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La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Les deux hommes sont sortis de la tente. Ils se séparent. J'hésite. Lequel suivre ? Et pourquoi ? Karion a mon allégeance en tant que vrai Dragon. Mais je m'interroge au sujet du chevalier. Je sens que ma vie est lié à la sienne... ou peut-être à sa Dame, je ne sais. La fatigue pèse sur mes épaules. Il me faut dormir... Je dois retrouver Erylin. Me relevant, je marche entre les tentes à sa recherche.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
Kyr sentit ses joues rougir de colère et de frustration. Mais en même temps...
C'est vrai que tu es pitoyable a regarder dans ton état...
Oh... Silence toi !
Quand Arwen suggera de façon masquée qu'elle la soignerai, Kyr fini d'être appeurée.
Et tu ne peux rien faire...
Mais il parait qu'elle échoue tous ses soins !
Enfuie toi !
Pied nus ? de la folie brute ! un suicide !
Mais alors ? ... Tu ne peux refuser et tu ne peux porter la main sur elle !
Reste a lui faire voir que tout va bien...
Pendant qu'elle écoutait les voix, les choses bougeaient autours d'elle, Arwen était partie, la laissant entre Niwan et cette autre Vierge.
Et ben... tu fais bonne figure quasi nue, glacée et desarmée... heureusement qu'on est a Ruidean ou tu mériterai de t'achever toi même ! Tete de linotte.
Les voix la sermonaient souvent sur ce qu'elle devait faire ou non et en général, elles suggeraient souvent le meurtre ou le suicide. Mais l'instinct de survie prédominait sur tout cela.
Les deux Vierges la fixaient, elle haussa les épaules mais le mouvement avait du passer inappercu dans les tremblement et entama la descente.
Elle s'entailla plusieurs fois les pieds et trébucha tant elle était rendue imprécise dans ses mouvements. Par délicatesse, aucune ne fit remmarquer qu'a chaque fois qu'elle trébuchait, c'était ses soeurs qui l'empechaient de terminer la descente en roulé-boulé.
Et pourtant, elle avait monté cette pente escarpée sans une égratignure dans son semi-someil.
De toute facon, pour ce qu'il te reste d'honneur...
Tout deshonneur peut être essuyé, il y a une sanction pour chaque faute, un blame pour chaquefaux pas...
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Perdue dans mes inquiétudes et mon trouble, j'ai marché distraitement à travers les tentes, serrant autour de mes épaules un épais manteau comme la nuit s'accompagnait d'un vent glacé, pénétrant. Douloureux. Est-ce lui, ou bien les soucis qui m'accablent, qui provoquèrent le violent coup de poignard qui meurtrit ma poitrine ? Brusquement quoi qu'il en soit, je me sentis trop mal pour rester debout, et je m'assis, non loin de la tente de ces sagettes dans laquelle je n'avais pas voulu entrer. Les évènements de la journée me reviennent sans cesse et je suis fatiguée. Impossible de dormir pourtant, j'attends Aelghir, Aelghir...
Le revoilà. Le lien me permet de le sentir mais je ne l'aurais pas entendu approcher, trop loin, dans mes pensées. Je lui souris, pâle esquisse de joie au milieu de mon visage.
- Elles ont accepté ma candidature. Je pourrai ainsi veiller sur le garçon. Et elles veulent te rencontrer.
- Très bien... Demain alors, je leur parlerai demain... Pour l'instant allons dormir, Aelghir. Tu dois te reposer, et je me sens fatiguée.
Je me relève, prenant sa main alors que la douleur s'est déjà estompée, malgré tout, je cherche le soutien de son bras. Il me rassure.
Après la mort de Niedjan, je ne sais plus vraiment ce que j'ai fait. J'ai erré je crois, non, il me semble que j'ai parlé avec Stered, un peu, ou avec d'autres. Mais je me sens tellement mal à l'aise au milieu de tous ces gens, tous ces gens si différents et dont je sens l'agressivité, parfois, pour certains. Les hommes me font peur, leurs yeux glacés et leurs cheveux blonds, évoquent-ils... ? Non ! Serrant autour de moi les lambeaux de mon pauvre manteau gris, je n'ai pas osé demander de quoi me laver à qui que ce soit, pas même à ces aiels en blanc qui semblent être des serviteurs. Finalement j'ai dû me laisser guider vers les tentes, après avoir trouvé quelque chose à manger, rapidement. Cet homme, Karion, est sorti, et l'autre aussi, celui qui accompagne la dame rousse. Quant à Tristan, je n'ai pas tardé à le retrouver non plus. Tristan qui canalise. Je me suis figée en le voyant, je l'ai regardé avant de presser l'allure en sa direction. Il me tournait le dos. Je m'accrochai à sa main.
- Tristan.
Ma voix n'a aucune intonation, elle prévient juste. Levant les yeux vers lui, je n'ajoute rien et attends.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Sarah ne peut me cacher à quel point elle est troublée par les évènements que nous venons de vivre, s'ajoutant à tout ce qui nous est advenu depuis que nous nous sommes retrouvés. Je la serre contre moi et l'embrasse. Puis j'acquiesce :
- Une bonne nuit de sommeil ne peut que nous être bénéfique, ma chérie.
Nous cherchons une tente où nous installer car la nuit est fraîche dans le désert.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Erylin, pauvre petite fille blessée, si chère à mon coeur... sait-elle à quel point ? Mais je crains de m'engager vis-à-vis d'elle. Ne suis-je pas un canalisateur, destiné à devenir fou un jour ou l'autre... à périr comme Niedjan peut-être.
Je la serre contre moi pour ne pas voir son regard désespéré. Elle a froid. Je l'entoure de mes bras pour la réchauffer.
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Nous nous sommes finalement installés puis la nuit a suivi son cours, pour tous. Je n'ai pas dormi, je crois, ou peut-être que si mais les heures m'ont paru s'écouler, toutes, à une lenteur écoeurante, dans la clarté, l'angoisse et l'incertitude. Pourquoi est-ce que je me sens si mal ? Il me semble qu'il y a tant de choses qui vont se mettre en oeuvre, le Dragon, Rhuidean, les Aes Sedai, mon père, mon... Tout, trop ! Je sens le sommeil d'Aelghir à côté de moi, ça ne m'apaise pas, j'essaie d'être plus calme en tout cas, et de diminuer au maximum les émotions que peuvent lui transmettre le lien ; je ne dois pas l'inquiéter. Fixant la toile de la tente au-dessus de nous, j'écoute juste, les bruits à l'extérieur, les murmures et les pas veloutés des aiels qui veillent sur le camp.
La Roue aura t-elle soudain accéléré son cours ? J'ouvre les yeux alors que la douleur m'assaille, et il fait jour, la lumière brûle mes yeux noyés de larmes. Si mal ! Ce poignard, ces aiguilles qui écrasent et déchirent ma poitrine, ça... m'empêche... de respirer. Depuis tout ce temps j'ai refusé d'écouter mon corps.
A... Aelghir !
Ma voix me semble si faible, terrifiée, angoissée à mes propres oreilles mais je n'arrive plus à penser. Je me redresse vite, j'essaie de sortir de la tente. De l'air ! Ma main agrippe le tissu du rabat mais je tombe, à genoux, et secouée de spasmes douleureux. Il y a un liquide qui coule le long de mes joues, salé, tiède. Mais à peine ai-je levé ma main à mon visage que la souffrance revient à l'assaut.
Je tousse, encore, et encore, j'ai mal, trop mal pour m'arrêter alors que des tâches sombres brouillent ma vue. Du sang, du sang sur mes mains et dans ma bouche, sur mes lèvres, et la terre pâle est aussi parsemée d'écarlate. Mon front touche la terre, mes cheveux voilent ma souffrance en un rideau de feu. Du feu. Aelghir ! Je l'appelle encore, mais ma voix n'est qu'un râle, rauque et dénaturé par la douleur et le sang. Est-il déjà à côté de moi ? Je n'ai...
Du sang, encore, et mes doigts griffent la poussière de rage. A l'aide ![/i]
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Des gémissements me tirent de mon profond sommeil.
Par la Lumière, Sarah ! Que lui arrive-t-il ? Affolé par ses plaintes et ses gestes désordonnés, je me jette presque sur elle pour l'empêcher de se faire du mal. Je la serre fort contre moi. Et moi, si habile une épée à la main, si sûr de moi, du moins en apparence, je me retrouve totalement démuni devant cette crise. Je me résous à appeler au secours, à voix forte, car je ne veux pas la lâcher.
Le nuit a été courte, pour tout le monde. Les premières lueurs de l'aube ont commencé à s'étendre sur le campement. Je n'ai pas dormi, j'étais de garde. Accroupie non loin des tentes, je scrute l'horizon. Mon regard balaie la vallée brumeuse... Rhuidean... Le Car'a'carn...
Soudain un cri déchire le silence.
Je me redresse d'un bond et je saisis mes lances. C'était un appel à l'aide. Un homme.
* Pas encore un meurtre, par pitié! Pas ici! Les Shaidos vont se saisir de l'occasion pour faire du grabuge s'ils apprennent quoi que ce soit d'anormal en rapport avec les gens des terres humides!*
Vite, je me hâte vers la tente d'où provenait le cri, et j'y fais irruption, le visage voilé et prête à danser la danse des lances si besoin.
La femme qui a rejoint notre groupe avec son ami, juste avant le.. voyage.. vers Rhuidean... elle saigne! Je m'adresse à son compagnon, une de mes lances pointée sur lui
"- Que lui est il arrivé? Est ce vous qui lui avez fait ça? Les gens des terres humides n'ont donc aucun honneur?"
Mais l'homme a l'air désespéré. Ma colère s'envole d'un coup.
*Il faut l'aider! Une sagette! Il lui faut une Sagette; Arwen est revenue pendant la nuit à ce qu'on m'a dit... Il y a aussi Jenna, Moreen et... non, pas Sorindhra!*[
Je reste calme et enlève ma shoufa. Je tente d'éponger le sang afin de trouver d'où il vient.
Je crie, d'un seul souffle, et d'une voix la plus calme possible :
"- JENNA! ARWEN!"
C'est probablement inutile, puisque le cri de l'homme a sans doute retenti dans tout le campement, mais on ne sait jamais.
*J'espère juste que je ne vais pas me faire écharper pour avoir "commandé" à ces deux là de venir... On ne sait jamais avec les Sagettes.*
J'ajoute, à l'attention de l'homme:
"-Ne criez plus. Vous vous rendez compte que si les shaidos vous entendaient, vous n'en sortirez probablement pas vivant? Et elle non plus!"
Je sors avec précipitation de la Tente pour me diriger vers une autre. Aelghir et sa Dame y sont réunis, ainsi que Pin'shae. Les cris venaient d'elle sans aucun doute. Du sang s'écoule de sa bouche.
"- JENNA! ARWEN!"
Arwen est donc ici. La rumeur était alors vraie... elle sera la guérir alors. Car je ne pourrais rien faire moi.
Je me retourne vers Aelghir.
"- Vous savez ce qui lui arrive? Est-ce la première fois?
Il y a chez cette personne quelque chose que que je peux expliquer. C'est tout juste si j'ose la toucher de peur de la tourmenter encore plus... ou que son mal ne m'atteigne. Une aura l'entoure, bien plus forte que toutes les auras jamais vues jusqu'à présent. Que nous cache t'elle?
Alors que je quitte Alback pour retrouver enfin ma tente et un repos bien mérite, le voix de Pin'shae résonne dans le campement. Le calme régnant à cette heure me permets de distinguer clairement ses paroles. Elle appelle Jenna et.. et ARWEN ! Je réalise alors sa présence, proche, comme si elle était à côté de moi. *Comment se fait-il que je ne capte sa présence que maintenant?* Un sentiment de honte et de colère m'envahis. La colère de m'avoir abandonnée seule il y a déjà plusieurs semaines sans me prévenir.
Je me précipite à toute jambe vers Pin'shae, Arwen y serra forcement !
Niwan et moi arrivons aux tentes des Vierges avec Khyr quand un appel à l'aide résonne plus loin.
Je lâche Khyr et la remet à Niwan pour me précipiter vers la tente d'où a retentit l'appel
Que se passe-t-il? Quelsu'un aurait rompu la paix de Rhuidean? Ces étrangers ou des Aiels?
Deux autres Vierges et une sagette sont déjà là. Je reste un instant figée devant la scène puis me précipite à la recherche d'une outre d'eau. Les sagettes en auront peut être besoin pour cette femme. Je reviens et dénoue ma shoufa pour aider Pin'shae à éponger le sang.
L'homme est aussi aspergé de sang.
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Soudain, la tente est envahie par un nombre indéterminé de femmes. Je réclamais de l'aide, en voilà et sans doute un peu trop. Les questions fusent. Elles me dérangent. J'essaie de savoir, par le lien, ce qui est arrivé à Sarah mais c'est comme s'il était rompu... non pas rompu,ça je ne le supporterai pas mais flou, entortillé, avec un noeud qui m'empêche d'accéder à son esprit. Je réponds pourtant :
- J'ignore ce qui lui arrive... Elle... est un mystère, si puissante et pourtant si faible en ce moment... Son sang, uniquement son sang... nul n'est entré ici, je ne crois pas du moins.
Je suis conscient que mes propos doivent paraître décousus. Mais je suis démuni. Et puis... je dois me rendre à Rhuidéan avec Karion, ce matin. Mais comment pourrais-je laisser Sarah dans cet état ? J'ai promis au Dragon... Que faire ?
Réveillée par les cris, Morgane se réveille en sursaut enfile rapidement son drap autour d'elle. D'un pas rapide elle se dirige vers la tente. Malgré sa tenue, uen autorité indéniable se dégage d'elle lorsqu'elle prononce d'une voix forte.
Ecartez-vous tous s'il vous plait! Cette tente est trop petite pour tout ce monde.
La "sonder", comment pourrais-je même penser à mettre les mains sur elle?
Les mains passent doucement derrieère sa nuque et je me concentre. Pour Arwen n'est jamais là quand il le faut !
[d10]
C'est à croire que seules les situations désespérées arrivent à faire de moi une bonne canalisatrice... moi qui suis incapable d'allumer une bougie en temps normale, j'ai l'impression que je pourrais en un claquement de doigts embrasser toute une foret des Terres Humides par la simple pensée.
Je ne fais plus qu'un avec la femme et ne ressent étrangement aucune douleuphysique. Peut-etre est-ce parce que j'arrive à me contrôle, ou peut-etre tout simplement parce que son mal ne vient pas de son être mais de son âme.
J'arrive avec aisance à stopper les saignements mais cela n'était qu'un effets de la douleur que je ne peux soigner.
Je me retourne vers l'Aes Sedai et lui décrit avec exactitude ce que je ressens, espérant une aide de sa part.
"- Je ne suis pas une guerrisseuse avertie mais je me sens capable de l'aider. Que dois-je faire?"
L'halo autour de moi j'en suis sure convaincra l'Aes Sedai de mes capacités.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Les saignements s'arrêtent, la Lumière soit louée mais Sarah est toujours loin de moi. Je n'arrive toujours pas à renouer le lien. Une soudaine fureur me secoue. Je serre les dents pour ne pas crier. Daemon, ce maudit ! Le réprouvé... son père... en est-il responsable ? Quoiqu'il en soit, je le tuerai. Oh oui ! j'aurai sa maudite peau, un jour ou l'autre ! Autant accorder confiance à cette Aielle, certainement plus qu'aux Aes Sedai. A-t-elle besoin de demander la permission ?
- Faites ce que vous pouvez pour elle, dis-je sans me préoccuper de l'Aes Sedai.
"- Vous pouvez bien sur compter sur moi mais ces maux sont un mystère pour moi. J'ai pu arrêter les saignements car ils provenaient de son corps, qui nous donnait ce signal pour nous avertir que quelque chose n'allait pas. Mais il y a comme une force qui m'empêche de l'approcher, de sonder son corps plus en profondeur. C'est si... puissant, c'est terrifiant. Qui est-elle?" Ose-je demander à Aelghir.
la fille disparue de DS et Méliane<br><i>multi d'Owyn</i>
Il est là, tout près... Je le sens à côté de moi, mais je ne le sens plus en moi. Aurais-je, sans m'en rendre vraiment compte, entrepris quelque chose pour lui bloquer ma souffrance ? Si mal... Tout s'agite, tout tourne, tout est douleur. J'entends des cris autour de moi, qui ne font qu'ajouter à mon trouble et à cet angoisse sourde qui m'accable. Des mains, pas celles d'Aelghir. Mon corps se cambre malgré moi, et dans un râle, je tousse encore un peu de sang, j'en avale avant que tout s'arrête. Tout... non, pas la douleur. Dans la bouche un goût de fer, je sens que quelque chose perce encore à travers moi et me blesse. Père... qu'as-tu... Noir. J'ai peur, je ne veux pas être seule, je ne veux pas...
Aelghir... Ael... Ne... laisse pas... je t'en prie... Ael...
Une bride de voix mêlée de sang, un halètement. Je ressens toujours... cela, sous la main que je crispe contre ma poitrine.