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(2è Cycle) Quelque part dans la campagne proche de Cairhien
(Sujet créé par Taenad l 01/12/10 à 23:08)
non favori


Comme son nom l'indique, les actions de ce sujet se passent près de la ville de Cairhien, mais sans pour autant être à l'intérieur.


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Sordon
25/11/2010 01:05
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

Apparemment, les deux hommes n'appréciaient pas en outre mesure l'arrivée de Sordon.

L'homme loup, s'était raidit et ne laissait transparaitre la moindre émotion. Chose fort compréhensible, vu que suite à leur dernière rencontre, il ne devait pas s'attendre à revoir le voleur de si tôt.
Le Tairien quand à lui, semblait juste perplexe. Et lorsque Sordon utilisa le code des voleurs, il sursauta très légèrement et sembla s'agacer. Certainement car il ignorait que Sordon avait déjà rencontré l'homme loup dans des circonstances qui rendait inutile de prendre des précautions particulière.
Lorsque le Tairien regarda son compagnon pour lui demander que faire, Sordon eu un instant d'incertitude, puis de surprise quand à la réaction neutre de l'homme loup.
Apparemment, il n'allait pas devoir ressortir sa dague immédiatement.

- "Où l'as tu rencontré? Tu semble avoir de bien étranges fréquentations, dis-moi!"

Le ton légèrement sarcastique et l'utilisation de l'expression de bien étranges fréquentations combinées à la réaction du Tairien indiquèrent que ce dernier avait bel et bien reconnu Sordon en tant que voleur et que par conséquent, il devait également en être un. Finalement, Sordon n'était peut être pas si malchanceux que cela au final.

- Trêve de plaisanterie. Que veux tu donc? Pourquoi nous suis tu et pourquoi nous écoutes-tu? Tu parles de politesse, mais la plus élémentaire d'entre elle est de respecter la vie privée. Ce que nous faisons et où nous allons est notre affaire, et nous n'allons pas quelque part où nous auront besoin d'un guide touristique. Viens Taenad, retournons à l'auberge"

Sordon nota que l'homme loup se nommait Taenad. Et continua de mémoriser des informations à son sujet.

Alors que Sordon s'apprêtait à répondre au Tairien, Taenad prit soudainement la parole.

- " J'ai eu vent de ta nouvelle amie, et j'étais venu vérifier que vous n'étiez pas en danger. Visiblement, ce n'est pas le cas, et ce même si d'autres amis semblent vouloir se joindre à vous. Je pense que je vais rentrer me coucher. Maintenant que je sais où vous êtes descendu, je reviendrai te dire si je vous accompagne ou non demain. Tu as une idée à quelle heure vous comptez partir ?"


La manière d'accentuer le mot "autre" intrigua Sordon. "Y aurait-il quelqu'un d'autre dans les environs?" Sordon n'était pas sur d'avoir comprit le message caché de Taenad, mais il faisait assé confiance à son instinct et aux perceptions du frère-loup pour se sentir un peu tendu.

Après une brève pause, Taenad reprit la parole.

- " Quant à toi, je ne vois pas pourquoi je te ferai confiance. Je t'ai laissé vivre tout à l'heure. Mais sache que si je retombe sur toi avant le lever du jour, je n'hésiterai pas à me débarrasser de toi d'une manière ou d'une autre, quelle que soit cette dette que tu dis avoir."

Tout en montrant ses meilleures intentions, Sordon répondit à ses deux interlocuteurs.

- "Pour commencer, je ne peux que m'excuser une fois encore de vous avoir écouté et surprit tel que je l'ai fait."

Sordon se tourna vers le Tairien.

- "Mais voit-tu, tout comme notre amis Taenad ici présent vient de le dire, j'ai une dette. Une dette suffisamment importante à mes yeux pour me pousser à vous offrir mes services. Car il s'agit ni plus ni moins d'une dette de vie. Ce qui, par conséquent signifie que si taenad me tuait ici, à l'instant, ma dette serait remplie. Mais même si je suppose que notre ami ne s'en priverait pas, je préfère tout de même une autre solution.
Je crois que ceci répond à ta question à propos de mes raisons."


Tout en faisant un signe de rester discret Sordon commença à marcher vers une position plus sombre et mieux placée pour disparaitre rapidement. L'attitude générale de Taenad ne collait pas, il aurait dû être furieux, ou du moins énervé. Mais celui-ci semblait plus préoccupé, et sa manière de prononcer "autre" avait vraiment chiffonné Sordon.
Tout en continuant de parler, il tenta d'entrainer les autres avec lui vers les ombres.

- "Quand à notre rencontre quelque peu… "Mouvementée", Taenad, Je te suis tout a fait reconnaissant de m'avoir permit de continuer mon chemin, me donnant par la même occasion, la possibilité de remplir ma dette.
Et pour ce qui est de la confiance, tu serais fou de l'accorder à un inconnu, sortant des ombres pour s'immiscer dans une conversation, mais 'espère pouvoir vous démontrer que je suis digne de la recevoir et que mon aide peut être bien venue.


Se tournant à nouveau vers le Tairien, Sordon dit :

- "Si tu le permet, je souhaiterait t'accompagner jusque à ton auberge afin d'échanger quelques mots à propos d'un autre sujet.


Tout comme Taenad précédemment, Sordon accentua légèrement le mot "autre" espérant que les autres comprendrait qu'il fallait à présent continuer comme si de rien était.

[d10] + agilité : 8 + [d10] + constitution : 6 = 26/40

Soudain, alors qu'il faisait signe aux autres de reprendre leur chemin, il sauta et attrapa le rebord d'une corniche sur la façade d'une maison et se hissa tant bien que mal dessus, tout en réduisant au maximum les bruits qu'il faisait. Il ne s'en sortit tout de même pas trop mal.
Une fois stabilisé sur la corniche et dissimulé dans un coin d'ombre juste sous le toit, il fit appelle à ses années d'expérience de voleur afin de se dissimuler quasiment complètement entre les poutres du toit. Il rabattit sans un bruit sa capuche et détacha son arc.

Il aurait l'air bête si il n'y avait rien, mais si tout comme il le pensait, Taenad avait remarqué une autre personne, il aurait l'occasion de prouver sa valeur en démasquant cette dernière alors qu'elle tenterait de suivre les deux autres.
Galain
25/11/2010 14:53


Dans la salle commune de l'auberge

"Non en effet, elle risque fort de ne pas apprécier! Mais une seule chose à la fois. Ce soir, je vais aller dormir et demain, j'irai acheter des provisions avant de me remettre en route. Ensuite, il sera encore temps d'aviser."

Après un temps de silence il ajouta :

"En fait, je ne sais pas encore ce que je compte faire exactement."

Il sembla réfléchir un instant.

"Vous avez une piste pour retrouver votre ami? Au fait, quel est votre nom? Et celui de la personne que vous voulez retrouver? Ainsi, si je le rencontre, je pourrai lui dire que vous le cherchez.Pardonnez-moi, je ne me suis pas présenté. Alyn Sekoru, fermier et voyageur, pour vous servir."


Ce disant, il se leva et tendit une main calleuse vers son compagnon.

"Excusez-moi, je n'ai pas voulu être impoli. Votre passé vous appartient, vous n'êtes pas obligé de le partager avec le premier inconnu venu."


Serrant la main d'Alyn, Galain répondit :

« Galain Donarian...enchanté, rajouta-t-il avec un sourire en coin, étrangement je ne connais pas le nom de l'homme que je cherche ; il s'agit d'un ménestrel, c'est tout ce que je peux vous dire. Je suis partit de Cairhien il y a deux jours maintenant et j'ai erré dans la campagne jusqu'à tomber dans cette auberge. Je n'ai aucune piste claire et je suis parti vers le nord par défaut ; plus rien de toute façon ne me retenait là-bas... »

En prononçant ces mots Galain pensa violemment à son père et une curieuse amertume lui emplit la bouche.

« En bref...je suis plus ou moins au même point que vous. Je ne sais pas quoi faire. Demain, je pense, je continuerais vers le nord...enfin...a vrai dire je ne sais plus trop. J'ai de moins en moins d'espoir de trouver une quelconque piste »

Alors qu'il prononçait ses mots, une rixe éclata soudain entre le groupe de guerrier et les marchands qui palabraient depuis un moment au fond de la salle. L'aubergiste, s'en se départir de son flegme, s'écarta légèrement en regardant la scène comme si elle n'était que l'énième répétition d'un manège quotidien.

Sans crier gare, l'un des guerrier complétement ivre, s'écrasa violemment sur leur table en brisant les verres et faisant craquer dangereusement le bois.

Avant qu'il n'est pu réagir, Galain fut saisit au bras par l'homme et entrainé dans la bataille. Au milieu du tumulte, et menacé chaque instant par les poings monstrueux des soldats, il essayait comme il pouvait de se défendre...
Demiandre
25/11/2010 17:13
Aelfinn de la Pierre
Modo - Jury des Joutes - Conseil RP
Relecteur

- " J'ai eu vent de ta nouvelle amie, et j'étais venu vérifier que vous n'étiez pas en danger. Visiblement, ce n'est pas le cas, et ce même si d'autres amis semblent vouloir se joindre à vous. Je pense que je vais rentrer me coucher. Maintenant que je sais où vous êtes descendu, je reviendrai te dire si je vous accompagne ou non demain. Tu as une idée à quelle heure vous comptez partir ?"
Demiandre n'en laissa rien paraître, mais il observa calmement les environs. Les sens aiguisés du Shienaran lui avait peut-être permit d'entendre quelque chose que lui-même ne voyait ni n'entendait. Il décida de lui faire confiance et considéra la possibilité que le voleur ne soit pas seul, ou que quelqu'un d'autre rôde dans les environs

Taenad reprit ensuite la parole :
"Quant à toi, je ne vois pas pourquoi je te ferai confiance. Je t'ai laissé vivre tout à l'heure. Mais sache que si je retombe sur toi avant le lever du jour, je n'hésiterai pas à me débarrasser de toi d'une manière ou d'une autre, quelle que soit cette dette que tu dis avoir."

Demiandre opina du chef, alors que l'homme répondait le plus naturellement du monde
- "Pour commencer, je ne peux que m'excuser une fois encore de vous avoir écouté et surprit tel que je l'ai fait."
*Et tu peux le faire encore longtemps avant que nous n'y pensions plus* pensa-il.

Sordon se tourna ensuite vers lui :
- "Mais vois-tu, tout comme notre amis Taenad ici présent vient de le dire, j'ai une dette. Une dette suffisamment importante à mes yeux pour me pousser à vous offrir mes services. Car il s'agit ni plus ni moins d'une dette de vie. Ce qui, par conséquent signifie que si Taenad me tuait ici, à l'instant, ma dette serait remplie. Mais même si je suppose que notre ami ne s'en priverait pas, je préfère tout de même une autre solution.
Je crois que ceci répond à ta question à propos de mes raisons."


Il mima ensuite quelque chose, semblant exprimer le calme et la discretion. Il se dirigea ensuite à l'abri du clair de lune avant d'annoncer
- "Quand à notre rencontre quelque peu… "Mouvementée", Taenad, Je te suis tout a fait reconnaissant de m'avoir permit de continuer mon chemin, me donnant par la même occasion, la possibilité de remplir ma dette.
Et pour ce qui est de la confiance, tu serais fou de l'accorder à un inconnu, sortant des ombres pour s'immiscer dans une conversation, mais 'espère pouvoir vous démontrer que je suis digne de la recevoir et que mon aide peut être bien venue.
avant de s'adresser directement à lui
- "Si tu le permet, je souhaiterait t'accompagner jusque à ton auberge afin d'échanger quelques mots à propos d'un autre sujet. en accentuant le mot "autre" de la même façon que Taenad. Il leur fit signe de se remettre en marche, avant de grimper avec une agilité peu commune. Il se cacha sous le toit avant de sortir son arc.

*Donc la mystérieuse personne qui rôde ne serait pas un complice de Sordon... Il essaye de le démasquer? C'est totalement idiot, cela ne marchera jamais...*

Demiandre dit à Taenad : "Je ne sais pas quand nous partirons, mais cela sera certainement tôt. Notre accompagnatrice semble vouloir être là-bas le plus tôt possible." Il commença à marcher en direction de son auberge. Taenad suivit le mouvement, même s'il souhaitais rentrer. Certainement pour voir si Sordon allait réussir à pêcher le mystérieux rôdeur. Ou pour fuir le voleur tout simplement...

"Il faut que je me dépêche de rentrer. Je n'ai pas envie de laisser Sara toute seule avec Dame Faisani trop longtemps. Cela pourrait être dangereux." Il espérait qu'ainsi il pourrait aider un peu l'étrange voleur en menant le rôdeur sur une fausse piste. Lui faire croire qu'ils s'éloignaient.
Shorlan
26/11/2010 11:38
Tsorovan M'HaelMulti secret

Alias de Demiandre
Toujours tapi dans sa cachette, il continuait à écouter la conversation, et il du avouer que celle ci ne faisait que peu de sens.

L'homme aux yeux jaune et le Tairien semblaient ne pas vouloir tuer l'impudent tout de suite. Au contraire, il discutait avec lui presque tranquillement. L'homme aux yeux jaune, un homme des Marches s'appellant Taenad et avait deja rencontré le nouveau venu. Et souhaitait visiblement ne plus jamais le voir, ou le voir mort.

Il trouva etrange la facon dont Sordon voulait remplir sa "dette de vie", comme il disait. Il ne comprenait pas comment servir quelqu'un pouvait faire cela. Il pensa aux gai'shain Aiels, une façon encore plus étrange de faire. Mais personne n'a jamais compris les coutumes de ces gens là.

En tout cas, il avait collecté pas mal d'informations, et comprit que quelques difficultés barreraient certainement son chemin. Il faudra trouver un moyen de passer outre l'Aes Sedai et rester discret. Alors qu'il réflechissait à cela, Sordon dit

"Si tu le permet, je souhaiterais t'accompagner jusque à ton auberge afin d'échanger quelques mots à propos d'un autre sujet.". Il ne parla plus après cela, mais le Tairien prit la parole.

"Je ne sais pas quand nous partirons, mais cela sera certainement le plus tôt possible. Il faut que je me dépêche de rentrer. Je n'ai pas envie de laisser Sara toute seule avec Dame Faisani trop longtemps. Cela pourrait être dangereux." Alors qu'il disait cela, les deux hommes se mirent en marche. Où était le troisième? Dame Faisani était certainement l'Aes Sedai. Il lui faudra verifier si quelqu'un connaissait cet alias. Autant savoir sur qui on va tomber. Il s'en alla doucement, sans bruit, et disparu dans les ombres des bâtiments offrant aux rues leur protection face au clair de lune.

Je les retrouverai demain matin avant l'aube, et j'aviserai ensuite
Sordon
26/11/2010 19:48
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

[d10] + perception : 7 = 14/20

Caché sous sa poutre. Sordon attendit quelques instants. Alors qu'il entendait Taenad et le Tairien s'éloigner, il regardait très attentivement les environs. Rien ne bougeait. Alors qu'il s'apprêtait à redescendre et rejoindre les autres, juste du coin de l'œil il lui sembla voire une ombre bouger dans une rue perpendiculaire de celle ou le groupe se tenait quelques instant plus tôt.
Sans pour autant fixer du regard la zone afin de la conserver dans sa vision périphérique, toujours plus sensible que la vision directe, Sordon redoubla d'attention.
Alors qu'une ombre sembla bouger, Sordon pensa : oui, il y a bien "quelque chose". Alors qu'il tentait de percer les ténèbres, l'ombre disparut derrière une maison. "Trop silencieux" pensa Sordon.
Très discrètement, il agrippa la poutre et se hissa sur le toit. Celui-ci avait bien besoin d'être réparer, toutefois il était encore en assé bon état pour permettre à un homme pas trop lourd de se déplacer sans se faire voir de tous le monde.
Arrivé à l'autre extrémité du toit, Sordon regarda partout. Mais il n'y avait rien. Pourtant il n'avait pas rêvé.
Il prit alors le temps de réfléchir à ce qu'il allait faire.
Il décida de rejoindre les autres pour le rapporter ses observations.

Après être habilement redescendu des toits par le stand de la bijouterie, Sordon attendit quelques secondes pour voir si les autres étaient déjà rentré ou non. Mais ces derniers apparurent dans la rue à la limite de la place. Sordon pensa : "j'ai été rapide apparemment."
Il les rejoignit.
Une fois aux près des autres, il dit tout bas, presque dans un murmure :

- "J'ai vu "quelque chose", mais cela à disparut dans les ombres. Même moi, je ne serais pas capable d'une telle discrétion."

Il attendit la réaction des autres. Tout en prenant garde de rester dans un angle mort de l'auberge. il n'avait aucune envie que cette "Dame Faisanit" le voie. En tout cas, pas tout de suite.
Alyn
28/11/2010 21:36


"Je n'ai aucune piste claire et je suis parti vers le nord par défaut ; plus rien de toute façon ne me retenait là-bas... "

Alyn vit Galain grimacer. Peine de coeur? Fugue? Qui peut donc bien être ce ménestrel?

" En bref...je suis plus ou moins au même point que vous. Je ne sais pas quoi faire. Demain, je pense, je continuerais vers le nord...enfin...a vrai dire je ne sais plus trop. J'ai de moins en moins d'espoir de trouver une quelconque piste "

"Ce serait ridicule d'abandonner après seulement deux jours de recherche!", voulut répondre Alyn. Il n'en eut pas le temps, des voix s'élevèrent et un homme vint s'écraser lourdement sur la table, la débarrassant du même coup des verres et de la cruche qui y trônaient, heureusement vides depuis quelques instants.

Alyn eut à peine le temps de se reculer alors que Galain était entraîné dans la dispute par celui qui venait d'atterrir sur leur table. Visiblement, la bagarre de taverne n'était pas une activité qu'il pratiquait fréquemment. Il essayait de se défendre comme il pouvait, mais n'arrivait pas à s'extirper de cette situation pour le moins inconfortable.

Un peu dégrisé par la situation, Alyn hésitait. Que faire? Aider son compagnon ou bien se laisser oublier? Il s'était déjà assez fait remarquer par ses questions. S'il entrait dans la bagarre, il risquait de se faire interroger par la garde sur ses intentions et les raisons de sa visite. Il ne doutait pas que des questions seraient posées, qui deviendraient rapidement douloureuses s'il n'y répondait promptement ou si ses réponses ne satisfaisaient pas. Fallait-il risquer la lettre et son contenu pour un homme rencontré quelques heures plus tôt? D'un autre côté, on l'avait vu boire avec Galain, on pourrait en déduire qu'ils étaient liés. Et puis ces derniers temps, les gens sur qui on pouvait compter étaient tellement rares. Il ne voulait pas devenir comme tant d'autres, indifférent aux malheurs d'autrui. L'égoïsme était une des "qualités" appréciées par le Ténébreux.

Il soupira et après avoir jeté un dernier coup d'œil en direction de la porte de sortie pour s'assurer que la voie était libre, il s'avança vers le groupe de soldats.

Deux d'entre eux entouraient Galain, à moitié affalé sur une table, quatre autres s'occupaient des marchands, qui eux non plus ne semblaient pas en mener large.

(d10):5 +5 (force)= 10/20

Alyn attrapa le combattant le plus proche de Galain et le poussa sur le côté. Ce dernier recula de quelques pas, sans toutefois perdre son équilibre. Il se tourna vers Alyn, préparant un coup de poing.

(d10):5 + 6 (agilité)- 0.5X 6(verres de bière)= 9/20
(d10):7 + 5 (force)=12/20

Alyn agrippa Galain par le bras, et le tira vers la sortie, à reculons. Il ne put éviter le poing du soldat, qui l'atteignit en plein visage.

(d10):5 + 7 (constitution) =12/20

Il accusa le coup et continua de traîner son compagnon vers la porte, son unique but étant de quitter cet endroit.
Ponya
29/11/2010 19:38


-Je comprend que cet homme vous intrigue. Même si j'utiliserai plutôt le mot "exaspérer" pour ma part. Ces hommes... Qu'on les aime ou qu'on les déteste, on finit toujours par les suivre. Curiosité, amour ou haine sont autant d'aimants nous rattachant à eux. Quel que soit leur âge, ils restent de grands enfants, mais que ne ferait-on pas pour eux ? Ce n'est pas vous qui me contredirez, ai-je tord ?

Ponya était méfiance, cependant, elle voulut répondre mais n'en n'eut pas le temps, l'Aes Sedai reprenant la conversation, dans un plus grand sourire qu'elle-même n'aurait pu donner en ces circonstances.

-Mais vous parliez de quête ? De quoi s'agit-il donc ? Vous ne m'avez pas franchement l'air d'une évaporée cherchant à obtenir la gloire en se lançant dans un défi idiot comme l'un de ces grands benêts d'hommes.

Et voilà. Si elle avait tenu sa langue juste deux minutes, elle n'aurait pas eu cette question. Ou peut-être que si ? Les Aes Sedai avaient de nombreux dons, peut-être pouvaient-elles, aussi, lire dans les pensées ? La jeune fille secoua la tête, sachant ces idées sordides de la tête. Si tel avait été le cas, ça ferait bien longtemps qu'elle ne serait plus sur la route, elle en était sûre.

"Non, je ne cherche pas la gloire, ça ne m'intéresse pas. Je cherche juste..."

Elle chercha un mot adéquat, afin de ne pas trop en dire. Elle n'avait jamais dévoilé ses intentions à quiconque, et ce n'était pas à une inconnue, aussi souriante soit-elle, qu'elle allait les expliquer.

"Je cherche juste réparation. Voilà. Réparation. Veuillez m'excuser, mais j'aimerai, si possible, ne pas en parler. Ca ne concerne que moi."

Bien sûr, ça ne la concernait qu'elle, mais elle sentait que la femme n'allait pas en rester là. Ou alors peut-être que si.
Elle rendit le sourire à Dame Faisani, quoique plus timide.
Elle décida de changer de conversation avant que la femme ne lui pose d'autres questions sur ses intentions.


"Je me demande bien ce qui peut retenir Baer..."

Non pas qu'elle s'inquiétait pour son compagnon de fortune. Ou peut-être que si. S'il avait trouvé Taenad et que celui-ci était toujours de mauvaise humeur, alors peut-être que Demiandre était en mauvaise posture.
Mélisande
29/11/2010 19:53
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

La jeune femme refusait donc de révéler ses buts... Mélisande pouvait vivre avec cette ignorance. Quelques temps du moins. La jeune fille finirait bien par tout lui révéler en temps et en heure.

"Je me demande bien ce qui peut retenir Baer...", déclara soudain la jeune fille pour changer de conversation.[i]

Mélisande lui sourit.[/i]

-Je comprends votre attitude mon enfant. Ce garçon est bien trop impétueux pour son propre bien. Voulez-vous que nous descendions voir s'il ne s'est pas fourré dans quelque ennui dans la salle principale ?
Galain
30/11/2010 12:36


Deux énormes brutes encadraient le corps déjà meurtris de Galain et le regardaient d'un air à la fois goguenard et troublé par l'alcool. Galain regardait ce visage étrange et souriant, détaché de la scène et pensait à la bière ; elle était bonne vraiment, c'est agréable une bonne bière le soir près d'un feu, une bonne bière dans le calme pour regarder la mousse, il eut un petit rire idiot, une bonne petite bière agréable près du feu, il crut voir un point noir, un poing noir immense se préparer devant son visage, la nuit tombe vite ici comme c'est curieux, comme c'est curieux ! , il rigola de nouveau, déconcertant son bourreau un instant, un instant qui suffit pour qu'Alyn, Alyn !, surgisse de nulle part en écartant le monstrueux guerrier, Galain ria. Il sentit ses pieds trainés contre le parquet, humide de bière, et entendait vaguement les craquements et les hurlements brutaux du combat, cela lui donnait irrésistiblement envie de rire.

Tout chancela un instant, l'étreinte d'Alyn avait été perturbé pour une raison inconnu de Galain, il supposa que c'était à cause des flaques, trop de flaques ! trop de flaques !, pensait-il en riant. Soudain, un froid mordant l'étreint, et ce fut le silence. La porte avait claquée derrière eux, ils étaient dehors. La bière, la bière !.

Il riait de plus belle, alors qu'une pluie fine commençait à battre le pavé usé de la place...
Alyn
01/12/2010 17:34


Une fois hors de l'auberge, Alyn traîna Galain comme il pouvait, jusqu'à être dans l'allée étroite jouxtant l'auberge et menant aux écuries. Celle-ci était dans l’ombre, ils seraient invisibles au premier coup d'œil. Il laissa tomber Galain et fit quelques pas de côté. Ses gestes trahissaient une colère certaine. Idiot! Tête de veau! Trolloc des pâturages! Prendre un coup sans le rendre! Pour un étranger! Jetant un œil en direction de Galain, Qui rit comme une chèvre! Sang et sacrées cendres, je l'ai méritée, celle-là! Son visage brûlait. Il avait un goût métallique dans la bouche. Il passa sa langue sur ses dents. Au moins, elles tiennent toujours, une chance! Il se tâta doucement le nez. Il déviait à présent vers la droite. Quelque chose de poisseux collait à ses mains. Il les approcha de ses yeux pour confirmer ce qu’il savait déjà. Elles étaient couvertes de sang. De même que le devant de sa veste. Ça m'apprendra à jouer les héros! Plus jamais! Et ce fils de bouc est trop mal pour me remercier! Je ne sais pas s'il en vaut la peine. J'aurais dû le laisser crever et quitter cet endroit. Il a intérêt à être reconnaissant! Il secoua la tête, essayant de dégager ses narines du sang accumulé. La tête lui tourna. Mauvaise idée! Il s'appuya contre le mur de l'auberge pour garder l'équilibre. Il avait la tête pleine de coton. La poussée d'adrénaline était retombée. Le taux d'alcool aussi. Ça va faire mal... Mais il parait qu'il faut faire vite... Dos contre mur, il se campa sur ses jambes et retint son souffle.

Serrant les dents pour éviter de faire du bruit, il tenta de remettre son nez en place d'un geste brusque. Quelque chose craqua. Des étoiles dansèrent devant ses yeux, l'obscurité menaçant de l'engloutir. Ses oreilles bourdonnaient. Il avait la nausée et tremblait. Je vais m'asseoir un peu. Il se laissa glisser le long du mur et ferma les yeux, essayant de réguler sa respiration pour calmer la douleur. Cela ne fonctionnait pas, bien sûr. Chaque respiration était un calvaire, c'était même pire qu'avant. Il sentait le sang affluer et refluer sous sa peau au rythme des battements de son coeur. Chaque goutte de pluie qui tombait lui faisait l'impression d'un nouveau poing sur le visage, alors même que l'air frais endormait légèrement le mal. Il regarda en direction de Galain, allongé au sol et silencieux à présent. Au moins, il ne rit plus. Il remonta le capuchon de sa cape. Celle dernière était trempée et couverte de boue. Je n'aurais pas dû m'asseoir dessus. La nuit s'annonce longue. Et froide. Il sorti un mouchoir de l’intérieur de sa veste, puis attendit que la pluie le mouille. Une fois le tissu humide, il le passa délicatement sur son visage, le tordit puis recommença la manœuvre. Ce faisant, il méditait sur cette journée, qui avait mal commencé, et qui se terminait encore plus mal. Il ne manquerait plus qu'on soit découverts... Ce serait parfait! Il se mit à rire. Enfin, il esseya. Ce qui sorti fut plutôt un hocquet de douleur qui lui coupa la respiration. Il retint un juron. De toute façon, il n'avait plus de souffle. Je me sens vivre! Et tant qu'il y a de la vie,... Il grimaça. Il faut bouger! Et dire que je ne sais même pas si je l’ai remis en place correctement!

Du regard, il chercha un seau pour y tremper la tête de Galain et le réveiller. Je ne me suis pas laissé cogner sans répliquer pour le laisser en pâture au premier tire-laine venu. Mais c'était la nuit, les garçons d'écurie avaient tout rangé, et il n'osait pas s'approcher des bêtes et de la lumière qui filtrait à travers les planches de la grange, au bout de l'allée, de peur de les déranger.

Il avait la tête comme un seau. Galain n'avait pas l'air en forme non plus, ce qu'on distinguait de lui dans l'obscurité n'était pas beau à voir. Et ce sera certainement bien pire à la lumière du jour. Lui aussi sera mal, quand il sera réveillé. Il se releva et s'approcha de son compagnon, tournant le dos à la rue principale.
Owyn
01/12/2010 23:08
Fantôme gaidin
Admin

Alyn tourna le dos à la rue principale. Une seconde après, un bruit sourd retentit. Une silhouette jaillit, s'effondra lourdement sur la porte, fit quelques pas...

Il avait marché longtemps. De longues heures à ce qui lui semblait, mais le temps n'avait plus d'importance depuis qu'Elle était... partie. Sa vue s'était voilée : tout juste pouvait-il distinguer les vagues lueurs de la ville autour de lui, des silhouettes, des bâtisses, des... silhouettes. Il se dirigea vers les silhouettes. Du sang coulait abondamment d'une blessure à son flanc, et d'une autre à sa tempe, souillant ses cheveux noirs. Aucune importance... Il allait bientôt mourir de toute façon, sitôt qu'il aurait trouvé...

« Mélis... Sedai... »

Il fit quelques pas... Une silhouette devant lui qui lui sembla vaguement connue sans qu'il sache pourquoi... il s'accrocha à son épaule, tomba à moitié sur l'individu. Noir.

hrp : pour plus d'infos, lire ici.
Durnik
02/12/2010 12:27
Multi-tache!

Alias de Demiandre
Une étrange émotion transparut à travers les yeux de Niedjan alors qu'il énonça sa boutade. Il n'arrivait pas à déterminer quoi. Après avoir déclamé une expression en Ancienne langue, son regard exprima cette fois clairement de la surprise. Par rapport au contenu ou à l'Ancienne Langue, il ne pouvais dire. Elle détourna le regard et franchit le portail, et il suivit sur ses talons.

L'ouverture se referma bientôt derrière Durnik, et ils purent voir autour d'eux des champs et des arbres, voilés par l'obscurité du soir... et un peu plus loin, les lumières d'une petite ville. Une route descendait vers elle. Ils se mirent en marche, et Durnik observait de droite et de gauche, se méfiant d'une possible embuscade. Les Séides du Ténébreux était sous sa coupe, mais certains étaient encore sauvages même dans la servilité. Il regarda le ciel sans nuage et observa les étoiles, la lune éclatante et sentit le froid de l'air nocturne lui geler sa peau. Il faisait frais et tout était silencieux, on entendait juste quelques murmures lointains qui provenaient de la ville, comme des bribes de musique. Un petit village tranquille parmi tant d'autres...

Alors qu'ils approchaient de Trémonsien - une ville de taille modeste mais avec ses remparts et assez prospère à en voir les bâtiments - Durnik pensa qu'il allait juste se reposer, écouter la musique et discuter avec Niedjan. Se relaxer et oublier les soucis. Fini Demiandre, fini les Prophéties, fini Gaeldron. Ce soir, il n'y avait que Niedjan et lui.
Ponya
02/12/2010 20:05


L'Aes Sedai lui souriait une fois de plus.

-Je comprends votre attitude mon enfant. Ce garçon est bien trop impétueux pour son propre bien. Voulez-vous que nous descendions voir s'il ne s'est pas fourré dans quelque ennui dans la salle principale ?

Tiens ? Il était étrange qu'elle n'essaye pas de lui tirer les vers du nez. Etait-ce une ruse ? Ou bien n'était-ce, au final, qu'une simple curiosité de quelques minutes ? Qu'importait, Ponya resterait sur ses gardes.
Ponya rendit son sourire à la femme. Elle était un peu plus détendue, néanmoins, elle devrait continuer à faire attention à ce qu'elle dit. Se trahir pourrait se révéler catastrophique pour la suite.


"Oui, je veux bien. Le connaissant un peu, il est capable de se fourrer dans plus d'un ennui en quelques minutes..."

Sur ces paroles, elle ouvrit la porte et laissa le champ libre à Dame Faisani. Elle regarda en coin le lit puis se dit que ça ne servait à rien de prendre ses armes puisqu'elles n'allaient que dans la salle principale. Au pire, elle avait toujours un poignard sur elle.
Berislav
02/12/2010 22:25
Aux multiples visages

Alias de Owyn
Niedjan s'amusa quelque peu de voir Durnik surveiller les environs, tandis qu'ils marchaient vers Tremonsien d'un pas tranquille. Il lui aurait été plus aisé d'utiliser le pouvoir pour sonder les environs, et quand bien même ils auraient été attaqués, à moins de se retrouver confrontés à une dizaine d'Aes Sedai, l'embuscade n'aurait probablement pas été un grand problème... Mais elle réalisait que si elle s'était habituée depuis tant d'années, de siècles, à posséder cette capacité, cette puissance, ce n'était probablement pas le cas de Durnik.
Elle le regarda rapidement, du coin de l'oeil, et un sentiment étrange de nostalgie l'étreignit un court instant, un instant si bref qu'il aurait aussi bien pu être une illusion, refoulée presque aussitôt par sa propre conscience. Un sourire réflexe, acquis après des années de scène et de concerts, glissa brièvement sur ses lèvres, avant qu'elle ne reprenne un visage neutre. Le vent agitait doucement quelques mèches noires échappées de sa tresse. Elle les repoussa discrètement, tandis qu'ils s'apprêtaient à franchir les remparts. Les premiers bâtisses se dessinaient clairement, la ville était sereine, mis à part quelques passants peu nombreux qui se rendaient chez eux ou dans quelques auberges. Une atmosphère rassurante. Ils ne leur restaient plus qu'à trouver cette auberge, mais Niedjan comptait un peu sur la mémoire de Durnik pour en retrouver l'emplacement.
Mélisande
02/12/2010 23:35
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

"Oui, je veux bien. Le connaissant un peu, il est capable de se fourrer dans plus d'un ennui en quelques minutes..."

La jeune Sara se leva en prononçant ces paroles, ouvrit la porte et laissa passer Mélisande.
Se lissant les jupes, l'Aes Sedai saisit la source et déposa à nouveau le masque qui lui ôtait l'air d'éternelle jeunesse des Aes Sedai. Une fois cette précaution prise, elle vérifia la présence de sa dague à sa ceinture, et glissa dans une aumônière la lettre pliée en deux destinée à Elessar.
Il faudrait qu'elle demande à Baer de la placer sous un tissage d'invisibilité au plus tôt. Cet homme était bien impétueux à être parti ainsi, sans attendre qu'ils en aient fini avec cette lettre. Tout à fait le genre à s'attirer des ennuis...


-Surtout ne faites pas l'idiote jeune fille, déclara-t-elle à la jeune fille avant de franchir la porte. Je suis maîtresse Faisani, et nous venons juste de lier connaissance. Ne racontez rien d'inconsidéré, même si un jeune godelureau vous faisait de l'œil.

La jeune fille avait l'air d'avoir la tête sur les épaules, mais on ne perdait jamais son temps à rappeler les choses essentielles aux jeunes gens. Ils avaient bien trop souvent la tête pleine de courant d'air.


Une fois en bas de l'escalier, une nouvelle surprise l'attendait. La salle de l'auberge, qui avait l'air si paisible une heure auparavant, avait désormais tout du champ de ruine. Une bagarre d'auberge qui avait mal tourné. Ou tout autre chose.
Au moins, il ne semblait pas y avoir de morts. Tant mieux. Ainsi, si les maigres forces de l'ordre de Tremosien tentaient de mener une enquête, on ne les retiendrait pas trop longtemps le lendemain matin. Cela au moins, c'était un soulagement.

Au moment où elles arrivaient en bas, deux silhouettes disparaissaient par la porte. Elle n'en était pas sûre, mais l'une d'elle portait une cape qui lui sembla être celle de Baer.
Elle retint d'extrême justesse un juron. Dans quels ennuis cet abruti congénital s'était-il fourré ? C'était ça "la chose à faire avant de partir" ? Un foutu règlement de compte ? L'imbécile, si c'était lui allait en entendre parler longuement !
Profitant de la cohue qui régnait encore dans l'auberge, Mélisande rejoignit la porte en quelques enjambées au-dessus des chaises renversées et des inconscients. Sans vérifier si Sara la suivait, elle sortit.
Elle distingua la cape qu'elle avait repérée comme étant celle de Baer disparaître au coin de l'auberge. Elle s'apprêtait à l'y suivre lorsqu'un troisième individu qui marchait en titubant dans la rue accosta Baer avant de s'effondrer.
Mélisande n'entendit pas ses paroles, trop loin, et trop occupée à jurer intérieurement.


-Cette fois, grommela-t-elle, à moitié pour Sara à moitié pour elle-même. J'en connais un qui va devoir me fournir des explications très détaillées s'il ne veut pas finir avec un deuxième sourire sur le menton ou un œil en moins.

Elle rejoignit la ruelle qui partait du côté de l'auberge et pénétra dans la zone d'ombre. L'odeur indiquait qu'elle se trouvait non loin de l'écurie. Relevant ses jupes pour éviter de les tâcher, elle prit sa voix la plus glaciale.

-Cette fois Baer, j'espère que vous allez m'expliquer ce que vous trafiquez.
Durnik
03/12/2010 09:13
Multi-tache!

Alias de Demiandre
Durnik observa les quelques rares passants toujours à leurs affaires malgré l'heure tardive. A Cairhien, il n'y avait plus que des paysans ou des serviteurs et autres messagers encore dehors à cette heure-ci. La noblesse était généralement en train de festoyer. Il déambulèrent dans la rue qui s'ouvrait face à la porte de la ville. Niedjan le laissa légèrement en avant, certainement pour le laisser les guider. Il essaya de se repérer, car il n'était pas passé par cet endroit auparavant. Il n'avait fait que traverser sommairement la ville, s'arrêtant juste à l'auberge du Bon Gibier avant de repartir au matin.

Il s'avança dans la ville plus avant, et reconnu une boutique de couture, une des plus prospère de la ville. Beaucoup de femme à Trémonsien aimaient la couture. A la réflexion, il lui sembla que toutes les femmes aimaient cela...

Durnik tourna à droite, puis à gauche, et suivi la rue qui les emmenait vers une place nimbée de lumière sélénite.

"Voyez, c'est juste en face. Nous sommes bientôt arrivés" dit-il à son accompagnatrice. "Vivement que l'on mette les pieds sous la table et que nous dégustions une bonne coupe de vin épicé"
Gaeldron
03/12/2010 09:36
Multi - plié
Multi-milliardaire

Alias de Demiandre
Un Portail s'ouvrit sur la campagne. La nuit tombante ne permettait pas à Gaeldron de voir très loin que le portail, la lumière du soleil couchant l'éblouissant. Réussir à convaincre l'Aes Sedai de le laisser passer dans son accoutrement fut une rude affaire. Surtout sans préciser le but de son voyage et sans décliner son identité. Il doit se bâtir une réputation, ce n'est pas pour la briser à la moindre difficulté.

Il franchit le portail, avec un frisson comme il avait l'impression d'être touché par le Pouvoir Unique, et fit avancer sa monture, une vrai chèvre par rapport aux pur sang Tairen qu'il possédait à son palais. Mais les apparences sont trop souvent trompeuses. Il fit avancer son cheval au trot pour le dégourdir avant de le faire galoper vers la cité de Trémonsien.

Il galopa ainsi pendant une bonne heure, arrivant sous les étoiles aux portes, qu'il franchit sans problème.

Si j'étais le régent de cette ville, je ferais renforcer la garde aux portes. N'importe qui pourrait passer sans problème... Mais cela m'arrange pour l'instant se dit-il avec dédain

Il s'avança dans la ville quasiment déserte, à part quelques sous-fifres et marchands qui vaquaient à leurs vaines occupations et arriva bien vite sur une place, certainement la seule de cette ville minuscule - un village en vérité - et vit des personnes contre une auberge, nommée Le Bon Gibier. Aucune erreur possible. L'insigne était bien un lapin attrapé dans les serres d'un Aigle, comme l'indiquait son rapport.

Quelque chose d'étrange se passait dans cette ville. A gauche, assez loin, il lui sembla percevoir des silhouettes - trois d'entre elles - plongées dans le noir assez loin dans une rue partant de la "Grande Place". Il vit du mouvement dans l'auberge, comme une bagarre, à travers les fenêtres couvertes de buée. Les lumières de l'auberge ne laissait que des ombres chinoises, et il n'était pas sûr de ce qu'il voyait. Un homme sortit à reculons de l'auberge, en trainant un autre dans son sillage, et se planqua près de l'écurie dans une ruelle bordant l'auberge. Il entendit des bruits étranges venir de cet endroit, comme des râles de douleurs.

Démontant, il tint son cheval par la bride et s'avança vers l'auberge, peu rassuré par le spectacle qui s'offrait à lui. Il s'arrêta d'un coup, alors qu'une nouvelle silhouette, titubante, s'avançait vers les deux hommes posés près de l'écurie. Et s'effondra sur eux tandis que deux femmes sortirent de l'auberge en direction de la ruelle.

Dans quelle folie est plongé cette ville? Pourquoi tout ce monde est-il debout? Mais cela me convient. Si les gens sont réveillés, il sera plus facile de les alerter. pensa t-il avec un rictus

Il garda ses distances, essayant de se planquer dans les ombres, et observa ce qu'il se passait. Mais de cette distance, il ne voyait ni n'entendait grand chose malheureusement...
Alyn
03/12/2010 16:47


Alyn entendit un bruit derrière lui. Les autres nous ont suivis?

Un murmure. "Mélis... Sedai..."

Il se retourna et réceptionna l'inconnu, juste avant qu'il ne s'effondre. Il l'allongea par terre.

Il ne portait pas de cape, malgré la fraicheur de la nuit. Un fourreau et une épée pendaient à sa ceinture. Une chose était sûre, son côté et sa tête étaient trempés de sang, et il était inconscient. Que faire? Je n'ai jamais appris à soigner des blessures pareilles! En l'observant, il remarqua quelque chose qui lui glaça le sang. C'est le maître d'armes de Tar Valon! Que fait-il là? Blessé? Sans son Aes Sedai!

"Cette fois Baer, j'espère que vous allez m'expliquer ce que vous trafiquez."

Alyn pivota sur place tout en dégainant son arme. Il se plaça entre Owyn et la source de la voix. Peut-être est-ce la personne qui l'a mis dans cet état. Si c'est le cas, je ne sais pas ce que je peux faire. Puis, le sens des mots et l'apparence de celle qui avait parlé arriva jusqu'à son cerveau.

Baer? La personne qui se tenait devant lui avait les cheveux sombres, et un regard à transpercer les montagnes. Elle n'avait pas d'arme en main, mais une dague pendait à sa ceinture. Derrière elle une autre silhouette, avait-elle les cheveux bruns? Difficile à dire dans l'obscurité. Elle se tenait un peu en retrait. Il relaxa sa prise sur le manche de sa hache, sans pour autant baisser sa garde.

Il regarda la femme droit dans les yeux, pas le temps de faire des politesses et déclara d'une voix qui n'était pas aussi assurée qu'il l'aurait désiré :
"Dame, je ne connais pas de Baer. Mais cet homme est blessé. Si vous savez quoi faire pour l'aider, faites-le. Il est très mal en point." Accrochez-vous Owyn Gaidin, le temps que Mélize Sedai arrive!

Il hésita un instant, puis ajouta:
"Il devrait y avoir une certaine Dame Mélize présente dans les environs, peut-être dans cette auberge. Si vous vouliez aller la chercher, elle saura quoi faire." Qu'est-ce qu'elle fait? Elle en met du temps! Elle devrait être là!
Mélisande
03/12/2010 18:23
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

"Dame, je ne connais pas de Baer. Mais cet homme est blessé. Si vous savez quoi faire pour l'aider, faites-le. Il est très mal en point."

Mélisande compris immédiatement son erreur. Elle fut tentée quelques secondes de faire demi-tour et de retourner attendre Baer à l'intérieur. Son instinct lui soufflait de partir dès qu'il serait revenu. Le manque de sommeil jouait sur ses nerfs.
Mais si ce n'était pas des divagations de son esprit fatigué et qu'il se tramait quelque chose d'étrange ici, elle avait tout intérêt à soigner l'homme et à en apprendre davantage.


"Il devrait y avoir une certaine Dame Mélize présente dans les environs, peut-être dans cette auberge. Si vous vouliez aller la chercher, elle saura quoi faire."

Elle se penchait déjà vers l'homme inanimé quand l'homme qu'elle avait pris pour Baer cita ce nom trop proche du sien.
"Dame Mélize" ? "Elle saura quoi faire ?"
S'il parlait d'une sagesse, il aurait employé le qualificatif de maîtresse. Une dame Mélize dans l'auberge où elle résidait ? Elle ne prenait pas trop de risques à supposer que c'était elle que l'homme cherchait. Mais elle aurait été incapable de dire pourquoi.
Elle pouvait juste espérer que ce n'était pas de nouveaux ennuis.


-Dame Mélize vous êtes sûr ?, demanda-t-elle en s'ouvrant à la source pour ausculter le blessé. Qu'a-t-il prononcé exactement ? Dites-moi tout. Et agissez un peu bon sang ! N'y a-t-il pas un tas de paille ou déposer cet homme ? Ses blessures vont s'infecter s'il reste là dans la boue ! Et déchirez votre cape ou votre chemise pour faire des bandages au lieu de rester les bras ballants !

Les blessures de l'homme étaient graves. Peut être au-delà de ses capacités de guérison. Mais elle allait faire de son possible pour le sauver, dès qu'elle aurait des bandages pour camoufler le fait qu'elle utilise le pouvoir pour le soigner. Trop de personnes à son goût savaient déjà qu'il y avait une Aes Sedai dans le village.
Berislav
03/12/2010 19:16
Aux multiples visages

Alias de Owyn
Après quelques instants d'hésitation, Durnik finit visiblement par se remémorer les lieux et le chemin, et ils se dirigèrent bientôt vers une place doucement éclairée. Il y avait une certaine animation ici, et Niedjan sourit comme le tairien lui désignait une auberge de l'autre côté de la rue. On voyait un certain nombre de silhouettes s'agiter autour et à l'intérieur de la taverne, et l'élue acquiesça bien volontiers aux paroles de Durnik, consciente néanmoins que la simplicité de cet instant contrastait immanquablement avec sa nature.
Comme ils approchaient encore, Niedjan haussa un sourcil en distinguant des silhouettes qui s'agitaient à proximité de l'étable, des femmes et des hommes, dont certains apparemment mal en point... blessés ou alcoolisés ? Difficile à dire, mais maintenant, ils pouvaient entendre des bruits anormaux qui provenaient de la taverne, comme les échos d'une bagarre. Niedjan leva la tête vers Durnik, pas plus inquiétée que cela.

"Eh bien, il semblerait que l'endroit soit... un peu plus animé que prévu. Que faisons-nous ? Nous entrons quand même ?"
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