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RP OFF : Attendez, qui a dit que je voulais foncer vers une tente officielle de la Tour, surtout nantie d'une Rouge pour commander cette délégation ? La Tour elle-même n'était pas au courant de mes ordres officiels. Hors de question que je me rende là-bas dare-dare Noal ! Ce serait être clown plutôt que Lige... et compromettrait la position de la Gardienne, sans compter qu'en plus les Rouges confisqueraient les prisonniers aussitôt.
Ces AS ne sont pas là pour soigner Aelghir, c'est d'une rare évidence, c'est à Tar Valon même que je ramène les prisonniers, aussi discrètement que faire se peut. Et puis, à quoi bon me rendre si discret si c'était pour ensuite me placer devant votre camp dans une tente officielle...
RP OFF : Partis dans les bois, s'approchant d'un cours d'eau que nous allons suivre sur une lieue pour perdre limiers et poursuivants éventuels, avant de bifurquer en direction de Tar Valon. Klian s'est trompé dans ce qu'il a écrit et s'il a l'intention de foncer vers cette tente je compte bien l'en dissuader, aussi critique que soit la blessure d'Aelghir.
Par contre, c'est vrai que les soldats savent m'avoir blessé à la jambe, d'une jolie flèche d'autant plus embêtante qu'il me faudra un moment avant de trouver une Aes Sedai pour me soigner.
Euh, bah non tu ne l'as pas inventé, pour ma part ma remarque était générale et s'adressait à l'ensemble des protagonistes et surtout à Klian, qui, il me semble, a choisi le premier cette issue.
Aekar ne jeta qu'un seul regard en direction de la délégation de la Tour. Et un regard lointain qui plus est, alors qu'il vérifiait la position de ses poursuivants...
"Ils nous suivent toujours"
Alors que Klian semblait se diriger, soulagé, vers le camp de la délégation encore lointaine, Aekar l'arrêta aussitôt.
"Hors de question de se rendre là-bas", lança le Lige d'une voix froide. Le Lige prit une seconde de plus pour regarder le frère loup dans les yeux. "Ne vous approchez surtout pas de cette tente. Ni d'autres Aes Sedai que celles à qui je vous amènerai. Il en va DE VOTRE VIE !"
Puis Aekar guida le groupe de nouveau au nord à travers bois. Ils finirent par atteindre le cours d'eau tant recherché. Un petit ruisseau, mais qui les aidera. Ils suivirent le cours d'eau pendant près d'une heure entière, vers le nord-nord-est. Le Lige jetait de temps en temps un coup d'oeil à Aelghir pour vérifier son état. Il s'arrêta ensuite, le temps de casser la flèche et d'en enterrer le bout plumé sous un peu de terre. Il ne pouvait l'arracher maintenant, la pointe était enfoncée trop profondèment. Le sang séché avait tâché toute sa jambe - heureusement, la nuit et la couleur sombre des vêtements le cachait entièrement. La douleur faisait beaucoup trembler le Vide, mais il le conserva.
"Nous devons les avoir semé maintenant, mais juste au cas où... Klian, vous continuez maintenant au nord, et quittez le lit de la rivière. Repassez discrètement une fois sur vos pas en sortant du lit, afin de faire croire que vous êtes trois. Que cela marche ou pas, c'est peu important, de nuit ils ne le remarqueront sans doute pas.
Je vais suivre l'eau encore un moment avant de la quitter moi-même, l'état d'Aelghir empire. Nous ferons ainsi deux pistes. Au bout d'une heure environ, vous essaierez à tout prix de dissimuler toute trace de vos sabots et ferez route vers l'est. Vous tomberez sous peu de nouveau sur la rivière, vous aurez un passage à gué que vous pourrez emprunter. Vous continuerez jusqu'à Tar Valon."
Aekar remonta en selle, non sans être ralenti par sa blessure.
"Une fois dans la ville vous prendrez la troisième à gauche après avoir emprunté la grande route venant de Caemlyn. Puis première à droite, rue des Cabotins. Vous aurez une maison avec une lanterne allumée à sa porte et un tissu rouge déchiré au-dessus de cette lanterne. C'est là que je vous retrouverai.
Ya !"
Aekar laissa Klian seul en guidant la monture d'Aelghir par les rênes, sans jeter un seul regard en arrière.
Par les chemins qu'Aekar emprunta, peu d'habitants de Tar Valon, à cette heure si avancée de la nuit n'entendirent ou ne firent attention au bruit de chevaux. C'est dans la maison voisine de celle indiquée qu'Aekar déposa en boîtant Aelghir... il le borda, vérifia sa fièvre d'une mine proche de l'inquiétude, et ne fit pas attention à ses marmonnements.
Dans la même chambre, il se changea et remit sa cape aux couleurs changeantes, dissimulant ses anciens vêtements dans une sacoche qu'il plaça sur son cheval. Il plaça sa cape de façon à dissimuler sa jambe gauche (la blessée) autant que faire se peut.
Pour finir, il vérifia la monture qui avait porté Aelghir afin d'en retirer toute trace d'appartenance aux Blancs Manteaux.
Et c'est boîtant encore que le Lige reprit sa monture, et galopa droit vers la Tour Blanche, non sans guider également le cheval qui avait porté Aelghir afin de ne pas laisser de traces.
Petit à petit, se rapprocher de Nayla lui donnait de nouvelles forces et un peu d'espoir...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Noir, noir, noir ...
Froid ...
Je brûle ...
Arrêtez de me secouer comme si j'étais ... mort.
Mort ... peut-être ... sans doute ...
Une lumière ... Une lumière ?
Noooooon ! un feu qui me dévore, embrase ma chair ! J'ai si mal !
POURQUOI ?
Ce visage ... Père ? C'est vous ? Où sont mes soeurs, et mère ?
Vous êtes vivants, tous vivants, les Blancs Manteaux ne vous ont pas tués, c'était juste un cauchemar, n'est-ce pas ?
Ou ...
Ou alors je suis mort ...
Noir, noir, si sombre, si froid, la tombe ...
Galldrenn m'a tué
Maélia, si belle dans sa robe couleur de sang ...
Père, vous venez donc me chercher ?
Je prendrais bien une dernière coupe de Madiran ...
Rouge, si rouge
prevenue par Aekar, chevauche a bride abbatue sur sa jument pommelée, guidée par son lige ... arrive devant la maison en question, descend de la jument avant que son lige e l'ai fait et l'arrete dans son mouvement, le fixant d'un regard puissant et chuchotte
Retourne à la Tour ! tu as besoin de sommeil, je me debrouillerai, de toute façon, je n'ai plus besoin de toi maintenant, va dans mon bureau et ferme a clef, meme si ca n'arretera pas une aes Sedai si elle le veut, et on croira que j'y suis et qu'il ne faut pas me deranger, tu n'auras qu'a te mettre sur le canapé au fond... attend que je revienne ! surtout tu ne bouges pas avant que je revienne ! Compris ?
attend un moment qu'il prenne sa mine resignée, et n'attend pas l'accord oral pour attacher aller attacher sa jument derriere la maison et entrer...
la maison est sombre, il regne un curieux silence, et une légère odeur m'aprend qu'il y a bien un blessé ici, je fronce les sourcils, inquiete, puis me reprend, aucune expressions ... jamais aucune ... humf. arrive dans une chambre, et entre sans frapper, et se dirige directement vers l'homme etendu la, l'examine brievement en lui parlant gentiment, quelques mots reconfortant, meme s'il ne m'entend pas forcement... il est brulant de fievre, son etat est pire que je le croyais ...
se redresse, prend son inspiration, et pose les mains sur la tete de l'homme, tout en s'ouvrant a la Saïdar ...
enlève ses mains, haletante, l'effort est considèrable mais l'homme respire mieu aparement, il s'endors rapidement ... je vacille ... je me dirige, tatonante, vers un siege dans la piece, et m'y laisse tomber quelques minutes, pour reprendre...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Une source d'eau fraîche,
une brise comme une caresse
sur mon front brûlant et rèche ...
Qui est venu dans ma détresse
poser sur moi des mains si douces ?
Le parfum de sa chevelure rousse
n'est-il qu'un rêve de plus ?
Je suivait les demandes d'Aekar préscisément, jugeant que le lige savait ce qu'il faisait en la matière, puis m'arrêtait au bout d'une heure.
Je n'entend rien, et je ne crois pas qu'on me suive, mais de toute manière, si ils ont pris l'autre piste, Aekar aura fait ce qu'il faut...Je l'éspère...
Je n'ais pas suivit Aelghir jusqu'ici pour qu'il se fasse embrocher si près de la guérison!
Bon et maintenant, que faire...Vais-je y aller? On ne sait jamais avec les Aes Sedai...J'avais confiance en Méliane et Aramina, mais la guardienne des chronique ne m'a jamais trop parlé...Que pourrait-elle bien me vouloir? Je ne suis pas un sous-fiffre de la Tour à qui on confie quelque mission comme on le souhaite...
Enfin, de toute manière, je veux être sur que le chevalier va s'en sortir. Qu'elle l'a bien soigné. Quel autre moyen que d'y aller? Et Aekar ne m'aurait pas, même tout loyal qu'il est, envoyé dans un piège.
Allons-y donc...
Les cheuveux au vent, je filait au galop dans la direction de Tar Valon.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je n'avais pas aussi bien dormi depuis de nombreuses nuits . La fièvre me quittait tout doucement, sans à-coup, s'écoulant de moi comme un sang vicié d'une blessure débridée . Plus tard, je saurais devoir ma guérison à une Aes Sedai, non de l'ajah jaune, mais une verte, liée au Lige à qui je devais ma libération et sans doute la vie . Mais pour l'heure, soulagé par le pouvoir coulant de ses mains, je dormais profondément, avec dans mes rêves, le souvenir d'une musique, celle de mots réconfortants murmurés à mon oreille .
Après une heure de repos dans la Tour - on ne peut rien refuser à Nayla Sedai - Aekar se rendit de nouveau au chevet d'Aelghir. Le Lige avait encore besoin de sommeil, mais il avait quelque chose à finir.
Le sommeil d'Aelghir paraissait reposant, satisfaisant. Le Lige laissa toutes les pièces dans l'obscurité et aventura des coups d'oeil aux fenêtres. Il lui fallait repérer Klian au moment où il arriverait, pour l'amener à la bonne demeure, qui était voisine de celle qu'il avait indiqué.
"Prudence de plus n'est jamais de trop", murmura le Lige. Un autre dicton du Cairhien.
Sur ordre de Nayla, deux autres Liges - d'Aes Sedai de confiance de l'Ajah Brune, des Liges qui avaient donc besoin de se dégourdir à force de porter des livres, et auxquels on faisait moins attention tant ils avaient des corvées à faire plus que des combats - allaient prendre la relève d'Aekar à l'aube, et avaient les mêmes instructions concernant Klian : l'amener au chevet d'Aelghir et placer ces deux personnes sous bonne garde, sans les laisser sortir, sous aucun prétexte, jusqu'à nouvel ordre.
L'extérieur était pour l'instant trop dangereux, jusqu'à ce que l'on puisse les faire sortir plus librement.
Le Lige fit plus attention, et s'entoura de sa cape aux couleurs changeantes. Klian n'allait sans doute pas tarder. S'il venait seul, et qu'il n'était donc pas captif, le Lige se rendrait dans la maison voisine - celle à la lanterne marquée, qu'il avait indiqué à Klian - l'y accueillir puis l'amènera au vrai chevet d'Aelghir.
Après avoir monté la garde un moment, Aekar se fit relever par les deux autres Liges. Il était fatigué ; rejoindre le bureau de la Gardienne lui ferait du bien pour le reste de la nuit. Il donna à ses comparses de nouvelles instructions et repartit vers la Tour Blanche.
Non sans laisser une lettre scellée glissée dans de nouveaux vêtements de pauvre facture mais discrets, posés au pied du lit d'Aelghir, ainsi qu'une bourse avec deux marcs d'argent frappés en Andor. Et un nouveau manteau, chapeau et baton pour Klian. Enfin, une sacoche avec un peu de provisions.
L'entrée dans Tar Valon, en fin d'après midi,s'était passée sans encombres.Les gardes avaient à peine regardésmon visage, et c'était tant mieux. De loin je n'avais pas l'air louche.
Puis première à droite, rue des Cabotins. Vous aurez une maison avec une lanterne allumée à sa porte et un tissu rouge déchiré au-dessus de cette lanterne. C'est là que je vous retrouverai. Je me rappelais les propos du lige comme si je venais de les entendre. Rue des Cabotins, nous y voila. Je ne crois toujours pas avoir été suivit... Je frappais trois coups secs à la porte.
se reveille en sursaut après s'etre dangereusement assoupie, se lève prudemment de sa chaise, essaye de reprendre ses epsrits, gnnnn, bon laissons tomber ... va a la porte, se recoiffe un poil et ouvre, sachant farpaitement qui c'est j'essaie de sourire mais on dirait plus une grimmace ... j'aurai essayé uh ... faute de paroles, je lui fait un geste de bienvennue et l'emmene a la chambre et repart se préparer une tisanne
RP OFF : Euh Nayla je regrette je ne t'ai assurément pas laissée dans cette maison... tu es la Gardienne de surcroît... les deux Liges tu te souviens... ceux qui prennent la relève... à la place Klian il fallait lire :
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Un moment passe... et personne n'ouvre. Tu entends par contre faiblement des pas. Est-ce un visage que tu as aperçu aux fenêtres ? Un moment encore, puis la porte s'ouvre, s'ouvre sur les ténèbres. Aucune fenêtre n'est ouverte et même la lumière du jour a du mal à percer à l'intérieur. Et pourtant finit par s'y découper un visage.
Un homme aux cheveux gris, mais au regard d'acier sort du bâtiment ; "vous êtes notre hôte je crois" dit-il avec l'esquisse d'un sourire sur son visage de pierre. Il te prend par les épaules et t'entraîne avec lui, avant que tu ne saches comment réagir. Sa main est ferme, et son regard ne te quitte pas des yeux. "Celui que vous connaissez a d'autres devoirs", murmure-t-il, "mais l'autre hôte est bien ici, et en forme. Il sera heureux de vous voir je pense".
Le vieil homme te guide jusqu'à la porte de la maison voisine. Porte qu'il ouvre, pour entrer ensuite moitié marchant, moitié t'entraînant.
A l'intérieur se trouve un petit escalier menant à une porte à moitié ouverte. Dans le fond, tu crois apercevoir une personne allongée. Et dans l'encadrure, un second homme, plus jeune et d'apparence plus dangereuse, ou plutôt un visage flottant dans une cape aux couleurs changeantes. L'homme s'écarte pour te laisser passer.
Pourquoi tant d'obscurité? Ca n'est pas fait pour mettre en confiance; même si cela les dérange plus que moi...
Mais bon, ce sont des liges... Je me laissais donc entrainer, car de toute manière, maintenant que j'étais là, ils ne me laisseraient pas repartir...et puis quel sens cela aurait eu?
Bref, j'entrais, affectant d'être tout a fait serein et nullement mal à l'aise alors que j'étais entouré de deux liges, dont un moins amical que le premier, et, je le remarquais, pas trés à l'aise en ma préscence lui non plus...Sa posture, qu'il croyait pouvoir cacher dans le noir, révélait un certain malaise.
Arrivé au chevet d'Aelghir, je me penchais sur lui et constatait trés vite la régularité de sa respiration.
"- Comment te portes-tu, mon fougeux amis?"
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Mmhhh ! cette voix ? Qui s'adresse à moi de la sorte ? Et où suis-je ? Plus dans le camp des Blancs Manteaux, j'en ai l'impression, mais y ai-je jamais été ? Je ne m'en souviens pas .
J'émergeai lentement d'un sommeil qui avait à l'évidence été aussi réparateur que profond . Je me sentais bien, pas au mieux de ma forme, certes, mais mieux que dans cette charrette où la fièvre, consécutive à ma blessure, m'avait terrassé . Avant d'ouvrir les yeux j'avais identifié le propriétaire de cette voix amicale,KLian, l'homme aux yeux de loup, de qui, sans doute j'étais débiteur .
La chambre dans laquelle je venais de me réveiller était plongée dans la pénombre mais l'éclat de ses yeux jaunes dans le peu de lumière m' apprit qu'il s'agissait bien de lui . Etait-il seul et sinon qui l'accompagnait ? Je répondis à mi-voix à sa question :
- Bien . Ma jambe ne me fait presque plus souffrir . Mais j'aimerai bien savoir comment . Et aussi si nous sommes toujours prisonniers ? Je ne me souviens pas de grand chose .