La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Cela fait quelques temps que je pense et parle des joutes littéraires sur le site et je voudrai savoir qui participerai vraiment. Elle feront peut être partie des communautés quand celles ci seront bien mises en places, mais s'il y a assez de monde, je propose d'en lancer une hors communuatés .
ce seraient des "concours" du genre ecrire un essai sur un sujet médiéval (court pour que du monde puisse le faire, environ 1 page) ou encore une ballade de ménestrel, ou encore trouver des infos sur un sujet dans des livres (ex: les ménestrels les plus célèbres de la fantaisy...).
Si vous avez des idées d'autres formes de texte, vous pouvez bien sur le dire.
D'abord, je voudrai savoir s'il y a du monde intéressé ? et qui ? et dans quelle mesure ?
(ceux qui ne veulent pa écrire peuvent toujours être juges)
J'en suis, à condition que :
¤ les contributions soient courtes (pas le temps de faire long)
¤ pas trop souvent (une fois / mois max me semble OK)
En conclusion, OK pour du poème, de la prose, du scénario, du résumé...sur une page.
Malheureusement, pas le temps pour moi de dépasser la page (sauf si l'inspiration m'étreint) et probablement pas de biblio.
Et je pourrais essaer d'en etre aussi, il faut voir...si c'est de la poésie tout dépendra du sujet. Si c'est de la prose, ca posera moins de problèmes déja.
Mais oui, j'ai pas de tps non plus, alors un par mois et cours, c trés bien.
Mais je pense que la forme de récit collaboratif (conflictuel parfois mais bon) que nous avons créée lors du "voyage" de Klian & Lan était sympa : de faibles contributions à la fois, une assez grande liberté, un côté roleplay, un lien avec nos "persos" ...
je suis partante. ce serait bien si on pouvait écrire un texte, ou chacun, enfin ceux qui veullent, pourrait rajouter un paragraphe, une phrase, une page pour ceux qui sont inspiré!, qui aurait un lien, aussi minime soit-il, avec ceux de la pierre. Un texte collectif quoi!(un endroit ou caramon pourrait bruler sur un bucher sans répercutions...)
Devant tant d'ardeur, je ne peu dire qu'une chose : commencons !
(sinon, pour ceux qui craignent la longueur, qu'ils se rassurent, ce sera limité à environ une page, pour qu'il y ai du monde qui écrive aussi bien que pour ceux qui les liront )
je propose de commencer par l'idée donnée par tous, une histoire à suivre. Chacun continue en suivant les posts des autres. Essayez de bien respecter ce qui précède votre post.
veuillez lire les FAQ de l'histoire à suivre avant d'y participer : ici
Je commence :
Il était une fois (eh oui formule obligée ), une groupe de joyeux lurons, très hétéroclite (aes sedais, liges, blanc manteaux, frères loups...) qui arrivent dans un petit village à la frontière des Marches, après avoir échapé à divers périples (la pendaison, la bauge, l'arène...). Tous entrent dans ce petit bourg, aperçoivent une auberge, et sur l'insistance des liges et frères loups, il entrent boire un coup...
*rentre et cherche une table avec pas mal de places**s'assoit*
Un pt'it verre, aubergiste, j'offre une tournée générale!
*chacun s'assoit*
Tout le monde discute un peu, le temps de s'égaiyer le gosier et l'esprit, puis l'ambiance s'installe.
Chacun se plait a évoquer les aventures vécues, récemment ou non, et commence une joute d'histoires plus interessantes les unes que les autres!
Nous avions rendez-vous avec des amis d'enfance, dans un petit bourg en pleine campagne.
Mes hommes ont tenu à m'accompagner. Ils me sont fidèles jusqu'à la mort mes hommes et se font du soucis pour leur supérieur. C'est donc à cheval et sous haute escorte que je suis arrivé devant l'auberge. Les capes blanches ornées du soleil, les casques et les armures brillantes, nous avons fier allure nous autres fils de la lumière.
Les pauvresses et les faibles d'esprits regardent intimidées, notre splendeur.
"PLACE PLACE AU SEIGNEUR CARAMON"
Je sais très bien à quoi ces gens pensent. Ils se disent "voilà ce que veut dire le mot DIEU, voilà ce que signifie LA LUMIERE". Un sourire au coin des lèvres, je presse ma monture d'avancer.
Mais soudain, une pauvresse en haillon jaillit devant mon chemin. Elle pousse des cris effrayants. Puis se met à sauter sur place comme une démente.
La pauvre fait peine à voir, de nombreuses verrues couvrent son visage. Elles a des plaques rouges sur la peau, et les yeux rouges. Le visage est balaffré et les cheveux atteints de calvitie. La bouche bave un liquide verdatre et les dents et BIEN...il y en a plus!
Un de mes hommes s'approche de moi "laissez maître, vous n'avez pas à vous occupper de cette racaille" me glisse-t-il à l'oreille. Et déjà je le vois qui saisit son épée.
OUI autant mettre un terme à cette misère qui n'a plus visage humain.
Mais je retiens mon homme, la femelle a quelque chose de famillier.
"Méliane" C'est bien elle??
Soudain un homme protégé du froid des Marches par des peaux de bêtes cousues se place entre la femme et les Blancs-Manteaux.
"Arrêtez ! Votre vue vous trompe ! Cette femme n'est pas malade, elle est victime de la vengeance d'une Aes Sedai Noire. C'est le Masque des Illusions !"
Tout en s'interposant, Elann s'apprêta à devoir sortir son arme, pour l'instant dissimulée sous ses vêtements, car Caramon est réputé avoir la tête dure.
- Que se passe-t-il ici ?
Un vieilard ventripotent, entouré de ses trois sous-fifres, vient de sortir d'une grande bâtisse. Ses yeux, rouge de rage, se fixent sur le Grand Commandeur :
- Seigneur Caramon, si votre réputation vous a précédé en ce lieu, cela ne vous empêche pas de respecter les lois de cette bourgade. Heureusement que cet homme ai pu empêcher cette méprise. Je suis le bourgmestre et il me semble que vos hommes aient beaucoup d'entrain à manifester leur supériorité physique. Passez votre chemin, cette femme nous ait familière et ne troublera point votre séjour ici, si tant est qu'il soit court.
Une lueur de malice traverse le regard du bourgmestre qui, tout en saluant le Seigneur Caramon, ordonne à ses hommes de s'occuper de la pauvre femme.
Ceux-ci la relèvent, puis l'emportent dans le sillage du vieil homme.
apres que CARAMON est du laisse cette vielle femelle aux mains du bourgmestre ,un flash lumineux apparut et soudain une carrure bien febrile se dessina .cété hargol ce dernier s inclina devant son commandeur e lui demanda avec une voix plein de haine : voulez vs seigneur que je m occupe de se bougmestre qui a osez vs offense ?
les yeux d hargol petille de plaisr jusqu a que caramon lui annonce avec un sourire sans imperfection que tt c effort ne servait a rien puique cette vieille femme n avait plus aucun espoir de recouvrer le chemin de la lumiere ,qu elle été perdu !
le visage d hargol perdi de sa haine pour laisser place a la surprise, decu par cette reponse.il essaya tant bien que mal demasquer sa reaction qui le rendé vulnerable e regarda la vielle mendiante a vec un regard melant haine e pitie.
apres avoir devisage longuement ce debris il decida de rentrer ds l auberge e de se payer une biere qui le consolera de ne pas avoir pu exercé ses talents sur la vieille femme
decide e ridicule a la fois il se mit bien a la vertical comme un piquet e salua on commandeur qui le remarqua a peine ... vexe il rentra ds l auberge
Le Commandeur regarda Hargol se diriger vers l'auberge. Il eut un soupir et fit signe à son homme de confiance à cheval à ses côté. "JE me fais du soucis pour le fils Hargol, il est trop impulsif. Il aime trop la lumière. Je sais, il veut bien faire. Mais, il faut savoir modérer ses ardeurs...
Et toute cette haine pour les ténébreux. Il prendrait plaisir à les massacrer, à les torturer... Faut-il donc a qu'il donc absolumment qu'il devienne un inquisiteur?"
"Seigneur ne vous faites pas tant de soucis, il est encore jeune"
"OUI, tu as raison allons plutôt dans cette auberge"
-Tempête? Dit à Rapide de faire passer le message suivant à Elann: Le prochain rassemblement aura lieu dans la Saldaea, non loin au Sud de Mara. Dans trois semaines semaines.
-Blancs Manteaux *se retourne surpris* Qu...quoi?
Non, Elann est au prises avec des blancs manteaux...
-Ou? Non loin je suppose, nous étions avec lui hier soir...
-Un peu à l'ouest, un village *Jarra alors...*
Nous le rejoignons...Suivez moi non loin mais prenez vos ditances *Deux heures de course effrénée, les loups restents à l'écart, dans la foret, tandis que je pénètre dans le village...Les gens sont manifestement sur les nerfs...Combien de blancs manteaux y'a t'il donc?*
-Bonjour mon bon monsieur, j'ai été prévenu de l'arrivée de blanc manteaux...
-A l'auberge!me répond t'il rapidement. L'homme file.
*quelles atrocités ont-ils déja commisent?*
De mon côté, j'arrive au village, aperçoit Meliane, et vient lui porter assistance. c'est alors qu'elle me raconte le méfait de Caramon.
"décidement cette rencontre commence mal"
Je décide de me mettre en quète de Caramon avec Eldair pour lui faire des remontrances, quand nous apercevons Elann aux prises avec des Blanc Manteaux et dévalant la colline, une meute menée par Klian allant à son secour...
Tapi dans l'ombre, j'observe la scène de mon fier destrier.
Décidémment, cela ne changera jamais, c'est toujours la même histoire avec des Blancs Manteaux: violence, mépris et intimidation sont leurs maître-mots.
Je m'avance tranquillement vers le bourgmestre, toisant les chiens galeux qui souillent cette contrée.
Ce ne devait être qu'une rencontre et Caramou se ballade ostensiblement avec sa petite garde. Tout ça va nous attirer des problèmes.
Je fais un signe de tête à mon frère lige et regarde Méliane dans les yeux...mais que t'est-il arriver ?
Il est grand temps de tirer cela au clair, je propose que nous nous réunissions à la taverne.
Ma nuit s'éclaire soudain.
Voila que je reprend conscience. Ou puis je bien être ? Mes sens sont encore confus mais je suis assailli d'odeur étranges et peu familières. Seule l'odeur du pelage mouillé des chevaux éveille en moi quelque souvenir.
Je me lève et regarde autour de moi. Il apparait que je me trouve près d'un tas de foin, accolé à une écurie. Une auberge, oui c'est bien une auberge. Mais qu'elle est étrange ! Je ne reconnais pas les accoutrements des hommes et des femmes que j'aperçois alentours. Ils me semblent à la fois familiers et pourtant...différents.
Un homme descend de cheval tout près. Je m'approche pour mieux l'examiner. Il me scrute et m'interpelle : "et vous êtes...?"
hargol tj vexe par la reaction de son maitre buvait sa biere .il fixait son verre avec un air desesperee .mais meme en etant ds un etat secondaire il reussit a ouir les propos de meliane sur une certaine reunion pour mettre tous les evenement au clair !!
c alors quil se dit que sa chance arrivait telle don quichote voyant un moulin a vent l attaquait e decida de se faufiler e d espionner la reunion !!!
Cela il en été sur , son maitre lui en serai reconnaissant !!
l exitation commencait a envahir se pauvre hargol , une grimace qui se voulait un sourire se dessina sur cette figure massacréé par la vie e les perils qu il avé vecu , decouvrant une rangéé de dents noircie ( en effet lui il connaissait pas colgate ).
il sortit de l auberge sans payé sa biere e courut comme un deraté suivant Méliane e sa troupe de tenebreux a une distance raisonnable
"Hé héhé héhhé youpppiiiii VIVE L'ALCOOL ET LES FEMMES.
Qu'il fait bon de festoyer"...
Notre Grand Commandeur s'est installé près de la cheminé dans l'auberge.
Il est déjà à son 7ème verre et pelotte la servante aux formes pulpeuses.
C'est alors que l'aubergiste s'approche de moi un air menacant planté sur son visage. "vous buvez une autre choppe de vin?"
QUOI QUE dit-il?????? Comment ose-t-il???
"je vais vous tuez choppe de vin???" Mais, ces paroles ne veulent rien dire? Il m'insulte. QUOI, ILS SONT DEUX!!!!
Dégage, ténébreux ou je te refais le sourire avec ma dague!!!!
TUEEEEEEZZZZZZZ
Notre Commandeur renverse la table de l'auberge. Il est assailli par des ténébreux. Nous nous portons tous à son secours. (C'est toujours comme ça que cela finit. Les ténébreux sont partout. On ne même plus boire tranquille en pelotant jolie serveuse!!!)
Une bataille générale s'engage aussitôt dans l'auberge.
Eldair marmonnait.Lan la guidait à travers la ville,à la recherche des Fils de la Lumière. Non mais quelle audace avait ce Caramon!!Décidemment les Blancs Manteaux n'avaient vraiment aucune juste mesure!!!!Insulter une Aes Sedai !!Comment osait il??Elle serra les poings.reste calme, se dit elle.Tu dois rassembler tes esprits : laisse tes émotions te dominer et tu finiras transpercée par un imbécile aveuglé par la Lumière,ma fille !!
Elle soupira : quand est ce que le Commandeur se montrerait il raisonnable...ah, les hommes!!!Elle s'appretait à revenir sur ces pas lorsque des éclats de voix l'attira vers l'auberge de la Femme Soumise...Avec un nom pareil, Caramon n'avait pu que choisir celle ci!!Elle entra...et se retrouva dans le chaos le plus total : les tables étaient renversées, les bancs brisés...et au centre de la pièce, Caramon gisait sur le sol...
Et bien..ca commence mal,se dit elle.Elle avanca dans la salle...
Autour de moi, les objets apparaissent vagues. Ils sont flous. Et j’ai mal au crâne à m’efforcer de les regarder. « arrêtez de bouger ! Je vous aie rien fait moi ! »
« Mais ou suis-je ? » Analysons la situation : des tables et des chaises renversées, des éclats de ver partout, des choppes de bières partout. « Et ça qu’est-ce que c’est ?»
Quoi ? un sous-tient gorge de serveuse ?
Oui, je comprends. Je suis dans une auberge.
Mais, il y a une autre chose qui m’échappe. Quels sont donc ces habits ? Mais pourquoi suis-je vêtu de blanc ? Quelle est donc cette blouse blanche et cette cape ridicule ?
Et puis d’abord, qui suis-je ?
Le Grand Commandeur continue de s’interroger alors qu’une femme étrange entre dans l’auberge.
L'étrangère avançait d'un pas léger bien que déterminé. Elle s'arrêta bientôt, à quelques pas de l'homme qui gisait sur le sol, ivre. Elle toisa le Grand Commandeur d'un regard de mépris, les mains sur les hanches, comme en signe de défi. Elle ne bougea pas, ne dit rien, elle attendait. Caramon se releva péniblement sur ses coudes et dit d'une voix incertaine:
"c'est vous qui m'avez assomé! Vous venez achever votre sale travail.
Vous allez me tuer et tous les gens de cette auberge!
Mais JE NE VOUS LAISSERAIS PAS AGIR DE LA SORTE... bouuuuuuuuhhhhhhhh, pitié, pitié, tuez les eux mais pas moi non, pas moi , bouhhhhhhh"
*pénetre dans l'auberge*
*regarde Elann, l'air ébahi devant le chaos qui règne dans la salle commune*
Que c'est-il passé ici, par la Lumière? Hum, des Blans Manteaux ivres...Quel malheur, ça se dit pourvoyeur de lumière et défenseur du bien...et après, ca vient asticoter des serveuses bien grases dans les villages du fin fond du Ghealdan...Leurs capes ne vont plus briller longtemps...
Eldair regarda le jeune homme,incrédule.Il la suppliait?Le Grand Commandeur en personne la suppliait?Décidemment, chaque jour apportait son lot de surprises!!
Elle baissa les yeux vers lui, une moue indignée aux lèvres:
"ne soyez pas stupide,Caramon.Regardez vous.Vous êtes ivre.Relevez vous et gardez le silence.Je viens ici dans le but d'obtenir réparation pour votre attitude à l'égard d'une de mes soeurs, l'Aes Sedai Méliane, car j'apprends à l'instant que vous l'avez humiliée publiquement, et que sans l'intervention bienveillante du bourgmestre du village,vous auriez probablement déclenché les hostilités ."
Le jeune homme se redressa, ouvrit la bouche pour parler...
"taisez vous, ordonna-t-elle.Vous n'êtes pas en état de vous défendre.Nous reprendrons cette discussion plus tard, lorsque Méliane Sedai et les autres seront là.J'entends que chacun reprenne sa place sans un mot, et que l'on remette cette pièce en état."
Elle se tourna vers l'aubergiste :
"Je désirerai une table, mon cher monsieur, s'il vous en reste..."
"Bien entendu, madame, lui dit il , nous avons toujours de la place pour les Aes Sedai..."
Elle le coupa: "Bien.Nous aurons besoin de chambres libres, aussi.Le chemin a été long et il me semble n'avoir pas dormi dans un lit depuis des siècles."
L'aubergiste partit faire le nécessaire.Elle s'installa alors, guettant la venue de ses amis...
"Je suis un peitit moineau cui cui cui, oula hopla"
Les gens rassemblés dans la pièce regardent le Commandeur incrédule...
Que lui arrive-t-il?
Non, ce n'est pas l'effet de l'alcool ou un malaise passager. Le Commandeur est fou. Le coup qu'il a reçu sur la tête lui a fait perdre la raison.
Apparemment, il ne sait plus qui il est ni ce qu'il fait!!
"Cui, cui vive le temps des hirondelles, Marchez avec les hirondelle" Soudain Caramon exécutte une pirouette et se met à glapir: "non pas le chat, pas le chat!!!!"
Caramon a tout du dément, et pourtant dans ses yeux brille une lueur machiavélique.
Il pense tout bas "je simule la folie. On ne se méfie pas d'un fou. On ne peut pas non plus le chasser. Je vais donc pouvoir suivre ces ténébreux et cette Méliane, dont l'aspect m'intrigue. Et dès que leur attention se relâche TCHAC : telle la vipère, je frappe... héhéhéhéHEHEHEHHEh" euuuhhhh "cuicuicuiCUICUI"
Aramina arriva enfin dans l'auberge ... Et marqua un temps d'arret en voyant le desordre. Mais Eldair avait l'air de bien reprendre les choses en main, et la n'etait pas le plus important.
Elle sera pour la millieme fois depuis son depart le petit sac qu'elle avait dans la poche. L'angreal etait toujours la, elles avaient encore une chance, meme sans soeur jaune, si elles faisaient vite.
Sur un signe discret de sa main, les deux autres Aes Sedai et les liges s'approcherent : "montons dans la chambre. Nous n'avons pas d'energie a gaspiller pour ce fils de la lumiere, et mon lige arrive avec Meliane".
Une fois a l'etage, Menelon deposa Meliane sur un lit, et toutes demanderent aux liges de garder la porte, et de n'entrer sous aucun pretexte. Les trois Aes Sedai s'arrirent alors au chevet de Meliane. L'angreal fut deposé sur son ventre, et les trois autres soeurs mirent leur main dessus.
"En unissant nos pouvoirs et grace a cet angreal, nous avons encore une chance d'annuler le masque de l'illusion, et de rendre a notre soeur son apparence normale"
...
"Content de voir enfin un visage ami ! Tempête m'avait dit qu'on se retrouverait ici. Je sens des troubles dans l'air. Nous ferions mieux de nous tenir prêts. Il faut que tu saches qu'il y a de nombreuses Aes Sedai et Liges en même temps que des Blancs-Manteaux ici. Toutes les conditions sont réunies pour que ça dégénère."
Il entraîna son ami vers sa table sans jeter un regard au déchet humain traînant au milieu de la pièce.
Eldair était épuisée.Elles avaient enfin réussi à retirer le masque, révélant au grand jour le magnifique visage de Méliane.Cependant en observant Aramina, Eldair pria pour ne pas avoir même allure, bien qu'elle ne se fit pas trop d'illusions.Aramina se tourna vers elle. Son visage n'exprimait que fatigue et épuisement, mais dans ses yeux brillait une lueur de contentement.
"Très bien.Voilà une bonne chose de faite.Maintenant, je vous conseille d'aller prendre un peu de repos.Vous avez l'air de sortir d'une bataille au corps à corps avec le Ténébreux..."
Eldair intervint:
"Mais,ma Mère, il y a des Blancs Manteaux dans l'auberge, ainsi que des liges et des frères loups..."
"Tranquillisez vous, ma fille, les Blancs Manteaux que j'ai apercu en entrant sont trop saoûls pour se battre, et un mot aux liges devrait permettre de préserver la paix dans ce batiment.Quant aux frères loup, et bien ,Lan semble en connaitre quelques uns, nous n'aurons qu'à nous fier à lui.Il parviendra à les convaincre",dit elle.
Espérons le, pensa Eldair.Elle soupçonnait que sous son apparence calme et posée, l'Amyrlin était paniquée...Une bagarre de villageois ne serait rien comparée à une intercation entre liges et Blancs Manteaux.Et elles n'étaient pas en état de se défendre.Mais enfin, cela, les Fils de la Lumière ne pouvait le savoir...Elle sortit, dans l'espoir de retrouver Lan avant de s'écrouler de fatigue...
tard ds la nuit hargol revint a lauberge .Terrase par une journne rude a se caher derriere les buiisons esperant recontré l aventure , montrer sa puissance a qui conque le defierait .malheureusement son seul exploit été d avoir rencontrer un putois e d etre aussi frais q u une rose ! une puanteur digne d un de ces enfant des tenebres !
en rentrant ds l auberge , il percuta un objet sur le sol ! il commenca a perdre patience e rouer de coups cette chose se situant sur le sol!
c alors que des gemisseùments apparurent ! cette chose été en verite un homme qui semblait saoul !
" oui des hirondelle ! je les voient !!"
cé alors que hargol reconnut une forme familiere ......
" MON DIEU QUI VS A Fé CA MON MAITRE !!!!!!!!!!"s ecria hargol tt en le relevant "
"ohh tu ressemble a une hiondelle hihihihihi !!!" barraguina caramon
hargol installa son maitre sur une chaise , son regard été rempli de haine envers ces enfants tenebreux , seul responsable de l éta de son maittre !!!
furieux il defonca une a une les portres de l auberge !! e c alors qu il trouva les enfants des tenebres .........
Tout a coup dans l'auberge plongée dans la pnénombre retentit une mélodie étrange.
"De tout l'univers de toute la galaxie c'est lui le plus fort, le plus musclé aussi.
Contre les méchants, il est prêt à se battre pour sauver le monde sans se laisser abattre.
Il n'a peur de rien et il ne craind personne pas même le loup ni l'orage qui tonne.
Il est toujours prêt rien ne peut l'arrêter ni le vent d'hiver ni le soleil d'été.
Hééé MistermuscleCaramon tu es le plus fort Mister Musclecaramon, prouve le encore Mister Musclecaramon. musclemusclemusclecaramon.
Bat toi bats toi bien Mister Muscle musclemusclemusclecaramon
Lorsque quelque part ça ne tourne pas rond, il arrive plus Vite que la vitesse du son.
Quelque soit le risque quelque soit le danger. Quand, il faut se battre lui il est toujours PRêt. Il a dans le coeur un courage insensé. Il a dans les poings un courage insensé!!!"
Alors une ombre gigantesque apparaît derrière Hargold. Le Grand Commandeur crie vengeance. Il est temps d'en finir avec Eldair et toute sa clique!!!!
Apercevant Eldair épuisée, qui le cherchait, Lan va la soutenir. Eldair lui demande alors de veiller avec les autres liges pour qu'il n'arrive rien de fâcheux avec les blanc-manteaux ou les frères loups. Il la racompagne jusqu'à sa chambre, puis demande au lige d'Aramina de descendre parler aux frères loups pour connaitre leur intentions.
*Klian et Elann sont assez sages pour ne pa intervenir contre la tour blanche pour une simple altercation*
Puis Lan se pose devant la porte d'Eldair pour monter la garde des chambres des Aes Sedai. Deux autres liges le rejoignent et ils se mettent à discuter quant ils aperçoivent Caramon et Hargol qui montent avec apparement de mauvaises intentions...
Avant que ceux ci soient en haut des escaliers, les liges ont déjà tirées leurs épées et les Aes Sedais arrivent...
*S'est assis à table avec Elann*
Quel malheur...il est devenu complètement fou...soit il retrouve ses esprits trés vite, soit ses sous-fifres cvont devoir le destituer....
*se relève et monte l'esaclier vers les Aes Sedais*
Que fait-on?
On les laisse se débrouiller? les liges sont bien de taille...on on s'interpose? Ce qui pourrais nouss valoir la confiance des aes sedais mais la haine des blancs manteaux...
Caramon fait un geste de la main à Hargol. Puis, il s'adresse aux liges sur un ton mielleux. Gentlemen que de violence, rangez donc ces épées.
Chers amis, j'ai entendu dire qu'une femme ici est souffrante.
Mon respect pour les faibles femmes et ma galanterie légendaire de fils de la lumière me font m'enquérir de sa santé. J'ai d'ailleurs apporté ici un remède dont nous avons le secret et qui devrait la remettre sur pied. (Caramon jubile intérieurement).
Comme prévu, les liges tombent dans le piège: "NOus ne pouvons accepter ce remède qui peut-être du poison".
Certes, dans ce cas vous n'allez pas non plus refuser ma visite au chevet de la belle. Les liges sont pris de court, ils ne peuvent opposer un second refus. Qui serait à n'en pas douté perçu comme une offense.
Caramon entre dans la pièce il s'approche du lit suivi des trois Liges. Hargol reste près de la porte.
OHHH pauvre femme. Caramon s'approche du lit, s'approche encore...
Et vif comme l'éclair le Commandeur sort un couteau "un geste et je lui tranche le nez. Avouez, qu'il serait dommage de gâcher une si grande beauté".
Blam la porte se ferme avec bruit et Hargol épée au poing ricane: "Si jeune encore et déjà énuclée ah ah ah ah".
"c'est donc ça les liges". "Toi ton arme".
"Fais comme il dit" maugrée le Commandeur en pressant le couteau sur le nez de la belle. Un peu de sang coule de la plaie....
Le premier lige tend son épée à Hargol. Celui-ci lui déccroche alors un fulgurant coup point....
Apres des mois à chasser les trollocs dans la grande devastation avec sa meute. Bicco se réveille avec en mémoire un rêve étrange : il a vu des femmes rassembler avec leurs protecteurs, des êtres en dras blancs assez misérables mais pouvant causer de grands maux, et aussi, choses extraordinnaires deux êtres en formes de loups mais dont il ne reconnaît pas l'odeur.
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Dans un village plus au sud une grande rencontre se prépare.
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Rongé par ce rêve, Bicco quitte son territoire, sa meute, et part dans le sud. Deux de ces frères de meutes l'accompagnent dans son aventure, neige une louve dont le pelage est d'un blanc immaculé, et brume un loup gris aussi silencieux qu'on ne l'entend que lorsqu'il le veut bien. Il laisse a la tête de sa meute rock, un loup des montagnes énorme grand chasseur de trollocs.
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Après plusieurs jours de voyage, Bicco entend des rumeurs de rassemblement. En questionnant les frères loups qu'il croise sur son chemin, il apprend avec plus de précisions le lieux de la rencontre.
Arrivé à l'orée d'une forêt, Bicco rencontre des frères loups qui semble familier de son aspect de deux pates. Il les questionne donc, et ils lui répondent que Klian et Elann son partis en reconnaissance dans les tanières des deux pattes, mais que eux n'aiment pas fréquenter ce genre d'endroit. Bicco laisse donc neige et brume avec leurs semblables et part vers le village.
Les habitants regardent Bicco avec un air de méfiance avec son accoutrement de peaux de bêtes et les deux énormes poignards se balaçant le long des cuisse.
Quand il arrive à côté de la plus grande des tanières, il sent des odeurs familieres et le rêve lui revient en mémoire, il rentre donc à l'intérieur.
A l'intérieur, le regard de Bicco croise celui de deux paires d'yeux jaunes : ses semblables . Il s'approche, sent, observe et attend ...
Eldair serrait les dents.Son nez saignait, et elle souffrait le martyre.En un rien de temps cependant, la douleur laissa place à la colère,une colère qu'elle ne maitrisait plus...Elle se servit de sa fureur pour rassembler ses forces, et s'ouvrit à la saidar...Le pouvoir l'envahissait.Elle n'avait jamais été si heureuse, jamais elle n'avait autant puisé à la Source....
Elle tissa des liens d'air autour de son agresseur, et son visage se tourna vers ce dernier.Son sang coulait sur sa joue, mais elle n'en avait pas conscience, et lorsqu'elle parla sa voix semblait lointaine, comme appartenant à une autre....
"Vous venez de faire une terrible erreur...."Sa voix était posée, calme malgré la douleur qui lui ordonnait de gémir...Mais, en accord avec le Pouvoir, elle ne la ressentait plus...un rire nerveux fusa dans la pièce, et elle pensa que c'était le sien.
"Vous n'étiez pas une menace, tant que vous restiez bien sagement derrière vos petits soldats d'or, en jouant à faire la guerre...Vous avez humilié mes Soeurs, déclenché des émeutes, et vous avez blessé une Aes Sedai.Ce crime causera votre perte."
Son agresseur, jadis si charismatique, n'était plus qu'un homme à ses pieds.Retenu par ses liens, il ne pouvait bouger que la tête, mais son visage exprimait la peur, une peur allant au delà de ce que peuvent exprimer les mots, car c'est celle d'un homme qui sait qu'il va mourir...
Eldair rassembla ses dernières forces, et puisa à la Source...Elle prépara les liens de feu qui débarrasseraient le monde d'un monstre de cruauté...lorsqu'elle reçut un coup à la tête qui la fit sombrer dans les ténèbres...
"Nous devrions peut être aider les Aes Sedai. Les Blancs-Manteaux nous considèrent définitivement comme Amis du Ténébreux. Par contre les Aes Sedai si nous les aidons, pourront changer d'avis. Elles sont assez bornées dans l'ensemble mais elles sont ouvertes à la raison."
Tandis qu'il répondait à Klian, Elann s'aperçut que son camarade regardait vers la porte. Un frère venait d'entrer. Comme il n'avait pas consulté les loups depuis son arrivée dans le village, il n'avait pas été prévenu. Klian non plus d'après sa surprise.
Il est rare que tant de frères loups soient réunis en un même lieu tant ils sont rares.
Elann fit part de son avis au nouveau venu et ils montèrent ensemble par l'escalier où ils avaient vu partir les Aes Sedai avec leur malade puis les Blancs-Manteaux avec leur Commandeur.
Lan était resté en retrait, et intervint pour assomer Hargol et l'envoyer valser dans l'escalier, quant à Caramon, Eldair s'aprètait à lui faire passer un mauvais quart d'heure. Aramina et Meliane commencèrent alors à soigner Eldair.
Le commandeur avait un visage horrifié... quand eldair le relacha, il descendi l'escalier...
personne ne savait ce que lui avait fait Eldair et qui l'avais tant horrifié...
Caramon, avait le visage rouge et le front en sueur. Il se retourna pour appercevoir son sauveur providentiel. Celui qui a assommé la sorcière.
Près de la porte Le Commandeur apperçoit Hargol aux prises avec un liges... Les deux hommes roulent à terre.
Les autres liges se précipitent au chevet d'Eldair.
Le Commdeur détourne son regard. Il fixe l'homme qui lui a sauvé la vie, par son intervention providentielle.
L'individu est grand, tout vétu de noir. Il sourit avec monchalence. Ses long cheveux tombent en cascade sur ses épaules. Il fixe la scène d'un regard détaché ironique pourrait même t-on dire. Tout lui semble indifférent.
Il murmure. Je m'appele Moridin...
(Moridin le gredin pense Caramon, voila un nom qui ne me dit rien qui vaille)
"Je commence à prendre l'habitude de sauver les gens on dirait" se dit Moridin. "Enfin celui-ci me sera peut être plus utile que le précédent."
[ceci est un spoiler aCoS - tome 7 pour les autres tant pis c'est le background du perso]
Il ressentait le mépris chez ce misérable humain qu'il venait de sauver. Il hésita un instant à le détruire avec le Pouvoir Vrai mais se ravisa. A quoi bon sauver les gens si c'est pour les détruire. Justement. Les sauver pour les détruire, c'est ce que fait le Dragon Réincarné.
Moridin éclata d'un rire malsain à la pensée d'agir comme son rival ...
"pauvre type. Il a l'air complètement fou" pensait Caramon en regardant le jeune homme éclater de rire.
Mais, la lumière n'est pas ingrate. Je prendrait ce Moridingue sous mon aile protectrice. J'en ferait un digne fils de la lumière. Mais pour l'instant, il faut faire quelque chose de ces ténébreux...
MAIS OU TRAINE DONC HARGOL?
ET comme le Grand Commandeur se retourne, il n'apperçoit plus ni Hargol, ni son adversaires. Ils ne sont plus près de la porte!
Harassé de fatigue, Domuald d'Alkaryd s'approchait du village. "Quelle drôle d'idée avait eu sa cousine de lui proposer de se rencontrer en ce lieu si désert ? Qu'elle était donc loin notre bonne ville ?" A cette pensée, il fut pris d'un rire nerveux ... suivi d'une toux sèche. Décidément, les voyages n'étaient pas pour lui.
Au loin, les loups hurlaient. "Bigre, que je trouve une auberge rapidement ! Si elle ne s'est pas trompée, nous devrions converser gaiement bientôt au coin du feu."
Il se resserra dans son manteau, et dirigea son cheval vers la lumière ...
Les frères loups arrivent en haut de l'escalier.
Klian se retourne vers ses deux compères.
"Il y'a du bruit...beaucoup trop de bruit dans le couloir à gauche, cela n'est pas normal..."
*vois Hargol débouler dans le couloir et foncer sur lui, épée à la main...*
Comment à t'il pu échapper aux liges... "Descendez, vite!!", lance Klian à Bicco et Elann.
*saute dans le couloir d'en face, fait un croche patte à Hargol, qui tombe juste avant l'escalier...
Puis deux liges déboulent, donc Lan*
Eldair ouvrit les yeux, et les ténèbres se dispersèrent.Elle distinguait avec difficulté le visage de ses soeurs, parvint même à reconnaitre la voix de Méliane lorsque celle ci prit la parole :
"Je dois aller aider les autres en bas.Il va falloir rétablir l'ordre, ou cette auberge n'existera plus.Les gardes de la ville n'interviendront pas s'ils savent que des Blancs Manteaux et des Aes Sedai sont impliqués.Ils vont se contenter d'attendre que le calme revienne."
Eldair ruminait.Elle s'avanca vers la porte et fit mine de descendre l'escalier...Aramina la retint par le bras:
"J'éspère que tu n'as pas l'intention d'y retourner?Tu dois reprendre des forces.Nous sommes deux, et aidées des liges nous sommes à même de régler cela toutes seules."
Eldair secoua la tête:
"Mon cousin devrait bientôt arriver.Il n'aime pas les voyages...tel que je le connais, il va se retrouver mêlé à cette histoire, et sa constitution ne le lui permet pas...Je dois..."
Aramina la coupa.Son regard se fit de glace:
"Tu dois retourner occuper ce lit.Je m'occuperai de mettre ton cousin en sécurité."
Devant l'ai toujours réticent d'Eldair, elle mit ses poings sur ses hanches:
"Vous allez retourner dans ce lit ma Fille, dussais je vous y placer de force."
Eldair regagna à contrecoeur la couche, contente malgré tout de pouvoir gagner un peu de sommeil.Elle éspérait seulement que Dom allait bien...
Je ne savais plus qui j'étais...
Ma foi, peu m'importait. La vie dans cette auberge semblait plutôt animée. Je me dis qu'il m'allait falloir sérieusement observer toute cette agitation alentour...
M'installant dans un coin de la salle, je m'attelais aussitôt à cette tâche fastidieuse mais oh combien intéressante.
Domuald arrivait enfin au village. Ce bourg modeste avait toutes les caractéristiques attendues: peu de maisons, une auberge certes d'abord modeste, mais a priori accueillante.
Mais tant de chevaux et de remue-ménage, que cela pouvait-il bien signifier ? A qui d'autres Eldair avait-elle bien pu donner rendez-vous ? Elle l'aurait prévenu, bien sûr si du changement était intervenu dans ses plans.
Prudent, il mit pied à terre, accrocha son cheval et s'avança vers l'auberge. Une fenêtre non close lui permit de jeter un regard à l'intérieur ...
Mŷrka guidait tant bien que mal son cheval dans les rues du village. Au bout d'un moment, elle vit l'enseigne de l'auberge qu'elle cherchait. Une de ses Soeurs lui en avait indiqué l'emplacement en lui demandant de venir la rejoindre. La nuit venait de tombée et l'intérieur de l'établissement était fortement éclairée. Il s'en échappait de forts bruits et la jeune Aes Sedai ne savait pas si elle devait se méfier d'autant de vacarme ou bien simplement se réjouir du fait que l'auberge était animée. Elle confia donc sa monture au garçon qui se chargea de la conduire à l'écurie. Mŷrka finit donc par entrer à l'intérieur, se réjouissant à l'idée de voir ses Soeurs, s'horrifiant à l'idée de tomber nez à nez avec Caramon des Blancs Manteaux.
Caramon se mit à réfléchir: "la situation n'est pas reluisante. Mon fidèle Hargol disparait. J'échappe de peu à la mort."
Et le moral du Grand Commandeur était au plus bas. Il avait compris: "je ne peux pas capturer et détruire tous ces ténébreux à moi seul. Une retraite prudente s'impose".
Alors Caramon tape sur l'épaule de Moridin :" suis moi ou nous sommes perdus". Puis sans attendre, il se précipite hors de la chambre, laissant là les ai saidaies plus mortes que vives.
Il bouscule un lige et dévalle l'escalier.
Mais un groupe de personne semble lui bloquer la route. "Un otage, il me faut un hôtage... Après je mets le feu à l'auberge et..."
Avisant un rat dans un coin de la pièce, Moridin canalisa. Il attrapa dans des flots d'Air le malheureux rongeur, l'étudia pensivement un court instant puis le pulvérisa avec un mélange de Feu et de Terre.
Le saa lui obscurcit un instant la vision. Tellement approprié pour le Pouvoir issu du Ténébreux.
Le Blanc-Manteau se retourna vers lui et l'observa d'un oeil calculateur.
Les hommes face à Caramon, peut-on les appeler des hommes?
Ils sont hirsutes et portent des peaux de bêtes. Ils sont tous barbus et ont des cheveux longs, gras.
L'un d'eux ne cache même pas sa virilité! Un autre a le torce balafré et couteaux à sa ceinture, de vraix macaques!
Quelle crasse pense Caramon. C'est la crasse des ténèbres. Cette crasse qui me bloque le passage.
Les hommes bêtes semblent en effet peu enclin à libérer le passage. Le premier renifle et s'essuie le nez du revers de la main. Un second baille comme un chameau.
Caramon est pris de panique. Il se retourne et apperçoit Moridin qui le suit de loin.
Le grand Commandeur ricane: "il me suis. Cet homme est faible d'esprit... Mais quelle force prodigieuse. Il a besoin d'un maître. Je vais l'adopter et il me servira ainsi que la lumière."
Caramon regarde à nouveau les singes puants. Il faut se hâter. Mais derrière les energumes. Voila que suivent deux nouveaux individus. Une femme qui ressemble plus à une gamine (décidemment) et un homme à la tête de chien battu.
Notre génial Commandeur a alors l'idée l'idée géniale de capturer les deux nouveaux gugusses....
Les deux liges survenue auparavant ont entraîné Hargol dehors pour lui montrer les bonnes manières apparemment.
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Les frères loups restent calmes face aux deux hommes qui viennent d’arriver.
« Le drôle en drap blanc n’est point dangereux mes frères, il respire la peur si fort qu’un louveteau l’effraierait. »
« Par contre, méfions nous de l’ombre qui le suit, mon instinct me dit qu’elle est à la fois mauvaise et puissante. S’il y a combat, c’est lui qu’il faut maîtrisait le premier. »
Les frères loups se déploient en formation d’attaque (formation innée chez chaque loup, et qui a fait ces preuves lors de nombreuses chasses en meute).
Le premier des frères loups fait face à la proie la plus faible.
* le blanc manteau reste paralysé sous le regard doré de son vis à vis. *
Les deux autres frères loups approchent la seconde proie par les flancs et s’apprêtent a lui sauter dessus au moindre mouvement …
Eldair est hors de danger, Aramina plus déterminée que jamais et nos liges sur le "qui vive".... Nous redescendons vers la salle commune bien décidés à régler son compte à cet illuminé et à ses acolytes.
Le spectacle qui nous attend en bas nous laisse un instant perplexe, Caramon le maléfique tente de se frayer un passage vers la sortie, la foule des consommateurs court en tous sens pour fuir les hostilités… un bruit étrange attire notre attention … dans un coin de la pièce un animal maintenant impossible à reconnaître vient d’exploser.
En même temps Aramina et moi-même embrassons la source … « Méliane, empêche ce blanc manteau de sortir ! », me dit l’Amyrlin, « Pendant ce temps je recherche l’homme qui vient de commettre cet acte horrible ».
Caramon s’empare de deux personnes qui le gênaient dans sa fuite. Mais il s'arrète très vite devant un frère loup. Je tisse immédiatement des flots d’air qui lui enserrent les membres. Vivement je plaque ses bras contre son corps et lui lie les jambes… Il tombe au sol …
Les liges sont déjà sur lui …
pendant ce temps, le frère loup s'est retiré pour aider sa bande à affronter le second personnage...
PS lan : Méliane, j'ai ajouté deux phrases pour que ce soit plus clair avec le post de Bicco, mais j'ai rien supprimé de ton texte, tu peu rechanger, mais reste dans la suite du post de Bicco pour le sens, et tu peu aussi effacer mon PS par la meme occasion.
Aramina regarde tour a tour les differentes personnes de la salle. Hormis les liges et les Aes Sedai elle repere le blanc manteau, qui se serait donné la mort plutot que de canaliser. Elle remarque aussi les freres loups... mais n'a jamais entendu parler de frere loup pouvant canaliser. De plus ils n'auraient pas commis un acte aussi gratuit. Viens ensuite le cousin d'Eldair. Si celui ci canalisait, et avait l'ame d'un tenebreux, sa soeur lui en aurait sans doute parlé. Il ne restait plus que deux hommes... celui qui avait assomé sa soeur, et un autre qui ne disait rien. Mais un seul des deux avait un air assez hautain et suffisant pour se risquer a canaliser gratuitement dans une auberge pleine d'Aes Sedai. De plus, un des freres loup le regardait avec beacoup de mefiance.
"J'ai donc trouvé mon homme" se dit elle. Mais elle n'avait aucun moyen de savoir sa puissance et pour l'instant ne pouvait compter sur le soutient de personne. Elle decida d'attaquer que si elle et ses soeurs n'avaient pas le choix. Sinon ils enverraient des messages à la Tour Blanche. Il faudrait de nombreuses Aes Sedai pour le neutraliser, et le tenir ainsi durant tout le voyage du retour.
On lui avait demander de venir pour une rencontre amicale et voila qu'elle se retrouvait face à un conflit mellant vraisemblablement ses Soeurs, un blanc manteau, des liges et des frères-loups. En plus, malgré ces connaissances restreintes concernant le pouvoir de canaliser, elle savait parfaitement que quelqu'un autre qu'une Aes Sedai venait de canaliser, et que cela n'augurait rien de bon pour personne...
Eldair ouvrit les yeux."je ne pourrai pas dormir tranquille dans cette auberge!!!"marmonna t elle.Les bruits assourdissants qui lui parvenaient de la Salle Commune suggéraient qu'elle ne pourrait pas non plus se reposer plus longtemps...Bon, de toute façon elle avait assez récupéré pour pouvoir réfléchir correctement, et elle pouvait toujours tisser des liens d'air, qui ne lui demandaient que peu d'énergie.Elle sourit.Tu devrais arrêter de toujours prévoir le pire,ma fille, se dit elle.Elle descendit les escaliers...et son regard croisa celui de son cousin.Il s'était réfugié dans un coin de la pièce, l'oeil aux aguets.Elle ne comprit la raison de son attitude que lorsqu'elle atteignit le rez de chaussée.C'était le Chaos.Il n'y avait pas d'autre mot pour décrire ce qu'elle voyait.Au centre de la salle se tenaient deux hommes.Elle serra les dents en apercevant le chef des Blancs Manteaux.Du calme, pensa t elle,il paiera bien assez tôt pour son audace.Elle examina l'autre homme.Quelque chose lui disait que celui ci était bien plus dangereux que le Fils de la Lumière...Avant de comprendre ce qu'elle faisait, elle cacha son anneau au Grand Serpent.Réflexe étrange...et stupide.Pourquoi devrait elle cacher son identité?Elle aperçut alors les restes du rat, et son coeur se serra.Quelqu'un avait canalisé, et ce n'était pas ses soeurs...Oh Lumière!Elle croisa le regard d'Aramina.Elle sait, pensa t elle.Elle traversa la salle d'un pas hâtif.Avant toute chose, il fallait qu'elle mette Dom en sécurité.Il allait se passer des choses terribles, et il valait mieux qu'elle soit là pour l'aider...
Caramon sents qu'il a des difficultés à bouger...
"Mais que m'arrive-t-il?"
Son bras tremble un instant puis s'immobilise tout à fait?
"QUOI?? tu refuses de m'obéir Bras, c'est ton côté ténébreux...
Très bien tu l'auras voulu, je mets te tuer et te couper en morceaux bras!!!!"
Caramon essaye en vain de se couper le bras mais réalise que son autre bras ne veut pas non plus bouger....
"étrange"
"Ne serais-ce pas plutot mes rhumatismes??? le fils médecin m'avait pourtant dit de faire attention."
C'est alors que j'apperçois une sorcière qui fixe sur moi son regard victorieux: C'est donc elle!!!!
"ah la fille de gueuse!"
à moi fils moridinnnn!!!
Et moridin tel la lumière lève les bras au ciel
Je pense tout bas "oui attaque mon cher fils"
Soudain, une odeur atroce, fétide emplit l'air de la salle commune. L'espace d'une seconde, personne ne put réprimer un geste de dégoût, et les habitués qui avaient la chance d'être enrhumés tournèrent des yeux craintifs vers un escalier en bois qui semblait descendre au plus profond de l'obscurité. Un grognement prononcé se fit entendre.
Les villageois, du moins ceux qui étaient resté pour ce petit échauffement, se regardèrent, puis ils se tournèrent vers le groupe qui avait déclenché toute cette bagarre. Même l'aubergiste, qui tenait par le col un piètre paysan tuméfié, blémit et chacun sentit la tension montait d'un cran.
Puis, n'espèrant sans doute pas grand chose de nos héros, chacun se jeta à toute vitesse vers l'extérieur en bredouillant des excuses imaginaires. En l'espace de quelques secondes, la salle s'était vidée de ses occupants. Tous les habitués avaient déserté les lieux, et cette solitude permit à chacun de discerner des pas provenant du viel escalier.
L'aubergiste se tourna vers le groupe qui avait remodelé son petit commerce, les soupesa du regard, puis estimant qu'il n'avait lui-aussi rien à espérer d'eux, il se précipita sur sa caisse et s'enfuit à toutes jambes en les maudissant ...
"Tiens quelqu'un a ramené une des créations d'Aginor !" se dit Moridin. Il éclata d'un rire quelque peu dérangé. "Aginor a toujours été un faible, mais quel génie créatif ! Auquel de ses protégés allons nous avoir le droit ? Pas un gholam, on ne l'aurait pas senti. Un misérable Trolloc ? Non ils sont toujours en bande. Les Myrdraals et Draghkar ne font pas de bruit. Bizarre."
Son rire s'éteint brutalement.
"Mais ce n'est pas une Créature des Ténèbres ! Qu'est-ce donc ?" s'interrogea t'il à haute voix. Il réalisa trop tard qu'il y avait des oreilles très attentives autour de lui ...
Devant Mŷrka se tenait le grand commandeur, face à elle. Il y avait un autre homme à ces côtés mais elle n'arrivait pas à l'identifier. Son coeur battait à tout rompre malgré le rythme régulier qu'elle essayait de lui intimer. Elle avait toujours été peureuse et ses études Aes Sedai n'avait fait que diminuer ce défaut, sans pour autant l'iradiquer totalement. Elle ne savait que faire. Elle voyait ses Soeurs de l'autre côté de l'homme en blanc et le groupe de femmes lui semblait l'asile parfait. Elle espérait qu'entourer des siennes elle pourrait retrouver un semblant de calme et de logique. La jeune femme se mouva donc tranquillement pour aller rejoindre le groupe. Se retrouver face au fils de la lumière et à l'étranger ne fut pas pour diminuer son malaise.
Face à mon illustre personne se tenait une paysanne, véritable souillon. Elle était très sale et totalement apeurée.
Laissant Moridin, s'occupper des ténébreux, je sourie à la soubrette pour ne pas trop l'intimider.
Elle n'a sans doute jamais vu de grand Commandeur.
Evidemment, cet épouvantail ne peut s'empêcher de me rendre mon sourire. Les femmes sont toutes pareilles un rien les fait craquer.
Aussi, je m'approche d'elle.
Puis brusquement je lui saisi son bras plein de crasse. Puis appliquant ma lame sous sa gorge :
"ET UNE OTAGE, UNE!!!!!!!"
Eldair rejoignit enfin son cousin...Pas trop tôt.Les gens étaient tous partis bien sûr, mais les chaises et les tables renversées étaient autant d'obstacles qu'elle avait dû franchir.Elle sourie à Dom, et surprit sur son visage une expression outragée...Elle se tourna alors....et découvrit Le Blanc Manteau, tenant Myrka près de lui, sa lame sous la gorge(decidemment il a un faible pour les ados en révolte!!LOL)...Et pendant ce temps la Chose approchait....Elle canalisa, et bloqua le bras tenant l'épée.Sans son arme, Caramon ne serait plus une menace, et il y avait plus important.Elle éspérait que l'homme qui avait parlé des Créatures des Ténèbres n'était pas ce qu'elle soupçonnait.Elle se rendit à l'évidence : il canalisait, et semblait très au courant des aptitudes des serviteurs du Ténébreux.C'était probablement un réprouvé...A cette pensée, un frisson lui parcourut l'échine.Il n'est même pas le plus dangereux, se dit elle.En effet, la Bête qui approchait ne lui disait rien qui vaille...Et pour la première fois de sa vie elle pensa à s'enfuir....Et cette attente !!!!
C'est plus que je ne puis supporter!!!Elle s'avança alors vers la source du bruit, éspérant que personne ne remarquerait que ses mains tremblaient.....
Un couteau sous la gorge, un iluminé qui la prenait pour otage, s'en était assez! "Idiote! se dit Mŷrka. Si tu reste si peureuse pour le reste de tes jours, il ne t'en reste plus beaucoup à vivre!" Profitant du Blanc Manteau paralisé, elle mis à profit sa grande taille et asséna un violent coup de pied à son assaillant. "Prend ça! dit-elle. Si tu penses que tu m'impressionne!" Elle se libéra et alla rejoindre ses Soeurs. Elle n'avait plus peur du Grand Commandeur mais "d'autre chose", quelque chose de terrifiant, qui approchait, trop vite au gout de tout le monde. Et puis quelqu'un autre qu'une Aes Sedai qui canalisait...
Lan qui court rejoindre les Aes Sedai en haut en profite pour dégrafer le pantalon du Commandeur en passant de la pointe de son épée. Le dit pantalon s'éffondre aux chevilles du Commandeur , qui plié de douleur par le coup de Myrka, trébuche et tombe, perdant par la même occasion son pantalon...
"Qu'est-ce que tu as à me dévisager comme ça?
Tu me lance un de ces sales regards Moridin.
Attends... Ce n'est quand même pas parceque j'ai perdu mon pantalon, que tu vas me dire que tu ne veux plus qu'on soit amis toi et moi...?
Allons tu n'est quand même pas une putain de tête dure qui se choque à la première paire de jambes velues!"
Et toujours plein d'élégance le Grand Commandeur reboutonne son pantalon avant de dégainer dignement son épée d'un geste ample.
Le Grand Caramon humilié par une simple femelle... J'y crois pas!!!!!
Grrrrrrrrrrrrrr.....y en a marre.
JE SUIS LE GRAND CARAMON, BON SANG COMMANDEUR DE LA LUMIERE.
LES PUISSANTS MUSCLES DE MON CORPS INVINCIBLE FONT TREMBLER MES ADVERSAIRES. ET MON REGARD DE BRAISE FAIT FONDRE TOUTES LES FEMMES!!!!!!!!
Les yeux charmeur des femmes ont fait ployer bien plus de genoux que les regard terrifiant de nombreux hommes.
Et bien au contraire les regards terrifiants n' entreine que la peur qui engendre la haine et la belliqueusitée.
Du fond de la salle, un petit homme venait de parler...
sensé, et a propos, me dis-je.
Tandis que le commandeur à moitié fous se débattait dans son ridicule, Eldair faisait face à Moridin, et il se livrait un combat autrement plus rude que tout les précédents.
Un réprouvé alors.....Je me retournais et vit les deux autres Aes Sedais dans une position de quasi-trance, aux pieds de l'escalier. Elles étaient alors vulnérables, et le comandeur au milieu de la pièce pouvait tout faire basculer du mauvais coté... Elann, Bicco! appelant mes deux compagnons à la rescousse, je me jetais sur le commandeur et tentais de le maitriser, ma dextérité jouant contre sa force....
Les mots du Commandeur atteignirent l'esprit dérangé de Moridin avec quelque peu de retard. Alors il ne put s'empêcher de rire.
"Ami ? Cela fait plus de trois mille ans que je n'ai plus d'amis ! Il n'y a que ceux qui me servent et ceux qui s'opposent à moi comme ces trois fillettes qui osent s'appeler Aes Sedai."
Elann ne peut contenir un grognement de gorge tandis qu'il renverse le Commandeur d'un violent coup d'épaule dans le dos. Ses frères entourent avec lui le Commandeur, la main sur leurs armes. Même si les frères-loups n'aiment pas particulièrement répandre le sang d'humains, ils n'hésiteront pas à immobiliser définitivement celui ci si il tente encore d'interférer avec leurs amies Aes Sedai.
"Moridin, que dirais tu de devenir mon ami Moridin. Je recherche des personnes douées de "pouvoirs" comme le tien...
Tu es tourmenté...en proie à l'affliction.
Je pense qu'à mon contact tu finirais par alléger ton âme..
LAISSE MOI TE PRETER MON AIDE."
Et le Grand Commandeur qui s'est dégagé de l'emprise d'Elann en envoyant celui voler à l'autre bout de la pièce court vers Moridin, les bras grand ouverts.
...mais soudain trébuche sur la jambe tendue de Klian, et fracasse une table en s'écroulant par terre de tout son long.
Plus sonné qu'autre chose, le commandeur se relève, désemparé et désorienté.
Elann et Klian en profitent pour lui prendre chacun un bras tandis que Bicco sort sa lame et la lui pose sur la gorge.
Tandis que les humains - les autres humains je devrais dire mais suis-je encore humain - se dit Moridin, se battaient entre eux, il se tourna vers l'escalier. Et il vit enfin, avec sa vision améliorée du fait qu'il embrassait le Pouvoir, la créature qu'il n'arrivait pas à identifier. Il semblait en fait que ce ne soit qu'un humain, bestial mais humain. Il a les yeux jaunes remarqua t'il. Curieux. Ca me rappelle quelqu'un. Mais qui ?
Aramina avait réussit à se faufiler a l'exterieur, par la porte des cuisines. Elle couru jusqu'à l'écurie et se rendit auprès de son cheval. Dans une petite cage, accroché à celui ci, un pigeon dormait. Rapidement elle griffona un mot à l'intention de la tour blanche. L'agitation des blancs manteaux ne l'inspirait guere, mais surtout, elles avaient enfin un réprouvé à porté de pouvoir. Il leur fallait tres rapidement le renfort de ses soeurs pour pouvoir le faire disparaitre a jamais. Apres avoir attacher le message a la patte de l'oiseau, elle libéra celui-ci pour qu'il rejoigne la tour, le plus rapidement possible.
Maintenant, il lui fallait trouver un moyen d'attirer les citoyens normaux et ses soeurs hors de l'auberge. Il faudrait egalement faire sortir les freres loups, car ils les avait aidées. Le Blanc manteau et le réprouvé devait se sentir en terrain conquis pour qu'ils n'attaquent pas et ne se deplacent pas avant l'arrivée des autres Aes Sedai. Avec ses soeurs dehors, au moindre doute, elles pourraient faire exploser l'auberge. A défaut de tuer le réprouvé, elles l'auraient au moins ralentit ...
Elann secoua la tête pour s'éclaircir les idées, légèrement embrumées par le choc contre la table. Il jeta un regard sur la pièce afin de comprendre la situation. Lui et ses frères avait foncé protéger les Aes Sedai du Blanc-Manteau déchaîné sans s'occuper de l'environnement. Une erreur. Il y avait là une curieuse assemblée. Mais l'un d'eux sortait vraiment de l'ordinaire. Il était habillé tout en noir et avait un regard dément. Il se souvint de l'avoir entendu rire comme un dément également.
Brusquement les paroles, sûrement involontaires, de Moridin atteignirent son esprit. "Il a dit depuis trois mille ans ?" demanda t'il à ses camarades qui s'étaient approchés de lui.
Eldair essuya la sueur sur son front.Elle avait peur : ses mains tremblaient, et les battements de son coeur devaient s'entendre à l'autre bout de la ville.Elle reculait devant le Réprouvé, ne pouvant supporter son regard de braise posé sur elle....Elle atteignit la porte de l'auberge sans même s'en rendre compte, et, jetant un regard dehors, repéra l'oiseau envoyé par Aramina.Une bonne chose de faite,se dit elle.Mais il faudrait des jours avant que les envoyées de la Tour n'arrivent, et il y avait un réprouvé dans l'auberge....Que faire??Comment allaient elles s'en sortir cette fois ?Elles n'étaient pas assez puissantes, ses soeurs et elles, pour se mesurer à un réprouvé, ne serait ce que Moghedien...Elle réfléchit alors.Stupide petite fille!!pensa t elle.L'Amyrlin en personne se tient dehors, et s'active, et toi tu restes là à traînasser!!Bouge, ma petite!!Elle croisa le regard de Dom, et discrétement lui fit signe de sortir de l'auberge....