La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
La réponse de la jeune fille intrigue Kyr, qui se sent sourire... Une première fois... depuis si longtemps, sincerement.
- Vous avez de la chance, il a l'air précieux. Sa musique est si agréable.
L'aielle se sent soudain gênée d'aborder ce genre de sujets. Elle préfère revenir a des sujets plus neutres.
- Ou allez vous dormir ? Pin'shae pourra certainement vous procurer des tentes...
C'était une façon délicate de dire a Pin's qu'elle aurait l'occasion de rattraper son "accroc" et se chargeant de denicher des tentes vides ou bien de faire dormir les femmes dans sa propre tente.
Kyr se leva, elle était épuisée et devait récuperer sa tente que Kashim avait porté.
Par la Lumière ! Mais mes soeurs sont discretes, personne n'a fait de remarques.
- Quant a moi, je vais m'installer. A demains, femmes des terres humides. Prenez garde, les nuits sont fraiches ici.
Elle sortit, trouva son balot a l'entrée du camp des Vierges. Kashim n'était nulle part.
Kyr le remercia interieurement, il avait gardé les armes mais ne semblait pas avoir fait de tapage autours de cette histoire.
Sa tente fut montée rapidement, en lisière du camp, elle s'étendit et s'endormit presque instantanement.
Ne sachant que répondre aux paroles de la Vierge, je me contente de sourire sans la regarder, avant qu'elle ne se lève pour sortir. Où dormir... Je n'en sais rien, j'aurai toujours le temps de voir avec cette Pin'shae, ou j'essaierai de rester avec Stered ou Ylnaa... Ou Tristan, si je le trouve quelque part. Cela fait un moment qu'il est sorti et je ne sais pas où il est...
Me levant finalement, je sors sans un mot et me retrouve brusquement confrontée à la fraîcheur de la nuit, contraste saisissant après la journée brûlante dont nous avons entrevu la fin. Je récupère mon manteau et le serre autour de mes épaules, avant d'entreprendre quelques pas dans le camp, cherchant le musicien du regard.
Je le trouve rapidement, mais il est avec des hommes, deux, non trois, il y a aussi celui qui a combattu Karion dans le ciel. Celui en noir le porte sur son épaule, je devine des voix troublées ou énervées... S'est-il passé quelque chose ? Refusant d'approcher, j'attends simplement à plusieurs mètres de là et fixe le musicien.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Soudain, Erylin est là qui me fixe de ses yeux noirs, si intenses. Interrogateurs. Que dira-t-elle lorsqu'elle saura ? Peut-être puis-je le lui cacher. Non, ce serait déshonnête. De toutes façons, elle l'apprendra un jour ou l'autre. Elle doit savoir, puis... elle choisira sa voie. La mienne, je ne l'ai pas choisie...
La nuit... Enfin ou déjà ? Il y a si peu de temps que nous sommes là et pourtant l'inaction le rend si long...
Je me tourne vers Pins'hae sans mot dire, attendant qu'elle nous indique où dormir.
Le musicien qu'ils appellent Tristan est sorti. Je ressens la honte de plein fouet. J'ai mis cet homme mal à l'aise, parce que je ne l'ai pas informé de nos coutumes. Liessa a raison. J'ai un toh envers lui, et envers nos invités.
Khyr a raison, elle aussi. Karion apporte le changement. Mais sans doute pas assez pour laisser un homme entrer chez les Vierges. Dès que j'aurais montré à nos hôtes un endroit pour qu'ils se reposent, je tenterai de le retrouver, pour lui proposer une solution pour apurer mon toh.
Je me renconcentre sur les gens toujours sous la tente. La nuit est tombée, et leur fatigue est grande.
- Les gaishanes ont du monter des tentes pour vous, à présent. Je vais vous y conduire. Chcune doit être assez spacieuse pour acceuillir deux ou trois personnes, et vous y trouverez à manger et de l'eau. Vous pourrez vous répartir à votre guise. Je vous ai causé du tort en ne vous expliquant pas les coutumes des Vierges vis à vis des hommes. Je veillerai donc à subvenir à vos besoins au long de votre séjour dans la Terre Triple. Si vous avez besoin de quelque chose, demandez moi.
Je sors de la tente et me dirige vers un groupe de tentes nouvellement montées, et fais signe à nos invités de prendre place. Les tentes sont équipées de façon sobre, mais confortables. Ces gens ne sont pas habitués à la vie du désert.
-Je vous salue soeurs de la lance. Puis je savoir ce que faisait un homme dans la tente?
Je rend son sourire à ma presque soeur et lui fait signe d'attendre pour avoir sa réponse. La honte de Pinshae est sufisament grande, inutile d'en rajouter.
Tout le monde commence à se lever et nous suivons les autres en dehors de la tente pour rejoindre nos tentes.
-Pinshae a ommis de préciser à ces gens des terres humides nos coutumes en ce qui concerne les tentes des Vierges de la Lance. Elle a du toh envers eux maintenant et une honte à rattraper mais nous ne pouvions le forcer à sortir après notre faute. Le Car'a'carn risque d'amener d'autres changements et nous devrons nous y habituer.
Mais dis moi, quel est le sentiment des Shaidos face à cela?
A ma grande surprise les Sagettes se contentes de faire signe au Aes Sedai de s'assoir et ne disent plus rien. Certains regards sont plus éloquants que d'autres tout de même.
Je me releve et m'adresse à l'assemblée.
"- Aes Sedai, je vous attendrai dehors. Mon role est terminé ici pour l'instant."
Je salue d'un signe de tete les Sagettes et souleve le pan de la tente. Il fait deja nuit dehors?! [i]Le temps au milieu de Sagettes passe soit tres lentement, soit tres vite.
Je parcours du regard le campement plongé dasn l'obscurité. Les feux de camps disposaient de part et d'autre diffusent une lumiere tamisée faible mais très étendu. J'en ai le souffle coupé, depuis notre arrivée, des centaines de nouveaux groupes sont venus rejoindre le notre.
Au loin, j'aperçois nos étranges compagnons de voyage. Il traine... un homme !!! Je cours dans leur direction pour leur demander des comptes.
Je m'adresses avec Effroi à Kearan et son compagnon :
"-Qu'avez-vous fait?? La paix de Rhuidean ! Vous devez respecter la paix en ces lieux proche de Chaendaer !! N'etes-vous donc pas capable de retenir de donner des coups dans votre pays de barbares ?? "La colere l'envahit mais je ne me risquerai pas de lever les poings sur eux.
"Vous ne devez pas vous battre, JAMAIS ! Même votre pire ennemi ici est un homme qu'il faut respecter. Si vous ne voulez pas vous retrouver transpercés de cent lances à votre départ de ce lieu sacré, controlez-vous !"
La présence de ces étrangers l'énervait et l'intrigait à la fois. Elle n'avait pas pensé que le Car'a'carn viendrait accompagné. Et il n'était pas venu avec n'importe qui. Si c'était lui. Répondant sèchement à sa voisine, elle fut interrompue par l'entrée sans formalités des Aes Sedai. Elles non plus n'étaient pas prévues dans l'histoire.
Assana regarda l'aînée de leur groupe faire les présentations et répondit d'un signe de tête sec quand elle cita son nom. Les politesse prirent fin et la sagette se tourna vers les Aes Sedai:
- Vous êtes venues à nous. De quoi voulez vous parler.
Assana s'assis plus confortalement pour écouter leur réponse.
Alors que l'aielle nous fustige pour je ne sais quelle raison, je pose Niedjan par terre pour reposer un peu mon épaule.
Toujours aussi froid comme à mon habitude je lui réponds.
"Ce que nous faisons ne regarde que nous. Mais sachez si cela peut vous rassurez que nous n'avons fait mal à aucun de ses hommes. Disons que... le premier (en désignant Niedjan) a eu un accident et le second (en montrant Tristan) l'a sauvé. Nous sommes loin d'être des sauvages, nous n'agressons pas les gens sans aucune raison, nous."
Tristan, ta vie ne sera plus jamais la même, la plupart des gens que tu croiseras auront peur de toi. Certains vont fuir, d'autres voudront te tuer, certains se contenteront de t'ignorer... Mais tu n'es pas condamné à la solitude, il y a aussi des gens qui t'accepteront tel que tu es, prends soin de ces personnes, elles seront rares.
Une aielle arrive en criant, Kearan lui adresse un regard intrigué.
- Si je vous comprend bien, si nous ne respectons pas la paix de ce lieu et si nous nous attaquons à nos ennemis... Vous allez essayé de nous tuer en nous enfonçant des lances dans le corps?
Ne vous inquiétez pas, nous saurons respecter vos sols sacrés.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Merci, Kearan. Mais l'opinion qui compte le plus pour moi, en c emoment, c'est celle d'Erylin.
Je lui adresse toutefois un petit signe de la main et un regard reconnaissant. La colère de l'Aielle me passe un peu par-dessus. J'ai bien d'autres soucis que ceux de la bienséance.
Voyant l'agitation qui se forme autour du petit groupe, et les paroles qui s'échangent rapidement, je m'approche finalement, contournant l'aielle comme les deux hommes pour me diriger vers Tristan. Il semble soucieux... Plus que cela même. Prenant doucement son bras, je lève vers lui un bref regard interrogateur mais ne demande rien.
L'homme en blanc git à présent au sol, blême, et les deux autres parlent avec une Vierge avec animation.
Alback est le premier a prendre la parole et ne semble pas me prendre au sérieux.
"Ce que vous faites ici me regarde. Vous etes chez moi ici et pour votre bien, vous feriez mieux de respecter notre mode de vie et de ne pas vous montrer méprisant. Vous etes peut-etre des hommes... de pouvoir mais ne pensez pas que cela vous sauvera."
Puis mon regard ce pose sur la deuxieme personne designé par Alback. Le ménestrel?? Ces trais sont tirés et ces yeux regardent au loin.
"Que lui est-il arrivait??" [i]J'interroge du regard la jeune femme qui le suit comme une ombre puis je me retourne vers les hommes. "C'est vous qui lui l'avait... ?? J'espere que personne ne vous a vu car même si vous ne lui avait rien fait, on ne vous pardonnera jamais d'avoir laisser un Ménestrel se faire malmener ainsi."
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je ne sais comment faire comprendre à la jeune femme ce qui vient d'arriver. Après un moment d'hésitation, je lui désigne Niedjan puis pose un doigt sur ma poitrine, sur mon front et ouvrant la main simule une explosion en direction de l'homme inconscient. Doutant qu'elle comprenne vraiment mes gestes, je sors ma flûte (comment n'y ai-je pas pensé tout de suite) et j'en tire un air bref mais d'une intensité telle que moi-même j'en éprouve des frissons. La musique, mordante, presque agressive, raconte comment j'ai neutralisé Niedjan et ainsi découvert ma... tare ?... ma différence. Malgré moi, elle dévoile ma peur.
"Comme l'a dit Kearan nous respecterons votre sol sacré. Nous ne sommes pas des sauvages. (petit regard appuyé) Et par rapport à ce que le musicien essaye de vous dire... Disons qu'il a simplement évité à cet imbécile (en montrant Niedjan du doigt) de faire une trop grosse bêtise."
Je ne sais quoi penser. L'homme nommé Alback semble se résonner mais si jamais nous devons repartir ensemble, il devra éviter de me tourner le dos !! *Tu me prends donc toujours pour une sauvage... dans ce cas pourquoi retenir mes coups?!
"- Les Sagettes présentent ici doivent etre toutes occupées, mais si ils ont besoin de soin, je peux vous mener près d'une apprentie Sagette. Je... je ne comprends pas très bien ce qui s'est passé. J'aimerai vraiment que vous me disiez TOUT.
Si elles sont toutes aussi aimables, on va avoir le droit à quelques surprises. Je déteste les surprises... Et si celle-là tente quoi que ce soit elle va découvrir à qui elle parle.
"- Les Sagettes présentent ici doivent etre toutes occupées, mais si ils ont besoin de soin, je peux vous mener près d'une apprentie Sagette. Je... je ne comprends pas très bien ce qui s'est passé. J'aimerai vraiment que vous me disiez TOUT.
"Disons que vous avez nos lois et nous avons les nôtres, en quelque sorte. Si vous voulez en savoir plus, adressez-vous directement au Dragon ou au M'hael."
Je reprends Niedjan sur mon épaule et continue.
"Et quand à celui-ci je ne pense pas qu'il ait besoin de soin. Et ca lui fera une petite leçon, ça lui apprendra qu'il y a certaines personnes avec qui on ne joue pas."
Je considère les gestes de Tristan sans oser les comprendre. Niedjan... Comme Niedjan... Frapper ? La musique qui s'élève alors de la flûte éclaircit trop vite ce que j'aurais pu imaginer, sans me laisser le temps d'assimiler assez la nouvelle pour avoir une réaction. Elle évoque cette violence et cette... terreur ? que laisse envisager l'idée du Pouvoir Unique et met en lumière les gestes que j'avais difficilement saisi.
Figée. Je reste figée et le regarde. Ai-je pâli ? Plus muette que lui, je glisse lentement mes bras autour de sa taille alors que mon front vient reposer contre son épaule. J'ignore ce que je ressens. Mais le Pouvoir m'a déjà sauvé, une fois. Tristan aussi.
