La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Mise à part qu'il cherche à savoir des choses qu'il ne le concerne pas, pratiquement rien.
C'est peut-être un espion Blanc Manteaux, ou même un Amis du Ténébreux ou simplement un voyageurs qui a croisé notre route par hasard, je n'en sais rien, mais je te conseille de te méfier de lui quoiqu'il fasse.
Bientôt je serais rétablis et je serais capable de te défendre seul, mais pour l'instant je dois le dire que sa présence est la bienvenue même si ca m'écorche a bouche.
En voyant de nouveau l'inquiètude de sihaya je me dis qu'il est temps de faire diversion
Mais assez parlé de ca.
Je l'attire à moi et lui glisse un baiser dans le cou
D'autres projets pour ce soir ? hum j'ai des doutes !
Tu présumes un peu de tes capacités actuelles mon chéri ! Tu n'es pas en état de bouger.
Et soudain, un déclic :
Attends, comment tu m'as appelée ?
*Serenla ! Encore ! "Fille Têtue" ! Non mais !* Et comme il refuse en riant de m'expliquer ce que cela veut dire :
Je sais ce que cela signifie, et je n'apprecie que tres moyennement que tu te moques de moi de la sorte ! Ce n'est vraiment pas digne de toi... Tu pourrait me le dire en face au moins ! Commence à osciller entre la colère et.. bouder.
Oh et puis, tu me le paieras, ce coup la, mais je ne peux trop rien faire en te voyant dans cet état... S'enerve encore plus à ne pouvoir trop rien dire !
Cela fait quelques jours que nous sommes en route quand apparaissent devant nous les murs de la cité au Soleil Levant. Une de mes dernières Guérison a réussi, bien que me laissant éreintée, et le Lige affamé. Il chevauche maintenant avec nous, au grand plaisir de Fléau qui devait en avoir assez de tirer la charette.
Une fois dans la ville, nous nous installons à l'Auberge du Cerf Couronné. Shaevar part de son coté, tandis que Téorel et moi nous préparons pour la rencontre. Robe en soie verte à décoleté profond avec des broderies jaunes et une perle noire en collier. Téorel, basse vengeance, à droit à des habits certainement corrects pour un courtisan, mais pas pour un Lige. Bien fait ! Il doit s'y sentir terriblement mal, et le neuf doit le gratter ! Chausses bleues foncées, ceinturon avec l'Edelweiss de sa Maison, chemise blanche et pourpoint bleu avec broderies argentées. Tout dans ses couleurs, il ne peut rien me dire ! Qu'il garde sa cape et son épée s'il le désire, peu me chaut.
Et puis LuX me l'a ordonné, nous sommes une délégation de la Tour, il faut impressioner.
Une fois cela fait, Fléau et Anankê eux aussi impeccables, nous nous dirigeons vers les quais.
Peu de monde sur les quais à cet heure tardive.... tant mieux ca allait facilité notre mission.
Je me sens ridicule dans les vêtements que Sihaya m'a sommairement obligés de porter. Vraiment ridicule... même dans les Marches, dans le domaine familliale, je n'avais jamais eu à porter de tel horreurs.
A cahque fois que j'essayais de déboutonner mon cols qui me grattait horriblement le cou, j'avais droit à une tape sur la main de ma chère et tendre Sihaya, qui comble de la méchanceté arborait un jolis sourire en coins à cahque fois qu'elle s'exécutait.
Sihaya n'étant qu'une novice fraîchement promu, j'étais nominalement le chef de cette expédition, mais le fait qu'elle sois aussi l'amour de ma vie m'enlevais également tous droits de contestations... certains appellent ca les plaisirs de la vie en couples - enfin les célibataires et pliés de rire bien entendu -.
Heureusement qu'elle m'avait "permis" de garder ma cape et mon épée...
Les rakeurs du peuple de la mer était facilement reconnaissables au milieu de bateau beaucoup plus petit, et je me dirigeais en compagnie de Sihaya vers eux.
Seul le rakeur du milieu avait une passerelle menant à son bord, et je pris sa comme une invite.
Devant celle-ci deux guerriers torse nus et tatoués à l'aspect farouche montait la garde.
Nous descellons et approchons d'eux.
Je fais signe à Sihaya de s'arrêter à quelques pas deux et je m'avance.
Je suis Barberousse Gaidin, et voici Sihaya Alton. Nous sommes les envoyés de la Tour Blanche pour rencontrer la Maîtresse-des-Navires Dorilys Din Danaë Vent des Brumes.
Les deux hommes se renvoyent un regard avant de nous faire signe de monter à bord.
Nous leur confions nos chevaux, et je dois dire que j'ai du mal à garder mon sérieux devant leurs airs empotés.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
Noral n'était toujours pas rentré... et pourtant j'aurais vraiment préféré qu'il soit là pour mon premier entretien avec les deux émissaires de la Tour Blanche qui allaient m('être amenés d'un moment à l'autre.
Oui j'aurais vraiment préféré qu'il soit là, Sylointe serait très certainement sorite de sa cabine pour m'aider si je lui avait demandé, mais je savais très bien qu'elle était terrifié à la seule idée qu'un membre de la Tour découvre qu'elle pouvait canaliser.
Qu'ils soient arrivés si rapidement me surprenait, après tout la Tour Blanche était sur les cartes quand même assez éloigné de Cairhein, et faire une telle distance sur les dos des semblables de Mer-Houleuse devait prendre beaucoup de temps.
La Tour Blanche devait vraiment être très pressée de la rencontrer.
* Un détail à méditer*
Deux coups furent frapper à la porte, et sur mon ordre les visiteurs pénétrèrent dans la cabine.
La Maîtresse-des-Voiles du rakeur accompagnait les deux émissaires. Le premier était une belle jeune femme brune d'une vingtaine d'années, vêtue d'une belle robe en soie verte et portant quelques bijoux assez sobres. Mes yeux se portèrent de suite sur l'anneau au serpent qu'elle arborait.
Vu sa jeunesse il devait s'agir d'une acceptée et non d'une Aes Sedai, ses conditions étaient donc remplies.
Le second émissaire était un homme roux, à la barbe finement entrenue, qui ne ne devait pas dépassé de beaucoup en âge son acolythe. Il portait une cape de lige, et une lourde épée sur le côté.
Sous sa cape il portait des habits, apparament neufs, dans lesquels il ne semblait vraisemblablement pas trop à l'aise.
Cependant il s'agissait d'un guerrier, cela sautait aux yeux. Ca démarche était nonchalente mais il donnait l'impression d'être près passer à l'attaque à n'importe quel moment.
Il me semblait que seules les AS pouvait se lier, mais pourtant quelque chose semblait unir l'acceptée et le lige. La façon dont il se tenait près d'elle, était celle d'un protecteur bien sûr, mais il y avait quelque chose de plus.
" Une question à creuser plus tard *.
Sur un signe de tête j'autorise la Maîtresse-des-Voiles à nous laisser et ce qu'elle fait sans demander son reste. Je la devine assez de devoir acceuillir des membres de la Tour Blanche à son bord car les AS sont scensées apportées la mal chance à un vaisseau.
Je suis Dorilys Din Danaë Vent de Brume la Maîtresse-des-Navires de l’Atha'an Miere.
Ils se présentent à leur tour, le lige est apparament originaire d'Arafel et l'acceptée de Mayenne.
*Mayenne.. enccore Mayenne...*
Mais cette fois-ci je je bride mes émotions. Ma,querait plus que ces continentaux me vois pleurer...
Je vous souhaite la bienvenue et vous remercie d'avoir répondu aussi promptement à ma missive.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Maintenant que je suis rendu dans la cité, je me demande par ou commencer mes investigations. Bon, décidai-je, tentons l'approche classique. Je me rends dans l'auberge la plus proche et je commande a l'aubergiste une bière. Alors qu'il me la sert, je lui dit
-Alors, rien de neuf dans la Cité du Soleil?
-Si, me répond-t-il, il y as des Athan'mara, ou quelque chose de semblable dans la ville!
-Pas possible!? Et que font-ils ici.
-Sur un ton de confidence Personne ne le sait exactement. Mais on les a vu se rendre a la grande bibliothèque et je me suis laissé dire Il parle encore moins fort, si c'est possible qu'ils dormaient dans leur rafiot!
-Incroyable! je jette une pèce d'or de Tar Valon sur la table Et c'est tout ce que vous savez?
-Il regarde la pièce d'or avec convoitise. Il la ramasse promptement et me dit: Non. En fait, un de leur membre s'est rendu au palais. On ne sait pas qui il est, mais on suppose que c'est quelqu'un d'importance!
-Merci beaucoup *Bon, je commencerai par la demain*, vous avez une chambre de libre?
Après nous avoir fait descendre sous le pont et traverser quelques coursives la Maîtresse-des-Voiles nous fait pénétrer dans une pièce après avoir toqué a la porte.
La cabine est de lon plus grande et plus luxueuse que celle que je pensais trouver sur un navire.
Une femme d'une trentaine d'année est assise dans un des fauteuils. Je remarque tout de suite qu'elle possède un teint de peau de loin plus clair que tout les Atha'an Miere qu'il m'a été donné de voir, en fait on aurait pu la prendre aisément pour une femme du continent si elle ne portait pas ses boucles d'oreille et de nez et cette chaîne alourdi par un nombre impressionnant de médaillons qui les reliait.
Je m'apercoit également qu'elle possède d'étrange marque sur les mains avant de comprenre qu'il s'agit, en fait, des mêmes tatouages aux couleurs clair que portent ses compatriotes à la peau sombres.
Elle porte une robe de soie bleue et une ceinture dorée à la taille.
Les plus hautes autorités de la Tour ont été des plus intriguées par votre lettre et votre intention de prendre contact avec elle. Il en effet pas un secret que votre peuple a habituellement coutume d'éviter nos représentants.
Enfin arrivés sur le bateau Athan'Miere... Un rêve de gosse qui se réalise ! La femme que nous devons rencontrer se tient devant nous, et un seul mot me vient à l'esprit : altière.
Nous sommes enchantés d'enfin vous rencontrer, Maîtresse-des-Navires.
Accourir apres convocation de cette femme, avoir parcouru tant de miles et avoir subi tout ce cirque, je me demande en quel but.
Voici en modeste présent que la Tour m'a chargée de vous remettre : Je donne à Dorilys le présent que je trimballe depuis le départ dans mes fontes. C'est un raker d'une finesse incroyable, long comme un bras, toutes voiles dehors, executé dans tous ses moindres détails, et en Cuendillar...
Tandis que l'Athan'Miere admire sous toutes ses coutures la sculpture, je lance sur un ton badin une réflexion destinée à paraitre moins manipulatrice et rusée qu'une vraie Aes Sedai.
C'est une belle coincidence, par la Lumière ! Quand j'étais plus jeune, mon rêve était de monter sur un de vos Raker. Je suis de Mayenne, comme vous l'a dit Barberousse Gaidin. Vos navires impressionnent autant les enfants que les adultes
Je m'interrompt, toujours souriante, à cause de crampes. Etrange, ces nausées, je n'ai jamais été malade en mer pourtant, et la nous sommes à quai dans une rivière. Pas d'importance.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
J'admire le splendide Rakeur que m'offre la jeune acceptée, il est d'une finesse et détaillé d'un façon extra-ordinaire.
Une telle oeuvre d'art était d'une valeur inestimable et si, comme je le pensais, cet objet avait été fabriqué à l'aide du pouvoir unique....
Pendant que j'examine la statuette, l'acceptée continue à me parler.
C'est une belle coincidence, par la Lumière ! Quand j'étais plus jeune, mon rêve était de monter sur un de vos Raker. Je suis de Mayenne, comme vous l'a dit Barberousse Gaidin. Vos navires impressionnent autant les enfants que les adultes
Eh bien voilà votre voeux exaucé Sihaya Alton de Mayenne, je pense que ....
Je m'interromps quand je la vois faire une grimace de douleur derrière un sourire un peu forcé et porter un main à son ventre.
Elle a l'air quelque peu surprise pendant mais semble reprendre vite le dessus.
A côté d'elle le lige semble observé sa comparse, les sourcils froncés, visiblement très inquiet.
Seulement dès qu'il remarque que je l'observe il reprend sa position figée et son visage inexpressif.
* Tiens donc.... détails interessant.*
Cela va-t-il Sihaya Alton ?
Elle me répond que oui, qu'il n'y aucun problème, même si elle ne semble pas tout a fait sûre d'elle.
Très bien dans ce cas, je voudrais que nous commencions.
* Excusez moi Maîtresse-des-Navires, seulement ni l'acceptée, ni moi même ne pouvons parler au nom de la Tour, il serait donc vain d'aborder des sujet avec nous qui pourrait l'engager. *
Je ragarde d'abord avec surprise le lige, puis avec consternation puis avec colère... *Pourquoi sont-ils venu jusqu'ici alors si ils ne peuvent pas parler pour la Tour? *
* Vous avez demandé à ce qu'aucune AS ne soit présente dans la délégation qui ferait le chemin jusqu'ici. Seulement, seules les AS peuvent décider de la position de la Tour.*
C'est bien cela que je craignais au départ, mais je le laisse continuer.
* Pour cela il vous faudra rencontré Lux et Nayla Sedais qui ont toute autorité au sein de la Tour Blanche.
Elles vous proposent de vous rencontrer dans un endroit neutre que vous pourriez atteindre en empruntant ce même fleuve.*
Je suis tenté de dire non, après tout si je leur ai dis de venir ici ce n'était pas pour rien. Cependant, si la Tour avait peut-être besoin de l'Athan'Miere, l'inverse était aussi vrais à présent.
Le lige me montre sur une carte l'emplacement de ce lieu neutre en m'expliquant que les trois rakeurs pourront sans aucun problème remonter le fleuve jusque là.
Je réfléchis tout de même un instant avant d'accepter.
Seulement j'ai encore des certaines affaires à traiter au cairhein, aussi notre départ devra attendre.
Le lige hausse des épaules mimant ainsi son indifférence.
Je vous propose cependant de loger sur mon navire en attendant notre départ.
Cette fois c'est Sihaya qui répond, avec une joie un peu enfantine, à la désaprobation du lige, qui me fait sourire à mon tour.
Malgré tout le respect, et voire même plus, qu’il éprouve pour Dorilys, Noral ne compte plus le nombre de fois où il l’a maudit au cours de cette journée.
Tout d’abord, le périple jusqu’au palais… il est persuadé que ce Dalbani l’a fait passer au moins trois fois dans chacune des rues que compte cette cité. Il a stoïquement supporté le babillage incessant du Chambella et ses considérations architecturales, historiques et culturelles qui n’avaient que pour objectif de mettre en valeur la puissance du Cairhien.
Enfin parvenu au palais, Noral pensait être enfin au bout de sa peine. Malheureusement la traversée du hall d’honneur fut un véritable calvaire.
Et, finalement, la rencontre avec le Roi Galldrian. Un homme de grande taille, à l’embonpoint conséquent, luxueusement habillé et dont le large visage respirait une certaine bonhomie curieusement très éloignée des habituelles mines de conspirateur adoptées par la plupart des courtisans.
Galldrian l’a accueilli chaleureusement et, après quelques banalités, Noral pensait en avoir enfin terminé ! Mais non ! Il dut subir un interminable repas et les incessantes questions du Roi et de ses proches. Ces hommes ne connaissaient rien au peuple de la mer et Noral dut répondre patiemment à leurs questions stupides, pertinentes ou indiscrètes. Il se contenta de réponses polies mais laconiques tout en veillant à ne pas trop froisser le Roi. Curieusement, ce dernier semblait plutôt distant et Noral le surprit à observer toute cette scène d’un œil amusé.
Il ne pensait pas qu’on pouvait perdre autant de temps ! Et c’est avec un immense soulagement qu’il réalisa que la lumière déclinait. Enfin, il allait pouvoir s’excuser pour regagner son cher navire.
Marcus Dalbani avait bien retenu sa leçon et le repas prit fin juste au coucher du soleil. C’est alors que Noral resta un bref instant en privé avec le Roi Galldrian. Ce dernier ne lui adressa que quelques mots sur un ton sec.
Dépêchez-vous de regagner votre navire. Il me semble que des invités d’importance, certainement plus importants que moi, vous y attendent. Vous direz à celui ou celle que vous servez que vous avez très bien rempli votre rôle. Vous lui transmettrez mes salutations ainsi que mes conseils de prudence.
Vous direz aussi à votre sœur que les livres renferment parfois des histoires qu’il ne vaut mieux pas faire resurgir.
L’instant d’après son visage a repris son habituelle expression débonnaire.
Ce fut un véritable plaisir de vous rencontrer. J’espère que nous aurons l’occasion de nous entretenir plus longuement demain.
Noral est enfin parvenu sur le rakeur et quand ses pieds foulent à nouveau le pont familier, il se sent enfin soulagé. Il se dirige vers la cabine de Dorilys.
Davon Ilunga se redresse et quitte enfin l'endroit d'où il observait les allées et venues aux environs du rakeur. Il avait remarqué d'autres observateurs qu'il connaissait plus ou moins de vue. Des hommes à la solde du Roi ou des autres Maisons.
L'arrivée d'un Lige, probablement accompagné par son Aes Sedai, ne sera bientôt plus qu'un secret de polichinel et cela risque de faire cogiter bien des cerveaux ce soir.
Il doit lui aussi faire son rapport... et il risque de d'intéresser son Maître au plus haut point.
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
A peine ais je laisser mes deux invités aux bons soins de la Maîtresse-des-Voiles que Noral fait son entrée dans ma cabine. Ils referme la porte derrière lui, et nous nous retrouvons seuls, pour la première fois depuis longtemps. Je le vois perdre son attitude respectueuse et déférente pour adopter le rôle de l'ami fidèle
Ta ruse ne semble pas avoir fonctionnée Dorilys. Le Roi du Cairhein est déjà au courant que je ne suis pas le chef de cette délégation. Mais je ne pense pas qu'il sache qu'il s'agit de toi.
J'ai un petit grognement las
Encore heureux, après tout le mal que j'ai eu à me donner l'air d'une évaporée.
Où sont les émissaires de la Tour?
Je fronce les sourcils perplexe
Comment sais tu qu'ils sont déjà arriver?
Le roi m'en a fait part avant mon départ du Palais. Il semble avoir des espions dans toute la ville. En tout cas j'ai vu plusieurs guetteurs sur les quais. Puis il désigne le statuette du rakeur qui trône sur la table Est-ce un présent de la Tour Blanche?
Je regarde le somptueux cadeaux que m'a offert Sihaya.
Oui, un bien plus beau présent que ce fichu Mer-houleuse.
Et comment c'est passé ce premier entretien?
Je m'adosse à mon fauteuil songeuse
A la fois mieux et moins bien que je ne l'avais prévu. Moins bien par le fait que nous devoir nous rapprocher de Tar Valon et nous frotter à de vrais AS si nous voulons en apprendre plus sur le Coramoor.
Les deux émissaires ne sont en effet que des messagers.
Cependant cela fut assez instructif que de recontrer ses deux la. Avec tout ce qu'on m'avait raconté sur les liges et les AS je les voyais comme des êtres quasi-mythologiques, recellant en eux que peu d'humanité. Mais j'ai vu en Sihaya Alton, une jeune femme soumise à l'hésitation et aux sentiments.
Je vais mettre les quelques jours restants à passer ici à les étudier de plus près, même si je crois déjà avoir deviner leur petit secret à tous les deux.
Je souris
Dois-je comprendre que nous restons encore?
Oui mon bon Noral, j'ai encore des choses à voir à la bibliothèque. Je suis désolée mais tu vas encore devoir passer du temps avec le Roi de cette nation aussi déplaisant soit-il.
Noral entame une grimace qui veut tout dire mais s'astient de protester
Le Roi m'a également dit que tu avait trouver quelque chose.
Ah oui! Je l'avais presque oublié!
Je lui tend le bout de parchemin sur lequel Sylointe avait recopié la prophétie. Noral la prend et la lit à voix basse, puis me regarde avec un air profondément respectueux.
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Ma petite "promenade" aux alentours du palais n'ass rien donné, et je ne veux pas suivre l'homme Athan'Miere qui est allé au palais. Je songe, avec tout l'entrain et la bonne humeur qui me caractérise, que cette "enquête" n'as été qu'une monumentale perte de temps.
De dépit, je me décide a me promener sur les quais, peut-être y verrai-je quelque chose d'importance.
Mais pourquoi n'ai-je pas deviné plus que l'Accepté et le Lige n'allaient pas au Caihrien pour les Athan'Miere? C'est, bien sur, la femme que j'ai apercu sur le pont d'un rakeur.
Bon, le peuple de la mer est venu au Caihrien pour voir des émissaires de la Tour Blanche, mais pourquoi s'être rendu a la Bibliothèque?
Je dois tirer sa au clair, ou tout du moins, essayer
Finalement, cette petite excursion donnera peut-être des résultats.
Une fois qu'on nous avait assigné nos cabines, je décidais de jouer la prudence et de ne pas rejoindre Sihaya avant le matin. Je me résigne en me disant que je devrais probablement faire de même jusqu'à avoir ramener la Maîtresse-des-Navires jusqu'à LuX et Nayla.
Je dors mal pendant cette nuit
Le malaise de Sihaya avait été évident durant l'entretien. Je n'ai rarement vu d'AS tombé malade, à vrais dire jamais, le pouvoir unique semblant protéger efficacement ses détenteurs, et le fait que Sihaya soit peut-être atteinte d'un mal que même la saidar ne peut éloigner m'inquiète énormément.
C'est pourquoi avant même que le soleil se lève je me retrouve devantla porte de ma douce. En essayant de l'ouvrir je m'apercoit qu'elle n'est pas vérouiller.
* La petite couquine attendait peut-être une visite nocturne...*
Cependant je suis assez mécontent de ce état de fait, j'ai sa sécurité très à coeur et laissé sa porte non vérouiller pendant son sommeil démontre son inconscience dans ce domaine.
J'entre... elle dort encore. Sa tête posée sur un oreillé est tournée et je peux en toute quietude observé ses doux traits assoupis comme j'aime tant le faire tous les matins avant réveil.
Quand elle dort, son beau visage est beaucoup plus serein, dépourvu de toute cette tension dont Sihaya fait l'objet durant la journée.
Peut-être a-t-elle sentie ma présence, mais elle a commence à remuer faiblement.
Je m'approche d'elle et lui dépose un baiser sur le front. Ses yeux s'ouvrent doucement.
Hmmmm j'aurais bien une idée mon Amour, histoire de rattrapper cette nuit solitaire, malheureusement je crains que cela puisse choquer notre hôtesse, aussi devrons nous attendre.
D'ailleurs cette denière nous a invité pour le petit déjeuner, afin je pense, nous dire ce qu'elle attends de nous aujourd'hui. Elle dois nous attendre maintenant.
Je penche de nouveau en avant pour lui planter un baiser sur les lèvres.
Allez ma charmente Serenla, dépêches toi ou nous serons en retard.
*Serenla ? Encore ?* Et soudain monte en moi une des bouffées de rage qui m'envahissaient autrefois, mais que je pensais avoir réussi à maitriser ! Repoussant avec colère Téorel et les couvertures, je me plante completement nue et furieuse devant lui. Tout en m'habillant avec des gestes brusques, je lui assène quelques phrases moitié incompréhensibles.
J'pensais que tu avais compris que ce surnom m'enervait plus que tout ! Tu te moques de moi sous le couvert d'un mot tendre c'est inaceptable ! et quelques autres jurons bien sentis...
Ayant tant bien que mal réussi à enfiler une ample robe rouge et or, je sors de la cabine en claquant la porte.
Je reste une bonne minute à regarder la porte d'un air complètement ahuri.
C'est bien la première fois que je voyais réagir ainsi Sihaya, enfin pas vraiment la première fois qu'elle régissait de facon aussi irrationnelle, mais la première fois qu'elle le faisais aussi violamnent.
Surtout que la, il s'agissait d'un mot tout bête, dis avec affection.
Je n'ai même pas eu le temps d'en placer une qu'elle était déjà dehors après avoir déclencher une tempête de vêtements dans toute la pièce.
Reprennant quelque peu mes esprit, je me dirige vers la porte... avec précaution.
Vu l'humeur massacrante dans laquelle elle est, elle aurait très bien pu se servir du pouvoir....
Maîtresse-des-Navires de l'Atha'an Miere Nage comme une pierre
* Ces continentaux sont décidément bien long à se lever!!! *
Cela fait bien une demi heure que j'ai demandé au lige de me rejoindre en compagnie de l'accceptée dans ma cabine afin qu'on puisse parler tout en petit déjeunant.
Au bout d'un certain temps d'attente je décidé d'aller voir, bien décidé à montrer à ces deux jeunes gens que la Maîtresse-des-Navires n'était pas une femme à faire attendre au delà du raisonnable.
Pourtant quand j'arrive dans la coursive ou se situent les cabines de mes deux invités, ce n'est pas moi qui éleve la voix, bien au contraire.
Les fines cloisons d'un rakeur n'ont pas pour vocation de préserver l'intimité des marins, mais de toute façon vu jusqu'où montait la voix de l'acceptée, un mur ou cette cloison, cela n'aurait pas fait grande différence.
Sihaya semble accabler le pauvre lige d'insultes pire les unes que les autres. D'ailleurs certaines sont tellement rechercher que moi même je rougie quelque peu malgré moi.
*Ce qu'avais du faire Barberousse devait vraiment être terrible pour mettre dans cette état Sihaya!*
Soudain sur une dernière harangue quasi-haineuse, la porte s'ouvre et je vois apparaître une Sihaya en robe rouge tremblante de rage.