La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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J'avais un de mes amis qui était un frère loup. Mais il a finallement oublié qu'il était un homme : il allait chasser dasn les montagnes avec sa meute, et il ne reconnaissait pas les gens qu'il aimait.
Ce sont les Blanc Manteaux qui l'ont tué, d'après eux, il était un ami du ténébreux alors qu'il ne s'attaquait pas aux hommes. je connais pas mal de choses sur les Frères loup grâce à lui. Si tu veux, je peux t'aider.
Si tu savais comme moi aussi j'aimerai voyager et rencontrer d'autres pays : les aiels me fascinent tout particulièrement.
bien sur, si tu veux m'aider.. Mais je sais deja coment les reconnaitres, quelles sont leurs "moeurs", vers quel moment ils fuient... Pourquoi ils fuient..
Ce que je voudrais savoir, c'est quelque chose que tout le monde a oublié et que peu savent. Peux tu m'aider la dessus?
Hum.. mais mon probleme est que justement,je ne sais pas quoi te demander. N'aurais tu pas d'idées sur une particularité des freres loups que peu connaissent?
RP OFF : hrumm hrummm... qu'est ce que c'est que cette colle!! Bah écoute je vais faire une petite recherche, et je te dis ce que j'ai trouvé demain, ok?
regarde longtemps Eriador.. *Hum.. Il pensait tout savoir, hein?! Et bien il peut donc s'appercevoir que ce n'est pas si facile que ca de faire un bon compte rendu a une Aes Sedai..*
lui fait un de ses meilleurs sourires. Je ne vois aucun probleme a cela, Eriador. Je te verrais donc demain dans la Cour d'Entrainement des Liges et Apprentis. J'espere que tu passera une bonne soirée.
*Espere que le blondinet aura compris le sous entendu: je suis occupée!*
Se leve pour le racompagner a la porte.
Un petit couloir, chichement éclairé par de petites embrasures dans le mur. Il fait presque nuit dehors, la lumière commence à baisser. Les derniers rayons du soleil illuminent tout de même des grains de poussière en suspension. Peu de personnes viennent dans cette partie de la Tour. Tant mieux ! Si jamais il parvient aux oreilles de Lux... Hum.
J'espère que Téorel a eu mon message... Enfin.. Un petit sourire égrillard illumine mon visage tandis que je repense au contenu du mot. Le fait que nous ne pouvions rien faire à cause du lien, ne veut pas dire que l'on doir rester coit.
Je le vois s'approcher, furtivement comme tout les Liges, dissimulé dans sa cape changeante. Un noeud dans le ventre. J'avance vers lui, tente de dissimuler mon sourire en baissant la tête.
J'arrive enfin à son niveau, et en trois foulée rapides lui saute au cou, lui plante un baiser bruyant et me retrouve à quelques distance de lui, pouffant, les mèches en bataille.
Quels reflexes, Messire !! Content de me voir, au moins ?
Rapide pose aguicheuse, et retour à la gamine un peu folle en un battement de coeur.
J’arrive dans le couloir, le lieu de rendez-vous fixé par le message de Sihaya.
« Téorël si tu le peux, rejoins moi au bout du couloir conduisant aux anciennes remises, je t’y attendrais après le repas du soir. Tu me manque tellement.. Je n’aurais rien contre une petite séance... Décoiffage !! Comme un certain soir... » Je souris à l'évocation d'une certaine soirée plutôt agréablement mouvementée. « Mais j’ai, en outre le désir ardent de te voir en privé, j’ai une importante chose à te dire. »
« Ta Serenla ( me dira un jour ce que veux dire ce nom ?) »
Je souris en pensant à la réaction de ma « douce » Sihaya si par malheur elle découvrait la signification de ce mot.
Mais en même temps, une légère appréhension me prend en pensant à cette chose si importante que ma belle novice à me dire…
Elle est là…. elle m’attends. Elle ne me voit pas tout de suite, mais dès que son regard d’émeraude se pose sur moi, elle se précipite dans ma direction et ce jette sur moi.
Elle m’embrasse avec avidité avant de s’éloignée avec un petit sourire mutin sur les lèvres, puis se relâchant totalement pouffe carrément, ravie.
Je suis des plus comblé de voir que je lui manque autant qu’elle me manque, enfin peut-être pas autant, ça c’était impossible.
Etais-ce cette longue séparation, mais ce soir je la trouvait plus belle -et désirable- que jamais, avec ses longues mèches brunes ondulées au travers desquelles perçait son regard ardant.
*Je pourrais me noyer dans cette paire d’yeux ! *
Tu m’as tellement manqué ma douce Serenla.
J’ai envie de la prendre dans mes bras, de la serrer contre moi, de sentir son odeur, sa chaleur…. mais cela devrait attendre. D’abord il fallait savoir quelle était cette importante chose qu’elle avait à lui dire.
Je le regarde, les yeux brillant. Un rire fuse, encore, je me sens légère, toute contente.
"Et bien en fait... Hum."
"Rien ! Tu me manquais... Une semaine à seulement t'entr'apercevoir, ne pas te parler ni.. Enfin.. tu vois bien ce que je veux dire."
Je danse d'un pied sur l'autre, toujours avec mon air mutin. J'enlève une mèche qui se promène devant mes yeux.
"Il fallait bien que je trouve une excuse tu comprends, tu ne serais jamais venu sinon." Nuance de reproche dans ma voix, je regrette qu'il soit tellement soucieux des ordres et de l'honneur et n'en fasse pas un peu plus pour les transgresser pour moi. Sentiment de culpabilité à ces pensées.
J'écoute l'aveux de Sihaya.... enfin plutôt ces reproches....
Et je ne serais effectivement pas venu!
Je maintiens ma voix dans les basses, cependant mon ton est dur, voir cassant
Mais qu'est-ce qui t'as pris Sihaya? Je sais que tu as compris la menace qui pèse sur nous à cause de cette maudite Krystel!
Sang et cendre! Je sais que tu as plus de bon sens que ca!
Nous corrons un risque à cahque fois que nous nous croisons, et toi tu ne trouve rien de mieux à faire que de me faire venir sous un pretexte fallacieux juste pour me voir?
Je me recule, comme sous l'effet d'une gifle. J'étais tellement contente de le voir, je pensais que ce serait réciproque et.... Toute trace de ma joie précédente disparait et ne laisse qu'un grand vide. Cet homme me fait osciller sur mes bases. Me rend dingue.
Je bredouille vaguement quelques excuses, oscillant entre une peine immense et une colère brûlante. A cause de la fatique, j'ai les nerfs à vif et chaque émotion est exacerbée.
Je sens quelque chose d'humide rouler sur mes joues, et j'écrase d'un doigt rajeur ces larmes innoportunes.
D'un ton calme, contrôlé, mais triste et fatigué :
Je pensais que tu serais heureux de venir, justement, que tu sauterais sur une telle occasion.
Je pose doucement ma main sur son bras. Je ne veux pas te faire de reproches tu sais, je comprends que ca ne t'importe que peu.
Je me sens vide, et pourrais lui faire quelques commentaires, mais je ne m'en sens pas le courage. Vide. Morne.
A l'instant même où mes paroles sont sorties je me suis rendu compte que j'y suis allé trop durement avec Sihaya.
Si la situation était difficile pour lui, alors qu’il avait le vide pour l’aider dans les moments les plus difficiles, tout devait être bien pire pour elle.
Je me sens pitoyable et vraiment honteux quand je vois des larmes roulées sur ces joues rougies par le chagrin.
« L’homme qui fait pleurer une femme ne mérite d’être appelé ainsi » disait on dans les Marches. Chose sur la laquelle il avait toujours été parfaitement d’accord.
Malgré ma désapprobation devant ce qu’elle avait fait, qui nous mettait tous les deux en danger, je ne peux supporter de la voir ainsi.
Je tends ma main vers ces doux traits, et chasse du pouce ses larmes.
Je pensais que tu serais heureux de venir, justement, que tu sauterais sur une telle occasion.
Je pose doucement ma main sur son bras.
Je ne veux pas te faire de reproches tu sais, je comprends que ca ne t'importe que peu.
Sihaya ! Je te le répèterais pas : je ne supporte pas que tu te montres stupide alors que est d’une rare intelligence.
Mon voix est de nouveau dure et il y a un net contraste entre cette dureté et la tendresse que je met pour lui caresser le visage de main afin de la réconforter de la peine que je lui ai infligé.
Je la vois pâlir d’avantage, devant ma remontrance et je comprends qu’elle pense que je le lui en veux encore pour m’avoir fait venir sous ce faux prétexte.
Je la prend doucement dans mes bras et attire sa tête conte mon épaule. Ma main lui sa douce chevelure dans une prière de pardon pour le chagrin infligé.
Je continue mais ma voix a perdue toute sa dureté.
Aussi, mon intelligente Serenla, ne répètes plus jamais que tu m’importes peu, car aussi sur que le soleil se lèvera demain tu sera toujours l’unique objet mon amour.
Je ris doucement
Tu es obstinée, têtue et butée Je la sens se raidir dans mes bras et souris en imaginant la lueur de colère et d’indignation qui venait d’apparaître dans ses yeux émeraudes mais promet moi de plus jamais recommencer à douter de mon attachement pour toi.
Je la serre plus fort et la soulève quelque peu dans le but avoué de l’embrasser un nouvelle fois, mais quelque chose s’enfonce douloureusement dans mes côtes
Je relâche mon étreinte et ma main se dirige vers la hanche de la jeune fille. Quelque chose de dure se cache sous la robe de Sihaya.
Le rouge me monte au joues, et ma tristesse disparait aussi vite qu'elle était apparue. Décidement, il me mène en bateau...
Qu’est-ce que c’est ?
Euh... Ca ?
Sous le tissu plié avec dextérité, se trouve une fente dissimulée avec soin. D'un mouvement expert j'en tire une fine dague, au manche ouvragé, une sirène gravée autour de la lame. Maintenant la pointe en équilibre au bout de mon index, je lui explique :
Voici Vive... Cadeau... d'un ancien hum.. ami ! Elle est belle n'est-ce pas ? Solide comme tout, maniable, bien équilibrée ! La taille idéale pour se loger entre deux côtes. Elle m'a valu la vie plusieurs fois.
Je souris au Lige. Il faut bien se défendre quand on vit dans les rues. Ca ne peut lui poser problème.
C'était bien la dernière chose que je pensais trouver sur ma douce petite novice si fragile.
Elle venait de Mayenne mais quand même!
Je décide d'adopter une attitude calme, et un ton plus professoral que répréhensif
Tu n'as pas besoin de ce genre de chose ici Sihaya. Ni ailleurs, en fait. Tu n'es pas plus à Mayenne mon amour.
Les armes telles que celle-ci sont faites pour les hommes et non pour les femmes
Tu sera une AS, ma sihaya, et tu auras d'autre moyens beaucoup moins risqués pour te défendre.. enfin dans l'hypthoèse improbable que ce soit une menace que je n'ai pas pu éliminé moi-même.
Non je ne te laisserais pas en possession de cette dague dont tu dois à peine savoir te servir. Tu pourrais croire que c'est un moyen pour te défendre et c'est pas une bonne chose, surtout si tu tombais sur un adversaire qui sait vraiment se battre.
D'un geste vif je m'emparre de la dague, et l'oberve un moment. C'est vraiment un bel objet.... qui a du couter très cher....
Je l'écoute parler en regardant la lame tourner sur le bout de mon doigt. Une petite goutte écarlate commence à perler, mais c'est habituel. Dont je dois savoir à peine me servir ? Je retiens avec difficulté un gloussement. Si tu savais...
Et soudain.. Il me prend ma dague !!! Mais !! C'est la mienneuh !! Je rale :
Qui me l'a offert ? Un ancien amant qui avait ma sécurité à coeur !! Pourquoi me prends-tu ma dague ? C'est un cadeau, et je ne suis plus une gosse à qui l'on confisque ses affaires !
J'essaie d'attraper mon arme qu'il lève haut au-dessus de ma tête, sans succès.
Elle essaye d'attraper sa dague que je maintiens hors de sa portée.
J'ai dit non Sihaya! Cette dague n'est pas faite pour toi!
Le ton est un peu monter, mais reste tout de même relativement contenu. Le fait que ma douce et tendre Sihaya puisse posséder une telle arme me fait tout drôle.
Je la vois comme ne jeune fille délicate et fragile que je compte bien maintenir hors de tous danger, et cette dague dans ces mains viens en contradiction avec cette vision.
Je me fiche de qui t'as offert cet objet, mais il est hors de question que je te la rende pour que tu promène avec!
Le ton s'est fait aigre malgré mon désir de cacher la jalousie née en moi au moment ou elle parle de son ancien amant.
J'ai toujours su que je n'étais pas le premier... Mayenne n'était pas connu pour ces coutumes restrictives sur certains aspect de la vie de ses jeunes filles.
Mais même en sachant que c'est sentiment irraisonné j'ai tout de même du mal à circoncir ma jalousie. Savoir que quelqu'un autre que moi ai eu droit à son amour....
Comment ça cette dague n'est pas faite pour moi ? Elle m'a sauvée la vie bougre d'âne !! Pour que je me promène avec ! Personne ne sait que je l'ai jusqu'à ce qu'on se la prenne dans la peau ! Je suis particulièrement énervée, les hommes qui pensent ainsi pouvoir régenter les affaires des femmes alors qu'ils sont totalement hors de propos me mettent en rage !
Mais tu ne sais même pas de quoi tu parles ! Et de toute manière tu n'a pas à me prendre MES affaires, et tu n'as pas non plus à supposer que tu sais forcément tout mieux que moi ! Si quelquechose ne te convient pas, parles-en, mais ne me prends pas de haut ! Je ne suis pas ta chose! Tu peux comprendre ca??
Je bafouilles quelques secondes, je ne sais quoi dire, un peu trop énervée ! Je le dévisage, toujours furieuse. Vouloir régenter ma vie !
Mais.. minute... Oh je sais ! Ce ton.. Cet air qu'il a eu en parlant de.. Oui ! Sang et Cendres, il est jaloux ! Et ce genre d'hommes... On les mène plus à la baguette en étant toute mignonne qu'autrement. Je n'aime pas ça, mais il ne me laisse pas le choix je veux récupérer la dague !
Je me sers contre lui, l'embrasse dans le cou, et lui explique avec une voix douce : Mais je comprends que cela ne te plaise pas...
J'écoute en silence, le visage impassible, son accès d'humeur, près à lui dire encore une fois qu'il était hors e question de la lui rendre, et ce avec la plus grande fermetée mais au beau milieu de sa diatribe elle s'enterromps et viens contre moi et m'embrasse dans le cou.
Mais je comprends que cela ne te plaise pas...
Je me laisse faire, les yeux comme des soucoupes... Je ne comprends plus rien.
Ce changement d'attitude est si soudain que je ne sais plus quoi dire.
Il a l'air perdu. Tant mieux. Moins il sera en terrain stable, plus facilement je pourrais le convaincre !
Tu sais, là où je vivais, il fallait se défendre par moi-même, et une frêle jeune fille comme moi ne peut compter que sur son agilité et sa rapidité ! Je frémis, comme si je me rapellais de mauvais souvenirs, mais en fait j'ai frois. Cela tombe à pic ! Mais parfois cela ne suffit pas, et une dague est alors très utile. Ne m'en veut pas de l'avoir !
Et je sais que je peux compter sur toi, mais tu ne seras pas toujours là pour me proteger... Utiliser sa fibre protectrice.. Ce n'est pas bien mais..Imagine qu'une fois Acceptée, je doive faire une commission en ville ou autre, seule, sans un savoir énorme sur la Saidar, et que je n'aie aucun moyen pour me défendre... Je le regarde, l'air triste, et me repose la tête contre son torse.
Je ne maîtrise pas suffisament le PU pour pouvoir me permettre de n'avoir pas d'arme ! Et même, en tant qu'AS, je peux être coupée de la Source.. Je me fait toute petite entre ses bras, comme effrayée. Il me faut avoir d'autres formes de protection..
Et personne ne peut se douter qu'une petite jeune femme peut avoir une dague, tu ne penses pas ? Un adversaire plus expériementé, comme tu le dis si bien, serait surpris !
Je lève les yeux vers lui, avec ce regard de chien battu que je sais si bien faire. J'aimerai tellement que tu puisses toujours être la pour m'aider... Mais tu sais bien que ce n'est pas possible.
Je l'oberve. En cet instant elle est si fragile que j'ai l'impression qu'en la serrant trop fort je pourrais la briser et si désemparée aussi....
Je crains que se soit vrais ma Sihaya....
Je passe mes bras autour de sa frêle silhouette dans un geste protecteur...
Mes devoirs et mon engagement envers Lux Sedai pourraient très bien me tenir éloigné de toi....
Un profond sentiment de culpabilité m'envahis... je lui vais promis de veiller sur elle, mais je ne sais même pas si je serais capable d'honorer cette promessse