La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
L'ancien site est a présent archivé pour la postérité et en mode "lecture seule". Vous pouvez consulter l'ensemble du contenu et des anciennes discussions du forum,
mais plus créer de nouveaux topics ni écrire de nouvelles réponses.
N'hésitez pas à rejoindre le Discord de la Pierre de Tear en cliquant ici: Discord Pierre de Tear
- L'équipe des Admins: Klian, Owyn et DS
Lugard (et ses environs)
(Sujet créé par Aedmun Kigarin l 11/10/06 à 16:07)
L'armée d'Aedmun est pour l'instant aux portes de Lugard. Danner est à l'interieur avec quelques groupes pour déstabiliser ce qui reste des forces de l'ordre dans la cité.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
DERNIERS POSTS
+ quelques petites choses interessantes
(merci Yaya )
http://www.encyclopaedia-wot.org/
Located in the heart of Murandy, on the banks of the River Storn, the city of Lugard is both capital and trade center for the nation. Indeed, trade keeps Lugard alive. Regardless of political disagreements or distrust, freight wagons of every shape and size and nation crowd the large bare patches of ground set aside for them within the city. Stables, horse lots, and inns outnumber houses and shops, and constant heavy traffic moves through the streets carrying goods to and from Andor, Illian, Ghealdan, Altara, and Arad Doman.
Lugard's commercial reputation, though well earned, is tarnished by its equally well earned reputation for thievery and licentiousness. Lugarders view any outsider as a fair mark for theft or con game. The very appearance of the city gives off an aura of disrepute. Its tall gray perimeter walls have tumbled down in many places to no more than a small token fence and a pile of rubble. Most of the broad streets are unpaved, and even the paved streets are very dusty. The gray stone buildings with their bright-colored tile roofs are always covered with a dull haze of dirt. Jagged unkept stone walls crisscross the haphazard layout of the city, marking divisions claimed by feuding nobles over the years. More than once Lugard has actually been divided among such nobles like a poorly carved roast.
Danner:
Les hommes sont entrés facilemement dans la ville, ayant dissimulé dans des baluchons ou sous quelques chariots toutes leurs armes.
Divisés en petits groupes, chacun s'est établi dans une auberge différente, prenant le plus de renseignement possibles sur les habitudes des soldats. En peu de temps, tout est prêt. Ne manque plus que le signal du Seigneur Aedmund.
Aedmun:
Voulez-vous donner vous-même de nouvelles instructions à ce sujet ?
- Je comprend Jolen. Vous avez voulu bien faire. Faites passer aux capitaines le message que les éclaireurs n'ont rien vu. Et envoyez quelques hommes de confiance, qui viendront me faire un rapport directement. Oh...et je veux voir les hommes que vous envoyez! Nous allons les...motiver...Je veux absolument savoir ce qu'il se passe. J'ai peur de ces blancs manteaux...Sous couvert du bien, ils agissent pour le mal et le Ténébreux...Je les hais! Fauteurs de troubles, diviseur des hommes, ils sont un des fléaux de ce monde. Je vous fait confiance Jolen, pour les trouver, les traquer, savoir où ils sont.
Jolen:
Il en sera fait comme vous l'ordonnez Seigneur.
Mais... si vous me permettez mon Seigneur... voulez-vous que les nouveaux guetteurs que vous allez envoyer reviennent vraiment jusqu'ici pour chaque rapport ? Même à fond de train, il y a au moins deux jours entre Lugard et notre camp. Si vous établissez un roulement, cela nécessitera deux voire trois fois plus d'hommes, et si vous ne le faites pas, la surveillance sera inefficace.
Quoiqu'il en soit, ils devront partir immédiatement pour relever les hommes que j'avais choisi auparavant. J'amène pour vous les meilleurs guetteurs dont nous disposons ici, pour qu'ils reçoivent votre assentissement.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Jolen parti chercher des éclaireurs, je réfléchis quelques secondes à ce qu'il m'a dit sur les roulements et le temps que cela mettra à les envoyer puis les faire revenir. Pourquoi un roulement serait plus efficace? Ce qu'il faut installer ce sont des relais de cheval! Pas des roulements! Des roumements cela necessite d'avoir trop d'hommes en qui la confiance doit être absolue...Non, je veux les voire au départ et aussi à l'arrivée... Puis mes pensées vagabondent. Avec ces histoires de Blancs Manteaux, les hommes ont l'air de naviguer entre une vague inquiétude et une envie d'être reconnus en sauveurs...Qui sait exactement de quoi sera fait demain? C'est une étape décisive...
Je sens alors un léger toussotement derrière mon dos. C'est Grent, qui souhaite aparemment me dire un mot.
- Monseigneur, j'ai un uluberlu qui dit avoir vu quelque chose, mais qui ne souhaite parler qu'à vous...J'en fait quoi? Mes officiers lui ont dit qu'on ne pouvait vous déranger pour cela, mais il dit que c'est important, et il ne veut rien nous dire. Il résite étonamment bien aux menaces..., termine-t-il avec un sourire en coin.
- Ahahahah, je reconnaît là votre sens de la négociation mon cher Grent. Amenez moi cet homme, et qu'il soit bien entouré. Je ne veux pas subir une tentative d'assassinat. Et renseignez vous sur sa présence au sein de l'armée: depuis combien de temps est-il là? Quelqu'un le connaît? Merci Grent.
Je vois alors Grent partir un petit moment vers l'arrière de la colonne et revenir avec un jeune homme armé d'une hache. Il a quelque chose d'étrange, mais je ne saisis pas quoi...
- Monseigneur Dragon, me dit Grent, il dit s'être engagé depuis plusieurs jours dans votre armée, et avoir été entraîné au camp avec d'autres nouveaux. J'ai posé la question aux quelques officiers qui s'occupaient des nouveaux, et effectivement ils le conaissent. Il a une mentalité un peu rebelle semble-t-il, et il vient d'en refaire la démonstration, mais vous avez demandé qu'on vous l'amnène: il est là.
- Bien, Merci Grent. Jeune homme, il semble que vous ayez quelque chose à me dire. Il n y a personne dans les 5 mètres mis à part Grent et moi. Allez-y, je vous écoute. Et faites attention à ce que vous allez dire ou faire, des arcs sont braqués sur vous. Le moindre mouvement suspect et...Vous comprendrez que je ne peux pas encore vous faire confiance!
"un sourire d'exitation se dessine au bord de mes lèvres, je regarde rapidement autours de moi et constate qu'il n'y a aucune échapatoire possible. Je lève alors les yeux vers mon seigneur dragon puis je commence d'une voix la plus calme possible:"
Monseigneur, je vous prie humblement de m'excuser de vous importuner de la sorte mais la chose était d'importance...
Je possède mmm................... un certain don qui me permet de savoir certaines choses(il vaut mieux ne rien lui dire à propos des loups pour le moment, il me semble intelligent de garder cet Atout en réserve...on ne sait jamais.) et j'ai vu... comment dire... une foule d'hommes habillés en blanc marchants sur notre position; ils devraient être là d'içi quelques jours. Je n'ai malheureusement pas réussi à obtenir grand chose de leurs stratégies.
"Je me tut et attendit quelque réactions de sa part; me croira-t-il???"
La ville est dans un état de saleté incroyable. Habitué à Tar Valon, la décrépitude ambiante porte sur le moral du Lige. Sa mission aussi, il ne sait trop comment s'en sortir. Heureusement que les Aes Sedai agiront bientôt.
Il y a moins de monde que prévu, à cause de la présence de l'armée du Faux Dragon, mais les soldats sont d'un laxisme inégalé. Certains cuvent le soir dans les auberges, d'autres traînent dans la ville accompagnés de donzelles aux moeurs incertaines.
L'autorité du Roi n'est déjà pas très stable, le palais - une grande maison très cossue - est gardé tant pas des soldats que par des mercenaires, plus contre les possibles attaques des autres Seigneurs que par peur des pays étrangers.
Un pays qui ne demande qu'à être déstabilisé. Alors faire en sorte de ne pas y arriver ! Les hommes semblent ravis, sachant très bien qu'ils ont toutes leurs chances. Certains commencent même à soudoyer les soldats, où à faire boire de plus en plus les plus solides.
Ca fait désormais plusieurs jours que je me trouve dans cette ville. Un seigneur de la petite noblesse m'a engagé dans son armée de mercenaires. Je n'ai pas eu grand chose à faire pour le moment mais au moins mes nuits dans les tavernes sont payées.
Les rumeurs concernant une armée en marche vers la ville se font de plus en plus présentes, certains racontent même que le Dragon Réincarné en personne la dirige! Plus rien ne m'étonne...il ya tellement de soldats ivrent la nuit.
En tout cas il y a certains agissements bizarres, quelque chose se trame et je n'arrive pas à savoir ce que ça peut-être. Bof j'ai toujours été trop curieux...on verra bien.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
- Attendez jeune homme, vous me dites que vous avez un don, vous me dites qu'une armée d'hommes en blancs sont au nord de notre position et qu'ils sont nombreux?
Je veux en savoir plus: je veux savoir comment vous pouvez affirmer cela, si vous ne l'inventez pas pour vous rendre interessant, et si je peux vous faire confiance là dessus. Car avec les rumeurs qui courrent, une affirmation comme celle-ci ne peut signifier qu'une seule chose: les Blancs Manteaux ont décidé de m'arrêter...N'ayest pas peur de parler, Brent et moi ne diront rien et nous sommes seuls ici. Et sachez pour votre don, quel qu'il soit, que j'ai moi aussi l'habitude pour le mien de me faire traiter d'amis des ténèbres...Je vous comprendrais peut-être mieux que vous ne le pensez, jeune homme.
"Jeune????je ne suis pas si jeune que ça...33ans ça fait quand même une petite vie...
je le regarde, entre interloqué et indigné, puis je me plonge dans mes pensées;
d'habitude je ne fait pas confiance en quelqu'un aussi vite mais s'il est vraiment le dragon réincarner, je n'ai rien à craindre.
Je jettte un bref coup d'oeil à gauche puis à droite, et ne sentant aucune présence je décide de me lancer:"
... Je peux, comment dire, converser avec les loups et certain sont même mes amis. Hier j'ai entendu une discussion entre eux qui me disait qu'une foule d'hommes en blanc sont au nord et risquent d'arriver bientôt. Je ne peux malheureusement vous en dire plus mais je vous aiderais au possible Seigneur dragon; ordonner et j'obéirais.
Par contre, si nous pouvions gardez entre nous trois ce que je viens de vous dire, je vous en serait très reconnaissant; je n'ai pas particulièrement envie de finir sur un bûcher voyez vous......... Enfin, vous devriez comprendre. Déjà que rien qu' ma simple vue, le gens veulent me décapiter(mes yeux), je ne voudrai pas leur donner une raison de le faire.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Diable, c'est ça qui me gênait, ses yeux! Et j'étais trop pris dans mes pensées pour le voir...Faut que je fasse plus attention...
- Hum oui, vous avez raison, je vous voyais plus jeune que cela. Finalement nous avons presque le même âge...Et votre don a quelque chose...d'inquiétant, mais d'interessant...il semblerait venir des temps anciens! Enfin, quand vous dites que vous n'avez pas envie de finir sur le bucher, je vous comprend. Mon bûcher à moi sera composé de 13 acteurs, mais ça sera pareil. Si personnes n'est au courant de votre don ici aujourd'hui, personne ne le sera demain...mis à part nous bien entendu. Nous aurons à rediscuter mon ami, et en attendant vous allez travailler avec Grent. Voyez vous j'ai une mission urgente à vous confier.
Seigneur Grent?
- Oui Monseigneur Dragon?
- Je ne comprend pas...Jolen m'a dit que ses éclaireurs n'avaient rien vu. Et vous m'amenez maintenant quelqu'un qui a vu des Blancs Manteaux...Voila ce que vous allez faire: vous choisirez quelques hommes de confiance, que vous enverrez avec...quel est votre nom au fait, homme aux yeux jaunes?
[RP OFF] edit: au fait Senek: l'armée des BM entoure le château de Grent! Ils ne peuvent donc pas avancer vers nous pour l'instant. Mais ils sont bien présents et nombreux dans le nord, ça c'est sur.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
- Trés bien. Senek j'ai besoin de vous pour une mission d'observation et de reconnaissance. Grent vous enverrez donc ces hommes de confiance avec lui. Vous organiserez cette mission, qui vous mènera au nord, vers le camp de base. Je dois vérifier si cela est vrai. Comment Jolen a-t-il pu rater cela? Je veux que chacun de ces hommes, y compris vous Senek, veniez me rendre directement compte de ce que vous aurez vu et entendu. Grent, vous les mènerez à moi. Ais-je été clair?
- Oui monseigneur Dragon, je m'occupe de cela. Senek? Suivez moi, nous allons aller choisir quelques hommes de confiance et organiser cette mission dans le plus grand secret.
[RP OFF] Je précise une chose: nous étions assez éloigné de quiconque aurait pu entendre ce qui vient de se dire.
En plein centre de Lugard, Karion poursuit sa prise de repères pour le compte d'Aedmun Kigarin. Tout à coup, alors qu'il se faufile dans des rues de traverse pour rejoindre Danner, un cercle, d'un noir total, apparaît au dessus du sol. Il grandit, grandit... puis une silhouette sombre semblent se dessiner. Un bruit sourd accompagne la chute d'une forme humaine sur le sol.
Le cercle disparaît alors soudainement.
Bouche bée, Karion observe le corps du jeune homme qui gît sur le sol, sans savoir quoi faire.
De l'air, de l'air... quelque chose, vite... une flûte, un arc, le froid... boire quelque chose, non... j'étouffe...
*Une violente quinte de toux s'empare de mon corps, secoué de spasmes. Après un certain temps, j'ouvre douloureusement les yeux en tentant d'agripper je ne sais quoi. Je croise alors le regard de Karion. Complètement déboussolé, je me précipite à quatre pattes contre le mur le plus proche et je m'y adosse, à bout de souffle.*
Alors que j'inspecte les rues de Lugard en imaginant une façon de m'en prendre à Danner un homme s'écroule devant moi. Il est tout simplement apparut en l'air. Alors que j'en suis encore à me demander si je suis entrain de dormir, la forme qui s'avère être un homme bouge et s'adresse à moi.
Je me recule tout de même afin d'éviter d'être pris au dépourvu et je met la main sur mon sabre
Qui... qui... êtes-vous ?
Excusez moi mais ça vous arrive souvent d'apparaitre dans l'air et de demander leur identité aux gens. Il me semble que dans la situation actuelle c'est plutot moi qui suit en droit de demander à un homme qui se matérialise devant moi qui il est.
*Je ne peux m'empêche de trembler, toujours adossé au mur. Je jette de rapides regards de tous les côtés.*
Je n'y comprends rien... je n'y comprends rien !!
Je... je ne me matérialise pas !! Je... où est Gablebo ? Où est Ithilarin ?
Hum il parait aussi surpris que moi de cette situation, peut être n'est il pas responsable de cette "apparition".
J'essaye de me renseigner sur cet étrange individu
Vous venez d'apparaitre dans les airs! Et je ne connais aucun Gablebo ou Ithilarin ici. D'où venez vous et que faisiez vous avant de jouer aux apparitions?
Je... je m'apprêtais à sortir de la Tour ! Vous ne connaissez pas Gablebo ? Et l'Auberge du Tonneau Désincarné ? Ai-je disparu ? Pour réaparaître, et comment ? Pourquoi ?
Encore une nuit bien morne...
Il se passe quelque chose mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Des gens rôdent la nuit. Les gardes ne sont pas sereins. Les nobles se terrent chez eux, même dans les bas-fonds l'ambiance est différentes...
Tiens du bruit à cette heure ci ?
Je m'approche subreptissement et obsèrve un étrange duo: deux jeunes hommes discutant. Le premier, plutôt chétif avec un sabre, discute avec le second complètement hagard et étendu sur le sol. Ils viennent peut-être de se battre ?
Voyons voir ce qu'il en est.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
- Ah, Jolen. Voici donc les 21 que vous avez choisit? J'espère que vous les avez bien choisit, qu'ils sont efficaces. Messieurs?
Tous en choeur: - Monseigneur Dragon?
- Trés bien. Vous avez une tâche simple à accomplir: vous êtes 21 des meilleurs éclaireurs de l'armée, et je veux connaître tout danger approchant par le nord, l'ouest, et l'est. Vous allez donc vous diviser en 3 équipes d'égale composition, et irez observer sur une étendue de plusieurs lieues les alentours. L'équipe qui partira au nord, je veux en outre que vous portiez ce message à Yann Celebred, officier principal du camp: "Nous sommes au portes de Lugard et nous apprêtons à attaquer. Aucun obstacle pour l'instant, vous pourrez bientôt avancer avec votre léger contingent et vos civils. Le signal arrivera dés que possible."..
Vous partez bien évidemment séparément, chacun de votre côté, afin d'augmenter vos chances d'arriver saints et saufs si vous rencontrez des ennemis sur votre route. Pensez bien que nos ennemis sont nombreux pour l'instant, et peuvent être en grands nombres comme en petits groupes: Tar Valon, l'Andor, l'Amadicia non loin à l'ouest...L'important est que notre rassemblement survive et que nous unissions les hommes sous notre bannière pour contrer les agissements du ténébreux! Il nous faut le concours de tous en cela, et vous êtes un élément essentiel du puzzle. Bonne chances à vous. Vous viendrez évidemment me faire un rapport personellement. Et sachez que j'ai retenu vos visages.
Les hommes partis, je regarde vers le sud et aperçois des bâtisses en nombre de plus en plus important. De ce que nous avons vu pour l'instant, peu d'habitants semblent être resté dans leurs fermes. C'est bon pour nous, cela veut dire qu'ils ont peur et qu'ils ont compris qu'on ne les défendrait pas. Puis tout haut:
- Je vais transformer leur peur en espoir!
Je m'aperçois alors que Jolen est toujours à mes côtés.
- Hum, bon...Nous allons nous avancer en grande pompe maintenant mon ami. Le moment de vérité arrive. Lugard est en vue.
*Ben voilà qu'un autre viens se meler de cette histoire*
Si vous êtes capable d'expliquer les apparitions de musicien dans les airs oui vous pouvez nous aider, sinon je ne vois pas vraiment en quoi vous pourriez nous être utile
Ils sont vraiment étranges tous les deux. Peut-être sont-ils au courant de ce qu'il se passe en ce moment ? Allez autant jouer franc-jeux avec eux, je n'ai rien à craindre de deux gamins et il y aura peut-être de l'action au rendez-vous...
"Nous sommes à Lugard et je m'appelle Jibaï. Et non je n'explique pas les apparitions de musicien. Par contre j'ai un petit logement pas loin d'ici et l'ennui me pèse ces dernier temps. Alors si vous voulez reprendre vos esprits tranquillement ma porte vous est ouverte. Nous pourrions partager nos histoires autour d'un verre, je suis sûr que vous avez beauoup de choses à raconter...surtout vous Monsieur...le musicien."
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
*Seigneur Grent*
Grent approche alors Senek, et lui fait signe de le suivre.
Ils suivent tous deux la colonne vers l'arriève, accompagnés de quelques hommes de Grent, et accostent un groupe d'hommes qui semblent d'experience.
"Ketal, voici Senek. Il va partir avec vous en éclaireur. Vous avez la mission de remonter vers le nord et de voir trés vite si quoi que ce soit de suspect se trouve au nord de notre position. Vous poursuivrez jusqu'au camp de base, et pensez à emmener plusieurs chevaux. Quoi que je vous fait confiance pour cette mission...
Allez-y, et ne me décevez pas, ça va peut-être me permettre de confondre ce fielleux de Jolen!"
Après quelques jours de voyage, le petit groupe arrive enfin en vue de Lugard.
- Il semble se passer pas mal de chose par ici. Mildred ? Je ne pense pas que ce soit une bonne idée de nous afficher dans ces robes. Tout le monde saura au premier coup d'oeil que nous venons de la Tour, et j'ignore si les Aes Sedai sont les bienvenues dans cette ville. Nous devrions acheter de nouvelles robes. En attendant nous n'aurons qu'à nous dissimuler dans nos capes pour penetrer dans la ville. Qu'en penses-tu Mildred ?
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
off: excuse moi de mon absence ..
« Tu as peut être raison, ce n'est peut être pas une bonne idée, mais les gens que nous avions croisé ne semblaint pas savoir ce que ces robes signifient, alors je ne m'inquiète quand même pas trop. Mais c'est vrai que c'est toujours mieux d'être discrètes.
Sinon, tu as une idée de ce que Takima Sedai voulait que nous découvrions ici ? A part qu'un faux dragon est aux portes de la ville, mais tout le monde en parle, ce n'est pas vraiment un secret. »
Dans une grande rue de Lugard, une jeune femme avance, perdue dans la foule. Abordée par certains marchands, elle refuse poliment toutes les "affaires" qui lui sont proposées. Puis, comme lassée par l'agitation et les bruits, elles s'écarte de l'avenue principale et s'engouffre dans des ruelles plus sales encore, mais plus calmes. Quelques voix masculines se font tout de même encore entendre, à quelques dizaines de pas. Au moment où la jeune femme s'apprête à tourner dans la direction opposée, un insecte vient la perturber au niveau des yeux. Alors qu'elle le chasse distraitement de la main, elle ne peut s'empêcher de reculer de surprise. Ce qu'elle a pris pour une quelconque bestiole volante est en réalité une bulle noire, apparue de nulle part au niveau de sa tête, et qui grandit sans un bruit, jusqu'à atteindre une circonférence d'environ deux mètres. Puis elle se resserre rapidement, jusqu'à prendre une forme... humaine.
Alors, avant que la jeune femme n'ait pu esquisser le moindre geste tant elle est stupéfaite par l'événement auquel elle assiste, une forme chute lourdement sur le sol, dans un bruit sourd.
Lentement, Stered s'approche d'Ithilarin, étendue sur le sol.
- Eh bien nous devons retrouver un certain Danner. Je ne sais rien de lui à part qu'il se trouve dans la ville. Nous devons également récolter le plus d'information possible sur ce faux Dragon, qui l'accompagne, ce qu'il projète de faire, enfin tout ce que nous pourrons apprendre sur lui. C'est pour ça que nous devons mettre des robes plus discrète. S'il venait à apprendre que des femmes de la Tour enquètent sur lui, je ne donnerai pas cher de notre peau.
Nous devrions commencer par trouver un tailleur. Pendant ce temps notre cher ami lige devrait s'occuper de trouver une auberge pour la nuit.
A ces mots le lige se retourna pour protester qu'il devait être avec elles à tout moment. Son role était de les proteger et il ne pourrais certainement pas s'acquiter de sa tache si elles s'envolaient dans la nature
- Très bien alors dans ce cas venez avec nous. Vous pourrez surveiller les chevaux pendant que nous acheterons des robes.
Sans attendre de réponses de sa part, Alienor fit avancer son cheval en direction des portes de la ville. Il ne leur fut pas difficile de trouver un tailleur. Laissant le lige au dehors avec les chevaux, Mildred et Alienor entrèrent dans la boutique pour etre accueillies par une femme relativement agée qui leur souhaita le bienvenue.
- Bonjour Madame. Mon amie et moi venons d'arriver en ville. Sur la route nous avons été attaqué par une bande de brigants, et à part ce que nous portons, il ne nous reste plus un seul vetement. Nous souhaiterions que vous nous fassiez deux robes chacune. Quelque chose de très simple, en laine. Pour ma part je les voudrai toute les deux bleues. Je laisserai le soin à mon amie de vous décrire ce qu'elle souhaite.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Traversant la ville, nous trouvons une boutique de tailleur qui devrait nous convenir, nous entrons pour nous trouver dans une petite pièce bien rangée. La femme au comptoir nous accueille. Alienor lui raconte que nous avons été attaquées. Je préfère m'en tenir à la vérité comme toutes les Aes Sedai mais cela va peut être nous permettre de rester discrètes même si je doute que nous risquons beaucoup.
Montrant quelques modèles, je fait part à la maîtresse de cet endroit mes préférences tout en insistant sur le fait que je ne suis pas très difficile. Mon souhait est davantage de passer inaperçue que de chercher des jolies robes.
« — Pour la couleur, pourquoi pas une robe jaune et verte et une autre ... (réfléchissant un moment et regardant les modèles), pourquoi pas violette comme celle-ci. »
Notre interlocutrice nous invite alors a la suivre afin qu'elle puisse prendre nos mesures. Ceci fait, elle nous invite à revenir le lendemain.
Abassourdie, je m'approche de la forme étendue sur le sol. Tout me suggère de me défier, de ne pas m'attarder, mais, est-ce là de la curiosité ou...
Elle a gémi... Est-elle blessée?
Oubliant mes sentiments contradictoires, je me baisse vers l'apparition. Qui, au vue de ma première observation, a l'air bien réelle. Et mal en point.
Ah! Je n'ai rien d'utile sur moi! Pas d'herbes, rien! Voyons déjà si elle est gravement blessée.
Je la retourne avec précaution et observe son visage, tâte légèrement ses membres: aucune blessure apparente. Je la redresse alors doucement, la soutenant de mon mieux alors qu'elle émerge peu à peu de son évanouissement et se tient la tête entre les mains.
- Bien, nous les voudrions pour demain. Nous viendrons les chercher à midi.
Disant cela, Alienor place cinq pièces d'or sur le comptoir. Voyant cela, la femme leur assure qu'il n'y aura aucun problème, qu'elles seront prète à temps, qu'elle mettrait toutes ces couturières à la tache.
- C'est parfait ! Alors à demain.
Sortant de la boutique, elles rejoignent le lige et prennent la direction de l'auberge la plus proche.
- Quand nous seront à l'interieur, Mildred, cache bien ta robe avec ta cape, et ne l'enlève sous aucun pretexte. Quand à vous [le lige], essayez de ne pas etre trop ... vous ! Essayez de passer inaperçu, et de pas trop jouer au lige.
Alienor lui fit un grand sourire afin de faire passer plus facilement sa remarque mais le lige semble y etre totalement insensible. Ils se dirigèrent vers l'arrière de l'auberge pour laisser les chevaux à l'écurie. Après s'etre assuré qu'on s'occupait d'eux, ils entrèrent dans l'auberge. Alienor se diriea droit vers l'aubergiste, un homme assez petit, bedonnant, presque chauve, s'essuyant les mains sur un tablier blanc.
- Bonsoir mon brave, nous souhaiterions louer deux chambres, une pour moi-même et mon amie, et une autre pour notre compagnon. En attendant nous prendrons notre repas dans la grande salle.
Alienor paye l'aubergiste puis se dirige vers une table.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Alienor : « Quand nous seront à l'intérieur, Mildred, cache bien ta robe avec ta cape, et ne l'enlève sous aucun prétexte. »
Depuis tout à l'heure, Alienor est devenue assez autoritaire. Apparemment le départ de l'Aes Sedai a laissé un vide quelle s'empresse de remplir. je lui réponds : « — Mais de toute façon personne ne sait ce qu'elles signifient ... et même, que se passerait-t-il si quelqu'un découvrait que nous venons de la Tour ? La plupart des personnes présentes ici, si on leur parle de la Tour, chercheront a fermer leur oreilles alors on ne risque pas grand chose. »
malgré mes mots, je cache ma robe avec ma cape. Alienor a tout de même un peu raison mais il y a si peu de personnes sachant la signification de ceci ...
L'aubergiste vient alors nous annoncer que notre repas est prêt, prenant place, nous commençons à manger. A la fin de notre repas, je me lève et vais voir l'aubergiste : « — Pouvez vous nous indiquer nos chambres, je vous prie ? »
Il demande alors a une servante qui nous indique deux chambres à l'étage dans léquelles nous prenons place. Le lige (off: quel nom ?) n'est pas très content car sa chambre n'est pas juste à coté de na nôtre et argumente qu'il ne pourra pas bien nous protéger. je lui réponds : « — De toute façon, nous n'avons pas vraiment le choix, et il n'y a aucune raison qu'il nous arrive quelque chose. »
Nous entrons avec Alienor dans notre chambre.
... Mais qu'est ce qu'il s'est passé?... Qu'est ce qu'il se passe?
Je sens qu'on m'aide à me redresser; étrange... je ne me souvenais pas être tombée.
Ma tête!... Sang et cendres! La Tour s'est écroulée sur moi ou bien?
C'est une femme. Un voix de femme. Je ne comprends pas vraiment ce qu'elle me demande, mais c'est plutôt facile à deviner.
"Oui, je crois qu-que ça va...".
Je ne suis pas blessée. Je le sens. Mais j'ai l'impression que ma tête fait deux fois sa taille normale!
Je suis complètement éblouie; c'est à peine si j'arrive à ouvrir les yeux. J'essaie tout de même...
Nom de nom! Mais... mais qu'est ce que c'est cet endroit? Pourquoi suis-je ici? Je ne connais pas cette rue de Tar Valon... Et où sont les autres? M'aurait-on enlevée? Assommée, puis amenée ici? Pourtant, je ne semble pas être séquestrée...
Cette femme devant moi n'a pas l'air féroce.
"Mais quelle rue est-ce? Dans quel partie de Tar Valon sommes-nous?"
Ma question posée, je sens mes genoux faiblir. Ca va, mais il faut juste que je m'assoie. Juste quelques minutes...
Prise de faiblesse, mon inconnue maque de retomber. Je l'aide à s'asseoir correctement sur le sol et entreprends de lui répondre, bien que ses questions me laissent un rien perplexe...
"Tar Valon? Je ne sais pas ce qui vous est arrivé, demoiselle, mais hum... Euh... Nous sommes dans la ville de Lugard. Quand à vous en dire plus... Je viens d'arriver et ne suis pas à même de me repérer avec exactitude dans ces rues...
Pour l'heure, je pense que vous avez besoin de vous étendre, peut-être de boire quelque chose pour vous rendre quelques couleurs. Si nous pouvions trouver une auberge non loin... Quand vous pourrez vous lever bien sûr*elle me regarde, étonnée ou méfiante?*
Oh, mon nom est Stered. Et le votre?"
[i]Je la comprends... Moi même... Certes, elle n'a pas l'air dangereuse, mais tomber ainsi de nulle part... Tar Valon? Serait-ce une folle? Un sortilège?
Mais qu'est ce que c'est que cette histoire? Comment suis-je arrivée ici? Pourquoi suis-je venue ici? Peut-être suis-je amnésique, après m'être prise un coup sur la tête...
"Je ne comprends pas, j'étais à Tar Valon, près de la Tour Blanche, il y a à peine quelques minutes... Enfin, je crois..."
Je n'arrive même plus à réfléchir. Ma tête me fait trop mal.
"Ah et, pardon: mon nom est Ithilarin. Je suis ménestrelle. Je suis habituée à voyager, à aller de ville en ville... mais il ne m'est jamais arrivée de le faire inconsciemment..."
Avec son assistance, j'arrive à me lever, et cette fois je tiens bon.
"Très bonne idée d'ailleurs, trouvons une auberge. J'ai besoin d'une pinte."
"Oh... J'avais espéré que vous pourriez m'expliquer en fait... Vous êtes, euh... Apparue, tombée en fait, de nulle part. Une forme sombre et pouf, soudain, vous êtes tombée et... Tar Valon, hein?"
Normal, c'est normal, il doit y avoir une explication. Bon, une auberge!
"Je pense que j'ai aussi besoin de quelque chose de fort."
J'essaie de prendre un pas décidé, mais Stered voit bien que j'ai du mal à ne pas tituber... Elle m'offre alors son bras, que j'accepte sans manières.
Le fait de marcher et de respirer à pleins poumons chasse peu à peu mon mal de tête, ce qui me laisse enfin l'opportunité de regarder ce qu'il se passe autour de moi. Lugard... Une des rares villes où je n'ai jamais mis les pieds.
Et pour une bonne raison; je la savais sale et corrompue, méprisante des étrangers. Le regard des passants nous le montre bien.
Nous décidons d'aller tout droit, parce que la rumeur du centre semble venir de là.
"Sommes-nous les seules étrangères ici?"
Et les autres...?
"Trouvons simplement une taverne ou une auberge; je suis sûre que nous y rencontreront des voyageurs qui pourront nous donner un point de vue extérieur et avisé sur cette ville. Jusque là, soyons méfiantes".
Hum... Je n'aurai pas dû dire ça. Maintenant, elle va croire que j'ai des choses à cacher...
Je cache mon embarras derrière un sourire un peu trop niais:
"Et vous, Dame Stered, d'où venez-vous? Vous semblez toute aussi étrangère à cette ville que je le suis".
"Oh, j'ai beaucoup voyagé ces derniers temps. Quand au lieu d'où je viens... Disons que ma dernière étape s'est faite dans les Deux Rivières. Je suis venue ici en suivant les chemins, sans idée précise en tête."
Inutile d'approfondir. Je ne la connais pas après tout, et je n'accorde pas si aisément ma confiance.
Comme pour éviter la foule dense d'une rue commerçante nous reprenons le chemin d'une ruelle moins encombrée, nous croisons deux jeunes hommes qui en soutiennent un troisième, l'air mal en point. Son air un peu égarré et son mal de tête évident me font tiquer: Ithilarin et lui font même figure en ce moment. D'autant que...
"Tiens, n'est-ce pas l'un de vos confrères? Ses vêtements ressemblent à ceux des ménestrels que j'ai pu croiser... Il a l'air souffrant lui aussi."
Je suis venue ici en suivant les chemins, sans idée précise en tête
Moui... admettons...
Je commence à sentir la fatigue dans mes jambes, alors que je sais très bien que cela fait à peine quelques minutes que nous marchons d'un pas tranquille. Ma tête semble peser une tonne; elle dodeline bêtement. Stered me soutient toujours. J'ai vraiment l'air d'une ivrogne. D'une ivrogne qui tente de scanner la rue pour trouver une taverne. Mais plus je plisse les yeux pour distinguer ce qui m'entoure, plus ma vue se brouille...
"Tiens, n'est-ce pas l'un de vos confrères? Ses vêtements ressemblent à ceux des ménestrels que j'ai pu croiser... Il a l'air souffrant lui aussi."
Oh... faites que ce soit Padhvil...
Je lève les yeux et aperçoit une forme qui pourrait être Padhvil; ou n'importe qui d'autre. En tout cas, cette personne à l'air mal en point, et si c'est mon p'tit confrère, il a besoin de moi. Mon mal de tête semble disparaître peu à peu, par ma simple volonté. C'est bon, je vois beaucoup mieux à présent. Je signifie à Stered que je n'ai plus besoin de son soutien, et m'avance seule. Les deux hommes soutenant le jeune garçon épuisé me regardent d'un air méfiant.
Aucun des deux ne répond à mon invitation. Le premier avec le sabre est bien trop méfiant et le second,qui porte des habits de ménestrel, a l'air bien trop agard pour comprendre ce qui se passe.
D'un accord tacite le jeune homme à la mèche et moi même nous décidons à relever le ménestrel.
Il a l'air bien jeune pour porter de tels vêtements...
Celui-ci se laisse faire, il a à peine conscience de ce qui se passe. Je relève la tête et vois deux femmes qui s'approchent. La première titube un peu.
Padh-... Padhvil?
Padhvil? Peut-être un des deux jeunes hommes? Ces femmes aussi sont étrangères, c'est la première fois que je les remarque surtout dans ce genre de ruelles! C'est étrange, cette histoire semble de plus en plus intéressante voyons voir ce que nous réserve la suite...
[i] ???
Mais quid, quomodo et tout ça?
Je me sens perdue et je n'aime pas ça... Enfin... Restons patiente et prudente, ça va peut-être s'éclaircir...
Hum... Je ne le connais pas, lui? Le jeune homme à l'épée? Il me semble l'avoir croisé, il y a ... Longtemps. Lorsqu'Eléa et Adelis étaient parties pour Tar Valon; il était avec ce lige, je crois... Et une fille qui...Mouais.
Bah, laissons les se présenter, ça me reviendra sans doute.
Alors que la situation est toujours aussi confuse en compagnie de ces deux inconnus deux nouvelles personnes viennent se joindre à nous. Deux femmes qui semblent malheureusement autant désorientés que nous tous. Ce n'est sans doute pas elles qui vont nous expliquer ce qui se passe ici.
J'ai l'impression d'avoir déjà croisé une des deux nouvelles arrivantes mais mon attention est retenue par l'autre femme qui vient de prononcer un nom comme si c'était celui de notre apparition. Peut être pourra t'elle apporter des éléments pour notre compréhension commune.
Excusez moi, vous connaissez cet homme ? Il vient d'apparaitre devant moi au milieu de la rue et ne sait pas où il se trouve peut être pouvez vous l'aider
En attendant le réponse de la femme qui semble réfléchir je me reconcentre sur sa compagne. Je suis maintenant persuadé de l'avoir déjà rencontrée mais impossible de me souvenir où, trop d'évènements, trop de gens différents ces derniers temps, tout s'accèlère...
*Me tenir debout est plus difficile que je ne le pensais, et je dois constamment me rappeler à l'esprit que ces hommes n'ont pas l'air hostiles, et qu'eux-mêmes semblent ne pas se connaître. Cette situation abracadabantesque ne contribue évidemment pas à l'arrangement de mon état physique et mental...*
"Padh-... Padhvil?"
Cette voix... mais... c'est mon nom !
*Je lève la tête vers la jeune femme qui se tient en face de moi.*
Ithilarin ! Lumière, merci ! Que... que s'est-il passé ?
*Je tente de me redresser complètement, mais je chancelle lorsque je tente de me libérer du support de mes deux nouveaux compagnons. Ça tourne...*
A Karion: "Il vient d'apparaitre devant moi au milieu de la rue et ne sait pas où il se trouve" dites-vous? En fait, je doute que nous puissiions lui être d'une grande aide: cette jeune femme vient d'apparaître devant moi au milieu de la rue et ne savait pas où elle se trouvait...
Plus précisément, elle pensait être à Tar Valon...
Ithilarin ! Lumière, merci ! Que... que s'est-il passé ?
C'est bien lui!
Je me sens heureuse et soulagée de ne pas être seule dans cette épreuve si déconcertante. Malheureusement, le pauvre ne semble pas en savoir plus que moi... et il a vraiment l'air mal en point. Je me rapproche de lui, et prends délicatement son visage dans mes mains pour mieux l'examiner.
"Ne t'inquiète pas de ça maintenant", lui dis-je avec un léger sourire.
Son regard est vitreux, et il est si pâle! J'essaie de lui cacher mon inquiétude... Il faut vraiment qu'il se repose. En supposant que du repos suffise...
Je me tourne vers un des deux étrangers qui le soutiennent:
"Connaissez-vous une auberge près d'ici? Il faut qu'il s'allonge, et vite".
Le jeune homme apparu si mystérieusement essaye de se relever mais chancelle aussitôt. Nous gardons une main bienveillante sur ses épaules au cas où...
Une des deux jeunes femmes semble connaître ce ménestrel tombé du ciel. Ils discutent, je laisse tranquilles et me met un peu en retrait.
"Connaissez-vous une auberge près d'ici? Il faut qu'il s'allonge, et vite".
"Je connais bien la ville pour y avoir vécu quelques années il fut un temps. Suivez moi je vais vous conduire à l'endroit parfait, ça ne paie pas de mine mais c'est confortable et le propriétaire est une vielle connaissance. Nous y serons à l'aise pour discuter et votre ami pourra se reposer. J'ai hâte d'entendre vos récits!"
Lorsque nous arrivons à l'auberge la nuit est déjà bien entamée et l'établissement est presque vide. Ca fait un bail que je n'étais pas venu ici, trop de souvenirs...
"Ola l'aubergiste! Rien a changé ici, c'est toujours le même taudis!"
L'aubergiste: Non mais...Jibaï! Qu'est-ce que tu fiches ici vieux brigand! Toujours pas mort? "Pas tant que ton bouiboui tiendra debout l'empoisonneur!"
Nous nous donnons l'accolade et je lui demande plus sérieusement.
"Dis moi l'ami ton arrière salle est toujours disponible? Mes amis et moi aimerions parler tranquillement."
Je t'avoue qu'on ne l'utilise plus beaucoup. Blik mort et toi parti c'est plus calme ici... Mais il y a toujours les chaises, la table et les fauteuils. Avec la poussières en plus et quelques objets que je ne savais pas où mettre. Utilise là comme bon te semble toi et tes amis êtes les bienvenus. "Merci. Je te revaudrai ça."
Mais j'y compte bien! Ces jeunes gens m'ont l'air un peu perdus, je vais vous préparer quelques choppes et un bon repas.
Je me tourne vers mes nouvelles connaissances et leur montre un couloir au fond de la salle commune.
"Bienvenu dans mon ancien QG. Vous verrez nous serons bien installé."
"Mes amis"... "parler tranquillement"... On a pas buter du Trolloc ensemble que je sache. Bien qu'il ait l'air très sympathique, il vaudrait mieux que je me méfie. De plus, je n'ai pas envie de parler... que pourrais-je bien lui dire, d'ailleurs? Je n'ai aucune idée de ce qui nous ait arrivé, à Padhvil et à moi.
"Je vous remercie de votre attention, mais je crois vraiment que mon ami a besoin de se reposer dans un bon lit".
Je me tourne vers Padhvil, l'air soucieux:
"Padhvil, comment te sens-tu? Est-ce que ça va mieux?"
Oui... je crois. Je pense que marcher m'a fait du bien. Mais je ne comprends toujours pas ce qui s'est passé. Comment sommes-nous arrivés ici ? Et où est Gablebo ?
J'ai l'impression d'être dans un rêve, ou un cauchemar, je ne sais pas trop.
Tout d'abord ravie d'entendre qu'il va mieux, je déchante rapidement lorsqu'il me pose cette question...
Portant ma main à mon front (Ce mal de tête qui ne s'en va pas!), je soupire et lui répond d'une voix très neutre:
"Je n'en sais rien. Sur le trajet pour venir ici, j'ai essayé de me souvenir de ce qu'il s'était passé, de la dernière chose dont je me souvenais... Sans grand succès, je dois dire: je me rappelle de toi et Gablebo, et de la Tour. Mon dernier souvenir, c'est la Tour... oui. Réfléchissons".
Je commence à marcher doucement à travers la pièce. Tout le monde me regarde comme si j'allais apporter la réponse, claire et précise, dans l'instant. Je prends une chaise, toujours dans ma réflexion, et assoie Padhvil dessus. Je m'agenouille ensuite devant lui et écarte cette mèche blonde de son visage fermé.
"Je n'en sais rien, Padhvil... J'espère simplement que Gablebo est sain et sauf".
Après quelques instants, je soupire encore une fois; non pas parce que je suis confuse, mais parce que j'ai au moins une certitude:
"Nous sommes ici pour une raison. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais nous sommes arrivés à Lugard, et nous avons certainement quelque chose à faire, ou à découvrir dans ce trou à rats... Qu'en penses-tu?"
nous avons certainement quelque chose à faire, ou à découvrir dans ce trou à rats...
Trou à rats? Il parle de chez moi tout de même! Ca fait longtemps que je ne suis pas revenu mais c'est chez moi! C'était notre ville à Blik et moi. Et puis il feraient bien de faire attention les jeunots, ce trou à rat pourrait bien leur être fatal. Enfin ils sont juste ébéter et perdus mieux vaut leur éviter de se fourrer dans un pétrin dont ils ne pourraient se défaire...
Nous voilà emmenés dans une auberge par cette autre homme. Les deux apparitions se connaissent bien mais ne semblent pas être capables l'un plus que l'autre d'expliquer leur présence en ce lieu. Pendant qu'ils essayent de comprendre ce qui s'est passé je m'approche de la jeune femme qui me rappelle quelquechose
Pardonnez moi, mais votre visage m'est familier, nous serions nous déjà rencontrés ?
Silencieuse, méfiante encore, je repère les différentes issues de la pièce. Au cas où.
Voyons ce que les deux ménestrels ont à nous dire... Certes... Nous voilà bien avancés. Mais que suis-je venue faire dans cette galère? Ithilarin, puisque tel est son nom, ne pouvait-elle pas choir devant une tierce personne, hein?
Pffff...
Bon en même temps, ces gens ont l'air plutôt sympathique et... Je n'ai pas grand chose de mieux à faire...
Pardonnez moi, mais votre visage m'est familier, nous serions nous déjà rencontrés ?
*Hein, quoi? Qui vais-je? Euh...*
"Hum... Pardon, j'étais plongée dans mes pensées. A vrai dire, je pense également que nous nous sommes déjà vus: n'étiez vous pas en compagnie d'un lige et d'une jeune femme très remuante il y a environ un an? Parmi un grand nombre de voyageurs se rendant à Tar Valon?
J'étais accompagnée d'une jeune femme qui venait de ddécouvrir qu'elle savait canaliser. Eléa. Le nom ne vous dit rien?
Il y avait aussi une autre ménestrelle parmi nous. Ysandell. Je me souviens que nous avions beaucoup parlé lors du trajet. Ainsi qu'avec un certain Owyn qui voulait devenir lige. Quant aux autres... Force est d'avouer que leur nom m'échappe. Presque autant que leur visage."
*Concentrée sur mes souvenirs, j'essaye de me raccrocher à quelque chose de fiable dans cette situation ubuesque, mais rien de plus satisfaisant ne me vient*
Je m'appelle Karion. Maintenant je pense que je vais pouvoir laisser ces deux là essayer de comprendre ce qui s'est passé et aller faire un tour dans cet auberge pour me trouver quelque chose à manger. Si vous désirez m'accompagner, vous êtes la bienvenue.
Visiblement tout le monde préfère rester dans la salle commune, je ne pense pas apprendre grand chose ce soir. Tant pis autant partager un bon repas on verra bien ce que nous reserve la suite plus tard.
Là dessus mon viel ami l'aubergiste arrive avec un plateau bien rempli. Je m'assoie à la table des deux ménestrels et lui fait signe de tout déposer ici.
En m'adressant aux deux autres un peu plus loin qui parlent entre eux:
"Venez donc nous rejoindre c'est moi qui invite. J'ai une ardoise ici vielle de dix ans ce n'est pas un repas ou deux qui changeront grand chose."
Puis aux deux ménestrels:
"Servez-vous donc aussi. Un bon repas vous aidera peut-être à vous remettre d'aplomb."
Et là dessus je prends une chope et la vide goulument.
Je me lève pour suivre Karion, mais l'invitation de Jibaï casse net mon élan.
*compromis...*
Je vais prendre place aux côtés de notre hôte, laissant à Karion la possibilité de se mettre en regard; ainsi, nous pouvons parler tous les trois et laisser les ménestrels discuter non loin sans les gêner.
A Jibaï
"Hum, il serait temps de satisfaire à la bienséance: je pense avoir compris qui sont nos deux apparitions, Karion ne m'est pas complétement inconnu, mais euh... Vous êtes?
Oh, moi, comme vous l'avez peut-être entendu, mon nom est Stered. Je suis originaire des Deux Rivières, mais la mort de mon seul parent là bas m'a poussée à partir sur les routes. Sans réel but à vrai dire, si ce n'est celui d'éviter - sans succès visiblement - les ennuis, les Amis du Ténébreux, les Aes Sedaï et les Blancs Manteaux..."
*Paroles accompagnées d'un sourire moqueur visant à faire comprendre que cette dernière tirade n'est pas sans ironie, mais que pour autant, je ne la renierai pas*
"Nous sommes ici pour une raison. Je ne sais pas pourquoi ni comment, mais nous sommes arrivés à Lugard, et nous avons certainement quelque chose à faire, ou à découvrir dans ce trou à rats... Qu'en penses-tu?"
Je ne sais pas... c'est possible. Mais nous faisions équipe avec Gablebo, alors pourquoi... peut-être est-il... non, ou alors tu as raison, il a lui aussi une tâche à accomplir, ailleurs et...
*Lorsque la nourriture arrive, je me jette dessus, affamé. Cela semble me calmer de manger, et vous ne manquerez pas d'être étonnés de voir un corps si menu absorber ainsi une telle quantité d'aliments. Je suis si concentré sur ma faim qe j'interviens sans le vouloir un peu à contre courant.*
"Hum... Pardon, j'étais plongée dans mes pensées. A vrai dire, je pense également que nous nous sommes déjà vus: n'étiez vous pas en compagnie d'un lige et d'une jeune femme très remuante il y a environ un an? Parmi un grand nombre de voyageurs se rendant à Tar Valon?
J'étais accompagnée d'une jeune femme qui venait de ddécouvrir qu'elle savait canaliser. Eléa. Le nom ne vous dit rien?
Il y avait aussi une autre ménestrelle parmi nous. Ysandell. Je me souviens que nous avions beaucoup parlé lors du trajet. Ainsi qu'avec un certain Owyn qui voulait devenir lige. Quant aux autres... Force est d'avouer que leur nom m'échappe. Presque autant que leur visage."
Eh, je me souviens de ça je crois... n'aviez-vous ps rejoint alors un groupe important mené notamment par Eltharion Gaidin ? En tout cas je connais Owyn et plus encore Ysandell... enfin... *L'enthousiasme du début de mon intervention retombe brusquement, et mon regard se perd dans le vide pendant que je me remets lentement à macher.*
Le ménestrel tombé du ciel se jette sur la nourriture à peine celle-ci posée sur la table.
*Oh il a l'air d'apprécier. En tout cas ça lui fera du bien il reprendra des forces et vu son état ça ne sera pas un luxe!*
"Hum, il serait temps de satisfaire à la bienséance: je pense avoir compris qui sont nos deux apparitions, Karion ne m'est pas complétement inconnu, mais euh... Vous êtes?
Oh, moi, comme vous l'avez peut-être entendu, mon nom est Stered. Je suis originaire des Deux Rivières, mais la mort de mon seul parent là bas m'a poussée à partir sur les routes. Sans réel but à vrai dire, si ce n'est celui d'éviter - sans succès visiblement - les ennuis, les Amis du Ténébreux, les Aes Sedaï et les Blancs Manteaux..."
"Je me présente, alors: Jibaï Do'Urden, à votre service! Je suis natif de Tanchico mais c'est ici que toute ma jeunesse s'est faite ainsi que les meilleures moments de ma vie, dont une bonne partie ce sont passés ici d'ailleurs. Ensuite j'ai pas mal bourlingué. Je suis passé par l'Arafel, l'Arad Doman le Cairhien. Dans tous ces pays mon pas de danse est aussi connu que mon épée et ont réglé autant d'ennuis qu'ils m'en ont attiré. J'ai été voleur, militaire, preneur-de-larrons, mercenaire. Et après dix ans de voyage me voici de retour parmi les miens attendant simplement de voir ce que la vie me réserve"
Je finis ma tirade debout un pied sur la chaise. Une fois de plus je me suis enflammé. L'aubergiste me regarde du coin de l'oeil avec un petit sourire. On se croirait revenu au bon vieux temps...sauf que Blik n'est pas là, à partager mes idioties.
Par contre les nouveaux venus me regardent bizarrement, j'en ai peut-être un peu trop fait. Je me rassois en regardant Stered avec un grand sourire, comme si de rien n'était.
*Tente de ne pas montrer son amusement en dissimulant son sourire de sa main*
A Pahdvil: "Oh, oui, je crois me souvenir à présent! Avez vous des nouvelles d'eux récemment? Comme je l'ai dit à Ithilarin, je suis restée longtemps aux Deux Rivières depuis et... On y est assez loin du monde..."
Je ne sais pas... c'est possible. Mais nous faisions équipe avec Gablebo, alors pourquoi... peut-être est-il... non, ou alors tu as raison, il a lui aussi une tâche à accomplir, ailleurs et...
Sans appétit, je commence à grignoter une cuisse de dinde. Padhvil a l'air tout aussi perdu que moi...
Me penchant vers lui et parlant doucement:
"Oui mais, ce que j'aimerais savoir tu vois, c'est comment on est arrivés là... Ce que je veux dire, c'est: sommes-nous venus ici, de notre plein gré pour une raison bien précise, et nous ne pouvons nous en souvenir parce que nous avons été assommés et amenés ici? Voulions-nous aller quelque part d'autre? ou alors... est-ce qu'on nous a "envoyés" ici? ou invoqués de je ne sais quelle manière?... Pfff... Plus j'y pense, plus je me dis que la Tour a quelque chose à voir là-dedans. Dès qu'il y a du grabuge, elle y est toujours mêlée de toute manière...".
Mon regard se fait dur, et ma voix n'est plus qu'un murmure:
"Je ne sais pas pour qui elles se prennent encore, ces Aes... Mais si elles sont pour quelque chose dans ce qui nous est arrivé, je sens que je vais m'énerver sérieusement".
Je bois mon verre de vin d'une traite.
"En tout cas, je pense que Gablebo est resté à Tar Valon. Pourquoi sommes-nous ici tous les deux, et pas lui? Nous étions tous les trois ensemble, donc je ne vois pas pourquoi il aurait été envoyé ailleurs... Enfin, c'est ma logique".
Puis, soupirant bruyamment et penchant ma tête en arrière, je dis d'une voix neutre de fatigue:
"J'en ai marre. Je n'aime pas cet endroit. J'ai juste envie de m'en aller d'ici pour retrouver Gablebo..."
Des nouvelles, oui. Des mauvaises. Owyn est entré à la Tour, et il est parti en Arafel pour la guerre, sous la direction d'Eltharion Gaidin. La Lumière sait où en sont les événements là-bas... Ysandell est morte, assassinée par des... amis du Ténébreux. Gablebo a longtemps pleuré la perte de son amour, aussi inattendue que brutale. Et maintenant... nous ne savons même pas ce qu'il est advenu de lui...
*Puis pour Ithilarin*
La Tour... j'ai confiance en elle, malgré tout. Mais il y règne une trop grande division. Elle reste toutefois une organisation puissante et respectable, car elle sera toujours associée dans une partie du monde à des valeurs capables de rassembler des hommes d'honneur, fiables, capables de s'unir et de lutter contre l'Ombre. Si même ce repère s'effondre, que nous resterait-il ?
Je prend place à la table et écoute tout en mangeant les informations provenant de chaque personne, celà pourra toujours être utile. J'essaye de me montrer peut enclin à parler de moi afin de ne pas avoir à inventer une histoire. Si les conditions s'y pretent, peut-être aborderais-je le sujet du dragon pour les tester .
J'écoute Padhvil m'exposer son avis sur la Tour...
Mouais...
"Je sais bien, je sais bien... Moi aussi, je dois l'avouer, j'ai confiance en elle. C'est juste qu'elle fait toujours tout comme bon lui semble, et instrumentalise tout le monde. Je ne veux pas être une de ses marionnettes. Si elle nous a envoyés ici pour je ne sais quelle mission, sans nous demander notre avec, sans nous prévenir et surtout sans rien nous dire de ce que nous sommes supposés faire ici..."
Je commence à pianoter nerveusement sur la table. Je tourne la tête vers les autres, cherchant du regard quelqu'un qui pourrait nous informer de ce que moi et Padhvil sommes censés faire dans ce trou pourri.
Faut pas rêver non plus, mais bon, sait-on jamais?...
Je décide alors de prendre la parole, le coude sur la table, la tête reposée sur ma main, l'air détaché:
"Et sinon... quoi de neuf par ici?"
Seul Padhvil peut voir dans mes yeux que ma question n'a rien de fortuit.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Alors que nous avançons vers la ville, je donne progressivement les ordres de placement des bataillons. Conseillé part Jolen et le garde royal de Lugard, alors que Brent est parti provisoirement s'occuper de la mission que je lui ai confié, je sens la tension monter dans les rangs. Nous croisons quelques maisons dont les portes sont fermées, de même que les fenêtres.
10 000 hommes, dont 8000 fantassins alignés autant que possible...Ils ont acquis un semblant de discipline et semblent prêts, c'est une bonne chose.
Peu à peu, les quelques centaines de cavaliers à ma disposition se mettent en place sur les côtés et pour quelques uns devant les bataillons de fantassins.
Mon porte étendard vient se placer à côté de moi...Un étendard improvisé pour l'instant. Nous n'avons pu faire plus...L'épée et la flamme semblaient une bonne idée quand nous l'avons dessinée. Je ne sais évidemment pas quel est la vraie bannière du Dragon, mais je finirais bien par le découvrir. Nous devons pour l'instant nous occuper de Lugard.
Alors que nous avançons lentement, je fait signe a Jolen, au porte étendard et au garde de me suivre. Alors que les portes de la villes ne sont plus qu'à quelques centaines de mètres, et que nous quatres avons quelques mètres d'avance sur mon armée, je lève le bras et cherche le pouvoir unique.
Quelle sensation à chaque fois...Plaisir et dégoût... D'un coup, je me sens plus fort et crée une épée de feu aussi grande que possible. Elle rétrécit progressivement, alors que je sens la tension parmi mes hommes s'atténuer aussi. L'un d'eux lance un cri:
"Pour le Dragon!" Il est aussitôt repris par les centaines de fantassins, et le porte étendard empoigne la corne qu'il sonne de toutes ses forces.
Nous continuons à avancer. J'éspère que Danner a fait de son mieux et que nous n'aurons pas à nous battre!
RP OFF: Il faut voir pour le timing. Ce qui se passe dans l'auberge peut se passer quelques heures/jours avant ceci, mais il est peu crédible qu'à Lugard on connaisse les mpuvements de blancs manteaux et pas ceux de l'armée d'Aedmun (hein Jibaï ).
Le jeune homme au sabre nous a rejoint également mais sans dire un mot. Nous sommes maintenant tous à table, les deux ménestrels semblent avoir repris un peu de force mais ils sont toujours aussi désorientés par rapport à leur arrivée soudaine. On le serait à moins.
Ils ne savent vraiment pas comment ils ont débarqué là? C'est étrange. Ils ont un rapport avec la Tour Blanche c'est déjà un début d'explication pour moi...
Et sinon... quoi de neuf par ici?
Je redeviens un peu plus sérieux.
"Je ne sais pas vraiment. Il règne une ambiance bizarre dans la ville, comme une tension latente dans l'air. Tout le monde est aux aguets aussi bien les gardes que les voleurs. J'ai été me balader discrètement ces-dernières nuits...des gens rôdent. Je ne sais pas ce qui se passe mais quelque chose se trame."
Je m'arrète en réfléchissant à mes propres paroles.
Mais que peut-il bien se préparer? "Les rumeurs disent aussi qu'il y a des mouvements dans la région. J'ai entendu parler de Blancs Manteaux mais surtout d'une autre armée plus proche. Certains parlent même du Dragon réincarné..."
Tout le monde devient plus attentif. Même le garçon à la mèche regarde dans ma direction désormais alors qu'il avait l'air plutôt indifférent à mes propos jusqu'alors. "...La plupart des rumeurs font état du Dragon d'ailleurs. Vrai ou faux, suivant les cas la seule chose qui est sûr c'est qu'elle est en approche..."
Je m'arrète là, profitant de l'attention de mes hôtes, et épiant leurs moindres réactions.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Après une bonne nuiot de repos, il nous fallait bien ça à la suite d'un tel voyage, nous décidons qu'il est temps d'aller manger un peu. Suivies du lige Corwin, nous descendons dans la salle commune.
off: je résume qui se trouve à la salle commune. Je n'oublie personne ?
Ithilarin, Jibaï Do'urden, Karion, Pahdvil, Stered
La salle commune est assez pleine, nous trouvons cependant une table pour nous installer. En attendant le petit déjeuner (off: on vient juste de se réveiller, c'est normal, mais a la limite on peut transformer cela en ce qu'on veut si a peut aider), je souffle à Alienor :
« Je pense qu'après on devrait aller chercher nous robes qui doivent être prêtes, je suppose que c'est le cas. Je ne me sens pas très à l'aise ainsi. »
...
En écoutant distraitement une discussion à la table d'a coté, j'endant le nom du Dragon. Je me rapelle des rumeurs de faux dragon que j'avais entandues à la Tour Blanche, aini il serait aux portes de la ville ... cela me laisse songeuse ... sait-il canaliser au moins ?
*Les événements s'enchainent un peu trop vite à mon goût et j'ai la désagréable impression de me laisser porter sans pouvoir diriger le cours de mes pensées ...*
Je me lève doucement :
" L'atmosphère de cette salle est un peu étouffante, je trouve... Verriez vous un inconvénient à ce que nous passions dans la salle commune ? "
Joignant le geste à la parole - qu'ils suivent ou non, je les connais à peine après tout - je me dirige vers la porte.
Mes révélations sur l'armée du Dragon semblent avoir plus ou moins interpellées tout le monde...à part peut-être le jeune homme à la mèche qui n'a pas beaucoup changé d'expression depuis le début de la soirée.
Stered:
" L'atmosphère de cette salle est un peu étouffante, je trouve... Verriez vous un inconvénient à ce que nous passions dans la salle commune ? "
La nuit est bientôt finie et elle a été plutôt mouvementée. La salle commune doit commencer à se remplir. Je décide donc de la suivre, ça me changera les idées. Quand j'y repense une armée aux portes de la ville, des personnes qui rôdent la nuit...Je ne suis pas vraiment rassuré non plus.
"Je vous suis, le petit déjeuner ne va pas tarder à être servi je pense."
Après etre déscendu dans la salle, nous nous installons à une table pour commander le petit dèjeuner. Corwin a l'air de faire la tête, j'ignore pourquoi mais je remarque que son attention est dirigée vers une table proche de la notre où cinq personnes discutent. Elles ne retiennent pas particulièrement mon attention, trop affamée que je suis pour me soucier d'inconnus à une heure si matinale.
« Je pense qu'après on devrait aller chercher nous robes qui doivent être prêtes, je suppose que c'est le cas. Je ne me sens pas très à l'aise ainsi. »
- Oui tu as raison, nous devrions rapidemment aller les chercher, moi non plus je ne suis pas très à l'aise dans ma tenue de novice avec toutes ses rumeurs de Dragons aus portes de la ville. J'aimerais que nous en soyons débarassé le plus rapidement possible.
La discussion se meurt peu à peu, mis à part les deux ménestrels qui parlent à voix basse.
Que dire en même temps? Il est vrai que nous sommes tous étrangers les uns aux autres et que l'annonce de la présence du Dragon aux remparts de la ville nous laisse tous plus ou moins abasourdis.
Pour ma part, je ne sais qu'en penser et laisse errer machinalement mon regard sur les personnes alentour.
Je remarque, outre un ivrogne dans un état de dépravation avancée, deux femmes et un homme à l'allure qui m'interpèle. Bizarre... L'homme a une allure de... De lige. Cette froideur et ces mouvements...
Hum... Si leurs capes ne dissimulaient pas autant leurs vêtements, je pourrais peut-être m'assurer que... Si elles étaient habillées à la mode de Tar Valon...
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
En discutant avec Alienor, j'essaie de repérer plus précisément les lieux, l'auberge et les personnes qui l'occupent. Ces dernières années je n'ai pas beaucoup été au contact des personnes de l'extérieur même si le statut d'Acceptée récamment acquis me permet d'aller voir Tar Valon, mon emploi du temps ne m'en laisse guerre le temps. je suppose cependant que c'st avec les autres personnes, en discutant, que je pourrais trouver ce dont Takima Sedai nous avait parlé.
Regardant autour de moi, je remarque que l'auberge est assez pleine, je suppose que les rumeurs que j'ai pu entandre sur un faux Dragon aux portes de la ville n'est pas là pour rassurer les voyageurs.
Parcourant les personnes, je croise le regard d'une femme qui me paraît aussi étrangère que nous à cette ville. Ne cherchant pas à attirer l'attention, j'éloigne mon regard d'elle pour revenir me concentrer sur la table aceuillant le petit déjeuner. malgré mon envie inexplicable de la connaître davantage, j'en reste là. Je n'ai jamais été à l'aise pour rencontrer les étrangers. peut être pourrais-je la voir plus tard car je pense que nous allons rester à cette auberge le temps de notre séjour ici.
off: je ne sais pas comment on peut organiser une rencontre ... à moins que toi ou Alienor sois très curieuse. Mon profil est plutôt réservé, et la situation délicate (pas habitué à la ville, endroit complètement inconnu ...)
Je pense que ca serait intéressant si on pouvait partager avec Ithilarin notre expérience commune du tissage de Sarah
OFF: Pour ma part mon perso est plutot extravertit et a pas mal voyagé étant plus jeune (bien que je n'ai actuellement que 18 ans). Alors je pense que pour ma part je peux essayer d'établir un contact avec l'un d'entre vous. Reste à savoir qui, je vous le soin de le décider.
[d10]
Alienor remarqua qu'une femme assise à une table proche de la leur semblait très intéréssée par le groupe qu'ils formaient, Mildred, le lige et elle-même. Ne sachant si c'était en bien ou en mal elle décida qu'il valait mieu ne pas tenter le Ténébreux et prendre garde.
- Mildred, cette femme à l'autre table nous observe depuis un moment. Je la trouve un peu trop interessée par notre lige. Il faut dire qu'il n'est pas bien discret.
Ce disant elle jete un coup d'oeil en coin à l'adresse du lige pour lui faire comprendre qu'il devait s'efforcer d'avoir une attitude moins "ligesque" sans quoi il pourrait se faire repérer par le premier soldat ayant combattu dans la grande dévastation.
- Nous ferions mieux d'aller rapidement chercher nos robes chez la couturière. Je serai plus rassurée. Finissons le déjeuner et allons-y. Nous reviendrons ensuite ici pour nous changer et cacher nos robes de la Tour. Qu'en penses-tu ?
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Alienor me parle de ce groupe de personnes là bas que j'ai aussi remarquées. Cependant, je ne partage pas son inquiétude, que peuvent bien nous vouloir ces personnes, je doute que nous puissions avoir des problèmes. Et si notre lige est remarqué, tant mieux, on risquera encore moins. Je doute que beaucoup s'aventurent à fâcher un lige.
« Ne t'inquiète pas, on ne risque absolument rien. Et si on nous remarque ce n'est pas gpênant non plus, nous sommes comme pleins d'étrangers ici et il me semble qu'en général on ne les aime pas trop à Lugard, mais il y en a tellement en ce moment dans la ville. »
Malgré ces paroles rassurantes, je préfèrerais moi non plus ne pas trop me faire remarquer, je poursuit après un temps de silence.
« Nos robes devraient être prêtes maintenant, on devrait peut être aller les chercher sans trop tarder tout à l'heure (off: ou maintenant?) »
off: je propose qu'on aille les chercher mais qu'on élude le passage pour pas que cela prenne trop de temps, et éventuellement, on pourrait se rencontrer de plus près lorsque nous rentrons.
La discussion se meurt peu à peu, mis à part les deux ménestrels qui parlent à voix basse.
Je suis donc tranquillement attablé et observe mes compagnons du moment. Stered a l'air attiré par un groupe de trois personnes. J'y prête moi aussi une plus grande attention.
Cet homme... Cette expression et cet air redoutable...pas de doute c'est un lige. Mais que fait-il avec ces deux jeunes filles? Elles ont l'air bien jeunes et inexpérimentées pour des Aes Sedaï...
Le groupe se lève et sort de l'auberge.
Je m'adresse à Stered:
"Je vois que vous aussi ce groupe vous interpelle."
Elle acquiesse d'un signe de tête.
"L'homme qui accompagne les jeunes femmes est un lige. Mais ces filles me semblent...bizarres. Qu'en pensez-vous ?"
"Ah vrai dire, c'est surtout l'homme que j'ai remarqué. J'avais suivi un groupe se rendant à Tar Valon un jour, c'est d'ailleurs à cette occasion que j'avais rencontré Karion, et j'avais assisté à plusieurs entrainements de liges lors du voyage.
Quand à ces femmes...
Bah, tant qu'elles ne sont pas Aes Sedaï. Vous connaissez les proverbes: il vaut mieux se jeter dans le nid d'un serpent que de fréquenter de trop près les femmes de Tar Valon.
Enfin... *gênée d'en avoir tant dit* C'est du moins ce qu'on dit dans les Deux Rivières...
Nous n'en saurons pas plus, elles s'en vont de toute manière."
Vous connaissez les proverbes: il vaut mieux se jeter dans le nid d'un serpent que de fréquenter de trop près les femmes de Tar Valon.
"Entièrement d'accord! Des gens de bons sens dans les Deux Rivières, assurément!"
Je reprends un air un peu plus sérieux.
"Tout de même, la présence de se lige ici exite ma curiosité. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe mais avec l'armée du Dragon et des Aes Sedaï dans le coin on risque de ne pas s'ennuyer dans les jours qui viennent..."
- Nous devrions y aller maintenant. Même si nous avons notre lige pour nous protéger je préfère ne pas me faire remarquer. Allons-y Mildred.
Alienor se lève, immédiatement suivit par le lige et Mildred. Sortant rapidement de l'auberge, ils prennent la direction de la boutique du tailleur. Une fois là aucune surprise, comme promis, les robes sont prètes et parfaitement à la taille des deux jeunes filles. Elles reprènnent alors la direction de l'Auberge et se dirigent vers leur chambre pour se changer, laissant le lige dans la salle commune assis à une table. Une fois les robes enfilées, Alienor et Mildred redescende rejoindre le lige. Tout en s'installant à la table, Alienor remarque que le groupe de tout à l'heure est toujours là.
- Mildred, il nous faut nous organiser et voir quel serait le meilleur moyen pour retrouver ce fameux Danner dont nous ne savons rien, et enqueter sur ce Dragon sans se faire trop remarquer.
Je sursaute quand, plongée dans une conversation avec Jibaï, je vois rentrer les deux femmes et l'homme à l'allure psychorigide de tout à l'heure...
Mon interlocuteur perçoit mon mouvement et se retourne à son tour.
Ils m'intriguent. Je ne sais pourquoi. Sans doute parce qu'ils tranchent autant que notre groupe hétérogène dans cette auberge. Et parce qu'eux aussi nous observe de loin me semble-t-il.
Idiote. Bien sûr qu'ils se sentent observés, avec ta discrétion...Que t'importe que ce soient des femmes de Tar Valon?
Pas grand chose, c'est vrai, sauf qu'avec la rumeur du Dragon aux portes de la ville...
"J'aimerais en savoir plus sur ce fameux Dragon" murmuré-je entre mes dents. Je rougis violemment en m'apercevant que j'ai parlé à haute voix et que Jibaï et Karion me regardent plus attentivement.
Maudissant ma maladresse habituelle, je me plonge dans la contemplation fascinée du fond de mon verre, non sans avoir répandu un peu de son contenu sur la table tant mon geste était brusque...
Un trolloc dans un magasin de porcelaine serait-il plus discret? Sans doute...
Cela fait un moment que je n'ai plus parlé. Je feins d'être inattentive, le regard dans le vide, et la joue écrasée dans le creux de ma main. Mais j'écoute, et j'observe...
Je vois bien que les trois, là-bas, sont louches; pas plus que nous, certes. Tout ce manège ne dupe personne: ce n'est pas en s'habillant local qu'on se fait moins remarquer.
Si ces trois-là ne sont pas de la Tour, je veux bien manger ma cape...
Je vois bien que les deux demoiselles sont plutôt jeunes pour être des Aes Sedai... Qu'est-ce qu'elles peuvent bien trafiquer ici?... Ahh ben voyons! Le soi-disant Dragon pardi.
J'essaie d'attirer l'attention de Padhvil en toussotant (pas très discret et surtout très flagrant comme ruse, avouons-le... Mais quand cela est fait par une ménestrelle, de surcroix moi, personne ne se rend compte de rien ). Si tôt qu'il se tourne vers moi, je baragouine à toute vitesse dans ma choppe, en espérant qu'il comprenne:
Plusieurs Aes Sedai entrent dans l'auberge. La poussière du voyage est encore visible sur leurs châles, trois rouges, un bleu, un brun, un jaune et un blanc. L'une d'entre elle s'avance et hèle l'aubergiste qui s'empresse de lui répondre la voix tremblante et le visage en sueur.
Krystel Sedai sonde la salle de ses yeux perçants... son regard s'arrete net sur les deux jeunes filles et le lige qui les surveille. Ses yeux se plissent légèrement de colère. Elle se dirige vers la table où elles sont installées et les apostrophes d'une voix suffisament dure pour fendre une pierre en deux.
Enfants! Que faites vous donc ici? Et vous,à l'adresse du lige où est votre Aes Sedai?
Sept Aes Sedaï pénètrent soudainement dans l'auberge. Dont trois rouges. L'une d'entre elles s'adressent de manière virulente aux deux jeunes filles et au lige.
Je m'adresse à voix basse à notre tablée sans viser personne en particulier et tout en continuant à observer la scène:
"Je ne sais toujours pas qui sont ces deux jeunes filles mais avec des rouges dans leurs pattes elles sont mal. J'ai déjà croisé quelques rouges en Arafel, jamais pu les encadrer celles-là, de vraies mégères."
Je m'en rapelle bien. Même les plus fières guerriers se faisaient tout petit. Encore pire qu'avec les autres Aes sedaï. Ca m'agace ces femmes qui se croient tout permis!
Le lige : Corwin Gaidin.
Le lige se lève, se mouvant avec une grace mortelle, pour faire face à l'Aes Sedai.
- Je me nomme Corwin, Aes Sedai et je suis le lige de Takima Sedai. Elle m'a envoyé ici pour protéger cette acceptée et cette novice qu'elle a chargé d'une mission, Aes Sedai.
Le lige s'adresse avec respect à la rouge bien que, étant le lige d'une verte, il ne soit pas vraiment un adorateur de cette Ajah pour qui les hommes sont moins que des insectes. Son visage et son attitude ne laissent pourtant rien paraitre de ses sentiments personnels.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
Des Aes Sedai entrent alors dans l'auberge, comme sûrement pas mal de monde ici, je suis prise par surprise. Elle n'ont pas l'air de très bonne humeur et je n'ai pas trop envie qu'elles me remarquent. Même si je n'ai fait aucune faute, je n'ai pas envie de leur explique notre présence ici.
Mais trop tard, l'une d'elle se dirige vers nous et nous questionne sur notre présence ici. apparament, nos nouveaux habits ne l'ont pas trompée.
« Enfants! Que faites vous donc ici? »
Étant acceptée, je me sens obligée de lui répondre avec déférence, je n'ai pas envie une seule seconde qu'elles croient que nous nous soyons échappées :
« Nous sommes avec Takima Sedai. »
Ne voulant pas trop à en dire à une Aes Sedai qui ne m'est pas si sympathique, je retiens mes mots.
Après la surprise de leur arrivée passée, je me demande pourquoi Takima Sedai ne les a pas averties, il me semble que c'est ce qu'elle avait dit qu'elle ferait.
Sept femmes entrent dans l'auberge, elles s'adressent aux jeunes filles que nous avons vu arriver un peu plus tot. Il semble que ces femmes soient des Aes Sedai, et pas parmi les plus conciliantes d'après ce que sait notre compagnon. Je me détache alors de la conversation qui se tient à ma table pour essayer de m'interesser à ce qui se passe entre les femmes là bas.
De fait, l'entrée brutale de ces femmes a fait taire toute la salle commune. Dans ce silence inhabituel, les paroles de celle qui semble les diriger dégagent tant de colère et de violence contenue que chacun semble se taire encore plus complétement. Il ne doit pas faire bon de provoquer la colère de femme si hautaine...
Ma question adressée à Padhvil à peine finie, je me tourne subitement vers les femmes qui viennent de faire leur entrée dans l'auberge. Il me suffit d'un regard pour les identifier:
Oh non... des Aes... et trois rouges en plus. Il ne manquait plus que ça.
"Eh bien", dis-je tout bas en me penchant vers mon jeune confrère, "je crois que nous ne sommes vraiment pas arrivés là par hasard".
Des Aes Sedaï ! On m'a toujours dit de fuir ces femmes comme la peste et les Blancs Manteaux...
Que faire ? Leur compagnie bouche l'entrée, donc pas de sortie par là...
Calme toi, calme toi. Après tout tu n'as rien à te reprocher, donc rien à craindre.
Néanmoins, je ne peux empêcher ma main de se rapprocher de la lame dissimulée sous ma robe.
- Je me nomme Corwin, Aes Sedai et je suis le lige de Takima Sedai. Elle m'a envoyé ici pour protéger cette acceptée et cette novice qu'elle a chargé d'une mission, Aes Sedai.
La rouge hausse un sourcil en entendant le récit du lige. *Mais à quoi pense Takima. Enoyez uen Acceptée et une Novice en MISSION????!!!!
Ne souhaitant pas discuter des affaiures de la Tour en public, Krystel ordonne à l'aubergiste de lui donner une salle à l'écart. Celui s'execute prestement, tout en continuant à éponger son front déouglinant de sueur.
Une fois tranquille, Krystel darde un regard ombrageux sur les deux demoiselles pendant deux longues minutes. Puis lâche d'un ton sec.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
« Je me nomme Corwin, Aes Sedai et je suis le lige de Takima Sedai. Elle m'a envoyé ici pour protéger cette acceptée et cette novice qu'elle a chargé d'une mission, Aes Sedai. »
A ces mots, les traits de l'Aes Sedai ne semblent pas s'adoucir. J'aurais bien aimé que Corwin n'en parle pas. En attendant, l'Aes Sedai nous accompagne dans un salon privé de l'auberge pour pouvoir nous parler plus ouvertement. J'acceuille avec soulagement cette décision, je n'ai pas envie de me montrer en spectacle dans la salle commune.
« Pourquoi n'etes vous pas à la Tour Blanche? »
D'une façon ou d'une autre, il aurait bien fallu répondre a cette question. Avant de commencer, j'attend un peu que l'atmosphere se calme.
« Je ne sais pas trop comment cela est arrivé, Aes Sedai, mais il semblerait que nous avons été expulsées de la Tour Blanche par un tissage très puissant. J'étais en train d'étudier dans ma chambre lorsque tout d'un coup je me suis retrouvée avec Alienor en pleine campagne. C'est comme ça que nous avions rencontrées takima Sedai. »
- Je me nomme Corwin, Aes Sedai et je suis le lige de Takima Sedai. Elle m'a envoyé ici pour protéger cette acceptée et cette novice qu'elle a chargé d'une mission, Aes Sedai.
Je ne m'étais donc pas trompé. Cet homme est bien Lige.
Ne souhaitant pas discuter des affaiures de la Tour en public, Krystel ordonne à l'aubergiste de lui donner une salle à l'écart. Celui s'execute prestement, tout en continuant à éponger son front déouglinant de sueur.
Ces deux jeunes filles vont passer un sal quart d'heure.
Une fois tout ce petit monde partit dans le salon privé, la salle commune devient un véritable capharnaum. Les conversations repartent de plus belle. Je me tourne moi-même vers Karion, Stered et les deux ménestrels. Ils suivaient tous la conversation avec intérêt.
"Nous savons désormais qui sont ces deux jeunes filles. Une novices et une acceptée...Je n'en avais jamais vu. Mais que peuvent-elles bien faire hors de la Tour ?"
*Je me tourne vers Ithilarin, mes mots semblent lui être adressés tout en ayant l'air de pensées échappées.*
Nous ne les connaissons pas. C'est très étrange tout de même, une Acceptée et une Novice, seules ou presque, en tout cas en dehors de la Tour.
Et si... et s'il leur était arrivé la même chose que nous ?
*Je réalise alors non seulement ce que je viens de dire, mais surtout que tout le groupe l'a entendu. Je deviens si pâle que mes cheveux paraissent d'or pur à côté de mon visage.*
Nous ne les connaissons pas. C'est très étrange tout de même, une Acceptée et une Novice, seules ou presque, en tout cas en dehors de la Tour.
Et si... et s'il leur était arrivé la même chose que nous ?
Ces mots ne semblaient pas nous être destinés. Il est devenu plus blême qu'un cul de blanc manteau. "Nous ne les connaissons pas" a-t-il dit ?
"Vous ne connaissez pas qui ? Les deux jeunes filles ou les autres Aes Sedaï qui viennent de débarquer ? Et si vous connaissez tant d'Aes Sedaï c'est que vous fréquentez la Tour, dans ce cas vous pourriez peut-être nous éclairez un peu sur la situation au lieu de marmonner entre vous depuis tout à l'heure..."
C'est vrai à la fin. Ils ne sont pas très sociables pour des Ménestrels. On les tire de la rue, on leur offre gentiment le toit, la nourriture et la boisson et ils nous traitent comme si nous n'existions pas. Ils pourraient nous faire un peu plus confiance.
Mais, mais... nous expliquons depuis tout à l'heure que nours sortions de la Tour avant d'arriver ici ! Nous habitons à Tar Valon et oui, nous fréquentons la Tour et en connaissons certains membres !
*Puis, dans un sourire espiègle qui constraste singulièrement avec le ton caustique de la remarque.* Vous voulez que je vous le chante ?
Je ne préfère ne pas répondre tout de suite et prends une bonne rasade. Je lui adresse moi aussi mon plus beau sourrire et lui dis:
"Non merci sans façon. Je n'ai jamais été amateur de chant."
S'il ne veut rien dire tant pis. Je découvrirais bien par moi-même ce qui se passe ici. De toute manière les Ménestrels ont toujours été de beaux parleurs mais on ne me fera pas avaler que les gens débarquent de Tar Valon comme ça sans raison...Tant pis on verra bien, la Roue Tourne selon son bon vouloir...
Sur ce je finis moi aussi ma chope cul-sec et la pose sur la table.
"Hum, euh, l'atmosphère devient irrespirable ici... Que pensez vous d'aller prendre l'air?"
Aux ménestrels: "Pour ma part, je ne tiens pas plus que cela à fréquenter le Tour, surtout ses membres les plus, euh... Bref... Plus bas: La présence d'une femme de Tar Valon ne m'enchante guère en général et là... Il y en a trop pour la paix de mon esprit. Rouges en plus! Souriant: A votre place, messieurs, je ne m'attarderais pas. "
"Non merci sans façon. Je n'ai jamais été amateur de chant."
Non mais il se prend pour qui lui? C'est pas parce qu'il nous paie un coup à boire qu'on va lui raconter notre vie...
Je hausse un sourcil en regardant Padhvil.
Puis, en réponse à la suggestion de Stered:
"Mmmm... C'est une idée!", dis-je avec un grand sourire (certes un peu hypocrite, mais je pense qu'il est peut-être préférable de jouer un peu moins les ours...).
Je me tourne vers mon confrère:
"Qu'en penses-tu Padhvil?". Mon trop grand sourire est toujours là, mais il peut lire dans mon regard que je panique un peu: Merd-merd-merdeuh...! qu'est-ce qu'on fait? Ne serait-il pas mieux de surveiller de près ce que trafiquent les Aes?
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Kror et ses hommes (environ 25), dont Kylahn, arrivent désormais à Lugard, alors que le Soleil aux faibles rayons commence à disparaître.
Nous avons quitté les champs pour suivre la route de Lugard en début d'après midi. Désormais, alors que la nuit va bientôt accompagner le froid, j'aperçois les premières lumières de la ville.
Je ralentis ma monture, pour arriver au niveau de Kylahn. Une fois celui-ci à mes côtés, je lui demande -première fois que je lui adresse la parole depuis notre départ- :
Pourquoi recherchez-vous le Cor de Valère? Vous comptez tirer de sa découverte une gloire personnelle ou est-il pour vous juste une arme dans les mains de la Lumière?
Je regarde toujours devant moi, le visage impassible grâce à la Flamme dont j'ai perfectionné la maîtrise lors de mon séjour à la Tour Blanche.
J'ai observé cet homme toute la journée, et je suis encore incapable de dire qui il est réellement. Un espion, cela ne fait aucun doute, pour savoir aussi bien cacher sa véritable identité. Mais un espion de qui?...
La salle toute entière est silencieuse, comme si chacun tentait de se faire oublier ou bien de saisir quelques bribes de ce qui peut bien se dire dans la pièce voisine.
Je me lève et voyant qu'aucun de mes compagnons ne semble me suivre :
"Si vous comptez rester ici, dites le moi et j'irai seule...Sinon, sortons avant ques ces femmes ne reviennent. A moins que vous n'ayez une autre proposition?"
A votre place, messieurs, je ne m'attarderais pas.
Je ne relève pas sur le moment et reste dans mes pensées.
"Si vous comptez rester ici, dites le moi et j'irai seule...Sinon, sortons avant ques ces femmes ne reviennent. A moins que vous n'ayez une autre proposition?"
Cette fois j'écoute Stered et me lève aussi.
Allez. Il faut agir. Des choses bizarres se trament et si il y a moyen de combattre l'Ombre je me dois de le faire. Pour toi mon frère...et à Lugard comme au bon vieux temps...
"Si ça ne vous fait rien je vais vous accompagner. L'ambiance est pesante ici depuis l'arrivée de ces femmes et un peu d'air me fera sûrement le plus grand bien."
Kylahn ne s'était pas mêlé aux autres membres de la troupe, il avait chevauché en silence depuis son entrée dans le groupe et personne ne semblait vouloir s'interesser a lui, ce qui lui convenait tout a fait.
Kror s'approche alors de moi. Peut être ai-je fais une erreur en ne répètant pas les slogans entousiastes des hommes. Mais je ne peux me resoudre a crier a la gloire d'un serviteur des Tenebres. La question du cavalier me semble très orienté, il a des soupcons sur moi... Tant pis, tout ce qu'il me faut c'est integrer les troupes du Dragon et recuperer mes ordres.
- Les deux, vous vous en doutez. Je compte trouver ce Cor dans les parages du Dragon comme on trouve des mouches autours d'une étable. Ensuite, si il peut être utile a la Lumière, je m'en servirais bien évidement. Pourquoi cette question ? Vous comptez dessus vous aussi ?
Lorsque l'Aes Sedai s'était adréssée à Mildred et Alienor, leur demandant ce qu'elle faisaient là, Alienor s'était bien gardée de lui répondre. Ce n'était pas à elle de le faire et elle savait combien les rouges pouvaient etre pointilleuses sur la question du protocole et du respects des regles. Lachement elle laissa Mildred répondre et assumer la colère que les rouges éprouveraient à n'en point douter.
En revanche elle continua d'observer le reste de la salle et remarqua que le petit groupe à la table d'en face semblait vivement interressé par ce qui se passait, jusqu'à ce que la femme qui les observait un peu plus tot ne se lève et fasse mine de sortir de l'auberge, imitée par ses compagnons.
*Il faudra les surveiller de près, ceux là* se dit-elle. *Ils semble qu'ils ne veulent pas etre mélés à des affaires d'Aes Sedai.*
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
J'écoute sa réponse plus attentivement que je ne le laisse paraître, analysant chacun de ses mots pour trouver ne serait-ce qu'un indice minime.
- Les deux, vous vous en doutez. Je compte trouver ce Cor dans les parages du Dragon comme on trouve des mouches autours d'une étable. Ensuite, si il peut être utile a la Lumière, je m'en servirais bien évidement. Pourquoi cette question ? Vous comptez dessus vous aussi ?
Pensée: Il ment très bien.
Je regarde alors le chevalier, mon visage aussi inexpressif qu'un roc.
Si je compte sur cette légende? Non. Je ne crois pas que souffler dans un cor puisse faire revivre des morts. Mais je crois que l'union de tous les hommes sous une même bannière pourrait vaincre l'Ombre. Et je crois aussi que cette bannière doit être celle du Dragon Réincarné. N'êtes-vous pas de cet avis, soldat?
Pensée: Oh les hommes peuvent s'unir et trouver un Chef ça ne changera rien. Eux n'ont jamais eu dans leur tête la voix -si on peut l'appeler voix- du Seigneur des Ténèbres... Même en rêve elle suffit à convaincre de Sa puissance.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Les Aes Sedai sont maintenant surement au courant de mon existence, elles-ont dû partir de Tar Valon, mais évidemment, vu que je suis déclaré depuis peu, elles n'ont pu arriver à temps. Cependant, autant prendre de l'avance et être prêt quand elles arriveront: je veux que Lugard soit une base solide!
Alors que l'armée approche des portes de la ville, on entend les premiers cris. Manifestement ces gens ont peur...Mais il faudra leur faire comprendre qu'en aucun cas je ne viens pour tuer ou conquérir: je viens pour unir! Donner une chance de salut! Ma personne est de peu d'importance finalement, c'est ce qu'elle symbolise: une chance d'union pour les hommes face à l'ombre....
Lugard n'a pas de murs, cela permet à l'armée de se détacher en plusieurs colonnes. Comme prévu, l'avant garde va entrer en premier dans la ville...J'ai peur que cela ne mettre un grand désordre, mais je n'ai pas le choix... Je regarde Grent, qui doit conduire cette avant garde de quelques 500 hommes, et lui fait signe de la tête. Il apelle son détachement, je me place juste derrière en tête du reste de l'armée avec Jolen.
Nous avançons.
Danner a-t-il bien rempli sa mission de déstabilisation? Nous verrons bien...([D10])
D'après les éclaireurs d'Aedmun Kigarin, personne n'est dans les environs. Oh, il y a bien du mouvement, mais pas d'armée, pas d'Aes Sedai en nombre suffisant pour inquiéter le Dragon Réincarné!
Ceci dit, il semble que la garde royale de Lugard, malgré la déffection d'un de ses importants officiers, avait encore quelque vigueur. La mission de déstabilisation de Danner n'a réussie que partiellement.
Alors que l'avant garde d'Aedmun, forte de 500 hommes, entre dans la ville, quelques échaffourées éclatent. Des hommes en tenue de garde de la ville se présentent en face, mais ils semblent quelque peu inquiets.
[D10] (ils sont 300)
Quelqu'un s'avance et crie "Vous n'avancerez plus! On ne veut pas de vous à Lugard! Pas de faux Dragon chez nous! Vous apporterez le malheur!"
Face à 500 hommes de ce même Dragon, ça n'était évidemment pas la chose à dire.
Grent s'avance: "Nous ne vous voulons aucun mal. Si nous n'avons pas été arrêtés jusqu'ici c'est que le Murandy est au plus mal: aucun sentiment d'union ne lie les lugardiens et tous les murandiens, il faut que cel cesse! Ne combattez pas, nous sommes bien plus nombreux et ne voulons que nous unir sous une bannière d'espoir!"
Ces quelques 300 hommes sont cependant, et évidemment, poussés par le roi...et ce qu'il reste de son autorité. Décidant de résister, ils se placent en formation de combat.
Débouchent alors quelques 50 hommes et Danner sur leur gauche, et une échaffourée éclate. Voyant cela, et constatant que la somation n'a pas eu d'effet, Grent lance ses hommes aussi, lui même en première ligne.
[D10] (pour les compagnons d'Aemdun)
[D10] (pour les Lugardiens)
Chaque armée résiste et combat, les Lugardiens ont de la volonté, mais les hommes d'Aedmun sont trop nombreux. Le combat dure quelque peu, il y'a un peu plus de morts chez les hommes peu entraînés de Grent.
[D10] (Durée de la bataille)
La bataille dure quelque temps mais ne s'éternise pas. Bien vite, le nombre de mort chez les Lugardiens, relativement à leur nombre, s'élève bien trop haut pour que leur moral ne tienne.
Ce sont quelques 200 hommes qui se rendent malgrés eux, avec énormément de blessés dans leurs rangs. Il y a un peu plus de morts chez les compagnons du dragon, mais le nombre était écrasant.
Après les avoir constitué prisionniers, la colonne est reconstituée, et Aedmun arrive sur les lieux.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Grrrr...Je pensais ne pas avoir à combattre. Je m'approche alors des gardes de Lugard, furieux, et d'une voie rendue plus forte par la maîtrise du pouvoir, mon épée de feu toujours dans la main et le goût de la folie dans la bouche, je leur crie:
"Que cherchiez vous en vous battant contre plus nombreux que vous? Vous avez vu, avec vos morts et les nôtres, le prix de la division! Je ne suis pas là pour piller ou tuer, mais pour unir! Vous ne comprenez donc pas? N'avez vous pas vu non plus la montée de l'ombre? Regardez vos récoltes, le temps qu'il fait, le froid qui vous étreint chaque jours...Cessez donc de résister et rejoignez moi, c'est le seul espoir!"
J'ordonne alors de reformer la colonne, fait sortir les blessés qui seront vite pris en charge, et ordonne la formation de petits bataillons sous les ordres des officiers.
"Grent? Jolen?
Vous Jolen, vous organisez le camp à l'exterieur de la ville. Vous continuez à vous occuper de l'intendance et restez en lien avec le seigneur Grent pour ce qui est des vivres que l'on peut tirer de Lugard pour l'entretient de l'armée.
Vous Grent, vous m'organiser le déploiement des bataillons dans Lugard: je veux de l'ordre, éviter toute effusion de sang, et surtout pas de pillages, c'est bien compris? Si je fait déployer le camp à l'exterieur de la ville, c'est justement pour éviter au maximum cela. Il est interdit à tous les hommes, sauf à ceux qui y seront en faction, de pénétrer dans la ville. Cela ne manquerait pas de dégénérer. On y mettra seulement le necessaire de soldats."
Voyant le garde de Lugard arriver, avec deux officiers:
"Vous trois, vous me réunissez 300 hommes de valeur, et rapidement s'il vous plaît. Nous nous dirigeons vers le palais."
Alors que nuls ne semble prêt à bouger dans l'auberge et que je m'impatiente, un bruit formidable retentit dehors.
"Que... Des cors ? Une armée ? Une bataille !"
Je me tourne vers Jibaï :
"Vous parliez du Dragon je crois ! M'est avis qu'il est plus proche que vous ne le pensiez si c'est bien de lui qu'il s'agit ! "
Sur ces mots, je plante là mes compagnons - suive qui voudra - et m'élance dehors : je ne sais pas bien ce qui se passe et si on se bat sous les remparts ou dans la ville, je préfère savoir à quoi m'en tenir ! S'il s'agit bien du Dragon, hors de questions que je reste entre lui et des Aes Sedaï...
Néanmoins, je prends le temps de récupérer mon arc, laissé dans mon paquetage et glisse à ma ceinture la dague jusqu'alors dissimulée sous mes vêtements.
Depuis l'auberge nous entendons des bruits de combats et des cris.
*Aedmun, enfin, ils sont arrivés.*
Les autres semblent être au courant aussi que c'est lui qui est là. Stered se précipite dehors.
Je me lève et me dirige ensuite vers la sortie. Au son des combats je me guide à travers la ville et je me retrouve bientot en vue de la bataille. Les hommes d'Aedmun sont entrain de gagner.
Aedmun utilise alors à nouveau le pouvoir comme il l'avait fait au camp pour parler aux hommes. Je ne peux pas m'empecher de frisonner et de me sentir mal à l'aise.
Puis je m'aperçois que je suis près du champ de bataille et je regarde autour de moi pour voir si certains m'ont suivi.
RP OFF : les autres si vous voulez m'avoir suivi je vous attend
Juste quand j'allais sortir avec Stered nous entendons les premiers sons d'une bataille. L'effervescence gagne immédiatement l'ensemble de l'auberge, les gens se lèvent et s'enfuient en tout sens, paniqués par les bruits du combat.
Stered a raison c'est le Dragon, il est déjà là.
Je sors moi aussi, j'ai perdu tous les autres de vu. Je m'approche des combats et arrive juste pour entendre le discours d'un homme. Je l'entends comme si il ne parlait qu'à moi et il a dans les mains une épée de feu.
Sang et cendres ! Que je sois damné si ce n'est pas le fichu Dragon ! Un homme qui canalise c'était déjà effrayant rien que d'y penser mais vivre ça en vrai c'est encore pire. J'espère qu'il n'est pas déjà fou...
J'aperçois Karion qui écoute lui aussi l'homme discourir. Je m'approche de lui.
"Question peu pertinente, dis-je en tentant de sourire malgré ma confusion devant ce spectacle hors du commun, tu en connais beaucoup des hommes capables de parler à chacun en particulier et à tous en même temps, tout en tenant une épée de flammes sans qu'elle ne lui brûle la main?
Dites... Les Aes Sedaï ? Que vont-elles faire ? Que peuvent-elles réellement faire?"
C'est vrai question bête même... Je dois avouer que je suis perturbé par ce qui se passe sous mes yeux, un homme qui canalise si je m'étais attendu à voir ça dans ma vie...
"Alors c'est sur lui que repose tous nos espoirs..."
Il n'a pas l'air si terrible que ça; si on met de côté le fait qu'il pourrait détruire la ville sur un coup de colère...
"Alors c'est sur lui que repose tout nos espoirs..."
Mes deux compagnons semblent de ne pas faire partie de ces gens qui craignent le Dragon, peut être en temps voulu leur proposerai-je de se joindre à notre organisation. Mais je dois d'abord en savoir plus sur leurs intérets. Un homme tel que Jibai pourrait nous être utile, il semble avoir de nombreux contacts dans cette ville et nous allons en avoir besoin d'informations pour éviter des tentatives d'attaque sur Aedmun
Krystel s'appretait à répondre aux jeunes filles, lorque le bruit d'une agitation leur parvient aux oreilles.
A ce moment une des Aes Sedai présente à l'auberge entre précipitament dans le petit salon.
Ma Soeur, ce faux Dragon, est entré dans la ville!! Les soldats du Roi n'ont pas resisté bien longtemps. Le Lige de Kyra est parti voir ce qu'il en est.
Si cela est possible, le visage de Krystel devient plus dure qu'il ne l'étais déjà. * Ce maudit Kigarin ne devait pas entré dans la ville si vite. Et nous ne sommes que sept....Surement pas de force suffisante pour le couper de la saidin. Son regard se reporte sur Alienor et Mildred, jaugeant leur force à toutes deux. Puis s'adressant à l'Aes Sedai.
Jerani, faites entre les autres. Ce canalisateur ne doit pas découvrir notre présence. Nous ne sommes pas assez puissantes pour vaincre à nous sept son armée.
Les Soeurs entrent et s'installe comme elles euvent dans le petit salon.
Un silence pesant s'installe, toutes attendant que Krystel prenne la parole.
Cette dernière fixe Alienor et Mildred, comme si elle avait une idée derrière la tête puis déclare d'une voix calme.
Bien, il est trop risqué pour nous de rejoindre le camp pour l'instant. Mais nous devons prévenir nos Soeurs de la situation à l'intérieur de la ville.
Mildred! Vous irez avec Alienor au camp des Aes Sedai se situant au nord de la ville prévenir les Souers de la situation, une fois le retour du lige de Kyra. Vous ne canaliser aps encore depuis assez longtemps pour que cela soit visible sur votre visage.
Je répugne l'idée de vous confier cette tâche. Novice et Acceptée vous devriez être à la Tour, concentrée sur vos études, mais le monde ne va comme nous l'avons décidé. *Malheureusement*
Une silhouette, vêtue d'une cape bleue munie d'un capuchon, écoute attentivement la conversation du groupe. Rien ne laisse entrevoir les traits de son visage avec précision. Elle s'approche alors un peu plus d'un des hommes de cette petite troupe (Jibai c'est toi), puis d'une voix douce mais claire.
" Tous nos espoirs dite-vous? J'espère bien que l'avenir de ce monde ne repose pas que sur ces épaules. "
" Ce qu'on dit est une chose, ce qui est en est une autre. Avez vous réfléchi, ne serait-ce qu'un instant, si cet homme est bien ce qu'il prétend être? Peut-être songiez à vous engager pour quelques obscures raisons au près de lui? Mais il ne serait pas le premier fou canalisant, un frisson la parcourt, à soulever des foules en leur promettant la lumière, en se déclarant Dragon Réincarné. "
"Et que font les Aes Sedai depuis le temps qu'elles manipulent le monde entier contre l'Ombre ? Car c'est bien ce que vous êtes, une Aes Sedai ?
Fou ou pas je n'en sais rien mais quittes à mourir autant que ce soit en portant un coup mortel au Ténébreux. Peut-être que ce n'est pas le Dragon mais comment le serons-nous si ce n'est en le suivant ?"
Mais qu'est-ce qui m'arrive à m'énerver de cette manière ? Les évènements de ces dernières heures ont du plus m'affecter que je ne le pensais... Aes Sedai ou pas elle reste juste une femme apeurée de plus face aux dangers que représente un homme canalisant. Mais si c'était le bon... Ne s'est-elle pas posée la question ?
"Désolé. Je m'emporte."
Je souris pour détendre l'atmosphère.
"Nous vivons une époque bien troubler et je préfère voir le verre a moitié rempli plutôt qu'à moitié vide. Alors oui je crois en cette homme, et même si je me trompe j'aurai au moins eu l'occasion de porter un coup, même minime, au Ténébreux et ses engeances et rien que ça, ça vaut le coup à mes yeux."
Ca y est tous les dés sont lancés. Je suis sur ce qui était un champs de bataille 5 minutes plus tôt. Aedmund le "Dragon" a eu vite fait de calmer les ardeurs des quelques défenseurs encore présents. Et maintenant ? Dois-je me déclarer à lui ou continuer en solitaire ?
Elle se tourne vers lui. Dans l'ombre de son capuchon, elle lui fait alors face. Ses cheveux blancs argentés encadre son visage d'une douce surprenante, mais ses yeux gris brûlent d'une manière insoupçonnée.
" Le bien dîtes-vous? Un jour, cet homme deviendra fou, il ne distinguera plus ni le bien, ni le mal. Il tuera au hasard pour lutter contre des spectres immaginaires, massacrant ses proches comme des ennemis. Mais peut être savez vous ce dont les " engences du mal ", comme vous le dites, sont capables, peut-être en avez vous combattu? Les monstres de la dévastation ne sont pas les plus terribles comme vous le pensez à tort. Ce sont ceux qui sont parmi nous, en notre sein, trahissant la lumière pour l'ombre. "
Un sourire charmant vient habiter son visage, constratant avec le sérieux de ses précédentes paroles, se yeux pétillent d'une lueur nouvelle. Elle se rapproche de lui, calmement, de plus en plus près. Son souffle touche d'abord sa joue puis son cou. Elle vient déposer ses mains gantées contre sa poitrine, puis ses lèvres chuchotent dans son oreille.
" Mais peut-être fuyez vous quelque chose? Ou bien désirez vous combler un vide dans votre vie? La vengeance semblerait également une solution. Vous ne me semblait pas aussi bête que la plupart des hommes, mais ne vous trompez pas de cause, vous pourriez sans le savoir aider votre pire ennemi. "
Elle s'arrête un instant, une douce odeur de jasmin émane d'elle.
" Pour votre information, la Tour dispose de moyens d'information bien plus importants que vous ne le pensez. Lorsque que le Dragon sera réincarné, nous le saurons, certains signes ne trompent pas. "
Mariane se retire ses mains, son souffle quitte peu à peu Jibai, ne laissant derrière elle que l'ancienne impression de chaleur qu'elle y avait déposé.
Après avoir assisté à cette étrange conversation je suis au courant de la présence d'Aes Sedai dans cette ville, il faut que j'arrive à contacter Shaevar pour lui transmettre l'information, il en ferra part s'il le veut à Aedmun. Mais pour l'instant observons la réponse de Stered, je me prononcerai ensuite
D'après les éclaireurs d'Aedmun Kigarin, personne n'est dans les environs. Oh, il y a bien du mouvement, mais pas d'armée, pas d'Aes Sedai en nombre suffisant pour inquiéter le Dragon Réincarné!
Etant revenu avec les autres éclaireurs, Senek fut capable de voir l'atrocité d'une bataille; de pauvres gens sans grande expérience du combat se faiant tuer pour l'erreur stupide de ne pas avoir prix le seigneur dragon au sérieux. S'avançant auprès des morts, Senek s'agenouilla et pria pour le salut de leurs âmes auprès du Créateur.
Hj: Salut!!!!!! Apparemment vous sembliez m'avoir abandonné dans "éxpédition et exploration" alors je me suis dit qu'il fallait quand même que j'essaie de rejoindre le Rp d'une façon ou d'une autre...
Je compte bien vous revoir moi aussi, ne serait ce que pour vous démontrez que vous aviez tord, les hommes ont toujours tords.
Elle entre dans l'auberge puis jette un yeux à l'aubergiste, qui lui désigne une salle, trop absorbé par les évenements pour se déplacer. Elle pénètre dans la pièce. Son regard croise celui de Krystel.
C'est la déroute pour les défenseurs de Lugard, malgré leur manque d'expérience les armées du "Dragon" supérieures en nombre et fortes du soutien de leur chef n'ont pas eu trop de mal à vaincre. Abasourdis, les défenseurs reprennent leurs esprits et écoutent le discours du nouveau maître de la ville.
La place se remplit petit à petit. Les gens regardent, incrédules, cet être de légende qui se tient devant eux.
Je remarque un petit groupe. Ils attirent mon regard car ils n'ont pas l'air hagard et surpris du reste de la foule. Une femme se dirige vers eux, altière. Je ne distingue pas son visage d'où je suis mais son attitude m'interpèle, elle est trop sereine pour une simple femme de la ville.
Après un bref échange avec l'un des homme du groupe elle se dirige vers une auberge. Je la suis. Elle ne se trouve pas dans la salle commune. Je m'assois à une table et utilise un tissage me permettant d'écouter aux portes. Je sonde les salons privés juxtant la salle commune et en trouve un utilisé.
[d10]
Je ne perçois que des bribes de conversation, mon tissage n'est pas encore au point et j'ai du mal à le maintenir.
J'aurais du plus m'entraîner à ce genre de petits tissages... Et puis Aedmund risque de me repérer malgré la finesse du tissage. Tant pis ça sera l'occasion de le rencontrer...
[RP OFF] Je n'ai pas encore l'habitude de jouer en manipulant le PU si il y a des incohérences n'hésitez pas à me le signaler
"Hum, cette fois, la question est plus pertinente, messire Jibaï..."
J'hésite, qui sont-ils pour que je leur livre franchement ma pensée? Mais en même temps, l'heure est à la décision plus qu'aux tergiversations
"Voyez vous... Il est sans doute imprudent de ma part de la dire en ces lieux, mais... Par principe, ce que pense Tar Valon me fait penser l'inverse. Ce que je vois pour l'instant de ce Dragon... Il n'a pas l'air d'un fou, et quand bien même devrait-il le devenir, ne vaut-il pas la peine de se tenir un peu à ses côtés?"
Bon, voilà qui est dit...
Quoi que cette Aes Sedaï a insinué le doute en moi. Mais n'est-ce pas là le propre des Aes Sedaï ? On verra bien, le seul point où elle a vraiment raison c'est que je ne dois pas me laisser trop influencer par mon désir de vengeance. Le mieux c'est de me faire ma propre opinion.
Ils ont l'air de voir les choses de la même façon que moi, je vais pouvoir leur donner mon avis
Bien je vois que nous sommes d'accord sur ce sujet alors, je crois profondément en le fait que seul le Dragon peut nous sauver et qu'il faut le laisser agir. En ce sens je suis près a me battre pour l'aider. En ferriez vous de même s'il le fallait ?
"J'ai un compte à régler avec l'Ombre. Alors si suivre cet homme et me battre pour lui me permet de leur faire payer ce qu'il m'ont fait subir, je suis prêt à m'investir corps et âme pour lui."
Et sur un ton plus léger.
"Et si cela me permet en plus d'entrer dans l'Histoire en suivant le légendaire Dragon, que demander de plus ?"
Et le suivre me permettra de savoir définitivement qui de cette femme ou moi à raison...
"De rester en vie ? Pour ma part, je ne vais pas courir me battre pour un inconnu, brandirait-il une épée de feu...
Mais quand je serai plus au fait de la situation... Pourquoi pas ? A vrai dire, à choisir entre la Tour Blanche et le Dragon, autant opter pour le Dragon, la neutralité ne relevant que de l'utopie si les deux en viennent à s'affronter.
A ce propos, les Aes Sedaï de l'auberge... Je me demande quels sont leurs plans."
Mildred! Vous irez avec Alienor au camp des Aes Sedai se situant au nord de la ville prévenir les Souers de la situation, une fois le retour du lige de Kyra. Vous ne canaliser aps encore depuis assez longtemps pour que cela soit visible sur votre visage.
Je répugne l'idée de vous confier cette tâche. Novice et Acceptée vous devriez être à la Tour, concentrée sur vos études, mais le monde ne va comme nous l'avons décidé. *Malheureusement*
Alienor s'était bien gardée d'ouvrir la bouche, sans quoi, enportée par son caractère elle aurait pu répondre quelque chose qui l'aurait fait immédiatement renvoyé à la Tour. Et ça, elle ne le voulait pour rien au monde. Il se passait trop de choses importantes ici pour qu'elle accepte d'en être écarté. Mais c'est pourtant bien ce que venait de faire cette maudite Aes Sedai ! Peu importait qu'elle l'envoie dans un camp remplit de ces femmes ! Alienor finirait bien par trouver un moyen d'agir de sa propre initiative. Les choses étaient en train de bouger, le Dragon était dans la ville, et c'était l'occasion pour elle de faire ce qu'elle attendait depuis si longtemps: combattre l'ombre ! Et peu importait avec qui elle le ferait, les Aes Sedai, le Dragon, ou même de simples soldats ! Ce qu'elle ne voulait à aucun prix, c'était rester inactive pendant que les autres combattaient. C'est pourquoi elle ne dit rien lorsque l'Aes Sedai les envoya dans ce camps, Alienor attendrait son heure pour agir.
Enfin, la ville, enfin... Il n'y a plus de dangers, du moins pas tout de suite les blancs manteaux à capes pour venir me traquer, déchirer... Le coeur soulevé d'une étrange extase, j'ai noué mes bras autour de la taille du musicien, et mon regard glisse sur le ciel marbré de noires fumées, comme pour essayer de s'enfuir au-delà de la peur qui me nargue pourtant, toujours présente. Mais surtout, je ne veux pas. Pas regarder cette masse humaine, cette foule que nos montures traversent et repoussent, cette entité inconsciente et avide dont je ne veux pas sentir sur moi le regard épris de souillure. Je me raccroche au musicien. Lui me protège. Où se pressent-ils, tous ces... hommes ? Il me faut bien pourtant baisser sur eux des yeux hagards et horrifiés. Mais cette foule nous protège, elle écarte les blancs manteaux et leurs maudites capes blanches. Je devine des visages inconnus et flous. Puis un. Lui. Là. Ylnaa. Ma main agrippe le bras du musicien. Je crie :
Karion !
Est-ce bien lui ? Voilà comme un visage qui se dessine et se raccroche à ce nom à travers les brumes folles de mon esprit. Je me hisse légèrement pour mieux le distinguer, soufflant à nouveau avec une sorte de soulagement mêlé de dérision :
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Peu à peu, une colonne de soldats frais entre dans la ville, alors que des attroupements se forment une fois la bataille finie. Je vois tout de même que les gens ont peur...
Certains des gardes de Lugard se sont déja déclarés pour le Dragon, notamment en voyant l'un de leurs chefs aux côtés de ce dernier. Comme il le lui a été demandé, l'officier des gardes Royaux de Lugard (du nom de Meridin) qui suit Aedmun depuis quelques temps déja, termine de réunir quelques 300 hommes. Les bataillons se forment, et Aedmun donne le signe du départ.
Lentement, avec Aedmun, Lewin, et deux officiers à sa tête, la colonne s'avance vers le centre de la ville. Le flot continu d'hommes d'armes qui entrent, d'officiers qui font le va et vient entre le gros de l'armée et l'avant garde conduite par Aedmun, fait que les lieux sont de plus en plus encombrés.
D'autres bataillons commencent à se former, des groupes de 20 hommes sous les ordres d'un sergent, et les patrouilles commencent. La ville semble pouvoir être mise sous contrôle sans plus de heurts que cela.
Les hommes, évidemment, ont des ordres stricts, mais cela suffira-t-il? Peut-on interdire à un soldat de prendre sa part, vraiment? Il faut éspérer que la menace d'une punition plutôt sévère les fera réfléchir...
Alors que je suis toujours dans la foule entrain d'essayer de comprendre ce qu'il se passe et de récolter le maximum d'informations je me retourne en ayant l'impression d'entendre mon nom. Là, Erylin, que fait-elle toute seule ici? Je m'approche d'elle, elle est accompagnée de deux hommes et une autre femme qui a l'air bien mal en point, elle est portée...c'est ... C'est Ylnaa.
Je me jette vers elles écartant les gens sur mon passage. J'arrive jusqu'à elles et je la prend dans mes bras. Elle semble à demi consciente, je l'embrasse et commence une série de questions qui s'adresse autant à elle qu'à ses compagnons.
Que s'est il passé ? Qui lui a fait ça ? Pourquoi êtes vous ici ? Qui êtes vous ? Vous l'avez capturée ? Je veux TOUT savoir
Alors que je pose toutes ces questions je sens la rage bouillir en moi. Qui que soit la personne qui lui a fait du mal je la retrouverai et la tuerai de mes mains...
Senek, voyant que du mouvement s'installait dans le camp du dragon, décida de s'éclipser dans la ville pour pouvoir distinguer d'éventuels assassins; on est jamais trop prudent. Pendant près de 10 minutes, il inspecta la ville avec d'un oeil circonspet. Partout les gens semblaient désépérer; à croire que l'ombre elle-même était entré dans a ville. Et malgré cela, personne ne semblait vouloir faire quoique ce soit, ce qui était plutôt bien dans un sens. Arrivant dans un coin où la foule était particulièrement dense, je sentit une odeur familière qui me rappelait curieusement Karion.
Karion.... Impossible!!!
Et il se jeta dans la foule avec l'espoir de le retrouver.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan reste aux aguets mais en même temps cette foule leur apporte une certaine protection. Soudain la jeune femme en croupe derrière lui s'écrie :
- Karion !
Tristan cherche des yeux l'individu en question mais celui-ci se manifeste rapidement :
- Que s'est il passé ? Qui lui a fait ça ? Pourquoi êtes vous ici ? Qui êtes vous ? Vous l'avez capturée ? Je veux TOUT savoir
beugle ce dernier.
Quel manque de discrétion ! Ne comprend-il pas qu'il risque de les faire repérer ? Comme l'Arafelin semble préoccupé par autre chose, Tristan décide de prendre les choses en main. Il descend de cheval et aide sa cavalière à en faire autant. Il regarde droit dans les yeux le dénommé Karion et d'un geste, lui intime de se taire. Puis il se désigne ainsi que Kearan. Ensuite, il indique la direction par laquelle ils sont arrivés et dessine devant lui le signe d'un soleil rayonnant en espérant que l'autre reconnaîtra le symbole des Blancs Manteaux. Pour faire plus précis, il montre son écharpe blanche, seule tache claire dans sa vêture noire. Enfin, il entoure d'un bras protecteur les frêles épaules d'Erylin en espérant que Karion ait l'esprit suffisamment vif pour comprendre ses explications.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Ca s'agite par là-bas... Sur ma gauche, je vois une jeune homme courrir, crier quelque chose que je ne saisis pas trés bien. La scène est assez surréaliste, il semble se calmer un temps...J'arrête mon cheval, car je crois reconnaître ce soldat.
N'était-il pas un des hommes que j'ai envoyé avec Danner? Et où est-il celui là?
Je vois Karion qui se précipite vers nous. Karion. Oui, c'est bien lui. Il crie. Je vois Ylnaa dans ses bras mais tout va trop vite pour que je puisse assimiler toutes ses paroles. Et déjà, le musicien me fait descendre de cheval. Je trébuche, me raccroche à son bras, m'écarte tout aussi brusquement. La série de gestes qu'il dessine dans les airs me reste obscure, mais une pensée qui jusque là ne m'avait pas effleuré réussi à percer à travers le flou de mon esprit. Muet. J'aurais presque envie de rire si la violence qui se dégage de Karion ne me plongeait pas irrémédiablement dans des horreurs passées. Un bras encercle mes épaules, celui du musicien. Je m'y raccroche désespérément alors que mon regard vague glisse sur le visage d'Ylnaa. Je souffle :
Soldats... les Blancs Manteaux. Ils... ils ont... tout détruit. Ylnaa. Les nuits. Douleur. Ils ont tout détruit, déchiré, souillé. Ces... hommes.
Tout défile si rapidement dans mon esprit... Je ferme les yeux pour arrêter la ronde infernale des images alors que mes doigts se resserrent autour du bras du musicien.
Comme dans un rêve, le visage de Karion m'apparait. Contre toutes espérances il est là. Je n'entend plus rien, le brouahahahaha de la ville disparait, la foule se brouille ma vision est focalisée sur lui. Un peu dans les vappes, je ne réagis pas quand il m'embrasse. Mais peu à peu je suis contente. Je m'agripe à son cou. Je ne me contrôle plus. Je pleure, ça y est, la capsule à pété, la tranchée est ouverte, et en avant le fleuve qui se déchaine. Mes souffrances ravivées et soulagées, je lâche tout. Je prononce son nom dans mes sanglots mais il ne comprend sans doute pas, car je ne prend pas trop la peine d'articuler.
Un homme s'approche d'abord de moi, il me fait des signes pour me faire comprendre quelquechose mais je n'y arrive pas, je ne comprends rien. Par la lumière que quelqu'un m'explique.
Erylin s'approche alors et bredouille quelques mots
Soldats... les Blancs Manteaux. Ils... ils ont... tout détruit. Ylnaa. Les nuits. Douleur. Ils ont tout détruit, déchiré, souillé. Ces... hommes.
Je ne comprend pas tout de suite le sens de ces mots assemblés puis je vois le visage d'Ylnaa en larmes. Tout à coup tout s'assemble... ces chiens de blancs manteaux, ils ont osé, personne n'a pu les protéger. Un cri retentit alors dans toute la ville
NOOOOOOOOOOOOOOOON!!!
Des images atroces de vengeances apparaissent alors dans ma tête, j'ai besoin de faire le mal, de faire souffrir ces gens pour apaiser ma haine. Je sens que je perds le controle de ma pensée, je n'ai jamais voulu le mal à ce point, je veux tout détruire pour effacer ce qui c'est passé. Mon cerveau s'embrouille, je suis dans les brumes, je sens comme un brasier en moi.
Je ne m'aperçois plus de tout ce qui se passe ensuite... Un grand fracas retentit dans toute la ville, toutes les maisons qui entourent la place où nous sommes réunis s'effondrent d'un coup ( une quinzaine, peut être plus). S'ensuivent les cris d'effrois des gens qui nous entourent, les cris des blessés qui étaient à l'intérieur des batiments ...
A moitié consciente je vois Karion changer en quelques sortes. Le bruit m'assoudrit tout à coup. Puis tout se coordonne. Cela sonne comme une musique à mes yeux. Je serre Karion dans mes bras et ai un faible sourire à travers mes larmes. C'est la représentation de ce que j'éprouve. J'en ai la conviction c'est mon Karion qui le fait. Un ballet rien que pour moi. J'espère vaguement qu'il y aura de bon danseurs et que les costumes seront colorés.
Je parviens à proximité des portes de la ville. Visiblement, une bataille à fait rage ici et les gardes de la ville ont été perdant... Si le dragon s'est effectivement emparé de la ville, alors retrouver cet homme s'avérera difficile! Nous ne pourrons sûrement pas conter sur lui pour retrouver l'un de ses semblable même s'il est fou.
Mais entrer dans cette ville alors qu'elle est aux mains de l'ennemi serait du suicide!
J'aperçois des troupes fraîches du dragon qui entrent dans la ville dans le plus grand désordre. Soudain, une idée me traverse l'esprit:
Une trentaine de personne avec moi! Les autres, restez ici et rentrez au camp en cas de problème. Tenez-vous prés à quitter ce lieu dans l'urgence! Retirez vos capes! Les gens ont du se barricader chez eux et avec un peut de chance, nous passerons pour des soldats du dragon.
Et, plein d'appréhension, nous entrons dans la ville, toujours suivant la piste odorante. Visiblement, sans nos uniformes, nous passons incognito. La lumière fasse que cela continue.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Je me détourne un instant du spectacle du Dragon triomphant pour réfléchir et faire le point.
La bataille est finie et le faux dragon, désormais connu sous le nom d'Aedmun Kigarin, est maître de la ville.
Mais le problème vient surtout des Aes Sedai qui ont investi une auberge... Je suis presque sur qu'elles guident le faux dragon et attendent qu'il ait fait suffisamment de dégâts pour le désactiver... de quoi redorer le blason de la tour!
Maintenant, je me dois de revenir faire mon rapport à mes supérieurs.
Alors que je me dirige vers les portes de la ville, j'aperçois une troupe de soldat entrer dans la ville. Il pourrait s’agir d'une troupe de soldat du dragon, mais je reconnais l'homme qui marche en tête: l'enfant Zyred!
Je m'approche de lui et lui lance d'un ton juste assez fort pour que lui seul l'entende: Que faites-vous ici, enfant Zyred? Avez vous l'intention de prendre la ville avec seulement trente hommes?
Pour l'instant, tout va bien. Grâce au désordre typique de ce genre d'armée, nous sommes parvenus à entrer dans la ville sans le moindre problème.
Mais je remarque un homme qui vient vers nous.
Que faites-vous ici, enfant Zyred? Avez vous l'intention de prendre la ville avec seulement trente hommes?
L'un de nos espions! Quelle chance!
Je le fais monter sur mon cheval et nous mettons les choses au point: Il me donne l’état de la ville, je lui explique ma mission.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Une fois son récit terminer, je me tais un instant pour réfléchir.
Bigre! Avec un homme capable de canaliser, c'était déjà dur, mais ave deux...
-Il faut éliminer cet homme! Occupez-vous de le retrouver de votre coté, je vais essayer du mien.
Ah oui, je vais rester ici afin de colporter quelques fausses rumeurs afin de discréditer le faux dragon et nous faire passer pour des libérateurs. Avec un peut de chance, une partie de la vile se soulèvera lors de l'arrivée de notre armée. Retournez des que possible au camp et répétez au seigneur capitaine ce que je viens de vous dire. Compris?
Et sur ces mots, je saute de son cheval et disparaît dans la foule des soldats.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
RP off : Histoire que ça reste clair : Kror et Kylahn ne sont pas encore entrés dans la ville. Ils y arrivent par la route de Lugard.
Je n'écoute pas la réponse de Kylahn, car mon intention est désormais concentrée sur la ville de Lugard.
De là où nous sommes, nous distinguons très bien une armée à proximité, alors qu'une partie de celle-ci semble déjà dans la ville.
Pensée: J'arrive trop tard, ou trop tôt. La bataille devrait bientôt se finir, Lugard est faible d'après mes souvenirs * , d'autant plus qu'elle n'est pas fortifiée.
Je lève le poing droit, et mes soldats s'arrêtent.
La bataille a commencé sans nous, soldats. Le Dragon va prendre Lugard ; alors nous rejoindrons ses troupes.
Les hommes semblent à peine m'entendre. Ils regardent encore plus attentivement que moi il y a deux minutes la ville et l'armée. D'après leurs visages, ils ne s'attendaient pas à voir déjà le sang couler.
* : Kror fut traqueur-de-larrons à Lugard pendant un an.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan se raidit et serre la jeune femme contre lui. La fureur tragique de ce qui vient de se passer le secoue. Décidément, il se trouve à l'épicentre de quelque chose de très important, en train de changer la face du monde. Un bref coup d'oeil à son compagnon arafelin tout aussi stupéfait que lui... il sait aussitôt qu'il n'est pas responsable de cette catastrophe. son regard revient sur le dénommé Karion. Ce ne peut être que lui ! Est-ce lui ce Dragon, vrai ou faux ?
Les batisses s'effondrent, des fumées poussiéreuses s'élèvent en même temps que les cris et emplissent la ville. Lugard hurle sa terreur et sa détresse. Elle a bien raison. Le hurlement de Karion, amplifié par le Pouvoir Unique, a résonné sur des lieux et des lieux. Il vibre encore dans chaque parcelle de la cité et le coeur de tous les êtres.
Entre les débris des maisons, squelettes blanchis d'où s'échappent les quelques survivants ensanglantés, une mince silhouette recouverte d'une cape blanche se dirige d'un pas serein vers le groupe. Il s'immobilise, à quelques mètres seulement. Dans les ombres du profond capuchon, un sourire se dessine, indéchiffrable, alors que l'étrange personnage reste seulement là, très droit, tranquille, comme auréolé par la mort et la destruction qui fait rage autour de lui. Ses paumes se lèvent comme pour une prière alors qu'il s'ouvre à la Source.
Et voilà ce flot merveilleux, entre souillure et perfection, qui court le long de ses veines, jusqu'à emplir tout son être, alors qu'il fixe encore Karion en souriant. Il y a comme un écho de Pouvoir qui résonne encore autour du jeune homme. Un nouveau pas. Il souffle pour lui-même, sans dévoiler encore son visage :
Cette puissance... Peut-être est-ce bien toi en effet.
Ses larges vêtements ne laissent deviner aucune arme, mais le Pouvoir qu'il continue d'attirer à lui constitue une masse considérable.
Rpoff: je sens que je vais me faire botter le derrière moi!
Toujours en suivant la piste désormais immobile du canalisateur, nous parvenons jusqu'a un groupe d'individu rassemblé sur une place en ruine. Il n'y a aucun doute, c'est bien lui. L'odeur le prouve et la présence des deux jeunes filles le confirme. Le groupe est plongé dans une discutions animée, parfait.
Les dégâts de cette zone n'ont pas été faits par des machines de guerre... Il est évident que le pouvoir en est responsable, notre homme a t’il commencé sa terrible besogne ou le faux dragon à t'il eu recours à son pouvoir afin d'accélérer la prise de la ville?
En tout cas, le temps presse! Je fais signe aux 20 archers qui m'ont accompagnés et ils viennent se placer discrètement aux points stratégiques de la place.
Les fantassins se mêlent à la foule. Il faudra faire vite. Une pluie de flèches devrait avoir raison de cet homme, tant pis pour les civils qui serait accidentellement touchés, et sinon, les fantassins l'achèveront. Je reste à cheval, prés à partir ou à intervenir en cas de problème.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
[d10]
Malgré le chaos ambiant, Tristan sent aussitôt la présence hostile des Blancs Manteaux. un rapide regard confirme ce qu'il craint. la nasse risque de se refermer sur eux, Karion ayant tout fait pour qu'il en soit ainsi. Tristan l'agrippe de sa main libre et le secoue avec colère. Karion le fixe avec surprise et courroux aussi, prêt à en découdre mais l'Amadicien lui désigne leurs véritables ennemis dont l'un est à cheval dans un angle de la place.
Rpoff: Hé non! Je reste loin moi! Je suis caché!
[d10] Ouf!
Soudain, l'un des hommes tire la manche du canalisateur et... me montre du doigt! Gardant mon sang froid et poussant un juron, je fais reculer mon cheval de quelques pas afin d'être hors de vue et part au galop.
Je me retourne une dernière fois et fait un signe à un archer placé dans l'une des ruines.
Le destin de toute la ville est entre nos mains, nous ne pouvons pas échouer!
Les archers se mettent en position et tirent.
L'homme qui me faisait des signes tout à l'heure, il a l'air d'être avec elles... Il me désigne un homme là bas, ça ne peut être qu'un des gens responsables de l'état d'Ylnaa.
[d10]
Je bouillone toujours, et alors que je regarde cet homme avec l'intention de lui faire du mal. Son cheval s'ébroue et se cabbre afin de désarconner le cavalier avant de le ruer de coups de sabots... Je ne comprend rien à ce qu'il se passe mais j'ai l'impression que c'est moi qui ai déclenché ça. Tout en étant complétement perdu suite au déroulement des derniers évènements j'éprouve une grande satisfaction à avoir fait soufrir un de ces chiens.
RP OFF : j'ai descendu un à cheval, c'est pas toi Zyred m'enfin traine pas trop dans les parages va Et sur ce je vais aller feter noel
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
Je regarde encore ce jeune homme, dont je finis par me rappeler le nom. Karion...oui, il m'avait interpellé...mais pourquoi??
D'un coup, j'aperçois des flots de pouvoir...Mais ça n'est pas moi qui canalise! Je me sens bizarrement proche de ce Karion, comme si je comprenais ce qu'il ressentais. Puis tout autour, c'est le chaos. Tout semble s'effondrer, le feu se mélange au saidin. Pris de panique, effrayé par la puissance qui se dégage de Karion, je perd le contrôle de la source. Mon épée de feu disparaît. Ma tête tourne. Je vois un homme approcher de Karion, habillé d'une cape blanche. Il semble calme et...IL CANALISE AUSSI ??!!
Comment peut-il? Comment cela est possible? S'il canalise, qui est-il? Et Karion? Avec une telle force lui aussi...QUE SUIS-JE? Les questions, les peurs, tout se mélange dans ma tête. Je me sens faible...J'entend Meridin m'interpeller.
"Aedmun! Seigneur Dr..."
Je me sens tomber.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Un cavalier tombe mais des archers se mettent soudain à tirer. Tristan pousse un cri inarticulé et se courbe au-dessus d'Erylin pour la protéger du mieux qu'il peut. En pareille circonstances, sa musique et son épée ne sont pas d'un grand secours. Leur seul espoir repose entre les mains de Karion et du jeune Arafelin.
Resserrant autour de lui les pans de sa cape immaculée, l'homme ne bouge pas alors que tout se précipite autour de lui, toujours souriant. Derrière le capuchon, on devine un léger mouvement de tête alors qu'il détourne un bref regard vers Aedmun. Le prétendu Dragon... Le voilà qui tombe. Vaincu sans combat par la puissance de celui qui se révèle. L'étranger baisse la tête. Il a atteint la limite de son pouvoir et le sent maintenant se déchaîner en lui telle une mer furieuse, prête à submerger tout ce qui l'entoure. Un cheval se cabre. Des cris. Puis enfin, il se décide à bouger.
Sans regarder aucun de ceux qui se pressent sur la place, il franchit d'un pas vif les quelques mètres qui le séparent de Karion et pose une main sur son épaule, prestement.
Ecoute la fureur en toi. Ne sens-tu pas la folie qui te guette ?
Sa voix claire, presque juvénile, ne s'élève pas au-dessus du murmure alors que tous crient et pleurent. Il tâche d'entraîner avec lui le jeune homme aux yeux hagards.
Viens avec moi, partons. Je sais comment t'aider.
Des flèches volent dans leur direction. Il tend une main. Un mince flot de Pouvoir fuse vers les archers et trois d'entre eux s'effondrent, la poitrine calcinée. Des flèches, il ne reste rien, pas même une traînée de cendres portée par les airs. Le sourire de l'étranger s'agrandit.
Je n'ai rien pu comprendre. Tout s'est tellement précipité ! Un hurlement, la destruction, la fumée, des cris, la peur. Je me suis retrouvée tout contre le musicien, sans comprendre, et me raccroche nerveusement à son torse, alors que les yeux écarquillés, je contemple avec toute l'horreur qui peut exister dans mon coeur ce carnage qui se déchaîne. Il n'y a qu'un homme, au milieu, une bulle de calme. Il est en blanc, une cape blanche, comme les Blancs Manteaux. Un Blanc Manteau ? Je sens émaner de lui le même mal sous cette fausse clarté. Qui ? Pourquoi est-ce que tout s'écroule ?! Et ces flèches ?
Je crie, mais déjà le musicien s'est penché au-dessus de lui. Je m'agrippe à lui et dissimule mon visage contre sa poitrine, le corps secoué de violents frissons. Non, je ne veux pas voir ça. Pourquoi est-ce que j'ai quitté Tear ?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan redresse la tête. Aucune flèche ne l'a touché, ni lui ni aucun de ses compagnons. Il fixe avec stupeur l'homme enveloppé dans une cape blanche. Il sent un pouvoir immense qui se dégage de l'inconnu qui semble particulièrement intéressé par Karion. Par la Lumière ! Dans quel noeud de serpents est-il tombé ? Il ne peut s'empêcher d'avoir peur. l'envie lui prend de sortir sa flûte et d'en jouer mais il n'ose pas.
Ecoute la fureur en toi. Ne sens-tu pas la folie qui te guette ?
Alors c'est donc ça, je vais devenir fou moi aussi ? C'est le prix pour ce que je viens de faire ? Je n'ai pourtant rien demandé, je veux juste venger Ylnaa. Si cet instrument me permet de le faire , peu m'importe de devenir fou, elle s'aura s'occuper de moi.
Viens avec moi, partons. Je sais comment t'aider.
Pourquoi voudrait il m'aider ? Qui est cet homme, je sens le mal autour de lui, il veut du mal aux gens et à moi.
Qui êtes vous ? Pourquoi vous suivrais-je ?
Il tend une main en direction de flèches qui viennent vers nous. Je vois des couleurs s'entrelacer, j'ai l'impression de comprendre ce qu'il se passe. Il a fait bruler des gens de cette manière. En suis-je aussi capable. Je dois essayer sur lui avant qu'il n'essaye de m'entrainer par la force [d10]
J'arrive insctinctivement à faire apparaitre les mêmes formes dans ma tête guidé par l'envie de faire le mal, de détruire cet autre. Celà semble fonctionner et je lance l'attaque en direction de l'homme.
L'étranger recule instinctivement devant la véhémence de Karion. Son sourire n'en demeure pas moins greffé sur ses lèvres, alors qu'il arrange d'un geste les plis de sa cape, sans répondre aux questions qu'on lui pose. Mais aussitôt, il voit les flots de Pouvoir Unique que le jeune homme tisse dans sa direction.
[d10]+6 = 8
Il lance aussitôt un tissage qui occulte celui de Karion, détruisant les traits de feu bien avant que ceux-ci ne l'atteignent. Sa bouche prend un pli mauvais.
Très bien, si tu le prends comme ça...
[d10]+6+3 = 14
[i]Reculant d'un mètre, il lance vers Karion une vague de feu et de terre, qui s'échappe de ses doigts sous forme de minces faiseaux rougeâtres, meurtriers. Flèches de Feu. La plupart se dirigent vers le jeune homme, mais d'autres fusent vers ses compagnons et tous ceux qui l'entourent. *Tant pis pour tes ordres Perséphone. Le Grand Seigneur saura récompenser celui qui tuera son ennemi !*
Dans son mouvement, le profond capuchon retombe en arrière, pour révéler le pâle visage d'un arrogant jeune homme. Ses yeux clairs et ses cheveux de lin se perdent dans la lumière de ses traits.[i]
RP off : t'as pas encore vu ça avec le Conseil ? Tss, faut arranger ça.
Dans ta fiche, rajoute le bonus PU global (+6 pour moi), puis les bonus en fonction des Eléments et de L'esprit. (+3 pour le Feu par exemple)
Voyant ce qui est arrivé aux malheureux archers, les fantassins s'enfuient sans demander leur reste.
Toujours en se faisant passer pour des soldats du dragon, nous quittons la ville en direction du bois dans lequel nos compagnons nous attendent.
C'est un échec. Mais je détiens des informations importantes qu'il faut apporter au Seigneur Capitaine au plus vite!
Poussant un soupir, je me mets en route.
Mais juste avant de lancer mon cheval, je jette un dernier coup d'œil à la ville. Nous avons échoué et il est fort possible que bientôt il n'en reste que des cendres.
Le cœur lourd du poids de mon échec, je talonne mon cheval et prend la route du camp.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
[d10]+ 3
Bon, je me rajoute un bonus pour réflexes (8 dans ma fiche de capacités)
Tristan se jette de côté pour éviter les traits de feu lancés par les mains du terrifiant personnage. Toutefois l'un d'eux l'atteint en haut du bras, labourant profondément sa chair. Il s'effondre sur Erylin dans un réflexe à demi conscient : une seule idée martèle son crâne : la protéger.
Les yeux clos, je ne vois pas arriver le feu, et un cri m'échappe quand je sens brusquement le musicien me repousser sur le côté. Par réflexe, j'ouvre les paupières. Un cri m'échappe alors qu'un trait rouge passe à toute vitesse à quelques centimètres de mon visage, puis un second devant le sang qui imbibe les vêtements de mon protecteur, un peu étouffée peut-être par le poids de ce dernier au-dessus de moi. Quelque chose brouille ma vision, des larmes ? Dans une veine tentative pour arrêter le saignement, je presse ma paume contre la blessure du musicien, les épaules secouées d'un violent sanglot, hoquète un :
Pas rester là...
Je n'ai alors que le temps de deviner le pâle visage de l'inconnu en cape blanche, celui du musicien, avant de glisser dans l'inconscience.
Le chaos est partout autour de moi : ce qui n'était que le discours, certes épicé par l'emploi du pouvoir unique, d'un général victorieux s'est fondu en un étourdissant cauchemar.
J'ai vu... J'ai vu... Quoi au juste ?
Karion se précipiter vers deux jeunes femmes, hurler et la ville s'ébranler alors, comme si, comme si...
Alors que je me protège comme je peux, tombée au sol, je vois soudain des blancs manteaux surgir des rues transversales. Et puis cet homme inconnu... Le feu !
Ils... Ils canalisent ? Ces deux là aussi ? Trois hommes maîtrisant le pouvoir unique, là, dans cette ville ?
Mais que donc allais-je faire dans cette galère.
Je prends soudain conscience des personnes également à terre non loin de moi. L'un d'eux est blessé ; une jeune femme perd connaissance. Je rampe rapidement vers eux : lui a une blessure qui semble grave. A défaut de mieux, j'arrache un pan de ma robe pour tenter d'empêcher le sang de s'échapper. Que faire, il ne faut pas rester là, mais il n'est pas en état de...
Je me penche alors vers la jeune femme évanouie et essaye de la réveiller :
"Mademoiselle, mademoiselle ! Il ne faut pas rester là, aidez moi... Réveillez vous ! Jibaï ? Jibaï, aidez moi ! "
Où est-il ? Dans ce chaos je ne le distingue même pas...
Krystel s'appretait à répondre à Mariane Sedai, lorsqu'un vacarme assourdissant retenti, accompagné d'un tremblement renverse les chopes sur la table. Des cris parviennent du dehors et Krystel se précipite pour voir ce qu'il en est, prenant le temps de rabattre le capuchon sur son visage.
En un coup d'oeil, l'Aes Sedai photographie la scène apocalyptique qui se déroule devant ses yeux. Son sang se glace en même qu'elle porte la main sur son coeur. *Trois canalisateurs au même endroit!! Par la lumière nous sommes si peu nombreuses ...*
La jeune fille ne réagit pas. Tête rejetée en arrière, elle n'a pas même un geste aux cris de Stered. Seules ses mains, ensanglantées, se crispent un peu plus fort autour des bras du musicien.
Tous est allé très vite, la rencontre avec le jeune homme qui se met a canaliser avec une puissance remarquable alors que Kearan focalisait son attention sur celui qui était en selle.
*Deux! Ils sont deux, mais si l'un d'eux est le Dragon c'est forcément ce jeune homme, cette puissance, elle dépasse ce que je peux canaliser...
Soudain un troisième homme fait son apparition, lui aussi à saisi la source! Une attaque, il semble moins puissant que nous mais sa maîtrise est incroyable, ses tissages sont complexes, il me faut les imiter.
Kearan, son manteau noir battu par le vent approche de Karion.
- Je ne sais pas qui vous êtes ni qui il est mais il ne semble pas très amicale, nous pouvons canaliser avec plus de force que lui mais aucun de nous n'a sa maîtrise...
Alertée par les bruit cataclysmiques venant de l'extèrieur, Alienor se précipite dehors à la suite de Krystel Sedai. Elle peine à comprendre ce qu'il se passe autour d'elle, puis en une eclair, elle saisit tout. Les batimens ecroulés tout autour de la place. Un homme, à terre, celui de l'auberge, serre dans ses bras une jeune fille qui a l'air mal en point, au-dessus de lui se dresse un homme menaçant, tout de blanc vetu, qui semble vouloir s'en prendre à l'homme de l'auberge. Puis soudain, des flèches de feu s'abattent sur le groupe. Par la lumière, c'est l'homme en blanc qui canlise ! Juste après, la jeune femme, qui nous observait avec tant d'interêt un plus tôt à l'auberge, se précipite vers une femme et un autre homme tombés à terre, pour leur preter main forte.L'homme a l'air bléssé.
Alienor, prise par la frénésie du chaos, ne peut s'empecher de réagir, son ancien instinct remonte et prend le pas sur sa raison, tout ce qu'elle sait, c'est que l'homme en blanc est mauvais, une aura maléfique l'entour. Elle se précipite en direction du groupe, saisit au passage une épée sur le corps d'un soldat tué par l'écroulement d'une maison, tout ces souvenirs de l'entrainements aux armes qu'elle avait reçe plus jeune refont surface. Alienor saisit alors la saidar et s'en sert pour augmenter la force de frappe de son epée alors qu'elle arrive dans le dos de l'homme en blanc.
[d10]+1(PU)+1(esprit)+1(agilité à l'épée)= 9
Edit: J'ai modifié le post mais ce serait gentil de pas me faire mourir, sinon tant pis mais vu que j'ai un caractère impulsif j'ai pas pu m'empecher... Mea culpa. A toi de voir Niedjan comment tu réagis.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan tente de se relever, échoue, une femme vient de bander son bras pour arrêter le flux de sang. Maintenant, elle secoue Erylin, en vain. Tristan a envie de fermer les yeux et de se laisser sombrer. Malgré le bandage de fortune, son sang coule encore. Il ne faut pas céder. Alors, maladroitement, il extirpe sa flûte de sa poche et de manière incongrue, mais en a-t-il conscience, il se met à jouer. Faible d'abord, puis de plus en plus assurée, la musique s'élève.
[d10]
Mais elle ne parvient pas à dominer le chaos, juste à donner un peu de force au musicien qui se met à genoux.
Il a fait le Vide en lui, et chacune de ses perceptions est considérablement accrue par le Pouvoir Unique, c'est comme un feu qui court en lui, aiguise sa conscience, sa force. Une sensation délectable. A peine a t-il lancé vers Karion ses flèches de feu qu'il devine derrière lui un pas de course. Un coup d'oeil, puis il éclate de rire alors que le pauvre frémissement de la Saidar court sur sa peau.
Minables Aes Sedai !
[d10]+6+2= 10
Une onde de choc, une énorme masse d'air balaie tous les êtres qui osent essayer de s'interposer dans leur combat. Et ternir ainsi sa gloire ! Il ne tue personne, cependant, que tous puissent assister à la victoire du Grand Seigneur.
Mais très vite, tous n'ont plus que la possibilité de rester spectateurs face à ce déchaînement de Pouvoir. Les deux combattants s'élèvent dans les airs, au-dessus de la ville, sans qu'aucun d'eux ait donné l'impression d'y être pour quoi que ce soit !
Alors qu'Alienor se dirigeait vers l'homme en blanc avec toute la force qu'elle avait, elle fut repoussée violemment par une force qu'elle ne put identifier que comme étant le saidin, même si elle était incapable de voir les tissage de l'homme.
Elle s'écrasa brusquement sur le sol à coté du musicien, qui curieusement s'était mis à jouer de la flute, et des deux femmes.
Sous le choc, elle parvint néanmoins à se redresser et saisit le jeune homme pour le remettre sur ses jambes pendant que la femme de l'auberge s'occupait de l'autre encore à terre. A présent, mue par la peur, elle ne pensait qu'à s'éloigner au plus vite de cet enfer. C'est alors que, tout en entrainant le musicien, elle remarqua que l'homme en blanc et celui de l'auberge c'étaient élevés dans les airs.
Rassembler les Hommes sous ma bannière<br> <i>multi</i>
*le garde de Lugard Meridin* Le garde de Lugard, Meridin, voyant Aedmun tomber l'a emmené en le trainant vers un endroit qui semble plus sur, éloigné de cataclysme. Meridin est désorienté, il ne sait trop que penser de tout cela. QUI est QUI??
Une onde de choc le fait trébucher et souffle. De l'air...une masse d'air qui m'emporte!!! Il fait un plongeon de quelques metres, tenant toujours Aedmun. Brièvement celui-ci ouvre les yeux.
*Aedmun* J'ouvre les yeux quelques secondes, dans un moment de lucidité. Dans le ciel, je vois deux figures, deux hommes, qui se battent...ou qui se jaugent plutôt. Ils grandissent...grandissent, entourés d'une sorte de brume...Cela paraît irréel, mais quiconque est à Lugard peut le voir. Je reconnaît là-haut Karion. Ce jeune homme...Il cachait bien son jeu! Mais...qui est l'autre!!!??? Sang et cendre, nous sommes ici trois canalisateurs...ou au moins 3 que je conn... Je retombe dans les ténèbres.
*le garde de Lugard Meridin* Après avoir roulé sur quelques mètres avec Aedmun, il tombe au pieds d'une femme encapuchonnée. Elle semble observer la scène avec horreur. Difficilement, Meridin se relève.
Mon blessé a repris conscience : au plein milieu de cette bataille démentielle, une musique ténue me fait me retourner vers lui : incroyable, malgré sa blessure, il joue. En plein cataclysme... Du monde ou de moi, l'un perd la raison...
"Vous... pouvez vous déplacer ? Rester ici est trop dangereux ; je peux tirer une personne à l'abris, mais pas plus."
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Tristan se sent mieux, juste un peu. Suffisamment sans doute pour donner son accord d'un signe de tête. Il se lève péniblement et fait comprendre d'un geste à la demoiselle qu'il est prêt à la suivre. C'est à ce moment qu'il apreçoit Karion et l'homme en blanc prêts à s'affronter, tous deux dotés d'une stature surhumaine. mais il importe avant tout de sauver Erylin. Il propose à la secourable jeune femme de l'aider à porter celle-ci.
Tout n'est que Chaos autour de moi. Comment tout cela a-t-il pu déraper aussi vite ? Il y a à peine quelques secondes de cela nous parlions avec Stered et Karion puis tout s'est précipité avec l'arrivée de ce petit groupe... Tout se déchaina...Karion...les flèches...cet homme en blanc...le feu
Je reprends enfin mes esprits et me met à agir.
Comment ai-je pu faire preuve d'autant de faiblesse dans un moment pareil ! Ca ne me ressemble pas !
Je vois Stered qui aide ce groupe à se mettre à l'abri, moi-même encore secoué et légèrement blessé je décide d'aller les rejoindre. Sur mon chemin je vois la jeune femme que Karion tenait dans ses bras avant de s'élever dans les airs comme par miracle.
"Venez mademoiselle éloignez-vous un peu c'est trop dangereux ici !"
L'écoute du groupe d'Aes Sedaï n'a pas été un total échec, j'ai réussi à saisir dans leur conversation qu'elles avaient un camp à l'extérieur de la ville. Je continuais d'écouter quand soudain un fracas assourdissant cassa ma concentration, je laissa filer la source. Et là je le sentis, le Pouvoir. Je n'en avais senti autant. Quelques Aes Sedaï quittent l'auberge, j'en fais autant. Une jeune fille se dirige tout droit vers deux hommes au centre du chaos.
Il y a deux canalisateurs ? Je vois les flots de Pouvoir autour d'eux ! Pourtant aucun n'est Aedmund. Je ne le vois même pas.
La jeune fille crée une épée mais se fait balayer aussitôt par des flots de Pouvoir, puis les deux combattants s'élèvent. Un troisième entre en jeux ce n'est toujours pas Aedmund.
Mais que se passe-t-il donc ?
Je ne dois pas oublier pourquoi je suis là. Attendons de voir qui est dans quel camps avant de se précipiter. L'observation est une arme, sachons l'utiliser correctement.
"Ce qu'il se passe ?" Je dois hurler pour me faire entendre, tout en portant plus qu'à moitié la jeune femme "J'hésite entre la fin du monde et... Des hommes qui canalisent, partout."
Avisant Ylnaa :
"Est-elle consciente ? Elle semblait connaître Karion : c'est elle et ses compagnons qu'il faut interroger pour avoir une ébauche de réponse. Je suis aussi perdue que vous, Jibaï"
Non loin, l'auberge ... Mais, cette femme ! "Attention, c'est l'Aes Sedaï de tout à l'heure ! Mieux vaut ne pas se mettre entre elle et les canaliseurs, Dragon ou pas !"
[d10] :
Nous arrivons à nous abriter sous un porche qui n'est pas trop ébranlé par le chaos ambiant. Je le surveille néanmoins nerveusement : la Lumière sait ce que la prochaine secousse lui fera subir et je n'ai aucune envie de finir réduite en charpie par ces blocs de pierre.
Je me repenche vers le blessé : pour l'instant, mon bandage devra suffir. Je porte vers nos nouveaux compagnons un regard lourd de questions que je ne sais comment formuler.
Le jeune homme du nom de Karion ainsi que son adversaire poursuivent leur combat dans les airs. Les gens poussent des cris et s'enfuit un peu partout, certains restent comme fascinés ou paralysés par le spectacle.
Kearan observe avec attention, il analyse les moindres tissages tout en restant attentif à ce qui l'entour. Le Saidin bouillonne en lui.
Un des hommes du groupe est resté près de Karion et son adversaire. J'avais beau affirmer le contraire, mais le Saidin me terrifie. Le voir se déchaîner comme ça tout autour de moi m'affole, je contient difficilement mes émotions mais y arrive avec un peu d'effort. Trop de monde a cédé à la panique pour que je perde mon calme moi aussi. Stered a l'air plus sereine que je ne l'aurai cru, elle cache des ressources insoupçonnées.
"Il faut mettre ces personnes à l'abri Stered, ces deux là, en haut m'ont l'air bien en colère et ça m'etonnerai qu'ils s'arrêtent là. Nous ne sommes pas en sécurité ici et nous ne pouvons pas intervenir dans le combat, je suis désemparé. Quand même qui aurait cru que le jeune Karion canalisait ? Je me demande si lui-même le savait."
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Après avoir assisté à l'attaque désastreuse de mes congénères, je reste médusé devant le prodige qui se déroule devant mes yeux: Deux des hommes, jusque là considérés comme quantité négligeable, sont devenus des géants et se regardent dans les yeux.
Je reprends mes esprits et remonte le courant de la foule apeurée vers le lieu de l'évènement.
Ce prodige ne pouvant être que l’œuvre du Saidin, et aucun des hommes n'étant le faux dragon, cela signifie qu'il y a 4 hommes capables de canaliser dans cette ville! Les deux géants, le faux dragon et l'homme que les autres enfants pourchassent.
Arrivé à proximité de la place en ruine, je reste scié par l'horreur de la situation: La place n'est plus qu'un tas de cendre et des cadavres de ses congénères, reconnaissables uniquement à leur capes blanches, parsèment le sol. Des hommes sont cachés sous un porche et d'autres tentent de se mettre à l'abris.
Mais le pire reste les deux géants immobiles, capable d'écraser n’importe lequel des spectateurs sans même le faire exprès.
Je me surpris même à espérer que le Faux dragon n'intervienne, lui au moins, on est sur qu'il est encore sain d'esprit!
Balayant ces pensés hérétiques de ma tête, je me décide à intervenir. Je cours vers le seul endroit qui me semble sur: le porche.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
[d10]
Tristan se laisse tomber plus qu'il ne s'assied. La perte de sang et la souffrance pulsant dans son bras lui ôte les quelques forces que le stress lui avait procurées. Il doute de pouvoir faire quelques pas de plus même pour fuir ce lieu dévasté par le Pouvoir Unique. Il a une pensée pour son cheval puis pour Erylin. Avec un soupir, il s'appuie contre le mur et fixe les deux silhouettes gigantesques qui dominent la cité.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Alors que nous attendons patiemment le moment de rejoindre la ville, de la fumée s'élève peu à peu de Lugard, et un terrible brouhaha parvient à mes oreilles.
Je calme alors ma monture, pensant que ceci est dû aux soldats du Prétendu Dragon qui doivent piller et détruire.
Mais quelques secondes plus tard, deux formes grandissent dans le ciel : de minuscules points à peine visible de là où je suis ils passent à des géants dont je peux dire la couleur des yeux.
Pensée: Que le Seigneur m'emporte! Qu'est-ce que?... Le Pouvoir Unique.
Et dans un geste inconscient, je tire ma lame noire, cadeau qui témoigne de mon rang au sein des Amis du Ténébreux.
Pensée: Il me faut m'approcher. Je dois savoir de quoi il en retourne...
Restez là, sauf Kylahn, vous venez avec moi.
Jol, je vous tiens comme responsable du groupe. Attendez moi ici jusqu'à mon retour.
Et je m'élance vers la ville, dont l'entrée par la route est bouchée par nombre d'hommes du Dragon, dont je devine pour la plupart leur tête levée au ciel.
[d10]
Ma monture me permet tout d'abord de me frayer un chemin parmi ces fantassins, seulement ma progression se voit vite ralentie jusqu'à ne plus être. Enrageant, j'injurie ces bougres qui m'empêchent de pénétrer dans la ville, mais ils ne semblent pas m'entendre. Certains commencent à fuir alors que les autres restent passionnés par ces hommes -oui c'en sont bien- qui flottent au-dessus de la ville.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Rpoff: je commence bien moi!
Je débarque sous le porche abritant un petit groupe. J'avise un instant les femmes étendues à terre et le blessé puis me tourne vers ceux qui tiennent debout:
-Au nom de tout ce en quoi je crois, qu'est ce qui se passe ici! Qui sont ces monstres et... *Se masse les yeux.* Plus tard les questions, il faut filer d'ici au plus vite! Ces géants pourraient nous écraser sans même s'en rendre conte!
Sans que je ne comprenne plus qu'auparavant ce qu'il se passe je me retrouve entrain de grandir et de m'elever dans le ciel. Je suis ainsi d'une taille bien supérieur à la normale et je contemple Lugard de haut. Peut être un jour aurais-je l'occasion d'essayer de comprendre les évènements qui se déroulent actuellement. Pour l'instant la seule chose qui me préoccupe est de retrouver Ylnaa. Et il y a en travers de ma route un élément perturbateur pour la rejoindre, cet homme en blanc qui s'adresse à moi comme si nous avions quelquechose en commun. Il est en blanc, il fait partie de ces chiens !
Je concentre alors toute ma haine vers lui
[d10] + 10 = 14
Je vois alors partir en éprouvant à la fois satisfaction et surprise des boules de feu en direction de l'homme en blanc.
Le vent soulève les pans de la vaste cape blanche, aura de lumière autour de la mince silhouette de Niedjan. Loin en dessous, toute la ville a les yeux tournés vers eux, il sent leurs regards pleins de peur et de fascination, devine les cris qui s'élèvent jusqu'à eux, mais lui ne fixe que son adversaire, ses yeux limpides brillants d'une extase contenue. La haine se lit sur le visage de Karion, mais c'est à peine si sa propre expression se modifie comme il voit arriver vers lui les boules de Feu lancées par son ennemi.
[d10]+6+2=18
D'un mouvement aussi grâcieux que négligent, il dessine devant lui un Bouclier d'Air, repoussant l'attaque de Karion comme si rien de plus naturel ni de plus facile n'existait au monde. Souriant, c'est d'une voix douce et presque nostalgique, amplifiée par le Pouvoir qu'il prend la parole.
Je suis presque déçu. J'imaginais que tu me donnerais un peu plus de difficultés... la gloire ne sera pas aussi grande.
D'une pression d'Air, il renvoie avec une force accrue son propre tissage au jeune homme, comme par jeu. Les boules de Feu filent maintenant vers Karion.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
off: j'ai du retard a rattraper au travail ...
Lorsque Krystel Sedai nous demanda d'aller avertir le camp Aes Sedai, je n'en crut pas mes oreilles. Je m'attendais davantage a ce qu'elle nous enferme à la cave pour qu'elles règlent ça entre elles. Ce qu'elle nous demandent montre que la situation n'est plus sous contrôle et je pense même assez grave.
Peu après ces réflexions, un grand vacarme se fait entandre. Il semblerait que la bataille se joue juste sous nos fenêtres. Par reflexe, je saisit la saidar. Rapidement, Krystel et d'autres Aes Sedai se ruent dehors. Alienor les suit. Plus prudente, je les suis de plus loin en observant bien ce qui se passe. Une fois dehors, il semble effectivement qu'une bonne partie de la bataille se déroule ici. Je frissonne. Le paysage est de cauchemar et j'ose a peine lever les yeux.
Alors que je cherche un coin discret et protégé ne serait-ce que pour voir ce qu'on va faire, je vois Alienor prise d'une rage meurtrière prendre une épée à terre et aller se jeter en direction d'un homme que j'ai du mal a distinguer. Mais elle se fait alors rejeter en arrière par une force invisible mais qui me semble familière. Après un instant d'hésitation, j'en déduis qu'il sagit de saidin, des flux d'air. Alienor ne semble pas blessée. Cet homme en blanc serait-il le faux Dragon ? je cherche a me faire de plus en plus discrète.
Après un instalt, je m'approche d'Alienor et d'un groupe de gens bizarre. L'un d'eux semble blessé et joue d'un instrument. Quel homme étrange. Je reconnais quelques personnes qui étaient dans l'auberge. Remarquant alors que tout le monde a la têve tournée vers le ciel, je regarde moi aussi dans cette direction et je remarque avec stupeur que l'homme que visait Alienor et un autre sont en train de se battre dans les airs.
Laissant ce spectacle que je ne comprend pas dans les airs, a sa place qui est la sienne, je m'approche davantage d'AAlienor et lui demande alors sur un ton légèrement énervé : « mais qu'st ce qui t'as pris ? Tu voulais te faire tuer ou quoi ? Et c'est qui d'abord ? »
[i]Lentement, je reviens à moi, la tête me tourne. Ouvrant péniblement les yeux, je distingue des visages flous tout autour de moi, des femmes, des hommes que je ne connais pas... Qui ? Méchants ? Blancs Manteaux ?
Dans un cri, je me redresse vivement et me débats dans le vide, recule. Mon regard levé vers le ciel distingue les deux silhouettes, le chaos qui tapisse les cieux emplis de fumées. Mon dos heurte un mur de pierre alors que tout me revient en mémoire. Le musicien, blessé... Rabaissant vivement la tête, je lance autour de moi un regard terrifié, glissant sur les visages à la recherche de celui de Tristan, d'Ylnaa, de...[i]
Ayant vu comment mon adversaire a bloqué mon attaque je produit inconsciement la même protection et je vois son attaque s'arreter devant moi.
Voyant qu'en utilisant ces nouveaux moyens je suis peu efficace ma main se porte instinctivement à mon sabre que je dégaine. Je dirige toute ma force et ma volonté dans ma lame et je m'élance vers l'homme désarmé
Il hausse les sourcils comme Karion dégaine son arme et fonce vers lui, épée haute. Un combat qui ne se joue pas uniquement au Pouvoir Unique ! Son premier réflexe est de reculer d'un bond .
[d10]+6+2=18
Un nouveau tissage d'Air se glisse entre eux et bloque la lame du sabre bien avant qu'elle ait pu atteindre Niedjan. Néanmoins, pris par surprise, ce dernier sent son pied glisser dans le vide. Il ne dit rien, qu'alors qu'une brève crispation tord ses traits arrogants, et lance vers Karion un seul maigre trait de feu considérablement affaibli. Sa main glisse aussitôt sous sa tunique pour récupérer un poignard, son unique arme. Mais une lueur de surprise, voire d'indignation, transparait encore dans son regard clair.
[i] Je m'aperçois que le fait d'utiliser une arme au corps à corps déstabilise profondément mon adversaire. Il ne peut que répliquer par un petit jet de feu que je bloque sans y préter attention de la même façon que précédemment.
Je relance une attaque au sabre(5+10+2 = 17) en direction de l'homme tout en tentant de réutiliser le déplacement d'air qu'il a produit pour bloquer ma lame sur lui. J'espère ainsi l'empecher de se déplacer et d'éviter mon attaque.( [d10] + 10 = 17 )
Il se maudit intérieurement d'avoir laissé deviner une faille à son adversaire quand celui-ci fonce vers lui une fois de plus, son sabre en main. Et un flux d'Air d'une puissance incroyable fonce vers lui. Il reconnait le tissage et pince les lèvres.
[d10]+6+2=16
C'est de justesse, de fait, qu'il parvient à trancher les flots d'Air lancés par Karion, par une lame destinée à le Neutraliser, mais qui s'émousse et manque son but.
[d10]+1=10
Mais profitant d'être si proche de son adversaire, il resserre sa prise sur son poignard et dirige un coup preste vers le flanc de ce dernier.
L'homme tente à son tour une attaque au corps à corps avec son poignard mais je la bloque facilement car il ne s'est pas aidé du pouvoir cette fois.
J'essaye de reproduire son attaque qui était constituée d'une lame d'air et qui a provoqué un sentiment d'êxtreme frayeur en moi
6 + 10 (PU) + 1 (air) = 17
Je juste après une attaque au sabre de plus afin de déstabiliser mon adversaire. 6+2 = 8 ( je ne peux pas utiliser le PU dans mon sabre puisque j'ai tissé le flux d'air)
Il écarquille les yeux en voyant foncer vers lui et le tissage et le sabre de Karion. Très vite, il divise deux flots d'Air, l'un pour bloquer la lame, l'autre le Tissage qui, il le sait, pourra le Neutraliser s'il ne réagit pas vite. Le Vide éclate sous la peur. Son double tissage manque de force.
Un instant, un sourire satisfait étire ses lèvres. Il a bloqué la lame avant qu'elle ne le touche.
C'est tout ce que tu...
Son pâle visage devient plus blême que jamais. Il recule, propulse son esprit contre le mur qui le coupe du Saidin, mais ne peut le briser.
Nooon !
Son cri n'est qu'un faible souffle privé de la force du Pouvoir. Il fonce vers Karion, poignard levé dans une dernière et vaine tentative (4+1=5) alors que sous leurs pieds, le tissage qui les maintenait dans les airs s'effondrent.
L'homme en blanc a été coupé de la source, le jeune homme et lui tombent sur le sol. L'arafelin canalise afin d'amortir un peu la chute des deux hommes.
[d10] +8
Ils s'effondrent assez durement sur le sol mais sont en vie.
Kearan se précipite vers eux, il se souvient avoir été lui aussi prisonnier d'un bouclier créé par les Aes Sedai, le jeune homme ne pourra pas le maintenir seul.
[d10]
L'homme en blanc inconscient ne pourra pas saisir le saidin à son réveil. Kearan se précipite vers celui qui se nomme Karion:
- Vous allez bien? Relevez vous.
Le jeune homme se précipite alors vers la jeune fille
- Il faut fuir au plus vite, vous êtes en danger ici...
Kearan se dirige vers l'autre homme, vérifie qu'il est bien inconscient et se saisi de lui.
Il jette un nouveau coup d'oeil aux allentours, celui qui se nomme Aedmund... Les Aes Sedai... Je ne peux rien pour lui pour le moment, celui là d'abord, si c'est bien lui il est plus important que tout le reste.
Lorsque mon attaque a atteint l'autre homme quelquechose s'est éteint en lui. J'ai l'impression qu'il ne peux plus utiliser son pouvoir.
S'ensuit une chute douloureuse, je me relève prêt à achever mon adversaire mais je vois qu'il est hors d'état de nuire. Je me tourne alors jusqu'à apercevoir Ylnaa, guidée par mon instinct je la trouve et m'élance vers elle.
Un homme me suit
- Il faut fuir au plus vite, vous êtes en danger ici...
Alors que je serre Ylnaa en pleurant j'entend seulement les mots danger et fuir
Oui, tout ce que vous voulez, il faut la mettre en sécurité ... les blancs manteaux... les tuerai ... vengerai...
RP OFF : c'est là que tous les gens qui veulent nous suivre se manifestent, demain dans l'aprem on va commencer à bouger avec des posts assez vague, il sera toujours temps de se rajouter
Le combat fait rage, je n'avais jamais vu tant de puissance. Je ne prête même pas attention au nouvel arrivant. Puis d'un coup tout s'arrête. L'homme en blanc tombe à terre, Karion est vainqueur. Il se relève et se précipite vers la jeune fille que j'ai ramené sous le porche sans jeté un coup d'oeil aux autres personnes.
- Il faut fuir au plus vite, vous êtes en danger ici...
L'homme qui vient de parler nous a rejoint lui aussi avec le perdant sur ses épaules.
Jamais je n'aurais cru voir ça, je sentait la puissance vibrer en moi, je sentait l'intensité des coups...Se pourrait-il que Karion...Se pourrait-il que ce soit Lui ?!
Je jette un coup d'oeil à Stered, je n'arrive pas à voir ce qu'elle pense. Je prends ma décision.
"Je vous suis. Des personnes de votre groupe sont blessés, vous aurez besoin d'aide."
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
[d10]
Tristan a suivi avec une passion grandissante l'extraordinaire duel. Il a vibré pour le dénommé Karion car il a ressenti le mal se dégageant de son adversaire. Se peut-il que ce Karion soit le Dragon des prophéties ? Tristan esquisse un sourire, son voyage l'a conduit en des lieux des plus intéressants et auprès de compagnons sortant de l'ordinaire. Cela valait bien une blessure. D'ailleurs, cette dernière ne le fait plus trop souffrir et le peu de repos qu'il vient de prendre l'a un peu requinqué. L'Arafelin semble avoir pris les choses en main et les presse de quitter Lugard. Tristan se met debout en grimaçant, c'est douloureux quand même. Heureusement qu'il s'agit du bras gauche. Puis il cherche des yeux son cheval. Il apreçoit le brave animal dans un angle de la place et joue sur sa flûte quelques notes. Le cheval accourt en sautant par dessus les cadavres et les décombres. Tristan caresse le chanfrein busqué puis se tourne vers Erylin.
Depuis mon poste d'observation je n'ai rien manqué du combat. Il a été un réel enseignement pour moi, tout ces tissages et ces flux ! Et moi qui croyait m'être entrainé j'ai encore du chemin à faire. Jamais je n'ai essayé de canaliser autant que les combattants. Surtout le vainqueur, il a l'air de fonctionner à l'instinct mais quelle puissance !
Il est rejoint par le troisième canalisateur qui n'a pas pris part à la lutte. Les deux s'en vont rejoindre un groupe, le vaincu sur les épaules. Il faut que je les suive...
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
[d10] + 1 (rage) = 6
J'arrive finalement à rentrer dans la ville, poussant à coups de bottes quelques hommes qui continuent à me boucher le chemin.
Je découvre alors un champ de bataille, non pire. Des bâtiments détruits, une place dévastée, des cadavres calcinés... Le Pouvoir Unique.
Et la véritable bataille continue dans les cieux, déchainement de feu, jusqu'à ce que les deux hommes reprennent leur taille d'origine tout en tombant pour aller s'écraser sur le sol.
Le vainqueur se relève, aidé par un autre jeune homme, pour aller retrouver une fille, à l'autre bout de la place. Quant au vaincu, il se voit porter par l'autre homme.
Je plisse les yeux dans l'espoir de pouvoir distinguer les moindres détails physiques de ces trois hommes.
Pensée: Trois canalisateurs, ça ne fait aucun doute... Dont le Dragon à mon avis.
Et un presque sourire se laisse apparaitre sur mon visage, peut-être plus nerveux qu'autre chose...
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je me rends compte soudain que je ne connais pas son nom ni elle le mien. Je pose alors un doigt sur ma poitrine puis m'accroupis pour tracer dans la poussière couvrant le sol sept lettres : TRISTAN. Ensuite, me relevant, je désigne la jeune fille avec un air interrogateur.
Tout s'est terminé sans que j'aie pu comprendre. La chute, puis l'homme en blanc, inconscient. Ils s'en vont ? Je me relève péniblement, les yeux grands ouverts alors que je cherche à mettre de l'ordre dans mes pensées. Non loin de là, il y a le musicien, puis le cheval qui nous a portés. C'est comme un poids qui s'ôte de ma poitrine que de le savoir en vie, mais je ne dis rien, le regarde seulement en essuyant la poussière qui macule mon visage alors qu'il trace des symboles au sol. Des lettres ? Je savais lire avant. Serrant les poings, mes lèvres s'entrouvent sur un son alors que péniblement, je déchiffre le nom qu'il a tracé dans la poussière. Puis tout s'éclaire.
Tristan ?
Il me regarde. Quoi ? Mon nom ? Ah oui tiens, je...
... Erylin.
M'approchant de lui, je prends sa main dans la mienne puis pose l'autre sur le dos du cheval, sans un mot. Tout ce qui s'est passé, je ne l'ai pas compris, mais nulle autre voie ne semble s'offrir à moi que de suivre le groupe qui se forme peu à peu. Et Karion, donc... qui qu'il soit. Mais je ne pourrais pas jouer un seul morceau sur tout ce qui s'est passé ici.
Tous ces gens qui nous suivent et nous voilà encore obligé de fuir. Fuir l'arafel devant les Aes Sedai, fuir les BM...
Je connais certains d'entre eux maintenant, le jeune homme muet me semble fiable même si je ne sais pas ce qu'il a en tête. Les jeunes ne représentent pas un danger, mais les autres? ...
L'arafelin entraine le jeune homme et ses nouveaux compagnons dans les rues de la ville à la recherche d'un moyen d'en sortir.
- Moi non... Je viens des Marches, nous ne brutalisons pas les femmes... Par contre ceux qui la retenaient prisonnière...
L'arafelin voit la colère briller dans les yeux du jeune homme
J'ai tué ces chiens en manteaux blancs qui étaient sur place... Ils ont souffert... Des images du massacre lui revenant en mémoire Kearan secoue la tête faisant tinter ses clochettes.
- Et vous comment allez vous? Ca va aller... Vous avez montrer une grande puissance...
J'ai tué ces chiens en manteaux blancs qui étaient sur place... Ils ont souffert...
Un regard reconnaissant passe de Karion à Kearan. J'incline la tête pour acquieser à sa question coupant court à tout autre questionnement.Je me replonge ensuite dans un silence visant à oublier tout ce qui se passe
Jeté sur les épaules de Kearan, le jeune homme -du moins en a t-il l'apparence- émet une sorte de râle de douleur, avant de replonger dans les ombres de l'inconscience. Ses vêtements blancs, ses cheveux clairs, sont gris de poussière, et alors qu'il paraissait si grand tout à l'heure, sa frêle stature saute maintenant aux yeux de tous ceux qui daignent le regarder. Inerte, une légère tension marque encore ses traits, peut-être sous l'effet du Bouclier qui le sépare de la Source. Quoi qu'il en soit, il ne sera certainement pas en mesure d'opposer une quelconque résistance avant un bon moment.
- Vous connaissez l'autre comme nous? Celui qui était à cheval. J'ai peur que les Aes Sedai ne lui mette la main dessus... J'ai pour but de rassembler nos semblables autour de celui qui saura nous guider contre l'ombre... Mais pour le moment je ne peux rien pour lui, il faut d'abord vous sortir de là.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Ma tête bouillonne de pensées: Il faut que je les suive! Savoir ce qui va se passer ensuite!
J'observe le corps de l'homme en blanc, qui n'a plus rien d'un géant, et constate que malgré la chute qu'il a subit, il semble plutôt en forme.
Je me dirige vers le groupe en formation:
-Je ne sais pas qui vous êtes et pourquoi vous vous battiez, mais ce que je sais c'est que l'endroit va bientôt grouiller d'Aes Sedai et que toutes personnes qui a assisté d'aussi prés à votre petite bataille céleste risque de se voir "réquisitionné" par la tour blanche. Alors je crains de ne pas avoir d'autre choix que de vous suivre temporairement.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Jet d'intuition
[d10]
Un homme vient de se joindre à nous en parlant d'Aes Sedai et du danger de rester sur place. Me tournant à demi, j'observe ses yeux et le pli de sa bouche. Je ressens de la méfiance et même un vague dégoût à son encontre. Est-il vraiment ce qu'il prétend être ? Je me promets de garder un oeil sur lui.
Jet de constitution
[d10]
Ma blessure n'a pas trop aimé l'effort que j'ai fourni en hissant Erylin sur le cheval. Non qu'elle soit lourde, bien au contraire mais sa fatigue extrême et ma propre condition physique ne m'ont pas facilité la tâche. J'espère que je ne perds pas trop de sang. De toutes façons, ce n'est pas le moment de s'en occuper. Nous devons d'abord sortir de la cité surtout si elle grouille d'Aes Sedai !
Sans mot dire, j'ai suivi les divers échanges, soucieuse. Mon cheval n'est pas loin, à quelque pas, dans l'auberge, je vais sans doute devoir aller le chercher discrètement.
Il y a trop de nouveaux venus pour que je me risque à demander des explications à Karion, néanmoins je m'approche de lui pour porter la main au front de celle qu'il tient dans ses bras.
"Elle est inconsciente depuis longtemps... Que lui est-il arrivé ? Et l'autre, lui, l'homme en blanc qui a ... canalisé, inconscient, va-t-il le rester longtemps ? S'il se réveille... Enfin, cet homme a raison " Je désigne Iarl " Les Aes Sedaï ne sont pas loin. Que faisons nous, Karion ? "
Je m'adresse à lui en priorité. Je ne sais pourquoi ... Je devrais partir en courant, mais...
Je rajoute soudain :
"Oh ! Et la Tour Blanche est là, certes, mais il y a aussi ces damnés Blancs Manteaux ! On les a vu sur la place, pendant que... Pendant que... Encore que vos... Vos tours de passe passe les aient fait fuir. Pour l'instant..."
Juchée sur le cheval de Tristan, j'ai durci mon visage et l'éclat de mes yeux, lèvres serrées, l'air distant comme si rien ne pouvait m'atteindre. Je ne veux pas regarder autour de moi, pour voir ces gens que je ne connais pas, et ces... hommes surtout, il ne faut pas que je les regarde. Pas même celui qui se tient à mes côtés, le musicien. Depuis qu'il a un nom, il me semble différent... il n'est plus la mélodie d'une flûte qui danse dans les airs, et je ne sais pas si c'est bien.
Pourtant... malgré moi, mon regard revient sans cesse sur son bras ensanglanté, cette blessure d'aspect si... si... Est-ce qu'il souffre ?
Crispant les poings sur les crins du cheval, je serre les dents de toutes mes forces, avec rage, avant que finalement ma voix s'élève, sur une question lancée plus sèchement qu'il n'aurait fallu :
Vous... vous avez mal ?
Le ton tranchant ne laisse pas deviner grand chose de mon inquiètude, alors que je détourne la tête pour regarder le chemin devant nous. Une voix de femme, plus loin, prononce "ces damnés Blancs Manteaux !" Je me raidis plus que jamais. Encore ! Fuir, il faut fuir... Mais les Blancs Manteaux, ils sont partout, avec ou sans capes. Qui sait si l'un d'eux n'est pas avec nous ? Je pâlis à cette pensée. Mais il y a des Canalisateurs partout pour les envoyer brûler en enfer !
Après ce spéctacle merveilleux que j'ai vu de mes yeux ébahis, Karion est dans mes bras. Alors plus rien ne compte, il est simplement là, ça suffit, ça m'emplit toute entière. Tout va bien. Même si je perçois au loin sa ... nervosité, son agitation, je me sens bien, détendue et pour la première fois depuis longtemps, en sécurité.
Pourquoi remettre à demain ce que l'on peut faire le sur-lendemain?
Je reste pour le moment à l'écart, caché derrière ce qui fut une habitation. J'ai remis ma lame au fourreau, et j'ai rabattu mon capuchon noir sur mon visage. J'observe cet étrange groupe qui se forme.
[d10]
Seulement de là où je suis je n'entends que quelques bribes de phrases.
Pensée: Dois-je avancer? Dois-je me présenter à eux? J'ai beaucoup à rapporter à Perséphone, seulement je peux avoir bien plus...
C'est tout un groupe qui se dirige vers la sortie de Lugard et j'en connais à peine et quelques uns, et encore, juste vaguement. La petite que j'ai ramené à l'air d'aller mieux, elle semble dormir dans les bras de Karion...
Je viens des Marches, nous ne brutalisons pas les femmes
Il vient des Marches ? C'est déjà un bon point. Je m'approche et écoute plus attentivement.
J'ai pour but de rassembler nos semblables autour de celui qui saura nous guider contre l'ombre...
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Vous... vous avez mal ? me demande Erylin. Sa voix est dure comme si elle se coupait de ses émotions. Je secoue la tête. Pieux mensonge. En fait mon bras est un brasier des doigts jusqu'à l'épaule.
Krystel analyse la situation, retenant chaque visage, chaque comportement, chaque détail,comme elle a l'habitude de faire depuis de longues années lorsque des évènements imprévus surviennent.
Soudain, Alienor surgit derrière elle, et avant qu'elle n'ait pu faire quoi que soit pour retenir la jeune novice sans expérience, cette dernière court, épée au poing contre les deux canalisateurs. *Par la lumière QUELLE IDIOTE...*
Les deux canalisateurs se sont à présent élevés dans le ciel et Krystel sent sa peur se transformer en malaise. Ce jeune homme la trouble...*Se pourrait-il qu'il soit le...* Non elle ne peut pas formuler cette pensée. Celà remet en question trop de choses...Et il faut agir...
C'est alors que le faux Dragon, Kigarin, pour lequel elles sont ici, tombe de son cheval et est entrainé quasiment à ces pieds. Un sourire carnassier se dessine sur son visage.*L'un d'eux ne nous échapera pas...il sera temps de s'occuper des autres plus tard...*
Le garde lugardien est immobilisé dans des flux d'air, tandis que de l'air s'engouffre dans sa bouche pour l'empecher de crier.
Rapidement, elle explique la situation aux Soeurs à présent sorties de l'auberge. Un écran est alors tissé, placé et noué sur Aedmun, le lige de Kyra le prenant alors sur ses épaules.
Vous,désignant le lige accompagnant Alienor et Mildred, allez me chercher ces deux inconscientes et rejoignez nous.
Le lige s'avance alors parmi les débris et s'approche du groupe. Attrapant les feux jeunes filles par un bras, il s'adresse à Kearan.
Ces deux là viennent avec nous...Les rouges sont en colères, ne vous eternisez pas.
D'une poigne de fer, il emmène les deux jeunes filles et les présente devant Krystel. Sans crier gare, une gifle retentissante s'bat sur Alienor.
Ne vous avisez jamais de refaire une chose pareil ou vous finirez votre vie à récurer les casseroles dans les cuisine de la Tour Blance!!!!
Les aes sedai, ayant récupéré leurs cheveaux se mêtent alors en selle. Se retournant, l'Aes Sedai aperçoit le groupe quitter la ville, tandis qu'elles se dirigent vers les Aes Sedai aud ehors de la ville...
rp off: rolala... bon ben je fais comme je peux hein, et on dit que Padhvil me suit (si ça va pas, j'éditerai mon post, ok Gab?)
Tout se déroule sous mes yeux à une vitesse folle, ou plutôt au ralenti... Je ne sais pas; c'est tellement irréel. Je ne sais même plus vraiment comment je suis sortie de l'auberge... Je me rappelle avoir entendu un vacarme terrible, et ensuite, ensuite j'ai pris Padhvil par la main (le pauvre était encore un petit peu ensuqué). Je l'ai entraîné derrière moi, nous somme sortis par la porte de service, et là... Là nous nous sommes retrouvés dans une ruelle dégoûtante, comme des idiots.
Nous avons vu le p'tit gars de l'auberge s'élever dans les airs, des BM, et sang et cendres... le Pouvoir Unique partout.
Plus tard j'ai vu Stered; sans même réfléchir, nous l'avons rejointe, courant tête baissée.
Plus le temps pour la confiance. Pas de temps pour choisir un camp; il nous faut simplement agir, nous aviserons plus tard.
A Stered:
"Où allez-vous?". Je dois hurler pour me faire entendre. Mais soudain tout devient clair. Je me tourne alors vers Pahdvil:
"Nous avons un rôle à jouer ici, on ne peut pas se contenter de fuir! Suivons donc ce groupe, mais restons méfiants".
Je ne peux retenir un rire nerveux à la question de la ménestrelle qui vient de surgir:
"J'aimerais le savoir aussi, Ithilarin... Pour ma part, je suis Karion, sans savoir si je ne suis pas folle de faire confiance à quelqu'un que je connais à peine et qui a... ces pouvoirs. Mais que faire d'autre ? La ville est en proie au chaos, aux Aes Sedaï et aux Blancs Manteaux, je préfère ne pas m'attarder ici. Et partir seule serait pure folie ! Si tant est que partir avec ce groupe le soit moins...
Nous suivez vous ?"
Je me mêle à la conversation entre Ithilarin et Stered alors que nous partons vers la sortie de la ville.
"Et puis si Karion est bien ce que nous pensons tous, quel ménestrel ne rêverait pas de composer la plus grande épopée de notre époque ?" lui dis-je avec un clin d'oeil.
Au fur et à mesure que nous partons je me sens plus libre, je suis sûr de suivre le Dragon désormais, c'est une certitude pour moi. Et être à ses côté me remplit de joie: je vais enfin pouvoir réellement prendre ma revanche sur l'Ombre.
J'éclate de rire, mes compagnons ne comprennent pas et me regardent bizarrement mais qu'importe, j'ai trouvé ma voie !
*Tu le verras bien assez tôt...
Ces gens, ils sont nombreux et je ne sais si je peux leur faire confiance... Les tuer? ... Non! ...Les garder à l'oeil pour le moment, le plus important c'est de sortir d'ici avec lui...*
J'arrive bruyamment pour bien me faire remarquer. Leurs visages sont dans l'ensemble marqués par la tension, ils sont sur les nerfs Et ça se comprend pas la peine de les brusquer en arrivant soudainement.
Je m'adresse à celui que je suppose être le leader du groupe, le troisième canalisateur, celui qui n'a pas combattu:
"Attendez, j'ai quelque chose à vous montrez."
Comme une bonne démonstration est souvent préférable à un long discours je saisi le Saïdin et commence un flux assez simple: une boule de lumière flotte désormais au-dessus de ma main ouverte.
RP Off: Pour une simple petite boule de lumière je me suis permis de ne pas lancer de [ d10 ], en partant du principe que ce n'est qu'une démonstration du fait que je sache canaliser.
Lui aussi! J'étais venu ici pour trouver un homme qui canalise et c'est le quatrième! Mais dans quel camp est-il celui là? S'il s'avère être un ennemi et que l'autre se réveille... D'un autre coté pas vraiment le choix et il pourrait être d'un grand secours lorsque viendra le moment de sortir le prisonniers de griffes des Aes Sedai... En attendant, je le garde à l'oeil lui aussi...
- Intéressant, mais cessé d'attirer l'attention sur nous, nous sommes déjà assez voyant comme ça! Il y a des Aes Sedai dans la ville et de BM dans les environs, vous maîtrisez assez le saidin pour les affronter en cas de besoin?
Je relâche difficilement la Saïdin, c'est toujours une lutte.
"Je pensais la maîtriser plus ou moins mais après ce combat je ne suis plus sûr de rien...J'étais venu rencontrer Aedmund, cet homme qui se disait le Dragon, je voulais rencontrer quelqu'un comme moi, vous comprenez. Je n'ai pas eu le temps de l'approcher que j'ai vu votre ami se battre et vous même qui canalisiez alors je n'ai pas pu m'empêcher, je suis venu à votre rencontre."
Je ne sais pas si mon histoire est vraiment crédible mais mieux vaut une explication simple plutôt que lui raconter ma vie.
"Par rapport aux Aes Sedaï, j'ai pu écouter brièvement une conversation dans une auberge et il semble quelles aient un camps aux abords de la ville. Je ne sais pas si elle sont nombreuses ou non mais je préférerai ne pas avoir à le vérifier si vous voyez ce que je veux dire, celle qui parlait avait l'air vraiment remonter !"
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Est-ce possible ? Cet homme qui vient de nous rejoindre canalise lui aussi ! Heureusement que je suis large d'esprit. Eh bien nous devons mettre un grande distance entre notre groupe et les Aes Sedai. Il serait sans doute plus prudent pour Erylin et moi de les quitter... mais je crois que je manquerai pas mal de choses intéressantes... j'espère toutefois qu'il ne va pas y avoir une escarmouche prochainement parce que j'aurais vraiment du mal à me battre.
Hum, je me suis trop fait remarqué. J'étais tellement focalisé sur les autres hommes qui canalisent que j'en avais complètement oublié les autres. Une erreur a ne pas reproduire.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
"Oh ! Et la Tour Blanche est là, certes, mais il y a aussi ces damnés Blancs Manteaux !
Je jette un coup d'œil aux cadavres.
-Ouaip, ces paranoïaques nous prennent sûrement pour des amis du ténébreux, il faudra faire attention à tout et à tout le monde.
Par la lumière! Un quatrième canalisateur! Quatre hommes potentiellement fous et possédant un pouvoir incroyable! J'ai une folle envie de quitter ce groupe tout de suite mais j'ai besoin d'en savoir plus.
-L'avantage c'est qu'avec vous trois, on devrait pas avoir de problèmes avec les blancs manteaux et les autres imbéciles qui pourraient nous barrer la route!
Encore un canalisateur...J'ai beau me vouloir confiant je ne peux pas m'empêcher de penser que ces hommes vont devenir fou et vont nous entraîner dans leur folie. Au moins à ce moment là nous ne manquerons pas d'action.
J'observe un peu plus attentivement le groupe que j'accompagne.
Je connais déjà les deux ménestrels, stered et je pensais m'être fait une idée sur Karion, qui s'est avérée complètement fausse d'ailleurs. Il nous reste trois canalisateurs, dont un inconscint pour le moment. J'ai hâte d'assister à son réveil... Puis la jeune fille que j'ai ramené, une autre sur le cheval, l'homme blessé et enfin celui qui nous a rejoint après la bataille.
Je m'approche de l'homme blessé au bras.
"Salut. Votre bras ne vous fait pas trop mal ? Vous m'avez l'air salement amoché, vous voulez un coup de main pour panser votre blessure ?"
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je jette un regard assez froid à celui qui s'intéresse à ma blessure. Est-il sincère ? Puis je regarde mon bras. Le pansement de fortune s'est à demi défait et la déchirure de la manche laisse voir une plaie profonde, aux bords noircis et qui saigne encore, pas trop heureusement. La douleur
[d10] s'est estompée mais je ne sais pas si c'est vraiment bon signe. Je lève les yeux vers l'inconnu et hoche la tête pour signifier mon accord.
D'un signe de tête le jeune homme me fait signe qu'il accepte. Il ne parle pas il doit être méfiant. J'emprunte une gourde sur un des chevaux (RP Off: Je présume que durant votre fuite vous aviez au moins des gourdes ) pour lui nettoyer la plaie.
"Si il y a bien quelque chose que j'ai appris en étant soldat dans les Marches, c'est qu'une blessure qui se soigne est une blessure propre."
Je déchire ensuite ce qui reste de la manche de sa chemise et lui fait un bandage de fortune mais solide.
"Voilà, c'est fini. Désolé pour votre vêtement mais c'est tout ce que j'avais sous la main. Ce n'est pas du travail de Sagesse mais au moins avec ça votre blessure ne s'infectera pas, jusqu'à ce qu'on trouve le temps de faire mieux."
Je souris et lui tends la main.
"Je m'appelle Jibaï."
Rien de tel qu'un sourire et de l'amabilité pour bien commencer un voyage."
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Des gouttes de sueur perlent sur mon front. Les soins de l'inconnu, bien qu'attentifs, n'ont pas été indolores. Il me tend la main. Je la serre chaleureusement. Il se présente avec un grand sourire :
Je m'appelle Jibaï.
Il s'attend à ce que je fasse de même, bien sûr. A Tallan, tout le monde ou presque sait que je suis muet. Sur les routes, évidemment, ça ne se voit pas sur ma figure ! Mais peu de gens s'enquièrent de mon nom. Je lève les yeux vers Erylin, un peu tassée sur la selle. Elle a vaguement suivi la scène et d'une voix atone, apprend à mon infirmier improvisé :
- Il se nomme Tristan. Et il est muet.
J'ai suivi sans dire un mot la scène qui se déroule à côté de moi, refusant de considérer l'inconnu autrement que pour lui jeter un regard méfiant, voire agressif. Il s'approche de moi alors que je ne sais pas qui il est ! Provocation. Je ramène autant que possible mes jupes sales sur mes jambes, mais à cheval, ce n'est pas forcément évident.
L'étranger parle tout seul, puis se présente. J'écoute, bien que rien ne transparaisse sur mon visage, mais croise bientôt le regard de Tristan et comprends. Je n'ai pas la force d'ajouter à ma voix une quelconque intonation :
Il se nomme Tristan. Et il est muet.
Sans plus m'intéresser au dénommé Jibaï, je ramène mon attention sur la blessure qu'il vient de soigner, et il me semble que c'est un peu de ma faute, si le musicien est blessé. Entre mes dents, je laisse deviner un :
"Enchanté Tristan, j'espère que nous ferons bonne route ensemble."
Malgré sa blessure et son handicap, le jeune homme a l'air plutôt bien, par contre la jeune femme qui m'a renseigné sur son nom m'inquiète, elle a l'air au bout du rouleau. Ils ont du vivre de dures épreuves pour arriver à Lugard et leur court séjour dans la ville n'a pas du arranger les choses.
Je l'entends à peine souffler un timide "merci".
"Ce n'est rien."
Je reste à côté de Tristan, à distance respectable de cette femme, elle a l'air presque farouche.
"Et vous ? Vous allez bien ? Bien que vous ne m'ayez pas l'air blessé, vous ne semblez pas en meilleur forme que votre compagnon."
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Nous avançons vers les faubourgs de la cité.
Quand en sortirons-nous ? Trouverons-nous sur notre route des Blancs Manteaux ? Quoi qu'il en soit, avec tous ces canalisateurs, ils n'ont pas intérêt à nous chercher des noises. Mais ce sont des fanatiques. Ils essaieront sans doute, malgré tout.
Jibaï tente d'établir le contact avec Erylin mais je doute qu'elle en ait envie. Elle se méfie désormais de tous les hommes... même de moi, sans doute.
Voyant Jibaï s'écarter à une distante suffisante, je m'apaise quelque peu, mais pas assez pour que cela transparaisse dans mon expression. Il m'adresse la parole ? Que veut-il ? Que cherche t-il ? Du mal encore ? Je ne veux pas qu'on me parle. Un regard suffira pour lui, tant qu'il ne m'approche pas.
Je vais bien.
Pas l'air blessé ? C'est trop drôle... Sans que j'en ai conscience, un rire nerveux m'échappe alors que ramenant autour de moi les plis de ma cape, je pose une main sur mon ventre, juste une seconde. Les souvenirs m'assaillent. Fermant les yeux, je ramène sur mon visage le profond capuchon gris de mon vêtement :
Je ne suis pas blessée.
Pourtant, j'ai mal... Du bout des doigts, j'effleure l'épaule de Tristan pour m'assurer de sa présence, avant de me replonger dans mes propres ombres. Trop de dangers autour de nous pour que je veuille les voir.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
La main d'Erylin sur mon épaule... inutile de chercher son regard. Le contact suffit. Pour elle. Pour moi. Elle m'honore de sa confiance. Alors, je sors ma flûte et je joue. Un air tout simple car je ne peux utiliser qu'une main. Presqu'une berceuse.
<a href="/~tourblanche/identitemildred.php"><b>Acceptée</b></a> <font size="-3">(<a href="http://mildred632.free.fr/me/pierre_tear">+|contact</a></font><hr><i>If you wait long enough, things will become irrelevant</i>
off: ce topic va très vite, je n'étais plus habituée
Krystel Sedai : « D'une poigne de fer, il emmène les deux jeunes filles et les présente devant Krystel. Sans crier gare, une gifle retentissante s'abat sur Alienor.
“ Ne vous avisez jamais de refaire une chose pareil ou vous finirez votre vie à récurer les casseroles dans les cuisine de la Tour Blanche!!!! ”
Les Aes Sedai, ayant récupéré leurs cheveaux se mêtent alors en selle. Se retournant, l'Aes Sedai aperçoit le groupe quitter la ville, tandis qu'elles se dirigent vers les Aes Sedai au dehors de la ville... »
Un peu honteuse de mon comportement, une Aes Sedai ne va pas se cacher lorsqu'il peut y avoir un danger, je reste muette, méditant sur les reproches de Krystel Sedai.
C'est allé vite en effet...
Ithilarin, si ça ne te dérange pas, j'aimerais que Pahdvil soit pris sous les décombres pendant le coup de sang de Karion. Il est dans le coma.
S'il représente un fardeau trop lourd, vous pouvez décider de le faire mourir, je ne vous en voudrais pas. Je ne sais pas quand je serai en mesure d'en reprendre le contrôle et je m'en excuse. Vous pouvez d'ailleurs également vous en charger si ça vous tente (dans ce cas contactez-moi, mais pas par MP).
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je joue. Ma musique... comme toujours, elle produit son effet. Je l'ai voulue lénifiante mais aussi encourageante, qu'elle calme les tensions accumulées, apaise la peur et soutienne les pas de chacun des membres de ce convoi hétéroclite. Je sens Erylin se détendre, Jibaï, lui aussi, laisse filer un peu de son inquiétude. Nos compagnons redressent inconsciemment les épaules. je ne sais d'où me vient cette magie. Est-ce parce que dans la famille de mon père, il y avait des détentrices du Pouvoir, des sorcières comme on les appelle en Amadicia ? Ou parce que la voix m'a été ôté, cette compensation m'a-t-elle été offerte ? Je l'ignore mais l'important est le don que ma musique apporte aux autres.
Tout tourne autour de moi. J'entends des pierres rouler et la terre gronder. Je me relève. Pourquoi ça tangue?Je cherche à comprendre ce qui c'est passé. Ah oui! la bataille...le combat...les canalisateurs...et la maison qui est tombée sur moi... Je regardes autour de moi et mon regard se pose sur...
NON!!!!!Trois Pattes! pas Trois Pattes!
je l'aurais cru imortel ce lascar là! Toujours là pour me protéger, pour rabrouer le louveteau que je suis...
Une éternité semble se passer avant que je reprenne concience de ce qui se passe autour de moi. Je dépose le cadavre sur le sol et rassemble des pierres sur lui. La meute est partie, mais lui n'avais pas pu s'enfuir. Je hurle à la mort.
Enfin la douleur semble se dissiper. Je renifle autour de moi. Par là! Je rejoins le groupe en fuite et me précipite sur ce canalisateur à la c**.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Kearan!!! Qu'est ce que vous avez encore foutu!
Cette fille ! Que lui arrive-t-il ? Inutile de continuer à jouer de la flûte après l'intrusion de cette... folle ! Je range mon instrument et lance un regard courroucé à celle qui semble en avoir après l'Arafelin, j'ignore pourquoi et ce dernier aussi apparemment.
Tout était allé tellement vite ! Alienor avait agit sans réfléchir mais elle n'avais pu rester sans rien faire comme les autres Aes Sedai alors que des innocents etaient victimes de ces canalisateurs. Après avoir aidé à emmener les bléssés sous un porche à l'abris, elle observa la scene qui se déroulait dans les airs.
*Par la Lumière ! C'est à peine croyable!*
Mildred l'avait rejointe.
mais qu'est ce qui t'as pris ? Tu voulais te faire tuer ou quoi ? Et c'est qui d'abord ?
- Ce qui m'as pris ? S'exclame-t'elle avec colère.Moi au moin j'ai réagis ! contrairement à ces Aes Sedai de malheur qui laissent les innocents se faire tuer ! Et quand à ce que ces hommes sont, ce sont des canalisateurs, qui sont en train de tout détruire sur leur passage!
Peu après le jeune homme de l'auberge finit par avoir le dessus et précipita à bas son adversaire. C'est alors que le lige qui les avait acompagné, Mildred et elle, se précipita vers elles et les saisit violemment par les bras pour les trainer devant Krystel Sedai.
C'est alors qu'Alienor sentit une gifle retentir sur sa joue si violemment qu'elle eu l'impression que son cerveau rebondissait contre son crane.
Ne vous avisez jamais de refaire une chose pareil ou vous finirez votre vie à récurer les casseroles dans les cuisine de la Tour Blance!!!!
Alienor, encore abasourdie par le choc du coup comprend néanmoin que ce n'est pas une menace en l'air. Il faudra qu'elle se tienne à carreau pour un temps.
Elle se mit à cheval en compagnie des Aes sedai afin de quitter cette ville devenue un véritable enfer.
rp off : bonne année les gens !! C'était le feu d'artifice de la nouvelle année le petit son et lumière dans le ciel ?
Aux ordres de Kror, je lance mon cheval a sa suite pour entrer dans la ville, nous sommes vites ralentis par la populace grouillante de soldats...
Ce serait un excellent moment pour quitter ce boulet et tenter de rejoindre mon supérieur... mais je crois que vu la situation actuelle, il n'a plus grand chose a ajouter.
Tandis que je suis l'autre cavalier, nous assistons, comme toute la ville a un combat aerien confirmant qu'il y a de nombreux hommes canalisant présents.
Nous observons leur groupe qui s'éloigne tentant d'être discret. Aedmund n'est pas parmis eux... Mais lui, je le laisse a notre autre agent infiltré... J'ai bien mieux a faire. La promotion approche.
En traversant la ville, nous passons sur une place ravagée... Non loin, je croise le regard d'un autre espion. Un Enfant de la Lumière ? Ici ? en civil ?
En attardant mon regard dans le sien, je reconnais en lui un chasseur de sorcière...
Nous nous comprenons. Il verra que je m'occupe du groupe de canalisateurs de l'Ombre... Et si il a l'occasion de faire un rapport avant moi, ce sont des informations utiles.
Détournant umon regard pour ne pas nous faire remarquer, je jette un coup d'oeil a Kror
- Et bien... nous y voilà... Le seigneur Dragon, si il est dans cette ville, est l'un de ces 4 hommes. Je les rejoint. Ce combat me conforte dans l'idée que le Cor va me tomber directement entre les mains si je ne quitte pas ces personnnes.
Et sur ce, il tallone son cheval, se fraye un chemin jusqu'au groupe, il n'est pas le seul a vouloir le rejoindre.
En arrivant a leur niveau, il demonte :
- Si vous servez la Lumière, je me met a votre service...
Puis regardant les femmes toutes plus choquée les unes que les autres, je propose :
- Si mon cheval peut être utile a une fuite efficace, il est puissant et reposé.
Sur ce, je monte et tend une main a qui voudra monter.
Je ne sais pas ce qu'a cette jeune femme nommée Erylin, mais elle a un problème c'est sur. Ce n'est pas la peine d'inssister pour le moment, elle est trop fermée, et puis si quelqu'un peut agir ça doit bien être Tristan ils ont l'air d'être plutôt proche...
Sur ces pensées Tristan sort sa flute et nous joue un morceau. Sa musique comble le silence et semble apaiser les esprits. Moi-même je sens un léger sentiment de bien-être m'envahir. J'arrête de parler aux utres et profite de ce moment. Jusqu'à ce qu'une jeune fille débarque de nulle part et court vers le meneur du groupe, le dénommé Kearan. Tot de suite la tension remonte d'un cran, je me tiens sur mes gardes en attendant ce qui va se passer.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
RPoff: Heuuu, chasseur de sorcières, c'est pour le fun, c'est rapport au BG de mon perso, c'est pas mon grade.
Après l'arrivée mouvementée d'une jeune femme; j'ai la surprise de voir arriver un autre espion des enfants de la lumiére. Nous nous jetons un simple coup d'œil rapide mais c'est suffisant pour nous comprendre.
Soudain, il se retourne pour parler à son compagnon et file vers nous. Une fois arrivé, il prend la parole, demandant à rejoindre notre groupe!
Bon sang, il aurait quand même pu trouver une excuse valable! Je me décide à ne pas intervenir pour le moment. Je file vers le cheval qui à piétiner son précédent propriétaire et, après l'avoir rassuré, le monte.
Je retourne alors vers le groupe en formation:
-On vas devoir aller vite et nous n'avons pas assez de montures. On va devoir voyager à deux par cheval.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
[d10] + 7 (intuition) sans oublier 7 de perception
-On va devoir aller vite et nous n'avons pas assez de montures. On va devoir voyager à deux par cheval.
Cet homme venu d'on ne sait où se joindre à notre groupe qui, soit dit en passant grossit de plus en plus, se permet maintenant de donner des ordres comme s'il en était le chef. Pour ma part je n'accepterai d'ordre que de l'Amadicien ou de ce Karion qui est peut-être le Dragon. Mais ce type à mine patibulaire ne me dit vraiment rien qui vaille... un serpent prêt à mordre, telle est l'impression que je ressens lorsque je le regarde. Ses yeux surtout... ils sont faux, fuyants. Nul autre que moi ne semble s'en apercevoir ? Tout à l'heure déjà, j'ai ressenti méfiance et dégoût à son encontre. Mon impression se renforce. Mais comment le faire comprendre aux autres ? J'attire l'attention de Jibaï et lui désigne discrètement l'homme en question. Je fronce les sourcils en secouant la tête puis de ma main droite j'imite un serpent rampant sous le couvert de ma main gauche. J'espère qu'il va saisir l'allusion.
Notre groupe s'agrandit petit à petit encore une personne en plus. Je ne me méfie pas vraiment des autres mais reste tout de même en alerte. Quand soudain une femme nous déboule dessus en criant:
Kearan!!! Qu'est ce que vous avez encore foutu!
Je m'empare du Saïdin presque sans m'en rendre compte et le combat recommence. J'arrive une fois de plus à le maîtriser et comme à chaque fois je me demande quand est-ce qu'il finira par me submerger, est-ce la que commencera la folie ? ou vais-je simplement finir par mourir, submergé par le Pouvoir ? Je laisse mes pensées de côté et revient à ce qui se passe. Le Saïdin en main j'attends et j'observe.
RP off: Comme Morgheuz et Kylahn arrivent en même temps on part du principe que Kylahn est arrivé juste après notre petite discussion avec Tristan et Erylin ?
Tristan capte mon attention. Il me fait des signes.
[d10] +4 d'intuition (et 7 de perception)
Je ne saisi pas exactement le sens de ses signes mais il semble se méfier du nouveau venu.
Il a du ressentir quelque chose qui nous a échappé.
Je m'approche alors de lui et lui chuchotte.
"Il ne vous inspire pas confiance, vous avez ressenti quelque chose ?"
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je hoche la tête pour confirmer. Puis j'essaie de lui faire mieux comprendre ce que je ressens. Comment lui dire que cet homme est faux, un loup en vêtements de brebis ? Il me faudrait une feuille sur laquelle écrire. Mais je ne suis même pas sûr que Jibaï sache lire. Alors je dessine devant mes yeux le geste signifiant que l'autre nous surveille. Puis je fais mine de poignarder mon compagnon dans le dos.
Le signe de quelqu'un qui nous surveille...un coup de couteau dans le dos...ce type serait un traître ? Comment Tristan a-t-il pu déceler cela en si peu de temps ?
Le type en question se tourne vers nous, je ne sais pas si il a compris le manège de Tristan. Je me tourne vers ce-dernier.
"J'ai compris. Je vais garder un oeil sur lui. Il est peut-être trop tôt pour tenter quelque chose, attendons voir si il se trahit de lui-même. En tout cas à ce moment là je serais prêt..."
Je raconte tout ça à Tristan avec un grand sourire et après un clin d'oeil je m'éloigne tranquillement vers d'autres personnes du groupe, pas la peine d'éveiller trop de soupçon chez cet homme.
J'étais partie récupérer mon cheval mais quand je reviens un certain nombre de nouveaux venus ont complété notre groupe. Instinctivement, je me rapproche de Jibaï, l'un des seuls que je connaisse. Il discute avec le musicien blessé.
[d10] : j'entends vaguement Jibaï dire qu'il restera sur ses gardes, mais sans plus et je n'ose pas l'interroger, ayant peur de me montrer indiscrète. Je le rejoins quand il s'écarte du jeune homme :
"Jibaï... Qui sont les nouveaux arrivés ? Nous sommes bien nombreux soudain, à croire que toute la ville va finir par partir avec nous..."
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Nous sommes vraiment trop nombreux, nous allons nous faire repérer. Les canalisateurs se regroupent bien sûr mais tous les autres, quel est leur intérêt ? Peut-être devrions-nous laisser Erylin et son amie dans une auberge, à l'abri des hasards du chemin ? Non... ce n'est pas une solution viable. Elles ont besoin de nous pour les défendre. Je regarde Erylin. Elle a les yeux dans le vague. Non, je ne l'abandonnerai pas.
Mariane a observé toute la scène, de multiples sentiments l’ont tour à tour traversé ; la surprise, la satisfaction, puis la peur, l’ont assailli. Un calme naissant d’une nouvelle détermination est alors né en son sein. Tandis que Krystel prenait en main les décisions, elle réfléchît à cette nouvelle situation.
Je ne m’étais donc pas trompée : Aedmun n’est pas le dragon. Peut-être que la démonstration de force de ce jeune homme mettra un peu de plomb dans la tête des rouges, et qu’elles ouvriront enfin les yeux sur son importance dans la bataille finale. Il va falloir jouer finement afin que nos plans aboutissent, la cause que nous défendons est bien trop grande et notre lutte, capitale, nous ne pouvons échouer.
Elle rejoint alors la troupe des Aes Sedai suivant des yeux le groupe qui se forme.
Trois hommes qui canalisent, ensemble réunis … cette musique ne m’est pas étrangère. Nous en avons un, mais d’avis qu’il nous faudra le garder, une fraternité pourrait bien vite se nouer entre hommes ayant le même don. Je crois que je risque de recroiser ce petit groupe plus vite que prévu, cela tombe bien j’ai une conversion a achevé avec cet homme.
Elle penche la tête humant ainsi l’odeur de cet inconnu que son capuchon a conservé, un sourire se dessine sur ses lèvres. Elle éperonne son cheval comme pour sentir la brise caresser de son souffle ses joues plus rouges que la braise, ses cheveux se libèrent laissant sa chevelure argentée flotter au grès du vent.
"Jibaï... Qui sont les nouveaux arrivés ? Nous sommes bien nombreux soudain, à croire que toute la ville va finir par partir avec nous..."
"Je suis d'accord, nous savons qu'il y avait des Aes Sedaï, des Blancs Manteaux et que sais-je encore. Tout le monde a vu le combat de Karion et n'importe qui peut se joindre à nous, il va falloir faire un tri à un momment ou un autre, si Karion est vraiment ce que je pense il doit être protégé. Le fait de canaliser ne suffira pas. Tristan, le musicien muet, pense déjà qu'il y un traitre parmi nous."
Je montre discrètement Iarl pendant qu'il a le dos tourné.
"Il faudra faire attention à lui, et à tous les autres tant que nous ne serons pas fixé. Les jours qui viennent ne vont pas être de tout repos..."
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Visiblement mon talent d'espion est à revoir. Au moins l'un des hommes du groupe à de sérieux soupçons à mon égard si j'en crois les signes grossiers qu'il fait à l'un ses compagnons... Il me faut savoir jusqu'où se porte son inquiétude à mon égard. Je m'approche donc de lui.
-Salut à vous! Je me nomme Ewing et vous? Comme il ne répond pas, je poursuis:
-Je ne connais personne dans ce groupe. Vous pouvez me présenter?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Il ne manque pas d'air, celui-là. Ou bien c'est le pire espion que pouvaient nous envoyer ceux... qui sont-ils d'ailleurs ? Peut-être agit-il dans son propre intérêt ? Et il va falloir encore que j'explique que je suis muet ! Et puis je ne connais pas tout le monde non plus. Et quand cela serait je ne vois pas pourquoi je lui dirais leurs noms... mais laissons-le venir et parler. Peut-être se dévoilera-t-il. La plupart des gens, quand ils se rendent compte que je ne peux parler, ils se mettent à parler pour deux !
Je montre ma bouche et secoue la tête. Il faudrait qu'il soit vraiment bête pour ne pas saisir.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Je réponds à sa mimique d'un ton véritablement compatissant:
-Ah... Je suis désolé, je ne savais pas... mais si ma compagnie ne vous dérange pas, permettez que je chevauche à vos cotés, les canalisateurs me flanque une peur bleue!
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Pourquoi pas ? Ainsi, je l'aurai à l'oeil. J'accepte d'un signe de tête. Puis je monte sur mon cheval, derrière Erylin cette fois. J'entoure sa taille fine d'un bras que je fais le plus léger possible et de l'autre main, la valide, je tiens les rênes.
[d10]
Le pansement fait par Jibaï tient bien en place et je ne souffre pas trop de mon bras.
Perdue les yeux dans le vague, je n'ai rien suivi des scènes qui m'entourent, trop loin au fond de moi-même. Aussi, quand Tristan se hisse derrière moi sur la selle, je me redresse dans un sursaut, mais ne dis rien. Ma main, pourtant, se pose aussitôt sur son bras quand il encercle ma taille. Un contact trop... mes ongles s'enfoncent sensiblement dans le tissu de son vêtement.
Un homme s'approche de nous... je serre les dents, mais ne prononce pas un mot. Mon regard croise le sien, une brève seconde, puis je détourne la tête, tirant un peu plus le capuchon sur mon visage. Nous continuons à avancer... je ne sais pas où. Loin des Blancs Manteaux, j'espère. Il le faut !
Tristan, il s'appelle Tristan.
J'ai parlé sans savoir pourquoi. Il me semble que l'autre étranger a posé une question. Bah. Baissant la tête, je laisse à nouveau mon esprit vagabonder tout en m'appuyant légèrement contre le torse du musicien. Fatiguée.
Secoué par les mouvements du cheval, Niedjan n'émet qu'un faible gémissement de temps à autre, sans jamais reprendre conscience. Les effets du Bouclier marquent encore son visage.
Ithilarin, si ça ne te dérange pas, j'aimerais que Pahdvil soit pris sous les décombres pendant le coup de sang de Karion. Il est dans le coma.
S'il représente un fardeau trop lourd, vous pouvez décider de le faire mourir, je ne vous en voudrais pas. Je ne sais pas quand je serai en mesure d'en reprendre le contrôle et je m'en excuse. Vous pouvez d'ailleurs également vous en charger si ça vous tente
RP OFF: changement de programme on dirait, et il va falloir aller vite: Disons que j'ai déjà rejoins Stered et le grand groupe, mais que je m'inquiète de ne pas te trouver, jusqu'à que des habitants viennent vers nous en te portant et nous disant qu'ils t'ont sorti de sous une poutre Ils se sont adressés à moi, voyant ma cape semblable à la tienne. Je suis catastrophée, tu ne réponds pas, bref... tu es dans un sale état. Maintenant, c'est aux autres du groupe de décider... Qu'en pensez-vous?
RP ON:
Pauvre Padhvil... C'est comme s'il était mort. Et je ne peux pas le porter toute seule! Pourtant, il faut que nous sortions de cette ville.
Désespérée, le regard perdu, j'attends de l'aide sans pouvoir la demander. Qui donc voudrait nous aider? Peut-être qu'il n'a même aucune chance de s'en sortir...
La tête blonde posée délicatement sur mes genoux n'ouvre pas ses yeux, ni sa bouche; seule sa mèche, comme d'habitude, danse dans le vent... Cette mèche... Un petit rire nerveux. Que faire d'autre...?
J'attends. Je suis débrouillarde, mais là, je ne sais pas. Je n'aime pas demander, mais là...
"S'il-vous-plaît...". A peine audible et la voix nouée, je remets le sort de Padhvil entre les mains de ces autres que je ne connais pas.
Alors que je me trouve avec Stered un nouveau coup dur survient. Les Ménestrels, à qui je n'avais pas porter la moindre attention depuis que nous avions quitté l'auberge, viennent à nouveaux s'offrir à mon regard. Le jeune Phadvil est tel que je l'avais trouvé quand je l'ai rencontré la première fois, avec Karion.
Tout bas:"Il a été victime du Pouvoir...finirons-nous tous comme lui ?"
Mais il est encore vivant, nous pouvons surement l'aidé mais il nous ralentirait considérablement en cas de fuite, et nous n'avons pas assez de chevaux pour le porter.
Je m'agenouille à son côté et j'interpelle les canalisateurs en tête de notre groupe qui font à peine attention aux gens qui les suivent:
"Hé ! Ne pouvez-vous rien faire pour lui avec votre Pouvoir ?"
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Erylin semble m'accorder sa confiance. j'espère ne jamais la décevoir. Je la sens au bord de l'épuisement. Moi-même, après tous ces évènements, je suis fatigué. Pourtant je continue à écouter le bavardage de mon voisin. Il ne s'est pas présenté... ah ! si... Ewing, je crois, peut-être pas son véritable nom.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Tristan, il s'appelle Tristan.
-Merci gente dame et... Mais la jeune fille s'est déjà rendormie.
Alors que je me prépare à reprendre la parole, une autre femme arrive portant un jeune homme dans ses bras. Elle appelle à l'aide.
-Je vais voir ce qui se passe. Tristant fit oui de la tête.
Je m'éloigne et décent de mon cheval à proximité du blessé. Je m'agenouille à ses cotés de l'autre coté de là où est déjà assis un autre homme.
-Il doit avoir de multiples fractures, c'est pas avec un bandage qu'on le soignera.
rp off : Vous semblez m'avoir oublié et moi, je vais creer un nouveau perso. Désolé seigneur Dragon, vous allez perdre votre éclaireur. De rien pour la libération d'une place dans la com des Frères Loups
J'entrappercois le Seigneur Dragon mais il ne prette pas trop attention a moi.
Je continue donc de courrir vers Karion. Il y a beaucoup de monde autours de lui...
Une jeune femme qu'il prend dans ses bras puis brusqument, une explosion.
Une enorme onde de choc me propulse contre une batisse et je sens mes jambes se dérober sous moi tandis que l'immeuble s'écroule déjà au dessus de moi.
Je vais mourir.
Puisse la Lumière sauver ce monde de la folie.
Il se passe tant de choses autour de moi, beaucoup de monde passe, parle, les gens vont et viennent. Je n'essaye pas de comprendre ce qu'il se passe. Seul ce jeune homme avec ses clochettes m'adresse la parole
- Je sais que de la part d'un étranger ça peut sembler étrange mais méfiez vous de tout le monde, nous ne savons pas ce qu'ils ont en tête..
Je sais, il faut partir, il faut aller mettre Ylnaa en sécurité, nous devons la protéger..
Je quitte la tête du groupe pour m'approcher du jeune homme qui gît à terre, sans connaissance.
Hé ! Ne pouvez-vous rien faire pour lui avec votre Pouvoir ?
"Je ne pense que quelqu'un ici puisse faire quoi que ce soit pour lui. Il est trop gravement blessé et même si quelqu'un pouvait cela nous prendrait trop de temps et trop d'énergie. Laissez-le ici."
Sans attendre de réponse je retourne vers les canalisateurs.
"Nous tardons trop. Si les Aes Sedaï nous attrapent vous savez ce qui nous arrivera et à trois, nous ne serons pas en mesure de lutter."
A Kearan en particulier.
"Notre seule solution est la fuite pour le moment et si nous voulons partir nous devons le faire maintenant."
Cette phrase résonne dans ma tête. Il y a une certaine fatalité en elle, mais je ne peux m'y résoudre. Padhvil et moi, pour des raisons que nous ne connaissons pas encore, avons été envoyés ici, ensemble; et comme par hasard au moment de l'union incroyable, improbable de quatre canalisateurs... Nous ne pouvons pas rester ici, et non, je ne peux pas le laisser ici.
Tous ces étrangers peuvent-ils le comprendre? Qu'on me donne donc un cheval! Et je pourrai alors le sortir de là... Même: il n'est pas bien lourd, en tout cas pas plus lourd que moi. Je pourrais le porter seule jusqu'à la sortie de la ville, tout au plus. Et après?
Si seulement j'avais un cheval...
Tout le monde s'agite autour de nous, et leur départ est imminent. Ils s'en fiche... Pourquoi s'intéresseraient-ils à nous? Nous ne sommes que deux ménestrels après tout, et je ne peux leur dévoiler qui nous sommes vraiment.
Je relève lentement la tête pour lancer un dernier regard suppliant à cette foule étrangère autour de moi. Si je ne reçois pas d'aide, si je dois te laisser, mon cher Padhvil, j'espère que tu t'en sortiras... Mais non, je crois que je ne pourrais pas.
Vidée de toute énergie et de tout espoir, et comme avant, j'attends.
Je perçois le désarroi de la ménestrelle et mène Ebène vers elle :
"Ecoutez, nous manquons de temps. Mon cheval est capricieux et ne vous laissera pas le monter seule, mais je peux prendre Padhvil avec moi. En espérant que son état lui permettra de supporter la chevauchée...Peut-être Jibaï pourra-t-il quant à lui vous prendre en croupe. Où est-il ? Je l'ai vu il y a un instant !"
Autour de nous, les gens s'agitent, indifférents, l'heure du départ a enfin sonné et personne ne tient à être laissé en arrière.
Ces mots me répugnent mais ils ne manquent pas de logiques. Pahdvil ne fera que nous gêner et je ne sais même pas si il survivra jusqu'à ce qu'on trouve quelqu'un de compétent pour le soigner, c'est blessures sont trop graves pour un voyage, ou plutôt une fuite, comme celle-là. Mais sa compagne ménestrelle a l'air tellement désespérée et de quel droit laisserions-nous mourrir un innocent sans tenter quoi que ce soit ?
Le temps que Stered arrive nous avions fait le même raisonnement. Il fallait que je récupère mon cheval à l'auberge.
Malgré l'agitation qui règne en ville j'arrive à rejoindre l'auberge assez facilement en passant par les petites rues que je connais bien. Une fois sur place je fonce directement à l'écurie.
[d10]
"Sang et cendres !" Flamme n'est plus là, c'est une véritable émeute ici pour fuir les canalisateurs les gens n'hésitent pas à prendre l'écurie d'assaut.
RP Off: Bon malgré mon score minable pour retrouver mon cheval je vais voir si j'en trouve un autre.
Je déboule dans l'auberge et appelle mon ami le patron, voir si il a réussi à sauver quelques bêtes.
[d10]
Malheureusement celui-ci s'est complètement fait prendre par surprise et s'est fait dépouiller de tous ses chevaux. Je retourne vers notre groupe, dépité.
Au petit groupe qui entoure Pahdvil:
"Désolé. J'ai suis allé chercher mon cheval mais toutes les montures de notre auberge ont été volé..."
Kylahn était passé avec Kror devant l'auberge en question quelques secondes plus tôt, il connaisait l'état dans lequel les batiments étaient.
Il était en retrait du canalisateur mais avait pu suivre l'affaire.
Autant se mettre quelqu'un de son coté... même si un passager risque de m'encombrer pour leur fausser compagnie au besoin... C'est un risque a courrir.
- Votre ami a de la chance si il trouve autre chose qu'un ane encore en vie là bas...
Il n'eut pas le temps de retenir le fougueux jeune homme. Et après tout, si il trouvait un animal, ce ne serait jamais de trop.
Mais il se tourna vers la jeune femme qui semblait être ménestrelle.
Dangereux et a la fois, utile d'avoir un ménestrel avec soi...
- Montez en croupe avec moi, si il trouve quelque chose, il sera toujours temps de changer de monture. Mais pour l'instant, le Dragon et les autres canalisateurs ne nous attendront pas.
Je ne put cacher une grimace en prononcant ces noms. J'espère qu'il la prendront pour de l'apprehension et non de la haine.
Déjà on les voyait se remettre en marche.
Une fois qu'elle fut en selle, il lanca son cheval d'un pas lent, regardant en arrière en faisant mine de l'attendre.
Il revint, comme il s'y attendait, a pied.
Kylahn n'émit aucun commentaire, lui adressa un signe de tete et ils se remirent en marche pour rejoindre les autres.
RP Off: C'est moi je me suis enflammé sur les deux posts d'affilés !
C'est bon les deux ménestrels sont en selle mais moi-même je n'ai toujours pas de moyen de transport...
Je décide alors de me diriger vers la tête du groupe et les canalisateurs qui la forme. Apprenons donc à les connaître avant qu'ils ne deviennent tous fous...
Son prisonnier coincé comme un sac posé devant lui l'arafelin talone sa monture. L'étalon se met au trot. Un coup d'oeil en arrière pour vérifier que Karion suit toujours et pour surveiller les autres...
Just quand Kearan talonne son cheval et commence par la même le départ de notre petite troupe je demande au seul canalisateur restant seul sur son destrier (Alback Zalbari):
Je tourne la tête et regarde l'homme qui me parle puis je regarde notre petit groupe.
Nous sommes loin d'avoir fière allure et pourtant ceux-là sont la base de l'armée du Dragon...
Je reporte mon regard vers l'homme qui marche à côté de mon cheval.
Tous les bras nous serons nécessaires.
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Je regagne ma nouvelle monture tout en espérant qu'elle me porte plus chance qu'a son précédant propriétaire.
Une fois à cheval, je me tourne vers la seule personne sans cheval (si j'ai bien conté), la jeune femme qui est arrivé en hurlant sur l'un des canalisateurs (Morgheuz)
-Si vous voulez bien vous donnez la peine...
Je regarde l'homme qui m'adresse la parole du haut de sa bestiole et lui crache:
je suis parfaitement capable de me débrouiller seule merci. Je courrais à vos cotés comme je l'ai fait jusqu'ici. Je ne suis pas un de ces Blancs manteaux à la noix qui ont besoin de monter à cheval pour se sentir des hommes.
Il a pas fini de m'insulter? Je suis pas ingambe quand même! Et puis ça arrête pas de bouger, ça fait mal au coeur ces bestioles...
L'eau qui dort fait plus de dégâts qu'un chien qui aboie mais ne mord pas. Multi.
Je retire ma main comme si elle m'avait mordu et lui rétorque de même ton acide:
-Très bien, mais vous avez intérêt à tenir le rythme. Si les Aes Sedai ou les blancs manteaux à la noix comme vous dites, vous rattrape à cause de votre orgueil, ne comptez pas sur moi pour venir vous aider. Et je m’éloigne d'elle en secouant la tête. C'est son problème après tout.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Cet Ewing est allé fourrer son museau de fouine un peu plus loin mais nous ne sommes pas nombreux au point que je ne puisse garder un oeil sur lui... Il semble qu'enfin nous soyons prêts à partir... pas trop tôt. La cohue autour de nous explique sans doute que nous n'ayons pas été repérés... ce qui est quand même étonnant après la bataille de géants en plein ciel... enfin, la Lumière aveugle peut-être nos ennemis... deux personnes par cheval, nous n'irons pas très vite, ni très loin. Il faudra trouver bientôt d'autres montures. J'en achèterai une pour Erylin.
Maintenant que je me trouve sur le cheval de cette homme, en tête du groupe, parmi les canalisateurs, je remarque que Karion porte dans ses bras la jeune fille que j'ai ramené sous le porche pendant le combat. Je m'enquiert de son état. Je frôle doucement Karion du bout de l'étui de mon épée pour attirer son attention, il a l'air complètement dans le vague.
Arrivés à proximité de la ville, le groupe composé de Pin'shae, Lewin , Elora et l'homme silencieux qui était arrivé au camp en même temps que Lewin, fit une halte, parfaitement dissimulé par la végétation environnante.
* Nous devons Le retrouver... Quoi qu'il soit, cet homme est important, peut être plus que tout. *
Elle en était convaincue au plus profond d'elle même, depuis l'apparition dans les nuages.
*Je ne sais pas comment nous allons pouvoir y arriver. Si j'avais une bonne équipe d'éclaireurs avec moi, nous aurions pu nous disperser dans la ville... Au lieu de ça, on est une fine équipe! *
Son regard balaya le groupe :
*Je ne sais pas ce que le "nouveau", ce Lewin, est capable de faire*
*Quant à Elora Sedai... Elle a beau nous ressembler... eh bien, c'est une Aes Sedai, et elle fait autant de bruit qu'un troupeau de chèvres quand elle marche.*
Curieusement, seul l'homme inconnu à la cape aux couleurs changeantes semblait être naturellement suffisament agile et leste pour une mission de reconnaissance...
Soupirant, elle retira sa shoufa et dissimula ses lances dans un buisson. Ils devraient se déplacer ensemble et a découvert... Autant ne pas trop attirer l'attention sur eux avec un arsenal de guerre sur le dos. Sa petite taille était un avantage. Leur groupe hétérogène passerait assez inapercu dans la foule qui fourmillait autour de la ville.
En se déplacant ainsi en groupe, ils mettraient des jours avant de trouver le jeune homme à la mèche blanche qu'ils avaient vu dans les nuages... A moins de tomber sur lui dès les portes de la ville bien sûr...
"Je suggère qu'on y aille,... enfin si vous êtes d'accord, Elora Sedai"
Elle était mal à l'aise, ne sachant toujours pas comment se comporter avec la jeune femme. Elle pensait avoir mis suffisament de respect dans sa voix, prennat bien soin d'insister sur le mot "Sedai", pour que celle ci ne prenne pas sa suggestion comme un ordre, mais en étant assez ferme pour ne pas qu'elle conteste.
*Nous voilà aux portes de la ville, nous allons enfin pouvoir sortir de là et nous mettre à l'abri... Il va falloir faire attention a ses maudit BM...*
- Nous sommes enfin hors de ces murs, continuons un peu et trouvons un endroit où nous mettre en sécurité un moment avant de continuer...
L'arafelin vérifie une nouvelle fois que son prisonnier est toujours inconscient.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Kearan semble bien avoir pris la direction de notre étrange groupe. Pourquoi pas ? Il me paraît fiable et volontaire. Il a raison. Nous devons nous mettre à la recherche d'un lieu sûr... un relais où trouver des chevaux supplémentaires... mais il y a trop de passage dans ces endroits-là... une ferme plutôt, pas trop près de la route... J'espère qu'il a cela en tête. Nous ne devons pas nous exposer trop. comment me battre avec Erylin devant moi ? Et Karion avec son amie dans ses bras ? Même avec ses pouvoirs... Par la Lumière ! Le Dragon ! Est-ce possible ?
[d10]
Un élancement dans mon bras m'arrache par surprise un gémissement. Je me mords la lèvre. Inutile de me faire remarquer. J'ai envie de fermer les yeux et d'enfouir mon visage dans les cheveux d'Erylin. Je suis si fatigué. Mais elle risque de mal interpréter mon geste. Je redresse les épaules, geste inconsidéré s'il en est ! Il avive ma souffrance et, presque malgré moi, je jette un regard meurtrier au responsable de ma blessure, toujours sous la garde vigilante de l'Arafelin.
J'espère que l'on ne s'arrêtera pas trop tardivement.
Tête basse, je ne pense plus à rien, étreinte seulement d'une vive inquiètude alors que nous avançons, cernée des paroles de mes compagnons inconnus. Et mes yeux se ferment d'eux-même, brûlés par les larmes, la poussière et l'épuisement qui me gagne.
Un gémissement perce à travers les brumes qui m'engourdissent. Tristan ? Il a donc bien mal. Derrière moi, je peux le sentir bouger avec difficulté contre mon dos, un contact que je ne peux manquer de remarquer, comme si ma peau, à vif, devinait maintenant le moindre effleurement de l'air. Je tourne pourtant la tête vers lui, levant sur son visage des yeux que doivent encore voiler la fatigue, ou la douleur. Il a l'air de souffrir... Et moi j'aimerais bien que nous nous arrêtions vite, que je puisse, enfin, me plonger dans le délicieux oubli de l'inconscience.
Dans un fantôme de sourire, je frôle sa joue du bout des doigts, avant de me raccrocher vivement à la crinière du cheval.
Qu'avons-nous à faire là, nous, hein ?
Laissè-je échapper pensivement avant de me retourner, fixant le sol entre les oreilles penchées de notre monture. Où que nous allions, la Lumière voudra que ce soit près...
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
La caresse si brève, à peine un frôlement d'aile de papillon, me vole un sourire. Erylin s'apprivoise doucement, me chargeant d'un fardeau de plus en plus lourd et que pourtant j'accepte sans me poser de questions. Son murmure m'interpelle :
Qu'avons-nous à faire là, nous, hein ?
Mais je serais bien en peine de lui répondre même si je le pouvais. Sans doute n'attend-elle pas de réponse. Il me semble toutefois que nous ne pourrions pas nous trouver ailleurs ni en une autre compagnie. Pas en ce moment.
Je retrouve peu à peu mes esprits, ou du moins assez pour répondre à Jibai
Elle est plus ou moins dans les pommes, elle n'a dit que quelques mots sans aucun sens depuis que nous nous sommes mis en route.
Puis élevant la voix Personne parmi nous n'a de talents de guérisseur ? Personne ne peux faire quelquechose pour elle et pour erylin ?
Je n'ai pas de réel talent de guérisseur mais j'ai vu assez de champs de bataille pour pouvoir soigner certaines blessures.
Alback voyant que je converse avec Karion rapproche sensiblement son cheval. Je pose le revers de ma main sur le front de la jeune fille et l'examine brièvement.
[d10]
"Je ne pense pas qu'elle soit blessée, tout du moins physiquement, par contre elle a l'air d'avoir été choqué peut-être par la découverte de vos pouvoirs ou bien est-ce simplement la fatigue ou l'accumulation des deux je ne sais pas... En tout cas elle n'a aucune blessure apparente. Désolé, ma science s'arrête là je ne peut pas en dire plus. Erylin a l'air dans un cas quelque peu similaire. Ils ont du traverser de grans péribles pour rejoindre Lugard..."
...
Il faudrait qu'elles soient examiner rapidemment pour que nous soyons sur. Tout comme Tristan, sur le cheval d'Erylin. J'ai apporté les premiers soins à sa blessure au bras mais je ne peux malheureusement en faire plus..."
Je porte mon cheval à la hauteur des dex hommes en entendant Karion :
"J'ai quelques connaissances en herbes, mais rien de très savant. Elle semble en état de choc. Je ne sais pas ce qu'elle a subi, mais même en l'apprenant, je doute de pouvoir lui être utile. C'est une Sagette qu'il nous faudrait..."
"Je suggère qu'on y aille,... enfin si vous êtes d'accord, Elora Sedai"
En entendant l'Aielle me ârler comme à uen Aes Sedai, le lige me jette un regard interrogateur auquel je répond par un haussement d'épaule pour masquer mon embarras. *Rhaaa mais je ne leur ai jamais dis que j'étais Aes Sedai...*
D'un ton bourru
Heu...Appelez moi Elora...tout court...je ne suis pas encore une Aes Sedai...presque...
Puis m'adressant au lige Vous devriez peut- être enlever votre cape...le but ici ets d'être discret.
Toujours sans prononcer un mot, ce dernier enlève sa cape et la cache dans le buisson au côté des affaires de Pin'shae.
"Vos désirs son des ordres , Elora presque Sedai"
[d10] (Saidar pas à ma portée)
Mes joues rougissent légèrement sous la moquerie du lige.
Nous arrivons donc dans le camp des anciens hommes d'Aedmun Kigarin. Tout le monde semble désorienté. Nombre d'hommes sont encore choqués par ce qu'ils ont vu dans le ciel. Des yeux, je cherche la tente de commandement et le Seigneur Grent. Je la vois, me retourne vers mes compagnons:
- Prenez place dans le camp où vous le souhaitez, pas trop loin d'içi, je viendrais vous voir sous peu. Jehane, Han, vous me suivez. Nous allons voir le Seigneur Grent. Tachez d'avoir l'air digne, malgré les épreuves: c'est un homme de bien je pense et qui a su voir où était le moyen de sauver ses gens du massacre....
Parties depuis un moment du camp, les Aes Sedai contournent la ville au large pour éviter d'être remarquées. Un des Liges de Takima est parti en éclaireur, comme pour trouver la piste laissée par le groupe de fuyard. La rouge ne doit pas être mise au courant du lien entre elle et Kearan.
Mariane bien à l'abris derrière son capuchon bleu, peut enfin à loisir réfléchir calmement. Elle observe le groupe constitué à la va-vite; à ses cotés Takima, puis sensiblement derrière Clarisse Sedai, n'ayant pas pipé mot depuis leur départ, elle n'en fera guère plus durant tout notre voyage, et en queue du groupe Maena et Morgane, finalement la chance nous accompagne peut-être. Elle se tourne légèrement vers Takima, parlant de manière suffisament audible mais sur le ton de la confidence.
" Votre lige est réputé pour être un des meilleurs traqueurs de la Tour, certaines soeurs rouges vous l'enviraient presque. "
Elle se retourne vers Clarisse, avec un sourire malicieux:
" Quand passez vous? Parfois, les hommes ont une utilité. "
Aprés avoir laissé mon cheval a la garde du blessé qui l'a le plus souvent chevauché (C'est a mon avis la personne la plus digne de confiance (meme si ce n'est que peu, pour moi) parmi ceux qui restent de notre groupe,et je l'ai motivé pour qu'il n'arrive rien et que je retrouve toute mes possessions en revenant), je rajuste ma grande cape noire, en essuie la poussiere, verifie que ce que j'ai sur moi est facilement accessible, sait on jamais, et emboite le pas a Y Celebred et Jehane.
Je reste un pas derriere eux, capuche rabattue en arriere et observant de tout coté le camp que nous traversons.
Me voici en route...à la recherche des canalisateurs ... une petite voix se fait entendre en moi ... cette voix a envie de jouer... de jouer a chat avec les canalisateurs ... elle va les attraper et elle aura gagné ... elle veut juste s'amuser un peu. Maena adresse un sourire radieux a ses Soeurs... c'est bientot le début de la partie.
Nous arrivons en vue de la tente de commandement. De nombreux hommes semblent être à l'interieur, en vive discussion. Jetant un coup d'oeil à Jehane et Han, je rentre, et découvre que Grent débat de la situation avec les principaux officiers du disparu Kigarin, semble-t-il.
Alors que j'entre, nombreux sont les regards qui se tournent vers nous. Grent me gratifie d'un sourire, me faisant comprendre qu'il est heureux de me voire en vie.
- Bonjour à tous. Avant de vous raconter mon périple, serait-il possible de savoir ce qu'il se passe içi, et où est le...enfin, Aedmun Kigarin?
jeune seigneur et frère loup mon compagnon se nomme Nuit (c'est un loup)
Nous y voilà, maintenant plus moyen de faire demi-tour néanmoins je suis heureux d’être dans un semblant de ville (oui, un camp je sais, mais au moins il y a du monde).
Cela fait longtemps que je n’avais pas vu autant de monde à la fois, je vais pouvoir reprendre mes anciennes activités, récupérer quelques informations et qui sait peut être verrais-je même ce fameux dragon.
Jetant un coup d’œil pour voir où était Llewella, je pris la direction de ce qui semblait être ce qui se rapproche le plus d’une taverne, même si en l’occurrence cela ressemble plus à une … « grande tente ».
Bon, nous voilà dans ce camp. Ouais, il y a du monde!!! La ville n'est pas loin, au cas où. M'enfin, partir discrètement sera difficile... Ils n'ont jamais vu une fille, ceux là??? Un soldat me dévisage. Discret en plus... Je souris timidement en haussant les épaules. Bon, s'il y a des blessés, je pourrais être utile, s'il y a de la baston aussi. Mais là.
Attend de voir notre "dragon" de chef, au moins!
J'essaye de trouver un coin pour poser mes affaires...
" Quand passez vous? Parfois, les hommes ont une utilité. "
Clarisse répond par un grongement à la pique de Mariane. Elle n'est guère enchantée de devoir jouer les rapporteuse auprès de Krystel d'autant qu'elle pense qu'au lieu de ramener cet Aedmund, elle aurait mieux fait d'envoyer la totalité des Soeurs attraper ces canalisateurs...Elle a vu des yeux et en garde encore les stigmates sur son corps, ce que la folie peuvent leur faire faire....
La nuit commence peu à peu à tomber, le lige de Takima revient alors pour lui signaler que le camps se trouve à quelques centaines de mètres devant eux.
jeune seigneur et frère loup mon compagnon se nomme Nuit (c'est un loup)
La nuit est arrivée vite, je me suis laissé surprendre.
Je sors de la tente et me mes en quête d'un endroit où dormir, je lance un petit appelle à LLewella pour qu'elle m'indique sa position.
Je n’ai croisé personne d’intéressant et n’ai rien apprit j’espère qu’elle à été plus doué... ou à plus de chance. (les deux c'est possible aussi)
HRP: euh excuse moi j'avais pas vu les questions, enfin si mais j'ai oublié de répondre, mais en aucun cas j'ai voulu te mettre un vent donc on fais style que je t'ai répondu....stp....
Je passe la journée à me reposer tout en discutant un peu avec ces nouveaux soldats. Eux aussi ont vu le combat dans le ciel et tout le monde est un peu déboussolé.
Je n'ai pas revu les deux sur le cheval, tant pis, j'oublie vite. Le chef non plus. Ils se sont tous donné le mot, on dirait. Penaguila a disparu, mais lui j'ai l'habitude, besoin de frère loup, je dirais.
Enfin, le soir tombant, je me mets en quète de sa compagnie. Je lui proposerai bien d'explorer les environs du camp, cette nuit, pour mieux évaluer la situation.
Le voilà qui sort d'une des tentes. Je vais essayer de le surprendre, grand jeu entre nous...
[d10]
héhéhé...
Je me faufile tout doucement, et malgré ses instincts, sûrement perturbés par la présence de tant de monde, je parviens à m'approcher sans bruit et à l'enlacer par derriere...
Euh, sinon, comme je ne suis pas une soeur louve finalement, seulement une fille sauvage, tu peux voir où je suis, mais moi je ne peux jamais répondre!
- Capitaine Celebred! Soyez le bienvenu! J'espère que votre périple n'a pas été trop dur et que vous allez nous expliquer ce qu'il se passe dans le nord.
Içi, nous cherchons encore à comprendre les derniers évènements...Le combat dans le ciel au dessus de Lugard a fait intervenir un inconnu et une de nos jeunes recrues, qui a été reconnu par son instructeur. Un certain Karion. Il semble qu'Aedmun soit tombé inconscient directement, dés le début du combat. C'est incompréhensible, et nous ne savons que faire. Les trois hommes canalisent: qui est alors le Dragon? Lequel devont nous suivre?
Nous sommes en train de voir ce que nous allons faire. Rester à Lugard? L'endroit ne semble pour l'instant pas plus dangereux qu'un autre, et tout autorité y a disparue. Partir? Mais partir pour où?
Peut-être que vos informations nous seront utiles!
jeune seigneur et frère loup mon compagnon se nomme Nuit (c'est un loup)
"Bizarre, je sens son odeur mais je ne la vois pas ???" [d10]
"Eh qu’est-ce que…." -Ah c’est toi, tu sais que j’ai failli réagir … violemment.
Je la prit légèrement par la taille et doucement dans l’oreille
-As-tu trouvé un endroit où dormir, j’ai plusieurs choses à te demander ?
Son odeur a changé… ce doit être le fait d’être en ville, elle ne paraît pas être dans son élément… alors que moi je me rapproche du mien.
J’imagine déjà, si je dois retourner à la cour, elle ne pourrait jamais me suivre, et moi je ne pourrais jamais vivre isolé, comme elle.
Tant de différence. (soupir)
"Et bien tu perds la main, où le nez...Vas y je t'écoute, quelque chose ne va pas?..."
Ah là là. On est dans un camp, des canalisateurs et des Blancs Manteaux sont dans le coin: des tas de choses ne vont pas. Et pourtant, à ses coté, je me sens prète à tout affronter
J'hésite devant la tente. Je ne connais aucun des hommes présents. Je ne connais rien à la guerre. Je sais seulement soigner. J'interroge du regard Han ? Faut-il entrer ou pas ? Je me sens dépassée par tout ça
[d10]
La fatigue et le stress me rattrapent maintenant que nous sommes en sécurité. Je m'évanouis.
Jehane s'evanouit devant moi alors que nous atteignons l'entree de la tente:
[d10]
Pris par surprise et plutot distrait apparamen par ce qui m'entoure (je ne dois pas etre tranquille, ll faut croire), je n'ai pas le temps de la rattraper, et elle s'affale par terre.
Et mince, avec ça, je ne vais pas pouvoir suivre Celebred dans la tente et louper l'occsion de rencontrer les decisionnaires.
Je m'agenouille pres de Jehane, vais pour lui donner deux trois claques, puis me souviens du vol plane de Penaguilla un peu plus tot. du coup, je tapote beaucoup moins fort que je ne l'aurais fait en temps normal.
[d10]
Pas assez fort en tout cas car elle reste dans les pommes...
Je la souleve et la porte hors du passage.
Une fois redéposée, je cherche du regard un seau d'eau... avant de penser qu'elle risque de ne guére aprécier cette solution!
Je réfléchis...
[d10]
Non, je ne vois aucune autre idée: c'est soit les baffes soit le seau d'eau.
ou alors... je m'approche de la tente ou est entré Celebred, observe l'intérieur, et vois sur un des cotés un plateau sur ue table, avec quelques verres, d'alcool je présume.
Mais si j'entre juste pour prendre un verre, je vais passer pour un ivrogne de base en plus d'un rustre de la pire espéce.
Dilemne dilemne...
Je vais retenter les baffes modérées (quoique un poil plus fort que tout a l'heure):
[d10]
raté.
Allez, Cojones!
Je resouléve Jehane, et la porte vers la tente, écarte le pan servant de porte de l'épaule et restant dans le dos de Celebred, je dépose Jehane sur le sol, prés de l'entrée.
Puis, Me faisant le plus petit possible (dur, avec mon gabarit), et en m'inclinant au passage devant les personnes rassemblées devant Celebred (lequel continue de faire apparament un compte rendu de ses activités de ces derniers temps), j'approche du plateau de boissons, regarde ce qui me semble le plus alcoolisé, et remplis un verre (jolis verres d'ailleurs... le luxe n'est pas totalement absent de ce camp... bon signe ça.)
Le verre plein, je reviens le plus discretement possible vers Jehane, m'agenouille, lui ouvre les machoires, renifle le contenu du verre:
[d10]
ça a l'air assez costaud...
Je verse la moitié de l'alcool dans la bouche de Jehane
[d10]
Qui toussote un peu, en renverse, mais reste evanouie!!!
je verse le reste du verre
[d10]
Idem, elle reste dans les vapes.
Je retente quelques claques, un peu plus fort que la derniere fois.
[d10]
Ah! elle commence a entrouvrir les yeux, a battre des paupieres, mais son regard reste vague.
Je claque des doigts devant ses yeux...
[d10]
Elle focalise, mais difficilement.
Je vais, En me refaisant tout petit, reremplir le verre.
Je jette au passage un coup d'oeil a l'assemblée.
[d10]
Ah, apparament, j'ai mon lot de regards surpris, voire desapprobateurs. Je montre Jehane, qui emerge doucement, et hausse les epaules en levant les mains, genre "c'est pas de ma faute", le tout en silence pour ne pas interompre Celebred.
Revenu pres de Jehane, je l'aide a boire...
[d10]
Mais elle recrache aussitot en toussant... bravo pour la discretion.
[d10]
Et la voila en plus qui retourne de l'oeil!
Bon, je la dispose confortablement par terre.
Elle se reveillera bien toute seule (meme si elle risque d'etre un peu gai, me dis je en regardant le verre encore quasi plein... quasi plein... apres tout! Je goute: [d10] moui, bof, pas terrible... un genre de vodka, trop sucré a mon gout, mais qui se laisse boire.
Gardant le verre a la main, je me redresse et me place a coté de celebred, un demi pas derriere lui, pour ecouter la fin de ce qu'il raconte.
Un des Liges de Takima revient vers le groupe d'Aes Sedai arrêtée pour la nuit. Des paroles sont échangées à voix basse et ce dernier disparait à nouveau dans la nuit.
Mes Soeurs, nous sommes proches de leur camp. L'une d'entre nous, Kendra Sedai, est avec eux. Des Aiels sont également présents, ainsi que plusieurs canalisateurs...Il va nous falloir être prudentes...
J'émerge petit à petit de l'inconscience, aidée plus ou moins par les "soins" de Han. Je tousse, peu habituée aux alcools forts.
Mais que ce passe-t'il ? Pourquoi vous ... ? Dans une tente ... ?
Je prends conscience de la situation et je m'assieds sur le sol, rajustant mes jupes correctement. J'observe un instant les lieux et j'entends la fin du rapport de Celebred.
J'incline la tête vers Han
Pouvez-vous me trouver un peu d'eau ? Et quelque chose à manger ? Je me sens déjà mieux et manger me fera du bien. C'est la fatigue qui m'a fait perdre conscience.
RPOff : Je ne lance pas le dé, je serai capable de faire 1 et de me retrouver complètement ivre.
Allons bon, elle me prends vraiment pour un larbin.
J'aurais jamais du céder pour le cheval, le premier jour, car c'est bien une femme: tu cédes un doigt et elle prennent le bras.
En prenant une petite gorgée de Mon verre, Je jette un oeil dans la tente, du coté du "bar"....
[d10]
Oui! il y'a sur la table voisine des amuse-gueules, que je me hate de designer du doigt a Jehane, en lui disant.
Voici de quoi manger, et je crois qu'il y'a un pichet d'eau a la table des boissons... je n'ai pas osé l'utiliser pour vous ranimer (je souris sardoniquement)
Aprés tout, si elle tient debout, je ne vais pas me rabaisser encore aux yeux de ce lot d'employeurs pour ses beaux yeux.
Je vérifie quand meme si elle est en etat d'y arriver...
[d10]
Ah, oui, elle a l'air de bien tenir sur ses jambes, et me regarde en relevant le menton.
Et voila, elle m'en veut de l'avoir secourue. Je soupire, puis lui tends mon verre en lui demandant Vous en voulez?
RPoff: justement, te voir ivre devant l'etat major eut pu etre amusant (avec 1 verre et demi de vodka, y'a un risque.... mais a toi de voir bien sur )
PPS: j'espere que je ne parais pas mechant (ce n'est pas le but), mais je peux assurer que mon post precedent (edité) l'etait bien plus.
- Vous nous dites donc, Capitaine, que 5000 Blancs Manteaux vous ont attaqué et que vous avez dpu fuir, laissant derrière vous de nombreux morts et blessés...Bon, je supose que vous n'aviez pas le choix, mais il nous faut prendre en compte cette nouvelle armée au nord, dont les rumeurs nous parvenaient mais pas les détails. Ceci dit, nous sommes 10 000.
- Effectivement, la situation était difficile, à 200 hommes valides contre 5000. Ils sont décidés, mais ils ont aparemment eu quelques problèmes à notre départ, avec un incendie et une capture dans leur camp. Je n'en sais pas plus. Han, vous vomfirmez mes dires? Et qu'avez vous appris du BM...malheureusement mort...que vous avez interrogé? Je regarde Han en coulisse, de manière mi interrogative mi réprobative. Il n'est pas mort naturellement ce BM.... Han est un mercenaire qui nous a bien aidé dans notre fuite.
J'aperçois alors que Jehane est peu en forme. Je n'avais pas vu, étant concentré sur mon récit. Je m'approche d'elle.
- Comment allez vous Jehane?
Je me sers un peu d'eau et mange quelques bouchées d'un sandwich lorsque j'entends Celebred qui m'interroge. Je pose mon verre.
Mieux, je vous remercie. La fatigue et ... tout ce qui c'est passé ces derniers jours ont été un peu trop pour moi. Mais un peu de repos devrait suffire.
RP OFF: Euh, avant ta question Jehane, une autre a été posée à Han par Celebred pour qu'il réponde devant les officiers et le seigneur Grent. Cette question, tu peux me la poser directement à Celebred, et c'est de toute évidence ce dont nous allons discuter trés rapidement !
"A présent qu' ils sont au courant de notre présence, je n'ai aucune envie d'attendre qu'ils daignent venir nous chercher. De plus, si certains sont encore blessés sur place, peut-être pourrons nous les aider."
Avant d'avoir obtenu une réponse, elle éperonne sa monture en direction du camps.
Mon cheval avançait tranquilement... je commençais meme a trouver le temps long... puis soudain Mariane répondit a Takima. J'aime ce genre d'intervention.... et quand Mariane partit au galop je lançais mon cheval a sa suite .... enfin un peu d'action
De Celebred: Han, vous vomfirmez mes dires? Et qu'avez vous appris du BM...
Je fais un trés bref sourire a Y Celebred, puis hoche le menton pour saluer mes autres interlocutuers, et entreprends un compte rendu de ce qu'a pu me dire le centurion BM sur les projets des BM... enfin, de ce que peut en savoir un centurion.
Je confimre donc que peut apres notre fuite par le soutterain, une personne avait attaqué seul le camp BM, apparament en canalisant, et s'etait enfui avec une femme en laisant derriere lui un incendie seriux.
Du coup, les BM, meme s'il n'ont essuyé que peu de pertes, avaient du revoir leurs priorités.
Plutot que de poursuivre une poignée hypothétique de fuyards, ils préféraient lécher leurs blessures, preparer des defenses et envoyer un detachement traquer l'incendiaire.
Je conclue en disant qu'a priori, sans renforts ni alliances, ces BM, deux fois moins nombreux que nous, ne semblent pas une menace immediate.
D'autant plus qu'ils semblent ne plus vouloir avancer pour l'instant (cela peut changer si ils ne font qu'attendre des renforts un le signal d'un allié... De cela, le centurion n'etait pas au courant.
Ils doivent se contenter de nous barrer une voie de retraite, et quelques eclaireurs devraient pouvoir nous confirmer leur installation dans l'ex camp draconique.
Evidement, si une autre armée, alliée aux BM, rodait dans les parages, ça pourrait devenir rapidement plus inquietant...
A t'on repéré une telle armée, meme non BM, dans une quelconque direction?
ça serait bete de se retrouver entre l'enclume BM et le marteau.
Non, le centurion n'est pas "consultable".... il n'est plus en etat de repondre a de quelconques questions.
RPoff: Si j'ai fait des erreurs dans mon rapport, merci de me les signaler, je modifierai le post Idem si le centurion etait au courant des intentions des BM, ou de la presence d'alliés pour ecraser les draconiques.
Avant que Penaguila ai le temps de répondre, nous remarquons du remue ménage vers la tente des chefs. Tout se tasse vite mais cela m'intrigue. Je propose donc à Penaguila de faire le tour des tentes et de s'approcher de celle des chef par derriere. Peut être qu'il entendra quelque chose d'interessant avec ses dons de frère-loup.
"C'est sans danger! Si Quelqu'un arrive, nous ferons semblant de batifoler un peu. Allez! Viens!"
Deux Aes Sedai accompagnées de leur Liges et d'une dizaine de soldats se présentent à l'entrée du camp, désirent parler à la personne en charge du camp.
Lugard, ce nom raisonnait d’une drôle de manière dans son esprit.
Son instinct ne l’avait pas trompé une fois de plus ; elle avait vu, elle aussi, l’image de Karion dans le ciel, mais ce n’était qu’une demie surprise pour elle.
Voilà plusieurs semaines qu’elle avait quitté Mayenne avec Klian et le capitaine de sa garde, le pays qu’elle avait retrouvé lui semblait si loin de ses souvenirs, en quelques mois beaucoup de choses avaient changé, elle aussi avait changé.
Elle posa un instant un regard neutre sur elle-même, une robe d’un vert émeraude savamment choisi dessinait habilement ses formes, une chaîne ornée de plusieurs pierres venait sertir son front. Oh oui, bien des choses avaient changés.
La ville semblait tellement agitée malgré la pénombre qui installait doucement dans les rues. Il leur fallait rencontrer Karion, mais ils devaient auparavant trouver une auberge, et vite.
« Capitaine, nous devrions nous hâter, la nuit tombe et je ne tiens guère à rester dehors ce soir.
- Oui Dame Liliana, je connais un établissement digne de ce nom qui nous accueillera volontiers.
- Très bien, allons y.»
jeune seigneur et frère loup mon compagnon se nomme Nuit (c'est un loup)
Elle a toujours des idées pas possibles elle. (soupir).
-Ce n'est pas ce que j'avais espéré, mais si tu y tiens...
Je lui fais signe d'avancer et au passage je lui mord l'oreille pour lui faire comprendre que l’idée me déplait… mais, c’est elle la chef.
«Mais qu’est-ce que je dis, comment moi je peux être amené à ne serait-ce que penser…ce a quoi je viens de penser… par le ténébreux, je suis mal. Je suis en train de chopper 10 ans de maturité de retard, d’un coup, c’est dur. » Rpoff : expérience personnel je viens d’avoir 18 ans
Aïe. Hum, mon idée n'a pas l'air de lui plaire. Et bien s'il en a une meilleure, je suis preneuse. Je rigole doucement:
"Ne t'inquète pas. Tu sais bien que je suis toute à toi quand tu es là... Mais nous avons le temps: la nuit est longue et j'aimerais savoir avant le lever du soleil si on reste dans ce camp ou pas! Tu n'entends pas les conversations. Combien sont-ils? Est ce que tu perçois des mouvement vers et dans la tente?"
Arrivés vers la tente, je me colle contre lui tout en observant les environs. J'espere que mon odeur ne le gêne pas pour en sentir d'autres.
Je n'ai pas moi-même interrogé ce BM, trop occupé à la sécurité du petit groupe que nous formions. Mais d'après ce que j'en sais, ce que dit Han est tout à fait juste. Si nous tenons nos positions içi, avec les nouveaux ralliements que nous pouvons escomprer, nous ne serons pas immédiatement en danger. Nous pouvons rester içi quelque temps je pense, afin de fortifier notre position.
- Bon, je comprend. Je suis aussi d'avis que nous restions içi quelque temps, ne serait-ce que pour rassembler nos troupes et récupérer ceux qui hèrent encore en ville. Il va falloir rendre visite au roi, de plus. Ses troupes anéanties, il ne devrait pas poser trop de problèmes...
*un officier*
- Mon Seigneur, deux dames se sont présentées aux portes du camp. Elles sont inquiétantes, mais exigent de vous parler. Je vous les amène, ou vous allez les voire?
- Je vais aller les accueillir moi-même...Et les ramènerai içi éventuellement. Soldat, capitaines, vous m'accompagnez. Nous continueront cette discussion plus tard.
Nous sortons tous, et nous dirigeons vers les nouvelles arrivantes.
Curieuse de voir qui sont ces inquiétantes "dames", j'accompagne le petit groupe, même si je n'ai pas été invitée.
Les deux femmes attendent près de l'entrée du camp. Deux hommes aux manteaux étranges se tiennent auprès d'elle. Une dizaine de soldats attends à quelques pas. Leurs uniformes sont ceux de la Tour Blanche.
*Des Aes Sedai ? Ici ? Etonnant, je me demande pourquoi elles ont quittés leur précieuse Tour.*
Alors qu'on épie ce qu'on peut de la tente des chefs, un mouvement se fait vers l'exterieur, et un groupe se forment pour aller vers la porte du camp.
Je ne sais pas ce que Penaguila a perçu mais je lui fais signe que je suis le groupe.
Je me demande bien ce qui peut ce passer à cette heure.
Il s'agit de femmes...
[d10]
de loin je n'arrive pas à reconnaitre leur vêtements. M'enfin des femmes, sur la route, de nuit.
[d10] (allez le dé, un pitit effort)
Je me rapproche et reconnais Jehane pas loin. Je me place à coté d'elle.
[d10]
Elle ne me regarde pas, concentrée vers ses femmes, accompagnées d'hommes aux habit reconnaissable quand même. [d10]
D'accord, à la vue de ces homme, je comprend que les visiteuses sont Aes Sedai. C'est vrai que si elles ont vu les canalisateurs dans le ciel, elles doivent être interessées. Bon, voyons voir...
Comme nous avons été interrompus avant que j'ai pu dire mon nom, je fais une note qu'il faudra y remedier plus tard.
Par contre, Il a invité le capitaine Celebred et un "soldat" a le suivre... c'est a Moi qu'l faisait référence???
Me prendre pour un soldat, c'est relativement vexant... surtout que je ne me suis nullement, pour le moment, affilié officiellement à son armée.
Je choisis donc, puisque l'invitation ne peut s'adresser a moi, de rester ici pour bien le montrer et de m'entratenir avec les personnes restées ici.
Ca pourrait s'avérer instructif quand a la situation geopolitique des environs et les objectifs et ideaux de cette armée.
Je dégraffe ma cape, la pose sur une chaise, puis fais quelques pas vers la table des rafraichissements, reremplis ma coupe et me tourne vers le reste de l'assemblée, en cherchant l'occasion de me joindre a une conversation et d'aller a la pêche aux informations.
jeune seigneur et frère loup mon compagnon se nomme Nuit (c'est un loup)
Alors que je finis mon rapport a Llewella, un groupe sort de la tente. Elle les prend en filature, puis finalement s’installe au coté de Jehane le plus naturellement du monde. J’entends que Han est resté dans la tente je reste « à mon poste » au cas ou je pourrais apprendre quelque chose. La discussion s’oriente stratégie et politique autant de chose auquel je n’ai plus envi de penser. Je me mes alors en quête d’un endroit où dormir.
Sous la tente, nous continuons a discuter de la situation actuelle (pour ce que veulent bien m'en dire mes interlocuteurs)
[d10]
Ils sont apparament assez locaces, et notre causette autour des cartes est instructive.
Kelenvor comme a son habitude a suivi la conversation avec attention mais sans placer de mots inutiles. Ces hommes qui gèrent bien la situation pas la peine d'en rajouter. Quand ils sortent accueillir les deux nouvelles arrivantes il sort aussi pour aller aux nouvelles.
RPOff: Kelenvor est un (futur) shen an calhar qui était avec Shaevar au camps d'Aedmund, étant lui-même officier, avec 500 cavaliers sous ses ordres, il était tout de même sous les ordres du seigneur Grent pendant tout ce temps. Je le place là pour qu'il ne sorte pas de nulle part mais il risque de bientôt quitter cette armée avec ses cavaliers. Voilà.
Diable...plus j'approche moins j'arrive a estimer leur âge...Ce sont bien des Aes Sedai, même si l'uniforme des soldats était déja trés parlant. Enfin...nous sommes 10 000, et elles, deux. Et puis elles portents des bandes grises: pas des combattantes, ni ces folles de rouges...
RP OFF: Kelenvor, ces 500 hommes, il faudrait expliquer leur venue, car il me semble que Shaevar n'avait emmené personne avec lui. Il vous a appelé après? Tu l'as rejoints?
RPOff: Je réponds pour Kelenvor. En fait quand j'ai repris la comm' je me suis penché sur toutes les personnes qui la composait. Et dans le BG de Shaevar (qui nous a quitté et qui s'occupait du multi Kelenvor que j'ai repris) il parlait de Kelenvor et de ses 500 cavaliers. Les BG étant normalement approuvé par le Conseil, je me suis appuyé sur celui-là pour, dans le futur, fournir quelque peu la bande de la main rouge. Elle en a bien besoin, surtout depuis que Karion est apparu. J'en ai bien sûr parlé au Conseil avant de me lancer dans cette voie, et il ne m'a pas désaprouvé. Je me suis donc lancé.
Je sais que cela risque quelque peu de d'affaiblir votre armée, mais étant donné que vous suiviez Aedmund et que ces cavaliers vont désormais se battre pour Karion, je ne vois d'incohérence. Voilà toute l'histoire.
Un homme s'approche des Aes Sedai. Il était dans la tente des chefs.D'après les infos glanées aujourd'hui, je sais que cet homme n'est pas le Dragon de ce camp mais un sous-chef d'importance.
Tout bas, à Jehane:
"Tu sais ce qu'elle lui veulent?"
En même temps, je m'en doute, les Aes Sedai n'aiment pas les canalisateurs mâles. Tous les contes rétameurs le disent.Elles viennent à la pêche aux renseignements. Bon faisons nous toute petite avec Jehane!
Penaguila a disparu! Toutes ces choses ne l'interessent pas. Je vais le rejoindre. Mais pas tout de suite. J'espere qu'il ne m'en voudra pas...
Llewella s'approche et m'adresse la parole. Je dois me retenir pour ne pas sursauter. J'étais si concentrée sur ces femmes que je ne l'ai pas entendue arriver.
Je l'ignore. C'est probablement parce que le Drag ... Kigarin canalise. Elles ne veulent pas qu'il puisse leur échapper. Mais de toute façon, il n'est pas dans le camp. Il est parti après ... après ce qui s'est passé dans le ciel. Le Seigneur Grent est le seul noble ici * mais est-ce bien vrai ? De toute façon, cela m'importe peu * il a donc le commandement. Je pense que c'est pour cela qu'elles veulent le voir.
Prudence est mère de sureté et encore plus avec les Aes Sedai, mais je crois qu'il le sait. Le mieux que nous puissions faire est d'observer et d'écouter. Je crois que moins nous en dirons, mieux ce sera pour nous.
La nuit est presque tombée quand j'arrive en vue de Lugard. Ce n'est pas le meilleur moment pour partir à la découverte d'une ville inconnue. Je remarque alors le camp qui jouxte la cité. Ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour se balader dehors finalement. Surtout que Canasson commence à fatiguer, et que ma main recommence à me faire souffrir.
Va pour la ville. Je fais forcer l'allure à cette vieille carne et franchis les portes de la cité. Je croise beaucoup de gens qui quittent la ville. A cette heure-ci? Je parviens malgré tout à me faire indiquer une auberge en périphérie. Pas le haut de gamme bien sûr, mais où l'on m'extorque une petite fortune rien que pour parquer ma carriole. Je suis trop las pour discuter. Je paie et rejoins la petite chambre miteuse.
L'aubergiste avait une expression étrange... comme s'il était étonné de me voir prendre une chambre. C'est pourtant pour cette raison qu'il a empoché mon argent. Il sera intéressant de voir de quoi il retourne exactement ici, une fois que le soleil sera levé.
Une fois bien briefé, je prends congé de mes hotes et émérge de la tente d'état major.
Le groupe parti vers l'entrée du camp n'étant pas encore revenu, je déambule une petite demi-heure dans le camp, pour me faire une idée de sa géographie, de la compétence des hommes et des officiers, et du moral des troupes.
Durant cette ballade, je passe devant une grande tente qui fait office de taverne militaire, distincte du mess.
On est en fin d'aprés midi, et la plupart des tables sont vides.
Je note la position de cet endroit, car il pourrait m'etre utilse a l'avenir.
Je finis a l'endroit ou j'ai laissé mon cheval (qui est toujours là), et, plutot que d'attendre une eventuelle proposition de logement dans le camp, dans un confort tout relatif, je choisis d'aller tenter de me loger plus confortablement en ville. Ceci marquera d'ailleurs bien mon indépendance "relative" actuelle par rapport a cette armée, et me permettra d'étudier d'autres options plus librement.
Aprés deux trois vérifications, j'enfourche donc ma monture et me dirige au pas vers l'entrée du camp.
RPoff: ah mince, je me suis fait coiffer quant a mon idée d'aller a l'auberge Au moins, ça m'evitera d'avoir a jeter un dé pour savoir si il reste des places dans les auberges de la ville.
J'accompagne le seigneur Grent à la rencontre des nouvelles arrivantes. Le temps et tous ses bavardages me pèsent. Nous perdons notre temps, Kigarin semble bien ne pas être le Dragon tant attendu par Shaevar, mais nous ne sommes pas dans l'échec pour autant. On murmure déjà que le jeune homme à la mèche blanche qui s'est enfuit de Lugard après avoir notre armée en déroute pourrait être cet être tant attendu... et tant redouté. Voyons ce que vont nous apprendre les dames de Tar Valon, l'heure n'est pas encore à la décision.
jeune seigneur et frère loup mon compagnon se nomme Nuit (c'est un loup)
Alors que mes recherches m’avaient petit à petit rapproché de la sortie du camp, je vis Han qui lui en sortait.
« Il doit aller en ville, ma foi ce n’est pas une mauvaise idée de plus il doit y avoir plus d’animation…du moins je l’espère. » Je décide donc de le suivre prudemment, se mec est tellement bizarre que si je l’approche de dos dans cet pénombre il pourrait me découper sur un malentendu.
Nuit m’avais enfin rejoint, il attendait sur le bord du chemin, Han est passé devant sans le voir. Moi même j’ai failli le manquer, il m’avais masqué sa présence.
Il m’avertit par image qu’une meute se trouvait non loin et me proposait d’aller chasser avec eux.
Je n’aime pas chasser en meute, et pourtant dès qu’il en à l’occasion il me le propose.
Je lui dit que plus tard peut être mais que j’avais des choses à faire en ville avant.
« Reste dans les parages. »
N'ayant pas attiré l'attention, a priori, dupetit groupe rassemblé a l'entrée du camp la plus proche de la ville, je parcours au trot la distance qui sépare le camp de celle ci.
Arrivé aux portes, enfin, ce qui y ressemble le plus, les murailles de Lugard etant en ruines, Je m'arrete quelques instants pour observer celles ci. Puis,d'un coup de talons, je relance mon cheval et entre dans la ville.
Celle ci est plutot animée, et comme je me dirige vers le centre ville, j'ai la confirmation de ce que l'on m'a appris de cette ville: trés commerçante, elle compte plus d'auberge et d'etables que de maisons... Je ne devrais donc, malgré l'excés de population, n'avoir aucun mal a me loger.
A mi-chemin du centre ville, j'arrive sur ue grande place, sur lesquelles donnent diverses auberges: le "siege de chariot", le "cochon d'argent", le baiser de la servante domani" (?), "l'ours dansant", etc...
Comme cet "Ours dansant" me parait de bon aloi, et de bon augure (apres tout, les armes de ma maison ne sont elles pas un Ours?) Je m'y dirige, et connaissant la reputation des voleurs de la ville, entre directement dans l'ecurie. là, j'attache mon cheval a l'un des poteaux qui soutiennent le toit, puis sortant une dague, je la plante vigoureusement juste au dessus des renes. J'attrape qensuite uelques affaires (les plus precieuses) puis, sortant une piece d'argent de ma bourse, je la donne au lad le plus proche, sans un mot, mais avec un regard significatif de sous mon capuchon.
Assuré de retrouver mon cheval a mon retour, j'entre dans l'auberge, rabat le capuchon de mon manteau en arriere, fait le tour de la salle du regard... rien d'inhabituel pour un tel lieu. Je traverse la salle, et, arrivé au comptoir, demande un chambre avec antichambre/bureau, et vue sur la rue.
Ayant donné une piéce d'or d'avance a l'aubergiste (de quoi le payer plusieurs jours, mais l'occasion de lui montrer que je ne suis pas mauvais payeur), celui ci me prcéde vers le premier étage, ouvre une porte, et, s'inclinant une derniére fois, me fais signe d'entrer.
J'inspecte rapidement les deux pieces, en particulier leurs accés et fenetres, et la solidité des murs,puis j'adresse un signe de tête approbatif a l'aubegiste. Celui ci pose la clef sur la table et sort.
Je pose mes affaires, dipsose une aiguille empoisonnée dans l'attache du sac (on ne sait jamais, vu la reputation de la ville), puis descends a l'ecurie prendre le reste de mes affaires et m'assurer que mon cheval est bien traité. J'en profite pour verifier d'apres l'attitude des employés que mon cheval ne jouera pas les filles de l'air, puis retire la dague du poteau et remonte dan la chambre. D'ici la nuit, j'ai du boulot pour preparer celle ci...
ps: Les descriptions (murailles, voleurs...) et noms des auberges sont issues du net.
Mais vu ou j'en suis de la RdT, je devrais bientot avoir des descriptions plus precises
- J'ai le plus grand respect pour vous mesdames, mais vous devez savoir que je ne peux prendre de risque trop grand. Je veux bien m'entretenir avec vous, mais cela sera avec 6 de mes capitaines. Je n'ai rien à cacher à ces hommes là. si vous acceptez cette proposition, alors vous serez reçues avec tous les honneurs qu'un hôte peu espérer. Ne doutez pas cependant d'une chose: je sais trés bien qui vous êtes, et les hommes auront peur de vous. Il va donc falloir vous faire discrètes.
Après quelques heures de routes j'arrive à nouveau à Lugard. La ville est beaucoup plus clame la veille bien qu'elle porte encore les séquelles du combat de Karion. Arrivé à l'auberge j'explique la situation du jeune Pahdvil à mon ami. Celui-ci, bien que de prime abord bougon, a le coeur sur la main et n'hésite pas à garder le jeune homme. Il me jure que tant que ses amis ou moi-même ne viendront pas le chercher il fera tout pour le garder en vie. rassuré je le quitte après avoir glané quelques autres informations. A ce qu'il paraît les soldats de l'ex dragon Aedmund se sont rassemblés aux abords de la ville. Ca sera ma prochaine destination.
Après une nuit plus ou moins courte, je léve avant mes compagnons afin de prendre mon petit-déjeuner dans la salle commune, j'opte pour une robe sombre mais élégamment tailée à la mode de mayenne, je relève néanmoins mes cheveux avec avec une pincée servie de petites émeraudes. Arrivée en bas, je m'installe non loin du bar et commande un copieux petit-déjeuner. Une fois servie, je mange avec délectation. Un jeune homme entre avec un blessé plutot mal en point, je m'approche afin de pouvoir lui venir en aide, j'entends alors tout la conversation.
*Par la lumière, merci enfin une piste.*
Je me précipite vers l'homme avant qu'il ne parte.
Excusez moi, je sais que cela doit vous paraître fou, je suis guérisseuse et je pourrais peut-être aider votre ami, si vous m'accordez un peu de temps et que vous m'expliquez comment cela lui est arrivé.
Je ne dors pas beaucoup. Ma main me lance à nouveau, j'ai du changer mon bandage de fortune.
*Je vais bientôt manquer d'étoffe... je ne vais tout de même pas utiliser de la soie!*
Au moins j'ai un matelas sous le dos. Mieux que toutes ces nuits passées à la belle étoile sous ma carriole.
Je connais peu Lugard, une cité de commerce à ce que l'on dit, avec tout ce que cela entraine, luttes d'influence, pègre sans aucun doute. Mais j'ai besoin d'autre chose. Le camp que j'ai aperçu à l'entrée de la ville me paraît un bon début.
Au soleil levant je descends dans la salle commune et m'installe au fond. Commence la phase d'observation...
Alors que mon ami donne ses instructions à sa troupe d'employés pour installer Pahdvil, une jolie jeune femme m'intercepte juste avant la sortie.
Excusez moi, je sais que cela doit vous paraître fou, je suis guérisseuse et je pourrais peut-être aider votre ami, si vous m'accordez un peu de temps et que vous m'expliquez comment cela lui est arrivé.
"Je vous remercie de votre aide malheureusement je ne pense pas qu'il soit possible de faire quelque chose pour lui. Ce jeune ménestrel a été blessé par un éboulement durant le combat qui a ravagé une partie de la ville. Il a déjà été examiné et il semblerait que son sommeil soit sans espoir de réveil pour le moment. Enfin si vous voulez vraiment l'examiner allez-y. Avec ce que j'ai vécu ces dernières heures je sais que les miracles existent"
L'aubergiste et moi montons Pahdvil tandis que la guerisseuse nous suit. Nous l'installons confortablement puis l'aubergiste nous quitte. De suite ma charmante rencontre fait son office et s'installe au chevet du ménestrel.
"Si vous êtes intéressée par les miracles je pourrais vous contez une ou deux histoires qui valent leur pesant d'or. Moi-même j'ai encore du mal à réaliser dans quoi je me suis embarqué..."
"Pour être franc je ne saurai même pas par ou commencer..."
Il commence donc par le début: l'apparition de Pahdvil, la rencontre de Karion, son combat dans le ciel, la fuite avec les autres canalisateurs, les aiels, son engagement envers le Dragon, tout. Dans cette histoire il n'a rien à cacher, au contraire tout doit être montrer à la face du monde pour que Karion soit accepté le plus facilement pour ce qu'il est. Il s'arrête enfin le souffle court. Il ne s'était pas vraiment rendu compte de tout ce qu'il avait vécu ces-derniers jours.
*Ils sont plusieurs canalisateurs ... Karion part avec les Aiels, et voilà mon seul espoir qui s'envole, je vais donc devoir me débrouiller, Caemlyn peut-être...*
" Voici quelque herbes pour votre ami, elles l'aideront à dormir d'un sommeil sans douleur. Mieux vaut être mort que dans un état pareil, pauvre homme."
*Que faire? Je dois tout de même voir Karion, de toute façon il ne me suivra pas, son chemin n'est pas vers Mayenne, et il ne changera pas d'avis en se rappelant de moi, quelle sotte je fais! Mais avais-je vraiment le choix, Mayenne est au bord de l'étouffement avec Tear et ça n'est pas l'arrivée du dragon qui aidera les choses, je n'ai plus de nouvelles des AM, ce qui m'inquiéte encore plus. *
" Que de péripéphies, et que comptez vous faire à présent? "
Pauvre ménestrel j'espère qu'il s'en remettra un jour...
Je détourne mon regard du musicien pour le fixer sur la jeune femme dont je ne connais toujours pas le nom.
"Comme je vous l'ai dit je suis maintenant lié à Karion. Quel meilleur moyen de vaincre l'Ombre que de combattre aux côtés du Dragon. Je dois désormais rassembler une armée sous sa bannière. J'avais dans l'idée de commencer par le camps de l'ancienne armée d'aedmund, tout près d'ici. Karion y a encore des connaissances qui seront sûrement succeptibles de m'aider."
Et après que vais-je bien pouvoir faire? Comment vais-je m'y prendre?
"Mais assez parlez des derniers évènements. Qui êtes-vous donc? Et que faites-vous ici? A Lugard?"
*L'armée du dragon, elle sera la plus grande armée que nous ayons connu. Voilà peut-être ma solution. Mais dois je tout le révéler, Klian ne serait sans doute pas de cet avis, sans parler de maitre jon. Cependant aider cet homme pourrais par la suite être utile à mon peuple. Oh lumière l'époque, où je ne faisais que ce que me dictait mon coeur, est bien révolue. *
" Je m'appelle Liliana, je voyage en compagnie de mon fiancé et de mon père. Nous avons fuit Mayenne. "
" Pressante? Le terme est bien faible, les peuples des îles ayant plus ou moins coupés les rapports commerciaux avec le continent, Tear semble vouloir profiter de cette excuse afin d'affirmer son autorité bienfaitrice sur Mayenne. "
" Ils dorment, je suis la plus matinale de nous trois, ils doivent d'ailleurs commencer à se poser des questions. De plus, si votre ami l'aubergiste leur a dit que je suis partie en votre charmante compagnie, ils risquent fort de se poser des questions. "
Elle lui adresse un sourire malicieux.
" J'ai une faveur à vous demander, pourrions nous vous accompagner? "
Dehors, les bruits se font de plus en plus insistants. La ville semble s'agiter. Cela me réveille, et lentement je me retourne à la réalité. J'ai rêvé...C'était agréable.
Bon, nous sommes là pour trouver le Dragon...enfin au moins essayer. Il semble clair en tout cas qu'Aedmun n'est pas celui que nous cherchions et que le jeune homme révélé dans le ciel ne l'a pas été par hasard. Il va falloir le retrouver, mais...pour faire quoi? Liliana réalise-t-elle qu'il a bien d'autres problèmes à gérer, ce jeune homme, que les disputes de Mayennes et de Tear?
Il nous faut de toute manière retourner à Caemlyn, et tout révéler à ma mère. Peut-être pourra-t-elle nous aider...Et puis...il nous faudrait nous marrier maintenant non? Un chaîne supplémentaire, même si c'est la moins douloureuse de toutes!
"Oui ils risquent de se poser des questions c'est sûr, et je ne voudrais en aucun cas vous causez des ennuis vis-à vis de votre fiancé. Je pense qu'il serait plus décent que nous les attendions dans la salle commune."
Un dernier regard vers Pahdvil, le jeune ménestrel, et nous quittons la pièce.
"Vous pouvez m'accompagner si vous le voulez, vous et les vôtres, je n'y vois aucun inconvénient. Maintenant je ne vois pas trop en quoi je pourrai vous être utile. Je vous avoue que pour le moment je fonctionne un peu à l'aveuglette et moi-même je ne sais pas encore de quoi sera fait mon avenir."
"Enchanté de vous rencontrer Klian. Liliana m'a parlé des quelques difficultés que vous aviez, si je peux vous aidez en quoi que ce soit, ça sera fait avec grand plaisir."
- Jibaï, c'est cela? J'aimerais avant tout savoir qui vous êtes, dis-je avec un sourire. Encore un que mes yeux vont perturber...Mieux vaut paraître sympathique. Effectivement nous avons quelques problèmes, les pression politiques de Tear se faisant de plus en plus forte sur la cité état de mayenne, mais j'ai dans mes connaissances des gens qui pourraient nous aider.
Avant de vous en faire part s'il y a lieu, je voudrais savoir quelle est la situation présente à Lugard: il semble qu'Aedmun Kigarin ait disparu, et qu'il soit un faux Dragon. Le vrai a été révélé dans les cieux il me semble.
Savez vous donc qui est ce jeune homme, sortit de nulle part, et qui était l'autre combattant dans le ciel? Et enfin avec qui il est partit? Il me semble enfin que l'armée qui suivant Aedmun est encore au nord de la ville...à ses portes même. Ses capitaines doivent être bien perdus.
J'ai eu vent d'un certain Seigneur Grent, qui aurait pris la direction des opérations, mais s'ils n'ont pas bougé c'est qu'aucune décision n'a été prise, hein? Et les rumeurs de blancs manteaux au nord, qu'en est-il? Je sais, cela fait bien des questions, mais nous sommes arrivés depuis peu, et j'ai besoin d'en savoir plus sur ce qu'il se passe ici.
C'est un véritable flot de questions que Klian verse sur moi. Mais dorénavant une responsabilité m'incombe et je ne peux m'y soustraire.
"Justement je suis plus ou moins en mesure de vous répondre."
Je m'asseois à sa table et interpelle une des serveuse. Après avoir passé commande d'un frugal petit-déjeuner je commence mon récit.
"En fait ces deux derniers jours ont connu une floppée d'évènements. J'ai rencontré par hasard un jeune homme du nom de Karion au petit matin dans une ruelle pas très loin d'ici. Il faisait parti d'une avant-garde envoyée par Aedmund pour déstabiliser les défenses de la ville avant l'arrivée du gros des troupes d'après ce que j'ai compris. Nous avons lié connaissance et rencontré d'autres personnes de passage à Lugard. Nous étions dans cette même auberge quand tout s'est accéléré avec l'arrivée d'Aedmund.
Là c'est un peu confut, il semble qu'il y ait eu une bataille entre quelques défenseurs et l'armée d'Aedmund, il y avait aussi un groupe poursuivi par des BM. Ce groupe comportait un canalisateur et dans la bataille plusieurs personnes furent blessés dont une amie très chère au coeur de Karion. Une personne tout de blanc vêtu est alors sorti de nulle part. Karion et elle se sont mis à se battre et s'envolés dans les airs, c'était à n'y plus rien comprendre. Nous avons mis les survivants du groupe à l'abri et nous avons attendu que les choses se passent, nous ne pouvions rien faire.
Karion a réussi a emporté la victoire mais comme vous avez pu le voir la ville en a souffert. Nous avons fuit aux côtés de Karion. Aux yeux de tous c'était le Dragon et nous l'avons tous suivi pour nos propres raisons. Concernant les BM nous n'en avons pas croisés depuis que nous avons quitté la ville. Notre groupe était très étéroclyte: trois canalisateurs, des ménestrels, des guerriers, des musiciens, des femmes et Karion. Nous avons fini pas tomber sur un autre groupe et c'est presque le plus fou dans cette histoire: c'étais des aiels, oui des aiels du désert. Je n'en avais jamais vu mais il mérite le détour. De prime abord ils ont tous l'air sorti du même moule: d'implaccaples guerriers sans émotions, des machines de guerre. Mais en fin de compte ce sont seulement des êtres humains comme nous même si leurs us et coutumes diffèrent par beaucoup de points des nôtres. D'ailleurs c'est avec eux que Karion et son groupe ont continué le chemin, moi je suis désormais ma propre voix même si ma rencontre avec Karion a changé ma vie. Je lui ai promis que quand il reviendrait il aurait la meilleure des armées. Il m'a donné le nom d'un certain Shaevar et d'un général: Kelenvor. Il se trouve justement qu'il y ait de fortes chances que ces deux individus se trouvent avec le seigneur Grent dans le camp près de la ville. C'est ma prochaine destination."
- J'ai le plus grand respect pour vous mesdames, mais vous devez savoir que je ne peux prendre de risque trop grand. Je veux bien m'entretenir avec vous, mais cela sera avec 6 de mes capitaines. Je n'ai rien à cacher à ces hommes là. si vous acceptez cette proposition, alors vous serez reçues avec tous les honneurs qu'un hôte peu espérer. Ne doutez pas cependant d'une chose: je sais trés bien qui vous êtes, et les hommes auront peur de vous. Il va donc falloir vous faire discrètes.
*Il les invite à entrer dans le camp ? Ces femmes sont dangereuses. Il vaudrait mieux qu'elles restent à distance. Elles vont essayer de manipuler les hommes. J'ignore ce qu'elles nous veulent* Je reste à proximité et j'observe mais je ne fais pas un pas pour me rapprocher des Aes Sedai.
off: ephran tu ne peux pas poster comme ca dans plusieurs topic. D'autant plus que la communauté des frères loups n'acceptent plus de nouveux membres.
En revanche plusiuers autres communautés sont pretes à acceuillir des memebres donc n'hésite pas à les contacter
Ps: il serait bien que tu supprimes son post pour ne pas altérer le jeu des autres joueurs.
- J'ai le plus grand respect pour vous mesdames, mais vous devez savoir que je ne peux prendre de risque trop grand. Je veux bien m'entretenir avec vous, mais cela sera avec 6 de mes capitaines. Je n'ai rien à cacher à ces hommes là. si vous acceptez cette proposition, alors vous serez reçues avec tous les honneurs qu'un hôte peu espérer. Ne doutez pas cependant d'une chose: je sais trés bien qui vous êtes, et les hommes auront peur de vous. Il va donc falloir vous faire discrètes.
La plus petite des deux Aes Sedai prend la parole. Sa voix et douce et ses mots sont articulés avec précisions. Son port est altier mais aucun mépris ne se dégage de sa personne.
Si nous voulions faire une entrée remarquée nous serions venues à plus que deux. Notre..visite a pour but de connaître vos buts. Une armée si proche de Lugard a de quoi soulever des interrogations.
*Shaevar, son influence sur Karion était bien trop grande à l'époque. Je dois rencontrer ces hommes, ils seront l'armée du dragon demain, et mon peuple se battra peut-être à ces cotés, la lumière a mis Jibai sur mon chemin, je dois en profiter. C'est à moi de prendre des décisions à présent pour les miens. *
Je prends une impression de joie mêlée à l'excitation de participer à une si grande cause.
" Nous serons ravis de vous accompagner. "
Je me tourne alors vers Klian, mon regard ne lui laisse transparaître que ma détermination à y aller quoiqu'il dise. Je lui souris enfin puis ajoute.
" Je vais chercher père, pour lui faire part de cette grande nouvelle. "
* Jon risque de ne pas être ravi par cette idée, pour lui je suis perpétuellement en danger. *
Je monte les escaliers en direction de ma chambre.
Malgré son sourire et toute l'habileté qu'elle met pour cacher ses émotions, on sent toute la détermination qui couve chez Liliana. Le regard à peine entrevu entre elle et son fiancé en dit long. D'ailleurs en y regardant de plus près lui-même a... quelque chose. Quelque chose que je ne saurai expliquer. Je dois rester sur mes gardes, une bien lourde tâche m'a été confié et je dois faire attention à tout et à tous.
Je fixe Klian, perdu dans ses pensées, et attends le retour de Liliana pour me remettre en route.
J'explique rapidement la situation à Maitre Yaner, qui ne semble pas trés enthousiaste.
*L'inverse m'aurait étonné.*
" Suivre cet homme pourrait être risqué, si il apprenait qui vous êtes, d'autres part des espions de Tear pourraient ... - Il ne l'apprendra pas. De plus, Tear est bien trop sûre d'elle pour penser qu'une personne aussi jeune que moi soit une menace.
- Quel serait notre intérêt, si nous le suivions? - Le dragon maitre Yaner, celui qui nous conduira tous vers la bataille finale. Son armée deviendra sans aucun doute une des plus importantes, et vous savez tout comme moi, qu'il vaut mieux choisir d'aider une telle puissance plutôt que t'attendre qu'elle ne nous l'ordonne dans quelques années. Si Mayenne accorde sa confiance en premier à cet homme, je suis prête à parier que notre indépendance face à Tear sera reconnue. *Espérons le.*
- Tear risque de se faire plus oppressant sur Mayenne, ou bien .. - Effectivement, à moins qu'elle ne soit trop occupée par l'arrivée du dragon. Karion a décidé de suivre le peuple aiel, il peut s'absenter pendant des mois, et ces ennemis en profiteront pour se rassembler. Je ne sais pas encore de quel côté se placera Tear, cepnedant une chose est certaine: ils s'armeront et se prépareront en cas d'invasion, afin de faire valoir leur voix le moment venue.
- Et Andor? - Rassurez vous, je suis officiellement ici pour mon mariage, et je compte bien régler cela, mais je ne veux pas me présenter devant la reine pour quémander de l'aide. Mayenne sera ni le vassal de Tear, ni celui de Caemlyn."
Il me sourit alors, ce qui est relativement rare chez lui.
" Vous ressemblez de plus en plus à votre tante, mais votre visage reste celui de votre mère ... - Je prends ceci comme un compliment. Allons y, je ne voudrais pas que Jibai s'impatiente. "
Nous rassemblons alors nos affaires, puis nous rejoignons les autres en bas.
La chevauchée est rapide et en quelques minutes nous sommes devant le camps militaire, près de Lugard. A l'entrée nous sommes arrêter par deux gardes qui nous demande qui nous sommes et ce que nous venons faire ici. Je prends alors la parole.
"Je suis Jibaï Dohurden et ces gens m'accompagnent. Je viens de la part de Karion Eitha, le Dragon Réincarné. J'ai un message important à remettre aux dénommés Shaevar et Kelenvor."
Les gardes se regardent et l'un des deux me réponds:
"Attendez ici. Je vais voir ce qu'il en est."
Puis il part d'un pas pressé à l'intérieur du campement pendant que nous attendons sur nos chevaux.
*Shaevar... nous allons donc nous retrouver... Tout ceci me parait si loin que j'ai l'impression parfois qu'il s'agit d'une autre vie. *
Je réalise alors que dans la précipitation, j'ai omis de parler de certains détails à Jibai ()
Je me rapproche donc de lui pour le tenir au courant.
" Shaevar a formé Karion, il le prenait un peu comme un enfant parfois, je pense que le nouveau statut de Karion l'aura sans aucun doute davantage surpris que la plupart d'entre nous. "
J'enregistre ces informations. Je ne savais pas que Liliana connaissait aussi Shaevar.
"Qu'il soit surpris je pourrais le comprendre mais vu l'empleur de la tâche il ne nous fera pas de difficulté. Dans le cas contraire je saurai le convaincre d'arrêter... Pendant que nous y sommes, avez-vous d'autres informations qui pourraient m'être utiles avant de pénétrer dans le camps?"
*L'ancienne amyrlin a eu une fille avec un réprouvé, cette dernière est d'ailleurs trés inquiétante. Cependant j'ai appris par mon amie Sihaya, ancienne acceptée ayant due quitter la tour car elle attendait un enfant d'un lige, que cette amyrlin s'était enfuie de Tar Valon. D'autre part, je n'ai aucun doute concernant Karion car mes visions ne me trompent jamais, néanmoins je pense que d'autres en auront. Je vous passerai le passage sur la conseillère de ma belle-mère qui m'a l'air fort douteuse, et sur l'absence de nouvelles de mes amies AM. Cependant, ayant été habituée à vivre dans un nid de vipère et grâce à mon intuition, je vous serez peut être utile. *
"Très bien. Espérons maintenant que ce Shaevar sera réceptif."
Sur cette échange le soldat revient.
Shaevar va vous recevoir. Veuillez me suivre.
Nous suivons donc le garde qui nous mène à travers le camps. Le camps est vaste et assez bien organisé. Il n'ont pas mis de temps à se remettre de l'apparition de Karion.
J'espère qu'assez me suivront pour pouvoir constitué une armée...
Nous arrivons enfin à desination et sommes introduit dans une tente. Un homme nous attend, la mine plutôt sombre (RPOff: Shaevar est seul car Kelenvor est encore avec le seigneur Grent. Quelque chose me dit qu'il ne tardera pas à nous rejoindre ).
Alors que les Aes Sedai discutent avec le chef à voix bass, je me mets en quète de Penaguila et de son ouie ultra fine. Jamais là quand on a besoin de lui...
C'est en chemin que je remarque l'arrivée d'un autre groupe conduit par un soldat que je connais, jusqu'à une tente. Quand le soldat ressort, je le presse de questions:
Des canalisateurs, des Aes Sedai... Mais que veulent-ils encore, ceux là?
[d10] ()
Le soldat est troublé. Je sens que les nouveaux arrivants l'ont surpris. Il me gromelle un truc sur le Dragon. C'est vrai qu'il était lui-même un farouche partisan de l'ancien dragon en titre Aedmund quelque chose. La tournure des évenement ne doit pas lui plaire. Bah, je lui donne une tpe gentille sur l'épaule alors qu'il va reprendre son post, restant plantée là, non loin de la tente. A qui elle est d'ailleurs? Je demande à un autre soldat.
"A Shaevar"
Encore un que je ne connais pas...
Je reste dans le coin, à roder. Je vais bien finir par percer les mystères de cette nuit.
Jibaï a pu me préciser certaines choses à la suite des premières réponses qu'il m'avait donné. Il a parlé de Kelenvor et de Shaevar...Ce Shaevar, il me semble avoir déja entendu son nom quelque part...Peu importe pour l'instant. Je suis Liliana, son père, et Jibaï jusqu'au camp, convenant que c'est le meilleurs moyen de se renseigner avant d'aller en Andor. Nous entrons sans difficultés. Alors que les trois vont voir Shaevar, je pars de mon côté afin de me renseigner sur l'état de l'armée qui campe ici.
Organisés, surement, mais...sans aucune expérience...Cela se voit. Certains soldats semblent être d'anciens mercenaires, qui ont l'habitude du combat et du commandement et ont trouvé ici espoir et manger, mais les autres...Enfin, je suppose qu'après avoir vu Shaevar et Kelenvor, ils voudrons voir le Seigneur Grent...En ce qui concerne Shaevar, si j'ai bien compris, il n'a que peu de comptes à rendre à Grent, et doit prendre sa propre décision sur la marche à suivre depuis qu'Aedmun a disparu. Mais ça n'est pas le cas de Kelenvor...J'espère qu'ils seront prudent, ne diront pas tout...Les choses peuvent trés vite se gâter...En tout cas, en ce qui concerne Liliana, il lui faut être prudente.
Je me demande d'ailleurs comment Jibaï compte bien convaincre Grent de retourner maintenant vers Karion avec toute l'armée qui est sous ses ordres...Grent va vouloir consolider sa position ici pour le moment, j'en suis sur, d'autant plus que les rumeurs de BM sont persistantes...Et puis d'ailleurs, il ne sait pas où est Karion! Enfin, nous verrons bien...
Si nous voulions faire une entrée remarquée nous serions venues à plus que deux. Notre..visite a pour but de connaître vos buts. Une armée si proche de Lugard a de quoi soulever des interrogations.
- Je comprends. Veuillez me suivre je vous prie, ce petit pavillon à gauche a été aménagé pour vous recevoir. J'espère que cela vous siéra. Ne rien révéler de fondamental...ne pasmentir, dire la moitié de la vérité...
Nous entrons tous dans la tente. Ces dames prennent place, deux capitaines restent à la porte, trois entrent.
- Pour être parfaitement honnête mesdames, je ne comprend pas la raison exacte de votre présence ici. Des Aes Sedai auraient envoyé des liges, des espions, elles auraient des informateurs, que sais-je encore, ainsi que cela se fait dans toute armée...Mais vous êtes venues en personne...
Je ne peux en tout cas vous dire qu'une chose: nous ne sommes pas encore décidés sur ce que nous allons faire. Partir? Pour où? Rester? Pourquoi? Je ne peux pour l'instant rien vous dire. Aedmun à disparu...Peut-être y sont elles pour quelque chose ces Aes Sedai......comme vous le savez, et le jeune Karion a été révélé. J'ai encore du mal à y croire...Qu'en pensez vous?
J'ai suivi Grent et ses officiers et je suis entrée discrètement dans la tente. En partie cachée derrière les trois capitaines et le seigneur Grent, j'observe avec attention les soeurs. Je sais qu'il y a peu de chances que les sorcières laissent échapper quelques choses. Et une statue serait plus expressive que leurs visages. Mais peut-être se trahiront-elle par d'infimes réactions. Et aucun des hommes présent ne serait capable de les voir.
J'écoute en silence les questions du seigneur et j'attends leurs réponses
"Jibaï, c'est ça? On m'a dit que vous aviez des informations sur Karion."
"C'est exact. C'est lui-même qui m'envoit vers vous. Comme vous avez du le voir Karion s'est révélé dans le ciel de Lugard. Il a vaincu l'Ombre une fois déjà, les terribles Aiels sont sur le point de se rallier à lui. C'est le Dragon réincarné. Il m'a confié une mission. A son retour je lui ai promis une armée. Il a l'air d'avoir toute confiance en vous et Kelenvor. C'est pourquoi il m'a envoyé vers vous en premier lieu."
Karion? Le Dragon? Comment cela est-il possible? Je l'ai cherché toutes ses années et il était juste là sous mes yeux? Non...
"Hum... Je crois en vôtre histoire Jibaï. Mais vous savez lever une armée ne se fait pas d'un claquement de doigt. Et les gens qui commandent celles-ci ont leurs propres intérêt en jeux maintenant qu'Aedmund a disparu. Ils ne se laisseront pas évincer comme ça. Je vais en discuter avec le commandant Kelenvor dès que je le pourrais. Nous verrons ce que nous pouvons faire ensuite. En attendant profitez donc de l'hospitalité du camps."
Puis à Liliana.
"Et vous dame Liliana, qu'est-ce que vous pouvez bien avoir faire dans cette histoire?
Cela ne s'annonce pas aussi facile que je ne le pensais. Shaevar a l'air plus dubitatif qu'il ne laisse transparaître.
Après un signe de tête en direction de Liliana je sors de la tente. Autant commencer par la base. La plupart des gens ici crois au Dragon et ils ont tous vu Karion se battre. Pour convaincre mieux vaut commencer par la base.
(RPOff: Llewela ou même haakon si vous êtes dans le coin c'est le moment!)
Un des hommes ressort de la tente de Shaevar. Je l'observe un instant avant de croiser son regard. Cherche-t'il quelqu'un? Je peux toujours l'aider, surtout s'il peut m'éclairer sur tout ce qui se passe vraiment dans ce camp.
Allez, je me lance... et m'approche de lui.
"Bonjour. Je ne vous ai encore jamais vu dans ce camp *Normal, il vient d'arriver*, vous cherchez quelque chose?"
"Oui il a été entendu. Ces hommes nous ont suivi loyalement pour combattre l'Ombre aux côtés d'Aedmund. Mais nous nous sommes trompés, Aedmund n'était pas le Dragon et il est désormais aux mains des Aes Sedaï. Les hommes nous suivront-ils encore ? Le seigneur Grent n'a-t-il pas perdu trop de crédibilité en suivant un faux Dragon ? Pour le moment je n'ai pas de réponse à ces questions."
Petit temps de réflexion.
"Avez-vous vu Karion ? Pensez-vous qu'il peut vraiment être le Dragon ?"
" Je pense pas Shaevar, j'en suis convaincue. Il a toujours eu un "je sais quoi" qui le differenciait de la masse. Certains de vos hommes ont vu la scène qui s'est produite dans le ciel, ils ont déjà du s'ouvrir à d'autres d'une telle vision. Ils ne l'ont jamais rencontré mais pourtant au fond d'eux ils le savent déjà, ce jeune homme est le dragon, et son pourvoir est grand, sans doute plus qu'il ne l'aurait pensé. Peut-être avez vous déjà eu des désertions? Mais ceux qui sont restés ici n'attendent qu'une chose, qu'un homme leur montre la voie à suivre à présent, un homme suffisamment charismatique pour être envoyé par le dragon. Ce guide est peut-être Jibai, mais il a besoin de vous, ces soldats vous respectent et sans votre soutient sa crédibilité sera moindre. "
[rouge]"C'est vrai que même si je n'y ai pas assisté directement j'ai déjà pu entendre des échos de la victoire de Karion. Les hommes sont impressionnés, c'est sûr. De plus ça a toujours été un jeune homme fier et courageux mais par contre ce guerrier: Jibaï. Vous pensez réellement qu'on peut lui faire confiance?"
" Laissez lui une chance, et surveillez le de prés. Il lui faudra de toute façon s'adapter à ce lieu, vous pourrez mettre à ses cotés à un homme en qui vous avez confiance ... Ce qui m'inquiéte davantage, c'est le départ de Karion. Il quitte nos terres pour suivre les aiels, alors qu'il n'a encore aucun soutiens ici. Pense-t-il réellement que les seigneurs de Tear, d'Andor ou d'Amadicia vont attendre qu'il revienne les bras croisés? Certains vont monter des alliances, d'autres attaquer leur voisin afin d'être plus fort à son retour. Ils se battront, augmenteront le nombre de leur soldats, trouveront des armes plus dangereuses, et à son retour le dragon devra faire face aux querelles d'homme, au lieu se concentrer sur ses vrais ennemis. "
[rouge]"Oui je suis d'accord avec vous, d'un autre côté ça ne m'étonne pas de Karion toujours là ou on l'attend le moins. Mais c'est vrai qu'il aura à faire à une situation difficile à son retour."
Shaevar se lève et fais quelques pas dans la tente.
"Dès maintenant c'est à nous, ici même de consolider ses positions. En commençant par cette armée. Je vais aller voir Kelenvor et ensemble nous discuterons avec Jibaï pour essayer d'en savoir un peu plus sur les intentions de Karion et pourquoi il est parti si soudainement dans le Désert. Dame Liliana je vous remercie de votre aide précieuse. Disposez donc de ma tente aussi longtemps qu'il vous plaîrat."
Après une brève révérence Shaevar quitte la tente.
"Pas depuis longtemps en vérité. Je suis venue soigner les blessés et je suis restée. Vous parlez de faux dragon... C'est sûr cette fois-ci? Nous avons tous vu le combat des canalisateurs dans le ciel. Vous avez plus d'information, vous?"
Je détaille cet homme de haut en bas, calmement. Soigner les blessés fait connaitre beaucoup de monde dans un camp. S'il y a un problème avec celui-là, des soldats viendront m'aider.
Et dire qu'il y a seulement quelques jours, j'étais toute seule dans cette forêt...
"Oui j'en sais un peu plus. Aedmund était bien un faux Dragon, mais ça sera le dernier. Le Dragon s'est réincarné dans la peau du jeune Karion Eitha, l'un des deux combattants du ciel. Il est désormais en marche vers son Destin, en marche pour nous débarasser de l'ombre à tout jamais. Et moi je suis ici pour assurer ses arrières. Quand il reviendra parmis nous ce n'est pas seul mais entouré de tout ceux qui me suivront qu'il ira au Shayol Ghul pour en finir avec le Ténébreux."
Je détaille à montour mon interlocutrice.
"Vous avez soigné les soldats dites-vous. Vous devez connaître du monde dans le camps. N'hésitez pas à répéter mes paroles parmi eux que tous ceux qui veulent connaître la vérité viennent me voir. Je m'appelle Jibaï Dohurden. Je pense que je vais rester ici un petit moment."
Les dés sont lancés désormais, j'éspère que mes paroles ont fait mouche...
C'est le dernier dragon? Le vrai? Pouvez vous me dire ce qui vous rend si sûr de vous? parce que ce même discours, je l'ai entendu à propos d'un autre...
Après avoir réfléchi un peu à l'abri des regards, je décide de sortir pour observer de mes propres yeux le camps. Au pied de la tente, je croise Jibai en grande conversation avec une jeune fille.
"Dommage qu'il ne soit pas parmi nous. Quand il est là... on se sent comme attiré vers lui. Je n'avais pas remarqué au départ mais plus je restais à ces côtés plus c'était flagrant. Et si ça ne vous suffit pas sachez que même les aiels ont traversé le mont Dragon pour venir le chercher. Ca peut paraître incroyable mais ils l'ont reconnu comme "le chef des chefs" ou autre chose du même style. Je les ai vu de mes propres yeux et même eux n'ont pu aller contre cette attirance. Karion a déjà autour de lui toute une petite troupe. Hommes, femmes, il semble changer tous ceux qui le croise. Qui pourrait autant fédérer en une seule journée si ce n'est le Dragon ?"
Ben au moins il a l'air convaincu, lui. je tilte sur le passage avec les aiels. Mon enfance tuatha'anne en a tellement entendu parler. Qui pourrait féderer autant de monde en une seule journée? Bigre, je suis dans une armée de 10000 hommes. Mais visiblement le dragon n'est pas dans ces lieux. Autant suivre l'autre. S'il s'avère le mauvais dragon, je le quitterai sans hésiter.
D'accord, je vais en parler autour de moi
Une femme est sortie de la tente. Je l'observe un instant avant de lui demander:
Vous aussi, vous avez vu le vrai dragon, et vous vous battez pour lui?
Continuant ma marche, je m'approche peu à peu de Jibaï et entend la conversation. Je prend alors la parole, avant que les dés ne soient jetés complètement.
"Alors, Jibaï, vous pensez vraiment que Grent va vous laisser débaucher tous ses hommes? Vous savez quelles sont ses intentions? Vous pensez facile de gérer une armée, de prendre une décision efficace militairement parlant? Vous partez de l'a priori que Grent n'est pas l'homme de la situation, Kelenvor et tous ses capitaines de même, et vous vous proposez d'attirer tout ce beau monde à vous?
A votre place, j'agirais avec plus de prudence...
Soyez sûr d'une chose: je peux vous garantir que cela va arriver aux oreilles du seigneur trés vite. Quant à ce qu'il va faire...a propos de vous...Je n'en sais rien. Mais ou vous allez voir ce qu'il pense de Karion Eitha et de toutes ces révélations, vous essayez de le convaincre s'il ne l'est pas déja...Ou ça risque de vous poser d'énormes problèmes. Je vous rapelle que Grent est connu des hommes ici, que nombre d'entre eux ici sont de ses domaines, que personne ne sait qui vous êtes. Avant de distiller votre discours pour récupérer une armée, tâche dont la difficulté ne semble pas vous éffleurer le moins du monde, suivez mon conseil: allez voir le commandant, même si vous passez avant par le capitaine Kelenvor pour en savoir plus."
Sang et cendres, il est inconscient ou quoi? Que croit-il dont faire? Débaucher une armée? A-t-on déja vu cela? Ils sont déja dans une armée vouée au Dragon, quel qu'il soit, et aucune décision n'a été prise! Peut-être Jibaï aurait-il prise SI Grent avait décidé de ne pas suivre Karion...Mais il n'a manifestement rien annoncé, et en l'état, peu sont ceux qui vont se décider à suivre un homme comme lui sortit de nulle-part...Et quel que soit son lien avec Shaevar, qui reste d'ailleurs bien à l'écart...Des armées et des capitaines, de par ma naissance, j'en ai vu. Ca va lui faire tout drôle...
Un autre arrive, plus au fait de la stratégie militaire. Moi, franchement, je me moque un peu de tout celà, je veux juste me battre pour le bon camp, et ne pas faire couler du sang pour rien. Mes parents coulent des jours heureux dans une caravane. Je veux qu'il en soit toujours ainsi. Mais, mais, cet homme...
Vous avez les yeux jaunes! Vous parlez aux loup!
Faut que je le présente à Penaguila. S'il le veut. En attendant, je me tais. Un peu tard, je me demande si cet homme ne veut pas garder ce détail pour lui. Ben... c'est trop tard... Je ne suis plus toute seule dans les bois maintenant, il faut quand même que je me montre prudente. Mais il a les yeux jaunes, c'est visible, quand même...
Bon sang, comment sait-elle ça? D'habitude, on me regarde de travers, mais personne ne comprend!
"Sang et sacrées cendres...Je...Nous allons devoir discuter, mademoiselle...Vous allez devoir me dire comment vous êtes au courant de cela. Bien peu de gens savent. Sorcellerie, vous répondrons la plupart. Mais vous, vous savez...Comment est-ce possible?"
Ben en voilà un habitué à commender. Je n'ai pas été très subtile non plus. Dois-je dire que Pénaguila est ici?
J'ai un, euh... un ami aux yeux jaunes. Je les reconnaitrais entre mille. Sorcellerie? *je lui lance un regard un peu amusé* Hé, les gens continuent a appeler mon ancienne caravane de rétameurs et de voleurs d'enfants. On me dit peu de chose, quand je vais en ville, et on me parle rarement de sorcellerie *Une inquètude soudaine surgit* Vous... vous devriez sentir le loup. Sinon il y a peut être un problème...
Des yeux jaunes... Je me disais qu'il avait quelque chose de différent mais je n'arrivais pas à mettre la main dessus. C'est donc ça. Comment ai-je pu passer à côté?
*Petit toussotement*
Il parle aux loups? Serait-il lui aussi capable de canaliser pour réussir ce prodige?
"Klian votre discours est d'une logique implaccable. Bien sûr que je n'allais pas venir ainsi et embarquer 10 000 hommes sous mes manches. Avec Karion à nos côtés ça aurait peut-être été possible à la limite, mais là je ne rêve pas une seconde. C'est pour cette raison que j'ai été voir Shaevar en premier lieu. Je ne fais ici en fait que suivre les conseils de Karion et le plan est simple. Je persuade Shaevar, qui persuade Kelenvor qui convaint le seigneur Grent. La démarche est d'ors et déjà enclanchée et j'espère bien, si la lumière le veut, être convoqué au près des seigneurs dirigeant cette armée dès qu'ils ne sauront plus occuper. Ainsi les choses seront fais dans les formes et attendant rien ne m'empêche de prendre un peu d'avance, n'est-ce pas?"
Grand sourire et petite tape amical sur l'épaule. Et j'enchaîne d'un ton redevenu plus grave.
"Maintenant j'espère vraiment que j'arriverai à convaincre les seigneurs. c'est pour notre bien à tous."
Je m'approche de lui et continue plus bas.
"Et dans le pire des cas j'ai été assez longtemps soldats pour savoir que les hommes suivent aussi bien un idéal que la bannière d'un seigneur. Tâche à moi de leur ouvrir les yeux."
" Pour Shaevar, il vous soutiendra, ou du moins vous laissera votre chance. Je pense qu'il est allé informer Kelenvor de votre arrivée. "
*Klian râle parce que je ne fais pas assez attention, mais dans le genre "me voici me voilà moi le grand expert en arme" il y a plus discrêt pour un simple voyageur. Heureusement que maitre Yanner n'a pas .. tient d'ailleurs où est-il passé? *
- Mademoiselle, je disais sorcellerie à propos de mes yeux, non a propos de votre caracane. Ceci-dit, vous dites qu'il y-en a un autre...Voila encore plus extraordinaire. J'ai bien sentit des loups depuis que je suis sortit de la ville, mais assez confusément, et je dois dire que je fais des efforts pour fermer mon esprit quand j'ai autre chose à penser et à faire.
Voyant approcher Jibaï, j'écoute jusqu'à ses dernièrs paroles. D'une voix audible seulement de mon interlocuteur, je lui réponds. Avec un peu d'agacement...
"Bon, écoutez, vous faites ce que vous voulez. Mais avant, réfléchissez calmement. Posez vous quelques questions. Je ne voudrais pas abuser mais plusieurs choses m'interpellent.
Premièrement, ce Karion est jeune non? Quelles notions de stratégies a-t-il? J'ai appris en me baladant qu'il avait été recruté il y a a peine quelques semaines...Mais peut-être en savez vous plus. Toujours est-il qu'à son âge, toute expériences est limitée.
Vous dites donc que Karion vous attend avec une armée? Il vous a vraiment confié cette tâche? Ou il vous a demandé d'informer les chers sur lui-même?
Parceque tout d'abord, la première question est OU est le Dragon...S'il est tout près, qu'il vienne voir Grent, se présente à lui, le Seigneur Grent ne pourra s'opposer: il a 10 000 hommes sous ses ordres, mais qui se sont engagés pour le Dragon, pas pour lui (sauf ses 1000 hommes à lui si j'ai bien compris).
Si Karion n'est pas là, et si vous savez où il va, alors oui, essayez de convaincre Grent de le suivre est la chose à faire, mais faites cela dans les formes! N'allez pas répendre un message dans le camps qui dirait "suivez moi, car moi je suis le Vrai Dragon, Karion Eitha!". En outre, il se rangera derrière Karion. Je vous avoue qu'après l'affaire dans le ciel, j'ai peu de doutes sur le sujet.
Mais se ranger derrière-lui, est-ce le suivre aussi physiquement? Ce que je veux dire, c'est cela: comment cette armée pourra-t-elle être utile au Dragon? En le suivant à la trâce? Tout dépend de s'il est déja entouré ou non, et par qui...Ou alors cette armée pourrait se fortifier, se solidifier, tenir une position comme cette capitale du Murandy...Abandonner maintenant Lugard aux mains du roi de ce pays, c'est à dire aux bandits et aux Blancs-Mainteaux, car depuis la bataille, le Roi n'est plus rien, serait-ce une bonne chose selon vous aux yeux du monde?
Je ne répondrais en tout cas pas à la place de Grent. Mais mon avis est le suivant: tout d'abord, demandez vous ce qui sera utile à Karion. Ensuite, parlez à Grent, dites lui ce que veut le Dragon Réincarné, agissez finement pour gagner la confiance du seigneur, et vous pourrez peut-être servir de tampon et de lien entre le Dragon et cette armée qui s'est vouée à lui, mais qui ne sait pas trés bien où elle en est car les chefs eux-mêmes n'ont pas encore pris de décision...
Quant à croire que les hommes suivent un idéal...Trés bien, mais vous oubliez quelques détails pratiques. Nourrissez tous ces gens, donnez leur à boire, et vous pourrez peut-être en enrôler une partie sous votre bannière pour suivre Karion Eitha à la trace. Cependant, comprenez bien la portée de vos actes: premièrement vous diviserez la force présente ici, alors qu'on parle de Blancs-Manteaux dans le nord, à propos desquels on est sur d'une chose, c'est qu'ils ne vont pas suivre le Dragon; deuxièmement, ça sera déclarer la guerre à Grent, sur son propre territoire...Ca risque alors de chauffer pour vos fesses.
J'en ai finit, faites ce que vous voulez, mais réfléchissez à ce que je viens de vous dire."
Je sens la tension entre ces hommes, à défaut de tout saisir. C'est que je n'ai preté serment à personne dans ce camp, moi. J'enregistre quelques noms, puis reporte mon attention sur la fille qui les accompagne, lorsqu'ils se mettent à parler à voix basse. Je suivrai le Dragon, le vrai, pas un seigneur de guerre. C'est décidé. Et si ces deux hommes se trompent, je les quitterai. Mais que fait cette fille avec eux? C'est qu'il y a peu de fille, ici. A part Jehane, restée avec les ...
Si vous voulez parler au Seigneur Grent, il est dans cette tente, là-bas, avec les Aes Sedai.*geste du doigt* Moi je dois trouver d'autres yeux jaunes"
Toujours aussi calme, je m'éloigne, tranquillement. Je n'ai pas trouvé le Chant, je trouverai le Dragon. Et personne ne m'en empêchera.
Je reviens ensuite vers Klian, ces arguments sont le bon sens même mais je ne crois pas qu'il comprenne vraiment où je veuille en venir.
"Je suis entièrement d'accord avec vous Klian. Mon but est d'aller voir le seigneur Grent et j'espère vraiment que nous trouverons un terrain d'entente. Je voulais juste que vous sachiez que si il n'entend pas raison je serais prêt à aller jusqu'au bout malgré tous les risques que comporte cette sollution."
Après un moment de réflexion je décide que je peux faire confiance à Klian.
"En ce qui concerne Karion ne le sous estimer pas à cause de sa jeunesse. Il a la tête sur les épaules et il est déjà bien entouré. Sachez que si son voyage s'avère concluant il aura alors tout simplement la plus grosse armée qu'on ait jamais vu depuis Arthur Aile-de-Faucon. Et encore plus puissante à mon avis. Si nous le rejoignons avec l'armée ici présente nous ne serons pas d'une grande utilité et nous ne ferions que le gêner."
Hum, je ne saisis toujours pas ce qu'il veut que cette armée fasse. J'aimerais comprendre pourtant...
"Vous êtes maître de vos actes, Jibaï! Mais...votre dernière remarque me fait dire que ce que vous voulez, c'est voire cette armée se ranger sous la bannière de Karion Eitha, c'est cela? Pas lui courrir après donc? Si c'est cela, ne vous inquiétez pas trop à mon avis. Comme je vous l'ai dit, voir un combat dans le ciel, ça oblige à certaines décisions! Et puis en tant qu'envoyé du Dragon, vous avez une position stratégique non?"
"Bien sûr. J'aimerai que cela soit vrai.... Mais je ne connais pas le seigneur Grent, ne connaissant pas sa réaction et ne sachant pas l'influence qu'a sur lui Kelenvor, je préfère attendre mon entretien avec lui avant de décider quoi que ce soit. Je n'ai pas encore assez de cartes de main."
Petit temps d'interruption.
J'hésite à lui poser cette question.
"Excusez moi de vous posez cette question, Klian, ne vous sentez pas obliger de répondre mais qu'elle était donc cette histoire à propos de vos yeux et de loup dont vous parliez à l'instant avec la jeune fille qui vient de nous quitter?"
Toujours derrière le seigneur Grent, je suis l'échange avec les Aes Sedaï sans intervenir. Un soldat entre doucement et me fais signe.
Excusez moi de vous déranger mais Shaevar demande à vous parlez, il dit que c'est urgent.
"Très bien. Emmenez moi à la lui."
Après un léger signe de tête aux Aes Sedaï je quitte la tente. Celles-ci n'ont même pas l'air de s'en formaliser tellement j'ai peu pris par au dialogue.
Arriver devant Shaevar je remercie le soldat et le congédie.
Du fond de la salle, j'ai une bonne vue sur l'entrée comme sur l'escalier qui mène aux chambres. Des allées et venues, marchands affairés, voyageurs pressés. Ce n'est pas ici que je trouverai ce que je cherche. Je paie pour une autre nuit et remonte dans ma chambre refaire mon bandage et chercher quelques affaires.
*Deux ou trois fioles de brandy... du baume... du tabac des Deux-Rivières, il ne m'en reste plus beaucoup.*
Un petit détour pour nourrir Canasson, et m'assurer que ma carriole ne s'est pas mystérieusement vidée pendant la nuit.
"Grhmmm payé assez cher grrrmbll... si ça ne tenait qu'à moi... "
Me voilà en route vers le camp à l'extérieur de la ville. Arrivé au camp je suis arrêté par les gardes en faction.
[d10]
Petit sourire. Des bleus. L'un est même prêt à s'endormir sur pied.
"Holà la compagnie! Belle matinée n'est-ce pas? Dommage de devoir la passer planté ici."
Je m'approche et leur parle plus bas. "Vois êtes ici depuis longtemps? Ca manque de distractions, hein? Allez faites pas cette tête, j'ai peut-être de quoi vous remonter le moral. Et vous savez quoi? Vous n'aurez peut-être pas à débourser une pièce de cuivre."
De ma main valide je farfouille dans mon sac et en sors une blague à tabac. J'en distribue, un peu. Tout en me maudissant intérieurement. Il ne m'en reste vraiment plus beaucoup. Enfin je pourrai toujours refourguer du tabac de second choix.
je fais dévier la conversation sur la situation présente. Pas difficile. Ils déblatèrent sur une bataille en plein ciel, rien que ça. Ils veulent servir le Dragon Réincarné. Hah! Bientôt j'ai un résumé succinct des forces en présence, Blancs Manteaux, Aes Sedai, forces du Dragon.
[rouge]"J'ai d'importantes nouvelles Commandant. Vous souvenez-vous du combat dans le ciel? Et bien j'avais raison, c'était bien Karion. Et je viens recevoir un homme qui dit que Karion l'envoie. Je pense que nous devrions entendre ce qu'il a à dire. Il semblerait que Karion ce soit déclaré comme le Dragon.
Je ne peux croire que je prononce ces paroles. J'ai toujours autant de mal à y croire...
"Hum, d'accord recevons cet homme, shaevar. Voyons ce qu'est devenu le jeune Karion. Amenez le moi dans ma tente au plus vite. Je voudrais le voir avant que le seigneur Grent apprenne sa venue."
"Excusez moi de vous posez cette question, Klian, ne vous sentez pas obliger de répondre mais qu'elle était donc cette histoire à propos de vos yeux et de loup dont vous parliez à l'instant avec la jeune fille qui vient de nous quitter?"
Evidemment, maintenant cela va s'ébruiter... - Ecoutez Jibaï, moi aussi cela me fait peur. Vers mes 17 ans, j'ai peu à peu ressentit des choses lorsque je sortais de Caemlyn. J'ai vite compris que c'étaient...des pensées. Des images, des sons, des impressions. Je peux en effet communiquer avec les loups, mais je me protège au maximum. Cela peut être dangereux: on se sent vite partir dans leur mondre, sans retour possible. Tant que je fais attention, il n y a pas de danger, et parfois, cela peut être utile. J'ai des alliés partout où je vais en somme...enfin quand je ne suis pas dans une cité, ou même un endroit trés peuplé. Je vous demande cependant de ne pas en parler. Cela effraie les gens autant que cela m'effraie moi-même. Gardez cela pour vous, je vous en serait reconnaissant.
Je vous demande cependant de ne pas en parler. Cela effraie les gens autant que cela m'effraie moi-même. Gardez cela pour vous, je vous en serait reconnaissant.
Des pensées de loup de la tête... Effectivement, je serai moi-même effrayé!
"Votre secret sera le mien Klian. Vous pouvez avoir confiance en moi."
Parler de sa "capacité" ne le met pas à l'aise, changeons donc de sujet.
"Je pensais au début que vous aviez un lien avec le Pouvoir Unique. En parlant de cela, vous ai-je dit que Karion a dans l'idée de rassembler tous les canalisateurs? Je ne sais pas comment les Aes Sedaï qui l'accompagnent ont pris la chose mais ils ont déjà commencé. Un dénommé Kearan se trouve toujours aux côtés de Karion, il a l'air d'avoir une grande influence sur lui, et je l'ai les déjà vu s'entraîner avec deux autres canalisateurs."
"Attendez Jibaï, les Aes Sedai se battent depuis des millénaires contre les hommes qui canalisent à cause de la folie qui les guette, et vous êtes en train de me dire que...vous ne savez pas si elles l'ont mal pris? Mais elles doivent être horrifiées! Enfin je suppose...a moins que nous n'ayons pas tous les éléments. Je dois avouer que cela me surprend et m'inquiète aussi...Sur le pouvoir des Aes Sedai masculins, je n'ai entendu que ce qu'on en dit. C'est peu glorieux. Rassembler des canalisateurs...Ca ne vous semble pas précipité? Je veux dire...Déja, le Dragon...mais s'il y en a d'autres (ce dont déja je suis trés étonné), qu'il se promènent ensemble va largement amenuiser les chances du jeune Karion de rassembler autour de lui. Il ferait déja assez peur tout seul vous ne croyez pas?"
"J'y ai pensé. Malheureusement personne ne sait mieux que moi ce que l'Ombre peut faire. Je suis près à accepter n'importe quelle force qui pourrait m'aider à vaincre. Pour ça je suis prêt à accepter les canalisateurs, pour ça je suis prêt à suivre le Dragon et même à mourrir pour lui si ça peut le faire gagner."
Je reprends mes esprits après ce petit délire fanatique.
"Enfin je comprends tout à fait que tout le monde ne partage pas mes idées. Je suis comme tout le monde, j'ai entendu les légendes concernants les hommes canalisant. J'en ai moi-même la chair de poule quand je pense au destin qui attend ses hommes. C'est vrai que ça pourrait faire peur, très peur. Vous avez soulevez un point important, je pense qu'on devrait taire cet aspect de la chose, au moins jusqu'à ce que Karion l'annonce par lui-même. Vous-même pouvez-vous garder un secret ?"
J'écoute attentivement la conversation entre Jibai et Klian, notant jusqu'une des réponses. Mon sang se glasse quand Klian évoque Caemlyn, mais Jibai ne semble pas le relever trop pris par la surprise des capacités de Klian.
*Des canaliseurs, Karion aurait il perdu la tête? Je n'aime pas les Aes Sedai mais sur ce point du moins je les soutiens, ces hommes sont promis à la folie. Ils tueraient un être aimé pris dans la démence.*
Je me rapproche de Klian, glisse ma main dans la sienne.
Je ne peux m'empêcher de sourire au vu du trouble que Liliana provoque chez Klian.
"Je vous remercie. Même si ses choix ne paraissent pas forcément les meilleurs Karion a besoin de tous les soutiens possibles. Il est encore jeune et il a besoin d'aide."
Voyant déjà Shaevar s'éloigné je quitte Klian et Liliana précipitemment.
"J'espère que vous ne partirez pas tout de suite et que nous aurons l'occasion de nous revoir. Et merci encore pour le jeune ménestrel Liliana.
Après une dernière brève poignée de main je les quitte en courant pour me mettre à la hauteur de Shaevar. Nous marchons un peu en silence puis me désigne une tente.
Nous y sommes. Veuillez entrer, Kelenvor nous attend
Je pénètre alors dans la tente et fais fasse à Kelenvor.
Voici l'envoyé de Karion... Je le détaille du regard quand il pénètre dans la tente. Une démarche décidée. "Je suis Kelenvor. Alors, qu'avez vous à me dire?"
Kelenvor est là, devant moi. On sent toute la sérénité et l'expérience qui se dégagent de cet homme. C'est un leader et ça se voit.
"Je m'appelle Jibaï Dohurden. J'ai une mission de la part de Karion, le Dragon."
Il n'a pas l'air surpris, c'est bien l'un des premiers. Peut-être que Shaevar lui a déjà fait un bref résumé de la situation.
"Comme je l'ai dit plus tôt à shaevar, Karion après son combat dans le ciel s'est déclaré comme le Dragon Réincarné. Il n'a d'ailleurs pas vraiment eu besoin de le faire. Toutes les personnes présentes l'ont tout de suite reconnu comme tel. Depuis c'est comme si les gens étaient attirés à lui. Il est entouré d'Aes Sedaï, qui semblent l'avoir aussi reconnu comme le Dragon puisqu'elles n'ont même pas tenter de le neutraliser, d'autres canalisateurs sont aussi venus le rejoindre. Il y avait aussi de simples guerriers comme moi, et même des ménestrels et certaines femmes. Tout change quand il passe par là."
Kelenvor m'observe toujours de ses yeux perçants sans prononcer un seul mot. Je continue.
"Le plus fabuleux là-dedans c'est que même des aiels sont venus à sa rencontre. Ils sont sortis de nulle part et d'un coup ils étaient tous là, des dizaines. Après quelques pourparlers, il a décidé de partir dans le désert avec les aiels. Je ne sais pas quelle en est la raison. Je pense qu'il veut les rassembler derrière lui mais il ne m'a rien confirmé.
Cependant il m'a demandé de... "veiller" à ses intérêts de ce côté-ci de l'Echine du Dragon. A son arrivée nous devons avoir une armée prête à marcher sur l'Ombre. C'est pour ça qu'il m'a envoyé vers Shaevar et vous, il a confiance en vos conseils et votre droiture."
Jibaï... Jibaï Dohurden. Je grave dans mon esprit le nom de cet homme qui m'apporte des nouvelles si surprenantes sur le jeune Karion. Ce Jibaï semble en tous cas convaincu. Je sens aussi que Shaevar est troublé.
Des canalisateurs, des Aes Sedai,des menestrels, des femmes, des Aiels. Si ce n'est pas une rumeur, alors, peut être...
Shaevar, juste derrière, me glisse un mot à l'oreille, confirmant mes pensées: Ta'veren? il faut d'abord clarifier quelques points.
En somme, Karion, vous envoit constituer son armée et à penser à son ancien maître pour commencer. *ma droiture, héhé, il veut m'amadouer, le jeunot. Mais venir directement vers moi rend crédible son histoire, enfin en partie* Mais j'aimerai en savoir plus sur toute cette histoire. Depuis quand connaissez vous Karion? Comment se fait-il que des Aes sedai et des canalisateurs se soient réunis autour de lui. Elles n'ont rien tenté pour aucun d'eux?
"J'ai rencontré Karion alors qu'il venait d'arriver à Lugard. Comme vous devez le savoir il était ici avec quelqu'uns de vos hommes et quelqu'autres du seigneur Grent pour destabiliser les défenses de la ville. Depuis nous sommes rester ensemble. Quant aux Aes Sedai et aux canalisateurs ils étaient venus, à mon avis, pour encontrer Aedmund. Une fois le combat de Karion terminé, ils se sont tous rangés à son côté. Le premier à l'avoir fait est Kearan. Ses motifs ont l'air clair, il veut suivre le Dragon et se battre avec lui. Il a l'air franc mais les deux autres hommes qui l'accompagnent sont plus mystérieux. Une délégation d'Aes Sedai à ensuite rejoint notre petit groupe. Elles voulaient juste se renseigner, je pense et voir si Karion était un danger. Elles ne sont jamais reparti. Je crois qu'elles le prennent vraiment pour le Dragon. Comme nous tous.
Si Karion m'a ammené vers vous c'est en premier lieu pour votre fois envers le Dragon, il connaît la quête de Shaevar qui l'a poussé a traversé le continent pour trouver cet envoyé de la Lumière. Vous savez désormais qui il est. Ca ne peut être que lui soyez en sûr.
Qu'allez-vous faire maintenant? M'aiderez-vous dans ma tâche? Parlerez-vous au seigneur Grent ou bien conduirez-vous vous-même l'armée du Dragon?"
Je ferme les yeux un demi instant. Le Dragon... Je l'ai appelé de mes voeux toute ma vie. Et cette confirmation viendrait maintenant? Bien.
"J'ai entendu vos paroles.* Je me lève, un peu raide et les invite à faire de même* et j'ai vu le combat dans le ciel. Mais avant toute décision, nous devons tous parler avec Grent. Ils en ont peut être terminé. Suivez moi."
Nous sortons et marchons en direction de la tente du commendement.
Aux vues des circonstances il nous a paru plus...judicieux de nous présenter nous-même afin de vous apporter nos Conseils si vous les accepter. Nous savons que nous ne sommes pas populaire concernant nos actions envers les canalisateurs, mais un soutien de la Tour Blance lors de l'utilme batialle n'est pas négligeable.
En ce qui concerne ce Karion, et bien il a effectivement réalisé une des prophéties.
Ces propos, dans la bouche d'une Aes Sedai...Enfin, ce sont des grises, pas des rouges. Mais tout de même! Oh, elle est prudente, mais elle parle presque de karion comme du Dragon.
Enfin, une chose est claire: elle veulent avoir un certain contrôle sur tout ce qui se passe. Les ficelles de la Tour Blanche. Légendaires, mais bien tangibles pour une fois.
Avoir le conseil des Aes Sedai, d'une pareille puissance, ne peut que m'aider. C'est un lien de plus. Il faut seulement faire attention. Elle ne diront jamais l'entière vérité. Et accepter leur conseil est difficile. La plus grande discrétion serait nécessaire...
- Vous n'êtes pas populaires concernant vos actions envers les canalisateurs? Je dirais plutôt qu'il s'agit de peur plus que d'appréciation. Vous êtes des Aes Sedai. Cela impressionne bien des gens, bien des peuples. Bien des chefs...Comme je vous l'ai dit, mes hommes auront peur de vous. Je suis prêt à vous écouter, mais je voudrais savoir avant ce que vous pouvez m'apporter. Car prendre conseil d'une Aes Sedai est un risque, vous le savez. Discrétion, éventuellement, serait le maître mot.
Des liens avec les Aes Sedai peuvent vite se révéler être une vraie toile d'araignée...
Je traine dans le camp, à la recherche de Penaguila. Un ami soldat l'a vu partir vers Lugard. Que faire. J'erre un peu, sans but précis. De loin, les nouveaux arrivants semblent atteindre près de la tente du chef. Je ne connais pas les soldats du camps qui les accompagnent. J'observe leur manège de loin, intriguée.
Toujours accompagné de Kelenvor et Shaevar nous attendons que le seigneur Grent puisse nous recevoir. L'attente et l'inaction me pèse. Je suis légèrement agité et cela pourrait passer pour de la nervosité...
Au bout de quelques heures de marche, je me retrouve devant un camp... Après une longue hésitation, due à mon apréhension de retourner auprès des humains, je me décide enfin à rentrer dans le camps d'un pas hésitant.
Je marche un peu dans le camp, à la recherche de quelqu'un à aborder0. Au bout d'un moment, je trouve une jeune femme seule, et décide de profiter de cette oportunité.
RP off: c'est toi Llewella
Je sursaute. Une femme. Attendez... Une femme... aux yeux JAUNES!!! Encore. Il doit y avoir des tas de loups dans le coin. Elle n'a pas l'air tranquille. Je lève les deux bras, en signe de paix.
"Vous êtes dans le camps d'Aedmun. Vous désirez quelque chose?"
Nous trouvons maitre Yanner, seul les yeux dans le vague.
" Alors qu'avez vous appris?
- Il y a à peu près 10 000 hommes. Le seigneur Grent en contrôle la majeure partie, une autre part minoritaire est sous les ordres de Shaevar. Ces derniers sont professionnels, les hommmes de Grent sont constitués de soldats, mais aussi de petits seigneurs et d'hommes inexpérimentés."
Elle est perdue, ma parole. En entendant son grognement, je regarde à droite à gauche pour voir si des loups sont proches. Mais je ne vois rien, comme pour Nuit, le loup ami de Penaguila.
Ben... vous sentez tous ces hommes? Ils se battent pour cet Aedmund. Enfin, ils se battaient. C'est un des canalisateurs, Peut être le dragon, peut être pas. Vous êtes non loin de la ville de Lugard, là ou des hommes se sont battus dans le ciel. Peut être les avez vous vus. Et derrière moi, c'est le camp, avec les soldats, et dedans, si ça vous interesse, il y a un homme aux yeux jaunes qui parle avec les loup. Je peux voux conduire.
Ben... vous sentez tous ces hommes? Ils se battent pour cet Aedmund. Enfin, ils se battaient. C'est un des canalisateurs, Peut être le dragon, peut être pas. Vous êtes non loin de la ville de Lugard, là ou des hommes se sont battus dans le ciel. Peut être les avez vous vus. Et derrière moi, c'est le camp, avec les soldats, et dedans, si ça vous interesse, il y a un homme aux yeux jaunes qui parle avec les loup. Je peux voux conduire.
-Un homme aux yeux jaunes? Je suis pas la seule comme ça?
Méfiante je demande:
-Où ça?
Dans le camp, venez! Vous ne pouvez pas sentir son odeur?
J'hésite.
En fait ils sont deux, et l'un est accompagné d'un loup. Mais restez pas là, toute seule, venez! Il y a à manger dans le camp. Et on va bien en trouver un des deux
Un léger sourire ironique se dégage de l'Aes Sedai.
Nous n'avions pas l'intention d'agiter notre châle sous le nez de tous.
Mais vous pouvez être sur que tout le monde au camp est déjà au courant de notre présence.
Que proposez-vous pour la Discrétion?
- Vous, Aes Sedai, avez bien un réseau d'informateurs, d'espions, hein? Ce que je vous propose, c'est de se rencontrer le moins possible, mais j'écouterai vos conseils, et nous échangerons des informations. Envoyez moi quelqu'un, et rencontrons nous de temps en temps si vous le souhaitez.
Je sais que je suis moins puissant que vous, mais cette armée de 10 000 hommes est sous mes ordres. Vous avez tout intérêt, je le sais, à m'avoir de votre côté. J'ai de mon côté, tout intérêt à avoir votre aide pour maintenir la paix ici, et à avoir une idée de la situation globale et des possibilités qui s'offrent à moi.
Si je suis seulement en contact avec leurs informateurs, j'ai leur écoute, elles auront les informations que je voudrais bien leur donner, et je reste assez loin des filets de leur pouvoir...Plus il y aura de distance, mieux cela sera.
En fait ils sont deux, et l'un est accompagné d'un loup. Mais restez pas là, toute seule, venez! Il y a à manger dans le camp. Et on va bien en trouver un des deux
Je tourne en rond, demande à des amis s'ils n'ont pas vu les nouveaux arrivants. Peut être par là? En passant devant mes affaires, je récupère un peu de nourriture que je tends à la fille, au cas où. Au loin, l'homme aux loups, sa compagne et un autre homme semble discuter.
A la fille aux loups:
C'est lui, le jeune, viens! Les autres sont avec lui.
C'est bizarre, cet homme aux loup fort bien vétu, aux bonnes manières, et cette fille là, qui grogne comme si elle ne quittait jamais sa forêt. Va comprendre. Je m'approche du groupe, sans vérifier si la fille est toujours là.
Je salue le groupe, puis, à l'homme aux loup:
Il y a là une personne un peu comme vous qui a l'air un peu perdue dans ce camp. Peut être pouvez vous l'aider?
Je regarde étonné l'homme auquel s'adresse la femme. Je sens en effet quelque chose de semblable aux loups en lui...
-Vous pouvez comprnedre les loups vous aussi? je lui demande.
Alors que je discute avec Yanner et Liliana, la jeune fille qui m'avait déja parlé d'un autre homme comme moi me ramène une jeune femme.
"Il y a là une personne un peu comme vous qui a l'air un peu perdue dans ce camp."
Puis:
"-Vous pouvez comprnedre les loups vous aussi? "
Si ça continue, c'est MOI qui vais avoir besoin d'aide! Elle avait pas parlé d'un homme?? Et comment elle s'accoutre celle-ci? ELle est pas encore devenue folle j'éspère...
- heuuuu....Att...attendez une se..seconde jeune fille. Dites, Lewella je crois, vous m'aviez parlé d'un homme comme moi...Pas d'une fille! Et pour vous répondre...comment vous appelez vous d'ailleurs? Pour vous répondre donc, je...oui...je peux parler aux loups, même si je l'évite au maximum. Mais enfin c'est quoi ce camp armé? Un vivier de renaissance des anciennes légendres? On va voir apparaître un Ogier bientôt? Ou un Draghkar?
Je regarde les Aes Sedai partir, perplexe. Elles en savent plus qu'elles ne veulent bien le dire...Bien évidemment. Et je me demande si je ne suis pas plus transparent que je ne le crois...
- Hum...Bon, faites entrer Shaevar, Kelenvor, et ce jeune homme, Jibaï. Cela ne peut-être que moins éprouvant qu'une rencontre avec deux Aes Sedaï hein?
- Je n'ai pas trouvé l'homme, alors je vous ramène cette femme. * me tournant vers elle* Vous avez un nom? * je les regardent, si différents, mais pouvant tous parler aux loups, eux. J'ai ça en moins par rapport à Penaguila.* Il n'y a pas d'Ogier, ici, ils sont trop pacifistes.* je souris, il est très citadin, cet homme*, mais il y a peut être eu un dragon! C'est déjà ça.
Je regarde les deux autres. Ils n'ont pas les yeux jaunes
- Pourquoi ne voulez vous pas parler avec les loups?
Je vois sortir deux Aes Sedai de la tente la plus importante.
*Evidement elles sont déjà là. Mieux vaut pour Karion qu'elles soient à ses côtés que face à lui. Heureusement pour moi, je ne connais aucune d'elles. Bon, que vais-je faire à présent? Partir pour Caemlyn, je ne suis d'aucune aide ici. Si je souhaite être utile à Karion, je dois donner un coup de pouce à Jibai, ce seigneur Grent ne me semble, d'après les propos de Maitre Yanner, qu'un arriviste en soif de pouvoir, il ne sera pas fidèle au dragon si il pense qu'un meilleur parti se trouve ailleurs. *
Pendant je réfléchis, j'aperçois deux femmes tenant la causette à Klian.
Après tant de semaines de voyage, j'arrive enfin à destination. Des marchands de Lugard m'ont tout raconté. Ils m'ont parlé du camp. Je suis à présent sur le point de le pénétrer. Enfin...
Les gardes me laissent entrer, après m'avoir demandé ce que je comptais faire ici. Je descends de ma monture, mon fidèle Oban, et plutôt confus, ne sait à qui m'adresser au milieu de tout ce monde qui s'agite. Je reste donc là, et j'observe. Je préfère attendre que quelqu'un vienne s'enquérir de la raison de ma présence.
J'arrive enfin devant le seigneur Grent, le commandant en chef des armées ici présentes.
D'après ce que j'ai pu glané comme information, Kelenvor a quelques fidèles avec lui. Une cavalerie qui le suit depuis longtemps déjà. Mais le vrai chef ici c'est le seigneur Grent.
Après un signe de tête au seigneur Grent. Je reste debout et garde le silence. J'attends ces questions.
- Messieurs, bienvenue. Kelenvor, Shaevar *s'incline légèrement*. Jeune Jibaï. Il me semble que vous avez des informations sur le ... Dragon. J'aimerais bien comprendre un peu mieux ce qui s'est passé ici. Qui est ce jeune homme apparu dans le ciel? J'ai entendu dire qu'il s'appelait Karion, et qu'il était avec nous avant. Sait-il qui était son ennemi? Êtes-vous en contact avec lui et pouvez vous nous mettre en contact?
Un Dragon, des Ogiers, boarf, y'a plus qu'à attendre la prochaine révélation!
- hahem, et bien j'avoue que j'ai peur de me laisser embarquer. L'attraction est parfois forte...Et courrir dans l'herber avec des loups, ça me fait un peu peur. Je ne les rejette pas, mais je voudrais garder un peu de...normalité...Vous n'avez paspeur de cela vous? Et ça vous est venu comment? Au passage, mieux vaut éviter de l'ébruiter hein...Ca pourrait nous causer des problèmes...Engeance de l'ombre, tout ça...
(RPOFF: Jeune Jibaï jeune Jibaï... J'ai quand même plus de trente ans )
A nouveau les questions fusent. Kelenvor et Shaevar semblent être gagné à la cause de Karion. Ils seront la base de son armée je pense. Espérons que le seigneur Grent soit aussi coopératif, même si il a plus a perdre...
"Effectivement Karion était bien l'un de vos hommes. D'après ce qu'il m'a dit il faisait parti de la première vague envoyée pour destabiliser les défenseurs postés dans la ville."
Je jette discrètement un coup d'oeil vers Shaevar. Karion m'a parlé de la mission secrète qu'il devait effectuer pour le compte de son mentor.
Peut-être que les intérêts du seigneur Grent et ceux de la compagnie de Kelenvor ne sont pas si semblables. Nous verrons bien...
"C'est pendant l'une de ces missions nocturnes que je l'ai rencontré. Au départ il avait tout du jeune homme normal, à part un côté un peu taciturne peut-être, enfin bref. C'est lorsque vous pénétrèrent dans Lugard aux côté d'Aedmund que tout s'accéléra. Nous nous sommes retrouvés lui, moi et quelques autres au milieux de la cohu, coincés entre vous, les armées de Lugard, des blancs manteaux et un certains canalisateurs sorti de nulle part. Et c'est là que Karion s'est révélé comme le Dragon à mes yeux et à tous ceux qui pouvaient le voir. Il a tout balayé sur son passage et un combat titanesque, digne des temps anciens s'est livré face à nous. Karion et Niedja, le canalisateur, ont tout donné et c'est Karion qui en est sorti vainqueur. Nous nous sommes ensuite enfuis. 24 heures plus tard notre groupe était déjà composé de ménestrels, d'Aes Sedaï, de canalisateurs mâles, de guerriers en tout genre et même d'aiels qui appelaient Karion le Car'a'carn. C'est là que nous nous sommes séparés. Karion est parti dans le Désert avec les aiels, il a l'intention de les gagner à sa cause. C'est un pari risqué mais si il réussit il aura à sa disposition la plus grosse armée qu'on ait vu depuis Arthur Aile-de-Faucon. En attendant il m'a demandé de venir voir son mentor Shaevar. Notre but est de rassembler une armée sous sa bannière. Je n'ai pas plus de consignes pour le moment."
- hahem, et bien j'avoue que j'ai peur de me laisser embarquer. L'attraction est parfois forte...Et courrir dans l'herber avec des loups, ça me fait un peu peur. Je ne les rejette pas, mais je voudrais garder un peu de...normalité...Vous n'avez paspeur de cela vous? Et ça vous est venu comment? Au passage, mieux vaut éviter de l'ébruiter hein...Ca pourrait nous causer des problèmes...Engeance de l'ombre, tout ça...
-Je ne vois pas pourquoi j'en aurais peur, ca fait 8 ans que je vis avec les loups. et pour vous répondre, je ne sais pas vraiment comment ca m'est venue... Un jour un loup m'a parlé et pluis voilà, c'a s'est fait tout naturellement.
Je suis entré dans le camp. Pas bien difficile; j'ai promis à la bleusaille postée à l'entrée une autre ration de tabac, quand je reviendrai. Et ils m'ont cru. J'espère qu'ils se mettront vite un peu de plomb dans la tête, sinon je donne pas cher de leur armée.
Je marche un peu. Des soldats occupés. Quelques officiers. Mais j'ai besoin de viser plus haut. J'aperçois une grande tente. Deux femmes à l'allure hautaine en sortent. Aes Sedai! Plus loin, une femme semble attendre. Beaux habits, noble certainement. Et pas l'air d'une Dame trimbalée par son Seigneur pour qu'elle admire ses exploits en campagne.
Je m'approche, révérence, je tapote le poing sur mon front. Je ne peux pas m'empêcher de cacher ma main bandée derrière mon dos.
"Salutations ma Dame. Vous aussi, vous assistez le Dragon?"
Je les écoute parler de loup, sujet que je ne peux partager. Mon regard dérive vers le va et vient autour des tentes. Un homme vient de faire son appaition avec un cheval. Il a l'air un peu perdu. Je l'observe un instant. Les nouveles du Dragon l'ont-elles atteint?
Ne vous inquétez pas, euh * j'ignore son nom, en fait* messire, votre secret est bien gardé. Excusez moi. Je vais revenir.
Je les laisse parler de loup, sujet qui m'énerve un peu. Et je m'approche de l'inconnu.
Hola! Vous êtes dans le camp d'Aedmun. Vous cherchez quelque chose?
Ah, curiosité. Ils m'intriguent toujours, ces nouvelles têtes...
Une jeune femme s'approche de moi... Elle a l'air-... étrange.
Hola! Vous êtes dans le camp d'Aedmun. Vous cherchez quelque chose?
Mon regard sombre trahit ma fatigue, mais prouve également que mes motivations sont inébranlables. D'une voix grave et basse, je me présente d'une manière on ne peut moins solennelle:
"Mon nom est Haakon Dunbarn. Je viens de Maradon. Je suis au courant de la venue du Dragon, et je suis là pour mettre mon épée à son service".
Perdue dans mes pensées, je n'entends pas le bruit des pas s'approchant de moi. Je sursaute intérieurement mais ne laisse rien paraitre sur mon visage. Je me retourne et trouve devant moi un petit bonhomme.
*Assister le dragon, de loin peut-être, mais l'aider du mieux que je puisse ça sûrement. Je n'avais pas encore remarqué cet homme en ces lieux.*
" Pour l'assister, il faudrait qu'il soit parmi nous. "
Je lève la tête, et aperçoit un nouvel élément dans le décors, une cariole.
" Ce camps permet à bien des horizons de se rencontrer. Etes vous un partisan du dragon? "
*Bien sur que non, sinon ce n'est moi qu'il serait venu voir. Je ne le crois pas trés enclin à ma plastique féminine non plus. Dans ce cas pourquoi vient-il me trouver?*
"Vous les avez vu se battre, n'est ce pas? Néanmoins, faites attention. C'est le camp de l'ancien Dragon en titre. Vous voyez la tente, là-bas *geste vers la tente de commendement* les chefs discutent de la conduite à mener. Il y a des farouches partisans du Dragon combattant dans le ciel. Mais d'autres ont des motivations bien différentes."
Je le dévisage. Il a l'air épuisé et sincère. Et puis que pourrait-il vouloir d'autre, ici.
A voix basse:
"A l'issue de leur discussion, on pourra savoir pour qui se battront les homme de ce camp. C'est en fait un seigneur local, Grent, qui les dirige. S'il ne veut pas se mettre sous la bagnère du Dragon, cette armée se scindra en deux. Je vous conduirai alors aux partisans du Dragon, si vous y tenez toujours.
Ce Jibaï et les autres. Ils sont convaincus, ils ne laisseront rien tomber. Moi, je verrai...
"Au fait, je m'appelle Llewella. Des gens plus éclairés * je lui indique Morgheuz et l'homme aux loup* pourront sûrement vous en apprendre plus;"
Je comprends avec gravité toute l'ampleur de la situation. Mais elle ne m'étonne pas... Quoiqu'il en soit, ma décision est prise depuis un moment:
"Je suis venu pour celui qui a combattu dans le ciel, nul autre. Si cette armée se bat pour Kigarin, ce sera sans moi; et je repartirai seul sur les routes à la recherche du garçon".
"Au fait, je m'appelle Llewella. Des gens plus éclairés * je lui indique Morgheuz et l'homme aux loup* pourront sûrement vous en apprendre plus;"
Je suis le regard de Llewella, et aperçoit un homme et une jeune fille qui eux aussi, ont un air bizarre. Je ne comprends pas trop, néanmoins, comment les aborder pour leur demander ce qui cloche chez eux... J'en apprendrai plus en temps utile.
Me retournant vers mon interlocutrice:
"Savez-vous à quel important fidèle du Dragon je pourrais m'adresser?"
"Oui* il m'a pas écouté ou quoi?* Mais ils sont dans la tente, en train de discuter avec Grent. Vous ne serez pas seul sur les routes, si la discussion se passe mal. Mais pour voir cet homme, vous devez attendre qu'il sorte de la tente. Vous devriez vous entendre. il est venu recruter des hommes pour suivre le Dragon. Le tout est de savoir si nous serons 10, 500, 1000 ou 10000."
Je regarde les environs, en quète d'autres personnes utiles à lui présenter.
"Beaucoup suivront la décision de Grent. Certains choisiront le Dragon coûte que coûte. En attendant, il faut être patient, et discret. Il y a beaucoup d'aller et venus dans ce camp."
" Ce camps permet à bien des horizons de se rencontrer. Etes vous un partisan du dragon? "
"Partisan du Dragon, non, on ne peut pas dire ça. Je serais ravi de l'aider, comprenez, s'il pouvait m'apporter des assurances... je suis à la recherche comme qui dirait d'un mécène. Je suppose qu'une partie des forces rassemblées ici sert sous votre étendard?"
"[...]Il a tout balayé sur son passage et un combat titanesque, digne des temps anciens s'est livré face à nous. Karion et Niedja, le canalisateur, ont tout donné et c'est Karion qui en est sorti vainqueur. Nous nous sommes ensuite enfuis. 24 heures plus tard notre groupe était déjà composé de ménestrels, d'Aes Sedaï, de canalisateurs mâles, de guerriers en tout genre et même d'aiels qui appelaient Karion le Car'a'carn. C'est là que nous nous sommes séparés. Karion est parti dans le Désert avec les aiels, il a l'intention de les gagner à sa cause. C'est un pari risqué mais si il réussit il aura à sa disposition la plus grosse armée qu'on ait vu depuis Arthur Aile-de-Faucon. En attendant il m'a demandé de venir voir son mentor Shaevar. Notre but est de rassembler une armée sous sa bannière. Je n'ai pas plus de consignes pour le moment."
- Je vois. Je dois dire que tout cela va bien vite. mais croyez bien une chose, Jibaï moins jeune que je le croyais : il n'en fallait pas plus que ce combat dans le ciel pour me convaincre. Je suis peut-être assez incrédule parfois, mais il faut savoir se rendre à l'évidence. Et je ne suis pas fou. Mon armée, en tout cas les hommes qui sont sous mon autorité directe, sera au service de Karion...quand il aura besoin d'elle. J'aimerais d'ailleurs le rencontrer mais vous dites qu'il est partit chez les Aiels.
Enfin sérieusement, il pensait qu'après ce qu'on a vu dans le ciel, j'allais me risquer à dire à mes hommes "non non, c'est pas lui le Dragon"? Faudrait être suicidaire...Mon intérêt est que cette armée grandisse...Qu'elle soit une des composantes de la victoire finale contre les ténèbres.
Je continue:
- Que pouvons nous faire pendant ce temps? Je ne sais pas ce que vous-même vous comptez faire, mais ici nous n'avons pas encore pris de décision. Même si personellement je penche, au vu de plusieurs données, à rester ici encore quelque temps: nous ne savons pas où est Karion, nous ne pouvons le suivre dans le désert, nous avons les moyens de fortifier Lugard et d'attirer à nous de nombreux hommes désireux de se joindre à notre cause. Nous devons étendre notre sphère d'influence, et aviser quand Karion reviendra. Sauf s'il vous a dit qu'il avait besoin de nous quelque part, pour faire quelque chose...Nous pouvons cependant envoyer des messagers par monts et par vaux, faire passer le message que nous sommes là. Et faire des bannières à l'effigie de Karion, qu'on couplerait à celles des autres seigneurs ici présents...
Voilà donc ce que je vous propose: nous commencions juste à discuter de la situation présente avec mes capitaines quand nous avons été interrompus. Shaevar, vous y avez votre place. Kelenvor et Jibaï, je vous y convie aussi. Vous raconterez ce que vous venez de me dire devant chacun de mes capitaines, et nous soupèseront chaque argument: il faut faire ce qui est le mieux contre les ténèbres.
-Je ne vois pas pourquoi j'en aurais peur, ca fait 8 ans que je vis avec les loups. et pour vous répondre, je ne sais pas vraiment comment ca m'est venue... Un jour un loup m'a parlé et pluis voilà, c'a s'est fait tout naturellement.
- Vous voulez dire que vous n'avez jamais eu l'impression de...ne pas pouvoir revenir? Cette sensation qui fait que vous perdez toute raison, tout contrôle...Jamais vous ne vous êtes posé de question sur ce don?
-A verai dire c'est justement parce que j'avais l'impression d'être devenue trop proche des loups et d'en oublier ma vrai nature que j'ai décidé de retourner auprès des humains et de quitter les loups un certain temps... Cependant je ne peux pas m'empêcher déprouvé une certaine crainte des humains, uj'ai parfois l'impression qu'un immense fossé s'est creusé entre les autres humains et moi, et j'ai en permanence l'impression que les loups m'appelent... Vous n'avez pas vous aussi cette impression, comme si les loups vous appelez à revenir auprès d'eux?
" Vous pourriez l'aider? Quel étonnant arsenal cache votre cariole? "
Un coup d'oeil vers la carriole. Bien en vue, je repèrerais immédiatement l'idiot qui voudrait s'en approcher.
"Ma carriole? Rien que des marchandises de première qualité, ma Dame. Soieries, onguents, teinture, également quelques bijoux qui vous siéraient fort bien au teint."
Un ton plus bas "Evidemment, sous la protection bienveillante d'une noble Dame et moyennant finances, j'aurais loisir à trouver des marchandises plus... intéressantes."
Posture d'attente, regard interrogateur. J'espère que je ne me trompe pas. Sinon, eh bien... un des occupants de la grande tente là-bas acceptera sûrement de me recevoir.
- Je ne me suis jamais laissé emporter assez loin pour ressentir cela autrement que de manière fugitive. mais je comprend ce que vous devez ressentir...je crois. Cela doit être effrayant. Rassurez vous, je ne rencontre pas si souvent de gens comme moi pour ne pas les aider...En fait, vous êtes la première! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, cherchez moi par l'intérmédiaire des loups. J'écouterais votre appel. J'essayerai de vous venir en aide autant que possible. Pensez à répondre pour moi aussi si cela est nécessaire!
"Supposons qu'une Dame ou un Seigneur du Murandy voie une armée s'installer aux portes de la capitale. Non loin de ses terres. Supposons que cette personne ne puisse compter que sur elle-même. Ni le roi, ni ses pairs ne l'aideront. Et pourtant elle est confiante, car elle dispose d'un levier de négociation. Qui impose la crainte chez ses adversaires.
Ou au contraire. Imaginons une Dame au camp du Dragon. Elle est gagnée à sa cause, elle souhaite associer ses forces aux siennes. Cette Dame sera écoutée, car elle apporte un avantage décisif aux forces du Dragon.
Est-ce que vous... connaissez quelqu'un dans ce cas?"
Je reprends ma respiration. Je n'ai pas l'habitude de parler autant. Mais d'habitude ce que je vends est devant moi.
Je jette un discret coup d'oeil à Kelenvor qui me rend un discret signe de la tête l'air de rien.
"Comme vous le voulez Seigneur Grent. Restez ici me paraît approprier pour le moment. Et je raconterai à nouveau mon histoire à vos capitaines si vous le souhaitez."
- Je ne me suis jamais laissé emporter assez loin pour ressentir cela autrement que de manière fugitive. mais je comprend ce que vous devez ressentir...je crois. Cela doit être effrayant. Rassurez vous, je ne rencontre pas si souvent de gens comme moi pour ne pas les aider...En fait, vous êtes la première! Si vous avez besoin de quoi que ce soit, cherchez moi par l'intérmédiaire des loups. J'écouterais votre appel. J'essayerai de vous venir en aide autant que possible. Pensez à répondre pour moi aussi si cela est nécessaire!
-La première? vous avez entendu parler d'autres comme...nous? Les loups eux aussi avaient lachés le fait que je n'était pas seule.
Mais dites moi à qui est ce camp? Qui servez vous?
"Attendez une minute. Ma Dame. Je voudrais que nous soyons bien d'accord. Vous avez besoin de détails, mais j'ai besoin d'assurances de mon côté. Je vous l'ai dit, je recherche un mécène. Ce n'est pas un petit engagement, de mon côté comme du vôtre."
Je la regarde droit dans les yeux d'un air déterminé. J'irai jusqu'au bout.
"Je ne fais pas de miracles, pas comme ces femmes de Tar Valon. (claquement de doigts ironique) Mais si j'ai votre soutien, je vous garantis que vous ne le regretterez pas."
" Pensez vous réellement que je vais engager ma parole sur des mots! Néanmoins, sachez que si votre marchandise est bien capable de faire la différence sur un champs de bataille, mon soutient sera votre. "
Je me lève, fait signe à ceux qui sont dans la tente de sortir à ma suite. En maugréant sur une sitaiton que je comprends assez peu, je me dirige vers la tente qui nous servait de table ronde avant l'arrivée des Aes Sedai et de Jibaï. Nous y retrouvons la 20aine de capitaines qui étaient présents. Yann Celebred, qui m'avait accompagné, est là aussi. Jibaï, Shaevar, Kelenvor et moi même prenons place avec les autres. Les discussions semblent animées. Et après ce les informations qui vont leur être données, elles vont repartir de plus belle...
Je m'assois.
- Chers amis, voici Jibaï. Il a vu Karion trés récemment et a pas mal de choses à vous raconter. Il va falloir que nous prenions la meilleure décision, pour la lumière et pour le Dragon. Nous devons donc soupeser chaque argument.
- Jeune demoiselle, ce camp appartient au Seigneur Grent. S'ajoutent à ses hommes quelques 500 cavaliers des Shen An Calhar, qui suivent le sieur Shaevar. Quant à moi, je suis de passage, je ne sers personnes...ici tout au moins. Et oui, les loups m'ont dit aussi que je n'étais pas seule. Des sensations et des images, mais je le savais...Cela fait byzarre cependant!
Je me retourne alors et voit Liliana qui me tire par la manche. A Morgheuz:
- Excusez moi, compagnonne, mais je suis appelé par le chef de meute, dis-je avec un clin d'oeil amusé.
A liliana:
- Où-donc m'emènes-tu? Qui est cet homme d'abord? J'aimerai que tu sois un peu plus prudent...toujours parler à des inconnus comme cela...
Nous entrons dans une tente à la suite du seigneur Grent. Une vingtaine de capitaines nous dévisagent à notre entrée. Nous prenons place parmi eux.
Et c'est reparti pour un tour... Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour être dans une auberge.
Une fois de plus je raconte les derniers évènement Lugard, les canalisateurs et le Dragon, les aiels, tout. Les réactions sont diverses. Certains gardent un certain contrôle alors que d'autres laissent totalement paraître leur étonnement. Une fois venu la fin de mon récit je me tourne vers le seigneur Grent pour lui signifier qu'il peut reprendre la direction.
- Messieurs, vous êtes donc tous au courant de la situation présente.
Dans la salle, se trouvent Shaevar, Kelenvor, Jibaï Dohurden, Yann Celebred, le Seigneur Grent, et 12 officiers de haut rang, commandants de compagnies à pied, archères ou montées. Seul Shaevar peut décider pour ses 500 hommes, de me suivre ou pas...Quand aux autres capitaines, je suppose que ces révélations les ont prises de court. Quatres me sont acquis d'avance, plus Celebred éventuellement. Les autres...il va falloir les convaincre, car j'ai pris le commandement, mais rien n'indiquait vraiment ma prééminence.
- Les informations dont nous disponsons font état de Blancs manteaux au nord, le capitaine Celebred parlant de 5000 hommes environ. Nous disposons ici de 10 000 hommes, dont 1200 cavaliers et 800 archers. Le palais est toujours occupé par le roi, Aedmun Kigarin le...faux...Dragon...ayant été stoppé dans sa course. La ville de Lugard est encore sous le choc de la bataille dans le ciel, comme nous tous.
Je préconise pour ma part une solution simple: nous aventurer dans la nature sans vivres, et sans "Dragon" est suicidaire. Nous ne savons pas où est Karion. Je crois donc qu'il nous faut rester ici, prendre le contrôle de Lugard et imposer notre autorité au roi pour réunifier au prélable le Murandy, afin de le préparer au retour du Dragon Réincarné.
Rester ici nous permettra en outre de recruter, et de ne pas manquer de vivres, tout au moins pour un temps. Il faudra faire passer noter message, expliquer qui nous sommes, que chacun sache que nous soutenons le vrai Dragon, Karion.
L'un de vous a-t-il une objection? Une remarque? Je suis ouvert à toutes les suggestions...
Après un regard en direction de Kelenvor, Shaevar se lève devant l'assemblée. Il semble que leur décision soit déjà prise.
"Seigneur Grent, messieurs. Même si battre la campagne sous la banière du Dragon peut sembler sucuidaire, mes hommes et moi-même allons tout de même partir. Nous ne savons pas encore où exactement même si nous allons sûrement éviter le Nord et les Blancs Manteaux. Notre présence ne vous empêchera pas de battre ces fous fanatiques, j'en suis sûr. Nous vous souhaitons à tous bon courage et je suis persuadé que nous nous reverrons d'ici la fin.
Après avoir quitté Klian, j'erre dans le camp sans but fixe. Je suis impréssionée par le nombre d'homme en armes. Le seigneur Grent? Jamais entendu parler.
Après avoir dis un mot à Maître Yanner, et qu'il m'es indiqué un lieu à l'abris des yeux indiscrêts, je parle de mon choix au colporteur, puis nous sortons tous les quatres du camps.
*Je sais pas où ira cette armée, ni ce qu'elle deviendra, j'espère juste que Karion ne regrettera pas son choix.*
La Dame discute avec son Seigneur, puis échange quelques mots avec son intendant.
*La Dame et son Seigneur... pourtant ils me sont sympathiques, malgré tout.*
Je les laisse se diriger vers le lieu qu'ils ont choisi. Isolé des regards par un bosquet, mais assez dégagé. Très bien. Je rejoins ma carriole, farfouille un peu. Pas facile à une main.
*Hmmm... 'falloir être deux fois plus prudent maintenant...*
Je retrouve mes clients potentiels à l'endroit choisi. Je prends un ton autoritaire. Déconseillé à ce stade d'une négociation, mais nécessaire ici.
"Attention. Reculez de cinquante pas. Vers les arbres. Ne vous approchez pas, c'est important."
La nuit commençait à tomber et la réunion s'éternisait. Je me désintéressait complètement du seigneur Grent et ses lieutenants pour me concentrer sur mes propres intérêts.
La défense de Lugard... Pfff. J'aime cette ville c'est vrai mais redevenir un simple soldat, non merci. Et puis ils ont l'air de bien se débrouiller sans moi...
Me levant je m'adresse au seigneur Grent.
"Excusez moi mon seigneur mes ma journée fut longue et je vous avoue que j'ai hâte de monter ma tente pour prendre un peu de repos. Je vous souhaite donc à tous une bonne fin de soirée, je pense que nous aurons l'occasion de nous reparler demain."
Je sors alors de la tente. Je ne vais directement à ma monture. Je prends un peu l'air pour me rafraichir les idées.
"Seigneur Grent, messieurs. Même si battre la campagne sous la banière du Dragon peut sembler sucuidaire, mes hommes et moi-même allons tout de même partir. Nous ne savons pas encore où exactement même si nous allons sûrement éviter le Nord et les Blancs Manteaux. Notre présence ne vous empêchera pas de battre ces fous fanatiques, j'en suis sûr. Nous vous souhaitons à tous bon courage et je suis persuadé que nous nous reverrons d'ici la fin."
- Shaevar, je suis bien désolé de votre départ mais n'ait aucun droit de vous retenir. Vous nous avez bien aidé, mais je comprends que les derniers évènements changent vos plans. Vos compétences et vos officiers expérimentés nous manqueront. Puis-je vous demander de laisser l'un de vos officier avec nous pour me conseiller? Je peux vous envoyer en échange un des miens.
"Excusez moi mon seigneur mes ma journée fut longue et je vous avoue que j'ai hâte de monter ma tente pour prendre un peu de repos. Je vous souhaite donc à tous une bonne fin de soirée, je pense que nous aurons l'occasion de nous reparler demain."
- Jibaï, je comprend que pour quelqu'un qui a tant voyagé que vous, et qui est sur le départ, cett discussion ne vous intéresse pas. Je tiens à vous dire que je suis trés reconnaissant des nouvelles que vous nous avez apportées. En ésparant vous revoir, je vous souhaite bonne chance.
Ils reculent, sans sourciller. Bien. Ils sont intéressés alors... intrigués du moins. Très bien.
Le temps a passé plus vite que ce que je pensais. La lumière du jour faiblit, l'effet sera un peu gâché. Tant pis.
Je leur tourne mon dos, pour qu'ils me voient simplement creuser, puis enfouir quelque chose. J'essaie d'empêcher la brève lueur de leur apparaître. Par contre ils ne peuvent pas manquer ma course dans leur direction.
[d10]
Au bout de quelques instants, une détonation se fait entendre. Des mottes de terre sont projetées à quelques mètres dans les airs. Un trou de deux pieds de large s'est formé, d'où se dégage une fumée à peine visible dans la pénombre.
*Sang et sacrées cendres! A peine un pet de Trolloc!*
Je regarde ma main bandée.
*Mouais... ça vaut peut-être mieux.*
- Jibaï, je comprend que pour quelqu'un qui a tant voyagé que vous, et qui est sur le départ, cett discussion ne vous intéresse pas. Je tiens à vous dire que je suis trés reconnaissant des nouvelles que vous nous avez apportées. En ésparant vous revoir, je vous souhaite bonne chance.
Sur ces paroles et après un bref mouvement de tête je sort de la tente. Je vois alors au loin la jeune femme qui ma accueillit à mon arrivé dans le camps.
[rouge]Revenus dans leur quartier Shaevar et Kelenvor continue leur mise au point.
"Et bien voilà, il semblerait que nous reprenons notre liberté. Que pensez-vous de la proposition de Grent ? Je me vois mal avec un de ses lieutenants collés à mes basques, puis je n'ai aucune envie de me séparer d'un de nos hommes."
Je n'arrive pas à distinguer l'expression de son visage dans la pénombre grandissante. Mais j'ai l'impression qu'elle me lance un défi.
"Mieux, assurément. Différemment aussi. Je vous l'ai dit, ce n'est qu'un échantillon."
Je me tourne vers l'homme, qui n'a pas pipé mot jusqu'à présent. "Si vous avez un peu d'expérience dans les choses militaires, vous pouvez voir les potentialités. Sinon, je peux aiguiller votre curiosité."
"Et bien voilà, il semblerait que nous reprenons notre liberté. Que pensez-vous de la proposition de Grent ? Je me vois mal avec un de ses lieutenants collés à mes basques, puis je n'ai aucune envie de me séparer d'un de nos hommes."
Enfin nous allons reprendre la route... Définitivement je ne suis pas fait pour l'inaction.
"Oui il me tarde de repartir moi aussi. Et en ce qui concerne l'échange d'hommes je suis contre. Je vais plutôt proposer un systême d'échange de messagers avec le seigneur Grent. Ca pourra nous être utile à tous les deux sans nous délaister de nos soldats. De plus je ne vois vraiment de quel homme nous aurions pu nous séparer... Je pense aussi qu'il faudra recruter ce Jibaï, il a l'air d'avoir une certaine expérience du combat et il sera une bonne interface avec le Dragon."
* Un illuminateur... Tante Sylvia m'en a parlé, il est seul donc sans sa guilde. Je ne pense pas qu'elle adhére à ce genre de pratique. C'est son savoir qui m'intéresse mais il ne le cédera pas. Il croit me rouler dans de la farine tant mieux, sembler sotte cela peut avoir du bon. Comme dit tante Sylvia une cruche, n'attise pas la méfiance. Et je dois avouer que je suis devenue plutôt bonne comédienne dans ce registre, quant à jouer de mes atouts féminins, je ne suis encore à la hauteur des femmes de mon peuple, mais en l'occurence ici cela sera moins utile. Il me faut en discuter avec Klian et Yanner, nous allons devoir nous méfier de cet homme, mais il est seul et nous sommes trois. Il n'a aucune idée de qui nous sommes, mieux vaut qu'il pense que nous n'en savons pas plus. Klian a anticipé mon désir. *
" Père, je pense que vu l'heure avancée, nous devrions chercher nous auberge pour passer la nuit. Je sens que je vais faire de beaux réves cette nuit, et ceux grâce vous Hadnan. Laissons le jour venir pour parler des détails matériels.
- Vous avez raison ma fille, le repos devrait nous faire le plus grand bien. Nous trouverons à Lugard un établissement de choix. - Trés bien nous sommes donc partis. Vous venez avec nous Hadnan maintenant que vous êtes mon petit protégé! "
L'homme de tout à l'heure a l'air de m'avoir reconnue. Il pourra certainement mieux aider cet homme. Je me dirige doucement vers lui, le nouveau venu sur mes talons. Jibai a l'air épuisé.
- Alors? Votre conversation s'est bien passé j'espère, vous semblez fatigué. Mais voici Haakon, qui est interessé par ce qu'on raconte sur le dragon. J'ai pensé que vous pouviez lui expliquer. Haakon, c'est Jibai, celui qui a vu le dragon se battre dans le ciel.
Ma tête tourne de plus en plus, je sens des picottements dans mes mains, les sons deviennent de plus en plus lointain. Le sol s'effondre sous moi, je vois une dernière image, Andor entouré de cendres une femme sur ses ruines l'Aes Sedai de la reine.
Liliana tombe, sa tête vient frapper violemment le sol. Un filet de sang perle alors de sa bouche.
Ils semblent avoir apprécié. Je commence à faire des calculs. Matériaux indispensables, temps de fabrication, prix, marges... J'écoute distraitement leurs bavardages. Soudain la femme s'effondre. Elle a l'air dans un sale état. Je me tourne vers les deux hommes.
"J'ai ce qu'il faut dans ma carriole. Des bandages, des onguents, des herbes médicinales, des remè... euh, bon. Je vais chercher tout ça."
*Non, pas les "fameux remèdes-miracle de Hadnan". C'est pour les péquenots du coin. J'ai besoin d'elle, et elle a besoin de soins.*
Je reviens rapidement auprès d'eux, une sacoche sous le bras.
"Voilà. Mais elle aura sûrement besoin d'une Sagesse. Ou d'une..."
Ma phrase inachevée se perd dans un souffle. Rien que parler de ces femmes me met mal à l'aise.
En pleine discussion, je vois Liliana s'effondrer. Je cours vers elle mais n'ai malheuresement pas le temps de la rattraper. Quand je vois le sang perler, je perds mes moyens quelques secondes, laissant le temps à Yanner de me rejoindre.
Reprenant mes esprits, je tâte le pouls de ma bien aimée, et constate avec soulagement qu'il bat encore, bien qu'aléatoirement. Je tâte l'arrière de sa tête, rien de grave ne semble vraiment apparent. Un bosse semble se former mais...Pourquoi ce filet de sang??!
- Qu'a-t-il bien pu se passer?! dis-je, presque dans un cri. Un minute elle semblait en forme et puis...
Elle a dû subir un choc...Mais quel choc? Pourquoi?
Lentement je la prends dans mes bras. Trouvant un endroit moelleux dans l'herbe qui nous entoure, je la dépose. Il ne fait pas froid, mais...je la recouvre quand même de ma cape. J'essuie délicatement le sang qui recouvre sa joue, penche son visage et lui fais boire quelques gorgées d'eau. Elle avale, mais une bonne partie part à côté.
- Hadnan, vous avez raison, il nous faut une guérisseuse. A moins que...Yanner, l'avez vous déja vu faire cela? Pour ma part, et je connais Liliana, je ne comprends pas. En tout cas il faut nous dépêcher. Nous ne sommes pas loins du village que nous venons de traverser. Hadnan, voulez-vous...voulez-vous bien aller cherche quelque aide?
J'erre dans le camp sans but. Que faire? Rester avec ces humain bruyants ou rejoindre la meute? Si j'ai bien compris cet autre homme comme moi, je pourrais devenir plus louve qu'humaine en restant avec eux. N'être que loup ne me tente pas. Je suis une louve et une humaine
Je m'écarte légèrement du camp et me met en retrai par raport à l'agitation. Cet arbre fera parfaitement l'affaire comme oreiller. Je me couche et m'endors quasi instantanément, habituée à la vie en foret.
[rouge]"Et pourquoi attendre l'approbation de Grent ? Pourquoi ne pas partir dès cette nuit ? Nous ne lui devons rien après tout et il n'a pas besoin de connaître quoi que ce soit de nos faits et gestes."
RP OFF: ben pourquoi tu l'attends, en effet? Parce qu'il a bien dit que vous étiez libres de partir...Lui, par contre, attendait ta réponse sur la question de l'échange d'hommes!
RPOff: En fait vu que j'attends les membres de la com' pour partir je me fait juste un petit dialogue entre Kelenvor et Shaevar pour patienter. Kelenvor préfère partir dans les règles et en bons termes avec Grent alors que Shaevar est disons... beaucoup plus "indépendant". Mais bon le seigneur Grent aura des nouvelles de nous de toute manière quand à sa question. Là c'est juste pour patienter.
"Et pourquoi attendre l'approbation de Grent ? Pourquoi ne pas partir dès cette nuit ? Nous ne lui devons rien après tout et il n'a pas besoin de connaître quoi que ce soit de nos faits et gestes."
Kelenvor s'installe dans son petit siège qui l'a accompagné durant maintes campagnes. Il est fatigué nerveusement. Toute cette incertitude quant à son avenir et à celui de ses hommes lui pèse. Ses hommes, sa bande... Sa famille. Il en connait certains depuis qu'ils ont l'âge de manier une épée. Il a même hériter du rôle de père dans certains cas, ne serait-ce que pour Shaevar. Son fidèle et lunatique Shaevar... Il se remémore alors certaine parole de Jibaï, quand ce-dernier lui a raconté ses entrevues avec le Dragon. Il lui avait alors dit qu'il lui trouverait une armée, qu'ils seraient sa main armée, sa main rouge de sang... Tout comme ces héros légendaires qui protégèrent le roi Aemon lors de la chute de Manetheren. La roue tourne et il serait peut-être temps que ces héros se relèvent,pour cette fois-ci protéger le Dragon... C'est une idée qu'il faudra creuser... Mais d'autres soucis l'attendent pour le moment.
"Je ne pense qu'il faille se mettre le seigneur Grent à dos. Après tout même si nous ne sommes pas forcément d'accord sur plusieurs points, nous nous battons pour la même cause et nous nous retrouverons forcément tôt ou tard. demain j'irai discuter des conditions qu'il propose plus en détail. Pour le moment, prenons du repos."
Shaevar s'incline et quitte la tente de son commandant pour regagner la sienne et profiter des heures de la nuit qu'il lui reste. Le seigneur Grent ne lui inspire pas confiance, d'ailleurs personne ne lui inspire confiance, à part ses frères d'armes.
Enfin si Kelenvor pense que c'est mieux ainsi, il a raison. Il a fini par adopter les mêmes vues que moi concernant le Dragon, nous nous dirigeons désormais vers de grandes choses, je ne peux que m'en réjouir. Je dois donc continuer à lui obéir comme je l'ai toujours fait."
Ne trouvant pas le sommeil je retourne voir le seigneur Grent. Sa tente s'est vidée de tous ses généreaux, il était seul.
"Seigneur Grent. Excusez moi de revenir vous voir aussi tard dans la nuit mais nous aimerions vous quittez dès l'aube et j'ai une offre qui pourrait peut-être vous intéressez. Au lieu de de nous échanger des capitaines pourquoi ne pas entretenir un service de messagerie. Nous pourrions acheter des pigeons à Lugard ou bien nous échanger des messager régulièrement, même si cette option me semble beaucoup plus lente."
Nous avons toujours travaillé en solo mais les temps changent. Le dragon est désormais parmi nous et nous devons nous mêler aux autres si nous voulons avoir une chance de sauver un minimum de ce monde.
"Alors qu'en pensez-vous ? Nous pourrions ainsi garder le contact au niveau de ce qu'il se passe dans le "RandLand" (RPOff: je ne sais pas comment ils appellent le monde dans RdT ) et s'échanger nos informations concernant le Dragon et ses ennemis. Et avoir ainsi une meilleure vue d'ensemble."
"Alors qu'en pensez-vous ? Nous pourrions ainsi garder le contact au niveau de ce qu'il se passe dans le "RandLand" (RPOff: je ne sais pas comment ils appellent le monde dans RdT tongue2.gif) et s'échanger nos informations concernant le Dragon et ses ennemis. Et avoir ainsi une meilleure vue d'ensemble."
Je voulais échanger des officiers pour avoir des conseils tactiques...mais puisqu'il en est ainsi...
- C'était une offre, mon cher Kelenvor. Mais je comprends. J'accepte bien évidemment que nous gardions le contact, c'est mieux que rien! Je vous enverrai des messagers...et des pigeons! Deux voix valent mieux qu'une...Nous sommes du même bord, nous soutenons le Dragon. J'attend de vous que vous me disiez où on a bzesoin de moi, si la chose s'en fait sentir, car pour l'instant je compte rester ici et stabiliser la situation, mais cela ne durera pas éternellement. De mon côté, j'espère pouvoir, éventuellement, compter sur l'aide de votre corps d'élite, en cas de difficultés. Je vous souhaite bonne chance, kelenvor, à vous et à tous vos hommes!
"Bien sûr vous pourrez compter sur nous en cas de besoin. Pour le moment nous allons essayer de calmer les ardeurs de certains fanatiques qui profitent des rumeurs sur le Dragon pour assouvir leur soif de chaos. Notre première cible sera vraisemblablement le Ghealdan. Je vous souhaite bonne chance à vous et vos hommes."
Sur un signe de tête j'amorce mon départ et me retourne une dernière fois.
"Ne croyez pas que nous refusons votre offre par orgueil mal placé, c'est juste que... nous avons l'habitude de travailler entre nous et nous voudrions simplement retrouver ça. Bonne chance."
Cette fois je sors pour de bon et retrouve directement ma tente. Il ne me reste que quelques heures de sommeil et j'en aurai besoin. Le départ est pour demain.
Après une brève discussion avec un nouveau venu, Haakon Dunbarn. Je pars me coucher. Shaevar m'a fait savoir qu'ils partiraient le lendemain et que je pouvais les accompagner. Il semblerait que Haakon et Llewella aient aussi réussi à le convaincre. Je pars me coucher.
[...]
Le matin n'est pas encore levé que le camp s'anime déjà. Toute la troupe de Kelenvor est presque prête à partir. J'aperçois aussi Haakon en grande discussion avec Shaevar. Je m'active pour tous les rattraper. J'ai perdu depuis pas mal de temps l'habitude d'être aussi matinal...
Voyant que tout le monde se prépare à partir, je saute sur l'occasion d'en savoir plus. Je me dirige vers un homme qu'on m'a dit s'apeller Jibaï Do'Urden, et l'interoge pour savoir où nous alons et pourquoi.
Alors que je termine en vitesse mon paquetage une jeune fille à l'air sauvage s'approche et me demande où nous partons.
"Heu... Nous nous partons en direction du Ghealdan avec le seigneur Kelenvor et ses soldats. Mais... Heu... Je ne sais pas vraiment si vous êtes conviées à la fête jeune fille. Et puis sachez que le seigneur Grent reste ici à Lugard et qu'il serait peut-être plus prudent pour vous de rester ici. Enfin c'est vous qui voyez ce n'est pas à moi de prendre ce genre de décision après tout."
Je souris en écoutant la réponse de la jeune femme.
Elle a l'air chatouilleuse celle-là.
"En fait nous ne suivons pas vraiment le Dragon. Nous serons amener à le revoir sûrement. J'espère que nous le reverrons d'ailleurs, mais pour le moment on s'occupe de ses intérêts de ce côté-ci du rempart du Dragon. Car il est occupé dans le désert et je ne sais pas quand est-ce qu'il pourra revenir."
Déjà en selle, je me retourne et observe la bande au complète. Quelques hommes nous ont rejoins et tout le monde est déjà prêt à partir. Comme à son habitude Shaevar est posté juste derrière moi prêt à recevoir mes ordres. Je me tourne vers l'avant et lève la main. Shaevar donne alors le signal de départ et la bande se met en branle.
Enfin nous reprenons la route. Et vers ce qui semble être le plus grande chevauchée de notre compagnie. J'ai hâte !
)
au travail ... 
