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Lugard (et ses environs)
(Sujet créé par Aedmun Kigarin l 11/10/06 à 16:07)
L'armée d'Aedmun est pour l'instant aux portes de Lugard. Danner est à l'interieur avec quelques groupes pour déstabiliser ce qui reste des forces de l'ordre dans la cité.
Nous ne les connaissons pas. C'est très étrange tout de même, une Acceptée et une Novice, seules ou presque, en tout cas en dehors de la Tour.
Et si... et s'il leur était arrivé la même chose que nous ?
Ces mots ne semblaient pas nous être destinés. Il est devenu plus blême qu'un cul de blanc manteau. "Nous ne les connaissons pas" a-t-il dit ?
"Vous ne connaissez pas qui ? Les deux jeunes filles ou les autres Aes Sedaï qui viennent de débarquer ? Et si vous connaissez tant d'Aes Sedaï c'est que vous fréquentez la Tour, dans ce cas vous pourriez peut-être nous éclairez un peu sur la situation au lieu de marmonner entre vous depuis tout à l'heure..."
C'est vrai à la fin. Ils ne sont pas très sociables pour des Ménestrels. On les tire de la rue, on leur offre gentiment le toit, la nourriture et la boisson et ils nous traitent comme si nous n'existions pas. Ils pourraient nous faire un peu plus confiance.
Mais, mais... nous expliquons depuis tout à l'heure que nours sortions de la Tour avant d'arriver ici ! Nous habitons à Tar Valon et oui, nous fréquentons la Tour et en connaissons certains membres !
*Puis, dans un sourire espiègle qui constraste singulièrement avec le ton caustique de la remarque.* Vous voulez que je vous le chante ?
Je ne préfère ne pas répondre tout de suite et prends une bonne rasade. Je lui adresse moi aussi mon plus beau sourrire et lui dis:
"Non merci sans façon. Je n'ai jamais été amateur de chant."
S'il ne veut rien dire tant pis. Je découvrirais bien par moi-même ce qui se passe ici. De toute manière les Ménestrels ont toujours été de beaux parleurs mais on ne me fera pas avaler que les gens débarquent de Tar Valon comme ça sans raison...Tant pis on verra bien, la Roue Tourne selon son bon vouloir...
Sur ce je finis moi aussi ma chope cul-sec et la pose sur la table.
"Hum, euh, l'atmosphère devient irrespirable ici... Que pensez vous d'aller prendre l'air?"
Aux ménestrels: "Pour ma part, je ne tiens pas plus que cela à fréquenter le Tour, surtout ses membres les plus, euh... Bref... Plus bas: La présence d'une femme de Tar Valon ne m'enchante guère en général et là... Il y en a trop pour la paix de mon esprit. Rouges en plus! Souriant: A votre place, messieurs, je ne m'attarderais pas. "
"Non merci sans façon. Je n'ai jamais été amateur de chant."
Non mais il se prend pour qui lui? C'est pas parce qu'il nous paie un coup à boire qu'on va lui raconter notre vie...
Je hausse un sourcil en regardant Padhvil.
Puis, en réponse à la suggestion de Stered:
"Mmmm... C'est une idée!", dis-je avec un grand sourire (certes un peu hypocrite, mais je pense qu'il est peut-être préférable de jouer un peu moins les ours...).
Je me tourne vers mon confrère:
"Qu'en penses-tu Padhvil?". Mon trop grand sourire est toujours là, mais il peut lire dans mon regard que je panique un peu: Merd-merd-merdeuh...! qu'est-ce qu'on fait? Ne serait-il pas mieux de surveiller de près ce que trafiquent les Aes?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Kror et ses hommes (environ 25), dont Kylahn, arrivent désormais à Lugard, alors que le Soleil aux faibles rayons commence à disparaître.
Nous avons quitté les champs pour suivre la route de Lugard en début d'après midi. Désormais, alors que la nuit va bientôt accompagner le froid, j'aperçois les premières lumières de la ville.
Je ralentis ma monture, pour arriver au niveau de Kylahn. Une fois celui-ci à mes côtés, je lui demande -première fois que je lui adresse la parole depuis notre départ- :
Pourquoi recherchez-vous le Cor de Valère? Vous comptez tirer de sa découverte une gloire personnelle ou est-il pour vous juste une arme dans les mains de la Lumière?
Je regarde toujours devant moi, le visage impassible grâce à la Flamme dont j'ai perfectionné la maîtrise lors de mon séjour à la Tour Blanche.
J'ai observé cet homme toute la journée, et je suis encore incapable de dire qui il est réellement. Un espion, cela ne fait aucun doute, pour savoir aussi bien cacher sa véritable identité. Mais un espion de qui?...
La salle toute entière est silencieuse, comme si chacun tentait de se faire oublier ou bien de saisir quelques bribes de ce qui peut bien se dire dans la pièce voisine.
Je me lève et voyant qu'aucun de mes compagnons ne semble me suivre :
"Si vous comptez rester ici, dites le moi et j'irai seule...Sinon, sortons avant ques ces femmes ne reviennent. A moins que vous n'ayez une autre proposition?"
A votre place, messieurs, je ne m'attarderais pas.
Je ne relève pas sur le moment et reste dans mes pensées.
"Si vous comptez rester ici, dites le moi et j'irai seule...Sinon, sortons avant ques ces femmes ne reviennent. A moins que vous n'ayez une autre proposition?"
Cette fois j'écoute Stered et me lève aussi.
Allez. Il faut agir. Des choses bizarres se trament et si il y a moyen de combattre l'Ombre je me dois de le faire. Pour toi mon frère...et à Lugard comme au bon vieux temps...
"Si ça ne vous fait rien je vais vous accompagner. L'ambiance est pesante ici depuis l'arrivée de ces femmes et un peu d'air me fera sûrement le plus grand bien."
Kylahn ne s'était pas mêlé aux autres membres de la troupe, il avait chevauché en silence depuis son entrée dans le groupe et personne ne semblait vouloir s'interesser a lui, ce qui lui convenait tout a fait.
Kror s'approche alors de moi. Peut être ai-je fais une erreur en ne répètant pas les slogans entousiastes des hommes. Mais je ne peux me resoudre a crier a la gloire d'un serviteur des Tenebres. La question du cavalier me semble très orienté, il a des soupcons sur moi... Tant pis, tout ce qu'il me faut c'est integrer les troupes du Dragon et recuperer mes ordres.
- Les deux, vous vous en doutez. Je compte trouver ce Cor dans les parages du Dragon comme on trouve des mouches autours d'une étable. Ensuite, si il peut être utile a la Lumière, je m'en servirais bien évidement. Pourquoi cette question ? Vous comptez dessus vous aussi ?
Lorsque l'Aes Sedai s'était adréssée à Mildred et Alienor, leur demandant ce qu'elle faisaient là, Alienor s'était bien gardée de lui répondre. Ce n'était pas à elle de le faire et elle savait combien les rouges pouvaient etre pointilleuses sur la question du protocole et du respects des regles. Lachement elle laissa Mildred répondre et assumer la colère que les rouges éprouveraient à n'en point douter.
En revanche elle continua d'observer le reste de la salle et remarqua que le petit groupe à la table d'en face semblait vivement interressé par ce qui se passait, jusqu'à ce que la femme qui les observait un peu plus tot ne se lève et fasse mine de sortir de l'auberge, imitée par ses compagnons.
*Il faudra les surveiller de près, ceux là* se dit-elle. *Ils semble qu'ils ne veulent pas etre mélés à des affaires d'Aes Sedai.*
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
J'écoute sa réponse plus attentivement que je ne le laisse paraître, analysant chacun de ses mots pour trouver ne serait-ce qu'un indice minime.
- Les deux, vous vous en doutez. Je compte trouver ce Cor dans les parages du Dragon comme on trouve des mouches autours d'une étable. Ensuite, si il peut être utile a la Lumière, je m'en servirais bien évidement. Pourquoi cette question ? Vous comptez dessus vous aussi ?
Pensée: Il ment très bien.
Je regarde alors le chevalier, mon visage aussi inexpressif qu'un roc.
Si je compte sur cette légende? Non. Je ne crois pas que souffler dans un cor puisse faire revivre des morts. Mais je crois que l'union de tous les hommes sous une même bannière pourrait vaincre l'Ombre. Et je crois aussi que cette bannière doit être celle du Dragon Réincarné. N'êtes-vous pas de cet avis, soldat?
Pensée: Oh les hommes peuvent s'unir et trouver un Chef ça ne changera rien. Eux n'ont jamais eu dans leur tête la voix -si on peut l'appeler voix- du Seigneur des Ténèbres... Même en rêve elle suffit à convaincre de Sa puissance.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Les Aes Sedai sont maintenant surement au courant de mon existence, elles-ont dû partir de Tar Valon, mais évidemment, vu que je suis déclaré depuis peu, elles n'ont pu arriver à temps. Cependant, autant prendre de l'avance et être prêt quand elles arriveront: je veux que Lugard soit une base solide!
Alors que l'armée approche des portes de la ville, on entend les premiers cris. Manifestement ces gens ont peur...Mais il faudra leur faire comprendre qu'en aucun cas je ne viens pour tuer ou conquérir: je viens pour unir! Donner une chance de salut! Ma personne est de peu d'importance finalement, c'est ce qu'elle symbolise: une chance d'union pour les hommes face à l'ombre....
Lugard n'a pas de murs, cela permet à l'armée de se détacher en plusieurs colonnes. Comme prévu, l'avant garde va entrer en premier dans la ville...J'ai peur que cela ne mettre un grand désordre, mais je n'ai pas le choix... Je regarde Grent, qui doit conduire cette avant garde de quelques 500 hommes, et lui fait signe de la tête. Il apelle son détachement, je me place juste derrière en tête du reste de l'armée avec Jolen.
Nous avançons.
Danner a-t-il bien rempli sa mission de déstabilisation? Nous verrons bien...([D10])
D'après les éclaireurs d'Aedmun Kigarin, personne n'est dans les environs. Oh, il y a bien du mouvement, mais pas d'armée, pas d'Aes Sedai en nombre suffisant pour inquiéter le Dragon Réincarné!
Ceci dit, il semble que la garde royale de Lugard, malgré la déffection d'un de ses importants officiers, avait encore quelque vigueur. La mission de déstabilisation de Danner n'a réussie que partiellement.
Alors que l'avant garde d'Aedmun, forte de 500 hommes, entre dans la ville, quelques échaffourées éclatent. Des hommes en tenue de garde de la ville se présentent en face, mais ils semblent quelque peu inquiets.
[D10] (ils sont 300)
Quelqu'un s'avance et crie "Vous n'avancerez plus! On ne veut pas de vous à Lugard! Pas de faux Dragon chez nous! Vous apporterez le malheur!"
Face à 500 hommes de ce même Dragon, ça n'était évidemment pas la chose à dire.
Grent s'avance: "Nous ne vous voulons aucun mal. Si nous n'avons pas été arrêtés jusqu'ici c'est que le Murandy est au plus mal: aucun sentiment d'union ne lie les lugardiens et tous les murandiens, il faut que cel cesse! Ne combattez pas, nous sommes bien plus nombreux et ne voulons que nous unir sous une bannière d'espoir!"
Ces quelques 300 hommes sont cependant, et évidemment, poussés par le roi...et ce qu'il reste de son autorité. Décidant de résister, ils se placent en formation de combat.
Débouchent alors quelques 50 hommes et Danner sur leur gauche, et une échaffourée éclate. Voyant cela, et constatant que la somation n'a pas eu d'effet, Grent lance ses hommes aussi, lui même en première ligne.
[D10] (pour les compagnons d'Aemdun)
[D10] (pour les Lugardiens)
Chaque armée résiste et combat, les Lugardiens ont de la volonté, mais les hommes d'Aedmun sont trop nombreux. Le combat dure quelque peu, il y'a un peu plus de morts chez les hommes peu entraînés de Grent.
[D10] (Durée de la bataille)
La bataille dure quelque temps mais ne s'éternise pas. Bien vite, le nombre de mort chez les Lugardiens, relativement à leur nombre, s'élève bien trop haut pour que leur moral ne tienne.
Ce sont quelques 200 hommes qui se rendent malgrés eux, avec énormément de blessés dans leurs rangs. Il y a un peu plus de morts chez les compagnons du dragon, mais le nombre était écrasant.
Après les avoir constitué prisionniers, la colonne est reconstituée, et Aedmun arrive sur les lieux.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Grrrr...Je pensais ne pas avoir à combattre. Je m'approche alors des gardes de Lugard, furieux, et d'une voie rendue plus forte par la maîtrise du pouvoir, mon épée de feu toujours dans la main et le goût de la folie dans la bouche, je leur crie:
"Que cherchiez vous en vous battant contre plus nombreux que vous? Vous avez vu, avec vos morts et les nôtres, le prix de la division! Je ne suis pas là pour piller ou tuer, mais pour unir! Vous ne comprenez donc pas? N'avez vous pas vu non plus la montée de l'ombre? Regardez vos récoltes, le temps qu'il fait, le froid qui vous étreint chaque jours...Cessez donc de résister et rejoignez moi, c'est le seul espoir!"
J'ordonne alors de reformer la colonne, fait sortir les blessés qui seront vite pris en charge, et ordonne la formation de petits bataillons sous les ordres des officiers.
"Grent? Jolen?
Vous Jolen, vous organisez le camp à l'exterieur de la ville. Vous continuez à vous occuper de l'intendance et restez en lien avec le seigneur Grent pour ce qui est des vivres que l'on peut tirer de Lugard pour l'entretient de l'armée.
Vous Grent, vous m'organiser le déploiement des bataillons dans Lugard: je veux de l'ordre, éviter toute effusion de sang, et surtout pas de pillages, c'est bien compris? Si je fait déployer le camp à l'exterieur de la ville, c'est justement pour éviter au maximum cela. Il est interdit à tous les hommes, sauf à ceux qui y seront en faction, de pénétrer dans la ville. Cela ne manquerait pas de dégénérer. On y mettra seulement le necessaire de soldats."
Voyant le garde de Lugard arriver, avec deux officiers:
"Vous trois, vous me réunissez 300 hommes de valeur, et rapidement s'il vous plaît. Nous nous dirigeons vers le palais."
Alors que nuls ne semble prêt à bouger dans l'auberge et que je m'impatiente, un bruit formidable retentit dehors.
"Que... Des cors ? Une armée ? Une bataille !"
Je me tourne vers Jibaï :
"Vous parliez du Dragon je crois ! M'est avis qu'il est plus proche que vous ne le pensiez si c'est bien de lui qu'il s'agit ! "
Sur ces mots, je plante là mes compagnons - suive qui voudra - et m'élance dehors : je ne sais pas bien ce qui se passe et si on se bat sous les remparts ou dans la ville, je préfère savoir à quoi m'en tenir ! S'il s'agit bien du Dragon, hors de questions que je reste entre lui et des Aes Sedaï...
Néanmoins, je prends le temps de récupérer mon arc, laissé dans mon paquetage et glisse à ma ceinture la dague jusqu'alors dissimulée sous mes vêtements.
Depuis l'auberge nous entendons des bruits de combats et des cris.
*Aedmun, enfin, ils sont arrivés.*
Les autres semblent être au courant aussi que c'est lui qui est là. Stered se précipite dehors.
Je me lève et me dirige ensuite vers la sortie. Au son des combats je me guide à travers la ville et je me retrouve bientot en vue de la bataille. Les hommes d'Aedmun sont entrain de gagner.
Aedmun utilise alors à nouveau le pouvoir comme il l'avait fait au camp pour parler aux hommes. Je ne peux pas m'empecher de frisonner et de me sentir mal à l'aise.
Puis je m'aperçois que je suis près du champ de bataille et je regarde autour de moi pour voir si certains m'ont suivi.
RP OFF : les autres si vous voulez m'avoir suivi je vous attend
Juste quand j'allais sortir avec Stered nous entendons les premiers sons d'une bataille. L'effervescence gagne immédiatement l'ensemble de l'auberge, les gens se lèvent et s'enfuient en tout sens, paniqués par les bruits du combat.
Stered a raison c'est le Dragon, il est déjà là.
Je sors moi aussi, j'ai perdu tous les autres de vu. Je m'approche des combats et arrive juste pour entendre le discours d'un homme. Je l'entends comme si il ne parlait qu'à moi et il a dans les mains une épée de feu.
Sang et cendres ! Que je sois damné si ce n'est pas le fichu Dragon ! Un homme qui canalise c'était déjà effrayant rien que d'y penser mais vivre ça en vrai c'est encore pire. J'espère qu'il n'est pas déjà fou...
J'aperçois Karion qui écoute lui aussi l'homme discourir. Je m'approche de lui.
"Question peu pertinente, dis-je en tentant de sourire malgré ma confusion devant ce spectacle hors du commun, tu en connais beaucoup des hommes capables de parler à chacun en particulier et à tous en même temps, tout en tenant une épée de flammes sans qu'elle ne lui brûle la main?
Dites... Les Aes Sedaï ? Que vont-elles faire ? Que peuvent-elles réellement faire?"
C'est vrai question bête même... Je dois avouer que je suis perturbé par ce qui se passe sous mes yeux, un homme qui canalise si je m'étais attendu à voir ça dans ma vie...
"Alors c'est sur lui que repose tous nos espoirs..."
Il n'a pas l'air si terrible que ça; si on met de côté le fait qu'il pourrait détruire la ville sur un coup de colère...
"Alors c'est sur lui que repose tout nos espoirs..."
Mes deux compagnons semblent de ne pas faire partie de ces gens qui craignent le Dragon, peut être en temps voulu leur proposerai-je de se joindre à notre organisation. Mais je dois d'abord en savoir plus sur leurs intérets. Un homme tel que Jibai pourrait nous être utile, il semble avoir de nombreux contacts dans cette ville et nous allons en avoir besoin d'informations pour éviter des tentatives d'attaque sur Aedmun