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La vie n'est faite que de séparations, provisoires ou le plus souvent définitives... Multi
Ronteughgneu ! Je crois bien que nous voila perdus comme dit l'aveugle au sourd ! Ces couloirs se ressemblent tous ! Mais n'ayons l'air de rien ! - Charmante demeure, n'est ce pas, Inaylline ? Ca vaut le coup de la visiter de haut en bas, hein ?
J'aperçois alors une porte, une large porte de bois qui semble inviter ma main à la pousser. Dont acte.
J'introduis ma sympathique tête dans la pièce située logiquement derrière ladite porte et distingue quelques gardes en train d'écluser des pintes d'un liquide qui doit être une bière à la teneur en alcool assez élevée au vu de leurs attrayantes trognes cramoisies. Un homme relativement âgé lève vers moi un sourcil vaguement interrogateur. Je vais pour m'expliquer lorsque j'aperçois deux frimousses connues.
- Mais qui vois-je en ces lieux si bien famés ! Que le hasard est bon enfant !
Tirant après moi la colporteuse que je n'ai pas lâchée ( Ben tiens ! Une tienne vaut mieux que deux, tu l'auras, bon chien chasse de race et bière qui soûle j'aime pas la mousse ! ), j'entre totalement dans la pièce ce qui demande un certain temps vu ma taille. Les sourcils du vieux type en dessinent des accents circonflexes. Je nous dirige vers les deux apprentis Liges. Bien sûr les regards des gardes nous suivent. je ne pense pas qu'ils s'extasient devant ma somptueuse musculature mais plutôt devant les formes intéressantes de ma compagne.
- Shinge, Owyn ! Comment allez-vous ?
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*Je me laisse entrainer dans le Palais par Tonin, qui fait mine de bien connaitre les lieux, mais semble au final un peu perdu. Il finit par pousser une porte et m'entraine dans une salle où des soldats s'ennivrent consciencieusement. Il interpelle deux jeune hommes:*
- Shinge, Owyn ! Comment allez-vous ?
C'est pas que je m'ennuie là, mais j'ai l'impression de servir de faire-valoir à sa robuste carrure. Dis, le jolie coeur, tu comptes me montrer d'autres aptitudes que la bravache?
Les gardes ne semblent plus avoir grand chose à dire d'important; Le sujet de la discution dévie sur des problèmes totalement dépourvus d'intérêt pour nous. Alors que je me lève sur un signe à l'adresse de Shinje, Marcus entre dans la salle en compagnie d'une femme qu'il me semble vaguement familière. Ce doit être celle que nous avons croisé en venant au palais.
Ils ne forment pas, en tout cas, un couple des plus discrets, et je me retiens de grincer des dents en sentant l'attention générale se porter sur notre groupe.
- Shinge, Owyn ! Comment allez-vous ?
Bien, merci. Et vous ? Mais si nous sortions ? Nous allions justement, euh... rejoindre le Seigneur Doranel.
J'adresse un bref regard à Shinje tout en refermant derrière nous la porte de la salle des gardes. Keldrim est censé se trouver là-bas.
Puis, me tournant vers la jeune femme, j'incline courtoisement la tête dans sa direction :
Je suis Owyn, Demoiselle. Puis-je vous demander votre nom ?
Que fait-elle donc au palais ? Elle ne semble pas arafeline, ni... une marchande peut-être ? Et ce Marcus qui débarque toujours au mauvais moment, est-ce vraiment une bonne idée de l'emmener vers Doranel ?
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* Les jeunes hommes sortent de la pièce, et nous les suivons.*
Je suis Owyn, Demoiselle. Puis-je vous demander votre nom ?
Je suis demoiselle Inaylline, colporteuse, pour vous servir. Je viens d'Andor pour vendre des rubans, c'est aussi pourquoi je me trouve dans ce Palais grâce à ce cher Tonin. J'aimerai avoir la pratique des dames du Palais, même si je suis consciente que les temps ne se prêtent pas à l'achat des fanfreluches.
En même temps, ça leur ferait du bien, avec tous les hommes qu'il y a ici, de se faire belles pour se dégoter, comme moi, de solides gaillards... Je m'appuie doucement contre Marcus, et lui jette un regard énamouré et plein de promesses...
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Tac Boum, Tac Boum,Tac BouTac BTac Boum, oum, m, Tac Boum, fait mon coeur avec quelques ratés (copier coller mal géré ). Houla ! Houlala ! Je ne sais plus quoi dire. Je me sens bien un peu embarrassé sans parler d'un... hum... émoi... peut-être un peu trop visible... mais d'un autre côté, hé hé hé, je me fais un peu l'effet d'un coq au milieu de poulets bavant d'admiration devant ma poulette (ça bave, les poulets ? Bah ! Peu importe...)Et c'est loin d'être désagréable. Je dédie un sourire plein de dents blanches à ma charmante puis je demande aux deux gars :
- Il me semble y avoir une certaine agitation dans ce palais. J'ai été bousculé par un drôle de garçon juste avant d'arriver au palais. Il avait des raisons de courir, c'est certai, puisqu'il avait les Aes Sedai aux trousses. Pouvez-vous me mettre au parfum ?
Nous allions justement, euh... rejoindre le Seigneur Doranel.
*Bien pensé, nous devons tout mettre au clair, cette affaire s'éternise beaucoup trop...*
Je suis demoiselle Inaylline, colporteuse, pour vous servir. Je viens d'Andor pour vendre des rubans, c'est aussi pourquoi je me trouve dans ce Palais grâce à ce cher Tonin. J'aimerai avoir la pratique des dames du Palais, même si je suis consciente que les temps ne se prêtent pas à l'achat des fanfreluches.
*Hum cette femme me donne une idée...Mais pour cela il faudrait lui faire confiance...*
Je me courbe dans un salut respectueux, la jambe gauche plié, la main droite sur le coeur. *Autant commencer tout de suite, cela rendra peut-être les choses plus faciles.*
Pouvez-vous me mettre au parfum ?
? Ca doit être une expression pour demander des renseignements je suppose.
Pesant le pour et le contre, je réponds enfin à Marcus. On a assassiné le Seigneur Doranell...
Je jette un coup d'oeil discret à Owyn pour lui signifier que mes paroles ont un but précis.
Off:Je suppose que je dois faire un Jet de dès pour savoir si les 2 comiques voient mon coup d'oeil^^
La soeur bleue a appris le retour des rouges et de Takima, peu de choses lui échappe à Shol Arbela. Elle se rend à leur rencontre et se dirige vers la soeur verte. Elle jette un bref coup d'oeil a Kearan.
- Vous l'avez eu finalement... Une fois à Tar Valon il sera neutralisé... Même si nous lui devons beaucoup, il faut faire ce qui doit-être fait... Takima peu sentir une trace de regret dans la voix de la soeur bleue.
Le groupe attend le retour de Brenna dans une petite cour. Takima a presque envie de renconforter le garçon, il semble si perdu... Et il continue néanmoins ses efforts pour rompre le bouclier. Quelle résolution... d'autres auraient déjà été brisés...
Hoche la tête à l'adresse de sa Soeur. Elle sent son regret, et le partage. Des enfants ne devraient pas subir ce genre de choses. Que vienne la Tarmon Gai'don, que le Ténébreux soit défait, et sa souillure enlevée !
[rouge] Apres quelques errances dans le palais, Brenna finit par retrouver Amyria Sedai. Elle incline légèrement la tête à l'adresse de cette dernière, l'expression de son visage est neutre comme celui de toute Aes Sedai mais son regard est teinté d'une certaine jubilation.
Amyria, j'ai à vous parler...si ca ne vous ennuit pas bien sûr.
Jète un coup d'oeil aux autres Soeurs présentes avant de répondre.
J'ai mis la main sur le canalisateur inconnu. Il est à présent bloquer par un bouclier et nous allons nous mettre en route pour Tar Valon le plus vite possible. Je venais vous avertir de mon succès.
Partir pour Tar Valon maintenant? Ce serait de la folie! C'est la guerre dehors, nous ne pouvons pas diviser nos forces et envoyer ce jeune homme sans une garde convenable représenterait un trop gros risque. Il vaudrait mieux le maintenir prisonnier dans les cachots du palais en attendant le bon moment.
C'est la guerre, mais nous ne pouvons nous permettre de le laisser ici... Il y est né, il connait certainement nombre de personnes prêtes à l'aider. Et laisser nos Soeurs ici pour maintenir la garde, où dehors pour l'amener à Tar Valon, revient strictement au même... Et s'il arrive un problème dans Shol Arbela..
L'Erinin n'est pas loin, et un bateau couvrira la distance très rapidement, et ramènera nos Soeurs à temps.
Agacée par l'intervention de Masuri qu'elle hait uniquement parce que c'est une Verte, Brenna commence sérieusement à s'impatienter.
On ne peut guère laisser un canalisateur trop longtemps au même endroit. Cela va finir par se savoir et certains voudront assurément le libérer. Nous nous retrouverons à défendre Shol Arbela de l'intérieur. Quelques trollocs ne nous font pas peur et avec une bonne escorte nous arriverons à rejoindre l'Erinin. Ce jeune homme doit être amené au plus vite à Tar Valon pour être jugé.
*Il a désactivé Camilla, je ne le laisserai pas en vie une minute de plus que nécessaire...*
Peut etre mais je ne les laisserai pas faire. peut etre n'es tu plus en sécurité en ces murs. Il te faut envisager un départ ou un profond remaniement de ton entourage.
La Rouge suit en silence la conversation entre Brenna et ses autres Soeurs. La Désactivation de Camilla l'a affectée, bien qu'elle conserve un visage impassible, mais elle ne peut s'empêcher d'éprouver une certaine compassion à l'adresse du jeune homme. Elle n'a rien contre les hommes en eux-même, mais les Canalisateurs sont vraiment trop dangereux pour être laissés en liberté, oui oui.
Réagissant enfin au sujet de la discussion, elle intervient d'une voix grave :
Rester un peu plus longtemps ne changera pas grand chose, mes Soeurs, et sera peut-être moins risqué. Sous bonne garde et au secret, ce jeune homme ne présentera guère de danger. Et je me proposerai volontiers pour rester auprès de lui et maintenir le Bouclier.
A ces mots, j'ouvre la bouche, intrigué, mais capte le regard de Shinje. Au lieu des mots que je m'apprêtais à prononcer, je me contente d'un "voilà", un peu éraillé. Bah, ils penseront que c'est la tristesse.
Les autres ne répondent que par un grand silence qui commence à durer un peu ().
Hum... nous y allons, d'accord ? Au plaisir de vous revoir...
). Houla ! Houlala ! Je ne sais plus quoi dire. Je me sens bien un peu embarrassé sans parler d'un... hum... émoi... peut-être un peu trop visible... mais d'un autre côté, hé hé hé, je me fais un peu l'effet d'un coq au milieu de poulets bavant d'admiration devant ma poulette (ça bave, les poulets ? Bah ! Peu importe...)Et c'est loin d'être désagréable. Je dédie un sourire plein de dents blanches à ma charmante puis je demande aux deux gars :
