La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear
- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
Cinéma : films préférés... et les autres
(Sujet créé par Caramon Bornhald l 03/11/03 à 18:22)
Topic déjà ancien, au nom légèrement modifié pour permettre un meilleur repérage (et qui de toute façon convient mieux ).
On parle ici de films (et donc aussi d'animation), mais pas de séries télé. Le but est de regrouper des avis personnels sur des films, de préférences sous forme de critiques construites, mais les annonces de sortie sont également acceptées.
Je viens de la regarder. C'est vrai que d'un point de vue esthétique, il a l'air assez magnifique J'irai certainement le voir au cinéma, parce que sur grand écran ça doit être monstrueux.
Maintenant pour ce qui est des acteurs... ça m'a pas l'air gégé. Du bon dialogue de guerrier de base, des muscles, de la sueur... Pas convaincue quoi
Je ne me rapelle plus du nom d'un film sortie vers Mai 2006 : c'est un film irlandais mellant horreur et film social : un fermier dans la mouize accepte que son ex femme véto fasse des tests génétiques "sans risques" à es gentilles vaches.
Je seul film pendant lequel la tension monte au moment d'un gros plan sur une vache immobile! Ensuite c est plus sanglant (meme si c est pas tronçonneuse 7)
Avec une copine ont a enchaîné sur un reportage breton parlant d'un vieil éleveur à l'ancienne ... et on s'est retrouvé les seules à tripper sur des vaches endormies!!
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Avis aux amateurs, sur France 3 mercredi prochain il y a une adaptation française très récente du roman de Keyes Des fleurs pour Algernon, que quelques uns d'entre nous ont lu et beaucoup aimé, notamment cet été .
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Oui... c'est intéressant ça... Un remake d'Apollo 13 Jehane ?
J'ai regardé Les pleins pouvoirs hier soir, de et avec Clint Eastwood, avec aussi Gene Hackman et Ed Harris.
Olala... c'était leeeeeent, les personnages sont plats, les scènes qui se veulent psychologiques sont d'une superficialité à pleurer, la réalisation fait penser à un téléfilm allemand des années 80 (ce qui semble confirmé par le fait qu'il n'y a pas un acteur de moins de 50 ans, seuls les trois personnages féminins sont plus jeunes) voire parfois à des séries américaines de quatrième zone (vous voyez le flou qu'il a parfois au second plan, genre "Les Feux de l'amour" par exemple ?), la musique est un fatras d'accords de synthé minables digne de "L'Inspecteur Derrick" (et j'exagère pas en plus !)...
L'intrigue est intéressante sur le papier, mais sa gestion...
En parlant de film lent j'ai été voir Le Concile de Pierre. Et ben dis donc quelle déception mais amis! C'est super lent, il n'y a aucun rythme, je n'ai jamais réussi accrocher pendant le film pourtant le synopsis avait l'air prometteur mais j'ai juste réussi à m'ennuyer pendant deux heures. En plus quand on voit tous les films intéressants à l'affiche en ce moment c'est franchement dommage!!!!
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je suis allée voir ne le dis a personne ...
J'ai trouvé ca lent et long ... j'ai eu beaucoup de mal a me concentrer à la base (trop de cogitage) mais généralement aller au cinéma me permet de m'éloigner un instant et de me laisser absorber par un autre univers que le mien. Là non ...
Je trouve que Cluzet surjoue... j'ai du mal a m'attacher à son personnage et à compatir. De plus certains passages sont vraiments brouillons je trouve. Pour moi on se perd un peu dans l'intrigue qui est en outre différente du livre de Harlan Coben. Surtout que des fois je ne vois pas trop l'interet des changement: par exemple celui qui torture le personnage principal dans le livre est un homme gros et tout mais de le film c'est une femme toute maigrichonne ... mouaif...
Terminons sur la musique... je me suis dit c'est M (youpi tralala) mais je ne sais pas si c'est la salle ou j'étais ou si le film mais certains passages musicaux étaient trop présents mais meme trop forts ... j'avais mal aux oreilles
PS: notion spéciale quand meme a françois Berléand et Jean Rochefort qui sont excellents comme a leur habitude moi j'adore ... chaque passage avec Berléand est vraiment décalé
J'ai regardé avant hier "des fleurs pour algernon"
bon, comme d'hab ça vaut pas le livre, mais c'était pas mal.
Plus axé sur la relation sentimentale du héros et moins sur son déséspoir de régresser, mais bon, il faut intérésser le public
J'espére qu'on ne compte pas l'exporter vers les USA, car ça va encore les conforter dans leur idée que toutes les rues de france sont encore pavées, lol.
@kinshaa:Il me semble que le film dont tu parles serait "ISOLATION" de Billy O'Brien film Irlandais-Britannique, sauf que c'est pas son ex-femme qui fait des tests mais un généticien qui s'appelle si je me rappelle bien "quelque chose" Lynch (Tiens ça me rappelle quelqu'un^^). Il y a bien une femme, la vétérinaire, qui se fait mordre par un truc bizarre dans la vache mais je ne crois pas que ce soit son ex. C'est un film d'horreur plutôt bizarre par la forme. On se croirait dans un film de série B tout "pourri" tout "naze" et c'est en fait bien plus rêche que ça en a l'air^^
@Elea: Pour "ne le dis à personne" j'ai trouvé au contraire que film était bien rythmé, toujours en mouvement, et qu'il n'était vraiment pas long à démarrer. Nous sommes tout de suite plongés dans l'histoire et la rapidité avec laquelle les évènements s'enchainent ne nous permettent pas de s'ennuyer. De plus, Guillaume Canet est un des rares réalisateurs français à se poser la question du cadre, à savoir où il va mettre sa caméra, comment, pourquoi? Il y a certes quelques trous dans le scénario, mais je trouve le film réussi dans l'ensemble.
Sinon, "Short Bus": Excellent J'ai adoré. Au début, on se sent mal à l'aise, mais cette impression disparait vite, et on est rapidement envahit par la magie et la poésie de ce film.
"Les lumières du Faubourg"... Mouais c'est du Kaurismaki ça... C'est un film très fort, et très beau, mais reste à trouver cette force et cette beauté... Ce n'est pas forcément le cas les cinqs premières minutes après avoir vu le film^^
"Bamako": J'ai trouvé ça long et ennuyeux, mais de bons passages sont à relever. On ne nous apprend rien, on ne nous montre rien...
"Princessas"Princessas, un film qui raconte l’histoire de deux prostituées. Certes dès que l’on sait cela, on est en droit de se demander si le film ne va pas tomber dans le cliché sexe, drogue, argent, sans jamais vraiment nous parler de la vie de ces femmes. Mais quel n’est pas notre étonnement quand, loin de sombrer dans l ‘ennui ou le dégoût on en vient à aimer ces prostituées, à souhaiter qu’elles s’en sortent, qu’elles réussissent. Princessas raconte une histoire d’amitié entre Caye, prostituée depuis quelques temps déjà avec Zume, clandestine débarquée depuis peu de Santa Domingue, qui va se livrer à la prostitution pour pouvoir envoyer de l’argent à sa famille et notamment à son fils, resté au pays. L’une révoltée, l’autre déracinée. Les deux amies vont devoir traverser tout un lot d’épreuves telles que les « Mac », ces hommes de la Mafia qui traitent les femmes -et en particuliers les prostituées- comme des moins que rien, les passages à tabac, les maladies, les malheurs amoureux… Car ce qui est largement exploité dans ce film entre autre, c’est le fait que même des prostituées peuvent tomber amoureuses d’un homme, comme de véritables êtres humains, contrairement aux animaux auxquels on nous compare trop souvent les prostituées. Malheureusement, comme tout ce qu’elles entreprennent, ces relations se terminent toujours par un échec. Mais nos deux « princesses » ne se décourageront jamais et continueront coûte que coûte leur long périple vers le bonheur. Princessas est un film sur le combat de deux femmes, sur la volonté et la force de caractère dont peut faire preuve l’esprit humain face à l’adversité. Film fort et riche en émotion, dur mais pourtant si vrai, Princessas nous transporte dans une atmosphère enchanteresse au-delà des limites connues. Ce qui importe dans ce film, ce n’est pas la vie quotidienne de deux prostituées espagnoles, non, ce qui compte dans ce film, c’est la force qui unit ces deux femmes et dont elles se servent pour survivre et vaincre les épreuves. Et, comme elles le disent elles-mêmes: « Ce soir, nous ne sommes plus des putes mais des princesses ». Emouvant, prenant, Princessas est un film à voir, ou plutôt, à ressentir.
"Le concile de Pierre": La seule bonne raison que j'ai eu de me trouver dans la salle ce lundi soir, c'est qu'il y avait Monica. Sinon le film est tout pourri, on s'attache pas aux personnages, on s'attache pas à l'histoire, les acteurs jouent mals, je sais pas si c'est l'adaptation mais on devine la fin sans trop de problèmes, etc...
"Borat": C'est frais, c'est fort, c'est doux, c'est Borat. Ca faisait longtemps que je n'avais pas autant rigolé au cinéma... Ah ça fait du bien
"Désaccord parfait": Une histoire d'amour pour vieux servie sur un ton très british. Répliques cinglantes, Rochefort magnifico^^, Rampling excellente également (et très bien conservée ), on regreterra juste que leurs attitudes, si hostiles au départs, s'adoucissent de façon très rapide. Mais bon, ça fait toujours du bien
Indigènes (enfiiin ! ) : un beau film, qui fait honte à notre pays. c'est lamentable de voir que ces hommes se battent jusqu'à perdre la vie pour une "patrie" qui n'est même pas foutue de leur accorder la juste reconnaissance qu'ils méritent. Des acteurs très justes, surprenants pour certains dans un registre plus sombre que d'habitude. Leur Prix d'Interprétation ne me semble pas volé. (je dis "semble" car finalement, je n'ai pas vu les autres films en compét alors la comparaison s'avère difficile) Certains aspects sont un peu caricaturaux néanmoins (tenir à 4 contre 25 Allemands euh comment dire... surtout qu'en l'espace de dix minutes après y a plus personne...enfin bon.) J'ai mis le temps pour aller le voir, mais finalement ça en valait la peine. J'ai bien aimé.
Scoop : Scarlett Johansson y confirme son talent. Woody Allen y interprète un magicien tête-en-l'air aux moyens "pneumotechniques" assez obsurs ("12 petits nains turbulents" ) mais très attachant et drôle. Les acteurs sont servis par des dialogues savoureux. Un film léger mais néanmoins intéressant ! Pas de temps mort, une bonne intrigue... sympa !
Des fleurs pour Algernon : Pas mal dans l'ensemble... Un bémol cela dit, le jeu de Julien Boisselier m'a semblé fort peu crédible. Au départ on dirait vraiment une caricature d'handicapé, il en fait des tonnes c'est pénible. Dans le roman, Charles n'est pas handicapé physique, simplement très retardé. Cette amplification de son état dans le film est d'autant plus gênante qu'elle rend moins crédible le traitement... Enfin curieusement, ce qui ne m'a pas plus interpellé que ça dans le livre m'a paru vraiment gros dans le film. Comme Gablebo l'a dit, on se concentre plus dans le film sur la relation Alice/Charles que sur les problèmes d'intelligence de ce dernier. Evidemment, il faut intéresser le grand public, mais ça enlève la dimension essentielle du livre qui m'avait énormément touchée... Bref, une adaptation pas trop mal dans l'ensemble... mais j'ai quand même préféré le roman. (évidemment ! )
à Shinge: si la véto c'était bien son ex. Et oui c'est bien plus rêche que ça en a l'air.
Des fleurs pour Algernon : oueh merci pour la déprime. Un peu de gaité le soir ça ne fait pas de mal.
Ne le dit à personne: effectivement Canet sait tourner un film, mais il ne faut pas qu'il tombe dans l'exercice de style : il filme l'actrice comme Sophie Marceau dans Anthony Zimmer(plan sur des jambes qui marchent, puis remontée vers le haut), sauf qu'elle n'a quand même pas la même plastique. Les méchants ont l'air d'appartenir à la mafia russe. J'avais pas lu le livre. Je me dit : "waou! Un conplot international, des espions". Et ben non. Cela les rends tous un peu ridicule quand même. Mais j'adore les briards, rien que pour la scène au cyber café je garde le film (oui il ne m'en faut jamais beaucoup)
Indigènes: oui d'accord, ça rend justice à des gens que la France avait tranquillement oublié. Bon ben une fois qu'on a dit ça, il reste un film de guerre comme les autres depuis les derniers temps: des héros qui depuis quelques années ont découvert la peur au ciné, des laches qui se resaississent, des perso qui mettent leur tripe à l'air après avoir resister à 4 contre un bataillon.
Quand on regarde un autre film de guerre ces temps si comme les fragments d'Antonin( un medecin tente de guerir un traumatisé de la première guerre mondiale en le forçant à revivre ses souvenirs), on retrouve les mêmes: la peur, les lâches, les tiraileurs sénégalais. ça en devient chiant
C'est vraiment une année pourrie pour le blockbuster.
Vu Casino Royale, hier soir. Verdict, idem que MI3, Pirates des Caraïbes 2, XMEN 3, 300... : Double 0!
Attention, les lignes qui suivent contiennent des spoilers. Si vous voulez voir le film, je vous déconseille de prendre connaissance de ce qui suit. Cependant, vu la médiocrité du nouveau Bond, je ne saurais que trop peu vous encourager à passer outre, et à garder votre argent pour une meilleure occasion.
Vous l’avez compris, ce nouvel opus des aventures de James Bond ne m’a pas plu. Pour autant, je tiens à préciser que j’aime beaucoup le personnage et que j’apprécie énormément la plupart des films crées autour de l’œuvre de Ian Flemings, à l’exception peut-être d’Au Service de sa Majesté et Permis de Tuer.
Casino Royale vient compléter cette courte liste et cela pour de très nombreuses raisons :
- D’abord, le casting. Je fais partie de ceux qui n’adhèrent pas au profil de Daniel Craig. Certes, l’acteur semble plus proche de la description que fait Ian Flemings de Bond, mais après une vingtaine de films, ce n’est pas celui que je m’attends à retrouver sur grand écran. Vous allez dire, et pourquoi pas ? Certes ! C’est d’ailleurs avec cet état d’esprit que j’ai abordé le film. Le résultat n’en est que plus catastrophique. Daniel Craig est physique, très physique, trop physique. James Bond n’est pas un The Rock, encore moins un Rambo, qui passe à travers les murs et tire sur tout ce qui bouge à la moindre occasion. C’est un agent qui a le permis de tuer mais qui ne le fait que lorsqu’il n’a pas d’autres choix. Ici, c’est tout l’inverse, Bond nous ai montré comme une brute épaisse dont le seul intellect est résumé à un égo surdimensionné. La démarche de l’acteur est bien loin de celle d’un Sean Connery ou d’un Pierce Brosnan, on a plutôt l’impression de voir un militaire ou un boxeur à l’écran. Quant au flegme briannique qui caractérise si bien l’agent 007, celui-ci en est totalement dépourvu, son visage étant aussi expressif qu’une huître Marene-Oleron. Enfin, ce James Bond n’a pas de charme. Daniel Craig ressemble davantage à un mauvais garçon d’origine allemande qu’à l’ancien élève de la Navy britannique qu’est le Commandeur Bond. Pourtant, Martin Campbell multiplie les clins d’œil pour que l’audience adhère à Daniel Craig (le maillot de bain de San Connery dans Docteur No, certaines répliques…), mais rien n’y fait, désolé.
Heureusement, ou malheureusement devrais-je dire, le reste du casting ne déséquilibre pas le film. Les James Bond Girls sont plus que moches. Je ne sais pas qui a fait le casting mais franchement, c’est une catastrophe. Et bien-sur, on a une française dans le lot qui est loin d’être un top modèle. Eva Green est loin d’être une bombe et de plus, son jeu n’est pas assez profond par rapport au personnage qui lui a été donné. Elle n’a tout simplement pas la carrure. D’ailleurs, on en croit pas une seconde à sa romance avec James Bond.
Quant au bad guy de service, il est évidemment français (c’est la tendance, ces derniers temps dans les blockbusters), et il est plus que caricatural.
Parlons aussi du jeu des acteurs. Poussif à souhait, dénué de spontanéité. On a du mal à se laisser embarquer.
- Au niveau de l’histoire, il faut bien comprendre que Casino Royale est un film un peu à part dans la filmographie du personnage. D’abord parce qu’il s’agit du premier roman de Flemings. Ensuite, parce qu’effectivement le Bond qui nous y est décrit est beaucoup plus froid et calculateur que celui qu’on connaît. Casino Royale explique aussi les débuts de Bond en tant que 007 et ses difficultés à tuer. Il est également question de cette fameuse romance et de la façon dont les choses se terminent qui définiront l’attitude de Bond avec les femmes dans les autres épisodes. Sauf que le public s’en moque, car 99,9 % (et même davantage), n’a pas lu le livre et ne veut que retrouver le 007 qu’il connaît et qu’il apprécie. Autant l’intention était louable, autant le résultat laisse à désirer.
- Sur le papier, le concept est alléchant. A l’écran, le film est beaucoup trop hésitant. Tantôt, il va vers l’œuvre d’origine, tantôt il essaye de rallier un maximum de public et de marcher sur les traces des derniers films avec un ton décalé et léger. Le tout sans compter une romance à deux sous pour ne pas faire perdre pied au public féminin. Dire que c’est Paul Haggis qui a signé la réécriture du scénario (Million Dollar Baby, Collision), quel gâchis !
- Cela m’amène au rythme du film que je trouve complètement décousu. On démarre sur une scène façon vieux films noirs, puis on bascule sur de l’action endiablée qui fait plus penser au Transporteur qu’à James Bond. Suivront une petite virée à Nassau, un détour par Miami (qui n’est qu’un prétexte à une scène d’action de plus dans l’aéroport), une interminable partie de poker au Casino Royale de Serbie-Monténégro (si vous n’aimez pas le poker, vous risquez de décrocher), une course poursuite avec la nouvelle Aston Martin qui finalement n’aura pas lieu, puis une scène de torture complètement risible et inapproprié (là, c’est vraiment affligeant), pour finir par une scène d’action mêlée de romance à Venise qui vous laissera un peu froid, tant cela manque de punch et d’inattendu. Même la musique n’est pas franchement au rendez-vous et ne soutien pas assez l’action.
- L’intrigue était sympa dans le bouquin (et ne cherchez pas à comparer avec le film original qui est une parodie – excellente d’ailleurs – vous n’y parviendrais pas). Ici, le traitement de Martin Campbell ne colle pas. Le climax n’est pas facile à appréhender. On ne voit pas trop où il veut en venir et on assiste davantage à une succession de scènes de dialogues avec des scènes d’action. La trame de l’histoire n’est pas franchement facile à suivre et on ne comprendra pas bien certains rebondissements ou éléments de l’histoire qui semblent parachuter en plein milieu du récit. Quand à la fin, je n’ai toujours pas compris qui était qui ? Si quelqu’un veut bien m’expliquer, je suis preneur.
- Trop de product placement tue le product placement, qu’on se le dise. On sait tous que les James Bond sont une franchise très appréciée des marques, mais là, trop c’est trop. Même le personnage en pâtie. 007 est même obligé de conduire une voiture de papy parce que Ford a fait un gros chèque pour le lancement de son nouveau véhicule. Beaucoup trop de plans sont calculés pour nous montrer telle ou telle marque, tel ou tel produit, et cela se ressent beaucoup trop et devient gênant. A la volée, et sans me forcer, j’ai pu facilement identifier les marques suivantes :
- Sony Vaio,
- Sony Erickson,
- Sony encore pour ses appareils photo,
- Ford,
- Aston Martin (rien à dire, ça fait partie du mythe),
- Smirnoff Vodka,
- Omega,
- TF1,
- LCI,
- Virgin Atlantic (avec carrément un cameo de Richard Bronson, n’importe quoi !!)…
- Parmi les autres détails qui ne sont pas à la hauteur de ce nouveau Bond, le générique de début est également à rajouter à la liste. D’habitude, chaque nouveau Bond est l’occasion d’expérimenter en la matière, de relever un nouveau défi technique. Combien de génériques de la série des Bond ont marqués et durablement influencés le cinéma hollywoodien ? Beaucoup ! Cette fois, c’est une pauvre animation en Flash qui nous ai donné en pâture. C’est propre, c’est joli, mais on a déjà vu 100 fois mieux sur MTV et sur le Web. On était encore une fois en droit de s’attendre à quelque chose de plus innovant.
Bref, tout cela ne donne absolument pas envie de revoir le film en DVD et encore moins de le conseiller à ses amis. Et a moins d’un nouveau réalisateur ou d’un autre acteur pour camper l’agent britannique, pas sûr que je me déplace à nouveau dans les salles obscures pour voir ça. D’ailleurs, ces dernières années, et à titre de comparaison, on a eu de bien meilleures Bond en jeux vidéos. Au moins, ils étaient fidèles à l’image qu’on a du personnage.
Voilà... je passais dans le coin et je me suis dit que vous pourriez économiser le prix d'une place de cinéma.