La Pierre de Tear fait peau neuve ! L'aventure continue sur www.pierredetear.fr !
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Morgane adresse un sourire entendu à Aelghir. Son attitude ne l'émeut pas plus que ça.
Elle s'assoit à ses côté et lui prend le poignet. Un contact favorise toujours le sondage et la guérison.
Elle atrappe alors la saidar et concentrée plonge dans les méandres du corps d'Aelghir.
Immédiatement elle ressent la douleur qui vrille le cerveau et en remontant l'origine de la douleur elle s'aperçoit qu'elle provient de Sarah. Classique, un lige perçoit toutes les douleurs de son Aes Sedai et inversement. Mais les gens ont tendance à l'oublier.
Elle essaye de remonter le lien jusque Sarah mais celà s'avère difficile. elle perçoit néanmoins que quelque chose à l'intérieur de son corps la ronge. Mais impossible de savoir quoi. Une sorte de barrière a été érigée pour empêcher quiconque sacahnt sonder de trouver ce que c'est apparement. Et faire tomber cette barrière risqueraut de provoquer des dommages irréparables.
Frustrée Morgane "retourne" vers Aelghir. Précautionneusmeent elle applique une sorte de masque à leur lien, permettant d'atténuer la douleur Aelghir sans rompre le lien.
Elle finit par lâcher son poignet et relève les yeux vers lui.
On dirait qu'on lui a placer quelque chose dans son corps qui tente de la rejeter. Mais il m'est impossible dans savoir plus sans provoquer des dommages à son corps.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Comment sait-elle ? A-t-elle écouté ce que j'ai dit à Sarah ? Et quand bien même ! Je n'ai pas parlé de lui en termes précis. Pourquoi me pose-t-elle cette question ? Et de quel droit ? J'en ai déjà trop dit. - Quelle importance ? marmonnè-je.
La douleur est moins présente, malgré tout le lien est toujours là. Je sens la peur et le désarroi de ma bien-aimée et je suis désarmé. Ah ! S'il me suffisait de brandir mon épée et de courir sus à ce maudit ou l'un quelconque de ses séides, je ne me sentirais pas aussi inutile. - Ne pouvez-vous rien faire de plus ? Malgré tous vos pouvoirs ? Ne les dénigrez pas ! Je ne les sous-estime pas pour ma part. Je sais de quoi vos soeurs et vous êtes capables ! Elles, ces maudites Rouges, sont entrées dans ma tête et ont fait de moi un pantin... la compulsion, vous nommez cela, je crois.
Je parle ainsi pour éloigner de son esprit la question de l'identité du père de Sarah. Je quémande : - Ne pouvez-vous transférer sur moi une part de sa charge ? Ou bien... ne pourriez-vous pas utiliser l'un de ces objets qui augmentent vos pouvoirs ?
Morgane n'est pas dupe. Mais elle sera patiente,elle finira par tout savoir de cette jeune fille.
- Suffit!! Il y'a des limites à ma tolérance sur votre façon de me parler!! Au cas où vous n'auriez pas remarquer j'essaye de l'aider depuis mon arrivée. J'ignore ce que mes Soeurs vous ont fait, celà n'est pas mon problème à l'heure actuelle!
Sa voix se fait un chouillat plus compatissante
- Pour l'instant je l'ai plongé dans un sommeil réparateur. Je ne peux rien faire de plus pour le moment. Restez pres d'elle. Votre présence ne pourra lui fiare que du bien. Et prévenez moi au moindre signe alarmant.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je retiens un soupir de soulagement. Je me contente d'un signe de tête pour remiercer et saluer la femme qui quitte la tente sans se départir de son air hautain. Sarah dort profondément, c'est vrai. Paisiblement. Pour le moment. Je ne peux qu'attendre son réveil pour en apprendre plus sur ce qui lui est arrivé. C'est dit : Karion se rendra sans moi dans cette ville étrange.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Je n'ai guère suivi l'échange entre le chevalier et l'Aes Sedai mais ces deux-là n'ont pas l'air de s'apprécier trop. La femme sort, menton haut, dans l'envol de ses jupes vertes. A ce moment, le chevalier lève les yeux et nos regards se croisent. L'inquiétude assombrit ses yeux. Des rides se creusent de part et d'autre de sa bouche sévère. Peut-être pourrais-je apaiser son coeur grâce à ma musique ? Et qui sait venir en aide à sa dame ?
Je lâche la main d'Erylin et pénètre sous la tente. Je suis sans doute bien présomptueux mais quelque chose me pousse vers l'étrange couple. Je m'agenouille près d'eux et esquisse un sourire. Je sors ma flûte de ma poche.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Je regarde le garçon dans les yeux. Ils sont verts, lumineux et tristes. Puis je fixe sa main qui me présente une flûte. C'est vrai qu'il est musicien. Je l'ai entendu jouer une ou deux fois. Sa musique s'adresse à l'âme. Sans doute veut... OH ! Lumière !
Je saisis sa main. Surpris, il laisse échapper son instrument.
- Cette bague ! De qui la tenez-vous ?
Ma voix est dure, presque hargneuse.
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
J'essaie de me dégager mais son étreinte est trop puissante. Il serre mes doigts au point que les larmes me montent aux yeux. La colère affleure dans ses yeux verts. Je cherche du regard Erylin. Elle est entrée dans la tente à ma suite. Je secoue la tête, incapable d'autre chose.
Je suis entrée dans la tente à la suite de Tristan, sans réfléchir, et j'assiste à la scène. Surprise par la violence du chevalier, il me faut un instant pour réagir devant cet... homme. Je recule d'un pas, mais le regard du musicien me retient. Colère, en moi ? Fronçant les sourcils, je me précipite en avant et saisis à mon tour le poignet d'Aelghir, sans le regarder, tête baissée :
Lâchez-le ! m'écriai-je. Il est muet, lâchez-le ! Elle est à lui, ce n'est pas un voleur !
Je tire sur son bras de toutes mes forces mais il ne doit pas sentir une grande différence.
Cette fois ça y est. Je ne peux plus parler aux autres avant mon retour... Si je reviens... Ylnaa...
Je jette un dernier regard aux quatre Sagettes et m'élance en courant vers les brumes de Rhuidean. Un frisson parcourt mon échine. Qui sait ce qui m'y attend?
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
C'est à peine si j'accorde un regard à la jeune fille. C'est à peine si j'entends ses protestations. Des souvenirs cruels et d'autres, plus tendres quoique douloureux défilent dans ma mémoire. Comme des éclairs dont la clarté me brûle. Je lâche la main du garçon.
- Cette bague est aux armes de ma famille. Je l'ai portée à mon doigt jusqu'à ce que je la donne à une jeune fille.
Une fille que j'ai faite femme, dans une autre vie. Il y a si longtemps, presque vingt années. J'ai trahi mon vieil ami en séduisant sa fille. Et elle, je l'ai trahie en l'abandonnant derrière moi. Elle m'avait supplié de la prendre avec moi mais je ne pouvais lui faire mener la vie hasardeuse que j'avais choisie par désespoir et désir de vengeance. Plus honnêtement, je ne me voyais pas avoir charge d'âme. Je suis parti sans me retourner. Il y a longtemps... autant d'années que doit en compter ce garçon aux yeux verts... je frissonne. Est-ce possible ?
La musique est souvent plus expressive que les mots (multi mutique)
Mon coeur bat à tout rompre. Se pourrait-il ? Non ce n'est pas possible ! Mon grand-père m'a affirmé qu'"il" était mort. Et même s'il vivait... dans tout le vaste monde, le rencontrer, lui ? La tête me tourne, des vertiges menacent mon équilibre et ma santé mentale. C'est à moitié consciemment que je joins mes mains puis les écarte lentement. Entre mes paumes moites, une image apparaît, floue mais les traits du vieil homme qui m'a élevé, le père de ma mère, sont reconnaissables. Je vois le chevalier écarquiller les yeux. Puis, indépendamment de ma volonté, les images se succèdent rapidement : la meurtrerie de ma mère, l'intervention de mon grand-père, mes années d'apprentissage à l'épée et le vieillard mourant me remettant la bague de mon père. Et je sais alors que je viens de retrouver ce père que je croyais mort.
Et dans son regard vert, du même vert que le mien, je lis qu'il sait lui aussi.
Chevalier un jour, Chevalier toujours ! Montjoie Saint Denis et Tutti Quanti !
Mon fils ? Douriane attendait un enfant de moi ? Pourquoi ne m'a-t-elle rien dit lorsque je suis parti ? Le savait-elle ? Un fils... Je retrouve en lui la douceur de son visage, le dessin de ses lèvres. Pauvre Douriane. Quelle fin tragique ! Oh ! Lumière ! Le garçon canalise ! La malédiction de ma famille ! Par pitié ! Pauvre enfant... Je ne sais que dire, soudain aussi muet que lui. Si seulement Sarah était consciente. Elle saurait que faire.
Alors que je quitte Alback pour retrouver enfin ma tente et un repos bien mérite, le voix de Pin'shae résonne dans le campement. Le calme régnant à cette heure me permets de distinguer clairement ses paroles. Elle appelle Jenna et.. et ARWEN ! Je réalise alors sa présence, proche, comme si elle était à côté de moi. *Comment se fait-il que je ne capte sa présence que maintenant?* Un sentiment de honte et de colère m'envahis. La colère de m'avoir abandonnée seule il y a déjà plusieurs semaines sans me prévenir.
Je me précipite à toute jambe vers Pin'shae, Arwen y serra forcement !
Arwen sentit Noemy s'approcher...Soudainement elle la vit. Elle marcha jusqu'à elle , la regarda et lui toucha le visage avec la main. Tu m'as tant manqué !!!!!! Désolée d'être partie comme ça ! Je ne comprenais plus ce que je faisais dans les terres humides! Et vous êtes tous ici avec plein de gens des terres humides! J'entends parler du Car'a'carn ou du Dragon ... Mais qu'est ce que ça signifie ? il n'a pas pu déjà aller à Rhuidean ?!
Il faut absolument que je discute avec les autres sagettes!
J'y pense... tu sais où je peut trouver mon apprentie , Elora ?
Niwan avait rejoint Kyr et Kashim qui étaient assez loin du campement.
Mais qu'est ce que tu fais ? Tu n'as donc pas d'honneur ? Tu sais bien que je dois veiller sur toi et tu t'échappes sans rien me dire ! Les sagettes vont me tomber dessus si tu continues!
S'adressant à Kashim : Et toi qu'est ce que tu fais là ? T'es tout seul ? Me dites pas que vous aviez un rendez vous amoureux !
Kyr vient avec moi... Les sagettes te feront une infusion qui te calmera... Et si tu refuses de me suivre je demanderais à Arwen d'essayer de te guérir de ta folie!
J'aperçois enfin Karion se dirigé vers la ville en courant. Du haut de mon point de vue il ne m'a pas encore repéré, malgré le fait que je ne sois pas du tout caché. J'observe les alentours et n'aperçoit toujours pas de sentinels.
D'un autre côté les évènements, quel qu'ils soient sont arrivés au moment opportun, et puis pourquoi surveilleraint-ils une ville réservée aux morts ???
Une fois Karion un peu plus près je me lève et descends tranquillement de la colline pour le rejoindre aux portes de la ville.
Vierge de la lance qui distille et pête une durite à l'occasion
- Celles qui m'accompagnent sont a la hauteur de leur tache. Toujours. Ce sont des Vierges.
C'est la vierge que tu es qui n'est pas à la hauteur...
Kyr changea de pied, mal à l'aise, sentant, de plus la douleur des entaille qu'elle s'était faites en courant pieds nus.
Lorsque l'aiel lui lacha un cadin'sor et des chausses, Kyr hésita un instant, juste le temps qu'il regarde ailleurs, elle eut alors le loisir de se changer et arborait a nouveau le cadin'sor lorsque leurs regards se croisèrent.
- Le fond de l'air étrange ? Des cris ! Du mouvement ! Trop de mouvement pour une matinée calme. Et ce que tu fais ici me regarde Kashim.
Elle planta son regard dans le sien et réalisa alors que c'était la plus longue prise de parole qu'elle avait faite depuis longtemps. C'est alors que Niwan arriva a leur niveau.
Kyr répondit, sincerement génée :
- Je ne veux pas t'attirer d'ennuis. Je n'ai pas envie d'avoir affaire aux sagette et... Je n'aime pas qu'il y aie tant de monde... Je le supporte de moins en moins.
"Me dites pas que vous aviez un rendez vous amoureux !"
Les pomettes de Kyr s'empourprèrent d'un coup et elle jetta un regard furieux a Kashim (hj : comme si c'était sa faute ). Puis répondit a Niwan, comme si rien n'était.
- Je ne veux pas voir les sagettes... - cela ressemblait presque a une plainte. Mais ce que je veux ou non n'a pas d'importance n'est ce pas ? Je te suis Niwan
L'aielle fixa alors ses yeux bleus dans ceux de Kashim, faisant mine de partir.
Toi, t'a pas interet à me laisser seule. Tu es le seul qui ne m'effraie pas dans tout ce monde.
- De toutes façons, les sagettes vont vouloir te voir aussi Kashim, elle voudront te poser des questions.
Et moi il est hors de question que je les rencontre seule
Pourquoi lui accrder cette attention ? Ce n'est qu'un autre aiel
Qui me comprend peut être le mieux
Mais personne ne te comprend, pauvre sotte !
Kyr partit a la suite de sa soeur de lance, guettant le pas du Chien de Pierre derrière elles.
Tu m'as tant manqué !!!!!! Désolée d'être partie comme ça ! Je ne comprenais plus ce que je faisais dans les terres humides! Et vous êtes tous ici avec plein de gens des terres humides! J'entends parler du Car'a'carn ou du Dragon ... Mais qu'est ce que ça signifie ? il n'a pas pu déjà aller à Rhuidean ?!
Beaucoup de questions. Je sait que je ne devrais pas mais je la sers dans mes bras.
"- La Car'a'Carn, nous l'avons trouvé. Le lendemain de ton départ. Nous l'avons vu se battre, puis nous l'avons rencontré. Il est ici, à Rhuidean." Le soleil n'est pas haut mais cela suffit à illuminer le Désert. "Il s'en va à Rhuidean aujourd'hui !! Les Sagettes lui ont accordé le droit d'entrer dans Rhuidean aujourd'hui.
Je me retourne vers la cité dans le brouillard. Karion est parti de ce point il y a quelques minutes, il n'a pas du encore y accéder.
"- Regarde" Je pointe du doigt Karion qui se rapproche inévitablement de la cité. Puis, une silhouette s'avance vers lui. Mon cœur ne fait qu'un bon. Est-ce un Shaido qui essaye de lui nuire? Ou un coureur de l'Ombre, ici?
"- QUELQU'UN ESSAYE DE PENETRER DANS RHUIDEAN SANS NOTRE ACCORD!!!! Il faut l'arreter !!" Je descends à toute allure en direction de Karion et de l'inconnu.
Alors que j'arrive aux portes de la ville, un cri déchire la silence du désert. Je me retourne et aperçois une silhouette qui descends vers la ville. Les sagettes ont elles envoyé quelqu'un d'autre? Etrange. L'instant d'après plusieurs aures personnes sont également sur la pente, à la poursuite de l'inconnu. Au vu de leur course rapide, je les identifie comme des aiels. Quelque chose n'est pas normal. Mais je ne peux m'en soucier maintenant. Je ne peux plus parler aux vivants. Je dois avancer. Le coeur battant et inquiet, je disparais dans la brume.
Niwan était déjà sur les talons de Noemy suivies de plusieurs autres Aiels.... C'était un affront ! Ca n'allait pas se passer comme ça! Niwan se couvrit le visage et était prête à se servir de ses lances.
). Puis répondit a Niwan, comme si rien n'était.
