La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear
- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
(2ème cycle) Mayene
(Sujet créé par Ourozz l 06/01/17 à 11:36)
Mayene était une cité-Etat indépendante située à la fin d'une péninsule de la Mer des Tempêtes, cernée à l'ouest par les masses menaçantes de Tear, et au nord par les Terres Englouties.
Mayene est maintenant comme toutes les nations sous la coupe du Ténébreux et régentée par un des Elus.
Ean prit le temps de réfléchir quelques secondes avant de répondre à voix basse.
« Je venais justement voir si nos plans restaient les mêmes ou pas. Je suppose que nous allons changer de destination, mais si vous avez toujours besoin de moi, je suis à votre disposition. Je dois en référer à Kari, bien sûr, mais je pense qu'elle n'aura pas d'objections. Ces disparitions nous font beaucoup de mal, les gens ont besoin de voir une résistance qui n'est pas impuissante. Je serai prêt au rendez-vous demain matin, en tenue de combat. »
Une fois que l'Aes Sedai eut retiré les mains de son visage pour simuler un soin, il sortit de l'auberge.
Comprenant que le mercenaire fait de son mieux pour faire preuve de bonne volonté, l'intendant Jaren finit par s'adoucir un peu et arbore un sourire las.
"Vous êtes bien aimable. C'est pas de refus. Suivez-moi."
Il se lève enfin et conduit Brönn dans les entrepôts où se trouve le matériel léger, commençant à l'abreuver de conseils divers :
"Si vous devez aller traîner sur les côtes, c'est boueux et vaseux là-dedans, faudra surtout pas y aller en bottes et pantalons. Prenez plutôt ça... et des chapeaux de paille, même en hiver le soleil se réverbère sur l'eau et fait des dégâts... et des bambous pour sonder la vase, c'est pratique pour naviguer aussi et repousser les obstacles. C'est dommage, vous n'aurez probablement pas le temps de pêcher... Ma famille vient d'un petit village au sud où... "
Ce disant, il fournit pavillons et tout le matériel nécessaire, faisant parfois chercher ses demandes par d'autres gardes, ainsi que divers conseils quant à ce que l'équipe trouvera sur place.
Besoin d'une escorte? Vous pouvez compter sur moi! Si vous avez de quoi payer bien sur! Alias de Sordon
Après avoir accepté le saucisson, l'air du sergent s'ouvre un peu. Ce dernier entraîne Brönn dans les entrepôts.
"Ah oui, en effet je n'avais pas penser au problème de la vase. ces tenues nous seront assurément d'une grande utilité.
Si nous passons par le village, je transmettrai vos amitiés."
Une fois les affaires rassemblées et un bon cheval de bât habitué à la côte harnaché, les deux hommes entrent dans un petit bureau.
Le sergent précise à Brönn les spécificités de l'équipement, annonce que passé le délais d'une semaine, un denier de cuivre par jour sera prélevé et insiste sur le fait que si l'intégralité du matériel ne revient pas en parfait état, tout remplacement sera à sa charge, toute expédition de la tour que ce soit.
"Soyez assuré que je répond personnellement de l'état de cet équipement. Et de plus, avec vos explication, je ne peut pas me tromper. Cet équipement n'est pas si différent de celui que nous avions en Saldaea, l'équipement côtier excepté, mais je consulterai les villageois pour ne pas commettre d'impaire."
Avant de saluer le sergent, le mercenaire laisse une caution de septante deniers de cuivre pour le cheval et l'équipement puis signe le registre.
"Encore une fois, je vous remercie pour vos conseils, si vous le souhaitez, passez-donc ce soir après votre service au dortoir des marchands, je vous paierai une choppe."
Alors que la lumière du jour commence à décliner, Brönn récupère ses bottes, profite des derniers rayons de soleils sur une terrasse puis reprend le chemin des dortoirs. En chemin, il s’arrête dans un abattoir pour acheter du boyau sec et des tendons pour son arc. Matières qui, selon l'intendant tiendront bien mieux le climat côtier que ses cordes de lin cirées.
Arrivé au dortoir, il laisse le palefrenier s'occuper du cheval et se met en quête de Marad. Ce dernier n'étant pas encore revenu du marcher, il rejoint le réfectoire et commence a couper des lanières de boyaux et de tendons afin de confectionner ses nouvelles cordes.
Besoin d'une escorte? Vous pouvez compter sur moi! Si vous avez de quoi payer bien sur! Alias de Sordon
Pendant une heure environ, le mercenaire s'affaire sur sa planche à clou et fini par obtenir 3 cordes tressées d'une rigidité dont qui surprend l'archer.
[Et bien assurément, je pourrais utiliser ces cordes sur un arc de vingt livre de plus que le miens. j’espère toutefois qu'elles ne se rompront pas... Et je vais devoir m'exercer quelque peu avant de pouvoir les utiliser...]
le dos appuyé contre le dossier du banc, Brönn réfléchit aux différents conseils de l'intendant Jaren.
"Brönn! Mon amis vous êtes là."
Interrompant ses pensées, Marad, les bras écartés, s’approche de la table sur laquelle les affaires du mercenaire sont éparpillées.
"Bon sang, vous aviez l'air si désinvolte quand vous me l'avez annoncé que je n'y ai gère prêter garde sur le moment... Mais quand la rumeur qu'une auberge abritant un Aes-Sedai a soudainement pris feu cet après-midi, je n'ai pu m’empêcher de m’inquiéter pour vous. Assurez-moi que vous n'êtes en rien lié à ses affaires! il ne découle jamais rien de bon des affaires de la tour!"
Réprimant un petit soupir, Brönn hésite quelques secondes. Répugnant à mentir mais ne souhaitant pas impliquer plus que nécessaire le marchand, il finit par répondre :
"Rassurez-vous Marad, bien que moi-même et ma cliente ayons étés présent sur les lieux de l'incendie lorsque celui-ci s'est déclarer, je n'ai rien à voir avec celui-ci... Je me suis contenter de calmer et de faire évacuer les gents de la salle commune avant de prévenir la garde."
[un Aes-Sedai? Voila qui est intéressant... Ma cliente s'est bien gardée de m'informer qu'un de ses comparses se trouvait sur les lieux...]
Affichant un grand sourire, il enchaîne :
"Rassurez-vous, je ne crois pas être dans une si mauvaise situation. Je part pour une expédition scientifique sur les côtes du sud... Rien qui ne présage des problèmes, d'autant que j'ai réussi à négocier le meilleur équipement qui soit!
Juste avant de reprendre son air sérieux, Brönn appelle une serveuse pour commander deux choppes et un plateau de fromage.
Malgré le ton badin du mercenaire, à la mention d'une expédition scientifique, l'air du marchand s'assombrit d'avantage.
"Brönn... Qui donc a bien pu vous engager pour une mission scientifique? Je sais bien que tu m'as déjà expliquer que quelqu'un te poursuit et que tu ne veut pas nous créer d'ennui, Mais durant les quatre mois que nous avons passé ensembles, j'en suis presque venu à te considérer comme mon fils... Enfin, c'est ce que souhaiterait Lara en tout cas. Tu as beau feindre de ne rien remarquer, mais je sais bien que tu est conscient de l'affection de ma fille."
A ses mots , l'air sérieux de Brönn prend un coté sombre et mélancolique.
"marad..."
laissant plusieurs secondes s'écouler, le mercenaire continue après une longue inspiration.
"je vous apprécie beaucoup, toi, Lara et toute la caravane, mais avec moi parmi vous vous courez un réel danger. Je ne peux pas te dire ce que je fuis, mais crois-moi toit et ta famille serez bien mieux sans moi.
Et même si je ne fait pas confiance à l'Aes-Sedai qui m'a engagé, j’étais on ne peut plus sérieux quand je disait que rien ne présage de problème pour cette mission. Enfin, pas plus que je ne peut m'attendre venant de la part de la tour...
Et puis, ce que je fuit ne me posera assurément aucuns problèmes tant que je serai en compagnie d'Aes-Sedai.
Et crois-moi, je préfère mille fois supporter les caprice d'une sœur que de me retrouver face à ceux qui me poursuivent."
bien que non-rassuré par les paroles du mercenaire, face à son obstination, il prend un air résigné.
la serveuse revient à la table avec deux choppe et informe Brönn que le sergent Jaren demande à le voir.
Ne laissant pas le temps au mercenaire de répondre, Marad demande à la serveuse de porter les choppes dans la salle qu’occupe se caravane et entrain Brönn a sa suite :
"peut-être ne veux-tu pas rester avec nous, mais crois moi, je ne te laisserai pas te défiler tel un voleur. ce soir tu reste avec nous.
Qui est ce sergent dont parlait la serveuse?"
ne sachant pas que répondre, brönn rassemble ses affaire et part à la suite du marchand.
"Jaren? c'est le sergent en charge de l'intendance de la garde de la ville. Il m a bien rendu service pour mon équipement. Je l'ai inviter à boire une choppe ce soir, d'autant que j'espère en apprendre un peu plus sur les côtes de la région que ce qu'il a pu me dire cet après midi. D’ailleurs, j’espérais que tu pourrait me parler de tes voyages ans les différents villages de pécheurs de la région, je suis sûr que tu peut m’apprendre des choses utiles."
alors qu'ils pénètre dans une salle secondaire de l'auberge, la musique jouée par le frère de Marad et la bonne humeur ambiante transmette au mercenaire une envie de danser et d'oublier ses problèmes du moments.
tachant tant bien que mal de l'éviter, Brönn se retrouve toute de même en face de Lara, comme par hasard lors d'une d'une danse à deux.
Toutefois, l'arrivée du sergent lui fournit une bonne excuse pour s'éclipser.
il se retrouve attabler avec Jaren et Marad, a deviser sur les risque des expéditions. Tout en dégustant le deuxième saucisson qu'il a acheter plus tôt dans la journée, le mercenaire aiguille la discussion sur les points qui lui semblent être important pour son expédition.
Au fil de la conversation, il convient du prix d'un denier d'argent pour Betta. Au bout d'un moment, le sergent repart et Marad abandonne Brönn pour se mêler aux danseurs.
Après les derniers soins délivrés aux victimes de l'incendie, les interrogatoires de la garde et la sécurisation de la zone, un calme et un silence relatif retombèrent sur la rue de l'auberge du Chemin des Damnés. Mais les rumeurs continuèrent d'aller bon train dans la salle commune de l'établissement voisin, suggérant des coupables variés et spéculant sur la mort supposée de l'Aes Sedai qui avait soigné tant de gens à Mayene. La nuit s'écoula néanmoins sans nouvel incident, puis vint l'aube.
Malark avait passé la nuit à chercher le repos, partagé entre un semi-sommeil censé préserver ses forces et l'angoisse entretenue par la présence d'Alar à travers le lien, lointaine, fragile. Avant même que les premiers rayons de l'aube percent les volets précaires du dortoir commun rempli à craquer, il se leva et se prépara en silence. La veille, il était parvenu à récupérer quelques affaires dans les décombres de l'auberge brûlée, mais se garda bien d'enfiler sa cape de Lige ou tout autre signe plus distinctif que son épée. C'est donc vêtu d'un manteau gris banal, l'air morne et déterminé, qu'il attendit Melyna Sedai à l'extérieur tout en sellant son cheval. Le regard lointain, il essayait de remonter le lien le plus précisément possible, mais la conscience d'Alar semblait plus diffuse que jamais.
Ean, Melyna et Brönn : Vous pouvez arriver dans l'ordre que vous souhaitez à partir de maintenant. Cet ordre sera constitutif pour les prochains tours sauf nécessité contraire.
Le soleil était levé depuis peu sur la ville de Mayenne. Melyna avait enfilé une tenue d'équitation assez simple et pratique pour le voyage. Toutes ses affaires étaient dans les fontes de son cheval. Heureusement sa chambre était loin de l'explosion et ses affaires n'avaient pas été détruites.
Elle avait passé la nuit à réfléchir sur le meilleur moyen de mener à bien cette opération. Malheureusement au vu des événements, il faudrait surement laisser place à beaucoup d'improvisations.
La première chose à clarifier serait d'expliquer à tous les membres du groupe l'objectif réel de la mission.
Il était plus que probable que l’expédition les mènerait loin de la côte pour retrouver l'Aes Sedai et le mercenaire ne comprendrait donc pas ce changement.
Elle aperçut Malark déjà prêt à la porte de la ville. Le lige avait surement du passer une nuit épouvantable à penser à son frère. Canaliser sa fureur sera primordial pour la réussite du sauvetage.
"Bonjour Malark. Deux personnes doivent encore nous rejoindre puis nous essayerons de nous rapprocher de votre frère le plus possible en utilisant un portail. Pouvez vous toujours sentir le lien ? Vous n'avez rien senti d'anormal durant la nuit ?"
Besoin d'une escorte? Vous pouvez compter sur moi! Si vous avez de quoi payer bien sur! Alias de Sordon
Alors même que les premières lueurs de l’aube pointaient, une certaine agitation naquit dans le dortoir commun.
Malgré la fête de la veille, prolongée tard dans la nuit, la caravane se préparait pour monter le étals.
Fidèle à sa promesse d'aider avant son départ, Brönn se hâte de vérifier l’arrachement du cheval de bat, selle Betta et prend la direction de la place du marché en tirant les deux chevaux par la bride.
Sur la place, Marad décharge les caisses d'un chariot et assemble la structure d'un étal, Rapidement rejoint par la fille du marchand.
Sans échanger un mot, ils finissent de dresser la marchandises.
Soudainement, sans dire un mot , Lara étreint le mercenaire et le regarde avec un air malheureux.
"Fait bien attention a toi Brönn"
Répondant avec malaise à l'embrassade de la jeune femme, il répond :
"Tout ira bien je te le promet, tu ne dois pas t'en faire pour moi."
Après un moment de silence presque embarrassant, l'arrivée de Marad défige la situation. Une larme au coin de l’œil, Lara retourne à ses occupations.
"Et bien voila Brönn, tout est paré. Mes gars se sont déjà occuper de remplir les fontes de Betta avec ta commande."
Au plus grand étonnement du marchant, cette fois, c'est le Mercenaire qui embrasse le marchand.
"Merci, merci pour tout Marad. Quand tout sera terminer, je suis sûr que nous nous reverrons."
Après de rapides adieux à la caravane, le Mercenaire prend la direction de la porte sud.
Arrivé sur place, il repère sa cliente qui marche d'un pas décide en direction d'un homme à l'aire morose.
Tirant les chevaux par la bride, il se dirige vers les deux autres personnes.
"Mes respect Dame Sedai, Monsieur.
Tout est paré, nous pouvons nous mettre en route"
[Et bien voila, me voici embrigadé avec une Aes-Sedai...]
Ean arriva peu après le mercenaire, vêtu d'un long et large manteau à capiche masquant une tenue de combat bleu foncé, un marteau de guerre pendu à sa ceinture, un sac sur le dos. Il salua l'Aes Sedai en s'inclinant et en disant "Alouna Sedai", puis salua de la tête les deux autres hommes. Son regard indiquait qu'il n'ignorait pas qui était Malark et qu'il devinait le rôle de Brönn.
Il attendit que l'Aes Sedai dévoile ses intentions - ou pas.
D'une main distraite, Malark calmait le hongre bai qui piaffait d'impatience lorsqu'il remarqua l'approche de Melyna Sedai. Tournant vers elle un regard hanté, il la salua pourtant d'une inclinaison respectueuse tandis que la sœur jaune portait sa monture aux côtés de la sienne. Cacher sa nervosité devenait difficile, néanmoins son visage se durcit quand elle mentionna ses projets et l'interrogea sur Alar. S'il acquiesça à la première question, le domani parut ensuite hésiter une seconde :
"Non, rien n'a changé, je perçois toujours sa présence mais elle semble plus estompée que jamais et je ne crois pas que ce soit seulement à cause de la distance. Plutôt comme... s'il dormait, mais cela signifierait qu'il est resté inconscient sans interruption depuis hier. Pensez-vous qu'un Bouclier pourrait produire cet effet sur le lien ?"
Une autre question brûlait ses lèvres. Il se demandait comment Melyna pourrait utiliser ses impressions diffuses pour ouvrir un portail sans les ressentir également, mais savait aussi qu'il ne pouvait se permettre de l'interroger comme il l'aurait fait avec Alar. Son hésitation laissa quoiqu'il en soit le temps à l'un des accompagnateurs de l'Aes Sedai de se présenter, avant qu'il ait pu en apprendre davantage. D'un signe de la tête, il salua l'homme sans pouvoir s'empêcher de le détailler d'un long regard. Un homme des marches, probablement un saldaéan, et qui avait tout du mercenaire. Fallait-il qu'il soit désespéré pour se lancer à la recherche de son frère en compagnie d'inconnus... Désespéré mais méfiant.
Une méfiance qui ne fit que s'accroître lorsque le quatrième homme arriva, contredisant la supposition du mercenaire qu'ils ne seraient que trois, et qu'il reconnut le visage qui avait poussé Melyna à interrompre sa conversation avec Alar la veille ( cf. jet de dé perception). Il avait eu raison de supposer qu'il s'agissait d'un allié de l'Aes Sedai, peut-être un membre des yeux et oreilles de son ajah. L'usage d'un faux nom, la façon dont l'homme le considéra sans paraître surpris une seconde lui apprirent encore davantage. Malark s'était imperceptiblement raidi, mais il salua l'inconnu ainsi qu'il l'avait fait pour le mercenaire, et demeura muet.
Il était habitué à se plier aux machinations des Aes Sedai, même celles qu'il découvrait sur le terrain... même une Aes Sedai à laquelle il n'était pas lié. Il agirait selon la conduite que dicterait la sœur jaune, et, s'il le fallait, Melyna deviendrait Alouna. Peu importait son nom tant qu'elle lui permettait de retrouver Alar.
Besoin d'une escorte? Vous pouvez compter sur moi! Si vous avez de quoi payer bien sur! Alias de Sordon
A son bref salut, l'autre homme, un guerrier manifestement lui répond d'un léger signe de la tête, l’examinant de la tête la tète au pied.
[Et bien la confiance règne... Enfin mieux vaut quelqu'un en arme méfiant qu'un soldat distrait...]
attachant la longe du cheval de pat au pommeau arrière de sa selle, Le mercenaire s’apprête a se mettre en selle lorsque une quatrième personne secrète et salue l'Aes-Sedai.
[Ainsi c'est Alouna... Je reconnais que les circonstance ne se présentaient pas tant à un long discours, mais cela ne m'aurais pas dérangé d'avoir un nom hier...]
Haussant légèrement les sourcils, il détaille Alouna Sedai. Sur le visage sans age de celle-ci, il remarque des cernes légère comme quelqu'un qui n'as pas dormi récemment. Et plus surprenant encore venant d'une sœur de la tour, un petit air préoccupé, comme quelqu'un qui ne sait pas comment avouer qu'elle n'a pas transmit toutes les informations qui auraient été utiles.
[Et bien, et bien, j'ai l'impression d'avoir été fort avisé prendre quelques devant pour les imprévu... L’expédition n'a même pas encore commencer qu'il y a déjà du changement...]
Le bref mouvement de tête que lui adresse le dernière arrivant révélé le haut d'un pourpoint de combat de haute qualité, démentant l'impression général d'être un homme du peuple que le sobre marteau et le manteau de laine grossière donnent au premier coup d’œil.
Exactement le genre de tenue que portaient certaines personne dont il avait eu besoin par le passé.
[Étonnant... Probablement un espion de ses fameuses yeux et oreilles ou une personne ne tenant pas tant que cela à voir les mêmes personnes rester à la tête de la ville. Il me faudra garder cet homme à l’œil, du moins tant que je n'en saurai pas plus...]
un petit sourire ironique a la commissure des lèvres, le mercenaire reporte son attention sur la sœur. Et gardant un ton léger il demande :
L'équipe était maintenant au complet. Melyna voyait l'interrogation dans les yeux des trois hommes qui ne comprenaient pas ce que les autres faisaient là. Mais l'endroit était mal choisit pour ce lancer dans de grandes explications. Même s'il y avait peu de passants à cette heure, mieux valait être le plus prudent possible.
"Si vous le voulez bien, nous allons nous éloignez un peu de la ville puis je vous donnerai un peu plus d'explications"
Melyna monta sur son cheval et pris la tête de l'expédition. Après avoir chevauché pendant un quart d'heure elle s'arrete et dessella.
"Très bien, nous pouvons nous arrêter.
Comme vous l'avez sûrement compris ce matin, nous ne partons pas en expédition scientifique.
Des hommes ont été enlevés dernièrement à Mayenne et je compte bien trouver ce qui se passe.
Ce plan avait cependant besoin de rester discret ce qui explique que je ne vous ait pas tout dit.
L'Aes Sedai Alar est le dernier homme à avoir été enlevé. Malark son lige va nous aider à le retrouver.
Avez vous des questions?"
Tandis qu’ils se mettaient en selle, Malark bénit intérieurement la fréquentation des frères et sœurs de l’Ajah Blanche qui lui avait inculqué patience et sang froid. Il lui fallait admettre que l’Aes Sedai avait raison, parler au beau milieu d’une rue passante de Mayene, même peu fréquentée à cette heure, ne serait guère sage, aussi la suivit-il sans un mot en dehors de la cité. Bientôt, les bourgs s’espacèrent pour céder peu à peu le terrain à la lande marécageuse, et quand Melyna s’arrêta et mit pied à terre, il fit de même.
La personnalité factuelle et tranchée de l’Aes Sedai ne cessait de le surprendre, mais elle avait le mérite d’aller à l’essentiel et de ne pas prendre de détours. Et maintenant, il savait à quoi s’en tenir quant aux informations dont disposait le mercenaire saldaéan et le Mayenais. Masquant ses pensées, il s’inclina à nouveau devant les deux hommes avant que ceux-ci aient pu faire part de leurs éventuelles interrogations, un peu plus profondément qu’auparavant.
« Je suis Malark Sanghir » se présenta-t-il plus formellement pour appuyer les paroles de la Jaune. « Nous ne nous connaissons pas encore, mais si Alouna Sedai vous fait confiance, alors il en va de même pour moi. »
Du moins, dans une certaine mesure.
« Je vous supplie de bien vouloir m’aider à retrouver mon frère. »
Il se redressa et guetta les réactions des deux hommes, leurs questions et éventuelles présentations.
Besoin d'une escorte? Vous pouvez compter sur moi! Si vous avez de quoi payer bien sur! Alias de Sordon
Après un bref coup d’œil aux alentours, Brönn imite les autres et descend de selle.
heureux de retrouver les pieds sur terre, il donne une rapide caresse à la jument.
la main gauche sur le cœur et la droite au pommeau de son épée, le mercenaire incline le buste.
"Mon nom est Brönn. Honoré de vous connaître. J'assurerai la logistique, l'avitaillement ainsi que le campement."
Après s'être redressé, il regarde Melyna.
"Alouna-Sedai, je comprend les raisons qui vous ont poussée à garder pour vous certaines informations.
Je dois toutefois vous avertir que je n'ai guère prévu de quoi s'occuper de blessés graves. Et le matériel côtier que transporte notre cheval de bat nous empêchera de galoper sur de longue distances."
Se tournant vers Alar, il ajoute :
"Vous avez toute ma sympathie, je sais ce que l'on peut ressentir lorsque quelqu'un qui nous est proche disparaît. Je vous aiderai du mieux de mes capacités."
[Il me faudra garder cet homme a l’œil, malgré ce que l'on dit des liges, une personne aussi visiblement troublée risque d'agir de manière impétueuse...
Quand à "Quiz" il ne nous a toujours rien révéler, ni sur son identité, ni sur son rôle... ]
Melyna s'était attendu à plus d'interrogations. Cela signifiait donc que les trois hommes ne feraient pas d'histoires. Elle pris cependant un air entendu comme si elle avait été certaine de se faire entendre tout de suite.
"En ce qui concerne les éventuels blessés, je m'en chargerai, je suis de l'Ajah Jaune, cela ne devrait donc pas poser de problème.
Je pense que vous pouvez évacuer une partie de l'équipement pour ne garder que ce qui sera réellement utile.
Malark, j'ai maintenant besoin que vous essayiez de me désigner le plus précisément possible où se trouve votre frère. J'essayerai de créer un portail pour nous rapprocher de lui."
)
