La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
Aelghir m'assure de son soutien. C'est déjà ça. Mieux vaut avoir un homme tel que lui avec moi plutôt que contre moi. Il a vraiment l'air terrible, mais j'ai comme l'impression que sa compagne l'est tout autant.
Si vous le désirez, je vous accompagnerai au coeur de Rhuidean.
- Je vous remercie de votre proposition. * A vrai dire son aide serait vraiment la bienvenue, la Lumière seule sait ce qui m'attend là bas!* Hélas, je ne peux vous répondre. Jenna, une Sagette, m'a expliqué que toute personne souhaitant entrer à Rhuidean doit présenter sa demande aux Sagettes. Ce sont elles qui décident qui peut y entrer ou pnon. Cette ville semble sacrée pour les Aiels. Je comptais justement aller présenter ma demande, avant cet... incident. Si vous souhaitez m'accompagner et demander l'autorisation vous aussi, vous êtes le bienvenu, messire Aelghir.
Je salue le groupe entier d'un signe de tête, fais quelques pas en direction du campement des Sagettes, puis je jette un dernier regard, en forme d'invitation à Aelghir. Me suivra-t-il? Obtiendra-t-il l'autorisation des Sagettes? Je l'ignore. J'ignore même si ma propre requête sera acceptée, alors même que ce sont les aiels qui m'ont amené ici! Quel peuple étrange!
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah ne me parait pas positivement enchantée par mon initiative mais, d'un autre côté, si je parviens à entrer dans Rhuidean en compagnie de Karion, elle ne perdra pas contact avec lui par le biais de notre lien.
Nous suivons le jeune homme vers les tentes. Je demanderai donc aux sagettes.
J'arrive devant la tente où les sagettes ont recu les Aes Sedai. Aelghir m'a suivi finalement. Je lui jette un regard perplexe... Devons nous annoncer notre présence? Peut être, mais il est tard, nous ne pouvons plus attendre si nous voulons nous reposer un peu avant l'aube...
Après un instant d'hésitation, je m'introduis sous la tente. Les Sagettes affichent des visages impassibles. Impossible de savoir ce qu'elles pensent. Elles sont probablement en colère, mais je n'ai plus le temps de m'attarder en politesses. Si elles apprenaient d'une façon ou d'une autre la "disparition" de Niedjan, cela pourrait compromettre mon entrée à Rhuidean. Je me lance donc:
"- Je ne suis pas du sang, mais je demande la permission d'entrer dans Rhuidean, pour guider votre peuple sur les chemins de l'honneur, et la mémoire de ce qui fut."
Voilà. C'est fait. J'ai tenté d'adapter les formules que Jenna m'a apprises à mon cas, mais je ne suis pas sûr que ça conviendra. Si. Il faudra bien que ça convienne. Je n'ai plus qu'a attendre leur réponse.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je jette un regard circonspect au chevalier. Est-ce lui que j'ai suivi ou bien Karion ? L'un et l'autre requièrent mon attention. Et mon incertitude. Je suis dans le brouillard... comme cette cité mystérieuse où, justement, l'un et l'autre veulent se rendre.
Karion, Tristan, Aelghir et sa protégée partis un silence pesant est tombé sur la colline. Je m'adresse à l'aielle avec qui je viens d'avoir quelques mots.
"Vous croyiez que vos Sagettes laisseront tout ce petit monde pénétrées dans ces ruines ? Et que renferment-elles d'ailleurs ? Etes-vous au courant, l'avez-vous déjà vu de l'intérieur ?"
Nous sommes en pleine discussion alors qu'il entre enfin. Les yeux se retournent face au jeune homme dont la descritpion faite par Jenna ne laisse aucun doute quant à son identité. Mais un second homme entre, plus grand, plus agé... Celui-ci n'était pas attendu en revanche. Est-ce un compagnon de voyage?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les femmes me jettent un regard qui pourrait glacer l'eau d'une cruche même en plein désert ! Je me fais l'effet d'un chien déboulant dans un jeu de quilles. Mais il m'en faut plus pour m'impressionner. Quoique... Pourtant Sarah, quand elle l'a décidé, peut être plus dure que la plus dure de ces sagettes. Je sens sa présence en moi. Elle n'a pas voulu nous suivre mais reste attentive à ce qui se déroule sous cette tente.
"- Je ne suis pas du sang, mais je demande la permission d'entrer dans Rhuidean, pour guider votre peuple sur les chemins de l'honneur, et la mémoire de ce qui fut."
Voila un bon point pour toi... tu as pris le temps d'apprendre nos formules d'usages. La petite Jenna continue à me surprendre, il n'y qu'elle pour lui avoir appris ça.
"- Si tel est votre souhait, je vous permets de penettrer à Rhuidean. Sachez vous montrer digne de ce qui vous saura donner de savoir en ce lieu sacré."
J'interroge les autres sagettes du regard. Je ne peux décider seule de son entré à Rhuidean, mais même si Sorindhra refuse, ce qui me semble fort probable, j'ai besoin dus outien de mes consoeurs.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Khyra'fyn s'éveilla en sueur. Elle avait mal dans chaque parcelle de son corps. Puis toute la douleur cessa, ne laissant qu'un souvenir et des crampes... comme si elle s'était crispée pour rien.
Ce rêve ! Il semblait si réel !
L'homme, elle le connaissait, et cette femme, il l'avait tuée !
Il l'avait vraiment tuée ! Et c'était d'elle... d'elle que l'homme et son amante avaient parlé !
Elle le sentait, ce n'était pas un rêve ordinaire.
Lumière, vient en aide...
Ca ne sert a rien d'invoquer la Lumière, c'est l'Ombre qui t'a fait cela...
Non, elle peut s'en sortir, elle peut résister !
Kyr ne se sentait pas la force de lutter contre les voix, elle sortit simplement dehors, vetue d'une simple tunique et roulée dans sa couverture. Les voix jacassaient, elle n'écoutait pas... Elle ne pensait rien.
Elle marchait tel un fantôme, comme pour les semer, comme pour les distraire. Elle marchait vers le flanc de la montagne et quand elle y fut, elle commença a monter, comme dans un rêve, ne pensant a rien, ne sachant pas où elle allait... Juste s'éloigner. De quoi ? Elle ne savait pas. Elle reviendrait certainement au matin.
Cette silhouette blanche dut attirer l'oeil des vigies ou même de tous ceux qui étaient éveillés, elle s'en fichait.
Kylahn n'avait pas trouvé un instant pour parler au Dragon, celui ci avait enormement de choses a régler semblait il.
Alors il était retourner se coucher.
Il avait mis du temps a s'endormir, se posant des questions sur son allégeance, sur la vérité, sur les femmes guerrières, sur l'honneur.
Mais peu a peu, tout cela n'était devenu qu'un fouilli indistinct et a présent, il dormait.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je prends la parole à mon tour en me forçant à employer le langage contourné que ces gens semblent apprécier.
- Comme cet homme que j'ai fait serment de servir, je vous demande de me permettre d'entrer dans cette ville à sa suite. L'honneur me le commande. Il se peut qu'il ait besoin de moi.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
(Rpoff : "Jeune homme", ce n'est pas que ça me déplaise mais Aelghir est censé avoir 38 ans. Pour autant, ne mets pas vieil homme ! Remarque, s'il s'agit de l'ancienne pour elle, il est un jeune homme... bon ça ira)
- Je suis prêt à en prendre le risque. Je ne suis pas du genre à reculer devant le danger. On me l'a même plusieurs fois reproché.
Je ne sais pas toutefois si Sarah approuverait ma fière réponse.
Depuis peu, ces cheveux blancs coupés courts n'étaient plus les seuls à trahir son grand ^^age. Ces yeux exprimaient-ils de la fatigue? Du découragement? De l'agacement?... nul ne pourrait le dire. Elle avait vu des centaines de jeunes guerriers pret à faire leur preuve dans Rhuidean et pensait que c'était pour leur bien si elle leurs avait refusé l'acces. Pourquoi celui-ci serait-il différent?
- Je suis prêt à en prendre le risque. Je ne suis pas du genre à reculer devant le danger. On me l'a même plusieurs fois reproché.
"- Ce danger là ne s'affronte ni avec du poil sur le torse, ni avec l'épée travaillée par le meilleur des maîtres es forgeron."
Elle avait parlé pour elle même et ne su si cela avait été entendu.
Dans le desert, au loin se dessinent deux silhouettes de femmes. L'une est habillée comme une vierge de la Lance et l'autre porte des jupes amples et un corsage. Elle s'avancent rapidement vers nos aventuriers ....
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
"- Ce danger là ne s'affronte ni avec du poil sur le torse, ni avec l'épée travaillée par le meilleur des maîtres es forgeron."
La femme aux cheveux blancs a marmonné sa réponse. Plus une réflexion à haute voix qu'une réponse, d'ailleurs. Mais j'ai bien entendu ce qu'elle veut dire. Je n'ai jamais affronté le danger par bravade ou orgueil... parfois sans discernement, il est vrai, par désespoir souvent ou plutôt par défi envers la mort. "Viens me prendre, je t'attends" sauf qu'elle n'a jamais voulu de moi même si ses baisers vénéneux et troublants m'ont plusieurs fois fait chavirer. Puis Sarah est arrivée.
- Je ne sollicite pas votre assentiment par orgueil. Ne me jugez pas présomptueux. Ma dame et moi-même, nous sous sommes mis au service de celui-ci...
Je désigne Karion qui, rongeant son frein, attend lui aussi la décision des sagettes.
- ... le pouvoir de ma Dame, qui est loin d'être négligeable soutiendra mon bras et mon esprit. Et si je dois périr, que ce soit en faisant mon devoir envers la Lumière !
Je sors de ma tente alors que la nuit est encore noire. Je suis incapable de dormir alors que peut être le Car'a'Carn se trouve près de moi. Tant de pensées se bousculent dans ma tête sur ce qui va se passer dans les prochaines heures!
Je me met à déambuler à travers le camp endormi. Je distingue quelques silhouettes plus loin dans le noir, celles des étrangers dirait on. Je jette un regard sur Rhuidean toujours envoloppée de brume puis de l'autre côté vers le désert qui s'étends à l'infini. C'est là que je distingue la silhouette de deux femmes s'avancant vers Rhuidean, une sagette et une de mes soeurs je dirais. Je m'avance vers l'extrémité du camp et m'agenouille pour les attendre.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Kyr marchait toujours, grelottante dans sa simple tunique avec sa seule couverture pour la rechauffer dans le froid nocturne u dessert quand elle reprend ses esprit elle est encore en train de marcher, face au vent, elle escladait la montagne comme une sommnanbule, sans utiliser ses mains et sans trebucher mais lentement.
Elle s'arreta, regarda autours d'elle, quelques enjambées sur sa droite, une sagette et une vierge avancaient. Elles ne semblaient pas l'avoir vue, cachée par les rochers jusqu'a présent.
Kyr, tout a fait redevenue elle même ne savait pas si elle voulait les approcher, elle resta donc sur place, tremblante de froid, sans les quitter du regard, attendant. Elle ne savait pas quoi mais jusqu'a présent tout était toujours arrivé sans qu'elle ne fasse rien. Donc elle attendit.
Le froid ou la nuit avait du engourdir les voix, elles n'étaient qu'un murmure vrombissant au fond de son crane. Ou bien était elle trop abrutie pour les entendre...
*Kashim se réveilla en calmement, même après la nuit agitée qu’il venait de passer. Il se leva sans bruit, enfila son Cadin’Sor, passa son couteau dans son fourreau puis le passa a sa taille comme il venait de le faire pour son carquois hérissé de flèches. Une fois ceux-ci bien attaché, il passa son arc en bandoulière et pris ses lances en main.
Il sortit, ayant pris soin de remplir son outre d’eau, plia sa tente et partit.
Il avançait seul dans la nuit glaciale. N’entendant que le souffle du vents sur les dunes de sables. Le sable glissant du haut des dunes et roulant vers le sommet d’autres, le désert se mouvait à son rythme, lentement mais inexorablement.
La lune, presque pleine, éclairait la mer de sable s’accrochant à l’échine du monde.
Il continua à marcher quelque peu, s’apprêtant à oublier son passé, il se mit a courir vers les dentelles rocheuses qu’il percevait au loin.
Quelques minutes passèrent avant qu’il n’apperception ce qui l’arrêta net. Des personnes dans le désert. Visiblement aiels … une vierge et une sagette à quelques centaines de mètres, et une autre vierge isolée, sans armes à une cinquantaine de mètre.
Il s’accroupie quelque peu et regarda la scène…
Comment cela allait t’il évoluer ? Il n’en avait aucune idée. Pourquoi ces aiels se retrouvait si loin de Rhuidean et si près à la fois?
Avant de continuer son chemin, il patienterait pour en savoir un peu plus.*
