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(2è Cycle) Quelque part dans la campagne proche de Cairhien
(Sujet créé par Taenad l 01/12/10 à 23:08)
non favori


Comme son nom l'indique, les actions de ce sujet se passent près de la ville de Cairhien, mais sans pour autant être à l'intérieur.


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Owyn
03/12/2010 19:35
Fantôme gaidin
Admin

Noir. Des éclairs rouges et jaunes. Noir. Des mouvements, des silhouettes, qu'il distinguait à moitié à travers ses paupières... à moins qu'il n'ait ouvert les yeux... Difficile à dire, tout était si sombre. Et sa tête lourde. Sa poitrine aussi, il y avait comme un poids lourd qui écrasait sa poitrine... Il essaya de prendre une inspiration. L'odeur métallique du sang emplit son esprit jusqu'à la nausée, et il eut une sorte de râle, à moins que ce ne soit un mot, car ses lèvres bougèrent. Mais cette fois-ci, les quelques syllabes étaient inaudibles. Tout son corps lui échappait, se liquéfiait, comme plongé dans le courant d'une rivière. Non ! Pour Alea, juste encore une chose... Il devait trouver... devait trouver...

"... ..."

Encore une fois, il murmura quelque chose, mais ce n'était que des sons inarticulés, incompréhensibles. Pourtant, l'agitation le gagnait. Il avait les yeux ouverts, maintenant, même si son regard éteint ne semblait contempler que le vide... Sa main bougea, comme s'il voulait la lever pour attraper quelque chose. Un geste brusque, puis elle retomba lourdement sur le sol. Pâle tout à l'heure, le visage du Lige était maintenant exsangue, mais ses lèvres bleues s'agitaient encore fiévreusement.
Durnik
03/12/2010 19:37
Multi-tache!

Alias de Demiandre
De l'animation, c'est sûr qu'il y en avait. Des ombres mouvaient autour de l'Auberge du Bon Gibier. Les fenêtres laissaient passer des silhouettes agitées.

"Eh bien, il semblerait que l'endroit soit... un peu plus animé que prévu. Que faisons-nous ? Nous entrons quand même ?" Dit Niedjan.

"Je n'ai certainement pas peur d'une bagarre de taverne. J'en ai maté plusieurs à Tear, et les marins du Maule ne sont pas des enfants de coeur. La plupart des gens prefereraient capturer un Brochet Argenté que de se frotter à un marin mécontent de la ale qui lui est servie, je vous l'assure... À nous deux, craignons nous vraiment quelque chose? Et puis avoir fait tout ce chemin pour rien me désolerait. Autant ne pas être venu pour rien et vider une chope. Peu m'importe l'ambiance."
Taenad
03/12/2010 20:38


Taenad regarda Sordon faire ses acrobaties d'un air dubitatif, qu'espérait-il prouver ainsi ?

Il faut que je me dépêche de rentrer. Je n'ai pas envie de laisser Sara toute seule avec Dame Faisani trop longtemps. Cela pourrait être dangereux.

Sara ? Le frère-loup fronça les sourcils, perplexe. Le tairien ne parlait certainement pas de cette Aes Sedai, il devait donc s'agir de cette femme qui les avait accompagnés de force. S'il se rappelait bien, son nom devait être Ponya ou quelque chose du genre. Visiblement, ses deux interlocuteurs avaient saisi son avertissement. Il se résigna donc à suivre Demiandre, histoire de voir si le manège de Sordon pourrait apporter quelque chose. Aucune odeur particulière ne lui arrivait, et il ne pouvait pas se permettre de faire le tour de la place des yeux sans montrer directement à cet éventuel inconnu qu'il le savait être là. Il ne lui restait donc qu'à écouter attentivement le moindre bruit.

Rapidement, il se retourna vers la porte de l'auberge, la fixant sans sourciller. Le vacarme à l'intérieur annihilait toutes ses chances d'entendre les pas de quelqu'un souhaitant rester silencieux sur la place.


J'ai vu "quelque chose", mais cela à disparut dans les ombres. Même moi, je ne serais pas capable d'une telle discrétion.

Sordon était revenu mais Taenad ne fit qu'à peine attention à ses paroles, se contentant d'un faible ricanement à l'évocation de la discrétion de l'homme qui avait fait un tel boucan dans sa chambre quelques dizaines de minutes plus tôt. L'inconnu, s'il y en avait réellement eu un, avait déjà dû s'enfuir. Fixant toujours la porte de l'auberge, le shienaran prit la parole d'un ton neutre.

On se bat la dedans. Je ne crains rien pour ta "Dame Faisani" mais je n'en dirais pas tant pour ta - Taenad hésita juste un instant - Sara.

Il n'eut pas le temps d'ajouter quoi que ce soit que la porte s'ouvrit, laissant sortir un homme qui en trainait un autre. Depuis le recoin de la place où il attendait, une odeur piquante, métallique, assaillit les narines du frère-loup. Du sang ! La blessure ne devait pas être très grave car l'odeur n'était pas très puissante. Les deux hommes tournèrent à l'angle de l'auberge sous le regard impassible du frère-loup.

Il respira lentement par le nez, inspirant l'air nauséabond de Tremonsien. Un grognement léger lui échappa quand il sentit une autre odeur, bien plus puissante mais tout aussi métallique, encore du sang ? Mais cette fois, celui qui était blessé avait dû en perdre beaucoup et depuis quelques temps, car l'odeur commençait à empuantir toute la place. Il ne lui fallu pas chercher longtemps pour voir un homme titubant se trainer dans la direction qu'avait prise les deux autres. Ce qui inquiéta le plus Taenad fut que l'homme ne venait pas de l'auberge mais de la ville ... comment et pourquoi était-il arrivé ici ? Et surtout, qu'est-ce qui l'avait mis dans cet état ? L'homme murmura quelque chose et malgré la finesse de son ouïe, le frère-loup n'en comprit que la fin, le début se noyant dans le bruit d'un quelconque meuble fracassé dans l'auberge. Cependant, ce qu'il pu entendre le fit frémir malgré lui ... et il ne put s'empêcher de le murmurer à son tour.


Sedai ...

Encore une histoire d'Aes Sedai … il lui semblait avoir entendu plus souvent ce mot au cours des vingt-quatre dernières heures qu'au cours des vingt-quatre derniers mois … Et c'est justement le moment que choisit l'une d'entre elles pour sortir de l'auberge. En effet, la porte s'ouvrit à ce moment, laissant passer deux femmes. L'une des deux était cette Ponya qui était venue avec eux, et l'autre devait être l'Aes Sedai, car il sentait avec ce sens qu'il ne parvenait pas à expliquer qu'elle était capable de canaliser. Elle se précipita à la poursuite des trois autres derrière le coin de l'auberge.

Une nouvelle odeur détourna l'attention de Taenad qui ne put empêcher un grognement bref et léger de sortir de sa gorge. Une nouvelle personne arrivait sur la place, montée sur un cheval. C'était l'odeur de l'animal qui avait fait tourner les yeux du frère-loup dans cette direction, surpassant durant un bref courant d'air celle du sang du blessé. L'homme mit pied à terre, se dirigeant vers l'auberge en essayant de rester discret.

Une nuit de fous pour faire suite à une journée de fous ... l'odeur du sang emplissait ses narines, l'amenant au bord de la nausée. Il se retourna un instant vers les deux hommes qui se tenaient toujours à côté de lui avant de fixer Demiandre de ses yeux dorés.


Des inconnus qui apparaissent et disparaissent au milieu de la nuit, des Aes Sedai et du sang ... beaucoup de sang ! Je n'aurais jamais dû te suivre tairien ... Veux-tu suivre Sara et cette "Dame Faisani" ou ...

Il se fixa au milieu de sa phrase, se retournant brusquement vers une rue qui donnait sur la place. Il sentait deux hommes capables de canaliser approcher. Il poussa un juron avant de reprendre.

Deux "amis" - il insista légèrement sur le mot - à toi arrivent, tairien. Ça commence à faire beaucoup de tes amis dans le coin, je n'aime vraiment pas ça ...

A nouveau il s'arrêta net, toujours tourné dans la direction depuis laquelle les deux hommes devaient arriver. La clarté de la lune était largement suffisante pour qu'il y voit comme en plein jour mais il avait du mal à croire ce qu'il voyait … ce sens étrange lui indiquait deux hommes capables de canaliser, mais ses yeux lui montraient autre chose. La silhouette et le visage de l'un des arrivants était nettement féminins. Il resta ainsi quelques secondes, perplexe. Son instinct animal lui hurlait de quitter ce lieu au plus vite, que quelque chose n'était pas normal dans le couple qui venait d'arriver en vue de la place. Il se retourna dans la direction qu'avait prise le groupe derrière l'angle de l'auberge, puis fixa Démiandre. Le visage habituellement impassible du frère-loup reflétait nettement son inquiétude présente.

Il ne faut pas traîner dans le coin. Libre à toi de rester si ça te tente, mais moi je m'éloigne. Quitte à revenir plus tard pour voir ce qu'est devenu ta Sara.

Ou peut-être pour ramasser les morceaux, si son intuition s'avérait un tant soit peu vérifiée.
Alyn
03/12/2010 21:55


"Dame Mélize vous êtes sûr ? Qu'a-t-il prononcé exactement ? Dites-moi tout. Et agissez un peu bon sang ! N'y a-t-il pas un tas de paille ou déposer cet homme ? Ses blessures vont s'infecter s'il reste là dans la boue ! Et déchirez votre cape ou votre chemise pour faire des bandages au lieu de rester les bras ballants!"

Alyn rengaina son arme. Il était un peu perplexe. Après tout, il tenait une hache en main, et elle n’avait pas l’air de s’en inquiéter le moins du monde. Enfin, elle inspectait les blessures du lige. Il ne pensait pas qu'elle puisse faire grand chose. Il avait besoin d'un Aes Sedai, pas d'un rebouteux! Mais ce qu’elle disait était logique. Il ôta donc sa cape et commença à la mettre en pièces. Sans regarder dans sa direction, il répondit : "Je n’ai pas compris tout ce qu’il disait. Il est à bout de force."

Par contre, s’inquiéter pour une infection alors qu’il est quasiment exsangue… Et puis, de la paille, à l’extérieur! Quelle idée! La paille, ça se range au sec, dans une grange, c’est déjà assez difficile à faire pousser et à sécher correctement, ce n’est pas en plus pour la laisser traîner dehors, à 3m d’un abri… Dans un champ, bon, pourquoi pas, en meule ordonnée, si on n’a pas eu le temps de la rentrer avant le mauvais temps, mais dans une cour d’auberge?! Ce serait du gaspillage de la laisser moisir à la pluie. Et puis après les chevaux chopent la gourme, la morve, ou une autre saleté qui passe… Non, mais je vous jure, de la paille dehors!

Après lui avoir donné les morceaux de tissu, il vérifia quand même dans l’allée, au cas où les garçons d’écuries ne seraient pas compétents. Galain semblait être en train de reprendre ses esprits.
Demiandre
03/12/2010 22:03
Aelfinn de la Pierre
Modo - Jury des Joutes - Conseil RP
Relecteur

Sordon avait fait choux blanc. Le pisteur s'en était allé et ils étaient à nouveau seuls dans la rue.
Et apparement il y avait du grabuge dans la salle commune. Qu'avait donc fait Faisani? Les femmes ont l'art et la manière de créer des problèmez aux plus honnêtes hommes...
Alors qu'il pensait cela, la porte de l'auberge s'ouvrit et plusieurs personnes en sortirent presque coup pour coup. Il se passait d'étranges choses dans cette ville.

Taenad fronçait les narines avant de murmurer "Sedai". De quoi parlait il donc? Faisani?

"Des inconnus qui apparaissent et disparaissent au milieu de la nuit, des Aes Sedai et du sang ... beaucoup de sang Je n'aurais jamais dû te suivre tairien ... Veux-tu suivre Sara et cette "Dame Faisani" ou ..
Taenad s'arreta de parler, fronça les sourcils avant d'ajouter
"Deux 'amis' - il insista légèrement sur le mot - à toi arrivent, tairien. Ça commence à faire beaucoup de tes amis dans le coin, je n'aime vraiment pas ça .."

Taenad semblait perturbé par quelque chose. Quels étaient les Amis dont il parlait? Il avait l'air fou à parler de sang, d'apparitions et de disparitions. Mais Demiandre vit plusieurs personnes sur la place, éclairées par la lune. Il y avait en effet du monde. Dont un canalisateur. Voila donc ce dont parlait Taenad. Il sentait la capacité à saisir le saifin chez l'homme en face. La même sensation qu'il, il s'en rendait compte, sentait chez Elessar.

"Il ne faut pas traîner dans le coin. Libre à toi de rester si ça te tente, mais moi je m'éloigne. Quitte à revenir plus tard pour voir ce qu'est devenu ta Sara" dit Taenad avec une voix étrange.

"Je crois que tu as raison. Il est dangereux de retourner vers l'auberge tout de suite. Trouvons un endroit ou se planquer quelques moments. Je ne souhaite pas rester trop longtemps près d'un Aes Sedai".

Il n'était pas du tout rassuré. Faisani et Ponya l'attendaient certainement, mais les nouveaux venues ne lui inspiraient pas confiance... Elessar ne les aurait pas envoyés à sa place. En fait, Demiandre espérait qu'Elessar viendrait en personne....

Demiandre regarda Sordon, visiblement perdu par leur conversation. "Pourrais-tu nous rendre un service? J'aimerais que tu nous aide à surveiller l'auberge et que tu vienne nous prevenir dès que les choses se seront tasées. Taenad n'a pas l'air tout à fait dans son assiette, et j'avoue ne pas être rassuré..."
Mélisande
03/12/2010 23:27
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

"Je n’ai pas compris tout ce qu’il disait. Il est à bout de force."

-Ça j'avais compris, renifla Mélisande tandis que l'autre homme réduisait sa cape en bandages.

Elle se pencha sur le blessé et commença à l'ausculter. Seule la lumière d'une fenêtre allumée au deuxième étage de l'auberge l'éclairait, mais elle n'avait pas besoin de davantage.

-Sara mon enfant, tachez de vous rendre utile. Si vous avez des simples dans votre escarcelle ou dans votre chambre, c'est le moment de les sortir. Sinon, allez guettez Baer à l'angle de la rue, ou allez le chercher si vous savez où il est, avant que ce garçon ne se mette dans des ennuis plus gros que lui.

[d10]

Saisissant la source, Mélisande commença à tisser de savants méandres avec le Pouvoir Unique. Elle se savait incapable de guérir parfaitement le blessé, mais au moins elle pouvait arrêter son sang de couler et refermer en partie les blessures.
Ensuite, ce serait à lui de se remettre naturellement, et peut être une sagesse de village pourrait compléter ce qu'elle faisait ici avec le Pouvoir. Elle n'osait pas en faire trop de peur de l'achever. Il était déjà bien trop faible.
Après de longues minutes, tandis qu'elle continuait à canaliser ses flux et à bander le blessé, elle eut le plaisir de voir celui-ci respirer un peu plus rapidement.
Pour ce qu'elle en savait, il était maintenant sauvé.

Elle se mit à guetter un signe de son réveil tout en continuant à bander ses blessures.

-En voilà un qui va devoir répondre à quelques questions à son réveil, grommela-t-elle en essuyant la sueur qui perlait à son front.
Berislav
03/12/2010 23:27
Aux multiples visages

Alias de Owyn
Oui, certes, ils ne risquaient pas grand-chose avec une bataille de taverne, mais Niedjan préférait ne pas attirer l'attention maintenant, cela gâcherait immanquablement sa soirée. Bah, en cas de problème, elle trouverait aisément une solution, quoi qu'il en soit. Elle acquiesça donc d'un signe de tête.

"Tu as raison, entrons. Je ne doute pas que les fauteurs de trouble seront bientôt mis dehors..."

Elle sourit, puis repoussa la porte et s'apprêta à entrer à l'intérieur de l'auberge, après un regard autour d'elle. Il y avait un groupe d'hommes qui discutaient un peu plus loin, et la conversation semblait agitée, probablement une affaire pas très honnête... Aucune importance, mais allié à tout ce qu'ils avaient déjà vu, cela conférait à la place une atmosphère plus qu'étrange, comme si quelque chose d'inhabituel se tramait. Niedjan fronça les sourcils. Elle était habituée aux conspirations et ne pouvait s'empêcher d'en voir les signes partout où elle allait... Bah, qu'importe, elle se contenterait de rester légèrement sur ses gardes... Et elle ne doutait pas que Durnik ferait de même.
Elle fit un pas de plus dans la taverne, suivie du tairien, et pour parfaire sa couverture, se plaça derrière lui comme pour chercher sa protection contre d'éventuels alcooliques un peu trop agressifs.
Sordon
03/12/2010 23:40
Un mur? et alors, il est ou le problème? Hop par dessus

A cause de sa position dans l'angle mort de l'auberge, Sordon ne remarqua pas tout de suite les événements qui y faisaient rage…

Mais dès que Taenad et le Tairien commencèrent à échanger des propos pour le moins "étranges", il réalisa que quelque chose ne tournait pas rond…
Sortant de la zone d'ombre, il regarda l'auberge. Et effectivement, c'était pour le moins chaotique. L'auberge ressemblait plus à un champ de bataille, un homme en portant un autre visiblement mal en point se dirigeait vers les écuries. Deux femmes le suivirent quelques secondes plus tard, un autre homme plus mort que vivant traversa la place et alla s'écraser sur le premier homme, qui avait visiblement un problème avec son nez. En effet, son visage complètement ensanglanté et son pourpoint rouge de sang montrait qu'il venait probablement de quitter l'auberge.

Alors que Sordon restait contemplatif, Taenad prononça un mot : - "Sedaï" Encore!
Finalement, Sordon n'était pas sur d'avoir bien fait de rejoindre ces deux personnes, dette de vie ou pas! Toute cette histoire était louche, et sentait le pouvoir à des kilomètres à la ronde. Mais bon, trop tard!
Taenad grogna et tourna la tête en direction du sud-est imité par Sordon. Un cheval arrivait. Trop de monde pour un paisible petit village de campagne.

Dans la ruelle de l'écurie, une des deux femmes commença à s'occuper du mourant. Et cacha très mal qu'elle avait l'habitude d'être obéie sur le champ. Étend donné qu'une noble dame ne serait jamais sortie de nuit pour aller s'agenouiller dans la boue et s'occuper d'un blesser, il en déduisit que se devait être l'Aes Sedaï donc Taenad parlait juste avant.

La pluie qui commençait à tomber cacha l'homme à cheval de la vue de Sordon. Ce dernier, pour éviter de se faire tremper, sortit de son paquetage sa cape de voleur grise (adaptée à un milieu urbain de pierre) et s'équipa efficacement tel le rôdeur qu'il était. Paquetage et armes métalliques sous la cape, une lanière de cuire pour fixer l'équipement et l'empêcher de cliqueter lorsqu'il marche.
il remit son arc en bandoulière et cala son carquois sur sa hanche sous la cape afin de protéger la vingtaine de flèche qu'il possédait. Et surtout la précieuse colle située dans une poche du carquois qui lui permettait de faire de nouvelles flèches et bien d'autres choses encore.
Vérifiant que tout son équipement était bien en place, Sordon se retourna vers les deux autres qui avaient recommencé à parler. Il était un peu perdu car il n'avait pas écouté le début de la conversation. Mais il était question "d'Amis".

- " Deux amis à toi arrivent, Tairien. Ça commence à faire beaucoup de tes amis dans le coin, je n'aime vraiment pas ça."

Et de nouveau ce ton de mise en garde. Sordon acquiesça de la tête. Il commençait à se sentir mal à l'ais dans cette rue, trop de monde trop près! Ce n'est jamais bon pour un voleur d'être entouré ainsi. Heureusement, la pluie et les nuages masquaient le clair de lune, lui permettant d'être plus discret.
Le Tairien qui semblait très perturbé répondit :

- "Je crois que tu as raison. Il est dangereux de retourner vers l'auberge tout de suite. Trouvons un endroit ou se planquer quelques moments. Je ne souhaite pas rester trop longtemps près d'un Aes Sedai".

Un Aes-sedaï? Sordon sursauta légèrement. Normalement il était question "d'une" Aes Sedaï. Il y avait donc d'autres canalisateurs dans les environs? Et puis déjà comment ses compagnons pouvait savoir cela? Elessar?

C'est alors, tournant la tête que Sordon aperçut se dirigeant vers l'auberge deux personnes qu'il n'avait pas encore remarqué. Et c'est eux qui semblaient gêner Demiandre, qui les fixait intensément.
S'arrachant à sa contemplation, il se tourna vers Sordon et demanda :

- "Pourrais-tu nous rendre un service? J'aimerais que tu nous aide à surveiller l'auberge et que tu viennes nous prévenir dès que les choses se seront tassées. Taenad n'a pas l'air tout à fait dans son assiette, et j'avoue ne pas être rassuré..."

Pas dans son assiette? Étrange commentaire, mais lorsque Sordon regarda le visage de Taenad, c'était une expression proche de l'affolement qu'il y lut. Pas de quoi le rassurer.
Il regarda ensuit le Tairien dans les yeux, et lui répondis d'un ton très professionnel :

- "Très bien! Je me rendrai par là" désignant la bijouterie. "Ce bâtiment offre une bonne vue sur l'auberge et la ruelle sombre sur le bord me permettra de filer discrètement si besoin est. Et pour ce qui est d'un lieu ou vous cacher, je peux vous en indiquer un. Taenad, Juste au nord est de l'autre auberge, tu verras un mur avec un vieux lierre. Derrière, une corde pend d'une poutre, grimpez-y et attendez- moi dans la partie supérieure de la grange que vous trouverez.
La fenêtre qui fait face à l'auberge vous offrira un excellent poste d'observation sur la rue et la vigne vierge qui pousse sur le mur vous masquera à d'éventuels observateurs. Et à l'opposé, un trou dans le planché caché entre deux bottes de pailles vous permettra de surveiller la cours de la ferme. Si le paysan, par un hasard malheureux décidait d'aller faire un tour dans sa grange, vous pourrez monter l'échelle qui mène au grenier. Là sous un tas de vieux sac, j'ai trouvé un trou dans le double planché. C'est assé grand pour cacher 4 hommes.
Et je vous rejoindrez par l'espace des poutres entre le mur et le toit. Il est assé grand pour offrir un passage à un homme agile et je pourrai grimper sans problème à la vigne. Je taperai trois fois les poutres. Par contre, j'aurai besoin d'aide pour vous passer mes sacs en premier."


Après s'être assuré que les deux autres avaient bien tout comprit, il reprit le chemin de la petite rue dérobée pour entrer dans la bijouterie par le petit stand dans la ruelle.

[d10] + agilité : 8 = 15/20

Après un très cours instant, la serrure pourtant de qualité laissa Sordon pénétrer sans un bruit dans la bijouterie. Repérant tout de suite la chambre du propriétaire au son de buche sciée qui provenait d'une porte ouvragée. Très bien pensa-t-il, le propriétaire avait trop bu!, il ne risquait donc pas de se réveiller.
Bougeant précautionneusement à cause de l'obscurité vers la fenêtre, il vit les deux nouveaux venus entrer dans l'auberge. Dans la ruelle, Tous le monde semblait préoccupé par le blessé et l'homme au cheval de nouveau visible semblait jouer les espions, mais il ne devait pas être très doué pour cela. Avec un petit rire Sordon remarqua que de la ou il était il ne pourrait rien voir ni entendre d'important. Toutefois, il ne devait posséder les compétences pour se caché plus près.

Tournant la tête, il observa attentivement la pièce. il nota toutes les places qu'il aurait à visiter une fois que tout serait redevenu calme. (Au passage, il empocha un magnifique collier de perles et de rubis qui était gardé sous une grille métallique verrouillée. Toutefois cette dernière ne protégeait pas des crochets.
Repérant un endroit idéal ou se cacher en cas de problème (comme par exemple l'éventuelle femme du joailler) il déposa sa cape mouillée pour éviter de laisser une trace d'eau tout partout. Et vint se poster à la fenêtre la plus proche de sa cachette.
Alors, il observa, attentif au moindre détail.
Owyn
03/12/2010 23:59
Fantôme gaidin
Admin

Les muscles d'Owyn se tendirent un bref instant lorsque Mélisande tissa les flux de guérison, puis presque aussitôt, la tension se relâcha et il retrouva son inquiétante immobilité. La seule chose qui venait prouver qu'il n'était pas mort était les faibles murmures qu'il émettait parfois dans son inconscience, et le lent, trop lent soulèvement de sa poitrine au rythme de sa respiration affaiblie. Mais à mesure que les blessures se refermaient peu à peu, son souffle se faisait plus régulier, plus rapide, de même que son pouls encore faible. Mais il avait perdu beaucoup de sang, et plus important encore, celle à qui il avait voué sa vie. La guérison serait longue... voire impossible. Et alors même que ses traits s'animaient un peu, et qu'il semblait sur le point de se réveiller, on pouvait déjà voir sur son visage les marques d'une souffrance qui n'était pas que physique.

Néanmoins, il finit par ouvrir à nouveau les yeux, et son regard trouble, brouillé par les brumes de la douleur et de l'épuisement, erra un moment dans le vide, avant de se poser sur une silhouette. D'abord floue, celle-ci s'éclaircit bientôt partiellement, et il put vaguement distinguer une jeune femme penchée au-dessus de lui.
... Mais ce n'était pas Alea. Il ne sentait plus rien, plus qu'un grand vide à l'intérieur de lui, dans lequel résonnait froidement une dernière volonté, un dernier souvenir...

"... trouver... Mélisande... Sed..."

Ses lèvres étaient froides, et tout son corps. Il peinait à seulement articuler quelques syllabes, mais il n'y avait pas de temps à perdre. Il aurait pu demander où il se trouvait, qui était là, mais il n'avait pas d'énergie à gaspiller pour des mots vains. Essayant de réunir des forces qu'il n'avait plus, il commença un geste comme pour se redresser.
Durnik
04/12/2010 12:30
Multi-tache!

Alias de Demiandre
Il acquiesca. Niedjan ouvrit la porte, et embrassa la salle du regard avant de se mettre en retrait, tandis que Durnik, la main sur son épée, reprit son rôle de garde du corps. Il vit l'aubergiste attraper un balais et ramasser de la sciure d'une couleur etrange, certainement un mélange de sang et d'alcool renversé. Deux chaises - dont une avec un pied manquant - et un banc étaient renversées, et une table pas droite. Un homme carré et massif revenait de l'arrière de l'auberge, certainement après avoir jeté dehors les fauteurs de troubles. Il restait quand même du monde dans la salle commune. Quelques personnes réunies échangeaient des arguments assez frappants. Durnik preferait ne pas savoir de quoi il s'agissait.

Durnik s'avança et remit la table droite, dans le coin de l'auberge, avant de remettre le banc et la chaise d'aplomb, avant de la presenter à Niedjan pour qu'elle s'asseille.

L'aubergiste vint vers eux, tandis que le videur epandit de la sciure neuve sur le sol. Ils commandèrent leur boissons. Durnik choisit un pichet de vin épicé.

"Vous savez, je reviendrais peut être faire un tour ici. Il y a des choses que je ne m'explique pas, et jaierais bien en avoir le fin mot." dit-il à Niedjan soudainement. "Je ne pense pas risquer grand chose, et je pense que le risque en vaut la chandelle..."
Galain
04/12/2010 14:13


La première chose que Galain sentit à travers les dernières vapeurs d'alcool fut les dalles froides et mouillés de l'allée contre son corps meurtris et un horrible mal de crâne. Où suis-je ? se demanda-t-il. Il se souvenait vaguement de la bataille dans l'auberge, Alyn, le frottement des pieds contre le sol et la pluie. En ouvrant les yeux, il vit Alyn et une femme penché sur ce qui semblait être un corps. La femme donnait des ordres et Alyn s'exécutait en courant de droite à gauche. Le mal de crâne s'intensifia un peu avant de retomber légèrement.

Il observa le manège de l'improbable couple sans que ces derniers sans aperçoive et reconquit peu à peu ses esprits. Après quelques instants, il tenta de se relever, le souffle coupé par la violente douleur qui lui déchira le flanc et se retint comme il put au mur.

"...trouver...Melisande...Sed..."

Le corps avait exhalé un râle sourd et la femme s'était redressé ; le visage étrangement neutre en rapport avec son geste brusque. Soudain, elle se tourna vers lui et le regarda un instant. Ne sachant que faire, que dire, et encore légèrement déphasé, il ne trouva rien de mieux à dire que :

"Bonsoir..."

Idiot ! crétin ! Bonsoir ! Bonsoir...tu viens de te faire massacrer par des brutes épaisses, un homme agonise sur le sol et toi tu dis "Bonsoir" à une dame que tu ne connais pas et qui a les mains pleines de sang ! Fini la bière mon vieux, ça ne te réussit pas...

Gêné devant le regard froid de la Dame, il ajouta, sans vraiment savoir pourquoi stupidement :

"Mélisande ?"
Shorlan
04/12/2010 19:33
Tsorovan M'HaelMulti secret

Alias de Demiandre
Il y allait encore avoir des problèmes... Il ne devait pas attirer l'attention, mais il se demanda finalement s'il pourra s'en sortir sans soucis. Il se demanda auussi s'il avait bien fait de revenir plus tôt que prévu.

Il maudit cette ville et sa frequentation. Il se mefiait particulièrement des canalisateurs, et une Aes Sedai était occupée à guérir un mort encore vivant.

La porte de l'auberge s'était refermée sur une femme aux cheveux noirs et son garde du corps blonc, une épée à la ceinture.

Je me demande s'il sait s'en servir pensa t'il avec amusement.

Il reporta son attention sur la place et les rues adjacentes.

Il faut que j'aille les retrouver, et que je parte au plus vite. Je suis déjà en retard
Gaeldron
05/12/2010 22:19
Multi - plié
Multi-milliardaire

Alias de Demiandre
Deux passants traversèrent la place en direction l'auberge, malgré les quelques troubles qui en provenaient. Des bruits en émanaient encore, et les ombres des fenetres bougeaient encore.

Le couple, s'il pouvait appeler cela ainsi, s'arreta pour echanger quelques mots avant d'ouvrir la porte et d'entrer. La femme avait de beaucheveux noirs soignés, et l'homme une carrure assez large et une épée à la ceinture. Ses cheveux blonds captaient la lumière faiblissante de la pleine lune. Le port altier de la Dame et la demarche gauche de l'autre lui firent penser à ses déconvenues à la reception de Daborwin, et il eut d'un coup envie de fuir.

Il reflechit à son plan, et décida qu'il allait opérer plusieurs changements. Il repera le groupe à coté de l'auberge malgré la visibilité réduite par la pluie et trouva cela de plus en plus étranges. Pourquoi dehors? Il vit une silhouette penchée sur quelque chose au sol, et une autre debout a coté, et cela aussi était bizarre en soi. Il amena son cheval par la bride rapidement, traversa la place sous une pluie grandissante, et arriva à portée de vue sur un étrange groupe. Une femme richement habilée soignait un blessé grave allongé au sol, avec des bandages, ainsi qu'une femme debout, indecise et deux hommes dont un dit à la femme

"Bonsoir..."

Puis ensuite "Mélisande?"

Il sentit ensuite la femme se tendre legerement à la mention de ce nom. Cela sonnait quelque chose dans sa tête. Quelque chose à voir avec la bibliothèque de Cairhien. Mais il n'arrivait plus à mettre le doigt dessus. Il décida d'annoncer sa présence :

"- Avez vous besoin d'aide? Il faut le mettre à l'abri de la pluie. Amenez-le dans l'écurie, au sec, et si vous pouvez, allumez un feu. Il lui faut de la chaleur et de la nourriture pour reprendre des forces. J'ai de l'amadou et des sulex!" decida t'il d'amorcer, un ton pressant dans sa voix. Il reflechit à ce qu'il devait dire et cacher pour le moment. Il avait deux options. Il choisit la moins risquée.

"- Je suis Gaeldron. Excusez-moi pour mon impétuosité, Mesdames." Dit-il aussi presque precipitament.

[D10] + Intuition 6

[HRP]Ponya, Mélisande, Galain et Alyn, vous pouvez faire un jet de suspicion (d10+intuition) pour savoir si vous me faites confiance ou pas - cela pour corser le jeu. Je tirerai des dés de conviction pour vous convaincre.
Ponya
06/12/2010 09:49


Après un avertissement de la part de l'Aes Sedai qu'elle n'avait pas besoin étant donné qu'elle voulait se faire le plus discrète possible, Ponya soupira - mais ne fit aucun commentaire - et suivit Dame Faisani qui semblait un peu avoir changeer. Mais ça ne devait être que son imagination. On ne pouvait pas changer subitement de...visage...en quelques minutes, pas vrai ? Ponya soupira une fois de plus lorsqu'elle vit, dans la salle commune de l'auberge, le bazar. Demiandre aurait-il fait des siennes ? Ou alors, n'était-ce qu'une dispute entre deux hommes qui, probablement pour une raison idiote - car les hommes ne se disputent QUE pour des raisons idiotes - s'était transformé en bagarre ? Elle pencha pour la deuxième option, sachant que Demiandre voulait se faire le plus discret possible.
L'Aes Sedai quitta l'auberge et la jeune femme tenta de la suivre tant bien que mal. Elle l'entendit dire un
"Cette fois Baer, j'espère que vous allez m'expliquer ce que vous trafiquez." avec une voix assez...froide. Lorsque Ponya sortit, non pour le moins inquiète de ce qu'elle allait trouver, elle vit un spectacle qui la stupéfia.
Ce n'était pas Baer, non. Un homme était à terre, mal en point. Un autre homme était à côté et demandait de l'aide à Dame Faisani. Ou plutôt, il lui demandait de chercher une certaine "Dame Melize". Une sagesse peut-être ? De toute façon, cette "Dame Melize" ne soignerait pas mieux que Dame Faisani. Bien que rien que de penser être soigné par le Pouvoir fit froid dans le dos de Ponya.

-Sara mon enfant, tachez de vous rendre utile. Si vous avez des simples dans votre escarcelle ou dans votre chambre, c'est le moment de les sortir. Sinon, allez guettez Baer à l'angle de la rue, ou allez le chercher si vous savez où il est, avant que ce garçon ne se mette dans des ennuis plus gros que lui.

Ponya sursauta, ne s'attendant pas à l'ordre de Dame Faisani. Comment savait-elle qu'il était possible qu'elle ait des simples avec elle ? Ponya se dépêcha de retourner dans l'auberge avant de s'attirer les foudres de l'Aes Sedai. Ce n'était vraiment pas le moment ! Elle monta en vitesse dans sa chambre, trouva son sac sous le lit et y chercha ses simples. Puis, après avoir maugréé un "Tout est de sa faute !" contre Demiandre - bien qu'elle savait qu'elle était en partie responsable, pour avoir débarqué au beau milieu de la forêt - , elle retourna auprès de l'Aes Sedai et de l'homme blessé. Elle commença alors à préparer une décoction.
Elle entendit une voix non loin d'eux mais elle n'y prêta pas attention, trop occupée avec sa décoction. Cet homme était vraiment mal en point. Que pouvait-il bien lui être arrivé ?


"- Je suis Gaeldron. Excusez-moi pour mon impétuosité, Mesdames."

Elle leva alors la tête, se rendant compte, finalement, que c'était un inconnu qui leur parlait.

[d10] + intuition 6

L'homme semblait...Elle ne savait pas comment dire. Mais elle ne savait pas si elle pouvait lui faire confiance ou non. Bah, elle n'avait pas su si elle pouvait faire confiance à Dame Faisani et Demiandre et Taenad après tout et pourtant, elle se retrouvait à voyager avec eux. Elle décida de laisser faire l'Aes Sedai. De toute façon, il y avait un blessé qu'elle devait aider !
Mélisande
06/12/2010 11:58
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

Mélisande venait d'achever ses premiers soins d'urgence lorsque Sara revint avec ses simples. Elle entama la fabrication d'un baume à côté d'elle. L'Aes Sedai hocha la tête d'un air approbateur. Au moins cette gamine avait la tête sur les épaules.

C'est à ce moment-là que le blessé l'appela par son nom entre deux gémissements de souffrance.
Elle ne put totalement masquer sa surprise, mais elle se reprit rapidement, et continua à panser le blessé.
La lumière était trop faible pour qu'elle puisse le reconnaître, mais il paraissait plutôt jeune. Pas quelqu'un qu'elle avait connu à la Tour donc. Mais ce pouvait être un jeune Aes Sedai, ou un lige. Même l'un des yeux et oreilles de son Ajah.
Voilà qui devenait de plus en plus suspect... La rencontre avec Baer et Sara était pure coïncidence, mais il se tramait quelque chose ici. Et elle allait découvrir quoi.
Son anonymat était en tout cas de plus en plus fortement perturbé. Le troisième larron, visiblement encore un peu saoul, semblait même soupçonner la vérité.
Et voilà qu'un quatrième personnage se joignait à la scène...


"- Avez vous besoin d'aide? Il faut le mettre à l'abri de la pluie. Amenez-le dans l'écurie, au sec, et si vous pouvez, allumez un feu. Il lui faut de la chaleur et de la nourriture pour reprendre des forces. J'ai de l'amadou et des sulex!" dit-il d'une voix pressante, avant de continuer précipitamment "- Je suis Gaeldron. Excusez-moi pour mon impétuosité, Mesdames."

Mélisande reposa le plus doucement possible le blessé qui tentait encore de se redresser.

-Reposez-vous mon ami, dit-elle doucement, mais de manière à être entendue par tous autour d'elle. Votre Mélisande Sedai sera prévenue.

[d10]+intuition 7 = 15/20

Cela fait, elle se retourna vers le nouvelle arrivant. Il était plutôt bel homme, et visiblement cairhiennin. Il avait l'air avenant, mais Mélisande se méfiait. Le ton de sa voix...
On aurait dit qu'il tenait à ce qu'ils le suivent dans l'écurie. Et généralement, les gens restent à l'écart quand il y a eu une bagarre à proximité, surtout lorsque la chaleur d'une auberge s'offre à eux. Les gens n'ont pas envie que la milice leur pose des questions, surtout sous la pluie.
Non, décidément, son comportement était suspect. Peut-être l'homme était-il l'agresseur du blessé, peut-être pas. Mais il ne lui plaisait certainement pas.


-Je vous remercie, maître Gaeldron, mais ma jeune amie et moi pouvons nous occupez seules de cet homme. Nous n'avons pas besoin de vos conseils, et ces deux jeunes gens sont déjà à ma disposition pour nous prêter main forte.
Soyez donc remercié de votre amabilité, et rentrez vous réchauffer.
Gaeldron
06/12/2010 15:29
Multi - plié
Multi-milliardaire

Alias de Demiandre
"-Je vous remercie, maître Gaeldron, mais ma jeune amie et moi pouvons nous occupez seules de cet homme. Nous n'avons pas besoin de vos conseils, et ces deux jeunes gens sont déjà à ma disposition pour nous prêter main forte.
Soyez donc remercié de votre amabilité, et rentrez vous réchauffer."

Gaeldon fut surpris de la réaction de la jeune femme. Autoritaire, décidée. Il ne se laissa pourtant pas démonter par sa remontrance.

[d10] + 6 intuition = 13 persuasion
"Excusez moi, gente Dame mais un de vos valet semble avoir le nez cassé, il a déjà perdu un peu de sang à en voir sa veste. Quand à l'autre, on voit bien qu'il n'a pas encore repris tous ses esprits. Cette jeune femme semble savoir y faire avec les simples, mais je doute qu'a vous deux vous arriviez à porter un homme d'à peu près 200 livres jusqu'à l'écurie. Je suis pour ma part en pleine possession de mes moyens, et vous aider ne me dérange absolument pas. Une fois que cet homme sera à l'abri, j'aurais tout le loisir de me caler en face du feu dans cette auberge autrement plus douillette que cette écurie où je dois de toute façon me rendre pour ma monture.
Je ne cherche pas à vous flouer, ayant suffisamment d'argent, ni à vous faire de mal. Je vous propose juste mon aide, mais si vous n'en voulez pas, débrouillez-vous"

Il passa par dessus le groupe pour se rendre à l'écurie et y déposer son cheval en le confiant au palefrenier. Il espérait que la femme l'interpellerait pour lui parler. Il continuait à avancer en attendant une réponse...
Alyn
06/12/2010 16:40


Après avoir envoyé l'autre jeune femme, Sara, chercher des herbes, elle finit de panser les blessures d'Owyn. Si elle va chercher des herbes, pourquoi l'autre n'attend pas d'avoir un emplâtre en place avant de terminer ses bandages et ses nœuds?! Et puis, ce n'est pas avec ma cape trempée et couverte de boue qu'il va éviter l'infection... Enfin, si ça peut déjà l'empêcher d'être saigné à blanc...

"trouver... Mélisande... Sed..." Alyn était en train d'aménager un tas de paille pour le maître d'armes. Ce n'est pas à cette auberge que je logerais mon cheval... Se retourna vers le maître d'armes et le vit faire un mouvement pour se redresser. Mais va se tuer s'il continue! Il devrait rester immobile, il va rouvrir toutes ses blessures!

Une autre voix, derrière lui, "Bonsoir... Mélisande?" Galain s'était relevé. Il la connait?! C'est elle Mélisande? Ça expliquerait le fait qu'il se relève déjà! Et pourquoi elle est venue ici. Un problème de moins, un autre qui apparait... Comment vais-je expliquer ma présence ici?

Sara était revenue et préparait quelque chose avec divers ingrédients sortis d'un sac. Il lui faudrait de l'eau chaude, c'est plus pratique pour tremper les herbes. Je vais aller à la cuisine en demander.

Un inconnu venait d'arriver dans la ruelle. Il paraissait un peu nerveux.

"Avez vous besoin d'aide? Il faut le mettre à l'abri de la pluie. Amenez-le dans l'écurie, au sec, et si vous pouvez, allumez un feu. Il lui faut de la chaleur et de la nourriture pour reprendre des forces. J'ai de l'amadou et des silex!"

(d10): 1+4 (intuition)=5

"Reposez-vous mon ami, votre Mélisande Sedai sera prévenue."

"- Je suis Gaeldron. Excusez-moi pour mon impétuosité, Mesdames."

Oui, nerveux. Enfin, on le serait pour moins. Un blessé dans une ruelle, et deux autres amochés, ainsi que deux demoiselles, il y a de quoi se poser des questions. C'est généreux de sa part de s'occuper d'inconnus.

"Je vous remercie, maître Gaeldron, mais ma jeune amie et moi pouvons nous occupez seules de cet homme. Nous n'avons pas besoin de vos conseils, et ces deux jeunes gens sont déjà à ma disposition pour nous prêter main forte.
Soyez donc remercié de votre amabilité, et rentrez vous réchauffer."

"Excusez moi, gente Dame mais un de vos valet semble avoir le nez cassé, il a déjà perdu un peu de sang à en voir sa veste. Quand à l'autre, on voit bien qu'il n'a pas encore repris tous ses esprits. Cette jeune femme semble savoir y faire avec les simples, mais je doute qu'a vous deux vous arriviez à porter un homme d'à peu près 200 livres jusqu'à l'écurie. Je suis pour ma part en pleine possession de mes moyens, et vous aider ne me dérange absolument pas. Une fois que cet homme sera à l'abri, j'aurais tout le loisir de me caler en face du feu dans cette auberge autrement plus douillette que cette écurie où je dois de toute façon me rendre pour ma monture.
Je ne cherche pas à vous flouer, ayant suffisamment d'argent, ni à vous faire de mal. Je vous propose juste mon aide, mais si vous n'en voulez pas, débrouillez-vous"

Pourquoi refuse-t-elle l'aide de cet homme? Il a l'air honnête! Elle a bien accepté la mienne!? C'est étrange.

"C'est une excellente idée, messire. Personnellement, votre aide sera plus que bienvenue. C'est vrai qu'il lui faut de la chaleur et de la nourriture. C'est très généreux de votre part, messire."

Alyn salua Gaeldron bien bas.

"Mais si j’étais vous, je ne logerais pas ma monture dans cette écurie. Elle risquerait de contracter une maladie. Ce serait dommage de perdre un animal à cause d'un logement inadéquat."

Il lui sourit benoîtement.
Galain
06/12/2010 17:46


La dame s'était légèrement crispé et ses yeux d'une couleur indéfinissable dans la pénombre de l'écurie semblèrent scintiller froidement à l'évocation de ce nom, "Mélisande", que Galain avait prononcé sans savoir vraiment pourquoi. Aurais-je tapé juste ? Est-ce elle la Mélisande que ce pauvre homme semble quérir...dans ce cas, pourquoi ne se manifeste-t-elle pas clairement...il y a plus d'éclat et de présence en cette femme que dans une simple marchande de passage et je veux bien être changé en Trolloc si elle n'est pas plus ou autre chose que ce qu'elle veut montrer d'elle....

- Avez vous besoin d'aide? Il faut le mettre à l'abri de la pluie. Amenez-le dans l'écurie, au sec, et si vous pouvez, allumez un feu. Il lui faut de la chaleur et de la nourriture pour reprendre des forces. J'ai de l'amadou et des sulex!

(d10) : 3 + 6 (intuition) = 9/20

Galain remercia silencieusement cet inconnu qui s'était manifesté au moment opportun alors que l'homme ajoutait précipitamment, comme ayant eut l'impression de commettre un terrible écart :

- Je suis Gaeldron. Excusez-moi pour mon impétuosité, Mesdames.

-Reposez-vous mon ami. Votre Mélisande Sedai sera prévenue.

il y a définitivement quelque chose d'étrange dans le comportement de cette femme...pourquoi avoir parler si fort...comme si "tout le monde devait l'entendre"

-Je vous remercie, maître Gaeldron, mais ma jeune amie et moi pouvons nous occupez seules de cet homme. Nous n'avons pas besoin de vos conseils, et ces deux jeunes gens sont déjà à ma disposition pour nous prêter main forte.
Soyez donc remercié de votre amabilité, et rentrez vous réchauffer.

Pourquoi refuse-t-elle l'aide de cet inconnu ? Qui refuserait une tel aide dans de pareils circonstances...

- Excusez moi, gente Dame mais un de vos valet semble avoir le nez cassé, il a déjà perdu un peu de sang à en voir sa veste. Quand à l'autre, on voit bien qu'il n'a pas encore repris tous ses esprits. Cette jeune femme semble savoir y faire avec les simples, mais je doute qu'a vous deux vous arriviez à porter un homme d'à peu près 200 livres jusqu'à l'écurie. Je suis pour ma part en pleine possession de mes moyens, et vous aider ne me dérange absolument pas. Une fois que cet homme sera à l'abri, j'aurais tout le loisir de me caler en face du feu dans cette auberge autrement plus douillette que cette écurie où je dois de toute façon me rendre pour ma monture.
Je ne cherche pas à vous flouer, ayant suffisamment d'argent, ni à vous faire de mal. Je vous propose juste mon aide, mais si vous n'en voulez pas, débrouillez-vous"

- C'est une excellente idée, messire. Personnellement, votre aide sera plus que bienvenue. C'est vrai qu'il lui faut de la chaleur et de la nourriture. C'est très généreux de votre part, messire. Mais si j’étais vous, je ne logerais pas ma monture dans cette écurie. Elle risquerait de contracter une maladie. Ce serait dommage de perdre un animal à cause d'un logement inadéquat...

A ces mots, Galain vit celle qu'il appelait déjà mentalement "Mélisande" se tendre légèrement. Alyn, quant à lui, souriait gentillement au nouveau venu, sans se rendre compte de rien, heureux, apparemment, de rencontrer un homme de bonne volonté.

Galain quant à lui ne savait trop que penser de ce Gaeldron ; quelque chose dans son attitude avait quelque chose d'étrange, mais Galain prit cette impression pour sa méfiance naturelle envers les inconnus et trouva, après quelques instants de réflexion (HRP : aucun commentaire Mélisande ), à l'homme une figure plutôt sympathique, un teint qui inspirait confiance.


Mélisande
06/12/2010 18:58
Modératrice
Aes Sedai épluche-légume

L'homme insistait... Un peu trop à son goût même. Il en devenait suspect. Et les deux autres hommes semblaient eux aussi un peu trop curieux. Mieux valait qu'elle reste seule avec le blessé. S'il se réveillait une nouvelle fois, il était hors de question qu'il parle devant ces curieux.

Se ravisant donc, elle reprit la parole. Sa voix donnait à penser qu'elle avait réfléchit soigneusement et devenait plus raisonnable.


-Vous avez raison maître Gaeldron. Mais une écurie n'est définitivement pas l'endroit pour un blessé.
"Voilà donc ce que nous allons faire. Vous et monsieur au nez cassé, vous allez nous aider à porter cet homme dans ma chambre à l'auberge. Je l'ai bien bandé, il ne risque pas de perdre plus de sang si vous êtes un peu prudents. Je pourrai ainsi le veiller, et Sara sera bien plus à l'aise pour préparer sa concoction que sous la pluie ou dans une écurie humide et mal éclairée. Elle pourra même s'occuper de votre nez si vous le désirez, maître... ? Excusez-moi, vous ne m'avez pas dit votre nom.
Mélisande s'accorda un léger sourire amical.
"Si vous nous aidez à le porter en haut messieurs, je vous paye un verre. Il commence à faire froid et vous aurez bien besoin d'un verre de vin chaud pour vous réchauffer n'est-ce pas ? Qu'en dites-vous ?
Owyn
06/12/2010 19:16
Fantôme gaidin
Admin

De toutes les paroles qui fusèrent autour de lui, il ne perçut que de vagues murmures confus, indéfinissables, et alors même qu'il essayait de se redresser, sa tête se mit à tourner dangereusement, assaillie par les nombreuses voix toutes différentes. Il y avait beaucoup de gens... Combien, où, qui ? Cela n'avait plus guère l'importance... la seule chose qui importait était qu'ils ne l'empêchent pas d'atteindre son dernier objectif, et ils ne semblaient pas hostiles, au contraire... Cette femme penchée au-dessus de lui... des soins ? Il sentit un bandage noué autour de sa tempe blessée, un autre autour de son flanc pour arrêter l'écoulement de sang... Et la douleur lancinante, assourdissante avait diminué, pour ne laisser place qu'à un grand vide.
Bientôt, cette même femme qui le soignait le repoussa doucement alors qu'il essayait de se redresser, et il n'eut pas la force de résister à son contact, se laissant retomber lentement sur le sol humide.

Reposez-vous... Mélisande Sedai sera prévenue. Il ne réagit tout d'abord pas aux paroles de la jeune femme. Son esprit était vide, incapable d'établir les connexions tandis que son regard terne dérivait lentement d'une silhouette trouble à l'autre. Une femme... une autre femme... un homme avec un cheval qui parlait... Et tout près, une silhouette qui s'inclina, une silhouette connue, un... qui donc ? Aucune importance... Le Lige sentit malgré lui ses paupières retomber lentement, tandis qu'une obscurité dense tentait à nouveau d'avaler son esprit. Mais avant qu'il ne sombre à nouveau, l'homme qui n'était pas un inconnu parla, et cette fois-ci, sa voix frappa clairement sa mémoire, sans qu'il parvienne pour autant à comprendre ses paroles. Elles lui paraissaient insensées. Des histoires d'écurie et de...

"... Alyn... que..."

Non, tout ceci n'avait aucun sens... Mélisande Sedai... se reposer... Mélisande Sedai... Non ! Sans raison apparente, il se redressa brusquement, ou du moins un peu plus vivement qu'il n'aurait dû, et une douleur intense qui traversa son flanc lui arracha un râle de douleur, avant qu'il n'agrippe faiblement l'épaule de la femme brune.

"N... Non ! Je me reposerai bientôt... dans... " dans la dernière étreinte de la Mère... "S'il vous plait... Mélis..."

Il n'eut pas vraiment le temps d'aller plus loin. Ses yeux se révulsèrent, et sans un bruit, il s'effondra à nouveau, inconscient. Une fine fleur de sang se dessina sur le bandage noué autour de sa taille.
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