La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Le Capitaine Noal Tharne, à la tête de son régiment, se prépare à lever le camp.
Ciryon, Gablebo, Aelghir, Caerun, JustBob et leurs compagnons se rassemblent près de l’Auberge.
Les deux groupes sont sur le point de se mettre en route vers le Cairhien.
RP off : Vous devez compter une journée entière de voyage avant de faire la jonction des deux groupes. Je vous invite à ne pas louper ce rendez-vous dans un premier temps. Par la suite, vous aurez toute liberté pour vous séparer si vous le souhaitez.
Vous pouvez compter quatre semaines de voyage avant d’arriver aux frontières du Cairhien. Prenez donc votre temps pour décrire ce périple.
Je vous laisse maintenant le soin de nous écrire une belle histoire et une épopée qui deviendra légendaire.
Et voilà, nous y sommes !
Je ne pensais pas recruter autant de personnes pour cette équipée.
J'espère qu'une fatale hésitation ne les fera pas changer d'avis au dernier moment.
J'observe l'Auberge qui grouille d'activité non loin de là.
Répondront-ils tous présents ?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*arrive au pas sur un cheval blanc que certains clients réguliers peuvent reconnaître (ainsi bien sûr que les collègues ), pour l'avoir vu soit dans les écuries, soit dans le manège ou dans le parc*
*à première vue, ses vêtements sont identiques, toutefois, on s'apperçoit vite qu'ils sont plus fournis, car un cuir souple et épais recouvre presque entièrement son corps.
Cette première protection est complétée par des mailles fines et serrées sur tout le torse et le dos.
Aux articulations et sur le haut des cuisses, de fines plaques métalliques argentées s'accordent parfaitement avec la sommaire protection qui recouvre sa tête, bandeau métallique amélioré assurant une protection minimale mais effective en cas d'attaque violente.
Enfin, détail qui ne manquera pas d'étonner celles et ceux qui connaissent bien Gablebo, une cape bleue brodée de noir à l'intérieur tombe de ses épaules jusqu'à la croupe de sa monture*
*sur son torse, un arc en bandoulière, associé au carquois rempli dépassant de ses épaules et de sa cape.
Un fin poignard repose dans son fourreau sur la hanche droite.
A sa gauche, une épée est accrochée à sa ceinture ; une fois sortie du fourreau, elle vous apparaîtra étincelante mais les regards les plus fins y décèleront toutefois quelques rares brèches.
Ces mêmes observateurs peuvent déjà remarquer 1 couteau de lancer soigneusement rangé dans chacune de ses bottes.*
*devant le regard légèrement surpris de JB, le salue d'une manière seigneuriale, forçant volontairement le trait*
Ola Manant ! Est-ce ici pour la petite aventure dont parlent les feuilles de choux locales ?
...
*éclate de rire en même temps que JB*
Non. Je ne pense pas. Nous ne devons pas lui forcer la main. Il doit prendre cette décision tout seul.
Il risque gros dans cette affaire, plus que nous je pense.
Voyons s'il osera affronter la tête haute son destin ou s'il succombera à la facilité...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Voyons s'il osera affronter la tête haute son destin ou s'il succombera à la facilité...
*aquiesce machinalement, puis prend conscience de la phrase qui vient de sortir de la bouche de JustBob... le regarde, complètement surpris...*
...
*...et explose de rire sur son cheval*
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le barbare et son associé sont déjà sous l'arbre, un grand chêne plus que centenaire, ils rient à gorges d'employés . En voilà deux heureux de partir à l'aventure ! Je les rejoins en tenant Néro en bride .
J'ai bien sûr troqué dès mon retour à l'auberge les hardes du Lige contre des vêtements nettement plus seyants . Mon pourpoint vert feuille aux crevés jaunes est presque neuf et j'ai chaussé de hautes bottes en cuir fauve que j'avais achetées peu de temps avant tous ces évènements . Ma cotte et mon camail de mailles sont rangés dans mon paquetage car je ne compte m'en remparer que lorsque nous aborderons des contrées dangereuses . Mon poignard est glissé comme toujours dans ma botte droite mais ma ceinture est veuve de mon épée .
Je laisse les brides sur l'encolure de Néro et m'approche des deux joyeux drilles .
- Nous voilà donc sur le départ, messires ! Just Bob, comme vous le voyez, je suis désarmé, ma bonne lame se trouvant entre des mains étrangères ...
Inutile de préciser qu'il s'agit de Tharne . Je la récupèrerai dès que possible . Et inutile aussi de masquer mon visage . Tharne ne m'impressionne pas . ... Pouvez-vous m'indiquer où me procurer une épée de bonne qualité ?
Ah ! Aelghir ! Voyager en sa compagnie est la promesse de moultes péripéties.
... Pouvez-vous m'indiquer où me procurer une épée de bonne qualité ?
Hummm... attendez.
Je descends et m'approche d'une des mules et m'empare d'un épais rouleau de cuir. Je défais les sangles et le déroule au sol révélant une dizaine de lames de styles différents, de l'épée courte à la lame épaisse à la lourde claymore en passant par l'épée parfaitement équilibrée de l'épéiste.
Je sais qu'Aelghir est connaisseur. Il y a de fortes chances qu'il se rende compte que ces armes n'ont pas été forgées en Randland...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Magnifique ! Et très généreux de votre part, Just Bob !
Je prends la claymore et la soupèse avant d'épouser des deux mains sa garde et de la manier pour quelques tournoiements et coups de taille . Belle arme mais son poids pourrait être un handicap pour moi qui suis habitué à Vengeresse . Je choisis donc une épée à la lame longue et étroite qui fournira aussi bien de taille que d'estoc . Je complète avec le fourreau adéquat et arme enfin ma ceinture . Ma cuisse retrouve avec plaisir le contact familier de l'épée .
- Bien le merci, messire . Qui attendons-nous encore ?
*Au loin retenti le tonnerre de sabots frappant le sol à toute allure, petit à petit un nuage de poussière puis une ombre en son centre se dessine. Le cheval ne semble pas suivre de direction précise, faisant de brusques écarts de temps à autre. Au fur et à mesure qu'il se rapproche on peut apercevoir une silhouette qui le monte...ou plutôt qui s'y accroche tant bien que mal. Le cavalier, si on peut appeller ça un cavalier dans l'état où il est arrive enfin près du chêne, le teint pâle, limite verdâtre.(RPOFF: et si mes fringues vous intéressent vraiment, j'en parle à l'auberge )*
souffle souffleExcusé moi, j'ai eu un...léger problème...oui c'est çà un léger problème de réveil... Bon faut que je descende de cette créature des Ténèbres qui a tout fait pour me rendre malade en venant.
*S'affale plus qu'il ne descend du cheval et va s'assoire à l'ombre de l'arbre, avant de se resservir une rasade du remède de M'ar Shell*
Incroyable ce truc, faudra que t'essayes JB, ça pourrait te plaire. Hmm bon sinon quoi de ne...
*Se rend enfin compte de la tenue de Gablebo, essaye tant bien que mal de cacher son sourire*
Je crois que tu as oublié de prendre une hache , mias plus sérieusement, je serai curieux de savoir où est ce que tu as trouvé tout cet équipement, il est à toi?
Me rappelle mes propres mots : "Voyons s'il osera affronter la tête haute son destin"...
Eclate de rire.
Entre deux hoquets, donne une tape amicale à Ciryon.
Content de te voir parmi nous mon ami !
Essaye de reprendre mon sérieux.
Jette un oeil à Linhear, le messager de Noal, qui nous a rejoint. Il se tient un peu à l'écart avec une expression de consternation sur le visage. Il est certain que notre joyeuse compagnie doit le changer de l'ambiance de son régiment.
Mon regard se tourne à nouveau vers l'Auberge.
Il ne manque plus que notre ami Caerun et ses Chasseurs du Cor...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Enfant Linhear:Je suis de loin l'imposant aubergiste, qui une fois son armure revêtue resemble plus à un barbare qu'à un aubergiste !
Je galoppe derrière lui jusqu'à un gros chêne, et il descend de cheval pour attendre. Mais qu'est ce qu'il attend? Je pensais que nous allions partir de suite!
Et je vis arrivé un chevalier, dans sa cape bleue, bardé d'armes de toutes sorte,(edit) un autre chevalier, boitillant et sans arme, la mine patibulaire, avec une cicatrice lui découpant le visage.Et puis une bande de guignolos, un nain, un géant, des paysans avec leur fourche et de loin un chevalier qui n'arrive même pas à faire aller droit sa monture! Mais que fera donc le Capitaine avec cette troupe de cirque !!
Je secoue la tête, légèrement dépité.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Je crois que tu as oublié de prendre une hache , mias plus sérieusement, je serai curieux de savoir où est ce que tu as trouvé tout cet équipement, il est à toi?
Non, j'ai sauvagement assassiné un client cette nuit pour me trouver un équipement pas trop dégueulasse .
Et je ne manie pas la hache. Ni la lance d'ailleurs. En fait, même si j'ai une bonne maitrise de l'épée, je suis plutôt adepte des attaques à distance...
*hausse les épaules* 'pas ma faute si les archers doivent également penser au corps à corps de temps en temps. C'est vrai quoi, les gens sont d'une impolitesse, ils te foncent dessus au lieu de rester sagement immobiles à bonne distance. Et je ne vous parle même pas des animaux.
J'ai envie de viande fraiche pendant ce voyage. J'espère bien faire profiter toute cette compagnie de mes talents de chasseur, car il me semble que ce n'est pas en posant 3 collets par-ci par-là que nous tiendrons bien longtemps.
Quant à cet équipement lui-même...
*se tourne vers l'Auberge*
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Bon, un cavalier pas très frais . Apparemment il a éclusé une bouteille ! Normal pour quelqu'un qui canalise ! Et toute une troupe de bras cassés qui rapplique ... ça promet ! Sans compter l'associé du barbare qui nous la joue mystérieux avec sa longue cape bleue et noire et son bandana sécurisé ! Et ce gars en haillons qui vient de délivrer un message au barbare ne me dit rien qui vaille ! Sans compter que nous allons rejoindre Tharne et ses vilains enfants !
En résumé, ça va être une vraie partie de plaisir !
- Alors, on trace quand ?
Ne soyez pas aussi impatient... nous allons partir d'ici quelques instants. Nous attendons encore Caerun et ses amis.
Du coin de l'oeil je remarque l'une des personnes qui sont arrivées avec Kaz à l'Auberge. Visiblement il s'agit d'une femme. Elle est engoncée dans un lourd et long manteau et et elle garde obstinément baissé son visage dissimulé par une capuche. Son comportemente exprime une certaine nervosité et quand j'ai prononcé ces derniers mots, un grognement d'impatience et de contrariété s'est échappé de ses lèvres.
M'ar Shell arrive soutenant une jeune fille au visage désespéré et visiblement bien amochée. Des larmes coulent le long ses joues.
M'ar Shell hèle la Compagnie.
Messieurs ! Cette jeune fille a besoin d'aide ! Elle a été agressée et a trouvé refuge à l'Auberge.
Elle souhaite revenir auprès de ses parents... mais a peur d'y aller seule.
La jeune fille sursaute en entendant la voix du barbare. Elle se rapproche de l'aubergiste. Elle tente en vain d'ouvrir la bouche, mais aucun mot ne sort. Le barbare est si impressionnant, sa voix si forte et si glaciale ... Après tout ce qu'elle a déja vécu aujourd'hui s'en est trop.
Elle tremble ...
Elle respire pour tenter de se contrôler, de ne pas éclater en sanglots. Un homme portant une telle armure doit être quelqu'un d'important. Elle lui fait perdre son temps. Elle devrait le laisser tranquille et partir seule. Elle s'apprête à lui dire quand M'ar shell prend la parole pour elle.
(si le CoDir de l'auberge me permet)
"Elle est très choquée, elle a été attaquée, elle ne m'a pas tout raconté, mais ... Comment t'appelles-tu ?"
"Sarah".
"Tu peux faire confiance à JustBob, parle lui".
"Je ... Ils ... Ce n'était pas ma faute vous savez ... Je n'avais rien fait pour les provoquer, je suis une fille bien. Je vous en prie, il faut me croire... Aidez-moi à retourner chez moi s'il vous plait. Je n'ennuirai personne, mais j'ai peur d'y aller seule maintenant. Peut-être pas jusqu'au bout mais juste un bout de chemin.
J'étais perdu et terrorisée, l'auberge est apparue, maintenant je ne sais plus où je suis".
Mouais... ne soyons pas aussi dur. Cette enfant n'y est pour rien même si elle nous fait perdre un temps qui pourrait être précieux.
D'une voix plus rassurante je m'adresse à Sarah.
Calmez-vous, Sarah.
Nous allons vous aider de notre mieux.
Mais expliquez-nous d'abord ce qui vous ait arrivé. Qui vous agressé ? Où et dans quelles circonstances ?
Ne soyez pas effrayée. Je vous le répète, vous ne risquez rien.
La jeune fille semble se sentir d'un coup très faible. Elle tombe tout doucement et M'ar Shell la rattrappe juste à temps.
Il l'assoit.
Elle enlève sa capuche et dévoile ainsi l'étendu de ses meurtrissures. Ses propos sont entre-cuopés de sanglots que du haut de ses 16 ans elle réfreine du mieux qu'elle peut.
"J'étais près du lac d'Ern, dans les sous-bois qui en couvrent le côté ouest, près de la route de Brem. Je cherchais des champignons en attendant que mes bêtes aient fini de se désaltérer au lac. Je gardais des vaches voyez vous.
J'ai entendu des sabots de chevaux sur la route de Brem et je m'ennuyais tellement seule, que je suis sortie des sous-bois pour voir qui venait.
Si j'avais su ...
Dès qu'ils m'ont vu, ils se sont moqués de moi. Ils sont descendus de cheval, ont prononcé des mots orduriers et se sont jettés sur moi... Je ...
Je n'ai pas envie d'en dire plus...
Je veux juste rentrer chez moi monsieur... Il ne faudra pas le dire à mon père, je vous en prie, sinon, plus personne ne voudra de moi au village ..."
Je descends de cheval et m'agenouille face à la jeune fille. Doucement je lui relève le menton et plonge un regard réconfortant dans ses yeux noyés de larmes.
Nous ne dirons rien à ton père. Personne n'en saura jamais rien. Nous allons te raccompagner et on dira que tu as glissé dans un ravin dans la forêt.
Ne t'inquiète pas.
Mais avant, dis-moi qui étaient ces hommes ? Combien étaient-ils ? Comment étaient-ils habillés ? A quoi ressemblaient-ils ?
La solicitude nouvelle du Barbare redouble les larmes de la jeune fille. Des larmes de soulagement cette fois-ci.
"Je ne sais aps qui ils sont. Trois cavaliers, peut-être des seigneurs car ils portaient des armures et par dessus des capes blanches, toutes blanches sur lesquelles étaient brodées un soleil doré."
Bien... merci, Sarah. T'es très courageuse... ne t'inquiète plus maintenant.
Une brève hésitation...
D'une voix douce, il glisse quelques mots à la jeune fille.
Tu vas nous accompagner. Nous allons faire un petit détour avant de te raccompagner.
Ne t'inquiète pas, ça sera rapide.
Monte donc sur le cheval de Kaz, il te tiendra compagnie. Un nain qui se fait lancer ne peut qu'être un joyeux compagnon
Un bref coup d'oeil à M'ar Shell.
Merci. Vous pouvez retourner à l'Auberge. Nous nous occupons de Sarah.
Puis à Kaz.
Prend soin de cette enfant et tâche de lui faire oublier ses malheurs.
Quand il se relève, son regard est dur, autoritaire. Il se pose tour à tour sur ses compagnons, Gablebo, Ciryon, Caerun, Aelghir et en dernier sur Linhear sur lequel il s'attarde un instant.
Puis il remonte sur son cheval.
Mesdames, Messieurs ! En route !
Et si jamais nous rencontrons ces trois hommes en cours de route, nous leur ferons payer le prix de la souffrance.
La Compagnie se met en route... et elle a déjà son lot d'ennuis.
Nous avançons à bonne allure à travers une campagne où de grandes exploitations agricoles alternent avec des bois. La région est légèrement vallonnée mais la vue est excellente. Le temps est plutôt clément et quelques nuages dérivent paresseusement sur le ciel bleu. La route est clairement tracée jusqu'au point de rendez-vous.
Caerun et ses Chasseurs restent en queue du groupe.
Linhear s'est fondu avec les compagnons de Kaz et de Gass Th'on.
Gab' et Ciryon papotent. Ce dernier, malgré un joli tein verdâtre semble aller mieux.
J'amène mon cheval à hauteur d'Aelghir et lui parle à voix basse.
Mon ami, comme vous le savez nous allons à un point de rendez-vous avec Noal Tharne et son régiment.
Je sais que vous avez une certaine rancoeur envers les Blancs Manteaux et que votre histoire avec le Capitaine commence à peser lourd.
Je vous demande de ne pas en rajouter.
Ce que nous a dit cette pauvre fille va déjà être difficile à faire passer... mais nous n'avons guère le choix. Nous ne pouvons laisser impuni un tel crime. J'espère que les coupables ne font pas parti du régiment de Noal... sinon, cela sera un bon moyen de savoir vraiment à quel type d'homme nous avons affaire.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ben voyons ... Ce cher Tharne ne manquera pas de jurer par la Lumière que ses hommes n'y sont pour rien, de véritables enfants sages ! Je regarde devant moi et ne réponds pas aussitôt . Je dois juguler cette fureur qui, pour un temps bridée par la perspective stimulante de l'action, s'est réveillée au récit de la pauvre fille . Le blanc vêtement des agresseurs ne m'a pas étonné et si nous parvenons à mettre la main sur ces trois ordures, je les crois capables de trouver à justifier leur acte infâme . Si je leur en laisse le temps ...
- Je vous considère comme le chef de cette expédition et me fierai à votre jugement ... dans une certaine limite . Tout comme vous, je souhaite que Tharne soit étranger à cette triste affaire, peut-être pas pour les mêmes raisons, mais ne me demandez pas de piétiner mon amour-propre face à n'importe quel Blanc Manteau . En dehors de cela, si Tharne me laisse tranquille, j'agirai de même à son encontre . L'homme en lui-même ne m'est pas antipathique, sans toutefois aller jusqu'à l'apprécier, c'est ce qu'il représente que j'exècre tout comme l'excessive assurance qu'il affiche au sujet de la vérité qu'il prétend détenir .
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*s'étant rapproché de JB avant l'arrivée de la jeune fille, entend ses propos entre deux de ses sanglots*
Des Blancs Manteaux... presqu'aucun doute à ce sujet... hum... la présence de Tharne avait tendance à me rassurer malgré toutes les rumeurs que j'ai pu entendre... mais voir une de leurs victimes... c'est autre chose...
(...)
*une fois en route depuis quelques heures, papote avec Ciryon (bah on va prendre ce qu'on me donne hein )*
*Regard lugubre et légère grimace quand un sursaut du cheval lui enfonce un autre clou dans le cerveau*
Mouais, je fais aller...
*Jette un coup d'oeil à la jeune fille*
la compagnie du nain semble quelque peu la réconforter, c'est toujours ça...
Hmm, t'as pas eu le temps de finr tout à l 'heure, quand t'allais m'expliquer d'où venait tout cet attirail. Pis faudra que tu m'explique pour la bande de bras cassés qui nous suit et les quatres un peu plus expérimentés, ce Caerun me dit quelque chose, il est pas déjà venu à l'auberge?
(RPOFF: Ciryon reconnait à peine le menestrel ici, il ne connait presque pas Aekar de toute façon)
Le paysage reste inchangé et nous avonçons sous l'oeil à la fois étonné et craintif des paysans qui vaquent à leurs occupations dans les champs. C'est sûr que notre groupe hétéroclite a de quoi surprendre ou susciter la crainte pour les gens du commun.
Nous sommes en fin d'après-midi et dès le coucher du soleil, nous installerons le campement. Rien ne sert de nous épuiser dès maintenant.
Normalement demain, en fin de matinée, nous retrouverons Noal Tharne et son régiment. J'espère qu'il sera exact au rendez-vous et que nous pourrons régler le problème de Sarah sans nuire à nos relations.
J'observe attentivement et discrètement la jeune fille. Son visage reste marqué par les horreurs qu'elle a subi. Kaz, malgré ses talents d'amuseur, a bien du mal a lui arraché un sourire de temps en temps.
Elle n'a pas l'air de jouer la comédie. Et si c'est le cas, il ne peut s'agir que du Ténébreux en personne pour avoir un tel talent.
Je suis rassuré mais cela n'enlève rien à mon anxiété. Ce qu'elle va subir demain matin sera une terrible épreuve.
Et comme à mon habitude, j'agis avec une brutalité et une absence de compassion révoltantes... je m'en rends compte et pourtant ne change rien à mon comportement.
Je vais une nouvelle fois à la hauteur d'Aelghir.
Dites-moi, Chevalier, croyez-vous que l'on puisse changer ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Trois jours de route déjà, nous arriverons bientôt au point de rendez-vous! je ne voudrais pas non plus que l'on nous aperçoive depuis la Tour!
Le sergent Tabbart me raporte que l'ambiance est lourde dans les rangs du fond.
Mes trois nouvelles recrues ont un drôle de caractère, et leur humour ne semble pas plaire à mes hommes, peut être la différence d'expérience dans les batailles! j'ai beaucoup d'hommes jeunes et ces trois là ont tous l'air d'avoir pas mal d'expérience. En tout cas leur mines est moins patibulaire que le premier jour!
Deux éclaireur reviennent, rien à signaler!
Le blanc manteau lui lance un regard de glace : "nous allons là ou notre devoir nous appelle, nous n'avons pas besoin d'en savoir plus".
Erick : "HHHuh ... En voila un bon petit soldat ... "il sourit, mais l'autre devient encore plus réservé ... O"béir sans s eposer de question ... J'espère que le moment venu, quand la mort te regardera bien en face et que plus personne ne sera là pour te donner d'ordre tu feras enfin marcher ta cervelle." Il talonne son cheval et dépasse le blanc manteau. Il s'approche de ses deux comparses et murmure à l'oreille du plus grand. "Il n'y a rien à en tirer, vous avez obtenu quelque chose vous ?".
Homme grand : "Ouai, l'un deux a un peu causé t'à l'heure après deux trois gorgées bien senties ... Mais de toute façon, y savent pas grand chose ... On aurait rendez-vous avec un autre groupe ... On y serait presque".
Erick : "Bien, bien, ... des blancs manteaux qui rejoignent d'autres blancs manteaux ? HUmf ... De toute façon on risque pas de tomber sur quelqu'un qui nous reconnaisse ... Y'en a plus de vivants" il part d'un grand éclat de rire. Et s'arrête bien vite car plusieurs regards noirs convergent vers lui.. "Pfff, rien que des gamins bien propres sur eux ... ça va leur faire tout drôle de combattre, j'te le dis moi".
Homme grand : "si, il reste quelqu'un de vivant..."
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Dites-moi, chevalier, croyez-vous qu'on peut changer?
Tiens, le barbare a du bleu à l'âme . Et se pose des questions existentielles .
Que celui qui ne l'a jamais fait lui jette la première Pierre ! C'est quand même assez étrange d'entendre ce grand costaud cuirassé et bardé d'armes de tout genre formuler cette question .
Je toussote . Vaste débat !
- Changer ? Certes ... mais il est bien plus facile de changer en mal qu'en bien . S'améliorer demande une volonté que bien peu possèdent . En fait, je ne me suis jamais posé cette question, je n'ai pas l'intention de changer . Non pas que je pense être quelqu'un de bien mais je ne tiens pas à tirer un trait sur la seule chose qui me motive ... Mais vous-même semblez vouloir gommer certaines caractéristiques de votre personnalité, qui, soit dit en passant, ne laisse pas d'être attachante !
J'émets un léger rire, me moquant plus de moi que du barbare . Puis, décidant de le laisser à son introspection, je talonne Néro en lui jetant par dessus mon épaule :
- Je ne suis pas l'interlocuteur idéal pour cette sorte de discussion . Je suis plus apte à l'action .
Au trot, je me dirige vers la jeune victime des Blancs Manteaux en croupe derrière le nain . Elle n'a pas l'air très à l'aise sur la maigre monture de ce dernier .
- Demoiselle Sarah, votre mésaventure m'a attristé et révolté . Ma famille a été elle aussi victime des Blancs Manteaux . Je vous offre mon épée et ma protection . Pour l'heure, je vous propose de voyager de façon plus confortable sur mon cheval . En tout bien, tout honneur, foi de chevalier !
S'étant mêlé un temps aux "invités imprévus", parvenus et courageuses personnes venues répondre à l'appel lancé, Caerun finit par conclure qu'il n'en apprendrait pas grand chose. Tous étaient d'intéressants individus, mais trop demandaient à ce qu'ils leur jouent quelque chose pour les distraire de ce long voyage. Et si faire le barde lui était naturel, cela lui était aussi de plus en plus difficile et son art commençait à s'en ressentir. Pahdvil en venait à le remplacer plus que de raison.
A l'arrivée de la jeune fille, le barde s'était approchée du groupe de tête - quelques bribes perçues de ci de là confirmèrent ses soupçons.
Il n'y a rien qui puisse être fait de toute façon... pensa Caerun. Mais en voyant Aelghir lui proposer son cheval, Aekar se retint tout juste d'intervenir. Ce chevalier Aelghir, noble coeur il est vrai, mais je l'ai sorti des Blanc Manteaux sans penser qu'il allait vouloir se frotter à eux de nouveau... et maintenant, voilà qu'en plus la situation risque de provoquer pire.
Trop de calme... ils ont réagi avec trop de calme... ça ne présage rien de bon.
Rapidement, Caerun convoqua ses comparses. Opinant de la tête, le barde dit quelques mots rapides et à voix basse à Urkan et Pahdvil... sur un ton discipliné, naturel.
"Vous deux savez repérer une piste ; deux cent blancs manteaux devraient être faciles à trouver. Essayez de le faire avant qu'ils ne repérent notre piste. Et attention ! Ne les approchez pas, pas même de leurs éclaireurs ; je ne veux surtout pas de vous entre leurs mains." Les deux acquiescèrent et se mirent en route. Ils étaient suffisamment payés pour assurer le coup !
Prenant Kod à part, Caerun vérifia quelque chose dans sa sacoche. Tous deux mirent pied à terre un moment ; Caerun sortit quelque chose de ses sacs, une sorte de gros vêtement, que Kod attacha au bout de sa lance. Gardant le tout emmitouflé et attaché, ne laissant apparaître qu'un morceau blanc, ils montèrent leurs chevaux de nouveau et galopèrent en direction du groupe de tête.
"Maître Aubergiste !" lança Caerun de nouveau d'une voix chantante et forte.
Après avoir rejoint Justbob et le reste des gens, le barde ne lança qu'un regard de côté à la jeune fille. Cela lui saisit le coeur de la voir ainsi. Ce qui changea ce qu'il allait dire...
Jeune rose de printemps... pensa-t-il pour lui-même en égrenant quelques notes.
"Jeune rose de printemps, essuyant la temp-êêê-te
Frappée avant son temps, mais toujours tenant t-êêê-te
Un soleil ton sourire, ta beauté ne se faneraaaa
Doux comme le miel descend ton rire, ton parfum ne - se - per - dra.
Jeune rose de printemps, de l'homme la qu-êêê-te
L'un attendra son temps, mettra ton coeur en f-êêê-te
Le bon comme le mauvais, tous deux tu trouveraaaas
Oublie donc les mauvais, mieux tu t'en por - te - ras."
Caerun termina sur un sourire discret esquissé.
"Maître Justbob, je dois vous entretenir de quelque chose."
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Hmm, t'as pas eu le temps de finr tout à l 'heure, quand t'allais m'expliquer d'où venait tout cet attirail. Pis faudra que tu m'explique pour la bande de bras cassés qui nous suit et les quatres un peu plus expérimentés, ce Caerun me dit quelque chose, il est pas déjà venu à l'auberge?
*sourit à l'écoute de ceci*
Tu n'abandonnes jamais n'est-ce pas ...
Bien.
Mon attirail vient en grande partie de moi-même, tout simplement. Cela te surprend peut-être, mais tu dois pourtant savoir que je n'ai pas toujours vécu dans la région que nous quittons..., et pour y arriver il y a maintenant quelques années j'ai beaucoup voyagé. Seul, souvent. Et sans monture.
J'ai developpé certains talents de chasseur, de pisteur, et lors de mes quelques passages dans des villages ou villes, certaines *toussote légèrement*... aptitudes au vol et au crochetage.
Et de par tout cela, je suis également un artisan relativement doué.
Disons que le fait d'être livré à soi-même oblige une adaptation rapide et efficace, afin d'atteindre l'indépendance maximum le plus vite possible. Question de survie.
Ne t'inquiète pas, j'en arrive à ce qui t'interesse .
C'est simple, j'ai tout fabriqué. J'ai quelques notions de métallurgie, inculquée par un forgeron qui avait bien voulu m'héberger contre un travail pendant l'une de mes "étapes" dans une cité.
Mon épée actuelle est la seule que j'ai jamais eue, mais je m'entrainais plus jeune avec des batons taillés. Ensuite j'ai réussi à developper une technique assez efficace bien que pas très académique tu t'en doutes bien . Mais je manque un peu de pratique il faut bien le dire.
Par contre à distance je me débrouille très bien ! Cela vient bien entendu de la chasse, omniprésente dans ma vie. Autant avec mon arc et mes flèches qu'avec des couteaux. Je m'entraine très souvent, que ce soit chez moi chez moi ... ou sur des cibles mouvantes comme des oiseaux ou des serpents. En poussant l'entrainement et la concentration au maximum, j'arrive de temps en temps à atteindre de petits rongeurs comme des rats ou même des souris.
Avec les peaux les plus résistantes que j'ai pu trouver, j'ai fabriqué cette protection complète en cuir.
J'y ai rajouté quelques plaques métalliques là où une protection plus sûre encore est préférable, mais je préfère largement garder une mobilité maximale. L'habitude de la discrétion sans doute .
Une maille me paraît également indispensable pour cette expédition dangereuse. Elle est aussi légère et résistante que possible.
De même pour ce qui me sert de "heaume". J'ai horreur d'avoir quelque chose sur la tête sauf peut-être une cagoule...... de lourd et encombrant. Encore une manie de ma mobilité . Le moins lourd et le plus efficace possible.
Quant à la bande qui nous suit, ce sont tous les volontaires que l'affiche de JB a attiré.
*chasse alors la pensée d'une présence possible d'amis du Ténébreux de son esprit* Les 4 autres sont apparemment des connaissances de JB, en tout cas au moins le barde et l'un des guerriers à ce que j'ai compris.
Je me demande d'ailleurs où partent Pahdvil et Urkan... Caerun me dit quelque chose à moi aussi. Pourtant... c'est étrange mais... je ne me souviens pas de l'avoir vu à l'Auberge.
Bah, il est sans doute passé lorsque je n'étais pas disponible.
"Maître Justbob" annonce Caerun d'une voix forte et pleine d'enthousiasme, "j'ai entendu dire que des Enfants des la Lumière se trouvaient dans les parages et qu'il était possible que nous les croisions, voire faisions route avec eux !"
Caerun ne fait qu'une courte pause, sans même regarder les mines surprises de certains membres de l'expédition. Autant qu'ils se préparent maintenant !
"Je ne connais pas de chanson ou de conte avec quelques louanges pour ces individus. Toutefois, je n'ai aucune inquiétude. Je pense en effet que les Enfants de la Lumière jamais ne nous placerons sous une protection où l'on se sentirait trop à l'étroit, tant ils comprendront que nous sommes à même de nous défendre nous-mêmes !"
Caerun fit une nouvelle pause pour regarder son auditoire, et fit signe à Kod d'approcher. Le balafré portait fièrement une lance terminée par un ballot retenu par une ficelle ; de toute évidence...
C'est d'une voix plus normale, toutefois, que Caerun poursuit à l'adresse de l'aubergiste. "Mon rôle, comme vous le savez, est que notre expédition, et chacun de ses membres, entre dans la postérité et les mémoires ! Personne ne retient l'avenir de gens trop protégés ou inconnus. C'est pourquoi il est nécessaire de nous donner... une meilleure identité. A cette fin, j'ai pensé qu'une bannière et un nom nous donneraient une identité politique... mais aussi, feraient de nous une véritable faction."
Sur un signe, Kod deploya la bannière. Sur un fond blanc immaculé, se profilait un soleil vert, et sur le côté, un peu à part, trônaient trois épais traits de foudre de la même couleur. Si le soleil semblait être un symbole pacifique, les traits de foudre eux attiraient pleinement l'attention, et suscitaient la fierté, et la peur chez ceux qui avaient à craindre ceux qui arboraient ces couleurs.
"De ce jour, nous serons nommés, s'il vous sied messeigneurs... "
{ RP OFF : n'arrivant pas à trouver par moi-même le nom qui plairait à tous, je propose d'ouvrir un sujet RP OFF pour en discuter, et l'on placera la conclusion du dialogue. Quelques choses comme "les Cent Gardes-Monde", "les Cent Cavaliers", que l'on soit Cent ou pas n'a aucune importance, cela ressemble aux Cent Compagnons qui dans l'Ere des Légendes combattaient les Réprouvés et le Ténébreux. Même si eux, ils pouvaient canaliser ! }
Lance un regard noir à Caerun dès la première phrase.
Puis quand la bannière se déploie, son visage se radoucit et un sourire apparaît sur ses lèvres.
Je n'en attendais pas moins de votre part, Maître Caerun.
...même si c'est présomptueux et très théâtral... mais c'est justement ce qui me plaît.
Se tourne vers le reste du groupe.
En effet, nous allons rencontrer le Capitaine Noal Tharne, que certains d'entre-vous ici connaissent déjà, à la tête de son régiment.
Il dispose d'informations qui nous seront utiles, voire même indispensables, dans cette quête.
Comme je vous l'ai déjà dit, nous allons certainement affronter de redoutables adversaires, voire même des créatures inhumaines. Le renfort de Noal Tharne et de ses hommes ne sera pas superflu. Pour chacun de ses soldats tombé au combat, ça sera l'un de nous qui sera sauvé.
Je suis conscient que cela ne peut que vous inquiéter compte tenu de la réputation des Enfants de la Lumière mais je connais personnellement le capitaine Noal Tharne et c'est un homme d'honneur dont la seule préoccupation est de lutter contre les Ténèbres.
Comme l'a si bien expliqué notre compagnon Caerun, il s'agit là d'une association. Si nos divergences d'opinion venaient à être trop insurmontables, nous serions alors libre de continuer notre route de notre côté.
Mais dans l'attente, je souhaite que vous considériez Noal comme un allié de confiance.
Et si cela peut vous rassurer, cela m'étonnerait que le Capitaine se risque à entrer en Cairhien avec son régiment.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
La compagnie monte le dernier bivouac avant la rencontre de demain, j'ai des doutes, est ce la meilleure solution que de m'allier à cet homme? Jamais encore, un capitaine ne s'est associé avec un civil pour obtenir des informations. Mais les temps ont changés et je sens qu'il faut agir plus vite. Et utiliser toutes les ficelles que nous avons en main. Quoique ici il s'agit plutot d'un bout!! IGOR, faite venir le sergent Tabbart!
celui arrive quelques minutes plus tard Sergent Tabbart: A vos ordres Capitaine Sergent, faite envoyer deux éclaireurs pour voir si notre rendez vous est présent un peu plus loin! qu'ils reviennent aux rapport avant le matin!
Sergent Tabbart: Bien Capitaine
Caerun risque tout de même un regard de côté vers la jeune fille. Elle risque de prendre très mal certains des mots de Justbob, prononcés à l'instant... pourvu qu'Aelghir la soutienne bien.
Puis le barde sort deux autres tissus de ses sacoches, et héle deux personnes portant des lances. Bientôt ce n'est pas une mais trois bannières qui défilent en tête de leur troupe, fièrement.
Caerun sourit à demi. Nul doute qu'il avait dans ses sacs d'autres choses encore pour assurer la perennité de cette expédition. Il préparait semble-t-il, déjà son arrivée au Cairhien, afin de leur donner le maximum de chances devant les nobles de là-bas.
Bien, bien... pensa-t-il en imaginant déjà la réaction des portiers du Cairhien quand ils sonneront du cor devant leurs portes. Un regard de côté sur l'aspect très imposant de Justbob le rassura encore plus.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La jeune fille baisse les yeux mais me tend la main . Je la saisis et la hisse devant moi . Elle est légère et tiède comme un oiseau blessé . Elle pourrait être ma petite soeur et c'est désormais ce qu'elle sera pour moi ... remplaçant celles dont les Blancs Manteaux m'ont privé à jamais . Sarah, je pourrai au moins la protéger de leurs semblables .
*Regarde la bannière se déployée et claquer au gré du vent.*
Moui, pourquoi pas après tout, si ça peut reconforter les gens...
*Se retourne vers Gab'*
Pour ton maniement de l'épée, on devrait pouvoir y remédier. J'éai presque appris à m'en servir avant de savoir marcher, c'est un peu comme une tradition chez moi. Même si je ne suis pas forcément un maître d'arme j'ai combattu plusieurs fois ailleurs que sur un terrain d'entrainement. ON verra ça ce soir au camp si tu le souhaite.
(RPOFF:Pour info, les arafellins sont considérés comme les meilleurs épéeistes des Marches(d'un point de vue global bien sur, il existe evidement des maîtres d'arme dans les autres royaumes), au même titre qu'est reconnue la cavalerie lourde du Shienar)
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Ma foi... pourquoi pas ?
Je serais très interessé de savoir ce que tu penses de ma "technique" très... personnelle. Et puis je dois me remettre à l'entrainement à l'épée pour de bon, depuis quelque temps j'ai surtout privilégié mes flèches et mes couteaux.
Nous verrons donc cela ce soir Ciryon .
oui... je dois absolument améliorer mon maniement... l'expérience d'un entrainement avec un maître d'arme tel que Ciryon sera bien plus efficace que celle de mes programmes solitaires, même malgré toutes les difficultés que j'ai pu m'inventer... et puis je ne pense pas que mes talents d'assassin soient réellement efficaces sur un champ de bataille, une fois l'ennemi sur moi...
EDIT : discours (et pensées) bien entendu tenu avant l'installation du camp, post croisé avc JB .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je fais une tournée d'inspection dans le camp; Tout semble correct. L'armurier à l'air un peu débordé, je jette un coup d'oeil alentour, un jeune soldat est assoupit sur la barière du parc à chevaux. Enfant Ludovhic!, aller aider l'armurier, cela vous permettra de resté éveillé. Et ce soir, essayez d'aller coucher tot, demain sera une journée spéciale!
Le jeune Enfant, au garde à vous, me salut et part en courant vers la tente de l'armurier.
Je continu mon inspection....
Sarah se laisse porter par le chevalier.
Quand elle réalise qu'il va la faire chevaucher devant lui, elle se raidit et tente de déscendre du cheval.
Ce genre de familliarité de la part d'un étranger ne lui est plus possible après ce qu'elle vient de vivre.
Une fois a terre, elle lui sourit timidement, puis lui fait signe qu'elle préfère chevaucher derrière.
La Compagnie progresse maintenant en silence. Est-ce mon discours sur les BM ou l'enthousiasme de Caerun qui plonge ainsi mes compagnons dans la perplexité ?
Que doit penser Ciryon de l'ampleur que prend tout cela ? Il doit trop bien connaître le destin funeste qui attend les faux Dragons... et s'il était le véritable ? Cela serait peut-être encore pire...
Et moi ? Cette aventure me procure une joie que je n'avais pas éprouvé depuis longtemps... la perspective d'écrire une légende... ne plus être un simple acteur mais l'auteur...
Au crépuscule, nous trouvons un endroit favorable pour installer le campement. Une petite butte entourée de champs non loin de la route.
Je fais signe à la Compagnie et nous posons pied à terre.
Les mots d'Aelghir me reviennent alors. Il me considère comme le chef de cette expédition. Il a confiance en moi.
Quelle responsabilité !
Et quelle angoisse ! Je sens que je ne contrôle plus les évènements... l'histoire est en marche...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Pas de problème, si c'est ce qu'elle désire . La croupe de Néro est ample, elle y sera à l'aise .
De toute façon, il va bientôt être temps de monter le camp, et je la laisserai entre des mains auxquelles elle accordera plus de confiance . Je conçois qu'elle se méfie des hommes . Il y a quelques femmes dans cette drôle d'expédition qui prendront soin d'elle .
Peu de temps après, nous parvenons en vue d'une butte et le Barbare nous donne le signal de la halte . J'aide Sarah à descendre de Néro et lui dis :
- Je pense que parmi ces braves gens,une femme compatissante vous hébergera pour la nuit . Demain, si vous le désirez, je vous reprendrai en selle et veillerai sur vous jusqu'à ce que nous ayons retrouvé votre famille .
Le groupe a mis pied à terre et prépare le campement. Curieusement, même si peu de mots sont échangés, chacun semble savoir ce qu'il a à faire.
Les tentes sont rapidement montées, le matériel déchargé, les montures nourries et soignées et bientôt un joyeux feu crépite, jetant une lueur chaleureuse qui se mêle aux derniers éclats du soleil couchant.
Nul besoin de prendre de précautions particulières. Il serait étonnant de faire de mauvaises rencontres dans cette région.
La Compagnie s'installe alors pour partager son premier repas ensemble.
En effet, sur la route en contrebas de l'endroit où vous vous êtes installés, vous pouvez voir un cavalier qui avance au pas.
A la lueur tombante vous constatez rapidement qu'il a la mise d'un guerrier.
Il quitte la route et s'approche de vous. Arrivé à la limite de votre campement, vous pouvez mieux le voir.
Il s'agit d'un vieil homme, approximativement la soixantaine.
Vieux est certainement l'adjectif qui le qualifie au mieux. Sa côte de maille légère, passée sur des vêtements de cuir usé et rapiécé par endroit, n'est pas de première jeunesse. Sa cape de couleur brune offenserait le plus misérable des mendiants. Ses bottes dépareillées sont dans un état lamentable. Le long fourreau attaché à sa ceinture est consolidé par endroits avec de la grosse ficelle. Même sa monture, un cheval à la robe auburn, paraît sur le point d'expirer son dernier soufle.
Le cavalier est maigre et de grande taille, même si ses épaules sont voutées comme si elles supportaient la voûte céleste. Son long visage anguleux et aussi ridé qu'une pomme désséchée est encadré par des mèches de cheveux gris emmêlés qui n'ont pas du connaître de peigne depuis bien longtemps.
Curieusement seul le bouc qui orne son menton et encadre une bouche aux lèvres fines, semble impeccablement entretenu.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je prends place autour du feu avec les autres aventuriers, un peu en retrait et j'observe notre étrange compagnie . Très hétéroclite quoique unie autour d'un premier repas en commun que se mettent à préparer les plus expérimentés d'entre nous dans la chose gastronomique : Gablebo et Ciryon .
Les femmes se sont retirées sous une tente, se peut pour épargner à Sarah trop de regards masculins .
La faim fait pour l'heure oublier la fatigue de la longue chevauchée mais sans doute, bientôt, de sonores ronflements remplaceront les gargouillis des estomacs .
Le géant, Gass T'hon je crois, prévient JB de l'arrivée d'un cavalier inconnu . Je me redresse pour mieux voir ce dernier. Impressionnant : une épave juchée tant bien que mal sur une ruine ... J'espère que je serai mort avant de ressembler à ça !
- Puis-je me joindre à votre repas ? demande-t-il d'une voix caverneuse comme la tombe qui semble être prête à l'accueillir .
Ca ne peut pas lui faire de mal, au contraire, de manger et de boire quelque chose . Mais, bon, laissons le Barbare décider .
Caerun regarde distraitement le nouvel arrivant. Enfin, distraitement... il fait mine de ne pas lui prêter attention, mais ne manquera pas de le détailler plus longuement dès que l'occasion se présentera.
Pour l'heure, le barde est en charge d'essayer de distraire un peu les autres membres de l'expédition... l'occasion d'ailleurs, de réviser ses chants, qu'il n'avait pas beaucoup pratiqué depuis longtemps, cela va de soit.
Mais dès qu'il le peut, le barde garde quand même une oreille attentive. Etrange, et également, fort commun vagabond...
J'observe le nouveau venu, partagé entre la suspicion et la courtoisie.
Je jette un oeil rapide à mes compagnons qui ont le nez plongé dans leurs écuelles... me laissant le soin de répondre...
va falloir que je leur explique que je n'ai pas l'intention d'assumer toutes les responsabilités de cette expédition...
J'adresse un sourire de bienvenu au vieil homme.
Soyez le bienvenu, patriarche. Vous pouvez prendre place et vous servir. Entre voyageurs, l'entraide est de règle.
L'homme remercie JustBob d'un bref mouvement du menton. Il met pied à terre, va attacher sa triste haridelle, sort un petit coffret en bois de ses fontes ainsi qu'une assiette creuse en bois et des couverts. Il se saisit enfin de sa gourde et va s'asseoir avec vous autour du feu de camp après s'être servi modérément dans vos provisions.
Il se déplace en silence, le visage baissé.
Il n'a pas l'air de s'intéresser à vous et n'engage pas pour le moment la conversation.
A l'attention de Messire Aekar :
La silhouette, l'allure de ce vieil homme, plus que son visage ou son accoutrement, ne t'est pas inconnue. Tu ressens une étrange impression comme si tu avais déjà remarqué cet homme de façon fugitive, une ombre au coin de l'oeil, mais sans pour autant lui prêter attention.
Tu es certain que c'était à Tar Valon, dans certaines tavernes ou dans les environs de la Tour Blanche.
En y réfléchissant plus et en te concentrant, tu as l'impression de l'avoir croisé bien plus d'une fois...
Etant partie par le nord, Maèlyne compte bien rattraper la compagnie d'ici peu...
*Il regne une telle confusiona la Tour que j'aurais out prendre le temps de preparer mon depart...comme metre une robe de voyage par exemple, au lieu de dechirer ma robe jaune pale, deja tache, pour monter en selle...
mais c'est trop tard, je ne voulais pas y rester une seconde de plus apres ce qui c'est passé...
je serais mieux ailleurs, loin, n'importe ou pourvue que ce soit suffisament loin pour qu'on ne me rattrape pas...surtout pas ce...non, c'est fini je suis partie maintenant!*
Chevauchant Stella depuis la veille au soir, cachée dans sa mante sombre, avec pour seule bagages les sacoches de selles avec lesquelle elle est arriveés a la tour, Maèlyne n'avais pas de but precis avant de se rappeller sa conversation avec JB dans l'auberge...
*Je croit bien qu'il devaient partir dans cette direction, je vais essayer de me joindre a eux, ca me fera de la compagnie et m'occupera l'esprit...mais je ne veux pas qu'il me pose de questions...bon je me trouverais une excuse, et un nom il me faut un autre nom...je verrais ca quand je les aurais rattrapé...*
L'homme grand monte la garde devant leur tente, d'un air détaché, en faisant semblant de simplement entretenir son épée, assis en tailleur.
"Il arrive !"
Erick, sort en hate de la tente. Il vient au devant de son Capitaine pour le saluer. Essayant ainsi de retarder le moment où celui-ci s'approchera de la tente et permettant à son camarade qui s'agite à l'intérieur de ranger leurs effets.
Il le salut avec tout le respect dont il est capable : "Capitaine !". Il attend qu'on lui permette de rompre son garde-à-vous.
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*encore en plein dans la tambouille (il m'avait semblé que Ciryon cuisinait comme un pied au fait, me gourre-je ?), voit arriver le cavalier délabré sur sa rosse et JB aller à sa rencontre*
*termine de préparer le repas puis range les quelques ustensiles utilisés dans un sac, levant la tête sur l'horizon alors que le crépuscule touche à sa fin*
... qu'est-ce que c'est... ah... c'est drôle... ces moulins au loin, on dirait presque des géants d'ici... boah... il faudrait être fou pour y croire...
*s'installe aux côtés de Ciryon et observe attentivement le vieillard aller s'assoir à l'écart*
Je me demande à quoi ressemble sa vie...
Alors Ciryon, un petit entrainement après manger ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Arrivé au fond du camp, j'aperçois un des hommes de Mériac en train de faire briller sa lame, puis le sergent s'extraire en vitesse de la tente. Je lui rend son salut, Rompez Sergent, comment se passe votre intégration parmis mes hommes? D'habitude nous faisont une petite fête pour les nouvelles recrues, mais vous êtes tombés au mauvais moment, mais nous ratraperons cela un jour!
*ca y est, leur camps est en vue, ils semblent s'etre arretés pour dejeuner...
Bon, je relenti pour reprendre contenance, normalement ils ne devrais pas me reconnaitre, je les ais vus si peu,... du moins tant que je ne fait pas de betises!*
je réajuste ma cape pour cacher la longue fente de ma robe que j'ai dechirée pour monter a cheval,
*Tamaura, le prenom de ma mere, ca devrais faire l'affaire...*
je m'approche du camps où les hommes semble s'affairer autour du feu..
Que la lumière vous illumine Messieurs, quel plaisir de trouver un peu de compagnie sur ma route.
je suis Tamaura Al'Kaera, serais-je assez indiscrete pour vous demander ce que cette noble expedition fait en pareille terre?
La pénombre m'empêche de distinguer à qui nous avons affaire...
Soyez la bienvenue, gente dame.
Vous avez affaire à une Compagnie de femmes et d'hommes valeureux qui ont décidé d'unir leurs forces pour combattre les forces Ténébreuses de leur mieux.
Nous ne sommes qu'au début de nos aventures et nous espérons bien qu'elles seront couronnées de succés.
Si vous voulez faire une pause dans votre voyage et partager notre repas, n'hésitez surtout pas. Nous vous accueillons volontiers.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je me lève pour accueillir galamment l'arrivante ( On ne se refait pas ! ) et lui désigne une place près du feu .
- Comme vient de vous le dire notre chef , c'est volontiers que nous vous accordons une place parmi nous ce soir et dans la suite des jours, si vous le désirez .
Je lui tends un gobelet que je viens de remplir de vin clairet .
- Cette chevauchée vous a certainement donné soif . Et il y a en suffisance du lapin sur les broches qui tournent au-dessus du feu !
*Après avoir observé l'arrivée des deux nouveaux voyageurs, se retourne vers Gablebo*
Bien volontiers, un peu d'exercice ne me fera pas de mal. Et puis ça pourra m'aider à trouver le sommeil.
Mais, j'y pense, il ous faudrait des armes d'entrainement, on va quand même pas se battre à armes réel pour un premier combat. Ca sera plus profitable si l'on n'hésie pas à porter les coups.
Attend moi ici, je vais voir si JB a ce qu'il nous faut. On pourra toujours aller couper quelques morceaux de bois dans ce bosquet là bas sinon, si tu as travaillé dans une forge tu devrais pouvoir t'en sortir pour les transformer en épées d'entrainement .
*Se dirige à grands pas vers le barbare.*
Excuse moi de te déranger durant ton repas JB, mais j'aurais besoin d'épées d'entrainement, du genre en bois, tu aurais pas ça sous la main par hasard?
merci beaucoup messieurs j'accepte volontier une place parmis vous...
saisie le gobelet que l'on me tend et prend place avec les autres pres du feu, *ca c'est passé plus facilement que prevu, et ca ne me fera pas de mal de faire une pause!*
Excuse moi de te déranger durant ton repas JB, mais j'aurais besoin d'épées d'entrainement, du genre en bois, tu aurais pas ça sous la main par hasard ?
Avant que le Barbare ne réponde, le vieil homme intervient d'une voix lasse.
Si vous voulez, vous trouverez deux épées d'entrainement accrochées aux fontes de mon cheval. Même si elles sont vieilles et usées, elles restent encore bien équilibrées. Vous... Une légère hésitation. ...pouvez les garder.
Le vieil homme se lève pour ranger son écuelle et ses couverts. Il remarque l'air circonspect de Gablebo face aux armes d'entraînement.
Un triste sourire se dessine sur son visage.
Bien des femmes et des hommes les ont utilisées il y a bien longtemps et, à ma connaissance, ils ne s'en sont jamais plaint.
Ne vous fiez pas à leur apparence déplorable, Messire.
Une bonne âme subsiste toujours malgré les outrages du temps.
Prenez-les, je vous en prie. Vous pourrez toujours les jeter plus tard, cela m'est égal.
Il range soigneusement son écuelle et ses couverts puis se retourne vers le groupe.
L'une ou l'un d'entre-vous aurait-il la bonté de consacrer un peu de son temps pour partager une partie d'échecs avec un vieil homme ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le vieil homme propose une partie d'échecs . Très peu pour moi . Perdre son temps à déplacer des figurines sur un plateau, non merci . Boaf ! Et puis, on est suffisamment de cavaliers et de fous dans le groupe ! Qui joue le rôle de la reine, la jeunette qui vient d'arriver ou celle que le Barbare aimerait bien sauver et qui doit se trouver entre les griffes de ce Réprouvé que nous chassons . Serait-ce lui le roi noir ? Bon, c'est un peu n'importe quoi ! Je crois que je vais aller dormir ...
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*empoigne les deux épées et en tend une à Ciryon, puis teste sa prise en main*
... hum... effectivement... de très correctes épées pour s'entrainer... cela fera parfaitmeent l'affaire...
Allons à l'écart... près du feu là-bas non ?
*commence à partir dans cette direction*
L'une ou l'un d'entre-vous aurait-il la bonté de consacrer un peu de son temps pour partager une partie d'échecs avec un vieil homme ?
oh... mince... si j'avais su...
Excusez moi, c'eût été avec plaisir mais... comme vous le voyez j'ai autre chose de prévu... mais qui sait, plus tard dans la nuit si nous sommes encore en forme... ou demain, si vous comptez faire un bout de chemin parmi nous...
*au moment de partir*
mais... Au fait, je me rends compte bien tard que nous ne nous sommes pas présentés ! Je suis Gablebo et voici Ciryon. Nous sommes deux proches amis de JustBob, qui vous a accueilli tout à l'heure.
et vous êtes... ?
Excusez moi, c'eût été avec plaisir mais... comme vous le voyez j'ai autre chose de prévu... mais qui sait, plus tard dans la nuit si nous sommes encore en forme... ou demain, si vous comptez faire un bout de chemin parmi nous...
Une étincelle d'intérêt illumine les yeux bleus délavés du vieil homme.
Demain ? Vraiment ? Pourquoi pas...
Au fait, je me rends compte bien tard que nous ne nous sommes pas présentés ! Je suis Gablebo et voici Ciryon. Nous sommes deux proches amis de JustBob, qui vous a accueilli tout à l'heure.
L'homme remonte sur sa monture.
Enchanté, messieurs. Nous nous reverons peut-être demain soir.
Se retourne vers l'ensemble de la Compagnie.
Bien le bonsoir à tous. Et encore merci pour votre hospitalité.
Le vieil homme s'éloigne au petit trot et disparaît dans la nuit.
*Soupèse l'épée de bois, lui fait faire quelques mouvements pour tester son équilibrage.*
Hum...oui pourquoi pas après tout, elles ont l'air d'être de bonne qualité. Que voulais dire cet homme a propos de ne pas se fier aux apparences? Parlait-il simplement de ces épées?
*Reste songeur quelques instants*
Bon, à nous deux.
Oui, allons y. Tu vas déjà me montrer l'étendu de tes talents, je suis sur que sous tes faux airs de "non, chuis qu'un simple autodidacte" se cache assez de technique pour me surprendre.
* Se dirige vers un espace dégagé non loin du feu et redresse son épée en direction de Gablebo, se concentrant brièvement pour atteindre le ko'di.*
Ca fait longtemps que je n'ai pas combattu avec une seule lame, la sensation rique d'être étrange au départ.
(RPOFF: Ko'di est le nom donné dans les Marches à la technique de concentration que Rand appelle la Flamme et le Vide(source New Spring))
Observe tout en mangeant le vieil homme et la nouvelle venue. Ne dit rien parce que c'est pas bô de parler la bouche pleine et que je suis un Barbare civilisé.
Le vieil homme est étrange... il fait mine de ne pas s'intéresser à nous et pourtant...
Le voilà qui part... quelque chose me dit qu'on le recroisera.
Se rapproche de Ciryon et Gab' pour observer leur entrainement.
Voyant l'homme sur le départ, Caerun essaya d'abréger ses chants et de parvenir à leur conclusion. Il lui fallait s'adresser à cet homme ; et à vrai dire, une partie d'échecs lui paraissait l'occasion idéale de reposer sa voix qu'il avait commencé à trop forcer pour quelqu'un qui n'avait pas eu le temps d'en reprendre l'habitude. Epées, jeu d'échecs, et air familier... Bien sûr, il lui fallait jouer avec cet homme pour autre chose, beaucoup d'autres choses.
Mais il ne pouvait les arrêter comme cela en plein milieu, il avait son public ; il sauta deux couplets à escient, et arrivé à la fin, tira une révérence, puis s'éclipsa en laissant Pahdvil le remplacer pour les distraire. Le vieil homme était en effet déjà en selle, et s'éloignait du camp au petit trot.
Une femme avait aussi rejoint le groupe, mais apparemment Aelghir comptait solliciter toute son attention - autant laisser ce plaisir à ce vieux chevalier. Du coin de l'oeil Caerun avait aussi vu Ciryon et Gablebo prendre deux vieilles épées de bois.
Sous prétexte de dégourdir son cheval encore plein d'entrain, Caerun le monta lui aussi, et partit au galop rejoindre ce vieil homme. Non sans faire un détour tout d'abord pour croiser de nouveau Ciryon et Gablebo.
"Permettez, messires, que je jette un oeil à ces épées de bois ? Cela me fait penser qu'il m'est arrivé de suivre des entraînements dans les cours du Cairhien, de les voir je veux dire ; peut-être d'ailleurs que je pourrai vous dire comment opéraient les maîtres d'armes de là-bas. Encore que quelqu'un de l'Arafel n'ait pas besoin de tels conseils, à ce que j'ai entendu dire."
Une épée de bois est une épée de bois, mais je veux voir tout ce qu'a laissé cet homme avant de m'adresser à lui - peut-être que j'y verrai quelque chose...
Caerun semble pressé, concentré. Un coup d'oeil attentif jeté à ces épées d'entraînement, pour voir si elles ont un air familier elles aussi - les aurais-je utilisé ? - puis il me faudra retrouver ce vieil homme s'il n'est pas déjà trop loin. Instinctivement, le barde en faisant mine d'ajuster sa flûte dans ses paquetages vérifia que ses deux poignards et la dague longue étaient bien en place sous ses vêtements. On ne change pas les vieilles habitudes.
Dans un premier temps les épées te paraissent anodines puis tes doigts effleurent une irrégularité au niveau de la garde. L'observant de plus près, tu distingues un vieux blason usé par le frottement, mais pas suffisemment pour t'empêcher de le reconnaître.
C'est celui de Maradon et plus précisemment celui de sa garde d'élite. Tu n'as aucune raison de connaître cet emblème de la lointaine Saldéa... si ce n'est que ton Amyrlin, Dame Méliane, appartenait à cette garde il y a bien longtemps.
Très étonné, tu te lances sur les traces du vieil homme. Bientôt tu le distingues.
T'ayant entendu approcher, il a stoppé sa monture et t'attend. L'obscurité t'empêche de bien voir son visage.
Devant Gablebo et Ciryon, Caerun ne fait pas mine d'avoir remarqué grand chose. Après avoir passé un moment à passer attentivement le doigt sur le bois des deux épées, il vous les remet. "Vieilles mais qui seront tout à fait adéquates ! Je crois avoir manqué ce vieil homme, je pars le rejoindre avant qu'il ne soit trop loin. Désolé si je manque de courtoisie en partant ainsi. Entraînez-vous bien !" Le barde repart aussitôt sur les traces de l'étranger.
Maître Caerun ?
Nous avions été présentés ? Peut-être. A ce ton un peu amusé, je crois bien qu'il en sait beaucoup sur moi. Un barde est certes amusant, mais s'il me semble si familier, pourquoi ne lui semblerais-je point en effet ? Mais c'est tout de même sur le ton plein d'entrain habituel à Caerun que le barde lui répond - à l'heure actuelle, il serait plus impoli et irrespectueux qu'autre chose de dire que l'on sait qu'on sait.
"Mes Salutations, homme des âges ! La Roue tisse selon son bon vouloir et a amené nos deux fils à se croiser ; je vois qu'au moins la moitié de la moitié des présentations a déjà été faite, puisque vous connaissez mon nom.
J'ai entendu, entre mes occupations, que vous parliez d'échecs ; j'étais moi-même désolé de n'en voir point de joueur dans notre expédition. Une partie est en cours dont nous sommes les pièces ; mais que diriez-vous d'en commencer une autre par ici près du camp ? Peut-être que quelques mots échangés au fil des coups nous éclaireront sur le Grand Jeu."
Daes Dae'mar. En Saldea ils en sont épargnés, mais nul doute que ce voyageur le connait. En rien le barde ne semblait trahir un manque d'assurance - comment un Ménestrel pourrait-il en manquer ! - mais c'est facilement qu'il s'imprégna du Vide et s'en baigna. Sans son Aes Sedai, un Lige n'a pas d'allié... près du camp, oui, je suis Lige, donc loin d'être immortel.
Oui, je connais votre nom. Je vous ai déjà vu dans certaines tavernes de Tar Valon où je traîne ma solitude.
Il hésite un instant tandis qu'il sort un coffret et des bougies. Il s'expose sans aucunes craintes.
On m'appelle Gauthier.
Il installe le jeu et allume quelques bougies pour éclairer l'échiquier.
Les échecs ne sont qu'un jeu.
La réalité est bien différente. Des pièces sont cachées, certaines ne sont pas de la couleur que l'on croit, d'autres ne sont pas aussi puissantes qu'on le pense et inversement.
On ne triche pas aux échecs. La réalité est toute autre.
Jouons maintenant. Nous parlerons après.
Souhaitez-vous prendre les blancs ou les noirs ?
Penses-tu devoir bénéficier d'un bonus à ce jeu (à son équivalent de la Rdt) ?
Un bonus de 1 me paraît justifié sauf indications contraires (en plus ou en moins) de ta part.
Merci aussi de préciser si t'adoptes un style de jeu particulier.
Ainsi, je l'aurai vu dans les tavernes... je dois avoir été négligent pour ne pas le situer facilement. Tachons de ne pas l'être maintenant et de faire attention.
La réalité est bien différente. Des pièces sont cachées, certaines ne sont pas de la couleur que l'on croit, d'autres ne sont pas aussi puissantes qu'on le pense et inversement.
Caerun retient chacun de ces mots pour les peser chacun individuellement, puis dans son ensemble, comme on lui a appris au Cairhien.
"Je prendrai les noirs, Gauthier. Les blancs frappent en premier mais parfois perdent, en s'exposant, leur toute meilleure pièce." Voilà, le sujet principal est lancé, à sa façon. "Enchanté de faire votre connaissance !"
Style de jeu adopté : Prenant les noirs, les pions jouant en deuxième, Caerun souhaite voir le style adopté par son adversaire, qui traduit souvent son expérience. Il va essayer d'y reconnaître un schéma connu, une suite de coups, pour voir aussi si l'étranger sortirait du schéma habituel pour avancer des pièces de façon inimitable (la Tour Blanche, la Reine Blanche... ?) afin peut-être de transmettre des messages cachés, ou de saisir ces moments pour parler lui-même. Le début de mon style est donc à la prudence et la défense.
RP OFF : Je ne pense pas que Caerun doive bénéficier d'un bonus supplémentaire à celui de 1 que tu proposes. Les jeux de réflexion étaient souvent utilisés par son tuteur pour lui inculquer patience, discipline, et toujours réfléchir à ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas et ce que peut voir l'autre ; ce qui justifie le bonus de 1 point. Mais Gauthier est certainement expert aussi de ce genre de choses, donc un bonus de plus de 1 point serait sans doute rendre Caerun trop parfait tout de même je te laisse seul juge.
Dès le début de partie tu reconnais avoir affaire à un expert en la matière. Tes quelques connaissances te permettent de voir dans son jeu un développement classique. Sa priorité est évidente : investir le terrain, à l'aide des Pions, et mettre ses pièces, en particulier Fous et Cavaliers, en position d'intervenir facilement sur l'échiquier. Le Roi Blanc est rapidement mis à l'abri par un roque. La Dame Blanche reste sagemment à sa place.
Nous allons faire un jet de dés pour l'ouverture. Le vainqueur bénéficiera d'un bonus de +1 pour la suite de la partie.
Gauthier a un bonus de +3.
Caerun se plonge tout de suite dans une très intense réflexion, comme le font souvent les joueurs de mérelles, complètement absorbé. Je ne pensais pas avoir affaire à un joueur autant plus fort que moi..
RP OFF : Avant de faire le jet, je tenais à préciser que je pensais que le +1 était un bonus par rapport à Gauthier, et non le bonus "fixe". Je pense qu'un bonus de +2 de mon côté serait en ce cas plus juste, tout en lui laissant à lui un +3. En tout cas j'aime beaucoup cette règle de l'ouverture ! EDIT : en fin de compte, il est lui un véritable expert, alors que Caerun n'est qu'un bon connaisseur ; je te laisse vraiment juge des bonus.
Le Barde cherche à produire une harmonie mathématique avec un ensemble pions - Cavaliers - Fous, tout en avançant ses pions vers ceux de son ennemi pour l'empêcher de s'approprier le centre de l'échiquier. Cet ensemble agissant pour la défense de tout son camp, Caerun garde la Reine libérée pour menacer l'ennemi, tout l'ensemble harmonieux pouvant alors s'ébranler en une stratégie offensive.
[d10] ce qui avec le bonus de 1 donne : 10. (EDIT : )
Ta stratégie défensive te permet de conserver un bloc compact très difficile à attaquer. La partie menace de devenir très bloquée quand Gauthier décide de rompre l'harmonie de ta position en sacrifiant un Cavalier. Le coup est risqué et il te semble que l'avantage stratégique n'est pas suffisant pour compenser la perte de matériel.
A la lueur des bougies, son visage n'exprime pas une quelconque inquiétude. Relevant les yeux de ton échiquier, tu vois qu'il t'observe attentivement.
Nous gardons le bonus de +1 pour toi et +3 pour Gauthier.
Tu as donc un bonus de +2 pour le milieu de partie.
On fera un dernier jet pour la finale.
L'harmonie ne pouvant être conservée plus longtemps, Caerun doit jouer un jeu plus dangereux, attaquant avec fou et l'appui de cavaliers et de sa Reine, afin de ne pas laisser l'adversaire utiliser le trou possible de sa défense. Le barde passe donc à l'offensive et pousse l'adversaire à ne plus pouvoir que répondre à ses assauts.
[d10] soit avec le bonus de 2 points grâce à l'ouverture : 11
Pendant un instant la partie s'équilibre, Gauthier essayant de forcer un avantage qu'il ne tient pas vraiment. Ses coups sont vraiment incisifs et seule ta concentration te permet de ne pas être perturbé par ses attaques tout en développant ton propre assaut. Un autre joueur que toi aurait été impressionné par la fougue et l'assurance du vieil homme et n'aurait pu objectivement se rendre compte de son avantage.
Tu réalises que Gauthier, plus qu'un expert, est un Maître dans ce jeu là.
A l'issue d'une bataille acharnée faisant de nombreuses victimes dans les deux camps, Gauthier doit bien interrompre, contraint et forcé, sa téméraire entreprise et se concentrer sur la défense de son Roi.
Tu as conservé ton avantage matériel et, mieux encore, obtenu l'initiative.
Tu abordes donc la finale avec une position favorable même si tu as assez d'expérience pour savoir que c'est en fin de partie que se révèlent les grands joueurs. En finale, chaque coup est vital et la moindre erreur ne peut plus être rattrapée et devient donc fatale.
Quelque soit l'issue de la partie, il te semble avoir beaucoup appris, voire même avoir dépassé tes limites.
Voilà donc le jet de dé décisif, avec un bonus total de +3, tu es à égalité avec Gauthier.
[d10] soit 5 au total. Gauthier semble avoir commis cette fameuse erreur fatale.
Plongé dans une extrême concentration, Caerun ressent quelques picotements, comme après ou avant un combat. La partie fut acharnée, extrêmement difficile, et seule la Lumière a du l'aider à ne pas commettre d'erreur. L'ombre d'une seule et la partie serait perdue ; et là, même en jouant de son mieux, même en ayant profité du fait que Gauthier ne semblait pas s'être douté que la partie serait si dure, rien n'était décidé.
Caerun avait réappris à jouer auprès de cet homme. Le barde avait mis très longtemps avant de jouer chacun de ses coups là où Gauthier savait en quelques instants où porter ses coups, et même en réfléchissant un temps infini, Caerun savait qu'une revanche ne lui serait pas favorable.
Contraint de prendre un long temps à réfléchir chaque coup, le ménestrel cherchait à conserver l'initiative et toujours mettre à mal la pièce maîtresse adverse.
[d10] donc 10 au total.
Les manoeuvres de Gauthier, aussi habiles soient-elles, ne pouvaient compenser le fait que le sort de la partie était déjà décidé.
Le vieil homme ne peut empêcher Caerun d'amener un pion à la promotion sous le couvert de sa pièce supplémentaire. La partie est jouée et le mat intervient rapidement.
Gauthier sourit.
Merci. Un grand merci. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas joué une partie aussi passionnante. Votre victoire est amplement méritée.
Il réfléchit un bref instant.
Complexe... vous avez élaboré une stratégie complexe, bien construite et ayant plusieurs aspects vous donnant la possibilité de vous adapter aux réaction adverses, en ayant une vision d'ensemble de l'échiquier et en sachant tirer avantage des possibilités de chacune des pièces. Ce sont des qualités remarquables.
Le défaut de cette façon de jouer est le risque d'être dépassé soi-même par sa propre complexité et de ne plus être en mesure d'appréhender la situation dans tous ses moindres détails. Une seule négligence et tout la stratégie tombe à l'eau. Elle demande donc une intense concentration, une grande vigilance, beaucoup d'exigence et du temps.
Eric se détend un peu. Notre intégration se passe très bien Capitaine. Je ne vous cacherai pas que nos anciens compagnons nous manque, mais c'est un tel honneur de servir sous vos ordres.
Il faut enocre que je l'occupe ... Nous avons déja fait connaissance avec plusieurs de nos compagnons. Malgré leur jeune age, leur motivation, leur obéissance et leur sens de l'honneur en font des compagnons plus que précieux. Tu parles, des gosses mal dégrossis oui ... J'attends de les voir pisser dans leur froc dès la première charge.
Mes compagnons et moi mêmes sommes expérimentés dans divers domaines. Je suis pour ma part assez doué dans l'art du pistage et mes amis savent faire parler n'importe qui. Il ébauche malgré lui un petit sourire sadique qu'il réprime immédiatement. Bien sur, un tel talent ne doit être employé que contre ceux qui se sont laissés corrompre. N'hésitez pas à faire appel à nos modestes services Capitaine.
Maintenant, il doit avoir fini. Il s'écarte prestamment. Mais je vous en prie, je vous faire perdre votre temps, souhaitez vous inspectez notre tente ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Bien, très bien, J'avais un mauvais présentiment sur ces hommes, mais j'ai dù me tromper! content que cela ce passe bien.
Cela n'est pas mon habitude d'inspecter les tentes, mais je vais vous faire cet honneur!
J'avance vers le rabbat de la tente, l'écarte et entre dans la pénombre de la toile.
Caerun repasse mentalement les mots de Gauthier. Il avait appris qu'en dehors du Cairhien les gens n'avaient pas forcément de double sens dans leurs dires, en dehors du Cairhien et des Aes Sedai plutôt, qui étaient les principales choses que Caerun / Aekar avait connu. Mais c'est sur un ton enjoué que le ménestrel répond au vieil homme :
"Pareille attention est nécessaire en bien des domaines à vrai dire. Les négligences sont plus encore à éviter dans les jeux où les pièces ne seraient pas de bois...
Pour être sincère, Maître Gauthier, mes remerciements vous sont dus ; vous avez été mon professeur autant que mon adversaire dans cette partie, et je dois avouer qu'après la partie de ce soir je ne jouerai pas aux mérelles comme je le jouais avant.
Je suis surpris également que vue la qualité de votre jeu, votre renommée ne soit pas acquise d'ici à l'Océan d'Aryth parmi les joueurs de mérelles. Vous devez certainement avoir vécu dans un pays lointain ! Car au Cairhien, l'on aurait très vite parlé de vous et un grand seigneur aurait cherché la qualité de votre enseignement. Quel royaume est-ce si tel est le cas ? A Tar Valon même je n'avais pas entendu non plus parler de vos talents, vous avez su les rendre très discrets, une autre qualité que je dois vous reconnaître."
Le vieil laisse échapper un petit rire tout en rangeant soigneusement les pièces du jeu.
Les compliments sont toujours appréciables, surtout à mon âge.
Pour répondre à vos interrogations, je n'ai jamais cherché la notoriété. Et de là où je viens, j'étais connu pour d'autres talents que ceux de joueur, jusqu'à... Brève crispation de la mâchoire... ma retraite.
Il se lève et étire sa longue carcasse.
Je suis désolé mais je ne peux vous en dire plus... pour le moment.
Je ne suis qu'une ombre sur cet échiquier.
Il monte sur son cheval après avoir rangé le jeu.
Quand il te parle à nouveau tu sens une certaine douleur dans son intonation.
Il y a ceux qui agissent et ceux qui subissent. Je suis dans la deuxième catégorie.
Nous aurons, je pense, l'occasion de reparler de tout cela.
Cela n'est pas mon habitude d'inspecter les tentes, mais je vais vous faire cet honneur!
Argh ! Si j'avais su ... enfin ... elle est prête de toute façon. Enfin j'espère...
Eric rentre à la suite du Capitaine.
Son comparse à l'intérieur est tout sourire. De la sueur lui dégoulinant du front trahit toutefois qu'il vient de se livrer à une intense activité.
Le tente est bien rangée, les armes sont déposées dans un coin, dans leur fourreau. les boucliers reluisent. Les rares effets personnels sont rangés dans une male. Les couches ont été défaites et roulées dans des sangles, prêtes pour le voyage.
Le comparse se met tant bien que mal au garde-à-vous mais, aussi grand que son acolyte qui prenait soin de sa lame, il a du mal à tenir debout sous la tente.
"Capitaine !"
Une forte odeur de fumée n'échappe pas toutefois à l'attention du capitaine...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Tout cela est bien rangé Messieurs, on voit tout de suite votre expérience en la matière! snif-snif Je vois que vous êtes toujours paré pour reprendre la route pointe du menton les couvertures roulées. snif-snif, je jette un coup d'oeil à toute la tente pour voir d'où provient l'odeur de fumée qui y règne, mais aucun signe de début de feu. Auriez vous fumez dans la tente? vous savez que cela est très dangeureux messieurs!
Eric réfléchit aussi vite que possible.
"Pedro ! Je t'avais dit de ne pas fumer !"
Le grand gaillard lève des yeux ahuris et begaye des excuses.
Eric lui coupe la parole.
"Mille excuses Capitaine, il essait d'arrêter vous savez. Il se cache pour fumer en cachette".
Eric enchaîne comme il peut.
"Si je puis me permettre Capitaine, où allons nous ? Vos hommes parlent de rejoindre des renforts. Pardonnez mon audace si vous ne souhaitez pas nous communiquer cette information"
Il baisse la tête en signe de soumission.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Jette un regard noir à Pedro, ah oui? et bien j'espère que vous allez vite arrêter!
Reviens sur Meriac, Oui on peut appeler cela des renforts, demain normalement nous rencontrerons notre contact, un homme qui possède des informations qui nous permettraient de faire un grnad coup de filet dans les rangs du Ténébreux! Vos talents de pisteur nous serons beaucoup utiles les jours prochains.
Et bien messieurs, bonne continuation et bonne nuit!
Dans le campement de la Compagnie... JB s'impatiente
Bon... qu'est-ce qu'ils font ? Ciryon et Gab se sont entretués ? Et Caerun, il s'est endormi sur son échiquier ?
La jeune Sarah a fini par s'endormir...
Secoue Aelghir qui commençait juste à ronfler.
Demain, nous allons rencontrer Noal et il est évident que nous serons obligés d'aborder l'histoire de Sarah très rapidement.
Il est fort probable que les coupables se trouvent parmi ses soldats. Il ne doit pas y avoir énormément de Blancs Manteaux qui traînent dans les parages.
Si Sarah reconnaît ses agresseurs... comment réagiront-ils ? Et comment réagira Noal ?
J'ose croire que notre cher Capitaine ne tolèrera pas ce genre d'écarts et je pense qu'il n'hésitera pas à faire exécuter ces ordures.
Dans le cas contraire, s'il tient à les protéger... que ferons-nous ? Nous avons besoin des informations dont il dispose mais d'un autre côté je ne peux accepter de voyager en compagnie d'hommes capables de commettre un tel crime...
Et tant qu'il est avec ses soldats, cela va être difficile de lui soutirer ses informations par... euh... des moyens persuasifs.
L'idéal serait que ces bandits tentent de s'enfuir une fois dénoncés par Sarah, ça serait à la fois un aveu et aussi une opportunité pour nous de les... neutraliser... Jette un oeil en direction du curieux arc de Gablebo soigneusement rangé non loin de là.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ce que j'en pense ? PLutôt ce que j'en panse, si vous prenez la mauvaise habitude de venir me réveiller alors que je plongeais dans un doux rêve où de charmantes aes sedai, de quelle ajah, je l'ignore, puisqu'elles ... Euh, euh ... Bon, redescendons sur terre ! - S'il les fait pendre haut et court sans autre forme de procès, j'applaudirai des deux mains et reverrai à la hausse mon estimation du bonhomme, j'ai bien dit du Tharne en particulier et pas des BM en général . Mais j'ai bien peur Vilain menteur ! JB doit bien se douter que tu sous entends " J'espère " qu'il ne veuille protéger la réputation de son ordre en couvrant les exactions de certains de ses hommes . Ce ne sera pas la première fois, ni la dernière . D'ailleurs les chefs détournent le regard, à moins qu'ils n'y participent eux-mêmes .
Je me frotte les mains pensivement .
- Mmm ! Le mieux serait de pousser ces ordures à nous provoquer . Ce ne sont pas quelques BM qui nous impressionneront . Nous sommes suffisamment de bons combattants pour les réduire à merci et même les réduire tout court !
Hum... pas bête... si Noal persiste à les protéger, nous pourrions nous occuper de ses hommes pendant le voyage... les provoquer, ou un malencontreux accident...
Bon l'essentiel, c'est qu'ils ne puissent pas s'enfuir. Nous devons prendre des précautions dans ce sens là.
La Compagnie ne laissera pas un tel crime impuni !
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*revient près du feu en compagnie de Ciryon, la sueur perlant sur ses tempes, un peu essouflé mais l'air visiblement satisfait*
C'était très intéressant Ciryon, merci pour tes conseils ! Ça m'a fait du bien de reprendre contact avec l'épée même si la mienne sera toujours la mieux adaptée, surtout avec un "adversaire" tel que toi. On devrait faire ça plus souvent. J'espère que mes quelques maladresses ne t'ont pas effrayé quant à ma capacité de survie en cas de danger ...
*se tourne vers JB et Aelghir après avoir saisi les dernières paroles échangées*
Puisque vous parlez de cela, pour quand exactement est prévue la... rencontre ? A quel moment devrons-nous être prêts ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Un guerrier doit être toujours prèt, mon garçon . grommelè-je .
Je ne me sens pas trop d'humeur à plaisanter, je n'aime pas être réveillé dans mon premier sommeil . J'ajoute :
- Surtout lorsque des Blancs Manteaux rôdent dans le coin .
Justement, Gab.
J'ai vu que tu avais cet arc, et je pense que si tu l'as pris, ce n'est pas juste pour la décoration.
Je me suis dit que demain matin, peu avant midi, quand nous allons rencontrer Noal et son régiment, avec Pahdvil, le blond compagnon de Caerun, vous pourriez vous positionner de part et d'autre de la colonne des Blancs Manteaux... en toute discrétion bien sûr.
Au cas où certains voudraient s'échapper, il serait pas mal de pouvoir les intercepter. Sans les tuer si possible. Sinon, tant pis.
Pour éviter toute confusion, je lèverai les bras s'il s'agit bien de nos ordures.
*Arrive juste derrière Gablebo, récupère une chemise propre dans ses fontes et suis son compagnon*
Je dois dire que tu ne t'en es pas sorti si mal que ça, tu as de bonnes bases et tu comprends vite, c'est un bon point. Et même si il te faut encore travailler ta vitesse de déplacement, je pense qu'un entrainement régulier le soir pourrait faire de toi un bon épéiste dans les semaines à venir.
En tout cas cet exercice m'a fait du bien à moi aussi, je t'en remercie.
*Ecoute JB exposer son plan*
Hum, oui c'est sans doute plus prudent...Je pense aussi que nous devrions faire un tour rapide du camp ce soir, histoire de se faire une brève idée du potentiel de notre "compagnie", ça pourrait nous être utile dans les prochains jours.
Quant à demain, si ça ne te dérange pas, je partirai de bonne heure en reconnaissance, je n'aimerais pas tomber sur ces Blancs Manteaux à l'improviste, surtout sur une troupe aussi importante.
Ta suggestion est bonne Ciryon par rapport à l'évaluation du potentiel de notre Compagnie... mais me semble prématurée. Laissons d'abord une certaine confiance s'instaurer et prenons le temps de mieux nous connaître.
Pas de problèmes si tu veux repérer la colonne des Blancs Manteaux. Cela nous permettra de choisir l'endroit idéal pour notre rencontre et pour que Gab et Pahdvel puissent trouver de bons emplacements.
Bon, je pense qu'il est temps de se reposer. Ne présumons pas de nos forces dès le premier soir.
voila qui peut etre une occasion de me rendre utile a la compagnie..
je pourrait faire diversion le temps que la reconnaissance voir lattaque se fasse...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
De retour dans ma tente, j'allume une lanterne et m'allonge sur mon lit. Un vieux livre traitant du jeu des maison ouvert près de la tête du lit...
Je ne vais pas pouvoir entrer en Cairhien avec tout mon bataillon, il va falloir que j'en poste une partie en amont. Je ne prendrais qu'une garde d'élite. Mériac peut être, pour retrouver ce Dimitrius Destray, ses compagnons m'ont l'air idiot, ils resteront avec la troupe. Igor et le sergent Tabbart, quelques archers et trois experts en combat rapproché, cela devrait suffire.
Je feuillette quelques pages, quelle stupidité ce jeux! pourquoi se compliquer ainsi la vie, pour le pouvoir? pour la richesse plutot! l'or les aveugle tous et leur cache la vrai Lumière!
Sur ces tourments, la fatigue me gagne et je ferme les yeux, demain sera une drôle de journée!
Dans le campement de la Compagnie, finalement tout le monde a fini par s'endormir, sauf, bien sûr, ceux qui se sont portés volontaires pour assurer des tours de garde.
Nous nous réveillons aux premières lueurs de l'aube et, après un bon petit-déjeuner, le campement est rangé et nous sommes prêts à reprendre la route.
D'ici la fin de la matinée, nous devrions croiser la route de Noal Tharne et de ses hommes.
Espérons que cela se passera bien et que la problème de Sarah sera vite résolu. Pourvu que mes compagnons sachent rester raisonnables.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
En moins de trois ordres, tout le camp était remballé. Je fini un morceau de pain et de fromage, avec ma gourde d'eau et la range dans mes sacs. Je monte sur Estar, il piaffe d'impatience de prendre la route.
Les éclaireurs sont revenu à l'aube, mais ils n'avaient rencontré personne.
Nous le rencontrerons peut être en milieu de journée, si nous avancons chaqun de notre côté.
Dès qu'ils se seront reposés un peu, les éclaireurs repartirons de l'avant. Et je préviendrais mes sergents!
Je fais signe au Cor, et se dernier sonne un grand coup.
Ennnnnnnnnnnnn Avannnnnnnnnnnnt !! Dans un beau brouaha, les deux colonnes se mettent en route.
Une légére brise, sous ce ciel radieux, fait claquer les étendarts blancs couvert du soleil d'or! C'est une belle journée qui commence!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je m'étire en grognant, les poings sur les reins . Je fourrage dans ma tignasse pour la recoiffer tant bien que mal, passe la main sur mes joues où la barbe n'a pas trop repoussé et me dit que ça pourra faire jusqu'à demain . J'enfile mon pourpoint sur une fine cotte de mailles . Puis je sors de ma tente d'un pas décidé, salue la compagnie qui commence à s'activer sur l'ordre du Barbare et trottine jusqu'au ruisseau en contrebas . Néro est là, paisible en apparence, mais déjà sur le qui-vive et impatient de reprendre la route . Je le suis autant que lui, en proie à un étrange mélange d'exaltation et d'appréhension . Aujourd'hui la route de Tharne et la mienne se rencontrent à nouveau ... Je détache mon cheval et le mène au cours d'eau pour qu'il s'abreuve . J'en fais autant et m'asperge ensuite longuement la figure . J'en profite pour me laver les cheveux dans l'eau claire et ( un peu trop ) fraîche .
Je m'ébroue et entreprends de retresser la fine natte qui orne ma tempe droite . Lorsque je remonte au campement, laissant Néro brouter sur la rive, mon regard croise celui de la jeune Sarah qui vient de sortir d'une tente en compagnie d'une grande femme au visage dur . Le démontage de ma tente attendra que je me sois enquis de ses nouvelles et de ses intentions . Je m'approche d'elle avec circonspection, comme d'un jeune animal blessé et lui demande :
- Avez-vous passé une bonne nuit, jeune fille ? N'oubliez pas mon offre de protection, elle est toujours valable . Chevaucherez-vous derrière moi comme vous le fîtes hier ?
La jeune Sarah a passé une nuit agitée. Ses meurtrisures l'ont fait souffrir malgré les soins apportés par plusieurs femmes du groupe et son corps n'est pas le seul à gémir. Ses rêves furent tourmentés et angoissants. Elle s'est reveillée en sueur, en hurlant, pensant sentir sur son cou la poigne d'un de ses aggresseurs ...
La femme qui la veillait lui conseille de se rafraichir à la rivière. "Cela lui f'rait du bien" ... Elle soulève un pan de la tente et sort en première pour montrer l'exemple. Trop faible pour protester, trop fière pour expliquer que de l'eau fraiche ne soignera pas la douleur qui lui plombe le coeur et les entrailles, Sarah la suit, sort de la tente encore toute étourdie et croise le chevalier. Son offre renouvellée de protection ne pouvait mieux tomber. Elle sourit tristement ne sachant que dire puis finit par répondre d'une petite voix.
"Merci ... Je sais que c'est stupide, mais j'ai si peur ... Merci ...
Je vous rejoindrai dans quelques minutes".
Elle part en direction de la rivière, puis se ravise. Elle revient le visage écarlate. Sa gêne est perceptible même pour le moins empathique des êtres.
"Messire, je ne sais comment vous demander cela, mais ... Oh mon dieu, surtout ne vous faîtes pas d'idées, non ... Mais ... Voila, il faut que je me baigne, je suis sale et je me sens de toute façon trop souillée pour continuer ainsi. Mais, j'ai peur d'y aller seule. Oui, vous allez vous moquer mais pour me laver sans enfreindre la bonne morale je dois m'éloigner du campement. Mais je ne veux pas rester seule, surtout dans une telle situation.
Si, vous pouviez, ... Enfin, juste rester proche du bord en regardant vers le campement. Que s'il m'arrive quelque chose, vous puissiez m'entendre...
Je ne voudrais pas vous ennuyer ...".
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*après une préparation aussi rapide et discrète qu'efficace, se place aux côtés de JB, "prêt à l'action" (qui a dit influence Warcraft ?)*
Pour quand est prévu la rencontre exactement ? Tu penses que nous devons déjà nous mettre en place avec Pahdvil ou nous nous le ferons au dernier moment ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Je suis flatté par la confiance que vous mettez en moi, demoiselle Sarah . Et ferai en tous points ce que vous quérez de moi .
Je lui présente ma main droite pour qu'elle y pose la sienne et hoche la tête en direction de la femme sous la protection de laquelle elle a passé une nuit sans doute agitée . Je mène Sarah au ruisseau, choisissant une plage de sable fin abritée des regards par des saules pleureurs du plus bel effet .
- Faites vos ablutions, demoiselle . Pendant ce temps, je resterai vigilant afin que nul ne vous dérange .
Je remonte de quelques pas et me poste en tournant le dos pour respecter l'intimité de la jeune fille qui ne tarde pas à entrer dans l'eau comme en témoignent les bruits d'éclaboussures qui me parviennent bientôt .
*Alors que le Soleil se lève à l'horizon, des sabots martèlent le sol, s'éloignant à grande vitesse du camp.
Ceux qui sont déjà levé n'ont que le temps d'apercevoir un étalon gris partir au galop. Sur son dos, on voit a peine le soleil se refleter sur du métal, bien vite recouvert par un pan de la longue veste gris sombre.*
*Devant la tente de JB, un message à été déposé, sceller par un cachet en forme de Lune venant encercler un soleil:
Je n'ai pas voulu vous réveiller et je devais partir de bonne heure. Je vous enverrai un signe quand je les aurais trouvé, vous saurez vers où vous diriger.
Pour quand est prévu la rencontre exactement ? Tu penses que nous devons déjà nous mettre en place avec Pahdvil ou nous nous le ferons au dernier moment ?
Normalement, si je n'ai pas lu la carte à l'envers, nos routes se croiseront peu avant midi.
Ciryon nous avertira quand il aura repéré la colonne de Noal. On choisira alors l'emplacement de la rencontre, autant les laisser venir jusqu'à nous. Tu pourras te positionner avec Pahdvil à ce moment là.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Igor, dites au Sergent Tabbart de prendre la tête de la colone, je vais faire un petit galop pour dérouiller un peu ce bon Estar, il ne tient pas en place!
Bien Capitaine! Je talonne Estar et ce dernier décole littéralement, je me penche sur son encolure et reprend les rènes au plus près. Je le dirige vers le haut d'une légère coline, le vent sifle à mes oreilles, et je sens la force phénoménale que le cheval libère à chaque coup de sabot!
Je tire sur les rènes pour arrêter Estar, afin de contempler le bataillon de cette hauteur, mais Estar, n'a pas envie de s'arrêter et se cabre en agitant les pattes avant dans un long hénissement! Je relache la bride et le laisse aller à son aise. Il repart de plus belle, je perd de vue la troupe et pars pour un bout de chevauchée en solitaire.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Demoiselle Sarah, avez-vous terminé ? Nos compagnons sont quasiment sur le départ . Nous pourrions les rejoindre mais je ne crois pas sage de trainer en arrière .
C'est moi qui parle comme ça ??? Qui parle de sagesse ???
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Ciryon nous avertira quand il aura repéré la colonne de Noal. On choisira alors l'emplacement de la rencontre, autant les laisser venir jusqu'à nous. Tu pourras te positionner avec Pahdvil à ce moment là.
Parfait.
Je pense que nous pouvons par... attends une seconde... Aelghir n'est pas revenu ?
Il ne devrait pas être très long d'après ce que j'ai aperçu... inutile d'aller voir au risque de déranger...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RPoff Bon, comme on doit partir je fais sortir la grenouille de la mare ! Dsl Dragon !
La jeune fille,essorant d'un geste charmant ses longs cheveux, remonte du cours d'eau dans lequel s'est dissoute la saleté, sinon la souillure . Lorsque nous parvenons au sommet de la butte, le campement est entièrement démonté, mon propre bagage attaché au dosseret de la selle de Néro, offrant ainsi une assise confortable pour ma cavalière . Je salue Gablebo qui semblait guetter notre arrivée puis je saute en selle . Néro encense . Je tends la main à la jeune fille et l'aide à s'installer derrière moi . Elle se raidit à mon contact puis peu à peu se détend, allant jusqu'à passer un bras autour de mon torse pour ne pas choir . Sa tiédeur contre mon dos m'émeut .
...chercher une raison de vivre ou de mourir, comme nous tous.
La Compagnie est enfin au complet, une vingtaine de personnes bien différentes qui ont décidé de nouer leurs destins ensembles.
Je jette un oeil un direction de la jeune femme qui nous a rejoint hier au soir. Pas très bavarde, elle semble méfiante... Son visage me dit quelque chose, je suis certain de l'avoir déjà vue à l'Auberge.
Je talonne les flancs de ma monture et nous mettons en route.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Les deux meilleurs éclaireurs de la compagnie chevauchent côte à côte sur le chemin. Cela fait deux heures qu'ils ont quitté la troupe et le contact devrait bientôt être en vue. -Il est temps de nous séparer un peu Franz, je prends par la droite et toi la gauche!
-Bien, répond Franz, et il tire légèrement sur les rènes pour écarter les trajectoires.
Puis, les deux cavaliers se mettent à couvert de la végétation locale, leurs montures entrainées à l'exercice, ainsi qu'un arnachement très allégé, ne font presque aucun bruit.
Les deux hommes guettent le moindre mouvement, le moindre bruit, bien qu'ils savent que le contact n'est pas hostile, l'habitude les rend prudent.
Cela fait deux heures que nous chevauchons en silence. L'instant de notre rencontre approche. Ciryon ne devrait pas tarder à revenir pour nous signaler où en est le régiment de Noal.
J'espère qu'il n'a pas eu d'ennuis.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah n'a pas pipé mot depuis notre départ . J'ai bien essayé d'entretenir la conversation en abordant des sujets anodins mais en vain . Alors, je me suis tu, attentif à la route que nous suivons depuis un bon moment déjà . Et je me suis rapidement rendu compte que si j'avais cherché à parler avec ma cavalière, c'était autant pour ne pas trop penser à ce qui nous attendait dans l'immédiat que pour la divertir de ses soucis . Noal Tharne ... dans très peu de temps, nos chemins vont à nouveau se rencontrer, nos destinées se nouer . Même s'il fait mine de m'ignorer, ce qui est loin d'être sûr, la plupart de ses hommes, sinon tous, m'ont vu prisonnier dans son camp et me savent évadé . Si j'ai bien compris, des enfants de la Lumière ( des ténèbres, plutôt ! ) ont payé de leur vie cette évasion . Ce n'est pas que je pleure leur mort, bien au contraire, ni que je craigne leur probable désir de vengeance, mais j'ai promis au Barbare de rester calme, voire indifférent ...
Et, même si Noal fait mine de m'ignorer, il y a entre nous mon épée, ma précieuse Vengeresse, qui m'est un trésor bien plus parce qu'elle est le seul bien me venant de mon père que parce qu'elle est une arme de grande valeur .
Et puis, il y a Sarah, la jeune fille brisée par la violence ignoble des hommes et ces hommes étaient des Blancs Manteaux ...
Sarah qui s'est endormie, je crois, serrée contre moi avec une confiance qui m'investit d'une nouvelle mission ... Sarah, une petite soeur que je saurai protéger en souvenir de mes soeurs que je n'ai su garder du fanatisme des Blancs Manteaux de Niall .
Sarah dont la petite main écorchée s'agrippe à mon pourpoint, tout prés de mon coeur ...
Petite Sarah, je ne les laisserai plus jamais te faire de mal .
La petite s'est à nouveau endormie. Bien, c'est le moment.
Je m'approche d'Aelghir et lui parle à voix basse.
L'instant fatidique approche. Sarah va reconnaître les uniformes de ceux qui l'ont agressée. Elle risque même de revoir ces visages qui hantent son esprit et son coeur.
Ses réactions risquent d'être imprévisibles. Prostration, hystérie, violence,... que sais-je encore.
Vous devez veiller sur elle... et c'est une mission autrement plus difficile que celle que nous entreprenons.
Je ne vois pas d'autres moyens de faire justice et de l'aider à ne plus vivre dans la terreur. Je crois que c'est aussi le seul moyen de lui redonner confiance en l'homme, de lui faire comprendre que, malgré toutes les horreurs que les êtres humains peuvent commettre, il existe des hommes qui la protégeront et l'aideront.
Mais est-ce que cela justifie les tourments que nous nous apprêtons à lui faire subir à nouveau ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je hoche la tête .
- Je veillerai sur elle, ne vous inquiétez pas . Quant à lui redonner confiance en l'homme, c'est une autre histoire . Vous-même affirmeriez-vous haut et fort que vous vous fiez en la nature humaine ? Moi, j'ai du mal ... Je vous laisserai parler . Je brandis pour ma part plus facilement l'épée que les beaux discours . Vous serez l'homme de la situation mais si ça dégénère, comptez sur moi !
Voilà près de deux heures que j'ai quitté le camp, je ne devrais pourtant plus tarder à tomber sur eux...Cette colline là bas me fournira peut être un meilleur point de vue.
*Talonne l'étalon gris pour gravir la pente au galop et s'arrête une quinzaine de mètre avant la crête pour parcourir le reste du chemin à pied, se penchant au maximum pour ne pas être trop visible.*
Que la Lumière me brûle!
*A moins de deux miles au sud ouest un nuage de poussière survole la plaine parsemée de bosquets.*
Bah en voilà un bel éclaireur, un peu plus et je me jettais sur eux...
Et plus le temps de faire demi tour, ils seront sur mes talons, le plan de JB sera inutilisable...aaaahhhh mais pourquoi j'ai jamais les bonnes idées au bon moment. Ysandell, ma douce Ysandell toi au moins tu saurais quoi faire, pourquoi a-t-il fallu que tu m'abandonnes...
Tant pis plus le temps de faire dans la finesse.
*Se concentre et entre en contact avec le Saidin, sent cette sensation desormais familière l'envahir, une avalanche de feu, un déluge de glace toute cette puissance qui peut vous anéantir en une fraction de seconde si vous relachez votre vigilance. Les femmes embrassent la Saidar, les hommes n'ont pas cette chance, c'est un combat de chaque instant pour concerver le controle. Mais cette merveilleuse sensation qui vous rend comme plus vivant est aussi accompagné de la répugnante souillure qui l'entoure, comme aller toucher de l'eau pure à travers une nappe d'huile.
Se concentre sur un point au dessus de la troupe des Blancs Manteaux, aisement distingable maintenant qu'il est en contact avec la Vraie Source.
Tout d'un coup une fantastique boule de feu vient exploser une centaine de mètre au dessus des 200 hommes, montant petit à petit dans le ciel, et marquant ainsi clairement leur position.*
Voilà, ça leur dira au moins vers où se diriger. Bon j'ai pas de temps à perdre moi.
*Saute sur le dos de sa monture et repart à bride abattue vers la compagnie*
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*est soudain tiré de sa concentration par une vive lumière éclairant le jour lui-même*
Qu'est-ce que... une boule de... CIRYON !
Un danger ? Un avertissement ? Quoiqu'il en soit cela nous donne sa position... peut-être celle des BM... comment savoir ? Ciryon est plus important dans l'immédiat... nous pourrions nous divi...non, ce n'est pas le moment...
*se tourne vers JB, voit dans son regard qu'il est décidé à suivre cette lumière*
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Qu'est-ce que c'est encore que ça ? Le Barbare et son associé semblent décidés à aller dans cette direction . Je sollicite Néro du talon pour le lancer à la suite des deux hommes . Le profond sommeil de Sarah s'accommodera de son galop souple . La pauvrette n'a sans doute pas fermé l'oeil de la nuit .
Si c'est un coup de Ciryon, faudra que je pense à lui préciser ma conception de l'éclaireur. J'suis bête aussi, c'est pas forcément évident pour tout le monde, hein ? Après tout ?
Bon, bon, bon,... on garde son calme... on réfléchit...
Je me retourne vers la troupe en me composant un visage exprimant l'inquiétude.
Allons voir de quoi il s'agit.
Les Blancs Manteaux ont forcément vu ce phénomène et on va certainement les croiser.
Je demande à tout le monde de rester calme et une grande vigilance. On ne sait pas vraiment sur quoi on va tomber.
Je vous rappelle aussi que Noal Tharne est notre allié... enfin, je l'espère...
Gab, Pahdvil ! On garde le même plan. C'est peut-être le moment de partir chacun de votre côté et de rester à couvert.
Au moment opportun, prenez le temps de vous positionner. J'essaierai de faire durer les préliminaires avant d'entrer dans le vif du sujet.
ca alors, mais qu'est ce que c'était , on aurait dis, comme si, non c'est impossible, ...
Jette un coup d'oeil au reste de la compagnie, il y a ici des hommes qui, qui font... ca, il faut vraiment que je me tienne sue mes gardes, pas de betises, ou je risque d'etre demasquée!
Sarah ouvre les yeux. Elle se sent mieux. Le bain, ces quelques heures de sommeil volées, le contact rassurant du chevalier ... Elle a pour elle l'avantage de la jeunesse. Il y a des ages ou le corps et l'esprit se remette plus vite, même si les blessures profondes restent indélibiles.
Erick se fige littéralement sur place. Un instant la terreur a pu se lire sans ses yeux. Un immense boule de feu vient d'exploser haut dans le ciel au dessus de leur tête.
Les autres penseront peut-être qu'ils ont mal vu, qu'il s'agissait de flèches de feu, d'oiseaux ou n'importe quelle autre idiotie pour tenter de se rassurer.
Mais Mériac lui sait. Il a déja vu des hommes et des femmes faire ce genre de chose et rien que d'y penser il sent ses boyaux se tordrent douloureusement.
Les fameux renforts seraient constitués de sorcières de Tar Valon ???
Impossible ! Jamais les blancs manteaux ne pourraient s'allier avec elles.
Mais alors, elles seraient en train de les attaquer ? Impossible encore une fois, elles sont tenues par leur serment.
Il n'y comprend plus rien, mais ce qui est sur c'est que si des sorcières rejoignent leur rang les choses vont devenir d'un coup beaucoup plus difficile pour leur petit groupe.
Tout cela n'était pas prévu.
Mériac qui se tenait parmi les premiers rangs, fait mine de suivre une pîste et laisse imperceptiblement les autres enfants de la lumière passer devant. Il rejoint ses compagnons qui étaient restés à l'arrière.
Mes amis, c'est ce qu'on appelle un fichu avertissement. Des soricères nous attendent, j'ignore leurs intentions mais si une chose est sure c'est que nous avons intérêt à nous faire désormais particulièrement discrêts.
Un des deux compagnons rétorquent : "Et si c'était un des notres".
Mériac s'énerve : "Tais toi malheureux, tu veux nous faire tuer ?"
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Franz et Thomas étaient revenus depuis une vingtaine de minutes, m'avertir qu'une bande d'hommes armées se dirigeait vers nous, à moins d'une heure. Avec à leur tête l'aubergiste diguisé en guerrier! Mais que fait-il avec une troupe de 20 hommes? je pensais qu'il serait seul! peut-être n'a t-il pas eu confiance en moi et préfère t-il enmener quelques amis? hummm cela va être plus compliqué que prévu, plus il y a de monde et plus il y a d'avis! j'espère qu'il a ses hommes bien en main! BOUMMMMMMMMM
Je me retourne sur ma selle et regarde dans la direction de la détonnation. A 300 pieds au dessus de la têtes de la compagnie, une gros nuage se désagrège tout doucement et retombe en lambeaux de fumée sur mes hommes.
Certains sautent de cheval et se roulent à terre pour éteindre les petites étincelles qui allument leurs capes. Sergent Tabbart: Capitaine! aucun signe de ceux qui nous ont attaqué, et le groupe que nous ont signalé les éclaireurs est encore trop loin pour avoir lancé cela! même avec une catapulte! Non c'est une attaque par le pouvoir du ténébreux!ouvrez l'oeil, nous pourrions tomber dans une attaque de Trolloc! Dépèchons nous! il faut prévenir l'aubergiste et les mettres sous notre protection!
Je lance Estar au galot et toute la compagnie suis le rythme !
Dans un vacarme assourdissant et un nuage de poussière, nous nous dirigons vers l'autre groupe!
Nous avançons à bon rythme. Gab et Pahdvil ont disparu depuis un moment, j'espère qu'ils seront se montrer discrets.
Un sourd grondement. Une troupe nombreuse lancée au galop.
Je jette un oeil aux environs. Des champs alternant avec des bois. L'endroit fera l'affaire.
Laissons-les venir jusqu'à nous. Je fais signe à la Compagnie de s'arrêter et me retourne vers eux.
Nous ignorons l'orgine de cette boule de feu.
Aes Sedai, engeance ténébreuse ou autre chose encore.
Ce qui est certain c'est que Noal Tharne et ses hommes ne peuvent en être à l'origine. Peut-être ont-ils été attaqués.
Quoiqu'il en soit, ils viennent vers nous.
Pour la dernière fois, je vous rappelle qu'ils sont nos alliés. Nous n'avons donc rien à craindre de Noal pour le moment.
Restez à cheval et soyez prêts à effectuer une retraite stratégique si nécessaire. Si Noal et ses 200 soldats fuient un ennemi, nous ne prendrons pas le risque de l'affronter.
Si jamais on est séparé, on se retrouve au campement de la nuit dernière.
Aelghir, pour le moment, restez au milieu du groupe.
Prends un visage rassurant et leur adresse un grand sourire.
Ne vous inquiétez pas. Tout va bien se passer. Mais vaut mieux prévenir que guérir.
Un tourbillon de sentiments contradictoires m'emporte pendant un instant.
Que m'arrive-t-il, bon sang ?!?
Je me comporte comme un chef ! Mais je n'en suis pas un !
Je joue... comme toujours... être sur le devant de la scène...
Mais ce n'est pas un jeu, bougre d'imbécile ! Il s'agit de vies humaines !
Non ! Je ne dois pas douter ! Je suis JustBob et je n'ai jamais déçu quiconque... à part mon indomptable Méliane... elle me manque tellement...
Le grondement devient un tonnerre. On distingue maintenant un nuage de poussière...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Où allons-nous chevalier ?
Oups Ma cavalière vient de s'éveiller . Evidemment, entre le boucan et le galop rapide que nous impose le Barbare, apparemment pressé de souhaiter la bienvenue à Tharne, difficile de rester endormie . Mais sa question, innocemment formulée, me jette dans l'embarras . Je ne me vois pas lui répondre de but en blanc ( c'est le cas de le dire! ): A la rencontre de Blancs Manteaux, des hommes tout à fait charmants et bien élevés, n'est-ce pas ? Je peux essayer de noyer le poisson mais lorsqu'elle verra leurs gueules de brochets, c'est moi qu'elle enverra à la pêche ! Et, à raison, ne m'accordera plus sa confiance . Une seule tactique, l'honnêteté mais sans brutalité . J'aurais du m'exerciser à la rhétorique en même temps qu'à l'épée !
- Sarah, lorsque vous avez rejoint notre troupe, nous nous apprétions à partir en expédition contre un réprouvé ( A ce sujet, tu en sais désormais autant que moi, petite ) . Il était dans nos plans, enfin bien plutôt ceux de Just Bob, de rallier un autre groupe . C'est vers celui-ci d'ailleurs que nous nous dirigeons ... ( aïe, aïe, aïe ) Ce sont des Blancs Manteaux .
Je sens la jeune fille se raidir contre moi et ma parole s'accélère pour prévenir un possible mouvement de panique:
- Soyez quiète, nul mal ne vous sera fait désormais, je vous l'ai promis . J'ai promis aussi à la mémoire de mes deux soeurs que je vous protègerai . D'eux et de quiconque vous offensera . Le Barbare a pour intention de demander à leur chef, qui assure-t-il, est quelqu'un de correct, réparation pour le terrible préjudice que vous avez subi et brancher ces hommes me procurera le plus grand plaisir .Alors, rassurez-vous, Sarah, mon épée sera toujours entre eux et vous . Je vous le jure sur ma propre vie !
Mais je suis moi-même en compte avec les Blancs Manteaux . Il va falloir mener ces deux combats de front et j'espère que je ne serai pas seul, surtout en ce qui concerne Sarah ...
"Vous savez bien que ce n'est pas possible. Ce sont de grands chevaliers et moi je ne suis rien. Pourquoi donc seraient-ils inquiétés ? Jamais leur chef ne perdra la face pour une paysanne comme moi."
Elle s'agite maintenant.
"Non, ça ne sert à rien, tout ce que je vais gagner, c'est d'être traitée de menteuse. Si les blancs manteaux sont tels qu'ont me les a décrit ils vont me soumettre à la question et ça je ne veux pas.
Ensuite la rumeur se répendra dans tout le pays et plus personne ne voudra de moi. Alors qu'eux ... "
Sarah pleure et ne peut achever sa phrase.
Entre deux sanglots ...
"Je vous demande juste de me ramener chez moi, pourquoi voulez-vous m'infliger cela ?"
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je comprends son inquiétude et sa peur d'être encore humiliée . Les femmes, même les plus évidemment victimes des brutalités masculines, sont considérées la plupart du temps comme coupables de ce qui leur est arrivé ou du moins comme souillées à jamais . On ne refera pas le monde ... Salauds, immondes salauds !
- Je vous crois, Sarah, nous vous croyons . Je sais parfaitement ce dont ils sont capables,croyez-moi à votre tour, ils ont massacré tous les miens, toute ma mesnie ! Et personne, à commencer par moi, ne les laissera toucher ne serait-ce qu'un de vos cheveux . Ils ne vous soumettront pas à la question, ce n'est pas le genre de ce Noal Tharne ( Je l'espère du moins . Quand j'étais entre ses mains, il ne l'a pas fait mais dans l'état où j'étais, ça n'aurait servi à rien ... Comment savoir ? Mais je ne peux faire part de mes doutes à Sarah .) Quoiqu'il en soit, mon épée saura tailler des croupières à ceux de ces messieurs qui se hasarderont à seulement vous manquer de respect .
Croyez-vous, petite soeur, que vous ramener chez vous dans la dissimulation est la meilleure solution ? Vos rêves ne vous laisseront jamais tranquille et vous haïrez votre époux d'être un homme . Vous ne vous pardonnerez jamais même si vous êtes innocente de ce qui est arrivé . Vous ne lui pardonnerez jamais même s'il ne sait rien de tout cela . Je vous raccompagnerais si je croyais qu'il n'y a rien de mieux à faire ... Et d'ailleurs, il est trop tard désormais . Les Blancs Manteaux sont tout près maintenant . Si nous quittions le groupe, nous leur paraîtrions suspects ...
Je n'insiste pas sur l'attitude qu'auraient ses fanatiques à notre égard et enchaîne en enveloppant de ma main celle, toujours crispée sur ma poitrine, de la jeune fille :
- Si vous ne pouvez pas, si vous ne désirez pas retourner dans votre village, vous trouverez avec nous une nouvelle famille où nul ne vous fera grief de votre malheur ... petite soeur .
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*s'écarte du groupe au triple galop, observe en vitesse le terrain alentour*
nous sommes à flan de colline, c'est déjà ça... la vue n'en sera que meilleure sur ceux qui arriveront d'en haut... champ... bois... vite...
*s'engouffre dans le premier bosquet venu, qui se trouve être relativement bien placé et permettant une couverture maximum*
*bande son arc, prépare une flèche, descend de son cheval, écoute et observe, à couvert*
... si la compagnie garde cette position... les Blancs Manteaux devraient s'arrêter à peu près vers le sommet de la colline... et si l'un s'écarte du groupe dans ma direction sans pour autant repasser de l'autre côté (pourvu que ça n'arrive pas) je devrais pouvoir le neutraliser sans trop de difficultés... pareil je pense pour Pahdvil de l'autre côté... mais le problème reste le même s'ils devaient partir par là d'où ils viennent... que ferons-nous dans ce cas là ? nous lancer à leur poursuite ? non... pourtant...
... pourvu que cela n'arrive pas...
La jeune fille pose sa tête contre le dos du chevalier et laisse sa main serrée dans la sienne. Bercée par le mouvement du cheval, elle laisse ses dernières larmes coulées sans chercher à les essuyer.
Elle qui ne s'était jamais éloignée de plus de quelques kilomètres autour de son village natal est perdu après toutes ces péripéties et ces douleurs. Trop d'évennements, trop de visages nouveaux, trop de décisions et de resposabilités à prendre d'un seul coup.
Elle remet son destin dans les mains de celui qui dès le début a décidé de la prendre sous son aile. Peut-être est-ce un ange envoyé par le créateur après toutes ses monstruosités destinées à la mettre à l'épreuve.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Au loin j'apperçois le groupe de l'aubergiste, je lève le bras, pour signaler le ralentissement. Nous parcourons la distance qu'il reste au trot, afin de calmer les chevaux. A une centaine de mètres de l'autre groupe, je fais arrêter le bataillon et appel Igor: Oui, mon Capitaine? Faite placer le bataillon en position de présentation carré, et attendez mon signal.
A vos ordres mon Capitaine! Je m'avance en terrain découvert, et m'arrête à mi-distance de l'autre groupe. Je les observe quelques instant, un groupe bien disparate! Un nain!!, un géant, des vieux, des femmes et l'aubergiste, impressionnant dans sa tenue de combat ! Tiens! tiens!! revoila mon cher hote Aelghir, il va falloir que j'ai une discution avec lui, que fait il ici après son évasion? il me semble avoir le chic pour se retrouver toujours au mauvais endroit celui là! L'aubergiste s'avance vers moi.
Bonjour à vous Maitre aubergiste, vous voila vétu en bien étrange manière? j'ai du mal à vous reconnaitre, le tablier peut être lui fis-je avec un léger sourire.
Bonjour à vous, Capitaine.
Il faut savoir s'adapter aux circonstances. Pour ce que nous allons entreprendre, un guerrier me semble plus adapté qu'un aubergiste.
Reprends une expressions inquiète.
Je suppose que vous avez vu cette manifestation... effrayante ?
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Vu et entendu, oui. Effrayante car son origine ne fait aucun doute, nous sommes venu aussi vite que possible, en cas d'attaque! Je pensais vous retrouvé seul, mais je vois que vous vous êtes entouré!
Je vous remercie d'avoir pensé en premier lieu à ma sécurité. En effet, je suis accompagné. Je vous en expliquerai plus tard la raison.
Vous pensez qu'un agent du Réprouvé peut-être à l'orgine de ce signe ?
Nous devons donc prendre cela pour un avertissement...
Le Réprouvé sait que nous nous intéressons à ses affaires. Voilà qui complique singulièrement notre opération. Je crains que nous aurons à affronter les pires difficultés sur notre route.
Prends un visage soucieux.
J'ai un autre problème à régler au préalable. Et je crains que cela ne vous fasse guère plaisir...
Hésite, cherche mes mots.
Nous avons rencontré une pauvre jeune fille en route. Pour faire bref, elle prétend avoir été violentée par trois hommes portant l'uniforme des Enfants de la Lumière.
Je l'ai attentivement observée, et il me semble très peu probable qu'elle mente.
Or dans cette région, vos hommes sont les seuls Blancs Manteaux.
Je suppose que vous voyez où je veux en venir... si les agresseurs font partie de votre troupe...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Je sais, petite soeur et je hais ces uniformes autant que tu les crains . N'oublie pas ma promesse . Tu ne risques plus rien .
Je voudrais en être aussi certain que ma voix assurée peut le laisser croire .
Je me battrai sans démériter pour honorer ma promesse et jusqu'à la mort si nécessaire . Or cette mort que je ne crains pas, que j'ai parfois même appelée de mes voeux, provoquée comme une vieille amante désabusée, voilà que j'appréhende presque qu'elle veuille enfin de moi après m'avoir tant de fois éconduit .
J'ai désormais charge d'âme et ma mort priverait Sarah de son protecteur .Il faudra qu'au plus tôt je fasse jurer au Barbare de me remplacer auprès d'elle si je suis tué ...
Tharne, arrogant à la tête de ses Blancs Manteaux et comme toujours assuré de son bon droit et de SA vérité ... Nos regards se croisent . Intentionnellement, quoique difficilement, le mien reste neutre en réponse à la suspicion brûlant le sien . Il n'a manifestement pas l'intention de m'ignorer . La perspective d'une confrontation, bien que je la sache déraisonnable et dangereuse pour Sarah, poignarde mes entrailles d'une excitation quasi sexuelle . L'attrait du danger, la fascination de la mort sont toujours présents en moi, quoique j'y fasse . La sagesse est un vain mot pour moi . Et la vengeance un masque commode pour cette perversion . Sarah, petite Sarah, c'est moi qui ai besoin de ta protection, ta confiance peut seule sans doute me retenir au bord du gouffre .
Petite soeur, j'ai peur que tu n'aies pas choisi le meilleur protecteur !
J'écoute le Barbare qui s'adresse à Tharne d'une voix embarrassée et l'injurie intérieurement :
Prétend avoir été violée ! Prétend ! Sil lui même jette ainsi le doute sur la parole de Sarah, le Blanc Manteau n'hésitera pas à nier et à accuser à son tour ! Gros malin ! Je le croyais plus énergique . Ne pas attaquer bille en tête d'accord, mais là, il donne à Tharne le bâton pour nous faire battre !
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Le moment est mal choisit, je préfèrerais ne pas être à découvert en ce moment, si nous devons essuyer une attaque!
Si vous le voulez bien nous rêglerons ce problème dès que l'on sera à l'abri!
L'un comme l'autre, nous avons pris le soin d'envoyer des éclaireurs. Ils n'ont rien repéré et surtout pas une troupe en mesure de nous menacer.
L'être à l'origine de cette boule de feu est seul. Il ne nous attaquera pas. Sauf s'il s'agit du Réprouvé en personne et dans ce cas, aucun abri ne sera efficace face à lui.
Non. Cette affaire doit être réglée ici et maintenant.
Nous nous battons pour des idéaux et chacun d'entre nous ne doit avoir aucuns doutes quant à la sincérité de l'autre.
Dans un murmure...
Ayez confiance en moi autant que j'ai confiance en vous.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
-Tiens, comme par hasard, le Blanc Manteau Bouche-en-coeur essaie de faire diversion en arguant du danger qu'il aurait à se promener tête nue sous le chaud soleil . M'aurait étonné qu'il abonde dans le sens de la justice ! Quelqu'un par mégarde leur projette un peu de boue sur leur cape immaculée, allez, hop, on le pend sans cérémonie ; mais quand trois de ces crapules s'en prennent à une fillette sans défense, voyons, pourquoi en faire une affaire, elle devrait même s'estimer heureuse d'avoir été ainsi bénie par la lumière !
Je me retiens de justesse de ne pas cracher mon dégoût dans la poussière . La pensée de Sarah qui se serre contre moi comme si elle voulait disparaître dans les plis de ma cape, m'empêche de commettre l'irréparable . Elle a passé ses deux bras autour de ma taille et plaqué son visage que j'imagine livide contre mon dos . Elle doit entendre le tambour de mon coeur ...
Je m'imagine dégainant mon épée et me jetant au galop puissant de Néro sur les premiers rangs vite bousculés des soldats au blanc manteau . je taillerais à coeur joie dans les chairs offertes par la stupéfaction, je trancherais les bras qui vainement m'affronteraient, j'ouvrirais d'un vaste coup de lame des visages aussi aisément que des melons d'eau et je m'enfoncerais dans leur troupe ensanglantée et dans la folie ... Je succomberais sous le nombre mais cela est accessoire ...
Sarah .
Petite soeur .
Grand frère ...
Sous sa joue, mon coeur s'apaise .
Je parcours du regard, sans sembler leur accorder autre chose qu'un intérêt fugitif, les rangs serrés des soldats de Tharne . Eux-mêmes ne se préoccupent pas de moi, concentrant leur attention sur les chefs . Quelques regards expriment l'inquiétude . Il est vrai que le Barbare est impressionnant avec son armement conséquent .Et puis, il y a cette boule de feu dont je me doute de l'origine . Pourvu qu'ils ne l'apprennent pas !
"Vous savez ce qui se passe ? Vous voyez quelque chose ?"
Comme d'habitude les enfants de la lumière se tenant autour de lui font semblant de ne pas voir Mériac et ignore ses propos.
Il murmure alors à ses deux comparses : "Maudits gamins, je n'en tirerais rien... Attendons ici et ne nous faisons pas remarquer avant d'en savoir plus".
Le chevalier semble agité. En apparence, il reste calme, mais si près de lui elle peut sentir sa respiration saccadée et entendre les battements accélérés de son coeur.
Aurait-il peur ?
Non ... On ne dirait pas de la peur. Plutôt de la colère.
Il est tendu.
Il semble se tenir prêt, en alerte ...
Elle devrait peut-être descendre du cheval pour ne pas entraver ses mouvements. Mais, si près de ses agresseurs, devant ces centaines d'hommes portant l'uniforme maudit, elle n'ose lacher celui qui représente son salut.
Elle voudrait lui demander s'il veut qu'elle s'en aille, mais les mots s'étranglent dans sa bouche... Il pourrait répondre oui ...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je fais discrètement reculer Néro pour dérober autant que possible Sarah aux regards fureteurs de Tharne . Maintenant, il semble chercher des yeux celle dont le Barbare veut à tout prix lui parler, celle qui devient une épine dans son pied . Je voudrais lui jeter à la face : Regarde, elle est là cette fillette que tes vauriens ont mise à mal et mon épée est à son service . Or mon épée a soif du sang des Blancs Manteaux . Mais je ne le ferai pas . Pour Sarah justement . Parce qu'elle a peur et qu'elle a besoin de moi .
- Ne t'inquiète pas , murmurè-je à nouveau .
Bien.
Le moment de la confrontation approche.
Saura-t-elle être assez convaincante ?
Comment réagiront-ils ? Ils sont sensés être au courant, mais seront-ils crédibles ?
Quel est la phrase de code déja ? Hum ... Oui, c'est ça ...
Il faut qu'elle y arrive.
Ils ne doivent pas s'associer ... Ce sont les ordres que lui a donné le maître ... Elle ne sait pas qui ils sont ni pourquoi ils se réunissent mais ces mots prononcés comme à l'acoutumée avec violence et haine était très clairs : "elle doit tous les discréditer, elle doit semer la zizanie et les faire s'entre-tuer".
Le maître !
Hun !
Qu'est-ce qu'il lui a apporté le maître jusqu'à aujourd'hui ?
Oh, oui, pour sur, elle lui doit le gîte et le couvert. Elle, la gamine des rues, il l'a pris sous son aile et la rammassé un beau jours sur le pavé de Tear. Elle lui doit de ne pas être morte de froid ou de faim. Sur que sans lui, elle aurait fini sur le trottoir à écarter les jambes pour une miche de pain... Oui, une orpheline ne va pas loin, seule ...
Oui, mais s'il l'a aidé, c'est uniquement pour l'utiliser. Mon petit démon, ta face d'ange est notre plus belle arme ... Voila ce qu'il ne cesse de répéter.
Mais il ne s'est jamais vraiment occupé d'elle. Enfin, pas comme un père même adoptif devrait s'occuper de sa fille. Un père ne ferait pas ce qu'il fait ... Non, pour sur... Un père ne l'a toucherait pas. Non, il lui aurait permis d'aller à l'école. Il lui aurait appris un métier et pas le vol. Il ne l'aurait pas laisser croupir comme cela. Et un père ne l'aurait pas envoyer mentir au milieu de centaines de chevalier armés jusqu'au dents ... Et un père ne l'aurait pas frappée pour rendre "l'histoire crédible" ...
Oui, mais à part lui, personne de toute façon ne s'est jamais occupé d'elle.
A part peut-être celui contre lequel elle appuit en ce moment son visage.
Mais celui-là, s'il savait la vérité, il la rejetterait sans aucun état d'âme. Lui, il cherche la gloire, les honneurs et les causes justes à défendre. Une gentille paysanne sans histoire, innocentes et fraiches comme la rose, violées par trois blancs manteaux, c'est cela qu'il cherche !
Une fille de la rue, voleuse et menteuse, qui fricotte avec la lie de la société, qui sert de maîtresse à celui qui se dit être un père pour elle, qui ne sait ni lire, ni écrire ... Oh, non, ça, il n'en voudra surement pas ! Oh non, une histoire comme cela ne lui permettra pas de doré son blason ...
Allé, plus que quelques minutes et tout cela aura cesser. Soit ils la croiront, soit elle sera démasquée et tuée. De toute façon, elle est fatiguée de mentir et de n'être qu'une moins que rien.
Peut-être que le maître finira pas tenir ses promesses et qu'un jour, grace à lui, elle deviendra quelqu'un de respectée.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Lance un regard vers mon bataillon, puis aux alentours et reviens sur l'aubergiste. Bien, puisque vous tenez!
Vous dites que cette fille à été agressée par mes hommes?
cela fait une semaine que nous avons quitté la région et nous avons mis deux journée pour revenir jusqu'ici, donc je vois mal comment certains de mes hommes auraient pu agresser quelqu'un dans cette région?
quand cela s'est-il passé exactement?
Le mieux, c'est que l'intéressée vous fasse son récit elle-même.
Se retourne vers le groupe.
Sarah, veuillez-vous approcher s'il-vous-plaît.
Fais signe à Aelghir de s'approcher avec la jeune fille.
S'adresse à la jeune fille sur un ton apaisant, paternel.
N'ayez aucune crainte.
Le Capitaine Noal Tharne est quelqu'un de juste. Vous pouvez lui faire confiance.
Dites-nous ce qui vous est arrivé.
Je sais que ça vous est très difficile mais, je vous en prie c'est très important pour vous.
Je sais que vous avez le courage et la volonté pour le faire.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sur un signe de Just Bob, j'effleure du talon le flanc de Nero pour qu'il avance vers le groupe . Moi qui souhaitais de la discrétion autant pour Sarah que pour moi, nous voilà tous deux cible de tous les regards . Je salue d'un signe de tête très sec le chef des Blancs Manteaux, comme si je m'apercevais seulement à cet instant de sa présence puis ne le quitte pas des yeux tandis que Just Bob s'adresse à Sarah . Comment celle-ci, terrorisée par tous ces hommes qui l'entourent, va-t-elle réagir ?
ça y est, le moment est venu.
Sarah hésite à lever le visage. Elle est bien là, protégée, en paix ... Pour une fois que quelqu'un lui témoigne une intention désinterressée. Mais ce n'est pas à elle qu'il témoigne de l'attention. C'est à la paysanne meurtrie.
Alors, soit, soyons la paysanne meurtrie.
Lorsqu'elle lève enfin le visage, la Capitaine Noal peut appercevoir une jeune fille en pleurs (et les pleurs sont sincères, même si la raison de ce chagrin n'est pas celle qu'on pense). Elle porte les stygmates d'une recente agression : des traces de coupures, des énormes hématomes et autres blessures ...
De voir ainsi meurtri une jeune fille, presque encore une enfant, qui semble si fragile, ne laisse pas une être humain un tant soit peu bon indifférent.
Aelghir descend de cheval, puis aide la jeune fille à en faire autant.
Elle s'avance vers le capitaine, sentant la présence rassurante du chevalier à quelques pas derrière elle.
Elle tremble et sa peur n'est pas feinte.
Elle pensait que cela serait plus facile.
Elle regarde l'aubergiste et son regard bienveillant la déstabilise encore plus. Doit-elle vraiment aller jusqu'au bout ?
Mais il est un peu tard pour se poser la question. Et puis elle ne sait rien de tous ces hommes. Après tout, si elle se fie à ceux qu'elle à cotoyer jusqu'à présent, elle ne voit pas pourquoi elle devrait culpabiliser.
S'ils la traitent ainsi, c'est uniquement parce qu'ils poursuivent leur propre objectif et qu'elle sert leur plan. Le chevalier cherche une petite princesse à couver, l'aubergiste veut augnmenter son prestige pour s'imposer comme chef légitime à son groupe hétéroclite dont l'unité ne tient qu'à un fil, le capitaine va se faire un devoir de faire un exemple pour montrer sa fermeté,...
Ils mentent tous, aux autres et à eux-mêmes, ils se fichent éperduement d'elle... Elle ne doit pas laisser le doute l'envahir. Elle n'a survécu jusqu'à présent que parce qu'elle a su se montrer dure ...
Elle baisse les yeux et laissent les sanglots la submerger ce qui n'est pas trop difficile étant donné son état de nerf présent.
Elle raconte alors l'histoire inventer par le maître. Lentement, en s'interrompant parfois, coupée par un sanglot.
C'était il y a 4 jours maintenant. Elle part mener les bêtes près du lac, où l'herbe est bien verte et grasse. Pour passer le temps, elle flane dans le petit bois puis entendant des cavaliers descend vers la route.
Ils se moquent d'elle, puis l'agresse et la viole. Elle n'omet aucun détail de cette terrible scène, hélas, elle sait de quoi elle parle ...
Elle les décrit, elle respecte là encore fidèlement les instructions du maître.
Puis elle attend, toujours tête baissée.
Elle est rouge de honte et là encore celui lui est plutôt facile.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le récit de Sarah m'enflamme de colère . Ma main instinctivement se pose sur la garde de mon épée . Le visage meurtri et sillonné des larmes qu'elle ne peut contenir tout au long de sa terrible histoire semble émouvoir jusqu'à Tharne . Mais n'est-ce pas hypocrisie . Que va-t-il trouver à répondre ? Qu'elle joue la comédie ?
J'observe attentivement la jeune fille pendant qu'elle fait son récit.
Inconsciemment, je m'identifie à elle et j'effleure la douleur qu'elle peut ressentir.
Les hommes sont des monstres.
A la fin de son récit, je lui adresse un regard encourageant.
Sarah... réfléchis-bien aux deux questions que je vais te poser.
Confirmes-tu que ces... monstres portaient le même uniforme que les hommes de Noal ?
Et... seras-tu capable de reconnaître leurs visages ?
Sarah lève la tête et à nouveau croise le regard de celui que les autres appelle l'aubergiste sans qu'elle sache bien pourquoi, car vraiment il ne ressemble pas à un aubergiste.
Il l'a croît. Elle le sent. Tant mieux, voila au moins une chose de faîte.
Elle ouvre la bouche pour répondre aux questions de l'aubergiste, mais aucun son ne sort.
Les reconnaître ? Si elle peut les reconnaître ? La logique voudrait que oui, vu ce qui s'est passé, elle n'a eu que trop d'occasions de voir leur visage. Ils n'avaient aucune raison d'être masqués, elle doit donc répondre oui...
Sauf qu'elle ne les a jamais vu.
La phrase de code... Elle doit se raccrocher à cette phrase. Grace à elle, eux sauront la reconnaître.
Elle se tourne vers le chevalier. Elle n'est pas dupe de son visage fermé. Ses yeux étincelles de rage contenue. Il l'a cru lui aussi et il va se battre pour elle. Un instant, elle ressent un pincement au coeur à l'idée qu'il pourrait être blessé. Il hoche la tête pour l'assurer de son soutient. La foi du chevalier lui donne du courage.
Elle prend une profonde inspiration.
"Oui, il portait les même uniformes que les autres chevaliers là-bas." Elle désigne les premiers rangs des suivants de Noal.
"Et oui..." Sa voix se brise... Son coeur bat la chamade. Elle manque de souffle... Elle finit dans un murmure "S'il le faut, je crois que je pourrais les reconnaître".
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Le visage grave, je regarde cette jeune fille, les marques de coups sur son visage ne sont pas inventées , la pauvre. Mais cela ne peut pas être mes hommes, il y a quatres jours, nous étions à la frontière et tous mes hommes présent.
seras-tu capable de reconnaître leurs visages ?
j'attend sa réponse sans parler, Aelghir à l'air tendu comme un piège à loup. Et je ne veux pas le déclencher! Il a toujours le chic pour se trouver dans les histoires les plus tragiques celui là! il doit avoir un destin bien spécial, il faudra que nous discutions un de ces jours. La jeune fille nous regarde avec deux yeux pleins de larmes et les joues en feu, pauvre petite.
Voulez vous vous avancez pour les passer en revue? Aucun ne bougera!
Sarah est maintenant véritablement terrorisée. Les passer en revue ?
Ils se ressemblent tous pour elle : on dirait des centaines de jumeaux.
Si les agents du maître sont correctement infiltrés, ils seront semblables aux autres.
Elle lutte contre la panique. Aux yeux de tous les gens qui la regarde maintenant, cela doit sûrement passer pour de la peur, oui, la peur d’être confrontée à ses agresseurs. Du moins elle l’espère.
Il faut qu’elle trouve une idée. Elle se retourne encore une fois vers le chevalier puis se maudit. Pourquoi donc chercher toujours du soutient de ce côté là, tu ne le connais même pas ? Que t’arrive t-il ?
Je n’ai pas le choix il faut que je trouve un moyen de répéter inlassablement la phrase de code sans éveiller l’attention.
Elle s’aperçoit alors que le chevalier s’est doucement rapproché d’elle. Il semble avoir l’intention de l’accompagner dans son passage en revue. Sur qu’il va sauter à la gorge de ceux qu’elle va désigner et alors, elle aura rempli sa mission : le carnage aura lieu.
La mort dans l’âme, elle fait un signe affirmatif au Capitaine. Qu’il advienne donc ce qu’il doit, elle ne peut en porter d’avantage sur ces épaules pour le moment.
« Si vous le permettez Capitaine, pour me donner du courage, je réciterais en même temps une prière de chez nous. Elle est dédiée au créateur. »
Une longue hésitation, le regard fuyant, terrorisé... non... elle ne doit pas craquer maintenant... son regard se tourne vers Aelghir... est-ce de la confiance dans ses yeux embués de larmes ?
Oui, il portait les même uniformes que les autres chevaliers là-bas
S'il le faut, je crois que je pourrais les reconnaître
Oui, il le faut. Tu ne dois pas reculer. Tu tiens ta vengeance, ne la laisse pas s'échapper.
Voulez vous vous avancez pour les passer en revue? Aucun ne bougera!
Merci Capitaine !
Je croise rapidement le regard d'Aelghir... reste calme, mon ami, ne va pas tout gâcher maintenant...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Mais faite donc demoiselle, je vous prie de me suivre si vous le voulez bien .
Je me retourne et avance vers mes rangs, j'amène la jeune femme près de la première rangée et avance tout doucement, pendant qu' elle les regarde en récitant sa prière; le chevalier Aelghir sur ses talons et l'aubergiste pas loin.
Peut être ses agresseurs étaient-ils des Enfants qui auraient perdu le chemin de la Lumière, mais ils ne font certainement pas partie de mes hommes, peut être d'un autre bataillon!? Enfin, quand elle les aura tous vu, ils verrons bien que mes hommes ne sont pas en tord! et cette affaire sera rêglée, pauvre petite.
le chevalier Aelghir sur ses talons et l'aubergiste pas loin.
Hop, hop, hop ! Je me rapproche tout de suite pour rester à la hauteur du Chevalier
J'observe attentivement le visage de Sarah tandis qu'on progresse lentement face aux rangs impeccablements alignés des soldats de Noal. Si les mots auront du mal à franchir la barrière de ses lèvres, son regard saura la trahir face à ceux qui l'ont maltraitée.
"Tisse les ages, tisse le monde,
Nous te saluons nous t’honorons,
Toi le créateur universel,
Nous te saluons, nous t’honorons,
Toi le maître absolue,
Du plus profond des ténèbres, Tu nous tireras,
Et de la lumière l’espoir renaîtra."
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
J'inspecte aussi moi même mes hommes et sur les derniers rangs, Mériac et ses compagnons ont l'air d'avoir du mal à rester au garde à vous.
Mériac!!!! ils nous ont rejoint il y a deux jours! non, ce n'est pas possible!! Pourvu que ce ne soit pas eux! Sinon l'autre va finir par sortir de ses gonds!
Je me maitrise et ne laisse rien paraitre de ma tension, ne pas l'alarmer. Alors mademoiselle? les voyez vous?
Le capitaine s'approche. Il est accompagné de trois étranges personnes. Mériac devient nerveux. Auraient-ils été trahis ? Les auraient-on dénoncé ?
" ...
Toi le créateur universel,
Nous te saluons, nous t’honorons,
Toi le maître absolue,
Du plus profond des ténèbres,
Tu nous tireras,
..."
Mériac n'en croît pas ses oreilles. La jeune fille en larmes au visage d'ange vient de prononcer la phrase code qu'il attendait. Depuis des jours, il surveille les enfants de la lumière, attendant que l'un d'entre eux l'aborde avec les mots de passe convenus ... Et voila que c'est presqu'une enfant qui se présente à lui. Elle ne lui prête aucune attention. Elle ne peut le reconnaître, comme il ne l'aurait reconnu.
Elle passe devant lui et ses comparses ... Elle arrive à la fin du dernier rang et semble totalement désorientée.
Quoi ? Elle attendait qu'il se manifeste, c'est ça ? Au milieu de 200 blancs manteaux ?????
"Vous ne les avez donc pas reconnu ?" demande l'aubergiste.
Mériac est sceptique. Si c'est un piège, il est vraiment, vraiment trop gros. Faire s'aligner en rang tout le monde et passer devant eux en attendant que les traitres se manifestent spontanément ! Non, il doit s'agir d'autre chose.
Elle se met alors à parler... Assez fort pour qu'il l'entende ...
"Je ne sais plus ... Je suis perdue. J'ai si peur. "
Quoi ? Elle allait vraiment trahir ???
"Ils m'ont fait si mal et j'ai eu si peur que dans ma mémoire leurs visages en deviennent flous"
Mais qu'est ce qu'elle raconte ?
"Oh ! Vient à mon secours ! Toi le créateur universel,
Nous te saluons, nous t’honorons,
Toi le maître absolue,
Du plus profond des ténèbres,
Tu nous tireras.
Envoi moi un signe pour me donner du courage..."
Il vient de comprendre. Cela lui semble si mal amené, si évident qu'il a peur que l'ensemble des 200 blancs manteaux aient compris aussi.
Non, il doit avoir confiance. C'est parce qu'il est stressé, qu'il a peur que la supercherie soit évidente. Il doit lui envoyer un signe. Mais s'il est trop évident, il leur donnera à tous la puce à l'oreille.
Il fait alors un tout petit pas en arrière, comme s'il cherchait discrêtement à se cacher. Comme s'il était un lache, qui fuit quelque chose. Elle ne le remarquera pas, mais les enfants de la lumière autour de lui si.
Rompre ainsi le rang, même de quelques centimètres lui attirera leur regards furieux de désaprobation. Ainsi, comme des dominos, il attirera alors les regards en cascade jusqu'au petit groupe d'inspection.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
J'ai la sensation d'être la corde d'un arc tendue à l'extrême . La moindre provocation déclenchera la flèche de ma fureur et pourtant il ne faut pas . Je ne dois pas mettre en péril la vie de mes compagnons, mais comment ne pas céder à la folie qui m'enivre, douce comme le miel et amère comme la ciguë ? Je comprends pourquoi le Barbare s'attache à mes pas .
Sarah marmonne une prière au Créateur afin de soutenir son courage défaillant devant tous ces hommes qui la dévisagent sans aménité . Parmi eux, se cachent ses agresseurs mais elle semble ne pas pouvoir les reconnaître . Je n'entends même pas ce que lui dit Just Bob tant je suis à l'affût de la moindre réaction dans les rangs des Blancs Manteaux .
Là ... un mouvement parmi les soldats ! Un reflux, comme si on s'écartait de quelques pestiférés . Si elle ne les a pas reconnus, eux savent qui elle est !
Je me dirige vers l'épicentre de ce séisme . Sarah est en sécurité avec le Barbare et même, je dois l'avouer avec Tharne .
ça a marché. Un éclair de lucidité et Mériac se dit même que cela a peut-être trop bien marché. Après tout, il ne sait pas quel plan a ensuite été prévu pour lui par le maître.
Nul doute que celui-ci aura trouvé un moyen pour les sauver...
Oui, nul doute ...
Voila, ne pas douter ...
Il se souvient que le maître lui a demandé s'il était près à mourir pour lui. Il a répondu oui sans hésiter. Il n'a jamais eu peur de la mort. Mais de la mort avec les armes en main, de la mort dans le feu de l'action, surement pas de celle lente et humiliante du gibier de potence...
Je vois le Chevalier se diriger vers l'homme qui a attiré sur lui les regards de ses frères d'armes.
Et merde ! Vite !
Dans un souffle à Sarah...
Oubliez tout ce que vous avez subi.
Oubliez que vous cherchez ceux qui vous ont violée.
Vous êtes dans un champ, rien ne vous menace.
Vous êtes paisible, en sécurité.
Trois hommes montés sur de beaux chevaux et portant des uniformes immaculés s'arrêtent.
C'est la première fois que vous voyez de tels hommes.
Ils mettent pied à terre.
C'est la première fois qu'on s'intéresse à vous.
Qui sont-ils ?
Vous les observez, vous les contemplez de haut en bas, vous voyez leurs visages... leurs visages ! Vous savez qui ils sont !
Dépêchez-vous ! Un homme va se faire tuer pour vous !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je m'arrête face à un homme au visage fermé, aux yeux sournois, qui semble chercher par où fuir et échapper à la justice . C'est un sergent, je crois et l'un des coupables, j'en suis certain . Je ne peux m'empêcher de sourire alors que le désir de mort m'envahit . D'un geste j'ordonne à ses camarades de s'écarter, ceux-ci ne demandent pas mieux, à l'exception de deux d'entre . Fort bien, nous tenons les trois ordures . Je l'apostrophe et ma voix est froide et tranchante comme l'acier :
- Toi dont l'attitude est déjà un aveu, quelle défense oseras-tu plaider ? Sache toutefois qu'elle sera inutile, car moi, chevalier d'Amadicia, je t'ai déjà jugé et condamné comme méprisable violeur et comme Blanc Manteau !
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Le chevalier Aelghir s'enfonce dans les rangs et à sa vue les hommes s'écartent pour le laisser passer. Il fonce droit sur Mériac, non, comment saurait-il? il s'arrête devant Mériac et ses compagnons et commencer à élever le ton, parle de jugement!
De ma voix la plus forte: Chevalier Aelghir, vous êtes parmis mes hommes! et moi seul est responsable d'eux!
s'il faut juger, je jugerais, s'il faut punir je punirais! mais en aucun cas je ne vous laisserais tire la lame parmis mes hommes!
d'un signe de tête au Sergent Tabbart, il donne le signal aux Enfant de changer la formation. Celle ci s'ouvre et laisse le chevalier sans personne derrière lui, et l'entoure sur les côtés. Mademoiselle, est ce que vous reconnaissez ces hommes que le chevalier Aelghir interpelle?
Les graines de la discorde sont semées... La tension est à son comble. Il lui appartient maintenant de l'hatiser ou de la calmer.
Sarah s'approche en frissonant.
Elle apperçoit un homme de taille moyenne, qui pourrait être beau garçon si ces traits n'étaient pas si durs. Un brun aux yeux noirs accompagnés comme semble l'indiquer leur attitude de deux acolytes très grands. Voila qui correspondt à la description donnée par le maître. Il a donc fini par répondre à son appel. Mais savait-il seulement ce qui l'attendait. Sans doute que non.
Le chevalier qui depuis le début a pris sa défense semble près à accomplir l'irréparable. Elle devrait maintenant ressentir la satisfaction d'avoir accompli sa mission. Mais son esprit est rempli de doutes.
Elle regarde en face l'homme du même camp qu'elle, qu'elle va condamner à mort. Elle a maintenant la certitude que personne ne gagne à servir le ténébreux. Ils ne sont que des pièces mineures sacrifiées sans état d'âmes sur l'échiquier des intrigues. Nul gloire, ni richesse, ni pouvoir pour eux ... Seulement l'affreuse sensation de s'être laissé prendre au piège.
L'homme a compris. Elle le sent.
Elle murmure : "oui, je les reconnais maintenant, oui, ce sont eux..." Elle ne pleure pas, un calme immense s'est emparé d'elle. Elle sait que la pièce n'est pas finie. Elle a encore une tirade à dire et attend le moment opportun.
Les comparses de Mériac s'agitent. Ils ne comprenent rien à la scène qui se jouent devant eux et dont, bien malgré eux, ils se retrouvent acteurs principaux. Ils ne cessent de jetter des coups d'oeil d'abord perplexes, puis franchement attérés à Mériac.
Ce sont des durs, ils en ont vu d'autres, ils ne craqueront pas tout de suite. De toute façon Mériac n'a aucun moyen de les mettre au parfum sans éveiller les soupçons. Et puis il est trop occupé à analyser la situation.
Le chevalier a parlé de viol. La gamine qui les dénonce a le visage tuméfié, elle joue le rôle de la victime. Il a autour de lui 200 blancs manteaux sur les nerfs et un groupe d'une vingtaine de personnes prêt à le hacher menu. Noal a pris la parole. Le petit capitaine ne les laissera pas tuer come cela. Il va donc y avoir combat. Elle n'a pas de preuves de ce qu'elle avance, tout va se jouer sur des convictions et des émotions... De biens mauvais conseillers en somme. Il faut donc qu'il nie. C'est ce qu'aurait voulu le maître.
Il aurait tout de même pu lui en dire plus. Lui laisser le temps de se préparer. De se ménager une issue, un argumentaire, n'importe quoi, mais quelque chose... Car il doit bien s'en sortir non ? Le maître ne les a tout de même pas envoyé à la mort.
Le regard de la gamine est éteind. Comme mort. Il y lie ses propres pensées... Si ! Il les a envoyé à la mort !
"De quoi nous accuse-t-on ? Qui est cette souillon ? Que lui est-il arrivé ? Enfin, expliquez vous ! Vous ne pouvez ainsi nous détailler de pied en cap, puis revenir sur vos pas et me décrêter coupable ! C'est pure folie !".
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
En aucun cas je ne vous laisserai tirer votre lame parmi mes hommes .
Tharne, Tharne, Tharne ...
Crois-tu vraiment qu'une fois, une seule fois, je vais obéir à un Blanc Manteau ? Crois-tu que je vais m'aplatir devant ceux qui arborent le même uniforme que les assassins de ma famille ?
Je ferme brièvement les yeux et m'assaillent brutalement des images vieilles de dix-huit ans mais si présentes, si actuelles ...Lorsque je les rouvre, je suis cerné, isolé de mes compagnons par les soldats de Tharne qui s'adresse à Sarah :
Mademoiselle, est-ce que vous reconnaissez ces hommes que le chevalier Aelghir interpelle ?
Elle les reconnait mais le brun aux yeux noirs se défend comme il peut . Tharne l'écoutera-t-il ? Que m'importe ! La main du sergent se porte à son épée . Je dégaine la mienne .
"Capitaine ! Je donnerais ma vie pour la lutte contre les ténèbres ! Pour la fierté de notre ordre et pour la justice.
Le Capitaine Elias le grand lui-même nous a recommandé à vous pour vous aider dans vos missions. En vous rejoignant, en vous offrant nos vies, nos épées et nos talents, nous ne pensions pas tomber dans de telles manigances !
J'ai juré de vous servir, aussi je m'en remets à votre sagesse. Je garderais pour moi les questions qui me brulent les lèvres : Qui sont ces gens ? Pourquoi nous ont-ils rejoint ? Pourquoi nous accuse-t-on et de quoi ?
Je me plierais à n'importe lequel de vos ordres et accepterait votre jugement."
Mériac se tient au garde-à-vous, droit comme un "i". Il ne regarde ni la gamine, ni le chevalier, ni l'autre homme imposant.
Ces comparses l'imitent bien vite. Ils ont compris sa stratégie et étant donné la situation, ne voient pas d'autres issues pour le moment.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Messire JustBob, faite revenir tout de suite le chevalier à la raison, et nous allons règler ce problème de manière civilisée vous voulez? faite le reculer, vous voulez un jugement? alors nous leur ferons un procès!
J'attends que le chevalier se reprenne, ou que quelq'un s'en charge, il va falloir encore falloir éviter un combat inutile.Je jette un oeil noir à Mériac, malgrès ses beaux discours, il va falloir qu'il m'explique comment ils se sont retrouvés dans cette situation! Je n'ai jamais eu encore à condamner un de mes propres homme.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La raison ? Je n'ai que faire de la raison quand l'élixir enivrant du pouvoir coule dans mes veines ... non le pouvoir mystique de la Source mais celui de ma puissance de guerrier conjugué à mon mépris de la mort ... Mais non, mort, je ne te méprise pas, je veux te séduire .
- Tharne, fermez la ! Cet homme ment, c'est évident . Je le défie dans un combat à mort . Ce ne sera pas le premier Blanc Manteau que je tuerai !
Au temps pour moi, le Barbare . Désolé de n'avoir pas pu tenir mon engagement mais les circonstances ne s'y prêtent pas .
Je reste muet devant la scène qui se joue devant moi.
Il y a quelque chose qui ne va pas dans cette histoire... l'absence de réaction de Sarah... ce Mériac qui se dénonce quasiment tout seul... et Sarah qui subitement reconnaît non seulement cet homme mais aussi les deux autres qui sont restés à côté de Mériac...
AELGHIR ! Cela suffit maintenant ! Rengainez cette arme !
Ma voix se radoucit.
Le Capitaine Tharne a été impartial et a pris en considération les accusations que nous avons portées contre ses hommes. Rien ne l'y obligeait. Cela prouve sa bonne foi et son respect de la justice.
Reconnaissez-le et ne laissez pas votre douleur vous aveugler. Et si tout cela vous est égal, pensez à vos compagnons.
Ces hommes ne s'enfuiront plus maintenant.
Et si le Capitaine l'accepte vous pourrez exercer justice vous-même... si tant est que ces hommes soient coupables.
Je me tourne vers Sarah, la prend par les épaules et l'amène face aux trois hommes tout en restant hors de portée de ces derniers.
Regardez-les bien, Sarah.
Mon regard se fixe sur elle.
Votre esprit est confus, vous nous l'avez dit.
Ne sacrifiez pas trois innocents pour un simple désir de vengeance.
Ne vous rabaissez pas au niveau de ceux qui vous ont fait tant de mal.
Sarah, êtes vous certaine que ce sont bien ces trois hommes qui vous ont violée ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le hurlement du Barbare me fait l'effet d'un coup de fouet . J'inspire profondément à plusieurs reprises . Il a raison bien sûr ..." Pensez à vos compagnons " ... Mon désir égoïste met en péril leur vie, à commencer par celle de Sarah . Alors, d'une main qui tremble un peu, je remets l'épée au fourreau .
Mais pourquoi interroge-t-il à nouveau la petite ? Il n'a plus l'air de croire à son histoire ! Que se passe-t-il ?
Ils vont donc se battre.
Tout se passe comme le maître l'avait prévu...
Ou presque ...
Car le Capitaine des blancs manteaux ne semble pas adopter l'attitude que le maître avait imaginée. Sarah regarde le Capitaine à la dérobée pendant qu'il parle de justice et de civilisation. Un homme bien semble-t-il et il faut dire qu'il est très difficile pour le maître de se mettre dans la peau d'un homme droit et juste.
Le chevalier défie celui qui est supposé l'avoir aggressée. Elle ne doute plus qu'elle fut pour lui un moyen d'assouvir une vieille vengeance. Mais il semble y avoir plus et Sarah aimerait l'arrêter avant qu'il ne se fasse tuer.
L'aubergiste prend brusquement la parole. Il s'approche d'elle, la couvre de son bras. Sa sollicitude la touche, d'autant plus que l'heure de la dernière tirade est arrivée. Elle tombe en larmes. Elle pensait ne plus pouvoir en verser, mais il faut croire que son corps a des ressources qu'elle ne soupçonnait pas.
Est-ce qu'elle est sûre ? Oui, voila, nous y sommes. C'est le coup de grace, LA preuve ...
D'une petite voix : "Je pense oui, mais c'est vrai que tout cela est confus ... Pendant ... Pendant ce qu'ils m'ont fait, ils se relayaient. Comme je m'affaiblissais, ils m'ont laché et seul l'un d'entre eux me maintenait. Dans une ultime tentative pour leur échapper, je me suis débattue. J'ai dégagée mes mains, saisie la dague de cet homme (elle montre le grand qui porte une cicatrice à la joue) et j'ai eu le temps de lui entailler l'avant-bras gauche avant qu'ils ne réussissent à m'immobiliser à nouveau.
Sa vue se brouille, des taches noires voilent son regard, le sol bouge, elle tombe inconsciente.
En entendant les derniers mots de la gamine, Mériac revit la scène.
C'était il y a 4 jours, chez le maître. Comme d'habitude, il portait un masque qui cachait son visage. Seul son regard noir et perçant était visible.
Il a demandé à Mathias de s'avancer. Lorsque celui-ci fut devant lui, il lui demanda de prouver sa loyauté. Comme Mathias ne savait quoi répondre, le maître lui dit d'enlever son surcôt et de remonter la manche gauche de sa chemise de corps.
Mathias s'executa. Le maître lui demanda alors sa dague, il la lui donna. Il lui dit alors : "Montre moi que tu ne connais ni la peur, ni la souffrance".
Il brandit la dague et d'un geste preste, il entailla l'avant bras de Mathias.
Erick pensa alors qu'ils allaient tous y passer. Mais seul Mathias fut testé.
Il avait alors pensé que c'était parce que Mathias était le plus faible des 3 et que le maître voulait le mettre à l'épreuve.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Après l'évanouissement de la fille, l'aubergiste se tourne vers moi. Je jette un coup d'oeil à Aelghir qui semble s'être calmé un peu, puis me retourne vers Mériac et ses hommes, qui sont gardés par mes soldats:
Sergent Mériac, avez vous déjà vu cette jeune femme avant ce jour?
et faite remonter sa manche gauche, à votre compagnon, le grand, que l'on vérifie si ce qu'elle a dit est vrai!
Il regarde Mathias qui ouvre de grands yeux ébahis. Celui-ci recule, voudrait protester mais ne sait quoi dire ...
Leur troisième comparse est tout aussi abasourdi. Il jette des coups d'oeil terrorisés à Mériac et semble attendre des ordres.
Mériac bouillonne intérieurement. Il ne mourra pas ainsi, comme un chien. Il pensait avoir une chance de sauver sa peau, s'il pouvait gagner du temps et faire retomber la pression. Une fois les esprits calmés il aurait été facile de démontrer que l'histoire de la jeune fille ne tenait pas debout. Elle n'a pas d'hématomes aux poignets, elle ne les a pas reconnus, l'entaille sur le bras de Mathias est trop parfaite, trop profonde, trop longue pour avoir été faite par une gamine ne sachant manier une lame et qui plus est sur un bras en train de bouger ... Qu'on lui laisse seulement encore quelques minutes pour réfléchir et il aura encore d'autres arguments.
D'ailleurs le maître devait compter là-dessus.
Il les a fourré dans une situation où personne ne peut avoir de certitudes et dans ce cas là ce sont les coeurs et les tripes qui parlent. Chacun choisi alors son camp sous le coup de l'impulsion et le combat commence.
Et bien non !
Il ne servira pas jusqu'au bout ce démon qui s'est joué de lui. Il n'argumentera pas, ne mettra pas en doute la parole de la gamine, ne parlera pas des preuves qui s'accumulent contre elle.
Il devrait la détester, mais il n'en est rien. Il a vu son visage meurtri, il a deviné ses larmes sincères, il imagine facilement ce qu'est sa vie.
Elle, elle a encore une chance. Elle est jeune, elle est loin du maître, elle peut encore s'enfuir et commencer une autre vie. Mourir les armes en main et sauver la gamine ... Voila peut-être un moyen de racheter en partie sa vie de mercenaire.
Il ne lui reste plus beaucoup de temps. Déja les soldats de Tharne resserent leur étau, dans quelques instans il ne pourra plus bouger.
En quelques secondes Erick à son épée en main droite et sa dague en main gauche. IL tournoi, se joue des enfants de la lumière qui tentent d'intervenir et fonce sur le corps inanimé de la gamine. Assez vite pour ne pas être immédiatement maîtrisé, mais assez lentement il l'espère pour laisser l'occasion à un soldat, ou au chevalier qui l'a provoqué tout à l'heure, de lui transpercer proprement le coeur !
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Sang et cendre... que... je ne peux rien faire... que se passe-t-il ? ... rester là... les rejoindre... non... je...
...
reste là... il est trop tard pour intervenir de toute façon... tu sortiras quand tout sera calme... quand JB fera signe...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Voilà le dénouement ! Le sergent aux yeux noirs tente sa chance et armé de sa dague et de son épée se précipite en hurlant vers Sarah que l'émotion a plongé dans l'évanouissement . Il n'aura pas le temps d'y parvenir car il me suffit d'un pas pour me placer sur son chemin ...
C'est étrange ... Il voudrait que je le tue, il ne ferait pas autrement . Je lui assène un coup dans la poitrine du plat de mon épée . Ce n'est pas Vengeresse mais elle fera l'affaire ... Il trébuche sous le choc, manque choir en arrière ... Là, il me fait face ... Sa lame heurte la mienne, étincelles ... Il sait se battre ... Crissements de l'acier contre l'acier ... Il crie ... Ah! un coup de dague en traitre ... Il visait mon ventre ! S'il veut mourir, ce n'est pas seul en tout cas ! Tant mieux! Du piment! ... Oui! belle entaille à l'épaule gauche ... Sa dague lui échappe ... Il se fend dans une attaque désespérée et ne rencontre que le vide ... Ma lame mord son flanc ... Il titube ... se ressaisit ... Sait qu'il va mourir . Mais pas tout de suite !
De quelques taillants mesurés pour ne pas tuer, pas encore, je le force à reculer . Son regard est désespéré et pourtant une lueur y éclot losqu'il le pose sur la petite sans connaissance que protège Just Bob . Pas de haine, ni de fureur d'avoir été démasqué mais un sentiment totalement inattendu, voire incongru .
Il ne veut pas se venger ... ni échapper à la justice ... Se sacrifier pour elle ? ... Absurde ... Il est fou
Je ris à cette pensée . Moi, traiter quelqu'un de fou !
L'estocade maintenant ... Assez joué ! ... La lame s'enfonce dans sa poitrine comme dans un quartier de viande à l'étal d'un boucher ... Le coeur !
Dans son regard ! ... Pourquoi est-ce que je pense soudain à Galldrenn ? ...
Un flot de sang s'échappe de la bouche du Blanc Manteau . Je retire prestement ma lame . Il est déjà mort lorsqu'il tombe lourdement non loin de sa victime .
Et voilà. Aelghir a une nouvelle fois apaisé ses tourments dans le sang. A croire que sa vie se résume à cela. J'espère que notre quête lui fera découvrir une nouvelle raison de vivre.
Je m'adresse d'une voix forte aux deux autres hommes.
Posez vos armes à terre !
Vous avez peut-être encore une petite chance de vous en sortir si vous répondez à nos questions.
L'homme s'est sacrifié bien trop rapidement.
Il a dit qu'ils ne faisaient pas partie du régiment de Noal...
Je me tourne vers Noal.
Capitaine, qui sont ces hommes ? Qui est le Capitaine Elias ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je regarde le corps du sergent Mériac s'écrouler tout doucement, je ne sais pas si cela est juste, mais le chatiment est donné. Que vais-je faire des deux autres maintenant?
Je regarde les deux compagnons de Mériac: Soldats, déposés vos armes sans faire d'histoire!
Sarah revient à elle.
Le corps de Mériac gît auprès d'elle. Elle pousse un cri et se traine vers le chevalier qui tient encore son arme en main. Elle se relève et se blottit contre lui.
Les deux comparses de Mériac empoignent leurs armes et attaquent les blancs manteaux qui les encerclent.
Ils ne tardent pas à tomber, submerger par le nombre non sans avoir blessés plusieurs enfants de la lumière.
Oups ! Désolé, Noal ! Voilà que je me mets à vouloir prendre sa place
Bon... il a apparemment bien pris l'exécution de Mériac.
A vrai dire, j'étais confiant mais je ne m'attendais pas à ce qu'il soit si coopératif. D'un autre côté, il a tout intérêt à soigner son image de marque.
Plus je suis confronté à lui, plus je l'apprécie.
On va faire du bon boulot ensemble
Que vont faire les deux compagnons de ce Mériac...
Oh non ! Les crétins !
Non !
Arf ! Trop tard !
Bon... tant pis.
Je lève un bras, signe convenu avec Gablebo et Pahdvil leur indiquant qu'ils peuvent nous rejoindre dès qu'ils le souhaitent.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
. D'un bras, je serre Sarah contre moi . Mon autre main tient l'épée, lourde au bout de mon bras . Je suis las soudain, l'excitation du combat est retombée .
Pourquoi ai-je pensé à Galldrenn en croisant le regard de ce sergent qui savait qu'il était déjà mort ? Cet homme était-il comme l'Aîel au service du Ténébreux ?
Je grince des dents d'agacement . Dès que possible, il faudra que j'en parle à Just Dob, mais pas devant Tharne .
- Comment vas-tu, Sarah ? Tu vois, c'est fini . Tes agresseurs sont morts .
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*détend son arc, range ses flèches en remontant sur son cheval et sort du bosquet, au pas*
apparemment l'affaire s'est réglée là-bas... et plutôt dans la violence d'après ce que j'en ai vu...
*arrive lentement au niveau de la troupe, regarde silencieusement et avec insistance chaque détail de ce qu'il découvre alors*
3 cadavres, comme le nombre d'agresseurs... Aelghir vient de se battre... JB est pour le moins perplexe... il n'a pas vraiment réussi son objectif... était-il possible de régler cette affaire pacifiquement dans cette atmosphère ? ... je ne sais pas...
ils... ils sont morts l'arme à la main... ça ne ressemble pas à une exécution par la masse... étrange...
en tout cas personne ne semble faire attention à Ciryon... c'est déjà ça...
*rejoint par Pahdvil, vient se ranger quelques pas derrière JB*
Adresse un clin d'oeil à Gab et me tourne vers Noal tandis que ses hommes s'occupent des trois cadavres sous le regard contrarié de leur supérieur.
Eh bien, Capitaine ! Nos retrouvailles furent plus mouvementées que prévu. Je me demande d'ailleurs si la Roue ne s'amuse pas à placer toutes nos rencontres sous le signe de l'imprévisible...
Je vous propose de nous remettre en route dès maintenant. Nous avons un long voyage devant nous et j'ai bien peur qu'il soit marqué par de nombreuses péripéties.
Nous discuterons de tout cela en chemin, si vous le voulez bien. Les sujets ne manqueront pas : cet incident, la manifestation du pouvoir ténébreux il y a quelques instants, la Compagnie que j'ai réunie et, surtout, le résultat de vos recherches. J'avoue que votre message m'a procuré de grands espoirs.
Excusez-moi un instant...
Je me retourne vers Aelghir qui tient Sarah dans ses bras. La pauvre petite semble effondrée. Si jeune et déjà tant de violence... ce monde est bien cruel pour ceux qui ne savent pas se défendre.
Je leur parle d'une voix douce.
Sarah... tout est terminé maintenant. Justice est faite. Mais il vous reste le plus dur à affronter : vivre avec ce fardeau. Je sais que vous y parviendrez, vous avez aujourd'hui prouvé votre courage et votre volonté.
Vous pouvez maintenant retourner auprès des votres. Le Chevalier Aelghir et quelques Compagnons pourront vous raccompagner si vous le souhaitez.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Les blessés sont soignés un peu à l'écart, et les trois corps reposaient sous leur cape! Et bien, sale affaire, malgrès qu'elle soit rêglée, cela ne me parait pas juste et pas naturel! Des hommes assez laches pour violer une jeune fille, ont-ils assez de cran pour mourir en se battant? et comment savoir si d'autre mécréant ne se trouvent pas dans mes rangs? non, je connais tous mes hommes et j'ai confiance en eux, ceux-la venaient du Capitaine Elias, il faudra que je le tienne au courant de l'histoire, plus tard. Et bien remettons nous en route! dès que ces hommes seront sous terre, nous reformerons le bataillon.
C'est vrai que nous aurons de nombreux sujet de discution, vos hommes préfèrent-ils être en tête ou en queue de bataillon?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Elle ne me répond pas mais se serre plus fort contre moi . Je crois qu'elle me soutient autant que je la soutiens . Je n'insiste pas, pas envie de parler, pas envie de ... envie de rien . Je suis fatigué, abimé . J'ai trente-cinq ans et l'impression d'en avoir le double . Je jette un regard sur les trois corps sous leurs capes blanches tachées de sang et de poussière . Je ne me sens pas particulièrement fier de moi . Mais je sais que je réagis comme ça après chaque combat . Ce qui ne m'empêche pas d'en redemander ! La montée d'adrénaline et la chute toute aussi brutale ...
Cet homme est venu chercher sa mort . Certes, il s'est bien battu mais il savait qu'il n'avait aucune chance . C'est étrange mais pour le moment, je suis trop las pour m'interroger .
Sarah regarde l'aubergiste avec reconnaissance.
Evidemment elle n'a aucune intention de retourner chez elle, puisque chez elle, c'est chez le maître... Et elle ne veut plus lui obéir. Elle a vu 3 hommes mourrir par sa faute, il n'est pas question que cela recommence.
Mais l'aubergiste lui propose une occasion en or. Il faut qu'elle réussisse à parler seule à seule avec le chevalier. Peut-être à lui, elle pourra tout dire et peut-être qu'il l'écoutera sans la juger trop durement.
Sinon, de toute façon elle s'enfuira...
"Merci Maître aubergiste, j'ai hâte en effet de retourner parmi les miens. Toutefois, j'ai peur hélas de leur jugement, de leur accueil. J'espère qu'ils sauront mettre de côté leur dégout et me laisser reprendre ma place ... "
Elle se retourne vers le chevalier : "Cela vous dérange-t-il de m'accompagner ? Nous irons jusqu'à la prochaine ville demander notre chemin, mon village ne doit pas être bien loin. Je pense que cela ne nous prendra pas plus d'un ou deux jours. Bien sur, je comprendrai que vous ayez d'autres priorités. Vous avez déja fait beaucoup pour moi ..."
Enfin, plutôt pour la petite paysanne ... Mais passons.
Soigneusement dissimulé dans un bois, l'homme observe attentivement la scène qui se déroule sous ses yeux même si la distance ne lui permet pas de distinguer les détails. Vêtu de simples vêtements de voyage, de petite taille, son visage taillé en lame de couteau est particulièrement antipathique.
Eviter les éclaireurs des deux groupes n'avait pas été une mince affaire mais, après tout, il avait été embauché pour sa remarquable discrétion.
Ce qu'il avait remarqué était particulièrement intéressant. Cette boule de feu qui avait illuminé le ciel mais aussi ce vieil homme, vestige branlant d'un guerrier, qui suivait à son rythme une route parallèle à la Compagnie.
Estimant qu'il n'avait plus rien à apprendre, il se redressa et s'éloigna en silence dans le sous-bois. Pour le moment, il n'avait plus besoin de les épier et, aussi compétent soit-il, il ne voulait pas prendre le risque d'être découvert. De toute façon, il les retrouvera d'ici peu de temps, s'ils ne perdent pas de temps en route bien sûr.
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tous se termine plutôt bien apparemment... que ce serait-il passé si ça n'avait pas été Tharne... aurait-il admis que ces hommes soient considérés comme des violeurs ? ... tout le monde aurait pu se faire massacrer ici... mais il n'y eut que ces 3 là... armes à la main... peut-être qu'un jugement rapide a accepté un duel à mort, dans l'honneur qu'il leur restait... hum... ils n'auraient pas été étendus de cette manière... étrange tout de même... bah, j'aurai les informations précises qu'il me manque d'ici peu... ça ne doit pas être si compliqué que ça...
*voit alors passer une mule chargée de nourriture pour réorganiser le groupe*
... ça donne faim tout ça n'empêche... en tout cas la région a l'air propice la chasse ... tant mieux tant mieux... le daim que j'ai apperçu tout à l'heure dans le bois voisin peut se sentir chanceux... enfin... nous avons de quoi manger pour encore un bout de temps... mais un peu de viande bien fraîche ne fait jamais de mal...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- T'accompagner dans ton village ? Pourquoi pas, si tu es sûre de vouloir y retourner . Mais tu comprendras qu'en suite, je dois rejoindre mes compagnons . Je me suis engagé à leur égard .
A vrai dire, je ne suis pas vraiment enchanté de quitter la compagnie . Un jour ou deux, autant pour les rejoindre ... Mais je me suis engagé aussi auprès de Sarah . Les deux peuvent se concilier . J'aurais bien aimé qu'elle reste avec nous, mais d'un autre côté, si un vrai combat se présente, et ça ne saurait manquer, je ne voudrais pas avoir du souci à me faire pour elle .
Je scrute son regard . J'essaie de lui sourire mais c'est plutôt une grimace car le mal de tête qui tout à l'heure était à peine génant se fait lancinant .
Je n'avais pas ressenti cela depuis que Maélia m'avait pris pour cible pour le compte de Galldrenn . Pourquoi est-ce que je pense à lui ? La petite n'a pourtant aucun rapport avec lui .
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Just Bob ! Ai-je votre accord pour raccompagner Sarah chez les siens ? Je vous rejoindrai dès que possible . Je ne m'attarderai pas . Convenons d'un point de rendez-vous !
Oui, bien sûr, Chevalier ! Et si vous voulez quelques compagnons avec vous, il n'y a pas de probèmes.
Je pense que vous nous retrouverez sans problèmes. On sera sur la route la plus courte vers Cairhien et notre troupe risque fort de ne pas passer inaperçue.
*Toujours à cheval regarde la troupe se remettre en place petit à petit*
Etrange histoire...il faudra que je demande quelques éclaircissements à JustBob.
Bon de toute évidence les Blancs Manteaux rejoigne notre groupe, c'est à partir de maintenant que je vais devoir être vraiment prudent. Mais avant cela...
*Se dirige vers le barbare, évitant autant que possible de croiser le regard un peu trop inquisiteur à son goût du capitaine*
Hum, JustBob, je crois que tu voulais me parler tout à l'heure...Et si j'ai bien compris les quelques brides de phrases que j'ai pus entendre j'ai peut être quelques trucs dont je dois te parler aussi.
S'excuse du regard auprès de Noal qui supervise la remise en marche de la troupe et s'approche de Ciryon. Parle à voix basse en veillant à ce qu'il n'y ait pas d'oreilles indiscrètes qui traînent.
Quelque chose me dit que t'es à l'orgine du festival pyrotechnique de tout à l'heure. Et si ce n'est pas toi, alors on a vraiment de quoi s'inquiéter...
Noal pense que c'est une manifestation d'un agent des Ténèbres. J'ai bien sûr abondé dans ce sens-là. Mais cela implique que nous serons dès maintenant contraints à une grande vigilance. Ce qui, d'ailleurs, n'est pas forcément un mal. Je crains que les difficultés soient nombreuses sur notre route.
En tous cas, il va te falloir être très prudent. Ta particularité est un atout qui ne doit être dévoilé que si la situation est critique. Je pense qu'il vaut mieux maintenant que tu fasses valoir tes qualités de guerrier et de meneur d'hommes.
Si je suis pour le moment le leader charismatique de la Compagnie, je pense qu'il faut que tu prennes ta place de leader militaire. Et ainsi te rapprocher de Noal. Vous avez tout les deux une formation militaire, cela vous fait un point commun. Et cela pourra atténuer sa méfiance.
Disons que je suis un peu la mascotte de la Compagnie et que pour le moment cela ne me gêne pas d'attirer les regards. Profite donc de mon ombre pour prendre ta place.
De plus, s'il m'arrivait malheur, j'aimerai savoir que je peux compter sur toi pour prendre la relève.
Je sais que cela implique beaucoup pour toi... que tu sois le Dragon ou non. C'est à toi de voir.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Les hommes se mettent en place, la jeune fille monte derrière Aelghir et se prépare à rentrer chez elle. L'aubergiste donne des ordres à ses hommes, et s'entretien avec ses "lieutenants", ils ont un semblant d'organisation dirait-on.
je contrôle ma troupe, tout est prèt pour le départ, je cherche l'aubergiste: Messire JustBob, êtes vous pret?
Je te laisse réfléchir Ciryon... même si je ne vais guère te laisser le choix.
Je vais rejoindre Noal. Je fais signe à Gablebo et à Ciryon de me suivre. J'informe Gab de ce qui s'est passé.
Oui Capitaine. Nous pouvons nous mettre en route.
Je tenais à vous présenter mes deux lieutenants, même si ce terme est inaproprié puisque nous ne sommes pas des militaires.
Messire Ciryon qui a eu une expérience militaire et de commandement, et voilà Messire Gablebo qui peut être considéré comme notre éclaireur attitré... avec tout ce que cela sous-entend.
Ils sont informés de la situation et vous pouvez leur faire entièrement confiance.
Vous connaissez déjà le chevalier Aelghir.
Et voilà là-bas, en train de rire, le barde Caerun dont les avis peuvent être utiles et pertinents.
Je mentionne rapidement les autres membres sans m'étendre dessus.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Après avoir fait savoir à Just Bob que je peux fort bien me débrouiller seul et avoir fait monter Sarah derrière moi, je m'éloigne du reste du groupe sans attendre que celui-ci s'ébranle . Un coup d'oeil à Tharne
Toi mon bonhomme, tu vas bientôt me revoir, nous sommes encore en compte tous deux . Tu détiens toujours mon épée et aussi la vérité sur la présence de ces trois là dans tes rangs et je mets Néro au trot . Bientôt, nous ne voyons plus personne .
Ils chevauchent en silence depuis une bonne heure maintenant.
Leur progression est lente car le chevalier est épuisé et la jeune fille ne l'est pas moi.
"Reposons nous juste un peu" demande-t-elle.
"Je sais que vous êtes pressé, mais il se pourrait que notre voyage soit beaucoup plus court que prévu et j'aimerais vous parler".
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Chevaucher avec la tête prise dans un étau, ce n'est pas l'idéal, même par une belle journée comme celle-ci ... Pourquoi ne pas accéder au désir de la jeune fille ? Cela m'offrira un prétexte pour me reposer un peu .
Il se pourrait que notre voyage soit plus court que prévu et j'aimerais vous parler .
Mmm ! Que veut-elle dire ? Plus court que prévu ? Je fronce les sourcils ... Pas évident de réfléchir quand un tambour prend votre crâne pour une salle de spectacle ...
Bon, elle va s'expliquer bientôt . Je descends de cheval, aide Sarah à mettre pied à terre et lui désigne l'herbe épaisse un peu en retrait du chemin . Ce n'est pas une voie très fréquentée, les ornières sont peu profondes et l'herbe pousse au milieu . Sarah me l'a désignée, voilà peut-être une demi-heure, me disant qu'elle menait à son village . Comment peut-elle en être aussi certaine,alors que nous sommes loin de l'auberge et partant, de chez elle ? Sur le moment, je ne me suis pas posé de question . J'étais surtout occupé à apprivoiser mon mal de tête .
- Asseyons-nous ici un moment, si tu veux .
Je détache du pommeau la gourde que je lui tends et m'installe non loin d'elle avec un soupir d'aise .
- Alors, Sarah, qu'as-tu de si important à me dire ?
La jeune fille attrappe la gourde, bois puis la retend au chevalier
Et bien ...
Je ...
Je sens bien que vous n'êtes pas en état d'entendre tout ce que j'ai à dire, mais si je ne vous le dis pas maintenant, quand devrais-je le faire ?
Il ne nous reste plus beaucoup de temps.
Sarah hésite, se tord les mains, se lève et fais des "va-et-viens", se rassoit... Se relève, récupère la gourde du chevalier, enlève le foulard qu'elle portait sur ses épaules, le mouille et passe le tissu humide sur le front du chevalier.
Cela me soulage quand le maître a passé ses nerfs sur moi et que ma tête est à deux doigts d'exploser.
Elle baisse les yeux et continue de parler tout en maintenant le tissu sur le front du chevalier.
L'homme qui m'a battu et l'homme qui a envoyé les 3 mercenaires rejoindre les blancs manteaux et a entaillé le bras de l'un d'entre eux est le même ...
Je ...
Ma mère est morte en couches à la naissance de mon deuxième frères. Mon père, déja passablement alcoolique a sombré encore plus et n'a pas tardé à nous quitter pour de bon. Ma soeur ainée a fait ce qu'elle a pu, mais rapidement, nous avons fini sous les ponts. Je sais, cela ressemble au début d'un mauvais conte de fée, pourtant ce n'est que ma vie.
Nous vivions de chapardages et de mendicité. Lorsque j'ai eu 7 ou 8 ans, un homme m'a remarqué. Il devait habiter non loin de l'endroit ou nous avions "élu domicile" et avait pris l'habitude de se poster en face de l'endroit ou je mendiais.
Au bout de quelques jours il est venu parler à ma soeur qui l'a d'abord éconduit, mais au fil des tentatives il a fini par la convaincre et je fus échanger contre trois pièces d'argent. Une vraie fortune pour nous à l'époque.
Il m'a emmené avec lui et en a profité pour changer de vie et de nom. D'ailleurs, depuis que je le connais, il doit en être à sa troisième identité...
Je vous passe les détails de l'existence que j'ai mené depuis. Disons, rapidement, qu'il me faisait passer pour sa fille, mais se servait de moi plutôt comme d'une bonne et, rapidement aussi, comme d'une maîtresse. Il m'a appris le vol et le mensonge, mais non à lire ou à écrire. Dès le début il avait vu en moi l'appat qui servirait ses desseins. Il m'a fait séduire des hommes importants, marriés et "respectables" pour mieux les comprommettre. Et pleins d'autres choses encore dont je ne veux me souvenir.
Souvent j'ai voulu le quitter, mais pour aller où ? Et faire quoi ?
Je suis incapable de travailler de mes mains, je ne sais déchiffrer ne serait-ce que mon nom, je ne connais rien ...
Et puis, je ne savais qui était le pire du maître ou des autres. Les hommes que je séduisais ne demandaient qu'à se laisser tenter et ne se sont jamais souciés de mon age par exemple. Les riches bourgeois que j'ai volé avaient de quoi sauver ma famille de la ruine rien qu'en vendant 3 des fourchettes de leur service en argent, ...
Et puis à part le maître qui s'est jamais soucié de la gamine des rues que je fus et que je suis encore ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je soupire . Je sentais bien qu'il y avait anguille sous roche ... Pas depuis longtemps, mais l'attitude étrange, sinon dérangeante de ce sergent m'avait mis la puce à l'oreille .
Je repousse la main de la fillette, sans brusquerie pour qu'elle ne se sente pas rejetée et m'adosse à un tronc d'arbre .
- Résumons-nous, Sarah . A propos, Sarah, c'est ton vrai nom ? Un ...
Je lève mon pouce .
... tu n'es ni villageoise, ni bergère . Deux ...
Je déplie l'index .
... tu as un maître qui est également celui de ces hommes . Trois ...
Je tapote mon majeur .
... tu n'as sans doute pas subi de viol, même si tu as vraiment pris des coups . Quatre ...
J'ajoute mon annulaire auquel j'arbore une lourde chevalière aux armes de ma famille .
... Ces trois hommes qui n'étaient peut-être pas des Blancs Manteaux sont morts innocents, du moins de ce crime . Et cinq ...
Je place ma main ouverte face à son visage livide sous les marques bleuies des coups .
... nous sommes tombés dans un piège tendu par ton maître .
Elle veut parler, se justifier peut-être ou me servir un nouveau mensonge . Elle me semble de premier ordre à ce jeu, si jeune mais sans doute dressée par une existence difficile . Je l'interromps en posant mes doigts sur sa bouche .
- Ton maître . Qui est-il précisémment ? J'en ai bien désormais une petite idée . Car nous sommes, nous les Compagnons et aussi les Blancs Manteaux, sur la trace d'un réprouvé . Ton maître ne serait-il pas un ami des Ténèbres au service de ce dernier ? Son plan a-t-il échoué ou bien continue-t-il à se dérouler sans anicroche ? Est-ce sur son ordre que tu m'as séparé de mes amis ? Je ne suis pourtant pas le plus important parmi eux .
Je m'interroge . Cette quête n'est pas vraiment la mienne . Aux yeux d'un réprouvé ou du Ténébreux lui-même, le Barbare, Ciryon avec ses pouvoirs et même Tharne ont plus de valeur que moi, simple chevalier errant . Toutefois, voici quelques mois, Galldrenn a tout fait pour me convaincre de suivre son maudit exemple et je dois avouer que j'ai été, quoique brièvement, tenté de me laisser gagner par le mal qu'il prônait comme unique moyen d'accomplir cette vengeance qui me dévore ... Mais non, je n'intéresse pas le Ténébreux, je ne suis à ses yeux que menu fretin .
J'ôte ma main et ordonne :
- Réponds-moi sans rien cacher ... petite soeur .
Sarah recule ... L'ironie et l'acidité des propos du chevalier la blesse, même si finalement, étant donné la situation, il fait encore preuve de beaucoup de compassion et de calme. D'ailleurs il n'y a peut-être même pas de cynisme dans son comportement, mais la jeune fille est à fleur de peau. Elle vient de se livrer comme elle ne l'avait jamais fait et il suffirait d'un rien pour qu'elle retourne à nouveau dans le mensonge et les apparences ...
Evidemment, le chevalier est sceptique et méfiant...
Evidemment...
Qu'avait-elle cru ?
Elle relève la tête et soutient le regard du chevalier. Déja ses bonnes résolutions s'effacent. Elle sent la colère monter. Qu'il la juge donc ! Elle en a vu d'autre ...
"Effectivement, je n'ai pas subi de viol, du moins pas il y a quatre jours.
Et les 3 hommes devaient être aussi innocents que peuvent l'être des suivants du ténébreux. En tous cas ils ne m'avaient rien fait.
Je ne les connaissais pas. C'est une des particularités de notre ... organisation. On ne se connaît pas entre nous. Sauf ...
Et bien, étant donné l'histoire de ma vie, tu auras peut-être déja deviné que je suis une des rares personnes à connaître personnellement le maître. Je veux dire ... C'est un personnage connu à Tear, mais ceux qui le fréquentent au grand jour ne connaissent pas ses activités souterraines. Et ceux qui le servent ne connaissent ni son nom, ni son visage ... A part moi ...
Quand à savoir si le plan de mon maître a échoué ... Je n'en sais rien. Le but était de semer les graines de la discorde entre les blancs manteaux et les "compagnons"... Seul le futur nous dira s'il a ou non réussi.
Tu ne faisais pas parti de son plan. Je ne sais pas s'il connait ton existence, en tous cas, il ne m'en a pas parlé. Mais il n'a de toute façon pas l'habitude de m'en dire beaucoup.
Si je t'ai emmené à l'écart, c'était ..."
La jeune femme baisse le regard et ne fini pas sa phrase.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Elle me paraît sincère . Et puis je suis trop fatigué pour chercher plus loin . Mon mal de tête revient en force et je commence à voir des étoiles danser devant mes yeux . Je ris doucement :
- Tu me vois soulagé de ne pas faire partie des plans de ton maître . D'un autre côté, cela me vexe un peu !
Je prends ma gourde abandonnée sur l'herbe et me désaltère longuement . Bon sang ! que j'ai la bouche sèche . Sarah relève la tête . Dans ses yeux, il me semble lire de la colère et de la tristesse . Est-ce joué, est-ce réel ? En fait, ça n'a aucune espèce d'importance . Qu'elle me mente ou qu'elle me dise la vérité ... Que je la crois ou que je ne la crois pas .
Que je reste là ou que je rejoigne les Compagnons ...
Que je continue mon errance ou que je meure sur le bord d'un chemin ...
Je ris à nouveau plus bas encore, me moquant de moi-même et de la roue du destin .
- Nous verrons plus tard, tu as raison . Maintenant, dis-moi ce que tu veux que nous fassions ?
Je secoue la tête ( Je n'aurais pas dû, parce que des vertiges s'ajoutent soudain à mon mal de crâne ) et précise :
- Ce que tu voudras, ma jolie petite menteuse, mais pas tout de suite .
Je me laisse glisser le long de l'arbre et m'étends de tout mon long dans l'herbe accueillante . Sa senteur fraîche est apaisante . Je murmure :
- J'ai vraiment besoin de me reposer . Si tu le désires, imite-moi . Tu peux poser ta tête sur mon épaule . Je vais fermer les yeux parce que la lumière aggrave ma migraine, mais je t'écoute .
J'espère que je ne m'endormirai pas avant la fin de son récit .
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*fait route en tête de la nouvelle "cohorte" aux côtés de JB, Ciryon et Tharne, puis se laisse quelque peu distancer et longe les rangs des Blancs Manteaux, les sens aux aguets mais plongé dans une intense réflexion*
alors... alors ces 3 soldats ont choisi de mourir... nom de... il y a quelque chose qui cloche dans tout ça... mais quoi ? ... je ne sais pas... ça m'énerve... et était-ce bien prudent de laisser Aelghir partir seul avec elle ? c'est étrange que... que ce soit elle qui l'ait demandé et... personne ne s'y est opposé... non je dois être trop méfiant... trop... je l'ai vu cette fille... elle est trop mal en point pour... non, c'est impossible... elle va retrouver son village et... et quoi... elle a sans doute perdu son troupeau, elle est déshonorée... pourquoi veut-elle y retourner bon sang ? ... hum... cela vaut sans doute mieux que de rester ici...
Il sombre... Elle est restée un moment loin de lui à le regarder. Il s'est endormi presque instantanément. Du moins c'est ce qu'il lui semble. Son visage a l'air en paix et ce calme contraste avec la nervosité et la rage qu'elle a eu l'occasion de percevoir en lui à quelques occasions.
Elle pourrait le tuer, là, maintenant. Il n'y aurait pas de témoin. Elle s'enfuirait alors et recommencerait tout à zéro.
Pourquoi pense-t-elle à cela maintenant ? Pour se tester ? Pour voir si elle en est capable ? Pour savoir ce qu'elle veut vraiment ?
Elle a vu sa chevalière tout à l'heure. On lui a appris à voler des bagues aux mains de leurs possesseurs avant même de lui en expliquer la valeur. Elle pourrait le faire oui et tenir pendant deux bonnes semaines en revendant la chevalière.
Elle s'approche de lui, doucement. Elle s'assoit et lui caresse les cheveux... Qui est-il ? Pourquoi donc le destin l'a-t-il mis sur sa route ? Devrait-elle y voir enfin un signe de Celui que certains prient dans leurs temples et qui ne s'est jamais soucié d'elle jusqu'à présent ?
Elle ôte son manteau, s'allonge maintenant près de lui et remet le vêtement sur eux comme on ferait d'une couverture.
Elle murmure, sans savoir si le chevalier l'entend : "Aelghir ... Je t'appellerai maintenant par ton prénom et je resterai avec toi si tu l'acceptes. Si tu me fais confiance, avec ton aide, peut-être que je deviendrais quelqu'un de bien ..."
Elle n'entend pas de réponse et s'endort rapidement.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je m'éveille . Mon mal de tête n'est plus qu'un souvenir . Je me sens presque bien . Avant d'ouvrir les yeux, je récapitule les derniers évènements . Le résumé est rapide :
J'ai tué un ami du Ténébreux et Sarah était de mèche avec lui . La petite dont la tête repose fraternellement sur mon épaule et dont le corps abandonné dans le sommeil s'accôte au mien a pour maître un homme qui n'hésite pas à sacrifier ses hommes dans la partie qu'il joue contre notre expédition . Sarah nous a trompés ... Mais elle aurait pu partir ou faire pire pendant que j'étais sans défense . Elle dort maintenant contre moi, à son tour sans défense . Vais-je décider de lui faire confiance ? Et puis, nous avons maintenant un ennemi déclaré, elle peut être un atout important puisqu'elle seule sait à quoi ressemble son maître .
J'ouvre enfin les yeux . La nuit est déjà bien avancée, dirait-on . Les Compagnons et les Blancs Manteaux ont planté la tente et sans doute posté des sentinelles autour du bivouac . J'ai un peu faim, les victuailles sont dans une sacoche liée avec mon porte-manteau au troussequin de la selle de Néro dont j'aperçois la masse noire non loin de nous .Il broute paisiblement . Je vais attendre que Sarah se réveille, nous nous restaurerons et nous retracerons notre route pour rejoindre Just Bob et Tharne . Je leur dirai que la famille de Sarah l'a rejetée et qu'elle n'a plus que nous . Il y a des femmes avec nous qui pourront s'occuper d'elle . Je parlerai au Barbare de ce que m'a appris Sarah, mais pas tout de suite et seulement si je suis sûr qu'il n'en dira rien à Tharne .
Je remonte le manteau sur les épaules de Sarah et referme les yeux pour somnoler jusqu'au petit matin .
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*Quelques heures après la rencontre et notre nouveau départ, le soleil flirte avec l'horizon, il est temps de s'arrêter. La Compagnie laisse alors les BM organiser le camp au mieux, après tout ils ont plus d'expérience que n'importe lequel des "Citoyens Libres" présents, sauf peut-être Ciryon, qui observe la mise en place des tentes avec attention.*
*reste aux côtés du susnommé pour tenter de comprendre un peu comment fonctionne le système des Enfants, se sentant il faut bien le dire dépassé et inutile*
... bon... ils s'occupent du feu... ils s'occupent même de nos tentes... et... ah NON !
*se dirige vers deux BM portant la marmite de la Compagnie*
Non laissez, je m'en occupe ! Laissez ça je vous dis ! Mais c'est moi qui vous le demande, allez donc demander à Messire Tharne s'il ne me permet pas d'approcher mon chaudron, c'est ça... touchez à mon CHAUDRON et z'allez voir... Hep ! Dites lui qu'il aura une part ! vont pas faire la cuisine pour nous non plus... et puis ça mettra Tharne de meilleure humeur je pense, ça le changera de la cuisine militaire...
Sarah se reveille. C'est le petit matin, il doit être 6 ou 7 heures. Elle a dormi plus pronfondément et plus longtemps qu'elle ne l'aurait pensé.
Elle se souvient des évennements de la veille et se retourne vers le chevalier. Ses meurtrissures la font toujours souffrir et tout mouvement reste pénible même si les hématomes commencent à se résorber.
Le chevalier est déja reveillé, il la regarde d'un air neutre plutôt bienveillant même semblet-t-il, à moins que ses espoirs ne déforment la perception qu'elle a des choses.
"Bonjour".
Elle tente de lui sourire malgré leur conversation de la veille. Elle ne sait trop quoi attendre de lui. Des cris, des repproches, de la compassion, du silence ... Elle verra bien.
Elle se redresse : "J'ai un peu faim et soif. Aurais-tu emmené de quoi déjeuner ?".
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Le camp se démonte, léger pour le bivouac, mais confortable quand même. La compagnie de JustBob, s'était installée au bord du camp, mais assez près pour les sentir parmis nous. Leur invitation, hier soir m'a fait très plaisir, et l'animation à la veillé était très divertissante, cela m'a changé les idées, après ces étranges évènements! Plusieurs des compagnons sont assez réservés, malgrès son talent, leur ménestrel ne parle pas plus que cela, et les lieutenants de l'aubergiste, messires Ciryon et Gablebo ont peu discuté avec nous. Il faudra pourtant leur confier certaines informations! je ne pourrais rien faire seul! et mes hommes se feraientt repérés trop vite.
Je finis mon écuelle de gruau et la rince dans un bacquet pour la remettre dans mon paquetage. je ressers ma cape, et vérifis les courroies du fourreau de mon sabre. Je flatte l'encolure d'Estar, et monte en selle. Je me dirige vers la compagnie, je cherche maitre JustBob du regard, mais celui-ci est en grande discution et fait moults mouvements en expliquant quelque chose au couple du naim et du géant. Je me dirige donc vers Messire Gablebo, Bonjour Messire, bien dormi? il faut dire qu'après un tel festin, je n'ai pas fait de vieux os dans mon lit! serez vous prêts dans longtemps?
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*occupé avec son arc (à l'aspect singulier peuvent repérer les spécialistes), lève les yeux vers Noal Tharne*
Bien dormi oui, merci. Un peu d'exercice physique m'y a aidé je dois dire. Content que le repas d'hier vous ait plu .
*fait un rapide état des lieux pour voir où en est le lever du camp de la Compagnie* Hum... je pense que d'ici quelques minutes nous pourrons songer à partir. Cela ne saurait tarder maintenant.
je me demande quand Aelghir compte nous rejoindre...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je retourne son sourire à la petite . Elle ne sait sur quel pied danser . Je décide de lui accorder ma confiance, peut-être pour la seule raison que jusqu'à aujourdh'hui, je ne l'ai donnée à personne, me défiant des mobiles de chacun .
- Déjeuner, voilà une bonne idée j'attendais que tu te réveilles pour casser la croûte . Après, nous parlerons de nos projets, tu veux bien ?
Je me dirige vers Néro, caresse le chanfrein de ce cheval d'exception, pense avec une pointe d'amertume que les animaux sont bien plus fiables et bien moins compliqués que les humains, puis j'ouvre la sacoche et en extrais une miche de pain et un fromage de chèvre emballés dans un torchon . Je pose le tout dans l'herbe et dis à Sarah :
- Ce n'est pas grand chose . Je pensais me ravitailler dans ton village mais comme il n'y a ni bergère, ni village ... Commence à manger pendant que j'emmène Néro boire . J'ai aperçu un ruisseau en contrebas et j'en profiterai pour remplir la gourde .
Je lui tends la dague de chasse que contient aussi la sacoche pour qu'elle puisse trancher le pain et qu'elle comprenne que je lui fais confiance, c'est-à-dire que je lui confie ma vie .
Je descends vers le cours d'eau, mon cheval me suit en arrachant de ci de là une herbe savoureuse . Pendant qu'il se désaltère, je fais de même et me baigne le visage .
Lorsque je remonte à notre bivouac improvisé, Sarah est en train de manger . Elle m'a préparé une large tranche de pain tartinée de fromage . Je l'en remercie et m'asseois face à elle . Je prends le temps d'avaler quelques bouchées puis je lui explique :
- Voilà ce que nous allons faire, Sarah . Nous allons rejoindre mes compagnons . Parmi eux, tu ne craindras personne . Ton maître, ton ancien maître !, ne pourra plus rien contre toi . Je dirai à Just Bob que ta famille t'a rejetée à cause de ce qui t'est arrivé . Les femmes qui sont avec nous te prendront en charge . Tout se passera bien, tu verras ... Seulement, il faudra que tu me préviennes aussitôt si tu aperçois quelqu'un qui ressemble à celui qui t'a envoyée parmi nous . Cela te convient-il ?
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Une silhouette avance en chantant sur la route, sa cape multicolore flottant au vent. Sa voix claire et forte laisse le vent lui arracher quelques bribes de vers
Et tant pis pour ceux qui s'étonnent
Et que les autres me pardonnent,
Mais c’est là que mon cœur résonne,
Dans cette auberge qui me rend sereine...
La route est longue pour atteindre son Cairhien natal, et semée d'auberges à égayer.
Le campement un peu plus loin attire son regard.
Son coeur bat plus fort.
Serait-il possible que...?
Mon ancien maître ne pourra plus rien contre moi ? Ha ! Si seulement s'était vrai. On voit que tu ne le connais pas Aelghir. S'il me considère comme un pion à sacrifier, il ne tentera rien et me laissera moisir où je le souhaites. Mais si je suis importante pour lui, cela ne se passera aussi facilement. Et étant donné ce que je sais ... Enfin, autant ne pas trop t'alarmer. Autant me taire... Bien que ... Je pourrais mettre les autes en danger ...
Non, ils sont déja en danger de toute manière avec ou sans moi, alors ...
Sarah sourit timidement, malgré ses réflexions plutôt pessimistes, elle se sent quelque peu soulagée par la proposition du chevalier.
"Je suis désolée de t'obliger à mentir Aelghir. Merci de ton aide, j'essayerai de ne pas te décevoir. Je veux bien te prévenir dès que je croise quelqu'un de ma ... "connaissance", mais sache que nous ne nous connaissons quasiment pas "les uns les autres"".
Elle arrête soudain de sourire, se lève et croise les bras. Son attitude s'est d'un seul coup transformée. "Je n'ai pas besoin que les femmes de ce groupe me prennent en charge. Cela fait des années que je m'assume, voir même que je m'occupe d'autres personnes. je veux rester avec toi."
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*monte sur son cheval et fait rapidement le tour du convoi que commence à former la Compagnie, enfin prête* Bien. Puisque tout le monde est prêt, nous n'allons pas tarder à reprendre la route.
*se tourne vers Ciryon* Même organisation qu'hier je suppose ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je passe la bride à Néro, resserre la sangle pour me donner le temps de réfléchir . Je passe mes mains sur mon front, puis sur mes joues . Ca crisse un peu .
Besoin de me raser . Bah, çà attendra le prochain bivouac ... Bon, bon, la demoiselle veut rester avec toi ... C'est une responsabilité dont tu t'es déjà chargé dès le départ, mon grand ! Tu ne peux pas te défiler, là ! Je me retourne vers Sarah qui attend ma réponse . Son regard est à la fois assuré et anxieux .
- Ca me va, Sarah . Si tu veux, on s'occupera l'un de l'autre, comme si nous étions vraiment frère et soeur ?
Sans attendre sa réponse, je saute en selle et lui tends la main . Elle s'installe derrière moi, enserre ma taille de ses bras minces mais solides . Je fais aller Néro au pas quelque temps . Puis je le mets au trot .
- Je te procurerai un cheval, je ne peux pas toujours te transporter . Tu sais monter ? dis-je au bout d'un moment .
Encore une nuit sans sommeil, encore une nuit de questions sans réponses...
Toujours les mêmes mots qui résonnent dans ma tête depuis hier:
Profite donc de mon ombre pour prendre ta place.
Qu'est ce qu'il a voulu dire par là? Ma place? Est ce que j'ai vraiment une place dans cette expedition? Et qui plus est sur le devant de la scène?
J'ai abandonné l'armée depuis près d'un an maintenant, il est peut être tant de me remettre à mon ancienne vocation...Cette troupe a effectivement besoin d'être dirigé, mais ça impliquerait aussi plus, beaucoup plus...
*Essaye encore une fois d'effacer de sa mémoire les mots qui ont suivis, un en particulier, un mot synonyme de mort, un mot synonyme de destruction. Mais cette phrase qui l'a hantée toute la nuit revient inlassablement lui marteler le crâne de ses mots si lourds de sens et de responsabilités.*
Je sais que cela implique beaucoup pour toi... que tu sois le Dragon ou non. C'est à toi de voir.
Toujours le même cauchemard, toujours cette terreur qui m'envahit à chaque fois que j'entend ce mot. Pourquoi? Pourquoi devrais-je en avoir peur? Le Dragon n'est il pas promi à de grandes choses?
Et n'est il pas aussi destiné à détruire le monde? Pauvre fou que vas tu t'imaginer, cette voix ne t'apportera rien, tu ne laisseras que morts cris et désolation sur ton chemin, partout où tu pourras aller te cacher...Il sera trop tard. Autant ne pas presser les choses, l'avenir seul nous dira si c'est toi ou bien a un autre que cette funeste destinée incombe.
*Au plus profond de son coeur, au fond de son âme, une chaleur un picotement étrange sensation...Se retourne brusquement.*
Attend la réponse du chevalier... Il semble prendre son temps...
....
Il accepte ! Bien. C'était vraiment important pour elle, car elle compte éviter les autres compagnons autant que possible. Moins elle leur parlera, moins elle se trahira.
Oui, je sais monter à cheval. Mais cela va coûter une fortune ! Où comptes-tu trouver une bête ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Ne te fais pas de souci à ce sujet . Une juste compensation pour ce que tu as subi, Sarah . Tharne dispose de trois montures surnuméraires, il ne fera pas de difficulté pour t'en céder une .
Et pour me rendre mon épée par la même occasion . Il a intérêt à adopter un profil bas dans cette affaire car il ignore que ces trois violeurs n'étaient pas des Blancs Manteaux ! Accroche-toi, car je voudrais les rattraper avant la nuit .
Néro est le plus endurant des chevaux que je connaisse . Plusieurs ont voulu me l'acheter . Même lorsque je n'avais plus qu'un peu de monnaie dans ma bourse, je préférais me passer de manger et dormir dans les fossés que seulement envisager de m'en séparer . Certains ont essayé de le voler . Ils ne sont plus là pour s'en vanter, le crâne fracassé par un coup de sabot ou le coeur transpercé par un coup d'estoc .
A peine ai-je effleuré des talons les flancs du fougueux animal qu'il nous emporte sur les ailes du vent .
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*va se placer à l'arrière du "peloton" pour vérifier qu'ils n'oublient rien et faire accélérer les retardataires* Tout va bien, mais pressons, nous sommes attendus désormais.
*est tout à coup attiré par une silhouette qui se détache sur la route au sommet de la colline, passe intinctivement son arc devant lui et y place une flèche... qui lui échappe ! *
Mais ! Qu'est-ce que... ça ne m'arrive jamais bon sang...
*lève les yeux de sa flèche au sol vers...*
Imp... impossible...
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*voit un cavalier surgir hors de la compagnie, qui court vers l'aventure au galop... Son nom ? il le signe de sa tête bandananée...*
*son coeur bat plus vite*
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*arrivé à quelques pas d'Ysandell, saute de son cheval en marche dans un crissement de sabots ; s'élance vers elle puis titube presque, et tombe à genoux les larmes aux yeux*
Oui c'est elle... elle qui hante mes nuits, parcourt mes jours... ma déesse, mon âme... CATHERIIIIINE ZETA-JOOOOONES
Euh... mais qu'est-ce que je pense moi ...
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commence à courir en direction du cavalier en bondissant de joie façon petite maison dans la prairie
LAPINOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU !
tombe à genoux et dans les bras de son amantbis bien-aimé en pleurant
Je ne pensais pas te retrouver... vous retrouver... il est là n'est-ce pas... il ne vous est rien arrivé... lumière de mes nuits... où est-il... tu n'as pas été blessé n'est-ce pas... vous me manquiez tellement je... je ne sais plus pourquoi je...
Les bras serrés autour de son protecteur, Sarah s'endort profondément...Pour la première fois depuis l'age de 7 ans, ses rêves sont ceux d'une jeune fille heureuse, et pas d'une fugitive...
* Une grande plaine, couverte de fleurs multicolores. Sarah gambade, s'arrêtant de-ci de-là pour respirer le doux parfum qu'elles dégagent. Elle s'allonge et regarde le ciel radieux.
Progressivement, le ciel d'un bleu azur commence a perdre son éclat...le bleu devient pale, puis grisâtre, tandis que de lourds nuages apparaissent. Sarah se lève, effrayée. Elle commence a marcher pour s'éloigner.
Un bruit de crissement léger se fait entendre derrière elle - et c'est en se retournant qu'elle se rend compte que là ou elle à posé le pied, les fleurs se fanent et meurent. Complètement affolée, Sarah se met à courir tout droit en fermant les yeux, ne voulant plus rien voir d'aussi cauchemardesque.
Sa course est arrêtée brusquement lorsqu'elle percute contre quelque chose. Des bras solides comme le roc l'étreignent, comme pour la rassurer. "Aelghir !" pense-t-elle, "Il est venu pour moi" ! Sarah rouvre enfin les yeux pour contempler son sauveur. Son visage béat d'admiration devient un rictus de terreur abjecte lorsqu'elle découvre le visage d' "Aelghir". Le Maître !
Le visage du Maître semble empreint de bienveillance, mais Sarah ressent au plus profond d'elle-même quelque chose de viscéral, presque atavique. Elle doit s'enfuir à tout prix ! Comme devinant ses pensées, le Maître resserre sa prise sur elle, et son visage s'approche d'elle pour lui susurrer à l'oreille...
"Ainsi tu pensais m'échapper, échapper à ton destin ? Petite sotte...trahir ainsi celui qui t'as sauvé, celui t'as élevé comme sa fille...tout ça pour quoi ? pour le premier venu qui ai vu en toi autre chose qu'une catin...Oui ma Sarah, je vois en toi comme dans un livre ouvert. Je vois ce que tu éprouves pour cet homme. Voyons ma fille, c'est un noble, et toi une gueuse...comment espères-tu qu'il puisse s'intéresser à toi ? Tu n'es qu'un jouet pour lui, et il te jettera quand il en aura fini..."
"Mais je vois que tu doutes de moi à présent, tu as goûté à la liberté trop longtemps...Soit. Je vais te laisser aller, car tu reviendras bien assez tôt vers moi, de ton plein gré...Sache que tu m'as déçu, Sarah. Et ta punition sera à la mesure de ta faute."
Le maître se met alors à serrer ses bras, de plus en plus fort. Sarah commence à étouffer, manquant d'air. Et cette douleur atroce...tous ses membres semblent se briser, un à un. Sarah n'est plus que souffrance lorsqu'elle commencer à crier, éperdument.*
Un coup. Deux coups. Quelqu'un est en train de la secouer. Sarah ouvre les yeux. A travers la douleur mentale et physique, elle reconnaît Aelghir, qui la regarde avec inquiétude. Son cheval broute de l'herbe non loin.
"Que se passe-t-il, Sarah ?", demande le chevalier visiblement ébranlé par les cris qu'a poussé la jeune fille pendant son sommeil.
Sarah fond en larmes.
"Le maître, le maître", sanglote-t-elle. "Il est revenu. Il...Il va me punir."
Ses pleurs cessent tandis qu'elle sombre dans une miséricordieuse inconscience.
*Regarde stupéfait Gablebo tendre son arc, décocher une flèche puis partir au galop vers la colline voisine. Le vent vient alors arracher les derniers lambeaux de brumes qui s'accrochaient au sommet, portant un parfum familier. Une silhouette se distingue maintenant aux cotés du jeune homme en bleu, et la cape qui est soulevée par acoups par la brise est soudain éclairée par le soleil levant, éclatantes de milles couleurs différentes, comme un des feux d'artifice dont les Illuminateurs ont le secret.*
Ainsi te voilà revenue...toi dont je désespérait réentendre un jour la douce voix, toi dont le sourire suffit à faire disparaitre toutes mes craintes...
Toi aussi qui m'a quitté sans prévenir, sans laisser autre chose qu'un mot et un souvenir...
*Resiste tant bien que mal à l'envie de rejoindre son compagnon au triple galop. Voyant déjà l'avalanche de baisers recouvrir son ami.*
Non, laisse les un peu profiter de ce moment d'intimité, ton tour viendra...
*Les regards se croisent, le sien interrogateur, le mien résigné desormais. Salut d'un signe de tête, et murmure du bout des lèvres "Je t'aime", assez distingtement pour être vu d'elle seule, pas assez fort pour être entendu par ceux qui se trouvent autour. Puis dirige sa monture dans l'autre direction et retourne vers le camp.*
Capitaine Tharne, quand serez vous prêts à partir? Pour notre Compagnie ce n'est plus qu'une question de minutes.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le maître, le maître ! Il est revenu, il ... il va me punir .
Tout allait bien . Presque bien ... trop bien . J'aurais dû me douter que ça n'allait pas durer .
Je ne suis pas fait pour la paix et pfff ! ne parlons même pas de bonheur . Sarah non plus apparemment . Peut-être n'était-ce qu'un cauchemar ? Après tout ce qu'elle a vécu, les mauvaises expériences reviennent en force profitant du sommeil . Peut-être, peut-être pas ... Dans ce cas ... - J'ignore si tu m'entends, sale engeance de l'ombre, mais ne t'approche pas d'elle ! Je saurai te le faire regretter !
Je soulève Sarah, si légère, si fragile et la tenant d'un bras contre moi, je remonte sur Néro . Je le lance à nouveau au galop sur le chemin qui nous rapproche des Compagnons . Inutile de s'attarder .
Je rejoins Noal et Ciryon. Cette nuit de repos a permis à chacun de réfléchir sereinement à notre situation.
Il est temps de rentrer dans le vif du sujet.
Capitaine, Ciryon, je pense en effet qu'on peut se mettre en route sans tarder.
Il est temps de discuter de certaines choses d'importance. Tout d'abord, Capitaine, je comprends votre surprise de faire la rencontre d'une Compagnie aussi importante à mes côtés.
J'avais fait du combat contre le Réprouvé une affaire personnelle. Il a osé s'en prendre à l'Auberge et, bien que je n'en comprenne pas vraiment le sens, je considère cela comme un crime. J'ai aussi une raison plus personnelle. Comme je vous l'ai déjà dit, j'ai l'intuition qu'il emprisonne la femme que j'aime.
J'ai vu en vous un allié de confiance et de taille pour m'aider dans cette quête.
Toutefois, après réfléxion, je me suis dit que la lutte contre les Ténèbres était l'affaire de chacun. J'ai donc décidé de rassembler cette Compagnie pour l'entreprendre. Notre lutte ne s'arrêtera pas en Cairhien...
De plus, l'intrusion de votre régiment en Cairhien n'est pas réalisable sans d'extrêmes complications politiques. Une Compagnie comme la notre appuyée par une vingtaine de vos meilleurs hommes, à la recherche du Cor de Valère ou simples mercenaires, passera plus inaperçue et nous permettra d'agir plus librement. Le reste de votre régiment n'interviendra que si nous n'avons plus le choix.
J'espère que vous comprendrez cette stratégie.
Avant de revenir sur l'affaire de ces trois soldats, j'aimerai bien connaître le résultat de vos recherches. A vrai dire, je suis même très impatient. Votre message m'a donné beaucoup d'espoirs...
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*revient vers l'arrière de la Compagnie en compagnie d'Ysandell, le sourire aux lèvres*
si ça c'est pas une bonne nouvelle ... elle n'a pas de cheval, elle n'a qu'à monter derrière moi sur le mien ...
...
...
m****
Tu n'as pas de monture... tu peux continuer à marcher parmi nous si tu le souhaites mais tu dois être très fatiguée par ton voyage. Il vaut mieux que... que tu montes avec Ciryon.
*raclement de gorge (totalement innocent, qu'allez-vous penser là )*
Ah oui, il y a un autre Menestrel dans la Compagnie, tu le connais peut-être. Plus je le vois, plus il me dis quelque chose, il est peut-être déjà passé à l'Auberge, et JB à l'air de bien le connaître.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Il vaut mieux que... que tu montes avec Ciryon.
* sourire espiègle *
Sûr...?
Ah oui, il y a un autre Menestrel dans la Compagnie, tu le connais peut-être. Plus je le vois, plus il me dis quelque chose, il est peut-être déjà passé à l'Auberge, et JB à l'air de bien le connaître.
*fronce les sourcils*
Un autre ménestrel ? S'il fait partie de la guilde, j'aurai effectivement moyen de le connaître...
* de façon à n'être entendue que de Gab'
Nous avons un langage... particulier... Je ne sais pas si tu avais eu l'occasion de remarquer, à l'auberge, avec maître Dom...
* s'écarte après un léger baiser*
*s'avance vers Ciryon, un sourire tremblant aux lèvres*
Mon doux seigneur, il paraîtrait que je doive faire le voyage avec vous...
Hum, je croit que j'ai encore beaucoup a apprendre sur la nature humaine...
Alors que m'a meme a toujours répété qu'il n'y a avait pas plus simple qu'un homme, pourquoi celui ci envoi t il sa belle avec un autre, et pouquoi Aelghir a suivit cette fille si louche... l'aventure je veut bien, mais c'est quoi cette manie de chercher less ennuis?
bon ca ne me regarde pas.... j'aimerais juste qu'on parte le plus vite possible, je les ais rejoins pour couvrir ma fuite maiss si on continue de trainer comme ca...il, on, enfin, ca... vas me rattrapper un jour...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Au détour du chemin, j'aperçois enfin la troupe qui vient à peine de lever le camp . Pas l'air trop pressés d'aller tâter du réprouvé, dirait-on ! Il me semble voir le Barbare en grande conversation avec Ciryon et Tharne .
Je mets Néro au trot et secoue doucement Sarah . Il vaudrait mieux qu'elle soit consciente lorsque nous les rejoindrons, ça évitera des questions génantes .
- Sarah, Sarah, ouvre les yeux ! Sarah ?
Sarah ouvre les yeux timidement. Elle est réveillée depuis plusieurs minutes, mais n'osait pas bouger de peur que ce ne soit qu'un autre rêve qui tournât au cauchemar...
"Ca va, messire. Je vais...je vais bien."
Un ange passe. Visiblement, le chevalier ne la croit pas un instant.
"J'ai peur", ajoute-t-elle. "Quelque chose d'horrible va se passer, je le sens. Hâtons-nous vers vos compagnons; je ne veux pas rester seule... plus jamais."
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Non, rien ne va arriver ! Nous sommes tout près de nos amis . Et tu es avec moi .
Je la serre contre moi pour tenter de la rassurer . Son tremblement peu à peu s'apaise et elle niche sa tête contre mon épaule .
Un homme signale notre arrivée aux chefs de l'expédition toujours en conciliabule . Ils se tournent vers nous . Je donne une dernière recommandation à Sarah :
- Laisse-moi parler . Et n'aie pas l'air trop effrayée . Soucieuse, oui, mais pas terrifiée .
"Oui", réponds sarah d'une voix un peu plus assurée, "j'ai l'habitude de jouer la comédie, après tout", ajoute-t-elle d'un ton qui paraitraît badin à quiconque d'autre qu'Aelghir qui sait ce qu'elle vient de traverser.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Après avoir donné les ordres de marches aux sergents, et fait le nécessaire pour les éclaireurs, l'aubergiste nous rejoint, Ah! maitre aubergiste, ou messire JustBob, vu que vous n'êtes plus derrière votre tablier, cela tombe bien que vous me parlez de cela. J'y avais pensé aussi, et je n'emênerais que mes meilleurs hommes, et nous nous déguiserons, enfin vous voyez ce que je veux dire.
Oui, aux premiers abords, votre troupe m'a semblée nombreuse, mais nous ne savons pas trop ce que nous aurons à affronter dans Cairhien et il faudra que nous protégions nos arrières! mettre en place des espions, et des pisteurs (vu que le mien est mort maintenant!) et puis si vos hommes combattent les ténèbres aussi, nous avons le même combat!
Mes recherches, et bien après notre déplacement de Tar Valon, j'ai étudié les archives des anciens Capitaines et j'y ai trouvé un ouvrage sur les Aes Sedai, avec quelques renseignements sur les faux dragons, mais rien sur les réprouvés, malheureusements. Par contre celui qui avait fait ces notes, relate qu'un certain Dimitrius Destray , un noble de Cairhien, possède une grande bibliothèque, qui pourrait nous donner des renseignements sur les réprouvés. Mais ce personage est dangeureux, il faudra être prudent, en le cherchant et une fois trouvé!
Voila ce que j'ai de mon côté. Et vous , avez vous plus de renseignements?
J'écoute attentivement le Capitaine. Oui ! On a une piste ! Elle est certes très mince mais c'est déjà cela !
Malheureusement, non. La préparation de cette expédition a pris tout mon temps. Je me suis aussi un peu renseigné sur le Cairhien et il semble que nous allons mettre les pieds dans un véritable nid de guèpes.
Si nous devons prendre contact avec ce Dimitrius Destray, il va nous falloir être très prudents et éviter à tous prix d'être embrigués dans ces intrigues politiques dont les nobles locaux sont si friands.
Il semble que le Réprouvé a déjà l'oeil sur nous. C'est bien plus tôt que je ne l'avais escompté et je crains que notre route ne soit parsemée d'embûches.
Ainsi, pour en revenir aux trois hommes qui ont agressé la jeune Sarah. J'ai cru comprendre qu'ils ne faisaient pas parti de votre régiment et qu'ils vous avez été envoyé par un autre Capitaine.
Je ne veux pas me mêler de vos affaires internes, mais compte-tenu des circonstances, il me semble nécessaire d'être vigilant sur le moindre incident inhabituel.
Ces hommes se sont sacrifiés bien trop vite pour des militaires. Ils auraient du se soumettre à leur hiérarchie et à votre jugement. Après tout, ils avaient encore la possibilité d'échapper à la mort. Ne trouvez-vous pas cela étrange ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Oui, je ne connais pas la portée du pouvoir des ces monstres, mais l'attaque d'hier soir, bien que faible, n'est pas à négliger! Mais j'ai fais envoyer des éclaireurs dans toutes les directions pour nous couvrir.
Les trois hommes d'hier m'avaient été envoyés par Le capitaine Elias, un grand homme chez les Enfants de la Lumière. Il me les avait récommandé, malgrès que je ne lui ai rien demandé, mais il avait dû entendre parler de mes difficultés dans la région, et me les envoyer pour m'aider. Par contre je ne comprend pas qu'ils ai eu un comportement aussi vil contre cette jeune femme. Je sais que mes hommes restent longtemps loin de leur foyer et n'ont pas beaucoup de permissions, mais un tel comportement n'est pas accepté dans nos rangs. Ils devaient penser que cela ne se serait jamais su!
Qui sais ce que l'on fera face à la mort, messire? Ceux-ci n'avaient de courage que pour attaquer une femme, alors ils ont surement préféré la mort à la prison.
Bien que la jeune femme ai eu du mal à les reconnaitres, toutes les preuves étaient contre eux.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Bonjour, si on peut dire, Just Bob . Il ne nous a pas fallu longtemps pour revenir, juste le temps d'arriver dans le village où vivent les parents de Sarah, qui d'ailleurs, n'est pas très éloigné d'ici, de nous faire fort aimablement jeter et de décider de rallier la compagnie . La famille de la petite l'a reniée sans appel pour les pertes que vous savez . PLus de moutons et plus de blanche agnelle . Vous comprendrez que je ne pouvais la laisser se débrouiller seule, elle a assez souffert comme ça .
Ouf, voilà une justification un peu embrouillée, j'espère que le Barbare ne se posera pas trop de questions, surtout sur la distance . Je ne pensais pas les rejoindre si rapidement . Ah bah, on verra bien, à chaque jour suffit sa peine . Je descends de cheval . Sarah reste en selle et caresse pensivement l'encolure sombre de Néro . Je prends les rênes et marche vers Tharne . Nous nous saluons sans chaleur excessive et je formule mes demandes, "revendications" serait plus exact :
- Sarah a besoin d'un cheval . Le meilleur des trois chevaux sans cavalier désormais fera l'affaire . Et je crois que vous détenez un objet auquel je tiens particulièrement .
Ne dit-on pas que l'attaque est la meilleure défense .
La réponse d'Aelghir ne me satisfait pas pleinement. Il ne me semble pas être dans son assiette.
A chaque jour sa peine, je m'en inquiéterai plus tard.
D'autant qu'il va voir Noal d'un pas décidé... ouille... restons vigilants...
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*regarde les éclaireurs des Enfants partir dans différentes directions*
... pas la peine que j'y aille... ils sont suffisamment nombreux comme ça... presque trop pour être discrets mais bon...
... que je deteste ces foules... j'ai l'impression d'être inutile et... pfff... que pourrai(s)-je faire en cas d'attaque massive ? ... j'ai toujours eu l'habitude d'être seul...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Est-ce qu'il va réfléchir pendant toute la journée ? Pas compliqué pourtant : oui, s'il tient à ses oreilles, non, s'il n'y tient pas plus que ça ! Tharne, sang et cendres ! Nous n'avons pas que ça à faire, il y a un réprouvé sur le feu .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
ah, voila le chevalier qui revient, et avec sa protégée, et bien cela fera du monde en cuisine, cela me changera de mon cuisinier un peu. Il a le chic pour se coltiner les ennuis, mais cela ne doit pas être un mauvais bougre. Le voila, qu'est ce qu'il va me vouloir encore? du haut de mon cheval, je lui renvois son salut, Chevalier Aelghir,
Sarah a besoin d'un cheval . Le meilleur des trois chevaux sans cavalier désormais fera l'affaire . Et je crois que vous détenez un objet auquel je tiens particulièrement .
Un cheval pour cette demoiselle, pourquoi pas, je vais faire sceller, le plus petit, des trois.
Un objet à vous dites vous? rafraichissez moi la mémoire, car je ne vois pas ce que vous auriez pu oublier, " en partant " la dernière fois que nous nous somme vu?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ben voyons ! Tharne Bouche-en-coeur ! Celui-là, soit c'est l'exception chez les Blancs Manteaux, soit il cache bien son jeu, ce qui me semble mieux coller . Trop poli pour être honnête ! . - Merci pour le cheval, mais vous conviendrez que c'est la moindre des choses après ce que Sarah a subi de la part de vos hommes . Quant à cet objet auquel je tiens infiniment, il s'agit de mon épée, celle dont vous m'avez délesté lorsque vous nous avez fait prisonniers, mon ami et moi .
Et tu n'en sauras pas plus, je n'étais pas " vraiment " là à l'époque et je déteste colporter des ouïs-dire .
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Tu m'as manqué, tellement manqué...
* tout en caressant tendrement la joue de Ciryon *
Je suis là maintenant... Au cours des dernières semaines, j'ai réalisé que ma fuite était stupide. Cette prophétie peut désigner n'importe qui... et que cela soit toi ou un autre, je veux être à tes côtés.
* ponctue la fin de sa phrase d'un baiser hésitant entre tendresse et fougue *
* recule un peu le visage, plonge dans les grands et magnifiques yeux gris de son cher et tendre et, d'un ton grave et quelque peu inquiet *
J'espère que tu n'as pas trop usé de tes... dons, ces derniers temps.
* geste évasif en direction des blancs-manteaux non loin de là*
* froncement de sourcils supra-expressif emprunté à l'observation soutenue des liges de passage à l'Auberge *
* sans attendre de réponse *
Pourrais-tu me conduire à ce barde ou ménestrel qui vous accompagne ? Je suis assez surprise que JB ait laissé s'attacher un autre... ménestrel à votre troupe. J'aimerais faire connaissance avec mon collègue, Gablebo m'a dit qu'il lui rappelait vaguement quelque chose.
* petit sourire*
Ca serait l'occasion d'échanger quelques chants et de tisser à deux une geste de vos aventures.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
j'essaye de me souvenir de quoi il parle, ah, votre épée, on ne pas dire que je la détienne à proprement parler, chevalier. C'est plutot que lorsqu'on vous a amené au camp pour vous soigner, il a bien fallu vous déshabiller, et votre épée doit être dans le coffre de l'infirmerie, avec d'autres affaires laissés lors de votre départ!
Je vous fais amener ce cheval et je donne l'ordre de fouiller les coffres pour retrouver votre épée, chevalier!
C'est vrai, que l'on s'attache à son arme lorsque notre vie en dépend souvent!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Merci, Tharne . Et il est à souhaiter que mon épée soit retrouvée, car elle me vient de mon père et s'est abreuvée au sang de nombreux ennemis dont plusieurs Blancs Manteaux, sans doute te le dirais-je un jour,. A propos, elle se nomme Vengeresse et porte bien son nom .
Sans plus m'occuper du capitaine, je présente ma main à Sarah pour l'aider à descendre de cheval et lui dis :
- Tu vas avoir ta propre monture . Tu devras t'en occuper comme d'un ami . Si tu ne sais t'y prendre, je t'enseignerai . Attends-ici, je vais quérir de l'avoine pour Néro .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je me retourne vers la petite compagnie de l'aubergiste, puis demande à messire JustBob, Et bien Messire JustBob, allons nous pouvoir enfin nous mettre en route? la journée avance et nous ne somme pas rendu!
Je vois aussi un des lieutenants, messire Gablebo, revenir avec une menestrelle ! et bien, ils on peur de manquer de personnel en cuisine, c'est pas vrai, rien qu'a protéger toutes ces dames, je comprend pourquoi ils sont si nombreux! J'espère que la présence de toutes ces femmes ne ferons pas tourner la tête de mes hommes!
Nous avançons à un bon rythme. Il semble que pour le moment la cohabitation entre la Compagnie et les hommes de Noal se passe plutôt pas mal.
Plusieurs jours s'écoulent ainsi sans évènements notables. Cette période permet à chacun de faire plus ample connaissance avec les autres.
Noal Tharne et moi-même veillons chacun à notre façon à ce que nul conflit n'éclate entre nos hommes.
Aelghir semble s'être assagi maintenant qu'il a récupéré sa chère Vengeresse. Peut-être qu'un jour réalisera-t-il que Noal est un homme digne de confiance.
Cela fait maintenant une semaine que nous sommes partis et si nous continuons à ce rythme nous serons dans un peu moins de trois semaines en Cairhien.
Toutefois chaque jour qui s'écoule sans anicroches, renforce un peu plus mon inquiétude. Le Réprouvé sait que nous allons lui causer des problèmes. Pourquoi ne fait-il rien pour nous en empêcher ?
Ce soir-là, nous installons notre camp comme d'habitude. Celui de la Compagnie est à quelques pas des tentes parfaitement alignées du régiment de Noal. Cela-dit, nous avons pris l'habitude de partager notre repas avec Noal et ses plus fidèles officiers.
> Le soit-disant Ménestrel Caerun n'en est pas un. Il n'a pas reconnu votre langage. Cela-dit ce n'est pas rare. Il existe un très grand nombre de bardes itinérants qui ne sont pas affiliés à ta Communauté.
Ce dernier est relativement talentueux même si tu penses qu'il en fait souvent un peu trop. Il joue son personnage quasiment en permanence mais cela est aussi relativement courant. Beaucoup de bardes ou même de Ménestrels finissent par s'enfermer dans leur personnage et, finalement, ne dévoilent que rarement leur véritable visage.
> En côtoyant JustBob de façon plus quotidienne, tu as commencé à ressentir une certaine curiosité. Cela t'a intrigué pendant plusieurs jours et en l'observant plus attentivement t'as fini par découvrir la raison de cet intérêt à travers d'infimes détails que seul un oeil exercé comme le tien peut déceler : une certaine façon de se tenir, de se mettre en avant, des accentuations, des gestes souvent exagérés pour renforcer ses propos,...
Se "mettre en scène" semble être une seconde nature chez cet homme.
Tu es maintenant persuadée qu'il a été un acteur de théâtre et qu'il joue un rôle même s'il ne dissimule pas sa véritable personnalité comme Caerun.
A l'attention de Maèlyne :
> Au fil des jours, t'as commencé à avoir des doutes sur Sarah. Même si elle a vécu de terribles épreuves, tu as l'impression qu'elle dissimule encore un lourd secret et une profonde douleur. Dès qu'elle est un peu éloignée d'Aelghir, elle se conduit comme un animal traqué. Elle a toujours une lueur d'appréhension dans les yeux et, parfois, un simple bruit inatendu provoque chez elle une vague de terreur.
Malgré l'imposante compagnie qui l'entoure, elle semble toujours craindre quelque chose. A la nuit tombée, elle n'est jamais éloignée de plus d'un pas d'Aelghir.
A l'attention de Noal Tharne :
> Tes éclaireurs ont repéré un vieil homme qui suit une route parallèle à la votre. Il ne semble faire aucun effort pour se dissimuler mais il n'est jamais bien loin de vous.
La nuit est tombée depuis un petit instant. Votre campement est monté et vous vous préparez à partager le repas du soir.
Halte !
Le cri d'une sentinelle parvient jusqu'à vos oreilles et bientôt vous voyez arriver un vieil homme au visage fatigué juché sur une monture qui n'est vraiment pas de première jeunesse. Il est entouré par trois soldats de Noal.
Les membres de la Compagnie reconnaissent Gauthier.
Bien le bonsoir à tous ! Est-ce qu'un vieux voyageur fatigué par un long voyage peut partager avec vous un repas et profiter un peu de votre compagnie ?
A l'attention de Noal : Un de tes éclaireurs vient te signaler qu'il s'agit du vieil homme qui vous suit depuis plusieurs jours.
En le détaillant un peu plus, le premier mot qui te vient à l'esprit est "Vétéran". Cet homme était un soldat et certainement un officier.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah vient de m'apporter mon repas . Ca me dérange un peu qu'elle agisse ainsi mais elle semble satisfaite de pouvoir se rendre utile et de montrer qu'elle ne m'est pas une charge . Je l'ai remercié et elle s'est installée auprès de moi pour manger elle aussi . Depuis une semaine que l'on fait route avec les Blancs Manteaux vers le Cairhien, Sarah ne m'a pas lâché d'une semelle, hormis pour ses affaires intimes, auquel cas elle se rapproche des autres femmes . Mais elle parle peu avec elles . Ce soir comme les autres soirs, elle dormira près de moi, étroitement enroulée dans sa couverture . Dans son sommeil, je l'entendrai marmonner, gémir parfois et elle se rapprochera de moi . Je n'aurai pas le coeur de la repousser . J'espère que personne ne s'imagine que je profite de la situation ...
Tiens, le vieux guerrier joueur d'échecs nous rejoint . Il a dû nous suivre .
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*s'entrainant un peu à l'écart avec Ciryon sous les encouragements et l'ââdmirââtion sans borne d'Ysandell, apperçoit Gauthier accompagné à l'entrée du camp*
tiens... revoilà notre mystérieux vieillard... saurai-je son nom lors de ce séjour ?...
oh puis une petite partie d'echec si jamais j'ai le temps...
Je me lève, un cuisseau de chevreuil (qui ressemble bigrement un bout de lard fumé sur une tranche de pain) à la main et une chope de bière (qui ressemble bigrement à un gobelet de flotte) dans l'autre, et m'avance vers Gauthier.
Capitaine, je vous présente Gauthier. Cet homme est déjà venu partager son repas avec nous il y a quelques temps.
Il semble que sa route suit la notre.
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Enfin, si cet homme désire manger avec nous, qu'il le fasse,
Je me tourne vers Gauthier, mais j'aimerais savoir pourquoi vous nous suiviez depuis plusieurs jours, au lieu de vous joindre à nous? celà est un comportement des plus étranges, ou craignez vous notre présence?regard dur .
Le vieux guerrier incline la tête, descend de sa vénérable monture et déballe quelques affaires.
Il se retourne vers Noal et répond à son regard incisif par une expression malicieuse.
Je ne vous suis pas, Capitaine, mais il se trouve que pour le moment nos routes sont les mêmes.
Je vous remercie de votre proposition mais je suis un vieil homme qui a pour meilleurs amis la solitude et les pièces de mon jeu d'échec. Je ferai un bien piètre et désagréable compagnon. Sans parler que ma fidèle Magali (fait un signe vers son cheval) n'est plus de première jeunesse. Je ne pourrai que vous ralentir. Et si je parviens à vous suivre c'est uniquement parce que le pas de ma Magali est si régulier et si calme que je peux dormir en selle me permettant ainsi de vous rattraper.
N'ayez nulle inquiétude à mon sujet. Je ne vous veux pas le moindre mal et de toute manière, comment pourrai-je nuire à une Compagnie aussi nombreuse que la votre.
Je partagerai mon repas avec vous, jouerai une partie d'échec si l'un d'entre vous souhaite me consacrer un peu de son temps et reprendrai la route qui doit me mener jusqu'en Cairhien.
L'homme s'assit à vos côté et sort de sa besace de quoi se sustenter.
Pour tous les observateurs, Gauthier paraît parfaitement sincère et honnête.
A l'attention de Maèlyne, Gablebo et Ysandell : Quand Gauthier a prononcé les mots "Je ne vous veux pas la moindre mal", il vous semble qu'il a lancé un regard ambigu en direction de JustBob.
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*tique soudain sur un regard de Gauthier*
... c'est bizarre je... boah... j'ai dû mal voir... mais je ferais bien une partie afin de le cerner un peu plus... étrange...
*n'a finalement rien laissé voir de sa perplexité en s'étant rassuré quelque peu*
*va s'installer auprès de Gauthier*
Bon appétit Chevalier. Nous nous sommes déjà rencontrés lors de votre dernier passage, et je n'avais hélas pas eu le temps de me consacrer à une partie d'échecs pour lesquels j'ai une certaine affection malgré mon modeste niveau. Je ne sais si vous vous souvenez de moi, je suis Gablebo. Mais je n'ai pas encore pu entendre votre nom...
Je m'appelle Gauthier. Je me souviens bien de vous. Je vous ai laissé mes antiques épées d'entrainement. J'espère qu'elles vous ont été utiles malgré leur usure.
Peut-être aurez-vous le temps pour jouer une partie ce soir ? Ne vous inquiétez pas pour votre modeste niveau comme vous le prétendez. Ce n'est pas la victoire qui est importante aux échecs, mais la façon dont on joue. J'aime penser qu'une partie est une oeuvre d'art éphémère que l'on construit au fil des coups et qui disparaît à jamais, sauf dans nos mémoires, quand on range les pièces. Chacune est unique et a sa propre beauté... ou sa propre laideur.
Un bref rire, puis il hésite.
Je suis désolé de vous ennuyer avec mes élucubrations. Malheureusement, les échecs sont à peu près le seul sujet dont j'arrive à parler facilement. Trop facilement peut-être.
A l'attention de Gablebo : Cet homme te fait une impression étrange. Il exprime une grande lassitude comme s'il pouvait pousser son dernier souffle à chaque instant sans même qu'il s'en rende compte. Pourtant tu sens en lui une volonté sans faille, une raison de vivre à laquelle il s'accroche désespérément. Peut-être est-il simplement un fou vivant dans sa propre fiction...
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*écoute très attentivement le discours de Gauthier et en profite pour essayer d'analyser son comportement le plus discrètement possible (pas trop dur, entrainement d'aubergiste notamment )*
il y a quelque chose qui me dérange, c'est sûr... il nous suit, c'était déjà une certitude, mais il cherche quelque chose... quoi... quelqu'un ? quelque chose ? un endroit ? ... il a sans doute dû être officier et avoir un grand sens tactique vu comment il parle des échecs... mais sans doute pourrai-je en savoir un peu plus en jouant avec lui...
Vos épées ! Ah dire qu'elles nous ont été utiles est bien peu ! Je vous remercie une nouvelle fois de votre présent, maintenant que j'ai bien pu prendre conscience de sa valeur .
J'apprécie beaucoup les échecs depuis que j'ai découvert ce... ce "jeu", qui n'en est pas vraiment un. Comme vous le dites en effet, il dépasse le simple cadre de l'amusement. Et parfois même je me prends à sculpter quelques pièces. J'ai toujours été très manuel, il me faut quelque chose entre les mains régulièrement *se met à rire brievement à son tour*.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je ne trouve pas beaucoup de saveur à la nourriture . Je regarde la jeune Sarah assise près de moi . Elle mange en silence, tête baissée, sans vraiment d'appétit non plus . Ses longs cheveux sombres dénoués croulent en boucles lourdes sur ses frèles épaules . La lueur dansante des flammes y tisse des fils de cuivre rutilant . Sur son fin visage, le temps a effacé les traces des coups . Effacera-t-il de même le terrible souvenir de ce que lui a infligé celui qu'elle appelle son maître ?
Il n'est plus son maître ! Il n'est qu'une sale engeance de l'ombre qu'il me serait agréable de tenir à la pointe de mon épée . Sarah picore comme un oiseau . Je me force à finir mon repas . Le manque d'action me porte sur les nerfs . Je sais parfaitement que la brutalité de l'existence m'est en quelque sorte nécessaire et que la fureur de mes combats et de mes engagements est un masque facile et ... lache au refus de l'introspection, à la peur de me retrouver seul avec moi-même et avec ces pans de ma personnalité que je n'aime pas trop . M'occuper de Sarah, au-dela de la compassion et de l'affection que j'éprouve pour elle, n'est-ce pas aussi un moyen de me nier à moi-même ?
Sarah, petite soeur ...
Est-ce que je me leurre ?
Faut-il qu'à toute heure
Je déguise ma peur ?
Je jette un coup d'oeil au vieil homme qui vient de prendre place parmi nous . Est-ce mon humeur noire qui m'influence mais je ressens soudain de la méfiance à son encontre . Sarah pense que son maître, cette pourriture, ne renoncera pas . Se pourrait-il qu'il se fasse passer pour ce vieillard apparemment inoffensif, cette guenille qui tient à peine à cheval ? Quel motif a celui-ci de nous suivre ? Pour une fois, je suis d'accord avec Tharne . Et je ne vais pas le quitter des yeux, cet étranger, sans pour autant inquiéter Sarah .
La soirée est déja bien avancée. Dans le campement, la compagnie s'est regroupée autour des feux. Seuls quelques sentinelles gardent les alentours, a l'affût d'intrus.
Il n'a pas fait très beau dans la journée. Des nuages ont recouvert le ciel une bonne partie de l'après-midi. Personne n'est donc étonné lorque tombent les premières gouttes de pluies.
Aelghir scrute le visage de Sarah à la lueur des flammes ; elle a peu parlé durant ces derniers jours, et il s'inquiète. Soudain, une tache écarlate apparaît sur son visage.
"Sarah, t'es-tu blessée ? tu saignes à la joue !" demande-t-il, inquiété. Sarah tourne son regard vers lui et ses yeux s'écarquillent, le dévisageant comme si elle voyait le Ténébreux lui-même. Pris d'un malaise, Aelghir porte ses mains à son visage pour en essuyer les lourdes gouttes de pluie, puis regarde ses mains. Elle sont recouvertes de sang.
Une vague de stupeur le traverse tandis que dans le campement, des cris d'étonnement retentissent. "Il pleut du sang !" hurle quelqu'un. "Sang et cendres, ca attaque le métal !" vocifère un autre.
Justbob, qui vient a peine de terminer son cuisseau se lève et beugle "Mais qu'est-ce qui se passe ici ? On ne peut même pas manger tranquille ?"
*Cette bulle de ténèbres se manifeste sous la forme d'une pluie ensanglantée. A part son caractère écoeurant elle n'est pas dangereuse pour l'homme, cependant elle ronge le métal comme un acide. Les hommes du campement s'en rendent bien vite compte en voyant leurs pièces d'armure laissées dehors se trouer par endroits.*
puisque l'ambiance entre les hommes est assez etrange pendant ce repas, entre les suspicions et les reflexions...
je touille machinalement ma ration et mon regard parcours notre compagnie... quelle équipé etrange et disparate nous formons... je m'arrete sur la jeune fille.. Sarha je croit... toujours tapie prés du chevalier...
la pauvre, elle semble etre encore en etat de choc...
je m'approche doucement d'elle
bonsoir, oh pardon je ne voulais pas te faire peur!
je peux m'assoir?
sent quelque chose lui goutter sur le bras, mais qu'est ce que...du sang! quel horreur! je n'ai pas, non c'est pas moi! c'est pas possible! se leve precipitement alors que tout les soltats s'agite comme des abeille dans une ruche tombée a terre... mais qu'est ce qu'il ce passe ici!!!
*Assis à coté d'Ysandell dans l'herbe encore humide, un peu à l'écart du camp, pour réflechir aux évenements de ces derniers temps*
Ca va vite, bien trop vite...tout m'échappe en ce moment.
D'abord cette attaque à l'auberge, ces prophéties dont je ne sait que penser, puis ton départ...Et maintenant cette expédition...
JustBob voudrait que je mette en avant, que je "profite de son ombre pour prendre ma place" a t il dit. Je me doute bien de là où il veut en venir, l'avènement du Dragon est annoncé, et j'ai eu la malchance de naitre avec le don de canaliser, le lien est rapidement fait. Qu'est ce que je devrais faire Ysandell? Une telle proclamation attirerait immédiatement le regard sur notre groupe, sans compter queabsolument rien ne prouve qu'il s'agit de moi, et que je n'en ai pas vraiment l'envie non plus. Je ne pourrais plus te protéger, ni toi ni les autres après cela.
A peine parti nous avons récupéré cette pauvre fillette, Sarah je crois, puis nous avons rencontré ce vieil homme qui était là ce soir et qui semble suivre notre route de près si j'en crois les éclaireurs de Tharne, et enfin toi, ma douce menestrelle...Ca commence à faire trop de civils dans cette histoire, même si je soupçonne fortement le vieil homme de n'être pas étranger à l'art de la Guerre.
Les semaines à venir pourraient être assez mouvementées, aaaahhh pourquoi ce dilemme? Comment pourrais je te renvoyer loin de moi quand seule ta présence donne un sens à ma vie?
Je ne sais plus comment penser, je ne sais plus quoi pen...
*Les premières gouttes commencent à tomber. Vois soudain les larmes de sang qui coulent sur les joues d'Ysandell, puis les même qui viennent tacher sa veste posée sur les épaules de sa Dame.*
Lumière, qu'est ce que...?
*Se retient difficilement de restituer tout son diner à l'herbe sur laquelle il est assis quand des gouttes lui tombent sur la langue*
Vient, vite, allons nous mettre à l'abris de cette horreur.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Par la Lumière ou plutôt par les Ténèbres ! Qu'est-ce que c'est ? Sarah, prends ma main, surtout ne t'éloigne pas de moi !
Nous courons nous mettre à l'abri sous un arbre proche dont l'épais feuillage ne laisse passer que peu de ces gouttes maudites . Je ne préfère pas aller sous une tente car j'y serais comme aveugle . Sarah s'accroche à moi et j'ai posé la main sur la garde de Vengeresse . J'attends, tous mes sens aux aguets . Je voudrais m'essuyer le visage pour me débarrasser de cette pluie étrange, terrifiante, poisseuse et à l'odeur métallique . Ce n'est pas une pluie chargée d'une terre rouge comme cela parfois arrive, mais bien du sang qui tombe du ciel . Je crache par terre pour extirper de ma bouche le goût âcre que j'ai par inadvertance, léché sur mes lèvres . Des cris de rage et de peur retentissent dans tout le campement, les gouttes ne blessent pas mais à ce que je comprends, elles s'attaquent au métal . Mes pièces d'armure sont rangées sous ma tente et il semble heureusement que la toile les protège .
- J'ai peur, murmure Sarah . Mon maître ... il est là ! Ca ne peut être que lui !
- Cesse de l'appeler ton maître ! dis-je, plus sèchement que je ne le devrais . Il n'est plus ton maître, il n'est plus rien pour toi ! Regarde-moi, Sarah !
Comme elle ne bouge pas , je l'oblige à lever vers moi son visage et à m'offrir ses yeux . Je lui souris pour tempérer mes paroles trop dures .
- Sarah, Sarah, tu es avec moi maintenant et tant que tu le désireras . Je suis ton ami, un grand frère et je donnerai ma vie pour défendre la tienne . " Il " ne me fait pas peur .
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Sang et Cendres !
*réagit immédiatement et court en direction d'un abri, observant rapidement si la pluie n'a pas d'autres effets nuisibles*
RAMENEZ TOUS LES METAUX A L'ABRI !
*ramasse quelques pièces d'armures et 2 carquois en route*
par la Lumière... le Réprouvé est vraiment sur nous... est-ce seulement un avertissement ?
*se saisit instinctivement de son arc et s'équipe d'un carquois d'où il sort une flèche*
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Cendres ! Ce maître ... celui que fuit Sarah, celui qui l'a envoyée parmi nous pour contrarier nos plans ... Il n'est pas un simple ami des Ténèbres, mais un réprouvé . Oh ! Sarah ... ! J'aurais dû en parler tout de suite à Just Bob .
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*rejoint Aelghir et Sarah (qui lui semble encore plus nerveuse que tout le monde, et c'est pas facile, notamment quand on voit Gas'thon (c'était comme ça ?) littéralement terré sous sa tente*
Tout va bien Mademoiselle Sarah, nous sommes là.
Oui, je crois que ce n'est encore qu'un avertissement, je ne vois rien aux alentours...
j'irai sans doute faire un tour de repérage, si cette... averse doit cesser un jour...
elle tremble comme une feuille... elle doit être vraiment terrifiée... personne ne peut être habitué à ça, encore moins une bergère comme elle... comment va-t-elle pouvoir continuer avec nous ? ... il faudra que j'en parle à Aelghir...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah est secouée de frissons comme si un grand froid s'abattait sur nous . Ce qui doit être le cas dans son coeur . La terreur que lui inspire ce ... cet être méprisable glace son âme . A-t-elle jamais pensé en être libérée ?
Je la serre plus étroitement contre moi autant pour l'assurer de ma protection que pour apaiser ma colère . Pour le moment je ne peux pas grand chose sinon attendre . Comme tous mes compagnons ...Que cette pluie de sang cesse ou que l'ennemi se dévoile enfin .
Mon mal de tête revient en force et serre mes tempes dans un étau . Ce n'est vraiment pas le moment !
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
A l'abri d'une tente, messire JustBob et moi nous remettons de la surprise de cette pluie du ténébreux. Maitre JustBob, je pense que nous allons avoir des ennuis bien avant d'arriver à Cairhien! Cela doit encore être un coup du réprouvé, et cela se pourrait qu'il nous est a l'oeil en ce moment même! les sentinelles n'ont pas donné l'alerte, c'est qu'il n'ont rien vu a proximité! je ne vois pas grand chose qui pourrait nous protéger des ses attaques, et vous?
Dans la hâte, le campement a protégé ce qu'il a pu, puis s'est réfugié sous les tentes. L'attente commence alors, interminable. La pluie ne semble pas vouloir cesser de tomber...
...et cela dure jusqu'au petit matin, au moment ou le soleil pointe enfin à l'horizon. les hommes ont dormi autant que faire se peut, mais tous ont passé une mauvaise nuit pleine de cauchemar. cette pluie malsaine y est surement pour quelquechose...
...la pluie terminée, le campement se réveille petit à petit, et l'inspection commence, pour pour vérifier l'étendue des dégats. les attelages des chevaux ont été protégés au plus vite, et les piècèes d'armures ont peu ou pas souffert. c'est avec soulagement que Tharne apprend cette nouvelle : pas de dégats au niveau de l'équipement. Cependant, la pluie a pénétré les tentes qui ont pris une couleur rouge sombre malsaine ; beaucoup de capes sont trempées de ce sang impur. la plupart des hommes du campement ont été exposés a cette pluie pour protéger ce qui devait l'etre, et tous ont des marques ensanglantées sur le corps. le sentiment de souillure est très fort, et les dégats psychologiques semblent plus importants que les dégats physiques.
Ce qui est sûr, c'est que cet événement est la marque du Ténébreux. Une bulle de ténèbres, comme il en arrive de temps en temps. Un événement rarissime et aléatoire. Tout le campement espère ne plus jamais en revoir de sa vie.
Commentaire RP OFF : La priorité serait de nettoyer tout le monde au plus vite...des blancs manteaux en rouge, ca le fait pas, plus le moral va etre à zéro...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
sortant de sous notre tente, les dernières gouttes imondes suintent des feuilles des arbres, mais la pluie est terminée. Tout est trempé de rouge, les tentes sont roses, les chevaux sont poisseux, certains uniformes sont tachés. Quel tableau, Et bien Soldat, il va falloir nettoyer tout cela! Commencez par les chevaux, cela les énerve apparement! Y a t'il un court d'eau à proximité?
Sergent Tabbart: Oui Caqpitaine! là où nous avons fait boire les bêtes hier soir! Et bien Sergent prenez 20 hommes avec vous et aller me faire laver ses tentes!
Lieutenant Jonnere, organisez un roulement pour que les hommes aillent se laver et leur uniforme, par groupe de 40, faite toujours des sentinelles!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah a un peu dormi, blottie contre moi . Je me lève en m'étirant, le dos douloureux du contact de l'arbre au pied duquel je me suis assis pour passer une nuit sans sommeil .
Toujours cette saleté de mal de tête . Espérons qu'il ne prendra pas des proportions plus génantes . Pas le moment de tomber dans les pommes . Ca s'active comme des mouches chez les Blancs Manteaux ... Corvée de nettoyage ... va falloir nous y mettre aussi .
Je regarde Sarah, puis Gablebo et les autres qui ont trouvé refuge sous l'arbre . NOus avons vraiment un air étrange avec toutes ces traces de sang sur nous, comme si nous avions été blessés au cours d'un combat cauchemardesque . Je tends la main à Sarah pour l'aider à se mettre debout .
NOus avons besoin d'un bon décrassage . Je vais la confier à une des femmes . Non, elle ne voudra certainement pas me quitter, pas après ce qui vient de se passer . Même si ça n'a rien à voir, je pense, avec son maître, parce que dans un tel cas, il en aurait profité pour attaquer . Bien, qu'elle reste avec moi .
- Viens, ma Sarah, nous ne pouvons demeurer ainsi . Allons chercher sous ma tente de quoi nous laver et nous changer . Je te donnerai quelques effets que nous ajusterons à ta taille, le temps que tes habits soient secs . Heureusement le ciel est dégagé et le soleil promet d'être chaud . Nous pourrons sécher nos vêtements et la tente aussi . Néro, de même, a besoin d'un bon bain . Sa belle robe noire est toute souillée . Quant à ta petite jument grise, on la dirait rose !
Elle aquiesce d'un signe de tête et s'accroche à moi, comme si elle avait compris que j'ai envisagé un instant de me débarrasser d'elle .
Ca ne va pas être facile tous les jours . Mais tu dois assumer tes décisions jusqu'au bout, mon grand . Tu t'es engagé à la protéger, tu es le récipiendaire de son secret, tu n'en as rien dit à Just Bob, ce qui n'était pas une bonne idée, mais au bout d'une semaine, tu te vois mal aller le trouver pour lui dire : " Heu, cher Barbare, la petite Sarah, celle qui disait avoir été violée, eh bien, ce n'est pas une bergère et elle ne gardait pas ses blancs moutons, et les trois blancs Manteaux qui sont morts et qui d'ailleurs n'en étaient pas, des Blancs Manteaux, ne l'ont jamais rencontrée et encore moins touchée, et accessoirement, le maître de Sarah, celui qui nous l'a envoyée dans les pattes, est un réprouvé, sans doute celui que vous recherchez ... " Tu as le talent pour te fourrer dans des situations pas possibles, hein, Aelghir, et le pire, c'est que tu aimes ça, tout compte fait .
J'émets un bref rire silencieux puis m'adresse à Gablebo, toujours aux aguets avec son arc .
- Tout est terminée, je crois bien . Sarah et moi allons nous débarrasser de cette saleté . Nous allons plus en amont du cours d'eau car ici, la rive grouille de Blancs Manteaux, une vraie fourmilière . Et je ne veux pas que la petite soit exposée à tant de regards libidineux .Il suffit d'une fois .
Une fois qui n'a jamais été, mais l'archer n'a pas besoin de le savoir .
Je pense que la journée va être consacrée à la réparation des dégats, n'est-ce pas ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah vient de se laver et s'occupe à se vêtir tant bien que mal . Elle peut se débrouiller sans moi . Je la laisse auprès des chevaux dans un bosquet et me déshabille au bord de l'eau dans laquelle je me plonge avec délice . C'est tellement agréable et reposant que j'en oublie le temps qui passe .
Oh, bah ! On a toute la journée devant nous . Autant en profiter
Immobile au milieu du camp, j'observe toute l'agitation qui m'entoure. Chacun s'affaire à sa tâche en tentant d'oublier la sinistre pluie de sang.
J'ai bien du mal à y parvenir et je réprime difficilement un frisson d'appréhension.
Deux fois... cela fait deux fois...
Avant même que les premières gouttes ne tombent, j'ai senti une désagréable impression, j'ai ressenti cette peur qui m'avait envahi pour la première fois à l'Auberge quand je suis resté plongé dans la Bulle de Ténèbres.
Ce genre de manifestation est rarissime et certains d'entre nous viennent de la subir deux fois en peu de temps.
Difficile de croire que c'est une coïncidence... moi, Gablebo, Ysandell et Ciryon étaient déjà présents à l'Auberge me semble-t-il...
Est-ce que l'un de nous est la cible du Ténébreux ? Ciryon ?
Cette pluie néfaste nous a durement éprouvé... on ne doit pas laisser le découragement et la crainte nous envahir.
Je monte sur un tonneau, observe un instant ce public bien inhabituel et harangue d'une voix forte la Compagnie et, indirectement, les hommes de Noal.
Mes amis !
Les Ténèbres viennent de noux envoyer un avertissement !
A nous de leur répondre en nettoyant ces tâches sanglantes de nos vêtements comme de nos mémoires !
Oui, elles ont l'oeil sur nous !
Oui, elles veulent entraver notre quête !
Oui, elles vont persister et oui, nous allons au devant de grands dangers !
Non, nous ne devons pas nous décourager !
Non, cette pluie ne nous fera ni hésiter, ni renoncer !
Au contraire !
Elle ne peut que renforcer notre détermination !
Elle ne fait que confirmer que nous sommes sur la bonne voie !
Elle ne fait que confirmer que nous représentons une réelle menace pour l'engeance ténébreuse !
Elle ne fait que confirmer que le Réprouvé nous craint !
Nettoyons ces inoffensives souillures et remettons-nous en route au plus vite !
Je saute du piédestal improvisé, me défait de ma cape maculée de sang et la jette sur les braises brûlantes d'un feu de camp. La cape s'enflamme en dégageant une odeur écoeurante.
Je vais rassembler mes affaires puis passe auprès de chacun des Compagnons pour bavarder avec eux comme si rien ne s'était passé.
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*après avoir acquiescé aux questions d'Aelghir, le suit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse avec Sarah à l'amont de la rivière, puis retire sa cape rendue presque mauve par la souillure*
heureusement elle a tout pris... au pire ça ne sera que cela de perdu... et j'ai bien fait de ranger mes pièces métalliques après l'entrainement avec Ciryon... peut-être que je peux sauver ce bout de tissu après tout...
*se dirige vers la rivière et plonge la cape dans l'eau fraiche qui prend alors une teinte sanglante, frotte, frotte et refrotte*
Bon... faut voir ce que ça donnera en séchant... après tout... et puis la doublure est noire, je pourrai toujours la retourner...
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* écoute JustBob d'un air pensif*
Cet homme est décidément bien étrange... Quelque chose en lui m'échappe : il semble comme hors de ce monde et il le bouscule à sa façon... Il se met au devant de la scène pour l'animer mais sans se révéler...
* murmure à voix basse la dernière prophétie faite par Liliana *
Elle pourrait aussi s'appliquer à lui... étrange... aussi étrange que ce curieux compagnon qui veut se mesure à mon aimé aux échecs. Cette compagnie s'avance masquée, comme ce fameux joueur de cartes...
* observe calmement le campement en chantonnant à voix basse*
* grimace*
Vu la tête que tirait Ciryon, je dois avoir du sang sur le visage.
*rejoint Gab' à la rivière pour se débarbouiller le visage et le décoletté*
*sourit*
Qu'il est séduisant quand il est un peu contrarié
J'ai eu plus de chance que toi, ma cape de ménestrelle n'a rien pris...
* grimace*
J'aimerais en dire autant de ma canne-épée, mais je n'ai eu le temps de la récupérer avant que cette averse pourpre ne nous sépare.
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*plisse les yeux, le sourire en coin* Il me semblait bien que ton bâton de marche cachait quelque chose... je pourrais peut-être la réparer si elle n'a pas été trop endommagée. Mais normalement la lame doit être à l'abri.
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Il me semblait bien que ton bâton de marche cachait quelque chose... Mais normalement la lame doit être à l'abri.
La lame était un peu ébréchée... * fronce les sourcils * et j'ai bien peur que la pluie ne se soit infiltrée dans le bâton-gaine, je l'avais un peu fissuré suite à une altercation... celle qui m'avait conduite à l'Auberge d'ailleurs... * sourit brièvement à ce souvenir, porte instinctivement la main sur sa vieille blessure *.
Depuis quand as-tu cette arme ?
*rougit imperceptiblement*
Depuis des années... toutes mes années de route... L'homme qui a fait de moi une... *râclement de gorge embarrassé* ménestrelle accomplie me l'avait forgée et offerte à la fin de ma formation. C'est un morceau de mon passé. *regard interrogateur* Tu veux bien y jeter un coup d'oeil ?
Le vieil homme émerge de sa torpeur. Sa monture s'est arrêtée et broute paisiblement.
Les évènements de la veille au soir lui reviennent et il ne réprime que difficilement un frisson d'horreur.
Ils sont donc sur la bonne voie ! Voilà une terrible nouvelle...
D'un geste las, il sort un médaillon du col de sa chemise et l'ouvre. Il caresse tendrement la miniature nichée dans l'écrin d'argent. Une larme accomplit lentement un parcours erratique le long de son visage ridé et émacié.
Il referme le bijou d'un geste et sec. Il se met à parler à haute voix.
Ce Gablebo est intéressant. Très intéressant. Il faut absolument que je joue une partie avec lui pour mieux le connaître. Ce soir ou demain soir.
En route ! Prenons de l'avance, au rythme où je vais ce n'est pas un luxe !
Un bref rire s'échappe de sa gorge tandis qu'il se remet en route.
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Pendant que tout le camp s'active à nettoyer les tentes et les uniformes, que le palfrenier s'occupe des chevaux et des chariots, je remarque une tache sur ma cape.
Ah, elle est mal placé, juste sur le soleil d'or, malédiction! Je tente de la nettoyer avec un peu de savon, mais elle ne fait que s'étallée! je tente avec une brosse de crin, et.... la broderie commence à s'éfilochée et a partir en lambeau!
OH Nonnnn! comment vais-je pouvoir réparer cela?
je ne connais aucun de mes hommes qui sache faire cela, on nous donne notre paquetage au quartier général, mais les uniformes sont acheter à Amadicia, surement confectionnés par des femmes. Des Femmes !! mais oui, il y en a plein le camp, il faut savoir utiliser les ressources de la compagnie. Je scrute les alentours, la jeune Sarah, non pas elle, la ménestrelle ? eumm pas là, AH, la demoiselle toute discrette!
Je me dirige vers Maelyne. Hum hum, Excusez moi mademoiselle?
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J'espère ne pas vous déranger, tout lemonde y est de son nettoyage.
Auriez un don...
La demoiselle me regarde avec étonnement, en matière de broderie et de couture?
Voyez vous cela ne serait pas bon pour le moral des troupes de voir leur chef en tenue si pitteuse!
montre le soleil d'or tout éfiloché, d'un air triste.
Non mais je reve!!!
et que je reprise tes chaussettes aussi tant qu'on y est!
Ha ces hommes...Ma mere m'avait toujours dit que mon mari serai mon premier enfant, et que je devrais l'eduquer comme tel...
Bon qu'est ce que je fait, je lui donne des cours de couture? en meme tant, ca serait encore plus, et puis c'est le boulot de sa femme, chaqun ses soucis!
Allez, un effort c'est la bonne action du jour!
Essai de sourire pour repondre
"Faites voir votre cape, je vais voir ce que je peut faire"
recupere le manteau et se dirige vers ses fontes à la recherche de fil et d'aiguille...Jaune en plus...
un don de couture et de broderie, moi! bah, ca doit pas etre trop compliqué a utiliser mais honnetement, ca sera mon galon d'essai!!!...
trouve une aiguille, et recupere un crin de cheval en guise de fil, Stella a le poil clair...
finalement c'est mois evident que prevu...
AIIIEEE !!!
essaye de remettre les fils a leurs place... REAIIIEEE!!! Argg, ce qu'il m'ennerve celui la! pour qui il ma prise, je suis trop gentille, j'y arrive pas,
et voila, une goutte de sang sur le coeur du soleil... de pire en pire... Maman, pourquoi tu m'a jamais appris a coudre!
t'ennerve pas , fait les chose dans l'ordre, enlever la tache puis recoudre puis cacher le crin sous la broderie qu'on remmetra en place...
jette la cape au sol
J'en ai marre!
Et d'un coup le soleil sur la cape, se met a flamboyer...
ARGGG trop tard, il y a maintenant un petit trou de bulé a la place de la tache... remarque, elle a disparue!
verifie que personne n'a rien vu...
mais maintenant il faut raccomoder le trou, et serieusement! pourvue que ca ne se voit pas trop!!!
resaisi son aiguille et commence a faire des points dans tous les sens pour ressembler les bords des rayons du soleil... ou de ce qu'il en reste!
apres quelques minutes de travail, regarde son oeuvre, et manque de pouffer de rire!
Oh non, c'est pas drole, le pauvre, on dirait qu'un gros insecte poilu est posé sur la cape, et que les restes de rayons lui font de grosses pattes...
C'est moche!!! (mais c'est bien fait, et tant pis pour lui... j'ai meme pas fait expres... de toute facon, j'aurais voulu faire un insecte que je l'aurais pas aussi bien reussi...)
Mais comment je lui rend, sa cape maintenant...
hum, capitaine, voila, j'ai fait au mieux... ca se voit presque plus...
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En revenant de la rivière, j'aperçois la jeune femme dont le nom est Maèlyne . Son visage charmant inspire confiance . Puis-je lui demander de veiller sur Sarah quelque temps ? Il n'est pas bon, tout réfléchi, que celle-ci reste continuellement avec moi . Cette jeune femme me parait n'avoir que peu d'années de plus qu'elle . Le capitaine Tharne s'éloigne en affichant un air pincé . J'ignore ce qu'elle a bien pu lui dire ou lui faire mais ce n'est pas pour me déplaire !
- Sarah, cette jeune femme m'a l'air gentille . Si nous allions vers elle ? Je pense qu'il te sera agréable de la fréquenter .
Sans attendre de réponse, je m'approche de Maèlyne, suivi de Sarah ( et des deux chevaux ).
- Le bonjour à vous, demoiselle . Je vois que cette pluie étrange ne semble pas vous avoir affectée, heureusement . Puis-je vous demander un service ? Je dois m'occuper de diverses choses avant que le convoi ne s'ébranle . Accepteriez- vous de prendre Sarah avec vous, juste le temps que tout soit prêt ?
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hum juste avant que le noble et courtois chevalier ne m'envois paitre avec mes blancs moutons!,
je regarde ma cape dans les mains de la jeune femme, Merci ...beaucoup mademoiselle, en effet cela ne se voit presque plus! Je voudrais vous rémunérer votre travail, vous demanderez a mon aide de camp Igor de vous régler ce que je vous dois! Merci et bonne après midi demoiselle!
je m'éloigne de la jeune femme, en regardant consterné, l'état de ma cape. Mais c'est encore pire qu'avant! J'espère pour elle pauvre femme, qu'elle a d'autre don, car apparement celui de couture n'en fait pas parti!
Dépité, je me dirige vers messire JustBob, j'ai une question à lui poser!
tient revoila le chevalier avec sa protégée, ah il va voir la jeune femme, j'espère pour lui qu'il n'a rien a faire coudre!
Sarah, tout en suivant aelghir, réfléchit. cela fait plusieurs jours qu'elle ne parle presque plus. et l'horreur d'hier soir n'a fait que la renfoncer dans son mutisme.
- "C'est ma faute si cette pluie est tombée. c'est un mauvais présage. Il va venir me chercher".
- "Mais non, les bulles de ténèbres sont des manifestations du Ténébreux. En aucun cas un réprouvé ne pourrait les contrôler, c'est stupide."
- "Oui, mais Il m'a dit que je serais punie. Quelle pire sort que d'infliger le malheur sur ceux qui m'accompagnent ?"
- "Tu te montes la tête pour rien ma petite. Attends au moins de voir la tournure des événements. Et tant que tu resteras avec Aelghir, tu seras en sécurité."
- "Oui, mais..."
- "Assez de oui mais ! Cesse donc de te morfondre et affronte la vie ! Commence par reparler à Aelghir au lieu de parler à toi même !"
- "..."
Sa conversation intérieure achevée, sa décision prise, Sarah se rouvre à l'extérieur et commence à prendre la parole "Aelghir, je..."
C'est alors qu'elle se rend compte qu'ils sont arrêtés, et qu'il parle avec Maèlyne. Celle-ci se retourne vers Sarah et la regarde intensément. Mais que lui a-t-il dit ? Sarah n'aime pas la tournure des événements...
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Il nous reste deux ou trois roues de chariots à recercler et cela devrait être possible avant la fin d'après midi.
Mais dites moi, avez recruté ces gens, fait un signe de tête en direction de la compagnie de JustBob ,en fonction des compétences que cela vous apporterais, ou vous avez pris tous ceux qui se présentaient, qu'importe leur savoir faire et ceux qu'ils pourraient vous apporter dans cette quête?
[small]Parce qu'apparement la demoiselle là-bas, pauvre d'elle, n'est pas encore bonne à marier! qui est elle au fait?[/small]
Bien évidemment ! Tous les membres de la Compagnie ont été triés sur le volet ! C'est la crème des crèmes !
Marrant ça... il n'a pas l'air d'y croire...
[small]Bon, ok. Je reconnais que je n'ai pas été très... rigoureux sur les critères de sélection. Mais Ciryon, Gablebo, Aelghir et Caerun sont des hommes plein de ressources... innatendues, je vous l'assure.
Quant aux autres... ben ils peuvent toujours être utiles, non ? Il est vrai que cette femme est très discrète. Elle m'a juste semblé très empressée de partir en quête.[/small]
Tu ressens un très fugitif picotement.
Habituellement, tu n'y aurais pas prêté attention.
Mais après cette nuit et ces incessantes questions qui te harcèlent, tes nerfs sont à vif et ta sensibilité exacerbée.
Tu en es sûr... c'était très faible... mais quelqu'un a utilisé le Pouvoir Unique non loin de là... de façon insignifiante peut-être, mais réelle, c'est certain.
d'abord surprise par la demande d'Aelghir de m'occuper de sa protegé, je repond avec le plus de bienveillance possible car la jeune fille semble toujours effrayée...
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Je m'incline devant la jeune femme avec un sourire de remerciement :
- Demoiselle Maèlyne, je vous rends grâce de votre amabilité .
Et de votre beauté, mais sur ce point là, inutile d'en rajouter . Sarah, j'en ai bien peur, verrait d'un mauvais oeil que je m'intéresse à une autre fille qu'elle, bien que ce qui existe entre nous ressemble à un lien fraternel . Au fait quel âge a-t-elle ? Si elle me l'a dit, je ne m'en souviens pas ? Dix-sept ans peut-être, j'ai le double de son âge, j'espère qu'elle ne se fait pas des idées ... mais non, tout ce qu'elle voit en moi, c'est un protecteur ...
Je me suis tu un bref moment, je reprends vite le cours de mon discours :
- Ce ne sera que pour quelques heures, le temps de reprendre la route .
Je me tourne vers Sarah :
- N'aie crainte, je ne me débarrasse pas de toi, seulement, il est bon pour toi de fréquenter quelqu'un d'autre qu'un chevalier bougon et qui a presque l'âge d'être ton père . Dès que nous partons, je te récupère .
Difficile de savoir ce qu'elle pense, elle parle si peu depuis qu'elle m'a confié son secret .
Son secret, justement ... Après ce qui s'est passé, je dois aller parler à Just Bob ... Je devrais ... Je ne sais pas vraiment comment aborder la question . D'abord, il faut que je le trouve dans ce remue-ménage, seul et surtout loin de toute oreille de Blanc Manteau ...
Après avoir déposé un baiser sur la joue de Sarah, je m'éloigne à la recherche du Barbare .
Sarah n'a meme pas eu le temps de réagir, de parler qu'Aelghir est déja parti vaquer à ses affaires, la laissant seule avec cette Maelyne. Cette femme ne lui inspire pas confiance...espérons qu'elle ne pose pas trop de questions.
"J'espère que je ne serais pas trop un fardeau pour vous, madame."
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*saisit la canne sans commentaire, mais n'en pense pas moins*
équilibrée... fine... du bon travail... elle a été utilisée effectivement... hum... la lame est foutue... irréparable... ce serait trop dangereux d'essayer de la rafistoler...
Elle est totalement inutilisable, je suis désolé... Elle risque de se briser au moindre choc. Je pourrai sans doute t'en procurer une autre, mais... pas avant le prochain village que nous longerons.
Je pense que j'irai y faire un tour seul pour te trouver ça.
En attendant...
*se baisse et ramasse une poignée de terre glaise sur le rebord de la rivière...* ... attrape ça !
*... et la lance vers Ysandell*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* grimace en écoutant le diagnostic *
* attrape la poignée sans se poser de questions*
* puis commence à se poser des questions *
J'en fais quoi moi ? Je me débrouille pour rafistoler le bâton ? Je me lance dans la poterie ?
* laisse les images défiler en elle, sur un vieil air du Cairhien -oh, my love, my darling i've hungred for your touch.... alone lonely time....
and time gose by, so slowly, and time can do so much... are you still mine ? -, un cours de poterie improvisé dans la nuit, ses mains qui glissent sur les miennes, nonobstant le vase en formation qui se ratatine misérablement, la terre macule son torse dénudé et...
Non, ça doit pas être ça...
[small][small] Dommage... [/small][/small]
* rougit imperceptiblement*
* deux secondes de réflexion de plus *
Un combat de boue ?... Non plus...
* regarde son aimé d'un air perplexe *
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*récupère sa cape détrempée, l'essore au mieux et la pose sur son épaule, puis rentre vers le camp en frôlant Ysandell, lui prenant d'une caresse la terre de la main et lui glissant un baiser dans le cou (et pas qu'un Demi )*
Merci gente Dame .
*laisse la poignée à l'air libre quelques instants le temps qu'elle durcisse afin de former un moule quasi parfait pour une future... poignée (justement)*
*la range soigneusement sur lui*
Bon... je suis lavé de cette crasse... mon bandana aussi... il est presque sec... quant à ma cape... il faudra m'en passer un petit moment... elle sera peut-être sèche le temps que nous partions... voyons ce qu'il y a à faire dans le coin...
*faute de mieux, s'occupe déjà de son paquetage et équipe ses quelques pièces "d'armure" (cf description au début du topic)*
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*arrive sur son cheval (pfff... toujours pas de nom... je cherche pourtant...) vers JB, apperçoit Aelghir juste devant lui, s'arrête alors et attend à distance la fin de leur conversation*
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- Fatigué, certes, puisque je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit . Et je ne pense pas être le seul . Etrange affaire ... Croyez-vous que ça ait à voir avec le but de notre expédition ?
Je toussote, un peu géné .
- Justement, je voudrais parler avec vous de ... de ... et flûte ! J'ai quelque chose à vous révéler de sérieux, inquiétant, ajouterai-je, et dois-je préciser à vous seul, le plus loin des Blancs Manteaux possible .
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*chantonne à voix douce, presque machinalement, une complainte du Cairhien*
Je me rapproche de ma terre natale, son parfum sulfureux d'intrigues, les souvenirs du passé qui me hantent et reviennent sonner le glas...
Je me sens nue sans ma canne épée...
* coup d'oeil furtif à Gablebo *
Ne porterai-je jamais que des armes forgées par des hommes que j'aime ?
* regard en biais vers Ciryon *
Trouver comment l'aider... Pourquoi JB lui a-t-il dit de se mettre sous son ombre... Cet homme m'intrigue, décidément... il y a quelque chose d'exagéré dans chacune de ses paroles.... Le voilà qui complote je ne sais quoi avec le chevalier errant
* s'approche un peu, en continuant à chanter *
J'écoute attentivement le Chevalier.
Brusquement, je me sens gêné. Je suis une nouvelle fois renvoyé à mes responsabilités.
Le Chevalier solitaire, acariâtre, bougon semble avoir une réelle confiance en moi.
Seule Ysandell est proche de nous et elle semble absorbée dans son chant.
Je baisse la voix d'un ton.
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- Ce n'est pas facile à dire .
Je jette un coup d'oeil rapide autour de nous, pas de Blancs Manteaux à l'horizon . Je souffle puis rapidement, un ton plus bas moi aussi :
-[small]Ce qui vient de se passer me pousse à vous révéler la vérité, une vérité que je connais depuis un peu plus d'une semaine . La présence de Tharne qui ne vous quittait pas d'une semelle m'a retenu . Et, je dois le reconnaître, une certaine appréhension de votre réaction . [/small]
Après ce long préambule, je me jette à l'eau et lui apprends de but en blanc :
[small]Sarah n'a pas été violée, enfin, pas par ces trois hommes-là . D'ailleurs ils n'étaient pas des Blancs Manteaux, mais des agents infiltrés par un ami du Ténébreux ou peut-être même le réprouvé dont nous suivons la piste . Cette histoire inventée par Sarah ou plutôt par celui qu'elle appelait son maître devait nous dresser les uns contre les autres . Ca n'a pas marché . Lorsque j'ai raccompagné Sarah, elle m'a tout avoué, elle ne souhaite qu'une chose, ne pas retomber sous la coupe de ce maître cruel ... Voilà, vous savez tout ... Je sais que j'aurais du vous en parler plus tôt mais ... bon, mieux vaut tard que jamais .[/small]
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* manque de s'étrangler en chantant *
Quoâ ?
* observe nerveusement la réaction de Justbob du coin de l'oeil *
Qui sait si ce n'est pas là encore un piège ? Le père des mensonges a parfois des arts bien arachnéens...
Pourvu qu'on ne l'ait pas envoyée surveiller mon Ciryon... Il est tellement vulnérable en ce moment...
* continue de chanter l'air de rien *
Les révélations d'Aelghir me plongent dans un abîme de perplexité.
Curieusement, je n'éprouve aucune colère contre le Chevalier. Il fait de son mieux et c'est clair que je n'aimerai pas être dans ses bottes à l'heure actuelle. Il a déjà fait preuve de beaucoup d'honnêteté en venant me parler.
Vous rendez-vous compte qu'il peut encore s'agir là d'un piège ? Sarah s'est déjà jouée de nous une fois, et elle peut très bien en faire de même avec vous en prétendant une volonté de rémission et en abusant de votre gentillesse.
Le plus sage serait de... s'en débarasser. Mais si elle est bien une victime, comme vous le croyez, nous commetrions une injustice. Et si elle agit par traîtrise, son maître comprendra que nous avons éventé son piège et il devra revoir ses plans et cela de façon peut-être moins subtile.
Mais si nous la gardons avec nous, nous disposerons d'un atout : elle connaît le visage de son maître et elle connaît ses méthodes. Cela pourrait se révéler vital. De plus, s'il s'agit d'un piège, nous laisserons ainsi croire à notre ennemi que tout se déroule comme prévu.
Aelghir... continuons à protéger Sarah et à faire comme si de rien n'était. Mais nous devons aussi couvrir nos arrières. Nous devons en parler à une tierce personne qui aura pour mission de la surveiller étroitement et discrètement. Ni vous, ni moi, sommes doués pour ce genre de chose.
Gablebo ou Ysandell me semblent tout à fait compétents.
Je vous laisse le choix mais cette surveillance me semble indispensable.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La réaction du barbare conforte l'estime que je lui porte . J'esquisse un demi-sourire .
- Just Bob, je suis trop impliqué, vous avez raison, pour juger froidement . En peu de temps, Sarah a pris en mon coeur une place qui m'étonne moi-même . Si elle m'a encore menti, j'en souffrirai énormément mais agirai comme il le faut pour le bien de tous . Il faudra toutefois que j'en sois intimement convaincu . Il me parait donc qu'une discrète surveillance doit être dévolue à demoiselle Ysandell . Mais n'est-ce pas elle que je vois rôder autour de nous, s'entraînant à une telle activité ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Elle nous regarde, l'air de rien, jouant la surprise comme si nous l'avions interrompue dans une activité prenante .
Toujours aussi belle, la ménestrelle ! POurquoi a-t-il fallu qu'elle s'entiche de ces deux godelureaux !
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*ne peut s'empêcher de tendre l'oreille à partir du moment ou Ysandell est appelée, mais continue d'attendre l'air de rien, poursuivant donc son observation minitieuse d'un cercle de verre qu'il tient entre le pouce et l'index*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* joue la surprise comme si on l'avait interrompue dans une activité prenante *
Bien sûr, messire JB...
* range sa lyre dans une poche de sa cape, et ce faisant jette un rapide coup d'oeil à Gablebo *
Zeus qu'il est beau [small] J'espère qu'il y aura une roulotte sur notre route... [/small]
* s'approche de JB et d'Aelghir, adresse un sourire amusé et éclatant à son ancien prétendant, et, d'une voix calme et douce *
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je préfère me taire, sinon je vais me faire des noeuds avec ma langue et avoir l'air ricicule . Laissons parler le Barbare, c'est son idée après tout et en plus, c'est lui le chef de l'expédition, il doit assumer sa gloire ! Pour bien montrer que je ne compte pas prendre la parole, je regarde ostensiblement ailleurs, c'est-à-dire en direction de Sarah et de Maèlyne .
S'entendent-elles bien toutes les deux ?
Vérifie une nouvelle fois qu'aucune oreille indiscrète ne traîne dans les environs puis explique la situation à Ysandell.
blablabla (voir les épisodes précédents)
Puis en arrive à la conclusion.
Sarah est sous l'emprise d'un "maître", probablement le Réprouvé en personne compte tenu de la terreur qu'elle éprouve.
On ne sait pas si elle est capable de se défaire de cette emprise.
On ne sait pas si elle se joue de nous une nouvelle fois.
On ne sait pas si elle peut représenter une menace.
Pouvez-vous, chère Ysandell, la surveiller discrètement et nous donner vos impressions ? Vous me semblez la plus apte à remplir un tel office.
Je ne pense pas qu'elle représente elle-même un danger physique. Nous devons nous attendre à quelque chose de plus subtil.
Et si elle est effectivement rien d'autre qu'une victime, vous saurez certainement indiquer au Chevalier comment l'aider de son mieux.
Le départ semble imminant, Maèlyne et Sarah terminent de refaire les pâquetages de la compagnie et de ranger un peu tout ce qui traine pour ne pas laisser de traces de notre passage...(ha ces hommes...)
tiens, une chaussette...et dans un état! qui a perdu ca? Pas envie de passer voir chaqun avec la chaussette pour retouver son priopriétaire,allez, rangement par le vide, ou plutot par le feu, hop! voila, comme ca ca ne traine plus!
léger sourir de Sarah en voyant la chausette se tortiller dans le foyer...
Ha sa fait plaisir, elle n'avait pas desséré les dents ni mit grand coeur a l'ouvrage depuis un bon moment
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*s'approche du groupe Ysandell-Aelghir-JustBob, attendant désormais qu'on lui accorde la parole*
je me demande de quoi ils pouvaient bien parler... j'observe leur manège depuis tout à l'heure et... hum... toujours est-il que plus tôt je serai parti, plus tôt je serai revenu...
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*rend son sourire à Ysandell, en plus réservé toutefois (bah hé je m'adapte, z'avez vu la gueule de mon avatar ?)*
Excusez-moi de vous interrompre.
Juste pour vous dire que si vous n'avez pas besoin de moi pour le reste de la journée et les 2 prochains jours, j'aimerais dévier de notre route pour aller jusqu'au prochain village.
J'ai quelques... "affaires" à tenir.
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* sent son sourire s'abaisser un peu en écoutant lapinouuuuuu*
Oh * se recompose vite un masque souriant pour ne pas le troubler*
Mais quelles affaires ?... Ma canne?....
Encore une fois séparés par ma faute * d'une voix douce *
Tu me... nous manqueras...
* s'approche de son aimé et, nonobstant les regards des deux autres, lui offre un baiser tendre puis langoureux*
*Juste histoire de lui manquer *
* dernière caresse à sa joue si pâle, dernière noyade dans ses yeux qui me font aimer le ciel parce qu'ils le contiennent*
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
AH enfin, ils se décident! Et bien Messire JustBob, cela nous fera du bien de pouvoir bouger un peu! mais je ne déplace pas le bataillon pour 10 lieux! Nous avancerons jusqu'à la nuit et monterons camp de bivouac sans tente pour cette nuit, je pense que nous avons perdu assez de temps ces derniers jours!
enfin si cela ne vous ennuis pas, un bataillon n'est pas chose facile à déplacer!
et le plus facile c'est quand il est déjà sur le cheval!
Je fais avancé Estar vers le lieutenant de tête et donne l'ordre de mettre en marche! Puis reviens vers JustBob
je vais faire partir une dixène d'éclaireurs pour s'assurer des environs!
Je vous conseille de garder un oeil sur le vieux chevalier, mes éclaireurs sont à cran depuis la pluie immonde, et ils ne serons peut être pas aussi civil que la dernière fois!
Pas de problèmes, Capitaine. Quant au vieux chevalier (Pendant un instant j'ai cru qu'il parlait d'Aelghir ), je n'ai aucune responsabilité sur lui. Qu'il se débrouille.
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*après 2 heures de trajet, arrive enfin en vue d'un village qui semble dépasser le stade du hameau, s'arrête un instant à distance alors que le soleil se couche*
... parfait... c'est le moment de voir un peu les effets de cette... apparence...
*entre au pas dans le village, observe attentivement les quelques enseignes des petits commerçants, repère le forgeron et l'auberge, entre dans cette dernière après s'être occupé d'ammener sa jument (ouais bah à défaut de nom j'ai au moins choisi le sexe) dans le lieu servant apparemment d'écurie*
*tous les regards se posent sur lui à son entrée*
Apparemment tous des habitués sauf quelques voyageurs... ils ne doivent pas avoir l'habitude de voir quelqu'un aussi "richement" vêtu entrer ici... je n'en ai pas vraiment l'habitude non plus ceci-dit...
Bonsoir.
Aubergiste, un repas et une chambe pour cette nuit.
*pose quelques pièces sur le comptoir*
amusant...
*va s'installer à une table excentrée, d'où il peut observer une grande partie de la salle commune*
Aubergiste - Voilà Messire ! Bon appétit ! Votre chambre est prête Messire ! Vous... vous gardez vos armes Messire ?
arf... vieux réflexe... Oh eh bien... je n'avais pas vu d'endroit où je pouvais les ranger voyez-vous... cela vous dérange-t-il que je les mette dans ma chambre ?
- Oh ! Pas du tout Messire ! Veuillez m'excuser...
Eh bien... plutôt impressionnant... assez agréable ma foi... j'avais pris l'habitude du respect près de Tar Valon... à quelques rares exceptions avant cela... mais les honneurs... à ce point...
*commence à manger, observant discrètement les lieux et visages alentour*
Nous avançons à une bonne allure. Peu après la tombée de la nuit, Noal donne l'ordre de la pause. Un camp sommaire est rapidement monté.
Après la nuit blanche, ce repos est bien mérité.
On sent une certaine tension depuis les derniers évènements. Les hommes sont inquiets et fatigués.
Fort heureusement, la nuit se passe sans encombres et au petit matin, après une rapide collation, nous nous remettons en route.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Nous avançons sur une route poussiéreuse, infinie . Savons-nous où nous allons ?
Silence . Hormis les multiples heurts des sabots et l'ébrouement passager d'un cheval, le silence pèse sur la colonne .
Le souvenir de la pluie de sang rougit les yeux de ceux, nombreux, qui ont peu dormi .
Sarah, qui chevauche sa petite jument grise à hauteur de mon Néro se tait obstinément . M'en veut-elle de l'avoir confiée à Maèlyne ? Se doute-t-elle que j'ai confié - trahi ? - son secret au Barbare ? Quand je tourne mon regard vers elle, elle le fuit aussitôt mais je sens à sa gène qu'elle me fixait .
Moi-même, je ne parle guère, juste l'essentiel .
Pas envie .
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*chevauche non loin d'Aelghir, surveillant du coin de l'oeil Sarah, chantant à voix douce des mélopées du Cairhien et des chants de route simples et entraînants.*
Pauvre jeune fille... je suis partagée entre compassion et méfiance... elle semble un petit oiseau brisé... mais où s'arrête le personnage, où commence la personne ?
Peur que Ciryon apprenne qui elle est réellement... je ne serais pas sûre de pouvoir le contenir.
Peur qu'elle soit là pour surveiller Ciryon ou le blesser en quelque façon que ce soit...
* esquisse pensivement une mélodie venue d'Arafel pour tirer un sourire au dit Ciryon, protecteur discret à l'amour silencieux, qui semble bien pensif et réservé les derniers jours... *
J'aurais pensé que l'absence de Gab' nous permettrait de discuter un peu de notre avenir, mais la route harassante semble lui couper toute envie de parler le soir...
* l'observe jusqu'à ce qu'il sente son regard lui chatouiller le cou et lui envoie un baiser volant quand il daigne se retourner, assorti d'un sourire complice et tendre *
Le voilà qui retourne à ses pensées...
* dirige son cheval vers Aelghir et Sarah *
Aelghir, demoiselle... une légende ou une chanson vous distrairaient-elles de la poussière du chemin et de la monotonie du voyage ?
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*rien ni personne ne le dérange pendant son repas*
drôle d'impression... un village calme et tranquille, qui paraît presque sans vie à côté de l'agitation de Tar Valon, l'effervescence du Tonneau... la noirceur de notre temps...
*monte dans sa chambre sous les regards de l'assistance, s'y installe en gardant ses couteaux de lancer à portée, après avoir disposé une traditionnelle "sonnette" de prévention*
*alors qu'il est en train de dormir... rien ne se passe*
*se réveille au lever du jour*
effectivement... un village bien calme ...
*descend prendre un solide petit-dèj, puis se rend chez le forgeron*
Forgeron Bonjour Messire ! Que puis-je faire pour vous ?
- Eh bien... en fait, j'aurais besoin de votre forge directement.
- Ma... ma forge ?
- Oui. Je vous paierai bien entendu. Mais j'ai une arme à réaliser, et je le ferai moi-même.
*ce disant, sort quelques pièces de sa bourse* - Comme vous voudrez Messire... mais payez moi une partie maintenant. Et je dois rester sur place pour continuer à travailler.
- Cela me convient parfaitement.
*lance quelques pièces au forgeron, puis prend ses marques au sein de la forge*
*tout en s'activant autour de la toute nouvelle lame qu'il confectionne, discute de temps à autres avec le forgeron* Vous... vous semblez vous y connaître en matière de métal Messire...
- Oui, j'ai beaucoup appris auprès d'un maître forgeron qui m'avait recueilli un temps... et j'ai toujours eu une habileté naturelle pour les travaux manuels.
- Je vois cela. Mais vous ne prenez pas de poignée ni de fourreau ?
- Pas besoin de fou...
- ...effectivement la lame est trop fine, excusez ma curiosité mais... il doit s'agir d'une canne-épée si je ne m'abuse ?
- En effet.
*sort alors la poignée qu'il a taillée pendant le trajet dans le meilleur bois qu'il a trouvé et qui se trouvait être à la fois léger et résistant, y fond la lame* Et voilà...
*y grave ensuite un minuscule lion assis de 3/4 la gueule ouverte au plus près de la poignée, puis plonge le métal dans l'eau froide* Une dernière chose... avez-vous... quelqu'un qui puisse avoir quelques notions dans l'art du verre ?
- Euh... je suis désolé je... non, je ne crois pas... nous nous fournissons auprès du colporteur, qui passe de temps en temps.
- Dommage... merci !
*donne le reste de la somme convenue pour la "location" de la forge et le coût du métal*
Parfait... cette lame sera exactement adaptée à Ysandell...
*sort alors du village et reprend la route vers le Sud pour rattraper la Compagnie, s'arrête afin de tailler minutieusement le "fourreau", lui donnant l'apparence exacte d'un bâton de marche, s'inspirant de ceux qu'il a croisé pendants ses années d'errance et de l'ancien d'Ysandell*
*reprend la route jusqu'à ce que le soleil atteigne son zénith, stoppe alors sa monture et la laisse à l'intérieur d'une clairière, part ensuite seul avec son arc... et revient quelques instants plus tard avec deux lièvres, dont l'un finira dans son gosier et l'autre attaché sur sa selle*
*part ensuite tranquillement, profitant du paysage pour la première fois depuis bien longtemps, puis accélère, progressivement jusqu'au galop, droit vers le Sud*
Qu'est-ce que...
*stoppe sa jument, ayant cru voir des traces encore fraiches alors que la nuit n'est plus très loin, tout comme la Compagnie d'ailleurs, si ses repères sont exacts*
Hum... il y a quelques dizaines de minutes, pas plus... un cheval... un cavalier...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
L'Oiseau-lyre chevauche désormais à notre hauteur .
Aelghir, demoiselle ... une légende ou une chanson vous distrairaient-elles de la poussière du chemin et de la monotonie du voyage ?
Je glisse un regard vers la belle ménestrelle . Il fut un temps où je me croyais amoureux d'elle . Je ne sais plus quels sont mes sentiments à son égard ... Je ne sais pas non plus si Sarah s'est jouée de moi, je préfère croire qu'elle est sincère ... Je ne sais pas plus si la vengeance est un moteur suffisant mais je ne veux pas renoncer à ma haine pour les Blancs Manteaux car elle me justifie à mes propres yeux ... Mais je n'ai pas envie de savoir .
Pas vraiment envie d'entendre une chanson même ornée par la voix pure de la jeune femme mais Sarah a peut-être besoin de distraction . Je ne dois pas faire peser sur elle mon humeur noire .
- Pourquoi pas, chère Ysandell . Qu'en penses-tu, ma Sarah ?
Depuis que la ménestrelle s'est mise a notre hauteur, Aelghir n'arrête pas de la regarder...Y aurait-il quelquechose entre eux ? C'est avec surprise que je découvre éprouver de la jalousie envers cette femme...Et cette façon qu'elle a de me regarder, comme si j'étais une bête de foire...ca ne me plait pas !
"Non merci, ma Dame. Je ne suis pas d'humeur a écouter de la musique, désolé."
Le regard peiné qu'elle me lance est une petite victoire. Pendant un instant, un léger sourire effleure le visage d'Aelghir, mais il se reprend aussitôt. Je le savais ! Lui non plus n'a pas envie que cette femme reste. Il ne tient pas à elle. Quel soulagement !
...
...quels sont donc mes sentiments envers cet homme ? de l'affection envers celui qui m'a protégé sans poser de questions, qui a accepté la terrible vérité sans me dénigrer...ou peut-être autre chose ?
"Aelghir, parle moi de toi. je connais si peu. le récit de tes aventures égayera le voyage", lancé-je pour empecher Ysandell de répondre.
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RPoff/ hé dites, on ne manipule pas les sentiments d'une ménestrelle comme ça / RP on/
* entend sonner le refus avec une pointe de regret.*
Il n'est pas rare qu'on me refuse gentiment une chanson, mais cette fois j'aurais aimé pouvoir la soulager un peu de ses sombres pensées...
* incline la tête avec un sourire aimable et doux aux deux cavaliers et s'écarte pour les laisser seuls et pour pouvoir les observer discrètement *
Si elle pense vraiment me vexer en m'écartant...
Visiblement elle préfère rester seule avec Aelghir...et vice versa. Je ne veux pas m'imposer... Il me suffira de les regarder. Ils forment un couple étrange, deux ombres s'entrelaçant, c'est à se demander lequel des deux influence le plus l'autre.
* écoute de loin les paroles d'Aelghir... mais son attention reste focalisée sur son visage et celui de sa compagne *
J'ai entendu de sombres rumeurs, à l'auberge, concernant Aelghir et un ami du ténébreux... et si Sarah n'était qu'un pion pour le faire basculer totalement du côté obscur ? Impossible de savoir si elle ne ment pas encore... ou si ce n'est pas une autre manipulation, dont elle n'aurait pas conscience... Aelghir semble si vunérable sous la carapace du chevalier.
* légère bouffée de remords en pensant à son départ de l'auberge *
Nous n'avons eu que peu de temps pour nous connaître, finalement. Ciryon est arrivé...
* sourit*
Mon doux Ciryon, force trouble... Il a tant besoin de moi.
* observe Aelghir et Sarah *
Eux aussi ont besoin l'un de l'autre... pour des raisons qui semblent plus complexes et troubles encore... Aelghir trouve sa justification de chevalier dans la présence de Sarah... et elle un rempart suffisamment opaque et indécis pour ne pas savoir où se trouve sa lumière... ils se protègent l'un l'autre d'eux-mêmes.
Etrange.
* a un petit sourire attendri en contemplant le visage du chevalier, si prompte à satisfaire sa protégée, quelle qu'elle soit *
* se tourne un instant vers Ciryon *
Et nous, de quoi nous protégeons nous...?
....
Gablebo me manque...
* reprend son observation en murmurant doucement des airs venus d'Arafel*
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Aelghir, parle-moi de toi . Je te connais si peu . Le récit de tes aventures égayera le voyage .
Maèlia ... Elle avait, elle aussi, voulu écouter le récit de ma vie . Et plus tard, elle m'a livré au pouvoir de Galldrenn ... Une amie du Ténébreux ... Coïncidence ? ... Mais pour quelle raison, celui-ci s'intéresserait-il à moi ? Sarah m'a dit que le Réprouvé ne me connaissait même pas ... Sarah mentirait-elle ? Et pour quel profit ? Pour un insignifiant chevalier errant ? Et puis ... ce qui peut arriver m'indiffère . Qui vivra verra ... et qui mourra sera en paix avec lui-même .
Je souris à Sarah qui semble toute fiérote d'avoir rejeté l'offre d'Ysandell .
- Eh bien, l'année de mes vingt ans, après avoir terminé mon apprentissage auprès de mon vieux maître d'armes, seul survivant des serviteurs de ma famille, j'ai dû me mettre en quête d'un engagement pour gagner ma vie puisqu'il ne me restait rien de ce qui jadis appartenait à ma lignée . C'est ainsi que je me suis retrouvé dans l'escorte d'une riche caravane marchande, sous le commandement d'une sorte de brute à la cervelle aussi épaisse que ses muscles ...
Sarah écoute passionnément le récit d'Aelghir...que d'aventures a-t-il vécu ! il aura de quoi raconter a ses petits enfants au coin du feu quand il sera vieux...et moi, qu'ai-je jamais accompli dans ma vie ? Rien de quoi être fière... *une bouffée de mélancolie la prend un instant, et elle la réprime aussitôt.*
"Aelghir, ta vie a été passionnante, et il te reste tellement de temps pour vivre d'autres aventures...je ne peux pas en dire autant. Ma vie est si ... pitoyable. Et mes jours sont comptés, je le sais bien."
Tandis que la troupe avance, les chevaux présentent des signes d'inquiétudes de plus en plus visibles ; ils piaffent, renaclent, certains ont tendance a vouloir dépasser le simple trot comme s'ils voulaient accélérer, s'éloigner a grande vitesse.
Les hommes sont de plus en plus sur le qui-vive, car un tel comportement est anormal. Quelque chose de malsain va se passer.
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* tente d'apaiser son cheval en murmurant d'un air doux et tranquillisant *
Tout doux mon beau...
*regard à Sarah *
Perçoit-elle la présence de son maître ? L'aurait-elle appelé ? Ou vient-il la punir de l'avoir trahi ?
Mon coeur hésite encore entre compassion et défiance.
Je sais qu'Aelghir la protègera quelque soit la réponse. Observer son visage... y lire la vérité...
* regard inquiet à Ciryon *
Perçoit-il quelque chose... quelqu'un canalysant...? Il a tenté de m'expliquer, un soir, l'effet du pouvoir unique... mon amour, ne fais rien que tu puisses regretter je t'en prie...
* porte instinctivement sa main à la petite dague dissimulée dans sa robe *
Je me sens nue sans ma canne-épée Gab', reviens...
* approche son cheval de celui de Ciryon, en gardant Sarah à vue*
Mon aimé, quelque chose semble nous attendre sur cette route... Ne...
* baisse la voix *
S'il te plaît, n'utilise tes... pouvoirs qu'en dernier recours.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Et mes jours sont comptés, je le sais bien .
- Je t'interdis de parler ainsi et de même y penser ! Je me suis engagé à te protéger et tu me connais maintenant suffisamment bien pour savoir que je ne laisserai personne te faire du mal . Ton ancien maître ne m'impressionne pas .
Je ne tiens pas à la vie au point d'avoir peur de la perdre . Passionnante ma vie, peut-être, petite Sarah, mais heureuse, non .
Quoique la jeune fille m'apparait comme un rayon de soleil dans la noirceur de l'existence ... Je ne la laisserai pas mourir ... Le Réprouvé ... Qu'est-ce qui se passe encore ?
Les chevaux témoignent une subite inquiétude en s'agitant et en hennissant . Néro traduit sa nervosité en couchant les oreilles, mais reste calme dans l'agitation ambiante . Je lui murmure quelques mots puis tourne mon attention sur la jument de Sarah . Elle roule des yeux inquiets mais la présence du grand étalon noir l'apaise quelque peu . Sarah lève sur moi un regard inquiet .
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah essaie de plaisanter pour masquer son appréhension . Brave petite ! Je ris et lui rétorque :
- J'ai combattu un ami des Ténèbres particulièrement coriace et tué pas mal de Blancs Manteaux, sans parler de tous ceux qui tentaient de s'en prendre aux personnes qui m'avaient payé pour les défendre . Et je suis toujours vivant et entier ! Et je ...
Comment lui dire que je ne connais pas la peur, non parce que je suis le héros sur lequel elle compte mais parce qu'il m'est indifférent de mourir et que je suis ainsi fait que je préfère que cela se passe de façon violente plutôt que dans un lit ?
Je préfère dévier la conversation pour répondre à sa question :
- Je n'en sais rien . Mais les chevaux sont plus sensitifs que nous . Je pense que nous n'allons pas tarder à savoir ce qui les rend nerveux . Mais quoiqu'il arrive, Sarah, reste auprès de moi .
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Estar devient nerveux, je le sens aux aguets. Je me tourne vers mes lieutenants, et eux aussi, essayent de remettre leurs montures dans le droit chemin. Et bien, je sens que cela va recommencer, mais il ne m'aura plus par surprise!
D'un geste, je donne l'ordre d'arrêt du bataillon. Lieutenant Mouscat, Sergent Tabbart, bataillon en position d'avance défensive!
50 hommes derrière la compagnie!
Les ordres descendent les rangs et les Enfants de la lumière tirent leurs armes au clair, se positionnent afin de se protéger. L'allure est un peu ralenti, mais les soldats sont prèts à riposter.
Je tourne bride et rejoins l'aubergiste. Avez vous senti vous aussi?
Tandis que la troupe ralentit l'allure, toujours sur le qui-vive, un bruit se fait entendre dans l'air. Une sorte de crissement, de chuintement, de bourdonnement, mêlée au hennisement des chevaux maintenant clairement affolés.
Alors que chacun reste sur ses garde, scrutant les alentours, personne ne voit immédiatement que du sol comment à sortir toute sorte de vermines grouillantes : des rats, des milles-pattes, des araignées et même des serpents qui se lovent autour des sabots des chevaux.
Une jument se met à se cabrer, pour se débarasser des bêtes qui commencent a grimper le long de ses pattes ; le soldat qui la montait tombe à la renverse en poussant un cri, et à peine a-t-il touché le sol qu'il se retrouve couvert d'une nuée de cette vermine grouillante et putrescente. En quelque secondes, il ne reste de lui qu'un squelette dépouillé de chair.
Etonnamment, la vermine semble éviter la monture de Sarah. Autour d'elle, le sol est intact comme si quelque chose repoussait l'invasion.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Quelle horreur, je déteste vraiment ces sales bêtes, filles des ténèbres !
Néro, mon fier Frison, lève haut les jambes dans un trot majestueux de fureur, il piétine de ses larges sabots la vermine grouillante . Je saisis à la volée les rènes de la monture de Sarah et c'est alors que je m'aperçois que la jument grise, bien qu'affolée, n'est aucunement la proie des serpents, rats et autres puantes bestioles qui s'en prennent à tous les autres chevaux .
Sarah, Sarah ...
Je refuse de me torturer avec des questions . L 'heure est à l'action . Je talonne Néro et le lance dans un galop puissant hors du piège . Sarah s'agrippe comme elle peut . J'enroule prestement les rènes autour du pommeau et dégaine Vengeresse . Pas besoin d'encourager Néro dans son élan fougueux pour nous sortir de ce guépier, nous dépassons et laissons derrière nous les compagnons et les Blancs Manteaux . Mais je ne fuis pas . Mon épée a soif et ma colère cherche à s'abreuver . Je hurle :
- Infâme, montre ta face de lache, cesse de te cacher derrière tes viles créatures !
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* pousse son cheval au galop derrière celui de JB avec une grimace de dégoût*
Il fallait vraiment qu'il y ait des serpents...
* penchée en avant, murmure un chant apaisant à l'étalon pour le tranquilliser, une sorte d'incantation aux tons graves et calmes, en espérant que la mélodie fera décroître sa nervosité *
Mon maître m'a toujours dit de ne pas sous-estimer le caractère adoucissant de la musique... sur les êtres comme sur les bêtes...
Tout doux mon beau...
* ma cape flotte au vent, apportant des touches de couleur comme autant de notes d'espoir contre les ténèbres grouillantes *
* chante un peu plus fort pour apaiser les bêtes et rendre un peu de courage aux hommes terrifiés*
Pauvre Sarah, elle doit être paralysée par la peur.
* se retourne vers la demoiselle *
* constate avec une stupeur mêlée de regret qu'elle n'est pas la proie de l'invasion grouillante *
J'aurais voulu croire que tu étais sincère, petite Sarah.
Il sera difficile de nous convaincre que ton maître fait cela pour nous retourner contre toi...
Aelghir arbore un visage de marbre digne d'un lige. Sans doute plus affecté qu'il n'y paraît.
* surveille d'un oeil inquiet son Ciryon*
Comment vas-tu réagir mon aimé ?
*S'apprête a répondre à JustBob quand le sol se met a trembler et à grouiller de vermines.
Vois le barbare talonner sa monture et hurler de s'éloigner.*
Qu'est ce que...
*Son premier reflexe est d'atteindre la Source, puis les mots d'Ysandell lui reviennent en tête quand il l'a voit s'élancer derière le barbare: "S'il te plaît, n'utilise tes... pouvoirs qu'en dernier recours."*
Soit, ça aurait pourtant été bien plus simple...
*Talonne l'étalon gris tout en dégainant les deux sabres qui sont accrochés dans son dos et se fraye un passage a travers les créatures qui inondent le sol. Tente de rassembler quelques membres de la Compagnie derrière lui durant sa penible progression.*
SUIVEZ MOI DE PRES, SURTOUT NE RALENTISSEZ PAS L'ALLURE! COUREZ AUSSI VITE QUE VOUS LE POUVEZ!
Nous arrivons enfin en limite de la zone infectée, les créatures se raréfient jusqu'a totalement disparaitre, il ne reste quasiment plus que des Blanc Manteaux, Noal semble avoir du mal a rassembler ses hommes dans la confusion, une partie était à pieds, peut être devrais je retourner là bas l'aider...
*Un coup d'oeil vers sa bien aimée lui redonne une bouffée de courage. S'élance une nouvvelle fois a travers les immondes créatures, aidant de son mieux les hommes qui semblent submergés. Se retourne en entendant Aelghir crier.*
IL N'EST POUR RIEN DANS CET AFFAIRE CHEVALIER, FAITES MOI CONFIANCE, je l'aurais senti sinon, non? METTEZ VOUS PLUTOT A L'ABRI VOUS ET LA PETITE!
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* se sent soulagée en constatant que Ciryon semble n'utiliser que sa force physique *
* a juste le temps de lui souffler, avant qu'il ne reparte*
Merci mon aimé...
La source ne doit être qu'un dernier recours... Sang et cendres, pourquoi n'y-a-t-il pas quelqu'un pour t'apprendre à canaliser en évitant la souillure ?
* ne peut s'empêcher de ressentir une bouffée de fierté à le voir si déterminé et tenace *
* sentiment fugace de soulagement *
Il n'a pas remarqué que Sarah n'était pas atteinte par la menace rampante... La lumière sait comment il réagirait. Il vient des Marches, après tout.
* ne quitte pas Ciryon des yeux*
* continue de chanter doucement pour apaiser son cheval *
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Me mettre à l'abri ! Serais-je un couard ? Voilà une parole fâcheuse ... qu'il n'est pas temps de relever, au vu des circonstances ... Et Sarah n'a pas besoin, dirait-on, qu'on la mette à l'abri ...
Le doute m'investit comme un espion s'infiltre dans une forteresse trop assurée de ses défenses . Mes certitudes se lézardent . Je tente de me reprendre .
Si le Réprouvé, quoiqu'en dise Ciryon, est à l'origine de cette attaque, il peut aussi vouloir désigner Sarah à notre colère pour la punir de sa défection .
C'est probable... possible ... et puis je m'aperçois que ce n'est pas important .
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*suit les traces sur une lieue à peine, jusqu'à ce qu'elles deviennent très fraiches*
*descend alors et laisse sa jument en arrière, remonte la piste le plus discrètement possible*
*apperçoit alors un cavalier, qui semble somnoler sur sa rosse*
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Evidemment, il n'a pas répondu à ma provocation . Il doit me tenir pour quantité négligeable . Je n'ai pas assez d'orgueil pour m'en offusquer et d'un autre côté, ce mépris peut s'avérer un atout dans mon jeu, car il se méfiera moins de moi . Le Barbare doit certes retenir son attention bien plus que moi !
Je jette un coup d'oeil à Sarah . Elle n'a pas été sans remarquer que la vermine ne s'en est pas pris à elle et qu'elle a été la seule dans ce cas . Je croise son regard désemparé . Et je me demande soudain :
S'ils l'accusent de nous tromper et s'il s'avère que c'est vrai, la défendrai-je malgré tout ?
La réponse me laisse un goût de cendres et de miel dans la bouche .
Dans un désordre certain, vous réussissez à sortir de la zone infestée par la vermine grouillante. Celle-ci ne tarde pas à disparaître en s'enfouissant de le sol tandis que vous récupérerz vos esprits.
Le constat est lourd mais aurait pu être pire. Une dizaine de cadavres dévorés jusqu'aux os restent les seuls signes de l'effrayante invasion.
Au delà du dégoût ou de la crainte, c'est un sentiment d'impuissance et de colère qui commence à se répandre parmi les hommes, peut-être prémice d'un découragement général.
A l'attention de Gablebo :
Suivre Gautier sans se faire repérer ne pose pas de difficultés. Le vieil homme ne semble pas très vigilant.
En l'observant de loin, tu remarques que ses mouvements sont plus assurés que les deux fois où il s'est présenté au camp. Visiblement, il exagère volontairement les ravages de l'âge. A l'occasion d'une halte pour abreuver sa monture, il se livre à quelques exercices d'assouplissement et à des passes d'escrime. Ses gestes ne sont certes pas vigoureux ou très rapides, mais expriment une grande harmonie et une parfaite précision.
Cet homme est certainement un bretteur émérite.
Avant de remonter en selle, tu le vois sortir un médaillon de l'échancrure de sa chemise, l'observer quelques instants puis le dissimuler à nouveau avec une expression de détermination renouvelée.
NB : tu pourras rejoindre le reste de la troupe dès leur prochain camp. Il semble probable que Gautier en fasse de même.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Le spectacle offert à nos yeux par les pitoyables restes des hommes dévorés vifs par la vermine n'est pas des plus ragoûtants . Des os blanchis et entamés par les dents acérées des rats, voilà tout ce qui demeure de ces guerriers dont les armes se sont avérées sans aucune utilité face à cet assaut imprévu . Nous contemplons en silence ce qu'ils sont devenus en nous disant sans doute que nous aurions pu être à leur place .
Bah ! Il y a pire façon de mourir . Pour eux, ça était rapide . A peine ont-ils eu le temps de s'en rendre compte ... Dans le silence de la tombe, nous serons tous un jour comme eux . Ca prendra juste un peu plus de temps . Et puis, vais-je pleurer sur des Blancs Manteaux ?
J'éprouve une soudaine envie de rire . Ca doit être nerveux . Tout compte fait, je ne souhaite vraiment pas périr de la sorte . Pourvu seulement que ce soit l'épée à la main . Alors pourquoi me retenir de rire ? Et qu'importe si je choque ...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je fais sonner du corp, le bataillon se reforme, mais dans les rangs, il manque des hommes! Les sergents donnent l'ordre de calmer les chevaux, et de restrer en garde.
L'arme à la main, je fais faire un tour complet à Estar, voir un peu l'ampleur des pertes. Dix Enfants tombés. Du regard je cherche un coupable, pour qu'il paye!!! Mais personne. Je relache la pression sur la garde de mon sabre.
L'aubergiste s'approche, me suggère de reprendre mes hommes en main! Vous en avez de bonnes vous, rien de tel qu'une bataille pour leur faire passer les nerfs! Mais sur quel ennemis? dites moi?
Sur qui frapper pour faire payer le sang versé? Plus vite nous trouverons ce réprouvé, plus vite ils pourront se battre et se calmer!
Non loin, le chevalier Aelghir éclate de rire. Mais se moque t-il de nous ?
L'arme basse, je talonne Estar pour rejoindre le chevalier! La mort de mes hommes vous fait tant rire? Chevalier?
Pourquoi, depuis que je vous ai vu la première fois, vous êtes toujours au coeur des attaques? au centre des problèmes?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
( enfin de l'action )
Je toise le Blanc Manteau dressé sur son cheval, rouge comme un coq s'égosillant sur un tas de fumier et mon sourire s'accentue .
Détourner son attention de Sarah . C'est mon problème, pas le sien .
Je ne porte même pas la main à la garde de mon épée . Pas encore ... J'ai le temps, tout mon temps .
- La mort de vos hommes ne me fait pas rire, capitaine, bien qu'elle ne me chagrine guère . Je crois qu'en fait c'est de moi-même que je me moque . De ma capacité à me trouver au coeur des problèmes, comme vous dites . Vous êtes un de ces problèmes, Tharne ! Peut-être vous demandez-vous ce qui motive ma détestation ? Je ne crois pas vous l'avoir appris . Il est temps peut-être de se parler à ... coeur ouvert, le terme est plaisant . Mon vrai nom importe peu mais sachez qu'il est d'Amadicia et d'une noble famille que les hommes de Niall, vos semblables, ont exterminée, voilà une quinzaine d'années . Depuis je voue une haine inextinguible aux Blancs Manteaux, exécration qui s'est à plusieurs reprises concrétisée dans le sang . Je n'ai pas abattu que des Trollocs, capitaine . Vous permettrez donc que je rie à l'idée de me retrouver dans la même bande que vous autres et en proie aux mêmes attaques sournoises . A ce propos, je doute en être la cible ou le pivot, comme vous le voudriez croire .
Je ponctue mon petit discours d'un bref et déprisant ricanement . Un peu pédant quant à la formulation mais je souhaitais lui faire prendre conscience que, si je suis un errant, je ne suis pas pour autant un rustre à son égal . Ma main repose sur ma cuisse, nonchalante mais proche de ma bonne lame .
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cet homme nous cache décidément des choses... ne serait-ce que sa forme physique... pourtant il est bel et bien affaibli par l'âge... il a dû être extrêmement fort et rapide...
ce médaillon... serait-ce cela qui le fait tenir... il doit avoir cette seule idée... un visage sans doute... quelqu'un qu'il aurait beaucoup aimé... il vit uniquement pour ça... j'ai cotoyé des Liges... la même détermination... mais avec cette lueur de vie... de douleur...
si c'est bien cela... pourquoi nous suit-il ?
*revient lentement en arrière, jusqu'à apercevoir sa jument, calme au loin*
*lui fait signe de le suivre à distance... mais celle-ci le rattrape complètement*
... ... pratique et réconfortant comme compagnon... mais un peu encombrant ... bah... les réflexes viendront sans doute au fil du temps...
de toute façon, au point ou j'en suis...
*enfourche Rhiannon et remonte la piste de Gauthier au pas, le rattrape finalement quelques minutes plus tard, lorsque la nuit est complètement tombée*
*d'un ton cordial, en souriant* Bonsoir Chevalier.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je vois donc maintenant le genre d'homme que vous êtes! Et vous osez arborer le titre de Chevalier! Vous êtes un aimant à problèmes car vous n'aimer que la mort!
Mais a force de la chercher vous la trouverez Messire! Malheureusent en ce moment vous mettez en danger la vie de ce groupe, égoiste que vous êtes!
Allez donc vous faire tuer ailleur, mais ne chevauchez plus parmis nous, vos grands airs pourraient m'échauffer plus, et malgrès votre gout du sang, un bataillon avec tireur d'élite ne ferait qu'une bouchée de vous. Et vous feriez mieux de laisser cette jeune femme tranquille regard en direction de Sarah, elle n'a pas choisit la meilleur aile pour se protéger. quoique dans la quête de votre mort, le mal se plait à vous éviter!
D'un léger coup de talon, je commande à Estar de faire quelques pas en arrière. Hors de ma vue!!!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je ne me suis pas senti aussi bien depuis longtemps . Je me penche en avant . Je sens ma bouche s'étirer en un sourire irrépressible . Pour un peu, je l'aimerais, ce petit capitaine . Toutefois, il ne peut se permettre de décider . Il n'est le chef que de ses hommes .
- Mon cher Tharne, j'apprécie vos insultes . Mais vous n'avez pas autorité sur moi . Quiand à la reculade de votre cheval, elle me semble symboliser votre couardise . Vous voulez que je m'en aille pour ne pas avoir à tirer l'épée contre moi . Or je ne vous ferai pas ce plaisir .
Je regarde autour de nous . Tous sont figés dans l'expectative . Peu de sympathie à mon égard ... J'en éprouve un léger pincement au coeur mais ma personnalité d'écorché vif a pris le dessus et je n'ai plus envie de la contraindre . J'ajoute :
- Je ne chercherai pas le premier la bagarre . Mais je ne m'en irai que si je le souhaite . Si vous voulez me faire abattre par un de vos ... comment dites-vous ? ah oui ! tireur d'élite, grand bien vous fasse ! Sachez toutefois que je suis un amant malheureux, car si j'aime la mort, elle ne m'aime pas . Quant à Sarah, demandez-lui ce qu'elle en pense . Je me conformerai à ses désirs . Voyez, mon ami, que je peux me montrer conciliant .
Un constat accablant. deux bulles se sont succédés déjà, depuis ce terrible rêve.
Et celle-ci à démontré l'impensable : Sarah est épargnée par ces attaques, et il n'y a qu'une seule explication : c'est elle qui les provoque.
je suis maudite. la ou j'irais, la mort et la désolation m'accompagneront.
Mais que faire ? Tous ces blancs manteaux ont du remarquer l'immunité dont elle a fait preuve. Et ils iront vite aux conclusions.
je dois m'en aller, le plus vite possible.
Et Aelghir ? le laisser la ?
*plus loin, Aelghir éclate de rire, causant l'indignation générale*
il perd la raison à présent. je dois le rendre fou...je pars. Maintenant.
Pour aller où ?
N'importe où, là où il n'y aura personne pour souffrir de ma présence.
Eperonnant son cheval, Sarah profite de la confusion générale pour s'éclipser du groupe. Une fois hors de vue, elle part au galop, dans une direction au hasard.
de plus en plus irritée par l'attitude de Sarah et les phénomènes qui l'entoure, Maèlyne ne l'a pas lachée des yeux ddepuis la fin de l'attaque pour y voir ce que cela inspirais a la jeune fille, de quel coté elle se trouve.
Et la voit soudain faire faire marche arrire a son cheval et partir au galop vers la foret!
ets ce la peur des represaille, la culpabilité sur son coeur d'enfant pas encore tout a fait perverti?
Sur le coup je ne sais plus que penser d'elle, c'est a la fois de la compassion, un bon debarras et l'inquitude d'une menace que l'on n'aurais plus a l'oeil...
Je croit que Dame Ysandell* relaiyait le chavalier dans la garde de la jeune fille, je vais aller la voir car personne ne semble avoir remarqué sa fuite!
Hum, dame Ysandell*?
* EDIT MODO : attention aux noms des personnages .
Observe un moment l'altercation entre Noal et Aelghir puis s'interpose.
Bien, messieurs. Vous avez fini ?
Capitaine, ne soyez pas superstitieux. Si le chevalier a l'art et la manière pour se mettre dans des situations dangereuses, il ne les attire pas pour autant. Sa hargne et sa rage nous seront utiles le moment venu. Là où n'importe qui faiblirait et tournerait bride, la folie du chevalier le préservera. Face au Réprouvé nous aurons besoin d'hommes de cette trempe.
Quant à vous, chevalier, n'oubliez pas l'engagement que vous avez pris. Pour l'heure, Noal n'est pas votre ennemi. Et celui qui nous attend est bien plus redoutable et pourra satisfaire votre désir de mort au-delà de vos espérances.
Hausse les épaules.
Le Réprouvé nous harcèle et nous affaiblit. Mais c'est dans nos coeurs et dans notre détermination qu'il opère les plus grands ravages.
Allez-vous le laisser vous diviser ?
Observe les environs, réalise que Sarah a disparu.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Quant à vous, chevalier, n'oubliez pas l'engagement que vous avez pris. Pour l'heure, Noal n'est pas votre ennemi. Et celui qui nous attend est bien plus redoutable et pourra satisfaire votre désir de mort au-delà de vos espérances.
J'incline la tête sèchement vers celui à qui, malgré tout, je dois une sorte d'obéissance et achève mon mouvement, avec une civilité surjouée, en direction de Tharne . Nous savons tous deux que ce n'est que partie remise et un délicieux frisson parcourt mon échine .
Aelghir ! Où est Sarah ?
Oh, non ! Il ne manquait plus que ça ! Qu'est-ce qui lui a pris ? Elle a eu peur, sans doute, peur de ce qui vient de se passer, elle doit penser que c'est à cause d'elle, peur aussi de mon attitude
Je scrute les environs . Aucune trace d'elle . Dans quelle direction est-elle partie ?
Dois-je partir à sa recherche ? Me laissera-t-elle la retrouver ? Et lui, son ancien maître, il semble tenir à elle ... me laissera-t-il, lui, la ramener parmi nous ? Je ne peux cependant pas rester sans réagir .
Je me tourne vers Just Bob :
- Je dois quérir de vous la permission de partir à sa recherche .
Anticipant sa réponse, je lance à la cantonade :
- Quelqu'un a-t-il vu vers où est partie Sarah ?
Faites-vous accompagner par qui bon vous semble. Je vous laisse carte blanche.
Nous ne pouvons pas perdre plus de temps. Vous nous rejoindrez sur la route. Faites attention à vous et à elle, Chevalier.
Me tourne vers Noal.
Capitaine, nous avons assez trainé. Nos hommes récupèreront leurs esprits en chevauchant.
Je vais m'occuper de mes compagnons.
Va rejoindre Maèlyne.
Madame, pouvez-vous accompagner le Chevalier ? Si jamais, il devait rencontrer un problème, il foncera tête baissée dedans. Je compte sur vous pour le raisonner ou, si vous n'y parvenez pas,... faire ce qui vous semblera le plus opportun.
Je ne sais pas qui est cette jeune femme, mais on ne peut pas dire qu'elle soit contrariante !
Rassemble à force de beuglements les Compagnons.
Allez ! En route ! Le Réprouvé nous signale son impatience ! Tachons de ne pas le décevoir ! Et à partir de maintenant, c'est marche forcée ! On ne batifole plus au coin du feu !
Aya !
Vérifie du coin de l'oeil si Noal suit mes invectivations. Il doit comprendre qu'effectivement nous sommes pressés mais qu'en plus il vaut mieux éviter que nos hommes ne passent trop de temps à réfléchir...
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Je ne pensais pas tomber sur vous. Désolé de vous avoir fait peur.
Oui j'ai faussé Compagnie aux autres ces deux derniers jours, j'avais une babiole à rafistoler, j'ai dû trouver un village un peu à l'écart.
Comptiez-vous nous rejoindre pour la nuit comme d'habitude... ou pensiez-vous la passer ici ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Ainsi, vous avez vu par où elle est partie . Ne tardons pas !
Suivant la direction qu'elle m'indique, je talonne Néro et m'élance vers la forêt,, sans même m'assurer qu'elle me suit . Je suis inquiet pour Sarah . Plus qu'inquiet . L'idée de ne plus la voir me fait mal .
Ressentirai-je pour elle un sentiment autre que fraternel ? Cendres ! j'ai presque vingt ans de plus qu'elle ... Elle m'a ensorcelé ou bien plutôt je me suis pris au piège tout seul ... Il faut que je la retrouve !
Le vieil homme t'observe un moment avant de répondre.
Je l'ignore en fait. Suite aux... derniers évènements, j'ai peur que vos compagnons soient un peu sur les nerfs et qu'ils expriment une certaine méfiance à mon égard.
Ce qui, entre nous, est parfaitement compréhensible compte-tenu du but avoué de votre expédition. A votre place, j'aurai les plus grands doutes quant à l'honnêteté d'un individu qui suit votre route depuis votre départ.
A la place de ceux qui vous guident, j'essaierai d'en savoir plus au sujet de cet individu en apparence inoffensif qui s'attache à vos pas de façon si insistante...
Son sourire et son regard malicieux ne laissent aucuns doutes quant au sous-entendu de sa dernière phrase.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Nous nous engouffrons dans la forêt sans beaucoup ralentir l'allure . Les arbres m'apparaissent hostiles, ils semblent s'écarter au dernier instant, comme à contre-coeur . J'ai envie de hurler . La furia me tient, la confrontation avec Noal Tharne l'a fait éclore en moi . Une branche fouette mon front, le sang chaud coule sur mon visage . Si le Réprouvé se dressait soudain en face de moi, je crois que je serai capable de le tailler en morceaux .
Peut-être... si c'était le cas, à votre place, je chercherai à savoir pour quelle raison ce vieil homme semble si concerné par votre expédition. En fait, il n'y a pas trente-six possibilités différentes. Soit il est au service du Réprouvé et il vous espionne, soit il poursuit un but commun au votre.
Gauthier a l'air de s'amuser. Tu sens qu'il a confiance en toi et que s'il cherche à brouiller les pistes c'est plus par jeu que pour dissimuler quelque chose.
En effet. C'est ce que pourrait répondre ce vieil homme.
Mais alors, à votre place, je penserai quand même que le but de ce vieil homme et le votre doivent bien avoir un point commun pour qu'il vous suive ainsi. Encore une fois, les possibilités ne sont pas nombreuses. Le Cairhien ? Le Réprouvé ? Ou quelque chose qui concerne l'un d'entre vous...
Oui, mais le vieil homme sera-t-il suffisement en confiance pour vous répondre ?
Il pourrait esquiver la question en affirmant que la réponse est évidente et que, si vous êtes à la hauteur, elle doit vous sauter aux yeux. Lequel d'entre-vous est susceptible d'attirer son attention ? Il ne peut s'agir d'un quidam quelconque mais de celui autour duquel tous les fils des évènements sont rattachés.
Bien sûr, sa réponse ne dévoilera pas le plus important, ne répondra pas à la véritable question.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je remets ma lame au foureau, en regardant le chevalier s'éloigner. Je secous la tête, cet homme n'est pas censé, il n'éprouve aucune peur.
Après l'intervention de l'aubergiste, je reprends mes esprits, ces attaques ont tendance à m'échauffer, je dois faire attention, la responsabilité.
J'acquiesse d'un signe de tête à JustBob et retourne en tête de la colonne, et fait passer l'ordre de la remise en marche imminente. Puis je fais détacher dix hommes pour mettre en terre les squellettes de l'attaque. Ils nous rattraperons vite fait.
Au bout du convoi, la compagnie démarre, je lève le bras et ordonne la mise en marche, Ennn Avannnnt!!
Les yeux de mes lieutenants et sergents sont pleins de questions non posées. Et je ne suis pas en état de leur donner des réponses. Messieurs, notre mission est de faire reculer les ténèbres, alors en avant, vous avez le droit d'avoir peur, mais pas de reculer! Pour la Lumière!!
Je talonne Estar et part au galot, la compagnie suit bientot le rythme!
J'aperçois Noal donner ses ordres. Bien.
Vraiment étonnant la façon dont on s'entend. Qui l'aurait cru ?
Je l'attends pour me joindre à lui.
Capitaine, ces sournoises attaques commencent à me taper sur les nerfs.
Je déteste subir et je pense qu'il en est de même pour vous.
La seule manière d'agir est d'arriver au plus vite en Cairhien et de mettre la pression sur notre ennemi.
Je vous propose donc se mettre en marche forcée et de limiter nos haltes au minimum.
Plus vite on arrivera en Cairhien et plus vite on pourra réellement agir contre notre adversaire.
En plus, il vaut mieux que nos hommes soient plus préoccupés par les efforts pour tenir en selle que par ses terrifiantes manifestations des Ténèbres.
Bien sûr, nous arriverons épuisés mais, une fois en Cairhien, il faudra enquêter ce qui laissera du temps à nos hommes pour se reposer.
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Pourquoi pas un quidam quelconque ? Après tout, celui ou celle qui pour cet homme est si important est peut-être peu fréquenté par le jeune homme, voire inconnu.
...dois-je parler tout de suite du pendentif... sans doute pas non... trop offensif... et puis il saurait que je l'ai observé, alors que le doute est entretenu pour le moment... je vais tenter d'avoir le maximum d'informations de cette manière...
Bien sûr, et le jeune homme ne peut écarter aucune possibilité surtout s'il pense que le vieil homme tente de lui fournir une fausse piste.
Cependant, comme il semble que ce vieil homme ne constitue pas une menace, où en tous cas pas dans l'immédiat, à quoi bon l'interroger sur quelque chose qu'il ne souhaite pas révéler ?
Nous menons un train soutenu. Observant les visages alentours, j'ai la nette impression que cette chevauchée détourne quelque peu les esprits des sombres pressentiments générés par les Bulles.
D'un commun accord avec Noal, nous maintenons l'allure même après le coucher du soleil et ce n'est que quand les montures n'en peuvent plus que nous autorisons enfin nos hommes à monter un bivouac.
Mes pensées reviennent sans cesse à Aelghir, Sarah et Maèlyne. Malgré notre marche forcée, ils devraient pouvoir nous ratraper car ils voyages légers.
Encore faut-il qu'il ne leur soit pas arrivé des ennuis...
Une nouvelle fois, je m'en veux férocement. Le départ de Sarah n'est pas pour me déplaire. Si elle était l'oeil du Réprouvé... et dans le cas contraire, il faut bien qu'elle affronte son destin elle-même.
Reste plus qu'à souhaiter qu'elle ne va pas entraîner le chevalier dans un piège.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
La nuit tombe, lourde et froide comme un couperet . Les arbres à l'infini participent à l'obscurité . Je mets pied à terre et passe la main sur les jambes de Néro . La chevauchée ne l'a pas fatigué . Je frotte pensivement son chanfrein, il encense sous ma main . Je me tourne à demi vers la demoiselle mystérieuse dont je ne sais pourquoi elle a tenu à m'accompagner dans cette quête risquée .
- Je continue, ma demoiselle . A pied, car galoper entre les arbres devient dangereux . Les frondaisons masquent la lune . Mais dès que nous arriverons sur un chemin, nous y verrons plus clair .
Ma tête tourne un peu, sans doute à cause du coup que j'ai pris sur le front . Le sang a séché sur mon visage et dans mes cheveux . Lorsque nous rencontrerons un ruisseau, je me laverai .
Je reprends ma route sans attendre de réponse de ma compagne de hasard . Les troncs sont juste plus noirs que la nuit, il est presqu'aisé de les éviter .
Sarah continue de courir. Voila des heures qu'elle s'est enfuie ; elle a abandonné son cheval il y a peu, car il était trop fatigué. A présent, elle s'est enfoncée dans une forêt sombre, à peine éclairée par une lune blafarde.
Sarah court, et pourtant, elle ne ressent aucune fatique. Une force qu'elle ne se connaissait pas la pousse en avant, toujours plus loin. Elle ne réfléchit plus ; son seul but est de fuir, fuir le plus loin possible. Elle n'a aucune idée de la direction qu'elle a prise, et cela importe peu.
Aelghir continue sa folle poursuite, Maélyne sur ses talons, le suivant tant bien que mal. Voila longtemps qu'il ne peut plus suivre les traces de Sarah dans la nuit, mais quelque chose le pousse, lui dit qu'il est dans la bonne direction.
Un loup hurle dans la nuit.
Aelghir fronce les sourcils, mais n'y prête pas attention.
Un autre hurlement, plus proche cette fois.
Maélyne ralentit le pas, visiblement inquiète. Aelghir la rassure en lui certifiant que les loups n'attaquent pas l'homme. Ils sont en chasse, mais rien à craindre.
Un troisième hurlement, tout près cette fois, fait sursauter Aelghir qui s'arrête net ; Un mouvement vif dans les fourrés le fait se baisser par réflexe, et bien lui en a pris car un loup saute alors à l'endroit ou aurait du se trouver sa gorge.
Le loup se rattrape au sol et fait demi-tour en direction de nos deux compagnons. Bientôt, trois, non quatres autres loups apparaissent et les encerclent. Un comportement anormal pour des loups, mais plus anormal encore est la couleur de leur yeux : ils brillent d'un rouge vif, luisant dans la nuit.
NB : Ce ne sont pas des chiens noirs, mais de simples loups "possédés". Si aucun de vous deux ne connait suffisament les créatures des ténèbres vous les prendrez pour des chiens noirs, mais leur morsure ne vous sera pas mortelle.
Oh non, c'est pas possible!
qu'est ce que c'est, qu'est ce qui ce passe...
Alors ca y est, ce reve étais donc vrai...Le loup m'a rattrapé.
Se redresse et s'avance un peu. Puisque c'est moi qu'ils veulent...
Non ca ne se passait pas comme ca,dans mon reve, il n'y en avait qu'un, gris, et, pas avec... ces yeux la!
Par la lumière, qu'est ce que c'est encore que cette histoire!!!
Se retourne vers le chevalier qui, d'abord surpris, s'est vite ressaisi et semble pres au combat. quel homme étrange, on croirait qu'il ne crait rien, que rien ne peut l'arreter, ou du moins est-ce se qu'il croit...
Allez Maèlyne, toi aussi tu doit pouvoir faire quelque chose! Allez un effort, ouvre toi, laisse venir...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ces créatures, des chiens noirs sans doute ! Combien sont-ils ? Cinq, je crois . Ca va être chaud !
Pas vraiment le temps de réfléchir, l'animal que je viens d'éviter manifeste la ferme intention de s'en prendre à nouveau à moi . Mon épée se retrouve aussitôt dans ma main et je sabre l'air au moment même où le chien bondit . La tête aux yeux rouges se détache dans un grand flot de sang mais le corps continue sa trajectoire et me heurte violemment . Je trébuche tandis que deux autres monstres convergent sur moi . Néro hennit sauvagement et se précipite sur l'un des chiens pour le piétiner . Je me relève d'un coup de rein et entreprends le second animal dont la hargne n'a d'égale que la vélocité . Mes tranchants ne rencontrent que le vide et si ma lame le tient à l'écart, je n'ai pu encore lui infliger de blessure . Je jette un rapide coup d'oeil à Maèlyne .
Je dois me débarrasser de cette sale bête avant qu'ils ne s'en prennent à elle . Et Sarah, Sarah ? Se sont-ils attaqués à elle aussi ?
Néro est en passe de transformer son adversaire en pâtée pour chat . Je reviens au mien . Il ne me donne pas l'impression de se fatiguer . Ce qui n'est pas mon cas . Alors je dois prendre des risques d'autant plus que deux autres bêtes guettent le moment propice pour me sauter dessus . J'enroule tant bien que mal ma cape autour de mon bras gauche et me rue en avant . Le chien referme en grondant sa forte mâchoire sur mon bras et nous roulons à terre . J'enfonce la lame impitoyable de Vengeresse dans son ventre vulnérable . Le chien agonise dans des soubresauts violents . Mais ses crocs ont transpercé les épaisseurs de tissu et se sont plantés dans ma chair . Je me débarrasse de lui en évitant de penser à ce qui m'attend et me tourne vers ma compagne pour lui apporter mon aide tant que je le puis ...
A la vue de ses "betes" Stella peu habituée à ce genre de rencontre s'est cabrée et m'a envoyée par terre.
Deux de ces chose se sont tournée vers moi avec un air presque satisfait plein de haine dans leurs yeux rouges,babines retoursées au plus haut...
Mais quelle horreur,... au secours,... qu'est ce qu'on fait...
essaye de se relevée mais trebuche sur sa robe dechirée et les moups avance encore d'un pas....
Ahhh, non...!
se tourne vers le chevalier et le voit en bien mauvauise postude, projeté au sol et à demi recouvert d'une de ces masse noir qui ne semble pas vouloir le lacher
Non pas ca
Essayer de se retenir de crier mais a si peur...revoit la chose approcher.... AHHH!
Un bruit de casse, et un arbre s'effondre en flamme, juste devant nous, nous separant des 2 autres loups qui sur le coup reculent effrayés. Mais le feu se propage tres vite a tous les buissons secs autour de nous.
Vite, on vas etre pris au piege!
Se releve et voit que le chevalier a enfin reussi a se debarasser de la bete.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
( RP off : "Et maintenaaaaaant, que vais-je faaaiiire ? "Suffisait pas des bêbêtes, faut que tu me rajoutes un incendie . Suis chevalier, pas pompier !!! )
Manquait plus que ça ! Par les tripes puantes de Perdron Niall ! Ce feu a provisoirement éloigné nos agresseurs mais nous allons bientôt nous trouver avec deux problèmes sur les bras dont je ne sais lequel est le plus sérieux ...
Je fais signe à la jeune femme de sauter sur le dos de Néro . S'il en est un qui peut nous sortir de là, c'est bien cet excellent cheval dressé pour la bataille, le meilleur compagnon qu'un homme tel que moi puisse souhaiter . Puis je fais face aux monstres grondants que le feu ne va pas faire longtemps hésiter . Tiendrai-je le coup ? Si ce qu'on dit sur les chiens noirs est véridique, je n'en ai plus pour longtemps ... mon bras mordu est douloureux mais moins que je ne le craignais . Au moment même où la première bête s'élance par dessus l'arbre, éclairée par les flammes qui nous environnent, je comprends pourquoi :
Un loup, pas un maudit chien noir, un loup, un de ceux qui hurlaient tout à l'heure !
Bien . Je ne vais pas mourir, pas tout de suite du moins ! Toutefois ces loups sont ensorcelés comme le prouvent leurs yeux rouges et leur hargne . Quelqu'un veut nous barrer la route, nous empêcher de rattraper Sarah ! Je hurle, par dessus le crépitement de l'incendie, tandis que j'abats mon épée sur le loup au poil hérissé et fumant :
- Réprouvé, quel que soit ton nom, entends-moi ! Crois-tu que cela suffise à m'arrêter ! Seule la Mort détient ce pouvoir !
La bête possédée n'a pas plus de résistance qu'un animal ordinaire . Le premier loup succombe rapidement et c'est moi qui bondis par dessus le tronc embrasé pour cueillir d'un seul coup de taille son compagnon qui à son tour prenait son élan . Débarrassé des loups, il est temps d'envisager le problème suivant et tout aussi urgent ! Le feu s'est communiqué aux arbres et les conifères s'enflamment comme des torches, rendant l'âme avec d'inquiétants craquement et sifflements . Je saute en croupe de Néro, derrière Maèlyne qui s'agrippe aux rênes . Je l'entoure de mes bras et pose mes mains sur les siennes . J'ai repéré une trouée . Je talonne mon brave cheval et nous nous élançons pour échapper à la fournaise . Le galop puissant de Néro nous éloigne rapidement du piège mortel qu'est devenue cette partie de la forêt . La monture de ma compagne bien qu'affolée, nous suit de très près . Bientôt, nous rejoignons un sentier, hors de portée des flammes que le vent dirige à l'opposée de la direction que nous continuons à prendre car je sais qu'elle est la bonne . J'ai promis à Sarah que je m'occuperai d'elle et je ne faillis jamais à mes promesses . Je mets Néro au trot et jette un appel . Peut-être n'est-elle pas loin ?
chevauche sur sa belle jument grise pommelée, puis ralentit son allure, autant celle de ses pensées, qui fusent au même galop que la jument, que sa jument. Une odeur de fumée lui parvient aux narines, est-ce un tour de son esprit fatigué ? hum ...
Elle continu doucement au pas, l'odeur s'emplifie, c'est bien réél, il y a un feu quelque part, mais où ? elle ne distingue pas ce qu'il y a après le tournent, pourtant ses trippes se serrent, son instinc lui dicte de ne pas y aller, plus que l'odeur, elle sent le danger, mais la curiosité la pousse ...
En passant prudement le tournent, lentement, si lentement, le temps semble s'arreter... elle retient sa respiration ... et soudain !
De la fumée, rien que de la fumée, non elle ne voit rien d'autre, elle prend une respiration, elle tousse, farfouille dans ses fontes un foulard, le prend et se l'attache sur la bouche, de manière a respirer le moins possible de fumée, elle continue pourtant à tousser, elle avance ...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Sarah !
Je désespère de l'entendre me répondre . Et pourtant je sens qu'elle n'est pas loin . Un brusque retournement de vent rabat la fumée sur nous . Je me mets à tousser .
que ? m'aurait on appelé ? mais je deviens folle, par les petits orteils du ténébreux ! non ça ne devait pas être moi, pas possible, personne ne me connait sous ce nom ici, ou presque ! Mais qui a appellé ?
Elle devine des formes dans la fummée, qui vient de se rabbattre dans l'autre sens. Elle a peur, elle n'avance plus ... Elle attend...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je tousse de plus belle, Maèlyne aussi, elle cache son visage contre mon épaule . Il faut que nous nous sortions de ce guêpier ! Je presse Néro qui n'apprécie pas plus la fumée que moi . J'essuie du revers de la main mes yeux irrités et ne parviens qu'à diluer un peu le sang et la suie avec les larmes coulant sur mes joues . C'est alors que j'aperçois dans les volutes rageuses de la fumée une vague silhouette sur un cheval .
est surprise de voir tout d'un coup surgir ces formes de la fumée, qui est si trompeuse. Se resaisit, essaie de parler
Je...
Est-ce que je lui dit mon nom ? non, ça devait être une coincidence, pas la peine de dire commet je m'appelle au premier voyageur, mais qu'est-ce qu'il font là ? pourquoi ne partent ils pas vite d'ici ? ils ne pourront jamais eteindre le feu ...
Pourquoi restez vous là ? Vous devrez partir ! venez vite ! vous allez etouffer ici !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Ce n'est pas Sarah . Bien sûr ... Juste une inconnue . Quelle raison a-t-elle de se retrouver dans cette forêt en pleine nuit ? En pleine nuit ? Avec tous ces évènements, je n'ai pas vu le temps passer . La fumée devient opalescente, l'aube dissipe les ténèbres, bien qu'on ne puisse voir le ciel . Je regarde l'inconnue, remarque qu'elle est jeune et belle et sans doute de bonne famille . Que fait-elle ici et surtout seule ? .
Pourquoi restez vous là ? Vous devrez partir ! venez vite ! vous allez etouffer ici !
Que croit-elle ? Qu'on a l'intention de rester ici ? Bien évidemment que nous allons partir ... mais pas sans Sarah !
- Ma dame, nous sommes à la recherche d'une jeune fille . L'auriez-vous aperçue ?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Si vous ne l'avez pas rencontrée, c'est inutile que je vous dise à quoi elle ressemble !
Pas l'air fûtée, la jeune dame ! Où alors je l'impressionne pour qu'elle parle sans réfléchir ! Vrai que je ne dois pas avoir l'air commode avec tout ce sang et cette suie sur mon visage .
- Ne nous attardons pas à discuter . Maèlyne, votre jument a l'air de s'être calmée, vous devriez remonter dessus .
Je l'aide à descendre de Néro et elle enfourche sa bête encore un peu nerveuse mais que la présence des deux autres chevaux rassure . Puis j'ordonne :
- Allons-y, ne trainons pas .
Sarah est quelque part devant nous . L'incendie la chasse droit devant, elle aussi . Nous la rejoindrons bientôt .
Oui, on ferait bien d'y allez avant de finir étouffé par la fumé.
D'ailleur, stella piaffe toujours, un bon galop lui fera du bien. Et si on pouvait enfin remettre la main sur Sarah, ca nous permettrais peut etre de comprendre l'origine de tou ces étranges évements, et de rejoindre le groupe avant qu'il ne s'inquiette!
c'est qu'il me prendrait presque pour une gourde le monsieur ? pfff
aaaah vite, ils partent ! Allez Pompom ! allez !
elle talonne sa belle jument pomelée et part au galop avec les autres, en regardant autour d'elle, si elle ne voit pas une jeune fille ...
si ce crétin m'avait dit a quoi elle ressemblait, je pourrait chercher avec eux ! raaaah quand c'est vieux c'est toujours pareil hein, on dirait l'Oncle Berute, pfff qu'est-ce que j'ai fait à la Lumière pour tomber au beau milieu d'un incendi avec des gens qui ont perdu le chemin de la Lumière, sang et cendres...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
L'aube laissant place à l'aurore et bientôt au jour, je fais passer Néro du trot au galop sur le chemin qui nous éloigne de l'incendie et nous rapproche de Sarah .
mais après tout, pourquoi je les suis moi ? qu'est-ce que j'y gagne !? j'ai jamais été bonne, je vois pas pourquoi tout d'un coup j'aurai un élan de bonté envers ces gens que je ne connais même pas ! pffff je comprend plus rien moi, pis c'est pas tout ça, mais j'ai des affaires à regler avant que l'autre me dise ce que je veux savoir... hum vaut mieu pas que je pense des noms, y a des oreilles, même pour les pensées de nos jours, rien n'est sur ...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les arbres défilent et la colère monte en moi ! Pourquoi a-t-il fallu que je m'embarrasse de ces deux femmes . Je connais à peine Maèlyne et l'autre encore moins ... Je ne sais même pas son nom ! Et d'ailleurs, que fait-elle ici, au même endroit et au même moment que nous ? Ne serait-elle pas à la solde du réprouvé ? J'ai envie de hurler ma rage ... J'ai envie de répandre le sang, celui d'un ennemi, le mien, peut importe .
Gablebo et Gauthier nous ont rejoint au milieu de la nuit. Je les informe des derniers évènements.
Peu avant l'aube, le signal du départ est donné.
Avec inquiétude, je srute l'horizon... toujours pas de signe d'Aelghir ou de Maèlyne. Pourvu qu'il ne leur soit rien arrivé de grave...
On ne peut se permettre de ralentir la cadence pour les attendre mais ils devraient pouvoir aisément nous rattraper. Malgré l'ordre d'avancer au plus vite, une troupe aussi nombreuse ne peut se déplacer aussi vite que quelques cavaliers voyageant léger.
Nous reprenons la route aux premières lueurs du soleil levant.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
La troupe est de nouveau en route, déplaçant des nuages de poussière. L'allure est soutenu, mais mes hommes sont entrainés. L'aubergiste me dis que ses compagnions tiennent le coup pour l'instant.
Une chose me chagrine pourtant, bien que l'ayant invité à quitté le groupe, le chevalier n'est toujours pas revenu de sa poursuite! j'espère qu'il ne va pas nous ramener les ennuis sur les talons de son cheval!
Notre chevauchée n'est interrompue que par une pause d'à peine une heure afin de permettre aux hommes et aux montures de se restaurer.
Encore une fois, nous continuons après le coucher du soleil et ce n'est que quand les signes de fatigue ne deviennent trop évidents que l'ordre de monter le bivouac est donné.
La fatigue empêche les hommes de trop réfléchir et c'est une bonne chose.
Autour des feux, Caerun et Ysandell vont et viennent en chantant des chansons apaisantes afin d'accompagner nos compagnons dans un sommeil réparateur.
Je jette un oeil à Gauthier qui, curieusement et contrairement à ce qu'il avait dit, nous accompagne toujours. Je sais que Gab' le garde à l'oeil et c'est plutôt une bonne chose. Ce vieil homme me met mal à l'aise.
Plusieurs jours se sont écoulés maintenant depuis la fuite de Sarah et le départ d'Aelghir et de Maèlyne. Toujours pas signe d'eux. J'espère qu'il ne leur ait pas arrivé malheur.
Je ravale mon inquiétude pour observer la troupe qui se prépare à se remettre en route au lever du soleil. Les visages sont tirés mais semblent moins soucieux qu'auparavant.
Nous avons maintenus le même rythme et les hommes commencent à ressentir de la fatigue. Fort heureusement, aucun évènement surnaturel n'a eu lieu depuis et le souvenir terrifiant des Bulles de Ténèbres s'estompent petit à petit des mémoires.
D'ici trois jours, nous serons en Cairhien. Peut-être devrons prendre une journée de repos entre temps et qu'on réfléchisse au moyen le plus adapté pour retrouver ce Dimitrius Destray.
Noal lève le bras et la troupe s'ébranle pour une nouvelle journée de voyage.
"Promenons nous, dans les bois
Pendant que le reprouvé n'y est pas,
car si il y était
Il nous mangerais
mais comme il n'y est pas,
il nous mangera pas!"
Aelghir:
"Et j'ai crié, criéééé, Sarah, pour qu'elle revienne,
et j'ai pleuré, plaurééé, oh, j'avias, trop de peine..."
RP OFF: mais si c'est le bon topic, je passe le temps...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Nous stoppons notre avancée un peu plus tôt que ces derniers jours. JustBob et Noal ont décidé d'allonger le temps de repos de la compagnie. Dans cette optique, nous partirons également un peu plus tard le lendemain matin. Il ne doit plus nous rester que 2 jours pour atteindre notre objectif. Les premières discussions vont avoir lieu pour décider de la meilleure approche de la ville où, tout le monde y pense désormais, il nous faut trouver des informations sur "quelque chose" qui hante les esprits un peu plus à chaque pas...*
Saperlipopette... on n'a jamais été aussi près de la fin...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* perdue dans ses pensées *
Je m'en veux de n'avoir pas vu partir Sarah... trop occupée à calmer mon cheval... JB et Ciryon ont beau m'avoir rassurée... pardonnée?... je suis inquiète pour la jeune fille et le chevalier...
* se tourne vers Gab' *
Mais il est revenu * contemple sa canne épée *
Et elle aussi... je ne porterai donc que des armes forgées par les hommes que j'aime...
* s'approche de gab', se glisse dans ses bras, pose sa tête contre son cou pour trouver un peu de calme et de repos *
Peu avant votre pause de midi, vous apercevez au loin une longue écharpe de fumée s'élever dans le ciel. Cela ressemble bien à un incendie important.
Tandis que vous vous interrogez, un de vos éclaireurs revient au grand galop et se dirige droit vers Noal.
Capitaine ! Des Trollocs ! Ils attaquent un village !
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*s'était déjà préparé au vu de la colonne de fumée et attend, son arc à la main, la décision que prendront Noal et Ciryon lorsque l'éclaireur leur aura fourni ses informations*
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Ces journées de chevauché éperdue m'ont fait perdre un peu la notion du temps, et c'est avec dificulté que j'émerge de ma torpeur lorsque l'un de mes éclaireur reviens au galot.
Capitaine ! Des Trollocs ! Ils attaquent un village !
Oui, mon capitaine ! Je les ai vu de loin et j'ai immédiatement fait demi-tour. Ils commençaient à investir le village. Ils devaient être une trentaine, je pense. J'ai l'impression qu'il devait y avoir là-bas quelques soldats car les villageois ont organisé une résistance. Mais ils ne feront pas le poids bien longtemps, capitaine !
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Mais, qu'.....; mais où va t-il celui là? je croyais que c'était un aubergiste et le voila qui se lance, tout seul vers une bande de trollocs!! Ces journées de cheval on dû lui faire vibrer le cerveau.
Bon je ne vais le laisser seul.....euh à deux! mais quelle bande de sauvage, ils ne connaissent pas la discipline?
Lieutenant Clombert, avec vos hommes, faites le tour de ce village pour leur couper la retraite.
Lieutenant Magnord, prennez 50 hommes et suivez moi cet aubergiste!!
Sergent Tabbart, postez vos archers en deux groupes de chaque côté, et pas de quartiers!
Ennn Avannnnt!!
Je tirais mon sabre et talonnais Estar pour rattraper l'aubergiste et son acolyte avant qu'il ne leur arrive malheur!
*Se retourne vers la troupe derrière lui, qui jette des regards anxieux vers le village en contrebas.*
Ils sont effrayés les pauvres, ils n'ont sans doute jamais connu de bataille rangée.
*Hausse la voix pour se faire entendre par tous.*
Compagnons! Nous voilà enfin face au mal que nous poursuivons depuis bientôt trois semaines. Trois semaines qui ont été marquées par de sournoises attaquent, toujours inexpliquées et contre lesquelles nous ne pouvions rien faire.
Vous voilà aujourd'hui face à un véritable ennemi, en chair et en os. Un ennemi que vous allez pouvoir passer au fil de vos épées. Il est temps de venger vos amis, vos frêres, vos compagnons qui sont tombés lors des précédentes attaques!
Ne craignez pas la mort, uniquement la défaite qui sera le lot de tous si jamais nous échouons.
*Tire les deux longs sabres attachés dans son dos, le Soleil et la Lune ornant chacun une des deux gardes viennent refleter les rayons du Soleil*
Que les archers restes a distances, ne tirez que si vous etes sur de toucher, il ne sert à rien de blesser l'un des notres. Pour les autres, rester à cheval aussi longtemps que possible, et evitez les myrdraals si jamais vous en voyez, ceux là je me les réserve *petit sourire mauvais*.
EN AVANT COMPAGNONS!!! POUR LES ROSES!
*Sans attendre de réponse s'élance vers le village à la suite du barbare et de Gablebo, sourit en entendant derrière lui certains reprendre ses cris de guerre.*
Jettant un coup d'oeil derrière moi, je vois que tout le monde se met en route.
Pfff !!!
Comme si je ne pouvais pas me faire une trentaine de Trollocs à moi tout seul !!!
M'en fous ! J'ai de l'avance !
Quelques instants plus tards, j'arrive au grand galop dans le village qui est maintenant quasiment en entier la proie des flammes ! Je croise des villageois paniqués qui fuient en tous sens ! Les hurlements des femmes, les pleurs des enfants, les beuglements des Trollocs ! Et l'odeur du sang et de la mort !
Un rire sauvage s'échappe de ma gorge tandis que je déboule sur la place centrale où une dizaine de Trollocs sont occupés à rassembler des prisonniers.
Je charge dans leur direction tout en faisant tournoyer mon fléau...
BEUHAAAAAAAAAA.... SBLAM !!!!
P***** DE CANASSON DE M*****
Bon ok, j'suis pas très doué sur un cheval...
Je me relève et fait face aux Trollocs qui m'observent l'air surpris... enfin je suppose... z'ont des têtes bizarres quoi...
Bon ! Messieurs les Trollocs ! Quel est le plus baleze d'entre-vous ? Je me le prends en combat singulier et pas loyal du tout.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*une flèche siffle et vient se ficher dans la tête du premier des trollocs, tous s'arrêtent, surpris, l'espace d'une seconde, pendant laquelle JB en profite pour se retourner et me voir à une trentaine de pas*
*il profite de ma deuxième flèche pour se retourner en l'accompagnant du regard vers les 10... 9 trollocs qui reprennent désormais leur course*
*3 viennent dans ma direction...*
Il vise juste le Gab'... mais je ne suis pas si sûr qu'il tienne aussi bien au corps à corps...
Plutôt que de me précipiter sur ceux qui se dirigent vers moi, je me rue sur ceux qui attaquent Gab'... tout est question de vitesse, de positionnement, de surprise,...
Mon fléau siffle dans les airs et intercepte l'un des trois Trollocs, la rencontre de la boule de métal hérissée de pointes avec la face de porc est particulièremnt violente et esthétique. L'arme dévastatrice poursuit sa courbe mortelle dans une gerbe de sang et de cervelle.
Je poursuis mon geste dans l'espoir d'enchaîner le deuxième mais celui-ci a déjà réagi et parvient à se protéger de son bras armuré. Cela ne sera pas suffisant pour le sauver. La chaîne s'enroule autour de son bras en broyant les chairs et la boule mortelle finit par réduire le membre en bouillie sanguinolante.
Malgré la douleur le rascal me frappe de sa hache. Dans mon élan, je ne peux entièrement éviter le coup et je ressens une vive douleur au flanc. Qu'importe. Prendre des coups, voilà bien la première chose que j'ai apprise dans la vie et les encaisser, voilà ce qui m'a permis de survivre.
Je tire brutalement sur mon fléau, attirant la créature à mon contact. Mon front heurte violemment de bas en haut son groin, le faisant éclater comme un fruit trop mûr et projetant des fragments d'os mortels dans ce qui lui sert de cerveau. L'une de mes spécialités qui m'a valu, il y a bien longtemps, le surnom de Tête-de-fer... un parmi tant d'autres...
Mon fléau maintenant inutilisable, je dégaine mon lourd glaive...
Les autres Trollocs sont sur moi... je suis cerné...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
... les voilà...
*sort une troisième flèche*
cal... mais... il les reprend... saperlipopette ça doit faire mal ça... bon... 7 contre 1, sauf que ces imbéciles semblent avoir oublié que j'étais là...
*tire en plein dans le dos de celui qui est le plus proche... qui se retourne et commence se ruer sur moi... il trébuche au 3e pas, aidé par une deuxième flèche juste sous la gorge*
... glotte loupée...
*les 6 trollocs restant semblent hésiter... qui s'avancera sur le Barbare ? qui ira vers l'archer ? pendant que JB les tient en respect par de grands moulinets (et son haleine fétide), je profite de ce "répit" pour jeter furtivement un oeil à ce que je peux voir dans les environs...*
apparemment la situation est maîtrisée... les Blancs Manteaux massacrent les autres créatures... ils ne devraient pas tarder à nous rejoindre... j'espère...
*Plonge au triple galop dans la mélée et ne met pas longtemps à dépasser Gablebo et JustBob.*
Ils ont l'air de s'en tirer sans trop de problème, j'espère que Gab' saura mettre à profis les quelques heures que nous avons passer à nous entrainer.
*Déjà enveloppé dans le clame du Kodi, entend des sabots qui s'approche doucement à une quinzaine de mètre derrière lui...quatre sabots et trop réguliers pour être ceux d'un trolloc. Se retourne avec un sourire carnassier.
Je cherchais justement l'un des tiens, ces saletés de trollocs se déplacent rarement aussi loin tous seuls.
Le myrdraal se contente de m'observer de son regard sans yeux.
Je réprime tant bien que mal le frisson qui me remonte dans le dos quand je croise ses orbites vides.*
Voyons comment tu te defends.
Je talonne mon étalon gris, pour me diriger droit sur la silhouette entourée d'ombre, les deux sabres déjà préparés pour effectuer la première attaque.
Tout s'enchaîne alors très vite, les deux cavaliers tourne l'un autour de l'autre, enchaînant les figures, profitant d'une esquive pour passer une attaque, reculant quand il faut pour mieux repartir à l'assaut.
Plusieurs fois déjà la lame empoisonée du Sans-yeux est venue froler ma chair, entayant serieusement ma veste et rayer mon plastron, des coups déviés juste à temps à chaque fois, pour qu'ils ne viennent taper que du plat et ne transpercent pas l'acier.
Le myrdraal se sait perdu, et il n'en est que plus dangereux, vif comme l'éclair il plonge sa lame sous la mienne et manque de m'arracher l'oeil alors que je plonge en arrière. Je n'entend plus rien, plus rien sinon le choc de l'acier forgé à Shol Arbela de me lames contre contre l'acier maudit, forgé sur les pentes du Thakan'dar, du sans-yeux. D'une parade sur la droite j'arrive à venir entailler le bras gauche de mon adversaire, lui arrachant un leger cri sifflant. Mon esprit s'évade, je laisse mes bras diriger mes armes, alors que mes jambes dirige ma monture, c'est ainsi que je me suis toujours le mieux battu, comme spectateur de mon corps. Je revois ma première rencontre avec Ysandell, notre premier baiser, je souris à cette image et mon adversaire semble prendre ce sourire pour lui alors qu'il redouble ses coups. Je commence à fatiguer et à me poser des questions sur l'issue du combat si il se poursuit encore longtemps. Je decide de passer à la vitesse supérieur, enchaînant les figures, dansant avec mon adversaire et l'entrainant dans un pas de deux mortel. Je fini enfin par réussir à degager sa lame d'un coup brusque et mon sabre libre viens lui trancher la tête d'un vif mouvement circulaire.
Le myrdraal continu à gesticuler dans tous les sens, donnat des coups au hasard, refusant sa propre mort, j'achève sa monture, toute aussi mauvaise que lui apparement vu la façon dont elle essaye de me mordre. Je le regarde une dernière fois, écrasé, décapité et essayant pourtant toujours de lutter.
Créature maudite.
*D'un léger mouvement de genoux j'écarte ma monture, me retournant vers le champ de bataille, cherchant des yeux une deuxième silhouette au manteau sombre*.
Les cavaliers déferlent sur le village. Les Trollocs semblent hésiter. Ils doivent comprendre qu'ils n'ont plus aucune chance. Malgré la bestialité de leurs traits, je peux lire leurs pensées comme dans un livre ouvert.
Observer, deviner, anticiper.
Lequel ?
Celui-là !
Je plonge au sol, effectue une roulade et en me relevant ouvre le ventre de la créature de bas en haut. Il a à peine eu le temps de faire un pas dans ma direction.
Je tournoie sur moi-même et la tête du Trolloc situé à ma gauche s'envole dans les airs. Je suis sorti du cercle mais les quatre autres monstres, ivres de rage, se précipitent sur moi sans se préoccuper de Gablebo.
Glaive en main gauche et coutelas à main droite, j'adopte une posture défensive en parant et esquivant les brutales, mais prévisibles, attaques des monstres.
Gablebo va pouvoir s'amuser... en espérant que ces précédents coups au but ne soient pas dus à la chance... je n'aimerai pas me prendre une flèche perdue...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
mes hommes prennent leur positions autour du village, et je rentre dans le centre, et.... mais qu'est ce que c'est que ce carnage! l'aubergiste ouvre une boutonnière dans un trolloc et en décapite un autre en se relevant!! mais qu'est ce que c'est que ce barbare !! Mais c'est, un barbare!!
Encore sous le coup de la surprise, j'esquive un coup de sabre au dernier moment!!
En me penchant pour éviter le coup je me déséquilibre et tombe de l'autre côté de mon cheval. Je reprend vite pied, mais préfère passer par l'arrière d'Estar. Eh! tête de bic!!
le trolloc commence a vouloir faire le tour en passant par derrière aussi. Je donne une tape sur la croupe d'Estar, Aya!
Estar se cabre sur les pattes avant et envoit ses deux pattes arrières dans la tête du trolloc qui explose!
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*le temps de ma prise de renseignement autour de moi, JB est déjà en train d'éventrer un trolloc*
Saperlipopette ! Rapide et agile, malgré l'apparence imposante...
*j'attends qu'il ait fini son attaque afin d'ajuster au mieux les 5 survivants... euh 4 désormais...*
... voilà... reste là... parfait...
*décoche sa flèche, qui vient se planter dans le bras d'un des monstres, qui lache son arme et n'ose se pencher pour la reprendre...
Les trollocs se regardent encore une fois... et fuient !*
... aucune chance... et tant mieux...
*le blessé n'ira pas plus loin dans sa course, d'abord ralenti par une deuxième flèche qui atteint son dos, il se retourne dans un semblant d'honneur... et tombe lorsque la troisième flèche transperce son ventre*
... presque trop facile... je n'aime pas ça mais c'est évidemment préférable... mais tout n'est pas fini... il va falloir s'occuper un minimum des villageois...
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Félicite plutôt ma monture. Pour un premier combat, elle n'a pas bronché... ce qui est plutôt pratique quand je vise .
Remarque... la tienne est pas mal non plus .
Bon. Ne restons pas là. Tu es blessé et tu n'es sans doute pas le seul. Nous devons rassembler tout le monde. Il y a cette femme parmi nous qui a quelques notions de médecine ; elle va sans doute avoir du travail. J'essaierai de l'aider de mon mieux.
*enlève son bandeaume et détache son large bandana, le lance à JB*
*sort une poignée de simples de sa sacoche*
Tiens. Mets déjà ça sur ta plaie pour stopper l'hémorragie. Ça devrait aider à une première cicatrisation. Cherche notre infirmière et rassemble ceux que tu trouveras sur la place du village, je vais aller de mon côté.
*s'éloigne au pas, flattant l'encolure de Rhiannon*
Saperlipopette ! (je savais pas où le placer alors hein, je le cache pour ne pas briser l'intensisté dramatique insoutenable)
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* un chant de d'apaisement résonne soudain, porté par une voix mélodieuse et tranquille, laissant tomber un voile de douceur sur les coeurs excités ou anxieux, calmant les bêtes effrayées et engourdissant la fureur des hommes. Curieusement, les mots en paraissent indistincts mais parlent à tous, comme si chacun recevait en lui une mélopée particulière qui lui communiquait un peu de sérénité, un morceau de ciel bleu inaltérable barricadant ses paupières à la poussière et au sang.*
* s'approche de Gab' en continuant de chanter, sa cape multicolore dansant au vent en une farandole d'espoir et de joie dont les lisières semblent malgré tout mordues de pourpre, un sourire aigre doux aux lèvres, l'épée tirée au clair et imprégnée de sang, s'appuyant sur la gaine-canne comme pour se rassurer *
La lame est parfaite. Je n'ai pas eu à beaucoup m'en servir... mais elle est superbe. Elle fend le vent comme les chairs avec une poésie mordante.
* embrasse doucement ses lèvres, laissant sur les siennes un goût de sel et de larmes *
J'écrirai sur cette bataille. Quand tout sera fini.
* parcourt les lieux du regard. Le village n'est plus que sang, feu et dévastation *
Un peu plus de sel dans mon âme à chaque regard.
*Le bruit de sabots résonnent de l'autre coté du village, un pas trainant, comme si l'étalon était entravé. Une forme sombre semble être trainé derriere lui.*
[small]J'étais pourtant sur...il ne m'avait pas touché...il...[/small]
*Vois la fleur rose-rouge qui grandie sur sa chemise blanche.*
La fièvre, elle est trop forte...mal à la tête...ne peux plus tenir, je...
Ô Ysandell pardonne moi, je n'ai pas su être à la hauteur, pardonne moi...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* un coup de poignard dans mon coeur, une ombre dans mes yeux *
* se tourne vers Gablebo, et d'une voix que l'anxiété déforme tout à coup*
On ne croirait jamais que je suis ménestrelle quand je parle ainsi, toute technique oubliée, souffle déchiré, hagard.
Où est-il ? Je l'ai vu combattre au loin et partir et...
* la douleur se fait plus intense *
Souviens-toi, la dernière fois... Tu t'étais évanouie... un choc... il avait pris ce mauvais coup... tu avais envoyé Elann le chercher... et il était dans la forêt, inconscient, blessé...
* coeur brisé, chacun des morceaux s'enfuit de moi, ombre cent fois ombre sur le cadran de ma vie, à chaque souffle*
* je me tourne. Une ombre, là-bas... un cavalier, blessé *
* mes yeux s'affolent, je ne vois plus que sa silhouette *
* commence à courir*
CIRYOOOOOOON !
* s'écroule près du corps tant aimé, déchire la chemise étoilée de sang, arrache un pan de sa propre robe pour éponger la blessure qu'elle baigne de larmes*
Mon Ciryon, mon soleil, reste avec moi je t'en prie, regarde moi, ne sombre pas... je t'en supplie...
* fixe la blessure d'un air surpris *
Une simple estafilade...?
* se remémore alors la silhouette contre laquelle son aimé combattait *
Oh, Lumière... une lame de myrdraal...mortelle...
* se mord rageusement les lèvres, caresse d'une main fébrile les cheveux de l'inconscient, embrasse doucement ses lèvres, chuchote à son oreille *
Mon doux, mon tendre, mon merveilleux amour, reste avec moi... reste conscient... on va te sauver... reste avec moi...
* crie d'une voix forte que la douleur rend quelque peu aigue *
J'aurais besoin de quelqu'un qui connaisse l'art des plantes !
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*contemple, le visage inexpressif, la silhouette allongée sur le sol*
*je suis tiré de ma torpeur par le cri de ma bien aimée*
J'aurais besoin de quelqu'un qui connaisse l'art des plantes !
Je suis là.
Mais pourquoi... TILT ! Une lame maudite ! Il a dû affronter un Myrd... par la lumière... alors leur valeur est aussi grande que la sienne... lui qui est le meilleur épéiste du groupe... sang et cendre... Je ne sais pas si les antidotes et calmants traditionnels ont la moindre efficacité contre...
*porte sa main à sa sacoche... rien*
Saperlipopette, j'ai tout donné à JB et aux villageois blessés ! Il me faudrait au moins quelque chose pour désinfecter... et vite...
Ysandell.
YS !
Regarde moi ! Est-ce que tu connais le rubhekya pourpre ? J'en ai déjà vu dans la région, il doit y en avoir dans les environs. Sinon, une fleur dont j'ai oublié le nom... bleue aux épines rouges fera toujours l'affaire. Et essaie de trouver l'infirmière de la compagnie ! JB sera peut-être avec elle ! il doit avoir de l'alcool sur lui... cela pourra toujours éviter à la plaie de s'aggraver ... Le temps presse.
*talonne Rhiannon et sort du village, vers la prairie la plus proche*
...si nous ne trouvons rien... il le faut... ce n'est pas avec de l'ail que l'on soignera cette blessure mortelle...
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YS !
Regarde moi !
* fixe d'un air hagard Gablebo à travers ses larmes, presque sans le reconnaître *
Lap... Gab' ?
Et essaie de trouver l'infirmière de la compagnie ! JB sera peut-être avec elle !
Mais je ne peux pas le laisser seul...
*crie à nouveau *
JUSTBOB !
INFIRMIERE !
* extirpe de son corsage un bandana bleu à la couleur un peu passée par le temps, et continue d'éponger la blessure en murmurant des mots tendres à Ciryon, dans l'espoir qu'il l'entendra dans les ténèbres qui ont englouti son corps et son esprit *
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*cherche des yeux la moindre fleur où le rouge apparaît...*
( > 5 = rubhekya pourpre (la plus efficace, même si là bon... enfin on va bien voir...)
< 5 = fleur bleue épines rouges
1 = échec critique... que dalle )
[d10]
Saperlipopette ! Mais y'a rien ou quoi ? ... la bataille a tout arraché on dirait...
par la lumière...
La ! Quelques fleurs bleues ! C'est dérisoire, mais ça sera toujours mieux que rien...
*retourne au galop vers le village et Ciryon*
j'espère qu'Ysandell aura eu plus de chance que moi...
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*voit avec soulagement l'infirmière arriver *
*range son bandana *
Occupez-vous de lui du mieux que vous le pouvez, je vais chercher des plantes.
* saute à cheval, galope vers la prairie la plus proche *
Qu'est-ce qu'il a dit... une fleur bleue à épines rouges... Heureusement que je ne suis pas daltonienne...
[d10]:
Parfait
* repart au triple galop près de son bien-aimé*
* offre un sourire mi-soulagé à Gablebo*
* toise l'infirmière d'un oeil inquiet... c'est normal qu'elle le palpe autant ?*
* tend les fleurs à Gab'*
Comment les utilises-tu...?
* escamote son bandana bleu, éponge le front de Ciryon, murmure quelques paroles apaisantes *
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Saperlipopette... c'est toujours mieux que rien mais... arf, j'étais sûr d'en avoir vu... enfin ça sera peut-être aussi efficace, pas la peine de l'affoler...
Ça dépend. Nous en avons relativement peu tout de même... on peut utiliser les feuilles réduites en poudre pour appliquer directement sur la plaie. Je pense qu'il vaut mieux garder les épines et les pétales pour préparer une petite potion qui pourra peut-être lui permettre de reprendre connaissance, voire de faire tomber un peu la fièvre...
De toute façon nous n'avons que ça pour le moment.
(si c'est 7 ou plus, l'infirmière intervient pour me dire qu'elle a du rubhekya pourpre...)
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* fixe d'un air mauvais l'infirmière *
Tocarde.
* se tourne vers un villageois qui passe par là *
Pourriez-vous quérir votre guérisseur ou votre guérisseuse ? Mon ami aurait besoin de soin...
* le villageois s'en va et revient avec une femme plutôt gironde à la hanche battue par un sac de plantes qui, entre deux remerciements, farfouille dans son sac*
(si c'est 6 ou plus, elle a du rubhekya pourpre, trois ou plus elle n'en a pas)
[d10]:
YES !... Je dois être malheureuse en amour ....
*La guérisseuse, cette brave femme!, sort les plantes susceptibles d'apaiser mon Ciryon et se met à l'oeuvre.
Je la couve d'un oeil émerveillée, admirant ses mains expertes et délicates.
Quelques couleurs sur ses joues...
*Je souris à la guérisseuse et lui tend quelques pièces qu'elle accepte avec joie avant de s'en aller soigner d'autres blessés *
* je me tourne vers Gab' et lui chuchote tout bas *
Il devrait tenir jusqu'au Cairhien. Là-bas, nous trouverons une Aes Sedai qui parachèvera le travail de cette brave dame. Il faudrait se hâter...
* Je me laisse aller quelques instants contre son épaule pour y puiser un peu de réconfort, cherche ses lèvres à l'aveuglette comme pour y trouver un second souffle. Ma main ne quitte pas le corps engourdi de Ciryon *
Il va s'en sortir... La lumière fasse qu'il s'en sorte...
J'erre dans les ténébres depuis ce qui me semble être des siècles, tout est gris et noir autour de moi, mes plus vieux souvenir, ceux que j'ai voulu enfouir au plus profond de mon être reviennent me hanter...
Capitaine, ils nous encerclent, nous allons être réduit en pièce, nous devons nous retirer!
[small]Il n'en est pas question caporal, je ne tournerai pas le dos à ces créatures puantes... [/small]
Oh Lumière, combien d'hommes ai je condamné ce jour là? Combien d'amis sont tombés sous les terribles cimeterre de ces monstres? Tout ça pour quoi? Par pure vanité, par orgueil j'ai condamné à mort des jeunes hommes tout juste sortis des bras de leur mère. Lumière pourras tu me pardonner un jour? Pourrais je même me pardonner un jour?
Ô Ysandell, ma douce Ysandell, si seulement tu savais comme j'étais dur avant que ton regard ne croise le mien, m'accorderais tu toujours une place dans ton coeur si tu connaissais mieux m'a vie d'avant?
Le son d'un clairon résonne puis vous percevez le bruit d'une troupe lancée au galop. Bientôt vous voyez une cinquantaine de cavaliers en armes arriver en bordure du village. Sous le commandement d'un homme de belle prestance, ils s'arrêtent. L'homme s'avance, une expression de surprise et de soulagement sur le visage. Il contemple le désastre avec tristesse puis s'exprime d'une voix forte.
Ho là ! Nous venons en paix !
Je suis le comte Angus, maître de ce village.
Je vous remercie de votre providentielle intervention.
Je sollicite un entretien avec l'officier du plus haut rang vous commandant.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Le plus gradé ici ? a l'évidance c'est moi! Je sifle Estar, qui revient me chercher, saute en selle, le sabre toujours à la main, et me dirige vers la cavalerie qui vient d'arrivée.
je rangaine mon sabre pendant le court trajet qui me sépare du comte.
Comte Angus, mes respects, je le salut du salut des enfants de la Lumière, Je suis le Capitaien Noal Tharne, je commande le deuxième bataillon des Enfants de la Lumière, mes hommes ont cerné le village, il n'y a plus de risques dans l'immédiat. Que puis-je pour vous?
Ma blessure est heureusement superficielle. Mais ce n'est pas le cas pour Ciryon.
Sang et tripes ! Ciryon ! Pourvu que l'intervention de la guérisseuse soit suffisante...
Je lance un regard d'encouragement vers Gab et Ysandell puis rejoins Noal auprès du nouveau venu.
Le visage sévère, le comte Angus salue Noal à son tour.
Tout d'abord je vous remercie à nouveau pour votre intervention.
Malheureusement, ces maudites créatures ont eu le temps de commettre bien des ravages... encore une fois...
Il semble mal à l'aise. Le regard interrogateur de Noal l'incite à continuer.
Ce raid n'est pas le premier. Il a été mené depuis un bastion occupé par ces monstres depuis quelques temps.
Il doit y avoir une centaine de ces créatures menées par des engeances ténébreuses que mes hommes n'osent même pas approcher.
Il désigne sa troupe de la main.
Voilà toutes les forces dont je dispose. Je ne pourrai jamais venir à bout d'une tel adversaire sans une aide.
Il hésite... semble ravaler sa fierté. Il met un pied à terre et s'incline.
Capitaine, je vous conjure de nous accorder votre aide.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Cela va nous ralentir dans notre recherche, mais nous ne pouvons pas laisser ces gens sans aide! Une centaine de trollocs, menés par des engeances, des hommes-gris! Vous aurez toute notre aide Messire, mais il faut que je m'organise avec mes hommes, restez dans les parages, nous faisons halte ici pour cette nuit! je le resalut,Comte.
Je me retourne pour chercher JustBob du regard, il n'est pas loin, je vais a sa rencontre. Pas trop de blessures? Cet homme, le Comte Angus, dit qu'il sait où l'on peut trouver le trou d'où ces cafards sortent, et apparement cela serait un gros nid!
cela ne vous met-il pas la puce à l'oreille?
je lui ai accordé l'aide de mon bataillon, vous joingnez vous à moi?
Bien évidemment, Noal. Vous pouvez comptez sur notre aide.
Je rajoute quelques phrases à voix basse. Cette affaire nous détourne de notre chemin et risque de nous coûter cher en hommes. D'un autre côté, la présence d'une troupe de Trollocs aussi importante est surprenante.
Peut-être sommes-nous plus proches de notre but que nous le croyons.
Le comte Angus semble vivement soulagé par la réponse de Noal.
Je vous remercie, capitaine.
Nous resterons avec vous cette nuit. Mes hommes ont hâte d'en découdre. Certains d'entre eux ont perdu des proches dans ce village.
Je resterai avec vous et je suivrai vos indications. Vous avez certainement beaucoup plus d'expérience que moi dans ce genre de confrontation.
Le bastion se trouve au centre d'une clairière, dans la forêt, à une demi-journée de marche d'ici.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Je donne des ordres pour faire installé un camp pour la nuit, avec une sécurité maximum! Certains des villageois rescapés sont venu se joindre à nous avec des armes aussi rudimentaires que leur fourches ou leur rateaux!
Mais se combat est aussi le leur tout compte fait, ils peuvent prendre les armes pour leur village aussi.
J'attrape le sergent Tabbart qui passe à proximité: Sergent
Oui mon Capitaine? Allé voir parmi ces hommes ceux qui veulent s'enroler, et donner leur des armes et un uniforme de base.
mais...bien Capitaine! et faite monter quelques tente pour ceux qui n'ont plus de maison, je ne voudrais pas que les trollocs les trouves à découvert dans les champs!
tout de suite Capitaine.
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* chantonne à voix basse des mots et des notes apaisantes pour son aimé au sommeil agité, la tête posée contre l'épaule de Gab'*
c'est comme ça
c'est depuis que l'on s'aime
que le vent s'épuise parfois
une éclaircie que l'on voit
au loin les routes sont plus tranquilles
et le soleil immobile
allons nous y passer la vie
allons nous passer l'hiver
si je m'en tire
comme je respire
c'est que le souffle m'a manqué
comme le sommeil à tes côtés...
Si jamais ça tourne mal, je veux absolument qu'Ysandell et toi preniez la poudre d'escampette avec Ciryon, avant qu'il ne soit trop tard.
* se tourne vivement vers JB, à voix basse pour ne pas être entendue du blanc-manteau et du comte*
Nous ne pourrons pas trop nous attarder. Les plantes vont le soulager et repousser quelque peu la fièvre, mais seule une Guérison * insiste lourdement sur la majuscule pour être sûre d'être comprise * pourra sauver son bras.
Si vous avez besoin de Gablebo Lumière, qu'on ne me prive pas des deux à la fois... , je partirai seule avec lui * caresse doucement le front de Ciryon*
* se détourne de JB, sans attendre de réponse, et se laisse aller un peu plus lourdement contre l’épaule de Gab’ .
Je l’ai entendu marmonner mon nom tout à l’heure, entre deux gémissements et paroles incompréhensibles... Je ne sais où son esprit vogue, mais il m’appelle...
* refoule les larmes qui montent *
On m’a appelée comme cela, une fois déjà. Il y a quelques années, le souvenir s’efface peu à peu. Mon maître. Celui qui a fait de moi l’oiseau-lyre...
* d’une voix étranglée *
Celui qui m’avait offert la canne-épée.
* laisse planer un silence gêné*
* blottie contre Gab’, sans quitter Ciryon des yeux ni cesser un instant de caresser son front, laisse les mots venir peu à peu *
Un homme merveilleux, transmettant l’histoire de nos terres et leurs légendes comme la lumière... sur les affaires les plus sordides et les travers des Grands. Un passeur de mots, une fine plume et ardente lame. Mémoire du peuple et son guide. Prêt à tout pour partager son savoir et sa foi, un peu d'espoir et de joie. Un ménestrel, un barde, peu importe le mot…
Maître disait toujours de ne pas montrer ses larmes… sauf à ceux que l’on aimait.
* laisse rouler un parfum de sel dans le cou de Gab’ *
Il y avait une altercation, suite à une chanson un peu trop... piquante, relatant les trafics douteux d’un comte, au Cairhien.
Mon pays natal aux couleurs floues d’intrigues, aux mots aiguisés virevoltant comme des épées... Un drôle de lien nous unit, fascination et répulsion, attirance et rejet. Je passe mon temps à te fuir et à te retrouver, où que j’aille... .
Le même qui m’a envoyé ses hommes, le soir d’été où je vous ai retrouvés, blessée... j’avais composé un nouveau pamphlet, en hommage à mon maître, cinq ans après sa mort. * petit sourire gêné* . La géographie musicale que je crée et qui m’avait fait venir à l’auberge, la première fois, t’en souvient-il ? est aussi un tombeau pour les êtres chers.
* Silence *
Il faut croire que la Roue aime à tisser les mêmes motifs, à marquer les êtres liés par un même sceau.
* ma voix s’éteint, ma main se crispe un instant au-dessus du visage de Ciryon *
Il a reçu une mauvaise blessure. Il est mort en délirant entre mes bras, en murmurant mon nom et d’autres paroles incompréhensibles. J’étais folle de douleur.
* déglutit difficilement. C’est la première fois que je conte ma naissance de ménestrelle sans la draper de légendes *
Puis j’ai pris la longue route de poussière et de vent en jurant de faire passer moi aussi la Lumière...
* ma main reprend son mouvement de va-et-vient sur le front de Ciryon *
* se penche et murmure à son oreille *
Oh mon tendre aimé, ne me quitte pas toi aussi... reste avec moi... où que tu sois, reste avec moi...
* se tourne vers Gab’, enfouit son visage en pleurs dans ses bras*
Mon merveilleux fil de hasard dans cette succession de scènes déjà vues et douloureusement mémorisées, ma douceur, mon vif-ardent... sauve-le... sauve-nous...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*après avoir pris connaissance de toutes les informations, écoute sans un mot les paroles sanglotantes de sa bien aimée*
Tu es plus forte que tu le crois... tu es encore vivante... malgré la mort de ton amour... tu dis que tu ne pourrais pas survivre sans l'un de nous, est-ce vrai ? Je n'en suis pas si sûr... tu survis aux rancoeurs des puissants et à la mort des autres... si tu meurs pour l'un de nous, tu condamnes l'autre, et ça tu ne pourrais t'y résoudre... tu es plus forte que tu le crois...
Le campement est installé dans le village et les mesures de sécurité sont prises. Un cordon de sentinelles disposées de façon à ce qu'elles se voient les unes les autres l'entoure.
Vers le milieu de la nuit, un grondement se fait entendre. Le sol vibre et les sentinelles aperçoivent une masse indistincte s'approcher rapidement.
ALERTE !!!
Les vociférations des Trollocs résonnent, ainsi que des aboiements qui vous glacent le sang. Menées par cinq sans-yeux sur leurs montures, les créatures des ténèbres seront bientôt sur vous... il ne vous reste que peu de temps pour vous y préparer.
Les Myrdaals, ainsi que les Chiens Noirs restent en sécurité derrière les Trollocs.
Les villageois sont terrorisés et ils ne vous seront guère utiles pour le moment.
De même, les soldats du comte Angus semblent aussi sous le choc et ce dernier a bien du mal à les empêcher de fuir. Il semble que pour le premier assaut, vous ne puissiez pas compter sur leur aide.
Poussant de terribles rugissements, les Trollocs chargent sur deux rangs, constituant une longue rangée dont l'effet est très effrayant.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Les sentinelles sont sur des charbons ardents, lorsqu'ils entendent le roulement qui accompagne la charge, la tension monte à son comble et des cris retentissent dans tout le camp!
Aux Armes !!! On est attaqué!!
Les sergents de garde organisent les premières lignes de défense devant les fossés creusés en vitesse dans l'après midi. Les premiers cris m'arrachent au sommeil, et j'attrappe mon sabre en courrant hors de ma tente! Plusieurs de mes officiers sont sortis en même temps et nous perdons une minute à chercher la direction de l'attaque, et le nombres d'ennemis! A vue de nez, ils sont une centaine, mais il en reste encore à la lisière des bois là-bas!
Un nuage passe, et la lune éclaire le champ qui sera bientot la scène sanglante de l'affrontement de la lumière et des ténèbre. Un rayon de lune fait briller une série de yeux brillant d'un rouge haineux, et des hurlements retentissent!!
Que les archers se mettent en place, Lieutenant Braque, préparez vous à donner le signal du tir!
Deux lignes de soldat pour riposter, et 40 cavaliers prèts à sauter au dessus des fossés après les salves de ralentissement!!
Je sors mon sabre, le lève, le lieutenant est pendu au fil de ma lame, et...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* murmure à l'oreille de l'aimé glissant entre présence et absence *
Ne t'inquiète pas, je veille sur toi... Ils m'ont pris Tasilien, mais personne ne t'arrachera à moi. Gab' les empêchera de s'approcher, tant qu'il le peut...
* Mes yeux suivent au loin la silhouette de sable et d'azur se détachant, élégante et souple, entre les taches trop claires des autres archers. *
* Ma lame glisse alors lentement en réponse hors de son fourreau. Un léger bruit de caresse, et devant mes yeux se présente un poème brûlant de danser avec la vie, éclair de feu où étincelle un lion. *
Elle est aussi ardente et splendide que ton amour... Mais je préfèrerai tant ne pas avoir à m'en servir.
* fredonne à voix presque inaudible un vieux chant de son maître *
Bonjour m'amie qui m'est chère
Revoilà ton cher aimant.
Je suis las de trop de guerre
Sans voir grandir mes enfants.
Je suis las de trop de guerre
Guerre guerre, vent devant...
* soupir*
A vous de jouer. A moi de chanter pour vous donner courage et vigueur...
* improvise d'une voix qui va crescendo, vibrante et puissante, pour glisser sa force au cœur de chaque homme *
Ennemis entendez rugir et déferler la Lumière dans la plaine
Ennemis entendez les cris des braves qui contre vous, sans peur, viennent
Ohé, pauvres Myrdaals, maigres Chiens ou sots Trollocs c’est l’alarme
Ce soir vos armées connaîtront le prix du sang et des larmes !
Tissons pour eux l’abîme car la lumière nous illumine, vaillantes âmes
Eventrons leur nuit, faisons naître le chaos par nos armes
Ohé fiers hommes, à l’armure et au fléau courez vite
Ohé cœurs intrépides, conduisez nous à la gloire, elle nous invite
C’est nous qui allons brisez vos os, vos crânes et vos espoirs
La Lumière est pour nous, pour vous défaite et mort noire
Il en est parmi vous qui ne nous craignent pas encore,
Ils ont tort, voyez-vous ? Nous on marche, nous on tue sans remords
Ici chacun a pour lui la force de la Lumière, sa foi quand il trépasse
Ami si tu tombe, un ami sort de l’ombre à ta place
Demain nous irons, victorieux, semant la paix et la joie sur notre route
Mais à présent chantez, ô cœurs vaillants, mettez-les en déroute !
Ennemis entendez rugir et déferler la Lumière dans la plaine
Ennemis entendez les cris des braves qui contre vous viennent
Ohé, pauvres Myrdaals, maigres Chiens ou sots Trollocs c’est l’alarme
Ce soir vos armées connaîtront le prix du sang et des larmes !
Quel dommage que Ciryon soit HS ! Il va cruellement nous manquer.
Noal donne ses ordres et j'indique aux compagnons de s'intégrer aux lignes des Blancs Manteaux.
J'échange un regard avec Caerun, alias Aekar. Je sens que le Lige est inquiet. On n'a que peu de choses à se dire et on se comprend. Il va falloir qu'on s'occupe des Myrdaals et des Chiens Noirs dès qu'ils entreront en jeu.
Aekar me fait un clin d'oeil et disparaît dans les ruines avec ses compagnons.
Je ne suis certainement pas aussi bon guerrier que lui et j'ai pas franchement envie de me coltiner ces bestioles.
Je m'empare de mon lourd filet d'acier et du long trident. Voilà l'armement qui me semble adapté à de tels adversaires.
Je vois Gab se dirriger vers les lignes d'archer. Je le rejoins et lui glisse quelques mots ainsi qu'à l'attention des hommes qui l'entourent.
Je vais m'occuper des Chiens Noirs et des Myrdaals. Je compte sur vous pour me couvrir. Abattez les Chiens Noirs en priorité absolue.
La charge des créatures des ténèbres est effrayante et la présence des Myrdaals et des Chiens Noirs insuffle la peur dans le coeur même des plus expérimentés des soldats.
Vos hommes se positionnent...
Les créatures arrivent enfin à portée...
Noal doit faire un jet de stratégie pour déterminer l'issue du premier choc.
Pour info, voilà comment j'évalue son bonus :
+ 2 pour stratégie (il est meilleur que les Myrdaals et ses hommes sont très bien entrainés)
Le bonus de position est annulé par la peur engendrée par les Myrdraals et les Chiens Noirs.
+ 1 pour le chant d'Ysandell.
Soit un bonus de + 3
Si vous contestez, faites-le dans le topic commentaires pour éviter de polluer celui-ci. On négociera (j'accepte les chèques et la CB )
Le "général" adverse fait son jet : [d10]
A toi de jouer Noal ! Un bon jet et vous prenez l'avantage !
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Ma lame refend l'air dans un sifflement en redescendant, le lieutenant Braque done l'ordre de tirer la première salve et je saute en selle, sur Estar, que l'on vient de m'apporter. Je me place devant la ligne de cavalier, prets à sauter au dessus du fossé couvert de pieux affutés. Je fais un demi-tour et cri: Pour la Lumimère, Ennnn Avvanntt!!!!
La présence de Noal rassure les hommes et leur permet de ne pas perdre leur sang-froid face à l'effrayant ennemi. Le chant d'Ysandell les emplit d'une juste ferveur et, courageusement, ils se préparent à recevoir la charge des Trollocs.
Les archers lâchent leurs traits meurtrier. Des Trollocs tombent. Combien ? Difficile à dire dans l'obscurité. Mais ce qui est certain, c'est que leurs morts ne les arrêtent nullement. Insensibles au danger, ils se précipitent dans le fossé et sur les premières lignes des défenseurs.
Le fracas de la bataille résonne. Il y a des morts. Nombreux. Mais la ligne tient bon. L'élan de l'adversaire est brisé et un farouche corps à corps s'engage.
Compte-tenu du fait que vous ne vous êtes pas engagés dans les corps à corps, il n'est pas nécessaire de faire des jets pour chacun de vos personnages.
Sauf si vous décidez d'entreprendre une action héroïque.
J'attends vos réponses avant d'engager la seconde phase.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*après avoir décoché 2 flèches*
Je suis sûr d'en avoir touché au moins 1... aucune certitude pour la deuxième, mais je pense qu'elle a atteint une cible, même dans cette obscurité... impossible de tirer à présent... peut-être y a-t-il un moyen de contourner le corps à corps pour essayer d'atteindre plus sûrement ces monstres...
*sort du rang sous quelques regards "variables" (surprise, réprobation, mépris...) de BM et essaie de distinguer un quelconque passage possible*
si je pouvais me faufiler quelque part... évidemment ce n'est pas avec un costume blanc comme neige qu'on pourrait essayer un truc comme ça... enfin bon...
Se battre pour tuer. Bêtement. Bof. Manque de classe tout ça.
On m'avait dit que les Blancs Manteaux étaient des lâches... aujourd'hui ils prouvent le contraire. Ils se battent avec acharnement et préfèrent mourir sur place plutôt que de céder du terrain.
Je les aide de mon mieux, tout en veillant à ne pas prendre trop de risques. La bataille ne fait que commencer. Petit à petit, en maniant le filet et le trident, de vieilles sensations refont surface. Le filet que je n'ai pas encore déplié constitue une arme aussi efficace qu'un fléau et fracasse les crânes tout aussi facilement. Certes, je ne suis plus aussi puissant et rapide qu'autrefois, mais l'âge n'apporte pas que des désavantages. Plus de discernement et l'efficacité au détriment des figures de style.
Et, aujourd'hui, peut-être pour la première fois, je ne me bats pas uniquement pour moi. Je me bats aussi pour elle, ma Dame de Coeur, Méliane, fière et impétueuses Amyrlin de la Tour Blanche.
Son image gravée m'aide aussi sûrement que si elle était à mes côtés dans ce combat.
J'vous jure ! Les femmes, ça vous rend vraiment con quand même !
Je recule pour reprendre mon soufle et voir où en est l'affrontement. J'ai reçu quelques égratignures, mais rien de bien méchant.
Une étrange sensation... diffuse... imprécise...
Une présence... c'est elle...
En effet, maintenant que le corps à corps est engagé, l'efficacité des archers est très réduite et l'obscurité n'aide pas.
Une position surélevée te permettrait d'avoir un meilleur angle de tir et, accessoirement, de mieux repérer les cibles.
Tu avises un épais pan de mur qui conviendrait parfaitement. Tu peux l'escalader facilement et, en plus, tu seras à peu près à l'abri des gros balourds qui se battent en bas.
Tu pourrais aussi contourner la "ligne de front" et t'avancer dans les champs à l'abri des haies, buissons et clotûres diverses. Cela te permettrait de tirer dans le dos des Trollocs sans crainte de toucher un allié.
Le problème est qu'ainsi tu te rapproches (dangeureusement ?) des Chiens Noirs (ont-ils un bon flair ?), des Myrdraals et de leur garde rapprochée de Trollocs...
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je pourrais suivre la ligne de haie pour contourner... ça me rapprocherait des... bah... il faut prendre des risques pour aider au mieux, surtout que si j'en tue 5 ou 6 avant de me faire repérer, ça permettra aux autres d'avancer vers eux...
*commence à se diriger vers le côté du champ de bataille, légèrement penché en avant*
Et si...
*s'arrête*
... et si je suis repéré avant ? J'aurais peut-être le temps de... peut-être...
*se tourne vers Ysandell, qui chante près de Ciryon* ...
non... si je ne peux pas les accompagner...
*repère un pan de mur idéalement placé pour dominer un peu la situation*
Quitte... ou double ?
*hésite... puis escalade le mur, soupire*
Bon... d'ici je pourrai peut-être en atteindre quelques uns si je fais gaffe... et si certains s'approchent encore de quelques pas...
Saperlipopette... si t'arrêtais de bouger toi par exemple avec ton gros groin dégueulasse...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Estar a bondi dans la première ligne, écrasant deux trollocs et en envoyant autant dans le fossé, s'empaller sur les pics. Je taille de gauche et de droite, ces idiots sont tellement sérrés les uns contres les autres qu'ils se gènent au combat. Estar lève haut les sabots comme il a été dréssé à le faire, et enfoncer ses fers dans le ventre des assaillants, mais la ligne est épaisse, et bientôt il ralenti, bloqué. Je lui donne l'ordre de faire une petite marche arrière, il se dégage un peu, puis se cabre en un magnifique saut, et je me retrouve derrière la première ligne. Mais le spectacle ne me réjouis guère, dans la pénombre, je distingue les sons de chevaux et de chiens, tapis, en attente.
On verra bien,
je fais faire demi-tour à Estar et reprend ma taille, par derrière, eh puis comme, y a t-il de l'honneur à tuer des trollocs? que ce soit par derrère ou par devant, du moment qu'il y ai de la place...
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Aaah ! m... merde...
*vient de lacher la pression de son arc à cause de l'araignée qui avait tissé sa toile entre la corde et son bras tendu (et qui lui chatouillait l'aisselle en voulant remonter...)*
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Han han han , je fais une pause, quelques secondes, regarde alentour en reprennant mon soufle, j'ai de nombreuses pertes, mais la ligne a tenue bon.
Les premières lignes de trollocs sont tombées, mais mes hommes gardent leur position, eux aussi sentent le mal qui se tapis dans la nuit au bout du champ de bataille! Je pivote pour éviter la lame de la faux d'un de ces monstres et lui ouvre le ventre et dégage ma lame d'un coup de botte!
Archers!! Tirez une salve de flèches enflammées!!
voir un peu à quoi nous devons nous attendre, je préfère savoir à quoi nous aurons a faire que d'avoir la surprise!
Après une longue bataille, tous les trollocs gisent à terre. On entend encore les grognements de certains, que les Blancs manteaux s'empressent d'achever comme pour effacer au plus vite l'odeur de la peur qui rode encore sur le champs de bataille. Cependant, les engeances du mal ont emporté avec eux de nombreux soldats, leurs corps mutilés témoignent de la violence inouïe de leurs agresseurs. Les hommes de Noal sillonent le charnier à la recherche de survivants, et empillent leurs morts. Une fois leur funestre travail accompli, ils mettent le feu à leurs dépouilles. L'émotion est alors plus vive que jamais, lorsque le Capitaine, lui même, prononce quelques mots afin d'accompagner les tués mais surtout de réconforter les vivants.
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*La bataille fut aussi brève que violente. Je n'ai presque pas de souvenirs précis, juste des instants qui me reviennent peu à peu. Mon carquois est vide, mais il a été rempli immédiatement à la fin de l'affrontement, quand je suis passé près de Ciryon et d'Ysandell, à l'abri. J'observais ensuite du haut de mon promontoir retrouvé le carnage, où les BM espéraient encore trouver quelques survivants. Peine perdue.
Les Chiens Noirs avaient été redoutables, décimant chacun au moins 3 soldats avant de tomber, dont un sous mes flèches, c'est du moins ce qu'il m'a semblé. Flèches qui n'avaient eu aucune efficacité sur les Myrdraals. Ceux-là avaient été assez présompteux pour penser qu'ils pouvaient se permettre d'affronter JB et Noal en 1 contre 1 pendant que les 3 autres restaient en arrière... grossière erreur.
Ils furent courageusement encerclés par les BM, dont l'un aida d'ailleurs Noal à achever son adversaire, y laissant la vie. Là encore, nos pertes furent lourdes, mais la victoire était à ce prix. Nous n'avons que peu d'espoir pour les rares blessés.*
*j'apperçois soudain une forme se glisser à l'abri des arbres, au fond du champ de bataille*
qu'est-ce que...
*je descends de mon muret et pars doucement en direction du dernier endroit où j'ai apperçu le mouvement, en prenant garde à la discrétion de mes pas au fur et à mesure de mon approche rendue assez longue par le détour*
... cela pourrait être un des nôtres... qui aurait suivi un Trolloc s'enfuyant... ou alors... c'est un Trolloc s'enfuyant... j'étais trop loin et pas assez concentré dessus pour savoir...
*je me poste accroupi derrière un petit fourré, aux aguets*
*j'encoche lentement une flèche*
... rien...
*un bruissement de feuilles*
*les nerfs à vif, j'attends le prochain bruit pour détecter une hypothétique cible*
*un Trolloc sort tout à coup de l'arrière du bosquet situé à une vingtaine de pas, que j'estimais être la cachette la plus probable*
*il s'effondre immédiatement, une flèche en travers du mollet*
*je m'approche de lui avec précaution... je l'examine en détail lorsque que j'arrive à 3 mètres de lui*
Il agonise... il a dû recevoir une autre blessure que la mienne...
*Je jette un oeil derrière le bosquet en faisant bien attention à ne pas lui tourner le dos*
du sang... des traces de chutes... il a dû essayer de fuir hors de la clairière et se laisser tomber une fois à l'abri... il a essayer de se relever à plusieurs reprises, mais sa blessure doit être grave...
*Je m'approche à 1 mètre du monstre, débande mon arc et saisis mon poignard, à la ceinture. Il est sur le ventre, une de ses mains est visible, l'autre est sous son corps. Qui sait ce qu'il peut y cacher.*
*Alors que j'allais me pencher sur lui pour être sûr de sa mort, un dernier soupir me renseigne à ce sujet, suivi de rapides contractions*
*je le retourne et l'examine*
Mort. Cette blessure au ventre l'a sans doute tué véritablement au moment de la chute. Et nous l'aurions de toute façon retrouvé à quelque distance de là.
*je range mon poignard, examine rapidement les environs*
*des pas derrière moi, à 50 mètres*
*en un éclair, je suis retourné, je pointe mon arc tendu vers...*
Cool Gab' ! On se détend c'est fini. - Tu as de la chance que je réfléchisse suffisamment pour savoir qu'un ennemi prendrait plus de précautions pour approcher, sinon j'aurais déjà tiré JB.
- Prendre plus de quoi ? - Laisse tu connais pas .
*nous éclatons de rire, la pression s'évacue doucement, JB se met même à siffloter*
Eh bien, tu ne me présentes pas ta cavalière ? *dit-il en désignant du menton le trolloc qui git à terre* - Un fuyard. Le seul que j'ai repéré. Vu la bataille, je ne pense pas qu'il y en ait d'autres.
C'est quoi ça là-bas ?
*je me dirige en avant dans la forêt, JB me suit, intrigué* - Où ça ? - Là-bas, au loin.
- Boah tu sais Gab, dans une forêt moi je vois des arbres quoi... - Bah ils sont pas comme les autres là-bas.
- Tu fais de la botanique toi maintenant ? ... Bah reviens te fache pas ! *j'avance cette fois d'un pas décidé vers la zone qui m'intrigue*
Huuuum ça sent bon ici ! Tiens c'est marrant on dirait qu'il y a eu... - Un incendie. Ça a bien brûlé. Tu crois qu'on devrait aller voir ?
- Un incendie... tu veux dire comme un barbecue sans viande ? C'est vraiment louche... pourquoi faire brûler tout ce bois pour finalement ne rien faire cuire ? ... j'ai une sensation bizarre par ici. Je sais pas comment dire, mais ça m'intrigue. Je vais en parler à Noal. - Je reste là pour voir si je peux relever des indices.
(ellipse)
*La décision fut finalement prise, et nous nous enfonçons désormais dans la forêt, dont une grande partie est brûlée. Je n'avais personnellement rien pu voir de plus, et la nature de cet incendie nous était donc totalement inconnue. Mais par les temps qui galopent, il suffit d'un rien.*
*Nous transportons les quelques blessés, tous dans un état critique. Si nous devions perdre encore du temps en nous détournant de notre objectif, il est toujours décidé qu'un petite détachement se ferait, dont je prendrais sans doute la direction. Mais nous n'en sommes pas là.*
*L'esprit encore tourné vers la dernière bataille, nous avançons au milieu des arbres.*
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*Je reviens au galop vers l'avant de la troupe pour faire un rapide rapport d'éclairage*
Un village. 2 lieues. Désert. Des traces de sang, des portes arrachées... une odeur épouvantable. Plus de fumée, mais le carnage n'est pas très vieux. Quatre jours environ.
Je préconise de nous écarter de la route qui le traverse, pour le moral des troupes.
Si vous voulez y envoyer des enquêteurs, je me porte volontaire.
La compagnie galope à une allure relativement faible. Les blessés, proies si vulnérables, sont entourés par des archets, véritables armures humaines. Les bois sombres, ne laissent alors échapper que les craquements des branches et les cris de certaines bêtes, la lumière tisse des files d’araignées ne donnant que peu de visibilité aux hommes. Chacun semble dans une attente glaciale. Après le retour de Gablebo, la tension baisse sensiblement mais la mine, qu'il arbore, n'est pas le signe d'un regain de bonnes nouvelles. Brusquement, un halo de lumière apparait juste sous leurs yeux. La peur laisse place à la suprise, et tous observent attentivement la scène. Ils dissernent enfin une ombre, qui se transforme en silhouette. Puis la lumière s'éteind, un homme leur est alors révélé: Perceval.
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Sang et...
*instinctivement, encoche une flèche et la pointe sur la source de lumière...*
qu'est-ce que...
...
Mais... c'est... Perceval Blakeney ?
*détend son bras*
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval voit encore une silouette feminine sur sa retineimprimée avant cette sensation indescriptible, et encore sous le choc ses yeux s'accoutument a l'ombre apres cette lumiere aveuglante...
Pour enfin distinguer un arc et une fleche encochée dirigées vers son coeur...
Je ne sais pas ou je suis mais il ne vaut mieux pas faire de gestes brusques pour le moment... Mais, celui qui tient cet arc, je le connais!!!
La surprise se peint sur le visage de Perceval en reconnaissant Gab le serveur de l'auberge du tonneau desincarné...
Monseigneur Gablebo veuillez immediatement baisser votre epingle, je trouve la plaisenterie plus que douteuse...
Comment me suis-je retrouver ici ? Et ou on est ici ?!
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval pert un peu son aplomb... mais se detend... Rien de tout ceci n'est normal...
Je suis habillé comme dans la Tour... Est-ce l'aes Sedai ? Non elle balbutiait dans le monde des reves ca ne peut etre elle...
Bon occupons nous du present et peut-etre trouverais-je la raison obscure qui m'a mené en ces lieux...
La lumiere semble s'occuper de moi d'un peu trop pres si j'en crois la facon dont je suis apparu ici...
Votre Compagnie... Oui ca est je me rappelle vous etes partis a la recherche de l'Amyrlin disparue il y a quelques temps... J'avais été interessé, mais d'autres affaires m'avaient retenu...
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Vous êtes à environ 2 jours de Cairhien. Mais nous sommes légèrement à l'écart de la route idéale à vrai dire. Nous avons été attaqués par des Trollocs, menés par des Sans-Yeux et des Chiens Noirs hier soir.
Nous avons repéré une partie de la forêt complètement brûlée, nous avons décidé de suivre cette piste, en accord avec un noble de la région *regard vers le Comte Angus*. Elle mènerait à un manoir étrange...
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
La foret brulée, des difformes dans cette foret, des difformes , des jamais-nés et des Freres des Tenebres. Ainsi je ne sais pas pourquoi je suis la mais je vais pouvoir fleurir ma Belle, avec un peu de chance...
Le visage de Perceval se metamorphose sous les yeux de Gab, du calme et distant Perceval il ne reste rien. Seul demeure Mouron rouge, il a été trop longtemps oublié de lui-meme et restreint, une lueur de vengence et d'envie de meurtre apparait au fond des prunnelles d'Or de celui-ci, et ses levres dessinent un rictus decouvrant ses canines...
Ma Douce et tendre... Qu'est ce qui m'arrive... Non ce n'est pas le moment... Je... Excusez-moi j'etais ailleurs... Je vais chasser avec vous, qui sais pourquoi la lumière m'a menée a vous... avec un peu de chance, la chasse sera bonne...
ô ma chere et tendre je refleurirai ta tombe d'ici peu j'en ai l'intuition...
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*Les BM qui avaient pu s'approcher sans rompre les rangs, déjà méfiants, s'agitent lorsqu'ils constatent le durcissement radical des traits de Perceval. Certains portent même la main à leur épée.*
*Je jette un regard qui se veut clair vers Noal, qui fait un signe à ses hommes. Le calme revient alors, mais une tension assez forte peut désormais se sentir. Je me tourne vers JB, qui acquiesce sans un mot*
Messire Blakeney, suivez moi à l'écart je vous prie.
*je guide Rhiannon à une quarantaine de pas de la troupe*
*JB s'entretient avec Noal pour lui expliquer qu'il n'y a rien à craindre de cet homme, au contraire, son expérience peut être très précieuse. Noal se souvient vaguement de l'avoir croisé à l'Auberge du Tonneau Désincarné et promet de tenir ses hommes.*
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Je sens l'odeur de la mefiance se rependre dans la troupe...
Je vous suis Gablebo...
Je rejoint Gablebo a l'ecart, tout en essayant de maintenir le loup fermement enchainé au fond de mon esprit... Un exercice qui n'a jamais plus été naturel depuis... 25 ans 6 mois et 12 jours...
Un voile sombre et melancolique passe dans mes yeux furtivement et disparait pour laisser place a Perceval Blakeney, calme, sur de lui et maîtrisant parfaitement ses pensées...
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Je serai bref et aussi clair que possible.
Vous n'êtes pas le bienvenu aux yeux de nos accompagnateurs, vous l'avez remarqué. Aussi vous demanderai-je de ne rien faire qui puisse leur donner une seule plus ou moins bonne raison de... faire une connerie. Je ne peux hélas rien vous assurer les concernant, même si leur chef est un homme de confiance. Je compte sur vous pour vous contrôler tout le temps de votre présence parmi nous.
Je ne sais d'ailleurs si vous comptez rester, mais je vous le conseille fortement. La région est très peu sûre, même pour... quelqu'un comme vous. Je pense qu'il est préférable pour vous, et pour n'importe qui d'ailleurs, d'être entouré de plus de cent Blancs Manteaux plutôt que de partir seul. Cependant vous êtes libre de vos choix. Je ne fais que vous informer un peu plus sur l'endroit où vous êtes désormais.
*se rapproche jusqu'à lui murmurer presque, précaution inutile pourtant vu la distance par rapport au groupe, un réflexe sans doute*
A ce sujet, et sans vouloir vous donner d'ordre, je ne vous cache pas que je suis curieux de savoir pécisément comment vous êtes apparu sous nos yeux, du moins ce que vous avez ressenti, quels sont vos derniers souvenirs, etc.
Je comprendrai que vous ne disiez rien au Capitaine des Enfants, mais si JustBob et moi-même pouvions en savoir un peu plus...
Comprenez notre surprise. Et la crainte de certains.
Trouvez au moins une version qui puisse vous éviter des ennuis. Et à nous aussi. Si nous ne vous avions pas reconnu avec JustBob, vous seriez sans doute prisonnier en ce moment même, si ce n'est mort.
ou je me trompe fort, ou cet homme est profondément tourmenté... il me fait penser à Gauthier par certaines de ses attitudes... à surveiller lui aussi...
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Je n'aime pas plus qu'eux leur compagnie, cepandant si j'ai été envoyer ici, La lumière sait par qui, il doit y avoir uune raison et je compte bien la trouver. Ma propre quete me mene aujourd'hui en votre compagnie donc tant que d'autres envenements ne viennent perturber mes affaires je reste avec vous...
de plus chasser le diff... le Trolloc est une saine activité...
Pour ce qui est de mon attitude je ne vous promet rien, je ferai tout mon possible pour eviter le conflit c'est le maximum...
Enfin, la facon dont je suis venu ici,...
... Je pense que je peux vous en parler...
... J'étais a la Tour Blanche et une Aes Sedai et moi-même fesions une petite experience, au cours de celle-ci, sans que je puisse vraiment la sentir je me suis retourné et mis a part une lumière aveuglante il m'est apparu l'espace d'un instant une silhouette feminine inconnue puis un tiraillement interieur comme si on m'arrachait d'une page et enfin mon apparition au-milieu de vous...
... Je ne canalise pas, la lumière m'en preserve, mais vraisemblablement je suis venu ici a cause du Pouvoir et je ne sais qui m'y a envoyer. Cependant je compte bien continuer ce que j'ai commencer... Où que tout ceci me mene...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Il me semble que cela fait des heures que je marche près de la civière de Ciryon, fredonnant des paroles calmantes ou des chants pleins d’espoir pour effacer le souvenir de la poussière et du sang. Une part de moi compose déjà les vers de notre aventure, comme pour exorciser au plus vite la peur et l’odeur de mort qui s’est emparée de nous. L’autre reste concentrée sur le chant, à tenir une note en continu comme un bourdon entêtant aux fréquences apaisantes. Une ballade se tisse en moi au moment où la clé de voûte de celle que ma voix apprivoise résonne, éclaboussant ceux qui marchent non loin d’un peu de douceur.
Mon aimé, m’entends-tu ?
*se tourne vers Ciryon, vérifie que la compresse imprégné de baume que lui a appliqué le guérisseur est toujours fraîche *
*murmure *
Ne t’inquiète pas, nous arrivons…
J’espère…
*prend peu à peu conscience de l’agitation autour d’elle et de la présence d’un nouveau compagnon dans la troupe*
Etrange homme… il me semble l’avoir croisé à l’auberge… il restait en retrait. Il semble se recroqueviller sur une partie de lui. Il me fait penser à Elann, en plus tourmenté. Elann qui avait de curieuses… aptitudes.
Un autre fil à attraper et à glisser dans le chant.
Un visage tourmenté pour faire écho aux autres. Une note en continu dans la partition musicale que je dresse...
* cherche Gab’ des yeux, aperçoit sa cape flotter non loin du mystérieux individu*
Toujours là au bon moment…
* observe calmement leur conciliabule, lisant sur leurs lèvres,
- les siennes sont tellement... non, c'est pas le moment de penser à ça... concentre toi Ys, rappelle-toi les conseils de Tasilien, l'exercice de la taverne, l'exercice de la taverne... -
*et en chantonnant pour Ciryon qui semble avoir un sommeil bien agité *
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Nous avançons toujours dans la forêt carbonisée, le reste de mes hommes sont aux aguets. La bataille a été dure et nous avons eu de nombreuses pertes. Mais suite aux révélation du comte Angus, nous continuons sur la piste qui mène au manoir. Encore un drôle d'individu s'est joint à la compagnie de l'aubergiste, c'est à croire qu'il fait un casting pour un film de fantasy. C'est un de ces hommes loups, comme Klian, qui accompagnait le chevalier Aelghir. Si je peux, j'aimerais lui poser quelques questions, ..... je me retourne pour le regarder, il accompagne le serveur, Gablebo. Le comte Angus parait nerveux à côté de moi, je lui demande: Alors Comte, avez vous pu espionner un peu ce manoir?
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*Nous arrivons en vue du Manoir. Celui-ci paraît particulièrement lugubre, entouré de ces murs. D'après les dires du Comte Angus, les derniers villageois s'étant approchés ne sont pas revenus, ou alors complètement fous. Depuis, personne n'avait osé enquêter, et l'attaque du fort par les Trollocs avait pris tout le monde de vitesse. Le Comte termine son rapport.*
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval rejoint le groupe.
Je m'approche de la demoiselle qui regardait dans notre direction tout a l'heure. Je me souviens l'avoir croisée dans la Taverne peu avant le depart de cette compagnie...
Je leve un sourci en remarquant le corps qu'elle escorte... il ne peu pas encore etre a ce stade...
Faisant sa plus belle reverence, Damoiselle... Excusez-moi, qu'est il arrivé a ce jeune homme ?
Je l'observe attentivement et ouvre grand mes narines...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Damoiselle... Excusez-moi, qu'est-il arrivé à ce jeune homme
* répond avec une élégance toute ménestrellique à la révérence -la force de l'habitude, sans doute-, faisant dans ce geste bruire sa robe et sa cape multicolore en un doux froufrou, et s'envoler un léger parfum de violette *
* petit coup d'oeil tendre et inquiet vers Ciryon endormi *
* plonge ses yeux dans ceux de Perceval quelques courtes secondes avant de répondre *
Vous avez l'air fort mystérieux, messire, mais j'ai envie de vous faire confiance... et de mieux vous connaître. Vous me rappelez Aelghir... il y a quelque chose de fou et de brisé en vous, et un besoin intense de lumière dans votre regard. Quelque chose qui me trouble et me touche.
* avec un sourire las*
Je suppose que maître Gablebo vous a mis au courant : nous avons été attaqués dans le dernier village que nous avons croisés. La fine lame de Ciryon a rencontré celle d'un Myrdaal et lors de ce combat à mort, mon ami a été blessé. Ce n'est qu'une simple meurtrissure, mais la lame de son adversaire diffuse autant d'ombre que celui qui la porte. Nous avons endigué le mal avec des plantes... Mais je crains fort que seule une Aes Sedai puisse l'aider à se remettre complètement. Il dort, d'un sommeil agité et meurtri.
* soupir*
Je ne sais même pas s'il entend mes chants. J'espère qu'ils l'apaisent à leur façon.
* laisse son regard dériver quelques instants sur les paupières closes de son aimé avant de venir se river à nouveau dans les yeux de Perceval *
Il me rappelle Elann... Lui aussi serait... ?
* sourit d'un air engageant *
Pardonnez-moi, messire, mais il me semble vous avoir croisé au Tonneau Désincarné lorsque j'y chantais, en des temps plus calmes que ceux-ci. Je ne me souviens toutefois pas vous avoir été présentée.
Perceval sent la présence des loups, une meute gambade non loin d'ici. La tentation est grande, cette liberté lui manque, sa liberté. Il hésite un instant à les contater, à renouer un lien, si cher à ses yeux, mais il rejéte cette idée, en ces lieux, avec des blancs manteaux, cela serait trop risqué. Il entend soudain un appel :
DANGER DANGER ... ne pas bouger ... jamais nés nombreux ... Petit homme bleu DANGER aussi
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval Blak...
Les yeux de Perceval se font vagues quelques courts instants...
Je me fige, mes traits se crispent, ce n'est pas possible! Des Jamais-né en nombres suffisant pour faire peur aux loups... C'est urgent de trouver un abri...
Excusez-moi Damoiselle, mais il nous faut vite trouver un couvert, une hauteur et nous preparer au combat... Il faut... Non, nous n'avons pas le temps...
Il faut ordonner la halte et nous preparer!
Perceval, cours jusqu'a Gablebo, et sur un ton sec, plus qu'il ne l'aurai voulu: Il nous faut stopper, immediatement parlez en au Capitaine, il nous faut nous regrouper et nous attendre a ce que le gibier ce soit nous et non plus les Jam... Les myrdraals ils sont tout proches et en nombre croyez-moi sur paroles...
Ca faisait longtemps que je n'avais enchainé tant de mots a la suite...
Ma Belle Ta tombe sera pourvue en fleur d'ici peu... Et peut-être vais-je enfin te rejoindre... Mas qui restera t-il pour Te venger? Non ce n'est pas mon heure
Un rictus apparait sur les levres de Perceval, sans qu'il s'en appercoive il est deja en train de Chasser, comme tant de fois par le passé, mais ici, pas seulement le difforme et Etoile n'est pas là pour mener la Chasse...
Il faut que je parle avec les loups, l'heure n'est plus a la prudence vis à vis de des simples hommes... je les ai trouvé ! je leur envoye mon odeur et l'image de Mouron Rouge...
-Chasserez-vous à nos cotés les jamais-né... J'ai entendu dire que des Freres de l'Ombre étaient dans les parages...
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Je reste une poignée de secondes sans réagir, comme sonné*
Qu'est-ce que... mais... on ne peut...
C'est un... il est comme Elann... il peut voir, sentir, entendre des choses... est-ce que...
Oh et puis merde hein...
Capitaine ! JustBob !
C'est assez difficile à expliquer mais... Messire Blakeney vient de me prévenir au sujet d'une bataille imminente et... très dangereuse.
Et je... je dois bien avouer que je suis enclin à lui faire confiance à ce sujet.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Je ferme mon poing là ou devrait se trouver mon épée... Et mon poing se referme sur le vide... Bon sang c'est pas possible, Germaine est restée a la Tour...
Bon le groupe est surarmé je devrait pouvoir me procurer une arme...
Perceval s'approche d'un des Blanc-Manteaux, Pouvez-vous me donner une épée, contre ce qui nous attend et aux vues de ce que vous avez endurer je pense que vous ne serez pas contre une main de plus pour vous aider... Non? vous devez zn avoir en supplement en campagne...
Le cri d'une femme parcourt les troupes comme un frisson glacé. Des hurlements inhumains se propagent alors en réponse à cet appel, des trollocs à n'en point douter.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Que quelqu'un me donne une arme vite !!
Perceval ne se contient deja plus, il se revoit rentrant chez lui, et se crois 25 ans en arrière quand...
Je passe en fleche devant un Blanc-Manteau recupere une épée au passage, sort ma dague dans la foulée et dans mes yeux d'or on peut lire tout le desaroi et la peine et la colère que je croyais avoir enfouit au plus profond de moi...
Est-ce Toi, as-Tu crié comme ca lorsque... En esperant que je ne sois pas loin et que je puisse te secourir, Aujourd'hui je Te sauverai duisse-je en mourrir, Ma Douce et Tendre tient bon...
Le cri de Perceval et sa charge irréfléchie fait l'effet d'un coup de fouet auprès des Blancs Manteaux. Les semaines passées dans le stress permanent, à affronter une ennemi invisible, et la dernière attaque de trollocs ont grandement affecté leur moral.
Voir Perceval partir ainsi, seul, réveille en eux ce qui restait de bravoure et, sans même réfléchir, de façon automatique, tous les Blancs Manteaux se mettent à hurler, prendre leurs armes et poursuivre l'homme seul, franchissant déja le portail du manoir.
Alors que les Blancs Manteaux franchissent le portail, des Trollocs apparaissent, par dizaines, à l'entrée de la demeure. Plusieurs Myrdraals sont présents. A présent convaincus d'avoir trouvé la demeure du Réprouvé, les Blancs Manteaux redoublent de rage et de fureur, et chargent sauvagement sur les créatures du Ténébreux. La bataille commence.
Soudain, le piège se referme.
A peine la compagnie a t elle fini d'entrer dans l'immense cour, engageant le combat, que d'autres trollocs sortent par des caches situées près de l'entrée. Une horde entière est maintenant dans leur dos. Ainsi pris en tenaille, les Blancs Manteaux ont peu de chances de s'en sortir.
Comme si cela ne suffisait pas, le sol se met soudain à trembler. Les secousses sismiques sont terribles. Incapables de tenir debout, tous tombent à genoux humains comme trollocs, tandis que les murs de la demeure tremblent, tel un fétu de paille. Le bruit du séisme est insupportable.
La peur paralyse chacun, personne n'ose plus bouger. Tandis que le séisme s'intensifie, un craquement déchire vos tympans. Le sol commence à s'ouvrir, en plein milieu du manoir !! Une faille gigantesque apparait à l'entrée de la demeure, s'ouvre en la séparant en deux parties distinctes, et avale de nombreux trollocs trop proches de l'entrée. Un mouvement de panique chez les créatures se transforme en boucherie tandis que chacun essaie d'échapper à une mort certaine.
Le tremblement cesse alors, aussi vite qu'il était apparu. Une grande partie des trollocs apparus à l'entrée du manoir ont disparu dans cette faille. Cependant, vous n'avez pas le temps d'apprécier ce cadeau du ciel, car l'autre vague de trollocs derrière vous est toujours commence à se remettre...
Le manoir du Réprouvé est à présent coupé en deux, du nord-ouest au sud-est, pour une raison inconnue. La faille mesure facilement 10 mètres de large. En ce qui vous concerne, la faille part de l'entrée de la demeure (qq mètres à droite de la porte principale) et parcourt la cour dans toute sa partie est. Vous vous trouvez au centre de la cour, en sécurité. La moitié des trollocs de la porte et un tiers de ceux de l'entrée ont chuté dans le vide. Le nombre restant est important, mais vous pourrez les vaincre.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je fais signe à la jeune femme et nous quittons d'un pas vif les décombres de l'appartement . Dans les corridors aux murs fendus, pas un meuble intact ! Je sens un sourire relever un coin de ma bouche : la belle maison du Daemon ne vaut plus grand chose et ça sera bientôt le moindre de ses soucis . Nous descendons quasiment à la volée le grand escalier dont les marches sont désormais tout de guingois . Aucun Trolloc ne nous barre le chemin . La porte du manoir pend sur ses gonds, arrachée par le tremblement de terre due à ma tendre Sarah . L'épée au clair, je sors sur le perron, suivie par Maèlyne et ...
Ah ! Si je m'attendais à çà !
N'est-ce pas le truculent Barbare et l'homme au foulard bleu qui luttent contre une joyeuse ribambelle de Trollocs ? Et les inévitables Blancs Manteaux en nombre toutefois moins conséquent que lorsque je les ai quittés, apparemment il y a eu du déchet ! Le Tharne est toujours bien vivant, lui, et il aura beau jeu, l'animal, de faire le suspicieux à me trouver dans le manoir d'un réprouvé . Pfff ! Qu'il s'y amuse, le bougre ! D'autres combattants se sont joints à eux que je ne connais pas .
Enfin de l'action !
- Demoiselle Maèlyne, demeurez là . Si vous avez quelque pouvoir utilisez-le pour géner les affreux mais sans vous mettre en péril .
Sans attendre de réponse, je me jette dans la mélée avec un grand cri libérateur .
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*Je me retrouve je ne sais plus trop comment à tirer des flèches dans tous les sens, touchant un ennemi à chaque fois tellement le nombre est important.*
Sang et cendre... qu'est-ce que c'est que ce... tout est allé si vite...
*je me penche sur l'encolure de Rhiannon pour la rassurer*
Elle n'a pas vraiment l'habitude de ce genre de situation... on va dire que ça va venir...
Mais ?
AELGHIR ?
*j'abats le Trolloc qui me sépare du chevalier et lance ma jument vers lui* Heureux de vous voir chevalier, même si la sauterie n'est pas vraiment à mon goût.
Heureusement que ces monstres ne savent pas se servir d'un arc apparemment... cela nous procure un petit avantage dans la mêlée...
*un Trolloc se rue dans mon dos, handicapé par ma position assise, je ne peux qu'attraper le poignard de ma botte droite pour tenter de le repousser*
[i]Résultats :
< 3 : Rhiannon s'emballe et me projette au sol ;
< 5 : Rhiannon s'emballe mais je reste accroché et peux tenter un coup sur le Trolloc, déjà prêt à frapper toutefois ;
< 7 : je parviens à frapper le Trolloc avant qu'il m'atteigne sans toutefois le tuer, il revient à la charge ;
9 ou 10 : je réussis à lancer le poignard et à tuer le Trolloc sur le coup ;
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*D'un réflexe salvateur, j'assène un coup violent sur mon adversaire, mais cependant imprécis. Blessé gravement à la poitrine, la bête se jette pour un ultime assaut, je m'apprête à lancer ma lame sur lui pour l'achever... lorsqu'Aelghir me prive de ce "plaisir".
J'adresse un sourire au chevalier pendant le court instant de répit qui suit sa charge*
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
De perceval on ne voit que les peaux de bêtes tournoiant au rythmes des enchainements appris durant 25 ans de lutte contre ces engeances... Cependant il n'est pas habitué a se battre seul... La meute n'est pas là... Il se bat pourtant ne sentant plus rien, il ne pense plus, ne ressent plus, il est le combat, le combattant, et chaque Trolloc entaillé par sa lame le comble d'une facon farouche... Ces Blancs-Manteau serviront de meute, bien déorganisée mais une meute tout de meme... Il se sent vivant et une nouvelle ardeur l'habite il veut le rester jusqu'a ce que ce cri de femme n'est pus de raison d'être, jusqu'a ce qu'il n'y ait plus de Trolloc en vie dans un rayon de 3 ou 4 Km autour de cette maison... La haine ancestrale des loups ajoutée a sa haine propre des engeances de l'Ombre fait de lui une faux impitoyable mais qui a ses limites, a force de charger tête baissée, il s'epuise sans vraiment s'en appercevoir, l'adrenaline le maintient mais jusqu'a quand...
"reste ici et canalise"! non mais qu'est ce qu'ils ont tous avec ce fichu pouvoir! consciament, je ne sais que deplacer des gouttes d'eau e(t faire des bulles d'air... sinon je met le feu partout, mais sans le vouloir... ca vas pas méetre bien utile! holala, mais pourquoi j'ai suivi ses energumenes qui passent leur temps a courir tete baissée dans les ennnuis... dans les trollocs en l'occurence. Par la lumière, il y en a partout...
ALLEZ BOUGES TOI!
ne pas paniquer, etre calme et triste a la fois (tu parle d'un conseil!)
se concentrer... si je faissait une petite pluie, ca calmerait tous le monde non ?
bon heu, comment je fais...
Allez, sur la bête devant, avec sa vilaine tete, allez!!!
*Une petite fumée monte de son épaule le trolloc s'agite un peu et se retourne.*
OUla c'est pas bon ca... ne pas bouger, il m'a pas vue...
*IL commence a avancer vers le manoir et se penche en avant comme pour charger*
Heu...finalement, si bouger... courir même !!!
je recule precipitement et ma jupe reste coicéedans les epines du buisson derriere lequel j'etais... je tire dessus pestant tout haut et par en courant sdanqs l'autre sens. le buisson prend feu (bravo pour le depart discret!) un autre Trolloc leve la tete, il y en a partout...dehors, et le manoir... sans reflechir, je m'engoufre dans la demi batisse branlante,
passe une porte... un couloir... une autre porte, encore un couloir... et par la, un escalier... je ne sais pas ou je vais mais au moins ici, tout semble vide...
je m'enfonce encore un peu dans la batisse me sentant un peu perdue, je m'adosse a un mur pour reprendre un peu de souffle et de clareté dans mon esprit.
Maélyne à fui dans la batisse, menacée par un trolloc. Dans le fracas de la bataille, seul Gablebo l'a vue entrer dans le manoir à présent instable, poursuivie par un trolloc semble-t-il. Impossible hélas pour lui d'aller la chercher même s'il le voulait, car voila d'autres trollocs qui arrivent à sa hauteur.
Maélyne vagabone dans la demeure au hasard, et finit par tomber dans une chambre richement décorée. Sur le lit, une jeune femme est apparemment endormie. C'est Ylnaa.
Pendant ce temps, le feu déclenché par la jeune fille se propage doucement mais surement...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* Les évènements s'enchaînent sans que je comprenne trop pourquoi ni aie le temps d'y réfléchir, le visage d'Aelgir apparaît au loin et me distrait un instant. Mais d'où provient cette faille ? *
Tasilien, je ne pensais pas me trouver un jour au beau milieu d'un chant de guerre. Maître, aide moi...
* Ma lame est déjà trempée de sang. La faiblesse de Ciryon semble avoir attiré quelques trollocs vers nous, ils doivent certainement penser que je suis une proie facile. Les blancs manteaux semblent trop occupés à décimer ceux qui nous entourent pour vraiment protéger la civière.*
Ils ont dû penser qu'ils ne s'approcheraient pas de nous...
* La lame offerte par gab' fend l'air avec des sifflements rageurs et menace deux nouveaux trollocs qui s'approchent un peu trop près à mon goût du corps fiévreux de mon aimé *
N'espérez pas trop vous approcher de lui, engeances de l'ombre.
* les deux trollocs échangent un regard mauvais et s'approchent lentement de nous *
Bon, sachant que j'ai +1 parce que l'épée a été forgée par les mimines de Gab', assez expert en la matière.
< 5 : je suis en difficulté
= 5 : je les maintiens en respect
> 5- 7 : j'en tue un, je continue de découdre avec l'autre
> 7 : les deux passent de vie à trépas.
[D10] :
* Un des trollocs s'effondre dans ma danse, la gorge tranchée. Son sang nauséabond éclabousse en jaillissant ma cape multicolore *
* se tourne vers le deuxième *
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* L'autre trolloc n'attend pas plus longtemps pour se jeter sur moi, tentant de m'atteindre de sa grossière lame et de me bousculer pour atteindre la civière de Ciryon.
< 5 : je chois
= 5 : je le maintiens en respect
> 5 - 7 : on ne s'approche pas de lapinoubis ! il est blessé
> 7 : je l'achève
[D10] :
* La lame de Gab' est parfaite. Elle file, éclair de glace teinté de pourpre, et transperce le Trolloc de part et d'autre. *
* Je m'arrête, le souffle court. A mes pieds et au-delà, la terre semble gavée de sang et exhale une odeur de pourriture et d'amertume insupportable.*
*Ma robe a depuis longtemps viré du bleu au violet. Ma cape est maculée de poussière et de sang. Je me sens sale et faible.*
* Je me tourne vers Ciryon endormi *
Nous sommes en sécurité mon amour... pour l'instant.
* reste sur ses gardes *
* profite de ce léger répit pour suivre le déroulement de la bataille et repérer les silhouettes familières. Malgré l'étrange configuration des lieux -mais d'où vient cette faille ?? -, nous semblons avoir le dessus. Il me semble distinguer à terre plus de masses bestiales et sombres que de capes blanches. Les soleils virent peu à peu au pourpre. *
* Je finis par distinguer l'homme que je cherchais. Il semble ne faire qu'un avec son cheval, centaure irréel à la beauté frappée de sang. Son visage nimbé de l'or pur des héros --, semble partagé entre concentration et regrets -ou serait-ce de la lassitude de faire couler tant de sang ?
Gab', fais attention... et ne nous oublie pas...
* continue de surveiller les silhouettes mouvant non loin de la civière *
Ah, s'il pouvait y avoir une A..S... dans ce manoir, pour guérir mon aimé !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je me bats comme je ne me suis jamais battu ... parce qu'un visage désormais habite mon coeur et mon esprit . Avant elle, je combattais sans peur mais sans espoir non plus, les blessures m'importaient peu et la mort non plus . Désormais, un avenir se dessine devant moi et guide mes gestes . Contrairement à ce qu'il pourrait sembler, cela ne m'affaiblit pas, bien au contraire . Je guerroie contre ces maudites engeances pour la protéger et je suis prêt à tous les exploits . Mon épée est tour à tour une faux, une hache, une pique, une flamme qui fait le vide devant moi .
Tiens, à propos de flammes, celles-là sont bien réelles . Sont-elles nos alliées ? Je jette un coup d'oeil à Maèlyne : elle a disparu ! Et zut ! Tant pis, pas le temps de m'occuper d'elle pour l'instant, un Trolloc aussi laid qu'un pou mais beaucoup plus grand s'imagine qu'il va pouvoir me tailler en pièce . L'abruti !
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
M.... ! Je mets le pied sur la tête tranchée d'un Blanc Manteau et celle-ci me fait trébucher ( Même morts, ils me pourrissent encore la vie ! ) . La faux de l'affreux rase mon oreille, je me jette en arrière et me relève d'un bond !
[d10]
D'un moulinet dans lequel je mets toute ma force, j'ouvre en biais le ventre de la bestiole qui se vide aussitôt de ses tripailles fumantes et puantes . Je m'éloigne pour chercher un autre adversaire bien que la fumée commence à envahir la cour et à confondre alliés et ennemis .
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*J'aperçois Maèlyne fuir devant un Trolloc à l'intérieur du manoir*
Elle est ici aussi alors... encore vivante... mais que cache cette batisse nom d'un chien ??
Aelghir ! comment qu'elle s'appelle déjà cette... La jeune femme qui est partie avec vous ! Elle est poursuivie par...
*Un trolloc attrape ma cape et tire de toutes ses forces. Je tombe à la renverse, laissant tomber mon arc pour saisir la poignée de mon épée...*
< 3 : je chute comme si je sautais par dessus un muret en pleine nuit du côté de Mignaloux-Beauvoir et me retrouve à 4 pattes sur le sol...
< 5 : je tombe et parviens à me rattraper difficilement, mais je me retrouve face à 2 trollocs, dont l'un très proche ;
< 7 : je réussis à contrôler ma chute et parviens même à blesser mon assaillant, mais il est secouru par un de ses cons dégénérés ;
7 ou + : ibidem mais en tuant le premier.
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*Malgré une situation délicate, je me retrouve je ne sais trop comment épée à la main, debout, face à un trolloc qui agite sa hache de manière assez dangereuse pour son entourage, il faut bien le reconnaître*
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
( je lance le dé d'ab puis j'improvise )
[d10]
Bof
Je massacre trois Trollocs en série mais un quatrième parvient à se carapater en poussant des cris aigus parce que je lui ai lardé le popotin de la pointe de mon épée . Grand douillet, va !
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval, ne pense pas, ne parle pas, hule et grogne a la rigueur, et tue, tue tous les difformes qui osent s'approcher de lui, il est couvert d'estifilades, sa rage ne l'a pas quittée meme si le nombre des proies a diminué, Il n'en sortira pas un vivant!!
le trolloc qu'Aelgir a blessé au fondement commet l'erreur de passer a sa portée et se fait fauché par un mouvement preste de mon épée...
... Erreur dans son aveuglement, perceval n'avais pas vu les 2 trollocs qui s'approchaient de lui...
<=4 je me fais blesser et je perd l'avantage
=5 ou 6 Je perd l'avantage de ma rage
7 Je me retourne a temps et blesse l'un des deux...
>7 Je tue le premier d'un mouvement ample et le second y refflechit a deux fois...
[d10]
Bon bas, Perceval dans sa rage aveugle tente de se retourner et s'emmele dans sa cape, trebuche sur un caillou deplacé lors du tremblement de terre, et...
après avoir tourné dans les couloirs de la deumeure, je debouche dans une partie bien plus travaillée et richement décorée... les appartements du maitre des lieux sans doute...
J'espère qu'il n'est pas là... je m'arrete près d'une petite porte ... pas un bruit, il ne semble y avoir personne...
Je pousse doucement la lourde porte et me glisse à l'interieur de la piece.
c'est une chambre, richement meublée et décorée... Le luxe de la piece tranche tellement avec la saleté et la puanteur des zones où les Trollocs ont manifestement passer ses derniers jours, que reste un moment en arret, sur le coup de la surprise.
puis j'appercoit un corps étandu sur le lit, un bref mouvement de panique me fait remettre la main sur la porte pour partir avant que la personne ne s'eveille, mais tres vite je realise que c'est le corps d'une femme, et meme celui de la femme qui nous a rejoint dans la foret et qui a été emmenée par le réprouvé...
elle semble dormir, étendue sur le dessus de lit, en travers.
Est ce elle qui a poussé cet effrayant cri tout a l'heure?
je m'approche du lit pour voir si elle vas bien...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* retient son souffle en apercevant Gab' en difficulté*
La Lumière le soutienne, il n'aime pas le corps à corps... enfin ... Si l'autre me l'égratigne, je vais le mettre en charpie.
* couve d'un regard inquiet le corps de Ciryon *
La fièvre semblait être tombée, malgré les heurts du voyage, mais il reste si faible. Qu'on ne m'ôte pas le deuxième...
* fixe d'un air mauvais un trolloc qui semble avoir aperçu notre petit abri*
Ose venir par là, trolloc à la graisse de renoncule de mille tonnerres de Brest, et tu auras affaire à moi.
[i] * Le Trolloc charge *
< 5 : il me bouscule et me blesse
= 5 : nos lames se croisent, le combat est engagé
> 5-7 : je lui coupe un bras
> 7 : dans son élan, il s'empale sur ma lame tendue.
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* Les duels de tout à l'heure m'ont affaiblie, et je recule sous l'assaut, désorientée. Sa lame ripe contre la mienne et vient entailler mon bras, juste sous l'ancienne blessure, pour finir dans ma cape qu'elle déchire sur toute sa longueur. Emporté par son élan, il paraît lui-même quelque peu étourdi mais se reprend vite. *
* Je fais quelques pas en arrière, troublée, la rage au ventre en apercevant les dégâts causés et me place un mètre devant la civière *
N'escompte pas t'approcher de lui, face de peck désséchée.
Toujours énerver l'adversaire pour le déconcentrer, me disait maître Tasilien. Aussi ridicule soit l'insulte, elle finit toujours par l'atteindre, aussi simple d'esprit soit-il.
*grince entre ses dents, d'une voix sèche et claquante comme le vent *
Approche.
[i] < 5 : toujours étourdie par le coup et gênée par ma blessure, je suis en difficulté.
= 5 : je gère la situation
> 5-7 : je lui rends la monnaie de sa pièce
> 7 : emportée par la rage, je le taille en pièces.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Sans reflechir plus avant, Perceval charge les 2 trollocs surpris par ce mouvement imprevu...
[d10]
Leur surprise dure assez longtemps pour que perceval saute sur le premier et lui entaille serieusement le ventre, le corps a corps ne durera pas... ils roulent par terre encore enserrés l'un par l'autre, les muscles de Perceval saillent sous une peau sans graisse, dorée par les chasses au soleil...
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[i] * Le monstre prend les devants en éructant des cris tranchants comme des couperets, sa lame lourde et rugueuse vient violemment à la rencontre de la mienne. La force du coup m'engourdit un peu plus le bras et me force à reculer. Le sang forme des arabesques sur mon bras douloureux et je me sens prise de court. *
Bien, rappelle-toi des conseils de Tasilien et Ciryon, concentre toi, essaye de ne pas céder un pouce de terrain... Calme toi... concentre toi sur une note... et garde la...
* respire un grand coup en ne quittant pas des yeux son ennemi qui souffle comme un boeuf, une lueur mauvaise dans les yeux *
* décide de ne pas lui laisser le choix de la prochaine attaque *
* réunit ses forces pour porter un grand coup *
<5 : je me prends les pieds dans ma cape déchirée et me casse la figure, perdant mon épée dans ma chute.
= 5: il s'en fallait de peu mais le coup est paré
> 5-7: le trolloc est blessé et recule
> 7: surpris par mon regain d'énergie, il n'a pas le temps de parer et perd un bras dans l'attaque.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
[d10]
Le trolloc tient bon il a laché sa faux pour maintenir les poignets de Perceval et eviter ainsi les piques meurtrières de sa dague, le combat se prolonge... ca va se jouer serrer...
Le trolloc est plus fort mais salement amoché... il faut en finir rapidement...
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
[d10]
RP off: Yeepee faites peteer les smogs...
RP On:
Perceval donne un coup de rein et se libere de l'etreinte de ce monstre puis du geste souple et net de l'habitude tranche conciencieusement le tête de la bête avant de se retourner pour faire face a son compere, qui s'enfuit en croisant son regard...
Tournant la tête Perceval vois la posture de Dame Ys et sans pause...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* J'exécute un grand moulinet rendu maladroit par mes muscles endoloris qui ne rencontre que du vide. Dans mon élan, je marche sur un lambeau de ma cape qui me fait brusquement chuter. Je mords douloureusement la poussière, me réceptionne à grand peine sur mon bras meurtri qui laisse échapper ma précieuse épée. *
* Je lève les yeux et rencontre le regard satisfait de mon adversaire qui s'avance lentement près de moi.... *
* Je tente de ne pas ciller, de ne pas paniquer, et recule vers la civière, prête à faire un barrage de mon corps pour protéger Ciryon, mais ma main ne trouve pas mon épée...*
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Elle appelle, c'en est trop... La rage de Perceval qui commencais a etre noyée dans le sang de Trolloc qui recouvre maintenant sa lame et macule ses vetements, redouble devant ce spectacle et ravive les plaies de son ame
Perceval Bersek +2 a ses jets:
[d10]
Rp Off: tout juste...
Perceval cours lance sa dague dans le dos du Trolloc pour attirer son attention et ramasse une épée dans la main d'un mort, sa dague n'a fait quasiment aucun effet sur le Trolloc mais celui-ci change de cible c'est tout ce qui importe...
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Le trolloc se retourne et commence a charger, ceci ne le sauve pas, Perceval a de nouveau une épée en main et sa rage se voit sur son visage, il est decoupé en 2 avant d'avoir fait 3 pas, sa tête roule jusqu'au pieds d'Ys...
Perceval, ne prend pas le temps de s'arreter et replonge dans le coeur de la bataille... De sa vie...
jet de folie plus le resultat est elevé plus Perceval devient une bête assoiffé de sang de trolloc bien entendu le +2 du Perceval Berserk reste...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* Tout d'un coup, le Trolloc tourne la tête, une ombre éblouie de sang surgit à ma droite, c'est Perceval, les yeux fous, inondé d'écarlate, plus loup qu'homme, véritable force de la nature jetée à mon secours. J'ai à peine le temps de déglutir, impressionnée, qu'une masse puante répandant ça et là des bris de cervelle vient rouler à mes pieds. Et mon sauveur est déjà reparti, sans entendre mon merci murmuré du bout des lèvres, à bout de souffle *
* Je reste quelques minutes le souffle court, choquée, impressionnée, à regarder s'éloigner le tourbillon meurtrier, ses yeux semblables à deux lunes empourprées de rage et de désespoir. Dans ce qui est plus tornade que danse, on ne distingue même plus l'éclair de l'acier, il n'y a qu'un vertige de fourrures tourbillonnant comme autant d'éclats de morts, comme si son habit de peau de bêtes s'animait de mille têtes carnassières aux gueules vermeilles . L'homme paraît possédé d'une folie meurtrière qui me rappelle celle d'Aelghir au combat... *
Aelghir... où est-il d'ailleurs ?
Et toi, mon amour ?
* Je me relève en gémissant et extirpe de mon corsage un vieux gage d'amour au bleu passé par le temps pour me faire un garrot de fortune de ce bandana frippé par le voyage. *
* contemple d'un air désolé sa cape vilainement amochée*
Je la raccommoderai une fois cette aventure terminée... Un point pour chaque vie perdue, un vers pour chaque larme.
* Après avoir shooté d'un air dégoûté dans la tête du trolloc pour ne plus voir sa face débile figée en un dernier cri silencieux, je récupère mon épée et me poste en titubant près de la civière *
* Encore un peu sonnée, je ne peux plus que chuchoter à celui qui ne m'entend peut-être pas, en surveillant la bataille et la bête humaine qui s'éloigne à grandes enjambées dévorant les ombres autour d'elle *
Mon aimé, j'ai failli échouer à te protéger, pardonne-moi... Je n'ai même pas pu le remercier.
*murmure *
Maître Perceval, je vous dois deux vies, la mienne et, précieuse entre toutes, la sienne. Je trouverai comment m'acquitter de ma dette...
Depuis combien de temps suis je ici, à errer dans mes souvenirs? Le noir profond du paysage et la chaleur étouffante ont disparus tout à l'heure...ou bien était ce hier? J'ai l'impression de suivre le cours de mes pensées avec un temps de retard...Où suis-je d'ailleurs? L'atmosphère est lourd ici, et on dirait...oui il me semble entendre des voix au loin...Des voix? Non des cris plutôt...Le choc de l'acier...Une bataille!! Encore une...laquelle est-ce cette fois ci?
*Sur la plaine aride les hordes de trollocs s'alignent, au moins une dizaine de poings, tous menés par de silencieux cavaliers. Immobiles comme des statues d'obsidiennes, les myrdraals jaugent leurs futurs adversaires. Nous sommes un peu plus de 300, tous montés et armés. Ça sera ma première bataille rangée, je sent la sueur qui commence a couler dans mon dos, ils sont tellement nombreux! Mes dix-huit années me semble tout d'un coup représenté une bien courte durée pour avoir pu profiter de la vie. Le capitaine Gherlan se retourne et me sourit, il sait que se sera mon "baptème du feu" comme il l'appelle. C'est lui qui m'a presque tout appris, c'est aussi lui qui m'a offert les deux lames que je porte encore aujourd'hui...Je l'aimais comme un père, oh Capitaine, pourquoi n'ai-je pas pu arriver à temps ce jour là.
Tout est clair dans me tête maintenant, j'entend encore l'affreux cor qui sonne au loin, puis les beuglements des trollocs et le tremblement du sol quand ils se mettent à courir vers nous. Le fracas des sabots de nos fieres montures leurs faisaient échos quand nous somme monté à la charge...Tout est allé tellement vite, le bruit des lames fraichement aiguisées et huilées qui sortent de leur fourreau, la respiration saccadée de l'étalon sous mes jambes, la forte odeur muscée de nos ennemis qui se rapproche, puis le choc du combat, la confusion, tout qui se mèlent, le sang, la sueur les cris de rage qui se transforment en cris de desespoir...Et au bout d'un moment un cri qui dépasse tout les autres, un cri qui vient d'un petit groupe, trois quatre hommes maximum, encerclés par une vingtaine de trollocs et aux moins deux Sans-Yeux. Un groupe d'où dépasse la bannière couverte de sang et de poussière du capitaine, puis les hommes qui tombent, un à un, alors que mon cheval refuse d'aller plus vite. Les hommes qui tombent un à un alors que partout ailleurs nous prenons le dessus. Je vois encore le cimier blanc s'effondrer, transpercé par l'acier noir...Quelqu'un qui crie, un cri de rage, un cri dément, il me faut quelque instant pour me rendre compte qu'il vient de ma gorge, non du fond de moi-même, j'y met toute mon âme, toute ma colère envers ceux qui viennent de me prendre celui qui m'avait pris sous son aile, qui m'avait acceuilli comme le fils qu'il n'aurait jamais parcequ'il avait préferer se marier à la défense de sa patrie.
Et eux, eux que seul la soif de sang motivait, ils venaient de me le prendre...
Ma monture enfonça leurs rang comme du beurre, et les autres qui m'avaient rapidement rejoins m'aidèrent à finir ceux qui restaient, mais il était trop tard...Tout ça parceque je ne sûs pas arriver à temps, que je n'entendis pas ce cri qui m'appellait...*
A L'AIDE!
*Le vacarme m'assourdi d'un seul coup alors que j'ouvre les yeux, et je sens mon crâne résonner comme si on y gravait au burin tous ces souvenirs depuis longtemps enfouis. Les derniers évenement dont je me rappelle me reviennent vite en tête et mon bras en feu se charge de raviver ma mémoire.
Je prend enfin conscience de celle qui appelle au secours et je tourne difficilement la tête pour la découvrir luttant désespérement.*
Mon coeur, que fais tu sur le champ de bataille?
*Les souvenirs s'emmèlent dans ma tête, il me faut penser vite, trop vite dans l'état où je suis...*
Le Saidin! Je ne pourrais pas bouger de toute façon, c'est la seule solution.
<7: Je n'arrive même pas à atteindre la Source.
=7: J'arrive à atteindre la Source mais je reste incapable de canaliser, ça me donne juste assez de force pour me relever.
>7: J'arrive à canaliser.
[d10]
*Juste à temps je vois surgir Perceval, sauveur bienvenu, le temps qu'on puisse se mettre à l'abri.*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* Un mouvement derrière moi. Ciryon se tient à demi-relevé sur sa civière *
* se précipite vers lui, et d'une voix angoissée *
Mon amour, ne bouge pas, tu es encore trop faible pour...
* désigne du bout de son épée la bataille en cours *
* Une larme de soulagement vient tracer un sillon dans la poussière et le sang maculant mon visage *
Je dois lui offrir un bien triste spectacle au réveil, avec mes habits dont le bleu a viré au sombre, ma cape déchirée, et cette blessure que protège le bandana offert par gab'... semblable à la deuxième fois où nous nous sommes rencontrés, en plus ensanglantée peut-être...
J'ai cru que tu n'ouvrirais jamais les yeux. Tu semblais si agité dans ton sommeil, à revivre mille maux et à murmurer des noms inconnus... Gherlan...? à évoquer des passages troubles de ta vie, à ce que j'en ai compris... Mon tendre aimé, je...
* oubliant momentanément l'agitation autour de nous, je lui offre un long baiser fougueux *
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je porte la main à ma botte et ... rien ! Mon poignard, je l'ai donné à l'Amyrlin tout à l'heure ... Tant pis, je m'en passerai bien ou plutôt, j'improviserai à l'avenant du combat qui fait encore rage autour de moi, bien qu'apparemment le nombre de Trollocs aille diminuant .
Reste à souhaiter qu'on ne les classe pas dans les espèces en voie de disparition et que la SPA ( société de protection des affreux ) ne s'en mêle pas
Je me dirige au pas de charge vers un angle de la cour dans lequel des hommes semblent aux prises avec quelques unes de ces sales bêtes et au passage, je lance un coup de pied à une épée gisant à terre, veuve de son maître artistiquement démembré par un Trolloc . Elle virevolte et je la saisis dans ma main gauche avec un cri de joie . Cela fait quelques années déjà que je n'ai pas combattu de cette façon, il est vrai que je préfère une lame longue secondée par une courte dont l'adversaire se méfie moins mais je retrouve rapidement les bons gestes et c'est en éventrant un monstre tout en en décapitant un autre à la volée que j'entre dans la danse en compagnie de ... Blancs Manteaux !
Dans la fumée, tous les manteaux sont gris ! Bah ! Nous sommes, pour l'heure dans le même camp . Tiens, ce cher capitaine Tharne !
Je le salue tout en esquivant la charge d'un Pas Beau .
[D10]
Mauvais tirage : faut assumer :
Noal Tharne ne me rend pas mon salut , espèce de malappris !
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Je reste quelques secondes à étudier la situation, tant que le Trolloc n'attaque pas, je préfère encore prendre mon temps, le champ de bataille commence à être de plus en plus clairsemé.
Il se rue sur moi en beuglant...*
< 4 : je ne bouge pas assez vite et il me blesse ;
< 6 : il est tellement bourrin que je parviens à l'éviter pour me placer dans une position très favorable, dans son dos ;
6 ou + : je l'évite gracieusement et lui assène un coup violent sur la nuque, qui le tue net.
[d10]
(+1 parce que je suis agile et plus technique, même à l'épée (surtout qu'elle est faite par et pour moi, les vrais savent )
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SchhhhKRC.
*La bête s'effondre, les cervicales en compote (de banane). Je fais un rapide état des lieux, la zone est dégagée, les corps jonchent le sol... Rhiannon revient vers moi, l'oeil vif, la douceur de son regard m'impressionne (plus que chez une banane en tout cas). Je caresse son poil lisse.*
Elle se rassure vite, même s'il elle n'a pas été formée pour ça...
*Je remonte en selle*
C'est bien ma belle.
Tiens, en parlant de ça...
*J'aperçois Ysandell, blessée, et Ciryon relevé.* *Je pique des deux et arrive à hauteur d'Ysandell et Ciryon* Tu ! Vous... vous allez bien ?
C'est bidon ce que tu viens de dire mon garçon...
*J'accepte bien volontier le baiser que m'offre ma douce Dame, sa chaleur mélée à la force du Saidin m'aide à tenir encore quelques instants assis. Quand soudain...*
"Plus rapide qu'un feu d'illuminateur! Plus puissant qu'un Raker Athan'an miere! Capable de soulever des édifices d'un seul bras! Est-ce un oiseau? Est-ce un aérojet? Non, c'est... Hmmm... Chose là, tout habillé en bleu! Superman? Non c'est Gablebo! "
*Je salue le nouvel arrivant d'un signe de tête, avant d'ajouter faiblement:*
Je ne sent plus la fièvre, mais je suis encore exténué et je ne sens presque plus mon bras. Il m'en coute de l'avouer mais l'aide d'une Aes Sédai n'aurait pas été superflu...Mais la bataille n'est pas finie, même si la situation semble tourner en votre faveur, si vous pouvez me hisser sur mon cheval j'arriverai peut être à m'écarter assez pour ne plus vous gener.
*Se faisant je tente vainement de me relever, m'effondrant sur la civière de tout mon poids.*
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
rp off: bon ben puisque Calda préférait la baston, va pour la baston!
rp on: Cela fait près de deux jours que Brinhyld et moi voyagons en compagnie de LuX et Caldazar. La compagnie de ce dernier m'aurait largement suffi mais bon... J'évite le plus possible de lui parler, cela vaut mieux.
Soudain elle se retourne sur sa selle, son regard aussi neutre que d'ordimaire. Je remarque en la regardant que le halo de la Saidar l'entoure.
-Méfiez-vous, je sens un important dégagement de mal par ici. Soyez sur vos gardes.
Brinhyld et Caldazar hochent la tête, je me contente d'un haussement d'épaules. Je talonne Mer Houleuse pour le faire aller plus vite même s'il est déjà entraîné dans un galop furieux. Pas de doute, il y a bien un dégagement important de Pouvoir non loin d'ici! Heureusement que Brinhyld m'a réveillée rapidement *quand même, elle aurait pu frapper moins fort!*. Je rougis encore d'avoir montré ça à mes compagnons mais bon, c'est du passé. A présent il nous faut nous rapprocher de ces flots, qui commencent à se faire sentir. Quelqu'un canalise non loin d'ici.
En peu de temps nous débouchons sur une véritable bataille. Un imposant manoir nous fait face, barré d'une longue faille. Mais ce n'est pas là le plus impressionnant. Sous nos yeux se battent des hommes en cape blanche, et d'autres aux vêtements et physiques divers. *Où sommes-nous donc tombés?* Mais je n'ai pas le temps de me poser plus de questions; je me concentre sur les adversaires de tous ces gens et me retiens de pousser un cri. Ils ont des têtes horribles, mi-homme mi-animal. Au moment où je formule cette pensée l'un d'eux, armé d'une hache, fonce sur nous. J'ai juste le temps d'écarter mon cheval pour ne pas prendre le coup, heureusement mes compagnons agissent de même.
LuX est environnée de Saidar. Je capte à mon tour le Pouvoir et m'apprête à le lancer sur une de ces "bêtes" quand une autre source de Pouvoir me fait tourner la tête. Pourtant il n'y a que Brinhyld derrière moi, mais cet autre halo lumineux vient bien d'elle! A cet instant une deuxième créature nous assaille. Caldazar a sorti son arc et s'apprête à tirer Cette fois il va falloir se battre.
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
Je n'ai pas eu le temps de reparler à Isaeda depuis que je l'ai sortie (peut-être un peu brutalement, je l'avoue) de son évanouissement. Pourtant il faudra bien qu'on convienne de quelque chose à propos de cette Aes Sedai; nous ne pouvons pas voyager avec elle! Quant à Caldazar, sa présence met un peu d'amimation dans le groupe tendu depuis l'algarade entre LuX et Isaeda.
L'Aes Sedai se tourne alors vers nous.
-Méfiez-vous, je sens un important dégagement de mal par ici. Soyez sur vos gardes.
Hein? Je hoche mécaniquement la tête, mais autre chose retient mon attention et me fait écarquiller les yeux. Cette lumière dorée qui entoure l'Aes Sedai, que je n'avais pas remarqué avant...
Mais déjà nos chevaux sont lancés au galop. Tout va trop vite, beaucoup trop vite. Nous débouchons soudain devant un imposant manoir. On dirait que le chaos règne ici. Des hommes en blanc sont confrontés à d'atranges créatures qui me glacent le sang. LuX nous a dit de faire attention mais je n'aurais jamais imaginé un jour me voir confrontée à ces espèces de bestiaux immondes!
Je me tourne vers Isaeda pour savoir quoi faire et m'aperçois avec stupeur que le même halo lumineux que celui de LuX l'entoure. Qu'est-ce que cette force...? A cet instant nous évitons un coup de hache d'une des créatures, et je réagis autant par peur que par instinct. Je me raccroche à quelque chose qui brille, là, tout près, et m'en empare maladroitement. J'ai l'impression d'être soudain remplie d'énergie. Cette fois c'est au tout d'Isaeda de me fixer avec surprise.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
Tu vas rester ici, je pense que c'est le mieux pour toi, la bataille est presque terminée et un mouvement de ta part risquerait d'attirer l'attention de ces monstres. Surtout que si tu canalises, ce n'est pas seulement nos ennemis que tu risques d'intriguer...
Qu'est-ce que...
*un nouveau groupe arrive au galop, formée par 3 femmes et 1 homme*
Visiblement ils sont avec nous et... SANG ET CENDRE ! Je crois que... des Aes Sedai arrivent, la Lumière sait pourquoi et comment...
Je vous conseille de rester là tous les deux, je repousserai moi-même les assauts de...
BORDEL DE ! MON ARC !
Pas moyen d'aller le chercher fait ch... Un problème Gab' ? - JB ! ... T'as l'air en forme !
- T'as besoin d'aide ? - Oui bah justement si tu pouvais ...
*je traverse la champ de bataille sans trop de difficultés et reviens à l'endroit où je suis tombé de cheval*
< 3 : l'arc est complètement détruit ;
< 7 : l'arc est endommagé mais utilisable, moins efficacement toutefois ;
7 ou + : l'arc est en parfait état.
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OUUUUUUUUUUUF !
*Au moment où je me penche pour le ramasser, j'entends une course sourde dans mon dos. Je saisis le couteau de lancer dans ma botte gauche (le dernier)puis je reste à attendre le meilleur moment pour me retourner...
zweeeeeeeeeCHTK.
Le trolloc s'effondre, la lame en pleine poitrine*.
*Je m'équipe à nouveau en réajustant mon carquois. La situation est plus claire, les trollocs survivants semblent jeter leurs dernière forces dans une bataille dorénavant perdue.*
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Brinhyld a l'air d'avoir été pétrifiée sur son cheval; pourtant je ne rêve pas, cette fille a bien le Pouvoir! LuX Sedai a dû s'en aperçevoir elle aussi mais pour l'instant elle est occupée à repousse l'attaque d'un de ces monstres. J'aimerais avoir le temps d'expliquer à Brinhyld pour qu'elle ne reste pas là avec son air abasourdi mais je n'en ai pas le temps. Déjà trois autres de ces bestiaux nous attaquent. Je tisse avec une rapidité plus due à la peur qu'à mon expérience un flux d'Air [d10] pour emprisonner la chose mais c'est loin d'être suffisant. A mes côtés, je sens Brinhyld qui essaie de faire quelque chose de la Saidar et elle y parvient, sans doute par hasard. Ses flots se joignent aux miens pour stopper le monstre; malheureusement il n'est pas seul.
-Brinhyld! A terre!
Caldazar et LuX ont l'air de s'en sortir; l'Aes Sedai expédie des boules de feu un peu partout et l'homme décoche des flèches à tour de bras. Brinhyld obéit à mon injonction et saute de cheval, l'air désorienté. Il faut dire que je m'attendais pas à cela non plus! J'espère que les autres combattants vont nous venir en aide car le Pouvoir ne risque pas de nous être d'une grande aide vu notre manque de pratique.
Deux jours...! Les deux jours les plus longs de mon existence. Faut dire aussi que deux femmes qui canalisent qui ne s'entendent pas, c'est pas l'idéal pour un voyage tranquille et sans tensions... Heureusement que Brinhyld ne canalise pas elle aussi...
Encore heureux que le soleil soit du voyage lui aussi, j'ose même pas imaginer cette même situation sous la pluie...
-Méfiez-vous, je sens un important dégagement de Mal par ici. Soyez sur vos gardes.
-Très bien LuX Sedai...
Youpi, il ne manquais plus que ça...Il ne reste plus qu'a ouvrir l'oeil et le bon en plus et même les deux...parce que c'est vraiment pas pratique d'y voir clair avec un seul œil d'ouvert...
Tiens Isaeda, qui avait déjà quelque peu du mal avec son cheval a décidé de se jeter dans la gueule du loup on dirait... Mais c'est pas possible ça, on lui dit qu'il y a quelque chose de dangereux droit devant et elle, elle y cours...
Ououhaa! Ca c'est du château... Dommage qu'il y ai cette faille au milieu...
Et ces... espèces de... bestiaux n'aident pas pour embellir le paysage... En tout cas, ils n'ont pas grand chose d'humain... Même celui la qui nous charge...
Quoi? Il y en a un qui nous charge?
Mon sang ne fais qu'un tour et je m'empresse de lui décocher une flèche dans son groin immonde et baveux...
Ma flèche à eu beau l'atteindre, je suis pas sur que ce soit ce qui l'a tué...parce qu'entre une boule de feu de la taille d'une tête humaine et des lames bleuâtres qui ont l'air plutôt affûtées... enfin bon, y'en a déjà un qui est mort...
Et qu'est ce qu'elles ont ces demoiselles à se regarder avec des yeux de merlan frits? Elles voient pas qu'il y en a d'autres qui se tournent vers nous? Youhou les monstres c'est eux...
Alors qu'une masse de monstres difformes nous foncent dessus, je n'ai d'autres choix que de me mettre à tirer sans choisir ma cible...
Des groins, des becs, des museaux sur des têtes trop humaines...c'est donc ça des trollocs...ça n'existe pas que dans les contes... A cette pensée, un frisson me parcours l'échine...
Je n'ai d'autres choix que de décocher mes flèches le plus vite possible, à peine la flèche ayant quitté l'arc que la suivante est déjà sur la corde... -Brinhyld! A terre!
Oui c'est déjà mieux, plus sur en tout cas, puisqu'elles n'ont visiblement pas l'habitude d'être à cheval... Et pendant qu'elles démontent de cheval, LuX et moi démontons du trolloc... plus solide que des lapins mais mon arc a la puissance nécessaire pour me permettre de chasser autre chose que des lapins... Et ce n'est donc pas rare de voir des trollocs en flammes en bousculer d'autres ou d'autres s'effondrer des plumes sortant de divers endroits pas tous normaux, même pour des choses aussi difformes que ça...
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* voit apparaître lapinou à ses côtés avec un sourire soulagé, apparemment son duel s’est bien passé, pourquoi a-t-il l’air si inquiet, ah oui, mon bras, c’est vrai… *
Tu ! Vous... vous allez bien ?
* j’ouvre la bouche pour répondre, mais Ciryon me devance et fait mine de se relever *
Hum...je risque d'avoir besoin de vous...
* j’ouvre de grands yeux interloqués et m’apprête à pousser une beuglante, mais cette fois-ci c’est Gab’ qui prend le relais, avant de s’enfuir *
Mais tu…
*Aussitôt arrivé, aussitôt reparti, même pas le temps de l’embrasser…*
*mon regard lourd de regrets le suit alors qu’il s’éloigne pour récupérer son arc.*
* soupir*
Ciryon, reste allongé, Gab’ a raison… Gab’…
… pourquoi n’es-tu pas resté, rien qu’un peu, le temps d’une parenthèse, pour que je puisse m’assurer que tu…
* se mord les lèvres de dépit*
Est-ce bien le moment de piquer une crise de… c’est la peur, ce trolloc qui me… boule de nerfs… à peine le temps de… que… Et puis réfléchis trente secondes, son arc est plus utile que ce… maudit bras !
* la plaie s’est réouverte, je grimace de douleur et me mords les lèvres *
*se tourne vers Ciryon et d’un air sévère *
Interdiction de bouger, interdiction de… * baisse la voix* canaliser. N’espère pas te jeter dans ce qui reste de nos ennemis avant que j’ai pris soin de toi. Tu es bien trop faible pour cela, mon aimé.
* malgré le mot tendre, ma voix est digne de celle d’une Maîtresse des Novices surprenant deux de ses filles en pâmoison dans la cour des liges pendant les heures de cours *
*s’approche, vérifie la compresse nerveusement *
La plaie a l’air de ne pas être trop infectée. Apparemment, des Aes Sedai viennent de nous rejoindre, elles pourront peut-être te Guérir quand… tout se sera calmé. Ne bouge pas.
* déchire d’un geste brusque un lambeau de sa cape, et s’applique à refaire le bandage du bras de Ciryon. *
*grimace – j’ai été trop violente, et ma propre blessure a été mise à mal *
* se mord un peu plus violemment les lèvres *
* une petite veine bat plus rapidement au milieu de mon front, annonciatrice d’une crise de fureur ou de larmes*
Calme toi… sois forte pour eux… pour lui…
* Ciryon semble interloqué et n’ose se plaindre de ma soudaine rudesse *
* s’arrête *
* lui caresse le visage lentement et avec son sourire le plus tendre *
Pardonne moi, j’ai eu si peur que… Pardonne moi.
* accompagne ses mots d’un baiser plus léger qu’une brise *
* reprend son activité avec plus de douceur *
J’aurais tant voulu que tu restes, quelques minutes de plus, rien que pour nous… avant que nous n’entrions dans ce… manoir en flammes… ou que tout ce monde se réunisse pour…
* soupir *
Tasilien, maître, vous ne m’aviez pas préparée à cela. Je ne devais que chanter et éclairer…
Voilà. Le pansement est propre. Il ne reste plus qu'à... attirer l'attention d'une de ces dames...
* regard inquiet*
Celle que nous venons secourir était au courant de tes aptitudes... Je ne sais si celles-ci seront aussi conciliantes alors... ne fais rien qui puisse les alerter.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Par les coucougnettes de Daemon ! Plus un Trolloc en bon état à me mettre sous la lame ! Les seuls que j'aperçois sont assez amochés pour être mis à mal sans mal par le moins mâle des Blancs manteaux . Je les leur laisse, ne voulant pas les priver d'une histoire à raconter à leurs petits enfants à la veillée si aujourd'hui n'est pas pour eux la veille de leur veillée funèbre . Je jette des regards de tous côtés , espérant remarquer une proie plus excitante que des Trollocs cul-de-jatte, manchots ou dotés d'un QI de BMW ( Blanc Manteau Witloof * ) et que vois-je ? Je vous le donne en mille ( Ah ! nan ! Je ne vous le donne pas, c'est juste une expression, car je le garde pour moi ) : UN MYRDDRAAL ! A défaut de Daemon, on bouffe du myrddraal ! Ni une, ni deux :
- A moi, vermine, deux mots
Connais-tu bien Don Aelghir ?
Sais-tu que je suis la valeur même
Et que je vais te flétrir les lauriers
En un seul instant ?
[d10]
SWICHHH ! chantent mes deux lames en fendant l'air avant de s'abattre SWAAAARCHHH ! de part et d'autre de la tête sans yeux de l'affreux bonhomme, tranchant chair et os jusqu'au milieu de la poitrine . Le hurlement que pousse la créature est atroce et pourtant plutôt agréable à ouïr . Mon rire lui répond . Je dégage mes lames et m'éloigne, le laissant s'agiter au sol comme une mûrène sortie de l'eau . Il se rendra bien compte assez tôt qu'il est mort . Moi, j'ai autre chose à faire : trouver Sarah et l'Amyrlin .
Quelle fête ! Il y a même des feux d'artifice !
(* Witloof :sorte de salade qui, effeuillée, donne l'endive )
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Je jette des regards aux alentours; plus un monstre à l'horizon. Ouf, car je sens que je n'aurais pas tenu le choc. La seul bête que j'ai abattue, et encore avec l'aide de Brinhyld, m'a conduite au bord de l'épuisement. Mais je m'efforce de n'en rien montrer et me tourne vers LuX et Caldazar. L'Aes Sedai tient toujours la Saidar et l'archer à une flèche prête à son arc.
-Ne vous éloignez pas, il se peut qu'il y ait des Myrddraals dans le coin, après ces Trollocs...
Trollocs? Sans doute le nom de ces monstres. Quant aux "Myrddraals", je n'en ai jamais entendu parler. Et puis, je n'ai pas d'ordre à recevoir d'une Aes Sedai!
Un peu plus loin, les hommes en cape blanche sont toujours sur leur garde. Un de ceux habillés normalement est à terre, visiblement mal en point, une jeune femme à son chevet. Il y a aussi un archet et un homme armé occupé à combattre... Quoi?
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
-Ne vous éloignez pas, il se peut qu'il y ait des Myrddraals dans le coin, après ces Trollocs...
Mais cela ne suffit pas à me calmer. Tout s'est enchaîné si vite que j'ai à peine eu le temps de comprendre. Et à présent qu'il n'y a plus aucun de ces... Trollocs? je me retrouve là à ne pas savoir quoi faire, avec ce maudit pouvoir entre les mains! Pourquoi fallait-il que cela tombe sur moi?? Déjà LuX et Isaeda se sont tournées vers moi et s'apprêtent à m'assaillir mais un autre évènement les retient.
Non loin de là, un homme se bat avec une étrange créature d'apparence presque translucide qui me fait frissonner au premier regard. C'est ça, un Myrddraal? En tous cas l'homme semble avoir du mal à l'achever et, même quand il y parvient, la chose a toujours l'air de bouger! Ô Lumière, quel est cet endroit? Pour l'instant il faut concentrer l'attention de mes compagnons sur autre chose. Je m'approche du guerrier victorieux qui essuie sa lame.
-Puis-je savoir votre nom? Nous venons d'arriver et nous avons été un peu dépassés par les évènements.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
RP off : c'est-y que c'est à moi que tu causes ? Parce que, d'abord, je n'ai pas eu de mal à le zigouiller, c'est pas ma faute s'il ne sait pas qu'il est mort et ensuite, j'ai 2 épées, mais bon, je veux bien te répondre, jeune fille
RP on :
Demoiselle, que faites-vous dans les parages ? Vous pourriez prendre un mauvais coup ?
A moins qu'elle aussi, elle ne soit comme les autres ... il y a tellement de pouvoir ici en cet instant ! Je me nomme Aelghir et je suis à la recherche de ... deux amies chères .
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
rp off: oui c'était bien à toi que je parlais si tu n'y vois pas d'inconvénient
rp on:
Demoiselle, que faites-vous dans les parages ? Vous pourriez prendre un mauvais coup ?
-mm, disons que je n'ai pas voulu être ici *je jette un oeil aux deux autres* mais plutôt que je n'ai pas eu le choix... Un mauvais coup? Bah, je ne suis pas en sucre et puis je sais ca...
Oups, j'ai failli faire une gaffe, alors que je voulais détourner l'attention. Je fais comme si de rien n'était.
Je me nomme Aelghir et je suis à la recherche de ... deux amies chères .
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
- Je ne crois pas que vous les connaissiez mais peut-être les avez-vous aperçues : une belle femme d'une trentaine d'années et une jolie jeune fille, rousse et ...
Je me trouble légèrement, j'espère qu'elle n'a rien remarqué . Sans doute pas ...Sarah ... Vais-je la retrouver ? Me laissera-t-on l'approcher . Ce n'est pas Daemon qui m'inquiète mais l'Amyrlin qui va vouloir mettre le grappin sur elle à cause de son pouvoir . Je secoue la tête . Ca m'étonnerait qu'elle les ai vues car elles sont de l'autre côté de cette maudite faille qu'il va bien falloir que je franchisse . Sans attendre de réponse, je la salue puis m'éloigne, l'air soucieux, en direction du gouffre .
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
Je ne crois pas que vous les connaissiez mais peut-être les avez-vous aperçues : une belle femme d'une trentaine d'années et une jolie jeune fille, rousse et ...
-Désolée, je ne les ai jamais vues...
Et à peine la conversation engagée le déommé Aelghir s'éloigne. Bon, je comprends qu'il soit pressé mais maintenant je dois faire face à Isaeda et LuX qui le regardent, les bras croisés. Je préfère me concentrer sur mon amie.
-Oui, heu... J'ai...
-Vous avez canalisé, ma fille. Savez-vous ce que cela signifie?
Je m'apprête à répliquer quand Isaeda, qui a trouvé l'occasion de clouer le bec à l'Aes Sedai, intervient:
-Pour vous, rien n'est-ce pas, puisqu'elle n'ira jamais à la Tour. En revanche elle pourra faire une excellente Pourvoyeuse-de-Vent une fois entraînée!
Le sourire d'Isaeda est éclatant d'insolence; je m'attends à ce que LuX la gifle mais heureusement Caldazar intervient à temps:
-Heu... Excusez-moi de vous interrompre mais je suggèrerais que nous allions voir un peu où en sont ces gens. -Très bonne idée, dis-je sans hésiter, et je suis l'archer pour éviter la bagarre entre Isaeda et la Maîtresse-des-Novices.
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*La bataille est terminée. Un silence irréel reste figé pendant quelques secondes, à peine troublé par les derniers coups d'épée des Blancs Manteaux qui achèvent des adversaires déjà morts...*
*J'essuie les gouttes de sang qui ont éclaboussé mon visage. Les tuniques blanches sont peu nombreuses, la plupart sont fondues dans le rouge et la boue qui s'étendent sur le sol. Epars, des hommes et même quelques femmes sans uniformes, les courageux qui avaient rejoint notre Compagnie.*
*J'apperçois Gast'hon, l'épée à la main. Une épée qui ne lui servira plus. Celui que l'on nommait Urkan, appelé également Main-Noire depuis déjà bien longtemps en raison d'une histoire qu'il ne se lassait pas de raconter à qui voulait bien l'entendre aux veillées, a semble-t-il été fauché par une Lame de la même couleur. Kod le Balafré, son compagnon de toujours, a subi sa dernière balafre, et n'impressionnera plus les dames de ses blessures lors de nos traversées de villages. Pahdvil Cheveux d'Or est toujours là, avec son arc. Il fixe les corps de ses deux camarades, le regard vide, hagard. Je me souviens de leur entrée à tous trois au Tonneau. Il était le seul qui souriait encore. L'expérience des batailles avaient entamé la bonne humeur de ses frères d'armes, devenus désormais ses frères de larmes. Je ne peux empêcher quelques pleurs de glisser silencieusement le long de mes joues, fermant les yeux. Sa flûte ne chantera plus que douleur et misère.*
*Son maître, Caerun, est toujours là, lui aussi. Je n'ai pas eu l'occasion de l'observer pendant cette bataille, mais ses déplacements sont encore vifs et silencieux, discrets et rapides. Ses mouvements, alliés à ses traits, me font toujours irrésistiblement penser que je le connais.*
*Le Comte Angus ne reverra jamais son domaine. Les menestrels pourront chanter la gloire de son dernier combat face à un Sans-Yeux qui lui arracha la vie en perdant la sienne.*
*En progressant vers Ysandell, Ciryon, JB, et Noal, j'entends un grognement monter du sol. Une main ensanglantée sort de sous un torse de trolloc, et une barbe bien connue émerge à sa suite.* Kaz !
*Je saute sur le sol et aide le nain à se dégager. Il est blessé à la hanche et sa cuisse droite est entaillée en profondeur.* Vous êtes blessé mon vieux, ne bougez pas, je vais m'occuper de vous transporter. Vous allez vous en tirer faites moi confiance !
*Malgré les protestations (c'est qu'il a son orgeuil !), je dépose avec précaution le meneur des villageois qui nous avaient rejoint sur Rhiannon et l'amène au groupe de la Compagnie qui se reforme lentement.* Prenez soin de lui ! La blessure à la hanche n'est pas trop grave, compressez celle à sa jambe pour le maintenir en état. La guérisseuse du village peut commencer à s'occuper des blessés déjà rassemblés ici, je me charge de ramener ceux que je trouverai.
*Il ne suffit hélas que de quelques minutes pour rassembler les rares blessés restants. Tout le monde est désormais debout autour d'eux, une dizaine en tout. Parmi eux, Ysandell, Kaz et Ciryon. Il reste encore une trentaine d'Enfants de la Lumière valides. Noal, JB, Pahdvil, Caerun, et moi-même sommes également présents. Il reste aussi la guérisseuse du village et une demi-douzaine des soldats de feu le comte.*
*De la Compagnie, seuls 5 peuvent encore servir au combat. Alex, l'un de nos pisteurs, est de ceux-là. Il a réussi à survivre à un combat qu'il redoutait pourtant plus que tout, lui qui préfère se tenir éloigné des hostilités pour mieux observer. Rebecca elle aussi est vivante. Celle a qui j'ai appris pendant notre voyage à perfectionner du mieux possible ses rudiments au tir à l'arc a apparemment su appliquer ses leçons. Un jeune guerrier taciturne que je connais peu se tient là lui aussi, son épée encore à la main. Son prénom, Lowen, est la seule chose que je sache de lui. Un autre guerrier, Dorcas, a été apparemment plus à l'aise avec sa hache. Quant au dernier, il s'agit de l'un des rares nobles qui avait accepté de nous accompagner. Fils cadet d'une petite famille de la région de Tar Valon, il rêvait d'aventures et de découvertes. Monté sur son cheval, avec sa lance brisée, Olivier semble aujourd'hui moins enthousiaste.*
*Le nouveau groupe constitué de Brinhyld, d'Isaeda, de Lux et de Caldazar complète le tableau.*
Continue de s'acharné en hurlant sur les cadavre de Trollocs jusqu'a les hacher menu... avant de se rendre compte que plus aucun d'eux ne bougent.
Jette un regard circulaire a la scene;
(dé de folie: (d10):7 reste donc dans son état de transe-tranchante!)
*qui a fait ca, qui m'a cassé MES trollocs!!*
appecoit un groupe approchant, formé d'AS, *c'est elles, aucun doute..*
GRAHH!! leur fonce dessus en hurlant et agitant sa lame dans tout les sens, courant sur les restes de Trollocs
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sur les bords de la faille qui court semble-t-il vers l'infini à droite et à gauche ...
De toute façon, je n'ai pas le temps d'aller voir où ça se termine !
... je réfléchis à la manière de la franchir . Mon regard accroche un arbre que le feu a épargné et dont la hauteur me paraît coller . Il n'est pas trop loin du bord du gouffre . Là, ça m'aurait bien arrangé de canaliser, un petit tissage et hop ! le tour est joué . Mais bon, à bien réfléchir, je suis assez fou naturellement .
Employons la vieille virile méthode ! Formidable ! Une hache ! Le bestiau n'en a plus besoin .
J'échange, provisoirement, bien sûr, mes épées Je vais gardre la seconde, ça était plutôt jouissif ! contre la cognée, crache dans mes mains, assure ma prise et abats la lame en demi-lune sur le tronc .
- Han ! Han ! Han ! ( etc ... )
CCCCRRRRRAAAACCC !
Super ! L'arbre s'est abattu en travers de la faille et constitue un pont, de fortune certes et plutôt casse-gueule avec les branches qui dépassent . Mais heureusement la plus grande partie du tronc est nue . Je reprends mes épées et je m'engage sur ce pont très rustique . Le mieux, c'est d'y aller franchement, donc je cours en regardant bien toutefois où je pose les pieds et peu avant d'être parvenu de l'autre côté, je saute en plein élan et effectué un bond par dessus la houppe de l'arbre . La réception sur le sol dur est un peu brutale et lorsque je me relève après un roulé-boulé, une douleur au genou me fait jurer . Tant pis,je la traite par le mépris et je continue à courir .
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Je débarque de mon cheval, désespérant de retrouver ce chevalier. Je me penche pour essuyer le sang qu'il y as sur mes cimeterres sur un trolloc fraîchement occis.
Je me relève et regrade autour de moin. puis, soudain CCCCRRRRRAAAACCC ! Je regarde autour de moi, est-ce une nouvelle manifestation du pouvoir? un réprouvé? une Aes Sedai? une nouvelle Engeance de l'Ombre?
Non, ce n'est qu'un tronc d'arbre utilisé come pont de fortune par...le chevlaier!
Hm, il se débrouille pas mal, même très bien.
Je m'approche subtilement de lui, et essaie de ne pas me faire voir, ou tout du moins de passer inaperçu.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Un homme nous tombe dessus en hurlant, l'arme à la main *hé, c'est qui ce zigoto??*; heureusement LuX est plus rapide que moi qui arrive à peine à maintenir la Source. L'homme est brusquement coupé dans son élan et s'arrête net. Même incapable d'avancer, il continue à s'agiter dans tous les sens comme s'il voulait nous trancher en deux avec son épée *pas clair ce type*. LuX, qui a retrouvé sa froide sérénité d'Aes Sedai, s'approche de lui sans défaire son tissage.
-Puis-je savoir qui vous êtes pour vous en prendre aux gens sans prévenir? Aparemment les Trollocs ne vous ont pas suffi.
Je la laisse parler, j'ai la gorge trop sèche pour interroger l'homme à sa place.
Une odeur dans l'air...Perceval s'arrête net, quittant d'un coup sa transe meurtrière. Quelque chose d'horrible approche, les loups hurlent de rage partout autour de lui. Dans cette cacophonie, il a du mal à comprendre la source de tout cela... !!!!
DES CHIENS NOIRS !!! ILS ARRIVENT PAR LA FORET !! UNE MEUTE ENTIERE !!
Surprise, Lux relache son tissage d'air, tandis que déja, au loin, on entends les terribles aboiements...
*Alors que tout le monde semble abasourdi par la nouvelle d'un nouveau combat en perspective, ceux qui m'entourent peuvent soudain voir mon visage pâlir et mes mains se mettrent à trembler.
Je lache immédiatement mon étreinte sur la Source, tombant lourdement alors que la douleur dans mon bras revient d'un seul coup. J'arrive difficilement à articuler les mots qui tombent comme une sentence:*
Un...un homme canalise de l'autre coté du manoir...Lumière protège nous, comment peut il être aussi puissant?
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Tout va trop vite... les chiens noirs... et...
Lumière protège nous, comment peut il être aussi puissant?
* Un vers de Tasilien me revient en mémoire en entendant ces mots : "Et notre coeur a la taille d'un poing fermé" *
O mon aimé...
* jette un coup d'oeil furtif vers Lux et ses compagnes *
ESt-ce que les A...S... ont entendu ses paroles ? Il n'est sans doute plus l'heure de se cacher, de toute façon. Méliane les empêchera de... si on la retrouve. Elle doit être dans ce manoir en flammes ou avec le Réprouvé... Et elles ne vont pas le lier ou chercher à le couper du Saidin alors qu'il est l'un de nos seuls espoirs tout de même !
* murmure à l'adresse de Ciryon *
Il n'y a sans doute que toi qui puisses quelque chose contre lui, mon aimé, mais tu n'es pas en état... Il est de l'autre côté de la faille pour l'instant... Je suppose qu'il peut sentir ton pouvoir comme toi le sien... ne fais rien pour l'instant, tu es trop faible, garde tes forces...
* se tourne vers Gab', JB et Noal* Ils vont élaborer une stratégie de fortune, pour les chiens noirs... Je resterai près de toi, épée en main, ne t'en mêle pas, garde tes forces... Mais après cela...
* se tourne à nouveau vers Ciryon, lui caresse la joue d'un air tendre et las *
Il a l'air si épuisé et faible encore, je ne suis même pas sûre que le Pouvoir Unique pourrait le rétablir.
Que la Lumière me brûle, je ne veux pas prononcer ces mots mais...
Mon aimé, penses-tu pouvoir nous... faire quoique ce soit pour nous protéger de ce réprouvé en étant Guéri par ces femmes ? Il n'y a que toi et ces femmes pour lutter contre lui...
O Lumière, je lui demande de s'abreuver à sa propre folie, je ne peux pas être en train de dire ça... alors que la deuxième prophétie... Tasilien, pourquoi ne m'as-tu pas préparée à ce genre de situation ?
* J'entends les aboiements se rapprocher, mon coeur se serre un peu plus *
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Pendant que Noal distribue ses ordres aux soldats qu'il lui reste, renforcés par ceux d'Angus, je rassemble Pahdvil, Rebecca et Alex.*
Rebecca, souviens toi bien des bases, et ne prends pas de risques inconsidérés. Vise la tête si l'angle est bon, sinon contente toi du corps. Sois sûre de toucher ta cible à chaque tir, quel que soit l'endroit.
Alex, reste avec les blessés. Gauthier sera avec toi...
*Je regarde le vieil homme, toujours étonné au fond de moi qu'il soit encore en vie. Je ne l'ai pas vu au combat, il semble fatigué de tout cela. Il s'est proposé pour rester auprès des blessés, à un "arrière" très fragile.* Pahdvil... comme d'habitude. Pour Urkan. Pour Kod.
- Pour Urkan... pour Kod...
On entend des hurelement de loup, une meute entièer se precipite sur les chiens noir par derrieur eux et Peceval sur cet appel se jette dans la melée. GAOUHH!!!
*mode secretaire on: sorry si c'est pas claire, j'essaiye de me souvenir de ce su'il m'a dicté hiers soir...*
Ma douce menestrelle, ce combat ne t'as pas épargné non plus...Pourtant tu penses d'abord à me soigner.
Je peux essayer, même si je ne sais pas exactement ce que je pourrais faire, je n'ose pas mesurer ma force à celle de cet "homme", et la moindre action devras être brève et nous mettre en sécurité tout de suite sans quoi il me reperera immédiatement...
Mais ce qui m'inquiète le plus c'est de pouvoir atteindre la Source tout simplement, le Soin demande beaucoup d'energie à la victime. J'ai vu des hommes de forte carrure devoir s'assoir quelques heures après avoir été soigné pour une simple blessure à la jambe, je sais que votre baume à déjà fais un travail important mais je ne sais pas si cela suffira, je tiens à peine debout à l'heure actuelle...
Je...je suis désolé .
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Et il s'excuse en plus...
* plonge mes yeux verts dans les gouffres gris de Ciryon et tente de faire passer toute la force de mon amour dans ce regard *
Nous verrons cela le moment venu alors, mon aimé. J'avais oublié combien la Guérison avait été éprouvante, pour moi aussi... De toute façon le temps presse. Les chiens se rapprochent, et les A...S... vont avoir besoin de leurs ressources. . Pour le moment, reste-là et calme toi... Calme-toi le plus possible pour pouvoir te concentrer, quand il en sera temps. Quand nous serons face à cet... être. Le plus urgent est de pallier à cette attaque. Je ne supporte par ces hurlements . Je vais voir Gab' quelques instants, je reviens. Je te le promets.
* je lui offre mon sourire le plus tendre et l'embrasse doucement *
* quelques pas, et me voilà près de lapinou, je le tire doucement par le bras pour l'isoler quelques instants *
Ciryon est encore très faible, je vais rester près de lui... Il faut qu'il récupère un peu avant que nous ne passions de l'autre côté de la faille.
Si nous y arrivons...
Fais attention à toi...?
* se laisse embrasser façon Desperado avant que sa dame et lui ne sautent du toit, avec ce super plan avec les flammes derrière eux et tout et tout *
* sur un dernier regard empli d'amour, je cours me poster près des blessés, avec un petit sourire complice et encourageant à l'adresse de Gauthier -toujours là,lui ? *
* Le coeur serré, je contemple la charge des ombres canines, les premières flèches de gab' volent et font mouche, les boules de feu de Dame Lux Sedai ne sont pas en reste, puis les épées et les haches entament une danse brutale, entre les ombres se faufilent les silhouettes agiles et nobles de loups devenus à moitié fous par la présence des ténèbres, tout n'est que confusion, sang, flammes et larmes. *
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
L'homme reprend ses esprits juste le temps de tomber à terre puis se relève et part en courant dans le direction opposée. *décidément, il ne sait pas ce qu'il veut.* Mon regard se pose alors sur deux personnes, un homme à terre et une femme agenouillée près de lui. L'homme m'a l'air plutôt mal en point,il serait temps de me rendre utile. Au moment où je m'apprête à proposer mon aide, la jeune femme embrasse fougueusement le blessé et s'éloigne. *devant tout le monde!* Bah, peu importe. Je m'approche du jeune homme allongé et m'agenouille à ses côtés. Je ne l'ai jamais vu auparavant, je me demande d'où il vient.
-Je suis une...*Zut, comment dire cela? Je ne suis ni novice ni Acceptée, et encore moins Aes Sedai* Enfin, je sais canaliser. Je pourrais vous Gué...
Un hurlement à glacer le sang retentit non loin de là. mm, mieux vaut ne pas trop s'attarder...
Un homme nous tombe dessus en hurlant, l'arme à la main; heureusement LuX est plus rapide que moi pour l'arrêter... Et de toute manière, je n'aimerais pas gâcher mes flèches contre un être humain... Même un avec des yeux bizarres comme les siens... Ils semblent vivre par eux même de toute leur couleur dorée. L'homme est brusquement coupé dans son élan et s'arrête net. Même incapable d'avancer, il continue à s'agiter dans tous les sens comme s'il voulait nous trancher en deux avec son épée. LuX, qui a retrouvé son impassibilité d'Aes Sedai, s'approche de lui. -Puis-je savoir qui vous êtes pour vous en prendre aux gens sans prévenir? Apparemment les trollocs ne vous ont pas suffi.
L'homme semble reprendre ses esprits juste le temps de se figer, les yeux dans le vague et de partir subitement en courant dans le direction opposée en beuglant :
DES CHIENS NOIRS !!! ILS ARRIVENT PAR LA FORET !! UNE MEUTE ENTIERE !!
Non! C'est impossible! la Chasse Fantôme n'existe que dans les contes pour effrayer les enfants! C'est pas possible, cela ne peut simplement pas être... Tandis que déjà, au loin, on entends un hurlement à glacer le sang retentir...
*Mouais, bah on dirait que ceci est un conte... Et pas seulement fait pour effrayer les enfants pas sages... Mais qu'est ce que je fais là moi Pourquoi je suis venu ici?*
On entend des hurlement de loup, une meute entière se précipite sur les chiens noir par derrière eux et Perceval sur cet appel se jette dans la mêlée.
*Des loups maintenant, il ne nous manquait plus que ça... Eh... Mais ils s'en prennent à ces chiens en plus (on va pas s'en plaindre non plus hein?)... Chiens qui se rapprochent inexorablement malgré tout... Beurk, vraiment moches ces clebs... En plus ils bavent partout... Répugnants, j' vous l'dis... Heureusement en un sens ils sont suffisamment gros pour qu'on ne puisse les rater... Mais par contre qu'est ce qu'ils sont rapides... Et nombreux...* Un frisson d'horreur me parcours alors lentement l'échine.
Alors que je me place, stratégiquement, le plus en sécurité possible, cherchant un position sure mais d'ou je pourrais être utile, tout en gardant un œil sur ces monstres, et un autre sur mes camarades de jeu (), un jeu de la vie et tout aussi mortel, je peux voir LuX faire une drôle de tête... Oh Lumière! On dirait qu'elle souhaite le combat... A cet instant, elle me paraît presque plus dangereuse que ce qui nous fonce dessus.
Les premières flèches volent et font mouche, les boules de feu de Lux tout aussi efficaces, puis les épées et les haches entament une danse brutale, entre les ombres se faufilent les silhouettes agiles et nobles de loups devenus à moitié fous par la présence des Ténèbres, tout n'est que confusion, sang, flammes et lames; mort, cris et larmes.
Tout espoir semble perdu. Votre groupe a été salement amoché par cette embuscade de trolloc. Malgré la victoire, vous n'êtes pas capables à présent de soutenir un second assaut, et encore moins un assaut de Chiens Noirs, à la morsure mortelle. Tandis que les bêtes immondes commencent à sortir du bois et se dirigent vers vous, vous vous rendez compte que votre heure est venue.
Si faut mourir, vous mourrez en braves. Vous vous préparez au combat. Voila que les premiers Chiens arrivent à portée. Pour la Lumière !
Au dessus de vous, le ciel s'est soudain assombri. Des nuages apparaissent, et ils sont tout sauf naturels. Ils sont apparus trop vite, ils sont trop épais, et trop bas. Ils donnent l'impression qu'ils pourraient vous écraser.
C'est alors que la foudre tombe. Le Chien le plus proche vous saute à la gorge prêt a faire sa première victime. La foudre le frappe de plein fouet. La bête s'écroule, morte sur le coup.
Mais elle ne s'arrête pas la. Les autres Chiens sont ses cibles suivantes. Sans relâche, le tonnerre gronde et les éclairs tombent sur leurs victimes impuissantes. On voit au loin une multitude d'éclairs, une véritable pluie de mort s'abattre, de l'autre côté du manoir en ruines.
Le plus étonnant, c'est que cette foudre si peu naturelle ne frappe QUE les créatures des ténèbres, vous épargnant totalement. Incapables de faire quoique ce soit, vous regardez vos assaillants mourir sous vos yeux.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
mare, pfou,
j'épouste d'un revers l'écusson de ma cape, qui mérite plus le feu qu'autre chose, la poignée de mon sabre semble ne faire q'une avec ma main depuis le temps que dure ce combat, mais enfin cela semble fini!
Je remet ma lame au fourreau, le réprouvé s'en est tiré, ..... un coup d'oeil à mon bataillon..... une trentaine d'hommes valides .... tout ça pour ça!
Je n'ai même plus la force de me mettre en colère.
Je me tourne et apperçois le jeune serveur au bandana bleu, accompagné de JustBob, ils se dirigent vers le manoir.
Messire Gablebo!
Messire JustBob, est-ce l'homme que nous cherchons qui habite ici?
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
J'entends les battements de mon propre coeur résonner comme un tambour. Que vient-il de se passer?? On nous a encore attaqué...Ces chiens... Tout s'est passé si vite! Le tonnerre de l'instant passé s'est apaisé, plongeant la clairière dans un silence presque plus effrayant. J'aperçois Brinhyld un peu plus loin; sa peau est plus blanche que celle d'une Amayar et elle sa bouche reste encore béante. LuX a retrouvé son impassibilité d'Aes Sedai, à présent elle circule entre les blessés pour offrir ses soins, accompagnée de Caldazar. Malheureusement j'ai l'impression que beaucoup ne se relèveront pas aujourd'hui...
Je me concentre à nouveau sur le jeune homme blessé. La scène précédente n'a pas l'air de l'avoir affecté à l'excès, aussi je répète ma proposition, de façon plus claire:
Disparu...il est parti, comment est ce possible, il n'a pas pu s'évanouir comme ça, ou alors les éclairs...
*Alors que je suis encore perdu dans mes pensées, regardant au loin les étranges nuages qui s'estompent une jeune femme s'approche, vetue d'une manière qui m'est totalement inconnue.*
Qui peut elle bien être? Elle en faisait pas partie de notre groupe, j'en suis quasiment sur...Et surtout d'où vient elle habillée de la sorte? Peut être que...
Voulez-vous que je vous Guérisse?
*Mon sang ne fait qu'un tour et je n'arrive pas à retenir la question qui me brûle les lèvres*
Etes-vous Aes Sedai?
*Elle me regarde d'un air étonné, surment surprise par la brusquerie de ma question, avant de me répondre non.*
Bien, elles ne peuvent pas mentir de toute façon, je doit pouvoir la croire...
Et bien, je ne sais pas si vous pourrez soigner le mal qui me ronge déjà tout le bras...
*J'ouvre ma chemise pour laisser la jeune fille voir les lignes rouges sombres qui recouvrent tout mon bras gauche et commencent à gagner mon épaule. La douleur est présente constament et je serre les dents quand un pan de ma veste vient effleurer la petite boursouflure d'à peine quelques centimètres(quatre ou cinq tout au plus) qui marque le point où la lame noire m'a touché.*
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Et bien, je ne sais pas si vous pourrez soigner le mal qui me ronge déjà tout le bras...
Je me penche sur les vilaines traces rouges qui défigurent le bras de l'homme. Effectivement, c'est une vilaine blessure. Mais je dois pouvoir y arriver... Sylointe m'en a plus appris sur la Guérison que les Aes Sedai en tous cas; une bonne Pourvoyeuse-de-Vent se doit de venir en aide à son équipage. Malgré la faiblesse qui me ronge, je prends la tête de l'homme entre mes mains. Il frissonne. Peu importe s'il me croit Aes Sedai, je veux me rendre utile, au moins une fois *au moins montrer à LuX de quoi je suis capable*.
-Laissez-vous faire, ça ira.
Doucement, je manipule des flots d'Air, d'Eau et un peu d'Esprit. Je dois y aller avec prudence, ce n'est pas une blessure courante. J'ai l'impression de me déverser en même temps que la Saidar. mmm...
<5 je n'y arriverai pas, entre 5 et 7 il sera à peu près Guéri mais je ne guarantis rien; si je parviens à plus de 7 ça ira mieux pour lui Sauf que c'est la première fois et je suis plutôt fatiguée alors ça me fait -2.
Bon je me lance...
[d10]
Ouf j'ai réussi même si ça me fait que 8 ! Maintenir la Source est un effort presque surhumain à présent, mais je veux aller jusqu'au bout. L'entaille finit par disparaître en entier ; l'homme relâche brusquement son souffle et moi la Saidar. J'ai l'impression de peser dix tonnes, ma tête est en feu. L'homme se tourne vers moi, il a l'air de se sentir déjà mieux. Je réalise alors que je ne sais même pas son nom...
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
J'ouvre les yeux que je ne me rappelais pas avoir fermé. Ouf, aparemment le chaos est passé. Il y a des gens blessés, d'autres qui aident les blessés. Je n'en connais pas un, hormis mes compagons de voyage. Isaeda a proposé son aide à un homme méchamment blessé. Je m'approche d'eux. Isaeda est déjà très faible, quoiqu'elle fasse à présent avec le Pouvoir risque de la plonger dans le même état qu'il y a quelques jours. Je reste à proximité et regarde la façon dont elle opère *ça pourra m'être utile*. Son visage se crispe de plus en plus à mesure que la blessure se referme. L'homme a l'air confiant. La jeune fille manipule la Saidar avec précision et parvient enfin à Guérir l'entaille. Mais celle qui se relève péniblement m'évoque plus une vieille femme fatiguée qu'une fille de mon âge. Je m'avance pour la soutenir et m'adresse à l'homme à sa place: -Quel est votre nom, messire? Vous vous sentez mieux?
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* a la tête rendue un peu brumeuse par les derniers évènements. Une nouvelle fois, tout s'est enchaîné trop vite. Tout le monde semble un peu perdu, les nerfs se relâchent et cèdent peu à peu. *
Ciryon a l'air inquiet... l'Autre...?
* surveille d'un oeil méfiant Isaeda qui s'est approchée et commence à officier*
Lux Sedai a été très efficace avec ma propre blessure, cette demoiselle saura-t-elle en faire autant...?
...
Apparemment oui. Il a l'air épuisé, mais la plaie est moins vilaine.
*dépose un léger baiser sur le front de celui-ci et lui murmure*
Repose-toi mon aimé...
* avec un grand sourire pour la demoiselle curieusement vêtue et pour celle qui la rejoint*
*révérence*
Je vous suis fort reconnaissante d'avoir soigné Ciryon.
* Elle semble avoir l'air aussi épuisée que mon aimé, sa compagne doit la soutenir *
* ôte vivement sa cape, dont les lambeaux multicolores laissent deviner son statut aux deux novices ? acceptées ? Aes Sedai ? femmes maîtrisant le pouvoir, il n'en est nul doute... *
* l'étend par terre *
De toute façon, vu son état... Un peu plus de poussière dessus ne fera pas une grande différence de toute façon.
Je vous en prie, asseyez-vous, vous semblez vous aussi avoir besoin de repos. * et moi mes nerfs se relâchent lentement, mes jambes ne vont pas tarder à céder* Dame Lux Sedai et la guérisseuse peuvent sans doute se passer de vous quelques minutes.
Bon, reste à savoir si dans la folie de la bataille, elles ont entendu parler Ciryon quand il a mentionné le fait de pouvoir sentir... l'Autre.
*coup d'oeil furtif vers Ciryon qui dort d'un sommeil de plomb*
Il a eu l'air troublé... et ça n'a pas l'air de s'agiter beaucoup de l'autre côté de la faille... donc on doit être tranquille pour le moment...?
* soupire intérieurement*
Et de toute façon, Gab' est occupé, alors autant rester veiller Ciryon en discutant avec ces dames*
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Je distingue à peine les traits de la jeune femme arrivée pour prendre soin de celui qu'elle appelle "son aimé". Est-ce sa femme? En tous cas elle a l'air d'y tenir à son blessé. Plus blessé d'ailleurs mais épuisé, tout comme moi. L'épaule de Brinhyld m'est d'un secours bienvenu.
Je me prénomme Ysandell, et vous êtes...?
-Je suis Isaeda Din Sarina du clan Atha'an Miere Ecume-de-l'Aube, et voici Brinhyld Gaemred. Nous ne sommes pas Aes Sedai, ni même novices.
Je crois que cela suffit pour le moment comme informations. Elle doit se poser suffisamment de questions.
-Et pourquoi êtes-vous ici, si ce n'est pas indiscret?
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Je suis Isaeda Din Sarina du clan Atha'an Miere Ecume-de-l'Aube, et voici Brinhyld Gaemred.
Ca explique la tenue...
Nous ne sommes pas Aes Sedai, ni même novices.
Elle lit dans mes pensées ?
-Et pourquoi êtes-vous ici, si ce n'est pas indiscret?
Je marchais au hasard, le soir était tombé, et puis j'ai vu de la lumière... enfin des boules de feu...Et je vous ai trouvés. Et j'ai dit...Bonne idée !
...
Bon, elle est directe, ce n'est pas pour me déplaire, malgré mes origines.
Je suis ménestrelle, je vais là où mon coeur *petit clin d'oeil entendu, je suppose qu'elle a dû entendre mes mots tendres pour Ciryon* me porte, cherchant toujours matière à chanson, pour compléter ma géographie musicale.
* conclut avec un petit rire *
J'ai de quoi composer une épopée entière avec notre équipée, je crois.
Les deux premiers mouvements sont prêts, là, dans ma mémoire, ne restent qu'à les coucher sur le papier et organiser les sons et les mots qui dansent en moi.
* petit sourire complice à l'adresse des deux jeunes filles*
Qui sait si vous ne trouverez pas votre place entre deux vers, vous et dame Lux Sedai ? Il faut bien que je trouve comment vous remercier d'avoir sauvé maître Ciryon.
*réfléchit à toute vitesse*
Et ça ajoutera une petite touche "d'exotisme", et elles sont ravissantes, j'aurais de quoi composer quelques jolis quatrains...
Et puis il y a bien longtemps que je n'avais pas vu d'Atha'an Miere...
...Mais que font-elles avec une Aes Sedai ?
* reprend avec un sourire aimable*
Votre arrivée fut bien opportune. Qui devons-nous remercier pour nous avoir envoyé cet appréciable secours ?
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Je suis ménestrelle, je vais là où mon coeur me porte, cherchant toujours matière à chanson, pour compléter ma géographie musicale.
Une ménestrelle? Il me semble en avoir entendu parler; ces gens qui voyagent beaucoup et savent jouer d'un instrument et chanter. Cela pourrait me cnahger les idées...
J'ai de quoi composer une épopée entière avec notre équipée, je crois. Qui sait si vous ne trouverez pas votre place entre deux vers, vous et dame Lux Sedai ? Il faut bien que je trouve comment vous remercier d'avoir sauvé maître Ciryon.
Je ne peux m'empêcher de sourire. Ce n'est pas d'une ménestrelle que je devrais me méfier.
-Voyons, je n'aurais jamais laissé qui que ce soit dans l'état où était votre ami sans rien faire. Vous n'avez pas à me remercier, Dame Ysandell. Ou s'il le faut, un peu de musique ne sera pas de trop ce soir pour mettre un peu d'ambiance après ces sombres évènements.
Votre arrivée fut bien opportune. Qui devons-nous remercier pour nous avoir envoyé cet appréciable secours ?
J'entends Brinhyld se racler la gorge. Je n'aime pourtant pas mentir, même si je sais m'y appliquer. Il paraît que les Aes Sedai n'ont pas le droit de mentir *ce doit être difficile *.
-Nous voyagions avec LuX Sedai et messire Caldazar, mais à vrai dire notre destination initiale n'était pas vraiment ici. Personne ne nous a véritablement envoyées...
Brinhyld remue dans mon dos. Eh bien, comment dire que nous cherchons une Acceptée perdue à l'insu de la Tour? Je jette un coup d'oeil à ma compagne de voyage. Après tout il faut bien se renseigner! Et cette jeune ménestrelle m'inspire confiance.
-Je vais être franche; nous sommes à la recherche d'une jeune fille nommée Sihaya. L'auriez-vous rencontrée?
Inutile je pense de préciser qu'elle est Acceptée. Brinhyld se tait mais je peux presque sentir sa désapprobation.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
Ou s'il le faut, un peu de musique ne sera pas de trop ce soir pour mettre un peu d'ambiance après ces sombres évènements.
* incline la tête en signe d'acquiescement et un grand sourire flatté*
Ce sera avec un grand plaisir damoiselle. Cela détendra les esprits, vous avez tout à fait raison...
C'est peut-être même l'occasion de leur livrer le début de nos aventures ? Ou peut-être qu'un extrait du répertoire classique conviendra mieux. On verra
-Nous voyagions avec LuX Sedai et messire Caldazar
C'est donc le nom du curieux jeune homme...
mais à vrai dire notre destination initiale n'était pas vraiment ici. Personne ne nous a véritablement envoyées...
Dans ce cas, il nous faudra remercier la Lumière pour votre aide ! Je ne pense pas que Ciryon aurait tenu longtemps avec seulement des baumes aux plantes...
L'autre demoiselle semble mal à l'aise, il y a anguille sous roche...
-Je vais être franche;
Décidément, cette jeune fille me plaît !
nous sommes à la recherche d'une jeune fille nommée Sihaya. L'auriez-vous rencontrée?
Heureusement que Mère m'a appris dès le berceau à masquer ma surprise, sinon je m'étranglerais bien volontiers ! Sihaya ! Je me souviens avoir composé une chanson sur les relations troubles de cette novice -peut-être ne l'est-elle plus depuis le temps- avec un lige, en me promenant du côté de Tar Valon... le lige de Lux Sedai à ce qu'en disait mes informateurs. Elle se serait enfuie de la Tour ? Décidément, cette jeune dame mériterait une ballade à elle toute seule ! L'envoi serait des plus croustillants (rpoff/ :et à la fin de l'envoi, j'accouche ! )...
* regarde Isaeda droit dans les yeux, et d'une voix tout aussi franche que celle de la jeune fille *
Hélas, non. La compagnie est partie de l'auberge du Tonneau Désincarné sur les traces de Méliane Sedai après tout, JB l'avait placardé partout, donc je ne révèle rien..., mais nous n'avons pas croisé votre amie... pas plus que l'Amyrlin, d'ailleurs. Nous pensons qu'elle était retenue dans cette demeure ravagée...
* regard vers le manoir déchiré et vers le gouffre*
Peut-être dame Méliane est-elle de l'autre côté de la faille ?
* sourire chaleureux*
La Roue a bellement tissé votre arrivée, j'espère qu'elle tissera de même vos retrouvailles avec cette jeune fille.
* marque une petite pause *
Votre amie était-elle aussi sur les traces de l'Amyrlin ?
* avec un nouveau sourire chaleureux, encourageant les confidences*
Si c'est le cas, elle sera peut-être de l'autre côté de la faille...
Après tout, avec tous ces évènements et ces rencontres, je ne serais pas étonnée qu'il y ait un ta'veren dans le groupe... tout cela semblerait plausible.
* tout en attendant la réponse d'Isaeda, mon esprit cairhiennien se met à tourner à plein régime *
Ceci dit... Lux Sedai n'est donc pas venue pour nous secourir dans notre quête de Méliane Sedai mais pour Sihaya, et la Roue a vraiment bien tissé son arrivée pour nous... Sihaya...
Mais pourquoi Lux Sedai est-elle partie sans son lige et avec ces deux jeunes filles ? Le lige se serait enfui avec la jeune Sihaya ? Je ne pense pas que la maîtresse des novices se déplacerait uniquement pour cela, même si cet enlèvement ? fugue ? départ romantique en diable s'oppose à tous les codes de la Tour. La jeune fille a dû partir pour des raisons plus importantes que cela.
Et Lux Sedai ne serait surtout pas partie avec ces deux charmantes jeunes filles... aux ressources étonnantes, quoiqu'elles ne soient pas de la Tour-même. On aurait pu tout aussi bien les former à la Tour. Si elles sont parties ensembles, c’est qu’il se passe quelque chose d’important.
Avec le peuple des Atha'an Miere.
Sihaya était peut-être partie avec le lige en quête d'informations et pour fuir les contraintes de la Tour.
Et maintenant Lux essaye de les rejoindre, pour les... punir ? non, elle aurait dépêché quelqu’un. La Tour a un sens de l’honneur suffisamment développé pour que les deux fuyards reviennent d’eux-mêmes.
Ou alors elle est venue récupérer des informations Avec deux Atha'an Miere.
Réfléchis, Ys, réfléchis.
Quels sont les liens entre la Tour et les Atha'an Miere… à part la faculté de canaliser… sans doute comptent-ils s’échanger des « trucs » sur le pouvoir unique… mais pourquoi les avoir entraînées dans une telle mission ? Pourquoi ce... "traitement de faveur" ?
…
Les Atha'an Miere auraient-ils des informations concernant le Dragon ?
…
Tous ces fils à suivre et à déduire me rappellent mes premières expériences de Daes Dae Mar ....
Oh... Si elles cherchent le Dragon... Un homme qui sait canaliser les intéressera sûrement...
.... Ciryon...
O Lumière, épargne-le, fais qu'il dorme encore un peu, il risque de ne pas apprécier le réveil...
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Hélas, non. La compagnie est partie de l'auberge du Tonneau Désincarné sur les traces de Méliane Sedai, mais nous n'avons pas croisé votre amie... pas plus que l'Amyrlin, d'ailleurs. Nous pensons qu'elle était retenue dans cette demeure ravagée...
-Hein? Après la réunion de l'auberge, Sihaya est effectivement partie pendant que je rejoignais la Tour avec LuX mais elle devait se rendre aux navires et rejoindre l'Atha'an Miere; il n'a jamais été question qu'elle parte à le recherche de...
Ô Lumière! L'Amyrlin! Mais pourquoi Sihaya n'a-t-elle pas attendu qu'on vienne la chercher? Que s'est-il véritablement passé au port qui ait conduit à la mort de Dorilys?
Peut-être dame Méliane est-elle de l'autre côté de la faille ?
Cette Amyrlin? Je croyais qu'elle résidait à la Tour! Que lui est-il donc arrivé à elle? En tous cas elle est bien la dernière personne qui devrait savoir que nous cherchons Sihaya!
-Je l'ignore, je ne savais rien de cette femme avant que vous ne m'en parliez. Que ferait-elle dans ce manoir à moitié en ruine?
Votre amie était-elle aussi sur les traces de l'Amyrlin ? Si c'est le cas, elle sera peut-être de l'autre côté de la faille...
Je lève brusquement la tête. Elle pourrait être... de l'autre côté?? Ô Lumière, il faut que je la trouve avant l'Amyrlin! Et s'il était trop tard...? En une seconde, je me décide à tout avouer à cette jeune femme; peut-être pourra-t-elle m'aider...
-Si vous avez le temps je vais vous raconter ce qui nous a vériteblement amenées ici, moi et Brinhyld...
La ménestrelle hoche la tête d'un air sérieux. Je sais que je peux avoir confiance en elle.
-Comme vous le savez, je suis une Atha'an Miere. Il a plusieurs mois de cela, j'ai été promue par notre Maîtresse-des-Navires Dorilys au poste d'ambassadrice de mon peuple auprès de la Tour. Car, vous l'ignorez peut-être, la Tour et mon peuple ont décidé d'entamer des négociations sur certains points de leurs relations *je ne rentrerai pas dans les détails*. Ainsi j'ai été envoyée à la Tour autant pour la diplomatie que pour m'instruire dans le Pouvoir, et en échange Sihaya, une Acceptée de la Tour, est venue chez nous en tant qu'ambassadrice de son propre peuple. Or Dorilys est décédée il y a peu et Sihaya a disparu, c'est pourquoi la nouvelle Maîtresse-des-Navires nous a chargées moi et Brinhyld de la retrouver avant les Aes Sedai, sans quoi les relations entre la Tour et l'Atha'an Miere risqueraient fort de se dégrader!
Je m'arrête un instant, mesurant moi aussi la gravité de la sitiation.
-Vous comprenez à présent pourquoi il est très important que nous retrouvions cette jeune fille, d'autant plus qu'elle est...
Oups! J'en ai dit trop là!
-Enfin, accepterez-vous de nous aider si vous apprenez quelque chose?
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Je m'approche de Noal avec JB* Il va falloir jeter un oeil dans ce manoir. Et s'occuper de nos morts aussi.
Je pense qu'il faut laisser un groupe ici pour s'occuper des morts et des blessés, pendant qu'un autre explorera la demeure autant que possible.
Avant cela... il va falloir prendre contact avec les nouveaux venus.
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-Hein? Après la réunion de l'auberge, Sihaya est effectivement partie pendant que je rejoignais la Tour avec LuX mais elle devait se rendre aux navires et rejoindre l'Atha'an Miere; il n'a jamais été question qu'elle parte à le recherche de...
Donc il y a bien une quête commune entre la Tour et les Atha'an Miere... Je suis sûre que les prophéties, plus que le pouvoir unique, y sont pour quelque chose...
-Je l'ignore, je ne savais rien de cette femme avant que vous ne m'en parliez.
* J'en reste quasiment bouchée bée.*
Elle n'a jamais entendu parler de l'Amyrlin et de sa disparition ??
Elle semble pourtant au courant de nombreux fils importants parmi les Grands, et LuX Sedai lui a caché la disparition de l'Amyrlin ?
Cette jeune fille mérite de savoir. De toute façon, elle finira par entendre JB et les autres, je ne vois pas l'utilité de lui cacher toutes les raisons de notre présence ici.
* Un peu héberluée -comment la maîtresse des novices a-t-elle pu les emmener sans leur expliquer un peu la situation ? -, je m'apprête à répondre avant que la jeune femme ne me fournisse un véritable déluge d'informations.
....
Même pas besoin d'intriguer, même pas drôle ...
Mais j'aime sa franchise.
Car, vous l'ignorez peut-être, la Tour et mon peuple ont décidé d'entamer des négociations sur certains points de leurs relations
Effectivement, je l'ignorais... Encore des histoires de pouvoir unique, sans doute... le monopole de la Tour sur les femmes sachant canaliser va sans doute en prendre un coup avec de telles révélations. Enfin si Tar Valon décide de jouer l'ouverture d'esprit, tant mieux ! Peut-être seront-elles plus conciliantes avec mon Ciryon... comme Méliane l'avait été...
Ainsi j'ai été envoyée à la Tour autant pour la diplomatie que pour m'instruire dans le Pouvoir, et en échange Sihaya, une Acceptée de la Tour, est venue chez nous en tant qu'ambassadrice de son propre peuple. Or Dorilys est décédée il y a peu et Sihaya a disparu, c'est pourquoi la nouvelle Maîtresse-des-Navires nous a chargées moi et Brinhyld de la retrouver avant les Aes Sedai, sans quoi les relations entre la Tour et l'Atha'an Miere risqueraient fort de se dégrader!
* hoche à nouveau la tête d'un air sérieux et compréhensif *
Gulp.
Les disparitions chez les membres de la Tour Blanche se multiplient décidément.
* prend quelques secondes pour assimiler toutes ces informations *
-Vous comprenez à présent pourquoi il est très important que nous retrouvions cette jeune fille, d'autant plus qu'elle est...
Qu'elle est...
* mode Cairhien on *
Malade ?
Non, ils ne l'auraient pas envoyée en mission.
Qu'elle a un fort potentiel ?
Elle aurait utilisé le verbe avoir. Et pas "d'autant plus".
Réfléchis, Ys, réfléchis.
Elle est partie avec le lige à la barbe roussie. C'était autant une mission qu'une mise à l'écart. Elle est partie avec son amant. Ecartée.
...
NON ?!
* Mode Cairhien off*
...
La Tour n'est plus ce qu'elle était. En même temps, si Elles acceptent qu'une Acceptée tombe enceinte du lige d'une autre Aes Sedai, Elles ne feront pas trop de difficultés avec Ciryon. Enfin j'espère.
-Enfin, accepterez-vous de nous aider si vous apprenez quelque chose?
Bien sûr ! Je ne peux pour l'instant que vous expliquer un peu mieux notre situation.
A mon tour d'être franche et honnête. Cette jeune fille me touche et m'inspire confiance. Et quel besoin d'intriguer en un moment pareil ?
Je dois avouer être assez surprise que LuX Sedai n'ait pas mentionné la disparition de la plus haute instance de la Tour On ne sait jamais qu'elle ne connaisse pas l'organisation de celle-ci.... Messire JustBob ici-présent * désigne JB à Isaeda* a organisé une équipée pour la retrouver. C'est un projet qui lui tenait à coeur *regard entendu*... Nous avons suivi ses traces jusqu'à ce manoir, où l'on suppose qu'elle est ? était ? maintenue captive. L'accueil que l'on nous a réservé *geste évasif en direction des forêts de cadavres environnant* nous porte à croire que nous ne nous sommes pas trompés.
* marque une pause*
Je pense que des équipes vont se mettre en place pour explorer les lieux et tenter de la retrouver. Si Sihaya a appris quoique ce soit concernant l'Amyrlin pendant son séjour près de Dorylis, elle est peut-être venue ici, cela expliquerait sa disparition...
Ou alors elle a appris quelque chose qui concerne les prophéties... ou le Dragon...
Tout semble converger vers ce lieu trop bien gardé, ce lieu où il y a quelques heures encore se terrait un Réprouvé.
Qui sait ce que l'on trouvera dans le manoir.
* sourit d'un air réconfortant *
Nous allons la retrouver, ne vous inquiétez pas. Je ferai tout ce qui en mon pouvoir pour vous aider. Malgré ce que vous avez pu dire, j'ai comme une dette envers vous... * mon regard flotte tendrement vers Ciryon*
Si elle est venue par ici, nous la retrouverons. Ou nous la chercherons ensemble, après avoir retrouvé dame Méliane.
* aperçoit Gab' au loin *
Regardez, voici Gablebo et JustBob là-bas, qui semblent déjà commencer à organiser des équipes de recherche avec le capitaine Noal Tharne. Peut-être devons-nous les mettre au courant de la situation ? Ce sont des hommes de confiance *même le blanc-manteau... JB lui fait confiance... Il se trompe rarement pour l'instant, je dois l'avouer*. Je réponds d'eux. Ils pourraient vous aider dans votre entreprise. Je peux parler pour vous à Gablebo si vous le souhaitez, il sait être discret quand il le faut *souvenir fugitif qui me fait monter un peu de rose aux jours*... au cas où vous ne souhaiteriez pas que la nouvelle s'ébruite... Mais il faut au moins les avertir que vous recherchez Sihaya, pour que nous puissions vous aider. Leur expliquer votre présence ici... dans les grandes lignes tout de moins. De toute façon, cela finira par se savoir.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
La jeune ménestrelle m'explique ce qui les a menés jusqu'à cette baraque peu accueillante et je l'écoute avec attention. Tout le monde semble être au courant de la disparition de cette Amyrlin, aussi je métonne que ni LuX ni qui que ce soit d'autre de la Tour ne nous en ait soufflé mot.
Je pense que des équipes vont se mettre en place pour explorer les lieux et tenter de la retrouver. Si Sihaya a appris quoique ce soit concernant l'Amyrlin pendant son séjour près de Dorylis, elle est peut-être venue ici, cela expliquerait sa disparition...
Nous allons la retrouver, ne vous inquiétez pas. Je ferai tout ce qui en mon pouvoir pour vous aider. Malgré ce que vous avez pu dire, j'ai comme une dette envers vous...
Le regard qu'elle adresse au dénommé Ciryon est plus qu'appuyé. Et puis ce baiser de tout à l'heure... Elle doit y tenir particulièrement. Je n'ai plus la force de protester. Puis elle me propose de demander l'aide d'homme qu'elle me présente.
Qu'en dites-vous ?
Brinhyld émet un faible toussottement mais ne dit rien. Elle doit m'en vouloir d'en avoir dit autant mais de nous deux je reste la chef puisque j'ai toujours la charge d'ambassadrice. Nous parlerons plus tard; pour l'heure cette mission doit se terminer et aparemment Sihaya ne doit pas être très loin; d'autres renseignements ne seront pas de trop, et si cette jeune femme répond de leur confiance, je peux placer la mienne en eux. C'est étrange, il y a même pas cinq mois, je me serais méfiée de ces continentaux comme de la peste, et voilà que je fais confiance à la première venue. Sans doute parce qu'elle n'est pas Aes Sedai. N'empêche, j'ai changé sans m'en rendre compte... Je souris à la ménestrelle.
-Si ces gens peuvent m'en apprendre plus j'accepterai leur aide avec plaisir même si je n'ai rien à leur donner en retour hormis des remerciements... Je pourrai peut-être Guérir encore des petites blessures mais je ne guarantis rien...
Comme je dis cela je sens ma tête me tourner et m'efforce de garder un air assuré devant Ysandell et son compagnon. Néanmoins j'ai hâte que tout soit fini...
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* sourit d'un air bienveillant à Isaeda et lui désigne la cape qu'elle a étendue par terre *
Il n'y a rien à rendre. Asseyez-vous là et reposez-vous un peu avec votre amie *adresse son sourire le plus amical et le plus chaleureux à Brinhyld qui ne pipe mot mais n'a pas l'air d'en penser moins et d'apprécier plus que cela notre échange d'informations*, vous semblez en avoir besoin. Pour l'instant, LuX Sedai semble parfaitement se débrouiller, et nous avons avec nous une excellente guérisseuse, ne vous préoccupez de rien et n'épuisez pas vos forces. Vous ne nous serez d'aucune aide pour trouver Sihaya si vous êtes exténuée.
Je vais chercher mon... Gablebo.
* rougit un brin*
Il va aussi falloir lui expliquer cela.
... Bon, ça fait peut-être trop d'informations d'un seul coup là, je vais la ménager.
... et puis après tout, elle court après une acceptée enceinte et va rencontrer une Amyrlin toquée d'un barbare, ce n'est pas un ménage à trois qui va la surprendre.
... mais que va-t-elle penser des "continentaux",comme ils doivent nous appeler entre eux, après cela ...
J'y réfléchirai plus tard. Il y aura là matière à débattre avec elle. * s'éloigne avec vivacité, s'approche de Gab' jusqu'à le frôler et attend patiemment qu'il ait fini de parler à JB et Noal en le dévorant des yeux. *
*mode lyrisme du soir on *
Si c'est près de Ciryon que je luttais, je n'ai pas pour autant cessé de penser à toi et de te chercher des yeux dans la mêlée pour m'assurer que tu allais bien...
*pour elle-même*
Les dernières luttes semblent avoir quelque peu durci son regard bleu acier. S'il continue de lancer quelques piques à JB, comme par habitude, il semble... plus sûr de lui... plus mûr ? Comme si l'épreuve du corps à corps et des batailles répétées l'avait plus aguerri que sa vie d'aventures, ce passé d'avant l'auberge que je connais si peu... Oui, il est plus sûr de lui... et il n'en est que plus séduisant et magnétique. * mode lyrisme du soir off rpoff/juste avant de se coucher, un auto-fou-rire, ça fait du bien *
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
Je profite que la ménestrelle s'éloigne vers un groupe d'hommes pour me retourner vers Isaeda. Décidément, cette fille n'en fait qu'à sa tête! Elle pourrait au moins m'en parler avant de placer sa confiance en des gens inconnus. Je l'aide d'abord à s'asseoir sur la cape et, après en avoir fait de même, je lui dis d'un ton assez bas pour laisser Ciryon dormir:
"Tu te rends compte de ce que tu viens de faire, Isaeda? Cette mission était censée se faire dans la plus grande discrétion, et voilà que tous ces continentaux vont être au courant! Nous aurions dû en parler d'abord et..."
"Nous ne sommes pas obligées de nous consulter pour toutes les décisions qu'il faut prendre, Brinhyld. Je sais ce que je fais et cette femme ne m'a pas l'air du genre à dévoiler un secret. Et puis aparemment il n'y a plus grand chose de secret à présent."
"Par ta faute..."
Un silence lourd de reproche s'installe entre nous. J'aperçois Ysandell qui parle aux autres. Que peut-elle bien leur dire? C'est vrai que cette ménestrelle m'a l'air digne de confiance mais ce n'est pas pour cela que...
"A propos, nous avons pas encore eu le temps d'en parler mais... As-tu vraiment réalisé ce que tu as fait au début de l'attaque? Tu as canalisé. Tu as utilisé le Pouvoir Unique."
Je remue involontairement. Décidément, elle frappe là où ça fait mal. Oui, j'ai canalisé, même si je ne sais pas encore exactement ce que ça signifie. Isaeda a presque l'air de me le reprocher. Heureusement, sa voix, déjà faible, s'adoucit jusqu'à n'être plus qu'un murmure:
"Bah, ce n'est pas grave. On est toujours surpris la première fois... Je suis comme toi, tu sais, et j'en sais à peine plus... Vivement qu'on rentre; Sylointe pourra nous instruire, j'en suis sûre."
"Oui, heu... son ton me met mal à l'aise, déjà qu'elle me parle si rarement! Ce n'est pas grave pour ce que tu as dit, au fond... Je me moque de ce qui peut encore nous arriver. On verra bien pour la suite... Du moment qu'on est ensemble...
Isaeda sourit. Je me sens bizarre; pour la première fois j'ai une amie, une vraie. Je n'ai jamais parlé ainsi à qui que ce soit, et Isaeda a l'air de me comprendre. Je sais que nous pourrons compter l'une sur l'autre à présent. Je me rends compte alors qu'elle somnole sur mon épaule et je n'ose pas la réveiller.
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*Je me "penche" vers JB* L'état de cette baraque... ça me fait penser à Feldwyn si elle était devenue Sedai .
Il faudra plus qu'une de tes voisines pour réparer ça .
* s'éloigne avec vivacité, s'approche de Gab' jusqu'à le frôler et attend patiemment qu'il ait fini de parler à JB et Noal en le dévorant des yeux. *
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Je sens la fatigue qui me ronge les muscles mais je ne dois pas m'endormir. Ysandell doit être en train de leur parler... La voix de Brinhyld me parvient presque indisctinctement:
Oui, heu... Ce n'est pas grave pour ce que tu as dit, au fond... Je me moque de ce qui peut encore nous arriver. On verra bien pour la suite... Du moment qu'on est ensemble...
Elle a raison. Nous ne sommes pas seules. Ma colère est retombée, la sienne aussi on dirait. Je ferme les yeux sur le soir qui tombe déjà.
-C'est vrai... J'espère qu'on reverra vite l'Océan et qu'on rentrera chez nous. Quoi que les Aes Sedai disent, ni moi ni plus aucune autre fille de notre peuple ne reviendra. Après tout c'est leur faute si Ilessy est morte.
Le souvenir de celle qui avait été si brièvement mon amie me serre le coeur. Je dois penser à autre chose.
-Brinhyld... Si tu veux je vais t'apprendre... à maîtriser la Saidar. Du moins à ne pas la laisser s'échapper comme tout à l'heure. C'était un hasard; à présent tu dois savoir la garder. Je ne vais pas pouvoir te montrer comment faire mais tu veux bien essayer?
Je me relève péniblement et regard mon amie dans les yeux en souriant. Autant qu'elle apprenne le plus tôt possible en attendant que nous revoyions Sylointe. Elle m'adresse un sourire confiant. Ysandell n'a pas fini de parler, nous avons un peu le temps. Je lui explique alors *certaines méthodes des Aes Sedai ont du bon, il faut le reconnaître* le procédé du vide et de la fleur. Brinhyld se laisse guider par ma voix.
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Ouiiii ?
* petit sourire tendre et heureux à l’intéressé*
*se rapproche un peu pour entrer dans le cercle formé par les trois hommes, jusqu'à se mettre presque épaule contre épaule avec Gab', caresse du bout des doigts sa main *
Bon... Commençons par le plus « simple ».
Isaeda a réussi à guérir totalement Ciryon, il dort pour l'instant. Je pense qu'il lui faut deux heures de repos, il devrait être à peu près rétabli après cela. Sans doute un peu faible encore, mais ses jours ne sont plus en danger, et il devrait retrouver toute la mobilité de son bras après quelques séances d'escrime, je pense. * regard interrogateur vers Gab'* . Je compte sur toi ?
Peut-être pourriez-vous attendre son réveil avant d'explorer le manoir...? Ses talents pourraient vous être utiles. Il... a senti la présence du Réprouvé... Non, ça je ne le dirai qu'à Gab' et JB. J'ai l'esprit un peu confus, je ne sais plus si Noal est au courant des dits talents... . il pourrait vous être utile. Voilà pour la première nouvelle.
J'en ai profité pour discuter avec la jeune fille et son amie Brinhyld. Je ne sais pas si vous avez eu le temps de parler un peu avec LuX Sedai ou... Isaeda m'a dit son nom... Ah oui ! Caldazar ? Contrairement à ce que j'ai pensé en les voyant arriver, ils ne sont pas ici pour les mêmes raisons que nous… Pour aller droit à l’essentiel on parlera diplomatie plus tard… , leur arrivée opportune est motivée par une autre cause : ils recherchent une Acceptée du nom du Sihaya, qui aurait elle aussi mystérieusement disparu alors qu’elle était en mission... * pause* J’aimerais les aider. Sans Isaeda, Ciryon… * je préfère laisser plâner l’idée plutôt que de l’émettre, même si le danger est écarté…* Bref. Je pense qu’il est possible que Sihaya ait trouvé lors de son voyage des informations concernant la disparition de l’Amyrlin et qu’elle soit venue par ici… il nous faudra faire attention en explorant le manoir, peut-être était-elle retenue captive, avec Méliane Sedai… Si nous ne la trouvons pas, je partirai à sa recherche avec Isaeda… J’ai une dette envers elle.
Envers Perceval aussi… mais où est-il d’ailleurs ? Je pense qu’il serait bon que vous parliez un peu avec LuX. Isaeda se repose pour l’instant… *tourne la tête et observe le conciliabule d’Isaeda et Brinhyld * Je ne sais toujours pas exactement comment ce groupe a réussi à nous rejoindre… C’est ce lieu sans doute. Il y règne une atmosphère… étrange . Mais leur quête est au moins aussi importante que la nôtre. Nous serons peut-être amenés à joindre nos forces…
Et là tout est dit… sauf pour le Réprouvé… J’amènerai le sujet sur le tapis plus tard.
* attend les réactions*
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval vois encore les chiens tomber comme fetus de pailles devant lui avant d'avoir porter le moindre coups... Puis, l'ardeur et la chaleur des combats tombée, la nature rerend ses droits et Perceval tombe fae contre terre... Une vague satisfaction l'etreint avant de perdre completement connaissance...
Mon Aimée sera heureuse, Sa tombe sera belle au printemps...
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Je compte sur toi ?
S'il promet de ne pas pousser les même grui-grui que mon dernier adversaire, ça ne devrait pas me poser trop de problèmes.
Peut-être pourriez-vous attendre son réveil avant d'explorer le manoir...? Ses talents pourraient vous être utiles. Il...
Nous allons voir ça. Cela dépend de l'organisation adoptée.
ils recherchent une Acceptée du nom du Sihaya
Sihaya ? Ce n'est pas la jeune Novice que votre ami Barberousse *dis-je en me tournant vers Noal* était venu ramener de force à la Tour alors qu'elle était au Tonneau ? Elle avait abimé le mobilier je crois bien...
Je pense qu’il serait bon que vous parliez un peu avec LuX. Isaeda se repose pour l’instant…
Je pense que nous allions y venir. Nous avons enfin le temps de discuter.
*J'entraine alors Ysandell à l'écart de JB et Noal, la serrant dans mes bras. Après cette courte étreinte sans mot, je plonge mes yeux dans les siens.* "Il..." quoi ?
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"Il..." quoi ?
Ciryon a senti la présence du Réprouvé avant l'assaut des chiens noirs. Il était... apparemment, il n’avait jamais croisé quelqu’un d’aussi puissant. Il n’osait pas même mesurer sa force à celle de cet… être. Je n'ai pas eu beaucoup de temps pour lui parler après la... mort impromptue de nos adversaires. Mais avant de le quitter pour demander à LuX de me soigner, j'ai cru comprendre à ce qu’il bredouillait que notre ennemi s'était volatilisé. Il n’a pas réussi à me dire s’il avait été foudroyé, comme les chiens noirs, ou s’il avait disparu.
* tremble malgré le contact rassurant des bras de Gab’ autour de sa taille *
Je n’ai pas osé le dire devant Noal, dans mon trouble, je ne savais plus s’il était au courant des talents de Ciryon.
* silence*
* se rapproche un peu, comme si la chaleur du torse de son vis à vis pouvait endiguer ses frissons*
Il faut que vous soyez très prudents. Et que vous attendiez que Ciryon se réveille. Si le Réprouvé n’est pas mort, il va peut-être revenir. Il y a sûrement des objets ou des manuscrits précieux dans ce manoir… Et malgré les doutes de Ciryon… il serait sans doute plus « efficace » que n’importe lequel d’entre vous contre cet homme.
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Noal sait pour Ciryon. Mais pas ses hommes.
D'ailleurs Méliane était au courant également, mais je ne sais pas si la Tour l'est.
Que le Réprouvé soit mort ou parti, il faut tout de même traverser cette faille et explorer ce manoir.
Libre à toi de faire ce que tu veux. Je ne t'imposerai rien.
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Noal sait pour Ciryon. Mais pas ses hommes.
J'avais un doute... Pour Méliane, je sais qu'elle s'est montrée conciliante.
Que le Réprouvé soit mort ou parti, il faut tout de même traverser cette faille et explorer ce manoir.
Libre à toi de faire ce que tu veux. Je ne t'imposerai rien.
* Reçoit ces mots comme autant de gifles.*
C'est l'envie d'être efficace qui le rend aussi sec...?
* se raidit insensiblement et se dégage*
* d'une voix calme et posée*
Bien. Je vous suivrai donc. Tu n'as qu'à mettre Noal et JB au courant, je retourne voir Isaeda.
* fronce les sourcils*
Il faut que je retrouve Perceval aussi, je n'ai pas eu le temps de le remercier.
* s'en va sans attendre de réponse, en se mordant furieusement les lèvres*
* erre à travers la forêt de cadavres jusqu'à trouver Perceval ensanglanté et inconscient*
* court chercher LuX qui, malgré sa fatigue, soigne l'homme-loup. Puis deux blancs-manteaux, visiblement impressionnés par la prestation meurtrière de celui-ci, l'emporte sur une civière qu'ils installent près de celle de Ciryon *
*murmure *
Je n'ai même pas eu le temps de vous remercier tout à l'heure. Dormez en paix, pour l'instant... La Guérison a dû vous épuiser.
* s'éloigne et marche un peu en chantant pour se détendre.*
C'est parce que tu as les nerfs à vif que tu as mal pris ce qu'il t'a dit... mais c'était tellement sec ... Bon, c'est pas le moment, laisse cela de côté et retourne voir Isaeda.
* continue de chanter à voix basse jusqu'à ce que la petite déchirure dans son coeur s'apaise un peu *
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Je sens une langue glacée entrer en moi, je prend ce qui semble etre ma premiere bouffée d'air...
Qu... Qu'est ce que cela !!
Ma tête est entre les mains d'une femme, ca a a voir avec cette langue, mon cerveau tente de me dire quelque chose mais tout est brouillé...
Apres ce qui me semble une eternité, mes esprist se rassemblent, et je revois comme dans le reve d'un reve le combat, du moins une partie...
Je me suis laissé allé... je ne me souvenait pas de cette joie macabre et de cette douleur...
... Douleur, mes blessures!? Perceval comprend alors qu'il a été l'objet d'une Guerison avec le Pouvoir... une femelle qui manient le feu m'a touché... Bon mes bras marchent et ma tête est bien en place... Je crois qu'il serait de bon ton de la remercier...
Perceval essaye de se lever mais un trou dans son estomac le clou sur sa civiere aussi surement que ses anciennes blessures...
J'ai faim ! Toi le jeunot en blanc, peux tu m'apporter a manger, et redonner a son proprietaire cette bonne lame ?
[d10]
Le blanc manteau interpelé ne m'entend meme pas tellement ma voix est faible...
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
J'ouvre lentement les yeux au contact d'une main sur mon épaule. Brinhyld me secoue doucement pour me réveiller; elle a arrêté de chantonner. Dommage, cette chanson me rappelait l'Océan... Ysandell a manifestement fini de parler à ses compagnons et vient vers nous. Le soir est presque complètement tombé à présent, on commence à allumer des feux. Je me redresse à côté de Brinhyld. Aparemment, elle a aussi somnolé, mais elle doit avoir le sommeil plus léger que moi. Ysandell a l'air soudain plus sombre; j'échange un regard perplexe avec Brinhyld *c'est comme s'il n'y avait plus besoin de paroles tout à coup* et lèves les yeux sur elle.
-Tou s'est bien passé, ménestrelle? Qu'ont-ils dit?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Gablebo et la ménestrelle se mettent à l'écart pour se chuchotter des choses à l'oreille, ah l'amour, même dans pareil moment cela est plus fort que tout... Je pousse un soupir et reporte mon attention vers l'aubergiste: Alors Messire JustBob, d'après vous qu'est ce qui nous attend à l'intérieur?
vu les attaques que nous venons de subir, je pense que le réprouvé nous a envoyé ses dernières forces, mais serons de tailles à l'affronter? Je n'ai pas lu beaucoup de détails sur ces monstres, mais je ne pense pas que leur pouvoir s'amenuise en fonction de l'utilisation, ou peut être un peu de fatigue physique?
Je me retourne pour compter le nombre d'homme dont nous disposons encore. Nos forces ne sont guère mieux..
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*Je me dirige vers Lux, visiblement fatiguée par la bataille et les soins qu'elle a donné aux blessés.*
Merci de votre aide, Lux Sedai. J'aurais préféré vous revoir dans d'autres circonstances, mais je m'estime quand même heureux de pouvoir encore regarder ce monde...
J'ai appris pourquoi vous êtes ici, et même si nous ne partageons pas officiellement le même objectif, je suis venu vous demander si une entente était possible entre nos deux groupes.
Je sais que cela peut paraître difficile au vu de... la composition de nos forces... mais je suppose que vous avez déjà au moins entendu parler du Capitaine Tharne. Avec son aide et celle de JustBob, que vous connaissez, nous pouvons j'en suis sûr agir efficacement pour... retrouver les personnes que nous cherchons.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
-Tout s'est bien passé, ménestrelle? Qu'ont-ils dit?
* large sourire *
Elles n'ont pas à subir les conséquences de ma mauvaise humeur.
Oui oui, ne vous inquiétez pas, nous vous aiderons à chercher Sihaya. Nous allons discuter un peu avec LuX pour savoir si nous pouvons entrelacer nos deux quêtes.
* tourne la tête, aperçoit Gab' en grande discussion avec l'Aes Sedai *
Regardez : Gablebo a déjà pris les devants. Reposez-vous encore un peu, vous aurez sans doute besoin de toutes vos forces pour les évènements à venir.
Est-ce qu'une chanson vous aiderait à vous détendre ? Je comptais distraire un peu les blessés et les guider vers le sommeil, et je me ferais une joie de vous bercer un peu.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Est-ce qu'une chanson vous aiderait à vous détendre ? Je comptais distraire un peu les blessés et les guider vers le sommeil, et je me ferais une joie de vous bercer un peu
Je lui rends son sourire avec franchise, même si la fatigue me ronge les os.
-Je suppose que vous avez besoin de repos vous aussi, mais un petit air de chez vous me plairait bien. Nous ne connaissons guère la musique des continentaux.
La ménestrelle acquiesce et je fermes les yeux pour mieux laisser la musique me bercer. La nuit est tombée et seuls les feux de camp allumés çà et là maintiennent un peu de lumière. Je m'enveloppe dans ma cape et Brinhyld se blottit dans la sienne. Alors, appréciant notre chaleur mutuelle, nous écoutons en silence la douce voix d'Ysandell qui s'élève dans la nuit. Un peu de repos ne sera certes pas de trop...
Alors que je prend enfin un peu de repos, le jeune homme qui travaille à l'Auberge s'approche de moi.
J'écoute sa proposition attentivement... La fatigue m'empêche de m'emporter à l'idée de cohabiter avec des Blancs Manteau, cédant le pas à la raison.
Le Capitaine Tharne... oui je me souviens d'avoir entendu parler de lui... Quelqu'un de censé ( ce qui est assez étonnant pr un BM)... S'il sait tenir ses hommes...
Mon regard balaie la troupe hétéroclyte... L'absence de lige est favorable à cette cohabitation...Mais pas à un voyage avec 2 jeunes représentantes de l'Atha'an Miere, seule avec Caldazar, nous ne saurions assurer leur sécurité... "- Votre proposition me parait judicieuse, cependant j'aimerais avoir la parole du Capitaine Tharne que ses troupes ne causeront pas de problème, de notre côét nous tacherons de nous tenir relativement éloigné et surtout d'éviter d'utiliser le Pouvoir devant eux... Je pense qu'il est inutile de chercher à provoquer leur fanatisme. Voilà mon opinion, si vous permettez, je vais maintenant tenir au courant d ema décision ems compagnons de routes et accessoirementleur demander leur avis."
Je me lève alors avec difficulté, reprenant mon souffle une fois debout puis m'approche difficilement de Caldazar.Là je vacille un instant et me retient de justesse à un arbre. Les yeux fermés je reprend mon souffle. Quand je les réouvre c'est pour lui dire fermement: " - Nous allons les rejoindre. Nous suivons la même direction. Tache de te tenir à l'écart des Blancs Manteaux. Ils ont bien vu que tu voyageais en ma compagnie. Pour eux tu es un ami du ténébreux.
Bien, peux-tu aller prévenir Isaeda et Brinhyld de ma décision... assure toi également de l'état de Isaeda..."
Avant qu'il n'ait pu me répondre je me laisse glisser le long du tronc pour pouvoir m'assoir par terre.
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"- Votre proposition me parait judicieuse, cependant j'aimerais avoir la parole du Capitaine Tharne que ses troupes ne causeront pas de problème, de notre côét nous tacherons de nous tenir relativement éloigné et surtout d'éviter d'utiliser le Pouvoir devant eux... Je pense qu'il est inutile de chercher à provoquer leur fanatisme. Voilà mon opinion, si vous permettez, je vais maintenant tenir au courant d ema décision ems compagnons de routes et accessoirement leur demander leur avis."
*Je la salue poliment* Je vous remercie. Je vais faire de même de mon côté, je suis sûr que nous allons pouvoir trouver un accord.
*Je regarde Lux se déplacer difficilement, puis s'assoir.*
Elle est épuisée. C'est elle qui mène le groupe et elle paraît la plus faible... j'espère que la menace est vraiment éloignée...
*Je continue ma réflexion en me dirigeant vers Noal et JB.*
... d'autant que son Lige n'est pas avec elle... je me demande pourquoi d'ailleurs... sa mission a l'air officielle pourtant, et je pensais que le Lige devait suivre son AS dans ces cas là, sauf ordre contraire de sa part... mais en pleine bataille tout de même... étrange...
Tant mieux à la limite... Barberousse n'aurait sans doute pas été aussi ouvert, et même si c'est Lux qui commande, il y a plusieurs manières d'obéir... enfin, le problème ne se pose pas.
*J'arrive auprès de mes compagnons* Lux Sedai et ses ses quoi au fait ? apprenties viennent de soigner nos blessés du mieux qu'elles ont pu. D'après ce que j'ai vu et grâce également à une médecine plus "traditionnelle", nous n'avons plus que quelques blessures très légères et éparses dans notre compagnie.
Je lui ai parlé de la possibilité d'une entente entre nos deux groupes, apparemment nos buts pourraient converger, au moins à court terme.
Capitaine, je me suis permis de vanter votre diplomatie et votre sens de l'honneur *signe de tête appuyé et significatif*.
Elle s'entretient en ce moment avec ses compagnons pour avoir leur avis. Je vous demande le vôtre.
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Hum, mon avis ?
Depuis le début de cette histoire, mes hommes me suivent aveuglément. Ils n'ont rien dit pour les trois faux enfants de la lumière, ni lors des incidents horibles! alors du moment qu'elle ne fait aucune démonstration flagrante de son pouvoir, la poignée d'homme qui me reste me suivra sans broncher!
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Je pense que l'équilibre est possible Capitaine . Il faudra toutefois veiller à ce que la fatigue n'entraine pas de comportements dangereux...
C'est à vous de voir. Pensez-vous qu'il faille attendre un peu pour explorer ce manoir, que tout le monde se repose ? Toutefois la journée avance, et la nuit sera là dans quelques heures. Je dois dire que je nous vois mal camper ici. Si nous choisissons cette option, nous devrons trouver un autre emplacement.
Pensez-vous donc que vos hommes sont actuellement en état d'explorer une batisse qui risque de s'effondrer à tout moment ?
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je dirais que oui, ceux qui restent sont les plus résistants de mon bataillon, les autres étaient de réserve, donc encore assez frais, si on peut dire.
Si vous ne comptez pas dormir ici, ni dans le manoir je présume, il ne va pas être possible de visiter ce manoir d'ici ce soir! je ne pense pas que nous soyons en nombre suffisant pour nous séparer, un groupe en recherche et un groupe qui monte le bivouac!
Soit nous nous reposons un peu ici d'ici la nuit, et nous y entrons à la nuit tombante, soit nous nous déplaçons pour trouver un espace propice au bivouac.
Qu'en dites vous?
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
[d10]
RP Off : A bas voila y suffit de demander...
RP On :
Perceval se reveille et prend ce qui lui semble sa premiere bouffée d'air... Il est totalement remis et saute a bas de sa civière. Il se dirige vers le groupe de Gab et du blanc Manteau...
Il a pu percevoir les dernieres paroles echangés...
Maître Gab, Quel est l'etat du groupe... Et que c'est-il passé, je n'ai que des fragments de memoire des derniers evenements...
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Soit nous nous reposons un peu ici d'ici la nuit, et nous y entrons à la nuit tombante, soit nous nous déplaçons pour trouver un espace propice au bivouac.
Qu'en dites vous?
Je suis plutôt d'avis d'explorer le manoir le plus rapidement possible. Vu l'état dans lequel il est, ça ne devrait pas être très long, il y aura des zones où nous ne pourrons pas aller. Et si nous attendons trop, des indices pourraient disparaître.
Puisque vous êtes confiant au sujet de l'état de vos hommes, je pense qu'il nous faut juste désormais l'accord de Lux Sedai. Je vais aller lui...
Maître Gab, Quel est l'etat du groupe... Et que c'est-il passé, je n'ai que des fragments de memoire des derniers evenements...
Vous étiez le dernier à ne pas être debout Perceval . Enfin... si on excepte les membres du petit groupe que je crois vous avez attaqué dans votre rage. Il s'agit d'une Aes Sedai, de deux apprenties apparemment, même si l'une d'entre elles porte des vêtements que je n'avais jamais vu auparavant, et d'un homme armé d'un arc.
La bataille a été meurtrière, il ne nous reste que peu de forces, mais grâce à l'aide de nos 3 nouvelles alliées, nous n'avons aucune blessure à signaler.
Nous avons pourtant failli tous y passer. Je ne sais pas si vous vous rappelez avoir crié lorsque des Chiens Noirs sont arrivés. Ils étaient des dizaines, et nous n'avions aucune chance.
C'est alors que des éclairs ont déchiré le ciel devenu sombre, et ont foudroyé toutes les bêtes. C'était comme si c'était... ciblé. Et je suis presque sûr d'en avoir vu de l'autre côté du manoir.
C'est pourquoi nous envisagions avec le Capitaine Tharne et JB d'explorer cette masure. Et comme la nuit est encore relativement éloignée et que l'état physique des survivants nous le permet, nous pensions y entrer immédiatement, avec toutes les précautions nécessaires au vu de la frigilité du bâtiment. Il ne nous manque plus que l'accord de Lux Sedai pour être au complet.
Si vous voulez bien m'excuser, j'y vais de ce pas.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Tres bien, allons voir ce qui ce cache dans ce chateau, protegé par diff... trollocs et Chiens noirs...
A propos, Capitaine, c'est votre grade n'est ce pas...
C'est donc aupres de vous que je dois m'excuser, je peux a present vous rendre l'arme que j'ai empreinté a l'un de vos hommes, elle me fut fort utile...
j'espere en trouver une de meme facture d'ici peu, je me sens comme nu sans une lame un peu plus longue que mon coutelas...
Alors que je cherche mes flèches parmi les morts et que je signale les blessés à LuX, je prends lentement conscience de l'importance et de la férocité du combat dans lequel nous sommes arrivés. Ces monstres, des trollocs *petit frisson de dégoût et de répugnance le long du dos* puisqu'ils existent vraiment et sont aussi moches et redoutables que les décrivent les ménestrels... D'ailleurs ça pourrait se révéler... intéressant, dirons nous, d'en entendre un raconter cette bataille... Mais que viendrait faire un ménestrel au milieu de nulle part?
Oh Lumière, toi mon gars, t'as pas eu de chance on dirait... Remarque, c'est pas donné à tout le monde de pouvoir surveiller ses arrières sans avoir à se retourner...
Comme quoi, la soldatesque, c'est pas c'qui y a d'mieux pour faire de vieux os...
Par contre eux, ils r'niflent... bon, oui ils reniflent déjà quand ils sont vivants... mais je crois qu'on les a pas aidé à sentir meilleur en les abattants... Pouark! Faudrait vraiment faire quelque chose pour tous ces morts... On verras ça avec LuX, une Aes Sedai devrait savoir quoi faire...
Tiens, elle est où au fait? Ah! Elle est en train de discuter avec cet homme avec un chiffon bleu sur la tête... On dirait qu'elle a fini et elle se dirige sur moi..
Ouha! Elle a vraiment l'air pas en forme... Pour qu'une Aes Sedai laisse apparaître ne serait-ce qu'une fatigue somme toute humaine, c'est vraiment qu'elle est crevée, j'espère qu'elle tiendra bon, malgré tous ces Blancs Manteaux... *Un coup d'œil par terre * Bon c'est vrai qu'il y en a un certain nombre en moins, mais les survivants restent aussi dangereux pour quiconque ayant été vu en compagnie d'une "sorcière" ... - Nous allons les rejoindre. Nous suivons la même direction. Tache de te tenir à l'écart des Blancs Manteaux. Ils ont bien vu que tu voyageais en ma compagnie. Pour eux, tu es un ami du ténébreux. Une lumière malicieuse dans le fond des yeux, un sourire en coin irrépressible...Oh? C'est vrai je peux pas aller m'amuser à me faire pendre par mes futurs amis les Blancs Manteaux? Dommage... un regard glacial...j'aurai p'tete pas du faire le malin... Hum, oui bon d'accord, j'ai rien dis hein? Bien, peux-tu aller prévenir Isaeda et Brinhyld de ma décision... assure toi également de l'état de Isaeda... Avant que j’ai pu lui répondre, je la vois se laisser tomber le long du tronc pour pouvoir s'asseoir par terre… On dirait qu’il ne me reste plus qu’a y aller…
Alors que je me met en quête des deux demoiselles, mon oreille est attirée par un doux chant s’élevant pas loin d’ici…
Je vois alors Isaeda et Brinhyld, assises l’une a coté de l’autre, se réchauffant mutuellement et écoutant… une ménestrelle Mais que vient faire une ménestrelle sur un champ de bataille On va bien voir, puisque je vais devoir les déranger… à la fin de son chant, ça serait dommage de la couper dans son élan…
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* chante doucement, yeux fermés, oubliant tout autour d'elle *
(rpoff/ finalement, pas de paroles, j'ai pas le temps de les peaufiner/ rpon)
* quand elle ouvre les yeux, un nouvel individu s'est approché.*
Isaeda m'a dit son nom... Alcadazar... non... Caldazar !
* sourit amicalement *
Messire Caldazar, je ne me souviens pas vous avoir été présentée. Je me prénomme Ysandell, certains en ces terres m'appellent l'oiseau-lyre... Peut-être voudriez-vous entendre une autre chanson pour vous détendre ?
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*Je suis maintenant à hauteur du groupe d'Isaeda, Brinhyld, Ysandell et Caldazar.*
Excusez-moi, je me présente au cas où, je suis Gablebo. Nous venons de nous accorder avec le Capitaine Tharne et JustBob au sujet de nos activités immédiates. Grâce à votre aide, nous sommes déjà en mesure d'explorer ce manoir avant la tombée de la nuit, dans plusieurs heures. Si nous nous y prenons bien, nous devrions pouvoir en sortir d'ici ce soir, et établir un campement à l'écart du champ de bataille.
Êtes-vous d'accord avec ce plan d'action ?
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J'émmerge lentement de ma douce somnolence. Ysandell s'est arrêtée de chanter et commence à discuter avec Caldazar. *hé mais c'est que je dormais mieux avec la musique moi! * Bon, il est peut-être temps de se remettre debout, quoique je n'aie pas dormi très longtemps. A cet instant un des hommes avec qui Ysandell discutait s'approche de notre petit groupe. Je secoue doucement Brinhyld qui finit par ouvrir les yeux à son tour.
Excusez-moi, je me présente au cas où, je suis Gablebo. Nous venons de nous accorder avec le Capitaine Tharne et JustBob au sujet de nos activités immédiates. Grâce à votre aide, nous sommes déjà en mesure d'explorer ce manoir avant la tombée de la nuit, dans plusieurs heures. Si nous nous y prenons bien, nous devrions pouvoir en sortir d'ici ce soir, et établir un campement à l'écart du champ de bataille.
Explorer le manoir? Qu'espèrent-ils donc y trouver? En tous cas Brinhyld et moi devons retrouver quelqu'un; nous établir dans les environs au moins le temps des recherches sera bienvenue.
Êtes-vous d'accord avec ce plan d'action ?
Il appelle ça un plan d'action? Après tout pourquoi pas? J'échange un regard avec Brinhyld et je suis soulagée d'y lire son accord.
-J'ignore si messire Caldazar ou dame Ysandell *Je leur jette un coup d'oeil* se joigneront à nous, ce que j'espère; en tous cas Brinhyld et moi acceptons de vous aider à ce que vous demandez.
Où est donc passée ma vieille méfiance? Voilà que je fais confiance aux continentaux! Bah, il fallait bien que cela arrive un jour; nous sommes obligées de nous fier à des gens si nous voulons mener à bien notre mission.
J'attends la réponse de Caldazar et Ysandell.
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J'essaye de ne pas faire attention à la lueur de folie qui nage dans le regard doré de cet homme, j'en ai vu d'autre ces derniers jours. Mais je crois que j'aurais du mal à vivre et a commander comme avant après cette aventure!
A Perceval:
Oui Messire, je suis le capitaine Tharne, pour cette lame, gardez là, elle vous sera plus utile qu'à l'homme à qui vous l'avez empreintée je suppose! Mais faite attention en la maniant, j'ai vu que vous combattiez avec assez d'acharnement, mais dans cette batisse, il y aura surement moins de place et il faut faire attention aux gens derrière vous et sur les côtés!
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-J'ignore si messire Caldazar ou dame Ysandell *Je leur jette un coup d'oeil* se joigneront à nous, ce que j'espère; en tous cas Brinhyld et moi acceptons de vous aider à ce que vous demandez.
Parfait. Donc elle, c'est Isaeda, avec ces vêtements originaux. Elle, c'est Brinhyld. Très bien. Et en ce qui concerne Lux Sedai ? Messire Caldazar, je l'ai vue se diriger vers vous tout à l'heure, et elle avait l'air plutôt épuisée. Peut-être préfèrerait-elle rester à l'extérieur, avec quelques uns de nos hommes.
*J'ajoute d'un air entendu.* Des "civils" bien sûr.
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J'ignore si messire Caldazar ou dame Ysandell *Je leur jette un coup d'oeil* se joigneront à nous, ce que j'espère; en tous cas Brinhyld et moi acceptons de vous aider à ce que vous demandez.
Bien sûr. J'aurais préféré attendre que Ciryon soit réveillé, mais je me joindrai volontiers à vous.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Tres bien capitaine, Je vous remercie...
Veuillez excusez mon comportement, j'ai cru comprendre que j'ai agit par impulsion, cela ne se reproduira plus... Du moins je l'espere, je ne me souvient que du cri de femme apres de vagues flash eclairent ma memoire sans m'en devoiler davantage. Vous savez ce que c'est la concentration du combat...
Perceval mon ami, tu te ramolli, il y a quelques temps encore tu l'aurai envoyer paître... Enfin un peu d'humilité te fera le plus grand bien...
Alors qu'elle finit son chant, elle ouvre les yeux et sourit amicalement
Messire Caldazar, je ne me souviens pas vous avoir été présentée.
En effet, mais je me demande comment elle a su comment je me faisais appeler...? Ça doit être une des Atha'an Miere qui lui a dit. Une ménestrelle qui connaît mon nom, c'est le début de la gloire ça! Surtout si elle a assisté au combat...MmmmMm, ça pourrait valoir le coup... C'est en tout point exact Je lui rends alors son sourire vous êtes très bien renseignée Dame ménestrelle.
Je me prénomme Ysandell, certains en ces terres m'appellent l'oiseau-lyre... Peut-être voudriez-vous entendre une autre chanson pour vous détendre ?
Dans l'absolu, je ne serais pas contre une telle idée, mais pour l'instant je suis en mission spéciale auprès de ces damoiselles, envoyé par Dame LuX Sedai pour leur dire que nous vous suivrons dans cette affaire...Je me tourne alors vers les deux jeunes filles : Donc je vous le dis, mesdemoiselles, nous allons nous joindre à ce groupe, Isaeda, je sais que tu ne nous connaît pas réellement, nous autres pauvres continentaux, mais les hommes en blanc ont des positions pour le moins ...radicales envers quiconque sachant faire... ce que tu sais, il serait donc prudent d'éviter d'étaler tes talents en la matière...
*Gablebo arrive alors a notre niveau* Excusez-moi, je me présente au cas où, je suis Gablebo. Bonjour Messire Gablebo, heureux de faire votre connaissance...Moi c'est Caldazar.
Nous venons de nous accorder avec le Capitaine Tharne et JustBob au sujet de nos activités immédiates. Grâce à votre aide, nous sommes déjà en mesure d'explorer ce manoir avant la tombée de la nuit, dans plusieurs heures. Si nous nous y prenons bien, nous devrions pouvoir en sortir d'ici ce soir, et établir un campement à l'écart du champ de bataille.
Êtes-vous d'accord avec ce plan d'action ?
Il me paraît plutôt pas mal...surtout si on doit laisser ces... monstres pourrir sur place, au moins nous sauvegarderons nos narines des effluves les moins... appétissants.
Et en ce qui concerne Lux Sedai ? Messire Caldazar, je l'ai vue se diriger vers vous tout à l'heure, et elle avait l'air plutôt épuisée. Peut-être préfèrerait-elle rester à l'extérieur, avec quelques uns de nos hommes. Des "civils" bien sûr. Et si nous tombons sur ce qui a causé ça petit mouvement vers un tas de cendres anciennement engeance de l'Ombre et qui est décidé a anéantir de la même façon tout ce qui traine dans les parages?
Je propose de la laisser récupérer quelques forces avant d'explorer, car même si elle est fatiguée, elle sera toujours plus efficace qu'une novice de la Tour pour contrer des menaces de ce genre, vous ne croyez pas?
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C'est à vous de voir. J'ai déjà cotoyé de nombreuses Aes Sedai, mais jamais au combat. Je sais juste que l'utilisation du Pouvoir est une chose très fatigante. Si vous estimez, et, plus important encore évidemment, si Lux Sedai estime qu'elle sera en mesure de nous accompagner après un peu de repos, nous pouvons dès maintenant commencer à nous préparer dans cette optique.
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Donc je vous le dis, mesdemoiselles, nous allons nous joindre à ce groupe, Isaeda, je sais que tu ne nous connaît pas réellement, nous autres pauvres continentaux, mais les hommes en blanc ont des positions pour le moins ...radicales envers quiconque sachant faire... ce que tu sais, il serait donc prudent d'éviter d'étaler tes talents en la matière...
Cela doit être sérieux pour que Caldazar ait l'air si inquiet. "nous autres pauvres continentaux"! J'ai presque envie de rire. Presque... Je me doutais bien que tous n'étaient pas des alliés. Des manière radicales...
-Ne vous inquiétez pas, Caldazar; de toute manière je ne pense pas être en mesure de canaliser, et Brinhyld maîtrise encore mal le Pouvoir.
Je me lève, mes jambes engourdies crient au supplice mais je les ignore et me tourne vers Gablebo.
-Bon, si LuX Sedai, Ysandell et Caldazar sont d'accord, nous pourrions peut-être commencer à explorer cette bâtisse.en espérant que Sihaya s'y trouve encore...
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Pardonnez-moi mademoiselle mais... il me semble que votre protecteur vient de nous dire d'attendre que Lux Sedai prenne un peu de repos.
De toute façon, il va nous falloir un minimum de temps pour nous organiser avant d'entrer.
Il va nous falloir constituer au moins deux groupes de toute façon. Les Blancs Manteaux sont peut-être nos alliés, mais on ne peut pas vraiment dire qu'ils soient nos amis. Je vais m'entretenir avec leur chef pour voir comment nous allons nous y prendre.
Merci pour tout en tout cas, encore une fois .
*Je me dirige maintenant vers Noal et JB.*
Lux Sedai demande un peu de temps pour reprendre des forces, mais je pense que cela devrait s'accorder avec celui qu'il nous faudra pour nous organiser. Il me paraît préférable de séparer vos troupes de nos nouveaux alliés pour cette exploration. Dans ce cas, les membres de la Compagnie pourront accompagner les représentants de la Tour.
Qu'en pensez-vous Capitaine ?
(RP OFF : on va dire que JB est d'accord ? si quelqu'un a une remarque, c'est le moment )
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Je suis d'accord, mais j'emmène mes quatres derniers soldats d'élite, on ne sait jamais sur qui ou quoi on peut tomber!
et je ne fais pas une confiance absolu en tous les membres de cette compagnie. Je vais organisé le montage d'un camp à l'ouest du domaine.
Faite moi signe lorsque vous serez prét à entrer la dedans, désignant d'un signe de tête les ruines du manoir! Nous allons devoir encore diviser nos forces une fois à l'intérieur non?
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*Je ne peux masquer ma surprise devant la question de Noal et me tournant vers JB comme pour trouver un appui, je réponds en essayant de cacher mon sentiment d'évidence*
On va éviter de le prendre pour un con, c'est qu'il est influent quand même... Cela me semble aller de soi préférable Capitaine. Je suggère tout simplement deux équipes distinctes, l'une composée de vos hommes, sous vos ordres, et l'autre réunirait alors notre "Compagnie" ainsi que Lux Sedai et ses compagnons.
Et vous messire Blakeney donc.
*JB aquiesce en silence (il est calme depuis quelque temps quand même )* Qu'en pensez-vous ?
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Cela me convient. Faite moi appeler quand la Dame sera reposée. Je vais passer les ordres pour le montage du camps.
Je m'éloigne du groupe, et me dirige vers les quelques hommes en capes blanches regroupés dans les ruines de la cour.
Je repère le plus gradé, un lieutenant, et lui explique le plan et les consignes en cas de non-retour. Même s'il ne m'en reste plus beaucoup, je tiens à la survie de mes hommes.
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*Quelques dizaines de minutes se sont écoulées. Les plus fatigués ont pu prendre du repos, les autres se sont préparés du mieux possible. J'en ai profité pour récupérer 2 de mes 3 couteaux de lancer.*
*Les deux groupes sont rassemblés et font face au Manoir. Les Blancs Manteaux et les hommes du Comte sont en rangs serrés, menés par Tharne. La Compagnie et le groupe de Lux Sedai sont à une quinzaine de mètres, formant un groupe plus hétéroclite et moins organisé, mais tout aussi motivé.*
*Il a été prévu que tout le monde devrait être dehors au plus tard lorsque le soleil disparaitra derrière les arbres (dans 3-4 heures quoi). L'exploration ne devrait pas prendre autant de temps, mais sait-on jamais ce que l'on peut trouver en ce lieu...*
*Tout le monde observe le bâtiment et se demande par où y entrer.*
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval a pu denicher un foureau pour sa nouvelle compagne, si un jour on lui avait dit qu'un blanc manteau lui donnerait une epee et qu'il l'acceperai il lui aurai rit au visage... Cependant les faits sont la... Il faut se rendre a l'evidence...
... C'est avec un rictus triste et sarcastique a la fois que Perceval attend le signal pour entrer tout en protegeant ces dames a qui il doit la vie...
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*D'un commun d'accord, les deux groupes commencent à pénétrer dans le manoir. Tout le monde est sur ses gardes, comme si tout risquait de s'effondrait d'une seconde à l'autre. Toutefois, il ne reste plus personne dehors après une poignée de secondes, exceptés les 6 soldats de feu le Comte Angus, qui veillent sur les chevaux.*
*ET TOUT A COUP
nous débouchons sur un hall assez grand pour contenir nos deux groupes réunis, et bien plus encore. L'ensemble est luxueux, les décorations et les objets, même si le tremblement de terre a mis quelque désordre. Aucune trace de vie.
Pendant que les Blancs Manteaux explorent le rez-de-chaussée, nous montons à l'étage. Avec des chambres et un fumoir ou certains refont leurs réserves de tabac, nous y trouvons une bibliothèque. Je jette un oeil aux livres présents...*
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* ouvre de grands yeux émerveillés en entrant dans le bureau- bibliothèque *
*fait un rapide tour des rayonnages, en saisissant parfois un livre avec une exclamation de bonheur, relisant à la volée quelques vers familiers, fronçant les sourcils quand elle rencontre un titre inconnu, oublieuse de ceux qui l'entourent, jusqu'à ce qu'elle se cogne dans gab' par inadvertance *
Cela me rappelle la bibliothèque de père Oh, il y avait plus de livres bien sûr, mais... regarde, il y a même le grand livre des Illuminations ! C'est un auteur cairhiennien... un langage complexe qui n'est pas sans rappeler le Daes Dae Mar...
* le feuillette d'un air rêveur *
Il ne manque plus qu'une copie des " Voyages de Jain Farstrider", et ça serait parfait
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval Avance dans la demeure... Elle empeste un peu moins par ici... Le Fumoir... Tient du tabac, tant qu'a faire... Percy refait ses reserves... Les autres sont dans la bibliotheque...
Perceval repere les lieux...
[d10]
Et se prend les pieds dans le tapis, tombe a la reverse dans un bruit d'enfer...
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Après la traversée du hall, nos deux groupes se séparent, la compagnie s'élève le long d'un majestueux escalier vers l'étage, et je dirige ma poignée d'homme vers le reste du rez de chaussée. Nous allons resté groupé, suivez moi!
Je tire ma lame au clair, on ne sait jamais ce qui se cache derrière une porte.
Nous prenons à gauche et passons du hall dans un grand couloir.
Voila les premières portes, d'un signe de tête j'ordonne à un des enfants de défoncer la porte. Rien, un placard.
Au bout de la cinquième porte, nous optons pour une méthode plus traditionnelle, c'est à dire essayé de tourner la poignée. et cela fonctionne. Nous arrivons dans une immense cuisine. Après un rapide tour des lieux, mes hommes se jettent sur les miches de pains et les jambons qui pendent. Je ne suis pas contre une collation non plus, cela fait des jours que nous n'avons pas mangé correctement. Mais rapidement je coupe court au festin, le ventre lourd, on est moins attentif!
Nous reprennons le couloir, et la porte suivante nous révèle un grand salon, ou plutôt une salle à manger richement décorée.
Nous cherchons des traces intéressantes mais rien. Une des portes intérieures de la salle nous amène dans une autre salle, de même dimensions, mais plus traditionnelle, avec de grandes tablées, des vielles armes aux murs, pas les valeurs!
La porte du fond donne sur une petite pièce qui devait servir de passe plats, et donne sur le couloir. Il reste encore de nombreuses pièces, mais après avoir inspecté les premières (chambre du personnel..) nous voila au fond de ce grand couloir.
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Qu'est-ce que...
*BROUMLOUM*
Euh... tout va bien Messire Blakeney ?
*L'aidant à se relever, je regarde distraitement les environs, sans but précis et fatigué, donc sans recourir à toutes mes capacités d'observation*
[d10]
Bon... doit pas y avoir grand chose ici... c'est qu'un manoir, et complètement démoli en plus... ça m'étonnerait qu'on trouve quelque chose de vraiment intéressant...
*Tout le monde finit par se regrouper après avoir fait le tour de l'étage.*
Bon. Eh bien allons voir où en sont les Blancs Manteaux si nous avons terminé ici.
A chaque pas je sens malgré moi l'angoisse monter. Je devrais être angoissée à l'idée des sceaux perdus, du face à face avec les blancs manteaux, du retour possible à n'importe quel moment grace à un portail de Daemon et de sa trainée ... Mais non, ce qui m'angoisse c'est l'idée de revoir enfin Adrian ...
Quelle idiote je fais !
Je me maudis intérieurement et doit rassembler toute ma volonté pour ne pas me mettre à courrir vers cette maison.
Enfin, nous arrivons ...
Ceux qui nous attendent à l'intérieur doivent être sur leurs gardes, mieux vaut s'annoncer.
Je canalise de légers flots d'air en un tissage visant à amplifier ma voix.
"Que ceux qui luttent au nom de la lumière contre les forces de l'ombre nous rejoigne devant cette demeure. Je suis Méliane d'Alfort, Trône de Tar valon !".
Je souris timidement à Eltharion en haussant tout doucement les épaules. Son regard ironique (enfin, il faut bien connaître Eltharion pour distinguer de l'ironie dans son regard froid et impassible) en dit long. Je pense alors Oui, un peu pompeux, je sais... Mais je n'allais pas tout de même hurler : Adrian mon amour, rejoins moi vite ! Quand même !
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Merci messire Gab'... Non je ne rougirais pas !!!
All...
"Que ceux qui luttent au nom de la lumière contre les forces de l'ombre nous rejoigne devant cette demeure. Je suis Méliane d'Alfort, Trône de Tar valon !".
Allons bon ca y est elle s'est liberée toute seule, j'en connait un qui va faire la gueule... Perceval esquisse une ombre de sourire vrai...
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Brinhyld et moi suivons le groupe des Continentaux à travers les couloirs du manoir désert. Je ne me souviens pas avoir déjà vu un luxe semblable à celui que j'ai vu dans certaines salles, à part peut-être dans l'ancienne cabine de Dorilys. Et ces livres... Ils n'ont pas l'air abîmés malgré le cataclysme qui a semblé se produire ici. Il faudrait que je revienne, ne serait-ce que pour y jeter un oeil. La ménestrelle a l'air de s'y intéresser aussi.
Soudain nous stoppons d'un même mouvement, figés par la voix qui résonne entre les murs.
"Que ceux qui luttent au nom de la lumière contre les forces de l'ombre nous rejoigne devant cette demeure. Je suis Méliane d'Alfort, Trône de Tar valon !".
D'où sort cette voix?? En tous cas celle qui l'a utilisée s'est servie du Pouvoir, je peux le sentir à présent... Celle qui l'a utilisée... Méliane d'Alfort, Trône de... Par la Lumière! l'Amyrlin! Ici! Ou plutôt, dehors. Car la voix vient de l'extérieur. C'est impossible... Si elle rencontre Sihaya avant moi et que...! Bon, de toute façon il n'y a pas trente-six solutions, cela devait bien arriver un jour. N'empêche, l'Amyrlin en personne!
Je me retourne toute tremblante vers le reste du groupe.
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
un escalier est dissimulé derrière une tapisserie, mais un courant d'air nauséabond qui remonte du sous-sol nous indique le chemin.
Nous nous servons du col de nos capes pour masquer l'odeur, et commençons à descendre, prèt à frapper encore.
Mais arrivé en bas, on voit vite qu'il n'y a plus rien à faire.
Une grande pièce, un genre de réfectoire qui permet de surveiller quelques cachots.
Cela a été une boucherie, des corps de trollocs et celui d'une jeune femme gisent dans des flaques de sang coagulé! l'odeur commence a nous tourner la tête Emballez moi le corp de la femme dans ce que vus pourrez trouver! on le remonte.
C'est la mort dans l'âme que j'imagine déjà la réaction de l'aubergiste.
Tand de chemin parcouru, pour lui, tant de mort pour nous, et tout cela trop tard.
Cela me fait de la peine, j'apprécie cet homme.
Nous remontons vite l'escalier.
La fouille du manoir ne nous a rien amené comme informations, juste... la pauvre femme. comment un homme peut-il être aussi lache pour s'en prendre à une femme. En tout cas elle a l'air de s'être bien défendu! Au moins sera t-elle morte dans l'honneur!
A mi-chemin du couloir, un bruit, une voie plutôt, énorme retenti!
Que ceux qui luttent au nom de la lumière contre les forces de l'ombre nous rejoigne devant cette demeure. Je suis Méliane d'Alfort, Trône de Tar valon !
Mes hommes me regardent, intérogatifs.
Si nous sortons, elles voudront tout récupérer et Messire JustBob ne verrais pas le corp de sa bien aimé. De plus on risque d'être fait prisonnier voir pire. Si les sorcières se mettent de la partie, nous ne serons pas assez nombreux, attendez ici, Frémont venez avec moi, on va cherchez l'autre groupe.
Nous montons les marches quatres à quatres et arrivons à l'étage.
Juste après ma traversée, je vois Shaevar qui passe lui aussi au dessus de la faille. Je lui ferai mon compte rendu de ce que j'ai entendu plus tard, dans l'immédiat je dois me concentrer sur ce que je peux entendre.
Je suis Méliane qui se dirige cers le manoir quand tout coup j'entend sa voie s'élever tout autour de moi
"Que ceux qui luttent au nom de la lumière contre les forces de l'ombre nous rejoigne devant cette demeure. Je suis Méliane d'Alfort, Trône de Tar valon !".
J'ai du mal à saisir d'où vient le son mais je fini par comprendre que c'est une oeuvre du pouvoir. Je ne sais pas vraiment quel est le but de l'Amyrlin en annonçant ainsi son arrivée, mais au moins elle ne prendra personne au dépourvu....
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Bon bas, vu l'exitation du Barbare je crois qu'il n'y a plus qu'a suivre... Pourquoi cette tristesse et ce pincement de jalousie qui me remue les tripes a la joie du Barbare?...
Il est là, bel et bien vivant ! Mais un peu de retenue mon amour ... Nous n'allons pas nous donner en spectacle tout de même ... Rhaaaaa, sacrée fonction, je suis partie pour fuir quelques jours mes obligations et elles me rattrappent encore ! Même maintenant ...
Je résiste de mon mieux à l'envie de m'engouffrer dans la demeure et de me jetter dans ses bras. Je n'ai pas besoin d'attendre bien longtemps. Quelques secondes après son cri, je le vois sortir du manoir.
Mon soeur chavire littérallement et j'en oublie mes bonnes résolutions, je pars à sa rencontre. Tant pis pour l'étiquette, tant pis pour mes responsabilités. Des semaines d'emprisonnement, de combat contre la domination mentale de Daemon, de privation, ... Même dans mon sommeil, je devais affermir coute que coute constamment ma volonté, jamais le droit de faiblir...
Je me rends compte à quel point je n'en peux tout simplement plus.
Je suis tout près de lui maintenant. Nous nous sentons tous les deux un peu gauche. J'attrappe doucement sa main et le conduis vers un vestibule encore intact, près de l'entrée. J'en ferme la porte. Tant pis pour ce qu'ils penseront, ce sera toujours mieux que s'ils me voient pleurer ...
Je m'abandonne dans ses bras et sanglote doucement sur son épaule. Enfin, ... enfin, je m'autorise à craquer ...
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"Que ceux qui luttent au nom de la lumière contre les forces de l'ombre nous rejoigne devant cette demeure. Je suis Méliane d'Alfort, Trône de Tar valon !".
Ha, alors bravo! Sa va être discret, comme entrée. Elle est peut être a même, elle, de se garder des attaques des BM grâce au Pouvoir, mais je doute qu'elle puisse faire de même pour nous tous. Bon, d'office je serai un Ami du Ténébreux pour les BM, je n'ai plus aucune chance de me faire passer pour quoi que ce soit d'autre...génial.
Quelques temps après l'annonce avec tambour et fanfare, je vois une sorte d'enragé crier
MÉLIIIIII
, et courir comme un dément vers l'Amyrlin. Bon, si il as des tendances suicidaires, ça le regarde. Mais, a mon grand étonnement, elle cours vers lui, le prend par la main et s'enferme dans le vestibule avec l'énergumène. Soit elle veut l'exécuter a l'abris des regards, soit il se passe d'autres choses...
Cette expédition devient de plus en plus étrange a chaque minute.
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Merci Perceval.
tiens, je l'ai appelé Perceval... boah, il m'a appelé Gab'... avec le Messire devant quand même... oh et puis hein, au point où on en est...
*J'ouvre donc la voie en essayant de ne pas perdre JB de vue*
Méliane ! Elle est là ! Et elle... elle v... ils vont où là ?
*J'arrive sur les lieux ou arrivent également 3 hommes, dont...*
ELTH' !
AH AH !! Putain ça me fait plaisir de te revoir !
*Je m'approche de lui pour poser mes mains sur ses épaules à bout de bras* Alors mon frère, quoi de neuf ?
Tu feras gaffe y'a 2 mecs bizarres qui te suivent...
Et puis... j'ai quelques amis derrière aussi pendant qu'on y est... enfin bon... on va rester calme hein ?
Méliane utilise le pouvoir pour s'annoncer. Alors je mets tout en oeuvre pour garder cette affaire aussi secrète que possible, je lui dit qu'il a des BM, qu'il faut montrer de la prudence et elle hurle à travers le manoir... Mais que ferais-je si j'avais été séparé d'Althéa.
L'Amyrlin et JustBob s'enferment dans une petite pièce.
Le Lige se plante devant la porte, interdisant l'accés à quiconque.
Gablebo avance.
- Gablebo, je suis content de te voir. Au moins une personne en qui je peux avoir confiance.
A voix basse: Je sais pour les deux qui me suivent, ils s'appellent Shaevar et Karion, je ne sais pas vraiment ce qu'ils ont d'errière la tête, il faut les garder à l'oeil... Et je sais pour les BM qui vous accompagnent ne t'inquiètes pas, s'ils ne tentent rien tout ira bien.
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Presqu'en haut, l'aubergiste se jette sur moi en hurlant!
rude chutte dans l'escalier mais rien de cassé.
Il a dû sombrer dans la folie, le pauvre!
Mais il ne le sais pas encore!
Messire Gablebo m'aide à me relever, mais je n'ai pas le temps de lui dire pour le corp de la femme, qu'il part lui aussi.
Le temps de redescendre, mes hommes se sont mis sur le côté, histoire de rester discret. Bonne résolution, nous ne sommes plus assez nombreux à présent. Et bien nous allons attendre que quelqu'un sorte de là!
euh capitaine, sauf votre respect, pas trop longtemps, le corp commence à sentir fort! Restez là.
Je me dirige vers Gablebo et le gardien de la porte, je le reconnais, c'est le lige de l'auberge! méfiance. Messire Gablebo, j'aurais un mot à vous dire, en privé.
signe de tête envers le lige.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
J'en reconnais certains le lige par exemple... D'autres visages me sont completement innconus et d'autres encore sont lisses et sans ages... Mon vieux Percy il est temps de partir si la sagesse te guide... De plus Elle sera heureuse j'ai gagné ici de nombreuses fleurs pour Elle... Sa tombe sera plus belle que jamais, mais...
... la sagesse ne m'a jamais guider et je n'en ai pas fini avec les aes sedai ou toute personne succeptible de savoir les tenants et aboutissant de ma Chasse...
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
[rpoff:content de voir que vous m'avez zappé mais je vous signale que moi aussi je fais partie du groupetto de l'Amyrlin donc ne faites pas comme si j'étais the invisible man!!!]
Traverser des ponts d'air, ça défrise, et voir l'Amyrlin se jeter( presque) dans les bras velus et musclés de son cher Barbare, ça décoiffe! Pour un peu, j'en aurais la larme à l'oeil. Mais gardon plutôt l'arme à l'oeil car ne voici-t-il pas mon Blanc Manteau favori.
- Tiens donc, vous ici, capitaine? Il me semble que vous avez opéré des coupes drastiques dans votre effectif. Problèmes de trésorerie?
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A voix basse: Je sais pour les deux qui me suivent, ils s'appellent Shaevar et Karion, je ne sais pas vraiment ce qu'ils ont d'errière la tête, il faut les garder à l'oeil... Et je sais pour les BM qui vous accompagnent ne t'inquiètes pas, s'ils ne tentent rien tout ira bien.
Je pense qu'on peut avoir confiance en Tharne. Tu le connais un peu, tu sais de quoi il en retourne. Et ils sont bien moins nombreux qu'à notre départ, si ça peut te rassurer.
C'est horrible de dire ça... mais bon... c'est la réalité...
Messire Gablebo, j'aurais un mot à vous dire, en privé.
signe de tête envers le lige.
*Signe de tête vers Eltharion, tout est dans le regard : "d'ailleurs tu vois je vais de ce pas m'assurer de ça "*
*Je m'écarte avec Noal, quand Aelghir arrive auprès de nous*
Content de voir que vous avez survécu à cette bataille Messire Aelghir . Mais s'il-vous-plaît, ce n'est pas le moment d'en recommencer une, vous ne croyez pas ?
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Nous nous écartons avec Messire Gablebo, quand Aelghir s'approche.
Tiens donc, vous ici, capitaine? Il me semble que vous avez opéré des coupes drastiques dans votre effectif. Problèmes de trésorerie?
Je dois encore prendre sur moi pour ne pas le fendre en deux sur place, mais cela n'est que partie remise! j'espère pour lui que la roue ne le remettra pas sur mon chemin!
Je l'ignore de la plus belle manière. Messire Gablebo j'ai quelque chose à vous faire voir.
vous voulez bien nous excuser Messire. à l'adresse d'Aelghir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Puisque c'est comme çà:
- Pas de problème, jeune... homme, j'ai d'autres chats à fouetter.
Ca me reprend, ce désir, ce plaisir, de chercher les ennuis pour me désennuyer peut-être, pour m'oublier aussi, me sentir plus vivant et presque mort, comme avant Sarah... A-t-elle repris connaissance?
Les mots de JB se veulent apaisants. Il a l'air fatigué et éprouvé. Il a du passer lui aussi par des moments difficiles. Mais son sourire rassurant éclaire son visage et je lis dans ses yeux l'échos de mes propres sentiments. Enfin réunis ...
Il me raconte rapidement la situation : son départ pour retrouvé la piste d'un réprouvé et indirectement la mienne, la troupe hétéroclyte qu'il a formé, son alliance avec les blancs manteaux, ou plutôt avec un certain capitaine en qui il a toute confiance, l'accord qu'ils ont passé ensemble, la rencontre avec Sarah (ce passage me touche plus que je ne voudrais).
De mon côté, je lui fais part de ma captivité, de la manière dont j'ai cru m'enfuir une première fois, puis des prouesses de Sarah. Je lui avoue aussi que l'objectif est maintenant de retrouver au plus vite les sceaux volés tout en lui faisant promettre de n'en parler à personne.
Je tais les changements intérieurs que Daemon a opéré en moi ... JB les découvrira bien assez tôt.
Conscients que nous ne pouvons restés ainsi cloitrer des heures, nous nous décidons à regret à ressortir de ce vestibule.
- Ma mère, pouvons nous y allez, ils faut les retrouver rapidement. Je sais que Peyo y arrivera, nous n'avons qu'à le suivre, je peux repérer ses traces.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Enfin, la lumière du jour! Il y a plus de monde que je ne m'y attendais dehors: des hommes et des femmes, tous différents de part leur attitude et leurs vêtements. Soudain une jeune femme court se jeter dans les bras d'un des hommes du groupe, puis d'autres se mettent à rejoindre les étrangers. Ils ont l'air de se connaître tous... Brinhyld et moi regardons tous ces visages de Continentaux sans en trouver un de familier. Normal. La déception de ne pas trouver Sihaya fait s'écrouler tous mes espoirs. Bah, nous n'avons plus rien à faire avec ces gens.
Je m'apprête à parler à Brinhyld quand un homme du groupe extérieur attire mon attention. Je l'ai déjà vu quelque part, c'est certain... Son visage sombre et ses deux cimeterres... Bien sûr! Il était sur le rakeur de Dorilys avant mon départ; je me souviens même qu'il se soit entretenue avec l'ancienne Maîtresse-des-Navires. Ce devaient être des questions d'importance pour que Dorilys ne souffle mot à personne de ces visites. Il était parti aussi vite qu'il était venu. Il ne doit pas savoir que Dorilys est morte à présent, et que les choses vont sans aucun doute changer. Je dois lui parler; après tout je suis encore ambassadrice. Je m'approche de lui.
-Bonjour, messire. Je doute que vous vous souveniez de moi, mais moi je me souviens de vous, même si j'ignore votre nom. Je suppose que ma peau suffit à vous indiquer mon origine. Je vous ai vu il y a déjà plusieurs moi sur le rakeur de ma Maîtresse-des-Navires. Je ne sais quels accords vous avez pu passer avec elle mais si cela peut vous intéresser j'ai d'importante nouvelles la concernant.
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*J'attends que Noal dise ce qu'il souhaite, tout en regardant du coin de l'oeil la sortie de Méliane et JB*
Ça fait plaisir de les revoir tous les deux quand même... Eltharion, toujours aussi sobre apparemment... bon, et Tharne, qu'a-t-il à me dire de si discret et important ?
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Bonjour, messire. Je doute que vous vous souveniez de moi, mais moi je me souviens de vous, même si j'ignore votre nom. Je suppose que ma peau suffit à vous indiquer mon origine. Je vous ai vu il y a déjà plusieurs moi sur le rakeur de ma Maîtresse-des-Navires. Je ne sais quels accords vous avez pu passer avec elle mais si cela peut vous intéresser j'ai d'importante nouvelles la concernant.
Ma Dame, dis-je le plus courtoisement possible Je ne me souviens effectivement pas de vous, il faut dire que j'ai parler a très peu de gens sur ce rakeur, et je suis repartit assez précipitament.
Mais vous dites avoir d'importante nouvelles concernant la Maîtresse-des-Navires, lui est-il arrivé quelque chose?
Sa, je ne l'espère pas. Si il faut reprendre les négociations depuis le début...mais une seconde! Si jamais il faut reprendre les négociations..pourquoi faire comme si j'avais obtenu quelquechose d'elle? Mmmm, voila une idée intéressante. Mais attendons de savoir ce qui lui est réellement arrivé.
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A Gablebo Messire, en explorant le sous-sol du manoir, nous avons retrouvé le corp d'une femme, apparement elle s'est défendu contre des trollocs, je pense que c'est la femme que JustBob recherche. Je vous en parle comme vous êtes le plus proche de lui. Comment pouvons nous lui annoncer?
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Mais vous dites avoir d'importante nouvelles concernant la Maîtresse-des-Navires, lui est-il arrivé quelque chose?
Le regard de Brinhyld signifie clairement qu'elle me laisse le soin d'annoncer la nouvelle. J'ignore comment cet homme *je ne sais même pas son nom* va réagir.
-Et bien... *je m'éclaircis la gorge* Il se trouve que notre Maîtresse-des-Navires est malheureusement décédée voici plusieurs mois, aparemment accidentellement, alors qu'elle devait rentrer pour l'Atha'an Miere avec l'ambassadrice de la Tour. Nous choisirons prochainement une nouvelle Maîtresse-des-Navires, si l'élection ne s'est pas déjà faite. Si vous aviez des négociations à faire vous devrez les reprendre avec Yarine, celle qui lui succèdera très certainement.
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Messire, en explorant le sous-sol du manoir, nous avons retrouvé le corp d'une femme, apparement elle s'est défendu contre des trollocs, je pense que c'est la femme que JustBob recherche. Je vous en parle comme vous êtes le plus proche de lui. Comment pouvons nous lui annoncer?
*Je ne peux m'empêcher de sourire largement à Noal* Je ne sais pas quelle femme vous avez trouvé Capitaine, mais ce n'est sûrement pas celle que nous cherchions . Regardez, elle est avec JustBob et Eltharion, là-bas.
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quoi? mais alors, c'était peut être une prisonnière du réprouvé!
dans ce cas, je vais la faire enterrer avec les autres combattants!
Désolé de vous avoir dérangé pour cela Messire.
Et bien si tout le monde s'est retrouvé, je vais rejoindre le reste de mes hommes au bivouac. Nous vous y attendrons ce soir.
Si vous avez encore besoin d'aide, vous savez où me trouver.
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Si vous avez encore besoin d'aide, vous savez où me trouver.
Gna gna gna et une courbette par ci et un sourire par là et " Voyez comme je suis gentil tout plein " et " Vous savez, très cher, la réputation que l'on a faite aux Blancs Manteaux est tellement, tellement exagérée" et ... qu'est-ce qu'il peut m'énerver celui-là! Pff! Le mérite même pas!
Je me désintéresse de l'individu et voyant que la situation stagne, je vais m'asseoir pour attendre la suite des évènements et pour penser dans le calme à une jeune fille rousse qui a capturé mon coeur. La situation me paraît inextricable. L'Amyrlin veut à tout prix la conduire à la Tour Blanche et je la crois lorsqu'elle affirme que sa vie en dépend... Mais je ne suis pas prêt à m'enchaîner... devenir Lige, comme l'a suggéré messire Eltharion? ... pas à mon âge. M'attacher à une personne ne me semble déjà pas chose aisée mais à une entité telle que la Tour...
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Parlant pour lui meme :
Des membres du peuple de la mer?... que font ils si loin de leur navires?... Allons bon, il ne manquerai plus que des aielles ! Mais au fait, que m'a dit Kifarine deja... Perceval sourit au souvenir de cette jeune vierge de la lance... Les sagettes communiquent par le reve... Ca pourrait etre une piste si la tour blanche ne peut finalement pas m'aider...
Pour l'instant essayons de decouvrir pouruoi et comment je suis arrivé ici...
Je m'apperçois seulement du groupe hétéroclyte qui m'entoure, une poignée de blancs manteaux, des personnes qui semblent appartenir au peuple de la mer (ici ? Si loin des côtes ?), et ... Lux ?
Je file droit vers elle ... Par le créateur, j'ai tant de choses à faire, je dois parler à tant de personne, mais ... Il faut d'abord que je vois Lux.
"Eltharion, pouvez-vous organiser la battue pour retrouver la jeune Ylnaa ? Je dois aprler avec ma soeur".
Je m'approche de la maîtresse des novices. Ces traits sont tirés, elle semble très abattue, diminuée ... C'est donc vrai, Barberousse est mort ?
"Ma soeur, j'ai appris pour ... Je ... Je ne sais comment me comporter, faire preuve de trop de sollicitude en public, pourrait nuir à notre image... ... Je vous soutiendrai jusqu'au bout. Le temps nous est actuellement compté, il nous faut repartir au plus vite à la Tour. De l'autre côté de cette faille se trouve Althéa, une jeune acceptée et une novice. Oui, ... Une novice, les temps changent ... Venez, allons les rejoindre et parler ensemble."
Je m'occupe d'Ylnaa, mais une battu est inutile, je n'ai qu'à suivre les traces de Peyo. Je vais demander à Gablebo de m'accompagner.
Le lige va donc partir à la recherche de cette jeune fille et de ces sceaux si important. J'aimerais bien le suivre. Je vois un homme aux yeux jaunes( encore un ) s'approcher de lui et lui proposer de le suivre. Je vais faire comme lui. En plus je pourrais surement recueillir des inforamtions intéressantes. je m'approche du lige
Est-ce que je pourrais vous accompagner? nous ne nous connaissons pas mais je pense que vous accompagnant à la tour nous allons faire un bon bout de chemin ensemble, ça serait ainsi l'occasion de faire connaissance.
Aprés avoir évalué Perceval, le Lige porte son attention sur Karion...
C'est un shienaran, je ne sais pas si je peux lui faire confiance, mais s'il faut garder ses amis auprés de soi, il faut garder ses ennemis plus prés encore.
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Il me semble, Perceval l'evalue a son tour et parvient a une conclusion... C'est un Frere, il est palfrenier a l'auberge me semble t'il, nous sommes suffisament peu nombreux pour avoir vent des notres... Il est bien jeune pour partir dans une expedition comme celle ci, j'espere qu'il ne lui est rien arrivé... Le regard de Perceval est un lac d'or en fusion a present... Et tout a coup il redevient normal, enfin comme de l'or poli...
Il jette un coup d'oeil et evalue lui aussi le nouvel arrivant et son odeur...
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- Messire Aelghir, voulez vous m'accompagner? Ou préférez vous retourner veiller sur la jeune fille... Sarah.
RPoff: un peu en retard par rapport à ton post, mais on va dire que je ne t'ai pas répondu tout de suite pour cause de réflexion
Sarah... Elle n'a pas besoin de moi et si elle désire me voir auprès d'elle, elle me le fera savoir. Et puis l'action n'est-il pas le meilleur dérivatif? Eh bien, allons à la recherche de cette étrange Ylnaa.
Je me lève et entreprends de suivre le Lige qui aborde " Foulard bleu " et est à son tour abordé par un homme d'un certain âge dont les yeux jaunes me rappellent ceux de Klian. Apparemment, une équipe se constitue. Je me contente de dire:
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Morte? vous êtes sur....quel malheur, je suis sure que c'était une bonne souveraine, et son hospitalité as été plus qu'exemplaire pendant le court laps de temps que j'ai passé sur votre navire.
Comment, ou, pourquoi, quand? Que faut0il que je fasse, par rapport a cette situation...peu importe, faisont durer la conversation de manière a avoir les idées un peu plus claire, et par la même occasion, plus d'informations.
Est-il indiscret de demander comment est-ce arrivé?
A Perceval: - Le jeune Peyo n'est plus palfrenier, je lui enseigne le maniement des armes. Il a voyagé avec moi et en ce moment il est sur les traces d'une jeune fille, nous devons les retrouver le plus rapidement possible.
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Est-il indiscret de demander comment est-ce arrivé?
L'homme a l'air affecté par la nouvelle, mais pas à l'excès. Il faut que j'arrive à savoir ce qu'il avait bien pu négocier avec Dorilys, ce serait utile pour la nouvelle Maîtresse-des-Navires... Voilà que je me mets à calculer! Serais-je devenue une vraie ambassadrice? Je prends mon air le plus affligé.
-D'après Sylointe, sa soeur, elle a été subitement prise d'un malaise sur son rakeur alors qu'elle devait partir pour Tremalking avec l'ambassadrice de la Tour. A partir de là il semblerait que la situation ait été plutôt confuse; Noral, son Maître-des-Lames, s'est laissé emporté par sa douleur et a ordonné le départ sans plus attendre, croyant que l'Acceptée était morte. Mais je n'ai su tout cela que par l'intermédiaire de Brinhyld qui elle-même l'a entendu de la bouche de la Maîtresse-des-Navires qui avait discuté avec Noral et Sylointe à leur retour. Cependant les vraies causes de sa mort demeurent un mystère; peut-être était-elle atteinte de maladie...
J'en viens moi-même à m'interroger sur les causes réelles de cette mort. De quoi souffrait donc Dorilys?
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Étrange...bien étrange. Trop étrange, sourtout en ces temps troublé.
Néanmoins, je suis surpris de vous voir ici..comment êtes-vous arrivé en cet endroit?
Il ne faut pas laisser passer cete chance d'en apprendre plus sur les moeurs du peuple de la mer...ce que m'as dit Dorilys est assez troublant, il me faut en connaître davantage sur leurs coutume, et leut manière de penser
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comment êtes-vous arrivé en cet endroit?
-Je vous le dirai si vous répondez à la même question.
Il finit par hocher la tête, un peu mécontent. Après tout moi aussi j'ai envie de savoir!
-Cela remonte à plusieurs mois déjà, quand Dorilys m'a nommée au poste d'ambassadrice de l'Atha'an Miere pour l'aider dans ses négociations avec la Tour. J'ai été envoyée là-bas et l'ambassadrice de la Tour devait venir avec elle, mais comme je vous l'ai déjà dit cela ne s'est pas passé ainsi et Sihaya a disparu. Moi je suis restée à la Tour pour continuer mon instruction. J'ai failli mourir là-bas mais heureusement Brinhyld est arrivée avec un message de la nouvelle Maîtresse-des-Navires m'enjoignant de la rejoindre sur Tremalking pour faire mon deuil, suspendant du même coup les négociations. Les Aes Sedai m'ont laissées partir à contre-coeur et Brinhyld m'a révélé notre vraie mission: trouver Sihaya avant la Tour.
Je marque une pause. J'ai l'impression d'avoir répété ce récit à trop de gens.
-En chemin nous avons rencontré LuX Sedai et messire Caldazar, et notre voyage nous a conduits ici. Voilà, vous savez tout, je n'ai pas menti. J'espère que vous en ferez de même; j'ai moi aussi des choses à savoir.
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Failli perdre la vie a la Tour??? Cela, rien qu'en soit, est un évènement exceptionnel, et si on rajoute le fait qu'elle devait trouver Sihaya avant la TB...cela suggère un tas de choses. Vaut mieux les garder en réserve pour pouvoir y réfléchir a tête reposé plus tard
Pour ma part, mon voyage a lui aussi été de peu de repos. Nous étion a proximité du feu lorsque le Lige protecteur de Sihaya fut tué d'une flèche en pleine poitrine. Nous exterminâmes le petit groupe d'éclaireur, mais d'autres sont veus. Ils étaient trop nombreux, alors nous avons du prendre la fuite. Rendu a un gué, je suis resté en arrière afin de laisser une chance aux autres de fuir.
Après quelques minutes, je fus happé par un tronc d'arbre, et j'ai été entrainer par le fleuve. Messire Karion m'as repêché, nous sommes allé a l'auberge ou nous nous étions donné rendez-vous et avons commencé un périple vert Tear, pour rtrouver les AM. C'est la que nous avons rencontré Eltharion petite dose d'émotion a la mention de ce nom et les Aiels. Et maintenant, nous voici
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
L'homme me raconte son récit. Petit à petit, les éléments se mettent en place... La disparition de Sihaya... Il la connaissait donc? Le Lige protecteur tué... Oui, je me souviens d'un barbu qui avait l'air très attaché à Sihaya. Mais Sihaya n'était-elle pas...? Dans ce cas serait-il possible qu'il soit...? Non, ma conscience refuse de l'admettre! Mais si c'est bien ce que je pense elle doit être effondrée, la pauvre! Je me demande si je dois vraiment la faire revenir avec nous. Bah, ce sera à elle de décider.
nous sommes allé a l'auberge ou nous nous étions donné rendez-vous et avons commencé un périple vert Tear, pour rtrouver les AM. C'est la que nous avons rencontré Eltharion et les Aiels. Et maintenant, nous voici
Les voici, effectivement. Sans Sihaya. J'espère au moins qu'elle a quelqu'un pour la réconforter. Ainsi ils cherchaient les Atha'an Miere...
-Vous avez fait tout ce chemin pour retrouver les Atha'an Miere, vous dites?Parce que, en ce qui me concerne, je n'ai été chargée que de retrouver Sihaya, et je ne partirai pas sans l'avoir retrouvée et au moins avoir pu parler avec elle. Vous en faites à peine mention dans votre récit. Ainsi vous lui avez parlé? A quel moment vous a-t-elle quittée?
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Ainsi vous lui avez parlé? A quel moment vous a-t-elle quittée?
Heu..je ne sais aps exactement. Elle a guéri une jeune femme après la bagarre, et ensuite..je crois qu'une aes sedai l'a emmené dans le manoir, mais je ne suis pas sur. Mais je suis certain quelle est de l'autre côté de la faille
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De l'autre côté de celle faille? Nous nous sommes peut-être croisées sans nous voir; en tous les cas nous ne devons pas tarder. Mais il me reste un point à mettre au clair avec cet homme.
-Merci pour vos information, elles me seront utiles. Il y a encore une chose que j'aimerais savoir: on n'admet pas n'importe qui sur le rakeur de la Maîtresse-des-Navires, et encore moins en sa présence. Puisqu'elle est morte aujourd'hui je suppose que vos engagements avec elle n'ont plus de valeur, aussi j'aimerais savoir en tant qu'ambassadrice en quoi ils consistaient. Il est inutile de cacher quoi que ce soit à présent, et je pourrai peut-être faire quelque chose pour vous...
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on n'admet pas n'importe qui sur le rakeur de la Maîtresse-des-Navires, et encore moins en sa présence. Puisqu'elle est morte aujourd'hui je suppose que vos engagements avec elle n'ont plus de valeur, aussi j'aimerais savoir en tant qu'ambassadrice en quoi ils consistaient. Il est inutile de cacher quoi que ce soit à présent, et je pourrai peut-être faire quelque chose pour vous...
QUe dois-je répondre a cela?Mmmm...bon, je suppose que je dois lui dire la vérité, un engagement est un engagement, après tout ,et elle se douterais de quelquechose si je lui disais que rien n'est arrivé
Nous avons négocié un accord selon lequelle elle me faisait part de trois prophéties inédites concernant le retour du Dragon, et en échange, les Shen An Calhar devaient lui rendre trois services, services ne risquant pas la vie de plus de 50% de nos effectifs
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Un galop puissant sonne bientôt sur la terre dure du chemin et Nero, mon beau Nero, mon fidèle compagnon apparaît. Un hennissement bref à mon intention, un piaffer pour le plaisir et le voilà près de moi. Je flatte avec affection son chanfrein busqué et saute en selle avec une joie sauvage. Je pourrais galoper jusqu'aux confins de la terre sur son dos musculeux!
- Un cheval de bât lorsqu'on dispose d'une telle merveille! Eh bien, messire Eltharion, nous pouvons y aller!
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Quel flambeur celui-la...
je n'est pas de monture Vu la facon dont j'ai debarqué ici... mais n'en ai pas besoin, j'ai courru avec les aiels dans mon jeune temps... Et je cours encore avec les loups... Ne vous inquietez pas pour moi...
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Nous avons négocié un accord selon lequelle elle me faisait part de trois prophéties inédites concernant le retour du Dragon, et en échange, les Shen An Calhar devaient lui rendre trois services, services ne risquant pas la vie de plus de 50% de nos effectifs
Il ne me ment pas, je le sais, mais je ne m'attendais tout de même pas à ça. Dorilys aurait passé un tel accord avec des Continentaux? J'ai l'impression que nos vieilles habitudes sont en train de changer. Le mot "prophéties" éveille en moi un intérêt soudain, même si pour nous elles concernent le Coramoor.
-J'ai été chargée par Dorilys à l'auberge de travailler avec une Acceptée sur les prophéties du Dragon, mais elle ne m'a jamais dit que ce serait dans votre intérêt. Bah, cela ne change pas grand chose. Vous a-t-elle dit ce qu'étaient ces prophéties?
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Elle m'as expliqué ce que selon elle signifiait les prophétie. Du reste, je ne crois pas que ce soit pour mon usage exclusif que vous avez travaillez dessus.
Mmm, elle a travailler sur les prophéties, ell doit donc probablement en savoir plus que moi. Ce serais une bonne idée que de s'en faire une allié
Voulez-vous rejoindre l'Acceptée? Si vous voulez, je peux venir avec vous..je ne me sens pas a l'aise en présence de Blancs Manteaux.
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Il m'a devancé, je m'apprêtais justement à lui demander de nous accompagner. Ces hommes en blanc ne me rassurent pas non plus, surtout après ce que m'a dit Caldazar. Mais si ces hommes n'étaient pas les seuls à ne pas apprécier les Aes Sedai? Aparemment les femmes qui canalisent ne font pas la joie de tout le monde; au moins cet homme n'a pas cherché à savoir ce que je faisais à la Tour. Il faudra me méfier à l'avenir, mais pour l'heure une escorte ne sera pas de trop pour rechercher Sihaya.
Je souris pour la première fois à mon interlocuteur.
-J'allais justement vous proposer de vous joindre à nous. Si vous voulez de nous accompagner je ne le refuserai pas. Au fait, je me nomme Isaeda Din Sarina, du clan Ecume-de-l'Aube, et voici mon amie Brinhyld Gaemred.
L'interpellée se contente d'un hochement de tête; à son expression je ne peux dire si elle approuve ou non ma décision. Elle aurait peut-être voulu s'y mêler.
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Shaevar, Mes Dames, pour vous servir. Alors, qu'attendons-nous?
Pour nous servir, hein? Je me retiens de laisser mon sourire s'élargir. Jusqu'où nous servira-t-il? Il ne fait cela que dans son propre intérêt,c'est évident.
-Juste le temps de faire mes adieux à certaines personnes, ensuite nous pourrons y aller. J'aurai sans doute autant de choses à savoir sur vous que vous sur moi; par ailleurs vous devez vous aussi avoir des adieux à faire, non?
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et je suis comme qui dirait un étranger pour les autres
Ah, ça nous fait un point commun déjà.
-Bah, moi je n'en ai que pour une minute, si vous voulez bien m'attendre.
Je repère Ysandell dans le groupe et m'avance vers elle.
-C'est ici que nos routes se séparent, ménéstrelle. J'ai été heureuse de vous connaître, ne serait-ce que brièvement, et vous m'avez donné une autre image que celle que je me faisais des continentaux. Merci et adieu.
La jeune femme me retourne mes adieux, nous bavardons un instant et puis je reviens vers Brinhyld et Shaevar qui attendent.
-Si vous êtes prêts je crois que nous pouvons y aller.
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Oui, espérons.
-Je suppose que nous n'aurons pas besoin de montures pour pénétrer à l'intérieur.
Brinhyld hoche la tête avec ferveur; elle m'a l'air aussi douée que moi en équitation. Je m'occupe brièvement de Mer Houleuse, qui a pu me suivre par miracle, et me tourne vers le manoir sans un regard de plus pour le groupe de l'Amyrlin. D'ailleurs il valait mieux nous éloigner au plus vite de cette dernière. Nous entrons dans le manoir.
Par chance le "pont" dont a parlé Shaevar tient toujours, aussi nous n'avons pas de mal à traverser. C'est un tissage complexe pour moi, mais je vois que Brinhyld essaie aussi de le retenir, même en partie. Elle doit avoir hâte d'apprendre, seulement ce ne sera pas pour tout de suite, je le crains.
Heureusement les torches permettent de voir dans l'obscurité du manoir défraîchi, et nous progressons rapidement.
rp off: si on veut rencontrer Sihaya je pense qu'il faudrait continuer dans A la recherche de l'Amyrlin perdue, non?
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*Méliane est au côté de Lux, JB se tient très légèrement en retrait, visiblement préoccupé. Isaeda et Shaevar sont partis à l'intérieur peu après le retour du groupe parti à la recherche d'Ylnaa. Brinhyld et Caldazar sont... sont où d'ailleurs ? Les Blancs Manteaux sont éloignés, et entre les deux rassemblements ce sont les plus "neutres" qui se reposent. Gauthier est allongé et semble même dormir. Caerun discute avec Pahdvil, Kaz et Rebecca. Les 4 derniers hommes de la Compagnie apprennent à se connaître de mieux en mieux, Lowen, Alex, Olivier et Dorcas sont assis en cercle.*
Eh Gab' ! *Je me dirige vers Alex, descend de cheval et m'accroupit dans le cercle formé par les compagnons.* - Oui ?
- Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? - Bonne question. Notre aventure est terminée. Du moins celle pour laquelle vous vous êtes joints à nous. A partir de maintenant, je pense que chacun est libre de faire ce qu'il veut.
- Il va falloir passer la nuit ici, près de ce manoir de mort... on peut déjà s'occuper d'organiser un camp non ? - Exact Olivier. On a environ 2 heures avant la tombée de la nuit. Je vais en parler avec les autres. Le problème va être de concilier tous les groupes qui se sont retrouvés ici... A commencer par les Blancs Manteaux *coup d'oeil à gauche* et les représentants de la Tour *coup d'oeil à droite*.
*Je me relève.*
Je vais discuter avec JB. Peut-être que certains voudront partir seuls de leur côté, qui sait.
cela serait peut-être préférable après tout... même si voilà une occasion unique de réunir des camps qui peuvent s'allier contre l'Ombre, plutôt que de s'opposer dans la Lumière...
*Je me dirige vers Méliane, Lux, et JB pendant que ma jument libérée part à l'écart, curieuse, vers Ysandell et Ciryon.*
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Je sors du manoir, chargé de paniers et de sacs gonflés et jette un regard alentours. Ca me semble un peu morne dans le coin. Il ne faut pas se laisser abattre par la mort de quelques Trollocs ou des sceaux qui fuient! D'une voix de stentor, j'annonce:
- Histoire de vous remonter le moral, mes amis, voilà de quoi vous sustanter et vous désaltérer!
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
- Histoire de vous remonter le moral, mes amis, voilà de quoi vous sustanter et vous désaltérer!
Pourquoi pas, je pourrait ainsi ecouter et comprendre peut-etre... Il me faut suivre les Aes Sedai, je dois garder a l'esprit que j'ai ete jeté ici, il dois y avoir un lien...
Perceval s'approche et tire sa pipe et sa blague a tabac tout juste aquise...
Nous sommes revenus au manoir. Bon je n'aurais pas appris grand chose au cours cette expédition.
Soudain, un vol de corbeaux passe au dessus de nous. Vieux réflexe du Shienar, je me sens mal à l'aise, mais ils ne sont peut être pas au service de l'ombre. Juste après, le lige repart de l'autre côté de la faille. Et les deux hommes aux yeux jaunes se retrouvent pour discuter.
Ylnaa a fini sa conversation avec L'amyrlin et elle va s'assoir seule.Profitant du fait que le jeune fille se trouve seule, je vais la rejoindre, c'est une bonne occasion de glaner des informations.
Bonjour jeune dame, je m'appelle Karion, et vous ?
Lève la tête, les yeux dans le vague, se secoue pour se ramenr à la réalité, elle est très fatiguée, en fait... Puis sourit au jeune homme d'un air las.
Oh c'est épuisant les hommes.
Bonjour Monsieur Karion, moi c'est Ylnaa.
Que faites vous par ici ? Vous êtes un... aventurier ?
J’attire à moi ma douce ménestrelle épuisée mais les yeux brillants par les découvertes qu’elle a faites dans la bibliothèque. Elle parle avec animation de la geste qu’elle composera pour sceller la fin de nos aventures et d’un poème qu’elle a retrouvé au fil d’une recherche et qui semble vouloir s’entrechoquer à nos destins, tout en caressant d’une main légère les cheveux follets échappés de ma natte aux grelots éteints.
Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore,
Puisque, après m'avoir fui longtemps, l'espoir veut bien
Revoler devers moi qui l'appelle et l'implore,
Puisque tout ce bonheur veut bien être le mien,
C'en est fait à présent des funestes pensées,
…
J’entends à peine la suite, happé par ce quatrain et ce vers isolé qui me parlent presque trop, souriant de la voir momentanément oublieuse du sang séché sur sa robe et des traînées de fatigue secouant son corps souple de quelques frissons.
… qu’il est bon de l’avoir pour moi seul… sans Gablebo à l’horizon… quoique la fatigue liée à la Guérison ne me permette hélas que de contempler ses admirables lacs verts où viennent s’altérer en foule mes songes trop amers.
Comme j’aimerais te croire, ma douce, quand tu fredonnes plus que tu ne déclames :
… je me dis
Qu'elle m'écoutera sans déplaisir sans doute ;
Et vraiment je ne veux pas d'autre Paradis.
C’est comme une invitation à la confidence. Ce n’est pourtant pas un Paradis que je vais t’offrir à travers mes paroles.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* s’arrête, les yeux brillants, toute à la joie d’avoir ouvert une mince brèche dans la poussière et le sang et de sentir contre elle le corps de son aimé se laisser aller.*
Tu as l’air si fatigué… Et je n’ai trouvé pour t’apaiser que ces vers :
…
Oui, je veux marcher droit et calme dans la Vie,
Vers le but où le sort dirigera mes pas,
Sans violence, sans remords et sans envie :
Ce sera le devoir heureux aux gais combats.
…
Qua nd cessera donc pour toi la lutte entre la tentation et la folie menaçante ?
* se tait brusquement, se laissant aller, elle aussi, contre ce corps chaud et réconfortant, encore affaibli par les épreuves, mais présent, vivant, vibrant. *
Merci ma douce. J’aimerais marcher près de toi « droit et calme dans la vie »… Mais je crains fort que notre quête ne soit pas terminée, malgré ce dénouement heureux. Certes, nous avons retrouvé Méliane mais cet homme…
* frissonne*
Cet homme a disparu. Je n’ai jamais senti quelqu’un tisser des flux de cette puissance. Il était là et s’est tout bonnement… évanoui. Je ne sais pas si je pourrais le combattre, une fois totalement rétabli. Il…
* voit d’un œil mauvais la jument de Gablebo s’approcher *
Si le cheval vient par là… * coup d’œil rapide en direction du campement *
C’est bon, il est avec Méliane, Lux, et JB
Je ne sais pas où il est. Je ne sais pas ce que je pourrais faire contre lui si jamais il réapparaissait.
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* écoute sans mot dire *
* jette un coup d'oeil intriguée à la jument de Gab'.
C'est une façon de me dire qu'il est revenu, sans doute.
* résiste à la tentation d'aller flatter le museau de la belle cavale, se replonge dans les ténèbres ressuscitées par namantbis*
* reste sans mot dire *
*prend son courage et le visage de son aimé entre ses paumes
Je suppose que tu n'es pas le seul à avoir ces dons. Après tout, on ne sait toujours pas si tu es... * soupir * . Tu sais bien. Cela peut être n'importe qui.
* silence *
Je suppose également que Méliane ne peut t'être d'aucun secours, qu'elle ne peut pas t'apprendre à maîtriser et développer tes dons... ?
* regard interrogateur *
Le Saidin et la Saidar restent des mystères pour moi, malgré les traités que j'ai pu lire au fil des routes. Une idée, un concept incommunicables, comme la foi en la Lumière. Quelque chose de trop séparé de ce que je suis pour que je puisse te comprendre totalement. Je ne peux que déchiffrer ce que je lis dans ton regard quand tu luttes contre toi-même.
* nouveau soupir *
J'ai l'impression d'être coincée... je ne sais que te dire alors que tu as tant besoin de moi
De toute façon, il serait sans doute trop dangereux de demander ce genre d'aide, même à cette Amyrlin, toute ouverte soit-elle. Avant de partir, j'ai entendu la rumeur qu'une soeur rouge particulièrement... excitée régnait à demi sur la Tour.
Et je suppose que Méliane Sedai risque d'avoir des problèmes en regagnant Tar Valon. Je ne suis pas sûre que ses soeurs voient d'un très bon oeil sa disparition... A vrai dire, il me semble même avoir lu dans la bibliothèque de ce manoir qu'une Amyrlin n'est pas censée se mettre en danger. Elle aura sans doute besoin de nous...
* coup d'oeil vers le groupe : JB se tient près d'elle, mi-tendre mi-protecteur, d'un air de dire qu'on ne lui arrachera pas sa belle une deuxième fois.
* La jument de Gab' broute d'un air nonchalant une fleur à quelques centimètres de mes pieds *
Gablebo...
* ... est en grande discussion avec JB et les autres *
Peut-être pourrais-tu l'interroger discrètement sur cet homme... pour te préparer un tant soit peu à une probable nouvelle rencontre... * tout bas* le plus tard possible j'espère.
* se détache à regrets de l'étreinte de Ciryon *
Viens, allons les rejoindre.
* sourire triste *
Il n'est pas encore temps pour nous de nous reposer, mon aimé.
* appelle d'une voix douce *
Rhiannon...
* en passant près d'elle, flatte d'une main légère le museau de la cavale, toute en finesse et en puissance.*
* Reconnaissant mon odeur, après un petit coup de tête amical et une oeillade sombre et veloutée à Ciryon, la jument me suit docilement vers le groupe formé par JB, Gab', Méliane et Lux *
* suit sa belle en soupirant, le coeur battant*
Deux Aes Sedai d'un coup... la première et non la moindre est au courant de mes talents. Si la deuxième nous a aidé... sera-t-elle aussi conciliante que son Amyrlin ?
* jette un regard noir à Rhiannon qui vient de mordiller d'un air narquois les broderies déchirées de sa veste*
Il l'a vraiment bien dressée.
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*A Méliane, Lux, et JB*
Excusez-moi d'interrompre votre discussion, mais peut-être évoquiez-vous le même sujet que celui que je vais aborder.
Que faisons-nous maintenant ? La nuit sera là d'ici 2 heures environ, qui reste, qui part ? Et vers où ?
Que faites vous par ici ? Vous êtes un... aventurier ?
Hum, oui, on peut dire que je suis un aventurier. Et ma raison ici, je suis les gens avec qui je suis sur de trouver des aventures .
Et vous que faites vous avec cette troupe si ce n'est pas indiscret? Vous vous étiez égarée quand nous vous avons retrouvé?
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- SAlut à vous, l'homme. Est-ce qu'on s'est déjà rencontrés? Ces derniers temps, j'ai croisé la route de tant de personnes que je m'y perds. En tous cas, servez-vous à larges mains. Ne vous vexez pas si je m'écarte, mes poumons ne sont guère amis avec la fumée du tabac
je regarde aux alentours, je vois le chevalier qui m'a ignoré tout à l'heure chargé de provisions. JE fais signe à Ylnaa et nous nous rapprochons. Je m'adresse au chevalier
Pouvons-nous prendre à manger dans vos provisions messire ?
Il me répond d'un signe de tête. Je prend alors un paté en croute et une bouteille de vin dans le panier bien rempli. Nous nous éloingnions un peu puis nous installons sous un arbre. Je découpe un morceau de paté et le tend à Ylnaa. Puis je prend un morceau aussi. J'ouvre ensuite la bouteille de vin et en prend une gorgée * oulà il est bien bon ce vin*, j'en reprend une gorgée. Je tend ensuite la bouteille à le jeune fille.
très vite, la tête tourne un peu, et le sourire s'attarde. Elle fait des clin d'oeil à Karion sans y faire attention, et finit, la tête penchée de coté, apuyée sur l'épaule de celui ci, et lui conte sa vie passionante...
Au fur et à mesure du repas, et surtout de la descente de la bouteille de vin, Ylnaa devient plus bavarde. Elle me parle de sa jeunesse, de ses multiples voyages et rencontres. *et elle en a des rencontres à ma raconter* Je l'écoute, acquiese de temps à autres. Puis peu à peu elle se rapproche de moi, elle semble un peu ivre. J'hésite puis finalement la laisse d'appuyer sur mon épaule. Alors qu'elle ne dis plus rien, je passe doucement ma main dans ses cheveux et profite de la situation pour orienter la conversation sur le sujet des sceaux, j'aurai peut être plus de chance ce coup ci.
Alors vous ne m'avez toujours pas raconté comment vous étiez rentrée en possession de ces sceaux si recherchés, et surtout comment vous vous êtes trouvée seule sur la route vers le nord avec une équipe de recherche à vos trousses.
Un instant de lucidité survient, "Tiens, il est curieux lui, mais il est mignon ! "
Elle répond vaguement
Hum ben je passais par là, et puis la route était coupé par le feu, les gens m'ont dirigée vers un autre chemin, menant au manoir, je les aies suivi... puis le... Réprouvé... m'a ... séquéstrée... et euh.... et puis ...
...
...
Et ... voilà, j'ai vu les ... Sceaux, j'ai pensé que c'etait important, je les ais pris, je suis partie...
Elle relève la tête, plante son regard dans le sien, puis l'ivresse la pousse à l'iiresistible envie de l'embrasser, mais elle se retient...
"non... cet homme... est ... trop bien pour en faire un jouet, hum, il est gentil."
Elle finit par reposer la tête sur son épaule et lance, au bout d'un moment de silence géné
Hum ben je passais par là, et puis la route était coupé par le feu, les gens m'ont dirigée vers un autre chemin, menant au manoir, je les aies suivi... puis le... Réprouvé... m'a ... séquéstrée... et euh.... et puis ...
Elle a été sequestrée par le réprouvée, la pauvre, celà expliquerai son comportement étrange depuis que nous l'avons retrouvée, elle avait l'air complétement déboussolé. Elle va avoir besoin d'un soutient moral pour se remettre de cette éreuve qui a du être très dure. Et comme elle à l'air de ne connaitre personne je prend la décision de m'occuper d'elle. Et puis... elle est mignone tout de même. ()
Et vous ? Racontez moi...
Elle a été sincère avec moi, je vais lui conter mon trajet mais ne pas lui en dire trop non plus.
Je viens du shienar, j'ai été envoyé à la tour par mes parents pour devenir lige mais je me suis enfui avant d'arriver. J'ai pris le premier bateau que je trouvais et il s'avère qu'il partait en direction de carihien. Au cours du voyage, j'ai recueilli un homme nommé Shaevar qui été blessé. Je me suis chargé de le raccompagner jusqu'à ses anciens compagnons de voyage. Puis une fois que nous les avons retrouvés, j'ai décidé de les suivre, et me voilà ici.
Un pensée lui vient, au milieu des troubles du à la fatigue mélée d'ivresse, "Il ne me dit pas tout" puis elle soupire lassement... et l'alcool à raison d'elle, et elle prend ce pauvre Karion pour un oreiller. Celui ci se retrouve tatoné un peu partout, sans trop savoir ce qu'il lui arirve, Ylnaa S'endors après avoir bien formé son oreiller, les bras passés autour de lui.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval de restore et laisse le chevalier partir, il ne va pas eteindre sa premiere pipe de Tabac des deux rivieres pour le nez sensible d'un chevalier...
Perceval fait un petit tour du camp, Ylnna a droit a un regard scrutateur Elle les collectionne, d'abords le Jeune puis celui-ci... Les Femmes...
Alors que je lui raconte mon histoire, Ylnaa lutte contre le sommeil, elle fini par s'allonger sur moi. J'hésite à essayer de me lever sans la réveiller mais finalement je décide de rester comme ça et d'essayer de m'endormir. Une bonne nuit de sommeil ne me fera pas de mal. Et puis ces longs cheveux noirs le long de ma poitrine et sa respiration près de moi ne me gènent pas vraiment
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*Je me tourne vers Eltharion pendant qu'Ysandell et Ciryon se rapprochent* Je vois.
Je suppose que Vous accepteriez la compagnie de notre groupe ? Notre chemin est le même, enfin pour la plupart.
*à JB plus spécialement* J'ai dit à nos compagnons qu'ils étaient désormais libres d'aller où ils voulaient. Comme toujours d'ailleurs.
Je ne sais pas quel est l'objectif de chacun désormais, mais je pense que quelques uns pourraient vouloir nous accompagner.
*coup d'oeil furtif vers Ylnaa et Karion*
Ah ben y'en a qui perdent pas de temps... bizarres ces deux gars qui suivaient Elth'...
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- Ma mère, il est temps d'y aller, il faut retourner à la Tour au plus vite.
Perceval se rapproche du groupe et en s'inclinant legerement, demande a l'amyrlin :
Puis-je me joindre a vous, j'etait il y a peu a Tar Valon et je suis parti avant d'avoir vu la ville entiere et j'y ai laissé quelques biens qui me sont chers...
Grr...Tu parles... Mon épée, mon bon arc et mon cheval que j'avais mis si longtemps a habituer a l'odeur de mes Freres...
Mais rien ne sert de se jeter dans les filets des Aes Sedai plus qu'il n'est besoin, la patience est une qualité qui m'a par trop manquée ces derniers temps il est temps de la reapprendre...
Le soleil descend sur l'horizon mais il reste environ deux heures avant le couché du soleil, nous n'avons que trop tardé, il est temps de partir. Puisque l'Amyrlin semble occupé, le Lige organise les préparatifs.
- Dagon, Peyo, préparez les cheveaux! Et que l'un de vous aille réveillez le shienaran et la jeune fille pendant que l'autre va chercher Aelghir.
- Gablebo, bien sûr que tu peux nous accompagner, j'espère que tu t'entrainnes toujours à l'arc, n'oublies pas la flamme et le vide.
- Perceval... Oui, votre compagnie sera la bienvenue, on sait jamais, vos talents pourraient nous être utile.
Le Lige s'éloigne en direction de Sarah, Liliana est toujours à ses cotés.
- Comment va-telle? Elle peut voyager? Qu'on lui trouve une monture!
Le Gaidin se tourne enfin vers son Aes Sedai et il lui parle à voix basse de manière à ne pas être entendu.
L'Aes Sedai interpelle l'acceptée et la novice:
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bien sûr que tu peux nous accompagner, j'espère que tu t'entrainnes toujours à l'arc, n'oublies pas la flamme et le vide.
Ne t'inquiète pas. Je n'oublie jamais les enseignements aussi utiles .
*à JB* En route alors !
*Je me retourne vers Ysandell, Ciryon et... Rhiannon*
uh ? bref Bon. Prêts pour un retour ?
*Caerun et Padhvil s'approchent de JB, visiblement prêts à le suivre. Rebecca, rejoint Alex, Olivier, Dorcas et Lowen. Je croise leurs regards, un à un. Eux aussi prendront le même chemin.*
Lisez KhimairaMénestrelle [/link] I like being a mess. It's who I am.
* flatte doucement l'encolure de Rhiannon en écoutant Gab'*
Bon. Prêts pour un retour ?
Prête. Je composerai ma ballade en chevauchant.
* se tourne vers Ciryon tout en caressant machinalement la cavale *
Tu ne seras pas trop fatigué ?
* sur un signe de dénégation de celui-ci, je hoche à nouveau la tête *
Il n'a pas l'air décidé à parler à Méliane tout de suite. Trop de monde, sans doute. Le retour sera peut-être plus propice.
* une dernière chatouille à Rhiannon aux grands yeux calmes *
* petit sourire à Gab' et Ciryon *
Avec qui dois-je chevaucher...?
Je pourrais sans doute trouver une monture ayant perdu son cavalier, mais c'est une occasion pour discuter et apprendre les connaître, encore...
*Je suis au shienar, mon père m'a retrouvé et voyant que je m'étais enfuit décide de m'affronter à l'épée pour me punir. Soudain il me fait baisser la garde et entamme un geste qui me sera fatal...
Je suis réveillé en sursaut, en sueur, le jeune qui était avec Ylnaa a sa main sur mon épaule
Messire Eltharion m'a demandé de venir vous réveiller et de vous annoncer son départ pour la tour.
Je vous remercie, nous arrivons.
*C'est vrai que j'ai deécidé d'aller à la tour. Par contre je n'ai pas de nouvelles de Shaevar, je vais faire comme s'il m'avait nommé son représentant auprès de la tour. Et puis j'apprendrai surement des choses intéressantes là-bas. *
Le jeune repart. Je pm'aperçois qu'Ylnaa n'est pas réveillée. Je la réveille doucement:
Ylnaa, nous devons partir pour la tour nous pourrons dormir plus tard. Avez vous un cheval ? si ce n'est pas le cas vous devriez essayer d'en trouver un, ou bien vous pourvez chevaucher avec moi en attendant de trouver une monture.
Je me lève et rassemble mes maigres affaires dont je fais un paquetage que je vais attacher à mon cheval. Je reviens ensuite auprès d'Ylnaa
**Des arbres dansent, puis le visage de Daemon survient, elle fuit, elle court, elle se jette dans les bras de Karion, puis elle tombe, tombe, dans un infini, puis atterit dans n arbe, qui se balance, et danse avec elle et puis...**
Ylnaa, nous devons partir pour la tour nous pourrons dormir plus tard. Avez vous un cheval ? si ce n'est pas le cas vous devriez essayer d'en trouver un, ou bien vous pourvez chevaucher avec moi en attendant de trouver une monture.
De hein quoi ?
Ah...
Oui...
Essuie la sueur de son visage, puis se relève doucement, pendant qu'il est partit, je me lève et essaye de se donner une meilleure allure, en vain, il lui faudrait un bon bain, et des habits neufs. Ses habits sont en loques. Karion revient
Si vous êtes prête allons rejoindre les autres.
Je ... hum euh... cela me gène de vous demander ça mais... comme vous voyez, je n'ai plus mes affaires, vous... pourriez me pretter des chausses et une chemise propres ? Si... Si vous avez...
Je ... hum euh... cela me gène de vous demander ça mais... comme vous voyez, je n'ai plus mes affaires, vous... pourriez me pretter des chausses et une chemise propres ? Si... Si vous avez...
Pas de problèmes.
Je me dirige vers mon cheval et redéfait mon paquetage, j'y prend mes chausses de rechange et ma chemise la plus petite. Je reviens vers Ylnaa et lui donne ce qu'elle m'a demandé.
Elle se change rapidement, en tournant juste le dos à Karion, puis une fois rhabillée, elle se regarde, la chemise est un peu grande, mais confortable, et les chausses... vont à peu près. Les habits sentent... l'homme, mais elle aime. Elle se retourne vers Karion, et déclare
Ylnaa se change devant moi sans prendre aucunes dispositions pour se cacher. J'hésite à me retourner mais après tout si c'est une de ses coutumes autant profiter du spectacle Et puis à la vitesse où elle est allée je n'ai pas eu le temps de me retourner
Je suis prête !
J'aide Ylnaa à monter à l'arrière de mon cheval puis monte à mon tour. Je prend ensuite la direction du lige et me poste non loin de lui prêt à partir.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
L'un des jeunes qui accompagnene le Lige vient de dire que nous levons le camp. Pas trop tôt, les lieux en l'état manquent décidément de charme et nous n'avons, les uns et les autres, plus aucune raison d'y demeurer Je vais vers Néro, vérifie la sangle, le bride et saute en selle. Puis je pme dirige au petit trot vers Eltharion.
- Eh bien, messire, ravi que nous partions! Pouvez-vous me dire qui s'occupe de Sarah et peut-être ce qui va advenir d'elle. Est-ce que je pourrai lui parler bientôt?
- Sheavar, l'Amyrlin vous a donné son accord, alors vous pouvez nous suivre.
- Aelghir, Nous allons donner un monture à la jeune fille, Sarah, Liliana s'occupe d'elle pour le moment. En ce qui concerne son avenir, je crois qu'elle sera en blanc dés son arrivée.
- Si tout le monde est prêt à partir nous allons y allez.
Après avoir fait le tour de tout le monde, je cherche après Thindar, pas la peine de siffler, il est pas dréssé pour.
Ah le voila!
Je récupère sa bride, et l'amène près du groupe.
Aelghir, Ylnaa est avec le jeune homme, Eltharion et Allthéa, tous à cheval déjà, reste que quelques retardataires. PLus rien a faire ici!
Je resserre les sangles de selle, et mon balluchon derrière celle-ci.
je fixe mon baton dans mon dos et saute en selle.
Thindar danse un peu, puis se calme.
Je scrute les alentours pour voir si Perceval sera des notres? Apparement le voila, là-bas du côté de Justbob et Gablebo.
Je me dirige vers eux. [small]à Perceval:[/small] Avez vous l'intention de courir aussi jusque Tar Valon? on pourrait essayé de vous trouver un cheval! et demander a être éclaireurs, si ça vous dit?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Que tous ces gens sont longs à se mettre en route. Et puis pour aller où?, j'ai l'impression désagréable qu'on tourne en rond. Sarah ne me regarde même pas ou plus, sans doute. Bah, je suis trop vieux pour elle. Elle s'est entichée de moi parce que je l'ai protégée, maintenant, elle a d'autres projets. Tant pis ou tant mieux, peut-être. Je ne suis pas quelqu'un qui reste longtemps au même endroit...
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
Bon, me voila prêt au départ. De toute manière, je n'avais plus rien a faire avec l'Acceptée, celle-ci ayant été appelé apr une Aes Sedai..et le Créateur sait que j'en verrai bien assez, des Aes Sedai, avant la fin de se périple. Ma monture renâcle, impatiente de partir. Sale bête stupide! Incapable de rester en place deux minutes..qu'ai-je bien pus faire pour mériter un étalon aussi stupide?
Bon, je crois qu'on va partir bientôt, et c'est tant mieux. Tout pour calmer cet animal idiot.
Je m'approche du Lige, qui reste parfaitement impassible. Il n'aurait pas dû être surpris, là? Je m'incline autant que possible,en étant à cheval et blessé, devant lui, l'Aes Sedai, et les gens autour d'eux.
Lumière...Si j'en crois les propos d'Owyn...Des Aes Sedaï...Comme si une ne suffisait pas! Les propos de mon mentor me reviennent en mémoire: "il y en a peut-être de bonnes, mais leur société est à l'image de celle des hommes. Evite les. Et si tu n'as pas le choix, méfie toi".
Cependant cette vaste compagnie m'a l'air assez hétéroclite; suffisamment pour ne pas être obligée de rester avec les femmes de Tar Valon... Et ils sont sur le départ, assez impatients visiblement. Mais qu'a-t-il bien pu se passer ici? Quel champ de bataille!
J'éloigne un peu Ebène du groupe de la Tour Blanche sans partir trop loin toutefois, un peu perdue parmi tous ces voyageurs.
J'entends que nous avons a faire a un lige et une Aes Sedai,tant mieux,Eléa n'aura pas a attendre pour être protégée de son don,par contre voyager avec une Aes Sedai... enfin je n'ai jamais eu de problèmes avec elles donc je vais essayer de ne pas faire attention a l'a priori populaire.
Owyn n'as pas l'air heureux de rencontrer ce lige,était-il en fuite?
Hum voyons ce qu'il va dire.
Il ne faut pas oublier Eléa mais je vais laisser Owyn s'exprimer d'abord car il a l'air de connaitre ces gens.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Le court mouvement de panique qui a suivi le cri d'alerte d'une sentinelle Blanc Manteau est passé, le groupe qui nous rejoint maintenant semble en effet amical et paraît avoir essuyé une bataille, lui aussi. Owyn se dirige vers Eltharion et Althéa. Ses compagnons le suivent à distance, visiblement décontenancés.*
Qui sont ces gens ?
*Je repasse rapidement mon arc autour de mon torse.*
Apparemment Elth' connaît ce jeune homme, sinon il n'aurait pas franchi ainsi toute l'assemblée pour aller droit vers lui... mais les autres... ils sont avec lui mais semblent encore moins à l'aise...
*Je les étudie tous un à un, ceux d'entre eux qui me dévisagent également perçoivent un signe de tête de salutation qui se veut rassurant en retour, malgré mon visage inexpressif.*
*L'ambiance est tout de même pesante, le silence s'est installé, à peine troublé par quelques murmures ou par le piétinement des chevaux, aussi impatients que nous de quitter ce Manoir.*
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Nous sommes face à face avec un groupe de voyageurs. Owyn a pris les devants. Je m'en remets à lui, j'ai confiance. Il sait ce qu'il fait. Je dois bien avouer que je ne suis pas très a l'aise. Impressionnée...Je me sens observée et répond au salut de l'un des voyageurs. Il est plutot sur ses gardes et c'est compréhensible. J'aimerai que quelqu'un prenne la parole, ce silence n'est pas très rassurant.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Tiens, des nouveaux, ça fera un peu d'animation mais ça risque de retarder le départ. Je n'ai vraiment qu'une envie, c'est de quitter ces lieux maudits, et sans tarder. Si on tergiverse encore, je vais faire cavalier seul et même pas sur la route de Tar Valon. Et puis tout bien réfléchi, qu'est-ce que j'ai à faire là-bas? Je murmure à^part moi:
- A mon côté l'épée, et sous moi un cheval,
Il n'y a rien que je craigne, ni le bien, ni le mal.
Qu'ai-je à faire de l'amour, qu'ai-je à faire d'un toit?
Ma vie est sur la route, ma vie ce n'est plus toi.
La tienne est à la Tour, je reprends mes errances,
Ce n'était pas si mal, et ma désespérance
Est une compagne sans surprise et fidèle
Jusqu'au jour où la mort me coupera les ailes.
Elle obsèrve les nouveaux venus... décontenancée. *Mais comment se fait il que tant de gens... soient réunis... par, hum, hazard ? tout est en train de changer, je ne comprend plus rien.* Elle sent Karion proche d'elle, et se dit, qu'elle s'est peut être fait un ami. Tout à coup elle s'en rend compte... Elle n'a AUCUN amis ! Elle possède des contacts utils certes, des relations qui lui permettent d'entrer un peu partout, toutes sortes de gens, mais toujours pour son 'travail' rien d'autre. L'amitié. *Mais qu'est-ce au juste ?* Elle secoue la tête, inutile de reflechir à des choses aussi incomprehensibles. Elle est imatiente de partir et chuchotte d'un air agacé à l'oreille de Karion.
Raaah, mais qui sont ces gens ? pourquoi ne part on pas ? Vous les connaissez ?
Après quelques heures de chevauchée des étrangers se présentent face à nous. Un d'eux se dirige droit vers Eltharion, ils doivent se connaitre. Peut être est-ce un lige. J'espère qu'il ne vont pas encore nous retarder, maintenant que nous avons démarré. Ylnaa semble ne pas être beaucoup plus avancée que moi
Raaah, mais qui sont ces gens ? pourquoi ne part on pas ? Vous les connaissez ?
Non, c'est la première fois que je les vois. J'espère qu'ils ne vont pas différer notre départ. Nous allons nous rapprocher pour en apprendre un peu plus.
Je talonne mon cheval en direction de leur groupe.
Vous... savez hum, séléctionner des informations utiles ? retenir l'essentiel ? vous... voyez ce que je veux dire ? Si on est deux, on peut en apprendre peut être un peu plus, vous ne croyez pas ? Oh mais je suis juste curieuse hum.
*Pfff, tu parles trop vite ma fille ! S'il devine pas que t'es une espionne avec ça... J'ai perdu mes reflexes moi ou quoi ? enfin heureusement j'ai pas parlé trop fort. Quelle gourde ! raaaaah. Bon fesons l'innocente, c'est le meilleru moyen, nier, toujouuuuurs nier.*
Elle obsèrve attentivement Karion, tout en n'ayant pas l'air. Elle garde un oeil sur les arrivants, bien sur.
Vous... savez hum, séléctionner des informations utiles ? retenir l'essentiel ? vous... voyez ce que je veux dire ? Si on est deux, on peut en apprendre peut être un peu plus, vous ne croyez pas ? Oh mais je suis juste curieuse hum.
Elle me teste, serait-elle espionne elle aussi, il faudra que je me méfie d'elle tant que je n'en saurai pas plus. Je répond par sous entendus sans en dévoiler trop.
Hum oui, on peut dire que ces capacités font partie de mon domaine de compétence. Essayons maintenant de connaitre l'identité des arrivants.
Je repère une jeune fille seule un peu en retrait du groupe( rp off: c'est stered ). Elle sera sans doute heureuse d'avoir de la compagnie et nous apprendre des choses. Je m'approche d'elle
Bonjour ma dame, nous vous avons vu arriver avec ce groupe de voyageur. D'où venez vous ? Est-ce que vous cherchiez notre groupe ou est-ce que cette rencontre est due au hasard. Car j'ai remarqué qu'un de vos compagnons semble connaitre le lige.
Comme messire Eltharion ne répond pas, je reprends:
J'ai avec moi une jeune fille, Eléa, qui sait canaliser. (je désigne Eléa) Elle a utilisé le Pouvoir Unique sans le vouloir et elle est très faible. Je voulais l'emmener à Cairhien, où une Aes Sedai aurait pu l'aider, mais puisque nous vous rencontrons ici, ce ne sera apparement pas utile.
Bon, autant faire direct les présentations. (rp off: ben oui, s'il faut faire vite ) Voici messire Shimrod, et les demoiselles Adelis, Stered , et Eléa. Nous nous sommes rencontrés au hasard, dans une auberge.
Pour ma part, personne à la Tour Blanche ne semblait avoir le temps, ou l'envie, de m'enseigner quoi que ce soit, alors j'ai pensé que j'en apprendrais plus en voyageant un peu. (demi-sourire) Ce qui s'est révélé véridique, d'une certaine façon.
Ben oui, j'ai par exemple appris qu'il ne fallait JAMAIS trébucher pendant un combat
L'atmosphère est un peu tendu. Je remarque alors que je suis le seul qui parle, et que les regards sont fixés sur nous. Je rougis légèrement, et jette un bref coup d'oeil à mes compagnons. Ils ont tous l'air assez mal à l'aise.
Je reporte mon regard sur le Lige et attends sa réponse.
Je me fais présenter par Owyn a cet homme,Eltharion je crois,qui semble être un lige au vu de la façon don Owyn lui parle.
Je profite de ces instants de discussion pour regarder le groupe que nous avons rejoint,je remarque un jeune homme et une jeune femme qui se dirigent vers nous.
Je remarque deux hommes qui discutent ayant des yeux dorés,cela me dit quelque chose mais je ne sais plus quoi hum des yeux dorés... un élément de mon passé aurais-je connu un homme aux yeux dorés ou bien est ce plutot durant mon enseignement que j'en avais entendu parler hum des yeux dorés... je retourne ces mots dans ma tête... mais rien ne vient.
Et bien dis donc, on est de plus en plus en plus nombreux!ce tourne vers la jeune fille designée comme sachant canaliser...la pauvre, elle aussi va etre trainée a la tour, elle ne sait pas ce qui l'attend...
Somme tout j'ai eut de la chance, car je croit que personne ne m'a encore reconnue!
Bon, puisque personne ne me réponds, autant que je continues:
En chemin, nous avnos été attaqué...Je raconte brièvement l'attaque des brigands, l'intervention de Kror et termine sur l'éclair d'Eléa. Finalement, les bandits ont fui, mais Messire Shimrod, Demoiselle Stered et moi-même avons été blessé.
Owyn, c'est ça? C'est une bien belle histoire, mais ça ne me dit pas ce que vous faisiez hors de la Tour, Hennar Gaidin aurait-il changer sa manière d'enseigner, vous remettez en cause ses pratiques? Et lorsque vous avez besoin de soins, vous allez à Cairhien au lieu de rentrer à la Tour! Je m'occuperai de votre cas plus tard. Pour le moment nous rentrons à Tar Valon.
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[i] Je m'impatiente, et ma grosse bourrique épaisse qui me sert de monture aussi. Et le fait d'avoir de nouveaux arrivant ne me remonte pas le moral, loin de là!
Un autre apprenti lige! la dernière fois que j'en ai rencontré un en pleine natire, notre entretien s'est...mal terminé. Mais bon, rien n'indique que celui-ci sera plus borné que l'ancien, et tant qu'il se garde d'être trop fouineur, moi ce que j'en dis..
Je me rapproche lentement du groupe, sans me mettre autrement en avant. Attirer l'attention est la dernière chose que je souhaite, et je suis sur que Karion pourra glaner toutes les informations qu'il peut
heu, ils veulent vraiment rentrer à la tour? pas une bonne idée ca, ca vas me faire des ennnuis... J'ai cru comprendre que je ne n'en serait pas quitte que pour les cuisines...
Mal à l'aise, j'esquisse un sourire à l'adresse du jeune homme qui s'adresse à moi. Encore un adepte du déluge de questions...Je souris plus franchement en me rappelant mon premier contact avec Shimrod:
Bonjour. Euh...Nous venons d'horizons divers. Nous nous sommes rencontrés dans une auberge et nous avons décidé de faire route ensemble. A raison d'ailleurs: nous avons été attaqué par des bandits, mais, comme messire Owyn vient de l'expliquer, ils ont été mis en fuite.Dame Eléa a...canalisé. Nous vous avons ensuite trouvés par hasard. Quand aux liens d'Owyn avec votre...lige, je ne puis vous éclairer à ce sujet, sauf pour vous dire que ce jeune homme est destiné lui aussi à entrer au service de la Tour Blanche.
Tout en lui parlant, je regarde autour de moi. Un archer au visage impassible nous a salué de loin. Les autres semblent partagés entre indifférence et curiosité. De plus en plus mal à l'aise, je reporte mon attention sur mon interlocuteur et la jeune fille qui se tient à ses et qui m'observe en coin.
Mon bras blessé se rappelle soudain à mon bon souvenir! Je me crispe en le pressant contre ma poitrine. Je crains que la potion d'Adelis n'ait cessé de faire effet. Mon mouvement a dévoilé mes armes. Sans ostentation, je rabats ma cape pour les cacher.
C'est une bien belle histoire, mais ça ne me dit pas ce que vous faisiez hors de la Tour, Hennar Gaidin aurait-il changer sa manière d'enseigner, vous remettez en cause ses pratiques?
Non pas du tout! C'est juste que...
Et lorsque vous avez besoin de soins, vous allez à Cairhien au lieu de rentrer à la Tour!
Nous étions moins loin de...
Je m'occuperai de votre cas plus tard. Pour le moment nous rentrons à Tar Valon.
Bon, inutile d'essayer de se défendre, je dois bien reconnaître que je suis en tort. Je me mords la lèvre pour éviter de répliquer-Inutile d'agraver mon cas- puis baisse la tête.
Bien, messire Eltharion.
Comme pour Stered, la potion d'Adelis arrête de faire de l'effet. Génial, ça ne pouvait pas tomber plus mal! Je serre une main sur la blessure, plus douloureuse que jamais.
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*J'observe la réaction d'Eltharion avec un demi sourire. Visiblement, il s'agit bien d'un apprenti Lige, donc automatiquement sous ses ordres. Et celui-ci n'a pas forcément fait les meilleurs choix selon le Maître Lige. Je déplace discrètement Rhiannon de quelques pas, afin de percevoir le dialogue entre Karion et Stered sans être remarqué (enfin je le crois tout du moins, mais ce n'est pas vraiment important).*
Une future AS, à n'en pas douter cette Eléa... doit pas être à l'aise... alors comme ça ils se sont battus... seulement deux hommes dans leur groupe, cela montrent que les femmes ne doivent pas manquer de ressources, même si l'une d'elle a découvert qu'elle avait le Pouvoir...
*remarque la crispation de Stered*
elle est blessée, et armée... voilà qui explique peut-être pas mal de choses...
*Je viens ensuite me placer directement aux côté de JB, à 2 mètres derrière Eltharion, Méliane et Althéa. Je lui fait un rapport aussi synthétique que discret sur ce que je sais de la situation.*
*Nous attendons ensemble l'ultime directive des membres de la Tour que nous suivons désormais, après les avoir recherchés pendant des semaines.*
Si on m'avait dit un jour que je serai content et même soulagé de suivre une délégation de la Tour...
Et vous même? Vous êtes? Il y a ici des Aes Sedaï et des liges, trouve-t-on des gens plus fréquentables dans votre groupe? Je veux dire...*Un demi sourire*Moins craints et moins stricts? *Ma question volontairement provocatrice semble les désarçonner*. Pourriez-vous me dire aussi où vous vous rendez? Je devais me rendre vers le Nord, mais je répugne à laisser Eléa seule, bien qu'elle doive se rendre à la Tour Blanche...
Le départ semble imminent si j'en crois les mouvements alentour. Au moins n'ai-je pas à me préoccuper de charger Ebène...Le pauvre n'aura pas eu beaucoup de repos ces temps-ci.
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Pas trop tôt. Eh bien allons-y. Mais ce n'est pas sûr que je reste avec eux jusqu'au bout. A moins qu'ils me proposent quelque chose de vraiment... vraiment... en fait, je ne sais pas ce qui pourrait me motiver. Là, j'ai comme une grande lassitude. Bah, on verra bien.
La question d'Owyn ne fait que refleter mes pensées,que puis je faire,suivre ma route vers le Cairhien ou aller a la tour blanche et accompager le groupe si impromptuement formé,je n'ai pas trop envie de voyager seul et blessé.
Je vais suivre ce groupe pour le momment quant a savoir si je resterai avec eux jusqu'a la tour blanche la... tout dépends des occasions qui me seront présentées enfin la roue tisse comme la roue le veut.
Je vais sans doute continuer mon voyage avec vous vers la tour blanche quant a Stered et Adélis vous feriez mieux de leur demander je ne peut me prononcer pour elles.
Curieusement, je suis content que Shimrod ait décidé de rester. Je lui souris.
Vous posez beaucoup de question, sans vouloir vous vexer, mais je suis heureux que vous veniez à la Tour Blanche.
Mais nous ferions bien de partir, ils ne nous attendront pas.
Je talonne mon cheval, et regarde dans la direction de Stered et Adelis pour voir ce qu'elles font.
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Je sens sur moi le regard du Lige avec qui parlait Owyn. Je me sens ridiculement fragile ... la force qui émane de lui est impressionante mais je ne suis toujours pas très à l'aise.
- Jeune fille, rejoignez Maèlyne derrière moi, on s'ocupera de vous à la Tour.
Je sursaute en réalisant que c'est a moi qu'il s'adresse. Je jette un regard inquiet à mes compagnons. Pourvu qu'ils prennent le meme chemin que moi. J'ai confiance en eux meme si notre rencontre est récente. Le ton sans réplisque m'incite a bouger rapidement ... je m'éxécute.
Hé! Quand ils décident de partir...Bon, sans attendre que mon interlocuteur me réponde, je remonte en selle et rejoins Eléa tout en me demandant ce que je fais au milieu de tant d'Aes Sedaï...Fi...Mais je n'ai pas envie de partir seule à l'aventure. Et surtout, je ne veux pas laisser Eléa seule avec ces individus. Non mais...Avec un grand sourire à la jeune femme:
C'est que vous m'auriez abandonnée là...Non que j'aime suivre le mouvement, mais je n'avais pas de destination précise et...Ce groupe hétéroclite pourfendeur de brigands m'est assez sympathique.
[i]Toujours aussi douée pour les explications, ma fille...
Sursaute à l'injonction du lige, ce type la doit avoir des yeux en planque sous sa cape... pas moyen de s'echapper discretement
Apparement, une autre jeune fille semble autant heureuse que moi a l'idée de la Tour... Ca ne console pas mais au moins je serais moins seule.
Petit sourire vers la jeune fille Bonjour... hum... Eléa?
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Oui Eléa, c'est bien cela. Vous allez a la tour vous aussi? Je ne pensais vraiment pas y aller un jour...
Stered me rejoint. Je dois bien avouer que je suis ravie de l'avoir de nouveau a mes cotés. Je luis souris franchement et me tourne de nouveau vers Maèlyne
Au moins a plusieurs tout devrait mieux se passer pour nous a la Tour... enfin j'espère petit sourire peu convaincu
L'ange de Lumière veille sur vous ! Multi lui aussi !
Il ne fait pas froid à proprement parler, mais ce soir, je n'ai pas très chaud. Je me dis que cela doit être dans ma tête, du fait de tout ça.
Je parcours le petit camp improvisé, la poignée d'hommes qu'il me reste d'un côté, ce champ de tombes de l'autres. Le groupe formé par nos ex-compagnons de route qui s'apprettent à partir au milieu, Comme l'a dit le Sire Gablebo, tout le monde est libre de faire ce qu'il veut maintenant que notre tache est accomplie.
Eux ont accomplie quelque chose, il on retrouvé cette femme! Mais moi, j'ai perdu la trace de cet homme, le réprouvé. Comment expliqué tant de perte pour un résultat nul devant le conseil? Retourner à Amadicia.... Il faudra trouver une petite rue bien sombre pour parvenir au quartier général sans être vu par les habitants, car quelle excuse avons nous ? aucune de crédible en tout cas.
Je me lève, remet mon sabre en place, Sergent, faite relever le tour de garde, et restez attentif, nous ne sommes pas en sécurité ici!
Je me dirige doucement vers le chemin, c'est là que passera le groupe quand il partira.
Rp off : désolé Stered de pas t'avoir répondu, j'ai pas pu poster hier Rp On :
J'écoute Stered d'une oreille distraite car je suis distrait par une soudaine agitation autour de moi, ça y est c'est enfin le départ. Le temps que je me retourne Stered est partie à cheval à la suite de nos compagnons. Je me retourne vers Ylnaa :
Et bien nous voici enfin partis.
Je lance ensuite mon cheval, et je force un peu son allure afin de rattraper Stered pour reprendre la conversation là où nous l'avions laissée. Excusez moi de ne pas vous avoir répondu mais j'avais la tête ailleurs.
Je me remémore ses questions.
Et vous même? Vous êtes? Il y a ici des Aes Sedaï et des liges, trouve-t-on des gens plus fréquentables dans votre groupe? Je veux dire... *Un demi sourire* Moins craints et moins stricts? *Ma question volontairement provocatrice semble les désarçonner* . Pourriez-vous me dire aussi où vous vous rendez? Je devais me rendre vers le Nord, mais je répugne à laisser Eléa seule, bien qu'elle doive se rendre à la Tour Blanche...
Je suis un voyageur dirons nous. En tout cas je n'ai aucun lien avec la tour blanche. Néanmoins nous avons décidé de nous y rendre avec mon compagnon de voyage Shaevar. Vous allez à la tour Blanche vous aussi ? Et cette Elea qui doit se rendre à la tour, est-elle une Aes Sedai ?
La tête ailleurs, certes...Il n'a rien écouté de ce que j'ai dit...Ebène bronche en entendant cette nouvelle rafale de questions et je ne suis pas loin d'en faire de même:
Je viens de vous le dire: Eléa a canalisé alors que nous étions attaqués. Comme le disait messire Owyn à ce lige *mouvement de tête vers cet...Eltharion, je crois?*, elle n'est pas Aes Sedaï, mais elle a besoin de leurs leçons pour maîtriser cette...capacité qu'elle découvre. Et moi, je l'accompagne pour l'instant. Je n'ai pas d'autres projets. Mais *ton quelque peu ironique* vous avez peut-être un nom, Voyageur?
Contente que personne ne la remarque et la prenne en compte, elle note dans sa tête un maximum de choses, ce qui revient à assez peu. Elle est une bonne espionne mais aux capacités limités. Mais elle a repéré l'archer, un des hommes de la ménéstrelle, qui s'aproche l'air de rien, elle pense : "C'est bien un homme c'ui là.", puis rit intérieurement de sa pensée. Elle se travaille les méninges et finit par aboutir à une question : "pourquoi cet archer est il si curieux ?" La première réponse qui lui vient est :"Il doit travailler pour Elle." Elle commence à avoir mal à la tête, et arrête de penser trop compliqué.
Elle se dit qu'il faudra qu'elle discute plus avec Karion, pour savoir si elle doit lui faire confiance ou pas, et échanger ses informations, s'il est capable de les garder pour lui. Ensuite elle ira faire son compte rendu. Il la présente tout à coup, elle se dit qu'il a du se souvenir qu'il y avait quelqu'un derrière lui... Elle hoche la tête en guise de réponse, à Stered, avec un faible sourire, puis s'y désinteresser, il ne faut pas qu'on lui prette attention... Cette femme est armée, bien que blessée.
Heureuse de partir enfin de cet endroit sordide qui lui rappelle des souvenirs qu'elle aurait préférer ne pas aviver, elle respire profondement, toujours les bras autour de Karion, se demandant si ce n'est pas un traitre, un fourbe... Elle a envie de framboises... il y en avait pas très loin de sa maison natale.
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ELLIPSE
*Nous arrivons enfin à Tar Valon.
La Tour Blanche se dresse devant la compagnie que nous formons. Pour certains, c'est la première fois qu'ils voient une telle construction, à en croire leurs regards.
Le voyage du retour fut beaucoup plus calme que l'aller. A peine nos éclaireurs ont-ils croisé quelques brigands, qui ont fuit dès qu'ils ont constaté notre nombre réel. Rien ou presque à signaler au sujet de l'entente à l'intérieur du groupe étrange que nous formons. Aelghir ne sait plus vraiment à quoi s'en tenir avec Sarah, ce que tout le monde remarque finalement plus ou moins. Distant et soucieux, il bondissait littéralement sur les tours de garde lors de nos campements, visiblement troublé jusque dans son sommeil.
Méliane et JustBob, enfin ensemble, n'ont pu se laisser aller à plus d'élans que de simples gestes affectifs, que les plus observateurs seulement (c'est-à-dire ceux qui connaissent la nature exacte de leur relation) ont pu remarquer. Ysandell fut plus encline à montrer son affection envers ses deux hommes, et c'est plutôt ce partage que les gestes eux-mêmes qui intriguèrent les nouveaux venus.
Lux et Althéa ont gardé l'air impassible des Aes Sedai. Eltharion est quant à lui fidèle à lui-même, toujours aussi sûr et même rassurant. Sa froideur a impressionné ceux qui ne le connaissaient pas, ses "proches" ont ainsi pu sourire discrètement à chacune de ses interventions, notamment face à Owyn. Ce dernier a fait profil bas tout au long de la route, essayant maladroitement de se rattraper auprès du Maître Lige. Ses quelques efforts pour se faire apprécier des Aes Sedai ne furent pas mieux récompensés. Shimrod et Adelis ont eu tendance à rester ensemble, même si des échanges se sont noués avec le reste de la compagnie au fil du temps. Stered, proche d'Eléa, servant souvent de lien entre ses amis et les AM ou encore Ylnaa et Karion.
Gauthier nous a quitté 5 jours avant notre arrivée, sous prétexte d'une recherche à poursuivre. Après une dernière partie d'échecs avec Caerun, le vieillard s'en alla, remercié une nouvelle fois par Gablebo pour son matériel d'entrainement, toujours aussi efficace et utilisé. Le voyage fut d'ailleurs l'objet de nombreux partages, notamment sur le plan des armes, qui semble hélas prendre de plus en plus de place dans notre monde troublé. Ciryon et Eltharion furent les maîtres épéistes les plus en vue, et les tournois de tir à l'arc agrémentaient souvent les fins de soirée, malgré la nuit. Avec ou sans bandana, c'est l'aubergiste qui remportait la majorité des joutes, le plus souvent devant Caldazar, sous l'oeil intéressé et satisfait d'Eltharion (même si rien ne transparaissait, évidemment ).
Caerun pris congé du groupe 2 jours seulement avant notre arrivée. "Besoin de courir le monde seul, avant que la guerre ne le recouvre." Vision peu optimiste pour un homme festif dans son costume multicolore, qui anima nos soirées auprès du feu, même si Ysandell se montra plus habile et même plus à l'aise. Padhvil est donc toujours avec nous. Il nous assure qu'il saura retrouver son maître le moment venu.*
Tar Valon, enfin. Aprés tout ce temps la Tour Blanche se dresse à l'horizon. Tout n'est pas fini pour autant, loin de là. L'Amyrlin est de retour, mais elle est longtemps resté prisonnière d'un réprouvé, que lui a-t-il fait? Dans quelles mesures peut-on encore lui faire confiance? Et Krystel Sedai, elle ne va pas manqué de réagir. Beaucoup trop de personnes sont au courant des derniers événements.
Le réprouvé est toujours sans la nature, ainsi que sa complice. Et cette jeune fille Sarah, elle est particulièrement puissante... et bien étrange.
*Le groupe arrive devant les portes de la ville. Les gardes se dressent au garde à vous en voyant le Lige.
- Bienvenue Eltharion Gaidin, avez-vous fait bon voyage?
Le Lige leur accorde un signe de tête tout en continuant sa route. Il échange quelques mots à voix basse avec Althéa Sedai.
- Dagon, Owyn, vous allez m'accompagner. Peyo tu peux venir aussi, à moins que tu ne préfères rester avec ton nouvel ami Perceval.
Les autres peuvent trouver une auberge.
Althéa Sedai se tourne vers le groupe qui est en train de discuter.
- Comme vous le savez, LuX Sedai est la maîtresse des novices, Eléa ne va nulle part avec vous de même qu'Adelis. Jeunes filles, vous allez nous accompagner.
Liliana, vous voudrez sans doute venir avec nous... Pour prendre soin de Sarah.
Après avoir été balloté tout le chemin, on arrive, enfin, Ylnaa est épuisée. Elle sourit à Shimrod
J'accepte volontier, on vous suit. Je connais cette auberge, elle est très chaleureuse, et il y a de la place.
*Je trouverai bien un moment pour aller faire mon compte rendu. D'ailleurs c'est mieu la nuit les compte rendu, c'est bien connu.*
On se dirige tous vers l'Auberge.
Au bout d'un moment, on arrive devant le bâtiment et tout le monde s'engoufre dedans, animant tout à coup la soirée qui s'annonçait tranquille pour l'Aubergiste M'ar Shell
modérateur Aes Sedai Co-resp de la Tour Blanche demi-Fluffy
Eléa ne va nulle part avec vous de même qu'Adelis. Jeunes filles, vous allez nous accompagner.
Bien. Je vous suis et attends vos instructions.
Je ne sais pas ce qui m'attend. Tout est nouveau pour moi. Je ne pensais pas venir un jour ici, mais maintenant tous mes repères vont changer je le sens. Pour le meilleur peut etre. Je me tourne vers Adelis pour connaitre ses impressions. Elle a l'air inquiète et je me dis que mon propre visage doit refléter le meme sentiment.
There's something rotten in the kingdom of Blizzard...Chevalier du Haut Verbeex Responsable des CL / Membre du Conseil RP / Modérateur / Newser
*Je salue une dernière fois Eltharion pendant qu'Althéa tient le rôle difficile de l'autorité face aux jeunes femmes.* J'espère qu'on pourra se revoir rapidement. Encore merci pour tes enseignements . Bon retour.
*J'entends Shimrod évoquer l'Auberge. Mon regard croise ceux de Ciryon et JB, nous sourions.*
Maudit AS! comme si je n'avais pas compris la raison soudaine de son attachement pour moi!! Mais je ne peux pas laisser Sihaya seule, les AM sont partis et je dois lui apprendre la véritée, mais à l'abris des regards.
" Ma mission n'est pas véritablement fini, je resterai donc auprès de vous, si vous me permettez d'accéder à la bibliothéque de Tar Valon. "
Althea semble acquiescer.
Tant mieu, j'aurai au moin gagné ça.
" J'ai quelques mots à dire à Sihaya. "
Sans vraiment attendre sa réponse, j'améne la jeune fille dans un endroit à l'abri des oreilles.
Mais pourquoi moi...non, mais qu'est ce qu'elles me veulent ces Aes Sedai...hum, elles ont pas l'ai commodes... Bon, heureusement, Eléa est avec moi, on va pouvoir se serrer les coudes. Mais, pourquoi je ne peux pas aller à l'auberge?
Ouf...je me demande parfois pourquoi je suis partie....
Appelez moi <a href=http://www.lepetitprince.com/fr/>Prince</a>
[i] Mais pourquoi est-ce que ça revient toujours a aller dans une auberge??
Je réfléchit a des considérations hautement spirituelles du même genre quand je songe à Karion. Bon, je ne lui ait pas reparlé depuis un bon moment, a ce garçon, il serait temps qu'il me fasse part des informations qu'Il as pu glaner.
Un long voyage nous ramène à Tar Valon. Rien ne m’a permis de quitter le groupe, de repartir vers Tear. Isaeda est parmi nous, je ne sais pourquoi, mais elle ne m’a pas approché. Etrange. En tout cas, même si Althéa n’a pas voulu entendre quoi que ce soit concernant ma mission, je repartirais plus tard. Il ne faudrait pas être en de mauvais termes avec l’Ath’an Miere.
Arrivée dans les domaines de la Tour, Althéa s’engouffre dans les bâtiments, accompagnées des deux jeunes femmes. Elles en sortiront en blanc, les pauvres. L’Aes Sedai pensait sûrement que LuX s’occuperait de me remettre à ma place, mais celle-ci est tellement perturbée qu’elle s’éloigne sans plus de formalités.
Liliana me tire dans un coin éloigné de toute oreille indiscrète.[/i]
La nouvelle de Liliana me fait l'effet d'un uppercut en pleine poitrine. Je la regarde qui pleure, et je me sens flétrir, geler dans mon fort intérieur. L'idée de la réconforter ne me vient pas à l'esprit, et je reste là, bras ballants, le visage inexpressif.
Je n'ai pas pu la Guérir comme il le fallait. Il restait du poison dans son organisme, et je l'ai laissée seule. Sa mort est entièrement de ma faute.
Je ne reconnais pas ma voix, celle d'une étrangère, monocorde. Mais je n'ai plus envie de me battre. Tous mes espoirs se sont définitivement envolés.
Une femme, richement vétue, s’approche de Sihaya et Liliana, elle ne semble guère leur prêter attention poursuivant sa route d’une démarche gracieuse. Mais subitement, elle fixe son regard sur le dos de la guérisseuse, ces yeux s’écarquillent, elle perçoit alors quelques paroles : coincée ici contre mon grés. Après avoir marqué une courte pause, elle reprend son chemin plus vite que jamais.
[d10]
Liliana perçoit une présence derrière elle, elle porte instinctivement sa main sur son dos, réalisant que son pendentif est sorti de sa robe, elle s'empresse de le glisser dans son corsage.
Pire? Je te signale que tu portes une vie en toi! La véritable question est de savoir si les AS te laisseront le garder.
Non, bien sûr que non... Elles ne me laisseront jamais le garder. Mais peut-être que ses grands-parents... Je ne sais pas, il ne serait pas bien là-haut dans le Nord... Il neige beaucoup il paraît. Tu as déjà vu la neige ? Moi non, je suis une fille du Sud, une fille de la Mer, comme Dorilys.
Mes yeux se posent sur une femme derrière Liliana, puis sur un papillon, un nuage, un caillou.
Les AS m'ont forcé à vous suivre, et je suis coincée ici contre mon gré!
Ses paroles touchent le jeu restant entre l'hébétement et la souffrance, et je hausse la voix s'en m'en rendre compte.
Tu n’es pas inscrite dans leur registre, elles ne te connaissent pas, elles ne te rechercheront pas si tu t’en vas. Moi si. Je ne peux plus aller nulle part. Elles savent que tu ne les aimes pas, alors que je dois tout faire pour qu’elles ne s’en doutent jamais ! Ne te plains pas, toutes les opportunités te sont encore ouvertes, tu es libre. Et non pas dans une cage blanche, avec un fardeau comme un bébé qui plus est.
Ma colère disparaît comme elle est venue, et je me mets à jongler nerveusement avec ma dague sortie d’on ne sait où.
Vieux routard revenant des brumes du temps passé....
Perceval avais beaucoup apprecié ce retour par la foret, il ne participait pas aux joutes il partait le plus souvent en eclaireur de jour comme de nuit et ds qu'il etait a bonne distance du groupe ses freres le rejoingait pour une partie de chasse ou les necessités de son role d'eclaireur ce que les loups faisaient avec joie et parfois transformaient en un jeu ou une joute, Perceval n'etait pas le moins debrouillard mais Flamme le surpassait souvent... Elle ne menais pas la meute depuis plus de 2ans pour rien...
le reste des journées au camp, etait passé a discuter avec les uns et les autres, memorisant leurs odeurs, leurs paroles et leurs talents specifiques on ne sais jamais...
Un retour agréable...
Les nuits par contre, etaient toutes autres, une suite de chasse : Cette louve, je la ratrapperai et elle me dira pourquoi elle a envaït ma vie de jour comme de nuit, pourquoi a cause d'elle je me suis mis de moi-meme dans le filet des Aes Sedai, pourquoi je me suis retrouver au milieu d'une bataille alors que j'etait a la tour, et surtout pourquoi chaque nuit je reve d'elle dans le reve de loups de facon systematique ces derniers temps et non plus de temps en temps comme avant cet etrange apparition au milieu de cette compagnie...
Je m'aperçois que mes paroles ont dépassé mes pensées, ma voix devient plus douce.
" Ce n'est ce que je voulais dire, je n'ai encore eu le temps de faire le deuil de deux membres de ma famille, alors mes propos sont un peu emportés. Le fait est que certaines soeurs ont visiblement du mal à me considérer comme un être humain et pas une curiosité scientifique ... Et ce n'est pas que je ne les aime pas, mais je n'ai pas confiance en elle, elle considère chacun comme une marionette .. "
Je respire un instant:
" Ta cage ne sera pas ta résidence éternelle, et grâce à elle tu pourra apprendre à sauver des vies comme je ne pourrais jamais le faire. "
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
Les continentales sont en train de parler, il n'y a plus que nous. Je ne trouve plus rien à dire pour combler le silence, alors je demande à Isaeda, gênée malgré moi:
Isaeda... Est-ce que tu peux sentir... s'il y a des Aes Sedai à proximité?
Je n'ose pas lui demander tout de suite. Pourtant il vaut mieux que je soulage enfin le besoin qui me torture.
Est-ce que tu pourrais commencer... à m'enseigner ce que tu sais? Pas beaucoup, juste pour que je m'y habitue...
En effet, c'est tellement nouveau pour moi, cette sensation de chaleur à l'intérieur de moi. J'ai l'impression parfois qu'elle va me consumer et, Ô Lumière! J'en ai presque envie!
Je fixe mon amie, pleine d'espoir.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Je regarde Liliana et Sihaya qui discutent. Le visage de Sihaya se voile soudain comme un nuage passe devant le soleil, et je comprends que Liliana lui a appris la nouvelle. Je ne pensais pas que cela l'affecterait tant. Elle a déjà perdu le père de son enfant, et maintenant celle qui l'avait protégée. Elle ne pourra peut-être pas retourner à la Tour à cause du bébé. La pauvre, à quoi peut-elle se raccrocher à présent? Je ne peux m'empêcher de la plaindre. Il faudra que j'essaie au moins de faire quelque chose pour elle.
En attendant Brinhyld et moi sommes assises dans l'herbe, moi écoutant d'une oreille la conversation et mon amie mâchouillant un brin d'herbe. Shaevar s'est éloigné, nous sommes seules. Brinhyld a remarqué le silence elle aussi, et elle me regarde d'une étrange façon, l'air gênée.
Isaeda... Est-ce que tu peux sentir... s'il y a des Aes Sedai à proximité?
Je la regarde à mon tour, surprise. Qu'a-t-elle en tête? Je jette un oeil à Sihaya; elle ne se rendra compte de rien vu l'état où elle est, de toute façon je lui expliquerai après. Je ne sens rien d'autre tout près, alors je demande à Brinhyld:
-Pas juste autour de nous, non, à part Sihaya... Pourquoi?
Est-ce que tu pourrais commencer... à m'enseigner ce que tu sais? Pas beaucoup, juste pour que je m'y habitue...
Elle a l'air décidée. C'est vrai que jusqu'à présent elle n'avait pas semblé trop s'intéresser à son nouveau pouvoir, et je la comprends. Je pousse un soupir, me souvenant de la réflexion de Caldazar. Bah, il n'y a pas d'Aes Sedai dans une proximité directe, si je lui dis de se limiter cela ira. Il faut bien tuer le temps, et plus vite Brinhyld apprendra, moins elle aura de chance de se détruire. *Et j'aurais l'impression d'être déjà une Pourvoyeuse-de-Vent avec son apprentie *
Je n'arrive cependant pas à canaliser moi-même, aussi je me contente de lui expliquer comment faire, mêlant les enseignement de Sylointe et des Aes Sedai. Elle a du mal à se réfrenner mais à force de patiente on arrive à quelque chose. Elle apprend vite, c'est déjà ça. J'ai l'impression que le Pouvoir tisse entre nous un lien plus fort que la simple amitié, réveillant en moi un autre lien que je ne parviens pas à démêler. Mais, avant que je puisse explorer cette réflexion, un malaise me reprend, m'obligeant presque à m'affaler. Je croyais que cela allait mieux mais finalement ça a empiré... Combien de temps vais-je pouvoir tenir? Brinhyld est en meilleure forme mais sa santé physique a elle aussi baissé ces derniers temps. Il est plus que temps de partir.
-Brinhyld, lui dis-je d'un ton essouflé. Rentrons chez nous.
Bien sûr, j'aurai encore certaines choses à régler ici mais je dois revoir l'Océan. Je règlerai tout ce qu'il y a à régler avec Sihaya avant mais nous devons partir.
Messagère de l'Atha'an Mierebestiae sumus, ut non bestiae simus
Je suis attentivement les consignes d'Isaeda tout en essayant de freiner mon envie de me laisser aller tout entière à la Saidar. Isaeda m'a fait comprendre que c'était une chance que j'aie révélé mon canalisage, il paraît que les filles qui n'apprennent pas assez tôt, les "irrégulières" comme elle les a appelées, peuvent finir par se détruire. Heureusement ce ne sera pas mon cas si je fais comme elle me dit, et j'ai envie d'apprendre. C'est tellement étrange et fascinant à la fois, néanmoins aux yeux d'Isaeda cela n'a rien d'un jouet qu'on peut user à sa guise. Je m'en rendrai compte plus tard sans doute. N'empêche, si père me voyait! J'ai tellement changé en quelques jours, je ne me reconnais plus! Et c'est ce voyage avec Isaeda qui m'a transformée... Cette fille a toujours l'air d'en savoir plus qu'elle ne veut bien le dire.
Soudain elle tombe sur les coudes, et je dois la soutenir pour qu'elle ne tombe pas. Isaeda, que...?
Elle est manifestement épuisée. Je n'aurais pas dû lui demander de m'apprendre si vite, c'est de ma faute. Elle ne tiendra pas longtemps ainsi. Elle dit à haute voix ce que je venais juste de formuler dans ma tête.
-Brinhyld. Rentrons chez nous.
Tu as raison. Notre mission est terminée, nous avons retrouvé Sihaya après tout. Yarine n'aura qu'à poursuivre ses négociations seules.
Elle hoche la tête, plus mal en point que je ne l'ai vue depuis la dernière fois qu'elle s'est évanouie.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Je reprends calmement mon souffle et rassure Brinhyld
-Ce n'est rien, juste un étourdissement... Si je ne canalise plus ça ira.
Elle a bien vu mon mensonge *il ne sert à rien d'essayer de mentir avec elle* mais elle ne fait pas de commentaire et se contente de m'aider à me mettre debout. Mes jambes chancellent, je plaque un sourire sur mes lèvres pour cacher ma souffrance. Je n'aurais jamais cru qu'être loin de l'Océan me ferait tant souffrir; les Atha'an Miere ne sont décidément pas faits pour vivre sur le continent! Je me sens tiralliée pourtant: ces terres ont l'air si vastes, il y a tant de choses à y découvrir. Ma vie est sur l'eau, c'est vrai, mais je sens aussi la curiosité qui grandit en moi. j'aimerais découvrir ces pays, et je sais qu'il en est de même pour Brinhyld.
Tu as raison. Notre mission est terminée, nous avons retrouvé Sihaya après tout. Yarine n'aura qu'à poursuivre ses négociations seules.
Pourtant quelque chose me dit que la Maîtresse-des-Navires aura encore besoin de nous, et mon instinct me trompe rarement.
-Pour l'instant je dois parler à Sihaya, nous reprendrons la route ensuite.
Je me retiens d'ajouter "si je tiens jusque-là", je n'aime pas me plaindre sur mon sort, et encore moins que d'autres se préoccupent de moi. Je me dis aussi que cela me laissera peut-être le temps de savoir qui est en réalité Brinhyld.
Je m'approche de Liliana et Sihaya, toujours en train de parler, et me permets de les interrompre. La jeune femme est encore sous le choc, je ne dois pas la brusquer.
Pourvoyeuse-de-Vent Nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert
Le visage de Sihaya est sans expression mais elle finit par hocher la tête. Je me demande même si elle m'a reconnue. Je m'efforce de prendre un ton naturel mais il ne tient qu'en facade.
-Je dois avouer que je n'avais pas vu ainsi nos retrouvailles, mais je comprends votre peine. Je suppose que j'aurais ressenti la même chose si c'avait été Sylointe.
Elle a l'air ailleurs. Je ne pensais pas que Dorilys et elle étaient si proche. Mais aussi elle était sa seule barrière entre elle et la Tour. J'évite de parler du Lige ou du bébé, un seul chagrin suffit bien pour le moment.
-Pour tout vous dire, cela fait quelque temps maintenant que je suis à votre recherche. Yarine, la nouvelle Maîtresse-des-Navires, m'avait chargé ainsi qu'à Dorilys de vous retrouver. C'est chose faite, mais j'avoue qu'à présent je ne sais plus trop quoi dire... Que comptez-vous faire? Si vous avez besoin d'aide je suis sûre que la Maîtresse-des-Navires saura respecter la parole de Dorilys envers vous, et il en sera de même pour vous Liliana.
Je me tourne vers la jeune femme. Elles sont toutes deux étrangement liées à notre peuple, bien que n'en faisant pas partie. Elles seraient sans doute bien accueillies chez nous.
L’ensemble des paroles d’Isaeda se noît dans une bouillie de sons.
Que comptez-vous faire?
Que faire ? Aller dans les pays de la Bordure… Il doit y avoir beaucoup de neige la-bas... Je ne peux me Guérir moi-même, tu viendras avec moi Lili, n’est-ce pas ? J’étais Ambassadrice, mais de qui ? Dorilys est morte, l’Alliance qui a fait le Marché est… dissoute… LuX… Les Atha’an Miere… Peuple étrange… Sans Dorilys… Et puis, les Sœurs… Cage Blanche. Je dois…
Je ne sais pas…
Perdue, je dévisage les deux jeunes femmes, le regard voilé.
" Evidement que je te suivrais, j'ai donné ma parole. Pour le moment tu devrais prendre un peu de repos comme nous toutes. Je suppose qu'il existe des jardins plus au calme, ou nous pourrons davantage discuter."
Je me tourne vers Iseada,tout en me dirigeant vers les jardins:
" Merci de ta proposition, seule la mer pourrait parvenir à appaiser mon coeur, mais pour le moment nous sommes tous deux retenues ici."
), pour l'avoir vu soit dans les écuries, soit dans le manège ou dans le parc*
. En voilà deux heureux de partir à l'aventure ! Je les rejoins en tenant Néro en bride .
)*
... ou sur des cibles mouvantes comme des oiseaux ou des serpents. En poussant l'entrainement et la concentration au maximum, j'arrive de temps en temps à atteindre de petits rongeurs comme des rats ou même des souris.
va falloir que je leur explique que je n'ai pas l'intention d'assumer toutes les responsabilités de cette expédition...
Mais se moque t-il de nous ?
... bah... les réflexes viendront sans doute au fil du temps...
Pourquoi je suis venu ici?*
), un jeu de la vie et tout aussi mortel, je peux voir LuX faire une drôle de tête... Oh Lumière! On dirait qu'elle souhaite le combat... A cet instant, elle me paraît presque plus dangereuse que ce qui nous fonce dessus.
rp off: c'est pour relancer l'action le petit aparté? 
*
quoique la fatigue liée à la Guérison ne me permette hélas que de contempler ses admirables lacs verts où viennent s’altérer en foule mes songes trop amers.
