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Election présidentielle 2007
(Sujet créé par Durandal l 27/09/06 à 13:15)
Enfin, a trois jours du début officiel de remise des candidatures, le topic qui traite de ce futur combat ouvre! Vos idées, vos impressions, vos discours de soutien et autres, c'est ici !
J'aime beaucoup ton point de vue sur l'écologie!Ca nous remet à notre place et c'est pas plus mal!!
Je voudrai de mon côté attirer l'attention sur un autre grand axe politique : l'insécurité(que se soit dans les banlieues ou sur la route).
Depuis quelques années ont peut voir apparaitre nombre de statistiques relevant une baisse de cette insécurité due en grande partie "grace" au mesures politique adoptées...
Ceci me gène un peu.
Ce thème me touche particulièrement et je tiens a amener quelques précision :
Les différentes forces de Police(police, Gendarmerie) ont recu depuis quelques années comme directives de relever la moindre infraction.
Afin de rassembler au mieux ces données l'état à doté chaque brigade et chaque commissariat d'un outil informatique qui centralise ces données avant de les envoyer vers paris.
Outre de posséder des statistiques remises à jour quotidiennement, ce nouveau moyen constitue un moyen de pression sur le personnel(un manque de résultat entraine des sanctions plus ou moins importantes).
De plus cette demande de résultat entraine plusieurs problèmes
On a bien un nombre plus important d'infractions, mais trop souvent mineur(qui sont souvent baclées)...Ce qui ne laisse plus de place aux affaires vraiment importante.(enquêtes judiciaire et autres).
De plus ces résultats ne sont le reflet d'aucune preuve d'insécurité mais bien d'une simple demande de l'Etat.
De plus, les médias apportent une image souvent érronné de ce qui se passe effectivement.
Au final ces mesures ne satisfait pas l'usager qui va etre de plus en plus souvent sanctionné pour des infractions mineures.
Ni même les forces de Police/Gendarmerie qui perdent du coup toute crédibilité :
ils agissent plus en raison des pressions que pour la sécurité en elle même.
Du coup ces nouvelles mesures ne servent qu'à très peu de personne...
Enfin ce ras le bol devrait ce ressentir d'ici peu et...pas seulement au niveau des usager..
Donc voila, cette longue tirade pour vous demander de ne pas confondre "l'engouement" de certains hommes politique et le travail de la Gendarmerie/police qui ne rentre pas en adéquation des méthodes absurdes demandées!
Et désolé pour les fautes de syntaxe et d'orthographe.
Troisièmement, avez-vous déjà entendu parler des capacités auto-épuratrices des océans ? Le réchauffement de la planète suggère une montée du niveau des océans. Est-ce une mauvaise chose ? Pour l'Homme oui. Pour la planète non. Je tiens à préciser qu'il est scientifiquement prouvé que le niveau des océans n'a jamais été aussi bas. Eh oui ! Plus ce niveau est élevé, et plus la planète possède la capacité de s'auto épurer et donc de se soigner. Alors qu'on cesse de nous alarmer sur ce problème. Si on veut vraiment sauver la planète, qu'on laisse les choses en l'état, et tout ira mieux. Bon c'est vrai que cette élévation du niveau des eaux s'accompagnera de bouleversements climatiques dûs au refroidissement des courants marins, mais qu'importe. Si l'Homme est aussi intelligent qu'il le prétend, il s'adaptera.
La monté n'aura pas que des effets négatifs pour l'homme. Se sont des ecosysteme entier qui seront en partie detruit par la monté des océan.
De plus, le rechauffement de la planète va entraîner une fonte des galce dans les pôles qui va entrainer un monté des océans mais aussi la désalanisation des ces derniers. Deréglant de ce fait les courants marins. L'un deux le Gulf Stream pourait disparaître. Or ce courant est le régulateur de notre climat tempéré. Sa disparition entraînerait un refroidissement de l'europe de l'ouest bouleversant de nouveau les ecosysteme.
Le problème réel n'est pas vraiment que ce phenomène se produise ou non, c'est qu'il pourait ce produire a cause de notre polution.
Premièrement, oui la planète se réchauffe et l'homme de par son action a accéléré le processus. Mais il faut noter que ce réchauffement est enclenché depuis la fin de la dernière période glaciaire.
Oui mais ils ne faut pas negliger notre action qui a été d'accelerer le procesus. Or d'après ce que j'ai lu, les scientifiques se demande aussi qu'elle va être le résultat de cette acceleration du phenomène de réchauffement.Donc attention a ne pas sous évalué notre impact sur le réchauffement.
Je répond sans être spécialiste donc si il y a des erreurs faite moi signe.
Cependant je trouvait un peu trop facile de dire que notre action n'aurait pas d'incidence réel sur notre planète et même dangereux dans la mesure ou cela tendrait presque a justifier nos manières de faire puisque de toute façon la planète se réchaufera quand même...
Si les modos sont d'accord, je poste un texte un peu long
Les habits de grand-mère Sarkozy
(par Michel Onfray)
Le mot « démagogue » fait partie de l’arsenal des insultes au même titre que « fasciste », « nazi », « stalinien » ou « bourgeois ». « Antisémite » fonctionne sur le même registre, « populiste » également. Ces épithètes servent à stigmatiser un adversaire pour éviter de dialoguer avec lui. Leur usage grippe la machine démocratique et, pire, interdit qu’on utilise ensuite les mots pour signifier ce qu’ils veulent vraiment dire. Qui voudrait en effet discuter avec un fasciste ? Mais, une fois ce détournement sémantique utilisé, comment dire d’un fasciste véritable qu’il l’est ? Quand les fascistes sont partout, de même les antisémites, ils ne sont plus nulle part. La démonétisation du signifiant pulvérise la possibilité d’un signifié. J’ai, pour ma part, eu droit à la totalité de ces qualificatifs, les choses étant dûment écrites ou dites dans des médias de grande diffusion…
Arrêtons nous un instant sur le mot « démagogue ». Les grecs l’inventent pour stigmatiser les orateurs qui se trouvent à la tête de factions populaires. La démocratie athénienne n’était pas démocratique, mais oligarchique, aristocratique : elle ne concerne en effet que les citoyens, autrement dits, les sujets nés de citoyens. Les femmes, les métèques – étrangers domicilés -, les barbares – les non grecs-, les esclaves n’en font pas partie, de fait, cette démocratie ne concerne qu’une petite poignée de gens bien nés… Dès lors, dans la bouche de ceux là, quiconque s’adresse au peuple, parle pour lui, éventuellement même, lui parle, est un démagogue. Donc un ennemi.
Platon, aristocrate de haut rang, n’a pas besoin de travailler pour subvenir à ses besoins, sa famille est riche. Les sophistes, quant à eux, proviennent le plus souvent des couches populaires, ils doivent donc gagner leur vie. En faisant payer leur technique verbale, leur savoir rhétorique, leur talent pédagogique, ils se contentent de monnayer leur verbe pour acheter du pain et des olives. Et puis, faute impardonnable, les sophistes enseignent à des gens de modeste condition les ficelles utiles pour entraver ce prétendu système démocratique. La haine de Platon pour les sophistes faussement transformés en démagogues est avant tout la haine d’un aristocrate pour la plèbe qui se pique de philosopher.
Plus tard, en l’occurrence pendant la Révolution Française, le mot glisse plus encore vers l’insulte : on appelle démagogue l’orateur qui parle au peuple, certes, mais en flattant ses bas instincts – la colère, l’envie, la rancœur, la haine, le ressentiment, la méchanceté. Les passions tristes de Spinoza… Là encore, on retrouve l’opposition entre l’élite en passe d’accéder au pouvoir, la bourgeoisie libérale, et les factions populaires, hébertistes, Enragés, Curés Rouges et ceux que Patrick Kessel appela jadis dans un beau livre Les gauchistes de 89. Mais en ce temps là, la démagogie n’est pas dans le seul camp de ceux qui parlent au peuple, elle se trouve aussi aux côtés des opportunistes que le pouvoir fascine et qui n’aspirent qu’à une chose, en jouir.
Voilà, me semble-t-il, l’acception moderne, sinon postmoderne, du démagogue : il flatte le citoyen pour qu’il le conduise au pouvoir car une seule chose l’intéresse, y parvenir et, une fois qu’il s’y trouve, s’y maintenir. Vieilles leçons du Prince de Machiavel. Dans une société de médiatisation généralisée, l’électeur disposant du pouvoir de faire ou de défaire un roi, le démagogue s’adresse médiatiquement aux votants afin qu’il lui fasse la courte échelle pour accéder au trône. Le démagogue est animé par une obsession pathologique : jouir de la puissance donnée le pouvoir – il se moque bien de la République, de la Nation, de l’intérêt général, du bien public, du Peuple, de la France, et autres fétiches dont il se remplit la bouche en permanence et qui saturent toutes ses prises de position.
Le risque du suffrage universel qui pose dans l’absolu l’équation un homme égale un vote est qu’on gagne moins à s’adresser à la raison, à l’intelligence, au bon sens du citoyen, qu’à ses fameuses passions tristes si vives à enflammer tant la misère morale et mentale est grande. Peu importe, il faut choisir des inconvénients et, somme toute, le suffrage universel vaut mieux qu’un cens, quel qu’il soit.
Si la mesure de l’intelligence politique est impensable, celle de la démagogie est possible. Tout homme – ou femme bien sûr…- politique qui parle à rebours de ce qu’enseigne son passé d’élu est un démagogue. Tout homme qui dit pour demain l’inverse de ce qu’il a fait pendant une carrière en est un. Plus l’écart est grand entre son action passée et ses paroles présente, plus c’est un maître en démagogie.
Démagogue en chef, par exemple, Jacques Chirac creusant la fameuse « fracture sociale » pendant un quart de siècle d’action politique aux plus hauts sommets et, après s’en être indigné, sollicitant les électeurs pour la combler ; Jacques Chirac polluant pendant le même temps les nappes phréatiques avec ses décisions en matière agricole et, après s’en être offusqué, affirmant la nécessité d’une écologie qu’il incarnerait ; Jacques Chirac violant la République pendant des décennies – des frais de bouche aux emplois fictifs , en passant par les marchés truqués ou les faux électeurs- et s’en disant le garant comme chef de l’Etat. La liste est longue, chacun le sait...
Prétendant au remplacement et au titre, Nicolas Sarkozy est en passe de décrocher la timbale. Car ce maire refusant la construction de logements sociaux dans sa ville de Neuilly ; cet homme de parti plusieurs fois traître à son camp ; cet encarté défendant une politique de droite depuis son plus jeune âge ; cet allié des puissants fort avec les faibles, faible avec les forts ; cet ami des patrons de presse qui demande et obtient le licenciement d’ un directeur de journal qui expose sa vie privée en dehors des clous fixés par le ministre habituellement iconophile ; ce vindicatif fasciné par les nettoyages de banlieues au kärcher ; cet expéditif qui assimile tout jeune des banlieues à de la racaille ; ce courtisan de Georges Bush auprès duquel il tient des propos de féal de l’autre côté de l’Atlantique ; ce ministre qui convoque place Beauvau le directeur d’une maison d’édition pour interdire un livre à paraître sur son épouse volage ; cet homme, donc, n’existe pas, ou plus, car il a changé…
Ce Nicolas Sarkozy est mort. Enterré. Fini. Décédé. Terminé. Disparu. Trépassé. Plus d’un quart de siècle d’une carrière politique s’envole en fumée. Plus de traces. Pas de preuves. C’était hier. Aujourd’hui, plus rien n’existe comme avant. Car il a changé sous le coup d’une souffrance : cet homme, rendez-vous compte, a été trahi, abandonné, quitté par sa femme – dont il est tombé amoureux le jour même où, maire qui officiait, il a décidé qu’elle ne resterait pas longtemps l’épouse de Jacques Martin, le mari du jour. Avec ce banal adultère des familles, Nicolas Sarkozy a appris la douleur, la peine, le petit homme est devenu grand. Désormais, il peut être Chef de l’Etat.
Donc cet homme nouveau n’a plus rien à voir avec le méchant, le partisan, le sectaire, le traître, le disciplinaire, l’autoritaire, le velléitaire, le réactionnaire, le colérique, l’irascible, le nerveux, l’atrabilaire, le susceptible, l’arrogant, l’ambitieux qu’enseignent trente années de pratique politicienne de Neuilly à Beauvau . Et cette métamorphose, promis, juré, craché, n’a rien à voir avec le désir d’obtenir les suffrages d’électeurs qui disposeraient encore d’ un peu de mémoire et dont l’intelligence ou le bon sens auraient survécus au pilonnage médiatique et hagiographique massif depuis des années de matraquage iconique.
Dès lors, l’homme nouveau, le Nicolas rédimé, le Sarkozy métamorphosé, le candidat aux stigmates présidentiels fait sa déclaration de candidature là même où Chirac avait fait la sienne – qui offrira un jour à cet homme le « que sais-je ? » sur la psychanalyse ? « Le canard enchaîné » prouve dans son édition suivante qu’il n’y avait pas plus de 25.000 personnes, la presse quasi unanime, déjà aux ordres, annonce 100.000 , et ne publiera pas de rectificatif – là comme ailleurs.
Son porte plume Henri Guaino taille le costume nouveau : cet homme qui soutient et met en œuvre depuis trente ans la politique libérale qui génère chômage, misère, pauvreté, délocalisations, paupérisation cite Jaurès et de Blum ; ce maire qui refuse les bâtiments sociaux dans sa ville en appelle maintenant au droit opposable au logement ; le copain des coquins patrons de presse qui débarquent le directeur de « Paris Match » responsable de la publication de l’icône de l’adultère uxoral se fend d’une lettre de soutien à « Charlie Hebdo » embarqué dans un procès moyenâgeux au nom de la liberté de la presse ; le quêteur d’onction américaine qui fait acte d’allégeance à Bush et se désolidarise des positions françaises à la Maison Blanche se réclame désormais du Général de Gaulle et de la Résistance ; ce pourfendeur des syndicats, de la réduction du temps de travail, de l’abaissement de l’âge de la retraite, du droit de grève célèbre la mémoire du communiste Guy Môcquet ; cet homme aux rares neurones intellectuels, qui, pour toute caution culturelle, met en avant Doc Gynéco, Christian Clavier, Johnny Hallyday – courtisan de tous les présidents de la V° depuis qu’il paie des impôts-, cet être qui, hier, ricanait et sortait son revolver dès qu’il entendait le nom de La princesse de Clèves, cite aujourd’hui Voltaire, Victor Hugo , Emile Zola ; ce traître, ce cynique, cet immoraliste, cet apostat multirécidiviste se paie même le culot d’en appeler à la morale, aux valeurs, aux vertus ; cet aspirant nettoyeur de banlieues convoque blacks et beurs sur les podiums de ses meetings ; cet habitué des palais de la République, de l’or des logements de fonction , des lambris de ministères, des voitures avec gyrophares, et escortes policières, débarque devant les caméras en Renault de gamme moyenne pour monter à la tribune et convoquer une fois encore Jaurès et Blum , mais à la Mutualité cette fois ci !
Si l’on veut désormais que les mots puissent encore signifier, alors recadrons les choses et destinons lui celui de démagogue, de candidat de la démagogie, de roi de la démagogie, de chef de la démagogie, de président de la démagogie. Trente années de politique , de la mairie au ministère en passant par les instances départementales et régionales, témoignent de la nature véritable de cet homme de droite qui revêt aujourd’hui des habits de la gauche. C’est un loup déguisé dans les vielles nippes d’une grand-mère. On connaît l’histoire… Je crains que les habits nouveaux séduisent les amateurs d’histoire, de fable, de romans, de films, de fictions. Le soir du deuxième tour, la grand-mère pourrait bien apparaître à la fenêtre de l’Elysée, les habits du travestissement abandonnés à même le sol , démaquillée, avec le visage qu’on lui connaît depuis trois décennies : celui d’un prédateur. Ce soir là, il sera trop tard pour tous les chaperons - rouges ou non…
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
[magenta] bien sur que je suis d'accord c'est un forum ... tu as le droit de faire des posts de la longueur que tu veux pour étayer le débat [/magenta]
Pour ma part, même si je ne suis pas français, je soutiens plutot Sarkozy. En effet, cet homme compte s'occuper des réels problèmes qu'il y a en France, tout en voulant la rendre assez forte économiquement. On aurait besoin d'un politicien comme lui en Belgique.
Il veut surtout s'occuper des réels problèmes des actionnaires à savoir comment faire encore plus de fric en écrasant les travailleurs! C'est un démago fini, un type dangereux!
Il est de l'UMP, ça fait cinq ans qu'il est au gouvernement dans une position particulièrement élevé, s'il a une solution miracle pourquoi ils ne l'ont pas mis en application depuis le temps?
Je suis d'accord avec Durandal. Tu peux détailler Ingtar
Je ne voterais pas Sarkozy et je peux détailler pourquoi.
je ne suis absolument pas d'accord avec ses idées sur le plan :
de l'économie : le libéralisme, très peu pour moi
de l'immigration : la situation actuelle n'est pas gérable mais ne faire venir que les diplomés du supérieur n'est peut-être pas la solution, comment leurs pays d'origine vont faire si tous les diplomés (c'est-à-dire les classes supérieures) partent ?
de la politique extérieure (je n'aime ni GW Bush, ni sa politique)
J'ai généralisé pas mal de choses et je n'ai pas traité tous les thèmes, c'était trop long
Je peux faire la même chose avec la plupart des candidats et aussi dire ce qui me donnerait envie de voter pour eux (pour Le Pen, faudra quand même chercher pendant très longtemps)
Je n'ai fait qu'exposer mon opinion politique. Je suis de droite, et je n'ai pas peur de le dire, car le modèle exposé par la droite correspond le mieux à ce que j'attends de la politique. Et je respecte ceux qui ont d'autre opinions politiques car chacun est différent, mais j'en demanderais autant de ceux qui ne sont pas d'accord avec moi: je respecte vos idées, alors, respectez les miennes.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
[magenta] Ce que l'on te demandait était justement de préciser ton point de vue, de le détailler ... ce n'était en rien un manque de respect vis a vis de tes opinions [/magenta]
Nous respectons tous les positions des autres, même si certains sont passionnés et ont le discours plus flamboyant. Néanmoins sur ce forum nous mettons tous, plus ou moins, un point d'honneur à ne pas faire du "j'aime ou j'aime pas" mais à expliquer nos choix, nos coup de coeur ou nos opinions. Etre de droite ne veut pas forcement dire voter pour Sarkosy, et inversement pour Royal. Personnellement, je ne pense pas en droite, gauche, même si chacun a ses affinités, je parle plutot en terme de programme ou de personnalité du candidat.
Je respecte tes opinions, je te demandais juste si tu pouvais détailler les points de son programme qui font que tu voteras pour Sarkozy aux présidentielles
Ce qui m'interresse principalement chez Sarko, c'estque son souci principal est la sécurité, sujet que je tiens à coeur car il est innacceptable dans nos sociétés civilisées de devoir vivre comme au far west... Les gens osent de moins en moins s'aventurer dans les rues le soir... Dans certains quartiers, ce sont les gangs qui font la loi... Et ça, ça me fait sortir de mes gonds. Il y a un sérieux problème à régler à ce point de vue là, et les actions de Sarko jusqu'a présent ont été dans ce sens.
Ouh, on voit que tu ne vis pas sur le terrain : c'est beaucoup de battage médiatique et de poudre aux yeux... De mon point de vue, c'est pire qu'avant dans certains quartiers...
Ca fait quelques années que Sarkosy est ministre de l'interieur et à part des evenements comme les émeutes, je ne vois pas vraiment d'ammelioration. Il parle beaucoup de sécurité en effet. Il semble vouloir guerir nos banlieues de la peste qui s'en est emparée, mais que compte -il faire exactement qu'il n'ait déja fait ?
Je pense que la sécurité est un probleme majeur dans notre pays, mais depuis des années ce probleme n'a pas vraiment évolué de façon positive.
Ma question est simple: Qu'est ce qui fait penser aux gens qui choisissent de voter Sarko que les choses vont changer? Et de quelle façon ces gens là pensent-ils que cela va changer?
Il y a plusieurs façons de traiter un probleme et d'essayer de le resoudre. La reponse n'est pas forcément unique mais le resultat escompté est le même : Il faut que ça fonctionne et que la réponse soit positive. En faisant le bilan des actions de Sarko et les ammeliorations qui s'en sont suivies sur le probleme de la sécurité en France, je ne trouve pas que la réponse soit positive. Il faut donc à mon avis prendre le probleme autrement.
Ce qui m'interresse principalement chez Sarko, c'estque son souci principal est la sécurité, sujet que je tiens à coeur car il est innacceptable dans nos sociétés civilisées de devoir vivre comme au far west... Les gens osent de moins en moins s'aventurer dans les rues le soir... Dans certains quartiers, ce sont les gangs qui font la loi... Et ça, ça me fait sortir de mes gonds. Il y a un sérieux problème à régler à ce point de vue là, et les actions de Sarko jusqu'a présent ont été dans ce sens.
Il y a aussi des choses qui me font sortir de mes gonds et si je vais au plus rapide je peux me dire: "ah ah il va les mater" Oui sauf que tout le temps où il a été ministre de l'intérieur on a pas eu d'amélioration, bien au contraire.
Oui sauf que tout le temps où il a été ministre de l'intérieur on a pas eu d'amélioration, bien au contraire.
Tout à fait d'accord!
Et d'ailleur ce n'est pas lui qui va "les matter".
Sachant que l'utilisation de la force en général,( que ce soit dans le cadre du maintient de l'ordre ou de la police judiciaire ),n'est que rarement possible.
L'action de la police, enfin de la gendarmerie en tous cas, se limite plus souvent à une prévention des troubles et à un dialogue constant.
La demande de Sarkozy,(par exemple), au niveau du CPE, été de ne pas agir.(pour éviter de ne pas avoir une trop grande effusion médiatique).
Si les forces responsable du maintien de l'ordre n'avait pas été ainsi entravées, les différent troubles accompagnant les manifestations n'aurait pas eu lieu..
Bon par contre le rétablissement de l'ordre aurait entrainé une montée de la violence, un risque à ne pas courrir pour un futur candidat.
Les forces de MO sont constamment limitées en termes de moyens humains et matériels mais surtout en terme de cohérence d'action..(garder un carrefour ou il ne se passe rien alors qu'en fasse : vols, dégradations agression..(et ce n'est malheuresement pas un shéma fermé, il se reproduit très souvent)
Donc pour ce qui est de l'utilité de sarkozy au niveau de la sécurité...Je reste plus que sceptique : pourra t-il assurer une sécurité qu'il n'a jamais été capable d'établir durant son mandat de ministre de l'intérieur?