La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
A propos du topic "un premier roman de fantasy" (bétisier):
Voici à quoi l'on peut s'attendre :
"Malheureusement votre ouvrage ne correspond pas du tout à ce que nous recherchons pour notre maison, qui publie de la fantasy, certes, mais peu dans le style "héroïc" [ah bon ????], privilégiant des formes plus littéraires ou atypiques [bien sûr !!!]"
"Malgré les qualités indéniables de votre style, votre texte n'a pas su nous convaincre" [sans blague ???]
Plus classique :
"Malheureusement, votre texte ne correspond pas au genre d'ouvrage que nous avons l'habitude de publier" [C'est marrant, j'avais pourtant vu en rayon de librairie des ouvrages de fantasy...]
Je ne citerai pas la réponse de l'OdS, c'est la seule qui est encourageante !
Bon, ce n'est pas de la rancoeur, mais l'énumération à de quoi faire sourire. Je me demande si je ne vais pas faire une page sur mon site exprès pour les réponses du même genre.
Moralité : un brin de piston ne peut jamais faire de mal !!!
mouais... il ne faut pas non plus confondre fanzinat et édition, le travail éditorial, la démarche et les enjeux ne sont pas les mêmes. Pour avoir pratiqué les deux, je dois dire que le choix et le travail avec les auteurs n'est pas le même. De même, il me semble qu'il faudrait remettre un peu les choses à leur place : se voir refuser un texte, se voir critiquer, se voir demandé une refonte, un retravail, unee réécriture, toutes sortes de corrections (.............et de remise en question), c'est normal, et même : c'est souhaitable. Je crois que ceux qui se croient au-dessus de cela sont soit des génies (mais les plus grands auteurs sont bien souvent ceux qui font preuve de plus d'humilité et de travail, de remise en question, de peur) soit... je ne trouve pas le mot.
par ailleurs, pour revenir à l'échange qui vient d'avoir lieu ici, il y a que je sache un certain écart entre les eods et l'ods, côté "publication".
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Mais je n'ai jamais dit le contraire, Claire (et tu es bien placée pour le savoir). Lis plus haut, et tu verras que j'ai fait une distinction nette entre les deux. Ceci dit, Skuffy nous avait envoyé son roman dans le cadre des Eods, qui ne publient pas de romans pour l'instant. Voilà...
Bon courage pour la poursuite de l'Echiquier en tout cas !
Julie (qui n'est pas une "fée" ici, juste une ombre)
En fait, ce qui est frustrant, ce n'est pas tellement de se faire refuser un texte, mais de recevoir la plupart du temps une réponse creuse où n'apparait aucune critique du texte... Point d'interrogation.
Il faut alors faire appel à son entourage, s'il est disponible, pour en obtenir quelques observations constructives.
Bien entendu, je conçois très bien que les personnes qui doivent se taper des piles de manuscrit n'ont pas vraiment le temps de faire ce genre de chose.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Euh, j'essaye de le faire dans la mesure du possible en tout cas...
Et puisqu'on ne parle jamais des lecteurs des maisons d'édition : c'est frustrant de refuser un manuscrit qu'on a adoré parce que ce n'est pas dans la ligne éditoriale : genre à l'ods, on ne peut pas publier de roman, ça ne serait pas rendre un service à l'auteur parce qu'on a pas de tirages faramineux, et même en faisant circuler l'info, on en reçoit malgré tout beaucoup.... que je lis en sachant dès le départ que je devrais dire non... ça m'énerve !
Ysandell (qui aime bien se taper les piles de manuscrits malgré tout, toujours des belles surprises entre deux réécritures de classiques)
Bon, pour info, j'ai refait mon site, il est beaucoup plus présentable, avec des images, et tout et tout... C'est fou comme on progresse !
J'ai enlevé le rouge.
Et l'adresse a changé :
http://cycle.ivalia.free.fr
Alors qu'on vienne me critiquer !!! (avec grande joie)
Sans doute, mais es-tu certaine que tes interlocuteurs en aient bien conscience ? et puis comparer ton "travail" et l'ods/eods à celui des éditeurs pro, c'est aussi induire sérieusement en erreur les auteurs en herbe. Je le répète, le travail (et travail sur les textes), les enjeux et les choix (les critères de choix) pour ne parler que de ces aspects, n'ont strictement rien à voir. Si tu as des coups de coeur pour les textes que tu reçois (je parle des romans) il faudrait sérieusement s'interroger sur les raisons pour lesquelles ces textes sont arrivés dans ta boîte et ne sont pas chez des éditeurs pros (s'ils y sont allés, d'ailleurs)... Le fait d'envoyer un manuscrit, surtout volumineux, chez un fanéditeur, est significatif. Et que ce dernier s'extasie sur ce que les crétins de lecteurs des maisons pros qui sont amenées à faire un tri, et qui les ont refusés, me laisse songeuse... Il y a toujours des exceptions, mais bon, je crois qu'il est plus raisonnable d'être sincère avec les gens, de leur apporter une critique rigoureuse et sans compromis de leurs textes si le temps le permet et de les pousser à bosser et à se remettre en question sans arrêt. Et d'envoyer leurs oeuvres, patiemment, sans se laisser démonter, et dans le respect des règles du genre (typo par exemple), aux éditeurs qui publient le même type d'ouvrage. En plus, quand tu dis que ce ne serait pas leur rendre service que de les publier en mini tirage, ne crois-tu pas que ce serait surtout un casse-g.. assuré pour l'équilibre financier des eods ? déjà, les anthologies...
Claire qui ne se regarde plus le nombril depuis bien longtemps.
Non pas que je veuille prendre leur défense, mais ils doivent être submergés de manuscrits (délai de réponse de 6 mois minimum je crois) et ils doivent faire un tri.
D'autant que je pense que la fantasy est un domaine d'écriture restreint où il est difficile de faire du "nouveau" (c'est bien pour ça que je n'en lis plus beaucoup d'ailleurs). Ils doivent avoir des dizaines de Tolkien en herbes !
Pour les mêmes raisons, ils ne conseillent pas les auteurs. Ils n'ont ni le temps de reprendre un manuscrit que de toutes façons ils ne publieront pas, et ce n'est pas non plus leur rôle. Ils vont plutôt se concentrer sur un auteur potentiel, le soutenir et le conseiller (la plupart des oeuvres publiées sont retravaillées suite à l'analyse approfondie de l'éditeur), plutôt que de tenter d'aider des dizaines d'auteurs qui n'ont pas le "niveau" (et là il s'agit de bénévolat et ce n'est pas vraiment le style des éditeurs pros).
Je reconnais que c'est malheureux...
Honnêtement, et même si c'est cruel, je préfère qu'un éditeur me dise clairement que mon oeuvre n'a aucune chance d'être publiée et que je ferai mieux de passer à autre chose (l'élevage de castors par exemple), plutôt qu'il me laisse croire qu'éventuellement avec énormément de travail, en changeant les personnages, l'intrigue, le décor, etc... bref tout j'aurai peut-être une chance infime un jour d'être publié.
Faut pas non plus entretenir de fausses illusions.
Et c'est là ou peut-être des "fanéditeurs" sont nécessaires car ils peuvent permettre de s'exprimer quand même, de recevoir des conseils (merci Ys !!!), etc...
Après si notre passion est l'écriture... et ben, comme toute passion, elle se suffit à elle-même.
Mais si on veut vivre de son écriture, et bien comme toute ambition, il faut en avoir les moyens. Et peut-être encore plus dans le domaine de l'art en général.
Il ne suffit pas de savoir bien écrire, car sinon rien que sur ce forum il y aurait une dizaine de romanciers talentueux.
Reste quand même ce problème : comment trouver conseil pour s'améliorer ? J'avoue que là, je ne me suis jamais renseigné sur la question. On peut utiliser internet pour faire découvrir ses textes et récolter des critiques, ça aide toujours même s'il ne s'agit pas de conseils de "professionnels"
Cela-dit je n'ai jamais envoyé de manuscrits à un éditeur quel qu'il soit (enfin jusqu'à il y a peu de temps Ysandell ), je n'ai pas écrit de romans (même si l'idée me trotte dans la tête) et donc je ne parle que d'impressions.
Tout à fait d'accord. Sauf qu'un éditeur ne te dit pas d'aller faire autre chose (élever des vaches...). Il te dit simplement que le manuscrit ne correspond pas à sa ligne éditoriale. Et au bout du compte, ça ne t'avance à rien.
Car, d'une part, tu ne sais pas s'il a lu ce que tu lui a envoyé.
D'autre part, tu ne sais surtout pas s'il l'a un tant soit peu aprécié ou carrément pas.
Enfin sa "ligne éditorial" reste un terme suffisament vague (sauf si tu t'es vraiment planté de maison d'édition).
Les plus honnêtes restent encore ceux qui te disent qu'ils ne souhaitent pas te publier sans aucun autre commentaire. Et là, paradoxe, ou impasse. Tu reviens au point de départ . Tu n'es pas beaucoup plus avancé.
Donc voilà, c'est un petit jeu assez marrant, encore faut-il que cela soit un jeu.
Ca je ne peux pas te le dire, vu que je n'ai pas franchi cette étape.
Mais vu ton image, j'imagine que cela n'a pas du être bien difficile... Je rigole bien sûr.
Une femme dans le presque plus simple appareil, la perche était trop tendue.
L'écriture est avant tout pour moi un loisir, et mon travail ne me laisse malheureusement pas tout le temps que je souhaiterais y consacrer.
Alors je tente, mais pour l'instant j'en fais surtout profiter mon entourage.
Pas de prise de tête, et surtout pas de grosse tête, c'est un passe-temps avant tout. Alors Bromato, les enigmes, ça me passe au-dessus de la tête...
très fin effectivement...
et si ma question est une énigme à tes yeux, bah... je n'ai rien à ajouter concernant mes précédents posts. Eventuellement, à l'occasion, relis-les attentivement, tu y trouveras la réponse
Oui, pas de problème. Je ne cesse de me relire et d'essayer de me faire corriger. Tout cela avance à petits pas.
http://cycle.ivalia.free.fr
Une bonne introduction je pense pour mes écrits modestes.
Skuffy, je suis allé faire un tour sur ton site, félicitation, il y a du boulot ! Quand je pense au mien !!! (qui vient de perdre du coup le nom de "site" )
J'ai jeté un coup d'oeil très, très rapide sur un extrait ; j'y retournerai dès que j'aurai un peu de temps. Mais vu la masse de travail, cela devrait finir par attirer l'attention...
"et à ton avis comment ceux qui comme moi ont passé cet écueil y sont arrivés ?" Pour ma part, écriture, correction, correction, correction, corr...
Puis démarchage auprès des maisons d'éditions, (les grandes bien sûr, ah ! très chère ambition !), pour goûter la prose des lettres de refus polis, (enfin plutôt le formulaire unique délivré généreusement après un délai de 4 à 6 mois).
Retour à la réalité et du coup à la case départ. Je me suis inscrit à un concours organisé sur internet, puis, fort de ma seconde place, j'ai effectué de nouvelles corrections avant de cibler cette fois-ci des maisons d'éditions plus en adéquation avec mon statut d'illustre inconnu.
En résumé, l'accès à l'édition, c'est bien, bien difficile. Mais pas inaccessible, pour preuve. Du travail, et encore du travail... ce qui ne s'arrêtera pas par la suite, puisqu'il faut alors s'atteler à la communication, qui n'est pas une mince affaire...
Merci ! Ca fait plaisir !
Il est clair que dans la précipitation, j'ai fait l'erreur d'envoyer la version initiale de mon manuscrit sans avoir pris la peine de la relire avec plus de recul mais aussi de la faire partager avec des personnes susceptibles de m'apporter des corrections et surtout un regard neuf. Donc on corrige, petit à petit. Sauf que le soir en rentrant du boulot, après avoir passé une bonne dizaine d'heures devant un ordinateur, je n'ai pas toujours le courage de me remettre à l'ouvrage. Mais, cela, c'est une autre histoire...
Niveau édition, y'en a pas (évidemment, le contraire aurait été surprenant);
Niveau écriture, ça bouge : après une triste période de stagnation, le tome III avance à grands pas (c'est le pire, le plus sauvage, celui qui détruit tout : de l'action, du suspense, de l'humour, du sexe et du sang/ Bon j'exagère un peu, mais quand même !).
Niveau autre : tout va bien. Il fait pas beau, et lundi il faudra retourner travailler !
SKUFFY, qui ne récupère pas vraiment de sa gueule de bois.