La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Harassé de fatigue, Domuald d'Alkaryd s'approchait du village. "Quelle drôle d'idée avait eu sa cousine de lui proposer de se rencontrer en ce lieu si désert ? Qu'elle était donc loin notre bonne ville ?" A cette pensée, il fut pris d'un rire nerveux ... suivi d'une toux sèche. Décidément, les voyages n'étaient pas pour lui.
Au loin, les loups hurlaient. "Bigre, que je trouve une auberge rapidement ! Si elle ne s'est pas trompée, nous devrions converser gaiement bientôt au coin du feu."
Il se resserra dans son manteau, et dirigea son cheval vers la lumière ...
Les frères loups arrivent en haut de l'escalier.
Klian se retourne vers ses deux compères.
"Il y'a du bruit...beaucoup trop de bruit dans le couloir à gauche, cela n'est pas normal..."
*vois Hargol débouler dans le couloir et foncer sur lui, épée à la main...*
Comment à t'il pu échapper aux liges... "Descendez, vite!!", lance Klian à Bicco et Elann.
*saute dans le couloir d'en face, fait un croche patte à Hargol, qui tombe juste avant l'escalier...
Puis deux liges déboulent, donc Lan*
Eldair ouvrit les yeux, et les ténèbres se dispersèrent.Elle distinguait avec difficulté le visage de ses soeurs, parvint même à reconnaitre la voix de Méliane lorsque celle ci prit la parole :
"Je dois aller aider les autres en bas.Il va falloir rétablir l'ordre, ou cette auberge n'existera plus.Les gardes de la ville n'interviendront pas s'ils savent que des Blancs Manteaux et des Aes Sedai sont impliqués.Ils vont se contenter d'attendre que le calme revienne."
Eldair ruminait.Elle s'avanca vers la porte et fit mine de descendre l'escalier...Aramina la retint par le bras:
"J'éspère que tu n'as pas l'intention d'y retourner?Tu dois reprendre des forces.Nous sommes deux, et aidées des liges nous sommes à même de régler cela toutes seules."
Eldair secoua la tête:
"Mon cousin devrait bientôt arriver.Il n'aime pas les voyages...tel que je le connais, il va se retrouver mêlé à cette histoire, et sa constitution ne le lui permet pas...Je dois..."
Aramina la coupa.Son regard se fit de glace:
"Tu dois retourner occuper ce lit.Je m'occuperai de mettre ton cousin en sécurité."
Devant l'ai toujours réticent d'Eldair, elle mit ses poings sur ses hanches:
"Vous allez retourner dans ce lit ma Fille, dussais je vous y placer de force."
Eldair regagna à contrecoeur la couche, contente malgré tout de pouvoir gagner un peu de sommeil.Elle éspérait seulement que Dom allait bien...
Je ne savais plus qui j'étais...
Ma foi, peu m'importait. La vie dans cette auberge semblait plutôt animée. Je me dis qu'il m'allait falloir sérieusement observer toute cette agitation alentour...
M'installant dans un coin de la salle, je m'attelais aussitôt à cette tâche fastidieuse mais oh combien intéressante.
Domuald arrivait enfin au village. Ce bourg modeste avait toutes les caractéristiques attendues: peu de maisons, une auberge certes d'abord modeste, mais a priori accueillante.
Mais tant de chevaux et de remue-ménage, que cela pouvait-il bien signifier ? A qui d'autres Eldair avait-elle bien pu donner rendez-vous ? Elle l'aurait prévenu, bien sûr si du changement était intervenu dans ses plans.
Prudent, il mit pied à terre, accrocha son cheval et s'avança vers l'auberge. Une fenêtre non close lui permit de jeter un regard à l'intérieur ...
Mŷrka guidait tant bien que mal son cheval dans les rues du village. Au bout d'un moment, elle vit l'enseigne de l'auberge qu'elle cherchait. Une de ses Soeurs lui en avait indiqué l'emplacement en lui demandant de venir la rejoindre. La nuit venait de tombée et l'intérieur de l'établissement était fortement éclairée. Il s'en échappait de forts bruits et la jeune Aes Sedai ne savait pas si elle devait se méfier d'autant de vacarme ou bien simplement se réjouir du fait que l'auberge était animée. Elle confia donc sa monture au garçon qui se chargea de la conduire à l'écurie. Mŷrka finit donc par entrer à l'intérieur, se réjouissant à l'idée de voir ses Soeurs, s'horrifiant à l'idée de tomber nez à nez avec Caramon des Blancs Manteaux.
Caramon se mit à réfléchir: "la situation n'est pas reluisante. Mon fidèle Hargol disparait. J'échappe de peu à la mort."
Et le moral du Grand Commandeur était au plus bas. Il avait compris: "je ne peux pas capturer et détruire tous ces ténébreux à moi seul. Une retraite prudente s'impose".
Alors Caramon tape sur l'épaule de Moridin :" suis moi ou nous sommes perdus". Puis sans attendre, il se précipite hors de la chambre, laissant là les ai saidaies plus mortes que vives.
Il bouscule un lige et dévalle l'escalier.
Mais un groupe de personne semble lui bloquer la route. "Un otage, il me faut un hôtage... Après je mets le feu à l'auberge et..."
Avisant un rat dans un coin de la pièce, Moridin canalisa. Il attrapa dans des flots d'Air le malheureux rongeur, l'étudia pensivement un court instant puis le pulvérisa avec un mélange de Feu et de Terre.
Le saa lui obscurcit un instant la vision. Tellement approprié pour le Pouvoir issu du Ténébreux.
Le Blanc-Manteau se retourna vers lui et l'observa d'un oeil calculateur.
Les hommes face à Caramon, peut-on les appeler des hommes?
Ils sont hirsutes et portent des peaux de bêtes. Ils sont tous barbus et ont des cheveux longs, gras.
L'un d'eux ne cache même pas sa virilité! Un autre a le torce balafré et couteaux à sa ceinture, de vraix macaques!
Quelle crasse pense Caramon. C'est la crasse des ténèbres. Cette crasse qui me bloque le passage.
Les hommes bêtes semblent en effet peu enclin à libérer le passage. Le premier renifle et s'essuie le nez du revers de la main. Un second baille comme un chameau.
Caramon est pris de panique. Il se retourne et apperçoit Moridin qui le suit de loin.
Le grand Commandeur ricane: "il me suis. Cet homme est faible d'esprit... Mais quelle force prodigieuse. Il a besoin d'un maître. Je vais l'adopter et il me servira ainsi que la lumière."
Caramon regarde à nouveau les singes puants. Il faut se hâter. Mais derrière les energumes. Voila que suivent deux nouveaux individus. Une femme qui ressemble plus à une gamine (décidemment) et un homme à la tête de chien battu.
Notre génial Commandeur a alors l'idée l'idée géniale de capturer les deux nouveaux gugusses....
Les deux liges survenue auparavant ont entraîné Hargol dehors pour lui montrer les bonnes manières apparemment.
--------------------------------------
Les frères loups restent calmes face aux deux hommes qui viennent d’arriver.
« Le drôle en drap blanc n’est point dangereux mes frères, il respire la peur si fort qu’un louveteau l’effraierait. »
« Par contre, méfions nous de l’ombre qui le suit, mon instinct me dit qu’elle est à la fois mauvaise et puissante. S’il y a combat, c’est lui qu’il faut maîtrisait le premier. »
Les frères loups se déploient en formation d’attaque (formation innée chez chaque loup, et qui a fait ces preuves lors de nombreuses chasses en meute).
Le premier des frères loups fait face à la proie la plus faible.
* le blanc manteau reste paralysé sous le regard doré de son vis à vis. *
Les deux autres frères loups approchent la seconde proie par les flancs et s’apprêtent a lui sauter dessus au moindre mouvement …
Eldair est hors de danger, Aramina plus déterminée que jamais et nos liges sur le "qui vive".... Nous redescendons vers la salle commune bien décidés à régler son compte à cet illuminé et à ses acolytes.
Le spectacle qui nous attend en bas nous laisse un instant perplexe, Caramon le maléfique tente de se frayer un passage vers la sortie, la foule des consommateurs court en tous sens pour fuir les hostilités… un bruit étrange attire notre attention … dans un coin de la pièce un animal maintenant impossible à reconnaître vient d’exploser.
En même temps Aramina et moi-même embrassons la source … « Méliane, empêche ce blanc manteau de sortir ! », me dit l’Amyrlin, « Pendant ce temps je recherche l’homme qui vient de commettre cet acte horrible ».
Caramon s’empare de deux personnes qui le gênaient dans sa fuite. Mais il s'arrète très vite devant un frère loup. Je tisse immédiatement des flots d’air qui lui enserrent les membres. Vivement je plaque ses bras contre son corps et lui lie les jambes… Il tombe au sol …
Les liges sont déjà sur lui …
pendant ce temps, le frère loup s'est retiré pour aider sa bande à affronter le second personnage...
PS lan : Méliane, j'ai ajouté deux phrases pour que ce soit plus clair avec le post de Bicco, mais j'ai rien supprimé de ton texte, tu peu rechanger, mais reste dans la suite du post de Bicco pour le sens, et tu peu aussi effacer mon PS par la meme occasion.
Aramina regarde tour a tour les differentes personnes de la salle. Hormis les liges et les Aes Sedai elle repere le blanc manteau, qui se serait donné la mort plutot que de canaliser. Elle remarque aussi les freres loups... mais n'a jamais entendu parler de frere loup pouvant canaliser. De plus ils n'auraient pas commis un acte aussi gratuit. Viens ensuite le cousin d'Eldair. Si celui ci canalisait, et avait l'ame d'un tenebreux, sa soeur lui en aurait sans doute parlé. Il ne restait plus que deux hommes... celui qui avait assomé sa soeur, et un autre qui ne disait rien. Mais un seul des deux avait un air assez hautain et suffisant pour se risquer a canaliser gratuitement dans une auberge pleine d'Aes Sedai. De plus, un des freres loup le regardait avec beacoup de mefiance.
"J'ai donc trouvé mon homme" se dit elle. Mais elle n'avait aucun moyen de savoir sa puissance et pour l'instant ne pouvait compter sur le soutient de personne. Elle decida d'attaquer que si elle et ses soeurs n'avaient pas le choix. Sinon ils enverraient des messages à la Tour Blanche. Il faudrait de nombreuses Aes Sedai pour le neutraliser, et le tenir ainsi durant tout le voyage du retour.
On lui avait demander de venir pour une rencontre amicale et voila qu'elle se retrouvait face à un conflit mellant vraisemblablement ses Soeurs, un blanc manteau, des liges et des frères-loups. En plus, malgré ces connaissances restreintes concernant le pouvoir de canaliser, elle savait parfaitement que quelqu'un autre qu'une Aes Sedai venait de canaliser, et que cela n'augurait rien de bon pour personne...
Eldair ouvrit les yeux."je ne pourrai pas dormir tranquille dans cette auberge!!!"marmonna t elle.Les bruits assourdissants qui lui parvenaient de la Salle Commune suggéraient qu'elle ne pourrait pas non plus se reposer plus longtemps...Bon, de toute façon elle avait assez récupéré pour pouvoir réfléchir correctement, et elle pouvait toujours tisser des liens d'air, qui ne lui demandaient que peu d'énergie.Elle sourit.Tu devrais arrêter de toujours prévoir le pire,ma fille, se dit elle.Elle descendit les escaliers...et son regard croisa celui de son cousin.Il s'était réfugié dans un coin de la pièce, l'oeil aux aguets.Elle ne comprit la raison de son attitude que lorsqu'elle atteignit le rez de chaussée.C'était le Chaos.Il n'y avait pas d'autre mot pour décrire ce qu'elle voyait.Au centre de la salle se tenaient deux hommes.Elle serra les dents en apercevant le chef des Blancs Manteaux.Du calme, pensa t elle,il paiera bien assez tôt pour son audace.Elle examina l'autre homme.Quelque chose lui disait que celui ci était bien plus dangereux que le Fils de la Lumière...Avant de comprendre ce qu'elle faisait, elle cacha son anneau au Grand Serpent.Réflexe étrange...et stupide.Pourquoi devrait elle cacher son identité?Elle aperçut alors les restes du rat, et son coeur se serra.Quelqu'un avait canalisé, et ce n'était pas ses soeurs...Oh Lumière!Elle croisa le regard d'Aramina.Elle sait, pensa t elle.Elle traversa la salle d'un pas hâtif.Avant toute chose, il fallait qu'elle mette Dom en sécurité.Il allait se passer des choses terribles, et il valait mieux qu'elle soit là pour l'aider...
Caramon sents qu'il a des difficultés à bouger...
"Mais que m'arrive-t-il?"
Son bras tremble un instant puis s'immobilise tout à fait?
"QUOI?? tu refuses de m'obéir Bras, c'est ton côté ténébreux...
Très bien tu l'auras voulu, je mets te tuer et te couper en morceaux bras!!!!"
Caramon essaye en vain de se couper le bras mais réalise que son autre bras ne veut pas non plus bouger....
"étrange"
"Ne serais-ce pas plutot mes rhumatismes??? le fils médecin m'avait pourtant dit de faire attention."
C'est alors que j'apperçois une sorcière qui fixe sur moi son regard victorieux: C'est donc elle!!!!
"ah la fille de gueuse!"
à moi fils moridinnnn!!!
Et moridin tel la lumière lève les bras au ciel
Je pense tout bas "oui attaque mon cher fils"
Soudain, une odeur atroce, fétide emplit l'air de la salle commune. L'espace d'une seconde, personne ne put réprimer un geste de dégoût, et les habitués qui avaient la chance d'être enrhumés tournèrent des yeux craintifs vers un escalier en bois qui semblait descendre au plus profond de l'obscurité. Un grognement prononcé se fit entendre.
Les villageois, du moins ceux qui étaient resté pour ce petit échauffement, se regardèrent, puis ils se tournèrent vers le groupe qui avait déclenché toute cette bagarre. Même l'aubergiste, qui tenait par le col un piètre paysan tuméfié, blémit et chacun sentit la tension montait d'un cran.
Puis, n'espèrant sans doute pas grand chose de nos héros, chacun se jeta à toute vitesse vers l'extérieur en bredouillant des excuses imaginaires. En l'espace de quelques secondes, la salle s'était vidée de ses occupants. Tous les habitués avaient déserté les lieux, et cette solitude permit à chacun de discerner des pas provenant du viel escalier.
L'aubergiste se tourna vers le groupe qui avait remodelé son petit commerce, les soupesa du regard, puis estimant qu'il n'avait lui-aussi rien à espérer d'eux, il se précipita sur sa caisse et s'enfuit à toutes jambes en les maudissant ...
"Tiens quelqu'un a ramené une des créations d'Aginor !" se dit Moridin. Il éclata d'un rire quelque peu dérangé. "Aginor a toujours été un faible, mais quel génie créatif ! Auquel de ses protégés allons nous avoir le droit ? Pas un gholam, on ne l'aurait pas senti. Un misérable Trolloc ? Non ils sont toujours en bande. Les Myrdraals et Draghkar ne font pas de bruit. Bizarre."
Son rire s'éteint brutalement.
"Mais ce n'est pas une Créature des Ténèbres ! Qu'est-ce donc ?" s'interrogea t'il à haute voix. Il réalisa trop tard qu'il y avait des oreilles très attentives autour de lui ...
Devant Mŷrka se tenait le grand commandeur, face à elle. Il y avait un autre homme à ces côtés mais elle n'arrivait pas à l'identifier. Son coeur battait à tout rompre malgré le rythme régulier qu'elle essayait de lui intimer. Elle avait toujours été peureuse et ses études Aes Sedai n'avait fait que diminuer ce défaut, sans pour autant l'iradiquer totalement. Elle ne savait que faire. Elle voyait ses Soeurs de l'autre côté de l'homme en blanc et le groupe de femmes lui semblait l'asile parfait. Elle espérait qu'entourer des siennes elle pourrait retrouver un semblant de calme et de logique. La jeune femme se mouva donc tranquillement pour aller rejoindre le groupe. Se retrouver face au fils de la lumière et à l'étranger ne fut pas pour diminuer son malaise.
Face à mon illustre personne se tenait une paysanne, véritable souillon. Elle était très sale et totalement apeurée.
Laissant Moridin, s'occupper des ténébreux, je sourie à la soubrette pour ne pas trop l'intimider.
Elle n'a sans doute jamais vu de grand Commandeur.
Evidemment, cet épouvantail ne peut s'empêcher de me rendre mon sourire. Les femmes sont toutes pareilles un rien les fait craquer.
Aussi, je m'approche d'elle.
Puis brusquement je lui saisi son bras plein de crasse. Puis appliquant ma lame sous sa gorge :
"ET UNE OTAGE, UNE!!!!!!!"