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Lugard (et ses environs)
(Sujet créé par Aedmun Kigarin l 11/10/06 à 16:07)
L'armée d'Aedmun est pour l'instant aux portes de Lugard. Danner est à l'interieur avec quelques groupes pour déstabiliser ce qui reste des forces de l'ordre dans la cité.
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Alienor me parle de ce groupe de personnes là bas que j'ai aussi remarquées. Cependant, je ne partage pas son inquiétude, que peuvent bien nous vouloir ces personnes, je doute que nous puissions avoir des problèmes. Et si notre lige est remarqué, tant mieux, on risquera encore moins. Je doute que beaucoup s'aventurent à fâcher un lige.
« Ne t'inquiète pas, on ne risque absolument rien. Et si on nous remarque ce n'est pas gpênant non plus, nous sommes comme pleins d'étrangers ici et il me semble qu'en général on ne les aime pas trop à Lugard, mais il y en a tellement en ce moment dans la ville. »
Malgré ces paroles rassurantes, je préfèrerais moi non plus ne pas trop me faire remarquer, je poursuit après un temps de silence.
« Nos robes devraient être prêtes maintenant, on devrait peut être aller les chercher sans trop tarder tout à l'heure (off: ou maintenant?) »
off: je propose qu'on aille les chercher mais qu'on élude le passage pour pas que cela prenne trop de temps, et éventuellement, on pourrait se rencontrer de plus près lorsque nous rentrons.
La discussion se meurt peu à peu, mis à part les deux ménestrels qui parlent à voix basse.
Je suis donc tranquillement attablé et observe mes compagnons du moment. Stered a l'air attiré par un groupe de trois personnes. J'y prête moi aussi une plus grande attention.
Cet homme... Cette expression et cet air redoutable...pas de doute c'est un lige. Mais que fait-il avec ces deux jeunes filles? Elles ont l'air bien jeunes et inexpérimentées pour des Aes Sedaï...
Le groupe se lève et sort de l'auberge.
Je m'adresse à Stered:
"Je vois que vous aussi ce groupe vous interpelle."
Elle acquiesse d'un signe de tête.
"L'homme qui accompagne les jeunes femmes est un lige. Mais ces filles me semblent...bizarres. Qu'en pensez-vous ?"
"Ah vrai dire, c'est surtout l'homme que j'ai remarqué. J'avais suivi un groupe se rendant à Tar Valon un jour, c'est d'ailleurs à cette occasion que j'avais rencontré Karion, et j'avais assisté à plusieurs entrainements de liges lors du voyage.
Quand à ces femmes...
Bah, tant qu'elles ne sont pas Aes Sedaï. Vous connaissez les proverbes: il vaut mieux se jeter dans le nid d'un serpent que de fréquenter de trop près les femmes de Tar Valon.
Enfin... *gênée d'en avoir tant dit* C'est du moins ce qu'on dit dans les Deux Rivières...
Nous n'en saurons pas plus, elles s'en vont de toute manière."
Vous connaissez les proverbes: il vaut mieux se jeter dans le nid d'un serpent que de fréquenter de trop près les femmes de Tar Valon.
"Entièrement d'accord! Des gens de bons sens dans les Deux Rivières, assurément!"
Je reprends un air un peu plus sérieux.
"Tout de même, la présence de se lige ici exite ma curiosité. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe mais avec l'armée du Dragon et des Aes Sedaï dans le coin on risque de ne pas s'ennuyer dans les jours qui viennent..."
- Nous devrions y aller maintenant. Même si nous avons notre lige pour nous protéger je préfère ne pas me faire remarquer. Allons-y Mildred.
Alienor se lève, immédiatement suivit par le lige et Mildred. Sortant rapidement de l'auberge, ils prennent la direction de la boutique du tailleur. Une fois là aucune surprise, comme promis, les robes sont prètes et parfaitement à la taille des deux jeunes filles. Elles reprènnent alors la direction de l'Auberge et se dirigent vers leur chambre pour se changer, laissant le lige dans la salle commune assis à une table. Une fois les robes enfilées, Alienor et Mildred redescende rejoindre le lige. Tout en s'installant à la table, Alienor remarque que le groupe de tout à l'heure est toujours là.
- Mildred, il nous faut nous organiser et voir quel serait le meilleur moyen pour retrouver ce fameux Danner dont nous ne savons rien, et enqueter sur ce Dragon sans se faire trop remarquer.
Je sursaute quand, plongée dans une conversation avec Jibaï, je vois rentrer les deux femmes et l'homme à l'allure psychorigide de tout à l'heure...
Mon interlocuteur perçoit mon mouvement et se retourne à son tour.
Ils m'intriguent. Je ne sais pourquoi. Sans doute parce qu'ils tranchent autant que notre groupe hétérogène dans cette auberge. Et parce qu'eux aussi nous observe de loin me semble-t-il.
Idiote. Bien sûr qu'ils se sentent observés, avec ta discrétion...Que t'importe que ce soient des femmes de Tar Valon?
Pas grand chose, c'est vrai, sauf qu'avec la rumeur du Dragon aux portes de la ville...
"J'aimerais en savoir plus sur ce fameux Dragon" murmuré-je entre mes dents. Je rougis violemment en m'apercevant que j'ai parlé à haute voix et que Jibaï et Karion me regardent plus attentivement.
Maudissant ma maladresse habituelle, je me plonge dans la contemplation fascinée du fond de mon verre, non sans avoir répandu un peu de son contenu sur la table tant mon geste était brusque...
Un trolloc dans un magasin de porcelaine serait-il plus discret? Sans doute...
Cela fait un moment que je n'ai plus parlé. Je feins d'être inattentive, le regard dans le vide, et la joue écrasée dans le creux de ma main. Mais j'écoute, et j'observe...
Je vois bien que les trois, là-bas, sont louches; pas plus que nous, certes. Tout ce manège ne dupe personne: ce n'est pas en s'habillant local qu'on se fait moins remarquer.
Si ces trois-là ne sont pas de la Tour, je veux bien manger ma cape...
Je vois bien que les deux demoiselles sont plutôt jeunes pour être des Aes Sedai... Qu'est-ce qu'elles peuvent bien trafiquer ici?... Ahh ben voyons! Le soi-disant Dragon pardi.
J'essaie d'attirer l'attention de Padhvil en toussotant (pas très discret et surtout très flagrant comme ruse, avouons-le... Mais quand cela est fait par une ménestrelle, de surcroix moi, personne ne se rend compte de rien ). Si tôt qu'il se tourne vers moi, je baragouine à toute vitesse dans ma choppe, en espérant qu'il comprenne:
Plusieurs Aes Sedai entrent dans l'auberge. La poussière du voyage est encore visible sur leurs châles, trois rouges, un bleu, un brun, un jaune et un blanc. L'une d'entre elle s'avance et hèle l'aubergiste qui s'empresse de lui répondre la voix tremblante et le visage en sueur.
Krystel Sedai sonde la salle de ses yeux perçants... son regard s'arrete net sur les deux jeunes filles et le lige qui les surveille. Ses yeux se plissent légèrement de colère. Elle se dirige vers la table où elles sont installées et les apostrophes d'une voix suffisament dure pour fendre une pierre en deux.
Enfants! Que faites vous donc ici? Et vous,à l'adresse du lige où est votre Aes Sedai?
Sept Aes Sedaï pénètrent soudainement dans l'auberge. Dont trois rouges. L'une d'entre elles s'adressent de manière virulente aux deux jeunes filles et au lige.
Je m'adresse à voix basse à notre tablée sans viser personne en particulier et tout en continuant à observer la scène:
"Je ne sais toujours pas qui sont ces deux jeunes filles mais avec des rouges dans leurs pattes elles sont mal. J'ai déjà croisé quelques rouges en Arafel, jamais pu les encadrer celles-là, de vraies mégères."
Je m'en rapelle bien. Même les plus fières guerriers se faisaient tout petit. Encore pire qu'avec les autres Aes sedaï. Ca m'agace ces femmes qui se croient tout permis!
Le lige : Corwin Gaidin.
Le lige se lève, se mouvant avec une grace mortelle, pour faire face à l'Aes Sedai.
- Je me nomme Corwin, Aes Sedai et je suis le lige de Takima Sedai. Elle m'a envoyé ici pour protéger cette acceptée et cette novice qu'elle a chargé d'une mission, Aes Sedai.
Le lige s'adresse avec respect à la rouge bien que, étant le lige d'une verte, il ne soit pas vraiment un adorateur de cette Ajah pour qui les hommes sont moins que des insectes. Son visage et son attitude ne laissent pourtant rien paraitre de ses sentiments personnels.
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Des Aes Sedai entrent alors dans l'auberge, comme sûrement pas mal de monde ici, je suis prise par surprise. Elle n'ont pas l'air de très bonne humeur et je n'ai pas trop envie qu'elles me remarquent. Même si je n'ai fait aucune faute, je n'ai pas envie de leur explique notre présence ici.
Mais trop tard, l'une d'elle se dirige vers nous et nous questionne sur notre présence ici. apparament, nos nouveaux habits ne l'ont pas trompée.
« Enfants! Que faites vous donc ici? »
Étant acceptée, je me sens obligée de lui répondre avec déférence, je n'ai pas envie une seule seconde qu'elles croient que nous nous soyons échappées :
« Nous sommes avec Takima Sedai. »
Ne voulant pas trop à en dire à une Aes Sedai qui ne m'est pas si sympathique, je retiens mes mots.
Après la surprise de leur arrivée passée, je me demande pourquoi Takima Sedai ne les a pas averties, il me semble que c'est ce qu'elle avait dit qu'elle ferait.
Sept femmes entrent dans l'auberge, elles s'adressent aux jeunes filles que nous avons vu arriver un peu plus tot. Il semble que ces femmes soient des Aes Sedai, et pas parmi les plus conciliantes d'après ce que sait notre compagnon. Je me détache alors de la conversation qui se tient à ma table pour essayer de m'interesser à ce qui se passe entre les femmes là bas.
De fait, l'entrée brutale de ces femmes a fait taire toute la salle commune. Dans ce silence inhabituel, les paroles de celle qui semble les diriger dégagent tant de colère et de violence contenue que chacun semble se taire encore plus complétement. Il ne doit pas faire bon de provoquer la colère de femme si hautaine...
Ma question adressée à Padhvil à peine finie, je me tourne subitement vers les femmes qui viennent de faire leur entrée dans l'auberge. Il me suffit d'un regard pour les identifier:
Oh non... des Aes... et trois rouges en plus. Il ne manquait plus que ça.
"Eh bien", dis-je tout bas en me penchant vers mon jeune confrère, "je crois que nous ne sommes vraiment pas arrivés là par hasard".
Des Aes Sedaï ! On m'a toujours dit de fuir ces femmes comme la peste et les Blancs Manteaux...
Que faire ? Leur compagnie bouche l'entrée, donc pas de sortie par là...
Calme toi, calme toi. Après tout tu n'as rien à te reprocher, donc rien à craindre.
Néanmoins, je ne peux empêcher ma main de se rapprocher de la lame dissimulée sous ma robe.
- Je me nomme Corwin, Aes Sedai et je suis le lige de Takima Sedai. Elle m'a envoyé ici pour protéger cette acceptée et cette novice qu'elle a chargé d'une mission, Aes Sedai.
La rouge hausse un sourcil en entendant le récit du lige. *Mais à quoi pense Takima. Enoyez uen Acceptée et une Novice en MISSION????!!!!
Ne souhaitant pas discuter des affaiures de la Tour en public, Krystel ordonne à l'aubergiste de lui donner une salle à l'écart. Celui s'execute prestement, tout en continuant à éponger son front déouglinant de sueur.
Une fois tranquille, Krystel darde un regard ombrageux sur les deux demoiselles pendant deux longues minutes. Puis lâche d'un ton sec.
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« Je me nomme Corwin, Aes Sedai et je suis le lige de Takima Sedai. Elle m'a envoyé ici pour protéger cette acceptée et cette novice qu'elle a chargé d'une mission, Aes Sedai. »
A ces mots, les traits de l'Aes Sedai ne semblent pas s'adoucir. J'aurais bien aimé que Corwin n'en parle pas. En attendant, l'Aes Sedai nous accompagne dans un salon privé de l'auberge pour pouvoir nous parler plus ouvertement. J'acceuille avec soulagement cette décision, je n'ai pas envie de me montrer en spectacle dans la salle commune.
« Pourquoi n'etes vous pas à la Tour Blanche? »
D'une façon ou d'une autre, il aurait bien fallu répondre a cette question. Avant de commencer, j'attend un peu que l'atmosphere se calme.
« Je ne sais pas trop comment cela est arrivé, Aes Sedai, mais il semblerait que nous avons été expulsées de la Tour Blanche par un tissage très puissant. J'étais en train d'étudier dans ma chambre lorsque tout d'un coup je me suis retrouvée avec Alienor en pleine campagne. C'est comme ça que nous avions rencontrées takima Sedai. »
- Je me nomme Corwin, Aes Sedai et je suis le lige de Takima Sedai. Elle m'a envoyé ici pour protéger cette acceptée et cette novice qu'elle a chargé d'une mission, Aes Sedai.
Je ne m'étais donc pas trompé. Cet homme est bien Lige.
Ne souhaitant pas discuter des affaiures de la Tour en public, Krystel ordonne à l'aubergiste de lui donner une salle à l'écart. Celui s'execute prestement, tout en continuant à éponger son front déouglinant de sueur.
Ces deux jeunes filles vont passer un sal quart d'heure.
Une fois tout ce petit monde partit dans le salon privé, la salle commune devient un véritable capharnaum. Les conversations repartent de plus belle. Je me tourne moi-même vers Karion, Stered et les deux ménestrels. Ils suivaient tous la conversation avec intérêt.
"Nous savons désormais qui sont ces deux jeunes filles. Une novices et une acceptée...Je n'en avais jamais vu. Mais que peuvent-elles bien faire hors de la Tour ?"
*Je me tourne vers Ithilarin, mes mots semblent lui être adressés tout en ayant l'air de pensées échappées.*
Nous ne les connaissons pas. C'est très étrange tout de même, une Acceptée et une Novice, seules ou presque, en tout cas en dehors de la Tour.
Et si... et s'il leur était arrivé la même chose que nous ?
*Je réalise alors non seulement ce que je viens de dire, mais surtout que tout le groupe l'a entendu. Je deviens si pâle que mes cheveux paraissent d'or pur à côté de mon visage.*
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). Si tôt qu'il se tourne vers moi, je baragouine à toute vitesse dans ma choppe, en espérant qu'il comprenne:
