La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Excuse moi de te déranger durant ton repas JB, mais j'aurais besoin d'épées d'entrainement, du genre en bois, tu aurais pas ça sous la main par hasard ?
Avant que le Barbare ne réponde, le vieil homme intervient d'une voix lasse.
Si vous voulez, vous trouverez deux épées d'entrainement accrochées aux fontes de mon cheval. Même si elles sont vieilles et usées, elles restent encore bien équilibrées. Vous... Une légère hésitation. ...pouvez les garder.
Le vieil homme se lève pour ranger son écuelle et ses couverts. Il remarque l'air circonspect de Gablebo face aux armes d'entraînement.
Un triste sourire se dessine sur son visage.
Bien des femmes et des hommes les ont utilisées il y a bien longtemps et, à ma connaissance, ils ne s'en sont jamais plaint.
Ne vous fiez pas à leur apparence déplorable, Messire.
Une bonne âme subsiste toujours malgré les outrages du temps.
Prenez-les, je vous en prie. Vous pourrez toujours les jeter plus tard, cela m'est égal.
Il range soigneusement son écuelle et ses couverts puis se retourne vers le groupe.
L'une ou l'un d'entre-vous aurait-il la bonté de consacrer un peu de son temps pour partager une partie d'échecs avec un vieil homme ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le vieil homme propose une partie d'échecs . Très peu pour moi . Perdre son temps à déplacer des figurines sur un plateau, non merci . Boaf ! Et puis, on est suffisamment de cavaliers et de fous dans le groupe ! Qui joue le rôle de la reine, la jeunette qui vient d'arriver ou celle que le Barbare aimerait bien sauver et qui doit se trouver entre les griffes de ce Réprouvé que nous chassons . Serait-ce lui le roi noir ? Bon, c'est un peu n'importe quoi ! Je crois que je vais aller dormir ...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*empoigne les deux épées et en tend une à Ciryon, puis teste sa prise en main*
... hum... effectivement... de très correctes épées pour s'entrainer... cela fera parfaitmeent l'affaire...
Allons à l'écart... près du feu là-bas non ?
*commence à partir dans cette direction*
L'une ou l'un d'entre-vous aurait-il la bonté de consacrer un peu de son temps pour partager une partie d'échecs avec un vieil homme ?
oh... mince... si j'avais su...
Excusez moi, c'eût été avec plaisir mais... comme vous le voyez j'ai autre chose de prévu... mais qui sait, plus tard dans la nuit si nous sommes encore en forme... ou demain, si vous comptez faire un bout de chemin parmi nous...
*au moment de partir*
mais... Au fait, je me rends compte bien tard que nous ne nous sommes pas présentés ! Je suis Gablebo et voici Ciryon. Nous sommes deux proches amis de JustBob, qui vous a accueilli tout à l'heure.
et vous êtes... ?
Excusez moi, c'eût été avec plaisir mais... comme vous le voyez j'ai autre chose de prévu... mais qui sait, plus tard dans la nuit si nous sommes encore en forme... ou demain, si vous comptez faire un bout de chemin parmi nous...
Une étincelle d'intérêt illumine les yeux bleus délavés du vieil homme.
Demain ? Vraiment ? Pourquoi pas...
Au fait, je me rends compte bien tard que nous ne nous sommes pas présentés ! Je suis Gablebo et voici Ciryon. Nous sommes deux proches amis de JustBob, qui vous a accueilli tout à l'heure.
L'homme remonte sur sa monture.
Enchanté, messieurs. Nous nous reverons peut-être demain soir.
Se retourne vers l'ensemble de la Compagnie.
Bien le bonsoir à tous. Et encore merci pour votre hospitalité.
Le vieil homme s'éloigne au petit trot et disparaît dans la nuit.
*Soupèse l'épée de bois, lui fait faire quelques mouvements pour tester son équilibrage.*
Hum...oui pourquoi pas après tout, elles ont l'air d'être de bonne qualité. Que voulais dire cet homme a propos de ne pas se fier aux apparences? Parlait-il simplement de ces épées?
*Reste songeur quelques instants*
Bon, à nous deux.
Oui, allons y. Tu vas déjà me montrer l'étendu de tes talents, je suis sur que sous tes faux airs de "non, chuis qu'un simple autodidacte" se cache assez de technique pour me surprendre.
* Se dirige vers un espace dégagé non loin du feu et redresse son épée en direction de Gablebo, se concentrant brièvement pour atteindre le ko'di.*
Ca fait longtemps que je n'ai pas combattu avec une seule lame, la sensation rique d'être étrange au départ.
(RPOFF: Ko'di est le nom donné dans les Marches à la technique de concentration que Rand appelle la Flamme et le Vide(source New Spring))
Observe tout en mangeant le vieil homme et la nouvelle venue. Ne dit rien parce que c'est pas bô de parler la bouche pleine et que je suis un Barbare civilisé.
Le vieil homme est étrange... il fait mine de ne pas s'intéresser à nous et pourtant...
Le voilà qui part... quelque chose me dit qu'on le recroisera.
Se rapproche de Ciryon et Gab' pour observer leur entrainement.
Voyant l'homme sur le départ, Caerun essaya d'abréger ses chants et de parvenir à leur conclusion. Il lui fallait s'adresser à cet homme ; et à vrai dire, une partie d'échecs lui paraissait l'occasion idéale de reposer sa voix qu'il avait commencé à trop forcer pour quelqu'un qui n'avait pas eu le temps d'en reprendre l'habitude. Epées, jeu d'échecs, et air familier... Bien sûr, il lui fallait jouer avec cet homme pour autre chose, beaucoup d'autres choses.
Mais il ne pouvait les arrêter comme cela en plein milieu, il avait son public ; il sauta deux couplets à escient, et arrivé à la fin, tira une révérence, puis s'éclipsa en laissant Pahdvil le remplacer pour les distraire. Le vieil homme était en effet déjà en selle, et s'éloignait du camp au petit trot.
Une femme avait aussi rejoint le groupe, mais apparemment Aelghir comptait solliciter toute son attention - autant laisser ce plaisir à ce vieux chevalier. Du coin de l'oeil Caerun avait aussi vu Ciryon et Gablebo prendre deux vieilles épées de bois.
Sous prétexte de dégourdir son cheval encore plein d'entrain, Caerun le monta lui aussi, et partit au galop rejoindre ce vieil homme. Non sans faire un détour tout d'abord pour croiser de nouveau Ciryon et Gablebo.
"Permettez, messires, que je jette un oeil à ces épées de bois ? Cela me fait penser qu'il m'est arrivé de suivre des entraînements dans les cours du Cairhien, de les voir je veux dire ; peut-être d'ailleurs que je pourrai vous dire comment opéraient les maîtres d'armes de là-bas. Encore que quelqu'un de l'Arafel n'ait pas besoin de tels conseils, à ce que j'ai entendu dire."
Une épée de bois est une épée de bois, mais je veux voir tout ce qu'a laissé cet homme avant de m'adresser à lui - peut-être que j'y verrai quelque chose...
Caerun semble pressé, concentré. Un coup d'oeil attentif jeté à ces épées d'entraînement, pour voir si elles ont un air familier elles aussi - les aurais-je utilisé ? - puis il me faudra retrouver ce vieil homme s'il n'est pas déjà trop loin. Instinctivement, le barde en faisant mine d'ajuster sa flûte dans ses paquetages vérifia que ses deux poignards et la dague longue étaient bien en place sous ses vêtements. On ne change pas les vieilles habitudes.
Dans un premier temps les épées te paraissent anodines puis tes doigts effleurent une irrégularité au niveau de la garde. L'observant de plus près, tu distingues un vieux blason usé par le frottement, mais pas suffisemment pour t'empêcher de le reconnaître.
C'est celui de Maradon et plus précisemment celui de sa garde d'élite. Tu n'as aucune raison de connaître cet emblème de la lointaine Saldéa... si ce n'est que ton Amyrlin, Dame Méliane, appartenait à cette garde il y a bien longtemps.
Très étonné, tu te lances sur les traces du vieil homme. Bientôt tu le distingues.
T'ayant entendu approcher, il a stoppé sa monture et t'attend. L'obscurité t'empêche de bien voir son visage.
Devant Gablebo et Ciryon, Caerun ne fait pas mine d'avoir remarqué grand chose. Après avoir passé un moment à passer attentivement le doigt sur le bois des deux épées, il vous les remet. "Vieilles mais qui seront tout à fait adéquates ! Je crois avoir manqué ce vieil homme, je pars le rejoindre avant qu'il ne soit trop loin. Désolé si je manque de courtoisie en partant ainsi. Entraînez-vous bien !" Le barde repart aussitôt sur les traces de l'étranger.
Maître Caerun ?
Nous avions été présentés ? Peut-être. A ce ton un peu amusé, je crois bien qu'il en sait beaucoup sur moi. Un barde est certes amusant, mais s'il me semble si familier, pourquoi ne lui semblerais-je point en effet ? Mais c'est tout de même sur le ton plein d'entrain habituel à Caerun que le barde lui répond - à l'heure actuelle, il serait plus impoli et irrespectueux qu'autre chose de dire que l'on sait qu'on sait.
"Mes Salutations, homme des âges ! La Roue tisse selon son bon vouloir et a amené nos deux fils à se croiser ; je vois qu'au moins la moitié de la moitié des présentations a déjà été faite, puisque vous connaissez mon nom.
J'ai entendu, entre mes occupations, que vous parliez d'échecs ; j'étais moi-même désolé de n'en voir point de joueur dans notre expédition. Une partie est en cours dont nous sommes les pièces ; mais que diriez-vous d'en commencer une autre par ici près du camp ? Peut-être que quelques mots échangés au fil des coups nous éclaireront sur le Grand Jeu."
Daes Dae'mar. En Saldea ils en sont épargnés, mais nul doute que ce voyageur le connait. En rien le barde ne semblait trahir un manque d'assurance - comment un Ménestrel pourrait-il en manquer ! - mais c'est facilement qu'il s'imprégna du Vide et s'en baigna. Sans son Aes Sedai, un Lige n'a pas d'allié... près du camp, oui, je suis Lige, donc loin d'être immortel.
Oui, je connais votre nom. Je vous ai déjà vu dans certaines tavernes de Tar Valon où je traîne ma solitude.
Il hésite un instant tandis qu'il sort un coffret et des bougies. Il s'expose sans aucunes craintes.
On m'appelle Gauthier.
Il installe le jeu et allume quelques bougies pour éclairer l'échiquier.
Les échecs ne sont qu'un jeu.
La réalité est bien différente. Des pièces sont cachées, certaines ne sont pas de la couleur que l'on croit, d'autres ne sont pas aussi puissantes qu'on le pense et inversement.
On ne triche pas aux échecs. La réalité est toute autre.
Jouons maintenant. Nous parlerons après.
Souhaitez-vous prendre les blancs ou les noirs ?
Penses-tu devoir bénéficier d'un bonus à ce jeu (à son équivalent de la Rdt) ?
Un bonus de 1 me paraît justifié sauf indications contraires (en plus ou en moins) de ta part.
Merci aussi de préciser si t'adoptes un style de jeu particulier.
Ainsi, je l'aurai vu dans les tavernes... je dois avoir été négligent pour ne pas le situer facilement. Tachons de ne pas l'être maintenant et de faire attention.
La réalité est bien différente. Des pièces sont cachées, certaines ne sont pas de la couleur que l'on croit, d'autres ne sont pas aussi puissantes qu'on le pense et inversement.
Caerun retient chacun de ces mots pour les peser chacun individuellement, puis dans son ensemble, comme on lui a appris au Cairhien.
"Je prendrai les noirs, Gauthier. Les blancs frappent en premier mais parfois perdent, en s'exposant, leur toute meilleure pièce." Voilà, le sujet principal est lancé, à sa façon. "Enchanté de faire votre connaissance !"
Style de jeu adopté : Prenant les noirs, les pions jouant en deuxième, Caerun souhaite voir le style adopté par son adversaire, qui traduit souvent son expérience. Il va essayer d'y reconnaître un schéma connu, une suite de coups, pour voir aussi si l'étranger sortirait du schéma habituel pour avancer des pièces de façon inimitable (la Tour Blanche, la Reine Blanche... ?) afin peut-être de transmettre des messages cachés, ou de saisir ces moments pour parler lui-même. Le début de mon style est donc à la prudence et la défense.
RP OFF : Je ne pense pas que Caerun doive bénéficier d'un bonus supplémentaire à celui de 1 que tu proposes. Les jeux de réflexion étaient souvent utilisés par son tuteur pour lui inculquer patience, discipline, et toujours réfléchir à ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas et ce que peut voir l'autre ; ce qui justifie le bonus de 1 point. Mais Gauthier est certainement expert aussi de ce genre de choses, donc un bonus de plus de 1 point serait sans doute rendre Caerun trop parfait tout de même je te laisse seul juge.
Dès le début de partie tu reconnais avoir affaire à un expert en la matière. Tes quelques connaissances te permettent de voir dans son jeu un développement classique. Sa priorité est évidente : investir le terrain, à l'aide des Pions, et mettre ses pièces, en particulier Fous et Cavaliers, en position d'intervenir facilement sur l'échiquier. Le Roi Blanc est rapidement mis à l'abri par un roque. La Dame Blanche reste sagemment à sa place.
Nous allons faire un jet de dés pour l'ouverture. Le vainqueur bénéficiera d'un bonus de +1 pour la suite de la partie.
Gauthier a un bonus de +3.
Caerun se plonge tout de suite dans une très intense réflexion, comme le font souvent les joueurs de mérelles, complètement absorbé. Je ne pensais pas avoir affaire à un joueur autant plus fort que moi..
RP OFF : Avant de faire le jet, je tenais à préciser que je pensais que le +1 était un bonus par rapport à Gauthier, et non le bonus "fixe". Je pense qu'un bonus de +2 de mon côté serait en ce cas plus juste, tout en lui laissant à lui un +3. En tout cas j'aime beaucoup cette règle de l'ouverture ! EDIT : en fin de compte, il est lui un véritable expert, alors que Caerun n'est qu'un bon connaisseur ; je te laisse vraiment juge des bonus.
Le Barde cherche à produire une harmonie mathématique avec un ensemble pions - Cavaliers - Fous, tout en avançant ses pions vers ceux de son ennemi pour l'empêcher de s'approprier le centre de l'échiquier. Cet ensemble agissant pour la défense de tout son camp, Caerun garde la Reine libérée pour menacer l'ennemi, tout l'ensemble harmonieux pouvant alors s'ébranler en une stratégie offensive.
[d10] ce qui avec le bonus de 1 donne : 10. (EDIT : )
Ta stratégie défensive te permet de conserver un bloc compact très difficile à attaquer. La partie menace de devenir très bloquée quand Gauthier décide de rompre l'harmonie de ta position en sacrifiant un Cavalier. Le coup est risqué et il te semble que l'avantage stratégique n'est pas suffisant pour compenser la perte de matériel.
A la lueur des bougies, son visage n'exprime pas une quelconque inquiétude. Relevant les yeux de ton échiquier, tu vois qu'il t'observe attentivement.
Nous gardons le bonus de +1 pour toi et +3 pour Gauthier.
Tu as donc un bonus de +2 pour le milieu de partie.
On fera un dernier jet pour la finale.
L'harmonie ne pouvant être conservée plus longtemps, Caerun doit jouer un jeu plus dangereux, attaquant avec fou et l'appui de cavaliers et de sa Reine, afin de ne pas laisser l'adversaire utiliser le trou possible de sa défense. Le barde passe donc à l'offensive et pousse l'adversaire à ne plus pouvoir que répondre à ses assauts.
[d10] soit avec le bonus de 2 points grâce à l'ouverture : 11
Pendant un instant la partie s'équilibre, Gauthier essayant de forcer un avantage qu'il ne tient pas vraiment. Ses coups sont vraiment incisifs et seule ta concentration te permet de ne pas être perturbé par ses attaques tout en développant ton propre assaut. Un autre joueur que toi aurait été impressionné par la fougue et l'assurance du vieil homme et n'aurait pu objectivement se rendre compte de son avantage.
Tu réalises que Gauthier, plus qu'un expert, est un Maître dans ce jeu là.
A l'issue d'une bataille acharnée faisant de nombreuses victimes dans les deux camps, Gauthier doit bien interrompre, contraint et forcé, sa téméraire entreprise et se concentrer sur la défense de son Roi.
Tu as conservé ton avantage matériel et, mieux encore, obtenu l'initiative.
Tu abordes donc la finale avec une position favorable même si tu as assez d'expérience pour savoir que c'est en fin de partie que se révèlent les grands joueurs. En finale, chaque coup est vital et la moindre erreur ne peut plus être rattrapée et devient donc fatale.
Quelque soit l'issue de la partie, il te semble avoir beaucoup appris, voire même avoir dépassé tes limites.
Voilà donc le jet de dé décisif, avec un bonus total de +3, tu es à égalité avec Gauthier.
[d10] soit 5 au total. Gauthier semble avoir commis cette fameuse erreur fatale.
Plongé dans une extrême concentration, Caerun ressent quelques picotements, comme après ou avant un combat. La partie fut acharnée, extrêmement difficile, et seule la Lumière a du l'aider à ne pas commettre d'erreur. L'ombre d'une seule et la partie serait perdue ; et là, même en jouant de son mieux, même en ayant profité du fait que Gauthier ne semblait pas s'être douté que la partie serait si dure, rien n'était décidé.
Caerun avait réappris à jouer auprès de cet homme. Le barde avait mis très longtemps avant de jouer chacun de ses coups là où Gauthier savait en quelques instants où porter ses coups, et même en réfléchissant un temps infini, Caerun savait qu'une revanche ne lui serait pas favorable.
Contraint de prendre un long temps à réfléchir chaque coup, le ménestrel cherchait à conserver l'initiative et toujours mettre à mal la pièce maîtresse adverse.
[d10] donc 10 au total.
Les manoeuvres de Gauthier, aussi habiles soient-elles, ne pouvaient compenser le fait que le sort de la partie était déjà décidé.
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