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Ramenant son regard sur les deux hommes qui n'avaient pas encore prononcé une parole, Owyn vit l'un deux poser sa main sur le pommeau de son épée. Le Lige plissa les yeux, puis guidant son cheval avec les jambes, avança légèrement pour se placer entre l'homme et l'Aes Sedai, sans pour autant gêner le champ de vision de cette dernière. Les yeux fixés sur l'inconnu, il ne dégaina pas ni ne prononça une parole, mais le message était suffisamment clair en soi. Et il préféra ne pas penser à ce geste maintes fois répété pour protéger... une toute autre personne.
N'occultant pas le reste, il continua d'écouter néanmoins l'échange corsé entre Mélisande et Baer, guettant du coin de l'œil les mouvements de ce dernier. Il semblait aussi borné qu'une Aes Sedai, et l'échange pourrait durer longtemps ainsi... Pourtant, Owyn aurait préféré qu'ils quittent cette ville au plus vite, et son attitude traduisait, outre la douleur, une certaine nervosité. Après tout, si cet homme avait envie d'aller se faire massacrer à l'auberge pour récupérer une quelconque épée, grand bien lui fasse. Il ne comprenait pas pourquoi des Trollocs massacraient des gens qui n'étaient probablement pas des amis du Créateur, mais une fois lancés, ces bêtes ne faisaient pas de détails...
Mélisande cligna des yeux, étonnée, lorsque Baer détruisit son tissage. Pour un novice, c'était surprenant. Mais s'il ne l'avait pas surprise, il ne s'en serait pas tiré aussi facilement.
Cette fois-ci, elle allait utiliser la manière forte. Tout en exécutant un tissage compliqué, elle repris la parole.
-Décidément, même un enfant de quatre ans agirait de manière moins stupide. Il y a là bas une armée de trollocs. L'auberge s'est probablement déjà écroulée, où a été incendiée. Alyn ou Galain vous donnerons une arme. Je suis même prête à vous en achetez une, mais je ne vous laisserai pas vous suicider en vous jetant dans le cœur d'une bataille !
Son tissage terminé, elle lança un flux d'esprit vers Baer pour le couper de la source. [d10] + 3 (PU) + 2 (esprit)
Tout en conservant la source, elle se tourna vers le reste du groupe.
-Maître Owyn, veillez à ce que cet imbécile ne fasse plus d'actions inconsidérée. Maintenant, j'espère que vous deux, dit-elle aux deux compagnons de Baer, vous montrerez moins enclins à agir comme des gamins inconscients et m'écouterez. Qui êtes-vous ? Que faisiez-vous avec Baer ? Où comptiez-vous aller ?
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
Sa peau se couvrit de chair de poule alors que Melisande faisait quelque chose avec la saidar. Il ne sut pas qu... Il résista, alors qu'il sentait d'un coup une pression tentant de le couper de la Source. "Un Bouclier?"
[d10] + 1 (PU) = 9
Il tenta d'empêcher cet étau de le couper de la Source, mais il manquait de force. Bien vite, malgré qu'il eut l'impression qu'il luttait depuis quelques minutes, il céda. Il n'arrivait plus à empêcher l'inévitable.
"Bien. Et maintenant, vous allez me faire garder perpétuellement et me ramener à la Tour, c'est ça? Je vois au final que nous aurions du partir et abandonner mes affaires."
Durnik fit un signe de tête à l'homme, puis se retourna alors que Sordon leur indiquait un point de fuite. Cependant, alors qu'il s'y dirigeait, il entendit une voix familière qui le fit frissonner.
"Misérables créatures ! Je suis Berislav, maîtresse de ces terres ! De quel droit attaquez-vous mon peuple ! Comment osez-vos défier mon autorité, pitoyables esclaves ! J'exige que vous vous présentiez immédiatement devant moi !"
*Je crois que cette bataille va être vite réglée.... Il ne se pressa pas excessivement pour rejoindre la ruelle que suivait Sordon. Après tout, Niedjan semblait vouloir prendre les choses en main, et il n'allait pas entrer dans cette mêlée. Trop risquée. Il se souvint de l'état de la Tour après sa précédente "crise", et il ne comptait pas finir comme le mur d'enceinte de la Tour...
Que cherchaient-ils donc? J'espère que Niedjan aura réussi à trouver cette information. Nous naviguons dans le brouillard
Les cris et les grognements semblaient moins omniprésent. Une partie de l'armada ennemie avait du être liquidée. Enfin, il espérait. Mais qu'allait-il faire avec ces deux hommes? Les tuer? Les laisser là?
Il regarda la femme plus attentivement. Une beauté froide. Glaciale même. Elle ne se laissait certes pas décontenancer par les gens, mais malgré son calme apparent, Shoran se doutait qu'elle devait fulminer intérieurement. Impressionnant...
"Ma Chère, cessez donc vos manières. Nous ne souhaitons pas aller à Cairhien, et vous ne voulez pas nous laisser partir. Tel qu'on est parti, cela va finir en pugilat. Et je suis désolé de vous dire que vos amis ne vous seront pas d'une grande aide. Votre Lige" il se tourna vers l'homme avec la mort dans les yeux, prêt à se battre malgré son état "est mal en point, et les deux freluquets derrière vous ne sont visiblement pas des menaces. Quand à vous..."
Il saisit le Saidin, cet océan de flamme et de glace, une tempête rageante.
"Vous n'êtes pas la seule à avoir des atouts dans votre manche."
[d10] + 5 (PU) + 1 (Esprit) = 16
Il tissa un Bouclier qui vint forcer contre Dame Faisani. Il y mit toute sa force, et sentit celui-ci tenter de la couper de la Source. Mais vu qu'elle la tenait, c'était une tâche un peu plus ardue. Elle avait beau forcer, l'inéluctable se produisit, et l'Écran l'entoura entièrement.
"Maintenant, peut-être que vous comprendrez mieux la situation, ma Dame... Baer, abandonnons vos armes et allons-y. Nous n'avons que trop tardé, et le M'H... Et nous sommes attendus"
Du coin de l'oeil, Niedjan vit les derniers trollocs se détourner des quelques personnes qu'ils poursuivaient pour se ruer vers elle, sans doute sur l'ordre de ce myrdraal qui s'était dissipé dans les ténèbres.
[d10]+5+1+2 = 14 (PU + maîtrise + feu)
Elle leva une main, et des traits de feu jaillirent de ses doigts, qui vinrent brûler les derniers trollocs survivants. Ils moururent en poussant d'horribles beuglements et elle les regarda froidement s'écrouler au sol dans d'ignobles convulsions. Le silence revint bientôt sur la place... Tous morts... ou bien enfuis pour les quelques survivants. Nul doute que cela ne manquerait pas de faire croître sa réputation. Berislav, l'Elu que nul ne voyait jamais, dont personne ne connaissait le visage... qui surgissait en personne pour défendre son peuple contre des trollocs. Risible. Belial apprécierait beaucoup, à n'en pas douter...
Mais Niedjan balaya ces pensées en voyant une dernière créature avancer vers elle... des mouvements maladroits, automatiques, affaiblis... Pas une attaque. L'un d'entre eux avait donc répondu à son appel. Et quand le draghkar fut à relativement courte distance, elle le saisit à la gorge avec le saidin et le plaqua contre un mur, suffisamment doucement pour qu'il ne risque pas d'en mourir.
"Toi... je peux me montrer clémente... très clémente, même. Je pourrais même te laisser en vie. Mais il va falloir... répondre très précisément à mes questions."
Fulminante, elle tâcha de retrouver son calme avant de commencer. Et bientôt, son visage retrouva une certaine sérénité malgré ses yeux noirs emplis de fureur.
"Qui est ton maître ?"
Certains de ne plus être menacés par les trollocs morts ou en fuite, les derniers villageois survivants s'étaient rassemblés sur la place et, face contre terre, se prosternaient devant l'Élue à la chevelure de neige. Elle ne leur accorda pas un regard. Ça risquait de l'énerver.
Lorsqu'elle fut coupée de la source, Mélisande se crispa légèrement. Baer n'était donc pas le seul canalisateur ici -en dehors de celui qui agissait à l'auberge-. Son visage ne lui disait rien. Sans doute un Aes Sedai élevé à cette dignité depuis son départ. A moins que comme elle, il ne camoufle son visage.
Elle leva les mains dans un geste d'apaisement.
-Vous pouvez relâcher ce bouclier. Vous ai-je attaqué que vous utilisiez le saidin contre moi ? J'essayai seulement de protéger de lui-même un jeune homme impétueux. Ni vous ni moi ne souhaitons qu'il ne meure. Il y a eu, hélas, suffisamment de victimes cette nuit.
Je ne cherche qu'à mettre ces jeunes gens, tous ces jeunes gens, en sécurité. Vous aussi. Ne pouvons nous mettre notre puissance en commun pour cela ? Notez par ailleurs que je n'ai pas parlé de les conduire à Cairhien. Si vous avez un meilleur endroit où les conduire, je suis prête à vous écouter et à vous suivre.
Prise d'un soupçon subit, elle fronça les sourcils, et posa une dernière question à l'inconnu.
-Ne serait-ce pas plus facile ainsi.... Elessar Sedai ?
"-Vous pouvez relâcher ce bouclier. Vous ai-je attaqué que vous utilisiez le saidin contre moi ? J'essayai seulement de protéger de lui-même un jeune homme impétueux. Ni vous ni moi ne souhaitons qu'il ne meure. Il y a eu, hélas, suffisamment de victimes cette nuit.
Je ne cherche qu'à mettre ces jeunes gens, tous ces jeunes gens, en sécurité. Vous aussi. Ne pouvons nous mettre notre puissance en commun pour cela ? Notez par ailleurs que je n'ai pas parlé de les conduire à Cairhien. Si vous avez un meilleur endroit où les conduire, je suis prête à vous écouter et à vous suivre. "
Il la regarda fixement. Elle était vive d'esprit, il fallait le reconnaitre.
"Vous ne manquez pas de toupet. Vous arrivez, aboyez vos ordres, menacez les gens et dès qu'on vous résiste, nous sommes les assaillants? Vous apprendrez un jour que les hommes savent se défendre. Souvent mieux que les femmes. Qu'elles canalisent ou pas."
*Elessar Sedai? Le connait-elle réellement? C'est un pari à prendre...* Il réfléchit un instant, pesant le pour et le contre. Si ces personnes n'étaient pas du bon côté de la barrière, il faudrait s'en débarrasser. Mais sinon, ils pourraient ajouter une force de frappe. Et s'il n'était pas possible de s'en débarrasser, cela pouvait toujours fournir une source d'information sur l'ennemi...
"Je connait un endroit sûr. Mais avant de vous y mener, je vais imposer quelques conditions. Vous ne nous quittez pas d'une semelle. Et par nous, j'entends Baer, cet homme ou moi. Vous ne donnez plus d'ordre." Dit-il avec un regard très soutenu vers Dame Faisani.
"JE gère la troupe. Je ferais appel aux personnes compétentes si besoin. Je ne vous libérerai de cet Écran que lorsque j'aurais votre parole que vous ne canaliserez pas contre ce groupe, quelque personne que ce soit, sauf en cas d'extrême urgence, Aes Sedai. Pas avant."
"Oh, et si vous avez des questions, gardez les pour vous. Une autre personne s'en chargera peut-être à destination. J'attends votre décision. Soit avec nous et mes conditions, soit chacun de notre côté, libres et contents."
Les événements s'étaient un peu précipités, et Owyn n'avait pas vraiment eu le temps d'exécuter les ordres de Mélisande Sedai. Avant même qu'il ait fait un pas vers Baer, l'autre homme à l'épée qu'il était en train de surveiller, et qui s'était tu jusque là, prit la parole, et si le Lige ne put comprendre immédiatement de quoi il retournait, il devina bien vite devant la réaction de Mélisande que l'inconnu disposait d'arguments probablement plus convaincants que les quelques mots qu'il venait de prononcer. Bouclier ? S'il avait été lié à l'Aes Sedai, il l'aurait su aussitôt, mais cette fois-ci, il dut attendre sa réponse, et demeura immobile, comme cette dernière ne semblait pas décidée à reprendre les hostilités. Il doutait un peu cependant qu'elle accepte si facilement les... conditions que le canalisateur venait d'énoncer. On ne donne pas d'ordre à une Aes Sedai, après tout...
Mais alors que celle-ci s'apprêtait probablement à répondre, Owyn laissa son regard de plus en plus trouble glisser sur les alentours sombres, et malgré l'engourdissement qui le gagnait peu à peu, remarqua un fait étrange. Les clameurs des trollocs et des villageois, après un pic d'intensité, s'étaient toutes tues au même moment. Un silence relatif était tombé sur la place. Il fronça les sourcils, et se força à parler, interrompant l'Aes Sedai.
"Dame Faisani... la pla..."
Noir. Son champ de vision s'obscurcit soudain, et il voulut lever une main devant ses yeux, mais son bras lui parut étrangement lourd. Puis il ne le sentit plus du tout. Une seconde, il eut la sensation de glisser lentement sur le côté, avant de perdre connaissance pour de bon.
"Et maintenant, vous allez fermer votre portail et vous et vos amis allez me suivre. Nous allons quitter cette ville, immédiatement. Je ne tolérerai plus aucun retard. Est-ce clair ?" La voix de Mélisande trahissait une patience en train de fondre comme neige au soleil.
Il sait canaliser? La surprise le fit se retourna à nouveau vers les étrangers. Baer semblait figé sur place par la remontrance de Mélisande Sedai, mais il lui répondit assez grossièrement qu'il préférait faire cavalier seul. Ceci dit, il fit demi-tour et repartit vers la place. A ce moment, Owyn Gaidin vint placer son cheval entre l'Aes Sedai et les inconnus, même si Alyn n'avait pas vu de menace imminente.
Mélisande Sedai durcit le ton.
-Décidément, même un enfant de quatre ans agirait de manière moins stupide. Il y a là bas une armée de trollocs. L'auberge s'est probablement déjà écroulée, où a été incendiée. Alyn ou Galain vous donnerons une arme. Je suis même prête à vous en achetez une, mais je ne vous laisserai pas vous suicider en vous jetant dans le cœur d'une bataille! Maître Owyn, veillez à ce que cet imbécile ne fasse plus d'actions inconsidérée. Maintenant, j'espère que vous deux, dit-elle aux deux compagnons de Baer, vous montrerez moins enclins à agir comme des gamins inconscients et m'écouterez. Qui êtes-vous ? Que faisiez-vous avec Baer ? Où comptiez-vous aller ?
Donner mon arme?! Et comment je fais, moi, après? Ah, les femmes, aucun sens des réalités!
C'est à ce moment que Baer répondit: "Un Bouclier? Bien. Et maintenant, vous allez me faire garder perpétuellement et me ramener à la Tour, c'est ça? Je vois au final que nous aurions du partir et abandonner mes affaires."
Un bouclier? Ils sont armés?
C'est alors qu'un des deux autres hommes prit la parole:
"Ma Chère, cessez donc vos manières. Nous ne souhaitons pas aller à Cairhien, et vous ne voulez pas nous laisser partir. Tel qu'on est parti, cela va finir en pugilat. Et je suis désolé de vous dire que vos amis ne vous seront pas d'une grande aide. Votre Lige est mal en point, et les deux freluquets derrière vous ne sont visiblement pas des menaces. Quand à vous... Vous n'êtes pas la seule à avoir des atouts dans votre manche."
Il se tut un instant avant de reprendre: "Maintenant, peut-être que vous comprendrez mieux la situation, ma Dame... Baer, abandonnons vos armes et allons-y. Nous n'avons que trop tardé, et le M'H... Et nous sommes attendus"
Alyn crut déceler une menace et il fit donc avancer sa monture et le cheval de main, passa à côté de l'Aes Sedai et vint se placer devant elle, aux côtés du lige. Il ne sera pas dit que les freluquets sont restés derrière! Même s'ils ne servent effectivement à rien!
Visiblement, la menace avait fait de l'effet sur Mélisande Sedai, qui leva les mains, comme pour se rendre.
-Vous pouvez relâcher ce bouclier. Vous ai-je attaqué que vous utilisiez le saidin contre moi ? J'essayai seulement de protéger de lui-même un jeune homme impétueux. Ni vous ni moi ne souhaitons qu'il ne meure. Il y a eu, hélas, suffisamment de victimes cette nuit.
Je ne cherche qu'à mettre ces jeunes gens, tous ces jeunes gens, en sécurité. Vous aussi. Ne pouvons nous mettre notre puissance en commun pour cela ? Notez par ailleurs que je n'ai pas parlé de les conduire à Cairhien. Si vous avez un meilleur endroit où les conduire, je suis prête à vous écouter et à vous suivre. Ne serait-ce pas plus facile ainsi.... Elessar Sedai ?
Quel bouclier? Ça aurait à voir avec le Pouvoir? Cet homme est aussi un Aes Sedai!? Qu'est-ce qui se passe ici?
L'homme lui répondit sans cesser de la fixer du regard.
"Vous ne manquez pas de toupet. Vous arrivez, aboyez vos ordres, menacez les gens et dès qu'on vous résiste, nous sommes les assaillants? Vous apprendrez un jour que les hommes savent se défendre. Souvent mieux que les femmes. Qu'elles canalisent ou pas. Je connait un endroit sûr. Mais avant de vous y mener, je vais imposer quelques conditions. Vous ne nous quittez pas d'une semelle. Et par nous, j'entends Baer, cet homme ou moi. Vous ne donnez plus d'ordre. JE gère la troupe. Je ferais appel aux personnes compétentes si besoin. Je ne vous libérerai de cet Écran que lorsque j'aurais votre parole que vous ne canaliserez pas contre ce groupe, quelque personne que ce soit, sauf en cas d'extrême urgence, Aes Sedai. Pas avant. Oh, et si vous avez des questions, gardez les pour vous. Une autre personne s'en chargera peut-être à destination. J'attends votre décision. Soit avec nous et mes conditions, soit chacun de notre côté, libres et contents."
Si la situation n'avait pas été aussi critique, Alyn aurait volontiers souri-discrètement- à la tirade de l'Aes Sedai inconnu. Mais il ne pouvait s'empêcher de se demander où cet homme voulait les emmener, et dans quel but.
A ce moment, le lige prit la parole, la voix étrangement faible.
"Dame Faisani... la pla..." Alyn se tournait vers lui quand il le vit glisser de sa selle.
Il approcha son cheval de celui d'Owyn.
d10: 2 + 6 (agilité)
Il parvint à retenir le lige blessé de la main gauche, mais, déséquilibré, il fut entrainé par le poids vers le sol. Il se retrouva à genoux à terre, écartelé entre le lige dans une main et les rênes des chevaux dans l'autre.
"Je connait un endroit sûr. Mais avant de vous y mener, je vais imposer quelques conditions. Vous ne nous quittez pas d'une semelle. Et par nous, j'entends Baer, cet homme ou moi. Vous ne donnez plus d'ordre." Dit-il avec un regard très soutenu vers Dame Faisani.
"JE gère la troupe. Je ferais appel aux personnes compétentes si besoin. Je ne vous libérerai de cet Écran que lorsque j'aurais votre parole que vous ne canaliserez pas contre ce groupe, quelque personne que ce soit, sauf en cas d'extrême urgence, Aes Sedai. Pas avant."
"Oh, et si vous avez des questions, gardez les pour vous. Une autre personne s'en chargera peut-être à destination. J'attends votre décision. Soit avec nous et mes conditions, soit chacun de notre côté, libres et contents."
-Vous ne me laissez guère le choix, répondit Mélisande à l'offre de l'inconnu. Mais face aux circonstances de notre rencontre, vos exigences sont toutes naturelles et n'ont rien d'excessives. Et vous semblez mieux au courant que moi des enjeux des évènements actuels, même si cela ne me plait guère. Vous avez donc ma parole que je ne canaliserai contre personne de ce groupe -ce que je ne comptais pas faire de toute manière-. Et je ne poserai pas de questions.
C'est alors qu'Owyn s'effondra en balbutiant. Inquiète pour l'homme, elle démonta à son tour pour se précipiter à ses côtés. Ses blessures s'étaient rouvertes, et il allait se mourir si elle ne faisait rien.
-Je vous en prie, fit-elle en se tournant vers le canalisateur. Je puis sauver Owyn si vous me laisser faire !
Repensant aux balbutiements d'Owyn, elle écouta, et fut surprise du silence nouveau. S'efforçant de se montrer conciliante, elle reprit la parole.
-Ce silence ne veut rien dire de bon... Maintenant que j'ai juré, voulez vous nous mener en sécurité pour que je puisse soigner Owyn ?
Shoran cligna des yeux en entendant Dame Faisani disant être d'accord avec lui.
*Se joue-t'elle de moi où est elle sincère?* Le M'Hael avait tendance à avoir confiance aux gens dont il était sûr. Mais Dame Faisani était-elle possiblement une Asha'man, ou auraient-ils à la tenir en captivité pour extraire tous ses secrets?
Alors qu'il refléchissait à sa réponse, Shoran vit le Lige en train de bouger sur son cheval, puis bafouiller quelques mots
"Dame Faisani... La pla..."
Puis il s'effondra, tandis qu'un des freluquets tenta de leI rattraper. Mais il ne réagit pas assez vite et les deux s'effondrèrent à tere.
Dame Faisani sauta immédiatement à bas de son cheval et se precipita sur son Lige, pour l'ausculter.
"Je vous en prie", s'exclamat-elle en se tournant vers lui. "Je puis sauver Owyn si vous me laisser faire!" Elle sembla reflechir et repris ensuite "Ce silence ne veut rien dire de bon... Maintenant que j'ai juré, voulez vous nous mener en sécurité pour que je puisse soigner Owyn ?"
*Étrange... Si c'était son Lige, elle aurait anticipé son état. Donc elle n'est pas liée à lui. Et pourtant...*
Il relacha le Bouclier, mais tint la Source cependant.
*Il est possible de faire confiance, mais toujours rester prudent*
"Il est intransportable dans son état! Êtes-vous sûre de pouvoir le guérir? Si vous ne le pensez pas, laissez-moi essayer. Je n'ai pas grand Talent en Guérison, mais peut-être que cela pourra faire pencher la balance..."
Mélisande embrassa la source avec soulagement. Être sous écran était une expérience très déplaisante.
-Le guérir ? Je n'y compte pas. Il est trop grièvement blessé et mon talent pas assez grand. Si j'avais un angreal... Non, j'espère juste stabiliser son état afin qu'il soit transportable. Nous n'avons pas le temps de bander ses blessures, et je risque de trop l'affaiblir si je tente de le soigner totalement.
Cela peut prendre du temps, commencez à ouvrir votre Portail. Le temps nous est compté.
L'Aes Sedai se mit à tisser des flux d'air selon un réseau complexe. Elle n'avait jamais eu de lige. Elle n'en avait jamais vu l'intérêt. Mais aujourd'hui, elle en avait besoin. Alors elle arracherait ce mourant à sa douleur physique, mais aussi à ses tourments psychiques et le lierait à elle.
[d10]
Bientôt, le tissage fut finit. Owyn était son lige désormais, et sa force était renforcée. Désormais sûre que ses tentatives de le guérir ne l'achèveraient pas, elle commença un tissage de guérison. A son grand soulagement, elle réussit à fermer ses blessures les plus graves. Elle en était sûre désormais, il vivrait. Elle se retourna vers le canalisateur et le reste du groupe.
-Il vivra, résuma-t-elle sobrement. Nous pouvons partir. L'un de vous pourrait-il l'attacher sur son cheval ?
Aelfinn de la PierreModo - Jury des Joutes - Conseil RPRelecteur
Tout s'était enchainé très vite. Il avait vu Shoran canaliser, tisser un Bouclier autour de Mélisande, et son propre Écran s'évanouit. Il annonça les conditions pour l'accompagner.
*Sommes nous vraiment obligés de ramener avec nous cette femme? Et où allons nous d'ailleurs? Il ne l'a jamais clairement dit. Et elle qui pense qu'il est Elessar. J'y aurais presque cru, s'il n'était pas si... étrange*
Peu après, le guerrier blessé, tomba de son cheval après avoir murmuré quelques mots
"Dame Faisani... La pla...". Un des deux jeunes hommes essaya de le rattraper, mais ils tombèrent à terre.
"Je vous en prie Je puis sauver Owyn si vous me laisser faire!" Elle sembla réfléchir et repris ensuite "Ce silence ne veut rien dire de bon... Maintenant que j'ai juré, voulez vous nous mener en sécurité pour que je puisse soigner Owyn ?"
Demiandre écouta en effet le silence qui les entourait. C'était perturbant. La ville en chaos il y a quelque instant aurait pu ne pas exister... Il fut tiré de ses réflexions par Shoran, qui avait fini de réfléchir et qui relâchait le tissage qui bloquait la femme.
*Ce n'était peut-être pas une bonne idée... Elle n'a jamais dit qu'elle allait accepter son autorité...*
"Il est intransportable dans son état! Êtes-vous sûre de pouvoir le guérir? Si vous ne le pensez pas, laissez-moi essayer. Je n'ai pas grand Talent en Guérison, mais peut-être que cela pourra faire pencher la balance..." Dit Shoran, en s'approchant du blessé
Demiandre n'avait pas beaucoup d'espoir. Lui-même n'avait jamais essayé la Guérison, sensée être extrêmement hasardeuse pour les non-initiés.
"Le guérir ? Je n'y compte pas. Il est trop grièvement blessé et mon talent pas assez grand. Si j'avais un angreal... Non, j'espère juste stabiliser son état afin qu'il soit transportable. Nous n'avons pas le temps de bander ses blessures, et je risque de trop l'affaiblir si je tente de le soigner totalement. Cela peut prendre du temps, commencez à ouvrir votre Portail. Le temps nous est compté."
Il ne sut pas ce qu'elle faisait, mais après avoir fini de canaliser - enfin, quand la chair de poule sur son bras s'atténua - Owyn semblait avoir repris un peu de couleur, et son sang semblait moins couler qu'auparavant.
"Il vivra. Nous pouvons partir. L'un de vous pourrait-il l'attacher sur son cheval ?" Dit-elle simplement.
[d10] + 1 (PU) + 1 (Air)
Il saisit la Source, qui lui venait de plus en plus naturellement, et tissa des flux d'Air pour l'aider à lever le blesser, qu'il agrippa pour le relever vraiment, et le positionner sur son cheval avec l'aide de celui qui avait essayé de le rattraper. Une fois cela fait, il utilisa encore de l'Air pour le maintenir en place, comme des lanières. Il pouvait bouger un peu, mais il semblait qu'il serait stable la plupart du temps. Il ne fallait surtout pas qu'ils bougent au grand galops, par contre...
"Il faut juste que quelqu'un tienne ses rênes. Mais il ne devrait pas tomber de son cheval."
- Il faut juste que quelqu'un tienne ses rênes. Mais il ne devrait pas tomber de son cheval.
- Je m'en occuperai...peut-être que les restes de feuilles de sauge que j'ai emporté pourront servir finalement
L'échange entre Melisande et le mystérieux canaliseur n'avait pas été entièrement intelligible pour Galain ; il avait cependant compris que du Pouvoir avait été en jeu et que cette histoire de bouclier avait sans doute à voir avec cela. Quoiqu'il en soit, le comportement de l'homme ne lui inspirait absolument pas confiance, même s'il y avait dans ses traits quelques chose de familier, quelque chose comme une impression vive de déjà-vu que Galain n'arrivait pas à identifier clairement.
- Je m'en occuperai, ainsi je ne serai pas totalement inutile dans notre petite promenade.
Il s'approcha du cheval où tenait, tant bien que mal, le lige et vint se placer côte à côte avec lui : tenant ses rênes d'une main et le soutenant, comme il pouvait, avec son bras, le corps meurtris du soldat.
- Je ne voudrais pas interrompre vos échanges fort fructueux, pourtant je crois remarquer que les clameurs et les hurlements ont tous cessés sur la place et... enfin... je ne saurais dire si c'est bon signe ou non, mais l'ambiance générale ne me semble pas être non plus tout à fait propice aux grandes retrouvailles. Serait-il possible de mettre les voiles ? [et il ajouta [/i] Ô grandes puissances éclairées de ce monde...
Pourquoi te sens tu constamment obligé de finir par des remarques ironiques... l'humour ne semble pourtant pas être la grande force de l'autre furie. pensa-t-il avec un demi-sourire qu'il n'arrivait pas à cacher entièrement
"Je pense aussi qu'il faut qu'on parte. Mais tenez le fermement. Le terrain ne sera pas forcément très praticable là où on va..."
Il les regarda un à un, et tous semblaient avoir compris qui commandait. Sauf Dame Faisani. Il put lire une certaine frustration poindre dans ses beaux yeux. Ou simplement de la résolution. Elle allait respecter son serment, il le pensait vraiment! Mais elle allait le respecter à sa façon.
Il se tourna, réfléchi un peu et tissa un Portail à travers duquel se propagea une faible lumière. L'aube commençait à se lever sur le désert.
*Nous avons failli être vraiment en retard...*
Il se déplaça sur le côté et annonça simplement
"Et voici. Notre porte de sortie."
Il attendit que le groupe traverse avant de franchir lui-même le Portail et de le refermer derrière lui. ils y étaient enfin...
Multi - plié Multi-milliardaire Alias de Demiandre
L'archer décocha une flèche qui acheva un Trolloc moribond, puis pris la direction de la ruelle se trouvant derrière ce dernier. A ce moment, une vox s'éleva à quelque distance de là, puissante, en colère
"Misérables créatures ! Je suis Berislav, maîtresse de ces terres ! De quel droit attaquez-vous mon peuple ! Comment osez-vos défier mon autorité, pitoyables esclaves ! J'exige que vous vous présentiez immédiatement devant moi !"
*Berislav? Ici? Nous sommes au Cairhien, mais comment a t'elle pu entendre parler de ce qu'il se passe ici et venir aussi vite!, Aurait-il des espions dans toute sa contrée? Si oui, Belial ne sera pas content du tout...*
Il réfléchit à plusieurs possibilités pour s'en sortir vivant. Son plan n'avait pas marché jusqu'à présent, mais il ne désespérait pas. Il suivit les deux autres dans la ruelle, mais ces derniers prirent de l'avance sur lui, et à un croisement, il bifurqua, prenant un autre chemin.
* Si ces deux là sont des Amis du Créateur, je les retrouveraient d'ici peu j'espère. Je veux savoir où sont les autres. Ceux de l'auberge. Je dois les trouver!*
Il courut de toutes ses forces, épée à la main, dans les ruelles autour de la place. Il traversa quelques larges voies d'où parfois émanait une faible lueur rouge. Dans certaine, il y avait le cadavre d'un Trolloc, brûlé ou lardé de coups d'épée. Peu après, il se trouvait à proximité de l'auberge. L'étable avait été saccagée, mais était maintenant vide. Son cheval avait disparu.
*Il y a trop peu de cadavres de chevaux pour le nombre de personnes qu'il y avait. Des gens sont partis entre temps...*
Il inspecta l'écurie mais ne vit rien de concluant. Le sol couvert de paille, des débris de bois et des morceaux de viande couvrant tout. Il ressortit et retourna dans la ruelle où il les avaient rencontrés. Le sol était encore légèrement teinté de rouge, le sang de l'homme blessé ayant été lavé par la pluie. Il repris la route inverse et trouva des traces de sang encore frais de temps en temps. Mais arrivé dans la ruelle longeant l'arrière de l'auberge, ces traces s'arrêtaient. Plus de sang, mais pas de corps, pas de trace, rien. Ils lui avaient échappés!
Il n'en avait pas fini. Il avait des tas de choses à faire, et ni les moyens ni suffisamment de temps pour cela. Il maudit Belial et Kohr Gan une dernière fois avant de se remettre à courir pour rejoindre les deux autres.
Alors que Krohrst se trainait en direction de Berislav, il vit les dernier trollocs se faire massacrer par l'élu en fureur.
Il s’apprêtait à parler au moment ou d'une poussée du pouvoir il le plaqua au mur. lâchant un gémissement de douleur, il vit l'élu tenter de se calmer et commencer à lui parler. Finalement, il n'allait peut être pas mourir aujourd'hui.
Krhorst prit Berislav au mot! répondre précisément aux questions. Pas d'initiative. Il était tout de même capable de comprendre sa malgré la folie et la douleur.
[d10] + constitution 6 = 10 /20
"Qui est ton maitre?"
Il avait perdu beaucoup de sang, et son aile brulée commençait à répandre des toxine dans son corps. Faiblissant, il répondit d'une voie faible
Vous, Maitre, si vous pouvez me libérer de Belial et de sa folie!
Et voila, c'était fait, il l'avait dit. Il avait trahit un élu. La peur aux ventre il eu juste le temps de souffler dans un râle "beaucoup d'information pour vous." Avant de sombrer dans un comas tout a fait humain. Car Belial n'avait jamais tout a fait réussit à éliminer cette partie de son être. Peut être a dessin qui sait?
Avec un mélange de dégoût et de surprise, Niedjan regarda le draghkar inconscient dans son étreinte de pouvoir. Il n'était pas normal... trahir un élu ? Il ne savait même pas que cela était possible... Etait-ce une expérience de Belial ?... Mais au moins, il savait à présent clairement qui avait ordonné cette attaque. Pensif, il relâcha son tissage de saidin, et le draghkar glissa lentement au sol. Il s'agenouilla à côté de lui et posa avec une certaine répugnance sa main sur son bras, avant de s'ouvrir à nouveau au pouvoir. La Guérison fut rapide, et seule un vague spasme agita le corps désormais indemne de l'engeance. Puis Niedjan se redressa, quelque peu étourdi. Ce dernier geste l'avait fatigué après un tel déballage de pouvoir. Il se retourna, et regarda les villageois prosternés autour de lui.
"Allez-vous-en !" cria-t-il avec colère. "Disparaissez de ma vue, humains, je ne veux voir personne !"
Ils ne se firent pas prier et s'enfuirent en courant dans les ruelles, après s'être relevés à une vitesse surnaturelle. Alors, les jambes tremblantes, l'élu au visage de jeune fille vint s'adosser contre le mur, et regarda autour de lui, ses yeux sombres reflétant colère et confusion. Où était Durnik ?
Dans les limbes du néant, Krohrst ressentit les effets du pouvoir sur son corps, toutefois, il ne se réveilla pas une fois la guérison terminée.
Dans la rue, les citoyens terrifiés par la voie de l'élu fuirent dans toutes les directions. La pluie qui commençait à faiblir nettoyait les rues du sang verser pendant le combat.
[d10]
Alors que la folie troublait les méninges inactif de son cerveaux, la part humaine de Krohrst reprit un petit peu d'importance. ramenant quasiment à égalité la capacité de réflexion et la folie brutale typique engeances de l'ombre.
