve très vite dépassé. A ce moment il fait faire à son baton un mouvement très dangereux qui fini sa course entre mes jambes
Ouilleouilleouille ...
[d10]
Avec la douleur du choc j'ouvre les yeux brièvement mais je suis en trop mauvais état, même la douleur ne me tiens pas éveillé. J'ai juste le temps d'apercevoir les hommes entrainant Ylnaa vers l'extérieur et je me rendors.
*Une patrouille de gardes vient d'apparaître dans l'embrasure de la porte vers où se dirigeaient Wulf et Henry. Ces deux derniers s'arrêtent et retiennent un juron.*
Encore vous ? La nuit en cellule de la semaine dernière ne vous a donc pas suffi ? Encore à cuver votre vin ! Allez, suivez-nous sans résister. Cette fois ci vous serez jugés pour trouble à l'ordre public.
*Les deux molosses se regardent l'espace d'une seconde, mais décident finalement de ne pas aggraver leur cas... d'autant qu'à 2 contre 6 l'affaire s'annonce assez délicate. Surtout qu'ils ont des casques eux aussi .*
- Ouais ouais... ça va... fait chier...
*Ylnaa est déposée plus ou moins doucement sur le sol.*
- Je pense que vous pouvez la reprendre. Et l'autre soulard par terre là-bas aussi. On va les faire décuver avec vous. Et avec les mains pleines, ça vous fera passer l'idée de vous faufiler dans les rues d'ici au palais.
En route !
*C'est donc une troupe surprenante qui se dirige vers le palais. Wulf porte Ylnaa et Henry est chargé (littéralement) de Karion, ce qui n'est pas pour arranger l'état de ce dernier. Les 5 soldats de la patrouille encadrent le groupe, mené par le Sergent.*
*La porte de la cellule se referme sur Karion et Ylnaa, plus ou moins conscients. Le Sergent a tout de même eu la prévenance de vous séparer de vos agresseurs, placés juste à côté. Officiellement, vous n'êtes là que pour cuver, alors profitez en pour reprendre des forces .*
Completement pommée, Ylnaa se reveille peu à peu, des douleurs de partout et comme une impression d'être... sale, oui c'est ça. Elle commence à se poser des questions sur qui quoi comment ou pourquoi quand soudain.... c'est le flash !
Elle pousse un cri d'effroi. La bouche grande ouverte, elle regarde [d10] Karion se réveiller aussi un peu mais pas trop, et elle lui demande bêtement (oui il est pas plus avancé théoriquement) d'une voix enrouée :
C'est quoi c't'histoire ! Je veux pas moi ! Ah mais je veux pas !
Puis, tout aussi stupidement, additioné d'un air ahuri qui dénote un peu sa beauté, elle regarde partout.
*Sang et foutues cendres ! je suis en... en TOLE ! C'est tout à fait... mais c'est SCANDALEUX ! Nonononon ! Je REFUSE ! Nan mais oh ! Eh pourquoi d'abord ? pour euh, s'être fait agressée par deux alcolo ? WOW ! Ah y en a marre hein ! GRAaaaouuh !*
Elle se lève d'un bond. Après un instant de grimace qui constate des douleurs intenses saupoudrées sur son corps, *pas une bonne idée de se relever si vite ! ouille !* elle regarde à nouveau Karion qui est toujours dans un état vaseux mais commence à se reveiller. Il a un regard louche et une main sur ses parties génitales. *Ah ! Mais quel crétin c'ui là ! Il fout que dalle pour nous sortir de là, mais en plus, il a envie de pisser ! TSSS !* Elle se détourne dédaigneusement et scrute la grille qu'elle a en face, seule partie un peu moins grise-noire-opaque.
Elle s'aproche prudemment et tord son cou pour essayer de voir plus loin à droite ou à gauche... Pas moyen. Elle pousse un grand soupir et se rassoit tel un sac de patates tout droit sorti du marché.
Elle sent brusquement les larmes l'assaillir, comme si elles se trouvaient à mis chemin de la tête, et que le mouvement de descente les avaient faites venir plus vite. Son coeur est gros, las et déséspéré. Elle s'abandonne alors toute entière à son malheur et lache un petit sanglot. De toutes façons, Karion ne peut pas la voir, il est trop occupé à sortir de la vase, semble t-il.
- Je ne voyais pas l'intérêt de t'annoncer cela. Il était en effet bien mieux que tu t'en aperçoives toi-même. Je suis heureux de voir que tu n'es pas vexée, lui dis-je en lui prenent les deux mains.
Puis je les lâche et tient ma machoire d'une manière pensive.
-Rhalen, parti...et en voleur! Ca n'est pas crédible. Il faut que j'en parle à ma soeur, elle saura me renseigner. J'éspère qu'il ne lui est rien arrivé de grave, mais tout ca ne me dit rien qui vaille. Mais oublions cela pour l'instant.
Ca fait bien des choses, tout d'un coup. Regardant Liliana:
- Bon, tu te doutes bien que nous ne pouvons agir qu'en secret. On ne sait rien des opposants à ce qui semble être ta famille. On ne peut donc pas aller plus loin pour l'instant avant d'en savoir plus sur ce qu'est la situation actuelle de Mayenne. Et Caemlyn est l'endroit où nous aurons le plus de facilité à obtenir des informations.
- Mais je n'aimerais pas que nous restions trop longtemps ici...j'ai un pressentiment...je crois qu'il ne faut pas trop tarder à agir...
- Je te comprends, mais agir dans la précipitation ne sert à rien non plus, et c'est un monde ou le moindre risque peut être fatal: qui peut avoir intérêt au kidnapping de l'héritière de Mayenne? Le Tear, l'Illian? Il nous faut en savoir plus. Qui plus est...j'aimerais en savoir plus aussi, si cela est possible, sur ce dont tu viens de parler...les Atha'an'Miere...qu'ont-ils à voir avec tout cela? Et que sont ces histoires de prophéties?
Cela nous aiderait que tu m'expliques, si tu as confiance en moi.
Quand nous en saurons un peu plus, je saurais si je peux en parler à ma soeur ou non.
Oh, et il y a autre chose...je dois aussi voir ma mère.
Pendant que nous parlions, nous avons avancé quelque peu, et nous nous retrouvons alors dans l'aile ouest du palais. Entendant alors un faible bruit au dehors, je passe la tête par l'ouverture, et Liliana fait de même. Cinq gardes et un sergent emmènent deux personnes en portant deux autres aux cellules, non loin des écuries. Mmmmm, quelques ivrognes semble-t-il...Quoique celui qui est porté est bisarrement habillé... Ils passent alors non loin au dessous de nous, et nous dinstinguons nettement des gaillards portant un jeune homme et une jeune fille. Une jeune fille? Qu'est-ce que cela signifie?
Gnnnn ... ouille ... ça fait mal
Je me réveille avec des douleurs parcourants tout mon corps et insupportables par endroit. Une forte nausée les accompagne. J'essaye d'ouvrir les yeux pour voir ce qu'il se passe autour de moi mais je ne vois rien, je suis encore trop sonné.
J'arrive à me tourner sur le côté afin de vomir et je me rendors...
A côté d'elle, Karion bouge. Elle arrête immédiatement ses pleurs et retient sa réspiration, mais tout ce qu'il fait c'est vomir. Etonnée, elle le regarde. Elle reste un moment à contempler le piteux état de son compagnion.
Et puis elle repense aux vilageois qui pour certains, avaient tout perdu. Elle pense à son Karion, qui à l'air dans un piteux état. Son élégie en prend pour son grade.
Elle s'aproche de son compagnion de cellule, lui prend la tête, il semble endormi. Il s'est à demi vomi dessus, ça sent pas idiliquement bon. Elle repose délicatement sa tête, pour déchirer un morceau de son jupon qu'elle va pêcher sous trois épaisseurs de tissus de sa robe. Elle lui enlève le vomi et jette le bout inutilable un peu plus loin. Elle s'assoit un peu plus confortablement à ses côtés puis le veille doucement. Au bout d'un moment, elle finit par laisser la fatigue et les ennuis l'emporter, elle s'endors, la tête et un bras sur le ventre de son homme.
Songe....
Des images lui viennent successivement.
Ylnaa est seule, assise à la table d'une taverne. Une vieille musique lancinante et à vous faire décider de serrer le noeu à la corde se traine dans le fond. La taverne est mi-pleine, Elle mange un repas chaud.
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La taverne est bondée. La musique n'est plus la même, c'est un air endiablé et tonique qui criaillent aux oreilles fatiguées d'Ylnaa. Des hommes gueulards braillent des mots grossiers, le début d'un lent tourni commence dans sa tête.
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Trois hommes sont assis à sa table. Elle regarde son assiète d'un air las, mais ils craches leurs mots guturaux :
- Eeeh, petite, tu pourrais nous répondre quand même ! foutre Lumière ! - Ouais j'te trouve pas très causante, la jolie !
EH ! Berbeck ! Viens voir la poupée qu'on a déniché ! Faut qu'tu nous la décoince ! Les trois hommes rigolent comme des terribles tambours graves. Ylnaa frémit.
- Eh regarde Berbeck le Collectionneur, elle a froid !
Un homme noiraud, l'air sale et bagareur, tourne son regard vers Ylnaa. Un lent sourire se déssine sur sa face biscornue par de nombreuses rixes, à lévaluation méthodique et entrainée de la jeune fille. ----
Elle sent un liquide se répandre sur son ventre. Berbeck lui a versé de la bière dans son décolleté. Quand il s'approche pour aller récuperer le contenu de son verre, Ylnna ne tient plus, elle lui flanque un monumental coup de poing dans le nez. [d10]
Elle s'ouvre la main, mais l'homme chancelle, surpris et étourdi, il a tout de même bien mal, il trébuche et tombe par terre. Mais un des hommes qui était à sa table s'approche avec un sourire.
Eh mais c'est qu'elle est sauvage hein ! Mais moi j'aime bien les sauvages ! tu vas voir ! Allez viens, on monte.
Il fait un mouvement pour la pousser à avancer, quand Ylnaa dans un cri de fureur (NOOON!) lui envoie son genou dans la partie prohéminente de l'homme. [d10] Affaiblie par la moitié de sa rage partie dans le premier coup, elle tape moins fort (-2) et l'homme, furieux et tordu de douleur, lui envoie son poing dans sa figure. Elle chancelle et s'éffondre, c'est le noir.
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Un homme la regarde, puis il se rendort. Elle se faufile hors du lit, courbattue et chancellante de douleurs, elle s'habille rapidement. Elle s'avance vers la table, saisi les disques noirs et blancs posés là, les place où elle peut, dans son décolleté, dans ses poches... Et se dirige vers la porte.
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Ylnaa marche depuis des heures. Elle a faim, très très faim. Elle regarde des deux côtés de la route...
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Des arbres l'invitent à danser. Elle commence à danser, frénétiquement, elle danse avec tous les arbres, tous y passent. Ils la font tourner, tourner ! Elle est enivrée, enivrée ! Puis tout à coup elle s'écarte brutalement et vomi tout ce qu'elle n'a pas mangé.
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Elle sort de la maison, Difaz est chez Tante Minolca et Karion est partit chassé ce matin. Elle positionne la couverture sur l'herbe et s'allonge paisiblement. Le soleil la réchauffe, elle se sent miraculeusement bien.
Soudain elle entend des cris :
- Au feu ! Au feu ! Nous sommes attaqués ! Au feu !
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Karion se retourne vers elle. Elle le regarde déjà, d'un air paisible. Ils viennent de faire l'amour et une douce somnolence la berce.
Cela nous aiderait que tu m'expliques, si tu as confiance en moi
Je soupire.
" Oui j'ai confiance en toi, mais cela n'est pas chose facile à expliquer. Pour les AM, l'homme n'a pas menti, j'ai bien été recueilli par une des leurs, je porte même un tatouage de son camps. Cette femme, Dorilys, était la maitresse des navires mais elle est morte. Pour les prophéties est bien, disons que j'ai un ... don, cela m'arrive de voir des choses qui vont se produire, ou bien débiter des tas de vers. Tu comprends pourquoi je ne souhaite pas trop que tout cela se sache, Eltharion est au courant et tant que nous suivrons la voie de la lumière il ne dira rien."
J'attends sa réaction, inquiéte. Puis j'aperçois, des gardes, une jeune fille sous leurs bras, et des trois hommes.
- Tu le connais? Pour une ville dans laquelle tu n'es jamais venue, c'est bien la dernière des choses à laquelle tu devais t'attendre! Randland est petit (). Enfin, nous allons aller voir ce qui les a amené ici.
Mais avant...*d'un coup je me réalise ce que Liliana vient de dire: "j'ai un ... don, cela m'arrive de voir des choses qui vont se produire, ou bien débiter des tas de vers" *
...Oui, je comprends que cela ne soit pas facile à raconter. De même que je ne t'ai rien dit de ma famille, tu ne m'a rien dit de tes dons, et rien de plus normal. Nous avons cependant maintenant l'aventage, ou l'inconvénient, c'est selon -dis-je d'un ton malicieux- , de savoir chacun sur l'autre un sercret partagé par peu au dehors. Mais mon secret...est ridicule comparé au tiend...Ce que tu vois a vraiment un sens? Comment vois-tu ces choses?
Et Eltharion au courant...bah, je suppose que ca n'est pas mon affaire...Je le trouve un peu rigide, mais cela ne me regarde pas!
" Et les circonstances ont fait que j'ai du le lui apprendre. Mais ça ne me dérange de mettre à mise à nu devant toi. Petit sourire malicieux. Je crois qu'il est temps de faire bon usage de ton influence en ses lieux, allons voir Karion."
Ce sourire....aaaaaaahhhhhhh*rougit un peu, fait semblant de n'avoir rien entendu, n'y arrive que peu*
- Euh...Nous sommes en fin d'après-midi. Ca n'est pas encore la garde de nuit...Ca n'en sera que plus facile, car ils n'ont pas, à ce que je me rapelle, les mêmes ordres. Et puis de toute manière...
*regarde Liliana*
- Allons-y.
En chemin:
Que connais-tu de Karion? Qu'aurait-il pu faire pour ce retrouver ici?
Arrivant aux cellules nous avons face à nous 4 gardes, et par la porte on entend pas mal de boucan. On dirait que quelqu'un tape sur les barreaux de sa cellule...
- Bonjour Messieurs!
Le plus gradé s'avance, et me dit droit dans les yeux et froidement, la main sur la poignée de son épée: - Qui êtes vous?
Je n'avais pas réalisé, mais le jour est vraiment tombé trés vite...
" Karion est à la solde de Shaevar, un membre des Shen An Calhar, en réalité ils attendent le retour du dragon. Masi il n'est pas aussi borné que l'on pourrait le croire, et je suis heureuse qu'il soit hors des griffes de Shaevar, cet homme me parait calculateur, cette quête semble passer avant tout, même avant la vie de ses hommes. "
Qui êtes vous?
Je regarde Klian, puis réalise que lui comme moi, sont encore en tenu de courtisans.
Il doit nous prendre pour des nobles curieux en manque de frissons. Je prends mon air le plus indigné qu'il soit:
" Et bien mon brave, tu ne reconnais donc pas cet homme? Je pensais pourtant que les soldats d'Andor restaient fidèles à la famille régnante malgré les années. Connais tu au moins le nom de ta reine? "
Je suis toujours dans mon cachot. J'arrive enfin à me réveiller et petit à petit à me reveler mais la douleur et toujours très intense et je ne suis pas encore en état pour crier afin d'apprendre comment je suis arrivé ici.
Je remarque qu'ylnaa est dans un coin de la pièce recroquevillée sur elle même; Je me rapproche pour la prendre dans mes bras et je m'allonge à côté d'elle.
Ouilleaïeaïe.....pourquoi tant d'agressivité...Il ne faut que son travail ce pauvre homme! Voila que ca lui monte à la tête! Nonchalemment, et alors que son regard s'est tourné vers ma compagne, je lève la main et lui montre la bague de la famille d'Andor que j'agite devant son nez.
Ecarquillant les yeux, le soldat d'un coup se baisse en marmonnant des excuses:
- Excusez moi mon prince, j'aurais dû voir...euh pardon, oui j'aurais-dû savoir que c'était vous!
Oui tu aurais pu continuer soldat...voir mes yeux! Oui mais quand il n'y a pas de lumière, comme cette nuit qui tombe sans lune, ca ne se remarque pas. Je trouve ca d'autant mieux d'ailleurs. Cette affaire de couleur de mes eux sort peu de la cité d'Andor, mais tout le monde sait cela ici...bah, je n'y peux plus grand chose. Alors je le prend par l'épaule et le relève:
- Oui bon bon, je dirais au capitaine Torgen que vous assurez bien votre garde. Mais soyez un peu plus calme, je vous assure qu'il y a peu de danger au coeur de la cité, lui dis-je d'un air malicieux. En attendant, menez nous aux prisonniers que vous avez amené tout à l'heure. Nous ne voulons pas voir les deux grosses brutes, mais seulement le jeune homme et la jeune femme. Nous voulons nous assurer de quelque chose.
- Mais mon prince, c'est qu'il est...enfin, c'est dangeureux de...
- Vous me protègerez bien assez, et je ne suis pas aveugle! *fait un clin d'oeil au garde, qui prend un air encore plus gêné*
- Bon bon, suivez moi!
Nous avançons alors quelques mètres à l'interieur du bâtiment des cellules, et le garde nous arrête à la troisième sur la gauche.
- Vous êtes sûrs que...Enfin ils sont là pour une simple bagarre d'auberge, et seront reparti demain matin, mais on ne sait pas d'où ils viennent ni qui ils sont vraiment!
- Donnez moi votre torche! Et ignorant ses propos je passe la torche à l'interieur des barreaux, éclairant ainsi relativement bien l'ensemble de la petit pièce.
Sentant alors que Liliana, un peu vexée que son jeu ait tourné court, envoie une odeur d'indignation et de légère colère, je me retourne vers elle et dit en accentuant la première partir:
- Ma dame, que voyez vous?
Peut-être que cela aura l'effet voulu...et peut-être que non! Comment savoir? j'aurais au moins essayé de remettre le garde à sa place...
Elle commence à me calmer, la présence de Karion tout proche la rassure. Elle se force à oublier ses cauchemards...
Elle redresse la tête, elle a cru entendre des voix. Elle écoute plus attentivement... Oui ce sont bien des voix, et elles arrivent. Je donne une petite poussée à Karion pour le prévenir, mais je le vois qui déjà se redresse.
Elle voit une lueur... Puis elle aperçoit trois personnes dans les ombres vascillantes. Il y a un homme et une femme, et un garde, qui tient la torche, elle le voit un peu plus. Ils s'arrêtent devant Ylnaa et Karion. Elle serre la main de Karion, silencieux à ses cotés.
Mais qu'es-ce qui lui prend de m'appeler comme ça? La prochaine fois, il se débrouillera tout seul ça m'apprendra à vouloir l'aider, comme si ça m'amusait de promener dans les couloirs d'un chateau en jouant la courtisane niaise!
Je reporte mon attention sur les deux prisonniers, je reconnais alors Karion.
" Cet homme ne peut être un crimimel votre altesse royale, courbe légérement la tête. Grâce aux lumières que sa seigneurie apporte en ses lieux, aucun doute ne peut subsister à présent, il se dénomme Karion et c'est mon homme de main. Je vous enconjure par la bonté, qui est votre, laissez les sortir votre grâce, fait une révérence bien bas. "
Je pensais qu'il me connaissait depuis tout ce temps, je n'aime pas jouer à ce jeu, mais c'est lui qui l'a cherché.
Ce coup là elle m'agace Je me retourne vers le garde.
- Comment vous appelez vous, mon brave?
- Gelan mon seigneur.
- Merci Gelan de nous avoir mené ici. Pouvez vous sortir une minute, je viendrais vous chercher dans peu de temps?
- Bien mon seigneur.
Il part et se remet en poste devant la porte.
J'attrape alors Liliana par le bras, la remet droite et la regarde dans les yeux:
- Arrêtes tes sottises! Je ne faisait que t'éviter de passer pour une courtisane niaise auprès de ce garde, essaye un peu de comprendre cela! Homme de main...mouarf!
Je me retourne vers la cellule et vois Karion qui nous regarde, tentant de comprendre ce qui se passe et encore dans les vapes. La jeune fille qui est avec lui se met difficilement debout.
Un moment j'envisage de demander à Karion qui est cette jeune fille, mais Liliana semble faire confiance au jeune homme. Je n'en fais donc rien.
- Nous allons vous faire sortir de là, nous aviserons après. Gelan! Venez ouvrir cette porte s'il vous plaît!
Le garde alors reviens alors plutôt flegmatique.
- Vous êtes sûr, mon prince? Je devrais le consigner au registre car je ne suis pas seul ici, et...
- Dites que je suis venu les chercher car je les connaissai, et qu'ils ont été mis içi par méprise.
- Bien...
Le garde prend alors ses clefs et ouvre la grille fermée à double tour. Encore hagard, Karion et la jeune fille sortent main dans la main, et voyant que Liliana part vite les soutenir, je m'en vais l'aider. Nous sortons ainsi du quartier des cellules, mais discrètement, avant de sortir, je met une couronne dans la main du garde.
- Merci Gelan.
Nous passons par l'aile ouest, et sans croiser âme qui vive (il commence à se faire tard), nous entrons dans mes appartements. Aidant les deux anciens prisonniers à s'asseoir dans des fauteils, je prend place aussi sur un siège, attendant la suite.
RP OFF: j'ai avancé un peu vite, dites moi si qqch vous embête )
Nous repartons alors. Je frotte mon bras encore douloureux, mais un large sourire se voit sur mes lévres.
J'ai enfin réussi à le faire sortir de ses gons.| Une fois arrivée dans les appartements de Klian, je m'adresse à Karion:
" Tu as enfin quitté Shaevar, je m'en réjouis. "
Je tourne vers Ylnaa:
" Je m'appelle Liliana, et vous êtes? "
*Mais qui sont ces gens ?*
Au moment ou elle sort de la cellule, elle regarde pendant un moment chacun de leurs délivreurs.
Ils sortent enfin, elle respire l'air moins confis en se redressant un peu. Ses douleurs sont toujours présentes, elle marche avec précautions. Elle regarde la dénommée Liliana profondemment puis lui répond d'une voix quelques peu enrouées.
Je... de, euh... Hum. M'appelle Ylnaa. ...Vous connaissez Karion ? D'où ? ... Pourquoi nous avoir délivré ?
Elle se rend alors compte qu'elle doit avoir un affreux aspect, et ses larmes doivent se voir avec la saleté... Elle s'essuie un peu le visage et regarde Karion, qui a encore un bout de vomi sur sa chemise...
" Oui je connais Karion, nous avons voyagé ensemble. "
Ylnaa semble fatiguée.
" Peut être souhaiterez vous prendre un bain, ou manger quelque chose? "
Je me tourne vers Klian.
" Cela serait il possible? "
Elle se redresse encore un peu plus et ses yeux brillent lassement à l'idée d'un bon baiiiiin relaxant et chauuuuud....
- Oh oui ! Et... un lit, ça serait pas de refus aussi. Mais nous avons une chambre déjà, je vous remercie de votre aide, mais peut être serait il bon de retourner à l'auberge pour cette nuit, non ? Vous logez où ?
Je regarde alors Liliana et lui adresse un sourire timide...
- BBrrrbrouaoum, bon...ggrrrbblmmm....euh. Oui, c'est tout à fait possible. Nous logeons pour cette nuit euh ben tient oui, où, c'est vrai! ben...ici!
Bon euh...je crois que je peux vous avoir quelque chose. Cette aile du palais est, comme qui dirait, bien vide. La suite à côté est à vous pour la nuit, et comme vous êtes fatigués nous parlerons demain. Je vais aller demander qu'on nous apporte à tous de l'eau chaude et des baquets *adresse un clein d'oeil à peine perceptible à Liliana* et ainsi nous aurons l'esprit clair, joyeux, et tranquille pour discuter demain!
Je me lève, file à la porte quelques secondes, et reviens vers le salon.
- Bon j'ai demandé l'eau et des vêtements pour vous deux. Enfin...Cet accoutrement du jeune homme...Enfin, nous verrons bien...au moins pour vous Ylnaa.
Cela vous va, où vous avez besoin d'autre chose?
" Oui nous parlerons demain, le ventre plein et le corps reposé. Passez une bonne nuit, que la lumière guide vos rêves. "
Une fois sorti, je me tourne vers Klian:
" Bon c'est pas tout ça, mais j'ai une faim de loup! "
RP OFF : désolé pour le retard j'étais pas là ce week end
Toujours a moitié réveillé je suis le déroulement des évènements comme dans un rêve. Je reconnais Liliana avec qui j'avais voyagé juste après ma fuite de tar Valon. Elle nous fais sortir de la cellule puis nous amène avec son ami dans ses appartements. Cet ami, il est bizarre ... il a les yeux jaunes.
Nous arrivons dans ses appartements, Ylnaa parle un peu avec eux puis elle m'entraine dans une autre chambre.
Là je trouve la force de me glisser dans le bacquet d'eau chaude afin d'enlever la saleté et le sang coagulé de mon corps puis je me dirige vers le lit et m'endors aussitot ( désolé ylnaa )
Bon sang, autant Ylnaa semblait comprendre ce qui l'entourait, autant Karion...c'est ça?...ne comprenait pas ce qui lui arrivait!
Enfin, ils vont pouvoir se reposer tranquillement.
" Bon c'est pas tout ça, mais j'ai une faim de loup! "
Je m'approche doucement de Liliana, prend ses mains dans les miennes, et lui dit trés calmement, avec un grand sourire encourageant:
- Quel loup voulez vous manger, ma dame?
Le Lendemain matin, Ylnaa se réveille peu à peu, et se rend compte que... eh ben c'est déjà tard dites donc. Elle voit que le soleil est haut à travers les carreaux de la fenêtre dans le coin là bas, il doit être vers les 10h se dit elle. Avec une surprise amusée, elle se rend compte qu'elle est... dans un palais... Royal en plus ! Le mobilier s'en fait ressentir... Même si ce n'est qu'une petite chambre.
Elle se lève doucement, essayant de faire le moins de bruits possible, Karion ronflant encore. Elle s'habille rapidement puis tout d'un coup... Elle s'immobilise et regarde autour d'elle... Elle ... ne sait pas trop mais quelque chose semble la guider à s'assoir à la table qui est là. Elle la regarde, elle ne sait pas pourquoi elle est là. La table est mignonette, bien que sobre, en bois sombre, mais scupltée de toutes parts d'épopées passionantes. Elle tire un des trois tiroirs, à sa grande surprise, elle y trouve du papier et de quoi écrire. Elle sait alors... Elle a envie d'écrire... Quelle étrange chose ! Elle qui n'a jamais même pensé une seule fois à faire ce genre de chose dans un autre contexte que chez sa tante du côté maternel qui lui enseignait les lettres. Peu à peu, elle couvre une feuille d'encre. Elle écrit écrit... Elle ne sait pas trop quoi au juste... Elle n'ose se relire, elle sent juste son coeur se dégonfler, comme quand on essore un linge trempé. Puis sans prévenir, cela s'arrête. Son coeur est reposé. Elle peut changer... Elle pose sa plume, range l'encre et le papier dans le tiroir, pli ses feuillets et les met dans sa poche, sans trop y faire attention. Elle réfléchit.
Elle doit changer... comme chaques fois qu'elle quittait un homme pour fuir la ville, en trouver une autre et en séduire un autre... Mais cette fois... c'était différent. Cela avait duré longtemps... vraiment longtemps ! Et puis cet homme... elle commence à le connaître... et puis... Il y a un elle ne sait quoi qui... elle ne sait pas. Pourtant elle sentait en elle cette petite bête qui la poussait à partir, qui lui disait "Il est temps." et elle partait, elle fuyait.
Mais cette fois elle hésitait. Pour la première fois de sa vie, elle hésitait à fuir. Elle se tourna vers Karion, allongé sur le lit dans une pose nonchalante et terriblement attirante. Il est mignon cet abruti. Il est touchant. Son coeur tressaillit, en même temps, la petite bête dans son ventre lui disait : "fuit ! il est encore temps, il dort."
...
Que faire ?
...
Sa deuxiême tante maternelle lui disait toujours : "Dans le doute, va manger quelquechose."
Alors, sur cette certitude, elle empaqueta rapidement ses affaires, les posa près de la porte... Regarda une dernière fois Karion, puis decida d'aller manger.
[RP OFF]
"puis descendit manger. "
On est pas à la cantine au palais royal de Caemlyn, ma chère Demande donc quelque chose au garde qui est devant votre porte (on allait pas vous laisser partir comme cela non plus, Liliana avait surement qlq questions à poser!).[RP ON]
" Pour le moment, j'ai surtout envie de nourriture consistante."
Je lui souris malicieusement puis lui dépose un bref baiser sur les lévres.
" On m'avait vanté les mets d'Andor mais je ne suis pas convaincue. "
Sang et cendres que c'est agréable... Je choisis sagement de ne pas insister pour le moment, me contentant de ce que je viens d'avoir. De la nourriture...bon bon. - Je reviens.
Quelques minutes plus tard j'entre avec deux bonnes parts de gigots.
- Un repas chaud et bien cuisiné après ce long voyage fait du bien, vraiment.
- Cela me convainc déja plus, me répond Liliana avec le sourire aux lèvres.
Après ce repas chaud, nous tombons vite de fatigue, épuisés par les évènements de la journée.
Nous décidons donc de nous coucher le plus rapidement possible, et le temps que je revienne de la salle de bain, Liliana semble déja endormie à un bout du lit. Ne sachant trop que faire je m'installe à l'autre bout.
Lorsque je me réveille, il n y a personne dans la pièce.
Elle a dû aller voir Karion et Ylnaa. Je me lève...
[D10]
...et m'éclate la tronche contre le parquet. Aïïeeee...*reprend ses esprits* Mince, je vais avoir une bosse... Avec difficulté je me secoue un peu et file me passer un coup d'eau avant de m'habiller. Une fois prêt, j'attrape un morceau de brioche moelleuse sur le plateau laissé à l'abandon et sort dans le couloir.
Saluant le garde à l'entrée de la chambre voisine, je décide de ne poser aucune question et cogne trois coups légers à la porte.
toc, toc, toc. Je me fais réveiller en plein rêve par des coups frappés à la porte. Je regarde à côté de moi, pas d'ylnaa... bizarre
Je me lève et me dirige vers la porte en aillant un seul oeil ouvert puis au moment ou je vais ouvrir la porte je m'aperçois que je suis nu. Je crie donc à travers la porte
Un instant j'arrive
J'attrape mes chausses sur la chaise et les enfile en marchant
[d10]
Je réalise cette manoeuvre étonnant bien compte tenu de mon état puis j'arrive pour ouvrir. Je me retrouve face à un homme que je ne reconnais pas tout de suite puis des souvenirs de la veille revienne, c'est lui qui est venu nous sortir des cachots
Bonjour ... vous voulez entrer ? Veuillez excuser ma tenue je reviens tout de suite je vais mettre des vétements convenables
- Oui je vais entrer! Mais allez-y donc, vous habiller, mon ami!
J'attend que Karion ait eu le temps de disparaître et entre dans la pièce, refermant derrière moi. Puis haussant un peu la voix, pour qu'il m'entende:
- Bon, si j'ai bien compris tu connais Liliana...Si elle t'apprécie, alors on peut se tutoyer, et on devrait pouvoir s'entendre! Je me présente tout d'abord: Klian, simple ami de Liliana pour toi. Tu es ici dans le Palais Royal d'Andor, et aucunement en danger. Ni prisonniers d'ailleurs ahah, simplement, si je vous ai libéré c'est bien parceque nous avions quelques questions à vous poser! Enfin nous...surtout Liliana en fait.
Mais j'aimerais savoir qui tu es tout d'abord!
Je m'assied alors dans un large fauteil, et prend un bout de brioche. Par la lumière, y'a de la brioche abandonné dans toutes les pièces de ce fichu palais!
Une fois levée, je décide de me promener un peu dans le palais. Après une promenade plus longue que prévue je rends visite à Karion. Je frappe alors à sa porte.
RP OFF désolé l'autre jour j'avais tapé un post j'étais persuadé de l'avoir envoyé, j'ai du fair eune mauvaise manip, làje vais en cours, j'édite à midi
J'enfile rapidement uen tenue décente pendant que mon hote me questionne
- Bon, si j'ai bien compris tu connais Liliana...Si elle t'apprécie, alors on peut se tutoyer, et on devrait pouvoir s'entendre! Je me présente tout d'abord: Klian, simple ami de Liliana pour toi. Tu es ici dans le Palais Royal d'Andor, et aucunement en danger. Ni prisonniers d'ailleurs ahah, simplement, si je vous ai libéré c'est bien parceque nous avions quelques questions à vous poser! Enfin nous...surtout Liliana en fait.
Oui j'ai rencontré Liliana il y a un petit moment alors que je voyageais avec un homme nommé Shaevar, nous avons fait un bout de chemin ensemble et je dois dire que j'ai été assez étonné de la retrouver ici. Et je tiens a me disculper auprès de vous afin d'éviter les maletnendus, nous sommes arrivés dans ces goeles a cause d'une grosse erreur ....
Après avoir éré dans les couloirs en admirant les tapisseries et les folles décorations Andorianes, je finis apr tomber sur un garde. Je lui dit que j'ai faim et qu'on m'a dit qu'il fallait commandé à manger ici. Alors je commande. Puis je fais demi tour, un peu à regret devant les nombreux couloirs qui ont l'air de se poursuivre une etrenité, toujours plus riches et beaux... Au bout d'un bon moment de tatonnement et de retour en arrière pour retrouver le chemin, je finis par entrer (sans toquer eh oui) dans notre chambre et découvre, stupéfaite, qu'elle est quasiment bondée.
- "Ah bah ! ... Bon."
Puis je m'assois sur le lit en regardant les intrus.
rp off : ce post arrivera, vous l'avez compris, quand Liliana sera dans la pièce et que vous aurez un peu papoté, mais pas trop .
- Bonjour Liliana, dis-je en la regardant d'un air dubitatif. Mais où était-t-elle donc passé??? Et simplement cette remarque : "déja debout"...Mouarf. - Il vient de m'expliquer que c'était par erreur, j'attendais plus de renseignements quand tu es arrivée, et...oh, voila sa compagne...nous allons donc pouvoir discuter! Entrez Ylnaa. Et elle, elle était partie où? Je toucherai un mot au garde et il va regretter son laxisme...
" Je souhaitais simplement prendre des nouvelles de Karion, la lumière a souhaité nous remettre sur la même route, et j'essayais de comprendre pourquoi. "
RP OFF : comment ça on m'attend ? justement moi j'attendais que Klian réponde a la question de Ylnaa pour poster mais si vous dites que c'est à moi ...
J'allais donc vous expliquer comment nous sommes arrivés dans cette cellule.
Nous étions simplement descendus dans une auberge afin de passer la nuit quand une bande de malotrus est venue agresser Ylnaa.
Ils commencaient à devenir vraiment très génants, j'ai donc décidé d'intervenir. Malheureusement je n'ai pas été très efficace ...
Je me suis retrouvé assomé et roué de coups. Ils s'en sont ensuite pris à ylnaa pendant que j'étais au sol. Heureusement La garde est arrivée, mais ils n'ont pas vraiment cherché à comprendre et ils ont amené tout lemonde en prison. La suite vous la connaissez
Je prend un morceau de brioche et me rempli la bouche afin de ne pas être capable de répondre a la question de Liliana me demandant comment je suis arrivé ici ...
Perdue dans mes pensées et folles interogations, je répond par automatisme.
Un serviteur en livrée entre avec un grand palteau tout bien garni de somptueux aliments, ce n'est pourtant qu'un petit déjeuner. Il le pose sur la table et repars sans mot dire.
Resaisie par cette intervention, je lui dit merci et promptement debout, je m'avance à grand pas vers le plateau, saisissant le plus vite que je puisse un gros bout de tarte que j'enfourne encore plus rapidement dans ma bouche, tout celà avant de me camper solidement devant le plateau qui constitue toute ma vision, tout mon odorat, mon toucher et mon goût. Je mange goulument pendant une demi minute et me rend compte qu'il y a des personnes autour et derrière moi. Les joues gonflées de tartes à la myrthille, brioche tendre et morceaux de pomme, je prend le plateau et le tend vers Klian, le plus proche, puis Liliana et enfin Karion, qui ma foi, machonne encore de la brioche.
Puis je m'assis, posant sur mes genoux le plateau et me concentrant sur son contenu. Je ne me soucis guerre du reste, mais peu à peu, je commence à réflechir en même temps.
*La même route hein. Tu me piquerais pas un peu mon mec toi là ? Ouais je sais t'as l'air bien polie comme ça mais je sais bien que ça peut cacher beaucoup de choses... Et l'autre là ! Pourquoi a-t-il des yeux pareil ? C't'étrange ça tout de même ! Et Karion ? Pourquoi il a des amis pareil ? Faut être prudent, mince !*
RP OFF: et j'attendais moi que tu répondes à la question de Liliana
Je regarde le serviteur qui a apporté le plateau de nourriture arriver, et avant qu'il ne sorte de la pièce:
- Merci mon brave, et qu'on ne nous dérange plus. Faites passer le message au garde devant la porte.
La suite vous la connaissez
- Hum...fort bien. Les gardes de la ville n'ont pas toujours un discernement trés fin...Mais ils ne peuvent pas non plus préjuger des faits avant d'avoir interrogé les protagonistes hein! Enfin, on vous a au moins évité cet interrogatoire...
Mais je crois que ce que Liliana voulait savoir c'est comment vous vous êtes retrouvés à Caemlyn.
Elle me regarde byzarrement l'autre là...elle a pas l'air à l'aise d'ailleurs...
Hum...fort bien. Les gardes de la ville n'ont pas toujours un discernement trés fin...Mais ils ne peuvent pas non plus préjuger des faits avant d'avoir interrogé les protagonistes hein! Enfin, on vous a au moins évité cet interrogatoire...
Mais je crois que ce que Liliana voulait savoir c'est comment vous vous êtes retrouvés à Caemlyn.
Hum coriace celui là. Je ne sais pas ce que je peux lui dire, comment savoir de quel côté il est. Mieux vaut inventer une histoire
( RP OFF: j'ai 8 en manipulation je sais pas si je dois ajouter un dé)
Eh bien nous étions installés à Tar Valon quand soudainement nous nous sommes aperçus que nous n'avions plus rien à faire là. Nous passions de bonne journées mais sans but précis. Nous avons donc profités avec ylnaa de ce calme et nous avons décider de partir voyager tout simplement, sans destination précise à part Pont Blanc qu'Ylnaa a très envie de visiter.
comme nous passions à proximité de Caemlyn nous avons décidés de nous arréter pour visiter cette ville
Je sens qu'il ne dit pas toute la vérité, mais avec cette femme à ses cotés, il doit craindre sa réaction, on dirait qu'elle me lance des couteaux avec ses yeux.
" Quoiqu'il en soit, je suis heureuse que vous soyez loin de cet homme, Shaevar, mon intuition ne me laise guère lui faire confiance, il vous aurait utilisé ou envoyé à l'abatoire sans ménagement, pour servir sa cause. Mais sacrifierait-il la lumière pour elle? "
Je m'approche de Klian.
" Passez me voir lorsque vous repartirez, prenez soin de lui Ylnaa, cet homme est amené à faire de grandes choses."
Mais pourquoi j'ai dit ça, enfin je suis sure que cela est vrai, plus qu'une intuition, une certitude.
Je regarde Karion, pensivement... m'interogeant, *que peut il faire de si grandiose c'ui là ? ... Sur que quand on cherche le Dragon, on se fout dans de ses situations...*
Liliana s'approche de moi. Je lui murmure alors à l'oreille:
- Il nous prend pour des idiots ton ami? On ne se balade pas comme ça pour le plaisir par les temps qui courrent! C'est pas l'été, et la sécurité du pays n'est plus ce qu'elle était...Ca n'est pas avec la situation qu'on a en ce moment, où l'hiver arrive deux fois trop tôt, que ca va s'arranger...Enfin, si tu estimes ne pas avoir besoin de la vérité...
Bah il a l'air sympathique, mais quel besoin de nous mentir? Si ce n'est pas excès de prudence...Mais qu'aurais-je fait à sa place?
RP OFF: Parceque quand tu mens, fais le de manière crédible et trouve un truc moins banal et idiot qu'un voyage en plein hiver dans une campagne peu sûre, histoire d'aller visiter PontBlanc On va dire que malgré ton 8, t'étais pas en forme ce jour là!
Et je dois dire que
- si t'avais bien menti, j'aurais pris plaisir à me faire avoir, mais là c'était trop gros.
- les fiches, je dois avouer que je m'en fou dans pas mal de cas . Si vous voulez qu'on les utilise à un moment précis, précisez le moi!
[RP ON]
RP OFF ( après j'arrete le off) c'es pas vraiment un mensonge, si tu avais lu notre RP( ceci n'est pas une critique ^^) tu saurais que Ylnaa voulait vraiment aller à pont blanc et que elle, elle voulait vraiment partirsans but. C'est moi qui lui ai dit qu'on allait là bas, mais sinon on aurait pu faire ce que j'ai dit
Edit : mais bon c'est pas grave, j'avoue que j'aurais pu trouver un meilleur truc à raconter mais sur le coup j'étais pas inspiré.
Klian et moi sortons de la pièce, une fois la porte refermée, je me retourne vers lui.
" Oui je sais trés bien que son histoire est étonnante, mais il a sans doute des raisons de ne pas tout nous raconter. Bon trés bien, que faisons nous à présent? "
- Bon, et bien tant pis, je te laisse gérer ça hein...Je dois aller voir ma soeur puis ma mère. Ca ne devrait pas prendre trop de temps. Tu peux venir avec moi voire ma soeur, peut-être, si tu souhaites lui révéler ton histoire, pourra-t-elle nous donner quelques Conseils et informations récentes sur la situation à Mayenne. Je suppose par contre que tu n'as pas trés envi de voir ma mère hein?
Aldarine pourra bien t'accueillir ce temps là, mais sinon je te ramènerais à mes appartements.
Je joins l'acte à la parole et commence à me diriger vers ses appartements. Quelques minutes après (et oui il est grand ce palais royal! ), nous arrivons devant sa porte. Je regarde Klian puis je frappe.
Après la sortie des deux jeunes gneugneuteurs impertinents, je me tourne vers Karion et lui adresse un regard bourré d'un doux mélange d'on ne sait quoi parfaitement impénétrable à la comprehension humaine. Puis je me lève et rassemble les trois affaires éparpillées un peu partout, tout en finissant de manger.
***
*Ras les castagnettes de voyager, du froid... Bouuh !*
Tandis que Karion et moi progressons, mon regard se trouve attiré par une sorte de lueur blanche... Peu à peu, les maisons leurs dévoilent le Pont Blanc, façonné il y a longtemps, parmi tant de merveilles.
Après un soupir de satisfaction et un bon moment de stupéfaction éblouie, toujours le sourire aux lèvres, je dis à Karion, sans quitter des yeux le splendide pont :
"- Eh bien tu vois, je crois que ça valait la peine ! Tu ne trouves pas ?"
Et bien, elle comment à connaître le palais mieux que moi! On dirait qu'elle est chez elle...Et elle a vite pris les habitudes d'une aristocrate. C'est indéniable, elle est née là dedans ().
Aldarine nous ouvre toute souriante.
- Alors, comment allez vous tous les deux?
- Bonjour ma soeur...Bien ma foi. Elle regarde Liliana avec un sourire en coin... - Trés bien, Dame Aldarine.
- Liliana, pas de "dame" entre nous!
- Ah...trés bien, Aldarine!
Et la voila aussi qui a ce sourire en coin...Elle m'énerve... - Bon ben je vous laisse, je reviens plus tard...Aldarine, je vais voir notre mère.
Je laisse Liliana entrer chez ma soeur et me dirige vers le bureau de maman.
Dans les appartements d'Aldarine:
- Eh bien, mon frère n'était pas trés à l'aise...n'est-ce pas Liliana?
" Oui c'est le moindre que l'on puisse dire. "
Je rougis légérement.
" Puis je te demander quelque chose? Klian est-il engagé avec quelqu'un? "
" Que veux tu dire? "
" Et bien, est-il promis à une jeune fille? "
Aldarine éclate de rire.
" Mon frère! Aurait-il réussi à enfin garder quelqu'un dans son coeur!"
Je rougis de plus belle.
" Et bien, oui, je crois Aldarine, et ça n'a rien de drôle! "
" Rassure toi, non, le chemin est libre. "
Elle me prend dans ses bras, et je souris.
" Je suis heureuse, il n'aurait pas pu trouver mieux. "
Marchant seul dans le palais, croisant occasionellement un serviteur, je repense aux attitudes de ma soeur et de Liliana...et c'est sans trop m'en rendre compte que j'arrive devant le bureau de travail de ma mère. Les gardes, qui me reconnaissent, me saluent.
- Y-a-t'il quelu'un avec la Reine?
- Non mon seigneur, seulement Tamalia, la conseillère de la Reine.
- Bien...je ne viens pas souvent, je peux bien déranger ma mère alors.
Le garde s'écarte alors de la porte, l'ouvrant du même coup, et m'annonçe.
J'entre dans la première pièce.
Je saisis alors les dernières paroles échangées par ma mère et sa conseillère Aes Sedai.
- Je pense donc qu'il ne faut pas intervenir pour l'instant au Murandy. Ca n'est pas politiquement viable, à moins que nous ne soyons chapeautés par la Tour Blanche...et la Tour n'agit pas pour l'instant. Et avec ces troubles dans le nord....
- Je comprend bien. Restons en là pour l'instant.
Puis plus fort:
- Entre Klian, entend-je venir du bureau.
Je m'avance alors...
- Bonjour ma mère. Tamalia Sedai. *je m'incline légèrement* Elle ne m'inspire décidément pas celle-là. Elle n'a jamais été souriante...Sauf faussement... - Voila bien longtemps que nous ne t'avions point vu ici mon fils.
- Je sais ma mère, et c'est pourquoi je viens vous voir.
- Tamalia, voulez vous bien nous laisser? Je souhaite discuter seule à seule avec mon fils...
- Bien ma Reine.
Aïe Aïe Aïe...Ca ne présage rien de bon...
Tamalia sort et nous laisse seuls.
- Bon, où était tu encore parti?
- A Tar Valon ma mère.
- Tar Valon? Et tu y étais quand Méliane Sedai a fui?
- Oui ma mère...
- Et?
- Et bien je suis allé voir Eltharion Gaidin, qui m'a bien évidemment signifié que ça ne regardait que la Tour. Je n'ai pu qu'assister aux évènements, ou plutôt à l'étonnement général. L'agitation dans la Tour était grande, mais il n y a pas eu de violences comme vous le savez, malgré la situation éléctrique et la volonté des Rouges d'en profiter. Je suis donc vite reparti.
- Tu avais surtout envi de voyager en somme...Quand te décideras-tu donc à cesser de n'en faire qu'à ta tête? J'ose te signaler que si ton frère est Prince de l'Epée, tu as tout de même une certaine responsabilité envers ta soeur...
- Je sais ma mère. Que répondre? Elle sait bien que je resterais pas longtemps, comme toujours, et je me suis malheureusement lié d'un serment que je ne peux défaire et qui va m'emmener encore plus loin...vu comme c'est partit en tout cas! Je tâcherais de faire plus attention à cela à l'avenir.
Ne laissant pas le temps à ma mère dire ce que suggèrait le sourire sarcastique qu'elle arborait, on annonce d'une voix claire l'arrivée d'Aldarine...et de Liliana.
Mais...???!! Mama mia! Sang et cendre! Par le créateur, qu'ais-je fait pour mériter ça!
" Aldarine, il faut que je t'avoue quelque chose. J'ai fait promettre à Klian de me suivre dans mes recherches sur mes origines, et nous avons découvert quelque chose tous les deux. Je porte un médaillon depuis mon enfance, il est le seul lien qui me reste avec mon passé, nous avons appris que le symbole, qui l'ornait, était celui de la famille Paerlon, et les initials, qui s'y trouvaient, LP pourraient être ceux de la famille de la première de Mayenne, disparue il y a 20 ans. "
Aldarine devient alors plus sérieuse.
" Oui j'ai entendu parlé de cette histoire. Ma mère pourra vous aider, je me demande pourquoi Klian n'y a pas pensé. "
Elle change à nouveau de couleur, un léger sourire se dessinant sur ses lèvres.
" Tant pis il n'y échappera pas. Elle se léve brusquement. Trés bien, allons y.
- Nous allons où au juste?
- Voir ma mère, tu sais la reine d'Andor. Elle pourra meiux te renseigner que quiconque, nos relations avec Mayenne ne sont plus ce qu'elles étaient, mais autrefois ... Enfin ne perdons pas de temps. "
Elle me regarde alors de haut en bas, puis d'un air satisfait:
" Décidement cette robe te va à ravir, tu seras parfaite.
- Mais parfaite pour quoi?
- Ne tardons pas, allons. "
Elle joint l'acte à la parole, m'attrapant le poignet et me conduisant vers le bureau de la reine. Une boule se glisse alors dans mon estomac. Mais qu'es-ce qu'elle mijote? En chemin, nous croisons un femme qui me dévisage, je crois lire quelque chose dans son regard, mais l'instant d'après plus rien.
" Tamalia Sedai."
Aldarine continue sa route ( notre route ). Nous arrivons enfin.
Tamalia Sedai ayant laisser les deux jeunes femmes passer, s'approche de la porte du bureau, elle commmence alors à tisser des flux d'une relative complexitée.
* De cette manière, je pourrais entendre toute leur conversation. Cette jeune fille, son visage ne m'est pas inconnu mais où, où ai-je bien pu la croiser? *
Un garde arrive alors en courant vers elle.
" Une missive pour vous, Aes Sedai. Le porteur est mort d'épuisement en vous l'apportant. "
Elle décahette la lettre, son visage reste sans expression mais ses yeux brulent de plus belle.
* Ainsi la Tour s'est enfin décidée, les rouges sont parties en croisade. Tar Valon est plus faible que jamais, les desseins du grand maitre se mettent en place. Je dois contacter Persphone au plus vite. *
Elle se dirige alors d'un pas rapide dans les couloirs.
Dans le bureau:
Aldarine s'incline devant la reine, Liliana en fait de même. Elle jette un bref regard à Klian visblement mi-étonné, mi-énervé par leur intrusion. La reine dévisage alors la guérisseuse, la suprise semble s'être soudain emparée d'elle.
" Ma mère, pardonnez moi d'interrompre ces charmantes retrouvailles, mais je sais que Klian souhaitait vous présenter la jeune fille que voilà, il sera donc sans aucun doute, RAVI, de sa présence ici. Voici donc Liliana, qui n'est autre que la future épouse de mon frère bien aimé. "
Liliana et Klian blémissent, mais Aldarine poursuit sans leur laisser le temps de réagir.
" Pour une fois, il n'a pas fait les choses à moitié. Liliana, peux-tu me prêter ton pendentif s'il te plait.
- Et bien ... Toute façon au stade où on en est, rien ne peut être pire. Klian va me maudire, et pourtant je n'y suis pour rien. "
Liliana retire alors la chaine glissée délicatement sous ses vêtements et la tend à la reine.
" C'est l'insigne des Paerlon. Voilà pourquoi son visage m'était si familier, mais .. . Racontez moi en plus, d'ou tenez vous ce bijou?
- Ma mère adoptive m'a dit que je le portais lorsqu'elle m'a recueilli il y a 17 ans.
- Ou vous a-t-elle recueilli?
- Un navire des Atha'an Miere m'a confié à elle, craignant pour ma sécurité visiblment.
- Savez vous ce que tout cela signifie? Tous les signes concordent, c'est elle. Mayenne sera éternellement reconnaissante à Andor pour lui avoir rendu leur fille héritière, et voilà que mon fils souhaite l'épouser finalement, ces voyages auront été utiles. - Et bien non, pas trop, je viens de le découvrir, et je suis un peu perdue.
- Rassurez vous je vous aiderez, je peux bien faire cela pour la future épouse de mon fils. "
La reine se lève puis une fois devant Klian, elle fait signe à Liliana de s'avancer. Prenant leurs deux mains, elle les dépose l'une sur l'autre.
" Tu ne peux pas savoir la joie et l'immense bonheur que tu me fais Klian. Cependant mes enfants, le chemin sera difficile, tous les ennemis de votre mère ne sont pas morts, il faudra vous méfier de tous, seule votre tante Silvia peut être digne de confiance. Alors en attendant qu'elle soit ici, ne parlez de cette histoire à personne. J'envoie un messager la faire quérir au plus vite. "
Durant toute la conversation j'ai lancé des regards interrogateurs et soupçonneux à Liliana, et des regards furieux à ma soeur, qui semblait s'amuser follement.
Rha, la sotte, j'aurais dû m'en douter qu'on en arriverait là avec elle...Quelle manipulatrice! et moi quel naïf...nous ne changerons jamais décidément. Mais ca ne l'excuse pas! L'amour, ca n'est pas du Daes'Dae'Mar! La boule que j'ai dans le ventre m'empêche de répondre quoi que ce soit pendant un moment. Puis ma mère fait mention de tante Silvia.
Eh bien, nous voila pris, Liliana, entre trois manipulatrices de génie...Et nous ne pouvons plus rien y faire! J'arrive enfin à balbutier un:
- Merci, ma mère.
Voyant Liliana hausser les épaules comme pour me dire "je n'y suis pour rien!", je comprend que comme cela m'arrive a moi trop souvent, elle en a trop dit à Aldarine, ne la connaissant pas assez pour prévoir sa réaction.
De cela, je ne peux pas lui en vouloir. Ca ne serait pas malin. Et puis de toute manière, je ne peux pas lui en vouloir tout court...J'y arrive pas...
Me sortant de mes pensées, alors que le silence dans la pièce devient pesant autant pour moi que pour Liliana, mais toujours aussi amusant pour Aldarine, alors que ma mère lui lance des sourires en coin, on frappe à la porte.
Un garde entre et annonce que Silvia sera la dans quelques minutes. Par chance, elle était au palais, préscise-t-il.
Bon, et bien au moins, ça ne traînera pas!
Gagner du temps et réfléchir vite. Voici donc le monde auquel je vais devoir appartenir, un monde fait de manipulation. Mais je ne peux pas entrainer Klian dans mon sillage, je l'aime trop pour ça.
" Merci de m'accueillir les bras ouverts. "
Il est temps de mettre à l'épreuve les fameux dons des frères loup.
Ma voix se fait alors plus basse qu'un murmure, et inaudible pour les oreilles non aiguisées. Je tourne les légérement vers Klian, et porte tout mon regard sur lui.
" Rejoins moi."
Je commence alors à vasciller, je m'appuie légérement sur lui. Puis je me laisse aller de tout mon poud et m'effondre litérralement, me coignant lourdement sur le sol, mes yeux sont clos et je retiens un couinement de douleur.
Je vais porter un beau bleu en l'honneur de cette mascarade.
"Rejoins moi" J'ai entendu, mais n'ai pas réagi de suite.
Elle ne m'a même pas laissé le temps de la rattraper!
Je me penche alors vivement et la prend dans mes bras, délicatement. Aldarine et ma mère sont tout de suite près de nous. Elle veut me dire quelque chose...Mais elle a dû se faire mal!
- Je l'emmène à l'infirmerie, je reviens de suite.
Mes paroles sont ferme, et indiquent que je compte bien y aller seul.
- Bon...ne traîne pas, j'espère que ça n'est rien d'autre qu'un évanouissement subi. Cela lui arrive souvent?
- Non mère. Voila quelques moins que je voyage avec Liliana, et c'est la première fois que je la vois ainsi. L'émotion peut-être!, lance-je alors, en regardant Aldarine d'un air entendu. Elle semble cependant sceptique.
Me retournant, je pars rapidement et ouvre le premier appartement vide venu. Je dépose Liliana sur le lit, et l'embrasse.
- Que voulais-tu me dire? C'était en tout cas trés réaliste...
Je réalise qu'il vient de m'embrasser, je souris légérment, puis l'embrasse de nouveau.
" Tu as raison, faisons vite. Je n'y suis pour ein, et je suis aussi surprise que toi, ta soeur m'a piègé, même si ça n'est pas pour me déplaire. "
Je m'arrête un instant puis réalise que ma tête un toujours douloureuse.
" Tu es délié de ton engagement envers moi, ma tante est ici, et je ne voudrais te retenir plus vite. Si tu pars maintenant, tu pourras toujours retrouver une vie normale, ta vie sans contrainte. Et pour les relations entre Mayenne et Andor ne crains rien, je feindrais l'offance, mais Mayenne sera reconnaissante envers en Andor de m'avoir retrouver. Tu as le choix. "
- Je suis délié de mon serment mais lié à mon coeur. Tout cela n'est pas non plus pour me déplaire, alors disons qu'un nouveau serment au plus vite sera le mieux!
Liliana alors me sourit, et nous repartons main dans la main vers le bureau de ma mère. Quand nous arrivons, Silvia est là.
" J'aurais quand même pu éviter de me fracasser la tête contre sol, je prendrais une tisane après. "
Je lui souris.
" J'aurais l'air maline avec une bosse cachée par une couronne! "
Dés l'entrée de Liliana et Klian dans la pièce, le visage de Silvia change, se radoucissant.
" Vous aviez raison, la ressemblance est étonnante, excepté ses yeux, verts comme ceux de son père. Je vous remercie par la lumière d'avoir retrouvé ma nièce, l'héritière de notre peuple. Sachez que Mayenne sera éternellement reconnaissante à Andor. "
*Elle ne le sait déjà que trop, et maintenant nous voici pris en tenaille entre Tear et Andor. Mais ce sacrifice était le prix à payer.*
" Par l'union future de nos enfants, nos deux peuples sont à présent liés. "
*Peut-être trop même. Cependant, Mayenne reste une porte vers l'océan, une terre de commerce et en ces temps cela peut toujours servir. Tamalia sera sans doute heureuse de ce pied de nez à Tear.*
Silvia s'avance alors vers Klian et Liliana. Elle sert la jeune fille contre elle un bref instant.
" Nous avons beaucoup de choses à nous raconter. - Klian peut-être pourrais tu les accompagner dans une pièce plus adaptée à ses retrouvailles. Rejoins moi une fois cela accompli. "
Klian salue brièvement sa mère puis nous sortons tous trois du bureau. Nous arrivons alors dans un petit salon isolé et discret.
Silvia regarde longuement Klian d'un air insistant.
" Ma tante, la roue a souhaité nous unir plus rapidement que nous l'aurions pensé, Klian fait parti de ma vie à présent et je suis convaincue qu'il pourra m'aider au mieux seulement si il connait tous les tenants et aboutissants.
-Trés bien ma fille, dans ce cas. Racontez moi tout."
Au moins elle a du caractère. Je commence alors mon récit, des Am en passant par Rosana puis mon arrivée à l'auberge. Je raconte ma présence auprès de l'amyrlin lors de la lutte contre un réprouvé, ma rencontre avec Klian et tout notre voyage jusqu'à Caemlyn.
" Ainsi mon informateur auprès de la Tour s'était trompé, vous n'étiez pas retenue contre votre grés. Un malheureux quiproquo. "
Qui a failli me couter ma confiance auprès d'Eltharion, il faudra que je m'occupe de cet incident. " Que va-t-il se passer à présent? Ma question est sans doute naïve.
- Oh non elle ne l'est pas. La situation est plus complexe qu'il n'y parait. Les auteurs de ton enlèvement ont été punis, mais tous n'étaient pas directement impliqués. Ta mère n'a plus toute sa santé depuis ta disparition et certains la voient déjà morte, sa place vaquante reste sans héritière, mais de nombreuses prétendantes. Ton retour risque de remuer bien des querelles, et les anciens traites verront leurs plans échoués. Il nous faut démasquer les ennemis de notre lignée au plus vite. - En 20 ans vous n'y êtes pas parvenue, alors comment ferons nous?
- Ils risquent de faire des faux pas à présent, leur pouvoir tant espéré leur glisse déjà être les mains.Il faudra garder les yeux ouverts. Notre voyage sera risqué mais nous devons rentrer au plus vite à Mayenne, j'y ai des alliés. - Et des espions aussi.Je sourie légérement - Effectivement. Savez vous utiliser une arme? Un poignard par exemple? - Non, mes plantes sont mes seules armes.
- En ce cas, il faudra vous apprendre au plus vite à en manier. Messire Klian, pourrez vous vous occuper de cela?
- Dame Silvia, je sais manier l'épée, et je pourrais en enseigner les rudiments à Liliana durant le voyage. Cependant, j'aimerai emmener un de mes amis. Torgen est un des capitaines de la garde de la Reine, et peut-être lui sera-t-il possible de nous accompagner. Ma mère saura sûrement faire face à son absence! Il sera mieux à même d'assurer notre sécurité, et aussi bien meilleur professeur que moi. Y voyez vous un inconvénient?
Je l'estime homme de confiance, et vous pourrez demander à ma mère ce qu'elle en pense.
" Et bien soit, si Liliana vous fait confiance, je me fis plus à vous qu'à votre mère. Ni voyez aucune offence, chacunes pensent aux siens avant tout. - Si tout ceci est réglé, nous devrions nous mettre en route le plus tôt possible. Plus nous tarderons, plus la rumeur peut s'étendre, et nous louperions ainsi l'effet de surprise souhaité. Ma tante nous devons prendre congé de la mère de Klian.
- Je vous suis."
Nous repartons alors tous les trois en direcion du bureau.
" Je te laisse lui parler d'abord, nous entrerons ensuite, cela fera moins complot. "
Je l'embrasse alors tendrement sur les lévres.
" Bon courage, et si elle ne veut pas te laisser partir, je te kidnappe. "
J'entre alors pour la troisième fois dans le bureau de ma mère, qui est toujours avec Aldarine.
A peine ais-je fait quelques pas que ma mère m'adresse la parole:
- Mon fils, que comptent-t-elles faire? - Nous comptons partir pour Mayenne le plus vite possible, et le plus discrètement possible. Silvia dit y avoir des alliés, même si elle y a toujours des ennemis. Je ne peux les laisser partir seules, et c'est mon histoire qui se joue, me laisserez vous partir librement? Je compte emmener Torgen avec nous...Cela peut surement la mettre en confiance! - Oui mon fils. Et je ne comptais en effet pas te laisser partir seul. Torgen sera parfait. Il me manquera ici, mais j'ai confiance en lui pour assurer votre sécurité. Il va falloir cependant, avant que je vous laisse partir, que j'en sache un peu plus sur les projets de Silvia. Garde? Faites venir dame Silvia! *plus bas* Je suis sûre qu'elle n'est pas loin...
Les gardes entrent alors accompagnés par les femmes.
" J'ai cru comprendre que vous souhaitiez partir au plus vite et avec la plus grande discrêtion. - Oui, cela est juste. Vous comprendrez qu'en ces temps difficiles, je désire gagner du temps sur les adverses potentiels de cette découverte inespérée. - Cela est fort compréhensible, même si je regrette que l'annonce des fiancailles entre nos deux enfants ne soit pas faite à Caemlyn. Ce faux dragon, la guerre en Arafel, les Blancs Manteaux qui s'agitent, toutes bonnes nouvelles de fraîche alliance seraient la bienvenue pour mon peuple. - Je comprends votre déception, néanmoins vous savez comme moi, que Liliana sera bientôt nommée première, et à ce titre dirigeante de Mayenne. Son pays prendrait comme une offense, qu'une telle nouvelle lui parvienne, par les rumeurs et autres commérages. De l'avoir trouvé ne lui donne pas le droit, de s'immiscer dans nos affaires intérieures. - Je sais bien l'attachement que l'on peut avoir pour les siens. " Elle porte son regard sur Klian.Toujours faire croire que l'on donne plus, que l'on ne reçoit.
" Enfin, savez vous d'hors-et-déjà comment parvenir jusqu'à Mayenne? - A pied cela va de soi. Elle n'en saura pas plus. - Oui cela s'entend, mais par quelle voie? Pense-t-elle vraiment pouvoir s'en sortir ainsi. - Nous improviserons, sans chemin précis, aucun poursuivant ne pourra deviner où vont nos pas, pas tant que nous ne le saurons nous même. - Klian m'a dit que vous aviez des alliés. - Cela fait 20 ans que je pourcours le monde pour le trône de Mayenne, j'ai eu l'occasion de faire des rencontres qu'elles soient royales ou sans titre. Je n'ai pas besoin d'elle pour survivre. - Oui effectivement cela va de soi. Je suis rassurée de savoir mon fils entre vos mains, j'espère cependant qu'une fois Liliana hors de tous dangers, l'union de ses enfants pourra être envisagée. - Elle le sera. - En ce cas, je souhaite que cet instant arrive bientôt, mais ne perdez pas plus de temps. " La reine se tourne vers la porte.
" Garde faite venir au plus vite maitre Torgen. Je vous laisse achever vos préparatifs de voyage, il vaut mieux que nous ne nous revions plus avant votre départ. Ce fut un plaisir de vous rencontrer plus longuement dame Silvia. Sa réputation était bien en dessus de ce que je pensais, une diplomate exceptionnelle, elle pourrait passer pour une Aes Sedai si son visage ne trahissait pas les années qu'elle a vécues. J'aurai du me méfier davantage d'elle.Liliana, Klian puissent la lumière guider vos pas. - Merci pour votre accueil, je suis convaincue que nous nous retrouverons en des temps plus joyeux pour les notres. Silvia s'incline légérement, la reine en fait de même. Je m'approche d'Aldarine, puis tout bas:
" Tu ne perds rien pour attendre ma soeur, je te dois un mari. "
Je l'embrasse alors.
" Prend bien soi de lui, il peut être une vraie tête de mule, mais si il n'a pris ses jambes à son cou, c'est qu'il t'aime vraiment.
- Je n'en doute pas, et sache que ce sentiment est réciproque.
- Alors je suis heureuse. Ecris moi tant que tu le pourra, j'en ferai de même. "
Je l'embrasse une dernière fois puis me dirige vers Klian.
" Je te laisse leur dire au revoir. Je t'attends dehors. "
- Es-tu bien sûr de ce que tu fais avec Liliana, mon fils? Il le faut, car sinon c'est l'incident diplomatique annoncé entre la Mayenne et l'Andor, et tu en serai le responsable... - Mère, je crois qu'il est sûr de lui...Preuve en est: il est encore là!
- A qui ais-je posé la question Aldarine? Je répond alors rapidement:
- Oui ma mère, j'en suis sûr. Je suis sûr que je l'aime, même si je ne comprend pas encore trés bien comment cela m'est arrivé.
La Reine se retourne alors vers Aldarine en riant:
- Ahahah, s'il ne comprend pas, c'est ma foi trés bon signe! - Oui en effet! répond Aldarine, souriant de toute ses dents.
- Grumph...Je vous dis donc au revoir. Je vous écrirai régulièrement, bien que je sais que Torgen aura cet ordre. Vous recevrez de mes nouvelles, et mon sentiment qui j'éspère vous servira, sur la situation politique que nous rencontrerons à Mayenne. Nous verrons si ma formation m'a bien servie!
Je me dirige alors vers ma mère, et d'un geste rapide mais doux elle prend ma main dans la sienne.
- Prend soin de toi mon fils, ne me fait pas défaut, mais surtout crée les conditions de ton bonheur. Voila une attitude que j'ai bien peu rencontrée chez maman... D'une voix mi-émue mi-fière, je répond:
- Merci mère!
Puis je me retourne vers Aldarine, qui me prend familèrement dans ses bras, et me murmure: "Prend soin de toi Klian! Et reviens nous vite!"
Je me recule alors, rehausse ma tunique, et sors de la pièce sur un signe de la main.
Je tombe sur Liliana et Silvia qui attendaient au dehors, et demande à la tante de Liliana:
- Quand partons nous?
- Bien, j'y vais de ce pas. On se retrouve davant les portes du palais.
Je me retourne tout en finissant ma phrase, et me dirige vers les quartiers des officiers de la garde du Lion.
Après quelques couloirs, j'entre dans une grande cour, passe devant deux bâtiments de taille modeste, et tombe sur Torgen en entrant dans les quartiers, manquant de le bousculer.
- Ah, mon ami.
Il me regarde avec un grand sourire.
- J'ai reçu l'ordre de ta mère...Je suis content de voyager avec vous mon prince! - Moi aussi Torgen! On va pouvoir reprendre l'entrainement, dis-je, avec un sourire en coin.
- Oui hehe, je suis impatient de vous faire tâter la poussière.... - Ahahahah, nous verrons nous verrons! Il faut faire vite en tout cas. Retrouvons nous le plus tôt possible devant les portes du palais. Nous y retrouverons dame Silvia. Je vais me préparer, à tout à l'heure!
- A tout à l'heure, mon prince.
Je quitte Klian pour me rendre dans ma chambre. Je croise alors la conseillère de la mère de Klian.
" Vous avez donc fini avec la reine. J'ai moi aussi quelques questions à vous poser.
- Puis-je savoir en quoi la Tour pourrait s'intéresser à une personne telle que moi, Aes Sedai.
- Ne prenez pas ce ton de défi avec moi, si la reine d'Andor porte un quelconque intérêt à une fille comme vous, cela me conserne également. D'autant plus quand cette même personne, semble connaitre la conseillère de la première de Mayenne. "
Pourquoi s'acharne-t-elle sur moi ainsi? Elle ne peut pas être au courant de mon don, de ma naissance peut-être, mais qu'y gagnerait-elle? Son regard noir me transperse.
" Vous ne représentez pas la loi en ces lieux, et je n'ai commis aucun déli. Je pense que la reine s'offusquerait si elle apprenait que vous ne la pensiez pas apte à juger de l'importance de chacun. Si la reine accéde à votre demande de m'entretenir, je consentirai avec plaisir à m'exécuter.
- Ne jouez pas à la plus maline que vous n'êtes, je sers la lumière, et à ce titre, je n'ai nul besoin d'autorisation. "
Un serviteur s'approche alors d'elle puis lui murmure quelques mots à l'oreille.
" Vous avez de la chance, je dois vous laisser mais ça n'est que partie remise. "
Ce visage, mayenne ... Mais bien sur. Je n'ai guère le temps pour le moment, mais je dois envoyer une missive. Son regard s'illumine alors.
" Je vous laisse donc à vos occupations. "
J'esquisse une légère révérence, puis repart d'un pas aussi tranquille que je puisse.
" Je compte sur vous pour rester à ma disposition si le besoin s'en faisait sentir. "
Heureusement, le couloir prend fin et je me dirige cette fois à toute allure dans ma chambre. Je prépare mes pactages avec une hâte sans égal, je prends soin de n'bandonner aucun de mes effets personnels. Je laisse mon sac dans ma chambre, puis ausi discrêtement que possible je marche en direction de la chambre de Silvia.
[d10]
Je ne recontre qu'un serviteur , aussi naturellement que possible, je poursuis mon chemin. Je me trouve alors devant la pièce que Silvia occupe, j'entre sans frapper afin de pas faire de bruit. Ma tante est seule, préparant activement ses bagages, en me voyant elle sursaute.
" Mais que fais tu ici?
- J'ai croisé l'Aes Sedai de la reine, elle est visiblment interessée par mon cas.
- Cette femme est une langue de vipère.
- Je crois qu'elle est bien plus que ça, son insistance était mal saine. Enfin, je crois qu'elle a fait le lien entre vous et moi, il vaudrait mieux que je parte devant avec Klian, et son ami.
- Oui c'est possible, mais si elle a fait le rapprochement, cela ne changera rien, et si cela n'est pas cas ... Je ne peux pas te laisser partir sans moi. Part prévenir Klian, je vous rejoindrais devant le palais. Hâte toi. "
Je m'en retourne alors me dirigeant vers la chambre de Klian.
La nuit passée dans une bonne auberge m'a fait le plus grand bien. Mes vêtements ont été nettoyé de la poussière du voyage, et je me sens prête à continuer la route.
Cependant... Caemlyn est une belle ville, j'aimerais bien la visiter, et faire quelques emplettes... De nouvelles bottes peut-être, et puis une autre robe, s'il me reste assez d'argent..
Alors que je prépare mes affaires, ayant dans la tête le plaisir de partir avec Torgen, et de retrouver enfin ce viel ami pour plus longtemps que d'habitude, j'entend cogner à la porte, puis entre tout aussi vite. Je me retourne alors et...
- Liliana!
Je marche vers elle, la prend dans mes bras.
- Tu as l'air inquiète, qu'y a-t-il?
Je me glisse dans ses bras et frissonne un instant.
M'en aller avec lui, loin, sans rien ni personne, laisser tout derrière nous, ni famille, ni titre, rien. Mais cela est impossible, je n'ai plus le temps, j'ai fait mon choix et lui aussi. " J'ai rencontré l'Aes Sedai de ta mère, elle voulait me voir, me parler en tête à tête, je ne sais guère pourquoi. Elle me fait peur Klian, j'ai répondu sans aucune diplomatie et je crois que cela n'a fait qu'attiser sa colère. Mais il fallait que je m'échappe, vite, trés vite. Cette femme, j'ai déjà rencontré des Aes Sedai, mais aucunes n'avaient ce regard Klian, aucune. "
Je me glisse à nouveau contre lui, m'imprégnant un instant de son odeur.
" Silvia m'a dit de faire au plus vite, et voilà que je trainasse. Nous devons quitter cet endroit, il n'est plus sur pour moi à présent. Tes affaires sont elles prêtes? "
Il acquiesce d'un bref signe de tête.
" Trés bien, je dois passer prendre les miennes, puis nous filerons devant le palais. Mais avant j'aimerais te faire part de ma graditude pour tout. "
Je l'enlace alors encore plus près de moi et l'embrasse avec fougue.
" Je vous aime Klian de la famille régnante d'Andor, je remets ma vie, mon âme et mon coeur entre vos mains, ce soir la peur sommeille dans mes entrailles mais je me sens prête à la surmonter. "
Je prends sa main, puis sortons de sa chambre. J'attrape mon baluchon au passage et nous quittons ensuite le palais.
Et bien, je ne savais pas que...l'amour pouvait donner de pareilles sensations. J'ai du mal à mettre des mots là dessus...Et ces histoires d'Aes Sedai...Et bien j'ai tout simplement l'impression d'être invincible aujourd'hui! Mais je suppose que je ne dois pas m'y fier. En y repensant, cette femme ne m'a jamais plu. Comme dit Liliana le problème vient de son regard. Mais nous serons bientôt hors de portée! Je regarde Liliana, alors que nous marchons cote à cote. Pour la première fois ou presque, je sais où je vais. Je suis sur de ce que je veux...
Nous retrouvons vite Danner devant les portes du palais. Il me fait un signe de la main, je lui souris. Nous nous approchons de lui.
- Dame Silvia n'est pas encore là? Quand a-t-elle dit qu'elle arriverait Liliana?
" En temps voulu. " Une silhouette se détache alors de la pénombre.
" En route mes enfants. Maitre Torgen, je vois que vous avez déjà fait avancer nos montures. Nous devrions sortir au plus vite Caemlyn, nous nous arrêterons une fois la ville quittée. "
Nous partons alors, d'un pas ni lent ni rapide, mais ferme et décidé. Après quelques minutes, nous sortons des premiers murs et arrivons dans la cité moderne. Nous passons quelques rues, en ce milieu d'après-midi ensoleillé, et voyons peu à peu approcher les seconds murs de Caemlyn.
Je ne comprend pas. Je suis bien un frère loup, et pourtant, j'aime la ville. J'aime voyager, j'aime être avec Tempête, mais trop de loups m'effraie. Trop d'humains, jamais...J'apprécie leurs travers et leur diversité. Je ne suis pas comme Perceval...Je crois que je ne m'y ferais jamais. Cela vient surement de mon éducation.
Et puis, j'ai définitivement choisi. Liliana est une humaine, et l'amour que j'ai pour elle...Oui, je comprend une chose maintenant! Ce dont j'ai toujours eu peur depuis que je possède ce don, c'est de partir avec les loups, de devenir fou. L'attirance est toujours grande quand je suis avec eux. Mais l'amour que j'ai pour elle me lie désormais sans faille au monde des humains. Penser à elle me ramènera toujours.
J'ai quitté les seconds murs de la Ville depuis un bon quart d'heure. Ma robe noire et verte me perturbe légèrement, j'ai peur de croiser des Aes Sedai. Déjà, être au dehors de la Tour est passablement difficile, mais changer de tenue...
Devant moi, un groupe avance d'un pas un peu plus lent que celui de ma jument, je finirais par les rattraper tôt ou tard.
Deux femmes et trois hommes, semble-t-il. Des Gardes ? Voyager seule me dérange désormais, même si quelques années auparavant, j'avais fais le trajet jusqu'à Tar Valon par moi-même. L'inconscience de la jeunesse...
Perdue dans mes pensées, j'essaie de m'entraîner sur quelques tissages, pour le Test, mais est-ce que chevaucher est assez distrayant ? Surement pas... Je me demande en quoi il consiste, ce fichu Test..
Levant le nez de la route, je m'aperçois que le groupe devant s'est arreté. Ben, pourquoi que donc ? Mais euh Je m'arrête aussi ? Pas forcément envie de leur parler... Et s'il s'agissait de deux Aes Sedai et de leurs Liges ? Oooooolalalalala ! Mais si je m'arrête, ils vont se demander pourquoi et venir vérifier....
Bon, ben me reste plus qu'à continuer
Poclop... Poclop.... Poclop.... Poclop....
Oooooh le sol les caillous comme c'est joli joli capuchon baissé regarder le soool...
Hausse un sourcil (farpaitement dessiné, bien sûr ) *Et c'est qui, lui ? Pourrait se présenter, aux moins ! Malpoli... Ces yeux... Comme l'autre fou ! Bien sapé, en tout cas... Et bien fait aussi... Hein ?? mais à quoi je pense moi mais ça va pas ?* Gifle mentale !
Messire.
*J'adooooore les cours de maintien de la Tour, j'peux répondre royalement à ce bonhomme ! Le tout sans perte de concentration ni étalage superflu d'émotions, avec un port d'Aes Sedai
... Rhoo ce cheval... Quelle belle bête !*
MODE Conteur Quelques indications bonus : je porte une robe noire bordée de vert et une ample cape vert sombre, en laine de bonne qualité, élégant mais pas ostentatoire, le tout suffisament large pour que l'on ne distingue pas mon ventre qui prend du rond.
Heureusement que je ne suis pas de celles qui se remplissent jusqu'aux oreilles Je porte également des gants verts, suffisaments épais pour que l'on ne voit pas que je porte une bague. Je vais les garder tant que vous ne savez pas qui je suis, pretextant la fraicheur de l'air, la fragilité de ma peau, blabla.
Je n'ai ni le visage sans âge d'une Aes Sedai, ni sa supériorité glaciale, je cherche à éviter que l'on me reconaisse, forcément. Une jeune fille de bonne famille qui pète plus haut que son cul, peut-être Lili, à toi de voir si tu veux tout balancer direct ou si tu as compris mon problème
" Klian je te présente, Sihaya, elle est acceptée à la Tour, c'est une amie. "
Je le regarde alors en prenonçant ce dernier mot comme pour le rassurer.
" Ce Messire comme tu dis si bien, n'est autre que mon futur époux. "
Mes yeux sont emplis d'une tendresse particulière.
" Nous faisons route vers le Sud avec ma tante, Silvia, désigne d'un signe de tête , et un ami de Klian, messire Torgen. Et toi que fais tu en ces lieux? "
Je remets au pas ma monture.
"Klian je te présente, Sihaya, elle est acceptée à la Tour, c'est une amie."
... Bon, elle ne pouvait pas savoir que je ne préférais pas que l'on crie sur tous les toits que je suis Acceptée...
"Ce Messire comme tu dis si bien, n'est autre que mon futur époux."
Ehhhh beeh ! Elle se gène pas Je lui jette un petit regard de connivence, signifiant très exactement "TOI, va falloir qu'on parle "
"Nous faisons route vers le Sud avec ma tante, Silvia, désigne d'un signe de tête, et un ami de Klian, messire Torgen. Et toi que fais tu en ces lieux?"
Sa Tante ? Paerlon, donc. Et cet homme
Dame Silvia, Messire Torgen... Une pseudo-révérence, tant bien que mal, sur un cheval ce n'est pas l'idéal, et je ne suis pas encore Aes Sedai pour les prendre comme des égaux...
A vrai dire, je rentre quelques temps à Mayenne.
Deuxième regard en coin, elle doit se rapeller que je suis de là-bas, et la raison de mon retour... Enfin, j'espère... N'en parle pas, par la lumière !
Elle rentre a Mayenne? Ca veut dire quoi ça? J'ai dû manquer un épisode...C'est qui exactement celle-là? Une acceptée, oui, mais que fait-elle seule à des centaines de lieues de Tar Valon? Elle sent la méfiance...elle n'éspère qu'une chose, c'est qu'on ne lui pose que peu de questions...
Je ne vais rien dire à Liliana, je ne connais pas leur relation...J'éspère qu'elle sait ce qu'elle fait!
" Mayenne, et bien voudrais tu faire la route avec nous? "
Avant qu'elle n'est eu le temps de répondre:
" Trés bien puisque c'est décidé, je vais voir avec Klian et Torgen quand nous ferons une halte pour manger et dormir par la même occasion. "
Je me rapproche de ma tante et de Torgen.
" Sihaya est une amie, j'ai promis autrefois à quelqu'un de veiller sur elle, je ne faillirais pas à cette parole. Je suppose que nous devons poursuivre notre route, le plus loin possible jusqu'à la nuit.
- Si nous pouvions pousser nos montures au galop afin de gagner du temps, cela serait même préférable.
Une fois l'assentiment de tout le monde donné, je lance ma monture au galop. Avec le temps, je commence à apprécier cette sensation de liberté qui s'empare de moi quand l'air me fouette le visage.
Nous passons ainsi toute la fin d'après midi à chevaucher le plus vite possible, alternant trot et galop, afin de ne pas crever les bêtes. La nuit s'approchant, nous décidons de nous arrêter dans un village afin de laisser se reposer les bêtes et nous par la même occasion. Nous trouvons alors une petite auberge, une fois les chevaux aux mains des palefreniers, nous nous installons à une table pour nous nous substanter. Un serveur s'approche de nous.
" Que puis je vous servir, Messieu Dame?"
Je m'assois précautionneusement dos contre le mur, loin des regards inquisiteurs du fiancé de Liliana.
"Que puis-je vous servir, Messieurs Dame?"
Chacun passe commande, et je me retrouve à dévorer une tranche de rôti merveilleusement juteuse. Une fois repus, le silence s’installe, et je sirote une infusion en jetant quelques coups d’oeils discrets au petit groupe.
Alors que nous sommes assis dans une auberge, un repos bien agréable, je regarde parfois la nouvelle venue. Elle doit trouver cela étrange, mais cela serait quelqu'un d'autre, avec d'autres yeux, elle n'aurait pas vu cela sous le même angle. Qu'y faire? En tout cas, une chose est sûre: elle est contente d'avoir trouvé Liliana, mais elle a peur en même temps, et cherche a cacher quelque chose. Ce quelque chose, c'est qu'elle est enceinte...On cache difficilement cela aux sens d'un frère-loup. Je trouverai un moment pour lui en parler seule à seule, car il y a surement des raisons à son silence, et je les respecterai si j'estime cela juste.
Il va falloir que je parle à tout le monde, je ne suis pas prête de me coucher. Une fois le repas fini, je prends la parole:
" Trés bien, la journée fut rude pour chacun d'entre nous.
- Oui tu as raison, nous avons besoin de repos. J'ai pris quatre chambres. "
Je fais rapidement le compte. Nous sommes cinq, ainsi, elle souhaite que nous dormions ... tous les deux. Elle me regarde d'un air complice. Elle m'avait parlé des moeurs de Mayenne, me voilà donc devant un cas pratique. " Je passerais vous souhaiter bonne nuit ma tante, je vais d'abord accompagner Sihaya dans sa chambre. "
Je me tourne vers Klian, m'approche prés lui puis tout bas:
" Je ne serais pas longue. "
Nous montons alors avec Sihaya à l'étage.
Un petit sourire mi-figue mi-raisin, mais plutôt axé... Minute potiiiiin ! Qui c'est d'où qu'il vient où elle l'a trouvééééé ??? On respire on se calme, dignité dignité...
Voyant que l'atmosphére s'est enfin détendue, je me laisse aller.
" Beaucoup de choses me sont arrivées comme tu as pu le constater. La lumière a mis sur ma route Klian alors que je cherchais des indices sur mon passé, c'est grâce à lui que j'ai découvert mes origines. A Caemlyn par un concours de circontances, j'ai rencontré ma tante, Silvia Paerlon, et depuis me voici à nouveau sur les routes pour retourner à Mayenne, afin de prendre la place qui selon elle m'est due . Quant à Klian, il est le fils de la reine d'Andor, nous devons nous marier, mais je ne sais guère quand, tu sais avec tous ses rond de jambes diplomatique, j'en perds mon latin. Mais j'ai beaucoup appris en peu de temps, Silvia est un excellent professeur. "
Je prends alors un air plus grave.
" Il faut que tu saches que notre voyage ne sera pas de tout repos, les personnes, qui souhaitaient ma mort, n'ont pas toute été identifiées, et leur rancoeur passée n'aura pas disparu. Enfin assez parlé de moi, comment te portes tu? "
Après avoir discuté longuement avec Sihaya ( de choses de filles bien sur ) je me dirige vers la chambre de Silvia, où je fais mon rapport habituel de journée, je lui raconte ma rencontre avec Sihaya et les devoirs que on était confié et auquels je ne renoncerais pas. Une fois terminée, je me dirige vers ma chambre accessoirement celle de Klian.
Au moins j'ai gardé le meilleur pour la fin. J'entre sans frapper dans l'obscurité puis je me glisse sous les draps.
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... commes ces petits puzzles où il faut reconstituer une figure dans un carré en faisant glisser les petites pièces... avec le nez ici, les yeux un peu éloignés... ça se remettra en place, mais disons que pour le moment c'est pas glorieux... et je parle pas de la douleur en se réveillant, surtout qu'il va falloir patienter une bonne semaine avant de pouvoir utiliser un lit autrement que pour dormir.*
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Je m'arrête aussi ? Pas forcément envie de leur parler... Et s'il s'agissait de deux Aes Sedai et de leurs Liges ? Oooooolalalalala ! Mais si je m'arrête, ils vont se demander pourquoi et venir vérifier.... 
