La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Niedjan s'était déjà désintéressé de l'homme qui lui faisait face, les doigts s'agitant dans le vide sans que son attitude ou son regard témoignent pourtant d'une quelconque nervosité. Certainement pas son regard, que déserte toute émotion lorsqu'il lève à nouveau la tête vers son vis-à-vis. Rien de particulier...
... Vous deviez être trop loin alors. Mais je ne sais comment l'expliquer. Un frisson peut-être ? Quelque chose d'inhabituel qui court sur votre peau sans que vous puissiez en identifier la cause...
Dans un nouveau sourire, il commence à s'éloigner du groupe autour de Karion et Kearan, sur un simple :
Vous le découvrirez bien assez tôt de toute manière.
N'importe quel Canalisateur avec un minimum d'instinct...
Le nom de Stered remue quelques souvenirs vagues, mais ils ne parviennent pas à faire surface. Pendant que je suis occupée à froncer des sourcils elle m'examine. Puis je l'entend.
Tout revient. Je pourrais presque les compter, tous les hommes. Lequel ? Plusieurs peut être ? Je suis emplie de répulsion... Je suis dégoutée jusque dans les tréfonds de mon âme... Stered est aux côtés d'Erylin désormais, je ne l'ai pas vue partir. Mais elle me semble comme une amie, quelqu'un en qui je peux avoir confiance. Je me jette dans ses bras et pleure, pleure, pleure...
Ammar
Il ne faisait pas partie des 6 choisi pour rencontrer celui que les Wetlanders considèrent comme le Dragon, le possible Car'a'carn. *Mais j'aimerai voir à quoi il ressemble.* Restant à distance, il observe les Wetlanders. Quatres hommes. Celui en blanc parait étrange. On dirait qu'il se considère comme supérieur mais les autres le traitent comme un prisonnier. Un avec des clochettes dans les cheveux, l'air d'un guerrier un autre aux cheveux blancs et celui qui semble le chef avec une mèche blanche. Un drôle de groupe. Pas un qui vient du même endroit, on dirait
Un frisson peut-être ? Quelque chose d'inhabituel qui court sur votre peau sans que vous puissiez en identifier la cause...
Un frisson ? Serait-ce cette sensation que j'ai ressenti tout à l'heure, pensant que c'était le vent. Comme si j'avais la chair de poule ? Non cela ne peut-être aussi simple...Quoi que j'ignore encore tellement de choses...
Sur ce Niedjan s'éloigne. Kearan arrive au même moment avec les Aïels. Je reste avec Karion mais m'éloigne un peu. Je ne veux pas interférer dans son échange avec les Aïels mais je ne veux pas le laisser seul parmi eux non plus. Kearan est là aussi mais si les Aïels égalent un temps soit peu ce qu'on dit d'eux nous ne serons pas de trop si ça doit dégénérer.
Ylnaa s'est levée brusquement et s'est jetée dans mes bras. Elle pleure sans pouvoir s'arrêter. Je commence à comprendre un peu mieux ce qui a pu se passer pour la mettre dans cet état. Erylin et elle semblent tellement bouleversées...
"Je... Euh... "
Je ne sais comment la réconforter et en même temps, le fait qu'elle soit sortie de son état de choc est une bonne chose.
Je la berce dans mes bras, doucement, j'aperçois Erylin et Tristan non loin. Au bout d'un long moment, je relève le visage d'Ylnaa et en souriant doucement, je murmure :
"Calme toi... Tout peut s'arranger, tu sais. Tout finit toujours par s'arranger et... Peut-être que pour ce problème immédiat - votre problème immédiat - J'élève la voix pour être aussi entendue d'Erylin, mais parle encore assez bas pour que seules les deux jeunes femmes et Tristan m'entendent, inutile de le hurler pour tout le monde : il y a suffisamment de personnes ici pour vous aider toutes les deux si... si vous ne voulez pas de... Si vous voulez... Je rougis, m'enferre... Bref, il y a des Aes Sedaï. Quoiqu'on pense d'elles, ce sont des guérisseuses aussi. Les canalisateurs, mais bon... Ce sont des hommes. Sinon, je connais une herbe pour ça. Celui qui m'a élevée était rebouteux et il m'a appris des remèdes simples. Mais, ce n'est jamais sans danger : peut-être vaudrait-il mieux parler aux Aes Sedaï. Ou aux canaliseurs. C'est à vous de choisir : je ne peux pas garantir la réaction de votre corps..."
Difficile... Dire qu'elles sont à peine plus jeunes que moi... Qui a pu ?
Le Chef de Clan est bien entendu le premier à prendre la parole devant l'homme à la meche blanche. *Il a l'air si jeune* Direct, comme à son habitude, il parla en regardant le jeune homme droit dans les yeux.
Je me nomme Sandruin, et voici avec moi, une partie des hommes et femes qui ont affronté sans peur les Terre-Triple pour, peut-etre vous rencontrer, si vous etes celui que nous pensons.
Comme nous vous l'avons dit lors de notre premiere rencontre, nous sommes ici pour rechercher cet homme, et si comme nous le pensons, vous etes Celui-qui-vient-avec-l'aube, mes guerriers, ainsi que tout le peuple Aiel vous suivra. Vous n'avez qu'à nous prouver que vous etes le Car'a'carn et nous formerons votre armée.
[i]Je ne peux Parler de Rhuidean devant tant d'inconnu...
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je serre Erylin fort contre moi. Ce... cet enfant... j'ai du mal à penser à... au... ainsi... Cette vie qui débute... il n'y est pour rien mais comment ne pas penser à celui qui en est responsable. Erylin ne supportera pas de donner naissance au résultat d'un viol. Il faut agir. Ecouter ce que Stered dit. Des herbes ou l'intervention des Aes Sedai... mais pas les canalisateurs, non. Ils ne comprendraient pas. Des hommes comme les autres... pas mauvais comme les BM mais des hommes. Karion peut-être, mais il ne vaut sans doute mieux pas qu'il sache. Pas maintenant en tous cas. Les hommes sèment et se préoccupent peu du reste. Mon père... j'ignore jusqu'à son nom... il n'a jamais su que j'existais. Il est parti sans savoir que ma mère était enceinte... il est mort maintenant. Mais je sais que ma mère l'aimait. Je ne suis pas né de la violence. Erylin, ne te retiens pas de pleurer.
Mes pleurs se calment au bout d'un moment. J'explique rapidement.
Je... Oh c'était...une expression de profond dégout, il... il a fallu choisir, Erylin était avec les deux, et... et moi... je... tous les... un baraquement par nuit... Combien ? je ne sais pas...
Ma voix qui part peu à peu vers les aigu s'éteint finalement. Désormais un flot de larmes coulent, mais je n'ai plus de sanglots. Toutes les larmes qui ne pouvaient plus sortir prennent enfin l'air. Les yeux rougis je n'ose regarder Stered. Puis un petit moment après je trouve la force de la regarder dans les yeux un bref instant, pour lui demander
Je... peux vous demander quelquechose ? Euh... Pouvez vous demander à Karion de me soigner... Il ... a l'air de savoir faire des tas de choses maintenant... Je ne sais pas trop... Mais j'ai confiance en lui, uniqueemnt en lui... S... s'il vous plait.
Mes doigts se crispent sur les vêtements de Tristan, je sens ses bras autour de moi. Pourquoi est-ce que je ne me débats pas ? Parce que sa voix, peut-être, est musique. Loin des rires infernaux et des sons rauques des Blancs Manteaux... Ces deux blancs manteaux... De la chance, disaient-ils, tu as de la chance... Ylnaa, par la Lumière...
Des larmes s'échappent de mes yeux, mais je ne peux parler, je ne peux rien dire. J'ai l'impression de... tomber ? Les paroles de Stered parviennent jusqu'à moi. Je lève vers elle des yeux hagards. Puis mon coeur se durcit, soudain. Appuyant ma tête contre la poitrine de Tristan, j'ai un rire hystérique. Qu'ai-je à me soucier des réactions de mon corps ? Il est trop souillé pour oser rejeter une quelconque substance. Mais mon âme ne peut pas supporter un regard de plus.
Pas d'Aes Sedai, personne. Personne ne doit savoir. Donnez-moi les herbes.
Est-ce vraiment ma voix, ce souffle rauque, dur ? Refermant les yeux, je sens de nouvelles larmes m'échapper. Le monde tourne.
L'arafelin ne bouge pas d'un millimètre mais les flux de saidin sont tissé et le choc mental atteint Niedjan qui en sera quitte pour un sérieux mal de tête.
- Bregan, restez avec nous, je ne veux pas me passer de votre compagnie.
[i]Je ne peux m'empecher de fixer du regard l'épée recourbée, le sabre, qu'il tenait pres de lui. Il l'avait deja en main lorsque nous sommes arrivés dans leur campement... Le Car'a'Carn tenant une épée ! Et pourquoi pas une autre Aes Sedai sur la tete de Khyr temps qu'on y est !
L'intervention de la Novice, a permis à Kendra d'écouter une bonne partie de la conversation mais lorsque celle-ci relâche la Saidar, elle fait de même et s'interroge sur la facon dont ces canalisateurs savaient que quelqu'un canalisait.
Keandra Sedai, il vous recevra ensuite... Votre ou vos autres soeurs auront le temps d'arriver d'ici là *Takima se rapproche, je la sens de plus en plus* mais vous ne pourrez pas approcher à plus de six.
L'Aes Sedai hoche distraitement la tête à l'adresse de Kearan comme si elel n'avait pas vraiment entendu ce qu'il lui disait. *Une de mes Soeurs ou plusieurs seraient en chemin?? Mais comment le saurait-il....Il a affirmé avoir déjà eu à faire à des Aes Sedai...Serait-il en communication avec l'une d'entre elle...*
Kendra adresse quelques mots à son Lige qui quitte le camp discrètement...
Les yeux dans le vague, cette dernière se perd dans ses conjectures.
Je ne sais comment leur dire... Je prend brusquement dans mes bras chacune des jeunes femmes et tente de leur faire sentir que je comprends...
"Bon... Erylin, je vais aller chercher les herbes qu'il te faut. Elles sont assez courantes et leur effet est rapide. Si nous restons ici, tu pourras les prendre d'ici quelques heures, mais il te faudra du repos ensuite.
Ylnaa, je vais parler à Karion de ce pas. Tristan, vous restez avec elles ?"
Sur un dernier sourire, je les laisse. Mais Karion est en pleine discussion avec les Aïels... Impossible de les interrompre pour l'instant. Heureusement, je croise son regard et lui fait comprendre qu'il faut que je lui parle. Et que c'est important. Mes lèvres forment le prénom d'Ylnaa et je lui montre le lieu où elle se repose. Je crois qu'il a compris.
En attendant qu'il puisse venir, j'explore les alentours, le nez dans les herbes. [d10]
Mouais, rien en vu pour l'instant, je vais voir plus loin, quitte à m'éloigner un peu. [d10]
Là ! C'est bon, j'ai une partie de ce qu'il me faut. Cherchons encore.
L'Aes Sedai perdue dans ses pensées, l'interdiction d'approcher des deux jeunes femmes pour les aider, en but à l'hostilité non dissimulée simplement parce que je suis une Novice, je me pose contre un arbre, en rtrait par rapport au retse du camp.
*Tous ces gens tellement méfiant envers les Aes Sedai me dégoute. Les Trois serments leur donnent l'assurrance qu'elles ne peuvent dire que la vérité, qu'elles ne les attaquera aps avec le pouvoir mais malgré ca ces gens nous traitent limite comme des pestiférés. En revanche ils sont bien content quand les Jaunes viennent soigner ce que les herbes ne peuvent pas faire, que les grises se servent de leur talent de diplomate pour éviter le sguerres entre les nations, que els Vertes et les Bleues se battent contre les Trollocs dans la Dévastation...Certes il y en a qui font des erreurs ou qui sont détestables mais le Pouvoir n'enlève aps les défauts présent chez les Hommes...
J'ai l'impression de revenir au temps où j'étais rejetée parce que je ne ressemblais pas aux autres filles à l'orphelinat sauf qu'à présent c'est parce que je canalise. Le seul endroit où je me suis sentie acceptée c'est à la Tour Blanche...Pas étonnant que les Aes Sedai soient si solidaires entre elles....*
Le nez dans les herbes, je heurte soudain quelque chose...
Gaffe... C'est la jeune femme qui est venue avec les Aïels, qui leur ressemble, mais n'en est pas une... Je n'ai pas bien saisi qui elle était en fait.
"Ouh, pardon, j'étais distraite... Je ne vous ai pas fait mal ?"
Alors qu'il se dirige vers le point d'eau près duquel Kearan a eu l'idée judicieuse -pour une fois- de les faire arrêter, il ressent un flux plus important de Saidin derrière lui, se retourne, ayant d'instinct saisi la Source pour bloquer l'attaque. L'attaque ? A peine amorti par le mince filet de Pouvoir qu'il est parvenu à saisir, le flux d'Esprit le heurte malgré tout et il porte une main à son front, s'appuyant de la droite à un arbre à côté de lui.
- Bregan, restez avec nous, je ne veux pas me passer de votre compagnie.
Relevant la tête, il amène brièvement sur lui son regard vide, lointain, avant de sourire, par réflexe.
C'est trop d'honneur...
Un murmure tout juste audible, avant qu'il ne s'asseye non loin de là, presque rassuré d'avoir pu contenir un commentaire désobligeant sur le Tissage de l'Arafellin. Parait-il qu'il parle un peu trop...
En tailleur au pied d'un arbre, il incline la tête sur le côté, à l'écoute des paroles qui s'échangent entre le Dragon et les Aiels. Ses doigts n'ont cessé de battre un rythme étrange contre sa jambe, alors qu'il regarde s'écouler le temps. Mais au-delà son inconscient reste tourné avec appréhension sur le lien qui l'unit à son Maître.
*Kashim écoutait les paroles que le Chef de Clan et Karion échangeait, il n'était pas ici pour parler, sauf si il en ressentait le besoin, il était ici pour les protéger de Kyr et inversement*
*Pour le moment, elle était calme, elle se contentait d’écouter ce qui se disais, néanmoins, Kashim avait conscience qu’elle ne pensait pas aux mots qu’ils échangeaient …
Elle cherchait à les tuer, pour se protéger, mais que le fait de se trouver près du Car’a’Carn, le lui interdisait.*
*Il en avait lui-même subit les conséquence lors de son entraînement avec elle, elle s’était retenue de justesse de l’achever et semblait en conflit permanent avec elle-même…*
*Il fallait qu’il en apprenne plus sur elle, et sur cette marque*
Comme nous vous l'avons dit lors de notre premiere rencontre, nous sommes ici pour rechercher cet homme, et si comme nous le pensons, vous etes Celui-qui-vient-avec-l'aube, mes guerriers, ainsi que tout le peuple Aiel vous suivra. Vous n'avez qu'à nous prouver que vous etes le Car'a'carn et nous formerons votre armée.
Avant de répondre je remarque le petit jeu auquel se livre Niedjan et je m'approche de Kearan pour lui murmurer quelque mots
Si vous en êtes capables j'aimerai que vous l'empechiez d'entendre ce que nous allons dire, on ne sait jamais ce qui pourrait arriver. Et tant que vous y etes replacez le bouclier qui le coupe de la source, on est jamais trop prudents. Nous l'enleverrons de nouveau lorsque nous aurons besoin de lui.
Puis me tournant vers le chef Aiel
Excusez moi, je devais régler un problème.
Ainsi, vous êtes prets à suivre cet homme que vous nommez le Car'a'carn. Chez nous on parle de Dragon. Quand à vous prouver que je suis bien cet homme, là seule chose que je suis en mesure de faire pour celà est de mettre en évidence tous les évènements qui se sont déroulés autour de moi dernièrement et le fait que vous avez été conduits jusqu'à moi par des prophéties.
Si celà ne vous suffit pas, vous devez me dire ce que vous attendez de moi en échange de votre suivre. Dans le cas contraire, votre soutient est le bienvenu et grace à vos troupes nous pourrions revenir à Lugard et prendre possession de la ville, voire rallier l'armée du faux dragon qui est tombé à notre cause.
